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Bienvenue dans le 52ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬On lit vos commentaires !Le discours de Michel BarnierNews HMD : une découverte archéologique de l'antiquitéIsraël a commencé son incursion terrestre au Liban,et l'Iran a contre attaqué !Jean-Marie Le Pen et les NéonazisRenato Moicano : "Fuck Macron"Retailleau et l'immigrationDarmanin vs MoussaNo comment : Liban, Français, Chasseur, P. DiddyLa politique française : react au discours nul de Michel Barnier▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"La France telle qu'elle est" de Laurent Mucchielli : https://amzn.to/3Y4kcVL"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: Dr HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi le tatouage et, surtout, ça vient d'où ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les hommes illustrés. Le tatouage des origines à nos jours, Larivière, 2000. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les vrais, les durs, les tatoués, Larivière, 2005. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les gars de la marine, Larivière, 2005. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Mauvais garçons, portraits de tatoués 1900-1830, La manufacture de livres, 2013. Jérôme Pierrat, Une histoire du milieu. De 1850 à 2000, grand banditisme et crime organisé en France, La manufacture de livres, 2023. Jérôme Pierrat et Alfred, Le tatouage, Bruxelles, Le Lombard, 2021. Marc Kober, « Fleurs de peau », dans Tatouages, une histoire et des histoires, sous la dir. d'Alain Pozzuoli, collectif, Paris, Les Belles Lettres, 2005, p. 11-37. Michel Thévoz, Le corps peint, Genève, Skira, 1984. R. Giraud et J. Delarue, Les tatouages du Milieu, Paris, La Roulotte, 1950. Tim Brown, Tattoos : An Illustrated History, Amberley, 2019. Jane Caplan (ed.), Written on the Body. The Tattoo in European and American History, Princeton, Princeton University Press, 2000. David Le Breton, Signes d'identité, tatouages, piercing et autres marques corporelles, Métailé, 2002. Philippe Artières, À fleur de peau : médecins, tatouages et tatoués, 1880-1910, Paris, éditions Allia, 2004. Régine Plas, « Tatouages et criminalité (1880-1914) », dans Laurent Mucchielli (dir.), Histoire de la criminologie française, Paris, L'Harmattan, 1994, p. 157-167. Yvon Larose, « La mémoire sur la peau », Au fil des évènements, 31 oct. 2002. https://archives.nouvelles.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/2002/10.31/tatouage.html Arnaud Balvay, « Tatooing and its Role in French-Navie American Relations in the Eighteenth Century », French Colonial History, vol. 9 (2008), pp. 1-14. France Borel, Le vêtement incarné : les métamorphoses du corps, Paris, Calmann-Lévy, 1992. Philippe Pons, Peau de brocart. Le corps tatoué au Japon, Paris, Seuil, 2000. Anna Friedman Herlihy, « Tattooed Transculturites: Western Expatriates Among Amerindian and Pacific Islander Societies, 1500-1900 », University of Chicago, 2012 https://tattoohistorian.com/2014/04/05/the-cook-myth-common-tattoo-history-debunked/ Manon Brill, « Conserver votre tatouage après votre mort ? », C'est une autre histoire, 4 mars 2020. https://youtu.be/d8yldHzyuIs?si=529vly0ZLO0vMEt6 Nina G. Jablonski, Skin. A natural History, Berkeley, University of California Press, 2006. https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2018/10/21/histoire-du-tatouage-1-la-mode-du-brodanchage-de-couenne/ Ralph Evêque, « Surveiller et punir. La pratique du tatouage dans l'antiquité gréco-romaine », Droit et cultures [En ligne], 85 | 2023/1, http://journals.openedition.org/droitcultures/9149 Jill K. Robinson, « En Polynésie, le tatouage est un art profondément symbolique », National Geographic, 5 août 2022. Jeanne Barnicaud, « James Cook, l'homme qui [n']a [pas] redécouvert le tatouage », Femmes et tatouage : approches historiques. Guillaume Delacroix, « Après la banalisation du tatouage, le boom du détatouage », Le Monde, 14 mars 2024, Gilles Havard, « Virilité et “ensauvagement” », Clio. Histoire, femmes et sociétés, 1 décembre 2008, vol. 27, no 1, p. 57 74. Kellen Perry, « Tattoo Photographs and Trends from the 19th century », Ranker, 13 août 2019. « Détatouage », Wikipédia, « Pourquoi le tatouage a-t-il mauvaise réputation ? », Les EthnoChroniques, 9 juin 2024. https://youtu.be/_K2uTyrBzAk?si=TYlgF6l8zt-Kljx- Addison Anderson, « L'histoire des tatouages », TED-Ed, 18 septembre 2014. https://www.youtube.com/watch?v=MYn15yDBvxM « The Old And Bizarre History Of Tattoos », Grunge, 15 avril 2020. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vue : 1780-1822, Paris, Anamosa, 2020. « Tatouage », Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatouage Tatouage et bagnes militaires - avec Éric Guillon https://www.youtube.com/watch?v=h8oE1MANnwo Sarah Gibbens, « Les premiers tatouages figuratifs découverts sur deux momies égyptiennes », National Geographic. Traci Watson, « Intricate animal and flower tattoos found on Egyptian mummy », Nature, 533, 155, 2016. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vue : 1780-1822, Paris, Anamosa, 2020. https://vessel-magazine.no/issues/7/transforming-bodies/tattoo-archaeology Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #tatouage #tatoo
Tocsin ne pouvait pas passer à côté de ce sujet ! Avec la "pandémie" de la variole du singe ressort le même discours de peur, tenu par les mêmes experts de plateaux, que pendant le Covid ! L'occasion pour le professeur Christian Perronne et Laurent Mucchielli de rétablir la vérité sur le sujet et d'alerter sur la tentative d'asservissement des citoyens menée par la caste mondialiste. Avec le Professeur Christian Perronne, médecin Infectiologue, ancien chef de service en CHU de GarchesAuteur de Le réveil, 4 ans après co-auteur avec Stéphane Chatry (éditions Guy Tredaniel)Se procurer l'ouvrage : https://www.editions-tredaniel.com/le... ;Et Laurent MucchielliSociologue, directeur de recherche au CNRSPour lire son article sur le sujet, publié sur QG :https://qg.media/blog/laurent-mucchie...Pour découvrir toutes nos autres vidéos : https://www.youtube.com/@Tocsin-mediaPour soutenir Tocsin activement : https://www.tocsin-media.fr/message-important-aux-soutiens-de-tocsin/Pour nous faire vos remarques, vos demandes d'invités, vos problèmes etc : podcast.tocsin@gmail.comMerci pour votre soutient !#tocsin #liberte #politique #debat #alternatif #police #climat #justice #dictature #houdiakova #variole #varioledusinge #mbox #perronne # Muchielli #epidemie #covid #vaccin #gates #billgates #peur #afrique #suede Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans le 43ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"Quand les banlieues brûlent...: Retour sur les émeutes de novembre 2005" de Laurent Mucchielli : https://amzn.to/3SOQTU4"Impostures intellectuelles" de Alan Sokal et Jean Bricmont : https://amzn.to/4dDjrrS"L'enfant interdit - Comment la pédophilie est devenue scandaleuse" de Pierre Verdrager : https://amzn.to/3M8aCKI"L'enfant interdit - 2e éd.: De la défense de la pédophilie à la lutte contre la pédocriminalité" de Pierre Verdrager : https://amzn.to/3SQainu"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz"ScienceFlix: Ce que tes séries préférées disent de notre société" Kevin Razy, Hamza Garrush, Aness Garrush : https://amzn.to/3u6fcnm▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬On lit vos commentaires ! Doit-o être payés pour être parents ?News HMD : Un virus contre le VIHNews HMD 2 : Un étudiant français à Las Vegas pour une compétition de Call of DutyLa variole du singe arrive en EuropeZelensky a saboté le gazoduc Nord StreamUn élu français pédocriminel !Paul Watson de la fondation Sea Shepherd toujours incarcéré !Le classements des universités dans le mondeNo comment : Israël, bébé, Attal, démission, colons, CisjordanieComment faire une enquête crédible ?▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: Dr HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans le 41ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"Homo academicus" de Pierre Bourdieu : https://amzn.to/3AcISlk"Contre la méthode" de Paul Feyerabend : https://amzn.to/3WA2oQt"Qu'est-ce que croire" de Roger Pouivet : https://amzn.to/3LYCNM0 "Quest-ce que la science?" de Alan Chalmers : https://amzn.to/3WGoT6p"La France telle qu'elle est" de Laurent Mucchielli : https://amzn.to/4dB0J3P"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz"ScienceFlix: Ce que tes séries préférées disent de notre société" Kevin Razy, Hamza Garrush, Aness Garrush : https://amzn.to/3u6fcnm▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬On lit vos commentaires !Mise au point sur le thème du complotismeNews HMD : Les salariés de Duralex cartonnent depuis qu'ils sont les patronsLes primes aux JO selon David DouilletEmeutes racistes en AngleterreUn policier tueur à la cérémonie des JO ?Le peuple du Bangladesh chasse la 1ere ministreAlcool et chasseNo comment : Inspection du travail, RATP, Taxis volants, Jeux