Podcasts about soutien

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Le rendez-vous Tech
Peut-on déGAFAMiser sa vie – RDV Tech

Le rendez-vous Tech

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 62:07


Au programme :Cassim nous parle de son aventure pour « déGAFAMiser » sa vie et son environnement tech.Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok).Co-animé par Cassim Montilla (Bluesky).Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Daniel BejaLe Rendez-vous Tech épisode épisode 646 – Peut-on déGAFAMiser sa vie ---Liens :

Un jour dans le monde
L'Union européenne face au déclin du soutien aux réfugiés ukrainiens

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 14:31


durée : 00:14:31 - L'invité d'un jour dans le monde - Près de quatre ans après l'invasion russe, 4,3 millions d'Ukrainiens vivent dans l'Union européenne au titre de la protection temporaire. Théo Verdier, co-directeur de l'observatoire Europe de la Fondation Jean-Jaurès, analyse l'érosion du soutien des populations européennes aux réfugiés ukrainiens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage France
En difficulté, la librairie El Ghorba Mon Amour à Nanterre appelle au soutien pour Noël

Reportage France

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 2:33


SOS Librairie en détresse. À l'approche des fêtes de Noël, les libraires indépendantes encouragent leurs clients à acheter leurs livres dans leurs commerces plutôt que de céder aux sirènes d'Amazon, géant de l'e-commerce, ou à celles des grands magasins. À Nanterre, en banlieue parisienne, les fondatrices de la librairie El Ghorba Mon Amour ont appelé les lecteurs à l'aide. Elles pourraient mettre la clef sous la porte, menacées par la concurrence des grosses structures. Un appel miraculeusement entendu. Dernière ligne droite avant Noël. Lucie, l'une des trois fondatrices de la librairie, a le sourire. Le SOS lancé sur les réseaux sociaux semble porter ses fruits. En novembre, les trois amies qui tiennent la boutique préviennent tous leurs clients : si les chiffres de fin d'année ne sont pas bons, ce mois de décembre pourrait être leur dernier.  « On fait à Noël à peu près 25 % du chiffre d'affaires. C'était une manière de rappeler que l'on propose une librairie indépendante, que le prix du livre il va être pareil, commandé sur internet ou ici. Ici vous allez bénéficier d'écoute et de conseils en fonction de vos lectures », explique Lucie. Installé dans un quartier populaire de Nanterre, à distance du centre-ville, le petit commerce partait déjà avec une difficulté géographique. Pour Halima, qui fait aussi partie du trio, un retrait de subvention régionale inexpliquée et la petite santé du marché du livre n'ont rien arrangé.  « Je pense qu'on le subit doublement. Nous, en périphérie, on a affaire à une clientèle beaucoup plus diversifiée, sociologiquement. Principalement impactée par l'inflation et, de fait, l'achat libre devient plus compliqué, particulièrement sur des territoires comme le nôtre », précise Halima.  À lire aussiLibraire: «Ce métier exige un œil de sismographe pour comprendre son époque» « On a eu beaucoup de gens, beaucoup de maires qui sont venus récupérer des flyers pour venir les déposer dans des boîtes aux lettres de leurs immeubles, pour aller sur les marchés. Ça a énormément tourné dans les écoles. Le club de foot de Nanterre a relayé à ses 1 400 adhérents », raconte Lucie. La municipalité, sensible à leurs difficultés financières, a même voté en urgence une subvention de 10 000 euros, fléchés vers le loyer. Tout n'est pas gagné, mais Halima et Lucie retrouvent un peu d'oxygène « C'est rendu possible par la loi Darcos qui permet aux collectivités locales de pouvoir accompagner certains commerces, dont les librairies indépendantes », dit l'une. « D'autant plus, dans le contexte politique dans lequel on est, ça n'est pas rien qu'une municipalité soutienne un lieu de débat, de transmissions. C'est un soutien qui s'est fait dans le sillage du soutien des habitants », ajoute l'autre.  Leur survie est aussi hautement symbolique. Il y a encore cinquante ans, là où les livres remplissent aujourd'hui les étagères, des milliers de familles algériennes, marocaines, portugaises ou italiennes vivaient entassées dans un bidonville. Le nom de la librairie - El Ghorba Mon Amour - résume bien son attachement pour les récits qui racontent l'exil, qui racontent l'histoire même des clients qui s'y aventurent.  À lire aussiAu Bleuet, la plus grande librairie indépendante de France en zone rurale

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'intelligence artificielle, la robotique, la cybersécurité et la désinformation ont marqué 2025. Dans ce dernier Hebdo de l'année, on dresse le bilan d'un millésime technologique hors norme et se projette déjà vers 2026.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Comme il l'avait fait avec Nicolas Sarkozy, le ministre de la justice vient d'exprimer son amitié au président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, condamné en appel pour des atteintes à la probité et frappé d'une peine d'inéligibilité à effet immédiat. Un article de Michel Deléan, publié le 18 décembre 2025, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de l'emploi en Dordogne
Deux offres sont à pourvoir en Dordogne avec le soutien de France Travail

Le journal de l'emploi en Dordogne

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 0:35


durée : 00:00:35 - Deux offres sont à pourvoir en Dordogne avec le soutien de France Travail - En Dordogne, deux offres H/F sont à pourvoir avec le soutien de France Travail dont une pour un employé polyvalent à Saint Saint Aulaye Puymangou et on recrute un premier vendeur à Champcevinel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les informés de France Info
Mercosur, soutien à l'Ukraine, IA dans l'édition... Les informés de franceinfo du jeudi 18 décembre 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 51:47


durée : 00:51:47 - Les informés de franceinfo - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La libre antenne
La libre antenne - Grâce au soutien de sa chérie, Florian lance une association pour les enfants malades

La libre antenne

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 24:30


Auditeurs : Grâce au soutien de sa chérie, Florian lance une association pour les enfants maladeshttps://www.instagram.com/cap.surlavenir/Marie Françoise n'a pas pu accompagner son tendre ami avant son départ20 ans après sa mort, son amour pour son mari est toujours intactMarinette a aimé passionnément 2 hommes à la foisEva traverse une période de soucis dans son couple. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

En long, en large & en travers.
N°130 • Marcher 200 km pour clôturer une année (pourquoi je m'inflige ça ?)

En long, en large & en travers.

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 39:44


J'ai décidé de finir 2025 en beauté en marchant 200 km non-stop.Avec un groupe de mecs que je ne connais pas.Dans le froid & sous la pluie.Cette idée, elle provient d'Elias. Un influenceur qui a décidé de lancer ce challenge afin de récolter des dons pour ENVOLUDIA (des enfants en situation de handicap).Le but est simple, faire le tour du Lac Léman en marchant & récolter le plus d'argent.En soi, c'est de la marche, donc ça va…Sauf qu'on ne dort pas, pour idéalement torcher ça en 48 heures. Bref, promis, c'est le dernier truc débile que je fais cette année. Mais entre nous, faire ça pour une bonne cause, c'est vachement stylé !Comme une impression de déjà vu avec la Croix-Rouge cet été…Bon courage Thom. ▶ Je te mets un petit Time Code (pour te retrouver plus facilement) ⏱️ : 0:00 à 1:42 : Je pose le ton. 1:42 à 8:04 : Pourquoi je fais ça ? 8:04 à 35:15 : Listing, organisation & réflexions. 35:15 à 38:20 : Un mec s'est incrusté... 38:20 à 39:45 : Bonne chance (gloup) ! Sans plus de BLA-BLA : allume ta radio, ton enceinte, prends ta meilleure paire d'écouteurs breeeef assieds-toi confortablement, appuie sur "PLAY" & laisse-toi embarquer avec moi pendant environ 40 minutes.Bonne écoute !

