POPULARITY
Direction la Centrafrique, à la rencontre des Pygmées Akas, une communauté vivant dans la forêt équatoriale avec un mode de vie millénaire fondé sur la chasse et la cueillette. Longtemps marginalisés et discriminés, ces Akas veulent désormais changer le cours de leur histoire. Pour y parvenir, ils ont mis en place une association baptisée One Color Mënë Oko (« unis par le sang », en français) et mènent des actions dans l'objectif de valoriser leur mode vie et de défendre leur droit. Dans leur siège du village de Nzila à 15 km au sud-ouest de Bangui, ils pratiquent la pisciculture, le maraîchage et enseignent la pharmacopée traditionnelle. De notre envoyé-spécial à Nzila, Veste et baskets noires, jean bleu, Dridemonomotapa Zendicongoso n'a pas du tout le code vestimentaire traditionnel du peuple Aka, mais il maîtrise les gestes, les attitudes et la posture des Akas. Poste radio qui grésille dans la main droite, il circule entre trois bassins d'environ 30 mètres sur 10. « Dans ces bassins, on a les carpes blanches et les carpes rouges. Elles sont très succulentes et font beaucoup d'œufs qui se multiplient rapidement. On a aussi les silures que nous appelons des Ngoros. C'est une espèce de poissons authentiques de notre communauté, depuis l'époque de nos grands-parents. Ça fait trois ans, qu'on n'a pas touché à ce bassin. Si j'ouvre ce bassin, il ne faut pas que quelqu'un de jaloux soit à côté. C'est une fierté, en tout cas, de l'Afrique », raconte-t-il. Pour perpétuer la connaissance de leur mode de vie, ils ont installé un musée au cœur de cette forêt de Nzila. C'est dans cet édifice en terre battue, au sol argileux, que les Akas conservent précieusement leurs objets. Des écorces, peaux de bêtes, cornes, pierres taillées, ils côtoient des traces modernes de leur culture. « Ce siège social comprend l'agroalimentaire généralisé. La littérature sans frontières. On a aussi des poésies. On élève des poulets à titre de développement humain. Nous avons au moins 2 000 pieds d'avocatiers mise en terre et plus de 2 000 pieds de papaye industrielle », détaille-t-il. « Les Pygmées sont les plus discriminés au monde » De la forêt à la ville, Nafissatou, une pygmée Aka de 15 ans, a troqué la vie de cueillette pour apprendre à lire et à écrire. Aujourd'hui, en classe de troisième, elle rêve de devenir médecin : « Dans la forêt, le matin, quand on se réveille, on part ramasser des chenilles avant d'aller chercher de l'eau et des fagots. Nous cherchons aussi les feuilles de maniocs et les gnetums. Dans la forêt là-bas, il n'y a pas d'école. Mais depuis que je suis en ville, je pars à l'école, car j'ai l'ambition de devenir quelqu'un afin d'élever le niveau de notre éducation. Dans l'avenir, je veux devenir docteur. » L'association One Color Mënë Oko fait partie d'un programme mondial de soutien aux peuples autochtones regroupant les Yanomamis du Brésil et les Aborigènes d'Australie. Dridemonomotapa Zendicongoso se bat pour la renaissance des droits des Akas. « Les Pygmées sont les plus discriminés au monde. Ils n'ont pas de valeur, pas d'initiatives. J'ai monté cette structure pour prouver la capacité des peuples autochtones à être relancé. Il est temps de refaire beaucoup de choses. L'homme qui est la créature de Dieu doit être celui qui est vivant, jouissant de tous ses droits », explique-t-il. Aujourd'hui, les 30 000 Pygmées Akas de Centrafrique se battent pour leur bonne intégration sociale. À lire aussiLes Pygmées, communautés dans les griffes de l'Histoire
You may hear the protest chant, “what do we want? Land rights!” —but what does it really mean? Land is at the heart of Aboriginal and Torres Strait Islander identity, culture, and wellbeing. Known as “Country,” it includes land, waterways, skies, and all living things. In this episode of Australia Explained, we explore Indigenous land rights—what they involve, which land is covered, who can make claims, and the impact on First Nations communities. - Vous entendrez peut-être le chant de protestation : « Que voulons-nous ? Des droits fonciers ! » — mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? La terre est au cœur de l'identité, de la culture et du bien-être des Aborigènes et des Insulaires du détroit de Torres. Connue sous le nom de « Country », elle englobe la terre, les voies navigables, le ciel et tous les êtres vivants. Dans cet épisode d'« Australia Explained », nous examinons les droits fonciers autochtones : ce qu'ils recouvrent, les terres concernées, qui peut faire une demande et l'impact sur les communautés des Premières Nations.
