POPULARITY
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
Avant la trêve Iran-Israël, la France a abattu moins de dix drones iraniens à destination d'Israël via son Rafale et ses systèmes terrestres.Traduction :Ahead of Iran-Israel ceasefire, France shooted down fewer than ten Iranian drones bound for Israel using Rafale jets and ground systems. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que le Mossad a été salué pour ses infiltrations en Iran, c'est désormais Israël qui se trouve exposé. Un réseau d'espions liés à Téhéran a été démantelé sur son territoire. Une découverte pouvant raviver les tensions encore vives et fragiles. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est le Nouvel Obs qui s'est penché sur la vie et l'empire médiatique du milliardaire, qui possède aussi bien la radio Europe 1, la chaîne de télé CNews que le Journal du Dimanche. Un homme puissant, donc, dont l'hebdomadaire dresse en filigrane le portrait : « catholique à l'extrême », explique l'un de ses proches, qui le qualifie aussi de « mystique ». « Ses interlocuteurs », nous dit l'hebdomadaire, « ne sursautent plus lorsqu'ils l'entendent parler des anges, du diable, des "FDB", (forces du bien) ou des "FDM" (forces du mal). Dans la dernière catégorie, il englobe la gauche, la presse, la justice, les partisans de l'aide active à mourir. » Il séduit à la fois la droite et l'extrême droite, pour lesquelles, selon le Nouvel Obs « le patron réactionnaire est un fantasme, un parrain dont on souhaite s'attirer les bonnes grâces, ainsi que celles de son empire médiatique. Bruno Retailleau, qui partage sa foi et son conservatisme, ne s'y est pas trompé, en l'invitant à déjeuner au ministère de l'Intérieur, en pleine campagne interne pour la présidence des Républicains » précise l'hebdomadaire. Vincent Bolloré qui assiste assidûment à la messe, de préférence en latin. « La religion a aussi du bon pour ce séducteur invétéré », glisse perfidement le Nouvel Obs, séducteur « qui il y a une trentaine d'années, a quitté la mère de ses quatre enfants pour vivre avec la sœur de cette dernière ». Vincent Bolloré « reconnaît avoir beaucoup de choses à se faire pardonner ». « En Ukraine, la mort vient du ciel ». C'est le titre d'un article du Point. Et si l'on a déjà beaucoup parlé de la bataille de drones qui se joue entre Kiev et Moscou, on connaît moins la tactique russe concernant la ville de Kherson, un temps passée sous occupation russe avant de redevenir ukrainienne. « Dans cette ville », raconte Boris Mabillard, l'envoyé spécial du Point, « une autre partie se joue, dans laquelle les drones russes pourchassent jusqu'à la mort des civils apeurés : un cauchemar quotidien où l'on voit des grands-mères tenter d'échapper clopin-clopant aux bombes volantes qui leur donne impitoyablement la chasse jusqu'à l'intérieur de leurs maisons ». « Car contrairement aux autres régions du front », nous explique-t-on, « à Kherson, les drones ne visent pas seulement les militaires et les infrastructures, mais aussi les civils ». Le prêtre orthodoxe Valentin, rencontré par le Point, estime que « l'armée russe a choisi Kherson pour former et entraîner ses pilotes de drones ». « Cela explique », dit-il, « qu'ils choisissent des proies faciles, des personnes âgées et même des animaux de ferme ». Le prêtre estime que cette « cruauté est planifiée ». «Pour punir les habitants pro-ukrainiens qui ne les ont pas suivis lors de leur débâcle, quand la ville a été libérée ». L'Iran, un mois après l'attaque d'Israël Faute de pouvoir s'y rendre, les journalistes interrogent les iraniens à distance. C'est ce qu'a fait l'Express cette semaine. Selon l'hebdomadaire, « dans le ciel iranien, les missiles se sont tus, mais l'angoisse continue d'étreindre la population iranienne. La question de l'avenir est sur toutes les lèvres, dans un pays déjà éprouvé par des années de répression politique et d'instabilité économique ». « On s'attend à de nouvelles attaques » reconnaît Elaheh, une professionnelle du marketing qui s'interroge « sur la durabilité du cessez-le-feu » « Mais la guerre a aussi suscité des sentiments ambivalents chez les Iraniens » , explique l'Express, « entre la crainte d'une escalade et l'espoir de voir le régime tomber ». Une autre jeune femme, Zahra, avoue ainsi qu'elle espère que « la guerre n'est pas finie ». « Elle veut assister à la chute de la République islamique », poursuit l'Express et « soutient le fils du Chah, Reza Pahlavi, qui s'est dit disposé à rentrer en Iran.» Et alors que des milliers d'Iraniens ont quitté le pays ces dernières années, Zahra, elle « prie pour éviter l'exil » . « J'aime mon pays » dit-elle. « Si le régime change, je ne quitterai pas l'Iran ». Un nouveau jour de gloire Du football, enfin, avec la finale du mondial des clubs…Finale qui se jouera ce soir aux Etats-Unis, entre le Paris Saint Germain et Chelsea. Le PSG ayant signé un brillant parcours, il part favori, notamment aux yeux de la presse française. Et particulièrement aux yeux du Parisien Dimanche qui titre déjà : « un nouveau jour de gloire ». « Le monde leur appartient », ajoute le journal, qui concède, tout de même, « enfin pas tout à fait, pas encore, pas au palmarès, mais dans les faits, oui ! »… Mais si le PSG gagne, pas question pour les supporters de célébrer la victoire sur les Champs Elysées. Ils seront fermés, en prévision du défilé du 14 juillet, demain. Une célébration d'un tout autre genre.