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Comment garantir la sécurité des données à l'ère du "cloud hybride" ? Une émission spéciale enregistrée à l'occasion de l'événement NetApp INSIGHT Xtra Paris.En partenariat avec NetAppGuillaume de Landtsheer, vice-président France de NetApp Pourquoi le cloud est-il devenu une infrastructure critique, mais aussi un sujet de défiance ?Le cloud computing est devenu invisible, mais absolument indispensable. Il est derrière nos applications, nos services numériques et, plus largement, derrière le fonctionnement des entreprises et des services publics. En parallèle, il cristallise des inquiétudes légitimes : où sont stockées les données, qui y a accès et selon quelles règles ? La souveraineté numérique ne se résume pas à la nationalité d'un fournisseur, mais à un cadre de confiance, de transparence et de contrôle donné aux clients. Notre rôle est de fournir une technologie qui permette cette maîtrise, sans accès direct de notre part aux données.Comment garantir la souveraineté des données quand les acteurs sont mondiaux ?Vouloir une souveraineté basée uniquement sur l'origine géographique des entreprises n'est pas réaliste. Beaucoup de nos clients sont internationaux et ont besoin que leurs données circulent de manière sécurisée entre plusieurs pays. Nous parlons donc de « trusted vendor », un fournisseur de confiance, transparent sur sa gouvernance, ses obligations légales et ses pratiques de sécurité, en cohérence avec des cadres comme SecNumCloud porté par l'ANSSI. Concrètement, nos technologies sont déployées chez les clients de manière totalement étanche : même en tant qu'éditeur, nous n'avons aucun accès aux données, y compris face à des demandes extérieures.Paul Cayot, directeur commercial de TélédiagComment garantir la protection des données de santé dans le cloud ?Le principal défi aujourd'hui pour une entreprise comme la nôtre, qui stocke et transmet des données de santé, c'est de concilier trois exigences qui peuvent sembler contradictoires : une sécurité absolue, une disponibilité permanente et une résilience face à des menaces en constante évolution. Nous manipulons des données patients extrêmement sensibles, vitales même, dans des contextes d'urgence où la moindre interruption peut avoir des conséquences graves. Cela impose des infrastructures certifiées comme le HDS, des redondances multiples, des plans de reprise robustes, mais aussi une vigilance humaine permanente. Nous avons connu un épisode grave de cyberattaque qui a paralysé nos systèmes. Ce qui a fait la différence, ce sont les mécanismes de résilience, comme le système snapshot, qui nous ont permis de préserver l'intégrité des données et de redémarrer rapidement sans aucune fuite. -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Estelle Midi
Le soutien du jour – Yaël Mellul, chroniqueuse : "Je vois de la souffrance, de la détresse, une colère qui explose... Je vois des agriculteurs qui sont touchés par 1 suicide tous les 2 jours" - 17/12

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 2:35


Avec : Yael Mellul, ancienne avocate. Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.

RARE à l'écoute
Maladie rare - Le rôle des aidants dans les maladies rares

RARE à l'écoute

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 14:05


Episode spécial : Maladie rare - Le rôle des aidants dans les maladies raresInvitée :Mme Sophie Lecommandoux, fondatrice et présidente de l'association APASC, l'Association des Personnes Atteintes du Syndrome de Currarino. https://www.apasc.fr/ 1️⃣   Qu'est-ce que l'APASC, comment a-t-elle été créée ? [0'39 – 2'41] ✔️ APASC : Association des Personnes Atteintes du Syndrome de Currarino✔️ Création par Mme Lecommandoux, motivée par la naissance de sa fille avec le syndrome de Currarino.✔️ Objectif : soutenir les familles, diffuser l'information et contribuer à la recherche médicale.✔️ Association intégrée à plusieurs réseaux et filière de maladies rares (Neurosphinx, MAREP, Alliance Maladies Rares).2️⃣   Quel impact les outils d'information ont-ils sur le quotidien des familles et des aidants ? [2'42 – 5'17] ✔️ Livret créé en 2020 pour aider enfants et parents à comprendre et communiquer sur la maladie rare.✔️ Favorise la communication intrafamiliale, avec l'entourage et les professionnels de santé, préparant à l'éducation thérapeutique.3️⃣   En quoi la formation à l'éducation thérapeutique du patient est-elle déterminante dans l'accompagnement de la transition enfant-adulte ? [5'18 –7'09] ✔️ Formation à l'ETP pour renforcer le savoir expérientiel et l'accompagnement des familles auprès des professionnels de santé.✔️ Soutien des adolescents dans la transition vers l'âge adulte, période à risque de rupture de soins ou de décrochage.4️⃣   Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les mamans aidantes face à la maladie de leur enfant ? [7'10 – 9'43] ✔️ Charge émotionnelle et psychologique. ✔️ Charge de soins et organisation.✔️ Difficultés matérielles et financières.✔️ Isolement et manque de reconnaissance.5️⃣   Comment l'aidance transforme-t-elle la vie familiale et la vie professionnelle ? [9'44 – 11'17] ✔️ Centralisation des soins, suivi médical et soutien émotionnel par la mère, impact sur le couple et la fratrie.✔️ Réduction ou aménagement d'activité, mise en retrait du marché du travail, risque de perte d'autonomie financière et précarisation économique.✔️ Rôle essentiel des mères aidantes peu reconnu par les institutions et la société.6️⃣   Quel message adresser aux aidants et aux associations ? [11'18 – 13 '14] ✔️ Valorisation du courage et de l'engagement des aidants, notamment des mamans ; importance de briser le silence autour de leur rôle.✔️ Chaque geste compte ; la mobilisation collective soutient les familles et inspire les professionnels de santé. L'équipe :Virginie Druenne – Ambassadrice RARE à l'écouteCyril Cassard – Journaliste/AnimationHervé Guillot - ProductionCrédits : Sonacom-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------RARE à l'écoute est le 1er média d'influence entièrement dédié aux maladies rares :- Un podcast pour faire entendre les voix de celles et ceux qui vivent, soignent et accompagnent ces maladies souvent invisibles.- Les Revues Horizon pour mettre en lumière les meilleures initiatives des centres experts, pour inspirer et connecter les professionnels de santé.- Des Lives engagés, pensés pour les patients, leurs proches et les associations.Un média indépendant, engagé et utile, au service d'un meilleur parcours de soin pour les patients atteints de maladies rares.Toutes nos ressources utiles sont accessibles gratuitement sur : www.rarealecoute.com

Learn French with daily podcasts
Soutien à Netanyahou (Support for Netanyahu)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 2:42


Benjamin Netanyahou, confronté à un procès pour corruption, a officiellement sollicité une grâce présidentielle. Le soutien public de Donald Trump a été largement critiqué.Traduction: Facing corruption charges, Benjamin Netanyahu has formally sought a presidential pardon. Donald Trump's public endorsement has been widely criticized. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le rendez-vous Tech
OpenAI et Disney: qui y gagne, qui y perd? – RDV Tech

Le rendez-vous Tech

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 94:20


Au programme :Deal Disney / OpenAI: tout comprendreVous pouvez parler à Photoshop dans ChatGPTEn Australie, l'interdiction des réseaux aux -16 ans devient une réalitéLe reste de l'actualité et le journal de l'IAInfos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok).Co-animé par Guillaume Vendé (Bluesky).Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Daniel BejaLe Rendez-vous Tech épisode épisode 645 - OpenAI et Disney: qui y gagne, qui y perd?---Liens :