Louise est originaire d'Annecy en France, elle est mariée et maman dans la culture Aborigène. En 2019, elle nous racontait son histoire singulière.
Ces mégafeux sont totalement incontrôlables et ne meurent que de causes "naturelles" : quand le vent tombe, quand il se met à pleuvoir, ou quand il n'y a plus rien à brûler.Le lien entre les mégafeux et la destruction de la nature et de la culture des peuples des forêts est une évidence pour les spécialistes depuis longtemps. Dans la plupart des pays, les politiques d'interdiction des feux dirigés sont en cause. Les autochtones, qu'il s'agisse des Amérindiens, des Aborigènes ou des populations rurales des pays européens, ont été déclarés inaptes à la gestion de la forêt qu'ils cultivaient et débroussaillaient pourtant depuis des millénaires. Or, faute d'entretien, la biodiversité souvent reflue, les forêts s'encombrent d'une quantité trop importante de matières sèches, les strates intermédiaires de la végétation étouffent les arbres et servent de tremplin aux flammes, bref, la forêt se fragilise et devient inflammable.Sébastien Lahaye est pompier devenu scientifique, spécialiste des mégafeux. Nous avons rencontré Sébastien à l'occasion du congrès de l'UICN à Marseille fin 2021.___
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, plongez dans l'incroyable épopée de Narcisse Pelletier. Né au milieu du 19e siècle, ce jeune mousse engagé sur plusieurs navires marchands, se retrouve naufragé à l'autre bout de chez lui alors qu'il est âgé de seulement 14 ans. Seul sur une terre qu'il ne connaît pas, il va être recueilli et adopté par ceux que l'on surnomme alors à l'époque “des sauvages”. De son naufrage en Australie, où il sera abandonné et livré à lui-même à son retour en France, découvrez son fabuleux destin. La vie chez les aborigènes Perdu à l'autre bout du monde, Narcisse est finalement recueilli par cette étrange famille qui, non sans méfiance au départ, lui propose nourriture et assistance. Après quelques jours de repos bien mérité, le chef de cette tribu, va finir par adopter Narcisse comme son propre fils. Le jeune marin ne s'appelle plus Narcisse mais Amglo. Le jeune Amglo va ainsi apprendre à vivre comme un aborigène pendant près de 17 ans, jusqu'à devenir l'un des leurs… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Mary-Lou Oeconomou Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cette année, la NAIDOC Week met l'accent sur la construction d'un héritage pour la prochaine génération. Les pionniers aborigènes et insulaires du détroit de Torres ont été récompensés pour leur excellence dans leurs domaines respectifs lors de la cérémonie nationale de remise des prix NAIDOC à Perth. Cette cérémonie annuelle de remise des prix récompense les Aborigènes et insulaires du détroit de Torres qui contribuent de manière exceptionnelle à l'amélioration de la vie des populations de leurs communautés et au-delà.