durée : 00:37:16 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Simple milice militaire crée en 1979, les gardiens de la Révolution ont construit un empire qui règne en maître sur l'Iran. Quarante ans après sa création, comment expliquer l'hégémonie de ce groupe armé, et comment les Iraniens vivent-ils la tutelle de ce gouvernement parallèle au quotidien ? - réalisé par : Thomas Lenglain Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:37:16 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Simple milice militaire crée en 1979, les gardiens de la Révolution ont construit un empire qui règne en maître sur l'Iran. Quarante ans après sa création, comment expliquer l'hégémonie de ce groupe armé, et comment les Iraniens vivent-ils la tutelle de ce gouvernement parallèle au quotidien ? - réalisé par : Thomas Lenglain Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Quarante-huit heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, le guide suprême Ali Khamenei a revendiqué la victoire. Pourtant, en coulisse, un autre front reste actif. Celui de l'économie. Sous sanctions depuis des décennies, frappée par une inflation galopante et une devise en chute libre, l'économie iranienne semble tenir. Décryptage. La République islamique se targue de résister aux pressions extérieures, mais cette résilience a ses limites. Le rial iranien ne cesse de s'effondrer : il faut désormais plus de 42 000 rials pour un seul dollar américain. L'inflation est ainsi fulgurante, estimée à 43 % par le Fonds Monétaire International. Les produits de première nécessité deviennent inaccessibles pour une grande partie de la population. Selon les estimations, entre un tiers et la moitié des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Cette détérioration s'est aggravée après la réimposition des sanctions américaines en 2018, lorsque Washington s'est retiré de l'accord sur le nucléaire. L'Iran, déjà isolé, s'est alors vu couper l'accès au système bancaire international et privé de dollars. Une économie sous sanctions, mais jamais à l'arrêt Malgré l'isolement, Téhéran n'est pas resté sans ressources. Le pays a renforcé ses partenariats avec la Chine, la Russie, la Turquie ou encore l'Inde. Et surtout, il a su contourner les sanctions grâce à des raffineries chinoises opérant discrètement sur son sol, surnommées teapots, ou à une flotte fantôme de 400 navires transportant clandestinement du pétrole. Ce système s'appuie sur un modèle économique à deux vitesses. D'un côté, un capitalisme d'État dominé par les Gardiens de la Révolution, omniprésents dans les secteurs clés (énergie, télécoms, BTP). De l'autre, une économie informelle florissante, basée sur la contrebande et les circuits parallèles. Selon certaines estimations, le marché noir représenterait jusqu'à 40 % du PIB. Le pétrole, force vitale et talon d'Achille La récente guerre éclair avec Israël a touché un nerf sensible : les infrastructures énergétiques. Raffineries, oléoducs, terminaux pétroliers ont été visés, menaçant la première richesse du pays. Car malgré tout, l'Iran demeure un géant énergétique, troisième réserve mondiale de pétrole brut. Mais cette dépendance au pétrole, ajoutée à une gestion opaque et centralisée, rend l'économie extrêmement vulnérable. Paradoxalement, c'est ce système verrouillé, résilient mais étouffant, qui permet au régime de se mainteni, au détriment d'une population de plus en plus étranglée.