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Des géants de la tech envisagent d'installer des data centers dans l'espace pour répondre aux besoins explosifs de l'IA, en misant sur l'énergie solaire et des infrastructures orbitales inédites mondiales.Interview : Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDFEn partenariat avec EDFPourquoi l'idée d'installer des data centers dans l'espace séduit-elle les géants de la tech ?Un data center, ce n'est pas seulement de l'informatique et des serveurs : c'est avant tout une question d'énergie, et de beaucoup d'énergie. Même si les puces et les modèles d'IA deviennent plus sobres, les usages explosent, notamment avec l'IA générative et l'inférence. Résultat : les besoins en calcul augmentent de façon exponentielle, et donc la consommation électrique aussi. La vraie question, aujourd'hui, c'est comment fournir une énergie massive, fiable et au coût le plus bas possible à ces infrastructures. C'est là que l'espace commence à faire rêver les grands acteurs du numérique comme Google, Amazon ou Tesla.En quoi l'espace apporterait-il un avantage décisif par rapport à la Terre ?Sur Terre, raccorder un data center au réseau électrique prend des années. Il faut des autorisations, creuser des tranchées, poser des câbles à très haute tension : c'est lourd, long et peu compatible avec le rythme du numérique. Dans l'espace, l'idée est de se rapprocher du Soleil. L'énergie solaire y est quasi permanente et beaucoup plus intense qu'au sol : en orbite géostationnaire, on capte jusqu'à 20 à 50 fois plus d'énergie. Il n'y a quasiment pas de cycle jour-nuit, ce qui permet une production continue. Sur le papier, c'est une source d'énergie abondante, puissante et presque illimitée.Comment communiquer avec des data centers situés en orbite ?Les technologies existent déjà. On fait exactement comme avec des constellations de satellites type Starlink : des communications à très haut débit entre l'espace et la Terre. Certes, la latence est un peu plus élevée qu'avec des infrastructures terrestres, mais pour des services d'IA, quelques dizaines de millisecondes ne posent aucun problème. Ce n'est pas idéal pour le gaming ultra-réactif, mais pour le traitement de données ou l'IA, c'est tout à fait acceptable et déjà opérationnel.Est-ce réellement faisable aujourd'hui, ou est-ce encore de la science-fiction ?Techniquement, c'est crédible. Économiquement, c'est encore un énorme pari. Des acteurs comme la startup StarCloud, soutenue par NVIDIA, ont déjà lancé un premier satellite avec des GPU embarqués, mis en orbite par SpaceX, capable d'exécuter des modèles d'IA comme Gemma de Google. C'est encore très symbolique, mais ça fonctionne réellement.Les défis restent immenses : rayonnements cosmiques, températures extrêmes, usure accélérée des composants et surtout le refroidissement, très complexe dans le vide spatial. Sans parler du coût des lancements, encore élevé malgré les progrès. Si les promesses de lanceurs comme Starship ou New Glenn se concrétisent, avec des coûts divisés par dix, l'équation pourrait changer. Pour l'instant, on est clairement sur un moonshot, comme le projet Suncatcher développé par Google au sein de sa division X, ambitieux et audacieux… mais encore loin d'un déploiement massif.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Le vrai du faux
Vrai ou faux. Porter un soutien-gorge n'augmente pas les risques de contracter un cancer du sein

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 1:59


durée : 00:01:59 - Le vrai ou faux - Une internaute prétend donner des conseils aux femmes pour réduire les risques de cancer du sein, en évitant les soutiens-gorge avec armatures et en ne portant pas de soutien-gorge en dormant. Mais cela ne repose pas sur des connaissances scientifiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Ça y est, l'Australie a interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Mais les jeunes rusent...Avec Bruno Guglielminetti (https://moncarnet.com/)L'Australie tente de bannir les jeunes des réseaux, mais...Depuis cette semaine, les jeunes Australiens de moins de 16 ans sont censés être exclus des réseaux sociaux. Une nouvelle loi impose aux plateformes de supprimer leurs comptes. Problème : seuls dix réseaux sont concernés par le texte. Résultat, les adolescents migrent en masse vers des applications comme Lemon8, Yoop ou Coverstar, qui échappent (pour l'instant) à la régulation. Lemon8, appartenant à ByteDance (maison mère de TikTok), est même devenue l'appli la plus téléchargée du pays en un jour. Le gouvernement promet d'adapter la loi, mais la réactivité des jeunes dépasse celle des législateurs.États-Unis : les visiteurs bientôt obligés de livrer 5 ans de vie numérique ?Un décret américain prévoit d'imposer à tout visiteur étranger de fournir un historique de cinq ans de ses activités numériques (réseaux sociaux, publications publiques). Ce projet, en discussion pour 60 jours, provoque un certain émoi, notamment en France. En réalité, la collecte d'informations est déjà partiellement en place via la demande ESTA, même si la saisie reste optionnelle. Le changement : l'application mobile deviendrait obligatoire, notamment pour capter de meilleures photos. Une extension de la surveillance ? Oui. Une nouveauté totale ? Pas vraiment.Adobe et OpenAI : création d'images et PDF intégrés dans ChatGPTAdobe intègre ses outils phares – Photoshop, Acrobat, Adobe Express – directement dans ChatGPT. Une nouveauté qui permet de générer une image avec l'IA, puis de la modifier dans Photoshop sans quitter l'interface. Idem pour les PDF. Ce partenariat vise à contrer Google et son IA Gemini, qui progresse rapidement. Pour les utilisateurs, le bénéfice est net : gain de temps et nouvelles possibilités créatives. C'est aussi une illustration concrète de la fusion croissante entre IA générative et outils métiers.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

On marche sur la tête
Propos polémiques de Rima Hassan sur Israël : «C'est un soutien à la barbarie», estime Sabrina Medjebeur

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 10:03


Chroniqueurs : Gauthier Le BretSabrina MedjebeurChristophe BordetGérard CarreyrouHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Propos polémiques de Rima Hassan sur Israël : «C'est un soutien à la barbarie», estime Sabrina Medjebeur

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 10:03


Chroniqueurs : Gauthier Le BretSabrina MedjebeurChristophe BordetGérard CarreyrouVous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Bénin : marche de soutien au pouvoir à Cotonou

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 16:15


Des centaines de jeunes se sont rassemblés ce samedi à Cotonou au Bénin pour dénoncer la tentative de coup d'état de dimanche dernier. Dans le même temps, côté politique, l'enquête avance alors que les présumés responsables sont toujours recherchés.

Les Grandes Gueules
Le soutien du jour – Olivier Truchot, présentateur : "C'est honteux la façon dont on oublie Christophe Gleizes ! Le journal de France 2 devrait mettre son visage tous les soirs" - 12/12

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 1:23


Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Le journal de 18h00
Venezuela : le soutien américain décisif dans l'exfiltration de l'opposante Maria Corina Machado

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 25:39


durée : 00:25:39 - Journal de 18h - C'est grâce aux Etats-Unis que Maria Corina Machado a pu quitter le Venezuela pour rejoindre la Norvège. Prix Nobel de la paix 2025, l'opposante vénézuélienne espère retourner dans son pays où elle vivait cachée depuis la réélection de Nicolas Maduro.

Les journaux de France Culture
Venezuela : le soutien américain décisif dans l'exfiltration de l'opposante Maria Corina Machado