Des massacres, des enfants arrachés à leurs familles, une culture combattue à des fins d'assimilation : selon une commission d'enquête de l'État de Victoria, les Aborigènes australiens ont bien subi un génocide perpétré par les colons européens dès la fin du XVIIIè siècle. Pourquoi ces accusations ? Comment sont-elles perçues en Australie ? Qu'en est-il de la réalité des peuples autochtones en 2025 ? Avec : - Martin Préaud, anthropologue, docteur en Anthropologie sociale et culturelle, auteur des articles « Peuples autochtones en Australie : un génocide structurel ? » dans Mémoires en jeu n°12 (2020) et un « Un référendum qui laisse sans Voix – l'Australie refuse d'écouter ses peuples autochtones » dans Journal de la Société des Océanistes 2023/2 (n°157), p.273-284 - Delphine Durand, docteure en Histoire de l'art et des religions, écrivaine, membre du comité de rédaction de la revue Apulée aux éditions Zulma. Elle a coordonné le dossier « Mondes aborigènes d'Australie. Le sang des rêves ». Une émission présentée par Matthieu Vendrely.
• Plongez dans l'univers fascinant de l'art aborigène, un héritage vieux de 40 000 ans. De ses peintures rupestres aux œuvres contemporaines, découvrez comment ce patrimoine spirituel et culturel reste vivant malgré les défis de la modernité. Svetlana Markov, correspondante de Terra Cultura, partage son expérience unique sur les sites sacrés d'Australie et l'importance du « Temps du Rêve » dans cette tradition. Un voyage au cœur d'une culture secrète et profondément enracinée dans la terre.
• Plongez dans l'univers fascinant de l'art aborigène, un héritage vieux de 40 000 ans. De ses peintures rupestres aux œuvres contemporaines, découvrez comment ce patrimoine spirituel et culturel reste vivant malgré les défis de la modernité. Svetlana Markov, correspondante de Terra Cultura, partage son expérience unique sur les sites sacrés d'Australie et l'importance du « Temps du Rêve » dans cette tradition. Un voyage au cœur d'une culture secrète et profondément enracinée dans la terre.
durée : 00:24:10 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - De l'époque paléolithique jusqu'à la technique de cuisson des Aborigènes d'Australie, le chef-cuisinier Raymond Oliver transmet ici tout ce qui le passionne dans sa recherche des origines de la cuisine. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Raymond Oliver
durée : 00:07:17 - L'Instant poésie - Ce poème de Louise Glück, entre le tragique et la fantaisie, nous raconte la mort. La douleur est scrutée grâce à une situation qui semble presque anecdotique et quotidienne. - invités : Wajdi Mouawad Auteur, metteur en scène, comédien et directeur du théâtre national de la Colline
Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous raconte l'histoire d'un drapeau qui flotte aussi bien sur Harbour bridge qu'au sommet du parlement du Victoria. Noir, rouge et jaune : il porte haut les couleurs des Premiers peuples d'Australie. Récit, avec les archives de abc news.
Aujourd'hui dans notre rétrospective, Valentine Sabouraud nous raconte l'histoire d'un drapeau qui flotte aussi bien sur Harbour bridge qu'au sommet du parlement du Victoria. Noir, rouge et jaune : il porte haut les couleurs des Premiers peuples d'Australie. Récit, avec les archives de abc news.
In Australia, January 26 is the national day, but the date is contentious. Many migrants who are new to Australia want to celebrate their new home, but it's important to understand the full story behind the day. - En Australie, le jour de la fête nationale est le 26 janvier, mais cette date est polémique. Pour beaucoup d'immigrants, c'est le jour où ils ont obtenu la nationalité. Mais l'histoire derrière cette date est plus compliquée qu'il n'y parait et mérite donc quelques explications.
