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Mardi politique reçoit Olga Givernet, députée Ensemble pour la République de l'Ain, ministre déléguée à l'Énergie du gouvernement Barnier, co-présidente du groupe Industries de Défense à l'Assemblée Nationale. Olga Givernet est interrogée par :Frédéric Rivière (RFI)Roselyne Febvre (France 24)Live-tweet @MardiPolitique #MardiPol Mardi Politique du 29 avril 202518h10-18h30 sur France 2421h10-21h30 sur RFI
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce dimanche 27 avril 2025, Robert Ménard, maire DVD de Béziers (Hérault), a débattu avec Maud Bregeon, députée EPR des Hauts-de-Seine et ancienne porte-parole du gouvernement Barnier, dans l'émission C'est pas tous les jours Dimanche présentée par Benjamin Duhamel sur BFMTV.
La belle histoire des bonbons Barnier, l'entreprise de fabrication de confiseries artisanalesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:43 - Va savoir - par : Chloé Leprince - Carrément sans ministre à l'époque du gouvernement Barnier, la "politique de la ville" revient à l'agenda avec un Comité interministériel des villes le 17 avril 2025. Mais des chercheurs en sciences sociales proposent de changer de vocabulaire pour mieux décrypter les inégalités territoriales.
On retrouve aujourd'hui Romain Barnier, entraineur au palmarès impressionnant.Il est aujourd'hui manager de la performance au Cercle des Nageurs de MarseilleEn plus d'être un passionné, il passe beaucoup de temps à remettre en question sa pratique quotidienne.Dans cet épisode on aborde :- La différence entre le système sportif américain et français- Manager des sportifs au quotidien- Comment entrainer pour performer- Changer d'état d'esprit en tant que sportif ou coach- Créer l'émulation de la compétition- Se détacher du poids culturel de l'activitéHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecclesia Domestica Men & Women's Retreats
Emmanuel Macron a rencontré ce lundi 24 février Donald Trump à Washington pour discuter de la guerre en Ukraine. Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 25 février 2025.
Le budget a officiellement été adopté au Parlement la semaine dernière, après un 49.3 actionné par François Bayrou, puis par une motion de censure qui n'a pas obtenu assez de votes. En effet, la majorité des socialistes et le Rassemblement National ont décidé de ne pas censurer le gouvernement. Alors, le budget est passé. Le reste du NFP dénonce vivement le choix du PS de ne pas voter la censure. Ils fustigent un budget “pire que celui de Barnier”. On va aller voir ça.Eric Lombard, Ministre de l'Économie, a annoncé un grand “tournant dans la gestion des finances publiques” jeudi soir sur France 2. Le gouvernement vise 5,4% de déficit pour 2025, et 3% pour 2029, en lien avec leurs engagements à l'UE. Côté recettes, est annoncée la contribution sur les plus hauts revenus, qui visera les personnes les plus riches (revenu fiscal annuel qui dépasse 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple), et dont le taux d'impôt sur le revenu est inférieur à 20%. Le dispositif a été limité à un an (alors que c'était 3 à l'origine). Pour les grandes entreprises c'est pareil, on passe d'une contribution de 2 ans à 1 an : cela cible les 400 entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires d'au moins 1 Md€ et sont redevables de l'impôt sur les sociétés. Tout cela devrait peut être rapporter 10 milliards à l'Etat.Le taux de la taxe sur les transactions financières est porté de 0,3% à 0,4% (c'était une faveur au PS). Une taxe sur les rachats d'actions suivis d'une annulation est créée pour les entreprises ayant un recours croissant à cette pratique et qui leur permet de distribuer une partie de leur excès de trésorerie à leurs actionnaires. Elle concernera les plus grandes entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 1 Md€, pour leurs opérations réalisées entre mars 2024 et février 2025.Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c'est l'Instant Porcher !▶ Soutenez Le Média :
Depuis le 1er janvier 2025, les clubs de jeux parisiens sont à l'arrêt. Leur prolongation devait être actée dans la loi de finances, stoppée avec la censure du gouvernement Barnier. Ces clubs, dans lesquels machine à sous et jeux électroniques sont interdits, sont testés depuis 2018 pour limiter les parties clandestines à Paris. Mais la mise à l'arrêt des clubs depuis le début d'année a plutôt tendance à avoir l'effet inverse : les parties clandestines sont de plus en plus prisées par les joueurs. Elles attirent les anciens clients des clubs, privés de table et se multiplient aux quatre coins de la capitale et en banlieue.Code source fait le point avec Pauline Darvey et Quentin Fouquereau,, journalistes à l'édition de Paris du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit le député EPR des Yvelines, membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, Charles Rodwell. L'occasion de re Motion de censure évitée : F. Bayrou en passe de réussir là où M. Barnier a échoué ? Et après ?
Dans cet épisode, les animateurs discutent d'un événement qui a coûté 175 euros par Français, soit 6 milliards d'euros au total. Il s'agit de la censure du gouvernement Barnier, qui a entraîné des coûts importants pour l'État.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:01:54 - Le vrai ou faux - C'est le chiffre avancé par le gouvernement pour convaincre de l'urgence de doter la France d'un budget. Une évaluation difficile à confirmer.
Alors que les députés du NFP (hors PS) s'apprêtent à voter la censure du gouvernement Bayrou comme un seul homme, la majorité des députés socialistes devrait s'abstenir de la voter. Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble donc assuré de rester à Matignon, même si le Rassemblement national décidait de voter la censure. Le budget 2025 devrait donc être adopté. Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes est l'invitée de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 03 février 2025.
durée : 00:54:45 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le député LFI pointe également la baisse des dépenses publiques dans le prochain budget du gouvernement. "C'est un budget plus austéritaire que celui du gouvernement Barnier. Il faut l'empêcher de passer, c'est la seule cohérence".
durée : 00:54:45 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le député LFI pointe également la baisse des dépenses publiques dans le prochain budget du gouvernement. "C'est un budget plus austéritaire que celui du gouvernement Barnier. Il faut l'empêcher de passer, c'est la seule cohérence".