Olympiques, Israël, Smotrich, génocide. La France n'est pas une nation de sport▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: Dr HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans le 33ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬▬▬▬ON EN A PARLE▬▬▬▬▬▬▬Livres (liens d'affiliation) : "La notion de culture dans les sciences sociales" de Denys Cuche : https://amzn.to/4bzK6nF"Comprendre le monde" de Pascal Boniface : https://amzn.to/3xOwDL0"Outsiders" de Howard Becker : https://amzn.to/4bCT5V8"Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" Beauvois-Joule : https://amzn.to/3VYwzR2"Imparfaits, libres et heureux" de Christophe André : https://amzn.to/4czqyRG"La France telle qu'elle est" de Laurent Mucchielli : https://amzn.to/3zHU3Cd"La défaite de l'occident" de Emmanuel Todd : https://amzn.to/4bAxZ9S"Aliénation et accélération" de Hartmut Rosa : https://amzn.to/46113pZ"Rien n'est joué" de Jacques Lecomte : https://amzn.to/45VcL5w"Défendre la démocratie directe" de Antoine Chollet : https://amzn.to/45VdB2a▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬➜ On est à une galère de se retrouver SDF➜ On lit vos commentaires !➜ News HMD : Meyer Habib n'est plus député➜ Une liste d'avocats à tuer ??!!➜ Nahel, 1 an après !➜ Melvyn Jaminet, le rugbyman raciste...➜ No comment : Boeing, Policier, Bobigny, Israël, Gaza➜ Législatives : les français vs les médias▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe et lancement d'une grande concertation voulue par Emmanuel Macron afin de lutter contre une flambée de la délinquance. La liste des victimes de violences s'allonge et les auteurs et les victimes sont souvent des jeunes, des collégiens ou lycéens. Le pays est-il vraiment confronté à une vague d'ultra-violence, comme le dit le gouvernement ? À l'approche des élections européennes, le sujet est en tout cas instrumentalisé par les partis politiques. Entretien avec le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS. Laurent Mucchielli est l'auteur de La délinquance des jeunes (La Documentation française)
Bienvenue dans le 20ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Rejoignez-nous sur Telegram : t.me/ChezKevinRazy▬▬▬▬▬▬▬▬▬ON EN A PARLE▬▬▬▬▬▬▬Livres : "Violences et insécurité" Laurent Mucchielli : https://amzn.to/3JnPiiM"Sociologie de la délinquance" Laurent Mucchielli : https://amzn.to/43UP7oV"Quand les banlieues brûlent..." Laurent Mucchielli : https://amzn.to/4cYD1im"Outsiders" Howard S. Becker : https://amzn.to/4aWcH74"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz"ScienceFlix: Ce que tes séries préférées disent de notre société" Kevin Razy, Hamza Garrush, Aness Garrush : https://amzn.to/3u6fcnm"Passeport" Alexis Michalik : https://amzn.to/43e1tYF▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬➜ On lit vos commentaires➜ News MSH : Audrey Lamy refuse de porter plainte après un vol dans sa résidence.➜ Le retour du QR Code pour les JO de Paris 2024➜ Tiktok paie pour qu'on regarde des vidéos➜ MeToo Hopital : Karine Lacombe dénonce l'urgentiste Patrick Pelloux.➜ Le Sénat a chiffré le coût des émeutes➜ Emmanuel Macron veut créer une nouvelle taxe sur les livres d'occasions➜ No Comment : le budget des JO, l'avortement, Israel et l'ONU➜ Le thème : L'ultraviolence !▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian - https://www.instagram.com/gaellekny/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'heure où se tient le procès de l'attentat du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, Nice poursuit ses expérimentations sécuritaires. De notre envoyé spécial à Nice, Six ans après l'attentat qui y a fait 86 morts et plus de 450 blessés, la Prom' est métamorphosée. Quatre kilomètres de bornes de sécurité et de filins en acier courent le long de la mythique avenue bordant la mer, empêchant toute nouvelle attaque au camion-bélier. Seuls les véhicules autorisés peuvent franchir des bornes rétractables, commandées depuis le centre de supervision urbain (CSU) de la police municipale, pour accéder au trottoir. À cette clôture de métal et de béton armé en a été ajoutée une autre, naturelle celle-là, constituée de 400 palmiers. Coût total de l'opération : 6 millions d'euros. Après les attaques du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, déjà, la Ville avait installé dans les lieux accueillant du public des boîtiers « anti-Bataclan », directement reliés au CSU. Ce dispositif prévu en cas d'attentat ou de prise d'otages a depuis été élargi aux commerces. Géolocalisable et équipé d'un