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 25:39


durée : 00:25:39 - Journal de 18h - C'est grâce aux Etats-Unis que Maria Corina Machado a pu quitter le Venezuela pour rejoindre la Norvège. Prix Nobel de la paix 2025, l'opposante vénézuélienne espère retourner dans son pays où elle vivait cachée depuis la réélection de Nicolas Maduro.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'intelligence artificielle transforme l'analyse médicale en révélant des motifs cellulaires invisibles à l'œil humain et en améliorant diagnostic, recherche scientifique et développement de nouveaux traitements contre le cancer.Interview : Jean-Frédéric Petit-Nivard, Chief Business Development Officer d'OwkinComment l'IA peut-elle concrètement améliorer les soins en oncologie ?Chez Owkin, notre objectif est d'utiliser l'intelligence artificielle pour mieux comprendre les maladies et améliorer la prise en charge des patients. Un exemple marquant remonte à 2019, avec notre publication dans Nature Medicine autour du projet Maisonnette. Nous avons montré qu'à partir d'images de biopsies – où l'on observe cellules cancéreuses et immunitaires – l'IA pouvait prédire la survie des patients. Là où cela devient passionnant, c'est que le modèle a redécouvert des critères connus des anatomopathologistes, mais aussi identifié de nouveaux motifs invisibles à l'œil humain, car nécessitant d'analyser des millions d'images. L'IA devient ainsi un véritable outil de recherche, capable de révéler des mécanismes biologiques que l'on n'avait jamais explorés.Aujourd'hui, vos technologies sont-elles réellement utilisées dans les hôpitaux ?Oui, et c'est une grande fierté. Certains de nos outils diagnostiques ont obtenu un marquage CE et sont désormais utilisés en pratique clinique. Ils aident les médecins à mieux diagnostiquer certaines pathologies et à orienter les patients vers les traitements les plus adaptés. Ce travail a été possible grâce à nos collaborations étroites avec de nombreux centres hospitaliers et de recherche, comme Gustave Roussy, l'Institut Bergonié, l'AP-HP ou encore des hôpitaux en Angleterre et en Allemagne. L'impact sur la vie des patients est réel, même si le développement de nouveaux traitements nécessite encore plus de temps et de validations.Quelles technologies d'IA utilisez-vous et comment les appliquez-vous à la santé ?Nous nous appuyons sur des architectures variées : CNN, LLM, modèles fondation… Beaucoup ont été initialement développées par les grands acteurs technologiques tels que Google DeepMind ou Meta AI, mais nous les adaptons à nos données biomédicales. L'un des enjeux majeurs consiste à transformer des images ou des données biologiques brutes en représentations mathématiques de qualité. C'est ce travail de representation learning qui rend possible des prédictions fiables et interprétables. Nous avons aussi beaucoup contribué au federated learning, permettant d'entraîner des modèles sur des données distribuées, un sujet décrit dans plusieurs de nos publications disponibles sur le site d'Owkin.Et demain : quelles sont les prochaines étapes pour Owkin ?Nous venons de lancer K-Pro, une nouvelle plateforme qui facilite la recherche biomédicale grâce aux agents et aux LLM. L'autre étape déterminante sera la publication des résultats de notre premier essai clinique, aujourd'hui en phase 1, mené en Australie, en Europe et aux États-Unis. Nous avons beaucoup d'espoir : confirmer notre hypothèse thérapeutique donnerait un sens immense à notre travail. Par ailleurs, de nouveaux outils diagnostiques arrivent, renforçant encore notre ambition d'accélérer la recherche et d'améliorer la vie des patients.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Damien Lucas explore les enjeux de souveraineté, de puissance de calcul et d'indépendance technologique à l'heure où l'IA redéfinit le marché du cloud pour les entreprises.Interview : Damien Lucas, CEO de ScalewayEn quoi l'adoption massive de l'IA change-t-elle les besoins des entreprises dans le cloud ?L'IA transforme avant tout la manière dont nos clients utilisent leurs données. Pour entraîner ou exploiter des modèles, il faut rapprocher l'IA de la data. Comme le rappelle souvent l'industrie, envoyer toutes ses données chez des acteurs extérieurs comme OpenAI n'est pas viable à long terme : cette data est stratégique. Notre rôle, chez Scaleway, est donc de fournir un cloud souverain, immunisé aux lois extraterritoriales et indépendant des technologies américaines, afin que les entreprises développent leurs infrastructures IA sans compromis.Comment Scaleway renforce-t-il sa capacité technologique face à la demande croissante en puissance de calcul ?Nous investissons massivement dans les GPU, désormais indispensables aux grands modèles de langage et à des usages émergents comme l'agentique ou la robotique. Nous avons été les premiers en Europe à proposer les nouveaux GPU NVIDIA Blackwell B300. En parallèle, nous soutenons l'écosystème européen : les modèles d'agentique développés par la startup française H sont par exemple disponibles dans notre cloud. Notre réseau de data centers — de Paris à Stockholm, en passant bientôt par Berlin — garantit une haute disponibilité tout en maintenant une souveraineté forte.Quelles sont les raisons concrètes qui poussent une entreprise à choisir Scaleway plutôt qu'un hyperscaler américain ?Trois raisons principales reviennent. D'abord, la souveraineté : nos clients veulent éviter la dépendance aux technologies américaines comme AWS ou Google Cloud, et protéger leurs données des lois extra-européennes. Ensuite, le prix : nous sommes significativement moins chers, notamment parce que nous ne facturons pas les egress fees, ces frais de sortie que les hyperscalers imposent systématiquement. Enfin, nous couvrons 90 % des besoins cloud du marché grâce à une offre d'environ 200 produits, bien plus simple à maîtriser que les 600 services proposés par AWS.La migration depuis AWS ou Google Cloud est-elle réellement accessible pour une startup ou une grande organisation ?Oui, très clairement. Si l'entreprise a adopté des standards modernes comme Kubernetes, Terraform ou une architecture microservices, la migration est fluide : on traduit l'infrastructure existante et on la redéploie chez Scaleway. Le frein principal est financier : comme lors d'un déménagement physique, le double loyer pèse lourd. C'est pourquoi nous proposons une “franchise de loyer”, avec plusieurs mois gratuits pour absorber la période de transition et éviter les coûts doublés.L'Europe a-t-elle encore une chance de devenir un acteur majeur du cloud ?Absolument. La transformation induite par l'IA représente une rupture technologique qui pousse toutes les entreprises à reconsidérer leur fournisseur cloud pour les années à venir. Les acteurs européens existent, la technologie est là, et les signaux politiques — comme ceux du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique — montrent une prise de conscience forte. Avec trois ou quatre champions solides, l'Europe peut tout à fait rivaliser avec les États-Unis. Il ne manque plus que la commande publique et privée pour accélérer cette dynamique.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Real Life French
Sommet européen : soutien renouvelé à l'Ukraine (European Summit: Renewed Support for Ukraine)

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:42


Les dirigeants européens se sont réunis à Londres pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, malgré les tensions avec les États-Unis. ​Traduction:European leaders met in London to reaffirm their support for Ukraine, despite tensions with the United States. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
Sommet européen : soutien renouvelé à l'Ukraine (European Summit: Renewed Support for Ukraine)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:42


Les dirigeants européens se sont réunis à Londres pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, malgré les tensions avec les États-Unis. ​Traduction:European leaders met in London to reaffirm their support for Ukraine, despite tensions with the United States. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Les agents IA permettent aujourd'hui une "hyper-automatisation" des tâches en entreprise. C'est la mission que s'est fixée la startup française MindflowInterview : Evan Bourgouin, Directeur des opérations de MindflowL'hyper-automatisation agentique, concrètement, qu'est-ce que cela change pour les entreprises ?Nous automatisons les tâches répétitives dès qu'un humain, un ordinateur et un processus entrent en jeu. Beaucoup d'organisations utilisent déjà des services comme AWS, Microsoft Azure ou encore Salesforce et SAP, mais ces systèmes restent souvent isolés.Chez Mindflow, notre obsession, c'est l'intégration : connecter chaque service, chaque opération, au niveau le plus granulaire.Sur cette base, nous automatisons des processus dans la cybersécurité, l'IT ou les ressources humaines — par exemple l'onboarding d'un collaborateur, la création d'accès, de rôles, de comptes sur des outils comme Jira ou un CRM. Ce sont des tâches indispensables, mais pas celles où la valeur humaine est la plus forte.Quel est l'impact sur la cybersécurité et la charge des équipes ?Dans la cybersécurité, recevoir 100 alertes par jour sur un SIEM comme Splunk ou Microsoft Sentinel est devenu courant. Avec une équipe restreinte, une partie finit forcément par ne pas être traitée.Nous automatisons donc une part de ces réponses, tout en gardant l'humain dans la boucle.Cela change radicalement le quotidien : c'est un secteur où l'épuisement professionnel est très élevé. Les jeunes analystes arrivent et se font submerger par les tâches répétitives. En retirant cette charge, on leur permet de se concentrer sur l'analyse et la résolution de nouvelles menaces.Les utilisateurs vont du C-level jusqu'à l'alternant : chacun retrouve une capacité à créer, à améliorer son travail, en s'appuyant sur la plateforme.Automatisation ou agentique : comment expliquer la différence ?L'automatisation est déterministe : même input → même output.L'agentique, elle, adapte son comportement en fonction du contexte — par exemple une alerte différente sur ServiceNow ou une anomalie détectée dans un ERP. Mais on n'a pas besoin d'IA partout : certaines entreprises ne souhaitent pas envoyer leurs données dans des modèles d'IA pour des raisons de confidentialité.La vraie différence, c'est que nous avons résolu le problème de l'intégration, ce qui fait de Mindflow « l'IA du dernier kilomètre ». Une fois qu'on sait se connecter à AWS, Azure, Salesforce, Jira, un ERP ou un data lake, l'agent peut vraiment agir. Sans intégration, rien n'est possible.Comment une entreprise démarre-t-elle un projet d'automatisation ?Tout commence par une volonté interne et une culture favorable. Avec nos clients — souvent de grands groupes comme LVMH, Hermès, Thales ou Auchan — nous réalisons un état des lieux : où sont les goulots d'étranglement, quelles équipes sont surchargées, quels profils veulent devenir "builders".Une fois l'intégration réalisée, tout s'accélère. Les quick wins sont fréquemment dans la cyber, l'IT ou le support opérationnel, mais chaque entreprise a ses propres cas d'usage, même si elles utilisent parfois les mêmes outils.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