En marges de la Melbourne Cup 2024, nous avons rencontré le professeur John Maynard, un historien de renom spécialisé dans l'intersection de l'histoire des Australiens autochtones et du sport, en particulier des courses de chevaux. La conversation avec le professeur Maynard découle de son livre "Aborigines and the Sport of Kings", une exploration captivante de l'implication des autochtones dans les courses de chevaux en Australie.
durée : 00:03:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "Ce ne sont pas vos terres", a lancé la sénatrice Lidia Thorpe à l'attention du souverain britannique qui effectue en ce moment sa première visite en Australie en tant que chef de l'État. Elle a évoqué la colonisation européenne et le "génocide" subi par le peuple aborigène, avant d'être évacuée.
durée : 00:03:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "Ce ne sont pas vos terres", a lancé la sénatrice Lidia Thorpe à l'attention du souverain britannique qui effectue en ce moment sa première visite en Australie en tant que chef de l'État. Elle a évoqué la colonisation européenne et le "génocide" subi par le peuple aborigène, avant d'être évacuée.
durée : 01:26:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Plongez dans le "Temps du rêve", avec Jean Daive, qui explore en 1983, la culture aborigène d'Australie. Entre mythologie, colonisation et art, cette émission met en lumière l'engagement des Aborigènes pour la sauvegarde de leurs terres et leurs droits. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:10:12 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Au sommaire de l'actu du jour, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias avec Hervé Poirier du magazine Epsiloon et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:10:12 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Au sommaire de l'actu du jour, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias avec Hervé Poirier du magazine Epsiloon et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Il y a quelques temps, j'ai reçu en entretien Christophe Darmangeat, qui est un anthropologue spécialiste des différentes formes de violence dans des sociétés non-étatiques de chasseurs cueilleurs et de petits cultivateurs. Et c'est justement de tout cela dont on a parlé, et que vous pourrez écouter dans la rediffusion qui sera disponible très prochainement sur le podcast ! Christophe a beaucoup travaillé sur le cas des Aborigènes d'Australie, et nous a notamment parlé de leurs armements, qui sont bien distincts suivant leur usage : il y a ceux pour la chasse et ceux pour la guerre, et on ne mélange pas ! Je le laisse nous en dire plus, alors bonne écoute ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Understanding and respecting Indigenous knowledge of medicine may be the key to providing more holistic and culturally sensitive care in today's healthcare setting. - Les peuples Aborigènes ainsi que les Insulaires du détroit de Torres ont survécu pendant des milliers d'années, vivant de manière durable et harmonieuse grâce à leur connaissance approfondie et à la protection de leur Terre. Ces connaissances des Premières Nations comprennent des pratiques médicinales fondées sur un mélange complexe de l'aspect tangible et spirituel.
Dans un entretien avec SBS French, la cinéaste explique que kajoo yannaga est à la fois une histoire cinématographique, une projection immersive à deux canaux et un voyage ludique guidé par les connaissances des Premières Nations. Pour sa réalisation, la cinéaste a utilisé des outils numériques de pointe dont un logiciel développé par une firme française basée à Lyon. Le film kajoo yannaga a été récompensé au festival international du film de Melbourne (2024 MIFF) du prix Uncle Jack Charles. Ce film marque une première historique: la première fois qu'une histoire Aborigène est présentée en réalité étendue (Extended Reality).