https://thecommunists.org/2024/12/19/news/france-without-government-barnier-falls/
Keynote speaker for the Hankinson Retreat
Dans cet épisode de l'Édito Éco, Agnès Verdier-Molinié analyse les projets fiscaux du gouvernement et leurs impacts sur les ménages. Malgré les assurances, certains foyers, surtout les plus aisés, subiront des hausses, notamment via un « plancher Barnier » imposant un taux minimum de 20% sur les revenus supérieurs à 500 000 euros, contredisant la promesse de Macron en 2017. Avec les prélèvements sociaux, l'imposition des revenus du capital dépasserait 37%. Le gouvernement prévoit aussi une nouvelle taxe sur les patrimoines, soulevant des questions sur sa portée et ses effets potentiels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
ISSN 2608-984XVous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence le 17 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.DE BARNIER À BAYROU : UN PROBLÈME, DEUX RÉPONSES ?Un mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou s'est fixé « trois défis » : « Contenir » et « réduire » la dette publique, « mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de se réconcilier », et refondre l'action publique. Parmi les principales mesures annoncées, figure la remise en chantier de la réforme des retraites avec une ouverture majeure de la proposition du Premier ministre par rapport à celle de son prédécesseur Michel Barnier : il a fait sauter le tabou des 64 ans mais à condition de ne pas « dégrader l'équilibre financier » du système. Sur la base d'un « constat » chiffré, confié à la Cour des comptes pour une « mission flash », les partenaires sociaux auront trois mois pour dégager « un accord d'équilibre et de meilleure justice». S'il émerge, il sera soumis au Parlement à l'automne. Sinon « c'est la réforme actuelle qui continuerait à s'appliquer ».Un fonds spécial « entièrement dédié à la réforme de l'État », sera créé, financé en cédant une partie des actifs publics, notamment immobiliers. L'effort d'économie demandé aux collectivités territoriales sera réduit à 2,2 milliards d'euros au lieu des 5 milliards d'euros prévus par Michel Barnier. Le Premier ministre cherchera à protéger les entreprises de hausses d'impôts. Il est favorable au « principe proportionnel pour la représentation du peuple dans nos assemblées ». Un élément qui ouvre la porte à un « probable » retour du cumul des mandats. « L'étude des cahiers de doléances » présentés par les Gilets jaunes sera reprise. Le Premier ministre a abandonné « la mesure de déremboursement de certains médicaments et de consultations » prévue par son prédécesseur. La progression des dépenses de santé sera donc plus forte que prévu dans la copie Barnier. Elle devrait être relevé de +2,8% à +3,3 %. François Bayrou a également renoncé aux 4.000 suppressions de postes prévues dans l'éducation nationale ainsi qu'au passage d'un à trois jours de carence en cas d'arrêt maladie. Il maintient le projet de taxe sur les hauts revenus. Enfin, il a analysé l'immigration comme « d'abord une question de proportion ».Jeudi, ni les lepénistes ni les socialistes n'ont voté la motion de censure déposée par les mélenchonistes, avec des écologistes et des communistes. Elle n'a donc pas été adoptée.LA SÉCURITÉ COLLECTIVE À L'HEURE DU RÉVISIONNISME TRUMPISTEAvec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les puissances du Vieux Continent redoutent l'érosion, voire la dissolution, de leur principale alliance, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), au moment même où la Russie prend l'avantage en Ukraine. Au cours de sa précédente présidence, Trump avait envisagé de ne pas honorer l'article 5 du traité, qui prévoit que les pays signataires se portent au secours d'un allié attaqué. Or, toute la dissuasion de l'Alliance atlantique repose sur cet engagement.Cette menace voilée du président américain marquait sa volonté d'un rééquilibrage des contributions au budget de l'Otan entre les alliés et les États-Unis. Seulement les deux tiers des trente membres européens de l'Otan consacrent plus de 2 % de leur PIB à la défense. Sans les Etats-Unis, ils devront dépenser peut-être deux fois plus. Ce qui voudra dire accroître l'endettement, augmenter les impôts ou tailler dans certaines dépenses essentielles. Les Européens doivent aussi décider s'ils repensent ou non la base de leur défense collective. À l'heure actuelle, les forces armées européennes donnent priorité à l'Otan tout en veillant à élargir leurs capacités de défense et de sécurité au travers d'autres institutions, comme l'Union européenne, et des blocs militaires régionaux comme la Force expéditionnaire conjointe sous direction britannique. La victoire de Trump relance aussi le débat sur le rôle dissuasif des armes nucléaires françaises et britanniques en cas d'éventuelles attaques ailleurs en Europe.Aujourd'hui, l'Europe est bien plus vulnérable qu'elle ne l'était lorsque Trump a été élu pour la première fois en 2016. Elle est aux prises avec une guerre, une crise économique et une montée en puissance des mouvements nationalistes populistes. Actuellement, huit de ces mouvements dirigent des gouvernements ou participent à des coalitions à travers le continent. L'Europe doit se préparer, en filant la métaphore du Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, à voir son « jardin » menacé par une « jungle » peuplée de « carnivores » sans états d'âme. Un récent Eurobaromètre, qui mesure l'opinion publique européenne à l'égard de l'Union, montre que celle-ci n'a jamais été aussi favorable à l'intégration européenne. Bien que beaucoup de citoyens soient insatisfaits de leur gouvernement, plus de six personnes sur dix estiment que l'avenir de l'Europe réside dans l'Union.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air du 14 janvier 2025 - Bayrou: pari réussi?Près de trois semaines après la nomination de son gouvernement, François Bayrou expose ce mardi à partir de 15 heures sa vision aux députés, lors de son discours de politique générale. L'occasion pour le Premier ministre de préciser ses choix, sur le budget mais également sur les retraites, au cœur des négociations avec la gauche ces derniers jours. Au PS, Olivier Faure, qui a fait une proposition dans la nuit, a dit dans la matinée croire "un accord possible". Les socialistes demandent depuis plusieurs jours des "concessions remarquables" du gouvernement sur le budget 2025 et réclament comme les syndicats la suspension de la réforme des retraites dès l'ouverture d'une renégociation. Mais dans la matinée François Bayrou aurait écarté toute "abrogation" ou "suspension" immédiate de la réforme lors d'une réunion avec les chefs du socle gouvernemental. Il devrait charger les partenaires sociaux de proposer des évolutions et des ajustements à cette réforme, avant septembre, date à laquelle l'âge de départ doit être rehaussé de 3 mois.Alors suspension, gel ou pause ? Au-delà de la réforme retraites, le sujet du budget 2025, et notamment des impôts, sera scruté. "Nous sommes en train d'obtenir un certain nombre de concessions que je trouve remarquables, parce qu'elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré nous-mêmes les uns et les autres, c'est-à-dire le budget Barnier" a déclaré ce matin le premier secrétaire du PS. Coup de bluff ou vrai dénouement ? Quels sont les choix budgétaires de François Bayrou ? Quelle politique veut-il mener ? Et avec quels alliés ?Réponse ce mardi après-midi et décryptage à partir de 17.45 dans #cdanslair sur France 5.Les experts : - Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique – Le Parisien-Aujourd'hui en FrancePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 13 janvier 2025 - Retraites, impôts...La droite se braque...L'heure des choix est venue. À la veille de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, François Bayrou poursuit ses tractations afin d'éviter la censure de la gauche et sans froisser ses alliés de LR qui haussent le ton. Au cœur des discussions : la réforme des retraites qui prévoit notamment de repousser progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ, "à raison de trois mois par génération". Ainsi, depuis le 1er septembre 2023, les personnes nées entre début septembre 1961 et fin décembre 1961 doivent (sauf exception) avoir au moins 62 ans et trois mois pour obtenir le versement de leur pension. Celles nées en 1962 sont tenues d'avoir atteint l'âge minimal de 62 ans et six mois. Et ainsi de suite jusqu'aux personnes nées à partir de début 1968 qui devront travailler au moins jusqu'à 64 ans. Le patron des socialistes Olivier Faure a réclamé "la suspension" de cette réforme adoptée en 2023 après que le gouvernement Borne ait eu recours à un 49.3. Laurent Wauquiez pour les LR a jugé ce lundi dans les colonnes du Parisien que ce serait "irresponsable". La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé, de son côté, sur France Inter que si la réforme des retraites est suspendue, "la droite ne peut plus participer à ce gouvernement". La veille, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), avait également mis en met en garde le Premier ministre, soulignant que "sur le régalien et sur le budget, il y a des choses auxquelles la droite ne renoncera pas". Il doit être reçu cet après-midi à Matignon. Alors que va décider le Premier ministre ? Est-il prêt à suspendre, à abroger ou à corriger la réforme des retraites ? En même temps que François Bayrou rédige son discours, les discussions se poursuivent pour tenter d'arracher un accord de non-censure sur le budget. Des tractations en coulisse qu'a bien connu Antoine Armand, l'ancien ministre de l'Economie du gouvernement Barnier, et dont il a accepté de nous parler. Pendant ce temps la question du budget est également centrale pour les collectivités locales à qui le gouvernement demande un effort budgétaire de cinq milliards d'euros. Pour trouver de nouvelles recettes, certaines font le choix de vendre une partie de leur patrimoine. Ainsi le Département du Loiret a décidé de se séparer du couvent des Minimes à Orléans, un site du XVIIe siècle classé Monument historique, où étaient installées les Archives départementales jusqu'à leur récent déménagement. Dans le Maine-et-Loire, c'est la gendarmerie de la ville de Candé qui a été vendue. La préfecture de Montpellier et les sous-préfectures ont également été mises en vente pour trouver des recettes au Département de l'Hérault.Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Editor's note: This conversation was recorded on Dec 5, 2024.In just two weeks, the governments of Germany's Olaf Scholz and France's Michel Jean Barnier have fallen. These are just the latest signs of a political crisis in Europe that has escalated drastically since the start of the Ukraine War, which has brought inflation, deindustrialization, and instability throughout the continent. Peter Mertens, General Secretary of the Belgian Workers' Party (PTB-PVDA) and a member of his country's parliament, sees Europe's crisis as a consequence of US attempts to forestall its decline through economic and military confrontation with a rising Global South. While loyalty to the US is taken for granted by most of Europe's leaders, Mertens argues the future of the continent requires a break with the Atlanticist system. In this exclusive interview, The Real News speaks with Mertens on Europe's future and the release of his new book, Mutiny: How the World Is Tilting. Help us continue producing radically independent news and in-depth analysis by following us and becoming a monthly sustainer.Sign up for our newsletterFollow us on BlueskyLike us on FacebookFollow us on TwitterDonate to support this podcast
Ce mercredi 8 janvier 2025, Laurent Gerra a notamment imité Jean-Marie Le Pen, Laurent Ruquier ou encore Michel Barnier ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
Ecoutez Lenglet-Co du 07 janvier 2025.
C dans l'air du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Le ministre de l'Économie et des Finances ainsi que la ministre des Comptes publics débutent ce lundi à Bercy les consultations des partis politiques dans l'optique de faire voter rapidement par le Parlement un projet de loi de finances pour 2025. Avec un objectif : ramener le déficit entre "5 et 5,5 %", cette année, ce qui nécessitera un "effort" budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait le gouvernement précédent, et qui passera "essentiellement" par des économies, a affirmé ce matin Éric Lombard sur France Inter.Pour rassurer le monde économique, les marchés qui prêtent à l'Etat mais aussi Bruxelles, il faut "que dans les meilleurs délais, notre pays ait un budget" a expliqué l'ancien directeur général de la Caisse des dépôts. Pour cela, le nouveau patron de Bercy souhaite obtenir "a minima un accord de non-censure" et lance un appel du pied aux partis de gauche avec qui "il y a plus de perspective d'un dialogue fécond qu'avec le RN". Et le ministre d'embrayer sur ce qu'il dit partager avec le parti socialiste, mais aussi les communistes et les écologistes : la recherche de justice fiscale. "Il y a dans ce pays des mécanismes d'optimisation fiscale qui font que des personnes qui ont des revenus importants ne paient pas leur part d'impôt. Il s'agit que chacun paie sa juste part de l'impôt."Même angle d'attaque sur France 2 ce matin pour la ministre des Comptes publics qui promet "un plan d'action très concret, très ambitieux" concernant l'égalité devant l'impôt, et axé sur la lutte contre la "suroptimisation fiscale". Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Amélie de Montchalin a également indiqué que le gouvernement n'envisage pas de "hausse d'impôts pour les ménages" mais veut garder les éléments qui ont fait consensus lors de l'examen des projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale laissés en suspens par la censure du gouvernement Barnier. Parmi les mesures que l'exécutif compte conserver, la ministre a cité la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, la taxe sur les rachats d'actions et sur les billets d'avion. Quid de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ? Si celle-ci "ne peut plus s'appliquer" du fait de la censure,"nous réfléchissons à de nouvelles modalités", a fait savoir Amélie de Montchalin. "Il ne s'agit pas de proposer des impôts nouveaux, mais de vérifier que chacun paye sa juste part de l'impôt (...). Pas taxer davantage les très riches mais veiller à ce que leur niveau d'impôt soit homogène à celui que payent les autres Français", a relevé de son côté Éric Lombard qui a reçu ce matin le MoDem et les socialistes.À la sortie de Bercy, le PS s'est dit favorable à "une négociation où chacun est responsable, où chacun fait des pas vers l'autre. Nous sommes prêts à en faire", a lancé Olivier Faure, mais également à censurer le gouvernement s'il n'y a de "concessions remarquables". Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a par ailleurs fait état de la part du gouvernement d'"une proposition de modification, d'évolution de la réforme de la retraite"."La négociation du PS avec le gouvernement Macron-Bayrou n'engage que lui" a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le NFP n'a été ni informé ni saisi auparavant. LFI ne sera donc pas concernée par le plat de lentilles servi à O. Faure. Les insoumis ne sont pas engagés par la non-censure négociée par le PS" a écrit le le leader de La France insoumiseDu côté du RN, Marine Le Pen poursuit ce lundi son déplacement à Mayotte trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. Présente sur place depuis hier, la figure de proue du Rassemblement national a appelé l'exécutif à ne pas oublier "les promesses faites aux Mahorais" et a déploré que la stratégie du gouvernement "n'aille pas assez loin". "Sans régler le problème de l'immigration clandestine, rien ne sera utile", a-t-elle estimé dimanche, en référence notamment au droit du sol, qui est déjà largement encadré sur le sol mahorais, et ce à l'heure où le gouvernement est divisé sur ce point. Une façon pour la leader du parti d'extrême droite de mettre la pression sur l'exécutif. C'est également pour la cheffe de file des députés RN qui dans les colonnes du Parisien du 18 décembre déclarait se préparer à une élection présidentielle anticipée "par précaution", de montrer sa popularité sur place. En 2022, les Mahorais l'ont placé en tête du second tour de la présidentielle avec 59 % des voix. Deux ans plus tard, la liste de Jordan Bardella aux européennes a recueilli 51 % des suffrages.Alors quel budget pour la France en 2025 ? Le gouvernement vise 50 milliards d'euros d'économies pour 2025, avec des promesses de ne pas augmenter les impôts pour les ménages. Comment compte-t-il faire ? Enfin le remboursement des Prêts Garantis par l'État, est-il le grand oublié du débat sur le budget ? Environ un tiers de ces PGE, accordés à 700 000 TPE et PME entre 2021 et 2022, doit encore être remboursé, selon la Banque de France, qui indiquait par ailleurs, le mois dernier, que les défaillances d'entreprises ont battu un nouveau record sur l'année écoulée. Nous avons rencontré le patron de l'un d'entre elles. Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
A 10h, ce vendredi 3 janvier, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat
Au menu de la deuxième heure des GG du vendredi: "Bayrou va-t-il tenir plus longtemps que Barnier ?" et "Deux OQTF arrêtés puis relâchés : loi inapplicale ?", avec Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat.
C dans l'air du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?On prend les mêmes et on recommence. Après plusieurs jours d'intenses négociations, François Bayrou a dévoilé hier soir son gouvernement : 35 ministres et beaucoup d'anciens, à l'image d'Elisabeth Borne à l'Education, de Manuel Valls aux Outre-mer, ou encore de Gérald Darmanin à la Justice. Plusieurs figures du gouvernement Barnier sont maintenues, de Retailleau à l'Intérieur à Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères en passant par Rachida Dati à la Culture. À droite, peu de prises. Malgré un courrier du Premier ministre aux Républicains pour leur donner des gages sur l'autorité de l'État ou le redressement des finances publiques, Laurent Wauquiez n'a pas souhaité intégrer le gouvernement et déclare que les votes LR "se décideront texte par texte". Les nouveaux visages sont finalement minoritaires : l'ancien socialiste François Rebsamen arrive comme ministre chargé de l'aménagement du territoire, tandis qu'Eric Lombard, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, prend le portefeuille de l'Economie. Il formera avec Amélie de Montchalin, son homologue aux finances, le duo chargé de redresser l'économie française. Une chose est sûre, François Bayrou aura échoué à élargir sa majorité au Parlement et se retrouve déjà sous la pression du RN que son prédécesseur. Marine Le Pen a d'ailleurs dénoncé sur twitter un gouvernement "qui s'appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable".Moins de trois mois après avoir cédé sa place à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pose cette fois ses cartons à la Justice. Les deux anciens LR devraient poursuivre le coup de barre à droite sur les thèmes du trafic de drogue et de l'immigration. Une manière de couper l'herbe sous le pied au Rassemblement national. Bien qu'issus du même camp, les deux hommes portent des lignes différentes. Bruno Retailleau est un proche de Philippe de Villiers et François Fillon tandis que Gérald Darmanin s'est formé auprès de Nicolas Sarkozy, avant d'incarner l'aile droite de la macronie. Ils ont néanmoins appris à travailler ensemble lors de la dernière loi immigration, Gérald Darmanin s'appuyant sur Bruno Retailleau, alors chef des Républicains au Sénat, pour faire passer son texte. Le nouveau tandem devrait s'accorder sur une ligne de "fermeté et de rapidité dans l'exécution des réformes", comme l'assure un proche de Darmanin dans Le Parisien. Mais gare aux égos de ces deux fortes têtes.Loin de l'Élysée, des élus n'ont pas attendu la nomination du nouveau gouvernement pour "redresser les finances publiques", comme le souhaite François Bayrou. Dans les Pays de la Loire, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ex-LR ralliée à Horizons, a décidé de couper 82 millions d'euros de subventions à la culture, aux sports et à l'égalité homme-femme, sur le budget 2025-2028. Bien plus que les 40 millions d'euros demandés par le gouvernement Barnier. À l'issue du vote, la numéro 2 du parti d'Édouard Philippe s'est défendue de tout excès de zèle : "C'est un budget d'économies, de choix politiques forts pour l'avenir et de recentrage sur nos compétences prioritaires". Planning familial, maisons de santé, clubs de sports, festivals… toutes ces structures ont accueilli le vote du budget avec effroi, le spectacle vivant pesant à lui seul plus de 150 000 emplois dans la région. Plus de 2 400 membres du réseau associatif et culturel local ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer ces coupes budgétaires.Le nouveau gouvernement va-t-il pouvoir faire davantage que celui de Michel Barnier ? À quoi va ressembler la politique régalienne avec le duo Darmanin-Retailleau ? Et comment les efforts budgétaires réclamés par l'exécutif infusent déjà dans certaines régions ?Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
O Parlamento da Alemanha aprovou a dissolução do governo do primeiro-ministro Olaf Scholz, após a aliança partidária que o apoiava se desfazer por divergências sobre como revitalizar a economia. Abriu-se caminho, então, para uma nova eleição, que deve acontecer em fevereiro de 2025. Era uma questão de tempo desde que o partido liberal democrata deixou a coalização do governo e Scholz ficou sem maioria parlamentar, no início de novembro. Enquanto isso, na vizinha França, o primeiro-ministro, Michel Barnier, pediu demissão horas depois de uma votação na Assembleia Nacional o afastar do cargo — ele tinha apenas três meses na função. Barnier foi alvo de uma moção de censura — quando deputados podem retirar um primeiro-ministro do cargo. Por trás do mecanismo, algo inédito: uma improvável aliança de esquerda e direita, ambas insatisfeitas. Do outro lado do continente Europeu, é o Canadá, igualmente um país desenvolvido, que dá sinais de crise com seu primeiro-ministro, Justin Trudeau. Parlamentares pediram a sua renúncia, pouco após a vice-premiê e ministra das Finanças, Chrystia Freeland, pedir demissão, mergulhando o Canadá em uma crise política, na qual a situação econômica também pesou. Quem explica como esses cenários se convergem é Thomás Zicman de Barros, pesquisador do Instituto de Estudos Políticos de Paris, Sciences Po. Na conversa com Natuza Nery, ele também fala sobre o peso da economia por trás das quedas e da impopularidade desses líderes e como essas mudanças podem refletir ao redor do mundo.
