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Capital of Bangladesh

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dacca

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Ask Christian Counseling Associates
Episode 54: Faith, Recovery & Community: Meet CCA Counselors Andrew Schnur & David Whipple

Ask Christian Counseling Associates

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 84:21


On this episode of Ask Christian Counseling Associates, join us for a conversation with CCA counselors Andrew Schnur and David Whipple as we explore the vital role of faith in drug and alcohol counseling (DACCA), the mission of the Foundation for Christian Counseling (FFCC), and the impact of community through TAG groups and small groups in the church. Plus, get to know Andrew and David as they share their journey at CCA and the importance of spiritual formation in the healing process.

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 21 décembre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène de Paris à Dacca. Notre grand reporter a pu accompagner le prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus, dans son voyage pour prendre les rênes du Bangladesh. En deuxième partie, nous partons en Indonésie, plus précisément à « Nusantara », la nouvelle capitale administrative du pays. La construction de cette nouvelle ville « verte », lancée par le président indonésien, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux… Bangladesh : 36 jours pour une révolutionQuinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d'un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l'indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l'État. La « Bégum de fer » n'a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d'être contrainte à l'exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.En plus d'un mois de contestation, un désir de justice et d'égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu'à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Patrick Adam.La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tensionL'Indonésie et ses 270 millions d'habitants ont fêté le jour de l 'indépendance de la nation le 17 août dernier. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l'État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d'indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l'Indonésie. La construction de la ville, qu'on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l'île de Bornéo courant 2022. Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde. Jakarta, située sur l'île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…Un Grand reportage de Juliette Pietraszewski qui s'entretient avec Patrick Adam. 

Conflicted: A History Podcast
The 1971 Bangladesh War – Part 5: Thank God, They've Attacked Us

Conflicted: A History Podcast

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 138:31


On December 3rd, 1971, India and Pakistan go to war on two fronts, battling for the future of Bangladesh. In the East, the Indian army races against time, hoping to capture Dacca and force a Pakistani surrender before the United Nations can demand a ceasefire. Meanwhile, Richard Nixon and Henry Kissinger unleash a fusillade of diplomatic pressure to frighten a defiant Indira Gandhi into compliance. After months of imprisonment, Sheikh Mujibur Rahman learns what has happened to his country. The war ends, and a new era begins.  SOURCES: Bass, Gary K. The Blood Telegram: Nixon, Kissinger, and a Forgotten Genocide. 2013. Bennet-Jones, Own. The Bhutto Dynasty. 2020. Carney, Scott. Miklian, Jason. The Vortex: A True Story of History's Deadliest Storm, an  Unspeakable War, and Liberation. 2022. Chang, Jung. Halliday, Jon. Mao: The Unknown Story. 2005. Frank, Katherine. Indira: The Life of Indira Nehru Gandhi. 2001. Gewen, Barry. The Inevitability of Tragedy: Henry Kissinger and his World. 2020. Hiro, Dilip. The Longest August: The Unflinching Rivalry Between India and Pakistan. 2015. Hitchens, Christopher. The Trial of Henry Kissinger. 2001. Hoodbhoy, Pervez. Pakistan: Origins, Identity and Future. 2023. Jalal, Ayesha. The Struggle for Pakistan. 2014. James, Lawrence. Raj: The Making and Unmaking of British India. 1997. Jayakar, Pupul. Indira Gandhi: A Biography. 1975. Khosa, Faisal. The Making of Martyrs in India, Pakistan & Bangladesh. 2021. K.S. Nair. December In Dacca. 2022. Keay, John. India: A History. 2000. Mookherjee, Nayanika. The Spectral Wound. 2015. Raghavan, Srinath. 1971: A Global History of the Creation of Bangladesh. 2013. Rose, Leo. Sisson, Richard. War and Secession. Pakistan, India, and the Creation of Bangladesh. 1990. Saikia, Yasmin. Women, War, and the Making of Bangladesh. 2011. Schanberg, Sydney.”He Tells Full Story of Arrest and Detention.” New York Times Jan 1972 Schendel, Willem van. A History of Bangladesh. 2009. Schwartz, Thomas Alan. Henry Kissinger and American Power. 2020. Sengupta, Nitish. Land of Two Rivers: A History of Bengal. 2011. Siddiqi, A. R. Yahya Khan: The Rise and Fall of a Soldier. 2020.  Tudda, Chris. A Cold War Turning Point: Nixon and China, 1969-1972. 2012. Walsh, Declan. The Nine Lives of Pakistan. 2020. Zakaria, Anam. 1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan, and India. 2019. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
Bangladesh : 36 jours pour une révolution

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 19:28


Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d'un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l'indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l'État. La « Bégum de fer » n'a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d'être contrainte à l'exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août. En plus d'un mois de contestation, un désir de justice et d'égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu'à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.« Bangladesh : 36 jours pour une révolution », un grand reportage de Nicolas Rocca.

Conflicted: A History Podcast
The 1971 Bangladesh War – Part 3: A Man Named Blood

Conflicted: A History Podcast

Play Episode Listen Later Sep 23, 2024 102:16


On March 25th, 1971, President Yahya Khan launches Operation Searchlight in East Pakistan, a brutal military crackdown intended to snuff out Bengali separatism and restore West Pakistani authority. Meanwhile, an American diplomat in Dacca named Archer Blood begins reporting and documenting the slaughter, hoping to convince his government to step in and restrain Yahya. In Washington, D.C., President Richard Nixon and his national security advisor Henry Kissinger weigh the political costs of intervening in the atrocities, while secretly planning a groundbreaking outreach to Communist China.  SOURCES: Bass, Gary K. The Blood Telegram: Nixon, Kissinger, and a Forgotten Genocide. 2013. Bennet-Jones, Own. The Bhutto Dynasty. 2020. Carney, Scott. Miklian, Jason. The Vortex: A True Story of History's Deadliest Storm, an  Unspeakable War, and Liberation. 2022. Chang, Jung. Halliday, Jon. Mao: The Unknown Story. 2005. Frank, Katherine. Indira: The Life of Indira Nehru Gandhi. 2001. Gewen, Barry. The Inevitability of Tragedy: Henry Kissinger and his World. 2020. Hiro, Dilip. The Longest August: The Unflinching Rivalry Between India and Pakistan. 2015. Hitchens, Christopher. The Trial of Henry Kissinger. 2001. Hoodbhoy, Pervez. Pakistan: Origins, Identity and Future. 2023. Jalal, Ayesha. The Struggle for Pakistan. 2014. James, Lawrence. Raj: The Making and Unmaking of British India. 1997. Jayakar, Pupul. Indira Gandhi: A Biography. 1975. Khosa, Faisal. The Making of Martyrs in India, Pakistan & Bangladesh. 2021. K.S. Nair. December In Dacca. 2022. Keay, John. India: A History. 2000. Mookherjee, Nayanika. The Spectral Wound. 2015. Raghavan, Srinath. 1971: A Global History of the Creation of Bangladesh. 2013. Rose, Leo. Sisson, Richard. War and Secession. Pakistan, India, and the Creation of Bangladesh. 1990. Saikia, Yasmin. Women, War, and the Making of Bangladesh. 2011. Schendel, Willem van. A History of Bangladesh. 2009. Schwartz, Thomas Alan. Henry Kissinger and American Power. 2020. Sengupta, Nitish. Land of Two Rivers: A History of Bengal. 2011. Tudda, Chris. A Cold War Turning Point: Nixon and China, 1969-1972. 2012. Walsh, Declan. The Nine Lives of Pakistan. 2020. Zakaria, Anam. 1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan, and India. 2019. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 14 septembre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 14, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène de Paris à Dacca. Notre grand reporter a pu accompagner le prix Nobel de la Paix, Muhammad Yunus, dans son voyage pour prendre les rênes du Bangladesh. En deuxième partie, nous partons en Indonésie, plus précisément à « Nusantara », la nouvelle capitale administrative du pays. La construction de cette nouvelle ville « verte », lancée par le président indonésien, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux… Bangladesh : 36 jours pour une révolutionQuinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d'un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l'indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l'État. La « Bégum de fer » n'a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d'être contrainte à l'exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août.En plus d'un mois de contestation, un désir de justice et d'égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu'à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Patrick Adam.La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tensionL'Indonésie et ses 270 millions d'habitants ont fêté le jour de l 'indépendance de la nation le 17 août dernier. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l'État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d'indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l'Indonésie. La construction de la ville, qu'on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l'île de Bornéo courant 2022. Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde. Jakarta, située sur l'île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…Un Grand reportage de Juliette Pietraszewski qui s'entretient avec Patrick Adam.  

Grand reportage
Bangladesh : 36 jours pour une révolution

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 19:30


Quinze ans de pouvoir autoritaire, quinze années balayées en un peu plus d'un mois de manifestations. Le Bangladesh a écrit une page de son histoire cet été. Sheikh Hasina, fille du père de l'indépendance du pays, était fermement accrochée à la tête de l'État. La « Bégum de fer » n'a organisé aucune élection libre depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Lorsque les étudiants se sont mobilisés en juillet, elle a répondu par une répression sévère qui a fait plus de 1 000 morts, avant d'être contrainte à l'exil. Elle part en Inde. C'était le 5 août. En plus d'un mois de contestation, un désir de justice et d'égalité a traversé la société bangladaise. Appelé en sauveur, le prix Nobel de la paix, ancienne cible privilégiée de la justice de son pays, Muhammad Yunus est désormais à la tête du gouvernement de transition. Muhammad Yunus que Nicolas Rocca a pu accompagner de Paris jusqu'à Dacca, où il allait donc prendre les rênes du pays.« Bangladesh : 36 jours pour une révolution », un grand reportage de Nicolas Rocca.

Aujourd'hui l'économie
Bangladesh: les défis économiques du Premier ministre Muhammad Yunus

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 3:03


Un mois après la démission de la Première ministre, partie en exil en Inde, le gouvernement intérimaire dirigé par Muhammad Yunus a la lourde tâche de relancer l'économie et de regagner la confiance des investisseurs. Inflation galopante, dette publique multipliée par deux depuis 2020. L'économie bangladaise multiplie ces derniers mois les signes de faiblesse. En juin, les réserves de change ont atteint un niveau historiquement bas : le pays avait à peine de quoi payer l'équivalent de trois mois d'importations.Les difficultés de l'industrie textile, moteur de l'économie, explique en partie ces chiffres. LeBangladesh est le deuxième exportateur mondial de vêtements. H&M, Zara, Lévis… Toutes les grandes marques de prêt-à-porter se fournissent dans les usines du pays. Le secteur emploie quatre millions de personnes et pèse pour 80 % des exportations.Sauf que le modèle s'essouffle. Les ouvriers du textile ne sont plus prêts à travailler pour des salaires inférieurs à ceux des voisins du Bangladesh, comme l'ont montré les manifestations de l'automne 2023. Le Covid-19, puis la flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine ont aussi affecté l'industrie : les coûts de production dans les usines se sont envolés, alors que dans le même temps la baisse de la demande mondiale de vêtements a fait chuter les exportations et donc les rentrées de devises.À lire aussiBangladesh: le responsable des élections démissionne quelques mois après un scrutin controverséL'industrie textile fragilisée par la révolte de l'été 2024Couvre-feu, coupure des communications, usines incendiées : le mouvement de protestation contre le rétablissement des quotas dans la fonction publique qui a renversé la Première ministre Sheikha Hasina le 5 août a fortement perturbé les chaines d'approvisionnement. Les pertes sont estimées à 150 millions de dollars par jour. Ce qui a déjà poussé certaines marques à quitter le Bangladesh.Le départ de Sheikha Hasina a certes mis fin à la répression, mais des manifestants maintiennent la pression sur les autorités de transition. Le 4 septembre, 80 usines - dont une majorité dans l'industrie textile - ont été mises à l'arrêt avec toujours le même mot d'ordre : de meilleurs salaires et des embauches.Selon les statistiques officielles, en 2022, environ 40 % des Bangladais âgés de 15 à 24 ans sont inactifs. Pour améliorer l'accès des jeunes au marché de l'emploi et freiner l'inflation, le gouvernement de Muhammad Yunus a missionné un groupe d'économistes. Leur « livre blanc », sorte d'audit de l'économie, doit être remis aux autorités de transition le 19 novembre.En attendant, le gouvernement intérimaire s'attaque aux symboles des 15 années de pouvoir de la Première ministre, accusée de clientélisme et de corruption. Justice, banque centrale : plusieurs hauts responsables ont été remplacés à la mi-août.À lire aussiBangladesh: la colère monte contre l'Inde, accusée de complicité avec Sheikh HasinaAide d'urgence et mission des États-UnisLes autorités de transition ont déjà sollicité le FMI pour obtenir une aide d'urgence de 3 milliards de dollars, qui viendrait s'ajouter aux 4,7 milliards de dollars déjà reçus l'année dernière. D'après le Financial Times, les États-Unis s'apprêtent de leur côté à lancer des négociations en vue d'une aide au Bangladesh. Washington appelle les autorités à mettre en œuvre des réformes dans l'industrie, y compris la dépénalisation des syndicats. Des discussions sont annoncées à Dacca les 14 et 15 septembre.Pour obtenir ces fonds, Muhammad Yunus va devoir donner des gages à ses partenaires et ramener la stabilité. Cela passe par des réformes et l'organisation d'élections libres et démocratiques. 

Un jour dans le monde
Au Bangladesh, le métro de Dacca reprend du service, un signe du retour à la vie normale

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 3:16


durée : 00:03:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est l'une des premières décisions du gouvernement Yunus : remettre en circulation le métro de la capitale, connue pour ses routes surchargées, essentiel pour les 20 millions d'habitants de la mégapole. Il est resté à l'arrêt plus d'un mois, en raison des manifestations meurtrières dans le pays.

InterNational
Au Bangladesh, le métro de Dacca reprend du service, un signe du retour à la vie normale

InterNational

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 3:16


durée : 00:03:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est l'une des premières décisions du gouvernement Yunus : remettre en circulation le métro de la capitale, connue pour ses routes surchargées, essentiel pour les 20 millions d'habitants de la mégapole. Il est resté à l'arrêt plus d'un mois, en raison des manifestations meurtrières dans le pays.

Sous les radars
Au Bangladesh, le métro de Dacca reprend du service, un signe du retour à la vie normale

Sous les radars

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 3:16


durée : 00:03:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est l'une des premières décisions du gouvernement Yunus : remettre en circulation le métro de la capitale, connue pour ses routes surchargées, essentiel pour les 20 millions d'habitants de la mégapole. Il est resté à l'arrêt plus d'un mois, en raison des manifestations meurtrières dans le pays.

Invité de la mi-journée
Bangladesh: l'ex-Première ministre Sheikh Hasina «ne voulait pas de violences», assure son fils