Ces deux aventuriers iraniens ont entrepris dans les années 50-60, un improbable tour du monde, à moto d'abord à travers l'Asie, l'Océanie ou l'Amérique, puis en 2 CV sur le continent africain. Le récit de leurs dix ans de voyage, encore largement méconnu dans l'espace francophone, est enfin adapté et traduit en français. Téhéran, été 1954Issa et Abdullah Omidvar enfourchent leur moto Matchless et tracent un chemin de liberté et de fraternité à nul autre pareil, qui les conduira sur les pistes africaines, les routes sablonneuses de l'Australie ou les voies sinueuses du Tibet. Depuis trois ans, les deux frères préparent ce grand voyage, avec en tête l'idée de rencontrer, filmer et « étudier » les peuples les plus isolés de la planète. Dix ans plus tard, ils auront traversé près de 100 pays, vécu des mois auprès des Aborigènes, des Inuits du Grand Nord, des Pygmées ou d'ethnies reculées d'Amazonie, récoltant au passage de précieux témoignages (écrits, objets, photos et films) d'un monde particulièrement riche, parfois sans frontières, mais déjà secoué par un ordre mondialisé qui a la ferme intention de s'imposer partout. À leur retour en Iran, ils seront accueillis en héros. Leur voyage inédit est un exploit. Téhéran, années 2000 Jean-Louis Ozsvath, un français passionné de voyages, découvre comme beaucoup, l'existence de ces deux Iraniens pionniers de l'exploration, à travers le musée qui leur est consacré à Téhéran, dans le palais de Saadabad, présenté comme le « premier musée d'ethnologie d'Iran ». Il découvre aussi le récit publié en anglais de ce tour du monde, écrit par Abdullah et Issa. Mieux, Jean-Louis Ozsvath apprend que les deux frères sont encore en vie et continuent de partager leurs souvenirs depuis l'Iran où vit Issa, et le Chili où s'est installé pour sa part Abdullah (jusqu'à sa mort récente à l'été 2022). Il entreprend alors de les rencontrer de Santiago à Téhéran, et d'adapter en français leur récit de voyage, encore totalement méconnu dans le monde francophone. Pendant leurs dix années passées sur les routes, les frères Omidvar n'ont pas fait que partager le quotidien des peuples qu'ils ont rencontrés. Ils les ont filmés, suivis longuement, cherchant à les comprendre, les connaître sans les préjugés coloniaux qui guidaient alors encore beaucoup d'Européens. Ils étaient Iraniens, leur rapport était différent, le regard neuf souvent, naïf parfois. Mais ce qui frappe en lisant leur récit publié aux éditions Névicata/Elytis, c'est à quel point les deux ethnographes et documentaristes iraniens nous alertent, à leur manière, sur la direction que prend le cours de l'histoire et du monde, dénonçant la surpopulation, la surexploitation des ressources naturelles et la disparition en marche de la richesse et de la diversité culturelle qu'incarnent les peuples premiers. Deux aventuriers pas banals qu'il faut donc suivre et à qui il faut aussi, enfin, rendre hommage. Une rencontre initialement diffusée en septembre 2022.À lire, à voir et écouter Le voyage des frères Omidvar : deux aventuriers iraniens à travers le monde d'Issa Omidvar, par Jean Louis Ozsvath. Éditions Nevicata Elytis Un article sur le musée des frères Omidvar et ce que cela dit de notre rapport au voyage, par l'autrice Lucie Azéma dans le Courrier International Quelques extraits en ligne des films des frères Omidvar, sous-titrés en anglais La musique enregistrée par frères Omidvar pendant leur tour du monde : Rahavard (2002). Disponible en ligne sur les plateformes audio.
La star australienne renommée de la world music, Mitch Tambo, présente son dernier projet musical, "Tambo Jamz Vol.1" ; une collection de paysages sonores instrumentaux qui défie les frontières des genres, mariant le didgeridoo au rock et au jazz en passant par le reggae et bien d'autres genres. Dans notre entretien, Mitch Tambo partage aussi un message à l'occasion de la NAIDOC Week 2024.
Les guerres frontalières en Australie sont des conflits de conquête coloniale qui ont opposé les colons européens et les Australiens autochtones, notamment les Aborigènes d'Australie et les Indigènes du détroit de Torrès. Le nom « guerres de frontière » fait référence à la frontière de la colonie britannique, que les occupants cherchaient à repousser toujours plus loin. Ces conflits ont débuté en 1788, quelques mois après le débarquement de la Première flotte britannique, et se sont poursuivis jusqu'au début du XXe siècle, soit jusqu'en 1934. La région australienne comptant le plus grand nombre de morts est le Queensland, où l'on estime que 65 000 Australiens autochtones ont été tués, ainsi que 20 000 colons. Bien que longtemps refoulées par la mémoire blanche australienne officielle, ces guerres ont commencé à faire l'objet d'un débat public depuis la parution en 1981 du livre de l'historien Henry Reynolds, intitulé De l'autre côté de la frontière. Malgré la reconnaissance des droits civiques et fonciers des Autochtones d'Australie, il n'existe toujours pas de monument national pour honorer les Autochtones massacrés durant ces conflits.