durée : 00:17:23 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Léa Salamé reçoit Delphine Minoui, grand reporter au Figaro. Autrice du roman “Badjens”, éditions du Seuil, 2024. Elle analyse les conséquences des récentes frappes sur la société iranienne et la répression qui s'ensuit. - invités : Delphine MINOUI - Delphine Minoui : Journaliste et romancière franco-iranienne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:17:23 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Léa Salamé reçoit Delphine Minoui, grand reporter au Figaro. Autrice du roman “Badjens”, éditions du Seuil, 2024. Elle analyse les conséquences des récentes frappes sur la société iranienne et la répression qui s'ensuit. - invités : Delphine MINOUI - Delphine Minoui : Journaliste et romancière franco-iranienne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La victoire du candidat de l'aile gauche du parti démocrate mardi (24 juin 2025) à la primaire pour l'élection à la mairie de New York a créé la surprise. Le socialiste Zohran Mamdani avait basé sa campagne contre la vie chère et la promesse de taxer les hauts revenus. «Une star politique a émergé du camp démocrate divisé», titre le New York Times. Le journal craint que le socialiste n'aggrave les divergences au sein du parti politique. En effet, Zohran Mamdani promeut une économie progressiste et rejette la position du parti sur le Moyen-Orient. Le New York Times souligne une rupture générationnelle et idéologique opérée par les électeurs démocrates new yorkais qui ont délaissé une figure familière, l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, pour un député de 33 ans qui s'est concentré sur la problématique du coût de la vie. «Je n'avais pas vu un tel niveau d'excitation dans les vues de New York depuis la campagne de Barack Obama», affirme la procureure générale de la ville dans le New York Times. Zohran Mamdani a également réussi à gagner tout en prônant un positionnement clair sur le conflit israélo-palestinien. Il dénonce un génocide commis par l'armée israélienne. Question qui divise au sein des leaders démocratiques au niveau national rappel, le New York Times. Le ton change en une du New York Post. Le tabloïd conservateur titre «New York SOS» qui va sauver la ville après la dérouillée infligée à Andrew Cuomo par un «socialiste radical» ? Selon le journal, cette victoire «fait trembler le milieu des affaires.» Mais les dés ne sont pas jetés. Andrew Cuomo pourrait tout de même participer à la course à la mairie de New York en novembre prochain. Il a déposé une pétition pour se présenter sous la bannière de son propre parti, note le Wall Street Journal. Sur l'antenne de RFI, Jérôme Viala-Godefroy, enseignant à Sciences Po et spécialiste de la vie politique américaine y voit un rejet des élites « un peu comme on a vu avec Donald Trump mais c'est fois à gauche. On a un ultra-progressiste qui s'assume comme socialiste. Il a été particulièrement populaire chez les jeunes. » Quel impact réel des frappes américaines sur le nucléaire iranien ? Quel a été le réel impact des frappes américaines sur les capacités nucléaires iraniennes ? Le service de renseignement du Pentagone affirme qu'elles n'ont fait que les retarder de quelques mois. Selon CNN qui a révélé les détails de ce premier rapport, les trois frappes américaines menées sur des sites névralgiques du programme nucléaire iranien n'ont pas détruit les composantes essentielles du programme nucléaire. Le bilan pourrait être amené à évoluer au fur et à mesure de l'analyse, mais l'antenne affirme que les premières conclusions contredisent les affirmations répétées du président Donald Trump, selon lesquelles les frappes ont complètement détruit les installations d'enrichissement nucléaire et retardé de plusieurs décennies le programme nucléaire. Le New York Times contredit également l'analyse du président américain. Le journal ne se base également sur les renseignements américains. Selon eux, les trois sites de Fordo, Natanz et Ispahan n'ont souffert que de destructions modérées. Avant les bombardements américains, ils estimaient que l'Iran était capable d'obtenir la bombe atomique en l'espace de trois mois s'ils le décidaient. Aujourd'hui, ils pourraient l'obtenir en 6 mois. Il n'est cependant pas certains que les Iraniens tentent de reconstruire le programme, précise le journal. À lire aussiLe programme nucléaire iranien n'a pas été détruit par les frappes américaines, selon un rapport du renseignement Au Chili, une décharge de la Fast-Fashion Reportage dans le nord du Chili à Iquique, l'un des plus grands ports d'Amérique du Sud. Il reçoit, chaque année, des centaines de milliers de tonnes de vêtements de seconde main. 60 à 70% de ces textiles sont de mauvaise qualité et sont donc jetés dans des décharges sauvages à ciel ouvert dans le désert le plus aride du monde. Les ONG locales dénoncent l'abandon de l'État et appellent les pays consommateurs de la Fast-Fashion à gérer eux-mêmes leurs déchets textiles. Alors que sur 10 vêtements déposés dans des bennes de collectes en Europe, 7 sont exportés à l'étranger et terminent généralement dans ces décharges. Reportage à écouter de Marion Esnault. À lire aussiProjet de loi sur la «fast fashion» en France: une ambition revue à la baisse
