Podcasts about iraniens

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Géopolitique
Pourquoi les missiles sur Doha ont permis à Donald Trump d'arrêter la guerre

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En prévenant à l'avance les Américains, les Iraniens ont fait en sorte que leur riposte aux bombardements américains ne fasse pas de victimes. Donald Trump a saisi l'opportunité pour arrêter la guerre, même si Israël était dans une logique jusqu'au-boutiste.

Les matins
Les artistes iraniens entre guerre et dictature

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 39:19


durée : 00:39:19 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Depuis une semaine la société iranienne vit sous les bombes israéliennes mais elle vit aussi depuis des décennies sous la dictature des mollahs. Qu'adviendra-t-il pour les civils iraniens si le régime venait à changer ? Pour y répondre, nous recevons quatre artistes iraniens exilés.  - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mehran Tamadon Documentariste.; Sepideh Farsi Cinéaste; Sorour Kasmaï Romancière, traductrice, éditrice; Mina Kavani comédienne et autrice

Les matins
Singapour : le pragmatisme de Lee Kuan Yew/La musique a-t-elle besoin d'humains ?/La résistance culturelle des iraniens

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 160:02


durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sorour Kasmaï Romancière, traductrice, éditrice; Mehran Tamadon Documentariste.; Mina Kavani comédienne et autrice; Sepideh Farsi Cinéaste; Sophian Fanen Journaliste, co-fondateur du média en ligne LesJours.fr; Bernard de Montferrand Diplomate, ancien ambassadeur de France dans plusieurs pays

C dans l'air
Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 64:33


C dans l'air du 20 juin 2025 - Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ?Jusqu'où ira Israël ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 50 avions de combat israélien ont frappé "des sites industriels de production de composants de missiles" ainsi que "des cibles du programme d'armement nucléaire" iranien. Les appels du président de la République islamique à un "arrêt inconditionnel de l'agression" n'y font rien. Quant à Donald Trump, dont les déclarations sont scrutées de près, il prendra une décision "au cours des deux prochaines semaines" sur une possible intervention américaine. Pendant ce temps, les Européens peinent à faire entendre leur voix dans ce conflit. Les ministres des affaires étrangères britannique, allemand, français et iranien se rencontrent justement aujourd'hui à Genève en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Ils "rencontreront leur homologue iranien (…) afin d'appeler au retour à la voie diplomatique et de poursuivre les négociations sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministère des affaires étrangères français.En France, la diaspora iranienne se mobilise pour son pays mais reste divisée. Hier, à l'appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris avec comme mot d'ordre "Non à Khameneï et non à Netanyahu". Ces opposants au régime des mollahs dénoncent l'agression israélienne qui a déjà fait plus de 224 morts et des centaines de blessés parmi les civils, depuis vendredi dernier. Selon eux, au-delà du droit international bafoué par Israël, l'assassinat du dirigeant Ali Khameneï ne résoudrait rien. Emmanuel Macron semble se ranger de leur avis : "Vouloir changer le régime iranien par la force, ce serait une erreur stratégique", expliquait-il en début de semaine depuis le G7. Mais d'autres militants franco-iraniens estiment au contraire que l'intervention israélienne est salutaire. "On espère que ça va aller au bout. Sans l'attaque israélienne, jamais ces criminels de mollahs ne seraient partis", estime par exemple le boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour.Pendant que le Moyen-Orient se déchire sur le sort des Iraniens, c'est celui des Gazaouis qui semble éclipsé. La reconnaissance d'un État palestinien, qui devait être discutée mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, a été reportée sine die à la suite de l'assaut d'Israël en Iran. À Gaza, la violence de l'armée israélienne ne fait qu'augmenter depuis la reprise de l'offensive en mars dernier. Hier, un bombardement sur des civils venus chercher de l'aide humanitaire a fait plusieurs dizaines de morts. Cette attaque, sur des civils en situation de famine, n'est pas un fait isolé. Près de 400 Gazaouis ont été tués et plus de 3 000 autres blessés en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la santé du Hamas. Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, "les Palestiniens sont placés devant le plus sinistre des choix : mourir de faim ou risquer d'être tués en essayant d'accéder à la maigre nourriture mise à disposition par le mécanisme d'assistance humanitaire militarisé d'Israël". L'ONU estime d'ailleurs que ces attaques ciblées pourraient constituer des crimes de guerre.L'attaque israélienne en Iran pourrait-elle provoquer la chute d'Ali Khameneï ? En quoi les Iraniens sont-ils tiraillés entre leur patriotisme et leur rejet du régime islamique ? Et comment la guerre entre Israël et l'Iran a-t-elle éclipsé la situation mortifère à Gaza ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Thierry Cabannes - Nouvelle salve de missiles iraniens sur Israël

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 5:02


Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent de l'escalade militaire entre Téhéran et Tel-Aviv.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Chirinne Ardakani - Iran: le régime peut-il tomber?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 11:32


C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?

C dans l'air
Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 64:35


C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde

Revue de presse internationale
À la Une: le Moyen-Orient dans l'inconnu

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 3:21


Pour Le Figaro à Paris, c'était prévisible : « depuis les massacres du 7-Octobre, il était évident que le gouvernement de Benyamin Netanyahu allait pousser la guerre jusqu'à Téhéran ». Après les coups portés au Hamas et au Hezbollah, « restait à s'attaquer à la “génitrice“. Celle qui mène la guerre par procuration contre Israël via ses affidés dans la région. Celle qui les forme, les arme et les soutient : la République islamique d'Iran. » Pour autant, poursuit Le Figaro, « en s'attaquant de front à son plus redoutable ennemi, l'État hébreu plonge la région et le monde dans l'inconnu. » En effet, « en attaquant l'Iran, Israël entraîne le Moyen-Orient dans un engrenage guerrier » : c'est ce que souligne, Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, dans une tribune publiée par Le Monde. L'Orient-Le Jour à Beyrouth renchérit en dénonçant ce qu'il appelle « une course vers l'abîme : Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien et veut entraîner Washington dans un conflit qui enflammerait toute la région. Quel est son objectif final ?, s'interroge le quotidien libanais. Bombarder le régime iranien jusqu'à ce qu'il capitule ? (…) Même en admettant qu'Israël parvienne à ses fins et que le régime finisse par tomber, quelle sera la suite ? Qui va organiser la transition dans un pays ruiné, de 90 millions d'habitants et qui fait 75 fois la taille d'Israël et 3 fois celle de l'Irak ? Comment imaginer que cela puisse aboutir à autre chose qu'un chaos généralisé qui outrepassera largement les frontières de l'Iran ? » Guerre de libération ? Guerre d'usure ? Au-delà de la question nucléaire, faire tomber le régime iranien, c'est l'objectif de Benyamin Netanyahu et le Jérusalem Post s'en félicite : « il est maintenant temps pour le peuple iranien de se soulever », s'exclame le quotidien israélien proche du pouvoir. « Levez-vous. Saisissez ce moment. (…) Nous ne sommes pas en guerre contre vous, peuple iranien, mais contre une clique qui assassine chaque jour des Syriens, des Yéménites, des Israéliens et des Iraniens. » Non rétorque Haaretz : « Israël doit éviter de se laisser entraîner dans une guerre d'usure. Les succès opérationnels ne sont pas un but en soi, estime le quotidien israélien d'opposition. Ils doivent se traduire par une démarche diplomatique qui permettrait de trouver une solution à la menace nucléaire iranienne tout en évitant de sombrer dans une guerre totale, destructrice et prolongée. » En tout cas, remarque Le Devoir à Québec, cette « guerre ouverte Iran-Israël renvoie soudain dans l'ombre, comme un élément secondaire, l'inhumain massacre de Gaza. Sur l'échiquier déréglé de la géopolitique mondiale, le sort des sites nucléaires iraniens et la lutte contre le fanatisme des ayatollahs pèsent plus que l'indicible tragédie palestinienne, qui se poursuit pourtant. » Où s'arrêtera Netanyahu ? Enfin, le Guardian à Londres s'en prend à la fois à Trump, à Khamenei et à Netanyahu : « trois vieillards en colère qui pourraient tous nous faire tuer », s'exclame le quotidien britannique. La charge contre le Premier ministre israélien est violente : « Netanyahu, 75 ans, est inapte à diriger Israël, affirme le Guardian. Il n'a pas protégé les Israéliens des attentats terroristes de 2023, puis il a esquivé ses responsabilités. Il n'a pas tenu sa promesse de détruire le Hamas et de ramener les otages, et pourtant ses soldats ont tué plus de 55 000 Palestiniens à Gaza. Il a envahi le Liban et la Syrie. Maintenant, c'est l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? Va-t-il ensuite s'en prendre à la Turquie ? Ce n'est pas exclu. »

L’invité du 12/13
Michaël Giladi, photo journaliste, en direct du Nord d'Israël visé par des drones iraniens

L’invité du 12/13

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025


Revue de presse internationale
À la Une: Israël et l'Iran se rendent coup pour coup