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 8:12


Sajeeb Wazed Joy, conseiller du gouvernement de Sheikh Hasina et fils de l'ancienne Première ministre déchue du Bangladesh était l'invité de RFI. Suite à la répression sanglante des manifestations contre les quotas dans la fonction publique plusieurs centaines de personnes sont mortes et le gouvernement est tombé. Les violences commises durant les 15 années de pouvoir autoritaire émergent et la justice multiplie les procédures contre les membres de la Ligue Awami, le parti de Sheikh Hasina. C'est dans ce contexte que Sajeeb Wazed, le fils de l'ancienne Première ministre a accepté de répondre aux questions de RFI. RFI : Vous vous trouvez actuellement aux États-Unis. Votre parti, la Ligue Awami et ses militants sont particulièrement décriés depuis que le gouvernement a été renversé. Est-ce que dans l'état actuel des choses, vous envisagez un retour au Bangladesh ?Sajeeb Wazed Joy : Pour l'instant ce n'est pas prévu. Dans le futur, je ne sais pas, je suis certain que je rentrerai à un moment, mais quand ? Je ne sais pas encore.Votre mère, l'ancienne Première ministre Sheikh Hasina, est en Inde. Est-ce que cet exil est amené à durer ? Son départ du pays est-il prévu ?Au moment où je vous parle, non, elle va rester en Inde quelque temps. Elle n'a pas préparé un départ pour un autre pays, elle n'a fait aucune démarche pour demander l'asile politique. Cette situation ne va pas durer plus d'un ou deux ans, quelques années au maximum. Nous avons déjà vécu ce genre de moment par le passé, donc on va attendre. Il n'y a aucune raison pour elle de demander l'asile ailleurs, nous considérons cette situation comme temporaire...L'image de votre grand-père, Sheikh Mujibur Rahman, la grande figure de l'indépendance du pays s'est aussi considérablement dégradée. Unrassemblement de militants de votre parti la Ligue Awami, le jour de la date anniversaire de son assassinat la semaine dernière, n'a pas pu avoir lieu. Est-ce que votre organisation politique a un avenir au Bangladesh?Évidemment, il n'y a aucun doute là-dessus. La Ligue Awami est le plus vieux parti, le plus grand parti du pays. Malgré toutes les critiques que l'on peut faire à l'égard de ma mère, une chose que tout le monde reconnaît est que ses quinze années au pouvoir ont été les meilleures économiquement dans toute l'histoire du Bangladesh. C'était aussi la période la plus stable, et la plus sûre, je pense que ce n'est qu'une question de temps avant que les gens ne regrettent ce moment.À vous écouter, il est difficile de comprendre comment vous avez pu perdre le pouvoir. Quelles erreurs avez-vous commises pour créer autant d'hostilité contre votre parti, votre famille ? Que s'est-il passé ?Eh bien vous savez, je pense que des erreurs ont été commises, notamment ces dernières années, c'est certain. J'ai essayé d'en corriger certaines, mais pas toutes. En quinze ans, beaucoup de personnes au gouvernement ont fait de nombreuses erreurs, mais dans l'ensemble, nous avons essayé de les corriger. Les manifestations contre les quotas dans la fonction publique ont malheureusement dégénéré très rapidement. J'avais recommandé d'abandonner ces quotas, mais quand cette ligne a été suivie, c'était déjà trop tard.À lire aussiChronologie: le Bangladesh en 7 datesRacontez-nous justement à quel moment vous avez compris que le pouvoir était perdu. Comment se sont passés les derniers moments de votre mère, Sheikh Hasina à la tête du Bangladesh ?Ma mère ne voulait pas de violences ni de pertes de vie humaines, nous avons été choqués par cela. Elle avait ordonné à la police et à l'armée après les premiers affrontements de se retirer complètement. On a eu une discussion de famille à ce sujet, elle nous a dit : "je ne veux pas le sang des manifestants sur mes mains. Si la violence s'intensifie, il y aura plus de morts. Je préfère démissionner, rendre le pouvoir pour une transition ordonnée et constitutionnelle". Elle avait écrit la déclaration et allait l'enregistrer et se filmer dans un message vidéo pour le pays, mais à ce moment-là les manifestants se dirigeaient vers la résidence de la Première ministre et nos forces spéciales de sécurité lui ont dit : "Madame, nous n'avons pas le temps pour ça... Nous devons vous emmener dans un endroit sûr maintenant." Vous dites que votre mère ne voulait pas de violence, mais j'ai visité un hôpital à Dacca avec des dizaines d'étudiants blessés par balles. Il y a eu plus de 450 morts, la plupart des manifestants. Comment est-ce que des policiers ont pu faire usage d'armes à feu sans l'accord de leurs supérieurs, notamment de la Première ministre, votre mère ?Quand les violences ont éclaté, certains policiers ont fait un usage excessif de la force. Et durant les manifestations, notre gouvernement a suspendu de nombreux policiers. Ils n'ont pas reçu l'ordre d'utiliser la force, même si cela a pu arriver. Chaque unité en réfère à un responsable administratif qui est le seul à pouvoir autoriser l'usage de la force, et dans certaines situations lorsque c'était nécessaire cela a pu être autorisé. Mais vous devez aussi comprendre que de nombreux policiers sont morts, leur syndicat a lui-même annoncé que 44 officiers avaient été tués.À lire aussiBangladesh: après l'exil de Sheikh Hasina, à quelles suites s'attendre?Votre mère Sheikh Hasina est tout de même accusée dans au moins seize affaires par la justice de votre pays. Les chefs d'accusations sont nombreux et graves : meurtre de masse, crime contre l'humanité.... Comment réagissez-vous à cette accumulation d'affaires, et si vous êtes appelés à témoigner, est-ce-que vous accepterez de vous rendre devant les juges ?Je n'ai aucun témoignage à apporter, car je ne suis pas impliqué dans les décisions de sécurité, je n'ai pas de contact avec nos forces de sécurité. Particulièrement ces dernières années, je n'ai eu aucune interaction avec elles.Donc, je n'ai pas d'information à transmettre. Ce qui se passe en ce moment est assez ridicule. Le gouvernement parle de réforme, mais en utilisant ce prétexte, ce qu'il fait est bien pire. Il est en train de fabriquer toutes ces affaires ridicules.... C'est facile de porter des accusations, c'est du harcèlement. Mais c'est autre chose de fournir les preuves devant un juge. Et ma mère n'a jamais donné l'ordre d'être violent contre les manifestants.À vous écouter, on dirait que le gouvernement que vous conseillez a perdu le contrôle de la police.Je ne dirais pas qu'il a perdu le contrôle de la police mais je pense que ce qu'il s'est passé, c'est que quand la violence dégénère, c'est une situation qui évolue de façon très rapide, très fluide et certaines personnes n'ont peut-être pas été capables de la contrôler. Et bien sûr, lorsque la police est attaquée elle va répondre, c'est la triste réalité...Sur le sujet des violences justement. J'ai pu rencontrer au Bangladesh une personne qui a été incarcérée dans une prison secrète pendant huit ans, sans lumière, sans contact, kidnappée devant sa famille. Human Rights Watch parle de 600 disparitions forcées, sans aucun jugement. Quelle est votre réaction à ces informations ?J'entends cela pour la première fois. Personnellement, je conseille sur les technologies de l'information, je ne gère pas l'appareil sécuritaire et je pense que ces actes ont été commis par des personnes au sein de la chaîne de commandement dans les services de maintien de l'ordre et de l'appareil de sécurité nationale. Je ne soutiens pas cela du tout, je ne l'ai jamais fait. Je suis opposé à tout meurtre extrajudiciaire, ou arrestation arbitraire, tout le monde doit être jugé dans le respect de la loi, devant un tribunal et recevoir une peine légale...À lire aussiBangladesh: le jour où la Première ministre Sheikh Hasina a démissionné et fui le pays

Reportage International
Bangladesh: Ahmad Bin Quasem, huit ans de détention dans la «Maison des miroirs»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 2:33


Au Bangladesh, avec la chute de l'ancienne Première ministre, un voile se lève sur 15 années de pouvoir autoritaire. Alors que des opposants et des manifestants sont sortis désormais libérés, d'autres prisonniers politiques sont sortis des geôles secrètes de Sheikh Hasina. Un centre de détention aux méthodes particulièrement répressives. Notre envoyé spécial à Dacca a pu rencontrer un avocat, tout juste sorti de huit années d'incarcération. Avec notre correspondant, de retour de DaccaLe regard marqué par la peur, la démarche incertaine, Ahmad Bin Quasem tient la main de sa mère, comme incrédule de se trouver libre, dans cet appartement de Dacca. Cet homme était l'avocat et le fils d'une figure du Jamaat-e-islami, le principal parti islamique du Bangladesh. Comme toute organisation religieuse, elle est interdite de se présenter aux élections depuis 2013. Mais le 9 août 2016, Ahmad voit ses ennuis avec le régime de Sheikh Hasina prendre une tournure dramatique.« Un groupe d'hommes habillés en civil m'ont attrapé devant ma femme, ma sœur et mes enfants... En tant qu'avocat, la première chose que j'ai demandée, c'est : "Pourquoi est-ce que vous m'emmenez ? Est-ce que vous avez un mandat d'arrêt à mon nom ?" Ils m'ont dit : "On n'en a pas besoin". »Une procédure hors de tout cadre légal. Selon Human Rights Watch, près de 600 personnes ont été victimes de disparition forcée durant les mandats de Sheikh Hasina.« Une fois qu'ils m'ont mis dans la voiture, ils m'ont bandé les yeux et c'était le début de huit douloureuses années d'obscurité. J'étais détenu dans un lieu sans fenêtre, ils ne m'ont pas dit où ils m'ont emmené, quel jour il était, je ne pouvais même pas connaître l'heure ! Je n'avais aucune idée s'il faisait jour ou nuit, j'avais les yeux bandés et j'étais menotté 24 heures sur 24. Je ne pouvais voir aucun visage et parler à personne... Le centre dans lequel j'ai été amené a été spécifiquement conçu pour soumettre le détenu a une expérience pire que la mort. »Le nom de cette geôle secrète : Anyaghar ou la « Maison des miroirs », car les détenus ne peuvent y voir personne d'autres qu'eux-mêmes. Une prison gérée par les services de renseignement qui, même au moment de relâcher les prisonniers après la chute de Sheikh Hasina, ont pris soin de préserver la culture du secret.« J'étais en train de faire mes prières du soir, et ils m'ont emmené dans un véhicule. Je me suis préparé au pire. Ils ont conduit une heure, m'ont fait sortir, assoir par terre. Le commandant m'a attrapé par l'arrière du crâne, et m'a dit : "Dis-nous : est-ce que tu sais qui on est ?" J'ai dit non. Il m'a dit : "Est-ce que tu sais où tu as passé les huit dernières années ?" J'ai dit non. Il m'a dit : "Parfait, c'est exactement ce que tu diras aux gens." »Il estime que la mobilisation de sa famille a joué un rôle clé dans sa libération. « Je suis tellement fier de ma famille, elle n'a jamais abandonné. Ma femme, ma mère, mes enfants ont continué de se battre. Pendant huit ans, elles ont fait exister mon combat. »Alors que ses filles jouent dans la cuisine en attendant leur père, d'autres Bangladais ne connaissent pas la joie des retrouvailles. Plus de cent personnes manquent encore à l'appel et des familles manifestent encore devant les locaux des services de renseignement.

Reportage international
Bangladesh: Ahmad Bin Quasem, huit ans de détention dans la «Maison des miroirs»

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 19, 2024 2:33


Au Bangladesh, avec la chute de l'ancienne Première ministre, un voile se lève sur 15 années de pouvoir autoritaire. Alors que des opposants et des manifestants sont sortis désormais libérés, d'autres prisonniers politiques sont sortis des geôles secrètes de Sheikh Hasina. Un centre de détention aux méthodes particulièrement répressives. Notre envoyé spécial à Dacca a pu rencontrer un avocat, tout juste sorti de huit années d'incarcération. Avec notre correspondant, de retour de DaccaLe regard marqué par la peur, la démarche incertaine, Ahmad Bin Quasem tient la main de sa mère, comme incrédule de se trouver libre, dans cet appartement de Dacca. Cet homme était l'avocat et le fils d'une figure du Jamaat-e-islami, le principal parti islamique du Bangladesh. Comme toute organisation religieuse, elle est interdite de se présenter aux élections depuis 2013. Mais le 9 août 2016, Ahmad voit ses ennuis avec le régime de Sheikh Hasina prendre une tournure dramatique.« Un groupe d'hommes habillés en civil m'ont attrapé devant ma femme, ma sœur et mes enfants... En tant qu'avocat, la première chose que j'ai demandée, c'est : "Pourquoi est-ce que vous m'emmenez ? Est-ce que vous avez un mandat d'arrêt à mon nom ?" Ils m'ont dit : "On n'en a pas besoin". »Une procédure hors de tout cadre légal. Selon Human Rights Watch, près de 600 personnes ont été victimes de disparition forcée durant les mandats de Sheikh Hasina.« Une fois qu'ils m'ont mis dans la voiture, ils m'ont bandé les yeux et c'était le début de huit douloureuses années d'obscurité. J'étais détenu dans un lieu sans fenêtre, ils ne m'ont pas dit où ils m'ont emmené, quel jour il était, je ne pouvais même pas connaître l'heure ! Je n'avais aucune idée s'il faisait jour ou nuit, j'avais les yeux bandés et j'étais menotté 24 heures sur 24. Je ne pouvais voir aucun visage et parler à personne... Le centre dans lequel j'ai été amené a été spécifiquement conçu pour soumettre le détenu a une expérience pire que la mort. »Le nom de cette geôle secrète : Anyaghar ou la « Maison des miroirs », car les détenus ne peuvent y voir personne d'autres qu'eux-mêmes. Une prison gérée par les services de renseignement qui, même au moment de relâcher les prisonniers après la chute de Sheikh Hasina, ont pris soin de préserver la culture du secret.« J'étais en train de faire mes prières du soir, et ils m'ont emmené dans un véhicule. Je me suis préparé au pire. Ils ont conduit une heure, m'ont fait sortir, assoir par terre. Le commandant m'a attrapé par l'arrière du crâne, et m'a dit : "Dis-nous : est-ce que tu sais qui on est ?" J'ai dit non. Il m'a dit : "Est-ce que tu sais où tu as passé les huit dernières années ?" J'ai dit non. Il m'a dit : "Parfait, c'est exactement ce que tu diras aux gens." »Il estime que la mobilisation de sa famille a joué un rôle clé dans sa libération. « Je suis tellement fier de ma famille, elle n'a jamais abandonné. Ma femme, ma mère, mes enfants ont continué de se battre. Pendant huit ans, elles ont fait exister mon combat. »Alors que ses filles jouent dans la cuisine en attendant leur père, d'autres Bangladais ne connaissent pas la joie des retrouvailles. Plus de cent personnes manquent encore à l'appel et des familles manifestent encore devant les locaux des services de renseignement.

Reportage International
Bangladesh: coexistence difficile entre population civile et police, après le retour au calme

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 13, 2024 2:45


Au Bangladesh, la police est de retour dans les rues après plus d'une semaine de grève. Durant plus d'un mois, les forces de l'ordre ont réprimé sévèrement les manifestants, tiré sur la foule et fait plusieurs centaines de morts. Le mouvement étudiant est parvenu à mettre fin à quinze années d'un pouvoir sans partage de Sheikh Hasina. Mais désormais, le gouvernement intérimaire, composé de deux étudiants, gouverne le pays et les policiers ont repris le travail en ayant peur des représailles. Devant le commissariat central de Dacca, capitale du Bangladesh, pas de policiers, c'est l'armée qui protège l'entrée. Les locaux donnent l'impression que le bâtiment est en plein réaménagement. Pas de fenêtre, pas de contrôle de sécurité pour rentrer, pas d'équipements, ni d'officier en uniforme, et ce qui reste du matériel de police traîne négligemment au sol. Mais aucune construction n'a été lancée, le commissariat a été ravagé par des manifestants en colère à la suite de la chute de Sheikh Hasina.Impossible pour Enamul Hoque Sagar de dévoiler combien d'armes à feu ont été récupérées par les manifestants. Le responsable des communications de la police nationale promet en revanche de larges changements dans l'institution. « Nous avons commencé une nouvelle ère, notre réforme interne a déjà débuté, promet-il. Le but va être d'offrir le meilleur service possible au public en se rapprochant de la population. »Purge des hauts gradés responsables des ordres de tirer à vue, changement d'uniforme, enquêtes internes pour identifier les policiers qui ont tué des manifestants… les chantiers sont nombreux pour que l'institution rétablisse un lien avec la population, mais surtout avec les étudiants, dont le rôle est devenu central.Abdullah Mohammed Ruhel, étudiant en développement international à l'université de Dacca, a vu les policiers à l'œuvre. « Sheikh Hasina avait fait des policiers, ses "chiens", si je peux me permettre d'utiliser ces termes, ose-t-il, tout en s'excusant. Ils étaient incroyablement violents, ils tiraient directement sur les gens. Le premier martyr Abu Sayed, ils levaient juste les bras en l'air comme ça. »Avec des amis blessés, kidnappés ou tués, difficile pour les manifestants d'envisager un retour paisible des forces de l'ordre, une institution qu'Abdullah décrit comme profondément corrompue. « L'endoctrinement et le système de recrutement était vraiment institutionnalisé, explique-t-il. Sheikh Hasina a recruté tous les gros bras de la ligue étudiante. Nous avons vu les documents dans la Maison de la Première ministre montrant les recommandations du Parlement assurant qu'il fallait recruter ce policier, car c'est un membre actif de la milice étudiante du pouvoir. Donc, 2 à 7 % étaient surement de bonnes personnes, mais la grande majorité ne l'étaient pas ».Un système similaire à celui des quotas réservant aux enfants des héros de l'indépendance, fidèles au régime, une part des emplois dans la fonction publique. Des quotas à l'origine de la colère populaire qui a fini par renverser le gouvernement.À lire aussiBangladesh: une semaine après la chute de Sheikh Hasina, les leaders étudiants reviennent sur la révolte

Reportage international
Bangladesh: coexistence difficile entre population civile et police, après le retour au calme

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 13, 2024 2:45


Au Bangladesh, la police est de retour dans les rues après plus d'une semaine de grève. Durant plus d'un mois, les forces de l'ordre ont réprimé sévèrement les manifestants, tiré sur la foule et fait plusieurs centaines de morts. Le mouvement étudiant est parvenu à mettre fin à quinze années d'un pouvoir sans partage de Sheikh Hasina. Mais désormais, le gouvernement intérimaire, composé de deux étudiants, gouverne le pays et les policiers ont repris le travail en ayant peur des représailles. Devant le commissariat central de Dacca, capitale du Bangladesh, pas de policiers, c'est l'armée qui protège l'entrée. Les locaux donnent l'impression que le bâtiment est en plein réaménagement. Pas de fenêtre, pas de contrôle de sécurité pour rentrer, pas d'équipements, ni d'officier en uniforme, et ce qui reste du matériel de police traîne négligemment au sol. Mais aucune construction n'a été lancée, le commissariat a été ravagé par des manifestants en colère à la suite de la chute de Sheikh Hasina.Impossible pour Enamul Hoque Sagar de dévoiler combien d'armes à feu ont été récupérées par les manifestants. Le responsable des communications de la police nationale promet en revanche de larges changements dans l'institution. « Nous avons commencé une nouvelle ère, notre réforme interne a déjà débuté, promet-il. Le but va être d'offrir le meilleur service possible au public en se rapprochant de la population. »Purge des hauts gradés responsables des ordres de tirer à vue, changement d'uniforme, enquêtes internes pour identifier les policiers qui ont tué des manifestants… les chantiers sont nombreux pour que l'institution rétablisse un lien avec la population, mais surtout avec les étudiants, dont le rôle est devenu central.Abdullah Mohammed Ruhel, étudiant en développement international à l'université de Dacca, a vu les policiers à l'œuvre. « Sheikh Hasina avait fait des policiers, ses "chiens", si je peux me permettre d'utiliser ces termes, ose-t-il, tout en s'excusant. Ils étaient incroyablement violents, ils tiraient directement sur les gens. Le premier martyr Abu Sayed, ils levaient juste les bras en l'air comme ça. »Avec des amis blessés, kidnappés ou tués, difficile pour les manifestants d'envisager un retour paisible des forces de l'ordre, une institution qu'Abdullah décrit comme profondément corrompue. « L'endoctrinement et le système de recrutement était vraiment institutionnalisé, explique-t-il. Sheikh Hasina a recruté tous les gros bras de la ligue étudiante. Nous avons vu les documents dans la Maison de la Première ministre montrant les recommandations du Parlement assurant qu'il fallait recruter ce policier, car c'est un membre actif de la milice étudiante du pouvoir. Donc, 2 à 7 % étaient surement de bonnes personnes, mais la grande majorité ne l'étaient pas ».Un système similaire à celui des quotas réservant aux enfants des héros de l'indépendance, fidèles au régime, une part des emplois dans la fonction publique. Des quotas à l'origine de la colère populaire qui a fini par renverser le gouvernement.À lire aussiBangladesh: une semaine après la chute de Sheikh Hasina, les leaders étudiants reviennent sur la révolte

Les matins
Bangladesh : le gouvernement par intérim de Muhammad Yunus ? "une deuxième indépendance" à Dacca

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 15:16


durée : 00:15:16 - Journal de 8 h - Muhammad a prêté serment ce jeudi 08 août. Son gouvernement par intérim est porteur d'espoir pour toute la population du Bangladesh car un processus démocratique a été enclenché.