Après avoir soutenu hier l'idée d'un changement de régime en Iran, Trump s'y oppose aujourd'hui redoutant « le chaos ». Mais qu'attendent les Iraniens ? Cette guerre est elle pour eux la chance de libérer l'Iran des Mollahs ? Où craignent-ils au contraire de tomber un peu plus "en enfer" ? Ecoutez l'interview de Sébastien Regnault, spécialiste de l'Iran et auteur de "La modernité iranienne", aux éditions L'Harmattan. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 25 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En prévenant à l'avance les Américains, les Iraniens ont fait en sorte que leur riposte aux bombardements américains ne fasse pas de victimes. Donald Trump a saisi l'opportunité pour arrêter la guerre, même si Israël était dans une logique jusqu'au-boutiste.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En prévenant à l'avance les Américains, les Iraniens ont fait en sorte que leur riposte aux bombardements américains ne fasse pas de victimes. Donald Trump a saisi l'opportunité pour arrêter la guerre, même si Israël était dans une logique jusqu'au-boutiste.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des dégâts infligés par les frappes américaines aux infrastructures nucléaires iraniennes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des dégâts infligés par les frappes américaines aux infrastructures nucléaires iraniennes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un cessez-le-feu est entré en vigueur, mardi 24 juin, entre l'Iran et Israël, après douze jours de guerre. Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a affirmé que cette trêve était « désormais en vigueur », après avoir accusé les deux pays de l'avoir violée. Une affirmation confirmée par le président iranien, Massoud Pezeshkian, mardi soir, qui a annoncé « la fin de la guerre de douze jours imposée » par Israël.Le cessez-le-feu survient après une escalade spectaculaire : les Etats-Unis, qui se sont engagés dans le conflit aux côtés d'Israël, ont bombardé trois sites nucléaires iraniens, dans la nuit de samedi 21 à dimanche 22 juin. De son côté, l'Iran a attaqué, lundi 23 juin, la plus grande base américaine du Moyen-Orient, située au Qatar.L'objectif affiché d'Israël, en lançant cette opération militaire de grande ampleur contre l'Iran dans la nuit de jeudi 12 à vendredi 13 juin, était d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique. Par la suite, l'Etat hébreu a assumé la poursuite d'un deuxième objectif : faire tomber le régime iranien.Si la trêve est source de soulagement pour les Iraniens, ceux-ci restent très inquiets et pétris d'incertitudes. Comment ont-ils vécu ces douze jours de guerre ? La République islamique, en rupture profonde avec la population, peut-elle tomber et, si oui, à quel prix, alors que le bilan humain dépasse déjà plusieurs centaines de morts ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Ghazal Golshiri, journaliste au Monde et spécialiste du Moyen-Orient, répond à ces questions.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une déclaration du président des Etats-Unis, Donald Trump, le 24 juin 2025 ; d'une vidéo publiée sur Instagram par la chanteuse iranienne Keynaz ; d'une prise de parole du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 13 juin 2025.Cet épisode a été publié le 24 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:03:50 - Le Zoom de France Inter - Le conflit au Moyen-Orient a pris un tour nouveau avec l'entrée en jeu des États-Unis. Les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens ne visaient pas un changement de régime, assure le chef du Pentagone. Sur place, elles sont en tout cas diversement perçues.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de si les sites nucléaires Iraniens sont hors-service suites aux frappes américaine et de si un changement de régime est possible en Iran.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de si les sites nucléaires Iraniens sont hors-service suites aux frappes américaine et de si un changement de régime est possible en Iran.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
François-Xavier Bellamy, eurodéputé et vice-président des LR répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'Iran.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Luc Ferry estime qu'il « ne faut pas s'arrêter maintenant », et qu'un régime iranien affaibli rendra service « aux Iraniens, aux Israéliens et au monde entier » Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:54:22 - Les informés de franceinfo - Tous les dimanches, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet. Ce 22 juin, une émission entièrement consacrée aux frappes américaines sur l'Iran.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Au neuvième jour de conflit entre l'Iran et Israël, de nombreuses figures artistiques iraniennes se mobilisent pour demander une désescalade. Selon elles, ce n'est pas la guerre qui fera chuter le régime au pouvoir à Téhéran.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Au neuvième jour de conflit entre l'Iran et Israël, de nombreuses figures artistiques iraniennes se mobilisent pour demander une désescalade. Selon elles, ce n'est pas la guerre qui fera chuter le régime au pouvoir à Téhéran.