L'IA permet de revaloriser des contenus vidéo anciens en permettant une recherche intelligente à l'intérieur des contenus, offrant aux médias et aux producteurs une manière radicalement nouvelle d'exploiter leurs immenses archives.Interview : Philippe Petitpont, CEO de Moments LabEn quoi l'IA aide-t-elle l'exploitation des archives vidéo ?Les grands médias, les groupes sportifs ou encore certaines marques sont assis sur des volumes d'archives immenses, mais souvent mal décrites. Résultat : retrouver un extrait précis devient extrêmement compliqué. Avec notre technologie d'analyse multimodale — présentée au sein de Moments Lab — nous décrivons automatiquement tout ce qu'un humain pourrait voir ou entendre dans une vidéo, scène par scène. Cela permet de retrouver en quelques secondes des moments très précis et de produire rapidement des compilations, des best-of ou des formats courts destinés aux réseaux sociaux, des tâches qui prendraient des heures en production traditionnelle.A qui est destinée votre technologie ?Nous travaillons avec des acteurs comme TF1, M6, la Fédération Française de Football ou encore de grands groupes américains. Les besoins vont de la valorisation d'archives à la création de contenus courts pour toucher de nouvelles audiences. Dans le divertissement, un simple prompt permet de générer un top 5 ou une compilation en quelques minutes. Dans l'information, les rédactions s'appuient sur nos outils pour faire du fact-checking quasi instantané, en retrouvant par exemple une déclaration antérieure d'un responsable politique en quelques secondes.Comment évolue la production audiovisuelle face aux nouveaux usages ?La consommation se fait de plus en plus sur smartphone. Le format de 52 minutes n'est plus la norme : les audiences privilégient désormais des séquences plus courtes. Nous aidons donc les producteurs à repenser leurs tournages, par exemple en téléréalité, où des centaines d'heures de rushs peuvent donner naissance non seulement à un épisode linéaire, mais aussi à une multitude de petites histoires adaptées aux réseaux sociaux. Cela permet un ciblage plus fin des audiences et ouvre de nouveaux modèles de monétisation.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Avec deux millions de modèles d'intelligence artificielle générative disponibles, la startup franco-américaine Hugging Face est devenue la référence en matière d'IA open source. Elle prend désormais le virage des agents IA et de la robotique.Interview : Jeff Boudier, Directeur commercial chez Hugging FaceVous proposez aujourd'hui plus de deux millions de modèles sur Hugging Face, comment expliquer une telle diversité ?L'IA ne se limite pas aux LLM comme ChatGPT : c'est un écosystème immense, une véritable foret amazonienne. Sur Hugging Face, on trouve des modèles qui génèrent du texte, mais aussi des images, de la vidéo, du son, qui travaillent dans toutes les langues ou encore sur des applications métiers comme la finance.Notre mission est claire : démocratiser l'IA. Nous ne voulons pas d'un monde dominé par une poignée d'acteurs. Toute organisation, quelle que soit sa taille, doit pouvoir construire sa propre IA.Pour cela, nous hébergeons des millions de modèles, datasets et applications, et nous fournissons des outils open source comme nos librairies d'entraînement ou l'écosystème Spaces, notre véritable App Store de l'IA. Plus de 12 millions d'AI builders les utilisent aujourd'hui.Pourquoi vous être lancé aussi dans la robotique ?Nous publions de nombreuses ressources scientifiques — de véritables “bouquins techniques” comme The Ultra-Scale Playbook — pour aider la communauté à comprendre et construire des modèles, mais il fallait aussi quelque chose de plus tangible pour le grand public. C'est là qu'intervient Richie Mini, notre robot pédagogique conçu avec Pollen Robotics (que nous avons acquis). Il écoute, voit, parle, interagit… et permet d'expérimenter concrètement avec des modèles de vision ou de parole. Le lancement a dépassé toutes nos attentes : plus de 5 000 robots vendus le premier mois, disponibles dans le monde entier pour environ 300 dollars.Les agents IA sont-ils la prochaine révolution ?Oui, les agents représentent clairement l'évolution naturelle de l'IA. L'an dernier, à AWS re:Invent, on parlait d'IA générative. Cette année, tout tourne autour des agents. Un agent ne se contente plus de générer une réponse : il choisit des outils, raisonne, explore plusieurs chemins avant d'aboutir. Cela ouvre d'immenses possibilités mais aussi de nouveaux défis, notamment technologiques et économiques : un système agent peut consommer des millions de tokens, ce qui change complètement l'équation du coût. Heureusement, les modèles ouverts ont fait un bond spectaculaire. Chaque semaine, un nouveau modèle open source de pointe apparaît sur Hugging Face : Mistral 3, DeepSeek V3.2, Qwen, etc. Avec Hugging Chat, on peut créer soi-même un agent capable de naviguer, raisonner ou utiliser des outils.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Le rendez-vous Tech
Qui va racheter Warner? – RDV Tech

Le rendez-vous Tech

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 82:06


Au programme :Netflix veut Warner Bros., Paramount riposteL'UE inflige une amende de 120 millions à TwitterLa conduite autonome enfin en Europe?Le reste de l'actualitéInfos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok).Co-animé par Cédric Ingrand (Twitter et Bluesky).Co-animé par Julien Lausson (Bluesky)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Daniel BejaLe Rendez-vous Tech épisode épisode 644 – Qui va racheter Warner?---Liens :