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 4:50


Des trajectoires lumineuses dans la nuit, des immeubles éventrés, des secouristes qui tentent de venir au secours des victimes. Ce sont de nouveau des images de guerre que renvoie ce matin la presse internationale.  « À 1900 km de distance, deux villes tremblent sous une pluie de missiles », titre le Times, qui a interrogé des Israéliens et des Iraniens. Le quotidien britannique a contacté par téléphone Sharam, un journaliste iranien, qui raconte : vendredi matin, « alors que les explosions détruisaient sa maison, faisant trembler les murs et les fenêtres, ils n'ont pu, avec sa femme, que se réfugier sous la table de la salle à manger, pour prier. » Sharam précise que la dernière fois qu'il a eu aussi peur, c'était en 1980, lorsque les Irakiens avaient tiré sur Téhéran. « À l'époque », dit-il, « nous avions des sirènes et des abris. Aujourd'hui, nous n'avons même plus ça ». Côté israélien, le Times of Israel, parle de « destruction totale ». « Les Israéliens », nous dit le journal, « décrivent la peur et le chaos, alors que les missiles iraniens détruisent leurs maisons ». Une photo montre une policière portant un bébé dans ses bras. Les secouristes recherchent les autres membres de la famille. Renverser les mollahs Quels sont les objectifs de Benyamin Netanyahu derrière l'offensive israélienne contre l'Iran ? La question est posée. Posée notamment par le Devoir. « Quand Israël cible l'atome pour faire tomber les mollahs », titre le journal canadien. Certes, concède le Devoir, « l'objectif affiché est de mettre à terre les capacités nucléaires du plus grand ennemi de Tel-Aviv (…) mais celui, qui l'est un peu moins, est de faire tomber définitivement le régime des mollahs, pour faire entrer Téhéran dans une nouvelle ère, moins belliqueuse et plus respectueuse de l'existence de l'État juif. » Avis partagé par le Japan Times, pour qui « les attaques d'Israël contre l'Iran laissent entrevoir un objectif plus vaste, celui d'un changement de régime ». Objectif revendiqué par Benyamin Netanyahu lui même, car, souligne le quotidien japonais, le Premier ministre israélien s'est adressé directement aux Iraniens, en leur disant : « En atteignant notre objectif, nous ouvrons également la voie, pour que vous puissiez obtenir votre liberté. Le régime (…) n'a jamais été aussi faible. C'est l'occasion pour vous de vous lever et de faire entendre votre voix ». « La crise iranienne ne se résume pas à la crise nucléaire », titre de son côté le Soir. Le quotidien belge a interrogé le chercheur Clément Therme, et lui a demandé si les négociations avec les États-Unis « étaient enterrées ». Ce à quoi Clément Therme répond : « cela dépend si la République islamique survit à ce choc militaire et à la contestation interne. Le régime est en échec. Il faudra voir l'évolution dans les prochaines heures… les prochains jours ». Film d'espionnage Deux jours après les premières frappes israéliennes sur l'Iran, la presse souligne également qu'Israël a préparé ses attaques depuis longtemps. « L'opération Rising Lion («Lion qui se dresse», en anglais) (…) a été conçue et mise en place de longue date sans que les services secrets iraniens s'en aperçoivent », remarque la Tribune Dimanche, qui parle « d'un coup audacieux parfaitement exécuté, digne des meilleurs films d'espionnage ». « En quelques heures », nous dit le journal français, « l'armée israélienne a décapité une partie de la chaîne de commandement iranien, éliminé 9 scientifiques chargés du programme d'enrichissement nucléaire de Téhéran et pour finir, ébranlé cette République islamique qui terrorise le Moyen-Orient et le reste du monde depuis presqu'un demi-siècle ». Le Wall Street Journal, de son côté, nous raconte « comment le Mossad israélien a fait passer en contrebande des pièces de drones pour attaquer l'Iran de l'intérieur ». « Israël », remarque le quotidien américain, « a mis plusieurs mois à faire entrer en contrebande des pièces pour ces centaines de drones quadricoptères (avec 4 hélices) équipés d'explosifs – dans des valises, des camions et des conteneurs – ainsi que des munitions qui pouvaient être tirées depuis des plateformes sans pilote ». Information obtenue de sources bien informées, précise le Wall Street Journal.  Ces mêmes sources selon lesquelles « de petites équipes armées de ce matériel ont été déployées près des positions de la défense aérienne et des sites de lancement de missiles iraniens ».  Intensification des frappes Enfin, côté iranien, le Tehran Times annonce que les opérations iraniennes contre Israël vont s'intensifier. Le quotidien publie un communiqué des Gardiens de la Révolution, selon lesquels « des dépôts de carburant pour avion de combat, ainsi que des centres d'approvisionnement en énergie du régime ont été ciblés par des essaims de drones et de missiles ». Les Gardiens de la Révolution (le bras armé du régime) selon lesquels les opérations s'étendront « si les atrocités et les frappes de l'ennemi se poursuivent ».

Les matins
Les échanges de tirs continuent entre Israël et l'Iran après la destruction de plusieurs sites nucléaires iraniens

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - On parle de deux morts à Tel Aviv, 78 à Téhéran. Dans ce contexte, quel avenir pour les négociations sur le nucléaire iranien et quelle position adopter pour l'Occident face à l'embrasement du conflit ?

Le journal de 8H00
Les échanges de tirs continuent entre Israël et l'Iran après la destruction de plusieurs sites nucléaires iraniens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - On parle de deux morts à Tel Aviv, 78 à Téhéran. Dans ce contexte, quel avenir pour les négociations sur le nucléaire iranien et quelle position adopter pour l'Occident face à l'embrasement du conflit ?

Revue de presse internationale
À la Une: l'escalade entre l'Iran et Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 2:40


Sans surprise, l'Iran a mené cette nuit une opération de représailles contre les frappes israéliennes. Le Jerusalem Post a passé, nous dit-il, « une nuit dans un abri israélien, sous les missiles iraniens ». L'un des habitants raconte : « j'étais à un dîner pour Shabbat lorsque les deux vagues de missiles ont été lancées depuis l'Iran (…) Nous étions une vingtaine, et nous avons été stupéfaits de voir la vidéo d'un missile s'écraser sur le centre d'Israël, d'autant que ça s'est passé à seulement quelques pâtés de maisons d'où nous nous trouvions ». Le reporter du Jerusalem Post raconte « les centaines de secouristes », qui sont sur place. « Plusieurs heures après le drame », ajoute-t-il, « des familles sortaient encore du bâtiment. Des parents portaient des bébés (…) je n'ai vu ni larmes ni panique. Seulement des gens qui en ont tellement vu, qui ont tellement vécu et qui sont terriblement fatigués. » Réactions en Iran De son côté, Courrier international a cherché à savoir comment les Iraniens réagissent aux frappes menées par Israël. « Réveillés en pleine nuit par le bruit assourdissant des multiples explosions dues aux frappes », nous dit-on, « les habitants de Téhéran sont descendus en panique dans les rues. Dès le matin, de longues files d'attente se sont formées devant les stations-services, aussi bien à Téhéran qu'ailleurs dans les grandes villes du pays, par crainte de pénurie ou de hausse des prix. » Courrier international reprend par ailleurs les propos du site réformateur Asr-e Iran, qui « reproche au régime "de ne pas avoir pris au sérieux les avertissements contre une possible infiltration" des services de renseignements israéliens ». Le même site d'information iranien ajoute que « si le régime n'est pas en mesure de faire "regretter aux Israéliens" leur attaque par une riposte d'envergure, il vaudrait mieux envisager "une révision de profondeur de sa politique", vis-à-vis d'Israël. » Pari risqué La situation, en tout cas, suscite l'inquiétude. Inquiétude exprimée notamment par le journal Libération, qui parle « d'un embrasement dangereux aux accents religieux ». « L'attaque israélienne spectaculaire contre l'Iran », poursuit le quotidien français (…) « représente d'un point de vue militaire une énorme réussite. Du point de vue politique, par contre, elle met en danger des millions de civils, y compris la population israélienne, et fait basculer le Moyen-Orient dans un embrasement que les pompiers habituels (les États-Unis, le Conseil de sécurité et les États avoisinants) ne peuvent ou ne veulent plus éteindre ». Enfin, en Espagne, El Païs parle « d'un pari risqué », estimant que « l'attaque israélienne encourage ceux qui, en Iran, voient la bombe atomique comme une garantie de survie du régime ».  

Les matins
Israël frappe des sites militaires et nucléaires iraniens, Téhéran dit avoir le "droit légitime" de répondre

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 15:43


durée : 00:15:43 - Journal de 8 h - Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a frappé des installations nucléaires et des sites militaires en Iran. L'armée affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Le point avec nos correspondants à Téhéran et Jérusalem.

Le journal de 8H00
Israël frappe des sites militaires et nucléaires iraniens, Téhéran dit avoir le "droit légitime" de répondre

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 15:43


durée : 00:15:43 - Journal de 8 h - Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a frappé des installations nucléaires et des sites militaires en Iran. L'armée affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Le point avec nos correspondants à Téhéran et Jérusalem.