Kate Constantine, une femme Gadigal de la nation Eora a été choisie pour concevoir un banc de musculation pour la Milan Design Week. Après l'exposition de Milan, son banc orné de peinture traditionnelle par points sera exposé à Paris en marge des Jeux Olympiques. C'est un exploit important pour Constantine car elle est la seule artiste des Premières Nations sélectionnée. Elle pense que son art contribue à enrichir les relations entre les aborigènes et les non aborigènes.
Jody Rallah, une artiste multidisciplinaire des peuples Yuggera et Biri de Brisbane, a été sélectionnée pour le programme de résidence Galang 2024 à la Cité internationale des arts à Paris. Le projet de Rallah se concentre sur l'application du Braille et d'autres systèmes de langage tactile aux approches artistiques haptiques.
Jack Gilmer, un architecte appartenant aux peuples Worimi et Biripi guri basé à Sydney, est un des récipiendaires du programme de résidence Galang 2024. Le projet de résidence de Gilmer vise à enquêter sur l'exposition et le traitement des artefacts et collections autochtones, en abordant l'histoire coloniale de la muséologie.
Understanding the diversity within the First Nations of Australia is crucial when engaging with Aboriginal and Torres Strait Islander peoples and building meaningful relationships. - Comprendre la diversité au sein des Premières Nations d'Australie est essentiel pour interagir avec les Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres, et pour construire des relations significatives.
Des images choquantes ont récemment émergé en ligne, montrant de jeunes enfants Aborigènes âgés de six à sept ans ligotés avec des lanières en plastique. Ces images ont rapidement provoqué la colère et l'indignation, en particulier au sein des communautés Aborigènes. Nous avons interviewé Mme Hannah McGlade, une universitaire et avocate Aborigène, pour obtenir des éclaircissements sur les implications légales de cet acte.
Les Desert Stars, le groupe de rock aborigène le plus éloigné, ont parcouru plus de 3 000 km pour des concerts à Canberra (1er mars) et Sydney (2 mars) a l'occasion des premières projections de Gravel Road, un film qui retrace l'histoire exceptionnelle du groupe. Leurs origines remontent aux survivants des essais nucléaires de Maralinga, et leurs aînés ont été les derniers autochtones à entrer en contact avec les Européens en 1986.
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, plongez dans l'incroyable épopée de Narcisse Pelletier. Né au milieu du 19e siècle, ce jeune mousse engagé sur plusieurs navires marchands, se retrouve naufragé à l'autre bout de chez lui alors qu'il est âgé de seulement 14 ans. Seul sur une terre qu'il ne connaît pas, il va être recueilli et adopté par ceux que l'on surnomme alors à l'époque “des sauvages”. De son naufrage en Australie, où il sera abandonné et livré à lui-même à son retour en France, découvrez son fabuleux destin. La vie chez les aborigènes Perdu à l'autre bout du monde, Narcisse est finalement recueilli par cette étrange famille qui, non sans méfiance au départ, lui propose nourriture et assistance. Après quelques jours de repos bien mérité, le chef de cette tribu, va finir par adopter Narcisse comme son propre fils. Le jeune marin ne s'appelle plus Narcisse mais Amglo. Le jeune Amglo va ainsi apprendre à vivre comme un aborigène pendant près de 17 ans, jusqu'à devenir l'un des leurs… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Barbe Noire et l'âge d'or de la piraterie, un trésor tant convoité (1/4) Barbe Noire et l'âge d'or de la piraterie, la république pirate (2/4) Barbe Noire et l'âge d'or de la piraterie, la naissance de la légende (3/4) Barbe Noire et l'âge d'or de la piraterie, pirate jusqu'à la mort (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Mary-Lou Oeconomou Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Journal en français facile du vendredi 26 janvier 2024, 17h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AI8F.A
Rencontre avec Bertrand Estrangin, directeur de la galerie Aboriginal Signature, au cœur de Bruxelles, une des plus importantes d'Europe entièrement dédiée à l'art Aborigène d'Australie depuis 10 ans. L'exposition en cours "femmes du lever du soleil" avec les artistes de Buku Art Now à Yirrkala sera clôturée le 23 décembre. Dans l'interview on parle aussi des prochaines expositions de la saison 2024 qui commencera le 17 janvier prochain.