C dans l'air l'invité du 16 décembre avec Olivier Babeau économiste, essayiste, et président de l'institut Sapiens.Dans la nuit de vendredi à samedi, l'agence de notation Moody's a dégradé la note de la France d'un cran, à Aa3. L'agence américaine avait prévenu une semaine plus tôt, que la censure du gouvernement Barnier pourrait avoir un impact "négatif". "Il est très peu probable que le prochain gouvernement réduise durablement l'ampleur des déficits budgétaires", estime Moody's. Une décision qui intervient juste après la nomination de François Bayrou à Matignon. "Nous prévoyons que les finances publiques de la France seront considérablement plus faibles au cours des trois prochaines années par rapport à notre scénario de base du mois d'octobre" en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative", écrit, dans un communiqué, Moody's pour expliquer cette annonce inattendue. "Il est désormais très peu probable que le prochain gouvernement réduise durablement l'ampleur des déficits budgétaires au-delà de l'année prochaine", estime-t-elle. L'agence a toutefois accompagné la note de crédit de la France d'une perspective stable, considérant que le pays avait des "atouts considérables".Alors que Bercy ne semblait pas s'attendre à une nouvelle dégradation aussi rapide, le ministre des Finances démissionnaire, Antoine Armand, a dit, dans un message sur X, "prendre acte" de la nouvelle note annoncée par Moody's. Le gouvernement Barnier misait sur un déficit public de 6,1 % du PIB cette année, et avait construit ses textes budgétaires sur la base d'un déficit public de 5 % en 2025, pour revenir sous la limite des 3 % tolérée par Bruxelles en 2029, mais Moody's n'y croit pas. L'agence de notation anticipe un déficit public stagnant à 6,3 % du PIB en 2025, et toujours à 5,2 % en 2027. Ainsi, au lieu de se réduire, la dette publique passerait de 113,3 % du PIB en 2024 à environ 120 % en 2027.Olivier Babeau, économiste, essayiste, et président de l'institut Sapiens, est notre invité. Il réagira à cette dégradation de la note de la France et à ses conséquences. Il analysera aussi le rôle du politique dans la maîtrise de la dette publique. Le nouveau premier ministre, François Bayrou, a promis que, devant cette situation "héritée de décennies entières", il aurait pour "ligne de conduite" de "ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté". Olivier Babeau nous donnera les mesures prioritaires, qui, selon lui, doivent être prises par le nouveau gouvernement pour redresser la situation.
Ce lundi 16 décembre 2024, Laurent Gerra a notamment imité François Bayrou, le Pape ou encore Michel Barnier. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 15 décembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ET NOS INSTITUTIONSSix mois après la dissolution de l'Assemblée nationale, la France, plongée dans une incertitude politique sans précédent, se trouve divisée en trois blocs. Pour l'historien Marc Lazare, nous nous trouvons dans « une crise politique claire et nette, […] mais pas une crise institutionnelle, « de régime », comme nous l'avons vécue en 1958 ».La chute du gouvernement Barnier début décembre après une motion de censure votée à la fois par le Nouveau Front Populaire et par le Rassemblement National, a abouti à la nomination comme Premier ministre de François Bayrou, qui ne faisait pas mystère de sa conviction que son tour était venu d'occuper l'hôtel Matignon … Le chef de l'État, après avoir d'abord proposé par téléphone au président du MoDem la deuxième place du nouveau gouvernement l'a reçu et a cédé devant la possibilité d'un blocage et d'une rupture avec son principal allié.Le centriste préconise un gouvernement « large et central », avec des « réformistes, de gauche, du centre et de droite, républicains, hors extrêmes ». Il pourrait bénéficier, du moins dans un premier temps, de la bienveillance de Marine Le Pen, qu'il a toujours traitée comme représentante d'un mouvement concourant à l'expression du suffrage, jusqu'à lui donner son parrainage pour la présidentielle de 2022, ou à prendre sa défense lors du procès des assistants du Front National (et du Rassemblement National) au Parlement européen.Si de la gauche au RN, tout le monde loue sa capacité au « compromis », François Bayrou n'a qu'un groupe parlementaire plus restreint que celui de Michel Barnier (36 députés Modem contre 47 Les Républicains), un « socle commun » pas plus large (et même moindre si les LR se retirent), des Français qui ne veulent pas de lui (seuls 4% souhaitaient un Premier ministre issu du camp présidentiel) et un procès en appel prévu courant 2025 dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen.La France insoumise a promis une nouvelle motion de censure immédiate, le Parti socialiste déclare rester dans l'opposition, le Rassemblement National affirme qu'il n'y aura « pas de censure a priori » et Les Républicains réclament des « garanties » pour rester au gouvernement. Selon le récent sondage Ipsos sur les fractures françaises 86 % des Français n'ont pas confiance dans les partis politiques.Alors que sa cote de popularité a chuté, Emmanuel Macron s'apprête à perdre son parti, Renaissance, au profit de Gabriel Attal. Si le Premier ministre qu'il vient de nommer tombe à nouveau, c'est lui qui se retrouvera en première ligne, seul. SYRIE : UNE CRISE PARTOUT EXPLIQUÉE, MAIS JAMAIS PRÉVUE.Tous les services de renseignement ont été pris par surprise par la rapidité de l'effondrement, en douze jours seulement, de la dictature syrienne au pouvoir depuis 1970. Bachar el-Assad et sa famille se trouvent désormais à Moscou où ils ont obtenu l'asile politique auprès des autorités russes. En 2015, c'est l'appui militaire de l'armée russe qui, face aux forces islamistes, avait permis à Damas de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays. Cette année, malgré quelques interventions aériennes pour bombarder des rebelles dans le nord-ouest du pays, l'armée russe n'a presque pas agi pour sauver le régime de Damas.Pour Téhéran, la chute d'Assad marque également un revers majeur : depuis la guerre civile, le pouvoir iranien avait dépêché sans relâche ses conseillers militaires et factions armées pour soutenir le pouvoir syrien, tandis que la Syrie jouait un rôle de relais décisif pour l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais, financé par l'Iran. En quatorze mois, depuis le 7 octobre 2023, l'Iran a perdu son « corridor d'influence » allant de Téhéran à Beyrouth, en passant par l'Irak, la Syrie et le sud d'Israël. Ne lui reste que les Houthis du Yémen.Bien que voisine de la Syrie, la Turquie ne s'attendait pas non plus à la chute aussi rapide du président syrien. Partageant avec la Syrie plus de 900 kilomètres de frontière, la Turquie est devenue en 13 ans une terre d'asile pour 4 millions de réfugiés syriens et une partie de son opposition, comme l'Armée nationale