Le journal de 8H00
Bangladesh : le gouvernement par intérim de Muhammad Yunus ? "une deuxième indépendance" à Dacca

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 15:16


durée : 00:15:16 - Journal de 8 h - Muhammad a prêté serment ce jeudi 08 août. Son gouvernement par intérim est porteur d'espoir pour toute la population du Bangladesh car un processus démocratique a été enclenché.

Les journaux de France Culture
Bangladesh : le gouvernement par intérim de Muhammad Yunus ? "une deuxième indépendance" à Dacca

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 15:16


durée : 00:15:16 - Journal de 8 h - Muhammad a prêté serment ce jeudi 08 août. Son gouvernement par intérim est porteur d'espoir pour toute la population du Bangladesh car un processus démocratique a été enclenché.

Ecovicentino.it - AudioNotizie
E' caos in Bangladesh: la premier Sheik Hasina si dimette e lascia il Paese

Ecovicentino.it - AudioNotizie

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 1:27


Ancora altissima la tensione in Bangladesh: migliaia di manifestanti hanno preso d'assalto il palazzo della premier nella capitale Dacca pochi minuti dopo che Sheikh Hasina aveva lasciato la residenza insieme alla sorella “per un luogo sicuro”. La premier si è poi dimessa e ha lasciato il Paese.

Invité de la mi-journée
Bangladesh: la Première ministre «Sheikh Hasina a été contrainte de fuir le pays parce que l'armée l'a lâchée»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 5:52


Les manifestations au Bangladesh, organisées depuis juillet au départ par des étudiants qui voulaient dénoncer les règles d'embauche dans l'administration et violemment réprimées, ont provoqué lundi 5 août le renversement de la Première ministre Sheikh Hasina. Elle était au pouvoir depuis 15 ans, fille du premier président du Bangladesh. Son palais a été pris d'assaut par les manifestants ce lundi. Quelques minutes avant, la cheffe du gouvernement a quitté Dacca, la capitale, par hélicoptère. Le chef de l'armée explique qu'elle a démissionné et qu'il va former un gouvernement intérimaire. Décryptage de la situation avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l'Asie du Sud.  RFI: Que se passe-t-il au Bangladesh ? On va essayer de comprendre ce qu'il se joue en ce moment au Bangladesh avec vous Jean-Luc Racine. Il s'agit là de la conclusion d'un mouvement de colère. Comment en est-on arrivé là ? Jean-Luc Racine : Il faut évidemment d'abord rappeler le pourquoi de cette crise politique. C'est lié à des principes communs à de multiples pays d'Asie du Sud et au Bangladesh, à savoir la réservation d'emplois publics. Mais le cas particulier du Bangladesh, c'est que, traditionnellement, il y a, depuis les lendemains de l'indépendance, en 1971, 30 % de positions dans le secteur public qui sont réservées à des descendants des combattants pour la liberté, c'est-à-dire des citoyens pakistanais au départ, qui se sont révoltés contre le Pakistan et qui ont mené le Bangladesh à l'indépendance.Les vétérans de l'indépendance...On pouvait comprendre cela au départ, quand il s'agissait des combattants eux-mêmes, mais maintenant, il s'agit de leurs enfants, voire de leurs petits-enfants. Et dans un contexte où l'accès à l'emploi est une question majeure pour beaucoup de jeunes dans un pays qui est jeune – il y a 175 millions d'habitants, ou presque, au Bangladesh –, cette question est devenue extrêmement sensible. Donc depuis plus d'un mois, un mouvement étudiant s'est cristallisé pour demander l'abolition de ce quota qui avait été supprimé, puis remis en place. La Cour suprême s'est prononcée contre ce quota, mais les manifestations, qui sont devenues très meurtrières puisqu'on n'est pas loin de 300 morts en quelques jours, ont conduit à une crise majeure, avec le départ un peu inattendu, quand même, de Sheikh Hasina, la Première ministre depuis quinze ans.Oui, parce qu'il faut le rappeler, elle est l'aînée des cinq enfants du fondateur et premier président du Bangladesh. Est-ce que finalement, c'en était trop pour le peuple, cette famille au pouvoir pour le moins sans partage ? Sans partage, alors que traditionnellement, il y avait deux camps de grandes formations politiques, celle de Sheikh Hasina et un autre parti plus à droite et plus proche des islamistes, qui s'est trouvé marginalisé, qui a boycotté les dernières élections générales en janvier dernier. Et en réalité, il semble bien, - du moins c'est mon interprétation ou mon hypothèse - que la Première ministre a été contrainte de fuir le pays parce que finalement l'armée l'a lâchée et la répression extrêmement meurtrière a été conduite essentiellement par la police et par des paramilitaires. Il y a eu un certain nombre de déclarations de l'armée, dont une par le chef d'état-major à la télévision tout à l'heure, qui signale être près du peuple.Et justement vient cette question, quelle sera la suite ? Les militaires parlent de la constitution d'un gouvernement intérimaire. Est-ce qu'on va vers une transition ? Est-ce que c'est finalement suffisant pour calmer la colère du peuple ? Alors c'est une bonne question parce qu'on a deux types d'informations différentes à chaud. D'un côté, il y a des hypothèses sur un gouvernement intérimaire qui serait éventuellement présidé par un écrivain et un universitaire, avec dedans deux ou trois militaires, deux ou trois anciens juges et d'autres personnes. Mais en même temps, le mouvement étudiant - qui a été rappelé à l'ordre en quelque sorte par les militaires, en disant : la Première ministre est partie, maintenant, on se calme - a demandé à ce que si gouvernement intérimaire il y a, il se fasse par le biais de consultations avec le mouvement étudiant et avec les citoyens. Donc point d'interrogation sur comment les choses vont se dérouler dans les quelques heures qui viennent, voire dans les quelques jours qui viennent.Est-ce que ça peut avoir des conséquences sur la région et la stabilité de la région ? Pas de façon décisive. On comprend quand même que Sheikh Hasina s'est réfugiée d'abord en Inde et partirait peut-être pour Londres.Pas de confirmation officielle, pour l'instant en tout cas. Oui, mais c'est ce qu'on trouve dans les médias. Donc, pour le moment, la situation devrait être sous contrôle, quel que soit le régime de transition. La vraie question : dans l'histoire du Bangladesh, il y a eu plusieurs régimes militaires qui ont duré un ou deux ans. Est-ce que là ce sera un régime militaire ou un régime vraiment intérimaire qui préparerait de nouvelles élections générales ? La question reste ouverte.À lire aussiBangladesh: le jour où la Première ministre Sheikh Hasina a démissionné et fui le paysÀ lire aussiIcône visionnaire ou dynaste autoritaire? Sheikh Hasina, l'insaisissable dirigeante du Bangladesh

Décryptage
Bangladesh : le pouvoir réprime la jeunesse

Décryptage

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 19:29


Une forte présence militaire visible encore aujourd'hui à Dacca, la capitale du Bangladesh. Un pays sous cloche après cinq jours de coupure des télécommunications. Décision des autorités à la suite d'un vaste mouvement étudiant. Contre les quotas de recrutements dans la fonction publique. Des rassemblements violemment réprimés par la police. Le bilan reste incertain. 2 500 personnes arrêtées, au moins 174 morts au cours de la pire vague de violences qu'a connu le pays ces dernières années. La Première ministre, Sheikh Hasina au pouvoir depuis 15 ans concentre désormais les critiques de la rue et de la jeunesse. Avec notre invité Jérémie Codron, politologue, spécialiste du Bangladesh.À écouter aussiMuhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 : « Le Bangladesh est une prison de 170 millions de personnes »

Invité de la mi-journée
Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006: «Le Bangladesh est une prison de 170 millions de personnes»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 5:17


Plus de 2 500 personnes ont été arrêtées au Bangladesh ces derniers jours après des violences liées aux manifestations contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique. Un couvre-feu a été imposé et des soldats ont été déployés dans tout le pays. Le mouvement étudiant à l'origine des manifestations a suspendu ses protestations pour 48 heures, son chef a déclaré qu'il ne voulait pas de réformes « au prix de tant de sang ». Prix Nobel de la paix 2006, Muhammad Yunus, connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance pionnière, témoigne sur la situation à Dacca. 

Australians Teach English
EP 120: Acca Dacca

Australians Teach English

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 43:08


If there is one band from Australia that you'll recognise, it's Acca Dacca. But you might not know that Acca Dacca is what we say instead of AC/DC. So, I invited Johnny from rocklatino.com.au on the show to talk about this phenomenon and rock music in general. Johnny and I discuss the global popularity of AC/DC and its local significance in Australian rock music. I share my experience of discovering that people overseas associate AC/DC with Australian music more than Australians do themselves, while Johnny shared his passion for the band and their resonance with Argentinian rock enthusiasts. Later, Johny and I discuss their favorite Australian bands, with Glen recommending Midnight Oil, The Saints, and Crowded House, while Johnny recommending Powderfinger to help listeners engage more with language learning and Australian rock music. We also discuss our experiences with language barriers in Australia and how music can help people to learn about and navigate their new environment. Finally, we explore the similarities and differences between Australian and Argentinian rock music, highlighting historical context, political influences, and the growing interest in Latin rock music in Australia. If you would like a transcript for this episode, get access to all content and have a say in the creative process, or would just like to support the show, think about becoming a patron: patreon.com/AustraliansTeachEnglish

PEP Talk
With Lena Dacca

PEP Talk

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 23:15


Here at Solas we love partnering with Christian Union groups on university campuses across the UK. Today we speak with a student from Lancaster University where Andy spoke at their mission week this year. So what is a mission week? What sort of topics appeal to students? And how would you convince a history student that Jesus really rose from the dead? All that and more in this episode of PEP Talk.Lena Dacca is a history student at Lancaster University, and recently served on her Christian Union's committee as the Mission Week Coordinator. She is an aspiring historian and evangelist, and is especially passionate about sharing the gospel in a way which points people toward both the evidence for Christianity, and the transformative love of Jesus.

ULTRASTORIE
Ep.4 - Rana Plaza: Il Crollo che sconvolse il Bangladesh

ULTRASTORIE

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 13:09


24 aprile 2013, Dacca. In pochi secondi un imponente palazzo di otto piani, che ospita migliaia di lavoratori e lavoratrici, collassa su se stesso in quello che è il crollo accidentale con più vittime nell'ultimo secolo. Muoiono più di mille persone. Alcuni sopravvissuti vengono tirati fuori subito, altri dopo giorni, altri ancora dopo settimane. Quel giorno vengono effettuate sul posto numerose amputazioni per liberare le persone dalle macerie. Anna, 16 anni, perde una mano mentre Pakhi, 25 anni, entrambe le gambe.  Questo disastro ha scatenato proteste e rivolte in tutto il mondo e ha rappresentato un importante punto di svolta per la consapevolezza comune sui diritti e sulle condizioni dei lavoratori nel settore tessile. Questa è la quarta Ultrastoria di Fanpage.it raccontata da Olimpia Peroni. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Black Box
Ep.66 - La strage del Rana Plaza

Black Box

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 13:59


Sono le 8.45 del 24 aprile 2013. Il Rana Plaza, un edificio commerciale di otto piani, sede di diverse attività tra cui alcune fabbriche tessili, e ubicato a Savar, vicino Dacca, in Bangladesh, si accartoccia su se stesso per cedimento strutturale. Il bilancio è di 1.134 morti e 2.515 feriti. La strage è una tragedia annunciata e – al tempo stesso – è la diretta conseguenza di un modello di produzione dal devastante impatto sociale e ambientale. Lo chiamano “fast fashion” e garantisce una sistematica produzione di capi d'abbigliamento a prezzi accessibilissimi grazie a uno spietato sfruttamento del lavoro, all'assenza di condizioni di sicurezza, e all'uso massiccio di fibre sintetiche derivate da prodotti petrolchimici. A distanza di più di dieci anni, la catastrofe del Rana Plaza rimane uno dei più angoscianti rimossi delle società occidentali.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
Bangladesh : dans les chantiers de démolition des navires, l'amiante tue à petit feu