durée : 00:15:09 - Journal de 12h30 - L'armée israélienne affirme avoir tué trois commandants iraniens et un ingénieur nucléaire iranien. Dans le même temps, un immeuble résidentiel dans le nord d'Israël a été touché par une frappe de drones, sans faire de blessé. - invités : Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Au neuvième jour de conflit entre l'Iran et Israël, de nombreuses figures artistiques iraniennes se mobilisent pour demander une désescalade. Selon elles, ce n'est pas la guerre qui fera chuter le régime au pouvoir à Téhéran.
durée : 00:15:09 - Journal de 12h30 - L'armée israélienne affirme avoir tué trois commandants iraniens et un ingénieur nucléaire iranien. Dans le même temps, un immeuble résidentiel dans le nord d'Israël a été touché par une frappe de drones, sans faire de blessé. - invités : Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC
durée : 00:39:19 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Depuis une semaine la société iranienne vit sous les bombes israéliennes mais elle vit aussi depuis des décennies sous la dictature des mollahs. Qu'adviendra-t-il pour les civils iraniens si le régime venait à changer ? Pour y répondre, nous recevons quatre artistes iraniens exilés. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mehran Tamadon Documentariste.; Sepideh Farsi Cinéaste; Sorour Kasmaï Romancière, traductrice, éditrice; Mina Kavani comédienne et autrice
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sorour Kasmaï Romancière, traductrice, éditrice; Mehran Tamadon Documentariste.; Mina Kavani comédienne et autrice; Sepideh Farsi Cinéaste; Sophian Fanen Journaliste, co-fondateur du média en ligne LesJours.fr; Bernard de Montferrand Diplomate, ancien ambassadeur de France dans plusieurs pays
C dans l'air du 20 juin 2025 - Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ?Jusqu'où ira Israël ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 50 avions de combat israélien ont frappé "des sites industriels de production de composants de missiles" ainsi que "des cibles du programme d'armement nucléaire" iranien. Les appels du président de la République islamique à un "arrêt inconditionnel de l'agression" n'y font rien. Quant à Donald Trump, dont les déclarations sont scrutées de près, il prendra une décision "au cours des deux prochaines semaines" sur une possible intervention américaine. Pendant ce temps, les Européens peinent à faire entendre leur voix dans ce conflit. Les ministres des affaires étrangères britannique, allemand, français et iranien se rencontrent justement aujourd'hui à Genève en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Ils "rencontreront leur homologue iranien (…) afin d'appeler au retour à la voie diplomatique et de poursuivre les négociations sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministère des affaires étrangères français.En France, la diaspora iranienne se mobilise pour son pays mais reste divisée. Hier, à l'appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris avec comme mot d'ordre "Non à Khameneï et non à Netanyahu". Ces opposants au régime des mollahs dénoncent l'agression israélienne qui a déjà fait plus de 224 morts et des centaines de blessés parmi les civils, depuis vendredi dernier. Selon eux, au-delà du droit international bafoué par Israël, l'assassinat du dirigeant Ali Khameneï ne résoudrait rien. Emmanuel Macron semble se ranger de leur avis : "Vouloir changer le régime iranien par la force, ce serait une erreur stratégique", expliquait-il en début de semaine depuis le G7. Mais d'autres militants franco-iraniens estiment au contraire que l'intervention israélienne est salutaire. "On espère que ça va aller au bout. Sans l'attaque israélienne, jamais ces criminels de mollahs ne seraient partis", estime par exemple le boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour.Pendant que le Moyen-Orient se déchire sur le sort des Iraniens, c'est celui des Gazaouis qui semble éclipsé. La reconnaissance d'un État palestinien, qui devait être discutée mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, a été reportée sine die à la suite de l'assaut d'Israël en Iran. À Gaza, la violence de l'armée israélienne ne fait qu'augmenter depuis la reprise de l'offensive en mars dernier. Hier, un bombardement sur des civils venus chercher de l'aide humanitaire a fait plusieurs dizaines de morts. Cette attaque, sur des civils en situation de famine, n'est pas un fait isolé. Près de 400 Gazaouis ont été tués et plus de 3 000 autres blessés en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la santé du Hamas. Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, "les Palestiniens sont placés devant le plus sinistre des choix : mourir de faim ou risquer d'être tués en essayant d'accéder à la maigre nourriture mise à disposition par le mécanisme d'assistance humanitaire militarisé d'Israël". L'ONU estime d'ailleurs que ces attaques ciblées pourraient constituer des crimes de guerre.L'attaque israélienne en Iran pourrait-elle provoquer la chute d'Ali Khameneï ? En quoi les Iraniens sont-ils tiraillés entre leur patriotisme et leur rejet du régime islamique ? Et comment la guerre entre Israël et l'Iran a-t-elle éclipsé la situation mortifère à Gaza ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent de l'escalade militaire entre Téhéran et Tel-Aviv.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?