Monde Numérique - Jérôme Colombain

La technologie française Pyannote est devenue l'outil IA indispensable pour comprendre "qui" parle dans un enregistrement audio. De la transcription d'interviews au doublage de vidéos, de nombreuses applications sont possibles.Interview : Vincent Molina, cofondateur de PyannoteEn quoi consiste votre technologie de "diarisation" ?La diarisation consiste à identifier les locuteurs dans un enregistrement audio. Avec Pyannote Audio, nous avons développé une technologie capable de reconnaître des voix qu'elle n'a jamais entendues, quelle que soit la langue, ce qui représente une difficulté scientifique majeure. L'histoire de Pyannote remonte à près de 15 ans : mon cofondateur, chercheur au CNRS, avait lancé une bibliothèque open source devenue la référence mondiale, avec plus de 150 000 utilisateurs. Depuis un an et demi, nous avons bâti une société pour porter ces avancées et proposer des modèles commerciaux déjà utilisés en production.Quels sont les principaux cas d'usage ?Notre brique technologique s'intègre dans de nombreux pipelines audio : transcription d'interviews, rendez-vous médicaux, audiences judiciaires, réunions d'entreprise… partout où il faut identifier qui parle. Nous sommes aussi très présents dans le doublage, le sous-titrage ou l'entraînement de grands modèles audio. Très souvent, on nous associe à des outils de transcription comme Whisper pour obtenir un traitement complet de la voix. Notre rôle, c'est d'indiquer précisément quand une voix apparaît, ce qui est essentiel pour synchroniser une voix de synthèse ou des sous-titres. Et tout cela fonctionne avec des modèles suffisamment légers pour tourner sur un téléphone, et bientôt sur un Raspberry Pi.Jusqu'où peut aller l'analyse de la voix ?La voix transporte bien plus que des mots : prosodie, rythme, chevauchements, indices contextuels… Sans aller jusqu'à interpréter les sentiments — notion trop subjective d'un pays à l'autre — nous pouvons fournir des métadonnées riches qui aident à comprendre la dynamique d'un échange. Pour l'instant, la plupart des usages sont en traitement différé, mais nous préparons une bascule vers le temps réel : retranscriptions d'événements, analyses en direct, signaux d'intensité vocale, etc.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Dailymotion accélère sa mutation technologique : intelligence artificielle, agents IA, publicité ciblée et migration vers AWS redéfinissent la plateforme vidéo et l'expérience pour créateurs, annonceurs et utilisateurs.Interview : David Ramblewski, CTO de DailymotionOù en est Dailymotion, ce pionnier du Web français ?Nous travaillons essentiellement avec des créateurs de contenu, dont de nombreux médias français. Notre modèle est désormais très B2B, même si nous conservons des utilisateurs finaux qui consomment des vidéos comme sur toute plateforme grand public. Nous développons notre propre lecteur vidéo (iOS, Android, Connected TV), disponible également en lecteur embarqué pour les éditeurs. Beaucoup d'événements comme le Tour de France ou le Ballon d'Or utilisent notre player en marque blanche sans que le public s'en rende compte. Bref, Dailymotion va bien. Comment utilisez-vous l'intelligence artificielle ?L'IA est un virage essentiel. Nous avons commencé à préparer notre migration technologique en 2023 pour pouvoir, dès 2025, déployer des fonctionnalités beaucoup plus avancées. Pour nos créateurs, cela signifie un lecteur vidéo plus performant et des outils qui automatisent des tâches comme le chapitrage vidéo automatique, rendu possible grâce à l'IA. Elle nous permet aussi d'améliorer l'impact des contenus et d'affiner le ciblage publicitaire grâce à des analyses d'attention, d'audience, de vidéo ou encore de neurosciences.Ray, notre outil d'Agentic AI lancé par Dailymotion Advertising, peut construire un plan marketing complet à partir d'un simple brief. Il s'appuie sur différents types de data et de neurosciences pour optimiser les vidéos et affiner le targeting publicitaire. L'objectif est d'aider les annonceurs à placer les bons messages, au bon moment, devant les audiences les plus pertinentes. C'est l'une de nos premières applications concrètes d'agents IA, qui seront encore plus présents dans nos produits dès 2026.Pourquoi avoir choisi AWS comme partenaire technologique alors que vous êtes un acteur français ?En 2023, nous avons fait un choix pragmatique : migrer vers AWS pour améliorer l'expérience utilisateur, renforcer notre présence mondiale et accompagner nos équipes dans un changement technologique majeur. Grâce à l'infrastructure d'Amazon Web Services (AWS Cloud), nous pouvons proposer une qualité vidéo homogène dans plus de 500 zones de diffusion. AWS nous aide aussi à former nos ingénieurs et à anticiper les enjeux de souveraineté européenne et de conformité avec l'AI Act.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Sébastien Stormacq, responsable des relations développeurs chez AWS, explique comment le Vibe Coding bouleverse la manière de programmer : générer une application complète en discutant simplement avec un agent IA, même depuis son canapé.Interview : Sébastien Stormacq, responsable des relations avec les développeurs chez AWSQu'est-ce que le Vibe Coding et qu'est-ce que ça change pour les développeurs ?Le Vibe Coding consiste à programmer avec l'IA. Grâce à un chatbot intégré dans l'environnement de développement, on peut lui demander résoudre un problème, d'analyser des erreurs ou de générer du code. Cela permet d'aller beaucoup plus vite. Par exemple, j'ai personnellement créé un jeu pour iOS en quelques minutes, du fond de mon canapé. Certes l'application n'était pas parfaite, mais l'agent me proposait spontanément des corrections, et en une heure, tout fonctionnait. Sans écrire une ligne de code ! Aujourd'hui, je l'utilise au quotidien pour tout ce qui est répétitif, rébarbatif, et ça me fait gagner un temps énorme. On peut d'ailleurs télécharger l'environnement Kiro directement sur le site kiro.dev.Le Vibe Coding peut-il être utilisé à l'échelle d'une entreprise ?Le Vibe Coding est très efficace pour un développeur seul, mais il n'est pas facilement répétable en équipe. On peut vite perdre la trace de ce qui a été généré, comment et pourquoi.C'est pour cela que nous avons introduit une approche plus structurée chez AWS : le Spec Driven Development. L'agent rédige d'abord des spécifications en langage naturel, puis propose un design technique, avant de générer les tâches et le squelette du projet. Toutes ces étapes sont documentées et versionnées dans le repository, par exemple sur GitHub. Cela permet de garder un historique clair, partageable, et d'évoluer proprement, même un an plus tard. C'est cette méthode qui rend possible le passage à l'échelle.Les agents autonomes : la prochaine étape ?On voit apparaître des agents capables de tourner longtemps, sur serveur, et d'exécuter des tâches de fond : analyser des logs, réagir à des erreurs, croiser des sources de données, alerter… C'est comme avoir une personne supplémentaire dans l'équipe, disponible 24h/24.Un agent, au fond, c'est juste du code. Il s'appuie sur un modèle pour décider quels outils utiliser et dans quel ordre. Moi, j'aime comparer ça à un passe-plat : le modèle décide, l'agent exécute, puis lui renvoie les résultats jusqu'à atteindre l'objectif fixé. Aucun mystère, juste des API et une boucle logique très simple.Podcast de Sébastien Stormacq : AWS en français.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Journal en français facile
Soutien à l'Ukraine: Wolodymyr Zelensky est à Londres / Japon: alerte tsunami déclenchée / Un dinosaure rentre chez lui, en Mongolie...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 8 décembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CFeA.A

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Plongée au cœur de l'événement cloud géant d'AWS à Las Vegas, où Amazon affiche ses ambitions en matière d'intelligence artificielle et même de souveraineté numérique.Avec Bruno Guglielminetti (https://moncarnet.com/)C'est depuis Las Vegas que nous nous retrouvons cette semaine, en immersion dans l'univers d'AWS à l'occasion de Re:Invent, le grand raout mondial du cloud. Un événement massif, avec 60 000 participants, selon les organisateurs, venus chercher des formations, des certifications et découvrir l'écosystème AWS. L'ambiance rappelle celle du CES, en plus "geek" et B2B. L'objectif est clair : montrer l'étendue des usages de l'infonuagique au service de l'IA.IA, agents et souveraineté numériqueCette édition 2025 marque un tournant stratégique pour AWS vers les agents IA. Au-delà des modèles "fondations" comme Nova, la firme pousse sa vision des agents, ces outils spécialisés capables d'agir de manière autonome. Une annonce phare concerne Omni, un modèle multimodal pensé pour les créateurs (texte, image, vidéo, audio), que Bruno qualifie de très prometteur. L'IA est désormais au centre de toute la proposition AWS.La question de la souveraineté numérique est omniprésente dans les échanges. Pour tenter de rassurer ses clients européens, notamment, AWS propose désormais des AI Factories, c'est-à-dire des centres de données hébergés et opérés localement sur les territoires des clients, mais avec les technologies AWS. Cela peut-il suffire à rassurer quant à l'indépendance vis à vis des Etats-Unis ? Comme le rappelle la récente affaire OVH au Canada, même un hébergeur européen n'échappe pas aux lois d'un pays tiers s'il y a une implantation locale.Startups et coups de cœur IACet événement est aussi l'occasion de rencontrer de nombreuses entreprises, parmi lesquelles beaucoup de startups. Bruno a été conquis par Shop Travel, une future plateforme de voyages dopée à l'IA, qui joue le rôle d'assistant personnel du départ au retour. Pour ma part, j'ai été très intéressé par la startup française Pyanotte, spécialisée dans la diarisation vocale et la détection d'émotions. Deux innovations concrètes qui illustrent la richesse de l'écosystème IA présent à Re:Invent.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

À Las Vegas pour ReInvent, Julien Grouès revient sur la stratégie IA d'AWS, l'arrivée de Nova 2, l'essor des agents intelligents et les enjeux de souveraineté numérique en Europe.Interview : Julien Grouès, CEO AWS France et Europe du SudL'IA est désormais centrale dans la stratégie d'AWS. Quelle est votre approche ?Depuis le début, notre objectif est d'offrir aux entreprises le plus large choix possible de modèles. Je suis convaincu qu'il faut combiner plusieurs approches : de grands modèles quand la puissance est nécessaire, et des modèles plus petits et spécialisés pour des cas plus ciblés. Cela va plus vite, coûte moins cher et permet d'innover plus rapidement. Avec Nova, puis Nova 2, nous avons travaillé sur le meilleur rapport performance-coût, ajouté la multimodalité et surtout introduit NovaForge, qui permet aux entreprises de créer leurs propres modèles basés sur Nova, entraînés avec leurs données, tout en gardant le contrôle total.ReInvent, c'est devenu un rendez-vous incontournable. Qu'est-ce que cet événement représente ?ReInvent est l'occasion de réunir clients, partenaires et toute notre communauté. On fait le bilan de l'année, on écoute les témoignages des entreprises qui utilisent nos services pour se transformer, et on dévoile notre vision pour l'année suivante. Au-delà des annonces, c'est surtout une énergie incroyable : on voit vraiment comment le cloud et l'IA redessinent les modèles d'affaires. C'est pour ça que des dizaines de milliers de personnes viennent à Las Vegas chaque année.L'IA agentique explose. Quels usages observez-vous ?On voit l'IA agentique arriver à maturité très vite. Les agents sont capables d'analyser, d'agir et de conserver la mémoire de leurs actions. Trois grands usages se démarquent : la transformation des centres de relation client, où les agents gèrent déjà une grande partie des demandes ; le développement logiciel, avec des agents capables de moderniser du code, d'assurer la sécurité ou même de créer des applications à partir de spécifications ; et la gestion continue des opérations. Des outils comme Kiro ou encore la plateforme Adjuncore, déjà utilisée par plus d'un million d'utilisateurs, montrent à quel point ces technologies deviennent de véritables ingénieurs virtuels capables de travailler sur plusieurs jours ou semaines.Comment répondez-vous aux inquiétudes sur la souveraineté numérique ?Pour moi, une entreprise est souveraine si elle est performante et peut choisir où sont stockées ses données et qui y accède. Chez AWS, nous n'avons pas accès aux données de nos clients : tout est chiffré, et même nos administrateurs ne peuvent pas y accéder grâce à notre technologie Nitro. Et pour aller plus loin, nous lançons le European Sovereign Cloud, une région opérée depuis l'Europe, par des employés européens, selon le droit européen. Cela permet à ceux qui en ont besoin d'utiliser nos technologies tout en restant dans un cadre souverain strict.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