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 11, 2024 19:30


Plus d'un quart des navires marchands du monde sont démantelés dans les chantiers de Chittagong, au sud du pays. À leur bord, se trouvent des tonnes d'amiante très difficiles à traiter. L'industrie essaie de se moderniser, mais l'essentiel du travail est encore dangereux et polluant. Reportage.  De notre envoyé spécial à Chittagong, sud du Bangladesh,Fazlul Karim aimait son travail de démolition des navires de Chittagong. Pendant plus de vingt ans, ces chantiers ont représenté son petit royaume, où il régnait avec fierté : « j'avais toujours rêvé d'y travailler, et j'étais devenu le meilleur coupeur, assure-t-il, d'un air vantard. Dès qu'il y avait des coques difficiles à couper, ou des tuyaux qui résistaient, c'est moi qu'on appelait. » Mais ce travail était difficile. Et « l'atmosphère chaotique, poursuit-il, en plissant les yeux et mimant l'effort. Des fumées flottaient, on n'y voyait rien et on pouvait à peine respirer. Et dès qu'on coupait les tuyaux, on voyait l'amiante qui volait ». L'amiante. C'est finalement lui qui a abattu ce robuste gaillard. Cette poudre organique et toxique, inhalée sans précautions, a ravagé ses poumons, qui ont aujourd'hui perdu 40% de leur capacité respiratoire. À 55 ans, Fazlul Karim ne peut plus faire d'efforts, à peine monter des marches. Il a dû arrêter de travailler, n'a plus de revenus réguliers et doit en plus payer 75 euros par mois de médicaments. « Si j'avais su ce que faisait l'amiante, je me serais protégé, conclut-il dans une voix sifflante, les yeux embués. Mais pendant toutes ces années, on ne nous a rien dit ». Ce n'est qu'en 2016, et grâce à un médecin spécialisé venu d'Inde, que Fazlul Karim et d'autres travailleurs de ces chantiers du sud du Bangladesh ont pu mettre un mot sur leur manque chronique de souffle: l'amiantose. Sur les cent ouvriers étudiés par ce médecin, un tiers souffraient de cette maladie causée par l'inhalation de l'amiante, et qui peut entraîner des cancers. Des navires européens envoyés au BangladeshLe Bangladesh compte la deuxième plus grande industrie de démolition des navires marchands du monde, après l'Inde. Entre 2020 et 2022, 500 cargos, pétroliers ou porte-conteneurs ont terminé leur vie à Chittagong, soit 27% de tous les bateaux démantelés du monde, selon le décompte de l'ONG Ship Breaking Platform. Les navires sont complètement désossés, l'essentiel des matériaux est recyclé, et ces épaves représentent ainsi la première source d'approvisionnement en acier du pays. Mais ce démantèlement est polluant et dangereux pour les ouvriers : il est réalisé à même la plage, en tirant ou découpant souvent les pièces sur le sable, et les carburants comme les produits toxiques peuvent s'échapper en mer. Et il y a l'amiante : cette fibre toxique a été interdite dans la construction des bateaux depuis 2011, mais les navires qui arrivent au Bangladesh ont plus de vingt ans, et en portent donc encore à leur bord. Une étude du département d'ingénierie marine de l'Université de Dacca a calculé qu'environ 17 000 tonnes d'amiante étaient arrivées sur ces navires entre 2010 et 2018. La convention de Bâle sur le contrôle du transport et de l'élimination des déchets dangereux interdit aux pays de l'OCDE et de l'Union européenne d'exporter leurs navires contenant des déchets toxiques, comme l'amiante, dans les pays en développement. Toutefois, les armateurs contournent cette régulation en revendant ces bateaux en fin de vie à des intermédiaires douteux, qui les font passer sous un pavillon de complaisance au Panama ou dans les Caraïbes. Et c'est ainsi que des dizaines de navires grecs, japonais ou coréens arrivent chaque année au Bangladesh.  Des fours en « amiante »Et comme pour le reste des matériaux de ces bateaux, l'amiante est recyclé. Dans un petit atelier situé près des chantiers, deux menuisiers découpent des planches de fibre, dans un nuage de poussière blanche. « C'est de l'amiante, affirme simplement l'un d'entre eux, Mohammed Abdul Salam, la trentaine, en plantant des clous dedans. Ces planches viennent des chantiers de bateau et nous les découpons pour faire des fours. » À côté de lui s'empilent des dizaines de petits foyers peints en bleu ou rose. « l'amiante retient très bien la chaleur, et c'est très résistant, poursuit l'artisan. Cela permet d'utiliser moins de bois pour faire chauffer la nourriture, c'est pour cela que les gens adorent ces fours. Avant, ils utilisaient des fours en ciment, mais ils étaient deux fois plus chers et ils se brisaient plus facilement ». Les deux menuisiers fabriquent entre 70 et 80 fours par jour. À l'extérieur de leur atelier, une pile de chutes s'empile. « On ne peut plus rien faire de ces morceaux, confie Abdul Salam. Des gens les récupèrent et les utilisent pour faire du terrassement ».  L'association des chantiers de démolition a fait analyser le matériau utilisé par ces menuisiers. Leurs résultats indiquent que cela n'est pas de l'amiante. Nous n'avons toutefois pas pu réaliser ces tests de manière indépendante pour le confirmer. Un désamiantage plus encadréProgressivement, les chantiers se modernisent: sur la quarantaine qui opèrent, quatre ont reçu la certification de la convention de Hong Kong, qui garantit de meilleurs conditions de travail et un processus moins polluant. Le groupe PHP, pionnier dans le domaine, a investi 14 millions de dollars (12,9 millions d'euros) depuis dix ans pour réduire son impact environnemental et social: sur leur ponton que nous visitons, les travailleurs portent des équipements modernes de protection, une rigole a été construite autour pour récolter les liquides et les retraiter. Et surtout, une salle de désamiantage a été installée : les pièces amiantées des navires, qui peuvent être transportées, comme les tuyaux, sont traitées dans cette pièce, placée sous pression pour éviter que les particules en sortent. L'espace peut être entièrement nettoyé après usage pour enlever les fibres. « Si nous trouvons de l'amiante friable, nous pouvons aussi confiner une partie du bateau pour traiter cette zone. Nous l'avons fait en 2019 », assure Sehal Anwar, un des responsables qualité et sécurité de PHP. L'amiante récupéré est ensuite mélangé à du plâtre, placé dans des sacs en plastique et entreposé dans les entrepôts de la société.  Ce traitement représente une exception au Bangladesh, mais les autorités veulent pousser à la modernisation des autres chantiers : le pays a ratifié en juin dernier (2023) les statuts de la convention de Hong Kong, qui s'imposeront donc à tout le secteur à partir de juin 2025. Ces règles demeurent toutefois indicatives et non opposables légalement, et l'impact dépendra donc de la bonne volonté des chantiers et des autorités locales. (Avec Redwan Ahmed)

Obiettivo Salute
Qualità dell'aria e salute

Obiettivo Salute

Play Episode Listen Later Feb 19, 2024


Secondo il sito svizzero IQAir, che rileva la qualità dell’aria nel mondo basandosi sull’indice di qualità dell’aria degli Usa (Us Aqi), Milano sarebbe oggi tra le città più inquinate con un punteggio di 199, preceduta solo da Dacca in Bangladesh, Lahore in Pakistan e Delhi in India. Facciamo il punto a Obiettivo Salute con il prof. Carlo La Vecchia, docente di Statistica Medica ed Epidemiologia presso l'Università Statale di Milano.

Reportage International
Élections au Bangladesh: un scrutin qui s'annonce sans surprise dans un climat de répression

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 2:31


Les électeurs du Bangladesh renouvellent leur Parlement dimanche 7 janvier. Un scrutin sans suspense, car le principal parti d'opposition boycotte cette élection, après que des milliers de ses partisans ont été arrêtés. La Première ministre Sheikh Hasina s'apprête donc à remporter un 4e mandat consécutif, dans un environnement de répression de plus en plus inquiétant.  De notre envoyé spécial à Dacca,Le 28 octobre dernier, le principal parti d'opposition du Bangladesh Nationalist Party a organisé une manifestation géante à Dacca. Mais celle-ci a vite dégénéré en violences, raconte Rumeen Farhana, secrétaire adjointe des relations internationales du BNP : « Nos partisans manifestaient calmement et soudainement, la police les a attaqués avec du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes. Le gouvernement a créé cette violence et nous fait porter la responsabilité pour mettre nos partisans en prison. »Dans les jours qui ont suivi, environ 10 000 membres du BNP ont été arrêtés pour vandalisme et meurtre, dont le secrétaire général du parti. Certains accusés, comme Rumeen Farhana, affirment pourtant n'avoir pas participé à la manifestation. Le BNP est ainsi décapité, mais le parti au pouvoir de l'Awami League réfute toute persécution politique.« Leur manifestation avait pour but d'empêcher les élections », soutient Biplab Barua, un porte-parole du parti. « Et pour cela, les vandales et les cadres du BNP ont commis de terribles violences, et ont tué un policier en lui fracassant son casque sur la tête. Nous devons maintenir l'ordre et réprimer ces actes criminels. »La Première ministre assurée de remporter le scrutinLe BNP a donc décidé de boycotter le scrutin de dimanche, ce qui prive les électeurs d'un vrai choix. Et ces arrestations envoient un signal que la critique est de moins en moins acceptée. Dans la rue, personne ne veut parler ouvertement de cette répression. Le sexagénaire Mohammed Enamul préfère utiliser une métaphore sportive pour décrire cette élection. « Dans un match, il faut deux équipes pour jouer. Si vous enlevez une équipe, il n'y a plus de match à regarder », dit-il.La Première ministre Sheikh Hasina est au pouvoir depuis 15 ans, et elle est assurée de remporter ce scrutin, pour un 4ᵉ mandat consécutif. Un vrai monopole du pouvoir, commente Shahdeen Malik, administrateur du centre de réflexions Centre for policy and dialogue« Les jeunes qui avaient 20 ans en 2010 n'ont connu qu'un dirigeant depuis 15 ans, et une seule idéologie. Ils ont ainsi été forcés de considérer que cette idéologie est la bonne », explique Shahdeen Malik.L'un des premiers défis de Sheikh Hasina sera de juguler l'inflation, de plus de 10% par an, et de préparer le remboursement de nombreux prêts. Cette dernière tâche sera particulièrement difficile, car les réserves de devises étrangères sont déjà au plus bas.À lire aussiIcône visionnaire ou dynaste autoritaire? Sheikh Hasina, l'insaisissable dirigeante du Bangladesh

Reportage international
Élections au Bangladesh: un scrutin qui s'annonce sans surprise dans un climat de répression

Reportage international

Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 2:31


Les électeurs du Bangladesh renouvellent leur Parlement dimanche 7 janvier. Un scrutin sans suspense, car le principal parti d'opposition boycotte cette élection, après que des milliers de ses partisans ont été arrêtés. La Première ministre Sheikh Hasina s'apprête donc à remporter un 4e mandat consécutif, dans un environnement de répression de plus en plus inquiétant.  De notre envoyé spécial à Dacca,Le 28 octobre dernier, le principal parti d'opposition du Bangladesh Nationalist Party a organisé une manifestation géante à Dacca. Mais celle-ci a vite dégénéré en violences, raconte Rumeen Farhana, secrétaire adjointe des relations internationales du BNP : « Nos partisans manifestaient calmement et soudainement, la police les a attaqués avec du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes. Le gouvernement a créé cette violence et nous fait porter la responsabilité pour mettre nos partisans en prison. »Dans les jours qui ont suivi, environ 10 000 membres du BNP ont été arrêtés pour vandalisme et meurtre, dont le secrétaire général du parti. Certains accusés, comme Rumeen Farhana, affirment pourtant n'avoir pas participé à la manifestation. Le BNP est ainsi décapité, mais le parti au pouvoir de l'Awami League réfute toute persécution politique.« Leur manifestation avait pour but d'empêcher les élections », soutient Biplab Barua, un porte-parole du parti. « Et pour cela, les vandales et les cadres du BNP ont commis de terribles violences, et ont tué un policier en lui fracassant son casque sur la tête. Nous devons maintenir l'ordre et réprimer ces actes criminels. »La Première ministre assurée de remporter le scrutinLe BNP a donc décidé de boycotter le scrutin de dimanche, ce qui prive les électeurs d'un vrai choix. Et ces arrestations envoient un signal que la critique est de moins en moins acceptée. Dans la rue, personne ne veut parler ouvertement de cette répression. Le sexagénaire Mohammed Enamul préfère utiliser une métaphore sportive pour décrire cette élection. « Dans un match, il faut deux équipes pour jouer. Si vous enlevez une équipe, il n'y a plus de match à regarder », dit-il.La Première ministre Sheikh Hasina est au pouvoir depuis 15 ans, et elle est assurée de remporter ce scrutin, pour un 4ᵉ mandat consécutif. Un vrai monopole du pouvoir, commente Shahdeen Malik, administrateur du centre de réflexions Centre for policy and dialogue« Les jeunes qui avaient 20 ans en 2010 n'ont connu qu'un dirigeant depuis 15 ans, et une seule idéologie. Ils ont ainsi été forcés de considérer que cette idéologie est la bonne », explique Shahdeen Malik.L'un des premiers défis de Sheikh Hasina sera de juguler l'inflation, de plus de 10% par an, et de préparer le remboursement de nombreux prêts. Cette dernière tâche sera particulièrement difficile, car les réserves de devises étrangères sont déjà au plus bas.À lire aussiIcône visionnaire ou dynaste autoritaire? Sheikh Hasina, l'insaisissable dirigeante du Bangladesh

Esteri
Esteri di lunedì 27/11/2023

Esteri

Play Episode Listen Later Nov 27, 2023 29:20


1-Striscia di Gaza. Quarto e ultimo giorno della tregua ma il Qatar avrebbe ottenuto una proroga almeno due giorni. Hamas conferma. Il premier Netanyahu invece si trova di fronte a un dilemma: riprendere a bombardare Gaza o continuare a negoziare per il rilascio di tutti gli ostaggi. ( Emanuele Valenti) 2-Riscaldamento globale. Giovedì si apre la Cop 28 negli emirati arabi Un dossier della Bbc denuncia un potenziale conflitto d'interesse della presidente della conferenza Onu sul clima che amministra il colosso petrolifero di Abu Dhabi. ( Martina Stefanoni) 3-Fuga da X, ex twitter, accusato di antisemitismo. “ è diventato una vasta fogna mondiale “ secondo la sindaca di Parigi, Anne Hidalgo che ha annunciato l'intenzione di cancellare il suo profilo. Travolto dalle accuse Elon Musk è oggi in Israele per tentare di placare le polemiche. ( Marco Schiaffino) 4-Bangladesh. come vincere le elezioni mettendo migliaia di oppositori in car cere. Il racconto dalla capitale Dacca di Giuliano Battiston di Lettera 22. 5-Serie TV. 60° anniversario del Doctor Who. Il primo episodio andò in onda sulla BBC il 23 novembre del 1963. ( Alice Cucchetti – Film Tv)

Aujourd'hui l'économie
Bangladesh: la mode à bas coût confrontée à la hausse des salaires

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 3:09


Les grandes marques occidentales de la mode à bas coût vont-elles mettre la main au portefeuille pour couvrir la hausse des salaires décidée au Bangladesh ? C'est ce que réclament les patrons de l'industrie textile locale, après avoir accepté une augmentation de 60% du salaire minimum. Officiellement, H&M, Zara, Adidas et consorts sont les meilleurs amis des ouvriers bangladais. Dix-huit marques, pour la plupart américaines, ont écrit le mois dernier à la Première ministre Sheikh Hasina, appelant à « des négociations pacifiques pour fixer un salaire minimum couvrant les besoins fondamentaux des travailleurs ». Des vœux restés sans grand écho à Dacca.Le bras de fer a viré au bain de sang, avec quatre morts parmi les grévistes. Et beaucoup de déception parmi les ouvriers. Ils réclamaient un salaire minimum à 210 dollars par mois. Ils n'auront que la moitié à partir du premier décembre. C'est certes un bond de 60% par rapport au Smic inchangé depuis cinq ans, mais bien loin du compte pour compenser la perte du pouvoir d'achat engendrée par cette stagnation des salaires et surtout par l'inflation.NégociationsAu-delà de la compassion, les grandes marques vont-elles mieux rémunérer leurs fournisseurs pour couvrir la hausse des salaires ? Personne n'y croit vraiment. Les industriels bangladais sont parmi les plus sceptiques. Ils savent par expérience qu'au moment de négocier un contrat, leurs donneurs d'ordre sont les premiers à exiger des ristournes. Surtout dans le contexte actuel de crise rampante du secteur.À lire aussiBangladesh: face aux revendications salariales, les industriels du vêtement ferment les usinesLe mois dernier, les exportations textiles du Bangladesh ont chuté de 14%. Cette hausse des salaires les rend particulièrement fébriles. Ils parlent déjà d'un désastre pour les 4 000 usines du pays et leurs quatre millions d'employés.Salaires décents ?Le modèle économique de la mode à bas coût repose sur les bas salaires des pays du Sud. Mais dans cette partie du monde, l'échelle des bas salaires est relativement ouverte. Au Vietnam ou au Cambodge, les salaires du textile sont deux à trois fois plus élevés qu'au Bangladesh.Pour décrocher son podium de numéro deux mondial du textile, derrière la Chine, le Bangladesh a écrasé les salaires des ouvrières du textile. Ils sont aujourd'hui parmi les plus bas au monde, juste au-dessus de ceux du Pakistan et du Myanmar. Leur revalorisation ne remettra pas en cause le modèle économique de la fast fashion, mais il implique des profits moindres pour les fournisseurs comme pour les donneurs d'ordre.Le labeur des forçats de la mode représente 10% des coûts des industriels bangladais et seulement 1% du prix final en magasin. Les grandes marques sont donc les mieux placées pour contribuer à la hausse des salaires.On voit mal qui peut contraindre ces marques, excepté leurs clients. S'ils se mobilisent en faveur des ouvriers bangladais, elles y seront fortement incitées. Mais contrairement à ce qu'il s'est passé il y a dix ans au moment de l'incendie du Rana Plaza, leur cause du moment n'a pas encore ému les consommateurs occidentaux.

History Unhemmed
Episode 21 - Clothed in the Vapors of Dawn: The Rise and Fall of Dhaka Muslin

History Unhemmed

Play Episode Listen Later Sep 25, 2023 44:57


EPISODE NOTES: For millennia, Dhaka was renowned for its exquisite cotton textiles. The resplendent fabrics from Bengal were highly sought after in markets from China and Indonesia to France and England. Particularly muslin. In the late 18th century the British ultimately murdered Dhaka Muslin. ⁠https://www.patreon.com/historyunhemmed⁠⁠ https://podcasters.spotify.com/pod/show/historyunhemmed⁠ If you have any requests or questions, or simply feel like saying hello, drop us a line at ⁠historyunhemmedpodcast@gmail.com⁠ and/or follow us on social media:Instagram: @history_unhemmedFacebook: History Unhemmed  Thank you!