syrienne. Entraînée par des conseillers militaires turcs durant les 10 dernières années, elle s'est jointe au Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) pour faire tomber le régime syrien. Une occasion pour le président Erdogan de sécuriser sa frontière, de renvoyer le plus possible de réfugiés syriens chez eux et de neutraliser des factions kurdes syriennes, dominées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK turc), ainsi que les milices de Daesh présentes dans le désert syrien.Peu après l'annonce de la chute de Bachar Al Assad, le 8 décembre, l'armée israélienne s'est emparée sans résistance du versant syrien du Golan, une montagne située à cheval entre Israël, le sud de la Syrie et le Liban, ainsi que de la zone démilitarisée qui fait tampon avec la Syrie.Au nord du pays, 900 soldats américains se trouvent toujours stationnés depuis la guerre contre l'État Islamique (EI). Ils y protègent notamment les Kurdes. Durant l'été 2024, les Nations-unies et le commandement central des Etats-Unis avaient alerté sur la montée en puissance de l'EI depuis les attaques du 7 octobre 2023 contre Israël, avec un niveau de violence jamais vu depuis la chute du « califat » en 2019. Les Etats-Unis et leurs alliés veulent empêcher que la prise de Damas par les rebelles de HTC renforce l'EI. L'ombre du jihadisme plane encore sur la Syrie et le risque existe que les Syriens aient échangé la proie pour l'ombre …Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:15:45 - Journal de 8 h - Le nouveau Premier ministre doit être annoncé ce vendredi. Une attente qui dure, symbole d'un casse-tête pour Emmanuel Macron de trouver la personne qui convient.
C dans l'air l'invitée du 12 décembre : Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce.Les Français sont toujours dans l'attente de la nomination d'un Premier ministre, une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. En visite en Pologne, le président Emmanuel Macron a décidé d'écourter son séjour pour "rentrer à Paris le plus tôt possible". Une nomination serait attendue dans la soirée. Les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve, ou encore Sébastien Lecornu ont souvent été cités, même si selon un macroniste cité dans Le Parisien aujourd'hui, "le président prépare une surprise".Une chose est sûre, la censure du gouvernement Barnier a remis au centre du jeu le Parti socialiste, membre du nouveau Front populaire, arrivé en tête des dernières législatives. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, réclame toujours un Premier ministre "de gauche", mais montre des signes d'ouverture. "On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le président veuille démissionner", a-t-il déclaré sur Public Sénat. Il dit pouvoir "faire l'effort de ne pas censurer", dans "une recherche de compromis". Une ligne sur laquelle Carole Delga, présidente de la région Occitanie, est depuis longtemps. Elle avait affirmé dès cet été qu'il fallait que la gauche s"ouvre aux autres forces republicaines", avant de réitérer dans une interview accordée à la Tribune du Dimanche. "Les Français nous en veulent, ils sont désespérés par le spectacle que donne la classe politique", affirme-t-elle, appelant à "un accord de non-censure", "seul moyen de gouverner le pays", selon elle.Les désaccords de méthode sont donc nombreux au sein du nouveau front populaire, qui pourrait imploser. Mardi, socialistes, communistes et écologistes ont participé à une réunion à l'Elysée, mais pas la France insoumise. Dans un sondage Odoxa pour le Figaro magazine et Sud radio parue hier, Jean-Luc Mélenchon reste le mieux placé à gauche dans l'éventualité d'une élection présidentielle.Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur la nomination attendue d'un Premier ministre. Elle qui estime que la gauche "a rendez-vous avec l'histoire", nous expliquera comment le parti socialiste, dans un accord de non-censure, pourrait travailler avec les "forces républicaines". Elle reviendra aussi avec nous sur la colère des Français, et notamment leur défiance face aux politiques. Le mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, notamment, avait débuté en Occitanie.
Il est environ 17 heures ce mercredi 4 décembre quand la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, commence son discours à l'Assemblée nationale par ces mots : « Nous voilà arrivés au moment de vérité, un moment parlementaire inédit depuis 1962 qui va sceller selon toute vraisemblance un gouvernement éphémère ». Depuis plusieurs semaines, la députée d'extrême droite agitait la menace d'une motion de censure à l'encontre du gouvernement Barnier, formé il y a à peine trois mois. Ce jour-là, elle la met finalement à exécution.En plein vote du budget et alors que Michel Barnier vient de recourir à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter un texte, la gauche et l'extrême droite font tomber le gouvernement en votant ensemble une motion de censure, une première depuis 1962. Alors, pourquoi le Rassemblement national et le Nouveau Front Populaire ont décidé de censurer le gouvernement ? Et en quoi cette censure risque de fracturer un peu plus l'union à gauche au sein du Nouveau Front Populaire ?Pour Code source, deux journalistes du service politique du Parisien, Alexandre Sulzer, en charge de la droite et l'extrême droite, et Pierre Maurer, en charge de la gauche, décryptent la chute du gouvernement Barnier et se penchent sur l'après.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Inter, LCP, TF1, France 2. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
You're Listening to Parallax Views https://parallaxviews.podbean.com/ Support the Show on Patreon: https://www.patreon.com/parallaxviews Recording Date: 12-07-24 On this edition of Parallax Views, the past week on Wednesday the French government effectively collapsed when a no-confidence vote at the National Assembly toppled Prime Minister Michael Barnier. Not since 1962 has a moment of akin to this one happened in the French political scene. Joining J.G. to unpack it all are journalist and friend of the show Marlon Ettinger as well as Olly Haynes, who alongside Marlon co-hosts the FLAP24 (French Legislative Assembly Podcast 2024; formerly FLEP24). We'll discuss a number of issues related to this historic moment including France's President Emmanuel Macron blaming a "coalition of the irresponsible" for the no-confidence vote (in other words, blaming the far-right and far-left), Barnier's austerity budget, the authoritarian streak and "Jupiterian" ethos of Macron, Marine Le Pen and the National Rally (formerly the National Front), the French left leader Jean-Luc Mélenchon, the failures of Emmanuel Macron, challenging the narrative of Macron as a centrist liberal, and much, much more. Will also discuss Marlon's recent op-ed in the New York Times entitled "Marine Le Pen Is Holding France Hostage".