système d'écoute, il permet aux opérateurs de braquer les caméras de la ville sur le lieu où l'alerte a été donnée et d'y envoyer des policiers municipaux ou nationaux selon la nature du danger. « On incite tous les commerçants à s'en procurer, fait savoir Jean-Pierre Lellouche, président de la Fédération des commerçants et artisans niçois. C'est une assurance supplémentaire pour pouvoir vivre tranquillement. » Puisqu'il n'était pas question de s'arrêter en si bon chemin, la municipalité a commencé en 2019 à déployer des bornes d'appel d'urgence sur le même modèle que ces boîtiers d'alerte. Trois ans plus tard, Nice en compte 243 éparpillées dans le centre-ville, ainsi que devant chaque école et lieu de culte. « Cela permet d'avertir la police plus rapidement que par téléphone », vante Grégory Pezet, chef du centre opérationnel de commandement de la police nationale. En octobre 2020, c'est depuis l'une de ces bornes qu'a été signalé l'attentat à la basilique Notre-Dame de l'Assomption, permettant l'intervention immédiate de policiers municipaux et la neutralisation de l'assaillant. Les yeux de la ville Le CSU, où ces appels sont réceptionnés, est le centre névralgique de la sécurité à Nice. Inauguré en 2010, il est un modèle du genre. On vient même des États-Unis pour le visiter. De l'extérieur, pourtant, rien ne permet d'imaginer l'endroit où l'on s'apprête à mettre les pieds. On y accède par un couloir austère, au troisième étage d'un immeuble néoclassique. À l'intérieur, un décor de film d'action, ambiance Homeland. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, 90 agents surveillent la ville grâce aux quelque 4 000 caméras qui la quadrillent. À chacun son secteur. Assis dans la pénombre face à un immense mur d'écrans, ils observent la circulation, traquent les infractions et appuient leurs collègues sur le terrain. « Cela va permettre à l'équipage d'intervenir en toute sécurité et d'être guidé s'il est par exemple à la recherche d'une personne ou d'un véhicule en fuite », explique Grégory Pezet. Deux autres salles sont dédiées à la surveillance des transports et des écoles. Les images, conservées dix jours, peuvent être fournies à la police ou la gendarmerie à des fins d'enquête. « Nice connaît depuis l'avant-guerre un fort tropisme sécuritaire, rappelle Henri Busquet, secrétaire de la section locale de la Ligue des droits de l'homme. On peut l'expliquer par l'âge de sa population et le fait que la ville dépend beaucoup du tourisme ». Soixante ans après s'être dotée d'une police municipale, la ville ancrée à droite est la première de France en termes d'effectifs policiers et de vidéosurveillance – ou vidéoprotection, c'est selon. Depuis l'arrivée de Christian Estrosi à la mairie en 2008, le nombre de caméras a presque été vingtuplé. La cité balnéaire en compte aujourd'hui une pour 87 habitants. On les trouve perchées au coin des bâtiments, nichées en haut des lampadaires, peintes en brun pour se fondre au milieu des arbres. Il y a les caméras fixes qui surveillent un point précis ; les caméras dômes, capables de zoomer et manœuvrables pour avoir une vision à 360 degrés ; les « dômes quadra », équipées d'une caméra mobile et de quatre objectifs fixes. Sans compter la trentaine de caméras « nomades » autonomes, alimentées en énergie solaire et reliées au réseau 4G, déplaçables selon les besoins. Une efficacité contestée La plupart des Niçois interrogés se disent rassurés par cette omniprésence discrète. « Tout le monde s'en plaint quand c'est pour verbaliser des véhicules mal stationnés, mais on est bien content quand elles permettent de retrouver des délinquants ou des criminels », remarque Laurent, rencontré sur la Promenade des Anglais. Le permettent-elles vraiment ? « Aucune corrélation globale n'a été relevée entre l'existence de dispositifs de vidéoprotection et le niveau de délinquance commise sur la voie publique, ou encore les taux d'élucidation », indique la Cour des comptes dans un rapport d'octobre 2020 sur les polices municipales en France. Une étude commandée par la gendarmerie nationale et publiée l'année dernière est plus critique. Elle révèle que sur quelque 2 000 enquêtes observées, seules 1,13% à avoir été élucidées ont pu bénéficier de l'exploitation des caméras publiques. Les effets sont tout aussi maigres en termes de dissuasion. L'étude ne constate « aucune diminution significative du volume d'infractions enregistrées après l'installation de caméras » sur deux sites témoins. Elle ne remarque pas non plus de « volumes inférieurs ou d'évolution plus favorable des niveaux d'infractions » sur les territoires déjà équipés. « La vidéosurveillance conduit souvent à un simple déplacement de la délinquance », signalait déjà le chercheur Laurent Mucchielli dans une interview à Libération en 2018. Nice fait quant à elle valoir une augmentation régulière du nombre d'interpellations réalisées en flagrant délit grâce au travail du centre de supervision urbain. Elle rapporte de manière plus générale « une progression constante du taux d'élucidation des faits de délinquance de voie publique grâce à la vidéoprotection » : 18% en 2021, contre 11% en 2015. « Il ne se passe pas un jour sans que le procureur de la République ne fasse appel aux images de vidéoprotection de la Ville de Nice pour apporter des preuves irréfutables pour une affaire », insiste-t-on à la Mairie. Mais au conseil municipal, ces résultats laissent certains circonspects. « Le problème de ces bilans, c'est qu'ils sont faits par ceux qui prétendent que c'est efficace, commente Jean-Claude Picard, élu d'opposition Europe Écologie-Les Verts. On pense que ce n'est pas toujours très impartial. » Au lendemain de l'attaque du 14 juillet 2016, il a en tout cas été vite relevé que la vidéosurveillance n'avait pas permis de remarquer les nombreux repérages effectués par l'assaillant Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à bord de son camion. Elle n'a pas permis d'empêcher non plus l'attentat perpétré quatre ans plus tard dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption. « Malheureusement, comme l'État, nous ne disposons pas des moyens adaptés pour prévenir ces crimes. Seule l'intelligence artificielle en est capable », a affirmé le maire Christian Estrosi dans une récente interview à l'AFP, à l'occasion de l'ouverture à Paris du procès de l'attentat du 14-Juillet. Un laboratoire à ciel ouvert Couplés à des logiciels spécifiques, les yeux électroniques de la police municipale peuvent désormais détecter automatiquement les entorses au Code de la route, compter les piétons, scooters ou trottinettes sur un axe déterminé, repérer les regroupements… Nice expérimente à tout-va, quitte à parfois se casser les dents. En 2018, le test de l'application israélienne Reporty permettant de filmer et signaler les délits en temps réel à la police a été retoqué par la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés). L'année suivante, celui d'un détecteur d'émotions dans le tramway a finalement été abandonné. En 2019, encore, un essai de reconnaissance faciale a été mené lors du carnaval sur la base du volontariat. La Mairie l'a jugé très satisfaisant ; la Cnil a dit manquer de détails pour donner un avis. L'utilisation généralisée de cette technologie dans l'espace public reste de toute façon interdite par la loi. Une aberration pour Christian Estrosi, qui appelle à la refondation de la législation. La guerre contre le terrorisme doit être menée « avec la mobilisation des meilleures technologies », assène l'édile. Les incidents au Stade de France lors de la dernière finale de la Ligue des Champions et l'approche des Jeux olympiques 2024 ont relancé le débat. En attendant, la police municipale niçoise teste un logiciel capable de repérer et de suivre une personne d'après une description physique. « On est assez dubitatifs sur l'efficacité de toutes ces mesures, confie l'élu d'opposition Jean-Claude Picard. Cela permet de faire beaucoup de com', mais en pratique, il y a peu de chance que cela permette d'éviter les infractions. » La section locale de la Ligue des droits de l'homme s'alarme quant à elle d'une fuite en avant sécuritaire. « On est passé de quelques dizaines de caméras à quelques centaines, puis à quelques milliers. Et maintenant, on en est au stade où l'on met de l'intelligence artificielle derrière la vidéosurveillance. On voit très bien ce qu'il peut se passer si ce système est généralisé : on va pouvoir suivre n'importe qui dans tous ses déplacements à travers la ville », alerte son secrétaire Henri Busquet. « Si l'on veut garantir le respect des libertés individuelles, il ne faut pas laisser ces outils se développer. Une fois en place, il est trop tard », insiste-t-il. Cette inquiétude ne semble cependant pas trouver écho auprès des Niçois. En 2020, ils ont réélu leur maire pour un troisième mandat de six ans. D'ici-là, un hôtel des polices censé favoriser une meilleure coopération entre les services de la Ville et de l'État devrait avoir vu le jour. Une première, là encore.