Invité de la mi-journée
Frappes israéliennes en Iran: «Une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 18:52


Regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les frappes d'Israël contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires. Au moins 20 hauts gradés iraniens ont été tués. Malgré l'enthousiasme de Donald Trump, Washington assure ne pas être impliqué dans ces frappes et avoir juste été prévenu. Des frappes qui interviennent au lendemain de l'annonce, par l'Iran, de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Analyse et décryptage avec l'invitée de la mi-journée de RFI, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.  RFI : Ces frappes interviennent au lendemain de l'annonce par l'Iran de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Fallait-il s'attendre à cette réaction militaire israélienne ? Héloïse Fayet : Tout d'abord, l'annonce iranienne d'hier, sur l'accélération de son programme, est elle-même une réaction à une motion de censure qui a été décidée au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, donc l'agence qui supervise notamment le programme nucléaire iranien. On est sur un enchaînement de causes et de conséquences. Cependant, la frappe israélienne, enfin l'opération israélienne, est à voir dans un contexte beaucoup plus global. Cela fait plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, qu'Israël s'inquiète de la menace que représente l'Iran pour sa sécurité. Et s'inquiète beaucoup plus d'un programme de missiles balistiques conventionnels qui existe – et que l'Iran a déjà employé à plusieurs reprises contre Israël – plutôt que d'une menace nucléaire. Qui pour l'instant ne s'est pas concrétisée. Car rappelons qu'aujourd'hui, tous les services de renseignement du monde – ceux qui s'y intéressent –s'accordent à dire que l'Iran n'a pas d'arme nucléaire fonctionnelle. Et donc aujourd'hui ne présentait pas de menace nucléaire directe et concrète pour Israël. Qui, rappelons-le, est un État qui possède l'arme nucléaire. Le site de Natanz a été touché, mais pas ceux de Fordow et d'Ispahan. Est-ce que Natanz a un intérêt particulier pour l'armée israélienne ? Aujourd'hui, il y a deux sites principaux qui concourent à la progression du programme nucléaire iranien : le site de Natanz  et le site de Fordow. En réalité, le site de Fordow est plus important pour le programme nucléaire iranien, mais il est aussi beaucoup mieux protégé. Étant donné que c'est un site en grande partie construit sous une montagne qui est donc bunkérisé et qui est extrêmement difficile à détruire. Si les Israéliens veulent effectuer des dégâts importants sur le site de Fordow, ils auraient besoin de bombes pénétrantes qu'ils n'ont pas dans leur arsenal. Ils auraient besoin d'un soutien américain s'ils voulaient faire des dommages importants sur le site de Fordow. C'est pour cela qu'ils se sont plus concentrés sur le site de Natanz qui lui est moins protégé. Mais à ce stade, c'est assez compliqué de voir, de comprendre l'étendue des dégâts qui ont été provoqués par les frappes israéliennes. Les Israéliens affirment qu'ils ont détruit des installations souterraines à Natanz. Pour l'instant, l'analyse des images satellitaires montre plutôt la destruction d'infrastructures vitales pour le bon fonctionnement du site. Mais peut-être pas de centrifugeuses, la pièce principale de la production d'uranium utilisée par l'Iran. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour évaluer l'impact concret qui est fait par ces frappes sur le programme nucléaire iranien. En réalité, pour moi, c'est presque une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien, étant donné que les dégâts ne sont à priori pas si importants que cela, mais que l'Iran avait toujours affirmé que si jamais il y avait des attaques contre ses installations nucléaires, alors plus rien ne les arrêterait pour sortir du traité de non-prolifération nucléaire et franchir le seuil nucléaire, donc effectuer les étapes techniques nécessaires pour développer une arme nucléaire. Il faut espérer que les Israéliens aient une vision différente de la chose, avec peut-être du renseignement supplémentaire. Sinon, ils viennent de donner aux Iraniens l'excuse dont ils avaient besoin pour continuer leur programme nucléaire. D'un point de vue strictement légal, du droit international, Israël avait-il le droit de frapper ces installations nucléaires ? C'est assez complexe parce que les États peuvent frapper un État souverain si jamais il y a une menace imminente sur leur propre sécurité et leur propre souveraineté. Ce sera le défi pour Israël qui, il faut le rappeler, n'est pas à une violation du droit international près, mais va devoir justifier son attaque. Ils ont commencé à le faire, notamment en publiant des vidéos et des documents et leurs propres analyses où ils considèrent que la menace iranienne sur le territoire israélien était imminente. On peut avoir une analyse un petit peu différente. Mais il faut rappeler, comme l'explique Rafael Grossi, le directeur de l'AIEA, qu'il y a un statut particulier autour des centrales nucléaires qui sont censées être des sites sensibles que l'on est censé s'abstenir de frapper. On voit bien que les Russes n'ont pas ce genre de précaution en Ukraine, où ils attaquent régulièrement la centrale de Zaporijjia. Là, nous sommes sur des échelles différentes, étant donné que le site de Natanz pose moins de risque en terme d'accidents nucléaires que Zaporijjia. Pour l'instant, l'Agence Internationale de l'énergie atomique se montre assez rassurante par rapport à la situation à Natanz. En tout cas, cela montre quand même une tendance globale à attaquer des sites nucléaires civils à des fins militaires. Quel était l'objectif d'Israël selon vous ? Prouver à l'Iran qu'il peut le frapper sur son sol, sur ses installations nucléaires ? Il faut se rappeler que ce n'est pas la première fois qu'Israël frappe l'Iran directement sur son territoire. En octobre dernier, il y avait eu un enchaînement similaire. Après la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, par une frappe israélienne au Liban, les Iraniens avaient répliqué en frappant le territoire israélien, ce qui n'avait quasiment pas fait de dégâts. Ensuite, les Israéliens avaient répondu à cette frappe iranienne par des frappes sur le territoire iranien. Ils avaient déjà démontré leurs excellentes capacités de ciblage. C'est-à-dire qu'ils savaient précisément où est tel matériel, ce qui va provoquer des dégâts importants, ce qui est important pour le régime iranien. À l'époque, ils avaient détruit certains éléments de défense antiaérienne de sites sensibles du programme balistique conventionnel iranien. Là, ils montrent qu'ils peuvent le refaire. Il montre aussi qu'ils ne laissent aucune chance à la diplomatie, aucune chance aux négociations. Donald Trump avait donné le 12 juin comme date butoir des négociations sur le nucléaire iranien, qui avaient lieu entre l'Iran et les États-Unis. Il n'y a pas eu d'accord avant le 12 juin. Les Israéliens se sont sentis capables et libérés peut-être d'une sorte d'obligation vis-à-vis des États-Unis pour conduire ces frappes sur le territoire iranien. Avec, il faut le rappeler, l'autorisation évidemment des États-Unis. Donald Trump a reconnu qu'il avait été mis au courant et qu'il ne s'y était pas opposé. Il y a certains officiels israéliens qui affirment qu'ils ont eu un « green-light », un feu vert en français, donc un soutien total. Alors, pas de soutien militaire concret parce qu'à mon sens, les Américains essaient de se protéger pour éviter les répliques sur leurs propres installations militaires au Moyen-Orient. Mais il est possible qu'il y ait eu du soutien en termes de renseignement et un soutien aussi politique, évidemment. L'attaque de drones conduite en riposte sur le territoire israélien par l'Iran semble plus symbolique que réellement menaçante... Oui, les drones ont quasiment tous été interceptés avant même qu'ils n'atteignent l'espace aérien israélien. Les Iraniens devaient faire quelque chose pour répliquer immédiatement. S'il y a une riposte plus importante, elle va probablement prendre un peu plus de temps à être conçue. Parce que, comme on l'a expliqué, l'état-major iranien, qui aurait été capable de concevoir une opération et de la coordonner, a été tué. Alors, les remplaçants ont déjà été nommés pour une partie, mais il y a quand même une expertise qui a été perdue. Il y a des sites qui ont été endommagés, mais il y a aussi des lanceurs mobiles. Is ont encore la possibilité de faire des frappes contre le territoire israélien. Mais là aussi, c'est aux Iraniens de choisir s'ils veulent effectuer une attaque « tout pour le tout ». C'est-à-dire une attaque saturante avec plusieurs centaines de missiles balistiques sur une échelle encore plus importante que ce qu'on a connu en avril et en octobre. Qui pourrait réellement causer des dégâts sur le territoire israélien s'il y a une saturation de la défense anti-missile israélienne et avec un soutien occidental. Mais ce qui provoquerait peut-être de nouveau une réponse israélienne. À ce jeu-là, il est possible qu'Israël puisse tenir plus longtemps, notamment parce qu'ils sont soutenus par les Occidentaux. Ce sont les Iraniens qui ont les cartes en main, mais peut être moins de cartes qu'avant la frappe israélienne – car c'est évidemment l'objectif d'Israël que de frapper cet arsenal balistique. Ils peuvent aussi, comme on l'a dit, frapper des sites américains dans la région, mais peut-être qu'ils n'ont pas envie de trop impliquer les Américains dans cette histoire. On ne peut pas vraiment faire de pronostic. On scrutera avec beaucoup d'attention toutes les déclarations iraniennes ces prochains jours. Et les mouvements autour des bases de missiles balistiques iraniens. Est-ce une grosse perte pour l'Iran, tous ces hauts responsables qui ont été tués ? C'est une perte importante, parce que cela montre un certain état de faiblesse du régime iranien. Selon certaines informations qui commencent à apparaître, ils auraient tous été réunis dans le même bunker pour une réunion. Donc évidemment, c'étaient des cibles assez faciles à frapper. Il est quand même assez surprenant que, alors qu'il y avait déjà eu des alertes la nuit précédente concernant de possibles frappes israéliennes, que le régime iranien n'ait pris quasiment pas de précautions. Est-ce une sorte d'arrogance du côté iranien ? Mais aussi, du côté israélien, ils ne semblent pas trop se préparer, eux, à une riposte iranienne. Il est certain que, dans l'histoire, les principales victimes, ce sont les populations. C'est peut-être cela que cherche Israël, essayer à nouveau de provoquer les populations iraniennes à se révolter contre le régime. Mais même la stratégie de pression maximale économique qui avait été mise en œuvre par les États-Unis n'a pas réussi. Il me semble peu probable que cet objectif de changement de régime, qui est poursuivi insidieusement par Israël, n'aboutisse. Les États-Unis et l'Iran négocient directement en ce moment. Un sixième cycle de discussion était prévu ce dimanche. Pensez-vous qu'il aura lieu ? Les Iraniens ont dit évidemment qu'ils n'y participeraient pas. Comme tout le monde, ce vendredi matin, on se réveille et on voit l'interview de Donald Trump dans Fox News qui dit : « J'espère qu'ils viendront à la table des négociations tout de même dimanche, même s'il y aura une partie qui sera absente. » Parce qu'une partie des négociateurs ont été tués dans la frappe israélienne. Cela montre une telle déconnexion, je trouve, entre les enjeux réels et cette façon de communiquer par Donald Trump. Cela ne peut que mettre à mon avis de l'huile sur le feu. S'il imaginait qu'une telle opération, qu'il a approuvé, pourrait n'avoir aucune conséquence sur les négociations, je pense qu'il s'est complètement fourvoyé. Mais voilà, c'est la politique étrangère de Donald Trump.   À lire aussiToutes les dernières infos sur l'Iran