Chronique Transports
Bangladesh: le premier métro de Dacca

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Aug 12, 2023 2:30


L'année 2023 s'est ouverte avec une grande première au Bangladesh : le premier métro est arrivé à Dacca, la capitale. L'ouverture ne concerne pour le moment qu'une seule ligne, mais elle soulage déjà une bonne partie des habitants, fatigués des embouteillages de la ville. Avec ce nouveau transport souterrain, le gouvernement marque sa volonté de lutter contre la pollution. Entretien de Charza Shahabuddin spécialiste du Bangladesh à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) à Paris, au micro de Marina Mielczarek. (Rediffusion du 25 février 2023)

New Books Network
Anam Zakaria, "1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India" (Vintage Books, 2021)

New Books Network

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 61:05


The year 1971 exists everywhere in Bangladesh-on its roads, in sculptures, in its museums and oral history projects, in its curriculum, in people's homes and their stories, and in political discourse. It marks the birth of the nation, its liberation. More than 1000 miles away, in Pakistan too, 1971 marks a watershed moment, its memories sitting uncomfortably in public imagination. It is remembered as the 'Fall of Dacca', the dismemberment of Pakistan or the third Indo-Pak war. In India, 1971 represents something else-the story of humanitarian intervention, of triumph and valour that paved the way for India's rise as a military power, the beginning of its journey to becoming a regional superpower. Navigating the widely varied terrain that is 1971 across Pakistan, Bangladesh, and India, Anam Zakaria sifts through three distinct state narratives, and studies the institutionalization of the memory of the year and its events. Through a personal journey, she juxtaposes state narratives with people's history on the ground, bringing forth the nuanced experiences of those who lived through the war. Using intergenerational interviews, textbook analyses, visits to schools and travels to museums and sites commemorating 1971, Zakaria explores the ways in which 1971 is remembered and forgotten across countries, generations, and communities. Anam Zakaria is the author of 1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India (2021), Between the Great Divide: A Journey into Pakistan-Administered Kashmir (2018) and The Footprints of Partition: Narratives of Four Generations of Pakistanis and Indians (2015), which won her the 2017 KLF German Peace Prize. She works as a development professional and writes frequently on issues of conflict and peace. Her work has appeared in The New York Times, Toronto Star, CBC, The Hill Times, Al Jazeera, Dawn, Wire.in and Scroll.in among other media outlets. Ed Amon has a Master of Indigenous Studies and is a PhD Candidate at the University of Auckland, New Zealand. He is a columnist at his local paper: Hibiscus Matters, and a Stand-up Comedian. His main interests are indigenous studies, politics, history, and cricket. Follow him on twitter @edamoned or email him at edamonnz@gmail.com Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

New Books in History
Anam Zakaria, "1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India" (Vintage Books, 2021)

New Books in History

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 61:05


The year 1971 exists everywhere in Bangladesh-on its roads, in sculptures, in its museums and oral history projects, in its curriculum, in people's homes and their stories, and in political discourse. It marks the birth of the nation, its liberation. More than 1000 miles away, in Pakistan too, 1971 marks a watershed moment, its memories sitting uncomfortably in public imagination. It is remembered as the 'Fall of Dacca', the dismemberment of Pakistan or the third Indo-Pak war. In India, 1971 represents something else-the story of humanitarian intervention, of triumph and valour that paved the way for India's rise as a military power, the beginning of its journey to becoming a regional superpower. Navigating the widely varied terrain that is 1971 across Pakistan, Bangladesh, and India, Anam Zakaria sifts through three distinct state narratives, and studies the institutionalization of the memory of the year and its events. Through a personal journey, she juxtaposes state narratives with people's history on the ground, bringing forth the nuanced experiences of those who lived through the war. Using intergenerational interviews, textbook analyses, visits to schools and travels to museums and sites commemorating 1971, Zakaria explores the ways in which 1971 is remembered and forgotten across countries, generations, and communities. Anam Zakaria is the author of 1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India (2021), Between the Great Divide: A Journey into Pakistan-Administered Kashmir (2018) and The Footprints of Partition: Narratives of Four Generations of Pakistanis and Indians (2015), which won her the 2017 KLF German Peace Prize. She works as a development professional and writes frequently on issues of conflict and peace. Her work has appeared in The New York Times, Toronto Star, CBC, The Hill Times, Al Jazeera, Dawn, Wire.in and Scroll.in among other media outlets. Ed Amon has a Master of Indigenous Studies and is a PhD Candidate at the University of Auckland, New Zealand. He is a columnist at his local paper: Hibiscus Matters, and a Stand-up Comedian. His main interests are indigenous studies, politics, history, and cricket. Follow him on twitter @edamoned or email him at edamonnz@gmail.com Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/history

New Books in South Asian Studies
Anam Zakaria, "1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India" (Vintage Books, 2021)

New Books in South Asian Studies

Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 61:05


The year 1971 exists everywhere in Bangladesh-on its roads, in sculptures, in its museums and oral history projects, in its curriculum, in people's homes and their stories, and in political discourse. It marks the birth of the nation, its liberation. More than 1000 miles away, in Pakistan too, 1971 marks a watershed moment, its memories sitting uncomfortably in public imagination. It is remembered as the 'Fall of Dacca', the dismemberment of Pakistan or the third Indo-Pak war. In India, 1971 represents something else-the story of humanitarian intervention, of triumph and valour that paved the way for India's rise as a military power, the beginning of its journey to becoming a regional superpower. Navigating the widely varied terrain that is 1971 across Pakistan, Bangladesh, and India, Anam Zakaria sifts through three distinct state narratives, and studies the institutionalization of the memory of the year and its events. Through a personal journey, she juxtaposes state narratives with people's history on the ground, bringing forth the nuanced experiences of those who lived through the war. Using intergenerational interviews, textbook analyses, visits to schools and travels to museums and sites commemorating 1971, Zakaria explores the ways in which 1971 is remembered and forgotten across countries, generations, and communities. Anam Zakaria is the author of 1971: A People's History from Bangladesh, Pakistan and India (2021), Between the Great Divide: A Journey into Pakistan-Administered Kashmir (2018) and The Footprints of Partition: Narratives of Four Generations of Pakistanis and Indians (2015), which won her the 2017 KLF German Peace Prize. She works as a development professional and writes frequently on issues of conflict and peace. Her work has appeared in The New York Times, Toronto Star, CBC, The Hill Times, Al Jazeera, Dawn, Wire.in and Scroll.in among other media outlets. Ed Amon has a Master of Indigenous Studies and is a PhD Candidate at the University of Auckland, New Zealand. He is a columnist at his local paper: Hibiscus Matters, and a Stand-up Comedian. His main interests are indigenous studies, politics, history, and cricket. Follow him on twitter @edamoned or email him at edamonnz@gmail.com Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/south-asian-studies

Fréquence Asie
Bangladesh: dix ans après le drame du Rana Plaza, «la main-d'œuvre continue d'être exploitée»

Fréquence Asie

Play Episode Listen Later Apr 22, 2023 3:24


Le 24 avril 2013, un immeuble situé dans les faubourgs ouest de Dacca, s'effondre. Le bâtiment de huit étages abritait six usines textiles. Le bilan est effroyable : 1 138 ouvriers sont morts et plus de 2 000 blessés. Jusqu'à aujourd'hui, l'accident du Rana Plaza est l'accident le plus grave jamais répertorié dans l'industrie de l'habillement. La tragédie, qui était le résultat d'une succession de négligences, a mis en lumière la corruption des fonctionnaires locaux, le non-respect des normes élémentaires de sécurité et de nombreuses autres défaillances.Pour éviter de telles catastrophes, quels progrès ont été réalisés depuis ? Entretien avec Nayla Ajaltouni, déléguée générale du collectif « Éthique sur l'étiquette ».RFI : Nayla Ajaltouni, dix ans après la tragédie du Rana Plaza, qu'est-ce qui a véritablement changé en termes de droit du travail et de la sécurité au travail ? Nayla Ajaltouni : Une des avancées majeures a eu lieu en termes de sécurité des bâtiments suite à cet effondrement, c'est-à-dire que rapidement après le drame, les grandes multinationales de l'habillement ont été poussées par la société civile à signer un accord contraignant qui les oblige à rénover des usines et à faire des inspections. Les entreprises ont signé l'accord, qu'on a appelé l'accord Bangladesh, qui est désormais un accord international qui a permis de réaliser plus de 30 000 inspections dans les usines, de couvrir près de 1 600 usines, c'est-à-dire à peu près la moitié du parc fournisseur du pays, et qui a permis de mettre aux normes ces usines donc, pour que les travailleurs ne soient plus en danger. La limite, c'est que chaque cinq ans, chaque trois ans, il faut renouveler cet accord, et que depuis 2021, on peine à faire en sorte que toutes les multinationales de l'habillement acceptent de continuer de signer cet accord, qui va être étendu à des pays comme le Pakistan, où on a les mêmes problèmes systémiques de mise en danger des travailleurs, ce qui prouve bien qu'il faut passer par des régulations contraignantes, et plus uniquement ce type d'accord. Et pourquoi cette hésitation du côté des grandes marques ? Je pense que très clairement, depuis des années, on a un modèle économique dans l'habillement qui est fondé sur la production à extrêmement bas coût, dans des pays dans lesquels soit il n'y a pas d'État de droit, soit les droits sociaux sont bafoués, et qu'il n'y a pas d'obligations imposées aux grandes sociétés multinationales de faire fabriquer leurs vêtements dans des conditions où il y a des salaires corrects. Donc c'est vraiment l'impunité, l'absence de règles contraignantes, et l'absence de responsabilité juridique entre ces multinationales et leurs chaines de sous-traitance. Y a-t-il eu des progrès en termes de salaires, d'horaires de travail ou encore de libertés syndicales ? Malheureusement, le Bangladesh reste un eldorado pour la production à très bas coût et à très bas salaires. Les travailleuses et travailleurs bangladais, dans l'habillement notamment, continuent à être sous-payés, et à être une main d'œuvre exploitée. Ils gagnent aujourd'hui autour de 8 000 takas en moyenne, c'est-à-dire un peu moins de 70 euros, et les syndicats réclament une augmentation de salaire entre 22 000 et 25 000 takas, et ça ce serait le niveau qui serait vital, qui serait acceptable pour ces travailleurs, pour qu'ils puissent vivre dignement du fruit de leur travail. Ce qui n'a pas évolué non plus, c'est les horaires démesurés de travail, le travail 7 jours sur 7, et puis la violation de la liberté syndicale, puisque l'État du Bangladesh est aussi un État complètement défaillant, et empêche les travailleurs de s'organiser en syndicat pour défendre leurs droits, donc je dirais qu'en matière de droits fondamentaux au travail, on est encore dans des conditions d'exploitation même s'il y a des mobilisations permanentes et une solidarité internationale qui s'accroit sur ces questions. Est-ce que vous diriez que les habitudes des consommateurs en Occident ont véritablement changé ? Est-ce qu'il y a une prise de conscience de ce que vivent les travailleurs au quotidien dans les pays en voie de développement ? Il y a une prise de conscience des citoyens manifeste, mais ça ne se traduit pas encore dans les comportements de consommation, pour un tas de raisons. Les grandes enseignes de fast fashion continuent de communiquer sur le fait qu'elles produisent dans des conditions responsables, alors que les consommateurs n'ont aucun moyen de vérifier ces exercices de communication. Tout l'enjeu aujourd'hui, c'est de développer cette offre, et là, c'est la responsabilité des pouvoirs publics, c'est-à-dire d'aider les consommateurs à pouvoir consommer autrement, en sanctionnant les modèles irresponsables, en sanctionnant les modèles de surproduction, la fast fashion, l'exploitation des travailleurs, et c'est pour ça qu'il faut passer par des lois contraignantes au niveau international.

Chronique Transports
Bangladesh, le premier métro de Dacca

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Apr 15, 2023 2:30


Un métro et c'est toute une capitale, Dacca, qui est soulagée ! Inauguré il y a trois mois, le premier métro du Bangladesh promet de s'élargir ! Les travaux ont commencé pour l'ouverture de trajets supplémentaires. En Une des journaux, le gouvernement fait de ce premier grand transport souterrain, une source de fierté. C'est pour nous l'occasion de vous reproposer cet entretien avec Charza Shahabuddin, spécialiste du Bangladesh à l'Institut des Langues orientales, l'INALCO à Paris.

Un jour dans le monde
Le marché de Dacca parti en fumée dans un incendie gigantesque

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 4:26


durée : 00:04:26 - Sous les radars - Des centaines de pompiers sont parvenus à maîtriser, aujourd'hui à Dacca, capitale du Bangladesh, un gigantesque incendie qui a dévasté un marché aux vêtements populaire, après plusieurs heures de lutte contre l'infernal brasier.

InterNational
Le marché de Dacca parti en fumée dans un incendie gigantesque

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 4:26


durée : 00:04:26 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Des centaines de pompiers sont parvenus à maîtriser, aujourd'hui à Dacca, capitale du Bangladesh, un gigantesque incendie qui a dévasté un marché aux vêtements populaire, après plusieurs heures de lutte contre l'infernal brasier.

Chronique Transports
Bangladesh: enfin un métro à Dacca

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Feb 25, 2023 2:30


C'est une première mondiale, le Bangladesh ouvre son premier métro ! Lors de l'inauguration à Dacca, la capitale, les autorités ont promis six autres lignes. Mais pour le moment, cette première ligne va aider à décongestionner la ville. Dacca est la 7ᵉ ville la plus peuplée au monde et c'est aussi l'une des capitales les plus polluées de la planète. Charza Shahabuddin, spécialiste à l'Institut des Langues orientales, l'INALCO à Paris, répond à Marina Mielczarek.         Cette première ligne de métro vous enchante, pourquoi ? Charza Shahabuddin : Tous les Bangladais comme moi vous le diront : circuler au Bangladesh est un cauchemar. Ce métro est donc une excellente nouvelle pour Dacca, la capitale, la 7ᵉ ville du monde la plus peuplée du monde. Elle souffre des embouteillages donc de la pollution.Avez-vous déjà pris ce métro ? Pas encore, mais j'ai vu les files d'attente devant les guichets lors de l'ouverture. Le souci, c'est qu'il est encore provisoire. La ligne n'est ouverte que quatre heures par jour, le matin ! Mais c'est un début !Décongestionner la capitale du Bangladesh est une priorité ?C'est crucial ! Une anecdote : on dit qu'au Bangladesh, il ne faut pas prévoir plus de deux rendez-vous dans la journée ! Au-delà, c'est impossible d'être dans des lieux différents de la ville ! Les trajets durent deux voire trois heures.Tout le long de la journée ? La seule période de calme, c'est durant le ramadan... Là, comme chacun est chez soi, on circule ! D'ailleurs, je recommande toujours à mes amis de l'étranger de venir visiter le pays durant cette période ! Vous dîtes qu'il n'y a pas que la pollution de l'air qui nuit à la santé. Quelle autre pollution ?  Le bruit ! La pollution sonore... Allez une fois dans les bouchons de Dacca et vous verrez… Les moteurs, les klaxons, tout est stressant. On n'en peut plus…Promesse du gouvernement, cette première ligne de métro sera suivie de l'ouverture de six autres lignes. Les travaux devraient durer jusqu'en 2030. Oui, ce n'est pas une affaire qui se fait en un claquement de doigt ! Cela prend du temps. Ce métro à Dacca, cela fait dix ans que l'on en parle.Pourquoi autant de temps à décider des travaux ? À cause des crises politiques successives. Chaque fois qu'un gouvernement change, les plans d'infrastructures sont remis en question ou retardés. Et puis il y a aussi les choix des autorités qui ont massivement investi dans les routes plutôt que des transports souterrains.Quel transport utilisez-vous le plus en tant que jeune adulte au Bangladesh ? Sans hésiter les bus ! Le réseau est bien étendu et relie les principales grandes villes. L'état des routes est inégal, mais dans l'ensemble elles sont praticables. Les trains également circulent bien au travers du pays. Ce développement des routes est-il dû à l'émergence d'une classe moyenne qui peut s'offrir une voiture ?  Au Bangladesh, posséder une voiture est un signe de richesse. De nombreuses familles ont même plusieurs voitures. Ils vont au travail ou voyagent avec leurs véhicules.Les bus communs, les cars, sont donc aujourd'hui pris uniquement par les classes les moins riches ? C'est indéniable. Avec en plus le problème de l'insécurité des transports en commun avec des vols de sacs.Le métro aura des voitures réservées aux femmes, une bonne chose selon vous ?Une très bonne chose, oui, cela va leur permettre de voyager avec plus de sécurité. Je pense que ce métro sera essentiellement pris par des femmes.Au Bangladesh, les usines de textiles sont en périphérie des grandes villes. À quel type de personnes va servir ce métro urbain, les classes aisées ?  Les employés des services vont être les premiers intéressés. Notre pays est un pays de services (informatiques, bancaires…) très développés. Les bureaux se trouvent dans les immeubles à l'autre bout des quartiers d'habitations. Vous doutez du changement des habitudes ? Les Bangladais, habitués à la voiture, vont-ils prendre facilement le métro ? C'est toute la question ! Moi, j'ai des amis qui malgré tout m'ont dit qu'ils continueront à passer deux heures chaque jour dans les embouteillages. C'est surtout la génération des 40, 50 ans. Pour les plus jeunes, tout ira bien, ils auront grandi avec. Cela ne leur posera aucune difficulté de profiter de toutes les autres lignes du métro.► À lire aussi : Le Bangladesh inaugure sa première ligne de métro aérien à Dacca

Read Me a Poem
“The Dacca Gauzes” by Agha Shahid Ali

Read Me a Poem

Play Episode Listen Later Feb 14, 2023 2:55


Amanda Holmes reads Agha Shahid Ali's poem “The Dacca Gauzes.” Have a suggestion for a poem by a (dead) writer? Email us: podcast@theamericanscholar.org. If we select your entry, you'll win a copy of a poetry collection edited by David Lehman. This episode was produced by Stephanie Bastek and features the song “Canvasback” by Chad Crouch. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Jaipur Dialogues
Vijay Diwas Special - Pakistan in 1971, China in 2022 Major Manik Jolly, Sanjay Dixit

The Jaipur Dialogues

Play Episode Listen Later Dec 17, 2022 31:28


16th December 1971 was the day when 93,000 Pakistani troops surrendered to the Indian Eastern army Commander Lt Gen JS Arora in Dacca. In a mere 13 day, India won a famous victory in the East and the West. Major Manik Jolly joins Sanjay Dixit to recount the methods and heroics, and reflect on China's similar path in 2022.