We speak with sociologist and research director at the French National Centre for Scientific Research (CNRS), the largest basic research institute in Europe. Dr. Mucchielli has been critical of France's COVID authoritarianism since the start of the pandemic, and has written and co-signed numerous open letters denouncing the unnecessary and repressive nature of the COVID protocols in France and beyond. He also has co-authored an analysis of deaths as reported by various countries' drug surveillance organizations. This analysis, entitled "An Unprecedented Mortality" led him and his co-authors to call for a moratorium of the vaccination campaign. This article was censored, but you can find an archived version here (in French): https://archive.ph/qDAvp We speak to him about his view of the pandemic, the French protest movement, his political analysis of the situation, and more.
Cette série podcast de The Funambulist en français est dédiée aux histoires et aux luttes des quartiers populaires de France et des colonies d'outremers. Des Minguettes de Vénissieux à la Cité Pierre Lenquette de Nouméa, des Bosquets de Montfermeil aux Flamants de Marseille, du Firminy Vert au Chaudron de Saint-Denis La Réunion, notre objectif est de prendre une modeste part à la transmission intergénérationnelle de l'histoire des luttes des quartiers. Afin de se faire, nous avons décidé de partir du particulier (un seul quartier par épisode) pour arriver au général dans les similitudes que ces conversations ne manqueront pas de générer. Comme pour tous nos autres projets, notre espoir est de cultiver les formes de solidarité entre initiatives politiques prises à l'encontre des structures racistes et coloniales. Marwan Mohammed est sociologue en poste au CNRS. Il est l'auteur de La formation des bandes de jeunes : entre la famille, l'école et la rue (PUF, 2011), Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman (avec Abdellali Hajjat, La Découverte, 2013) et Communautarisme? (avec Julien Talpin, PUF, 2018). Il a également dirigé la publication de Les bandes de jeunes : des blousons noirs à nos jours (avec Laurent Mucchielli, La Découverte, 2007) et Les sorties de délinquance : théories, méthodes, enquêtes (La Découverte, 2012).
durée : 00:24:09 - Journal de 12h30 - Cet ancien membre des services de renseignement syrien a été condamné à 4 ans et demi de prison. - invités : Laurent Mucchielli sociologue, spécialiste des politiques de sécurité.
durée : 00:24:09 - Journal de 12h30 - Cet ancien membre des services de renseignement syrien a été condamné à 4 ans et demi de prison. - invités : Laurent Mucchielli sociologue, spécialiste des politiques de sécurité.
Six mois après un premier confinement, les Français sont de nouveau sommés de rester chez eux pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Pourtant, des élus, des chroniqueurs de télévision, des médecins s'y opposent : ce nouveau confinement est bien moins accepté que le premier. Le confinement est-il un outil efficace pour combattre l'épidémie au stade actuel en France ? C'est le débat de cette émission avec Christian Lehmann, médecin généraliste dans les Yvelines, chroniqueur dans Libération et chaud partisan des mesures de distanciation sociale. Face à lui, Laurent Mucchielli, sociologue et chercheur au CNRS, auteur d’une tribune parue sur le site de la revue Regards et intitulée : "Le confinement, un remède pire que le mal ?"
Six mois après un premier confinement, les Français sont de nouveau sommés de rester chez eux pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Pourtant, des élus, des chroniqueurs de télévision, des médecins s'y opposent : ce nouveau confinement est bien moins accepté que le premier. Le confinement est-il un outil efficace pour combattre l'épidémie au stade actuel en France ? C'est le débat de cette émission avec Christian Lehmann, médecin généraliste dans les Yvelines, chroniqueur dans Libération et chaud partisan des mesures de distanciation sociale. Face à lui, Laurent Mucchielli, sociologue et chercheur au CNRS, auteur d’une tribune parue sur le site de la revue Regards et intitulée : "Le confinement, un remède pire que le mal ?"
Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé sur la sociologie de la délinquance et des politiques de sécurité Vincent Neymon, Secrétaire général adjoint de la CEF
Chaque jour, la Rédaction de TOTEM apporte un éclairage à l'actualité du jour avec son invité(e).
De Zombie Boy en passant par les Boomers qui se lancent pour se faire inscrire des signes chinois ou encore un Carpe Diem bien senti ou une classique tête de loup, on a l'impression qu'on assiste à une renaissance du tatouage. Infographie: Guillaume de Batailles de France https://www.youtube.com/bataillesdefrance Pour soutenir financièrement la chaîne, deux choix: 1. https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Avec: Laurent Turcot, professeur en histoire à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Canada Abonnez-vous à ma chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Facebook: https://www.facebook.com/histoirenousledira Instagram: https://www.instagram.com/turcotlaurent Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Pour aller plus loin: David Le Breton, Signes d'identité : tatouages, piercings et autres marques corporelles, Éditions Métailié, 2002. Alain Pozzuoli, Tatouages : Une histoire et des histoires, Édition les Belles Lettres, 2005, Références : Philippe Artières, À fleur de peau : médecins, tatouages et tatoués, 1880-1910, Paris, éditions Allia, 2004. Régine Plas, « Tatouages et criminalité (1880-1914) », dans Laurent Mucchielli (dir.), Histoire de la criminologie française, Paris, L'Harmattan, 1994, p. 157-167. #histoire #documentaire #tatouage
Tous les samedis et dimanches à 18h15 et 19h15, Marion Calais reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd’hui, Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au CNRS, auteur du livre « La France telle qu’elle est » aux Editions Fayard.
A la suite de la mort de Georges Floyd, partout dans le monde, des mobilisations ont été organisées contre le racisme et les violences policières.
Georges Floyd, Adama Traoré. Peut-on dresser un parallèle entre ce qui se passe aux Etats-Unis et ce qui se passe en France. "La réalité n'est ni blanche, ni noire, elle est un peu grise. C'est la ligne que je tiens en tant que chercheur. On ne peut pas faire de parallèle car la France n'est pas un état fondé historiquement sur un apartheid. Ce sont des choses tellement enracinées aux USA que cinquante ans plus tard, cela continue de produire des effets. Néanmoins, il y a des points communs: deux sociétés d'immigration, une qui le sait (les Etats-Unis) et une qui fait semblant de ne pas le savoir (la France)" explique Laurent Mucchielli, sociologue, spécialiste de la délinquance et des politiques de sécurité, auteur de "La France telle qu'elle est" (éd. Fayard). "Notre société produit du racisme" "Notre société produit du racisme. Il faut tenir compte de cette dimension globale. Ce qui se passe dans la police n'est pas isolé, c'est quelque chose qui se passe à l'échelle de la société. [...] En France, il y a des minorités qui sont racistes au sens du racisme biologique. Ces personnes sont impossibles à chiffrer. Il y a ensuite un espèce de nouveau racisme anti-musulman. Il y a enfin un espèce de racisme social sur les quartiers populaires, les banlieues" analyse encore le sociologue. Impossible cependant de dire si la police est un lieu où le racisme se développe davantage. "Dans les polices, il y a un esprit de corps très fort. Du coup, c'est très difficile quand les gens ne sont pas d'accord entre eux, de le dire. Cela pèse fort. Faire des leçons de morale et de déontologie ne sert à rien" lance Laurent Mucchielli. "Un durcissement des pratiques policières" Sur la violence policière, Laurent Mucchielli estime qu'il ne faut pas comparer la France avec les Etats-Unis. "Il y a des pays où parler de police de proximité n'est pas un gros mot. Depuis 2002, il y a un durcissement des pratiques policières. C'est indéniable. Depuis cette époque, il y a un durcissement. On a vu avec les Gilets jaunes que ce durcissement touche le maintien de l'ordre dans la police. Le niveau de violence a augmenté. C'est dramatique car c'est un retour en arrière, historiquement. Quelle que soit leur opinion individuelle, les policiers sont soumis à une hiérarchie. Ils doivent obéir" précise-t-il. "Il y a deux choses fondamentales. Il faut permettre aux hommes et aux femmes dans la police qui ne sont pas racistes doivent pouvoir s'exprimer sans passer pour des traîtres. Il faut libérer la parole. Ensuite, il faut rétablir la police de proximité, comme dans les autres pays. L'interconnaissance et le dialogue fabriquent le respect. C'est le meilleur moyen pour casser la violence" conclut-il.