Vous pouvez voir ou revoir sur SBS on Demand le documentaire "Australian Wars", qui revient sur les origines de la colonisation et les guerres ayant opposé les Britanniques aux peuples aborigènes. Dans ce premier épisode, nous nous intéressons aux premières années de la colonie britannique et à deux personnages aborigènes qui ont marqué l'Histoire: Pemulwuy et Bennelong.
France 24 vous raconte l'histoire de celles et ceux qui sont en première ligne face au dérèglement climatique. Du Kenya au Panama, en passant par le Groenland et l'Australie, nos reporters James André et Achraf Abid sont allés à la rencontre des peuples autochtones qui vivent en harmonie avec la nature et voient leur quotidien bouleversé par le réchauffement climatique. Une série de quatre grands reportages. Troisième épisode : l'Australie.
Dans l'actualité de ce vendredi 3 novembre 2023 : les forces de défense israéliennes affirment avoir encerclé Gaza ; l'État d'Australie Occidentale va indemniser les Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres en réparation du vol de salaires entre 1930 et 1970 ; l'Europe continue de faire face à la tempête Ciaran.
durée : 00:11:37 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Les Australiens étaient appelés au vote ce samedi 14 octobre pour se prononcer sur une modification de la Constitution pour reconnaître des droits spécifiques aux Aborigènes. Mais c'est le "non" qui l'a emporté. Comment expliquer ce refus ? Quelles discriminations persistent toujours ? - invités : Charlotte Epstein Professeure associée en sciences politiques et relations internationales à l'Université de Sydney, chercheuse invitée au CERI - Sciences Po Paris
L'Australie a refusé, ce samedi 14 octobre, de modifier sa Constitution pour y reconnaître les Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres et créer une "Voix autochtone au Parlement". Le vote en faveur du "Non" a obtenu la majorité dans les six États du pays, ainsi que dans le Territoire du Nord. Seul l'ACT, le Territoire de la capitale australienne, a vu le "Oui" l'emporter.
durée : 00:03:11 - Le monde à 18h51 - par : Franck MATHEVON - Le Premier australien Anthony Albanese l'a confirmé aujourd'hui : le pays organisera un référendum le 14 octobre sur les droits des Aborigènes. Ce scrutin pourrait donner aux autochtones une « voix » au Parlement. Mais le non est en tête dans les sondages.
En Australie la campagne du "OUI" pour "une voix" Aborigène au parlement et soutenue par le premier ministre Anthony Albanese continue.