The Blue Skies Podcast
SS Krishnamurthy: Witnessing the Dacca surrender and other flying experiences

The Blue Skies Podcast

Play Episode Listen Later Oct 15, 2022 58:32


This week we speak to Wg. Cdr. SS Krishnamurthy, who is the young flying officer peering over Maj. Gen. JFR Jacob's shoulder in that iconic photograph of the surrender of Pakistan's Army in Dacca in December 1971. He talks of that experience, flying helicopters in Car Nicobar and the Antarctic, and more.Wg. Cdr. Krishnamurthy's profile is here: https://www.bharat-rakshak.com/IAF/Database/11660A link to his book is here: https://www.amazon.in/dp/1648288391/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_DC5WG0V97EXE394966E4

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Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Ensemble, elles iront jusqu'au bout.Avec : Rikita Nandini Shimu, Novera Rahman, Parvin Paru, Mayabi Rahman, Shahana Goswami, Monju Begam, Mita Chowdhury, Momena ChowdhuryAmiens, Festival international du film 2020 : prix spécial du jury et prix du publicSaint-Jean de Luz, Festival international du film 2020 :prix d'interprétation féminineFestival international du film de Tromsø (Norvège, 2020) : The Norwegian Peace Film AwardBonus DVD :Entretien avec Rubaiyat Hossain (20')Reportage autour de Daliya Akhtar Dolly, dont l'histoire vraie a inspiré le film (3')Audio : Bengali DD 5.1 & DD 2.0 - Sous-titrage : FrançaisFormat image : 1.85DVD Pal zone 2

Networking With Satan
Acca Dacca (Seldon Hunt on POWERAGE by AC/DC)

Networking With Satan

Play Episode Listen Later Jul 29, 2022 136:26


Visual artist Seldon Hunt joins the program to discuss POWERAGE by AC/DC, a charming and rough-and-tumble document of the band's early days before they became a world-beating colossus. Thanks again to house band Count Morgulloch for this week's theme song, "The Waiter At Chili's Spilled An Entire Bottle Of Thousand Island Dressing On My Brand New Dracula Cape". Follow Seldon on Instagram and Twitter. Count Morgulloch tracks produced by Alex Amlie-Wolf.

Audio-à-porter
LIVE! Soldi. Moda. Potere. È la Fashion Revolution Week

Audio-à-porter

Play Episode Listen Later Apr 20, 2022 40:09


18-24 aprile: è la settimana dedicata alla rivoluzione della moda. La Fashion Revolution Week nasce per ricordare il crollo del Rana Plaza, l'edificio nella regione di Dacca in Bangladesh dove il 24 aprile del 2013 morirono più di mille persone. Le fabbriche producevano abbigliamento per marchi globali internazionali molto noti.Da quel momento si inizia a puntare i riflettori su ciò che c'è dietro l'industria della moda. Ne parliamo ogni anno perché non desideriamo che questo drammatico evento sia accaduto invano, e per fermare la ripetizione di tragedie come questa.Di questo e del tema di questa edizione (Soldi, Moda, Potere) ti raccontiamo in questo episodio del podcast live con Carlotta Redaelli.Mettiti alla prova con il nostro QUIZ! https://take.quiz-maker.com/QQVF9H9M0Voci: Carlotta Redaelli, Arianna De BiasiMusica: Hearthwarming di Kevin MacLeod (Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License)Dress ECOde® è un marchio registrato - allrightsreserved©

Reportage International
Capitale la plus polluée du monde, New Delhi veut rouler à l'électrique

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 19, 2022 2:31


Pour la quatrième année consécutive, New Delhi vient d'être classée comme la capitale la plus polluée du monde. Les véhicules en sont les premiers responsables. Le gouvernement local a donc lancé une politique agressive de conversion des transports à l'électrique. Et cela commence à fonctionner, car plus de 12% des nouveaux véhicules enregistrés dans la capitale indienne sont maintenant électriques Casque vert fluo vissé sur la tête, Rony Kumar arrête son scooter à côté de la porte d'un restaurant de sud de New Delhi, et attrape d'une main un sachet qui contient un hamburger. Il redémarre rapidement, dans un silence étonnant. Rony fait partie des milliers de livreurs de repas qui dévalent chaque jour les avenues de New Delhi, mais son scooter est différent : il arbore une plaque d'immatriculation verte. Il est électrique. « Cela fait deux mois que je loue ce scooter, et c'est bien moins cher que d'utiliser ceux à essence ! confie-t-il. Et cela ne fait aucun bruit, c'est bien ».  « Rendre cette ville plus vivable »  Chaque mois, ce jeune livreur dépense 5 000 roupies (60 euros) de location et 500 roupies (6 euros) pour recharger, de chez lui, les deux batteries de son scooter, qui lui durent toute la journée. « Les autres livreurs dépensent 6 000 roupies (71 euros) par mois, rien qu'en essence ! », assure-t-il. Un écart, et une attractivité pour l'électrique, qui ne font que grandir, car le prix de l'essence à New Delhi a augmenté de près de 10% en deux semaines à cause de la flambée des cours mondiaux.   Rony Kumar loue son scooter vert à Zypp, une des nombreuses start-up de mobilité électrique qui ont émergé ces dernières années à New Delhi. Zypp arrive à louer si peu cher, entre autres car son parc de 3 000 scooters est utilisé à plus de 90%. Avec une marge opérationnelle de 25% sur ses locations, l'entreprise fondée en 2017 serait déjà rentable. « Il y a une énorme demande, explique Akash Gupta, cofondateur et directeur de Zypp. Toutes les compagnies de livraison veulent convertir leurs véhicules à l'électrique. Notre but est donc de rendre les transports électriques abordables, pour rendre cette ville plus vivable. »  Un plan agressif de conversion à l'électrique Pour la quatrième année consécutive, New Delhi vient d'être classée comme la capitale la plus polluée du monde par l'Organisation suisse IQAir. La concentration annuelle en particules fines est de 85microns/m3, loin devant la deuxième capitale, Dacca (78,1), et 17 fois supérieur au niveau recommandé par l'Organisation mondiale de la santé. Environ un tiers de cette pollution est causé les véhicules, dont les deux tiers sont des deux-roues.  En août 2020, le gouvernement de la région de Delhi a donc lancé un plan agressif pour convertir tous les véhicules à l'électrique : subventions à l'achat, prime à la casse, exemptions de taxe routière ou d'enregistrement du véhicule, extension du réseau public de recharge… Et cela semble fonctionner : en mars, 12,6% des nouveaux véhicules enregistrés dans la capitale sont électriques, en augmentation de 20% par mois. Une des adoptions les plus rapides en Inde – même si les véhicules électriques ne représentent encore que 1% des 12 millions de véhicules de New Delhi.  ► À lire aussi : Inde: étouffée par la pollution, New Delhi prend des mesures d'urgence Après les incitations, le gouvernement veut maintenant accélérer la transition. Une directive en préparation vise spécifiquement les « agrégateurs » de services de livraison et de taxi, comme Amazon et Uber. Ce texte prévoit d'obliger que 50% des motos de ces compagnies et 25% de leurs voitures et camions roulent à l'électrique d'ici fin mars 2023. Un effort important pour ces entreprises, à la hauteur de leur présence sur les routes de la capitale. « Nous travaillons avec ce secteur pour faciliter la transition et nous pourrons retarder son application de quelques mois si besoin. Mais nous appliquerons cette mesure, assure Jasmine Shah, le directeur adjoint de la commission en charge de cette transition électrique dans le gouvernement. La compagnie de commerce en ligne Flipkart a déjà promis que tous ses véhicules seront électriques d'ici à 2030. Cela montre que certaines entreprises sont prêtes à cette transition. Celles qui ne font que réagir devront faire des affaires en dehors de Delhi. Tout le monde doit comprendre que la santé des habitants de Delhi est la priorité du gouvernement. »    Un réseau de recharge à développer La transition est plus lente pour les voitures individuelles. Les quatre-roues ne représentent que 5,4% des véhicules électriques enregistrés en février, loin derrière les deux-roues (59,4%) et les trois-roues utilitaires et taxis-rickshaws (30,3%). Les voitures électriques demeurent chères et le réseau de recharge est limité aux portes de New Delhi. Impossible ainsi de partir en week-end en dehors de la capitale avec son véhicule au lithium, par risque de manquer de jus.   La compagnie de taxis BluSmart a malgré tout pris le risque : elle ne compte que des taxis électriques. Sa flotte de 1 000 voitures ne peut couvrir que le sud de New Delhi, en augmentation de 300 véhicules par mois. Et pour ne pas tomber en panne, BluSmart a développé son propre réseau de recharge : dix énormes stations qui peuvent chacune accueillir 100 voitures en même temps. « Nous prévoyons maintenant d'ouvrir ce réseau aux véhicules personnels, ce qui sera une énorme avancée », annonce Tushar Garg, le directeur commercial.  Le gouvernement de Delhi vient également d'attribuer les contrats pour l'installation, d'ici fin juin, de 100 nouvelles stations de chargement dans des lieux stratégiques, comme les stations de métro. Chaque station sera munie en moyenne de cinq bornes, ce qui doublera le réseau public de recharge et cassera les prix : l'appel d'offre, réalisé sous forme d'enchères inversées, a été tellement populaire que les entreprises qui l'ont remporté se sont engagées à fournir de l'électricité à 2 roupies par unité (2,2 centimes d'euros), soit deux fois moins élevé que le prix offert aux particuliers. 

The Blue Skies Podcast
KS Sree Kumar: History of the early days of the IAF

The Blue Skies Podcast

Play Episode Listen Later Apr 16, 2022 93:10


In this episode, we interview amateur IAF historian and author KS Sreekumar Nair. "Sree" wrote "The Forgotten Few: The Indian Air Force's Contribution in the Second World War" which was published by Harper Collins in 2019, and has just recently released "December In Dacca: The Indian Armed Forces and the 1971 Bangladesh Liberation War". We talk about the history of military aviation in the Indian sub-continent, Indians flying in the RFC and RAF, the first officers and men selected for the Indian Air Force, and the fledgling IAF's stellar contributions during World War 2, especially in the India-Burma-China theatre.You can buy his books here:Forgotten Few: https://www.amazon.in/gp/product/B07TM9L9QS/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i1December in Dacca: https://www.amazon.in/gp/product/B09ML2WH68/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i0

SUIKA
Cities #412 - Dacca [Deep House - Easy Listening - Chill Out]

SUIKA

Play Episode Listen Later Mar 20, 2022 60:00


TRACKLIST : House of Buun - Savaux Zone + - Mountain high GastoM - Laguna Dzhef - Halcyon (Nursultan Kun's 7a remix) Mitch Oliver - Widfire (Maxi Degrassi remix) Blue Amazon - I want your soul (Ranj Kater remix) Jakob Apelian - Berget hills Tim Green - Her future ghost (Dave DK remix) Mutul - Fields Alley - Searching Dave DK & Hounah - Revolution Steve Bug & Langenberg - Chord cluster

Trouver Mnémo
Épisode 10 : Chisinau, Conakry, Copenhague, Dacca et Dakar

Trouver Mnémo

Play Episode Listen Later Mar 15, 2022 12:16


Grâce aux trucs mnémotechniques d'Antoine Vézina et Frédéric Barbusci, apprenez les capitales de la Moldavie, de la Guinée, du Danemark, du Bangladesh et du Sénégal !

Der Pferdepodcast
Episode 131 - Acca Dacca

Der Pferdepodcast

Play Episode Listen Later Aug 23, 2021 52:23


Obwohl Folge 131 des Pferdepodcasts ("Acca Dacca") die letzte Ausgabe vor Jennys Abreise zum Haflinger-Europachampionat in Österreich ist (und der Puls langsam höher schlägt), haben wir uns auch für diese Sendung spannende Interviewgäste eingeladen. Das Thema "Urlaub mit Pferd" interessiert uns ja bekanntermaßen schon länger. Per Zufall sind wir nun kürzlich darauf gestoßen, dass die Experten für Wanderritte mit dem eigenen Pferd oder mit Leihpferden direkt bei uns um die Ecke im Schwarzwald zu Hause sind. Herzlich willkommen in der Sendung also: Kerstin und Sepp von der Wandertet-Station Simmehof in Kappelrodeck im schönen Schwarzwald! Im Interview ab Minute 19:14 erzählen die beiden ausführlich über ihren Simmehof.

The Blue Skies Podcast
Anil Kumar "Toots" Ghosh: Canberra bombers in the 1971 war

The Blue Skies Podcast

Play Episode Listen Later Aug 14, 2021 72:54


Continuing with theme of the 1971 war for the Liberation of Bangladesh, we interview Gp. Capt. Anil Kumar "Toots" Ghosh, who flew long-range night bomber missions in a Canberra every night of the war. From their base in Agra, Canberras hit targets in both northern West Pakistan, and around Dacca in the East. Gp. Capt. Ghosh's career profile is here: http://www.bharat-rakshak.com/IAF/Database/6525More articles and information on Canberras available here: https://www.bharat-rakshak.com/IAF/aircraft/past/canberras.html

Podcast – The Episodic Table of Elements
85. Astatine: Pathological Science

Podcast – The Episodic Table of Elements

Play Episode Listen Later Aug 2, 2021 19:30 Very Popular


The story of astatine takes us to Alabama, Dacca, Romania, Vienna, and California, but definitely not Switzerland.

The Blue Skies Podcast
Pushp Vaid: Heli-lifting troops for the dash to Dacca

The Blue Skies Podcast

Play Episode Play 15 sec Highlight Listen Later Jul 10, 2021 91:40


In this episode, we interview Sqn Ldr Pushp Kumar Vaid, Flt Cdr of 110 HU. His detachment of Mi-4 helicopters provided battlefield mobility to the legendary GOC of 4 Corps, Lt. Gen. Sagat Singh, during the 1971 war for the liberation of Bangladesh. Sqn Ldr Vaid describes how they airlifted a Battalion of 4/5 Gurkhas to Sylhet under heavy enemy fire, thereby holing up the Brigade there till the end of the war. He then goes on to describe airlifting a whole Brigade across the Meghna river, that allowed the dash for Dacca. He then describes the mood in Dacca during the surrender ceremony and his experience accompanying Bollywood stars who came to entertain the troops. Sqn Ldr  Vaid then left the Air Force to fly helicopters for British Airways, where he had a miraculous escape from an in-flight breakup of a Chinook helicopter in the North Sea. We conclude the interview with his description of that event.Sqn Ldr Pushp Vaid's profile can be found here: http://www.bharat-rakshak.com/IAF/Database/6892Read more about the Battle of Sylhet from Brig Rattan Kaul of 4/5 Gurkhas: https://www.bharat-rakshak.com/ARMY/history/1971war/425-heliborne-operations-by-sylhet-gorkhas-leads-to-early-surrender-at-dacca.htmlRead about the Meghna Crossing from Major Chandrakant Singh: https://www.bharat-rakshak.com/ARMY/history/1971war/444-the-meghna-crossing.html

Radio Bullets
28 giugno 2021 - Notiziario

Radio Bullets

Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 15:37


Palestina: oggi sciopero generale per la morte di Nizar Banat. Stati Uniti: bombardamenti USA in Iraq e Siria. Giornalista americano torturato in Myanmar, racconta il suo inferno. Hong Kong: arrestato un altro giornalista dell'ormai defunto prodemocrazia Daily Apple. Afghanistan: corsa alle armi per i civili che sono pronti a combattere contro i talebani. Bangladesh: almeno 7 morti nell'esplosione di un edificio a Dacca, centinaia i feriti. Messico: aumentano le sparizioni “sull'autostrada della morte” Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets, a cura di Barbara Schiavulli. Musiche di Walter Sguazzin

Radio Bullets
28 giugno 2021 - Notiziario

Radio Bullets

Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 15:37


Palestina: oggi sciopero generale per la morte di Nizar Banat. Stati Uniti: bombardamenti USA in Iraq e Siria. Giornalista americano torturato in Myanmar, racconta il suo inferno. Hong Kong: arrestato un altro giornalista dell'ormai defunto prodemocrazia Daily Apple. Afghanistan: corsa alle armi per i civili che sono pronti a combattere contro i talebani. Bangladesh: almeno 7 morti nell'esplosione di un edificio a Dacca, centinaia i feriti. Messico: aumentano le sparizioni “sull'autostrada della morte” Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets, a cura di Barbara Schiavulli. Musiche di Walter Sguazzin

White Collars, Red Hands
Acca Dacca- Phil Rudd

White Collars, Red Hands

Play Episode Listen Later Apr 30, 2021 40:30


In this week's relaxed feel episode Nina leads us through discussions of Big Balls, outdated memes, and more than a few rants as we discuss the crimes of AC/DC drummer Phill Rudd.

Banksy and Pinky - Triple M Central Queensland
The Only Thing That Can Stop An Acca Dacca Show

Banksy and Pinky - Triple M Central Queensland

Play Episode Listen Later Apr 6, 2021 3:24


CQ dealt with Covid 19 restrictions, Thunderstorms with Strong Winds And Rocky Nats, so what happened with the Acca Show?? See omnystudio.com/listener for privacy information.