3e numéro de ce podcast de 15 mn, parfois moins mais jamais plus. Au menu de ce soir : Laurent Mucchielli et sa défense des garçons violents ; les annonces d'Olivier Véran pour la concertation qui commence lundi 25 mai Bonne écoute !
durée : 00:49:27 - Avis critique - par : Raphaël Bourgois - Ce soir comme semaine, deux essais sous les feux de la critique : "Le Triangle et l’Hexagone : Réflexions sur une identité noire" de Maboula Soumahoro, La Découverte et "La France telle qu’elle est : pour en finir avec la complainte nationaliste" de Laurent Mucchielli, Fayard. - réalisation : Vanessa Nadjar - invités : Géraldine Mosna-Savoye Productrice de l'émission du "Journal de la philo" sur France Culture; Joseph Confavreux journaliste pour le site Médiapart, rédacteur en chef de la Revue du Crieur
La délinquance, un terme qu’on utilise à tout-va sans vraiment savoir ce à quoi il correspond. ll ne recouvre en fait ni un type d’acte précis, ni une catégorie de personne et il est beaucoup trop incomplet pour permettre de désigner la vérité des infractions en France. Sur quelle base précise produit-on ce chiffre de la délinquance ? Peut-on seulement la quantifier ? Est-ce qu’on ne la confond pas trop souvent avec le sentiment d’insécurité ? Thomas Rozec interroge Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au CNRS.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en février 2020 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Illustration : CC / Unsplash. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Comme à chaque période troublée dans notre pays, qu’il s’agisse de grand mouvements sociaux ou d’attentats, les regards se portent avec insistance sur les forces de police, un coup, trop promptes à dégainer la matraque, un autre pas assez fiables dans leur suivi des fameux fichés S. En ce moment, il ne vous aura pas échappé que nous vivons une double séquence gilets jaunes et attaque du marché de noël de Strasbourg : la police est donc scrutée de partout.Mais un point au moins échappe à cette veille critique permanente : le malaise très vif qui secoue depuis des années maintenant les policiers, et qui avait explosé au visage de l’opinion publique en 2016 lorsque ces derniers sont descendus le crier dans la rue.Deux ans plus tard, peu de choses semblent avoir changé, et l’on continue tristement de compter les suicides de fonctionnaires de police. L’an dernier, il y en a eu plus de 50, et récemment, c’est même l’une des porte-paroles des policiers en colère qui s’est donnée la mort.Comment vont nos flics ? Quels mots mettent-ils sur ce malaise ? Et comment pourrait on imaginer les en faire sortir ?Thomas Rozec reçoit Mathieu Zagrodzki, chercheur associé en sciences politiques au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales ; Jeanne-Marie Desnos de Street Press ; et Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS.CRÉDITSRéalisation : Vincent Hiver et Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction de programme : Joël Ronez. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Musique : François Clos et Thibault Lefranc. Production : Binge Audio. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Dans ce nouvel épisode de Spla$h, Etienne Tabbagh s'intéresse à la vidéosurveillance. Le taux d’équipement de vidéosurveillance a explosé en France depuis 10 ans, notamment avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir. En 2009, l'ancien président de la République a mis en oeuvre un Plan national de prévention qui consiste à subventionner en partie les coûts d’installation de la vidéosurveillance dans les communes qui souhaitent s’équiper. Afin de savoir si ces installations de caméra ont un réel effet dans la lutte contre la délinquance, Etienne Tabbagh est allé à la rencontre de Laurent Mucchielli, sociologue et auteur du livre Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de… la vidéosurveillance (Armand Colin).Spla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Ecoutes. Cet épisode est réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Mixé par Laurie Galligani. Coordonné par Marine Raut.
Le Noir C'est Mieux Choisi - Faits sociaux, objets culturels et déblatérations autoproduites Episode 01 Sommaire Analyse :: Les discours médiatiques sur les relations mère-fille Focus :: Pop suédoise mon amour Entretien :: Conversation avec Pierre Bibliographie Theresa De Lauretis, Théorie queer et cultures populaires : de Foucault à Cronenberg, Paris, La Dispute, 2007 Laurent Mucchielli, "Monoparentalité, divorce et délinquance juvénile : une liaison empiriquement contestable", Déviance et Société, 2001/2, vol. 25, p. 209-228 Françoise Vergès, Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme, Paris, Albin Michel, 2017