Australians will vote later this year in the Indigenous Voice to Parliament referendum. Here's what you need to know about the process, including why it's taking place, and the information that communities can expect to help guide their decisions at the polls. - Les Australiens vont être appelés plus tard dans l'année à voter par réferendum pour la création du Voix aborigène au Parlement. Voici quelques informations utiles sur le déroulement de cette consultation, notamment pourquoi elle est organisée, ainsi que les informations que les diverses communités peuvent attendre pour les aider à prendre leur décision le jour du vote.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande accueillent en ce moment le Mondial de football féminin. Drapeaux, musiques, langues… Les organisateurs souhaitent mettre en avant les cultures indigènes à l'occasion de ce tournoi. En Australie, la reconnaissance des communautés indigènes du pays, présentes sur les terres bien avant l'arrivée des colons occidentaux, est une question sensible. À Brisbane, Jackie et Tamara s'installent en tribune. À 39 ans, elles ne sont pas du tout journalistes, mais elles s'exercent à commenter des rencontres. Elles se forment grâce à la chaîne de télévision ABC. Seules des femmes indigènes, évidemment très peu représentées dans ce milieu, peuvent participer à ce programme. « Je crois que mon patron va me détester ! Je suis comme Tamara : je suis prête pour une nouvelle carrière » déclare Jackie. « Je pourrais changer de travail dans la minute si on veut de moi à la télé. C'est peu probable, mais des portes vont s'ouvrir », surenchérit Tamara. Les deux femmes voient encore plus loin : « Nous mettons le pied dans la porte. Nous emmagasinons un savoir pour le transmettre par la suite. Et nous ouvrons des brèches dans lesquelles d'autres pourront s'engouffrer ». À l'occasion du Mondial féminin, les noms des stades apparaissent en anglais, mais aussi en langue indigène. Les drapeaux des Aborigènes et des Indigènes du détroit de Torrès sont affichés. Des symboles qui n'échappent pas au champion du monde français Christian Karembeu qui vient assister aux rencontres en voisin, lui le héros du peuple Kanak en Nouvelle-Calédonie. « On a commencé avec du didjeridoo, on a bien commencé avec des chants maoris, etc. Donc, il y a véritablement une envie de rendre à cette population locale qui existe leur identité à travers les introductions de match. Et, c'est très bien de pouvoir dire : voilà qui était là, leur culture, leur tradition. » « Il y aura un vote sur la reconnaissance ou non des Indigènes »« C'est une bonne initiative de la Fifa » affirme Tracey Holmes, célèbre journaliste de la télévision australienne. « Elle aurait pu y voir des symboles politiques. Ce n'est pas de la politique, c'est la reconnaissance des premiers habitants du pays. » Mais le sport ne peut pas tout. « Il reste encore beaucoup à faire pour la réconciliation. Cette année, il y aura un vote sur la reconnaissance ou non des Indigènes dans notre Constitution. Aujourd'hui, notre texte fondamental ne les reconnaît pas ! »Jackie et Tamara ne doivent pas seulement batailler en tant que représentantes des minorités, mais aussi en tant que femmes. « On appelle ça l'intersectionnalité, n'est-ce pas ? Je suis forcément désavantagée, car je suis une Indigène, mais je suis aussi une femme. Les inégalités touchent toutes les femmes. À ce titre, les Matildas, les footballeuses australiennes, ont récemment dû batailler pour être payées autant que les hommes. Dans la société australienne, les femmes viennent en deuxième position. Et nous, les femmes de couleur, nous sommes encore plus loin. »À lire aussiMondial de football féminin: les Australiennes en appellent à la Fifa pour l'égalité salariale
durée : 00:53:53 - Narcisse Pelletier, adopté à 14 ans par des aborigènes - par : Daniel FIEVET
durée : 00:04:42 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le Sénat australien a donné aujourd'hui son feu vert à l'organisation d'un référendum historique visant à donner une "voix" aux Aborigènes au Parlement, un projet qui divise le pays.
durée : 00:04:42 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le Sénat australien a donné aujourd'hui son feu vert à l'organisation d'un référendum historique visant à donner une "voix" aux Aborigènes au Parlement, un projet qui divise le pays.
Les membres du conseil ont co-signé la déclaration et une copie a ensuite été remise à la ministre des Australiens Aborigènes, Linda Burney, dans la petite communauté aborigène de Barunga.
Aujourd'hui dans la retrospective, Valentine Sabouraud nous parle d'un référendum approuvé à 90,77 % par la population. Un score historique pour un sujet qui l'est tout autant, la reconnaissance des Premières Nations.
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - L'année 2023 pourrait constituer un tournant dans les relations entre l'État australien et les Aborigènes. Et pour cause, à l'issue d'un référendum prévu d'ici au mois de novembre, ils pourraient obtenir une représentation permanente au Parlement. - invités : Barbara Glowczewski Anthropologue; Léo Roussel Journaliste