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Premier cas concret d'ingérence judiciaire étrangère sur des données hébergées en Europe : OVH se retrouve pris en étau entre le Canada et la souveraineté numérique.Une situation inédite secoue le monde de l'hébergement numérique : OVH, souvent présenté comme le champion français de la souveraineté numérique, est confronté à une requête de la justice canadienne. L'affaire débute lorsqu'un juge canadien exige l'accès à des données hébergées par OVH en Europe, dans le cadre d'une enquête criminelle visant un client basé au Canada.Le problème ? OVH possède une filiale officielle au Canada, ce qui soumet potentiellement l'entreprise à la juridiction locale, même pour des données stockées sur le sol européen. Cette affaire met brutalement en lumière la tension entre les promesses de souveraineté numérique et les réalités du droit international.Dans cet extrait du Debrief Transatlantique, on explique qu'OVH est aujourd'hui face à un dilemme impossible : obéir au juge canadien reviendrait à violer les principes européens de souveraineté et de protection des données. Refuser, c'est risquer des sanctions judiciaires au Canada. Un véritable casse-tête juridique.On rappelle que ce genre de scénario était jusqu'ici craint pour les géants américains comme Google ou Microsoft. Le fait qu'il concerne aujourd'hui une entreprise française, hébergeant des données en France, et attaquée juridiquement par un pays « ami » comme le Canada, donne une toute autre dimension au débat.Ce cas pourrait faire jurisprudence et entraîner des clarifications importantes sur les responsabilités des entreprises tech ayant des implantations internationales. Il pose aussi, de manière urgente, la question de l'effectivité des engagements en matière de souveraineté numérique, notamment en Europe.Extrait du Debrief Transatlantique du 8/12/25-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain
✍️ Edito – L'IA va-t-elle voler mon travail ?

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 5:05


Alors que l'IA progresse à un rythme effréné, les signaux d'alarme se multiplient : licenciements, automatisation accélérée et visions opposées des leaders tech interrogent notre rapport au travail et son avenir.Les signaux d'alerte qui ravivent les peursLa vague récente d'annonces liées à l'IA alimente un climat de nervosité croissante. HP prévoit de réduire 10 % de ses effectifs, motif : l'intelligence artificielle. À Las Vegas, AWS a exhibé des agents capables de superviser des infrastructures ou de diagnostiquer des incidents en continu. Ces innovations se veulent rassurantes, présentées comme un soutien aux équipes débordées, mais elles réveillent inévitablement l'idée d'une automatisation qui grignote les métiers, comme en témoignent traducteurs, graphistes ou rédacteurs dont l'activité a déjà été transformée, voire absorbée.Entre angoisse futuriste et optimisme technologiqueDeux camps s'opposent. Elon Musk prédit la fin du travail forcé : d'ici vingt ans, selon lui, l'emploi deviendra purement facultatif. Une perspective spectaculaire qui nourrit davantage la peur que la sérénité. À l'inverse, Jensen Huang (Nvidia) défend une vision plus lumineuse : l'IA ne remplacerait pas l'humain, mais lui offrirait plus d'espace pour créer, inventer et poursuivre des idées. Une opposition de visions qui cristallise parfaitement l'incertitude actuelle.Ce que disent réellement les étudesLe FMI estime que 40 % des emplois des pays développés seront touchés, mais toucher ne signifie pas nécessairement supprimer. Certains postes seront automatisables, d'autres améliorés, beaucoup transformés. L'OCDE rappelle que les régions très automatisées ne sont pas celles qui perdent le plus d'emplois : l'automatisation détruit des postes, certes, mais elle en crée aussi. Nous assistons moins à une disparition du travail qu'à un gigantesque rebattage de cartes.Vers un monde d'humains superviseurs d'IA ?L'IA peut désormais remplacer un nombre croissant de tâches, et certains métiers monotâches pourraient disparaître. L'humain deviendrait alors “résolveur de problèmes”, intervenant lorsque la machine s'enraye. Sera-ce un appauvrissement ou au contraire une évolution vers des missions à plus forte valeur ? La vraie question est celle de l'accompagnement : formation, adaptation, prise de conscience de nos forces face aux limites des systèmes. La transformation est inévitable ; c'est notre capacité collective à la maîtriser qui déterminera si elle sera un levier ou une menace.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Les Grandes Gueules
Le soutien du jour – Didier Barbelivien, chanteur : "Nicolas Sarkozy est mon meilleur ami ! Quand on a son meilleur ami en prison, on le vit mal ! Ce qu'on lui reproche, c'est loin de lui" - 04/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 2:13


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Chirinne Ardakani, avocate, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Dans un show massif à Las Vegas, AWS affiche sa puissance : innovations IA full stack, nouveaux modèles Nova, partenariat renforcé avec Nvidia et ambition d'imposer une plateforme mondiale d'agents intelligents.Une démonstration de force au cœur de Las VegasAWS réunit 60 000 participants dans une effervescence qui rappelle l'écosystème mondial du cloud. L'événement met en scène la place centrale d'AWS dans l'infrastructure d'internet, au service de milliers d'entreprises, de la finance au streaming. L'organisation détaille sa vision à travers son grand rassemblement annuel, présenté sur scène par son CEO Matt Garman.L'enjeu principal est clair : Amazon veut montrer qu'il reste l'un des piliers du web moderne. Ce contexte donne le ton des annonces, pensées pour renforcer la maîtrise technologique d'un bout à l'autre de la chaîne. L'infrastructure, jusqu'ici invisible pour le grand public, devient l'argument clé d'une domination assumée.L'ambition du “full stack” et la course à la puissanceSur scène, Matt Garman insiste sur une vision : tout contrôler, des puces aux logiciels. Avec la puce Tranium 3 et l'annonce de Tranium 4, AWS s'affirme dans la bataille mondiale du calcul haute performance.Cette stratégie s'appuie à la fois sur ses propres puces et sur un partenariat renforcé avec Nvidia, permettant d'alimenter les serveurs les plus puissants du marché. L'objectif affiché : fournir l'assise matérielle des futurs agents IA et répondre à une demande exponentielle de puissance. Le cloud évolue ainsi vers un modèle toujours plus intégré.Nova et Bedrock : la bataille des modèles d'IAAWS renforce sa plateforme Amazon Bedrock et accueille de nouveaux modèles, dont ceux de Mistral AI. Mais la véritable rupture vient des modèles maison Amazon Nova, conçus pour les usages business plutôt que grand public.Avec Nova Sonic, dédié aux conversations naturelles et déjà utilisé dans Amazon Connect, AWS mise sur une IA plus fluide et expressive. NovaForge, nouvel outil de création de modèles personnalisés, permet aux entreprises d'entraîner leurs propres IA sur leurs données, ouvrant un accès simplifié aux modèles sur mesure. L'ensemble dessine une stratégie cohérente : devenir incontournable dans la production et l'exploitation de modèles professionnels.L'ère des agents intelligentsAWS annonce un futur où des milliards d'agents autonomes composeront l'environnement numérique. Ces programmes travailleront en continu, coopéreront et automatiseront une part importante des tâches.Cette vision place AWS au centre d'un basculement comparable à celui du web ou du smartphone. Mais elle pose aussi la question de la souveraineté numérique, notamment depuis l'Europe. La route paraît serrée face à de tels mastodontes américains, même si l'innovation reste porteuse d'opportunités pour startups et entreprises locales.➡️ À lire aussi : l'article complet sur les innovations annoncées par AWShttps://mondenumerique.info/blog/aws-dvoile-sa-nouvelle-gnration-dia-vers-des-milliards-dagents-et-de-nouveaux-modles-nova-surdous-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Rothen s'enflamme
Pascal Olmeta sur Haise : "S'il reste, c'est qu'il a encore le soutien de ses joueurs" – 03/12