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 6 décembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.CENSURE : À QUOI ONT JOUÉ GOUVERNEMENT ET PARTIS ?L'Assemblée nationale a adopté mercredi soir une motion de censure par 331 voix, la majorité absolue étant de 289 voix, en réponse au déclenchement de l'article 49.3. Le gouvernement Barnier, le plus éphémère de la Ve République est tombé, moins de trois mois après sa nomination. Une première depuis 1962. « Le Premier ministre a remis jeudi la démission de son gouvernement au président de la République qui en a pris acte », a fait savoir l'Élysée.Au préalable, le Premier ministre avait assumé d'engager une phase de négociation avec les formations qui acceptaient d'entrer dans le jeu. Il était difficile de satisfaire les différents partis compte tenu de leurs différentes lignes rouges : tandis que le Rassemblement national (RN) ne voulait pas que le prochain budget lèse les classes populaires, Les Républicains refusaient d'augmenter les impôts, le Nouveau Front populaire (NFP) réclamait des impôts supplémentaires pour les plus riches et pas de nouvelle loi immigration, les macronistes exigeaient que les allégements de charges accordés aux entreprises ne soient pas remis en cause. Plus Michel Barnier lâchait de concessions pour dissuader les parlementaires de faire tomber son gouvernement, plus ils en rajoutaient. Pour s'acheter la grâce de Marine Le Pen, il s'est résigné à réduire les prix de l'électricité et à raboter l'aide médicale proposée aux sans-papiers. Mais elle a exigé ensuite que les médicaments soient mieux remboursés et que les pensions de retraite soient encore plus revalorisées. Sous la pression, le gouvernement est allé jusqu'à revenir sur la baisse du taux de remboursement des médicaments en 2025, l'une des dernières demandes de Marine Le Pen. Insuffisant, tant les exigences du RN semblaient s'échelonner à mesure que l'exécutif se montrait prêt à des concessions.La cheffe de file des députés RN espère s'être adressée en priorité à son électorat favorable à la chute de l'exécutif, mais elle prend le risque d'abandonner sa posture de parti de gouvernement dans sa conquête de nouveaux électeurs. En censurant, l'extrême droite a pris le risque d'affaiblir sa posture dans une partie de l'opinion, notamment chez les retraités et les catégories supérieures diplômées, inquiets d'une forme d'instabilité.Selon un sondage de l'Ifop publié le 28 novembre, 53 % des électeurs souhaitaient que la censure soit votée contre le gouvernement. La France est désormais sans budget, sans gouvernement, sans majorité à l'Assemblée nationale et dirigée par un président impopulaire.Jeudi soir, Emmanuel Macron a annoncé la nomination prochaine d'un nouveau Premier ministre à la tête d'un gouvernement d'intérêt général excluant le RN et LFI, et il a assuré qu'il exercerait son mandat jusqu'à son terme constitutionnel.LA SYRIE SOUS PRESSIONEn quelques jours, les rebelles islamistes syriens se sont emparés de plus de territoire dans le nord-ouest de la Syrie qu'en treize ans de guerre civile. Depuis le 27 novembre, le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham et les factions rebelles alliées, a mis la main sur Alep, la deuxième ville la plus importante de Syrie. Il a ensuite pris Hama avec, en ligne de mire, la capitale, Damas. Même si elles ne sont pas majoritaires, certaines formations de rebelles proches d'Ankara participent à l'offensive d'Alep. Parmi elles, l'Armée nationale syrienne, un groupement d'une dizaine de factions, sans réelle unité idéologique mais partageant des sentiments très antikurdes et réunies par la Turquie depuis 2017. Alors que l'armée syrienne s'est débandée, le président Bachar el-Assad a promis d'utiliser la « force » pour éradiquer le « terrorisme ».Jusqu'à présent, le régime syrien n'a tenu qu'en raison de l'aide de ses trois alliés : l'Iran, le Hezbollah et la Russie. Les djihadistes ont saisi le moment où le camp pro-iranien est affaibli par les coups que lui a portés Israël à Gaza, au Liban, et en Syrie. Israël, inquiet de voir le mouvement armé libanais développer avec l'appui logistique de l'Iran une plate-forme pour faire passer du matériel militaire et des hommes vers ses bastions au Liban, frappe librement ses ennemis en Syrie. Toutefois, le gouvernement israélien ne cherche pas à faire tomber le régime de Bachar : il lui suffit de pouvoir frapper à sa guise les installations du Hezbollah et de ses alliés en Syrie. La Russie, elle, occupée par sa guerre en Ukraine, n'a plus les mêmes ressources financières et humaines qu'au milieu des années 2010 à consacrer au soutien de Bachar el-Assad. Compliquant la donne géopolitique, la rébellion, et ses factions à la solde d'Ankara, s'est emparé de Tall, une localité sous contrôle kurde, près de la frontière turque.La fulgurante offensive rebelle sur Alep met en lumière l'isolement et les faiblesses du régime de Damas avec lequel Recep Tayyip Erdogan et son gouvernement cherchent depuis deux ans, en vain, à négocier une normalisation diplomatique. Le président syrien a exigé à chaque étape des discussions le retrait des troupes turques dans le nord du pays et l'arrêt de la collaboration avec l'opposition syrienne. Deux termes qui ont toujours été non négociables côté turc. Avec le redéploiement de troupes russes sur le front ukrainien, le pouvoir turc espère lancer, comme il l'a annoncé à plusieurs reprises, une nouvelle offensive militaire dans le nord de la Syrie contre les forces kurdes. L'un des objectifs d'Ankara est également d'organiser le retour des quelque trois millions de réfugiés syriens que le pays accueille sur son territoire. En élargissant la zone contrôlée par les rebelles, Ankara espère augmenter ses chances d'accélérer le mouvement.Dans un communiqué conjoint, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé à la « désescalade » en Syrie.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Danny and Derek once again combine powers to find that they have none. This week: an update on the "ceasefire" in Lebanon (0:29); the situation in Syria progresses as rebels take Hama (4:38); in Israel-Palestine, Amnesty accuses Israel of genocide (12:34) as parties make another push for a ceasefire (14:27); South Korea's President Yoon (briefly) declares martial law (17:05); the Zamzam displacement camp is shelled in Sudan (19:59); Chad's government breaks a military agreement with France (21:46); in Ukraine, Zelenskyy broaches territorial concessions, but demands NATO membership in return (24:53); the Barnier government in France falls in a no confidence vote (27:49); NATO makes a new push to ramp up defense spending amidst concerns over sabotage (30:48); and President Biden makes his first (and last) trip to Africa (34:21). Be sure to check out our special on South Korea with Eun A Jo.