Lignes de défense
Ukraine: les drones prennent l'ascendant sur les autres armements

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:59


En frappant des bombardiers stratégiques dimanche 1er juin au cœur de la Russie avec de simples drones, l'Ukraine a réalisé un coup d'éclat qui constitue un cinglant revers pour Moscou. Selon des observateurs occidentaux, cette opération pourrait bien redéfinir la façon de conduire les opérations militaires, la guerre d'Ukraine étant devenue une guerre des drones. En visant une quarantaine d'appareils stratégiques à plusieurs milliers de kilomètres de distance, l'Opération Toile d'Araignée marque un jalon dans l'utilisation des drones au combat. Près de 4,5 millions de drones en 2025, l'objectif de production ukrainien est révélateur de la place dévolue désormais aux Munitions télé opérées. Et les russes ne sont pas en reste puisque les drones iraniens Shahed sont désormais produits en Russie.Les drones sont donc devenus l'arme principale de ce conflit, pointe Philippe Gros de la Fondation pour la Recherche Stratégique : « Déjà parce qu'ils ont les moyens, ils en produisent de plus en plus, donc ils ont de plus en plus de munitions à balancer des deux côtés. C'est un des rares domaines où la base industrielle de défense des Russes continue de s'étendre. Le reste, ils n'y arrivent pas aussi bien. Sur les matériels terrestres, c'est plus difficile, en revanche, ils font de plus en plus de drones et il en faut de plus en plus pour surclasser les défenses aériennes adverses qui s'adaptent. »À lire aussiOpération «Toile d'araignée»: ce que disent les images de l'attaque de drones ukrainiens en RussiePas de révolution pour les drones terrestresLes problématiques de la ligne de front obligent à une constante évolution, on assiste à une véritable course à l'innovation. Innovations dans le domaine des drones aériens seulement, car les drones terrestres n'ont pas encore fait leur révolution, analyse le Général de division aérienne Vincent Breton en charge du Centre interarmées de concept, de doctrine et d'expérimentation à l'École militaire (CICDE) à Paris. « Le problème des drones terrestres, il est de plusieurs natures. Le premier, c'est qu'ils sont très handicapés par le terrain sur lequel ils évoluent, souvent défoncé, malaxé par les tirs d'artillerie, énumère-t-il. Ils se coincent ou ils se retournent. Ils souffrent aussi de problèmes de masques de terrain, donc de masques entre l'opérateur et le drone. Masques liés justement aux reliefs ou aux arbres, c'est un sujet qui limite en fait leur portée. Et puis troisième problème, c'est la menace permanente des drones aériens, et ce, d'autant plus que ces drones terrestres sont assez facilement repérés. Et donc, ils font l'objet d'un ciblage intensif par les drones kamikazes aériens. »L'autonomie grâce à l'intelligence artificielleLe long de la ligne de front ukrainienne, sur une bande de soixante kilomètres tout est brouillé. La résilience est obtenue grâce à l'intelligence artificielle qui permet l'autonomisation de la phase d'impact. Ainsi, sur les FPV, soit les drones pilotés au travers d'un dispositif vidéo, les chances de succès passent de 10 % à 80 %. Les drones filaires sont aussi une alternative.Côté ukrainien l'innovation vient du bas alors qu'elle est beaucoup plus centralisée côté russe souligne Philippe Gros, « Le système russe reste quand même beaucoup plus institutionnalisé et avec une main de la bureaucratie de défense beaucoup plus forte que l'affaire ukrainienne, qui est une forme de chaos organisé. Comme disent les Ukrainiens, c'est la jungle versus le zoo. Il y a un peu de zoo et beaucoup de jungle. Les Ukrainiens continuent d'avoir un facteur de supériorité sur une grosse part des innovations, mais pas toutes. « Il y a des tas de trucs dans lesquels les Russes innovent aussi. Le schéma le plus courant reste quand même que les Ukrainiens restent les plus innovants et que les Russes suivent, rattrapent. Par rapport aux drones que leur ont livrés les Iraniens au départ, les Russes, ils innovent dans le Shahed [Shahed 136 drone à voilure fixe de longue portée, NDLR], c'est sûr, ou dans le Lancet [Munition télé opérée] ou autre. « Dans les drones à longue portée, regardez où en étaient les Ukrainiens il y a deux ans : ils bidouillaient des trucs pour essayer. Et là maintenant, ils ont atteint la parité avec les Russes, depuis l'an dernier. Les Ukrainiens ont fait un effort énorme. Et puis dans les drones du combat au contact, dans la profondeur tactique immédiate, les 15/20 km, les deux belligérants se tirent la bourre. Innovations contre innovations, mais c'est quand même les Ukrainiens qui ont la main là-dessus. Et c'est quand même les Ukrainiens qui ont la main en termes d'effets stratégiques, parce qu'ils tiennent avec cette capacité drone ».Les mises à jour des machines et des logiciels embarqués ont lieu plusieurs fois par mois. Prochaine étape attendue, ce sont les drones de défense capables de stopper des raids adverses, ce qui a justement manqué aux russes, pour protéger leurs aérodromes stratégiques.

Le sept neuf
Jafar Panahi : "Quand mon film a été montré à Cannes, il y a eu une vague d'espoir parmi les cinéastes iraniens"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later May 26, 2025 8:50


durée : 00:08:50 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jafar Panahi, réalisateur iranien, Palme d'Or du 78ème Festival de Cannes pour "Un simple accident" est l'invité de 7h50 ce lundi 26 mai.

Les interviews d'Inter
Jafar Panahi : "Quand mon film a été montré à Cannes, il y a eu une vague d'espoir parmi les cinéastes iraniens"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 26, 2025 8:50


durée : 00:08:50 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jafar Panahi, réalisateur iranien, Palme d'Or du 78ème Festival de Cannes pour "Un simple accident" est l'invité de 7h50 ce lundi 26 mai.

Accents du monde
Élection du pape Léon XIV, regards croisés des rédactions en langues étrangères de RFI

Accents du monde

Play Episode Listen Later May 9, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est bien sûr la désignation du nouveau pape. Jeudi 8 mai 2025, au Vatican, en fin d'après-midi, la fumée blanche s'échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine annonçant l'élection d'un pape. À peine apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre, Léon XIV a fait savoir son attachement aux Péruviens. Il a passé plusieurs années à leurs côtés et il s'est donc adressé à eux en espagnol.  Et aussi avec : Ana Maria Ospina de la rédaction hispanophone : 11e édition du « Prix RFI du reportage en espagnol » Nasser Etemadi de la rédaction en persan : un point sur l'enquête visant huit Iraniens soupçonnés d'avoir projeté des attentats terroristes contre l'ambassade d'Israël à Londres et la communauté juive britannique.

Accents du monde
Élection du pape Léon XIV, regards croisés des rédactions en langues étrangères de RFI

Accents du monde

Play Episode Listen Later May 9, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est bien sûr la désignation du nouveau pape. Jeudi 8 mai 2025, au Vatican, en fin d'après-midi, la fumée blanche s'échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine annonçant l'élection d'un pape. À peine apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre, Léon XIV a fait savoir son attachement aux Péruviens. Il a passé plusieurs années à leurs côtés et il s'est donc adressé à eux en espagnol.  Et aussi avec : Ana Maria Ospina de la rédaction hispanophone : 11e édition du « Prix RFI du reportage en espagnol » Nasser Etemadi de la rédaction en persan : un point sur l'enquête visant huit Iraniens soupçonnés d'avoir projeté des attentats terroristes contre l'ambassade d'Israël à Londres et la communauté juive britannique.