L'émission 28 minutes du 18/06/2025 Trump, Israël, les Iraniens : qui a intérêt à faire tomber le régime des mollahs ?En 1979, la révolution iranienne met à bas le régime dictatorial du Shah Reza Pahlavi. La République islamique d'Iran devient alors une théocratie dirigée par les religieux chiites. Leur pouvoir a depuis été ébranlé par des contestations, mais n'est jamais tombé. L'attaque israélienne sur l'Iran, menée depuis le 13 juin, pourrait rebattre les cartes. L'État hébreu s'est appliqué à décimer l'appareil sécuritaire iranien, et ne cache pas sa volonté de provoquer la chute du régime. Donald Trump a qualifié Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution depuis 1989, de "cible facile", mais a assuré qu'il ne comptait pas "l'éliminer, du moins pas pour le moment". Il laisse également planer le doute quant à une implication directe des Américains dans ce conflit. À qui la chute du régime iranien profiterait-elle ? On est débat avec Farid Vahid, chercheur à la fondation Jean-Jaurès, spécialiste du Moyen-Orient, Azadeh Kian, professeure en sociologie politique à l'Université Paris Cité, spécialiste de l'Iran et Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 18/06/2025 Des fêtes endiablées à la crise écologique, la peinture-vérité de Thomas Lévy-LasneThomas Lévy-Lasne est artiste peintre. Il publie "La fin du banal" (aux éditions des Beaux-Arts de Paris), sa première monographie d'artiste. Dans cet ouvrage, il propose de retracer son évolution sur 20 ans de peinture et 188 œuvres. Sa ligne directrice : "Regarder le monde et le montrer tel qu'il est." Il a ainsi dépeint la fête et ses déboires modernes, entre gueules de bois et tables jonchées de bouteilles. En 2019, sa prise de conscience de la crise écologique marque un tournant dans son travail. Il peint des mers dont l'apparence sereine est trahie par des vagues de plastiques, des plages idylliques ornées de déchets. "Un objet plastique ça dure 450 ans de vie" : avec ses peintures, il entend "l'amener dans notre univers mental". Trump, Israël, les Iraniens : qui a intérêt à faire tomber le régime des mollahs ?En 1979, la révolution iranienne met à bas le régime dictatorial du Shah Reza Pahlavi. La République islamique d'Iran devient alors une théocratie dirigée par les religieux chiites. Leur pouvoir a depuis été ébranlé par des contestations, mais n'est jamais tombé. L'attaque israélienne sur l'Iran, menée depuis le 13 juin, pourrait rebattre les cartes. L'État hébreu s'est appliqué à décimer l'appareil sécuritaire iranien, et ne cache pas sa volonté de provoquer la chute du régime. Donald Trump a qualifié Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution depuis 1989, de "cible facile", mais a assuré qu'il ne comptait pas "l'éliminer, du moins pas pour le moment". Il laisse également planer le doute quant à une implication directe des Américains dans ce conflit. À qui la chute du régime iranien profiterait-elle ? Le Palais de la découverte devait rouvrir ses portes en juin, après plus de cinq ans de travaux mais il n'en sera rien. Sa réouverture a été annulée après le limogeage de son président. L'occasion pour Xavier Mauduit de raconter l'histoire de ce musée. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon pour faire la connaissance d'Hiromu Inada, 92 ans, qui a bouclé une course de plus de 100 kilomètres en moins de 10 heures.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 17 juin 2025 - Iran : les États-Unis se préparent-ils à la guerre ?Les Iraniens sont prévenus. Donald Trump "n'est plus d'humeur à négocier" avec Téhéran, a-affirmé le président américain, qui a précipitamment quitté la réunion du G7 en Alberta, lundi, pour rentrer aux Etats-Unis. Personne ne semble en état de prédire ce que préparent les États-Unis, mais les mouvements de troupes américains ne laissent pas présager une accalmie. Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, s'est dérouté en direction du Moyen-Orient, rejoignant les deux autres porte-avions présents dans la zone équipés de batteries anti-missiles. Dimanche, une trentaine d'avions ravitailleurs, principalement des KC-135 et des KC-46, ont quitté les États-Unis, pour se poser dans des bases européennes. Les États-Unis, que les Iraniens accusent déjà de participer à l'offensive israélienne, préparent-ils une attaque directe sur les sites nucléaires iraniens ? Difficile à dire. Les responsables américains restent évasifs : "Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a réaffirmé cette nuit Alex Pfeiffer, directeur de communication adjoint de la Maison Blanche. "Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a de son côté assuré le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth. Une chose est sûre, les bombardiers B-2, les seuls capables de transporter les bombes perforantes GBU-57, sont pour l'instant absents de la base américaine de Diego Garcia, dans l'océan indien.Pendant ce temps, l'Iran semble à la merci des frappes israéliennes. Alors que plusieurs fortes détonations ont été entendues à Téhéran ce mardi, le régime des mollahs constate avec horreur qu'une multitude d'agents du Mossad, le renseignement extérieur israélien, a préparé depuis des mois l'offensive en sabotant les batteries de missiles sol-sol, en mettant hors d'état de nuire les systèmes de défense anti-aériens, et en visant spécifiquement des scientifiques du programme nucléaire iranien. Ce mardi, l'agence de presse iranienne IRNA a par ailleurs rapporté sur sa chaîne Telegram qu'une cyberattaque avait eu lieu contre les infrastructures de la banque Sepah. Huit mois après déclenché simultanément et à distance des milliers d'explosions de bipeurs de responsables du Hezbollah au Liban, les services de renseignement israéliens prouvent une fois de plus leur maîtrise tactique. L'État-major israélien a qualifié l'opération "Lion dressé" de "plus grand succès dans la collaboration entre les services de renseignements et l'armée dans toute l'histoire du pays".À l'étranger, la diaspora iranienne s'inquiète. Lundi, plusieurs personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, ont appelé dans une tribune au Monde à l'arrêt des hostilités entre les deux pays, tout comme à l'arrêt du programme nucléaire iranien. "Le peuple iranien (…) ne doit pas être sacrifié au nom des ambitions nucléaires et géopolitiques d'un régime autoritaire", écrivent-ils. D'Iran, où Narges Mohammadi a été emprisonnée pendant des années, à Paris où son mari Taghi Rahmani et leurs deux enfants ont trouvé refuge, la famille ne cesse de dénoncer la dictature des mollahs et la répression des femmes en Iran. Aujourd'hui en sécurité à Paris, le journaliste et militant iranien a lui-même passé 14 ans de sa vie en prison et connu la torture et les conséquences de l'isolement prolongé. Depuis Paris, les trois membres de la famille soutiennent leur mère, dont le visage est désormais connu dans le monde entier.Que préparent les États-Unis en déplaçant leurs troupes ? Comment les agents du Mossad ont-ils permis la réussite de l'opération israélienne en Iran ? Et que pense la diaspora iranienne de ce nouveau conflit ?LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Piotr SMOLAR (en duplex de Washington) - Correspondant aux Etats-Unis - Le Monde
L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de simplification supprimant les "zones à faibles émissions". Il s'agit d'une victoire pour la droite et une défaite pour les écologistes, estime Ruth Elkrief. Mais ce n'est pas si simple, souligne-t-elle, parce qu'après la commission mixte paritaire, le Conseil constitutionnel devrait statuer. Beaucoup sont déjà sûrs qu'ils considéreront les fameux ZFE comme des cavaliers législatifs, qui n'avaient rien à voir avec cette loi de simplification. Après moult conflits d'intérêts, la famille Trump lance sa marque de mobile : les Trump Mobile. Ce n'est pas l'organisation Trump qui lance l'affaire. Elle a vendu la licence Maga (Make America Great Again) à une entreprise industrielle qui fait fabriquer ces téléphones aux Etats-Unis et les vend 499 dollars. François Lenglet est également indigné par les investissements à l'international de la famille Trump, qui se déroulent pendant les voyages officiels du président américain. Le plus étonnant, souligne-t-il, personne ne le conteste, pas même l'Office de la transparence éthique. Abnousse Shalmani, qui a quitté l'Iran à l'âge de huit ans, partage son point de vue sur la guerre entre Israël et l'Iran. Si la Mollarchie tombe, l'Iran sera soit l'Irak, soit la Libye, prévient Abnousse Shalmani. Si vous voulez aider l'Iran et les Iraniens, ce n'est pas avec des négociations qu'on fait disparaître un régime aussi tyrannique. Le prix du sang est le seul moyen, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - On parle de deux morts à Tel Aviv, 78 à Téhéran. Dans ce contexte, quel avenir pour les négociations sur le nucléaire iranien et quelle position adopter pour l'Occident face à l'embrasement du conflit ?