TẠP CHÍ KINH TẾ
Tạp chí kinh tế - Nợ : Trung Quốc hung thần của Nam Á

TẠP CHÍ KINH TẾ

Play Episode Listen Later Feb 16, 2021 10:36


Trung Quốc đang từ vị thế « cứu tinh » trở thành cơn « ác mộng » khi hiện nguyên hình là một ông chủ nợ « cầm dao đằng chuôi » và hành xử như một « con cá mập » với các nước Nam Á. Trên đây là nhận định của giới chuyên gia khi phân tích về « bẫy nợ Trung Quốc ». Sau những năm tháng mở rộng vòng tay đón nhận đầu tư và tín dụng của Trung Quốc, quần đảo Maldives trong vùng Ấn Độ Dương, với GDP 5 tỷ đô la, choáng váng khi phải trả nợ hơn 1,5 tỷ đô la hàng năm cho Bắc Kinh. Tại Islamabad, bốn năm sau khi ồn áo ký kết với Trung Quốc 51 thỏa thuận hợp tác và phát triển trong khuôn khổ chương trình « Một vành đai, một con đường » xây dựng hành lang kinh tế mở từ Tân Cương đến tận vùng biển Ả Rập, các doanh nhân Pakistan nhận thấy rằng « ngoại trừ một vài tập đoàn xi-măng, không có nhiều công ty Pakistan hưởng lợi từ những hợp đồng khổng lồ trị giá hàng trăm triệu đô la với Trung Quốc ». Tệ hơn nữa Islamabad bị cáo buộc « cõng rắn cắn gà nhà » trước sức cạnh tranh quá mạnh của các tập đoàn Trung Quốc, như ghi nhận của cây bút xã luật Khuram Husain trên nhật báo Pakistan Dawn. Từ « Con Đương Tơ Lụa Mới » đến « Núi Nợ » Theo một nghiên cứu của đại học Mỹ ở Boston công bố tháng 12/2020, trong giai đoạn 2008-2019 Bắc Kinh đã cấp 495 tỷ đô la tín dụng cho các nước nghèo. Như vậy chỉ một mình Trung Quốc giải ngân một khoản tiền đương đương với Ngân Hàng Thế Giới trong cùng thời kỳ. Nói cách khác, chủ nợ lớn nhất của các nền kinh tế đang phát triển hiện nay là Trung Quốc. Riêng với khu vực Nam Á thì sao ? Trả lời đài RFI Tiếng Việt, chuyên gia Olivier Guillard thuộc Trung Tâm Nghiên Cứu về Ấn Độ và Nam Á- CERIAS, đại học Montréal-Canada trước hết nêu bật mức độ « thân – sơ » giữa Bắc Kinh với các đối tác trong khu vực và đó là điểm khởi đầu định hướng cho chiến lược cấp vốn của Bắc Kinh cho Nam Á Olivier Guillard : « Từ gần 20 năm nay, Trung Quốc theo đuổi một chiến lược với khu vực Nam Á và phân loại các đối tượng như sau : đẩy mạnh thêm quan hệ với một số quốc gia, như là trường hợp của Pakistan, mà từ trước đến nay vẫn có truyền thống thân thiện với Bắc Kinh ; một số khác không hẳn là thù nghịch nhưng có một mối liên hệ nhậy cảm với Trung Quốc : đây là trường hợp của Nepal, hay Bangladesh. Với khối này, Trung Quốc cố gắng chứng tỏ là một người bạn tốt. Với một số khác thì Bắc Kinh dùng hầu bao để chiêu dụ, như đã làm với quần đảo Maldives và Sri Lanka. Những quốc gia này tận dụng tư bản của Trung Quốc để mở mang cả về thương mại lẫn kinh tế. Riêng Ấn Độ không cần vốn của Trung Quốc để phát triển ». Đâu là lợi thế của Trung Quốc trong mắt các nền kinh tế đang trỗi dậy ? Olivier Guillard : « Trung Quốc không cho vay với lãi suất hời nhất, nhưng lại có ưu điểm là không đòi hỏi những điều kiện đi kèm quá khắt khe như là trong trường hợp mà các nước Nam Á phải cầu viện đến Quỹ Tiền Tệ Quốc Tế, Ngân Hàng Thế Giới, hay Ngân Hàng Phát Triển Á Châu và những tổ chức quốc tế khác. Đó là một ưu thế của Bắc Kinh khiến Trung Quốc trở thành một nhà chủ nợ có sức thuyết phục cao ». Trong bài viết đăng trên tạp chí Asialyst đầu tháng Giêng 2021, mang tựa đề « Trước ông chủ nợ là Trung Quốc liệu các quốc gia trong vùng Nam Á có tránh được bẫy nợ hay không ? » chuyên gia Olivier Guillard đã chứng minh rằng Bắc Kinh luôn « cầm dao đằng chuôi ».   Olivier Guillard : « Trung Quốc cấp vốn cho các quốc gia khác dựa trên nhiều cơ sở : đương nhiên là phải kể đến yếu tố tài chính, nhưng bên cạnh đó chủ yếu là tính toán chính trị. Một khi Bắc Kinh cho vay vài trăm triệu thậm chí là vài tỷ đô la để cho Pakistan tài trợ những công trình xây dựng cơ sở hạ tầng khổng lồ, thì đằng sau đó là rất nhiều thâm ý khác. Thứ nhất, số tiền cho vay này cho phép Trung Quốc kiểm soát một phần các hoạt động kinh tế của Pakistan để bảo đảm rằng Islamabad có khả năng quản lý số tiền nói trên và nhất là có khả năng hoàn trả lại cho chủ nợ là Trung Quốc. Điểm thứ nhì là Bắc Kinh thường cho vay với lãi suất cao hơn so với thị trường, cao hơn so với lãi suất của các định chế tài chính đa quốc gia, thành thử phí tổn mà các con nợ phải hoàn trả cho Trung Quốc lại càng nặng. Điều đó có nghĩa là những nước đi vay phải bảo đảm có được một tỷ lệ trăng trưởng nào đó thì mới đủ sức trả nợ. Nếu không các nền kinh tế này rơi vào cái bẫy nợ ». Những bẫy nợ đó mang hình thức nào ? Olivier Guillard :  « Trong số những bẫy nợ một khi mà Trung Quốc đã cấp những khoản tín dụng rất lớn, đương nhiên kèm theo đó là những điều kiện để bảo đảm là sớm muộn gì thì Bắc Kinh cũng sẽ thu hồi lại vốn. Vào lúc mà các nền kinh tế cần nguồn tài trợ để phát triển, như là trường hợp của Sri Lanka hay Bangladesh. Các nền kinh tế này xem Trung Quốc như một vị cứu tinh : Bắc Kinh trích xuất vốn một cách dễ dàng nhưng Trung Quốc cho vay với lãi suất cao và ấn định một thời hạn khác ngắn ngủi để các chính quyền Colombo và Dacca phải hoàn trả. Thí dụ như Sri Lanka chẳng hạn : sau khi đã vay rất nhiều tiền của Trung Quốc, Colombo không thể thanh toán nợ đáo hạn, Bắc Kinh thúc hối đối tác Nam Á này đàm phán lại để khất hoặc xóa bớt một phần nợ. Trong cuộc thương lượng, Trung Quốc đòi Sri Lanka nhượng bộ một phần chủ quyền quốc gia có nghĩa là nhường quyền khai thác cảng Hambantota lại cho một tập đoàn của Trung Quốc trong thời hạn 99 năm. Như vậy có nghĩa là từ chuyện đi vay tiền để phát triển kinh tế, nợ của Sri Lanka đã trở thành một vấn cả về mặt chính trị lẫn địa chính trị ». Yếu tố quân sự Trong trường hợp của Pakistan, yếu tố địa chính trị quá rõ ràng : Washington càng lạnh nhạt với Islamabad, Trung Quốc lại càng chiếm lợi thế. Là một quốc gia có đường biên giới chung với Ấn Độ và quan hệ giữa Islamabad và New Delhi luôn gặp nhiều sóng gió, Pakistan nghiễm nhiên trở thành một đồng minh ở Nam Á hàng đầu của Trung Quốc Bên cạnh bang giao tốt đẹp từ những năm 1960, 2015 được coi là một cột mốc quan trọng khi chủ tịch Trung Quốc Tập Cận Bình thân chinh sang tận Islamabad khởi động dự án thiết lập một « hành lang kinh tế Trung Quốc – Pakistan » : đây là một kế hoạch đầu tư 46 tỷ đô la do vốn của Trung Quốc tài trợ để xây dựng cho « nước bạn » từ hệ thống đường xa lộ đến nhà máy điện, từ cảng nước sâu ở Gwadar mở ra biển Ả Rập đến hê thống đường sắt cho Pakistan. Đổi lại trục Islamabad-Bắc Kinh đã tăng cường đáng kể những hợp tác quân sự. Quân đội Pakistan vốn kiểm soát từ các phương tiện truyền thống đến vấn đề an ninh, quốc phòng, kho vũ khí hạt nhân và cả vế ngoại giao cùng theo đuổi mục đích kềm tỏa ảnh hưởng của Ẩn Độ ở Nam Á và cả trong vùng Ấn Độ Dương. Trong bài toán địa chính trị đó, cả phía Trung Quốc lẫn Pakistan cùng không quên một vế quan trọng đó là những hợp đồng mua bán vũ khí trị giá bạc triệu. Theo nghiên cứu của Viện Nghiên Cứu Hòa Bình Stockholm – SIPRI năm 2018, Trung Quốc cung cấp đến 70 % vũ khí cho Pakistan. Một chục năm trước đó, tỷ lệ này là 50 %. Chuyên gia về Ấn Độ và Nam Á tại đại học Montréal, Olivier Guillard, lo ngại là một phần các khoản tín dụng vay được của Trung Quốc « bốc hơi » để phục vụ quyền lợi của một số ít các nhà lãnh đạo tại các nước nghèo ở Nam Á Olivier Guillard : «  Hoàn toàn đúng như vậy. Một số quốc gia Nam Á và kể cả ở Đông Nam Á, mau mắn nhận tín dụng của Trung Quốc. Tuy nhiên tại các quốc gia này thường thiếu vắng những cơ quan giám sát về tài chính, một phần các khoản tín dụng nhận được của Trung Quốc bốc hơi, bay thẳng vào túi của một số các quan chức. Trong khi đó các dự án phát triển thì hoàn toàn không được đem ra thảo luận một cách công khai, báo chí cũng không được quyền nhòm ngó đến … Nạn tham nhũng trong một số trường hợp là điều không tránh khỏi ». Nói cách khác, hiệu quả kinh tế không mấy khi được kiểm chứng. Chỉ biết một điều là các nước nghèo lại hứng chịu cảnh nợ nần chồng chất trước một ông chủ nợ không mấy khoan dung. Olivier Guillard giải thích : Olivier Guillard : « Một số dự án đã được thực hiện nhờ vốn của Trung Quốc hoạt động tốt, thí dụ như trong lĩnh vực trùng tu các cơ sở hạ tầng. Nhưng ngược lại thì cũng có rất nhiều các công trình khác gây nhiều tranh cãi. Hiệu quả thực sự về mặt kinh tế của các dự án được tài trợ nhờ vốn Trung Quốc không phải lúc nào cũng được kiểm chứng. Điều chắc chắn duy nhất : đó là nguồn gốc dẫn hiện tượng nợ nần chồng chất tại các nước Nam Á ». Trong bối cảnh kinh tế toàn cầu khủng hoảng dưới tác động của đại dịch y tế chưa tới hồi kết, liệu rằng các nước Nam Á lại càng khó cưỡng lại với những luồng tư bản của  Trung Quốc ? Olivier Guillard : «  Đúng là như vậy, khủng hoảng Covid khiến kinh tế toàn cầu chựng lại. Tăng trưởng của Trung Quốc sụt giảm và tác động lây lan tới các nền kinh tế Á châu – ngoại trừ một vài trường hơp riêng lẻ. Các nền kinh tế đang phát triển gặp khó khăn về tài chính và bắt buộc phải đi tìm những nguồn tài trợ khác. Đây có lẽ là cơ hội để những nước này hướng tới những nhà tài trợ khác ngoài Trung Quốc. Tôi muốn nói đến Nhật Bản, Hàn Quốc hay Ấn Độ … để thế vào chỗ của Trung Quốc. Hơn nữa bản thân Bắc Kinh cũng đang phải trích xuất các khoản dự trữ tiền tệ và tài chính riêng của mình để khắc phục hậu quả kinh tế và xã hội mà khủng hoảng y tế gây nên. Lợi thế duy nhất của Bắc Kinh trong mắt các con nợ đó là Trung Quốc dễ dàng cho vay mà không đòi hỏi quá nhiều về những điều kiện như là về mặt nhân quyền, chính trị, minh bạch chống tham nhũng …    Khi cho vay như vậy thì Trung Quốc cũng có lợi : Bắc Kinh được bảo đảm rằng các con nợ của mình sẽ không về hùa với phương Tây để chọc ngoáy vào những hồ sơ nhậy cảm đối với Trung Quốc như là trên vấn đề Đài Loan, Tây Tạng, Tân Cương  ... Tôi nghĩ rằng trong hoàn cảnh hiện tại, có nghiều khả năng, bất chấp những rủi ro như vừa trình bày, các nền kinh tế đang phát triển sẽ tiếp tục chạy theo Trung Quốc, cầu viện Bắc Kinh bỏ vố, tham gia vào các dự án phát triển của khu vực Nam Á ». Tư bản Trung Quốc trở nên khan hiếm Tuy nhiên chỉ cần nhìn vào khối tín dụng mà hai ngân hàng lớn của Trung Quốc là Ngân Hàng Phát Triển và Ngân Hàng Xuất Nhập Khẩu cũng đủ cho thấy là Bắc Kinh đã tính tới khả năng các con nợ không đủ khả năng thanh toán. Năm 2016 hai định chế tài chính này cấp 75 tỷ đô la tín dụng cho khu vực Nam Á. Đến 2019 con số nói trên rơi xuống còn 4 tỷ. Giám đốc trung tâm nghiên cứu thuộc đại học Boston, Kevin P.Gallergher trên nhật báo le Monde của Pháp hôm 17/01/2021 quan niệm Bắc Kinh ý thức được rằng « nợ khó đòi có nguy cơ làm suy yếu các doanh nghiệp Trung Quốc đang thực hiện những công trình xây dựng cơ sở hạ tầng cho các nước nghèo » ở Nam Á. 

Le Sapping
#EXPERT Alice Esteva, 7 ans après le Rana Plaza, où en est le Bangladesh ?

Le Sapping

Play Episode Listen Later Dec 14, 2020 75:25


ON(WARD) FASHION, le podcast des solutions business pour une mode durable, reçoit Alice Esteva pour parler du "Made in Bangladesh", 7 ans après le Rana Plaza. En avril 2021, cela fera 8 ans que le Rana Plaza s'est effondré, libérant avec lui la voix de millions de travailleurs du vêtement et appelant à la révolte des centaines de milliers d’indigné·es partout dans le monde. Si ce mal peut apparaître nécessaire, il stigmatise aujourd’hui un pays dont les efforts sont réels et mesurables pour améliorer la sécurité et les conditions de travail dans les manufactures. Le secteur du textile et de l’habillement représente 11% du PIB du Bangladesh en 2019 et 96% du total de ses exportations. Depuis 2013, le nombre d’usines est passé de 5000 à 3000, fermées entre autres après que les marques occidentales s’en soient détournées pour non conformité. Les audits et les certifications se multiplient et la productivité du pays est à ce jour peu égalée. Dans le 3e épisode d’ON(WARD) FASHION qu’on vous invite à ré-écouter, on questionnait la légitimité du “Made in” et sa signification chez des marques à distribution internationale. Que signifie Made in Bangladesh en 2020 ? Quelle est la responsabilité des marques dans la transition des pays devenus brutalement les “usines du monde” il y a 30 ans ? Faut-il changer notre regard en tant que consommateur·rice et si oui, comment ?  Pour en parler, nous recevons Alice Esteva, cheffe de produit et ancienne merchandising manager à Dacca. Présentation Parcours en Inde et au Bangladesh (2018) dans un bureau d’achat  Différence entre les deux en terme d'activité Ton activité précise de merchandising manager à Dacca La vie sur place, le quotidien  Avant le Rana Plaza : étant des lieux des équipements, des droits sociaux, des relations aux marques, des certifications des usines,  Comment s'est organisé l'activité ensuite, - à quoi ressemblent les usines secure aujourd'hui ? - a évolué la législation - les relations marques / atelier de confection Développer sur les comités ACCOR & ALLIANCE Comment inciter les usines à faire partie de cette labellisation ? Coût et répartition ?  Autres certifications (ICS, BSCI Cedex, SMETA) ? Quels sont les types d'audits existant ? Évolution de la mentalité des marques ? Des acheteurs ?  Comment éduquer les marques en interne ? Dans les écoles de mode ou de commerce ? Faut-il systématiquement un tiers ?  Comment (et doit-on) éduquer les conso ?  Y'a t'il beaucoup de sous-traitance ? Comment est-il possible qu'on découvre encore des situations comme les Ouïghours en 2020 ? A qui (sur la chaîne) revient la responsabilité de s'informer ? Qu'est-ce qui fait du Bangladesh un pays dont on ne s'est pas détourné ? Que représente l'activité en terme économique et d'emploi du textile là bas ? Référence :  https://www.statista.com/statistics/987707/bangladesh-export-value-garments/#:~:text=Ready%2Dmade%20garments'%20export%20value%20Bangladesh%202011%2D2020&text=In%202020%2C%20the%20export%20value,over%2034%20billion%20U.S.%20dollars. Parce que tout le monde ne s’intéresse pas au business...ON(WARD) FASHION a son propre compte Instagram. Vous nous suivez ?https://www.instagram.com/onwardfashionpodcast/ Notre site : http://thegoodgoods.fr/ https://www.instagram.com/thegoodgoods.fr/ Vous avez appris des choses et trouvé des solutions pour accélérer la transition écologique de l’industrie de la mode ? Parlez-en autour de vous ! Soutenez ON(WARD) FASHION en vous abonnant à la chaîne sur la plateforme d’écoute de votre choix, et en notant l’émission à l’aide d’un commentaire 5 étoiles sur Itunes. 