Le regard international - Vincent Hervouët

Vincent Hervouët explore les mystères entourant l'explosion dévastatrice survenue dans le port iranien de Bandar Abbas. Au-delà de l'incident, il analyse les tensions géopolitiques entre l'Iran, Israël et les États-Unis, notamment autour du programme nucléaire iranien. Il évoque les négociations en cours entre Donald Trump et les autorités iraniennes, dans un contexte de rivalités régionales et de menaces de représailles. Une analyse approfondie des enjeux stratégiques et diplomatiques qui agitent la région.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Du grain à moudre
Iran : la fuite en avant sécuritaire ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 38:56


durée : 00:38:56 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que l'Iran se rapproche du seuil nucléaire, Américains et Iraniens renouent le dialogue à Oman. Entre tensions régionales et fragilité du régime, un nouvel accord est-il encore envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Armin Arefi Grand reporter au Point, ancien correspondant à Téhéran; Julia Tomasso Enseignante-chercheuse à l'IRIS, spécialiste des politiques de défense et des cultures stratégiques au Proche et Moyen-Orient, notamment celles de l'Iran

France Culture physique
Iran : la fuite en avant sécuritaire ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 38:56


durée : 00:38:56 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que l'Iran se rapproche du seuil nucléaire, Américains et Iraniens renouent le dialogue à Oman. Entre tensions régionales et fragilité du régime, un nouvel accord est-il encore envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Armin Arefi Grand reporter au Point, ancien correspondant à Téhéran; Julia Tomasso Enseignante-chercheuse à l'IRIS, spécialiste des politiques de défense et des cultures stratégiques au Proche et Moyen-Orient, notamment celles de l'Iran

Kan en Français
À la recherche de l'atome : que veut vraiment l'Iran ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 12:08


Dutrizac de 6 à 9
La Chine se tient debout devant Trump, souligne Loïc Tassé 

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 10:41


Discussion internationale avec Loïc Tassé. La Chine impose des tarifs douaniers records de 125 % aux produits américains, marquant une rupture économique assumée. Aux Pays-Bas, le chef des armées appelle à une mobilisation rapide en raison des menaces russes. Pendant ce temps, l’administration Trump tente d’effacer des milliers de personnes de la sécurité sociale en les déclarant mortes. En Chine, des rafales de 150 km/h forcent les plus légers à rester à l’intérieur, et les yeux sont tournés vers Oman, où Américains et Iraniens entament des négociations cruciales.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Vertigo - La 1ere
Par ici les Série: The Deal à Séries Mania

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 9:31


Genève en 2015. Iraniens et américains sont à la table genevoise des négociations pour trouver un accord sur lʹépineuse question du nucléaire. Pour sa première série, Jean Stéphane Bron réussi son coup. Il donne à voir la coulisse derrière les photos officielles. Tension, manipulations, jeu de dupe et au milieu de tout ça, le protocole helvétique passé maître dans lʹart de jongler entre les parties pour faciliter des pourparlers compliqués. Une chronique de Philippe Congiusti.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Famille Bibas, LFI, taisez-vous !", "Enfin du vert réaliste !" et "Pendant qu'on regarde ailleurs !"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 18:15


Ruth Elkrief a été ulcérée par les messages de plusieurs députés LFI à propos de la famille Bibas, comme si une forme de consigne avait été donnée où il fallait faire semblant de se racheter du silence de quinze mois sur la question des otages. LFI n'a jamais montré d'empathie ou demandé la libération des otages israéliens, au même titre que la protection des civils palestiniens, n'a jamais eu de discours d'équilibre, qui représente la position française. Elle leur dit donc, un peu de dignité, taisez-vous ! C'est sans doute la fin d'une vague verte qui a déferlé sur l'Europe et sur la France au cours des dernières années. Le nouveau pacte vert européen stipule que la souveraineté alimentaire est un intérêt fondamental de la nation. Le mot production, qui était un gros mot, retrouve toute sa valeur. L'Europe se réarme dans un monde qui se referme et devient plus protectionniste. Sans ignorer les échanges, elle doit nourrir sa population. Pascal Perri dit, enfin du vert réaliste ! Pendant qu'on est occupé par la guerre en Ukraine et en Israël : la mollarchie accélère sa répression par la peine de mort. En 2024, 975 Iraniens ont été exécutés ; le néo-sultan Erdogan a arrêté, en quelques jours, plus de 300 opposants ; le Soudan, en pleine guerre civile depuis avril 2023, déplore 50 000 morts et douze millions de déplacés. Lorsque nous nous déciderons enfin à regarder du côté de ces oubliés, interpelle Abnousse Shalmani, nous n'aurons plus que des morts à compter. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Doukhan apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Le sept neuf
Leïla Slimani : "Les gens les plus cosmopolites que j'ai connus, ce sont des Libanais, des Iraniens, des Marocains…"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 35:57


durée : 00:35:57 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le Maroc de son adolescence, des personnages inspirés de sa propre histoire familiale, une réflexion sur l'identité et la liberté... Leïla Slimani est l'invitée exceptionnelle de Nicolas Demorand et Léa Salamé qui publie "J'emporterai le feu", dernier volet de sa trilogie sur le Maroc. - invités : Leïla Slimani - Leïla Slimani : Écrivaine

Les interviews d'Inter
Leïla Slimani : "Les gens les plus cosmopolites que j'ai connus, ce sont des Libanais, des Iraniens, des Marocains…"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 35:57


durée : 00:35:57 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le Maroc de son adolescence, des personnages inspirés de sa propre histoire familiale, une réflexion sur l'identité et la liberté... Leïla Slimani est l'invitée exceptionnelle de Nicolas Demorand et Léa Salamé qui publie "J'emporterai le feu", dernier volet de sa trilogie sur le Maroc. - invités : Leïla Slimani - Leïla Slimani : Écrivaine

Deux Princes
Le père de Philippe-Audrey (Jean-Marc Larrue)

Deux Princes

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 161:39


Un épisode de 2h40 avec Jean-Marc Larrue, professeur à la faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal.Jean-Marc Larrue tenait à participer à Deux Princes pour parler d'un homme de théâtre tristement oublié, Julien Daoust. Le père à Philippe-Audrey a passé plus de 40 ans à étudier cet acteur, metteur en scène, directeur de théâtre et homme d'affaire qui était une immense vedette au début du 20e siècle.Nous parlons de Montréal au début du 20e siècle, d'immigration, de la place du théâtre dans la vie des québécois, des grands oubliés de l'histoire, de la langue française, de deux Iraniens dans un festival de théâtre à Valleyfield, de La Passion du Christ et de l'Algérie.On a enfin tenu une de nos promesses. Bonne écoute. Un roi.

Les matins
Immigration : pourquoi les Vietnamiens sont-ils si nombreux à tenter la traversée vers le Royaume-Uni ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 5:55


durée : 00:05:55 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Sur l'ensemble de 2024, 36 816 migrants sont parvenus à traverser la Manche depuis la France, soit 25% de plus qu'en 2023. Les Vietnamiens constituent l'une des premières nationalités, avec les Afghans et les Iraniens, à entrer illégalement au Royaume-Uni, sur les fameux "petits bateaux". Pourquoi ?

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Botswana : défaite historique pour le parti au pouvoir depuis 58 ans

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les inondations en Espagne, l'arrêt des activités de MSF au Mali et les tensions diplomatiques entre l'Allemagne et l'Iran. Botswana : défaite historique pour le parti au pouvoir depuis 58 ans Au Botswana, le président sortant, Mokgweetsi Masisi, a reconnu sa défaite aux élections. Son parti était à la tête du pays depuis 1966. Comment expliquer cette défaite écrasante après des décennies au pouvoir ? Quels sont les prochains défis de l'opposition après leur victoire ? Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg.  Espagne : inondations meurtrières dans la région de Valence En Espagne, des violentes inondations ont causé la mort d'au moins 217 personnes et des milliers de disparus. Comment expliquer cette catastrophe très rare dans le pays ? Comment les rescapés sont-ils pris en charge ? Pourquoi y a-t-il des critiques autour des secours ?Avec Pauline Gleize, cheffe adjointe au service environnement-climat de RFI, en direct de Valence.  Mali : pourquoi MSF réduit ses activités ? Médecins Sans Frontières suspend temporairement ses opérations à Nampala, au Mali. Pourquoi MSF sont-ils contraints de prendre une telle décision ? Quelles conditions doivent être réunies pour la reprise des activités ? Avec Aïssami Abdou, coordinateur des opérations de Médecins sans frontières pour l'Afrique de l'Ouest.  Allemagne-Iran : tensions après l'exécution d'un dissident irano-allemand L'Allemagne a fermé trois consulats iraniens sur son territoire après l'exécution par Téhéran d'un dissident irano-allemand, Jamshid Sharmahd. Pourquoi cette décision ne concerne-t-elle pas l'ambassade d'Iran à Berlin et l'ambassade allemande à Téhéran ? Quelles conséquences ces fermetures ont-elles sur les Iraniens en Allemagne ? Avec Pascal Thibaut, correspondant permanent de RFI à Berlin.