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - On parle de deux morts à Tel Aviv, 78 à Téhéran. Dans ce contexte, quel avenir pour les négociations sur le nucléaire iranien et quelle position adopter pour l'Occident face à l'embrasement du conflit ?
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - On parle de deux morts à Tel Aviv, 78 à Téhéran. Dans ce contexte, quel avenir pour les négociations sur le nucléaire iranien et quelle position adopter pour l'Occident face à l'embrasement du conflit ?
durée : 00:15:43 - Journal de 8 h - Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a frappé des installations nucléaires et des sites militaires en Iran. L'armée affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Le point avec nos correspondants à Téhéran et Jérusalem.
durée : 00:15:43 - Journal de 8 h - Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a frappé des installations nucléaires et des sites militaires en Iran. L'armée affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Le point avec nos correspondants à Téhéran et Jérusalem.
durée : 00:15:43 - Journal de 8 h - Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a frappé des installations nucléaires et des sites militaires en Iran. L'armée affirme disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Le point avec nos correspondants à Téhéran et Jérusalem.
durée : 00:08:50 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jafar Panahi, réalisateur iranien, Palme d'Or du 78ème Festival de Cannes pour "Un simple accident" est l'invité de 7h50 ce lundi 26 mai.
durée : 00:08:50 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Jafar Panahi, réalisateur iranien, Palme d'Or du 78ème Festival de Cannes pour "Un simple accident" est l'invité de 7h50 ce lundi 26 mai.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est bien sûr la désignation du nouveau pape. Jeudi 8 mai 2025, au Vatican, en fin d'après-midi, la fumée blanche s'échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine annonçant l'élection d'un pape. À peine apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre, Léon XIV a fait savoir son attachement aux Péruviens. Il a passé plusieurs années à leurs côtés et il s'est donc adressé à eux en espagnol. Et aussi avec : Ana Maria Ospina de la rédaction hispanophone : 11e édition du « Prix RFI du reportage en espagnol » Nasser Etemadi de la rédaction en persan : un point sur l'enquête visant huit Iraniens soupçonnés d'avoir projeté des attentats terroristes contre l'ambassade d'Israël à Londres et la communauté juive britannique.
Vincent Hervouët explore les mystères entourant l'explosion dévastatrice survenue dans le port iranien de Bandar Abbas. Au-delà de l'incident, il analyse les tensions géopolitiques entre l'Iran, Israël et les États-Unis, notamment autour du programme nucléaire iranien. Il évoque les négociations en cours entre Donald Trump et les autorités iraniennes, dans un contexte de rivalités régionales et de menaces de représailles. Une analyse approfondie des enjeux stratégiques et diplomatiques qui agitent la région.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:56 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que l'Iran se rapproche du seuil nucléaire, Américains et Iraniens renouent le dialogue à Oman. Entre tensions régionales et fragilité du régime, un nouvel accord est-il encore envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Armin Arefi Grand reporter au Point, ancien correspondant à Téhéran; Julia Tomasso Enseignante-chercheuse à l'IRIS, spécialiste des politiques de défense et des cultures stratégiques au Proche et Moyen-Orient, notamment celles de l'Iran
durée : 00:38:56 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que l'Iran se rapproche du seuil nucléaire, Américains et Iraniens renouent le dialogue à Oman. Entre tensions régionales et fragilité du régime, un nouvel accord est-il encore envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Armin Arefi Grand reporter au Point, ancien correspondant à Téhéran; Julia Tomasso Enseignante-chercheuse à l'IRIS, spécialiste des politiques de défense et des cultures stratégiques au Proche et Moyen-Orient, notamment celles de l'Iran
durée : 00:05:55 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Sur l'ensemble de 2024, 36 816 migrants sont parvenus à traverser la Manche depuis la France, soit 25% de plus qu'en 2023. Les Vietnamiens constituent l'une des premières nationalités, avec les Afghans et les Iraniens, à entrer illégalement au Royaume-Uni, sur les fameux "petits bateaux". Pourquoi ?