//The Wire//2300Z December 5, 2024////ROUTINE////BLUF: CALIFORNIA EXPERIENCES TSUNAMI SCARE DUE TO SUBSTANTIAL EARTHQUAKE OFF THE COAST. CHINESE CYBER INCIDENTS HIGHLIGHT TELECOM VULNERABILITIES. SYRIAN REBELS CAPTURE HAMA.// -----BEGIN TEARLINE------International Events-Syria: On the southern front, rebel forces have taken the city of Hama, and have begun the southern push toward Homs. On the eastern front HTS has made a rapid advance to the Upper Euphrates River Valley, reaching Lake Assad overnight.AC: HTS and other rebel forces have been able to take significant ground, while the Syrian Army has largely ceded most of their terrain to the rebel advance. In most areas, HTS has encountered little resistance from the Syrian Army. Russian forces have offered up varying levels of resistance to HTS operations, with some reports claiming significant Russian retaliatory bombings (such as in Aleppo), but other reports indicating Russian forces largely withdrawing without a shot being fired. At the moment, the Russian naval base of Tartus is very much in danger of being cut-off from Damascus by land.France: Following a vote of no-confidence yesterday, Prime Minister Michel Barnier has been ousted from his position. As of this morning, PM Barnier became the shortest-serving PM in French history by resigning his post which he was appointed to only in September. AC: To highlight Barnier's unpopularity, both the far-left and far-right factions in government united to oust him for their disapproval of his handling of the budget, making his removal the only successful no-confidence vote in France since 1962. -HomeFront-California: This afternoon a Tsunami Warning was issued for the coast of northern California due to a 7.3 magnitude earthquake that struck the region. In response to the tsunami threat, the mass evacuation of millions of people was ordered, with limited success. After some time, the Warning was canceled, with no tsunami being reported due to the earthquake. AC: Considering the sheer number of people that live directly within the high-tsunami-risk areas in California, the chances of a mass evacuation being successful in the little time allotted were always minimal. However the attempt was made, and mass traffic gridlock was reported before the Tsunami Warning was cancelled.Washington D.C. – During ongoing investigations into the incidents surrounding the inadequacies of the US Secret Service to protect Donald Trump, Director Ronald Rowe appeared to have a psychological episode during his testimony before Congress. While being questioned by Congressman Pat Fallon, a shouting match erupted between Congressman Fallon and Director Rowe, which began rather suddenly without much warning. As Congressman Fallon was asking Rowe about a photograph of Rowe which was taken at a 9/11 memorial (where Rowe was on-the-job in an official USSS capacity on protective detail), Rowe began rambling about his role in the actual 9/11 attack itself, which immediately devolved into a shouting match between himself and the Congressman.AC: Shouting at an elected official who represents the people who sign one's paycheck demonstrates a rather interesting perspective of job security. Regardless of political party, Director Rowe, was not shouting at a suit in Washington…he was shouting at the American taxpayer who demands accountability. Either way, this incident is yet another in a long list of indications of what the American political system has become, and also demonstrates the very serious problems within the agency. A Director who is mentally unwell or has anger issues to the point that he can't even control himself while answering basic questions about his job (a job which involves the use of lethal force) is probably a more practical indicator of how serious the problems within the USSS are than any other Congressional testimony.USA: This morning, vario
As expected, French Prime Minister Barnier lost a vote of confidence. That was the shortest-lived French government in over sixty years (he did outlast the lifespan of une salade verte, however). The likely options for fiscal policy are either a compromise budget under the new government, or rolling the 2024 budget into 2025. Neither offers much fiscal consolidation, but investors know this already.
Alors que le gouvernement Barnier est renversé, Brigitte Macron prépare déjà ses valises pour le Touquet et tente de convaincre son mari... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
Ce jeudi 5 décembre 2024, Laurent Gerra a notamment imité Nicolas Sarkozy, Michel Barnier ou encore Emmanuel Macron. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
Today, we look at the vote of no-confidence in the government headed by Prime Minister Michel Barnier in France.It means Barnier has become the shortest-serving French prime minister since 1958.Adam speaks to Marion Solletty - Executive Editor for France at POLITICO, and Shahin Vallée, former economic adviser to Emmanuel Macron, and senior research fellow at the German Council for Foreign Relations. And, after six hours of martial law, South Korea's president reversed his decision resulting in calls for the president to resign, or for his impeachment. Su Min Hwang former head of the BBC Korean Service helps Adam to unpack an extraordinary night for the country.You can now listen to Newscast on a smart speaker. If you want to listen, just say "Ask BBC Sounds to play Newscast”. It works on most smart speakers.You can join our Newscast online community here: https://tinyurl.com/newscastcommunityhereNewscast brings you daily analysis of the latest political news stories from the BBC. It was presented by Adam Fleming. It was made by Chris Flynn with Gemma Roper and Bella Saltiel. The technical producer was Dan Ehrlich. The assistant editor is Chris Gray. The editor is Sam Bonham.
French MPs have ousted Prime Minister Michel Barnier after passing a vote of no confidence in his minority government. Also in the programme: Georgian police beat opposition MP, we hear from an eye-witness; and the young Swedish women who want to stay at home and be traditional housewives.(Picture: Michel Barnier in the National Assembly floor. Credit: Reuters/ Sarah Meyssonnier)
Ce mercredi 4 décembre 2024, Laurent Gerra a notamment imité Michel Barnier, le Pape ou encore Jack Lang. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
durée : 00:03:16 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Journée haletante avec un 49.3, une motion censure et au revoir Barnier. Ça épuise les journalistes des événements comme ça ! À la fin de la journée, Benjamin Duhamel, on aurait dit Alain Duhamel !
The French government faces a vote of confidence tomorrow, with both the far right and the left pledging to vote against Prime Minister Barnier over the budget. A likely scenario would be Barnier continuing as a caretaker prime minister, and the 2024 budget being rolled over.
French government crisis: Mobilize the working class to bring down Barnier and Macron! / Australian Labor government adopts Trump-style attacks on immigrants
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