Tout un monde - La 1ere
Comment ces Républicains de Géorgie vivent-ils la campagne présidentielle?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 20:44


(00:00:40) Comment ces Républicains de Géorgie vivent-ils la campagne présidentielle? (00:07:05) Raconter l'Europe avec ses nuances, interview de Géraldine Schwarz (00:14:08) Iraniens, Ouïghours... quand des voix dissidentes résonnent ensemble

Les matins
Proche-Orient : Israël répond aux missiles iraniens par des missiles

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 16:05


durée : 00:16:05 - Journal de 8 h - Israël a lancé cette nuit plusieurs frappes sur des sites militaires stratégiques en Iran, qui représentaient une "menace directe" selon l'armée israélienne. Une riposte aux missiles lancés par Téhéran le 1er octobre dernier.

Le journal de 8H00
Proche-Orient : Israël répond aux missiles iraniens par des missiles

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 16:05


durée : 00:16:05 - Journal de 8 h - Israël a lancé cette nuit plusieurs frappes sur des sites militaires stratégiques en Iran, qui représentaient une "menace directe" selon l'armée israélienne. Une riposte aux missiles lancés par Téhéran le 1er octobre dernier.

Les journaux de France Culture
Proche-Orient : Israël répond aux missiles iraniens par des missiles

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 16:05


durée : 00:16:05 - Journal de 8 h - Israël a lancé cette nuit plusieurs frappes sur des sites militaires stratégiques en Iran, qui représentaient une "menace directe" selon l'armée israélienne. Une riposte aux missiles lancés par Téhéran le 1er octobre dernier.

Géopolitique
A la demande de Washington, Israël promet de ne pas frapper le pétrole et le nucléaire iraniens

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:18


durée : 00:03:18 - Géopolitique - Benyamin Netanyahou a promis à Joe Biden, selon le « Washington Post », de ne pas s'en prendre au pétrole iranien pour ne pas mettre en péril l'économie mondiale – ce qui risquait d'influencer les élections américaines dans trois semaines. Une étrange négociation qui en dit long.

InterNational
A la demande de Washington, Israël promet de ne pas frapper le pétrole et le nucléaire iraniens

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:18


durée : 00:03:18 - Géopolitique - Benyamin Netanyahou a promis à Joe Biden, selon le « Washington Post », de ne pas s'en prendre au pétrole iranien pour ne pas mettre en péril l'économie mondiale – ce qui risquait d'influencer les élections américaines dans trois semaines. Une étrange négociation qui en dit long.

Apolline Matin
Racontez-nous par Matthieu Belliard : Un vol Air France entre les missiles iraniens - 10/10

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 1:50


Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Matthieu Belliard.

radio missiles air france rmc matinale iraniens racontez apolline matin poincare matthieu belliard apolline de malherbe
Le vrai du faux
Missiles iraniens sur Israël : attention à ces vidéos détournées qui circulent sur les réseaux sociaux

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Oct 3, 2024 1:59


durée : 00:01:59 - Le vrai ou faux - Plusieurs vidéos ont été détournées sur les réseaux sociaux après les tirs de missiles iraniens sur Israël le 1er octobre.

C dans l'air
Anne-Isabelle Tollet - Iran: 853 exécutions...

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 11:13


C dans l'air, l'invitée du 19 septembre : Anne-Isabelle Tollet, grand reporter pour le groupe Canal+, spécialisée depuis 2007 dans les zones sensibles telles que l'Afghanistan, le Pakistan et l'Iran, autrice de “Le Voyage interdit”. Il y a deux ans, Masha Amini était tuée par la police des mœurs en Iran pour un voile mal porté. Depuis, la jeunesse iranienne se mobilise chaque jour, bravant les interdits, les femmes sortant sans porter le voile, manifestant leur rage et leur volonté de changement. Le régime applique la terreur et 853 exécutions capitales ont eu lieu.Anne-Isabelle Tollet est grand reporter pour le groupe Canal+, spécialisée depuis 2007 dans les zones sensibles telles que l'Afghanistan, le Pakistan et l'Iran. Elle publie "Le Voyage interdit", aux éditions du Cherche-Midi, un récit de son séjour clandestin dans la République islamique d'Iran, en octobre 2023. Les plateformes de réseaux sociaux comme YouTube, X, Telegram, TikTok et Facebook sont bannies depuis plus de deux ans en Iran. Les autorités ont ensuite bloqué l'accès à Instagram et WhatsApp. Alors que le régime des ayatollahs a fermé l'un des seuls remparts qui restait à la jeunesse de laisser entrevoir leur résistance, elle parvient tout de même à déjouer cette censure numérique en faisant appel à des VPN pour témoigner de leur vie moyenâgeuse, en noir et blanc, en Iran.Arrivée à Téhéran, Anne-Isabelle Tollet rencontre un guide, dont la mission principale consiste à surveiller les touristes pour s'assurer qu'ils sont bien de vrais touristes et à leur faire visiter l'Iran. Mais la grand reporter menait en réalité une double vie la nuit en allant à la rencontre des Iraniens et des Iraniennes. Notamment de Shirin qui vit dans une résidence sur les hauteurs de Téhéran. À ce moment, "j'ai l'impression de découvrir une société totalement schizophrène, qui vacille de l'apparent au caché, du dehors hostile au dedans où l'on brave tous les interdits. Comme ici où l'alcool coule à flots alors que sa consommation est passible de 80 coups de fouet. Pour tout dire, plus je connais ce pays et plus il me paraît insaisissable". Bernard Guetta, député européen Renew Europe, disait cette semaine que "pour qu'un régime arrive à commettre un crime de masse, c'est qu'il crève de trouille", ajoutant que "ces monstres vont tomber". "Le Voyage interdit" d'Anne-Isabelle Tollet est un sursaut pour que la communauté internationale entende cette population iranienne qui aspire à des jours meilleurs mais se sent résignée petit à petit. Elle vient nous en parler à 17.25.

Invité Afrique
Soudan: à El-Facher, «Hemedti veut marquer une suprématie sur le Darfour»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 8:47


Au Soudan, l'épicentre du conflit est en ce moment à El-Facher, la capitale du Darfour Nord, où la bataille fait rage depuis une semaine. « Des centaines de milliers de civils sont coincés dans la ville assiégée et leurs vies sont en danger », affirme la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique, Martha Pobee. Pourquoi les rebelles du général Hemedti veulent absolument s'emparer de cette ville ? Et pourquoi les Américains n'arrivent pas à calmer le jeu ? Peut-être à cause de la présidentielle à venir aux États-Unis, estime Roland Marchal, chercheur à Sciences Po Paris. RFI : Pourquoi cette reprise de violents combats à El-Facher, la capitale du Darfour Nord ?D'une certaine façon, c'est devenu un abcès de fixation, et une victoire des forces du général Hemedti le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays et pas simplement sur l'issue militaire du conflit.El-Facher, est bien la seule grande ville du Darfour qui échappe actuellement au contrôle du général Hemedti ?Tout à fait. C'est la capitale historique du Darfour avant qu'il ne soit divisé à la suite du conflit des années 2000. C'est également une zone extrêmement importante puisque c'est là qu'est rassemblé, dans des camps de déplacés et dans les villes et villages environnants d'El-Facher, l'essentiel de l'ethnie zagawa qui fournit les combattants pour les groupes darfouriens alliés au général al-BurhanEt justement, en face du général Hemedti, il y a un chef de guerre zagawa très expérimenté en la personne de Minni Minnawi ?Oui, fort, doté de soutien et d'appui également libyen, et pas simplement du côté de l'armée soudanaise. Le rapport de force entre les deux, on le voit, est difficile puisque ces affrontements ont commencé il y a pratiquement quatre mois maintenant, et malgré les pressions internationales, ils se poursuivent. Donc, on sent bien que ce qui est en jeu pour Hemedti, c'est de marquer une suprématie sur le Darfour. Ce qui lui permettrait d'avancer également militairement dans les provinces voisines du Kordofan et peut-être à Khartoum où il a des difficultés. Et du point de vue des groupes rebelles zagawa, qui ont signé un accord de paix en octobre 2020, c'est une façon de montrer qu'ils continuent à exister politiquement.Mini Minnawi n'a pas encore perdu, c'est cela ?Il n'a pas perdu. Il y a les forces du Mouvement pour la Justice et l'Égalité de Djibril Ibrahim qui sont également là. Cela représente un potentiel militaire tout à fait réel, qui aujourd'hui tient tête aux Forces de Soutien Rapide, tout à fait.Malgré l'embargo décrété par l'ONU sur les armes à destination du Darfour, est-ce que les deux belligérants ne viennent pas de recevoir des nouvelles armes ?Oui, depuis des mois. D'un côté, le soutien militaire des Émirats arabes unis aux Forces de Soutien Rapide n'a pas cessé, bien au contraire. Et de l'autre côté, Russes, Iraniens, mais aussi Biélorusses, Turcs, et cetera alimentent l'armée soudanaise. Donc, ça traduit d'abord que l'influence américaine, dans la gestion et dans le règlement de ce conflit, est perçue par tous les acteurs comme étant tout à fait minimal, que chacun sait que le Conseil de sécurité est divisé et qu'à partir de ce moment-là, le commerce des armes peut aller bon train et que les affaires vont bien pour tous ces vendeurs d'armes.Pourquoi les Américains ne font pas pression sur ces puissances régionales pour qu'elles cessent leurs livraisons d'armes aux belligérants ?Alors, je crois d'abord que les Américains se sont saisis du problème, avec les Saoudiens, au début des négociations de Djeddah. Mais ils veulent obtenir un cessez-le-feu, un accès humanitaire, sans aucune négociation politique. Or, beaucoup d'experts, beaucoup aussi d'envoyés spéciaux européens, pensent qu'il serait nécessaire de lancer un processus politique de façon à aboutir à un cessez-le-feu, comme une mesure de confiance dans l'évolution de ce processus politique. Et là, les Américains vont au plus pressé, je dirais fondamentalement, parce qu'ils veulent éviter que le Soudan fasse la Une des médias internationaux, au moment des élections aux États-Unis. Ce qui évidemment permettrait aux uns et aux autres de tirer sur le camp démocrate, en expliquant qu'il est responsable de la prolongation de ce conflit soudanais.Voulez-vous dire que Joe Biden et Kamala Harris ne prennent aucune initiative dans cette région du globe de peur de s'exposer à des critiques de Donald Trump ?Je crois que ce qui est pire… Peut-être que mon sentiment est outré, mais je crois que, pour les dirigeants américains, le Soudan et le Darfour renvoient à ce qui s'est passé au début des années 2000 où, en 2004 et en 2006, pour l'élection de George W Bush à un second mandat et pour les élections de « mid-term », la question soudanaise a été une question importante de mobilisation dans les universités américaines, avec donc des médias portant la critique sur la politique étrangère américaine. Et je crois que, de la même façon, une bonne partie de la diplomatie américaine aujourd'hui vise à empêcher cette situation, en mettant l'accent sur la priorité absolue à l'aide humanitaire, aux dépens d'un processus politique.À lire aussiSoudan: le président américain Joe Biden appelle aux négociations et menace de «sanctions supplémentaires»