Homo Sapiens
Cornwallis (1786-1793) :episode 2

Homo Sapiens

Play Episode Listen Later Aug 19, 2020 14:52


Reforms under Cornwallis (1786-1793)— Separation of Powers ● The District Fauzdari Courts were abolished and, instead, circuit courts were established at Calcutta, Dacca, Murshidabad and Patna. These circuit courts had European judges and were to act as courts of appeal for both civil and criminal cases. ● The Sadar Nizamat Adalat was shifted to Calcutta and was put under the governor-general and members of the Supreme Council assisted by the chief qazi and the chief mufti. ● The District Diwani Adalat was now designated as the District, City or the Zila Court and placed under a district judge. The collector was now responsible only for the revenue administration with no magisterial functions. ● A gradation of civil courts was established (for both Hindu and Muslim laws)— (i) Munsiff's Court under Indian officers, (ii) Registrar's Court under a European judge, (iii) District Court under the district judge, (iv) Four Circuit Courts as provincial courts of appeal, (v) Sadar Diwani Adalat at Calcutta, and (vi) King-in-Council for appeals of 5000 pounds and above. ● The Cornwallis Code was laid out— — There was a separation of revenue and justice administration. — European subjects were also brought under jurisdiction. — Government officials were answerable to the civil courts for actions done in their official capacity. — The principle of sovereignty of law was established. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app

24 Mattino
24 Mattino del giorno 09/07/2020: L'attualità in mezz'ora del 9 luglio

24 Mattino

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020


Il commento alle notizie del giorno con Francesca Sforza, giornalista de La Stampa.Gli incontri di Giuseppe Conte con i premier portoghese e spagnolo in vista della trattativa per il Recovery fund e le polemiche sulla gestione del ponte di Genova i temi in primo piano.L'Italia ha bloccato i voli provenienti dal Bangladesh in seguito alla scoperta di alcuni casi di contagio provenienti da Dacca. Ne parliamo con Mohamed Taifur Rahman Shah, presidente dell'associazione ItalBangla.

Gods Amazing Grace
Rays story , the Life of A DACCA person

Gods Amazing Grace

Play Episode Listen Later Jun 20, 2020 43:57


We talk with Ray about his life as a DACCA / dreamer and how Faith is a big part of his life --- Send in a voice message: https://anchor.fm/shawn-lodes3/message Support this podcast: https://anchor.fm/shawn-lodes3/support

Déjà debout
Shannon Beck, répétiteur CNED à Dacca

Déjà debout

Play Episode Listen Later Jun 1, 2020 5:06


durée : 00:05:06 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - En ce moment, Shannon Beck vit à Strasbourg à cause de la pandémie. Mais habituellement il vit à Dacca, au Benglasdesh. Il est enseignant, répétiteur pour le CNED au lycée français. Il continue à travailler à distance. Il réponde à Mathilde Munos entre deux cours.

Les interviews d'Inter
Shannon Beck, répétiteur CNED à Dacca

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 1, 2020 5:06


durée : 00:05:06 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - En ce moment, Shannon Beck vit à Strasbourg à cause de la pandémie. Mais habituellement il vit à Dacca, au Benglasdesh. Il est enseignant, répétiteur pour le CNED au lycée français. Il continue à travailler à distance. Il réponde à Mathilde Munos entre deux cours.

Le 5/7
Shannon Beck, répétiteur CNED à Dacca

Le 5/7

Play Episode Listen Later Jun 1, 2020 5:06


durée : 00:05:06 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - En ce moment, Shannon Beck vit à Strasbourg à cause de la pandémie. Mais habituellement il vit à Dacca, au Benglasdesh. Il est enseignant, répétiteur pour le CNED au lycée français. Il continue à travailler à distance. Il réponde à Mathilde Munos entre deux cours.

Bonjour l'Europe
Bonjour l'Europe - En Sibérie, Krasnoïarsk étouffe sous son «ciel noir»

Bonjour l'Europe

Play Episode Listen Later Mar 2, 2020 2:43


En Russie, Krasnoïarsk est une ville sibérienne de plus d’un million d’habitants dont la réputation est peu engageante : elle est l’une des plus polluées du pays. Ces dernières années, ses habitants tentent par tous les moyens d’alerter sur la situation écologique locale. Ils étaient encore plusieurs centaines à manifester ce samedi 29 février pour exiger des mesures d’urgence. de notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche À Krasnoïarsk, les habitants expliquent que les jours de « ciel noir », ils ne peuvent tout simplement pas ouvrir leurs fenêtres. Il faut savoir que Krasnoïarsk se situe dans une cuvette or la ville possède deux centrales de charbon, une centrale électrique et une usine d’aluminium. Lorsqu’il n’y a pas de vent, elle se retrouve sous le smog. Lorsque le niveau de pollution est jugé trop élevé, les autorités locales mettent en place un régime spécial qui impose des consignes particulières et restrictions, notamment dans le milieu scolaire. Il ne s’agit pas d’épisodes exceptionnels puisque cumulés, ils peuvent représenter jusqu’à deux mois par an. Cette pollution n’est pas un phénomène nouveau, mais elle a été particulièrement commentée ces derniers jours Car la ville sibérienne a enregistré un pic de pollution exceptionnellement haut. C’était le 17 février à 15h, le régime « ciel noir » était en vigueur. La société suisse IQAir, qui publie un index de la qualité de l’air dans le monde en temps réel, a placé temporairement Krasnoïarsk en tête des villes les plus polluées, devant Bombay et Dacca. Quelques jours plus tard, les habitants de Krasnoïarsk ont reçu un soutien médiatique de taille : celui de Greta Thunberg qui a diffusé une photo sur son compte Twitter. Enfin, un journaliste russe s’est emparé du sujet en a fait un film de 50 minutes diffusé jeudi sur YouTube. La vidéo a déjà été visionnée plus d’un million de fois. Et quelle est l’attitude des autorités à l’égard de cette situation ? Elle commence à changer. Il y a encore quelques années, le gouverneur de la région niait tout simplement la réalité. Aujourd’hui, les autorités reconnaissent le problème même si elles préfèrent généralement ménager les industries lourdes et rendre responsable la circulation routière. Krasnoïarsk est certes le 3e parc automobile du pays, ce qui n’est pas de nature à améliorer l’écologie. La ville a été incluse dans un plan national consacré à la qualité de l’air. Le pouvoir ne peut plus se permettre de fermer les yeux puisqu’avec l’influence croissante des réseaux sociaux, ce type de cas peut désormais parvenir à la connaissance du plus grand nombre. Contre l’inertie des pouvoirs publics, la population russe se cherche des relais médiatiques et les réseaux sociaux contribuent, à leur manière, à la formation de la société civile.

Sous les radars
Le deuxième plus grand pèlerinage musulman au Bangladesh

Sous les radars

Play Episode Listen Later Jan 13, 2020 5:04


durée : 00:05:04 - Sous les radars - par : Amélie Perrier - Des millions de fidèles participent à cet immense rassemblement près de Dacca

Musica
Pahela Baishakh, il capodanno bengalese

Musica

Play Episode Listen Later Jan 1, 2020 7:58


Una festa nata per raccogliere le tasse e trasformatasi poi nell’orgoglio di tutto il Bengala. Potrebbe essere sintetizzato così il Pahela Baishakh, il capodanno bengalese, data che nel corso del tempo ha acquisito contorni sempre più mitici per questo popolo, il 3° al mondo per numero di individui (cade il 14 aprile). Seguici anche su fb, ig e sul nostro sito https://mediorientedintorni.com/ , ogni giorno, il meglio della cultura di Medio Oriente e Mondo islamico

Pop Corn
« Made in Bangladesh » de Rubaiyat Hossain

Pop Corn

Play Episode Listen Later Dec 3, 2019 6:41


Shimu, 23 ans, travaille dans une usine textile à Dacca, au Bangladesh. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les… See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

NOUVEAU MODELE
RUBAIYAT HOSSAIN, réalisatrice du film "Made in Bangladesh"

NOUVEAU MODELE

Play Episode Listen Later Dec 2, 2019 21:56


Cette semaine je vous propose un épisode un peu particulier, car l’interview est en anglais.  J’ai eu la chance de voir le film « Made in Bangladesh » en avant-première, et de pouvoir m’entretenir avec la réalisatrice Rubaiyat Hossain. « Made in Bangladesh » raconte l’histoire vraie de Daliya Akter, mais qui s’appelle Shimu dans le film. Elle a 23 ans et elle travaille dans une usine textile à Dacca. Face à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat, malgré les menaces de la direction et le désaccord de son mari. Je vous invite à aller voir le film qui sort en France le 4 décembre, et pour patienter, voici l’interview de la réalisatrice. Vous pouvez retrouver l’interview traduite en français et des éléments de contexte sur le film dans la newsletter du podcast. Pour vous abonner : https://www.nouveaumodelepodcast.com/newsletter Attention dans les questions et réponses qui suivent, il y a quelques éléments sur le film. Si vous souhaitez garder la surprise, je vous invite à lire la newsletter après avoir regardé le film.  ------ Site de Nouveau Modèle : www.nouveaumodelepodcast.com/ Instagram de Nouveau Modèle : www.instagram.com/nouveaumodele.podcast/

Environmental and Energy Study Institute (EESI)
How Businesses, Cities, and States Are Leading Climate Action Efforts

Environmental and Energy Study Institute (EESI)

Play Episode Listen Later Oct 12, 2018 92:43


Please RSVP to expedite check-in A live webcast will be streamed at 2:00 PM EDT at www.eesi.org/livecast (wireless connection permitting) The Environmental and Energy Study Institute (EESI) and the Business Council for Sustainable Energy (BCSE) invite you to a briefing on some of the outcomes of the Global Climate Action Summit, which was held in San Francisco September 12-14. The briefing will showcase some of the carbon reduction actions being taken by a wide range of sub-national actors, including states, regions, cities, and companies. The summit, the first of its kind, brought together 4,500 representatives to discuss what can be done at the regional and local levels to meet the Paris Climate Agreement goal of keeping global warming well below 2 degrees Celsius (3.6 degrees Fahrenheit). Co-hosts included California Governor Jerry Brown, former mayor of New York and now U.N. Special Envoy for Climate Action Michael Bloomberg, and China's Special Representative for Climate Change Affairs, Xie Zhenhua, who headed a 120-strong Chinese delegation. Participants included the mayors of Beijing, Bonn, Dacca, Mexico City, Paris, and Tokyo, as well as the CEOs of Unilever, Kaiser Permanente, and Starbucks—among many others.

Environmental and Energy Study Institute (EESI)
How Businesses, Cities, and States Are Leading Climate Action Efforts

Environmental and Energy Study Institute (EESI)

Play Episode Listen Later Oct 12, 2018 92:43


Please RSVP to expedite check-in A live webcast will be streamed at 2:00 PM EDT at www.eesi.org/livecast (wireless connection permitting) The Environmental and Energy Study Institute (EESI) and the Business Council for Sustainable Energy (BCSE) invite you to a briefing on some of the outcomes of the Global Climate Action Summit, which was held in San Francisco September 12-14. The briefing will showcase some of the carbon reduction actions being taken by a wide range of sub-national actors, including states, regions, cities, and companies. The summit, the first of its kind, brought together 4,500 representatives to discuss what can be done at the regional and local levels to meet the Paris Climate Agreement goal of keeping global warming well below 2 degrees Celsius (3.6 degrees Fahrenheit). Co-hosts included California Governor Jerry Brown, former mayor of New York and now U.N. Special Envoy for Climate Action Michael Bloomberg, and China's Special Representative for Climate Change Affairs, Xie Zhenhua, who headed a 120-strong Chinese delegation. Participants included the mayors of Beijing, Bonn, Dacca, Mexico City, Paris, and Tokyo, as well as the CEOs of Unilever, Kaiser Permanente, and Starbucks—among many others.

Environmental and Energy Study Institute (EESI)
How Businesses, Cities, and States Are Leading Climate Action Efforts

Environmental and Energy Study Institute (EESI)

Play Episode Listen Later Oct 12, 2018 92:43


Please RSVP to expedite check-in A live webcast will be streamed at 2:00 PM EDT at www.eesi.org/livecast (wireless connection permitting) The Environmental and Energy Study Institute (EESI) and the Business Council for Sustainable Energy (BCSE) invite you to a briefing on some of the outcomes of the Global Climate Action Summit, which was held in San Francisco September 12-14. The briefing will showcase some of the carbon reduction actions being taken by a wide range of sub-national actors, including states, regions, cities, and companies. The summit, the first of its kind, brought together 4,500 representatives to discuss what can be done at the regional and local levels to meet the Paris Climate Agreement goal of keeping global warming well below 2 degrees Celsius (3.6 degrees Fahrenheit). Co-hosts included California Governor Jerry Brown, former mayor of New York and now U.N. Special Envoy for Climate Action Michael Bloomberg, and China's Special Representative for Climate Change Affairs, Xie Zhenhua, who headed a 120-strong Chinese delegation. Participants included the mayors of Beijing, Bonn, Dacca, Mexico City, Paris, and Tokyo, as well as the CEOs of Unilever, Kaiser Permanente, and Starbucks—among many others.

lightupwithshua podcast by Shua
Urdu Episode 2 : Akhtari Alam - A Microbiologist who loved her work

lightupwithshua podcast by Shua

Play Episode Listen Later Mar 21, 2018 41:42


I am thrilled and honored to introduce you to Akhtari Alam, a women full of life and amazing experiences that an average person might not be able to imagine. Her journey of migration from Asian Sub-continent to the nation of immigrants has heart wrenching ebb and flows. I had the privilege to speak with her in Urdu, you can use the caption to convert it into Urdu where ever it is available.  Akhtari Alam did her MS from Dacca University,East Pakistan  (now Bangladesh ) in microbiology with top position. She came to USA in the end of 1970. Worked at Brigham & Women's Hospital, Boston in microbiology department for over 43 years. She worked for last 23 years as lead person in Mycology, which included routine mycology and teaching technologists and interns. Alam Has done many workshops in mycology. Retired four years ago and enjoying it very much.  Enjoy! 

Australian Rock Show
Episode 70 - Larry Attard Interview

Australian Rock Show

Play Episode Listen Later May 7, 2017 44:57


For over four decades, Larry Attard has been a mainstay on the Australian hard rock scene - firstly, with his outfit Snake, then later with the internationally acclaimed AC/DC tribute show Acca Dacca. Tune in to episode 70 of The Australian Rock Show when we chat with Larry about his life of loud rock n roll - his love of AC/DC and much more. Rock n roll ain't no sin - let the music begin !  Music by: Snake, The Angels, Acca Dacca

Mediorientarsi
Mediorientarsi – puntata dell' 8 Luglio 2016

Mediorientarsi

Play Episode Listen Later Jul 11, 2016 28:11


Questa settimana: - Nuova ondata terroristica : da Dacca a madina.- scambio di visita tra intelligenza italo-siriano: inizio dela normalizzazione dei rapporti diplomatici tra Europa e Siria?- L'ISIS rivela per la prima volta le sue strutture organizzative.- Iran: e' morto Kiarostami il poeta del Cinama.

Radio anch'io
RADIO ANCH'IO del 05/07/2016 - PARTE 1 - terrorismo, Dacca

Radio anch'io

Play Episode Listen Later Jul 5, 2016 23:10


con: l'Ambasciatore italiano in Bangladesh MARIO PALMA, l'inviato di Rainews ILARIO PIAGNERELLI, il manager amico delle vittime italiane ROBERTO BOSCO, l'architetto e performer TARSHITO

Dialogo con l'Islam
DIALOGO CON L'ISLAM del 04/07/2016

Dialogo con l'Islam

Play Episode Listen Later Jul 4, 2016 5:00


Dopo i drammatici fatti di Dacca, Fabrizio Noli ha fatto il punto della situazione in Bangladesh con Jounis Tawfik, giornalista , scrittore e docente di Lingua e Letteratura Araba all'Università di Genova.

Tutta la città ne parla
TUTTA LA CITTÀ NE PARLA PIAZZA del 04/07/2016 - Terrore a Dacca

Tutta la città ne parla

Play Episode Listen Later Jul 3, 2016 12:42


la piazza della città di radio tre con "la oriana", pietro del soldà. florinda fiamma e gli ascoltatori marco, carla e marco.

Ils sont partis
Ils sont partis - 06/06/15

Ils sont partis

Play Episode Listen Later Jun 6, 2015 4:44


Vanessa Zhâ dresse le portrait de Dorothée installée depuis 9 mois au Bangladesh. Elle vit à Dacca, ville de 16 millions d’habitants, avec mari et enfants en bas-âge.