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 1:54


Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Envision, des jumelles à réalité augmentée conçues pour rendre l'observation du ciel et de la nature plus simple, plus intuitive et beaucoup plus immersive.Laurent Marfisi, fondateur et directeur général d'UnistellarPourquoi avoir imaginé des jumelles capables d'afficher de la réalité augmentée ?Quand j'ai commencé à réfléchir à ces jumelles, je suis parti d'un constat simple : observer le ciel avec des jumelles classiques est beaucoup plus difficile qu'on l'imagine. Je voulais créer un outil léger mais capable d'aider immédiatement l'utilisateur. Avec Envision, éteintes, ce sont des jumelles normales ; allumées, elles affichent constellations, étoiles, sommets ou chemins directement dans le champ de vision grâce à notre système de réalité augmentée développé en interne. Cette superposition change tout : on sait enfin ce qu'on regarde, où l'on se trouve, et comment s'orienter. Mon objectif, dès le départ, était de rendre l'observation du ciel et de la nature simple, plaisante et intuitive, que l'on soit amateur débutant ou passionné.En quoi Envision se distinguent-elles de votre télescope intelligent ?Avec notre télescope intelligent eVscope, j'avais développé un outil qui révèle des objets invisibles à l'œil nu grâce à un capteur très sensible. Avec Envision, j'ai pris le parti inverse : je ne cherche pas à amplifier la lumière, mais à guider l'utilisateur. Les jumelles ne montrent pas plus que l'optique traditionnelle, mais elles montrent mieux. On voit moins de détails qu'avec un télescope, bien sûr, mais on comprend exactement où se trouvent les objets dans le ciel. Le faible grossissement permet de reconnecter ce que l'on voit aux constellations visibles à l'œil nu. C'est vraiment le trait d'union entre vision naturelle et observation instrumentée, et c'était essentiel pour moi.Où en est la production et à qui s'adressent ces jumelles ?Nous sommes désormais dans une phase industrielle avancée : outils testés, moules finalisés, premières séries prévues en début d'année, puis bêta-tests au printemps avec les premiers acheteurs. Envision s'adresse à trois publics principaux : les astronomes confirmés, qui redécouvrent la position réelle des objets ; les débutants, pour qui les jumelles deviennent un formidable outil d'apprentissage ; et les amoureux de nature, qui profitent d'informations superposées au paysage. Aujourd'hui, nous avons dépassé les 4 600 précommandes, un résultat qui dépasse largement nos attentes et montre l'intérêt pour une nouvelle manière d'explorer le monde.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Le rendez-vous Tech
Surprise, ChatGPT a besoin d'argent – RDV Tech

Le rendez-vous Tech

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 71:47


Au programme :La pub bientôt sur ChatGPT ?Le smartphone disparait aussi des lycées à la rentrée 2026Le reste de l'actualité : téléphone pliable, Aluminium OS, l'IA remplace les emplois…Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok).Co-animé par Cédric de Luca (Bluesky).Co-animé par Korben (site)Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Daniel BejaLe Rendez-vous Tech épisode épisode 643 – Surprise, ChatGPT a besoin d'argent – ChatGPT & pub, smartphones aux lycée, Samsung Trifold---Liens :

Journal de l'Afrique
Cameroun : décès en prison de l'opposant Anicet Ekane, soutien d'Issa Tchiroma Bakary

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 11:34


L'opposant camerounais et figure de la gauche nationaliste Anicet Ekane est mort à 74 ans, lundi, alors qu'il se trouvait en détention, à Yaoundé. Président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem), ce soutien de l'opposant Issa Tchiroma Bakary avait été interpellé le 24 octobre à Douala, à la veille de l'annonce de la victoire de Paul Biya, reconduit pour un huitième mandat.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Le monde qui bouge - L'Interview : Soutien total des Européens à Kiev - 02/12

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 6:23


Ce mardi 2 décembre, Ulrich Bounat, analyste géopolitique de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice. Ils sont revenus sur les pourparlers internationaux en faveur de la paix en Ukraine, le côté paradoxal derrière la tentative d'exclure l'Union européenne de la table des négociations alors que l'Europe est le seul allié fiable de l'Ukraine et a toutes les cartes en main pour faire pression sur la Russie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l'IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu'est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m'a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j'ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l'écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s'identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d'oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l'efficacité est bluffante. J'ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l'expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J'ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d'autres disposent d'un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C'est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j'ai visité les laboratoires d'Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d'intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd'hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l'inverse, le Japon m'a semblé en retrait. Lors d'un échange avec l'ancien ministre de la Transformation Numérique, j'ai été frappé d'entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d'exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu'avez-vous observé en Asie concernant l'image de la France et ses opportunités ?J'ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l'Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j'ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d'un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d'ailleurs et excellence française dans l'expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Monde Numérique - Jérôme Colombain

ChatGPT et Perplexity deviennent des assistants de shopping, l'IA impacte l'emploi, l'Europe veut interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes.Avec Bruno Guglielminetti (https://moncarnet.com/)La Chine croule sous les robotsLe robot chinois Agibot A2 a parcouru 106 km sans s'arrêter, un exploit technologique… mais aussi un symptôme. Pékin s'inquiète désormais d'une surproduction de robots humanoïdes, issus de dizaines de startups. En parallèle, Memo, petit robot américain, apprend les gestes du quotidien grâce à des capteurs portés par des humains. L'ère des robots domestiques se précise.ChatGPT et Perplexity deviennent conseillers shoppingTrois ans après son lancement discret, ChatGPT revendique 800 millions d'utilisateurs hebdos. Il devient désormais un assistant shopping intelligent, capable de recommander des produits en langage naturel. Perplexity fait de même. Claude, l'IA d'Anthropic, se spécialise quant à lui dans le code et les tâches bureautiques, avec un style grammatical jugé plus rigoureux que ChatGPT. Deux approches, deux visions de l'IA.Tesla teste la conduite autonome en FranceC'est officiel : Tesla propose en décembre des essais gratuits de son FSD (Full Self-Driving) dans 8 villes françaises. Il s'agit d'une conduite de niveau 2, sous surveillance humaine. Derrière cette campagne : une tentative d'influencer les autorités européennes avant une possible homologation du système, toujours incertaine.L'IA détruit-elle vraiment des emplois ?HP annonce 4 000 à 6 000 suppressions de postes d'ici 2028. L'entreprise cite l'IA comme principal levier de réorganisation. Mais s'agit-il d'un véritable bouleversement technologique ou d'un prétexte commode ? Une chose est sûre : l'IA augmente la productivité, réduit les besoins humains et accélère la mutation de nombreux métiers.OVH, Qwant : accrocs à la souverainetéOVHCloud est sommé par la justice canadienne de fournir des données stockées en France. Un précédent préoccupant. Dans le même temps, Qwant est débouté face à Microsoft dans une plainte pour abus de position dominante. La souveraineté numérique européenne peine à s'imposer.La tech asiatique sous haute tension, vue de l'intérieurLe prospectiviste Michel Lévy-Provençal, de retour d'un long voyage en Chine, Corée et Japon, raconte un écosystème en ébullition. Il décrit des robots impressionnants mais… téléopérés, encore très loin de l'autonomie. Derrière les démonstrations spectaculaires : une course à la communication technologique, où la Chine cherche désormais à rivaliser avec les États-Unis, y compris en IA. À écouter en intégralité dans l'épisode.Unistellar invente les jumelles à réalité augmentéeAutre innovation made in France : les jumelles N-Vision de la société marseillaise Unistellar. Son CEO, Laurent Marfisi, présente un appareil capable d'afficher constellations, sommets ou monuments directement dans le champ de vision. Un outil à la croisée de l'astronomie et de la randonnée augmentée.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don