Aujourd'hui l'économie
Les entreprises occidentales poursuivent leur retrait de Russie au compte-goutte, dont le géant Unilever

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 3:14


Le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation Unilever s'apprêterait à vendre sa filiale russe. L'exil des entreprises occidentales se poursuit, mais deux ans et demi après l'invasion de l'Ukraine, la moitié des entreprises étrangères présentes en Russie avant 2022 y sont toujours. Depuis le début de la guerre, Unilever avait déjà fortement réduit ses activités ne vendant plus en Russie que des produits alimentaires et d'hygiène de première nécessité. Mais d'après la presse russe reprise par Reuters et le Financial Times, la multinationale n'aurait obtenu que début septembre l'autorisation des autorités russes de vendre ses actifs dans le pays qui comprennent notamment quatre usines.Dans les premiers mois qui avaient suivi l'invasion russe, les entreprises européennes et américaines avaient massivement quitté le pays. Le départ spectaculaire de McDonald's dès le mois de mai 2022 avait marqué les esprits. Malgré tout, deux ans et demi plus tard, plus de la moitié des entreprises étrangères présentes en Russie avant 2022 y sont toujours, d'après le KSE Institute, une entité de l'université d'économie de Kiev qui tient rigoureusement les comptes.Plus de 50 % des entreprises étrangères sont restées en RussieSur les près de 4 000 entreprises étrangères qu'elle a étudiées, 54 % précisément poursuivent leurs opérations en Russie. Évidemment ce n'est pas un tableau homogène : du côté des alliés de Moscou, 100 % des entreprises biélorusses ou iraniennes sont restées. A l'autre extrême, deux tiers des entreprises américaines et un peu moins de la moitié des entreprises européennes se sont retirées du pays. Entre les deux, 15 % des entreprises chinoises tout de même sont parties et parmi celles qui restent, on observe parfois un recul important de leur activité. Alibaba, par exemple, le concurrent chinois d'Amazon, reste techniquement implanté en Russie mais n'accepte plus le rouble et ne livre plus dans le pays.Des chiffres qui cachent parfois une réalité plus complexe. Si on regarde les entreprises étrangères qui ont réalisé le plus de bénéfices en Russie en 2023, le tableau est très différent. Dans le top 10 on trouve seulement deux entreprises chinoises. Toutes les autres sont issues de pays alliés de Kiev : le cigarettier Philip Morris, les géants de l'agroalimentaire Pepsi et Mars côté américain, deux entreprises françaises : Auchan et Leroy Merlin, le Suisse Nestlé, la banque autrichienne Raiffeisen, et un cigarettier japonais.Le Kremlin impose son prix aux entreprises occidentalesSous la pression de plusieurs de ses alliés occidentaux, l'Ukraine avait renoncé début 2024 à rendre publique sa « liste noire » des entreprises étrangères installées en Russie. L'Ukraine leur reprochait de soutenir le régime de Poutine par avidité. Pour être juste, il faut aussi rappeler que pour les entreprises qui avaient beaucoup investi en Russie, le coût d'un départ est important. Les entreprises du secteur des nouvelles technologies dont l'activité est largement dématérialisée ont pu partir beaucoup plus facilement que celles qui ont des usines, des actifs fonciers et de nombreux employés dans le pays.Surtout que le Kremlin impose ses conditions aux entreprises des pays considérés comme hostiles à Moscou. Pour Unilever, la presse parle d'un prix de vente pour sa filiale russe se situant dans une fourchette entre 350 et 500 millions de dollars, soit moitié moins que sa valeur estimée. Et il faut y ajouter une taxe de départ de 10 à 15 % à régler à l'Etat russe. En mars Reuters estimait que leur départ de Russie avait coûté plus de 100 milliards de dollars aux entreprises étrangères.  Les grands gagnants du départ des entreprises occidentalesLa situation profite d'abord aux oligarques et aux proches du Kremlin qui rachètent à prix cassés les actifs des entreprises occidentales. Son nom n'a pas été confirmé officiellement. Mais d'après le FT, Unilever s'apprête à vendre ses actifs russes au groupe Arnest, propriété de l'homme d'affaires Alexeï Sagal devenu l'un des plus grands bénéficiaires de la guerre en Ukraine.Au printemps 2022, Vladimir Poutine s'était ouvertement réjoui du départ des occidentaux y voyant une opportunité pour les entreprises russes. En réalité, dans certains secteurs clé comme l'automobile, la Russie est restée très dépendante des entreprises étrangères. Mais ce sont plutôt les Chinois et dans une moindre mesure les Iraniens qui ont profité du départ massif des Européens et des Américains.

Les matins
Qu'attendre de l'élection d'un président progressiste en Iran ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 11:15


durée : 00:11:15 - La Question du jour - par : Quentin Lafay - Vendredi dernier, les Iraniens étaient appelés aux urnes pour élire leur nouveau président, après le décès d'Ebrahim Raïsi dans un accident d'hélicoptère, en mai dernier. - invités : Clément Therme Chargé de cours à l'université Paul-Valery de Montpellier

Le journal de 18h00
Présidentielle en Iran : comment les deux candidats en lice pour le second tour ont su séduire les Iraniens ?

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 10:22


durée : 00:10:22 - Journal de 18h - En Iran, le second tour de la présidentielle se jouera le 5 juillet prochain entre un réformateur, Masoud Pezeshkian, et l'ultraconservateur Saïd Jalili. Mais que promettent ces candidats aux Iraniens ? Notre envoyé spécial Christian Chesnot est allé à la rencontre des électeurs à Téhéran.

C dans l'air
Président iranien: un crash et des questions - L'intégrale

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2024 64:04


C dans l'air du 20 mai 2024 : Mort d'Ebrahim Raïssi : incertitudes en Iran Son hélicoptère s'est crashé dans un épais brouillard, alors que le convoi présidentiel se dirigeait vers la ville de Tabriz, au nord-ouest de Téhéran. Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce lundi, à 63 ans. "J'annonce cinq jours de deuil public et je présente mes condoléances au cher peuple iranien", a déclaré l'ayatollah Ali Khameneï, plus haut responsable de la République islamique dans un communiqué publié quelques heures plus tard. "La nation n'a pas besoin d'être inquiète ou anxieuse puisque l'administration du pays ne sera pas du tout perturbée", a tout de suite ajouté le guide suprême, signe que le pays reste dirigé par les Mollahs. Propulsé par le Conseil des gardiens de la révolution, qui avaient écarté tous ses concurrents, Ebrahim Raïssi avait été élu en juin 2021, lors d'un scrutin boycotté par une majorité d'Iraniens, notamment à Téhéran. Réputé proche d'Ali Khameneï, Ebrahim Raïssi, était pressenti pour succéder au guide suprême, âgé de 85 ans. D'abord Juge religieux, il avait été nommé procureur de Téhéran en 2014. Connu pour sa sévérité, il avait été placé la même année sur la liste noire des États-Unis pour "complicité de graves violations des droits humains". En septembre 2022, c'est encore sous sa présidence qu'a eu lieu la sanglante répression dans les rues après la révolte populaire qui a suivi la mort de Mahsa Alimi. Près de 500 Iraniens liés aux manifestations ont été tués, dont huit pendus. C'est aussi à cette période que le régime iranien a commencé à éborgner "systématiquement" les manifestants, selon Iran Human rights. Selon l'ONG basée en Norvège, au moins 138 personnes ont été victimes de cette méthode de répression. Exilée en France, la journaliste iranienne Aïda Ghajar a également recueilli des dizaines de témoignages de victimes d'éborgnement. Une manière selon elle, de "tenir à l'ombre", ces manifestants tout en les dissuadant de critiquer le régime des mollahs. Une chose est sûre, malgré la mort du président iranien Raïssi, la menace reste intacte pour Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pour l'instant pas réagi à la nouvelle, lui qui se trouve actuellement dans une posture délicate. Ces derniers jours, son principal rival et membre du cabinet de guerre, Benny Gantz, a menacé de démissionner si le Premier ministre ne lui présentait pas d'ici le 8 juin un plan d'action en six points permettant à la fois une libération complète des otages et un désengagement progressif de l'armée à Gaza. Un compromis que Netanyahu a déjà rejeté : "Tandis que nos troupes héroïques se battent pour détruire les bataillons du Hamas à Rafah, M. Gantz a choisi de présenter un ultimatum au premier ministre au lieu de présenter un ultimatum au Hamas", a-t-il réagi samedi par voie de communiqué. Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de la Défense Yoav Gallant qui accusait le Premier ministre de précipiter l'État hébreu vers l'instauration d'un régime militaire à Gaza, dont il juge le coût humain et financier insoutenable. Pris en tenaille dans son cabinet de guerre, Benyamin Netanyahu est désormais visé par la communauté internationale. Il y a quelques heures, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Qui était le président iranien Ebrahim Raïssi ? Quelles conséquences peut avoir sa mort sur la situation au Proche-Orient ? Pourquoi le régime iranien a-t-il mis au point un éborgnement méthodique de ses opposants dans la rue ? Et la décision de la CPI menace-t-elle Benyamin Netanyahu ? Nos experts : • FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences - Sciences Po Paris • ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement • AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient • DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques • CHIRINNE ARDAKANI (via skype) - Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d'Oise, membre du collectif Iran Justice DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Cultures monde
Droits fondamentaux : les bonnes résolutions des eurodéputés

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 9, 2024 58:21


durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Dans l'hémicycle, les eurodéputés jouent le rôle de lanceurs d'alerte : défense des Ouïghours, des Iraniens en lutte, de l'État de droit en Hongrie… Comment le Parlement européen s'est-il peu à peu doté de ce soft power des valeurs qui semble aujourd'hui faire partie de son identité ? - invités : Marie-Laure Basilien-Gainche Professeure de droit public à l'université Lyon 3, membre de l'Institut Convergences Migrations; Florent Parmentier Secrétaire général du CEVIPOF/Sciences Po, chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC; Kevin Parthenay Professeur de sciences politiques à l'Université de Tours, chercheur associé à l'OPALC/CERI

Les matins
Le documentaire "Nous, jeunesse d'Iran" : masquer pour dévoiler

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 3:19


durée : 00:03:19 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Dans le documentaire "Nous, jeunesse d'Iran", la réalisatrice Solène Chalvon-Fioriti dévoile le quotidien de jeunes Iraniens en lutte contre la république islamique. Pour préserver leur anonymat : pas de flou, mais des masques superposés aux visages à l'aide de l'IA.

Le Nouvel Esprit Public
J.O. : aubaine ou problème ? / Poutine, vainqueur du chaos Israël-Iran ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 21, 2024 61:47


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 19 avril 2024. Avec cette semaine : Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. JO, AUBAINE OU PROBLÈME ? Entre le 26 juillet et le 11 août, 10 millions de spectateurs sont attendus dans l'Hexagone pour assister aux jeux Olympiques, dont une grande partie en Île-de-France, puis du 28 août au 28 septembre pour les jeux paralympiques. Autant de voyageurs prêts à payer le prix fort pour se loger à Paris, représentant une aubaine pour les bailleurs. Ils « peuvent avoir l'équivalent d'une année de revenus locatifs traditionnels en deux mois de location Airbnb », pointe le président de la Confédération nationale du logement. L'un des défis de ces jeux consiste à desservir 40 sites olympiques, avec une affluence pouvant monter jusqu'à 6.000 spectateurs à la minute comme au Stade de France. Des alarmistes aux rassuristes, tous le concèdent : circuler en région parisienne pendant la compétition demandera de l'organisation. La région va déployer les grands moyens, avec une offre de transports en commun en augmentation de 15 % en moyenne par rapport à un été traditionnel, « et jusqu'à 70 % sur les lignes les plus sollicitées », précise Ile-de-France Mobilités. Actuellement, la facture provisoire des Jeux est de 8,8 milliards d'euros : 4,4 milliards d'euro pour le comité d'organisation et 4,4 milliards d'euros pour les infrastructures (dont 1,7 milliard d'euros publics). Toutefois la facture publique est impossible à établir, car tous les coûts ne sont pas connus. Se sont ajoutées récemment notamment les primes de 1.900 euros données aux policiers, qui pourraient représenter 500 millions d'euros. S'il existe un indéniable coup de fouet des jeux sur l'activité, les économistes préviennent que l'impact JO sera limité comparé à la taille de l'économie française. Le cabinet d'études Asterès l'estime à « environ 0,4 % du PIB français ». Les Jeux devraient mobiliser au total 180.000 emplois, selon la dernière estimation du Centre de droit et d'économie du sport. Il s'agira avant tout de contrats de courte durée. Autre défi : la sécurité. Selon le politologue Gilles Kepel « les JO peuvent apparaître comme une cible de choix pour les terroristes ». Notamment la cérémonie d'ouverture sur la Seine. Le Président de la République a donc annoncé envisager des lieux alternatifs comme le Trocadéro voire le Stade de France. Il a assuré en outre qu'il n'avait « aucun doute » sur le fait que la Russie puisse cibler les Jeux, « y compris en termes informationnels ». Le ministre de la Défense a fait savoir que 18.000 militaires seront mobilisables pour les JO, dont 3.000 aviateurs chargés de la surveillance aérienne. Pour l'heure, les réservations en provenance de l'étranger sont en deçà des prévisions. Selon un sondage réalisé par Harris pour Atout France auprès de 1.000 personnes, « 69% des Franciliens prévoient de rester en Ile-de-France » pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Parmi eux, « 33% affirment vouloir profiter de l'évènement. POUTINE, VAINQUEUR DU CHAOS ISRAËL-IRAN ? Depuis le 7 octobre, Moscou a reçu à deux reprises des dirigeants du Hamas avec leurs parrains iraniens. Dans l'immédiat, Moscou continue d'apporter son soutien à « l'axe de la résistance », l'alliance politico-militaire entre l'Iran, la Syrie et les milices armées pro-Iran. Celle-ci remplit deux objectifs : fragiliser la présence américaine au Moyen-Orient et ouvrir un autre front pour détourner les moyens et l'attention de Washington de la guerre en Ukraine. Elle permet aussi d'affaiblir la domination occidentale sur les affaires du monde. Moscou qui n'a pas condamné l'attaque iranienne sur le territoire israélien, voit dans cette crise l'occasion d'enfoncer un coin entre l'Occident et le reste du monde. Après le lancement de drones et de missiles iraniens sur Israël dans la nuit du 13 au 14 avril, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies a évoqué une « réponse légitime » de la part de l'Iran et préféré insister sur « l'hypocrisie » occidentale dans le dossier. L'Iran est un allié vital de Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine et fournit à la Russie drones et missiles. A la mi-mars, la Russie et l'Iran, avec la Chine, conduisaient des manœuvres militaires conjointes en mer d'Oman. C'est aussi au nom du face-à-face avec l'Occident que Moscou a sacrifié ses bonnes relations avec Israël et une politique régionale marquée jusque-là par un souci d'équilibre. Le politologue Gilles Kepel observe que les relations entre l'Iran et la Russie ont évolué. Autrefois, les Iraniens étaient les alliés obséquieux des Russes. Mais leur position a été renforcée, parce qu'ils ont fourni à Poutine, à un moment crucial, des missiles Shahed qui ont fait des ravages en Ukraine, cassant le moral de la population. « Stratégiquement, Moscou a tout intérêt à l'ouverture de "fronts secondaires", estime Jean-Sylvestre Mongrenier, de l'Institut Thomas More. Ceux-ci conduisent les Etats-Unis et leurs principaux alliés à disperser leur attention et leur énergie politique, mais aussi à réallouer leurs efforts diplomatiques et leurs moyens militaires. » « Grâce à la crise, la Russie a une nouvelle occasion de répandre son narratif anti-occidental, explique, Anna Borshchevskaya, experte au Washington Institute. Pour l'instant, elle est gagnante », juge-telle. La guerre en Ukraine constitue une priorité absolue pour la Russie et les tensions au Proche-Orient sont analysées à l'aune de ce prisme. Des analystes russes cités dans la presse ajoutent la possibilité qu'une escalade provoque une hausse des prix de l'énergie, bénéfique à l'économie russe. Mais avec l'escalade du conflit avec l'Iran, les Américains pourraient juger nécessaire d'allouer en urgence des aides financières à Israël, ce qui impliquerait de verser aussi le paquet d'aide à l'Ukraine. En jeu : 60 milliards de dollars pour Kyiv, une somme qui pourrait permettre aux Ukrainiens de tenir leurs lignes de défense.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr