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Nous sommes en 622. Le Prophète Mahomet et ses compagnons se rendent à La Mecque, sous une tempête de sable. La caravane arrive durant la soirée près d'un puits, les chevaux sont épuisés, assoiffés. Mahomet les détache afin qu'ils aillent étancher leur soif. Les animaux se mettent alors à courir en désordre mais le maître les rappelle avant qu'ils n'atteignent le point d'eau. Seules cinq juments stoppent leur course et rebroussent chemin. Le prophète apprend ainsi sur lesquelles il pourra, désormais, compter envers et contre tout. On appelle ces bêtes fidèles : « les Cinq », Al Khamsa. Ce sont-elles qui, selon la légende, vont donner naissance aux chevaux des Bédouins du désert. Jusqu'au début du vingtième siècle, les chevaux ont été notre principal véhicule, peuplant, il n'y a pas si longtemps, nos villes et nos campagnes. Avec leur domestication, il y a 4200 ans, dans les steppes du Nord Caucase, le sort de l'humanité a changé, nous sommes passés à la vitesse. Le cheval et l'humain, c'est l'histoire d'un long compagnonnage, de beaucoup de voyages et de génétique… Invité : Ludovic Orlando, docteur en paléogénétique, directeur du Centre d'Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse. « La conquête du cheval – Une histoire génétique ; Odile Jacob. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 13 mars 2024, l'Ocean Viking met le cap sur un bateau en bois qui lui a été signalé. Les sauveteurs tombent par hasard sur un autre bateau, un canot pneumatique qui transporte 23 migrants. Cela fait sept jours qu'ils sont à la dérive, environ 65 personnes sont déjà mortes. Un rapport d'Alarm Phone met en cause les garde-côtes italiens et Frontex : selon leurs informations, ce bateau a été sciemment laissé à la dérive. Les survivants racontent ce qu'il s'est joué à bord. De notre correspondante à Ancône,C'est la deuxième nuit que la situation commence à se dégrader. Les vagues sont énormes, le moteur ne fonctionne plus. Depuis plusieurs heures, le bateau pneumatique dérive au large des côtes libyennes et se remplit d'eau qu'il faut écoper sans cesse. Seules les lumières d'une plateforme pétrolière éclairent la nuit noire. Certains passagers ont des hallucinations, se souvient Ali, qui a 17 ans lors du voyage : « Un homme disait : ''Je vais marcher, me mettre debout et monter dans la voiture." Il délirait, mais à ce moment-là, personne n'était mort. » Cette traversée, c'est le premier face à face d'Ali avec la mort. Dès le deuxième jour, il n'y a plus rien à manger et de l'eau de mer comme seule boisson. À partir du quatrième jour, les morts s'accélèrent : « Certains sautaient dans l'eau, mais c'étaient eux qui voulaient le faire, raconte le jeune homme. Personne ne les a poussés. Parfois, ils voyaient un bateau au loin et sautaient par-dessus bord pour le rejoindre. » De l'autre côté du bateau, Modou, 21 ans, reste uniquement concentré sur son objectif : atteindre l'Europe. Comme Ali, il essaie de ne pas dormir ou le moins possible et de ne penser qu'à rester en vie. C'est la deuxième fois qu'il tente de monter à bord d'un bateau après que le premier a coulé à quelques mètres de la plage du départ en Libye. « J'ai subi beaucoup de tortures, beaucoup de problèmes... Il fallait que je parte, confie Modou. J'ai un vécu très difficile. Je vivais en Casamance, au Sénégal, dans la zone la plus difficile. À cinq ans, je me suis séparé de ma mère. J'ai toujours travaillé seul. C'est cette force qui m'a donné cette énergie. » À lire aussiRoyaume-Uni: lancement d'une commission d'enquête sur le pire naufrage de migrants survenu dans la MancheAu total, 23 personnes ont survécu, des Gambiens, Maliens et Sénégalais. Ils vivent aujourd'hui en Italie où ils attendent leurs papiers, et l'un d'entre eux vit en Espagne. Tous ont refusé de reparler de ce voyage et ont demandé à Modou de parler pour eux. « La partie la plus importante pour lui, affirme-t-il au nom de son camarade, c'est de raconter vraiment la situation de tous ceux qui ont perdu la vie en mer qui et qui ne sont pas arrivés jusqu'ici. Ce sont des personnes qui étaient chargées d'une mission, d'un objectif, pour apporter de l'espérance à leur famille. » En 2024, au moins 2 475 personnes migrantes sont mortes en Méditerranée et plus de 500 depuis le début de l'année. À lire aussiTunisie: dans le camp du «kilomètre 23» démantelé, les migrants ne savent pas où aller
Le 13 mars 2024, l'Ocean Viking met le cap sur un bateau en bois qui lui a été signalé. Les sauveteurs tombent par hasard sur un autre bateau, un canot pneumatique qui transporte 23 migrants. Cela fait sept jours qu'ils sont à la dérive, environ 65 personnes sont déjà mortes. Un rapport d'Alarm Phone met en cause les garde-côtes italiens et Frontex : selon leurs informations, ce bateau a été sciemment laissé à la dérive. Les survivants racontent ce qu'il s'est joué à bord. De notre correspondante à Ancône,C'est la deuxième nuit que la situation commence à se dégrader. Les vagues sont énormes, le moteur ne fonctionne plus. Depuis plusieurs heures, le bateau pneumatique dérive au large des côtes libyennes et se remplit d'eau qu'il faut écoper sans cesse. Seules les lumières d'une plateforme pétrolière éclairent la nuit noire. Certains passagers ont des hallucinations, se souvient Ali, qui a 17 ans lors du voyage : « Un homme disait : ''Je vais marcher, me mettre debout et monter dans la voiture." Il délirait, mais à ce moment-là, personne n'était mort. » Cette traversée, c'est le premier face à face d'Ali avec la mort. Dès le deuxième jour, il n'y a plus rien à manger et de l'eau de mer comme seule boisson. À partir du quatrième jour, les morts s'accélèrent : « Certains sautaient dans l'eau, mais c'étaient eux qui voulaient le faire, raconte le jeune homme. Personne ne les a poussés. Parfois, ils voyaient un bateau au loin et sautaient par-dessus bord pour le rejoindre. » De l'autre côté du bateau, Modou, 21 ans, reste uniquement concentré sur son objectif : atteindre l'Europe. Comme Ali, il essaie de ne pas dormir ou le moins possible et de ne penser qu'à rester en vie. C'est la deuxième fois qu'il tente de monter à bord d'un bateau après que le premier a coulé à quelques mètres de la plage du départ en Libye. « J'ai subi beaucoup de tortures, beaucoup de problèmes... Il fallait que je parte, confie Modou. J'ai un vécu très difficile. Je vivais en Casamance, au Sénégal, dans la zone la plus difficile. À cinq ans, je me suis séparé de ma mère. J'ai toujours travaillé seul. C'est cette force qui m'a donné cette énergie. » À lire aussiRoyaume-Uni: lancement d'une commission d'enquête sur le pire naufrage de migrants survenu dans la MancheAu total, 23 personnes ont survécu, des Gambiens, Maliens et Sénégalais. Ils vivent aujourd'hui en Italie où ils attendent leurs papiers, et l'un d'entre eux vit en Espagne. Tous ont refusé de reparler de ce voyage et ont demandé à Modou de parler pour eux. « La partie la plus importante pour lui, affirme-t-il au nom de son camarade, c'est de raconter vraiment la situation de tous ceux qui ont perdu la vie en mer qui et qui ne sont pas arrivés jusqu'ici. Ce sont des personnes qui étaient chargées d'une mission, d'un objectif, pour apporter de l'espérance à leur famille. » En 2024, au moins 2 475 personnes migrantes sont mortes en Méditerranée et plus de 500 depuis le début de l'année. À lire aussiTunisie: dans le camp du «kilomètre 23» démantelé, les migrants ne savent pas où aller
En France, plus d'un salarié sur quatre travaille le week-end, selon les dernières données d'Eurostat. Avec 25,6 % des employés concernés en 2023, l'Hexagone se classe au cinquième rang des pays de l'Union européenne où le travail le samedi et/ou le dimanche est le plus fréquent, juste derrière la Grèce (32,3 %), l'Italie (30,9 %), Chypre (26,4 %) et Malte (26,2 %). Bien que cette proportion ait diminué de 1,6 point en dix ans, elle reste nettement supérieure à la moyenne européenne de 19,2 %.Ce phénomène touche d'abord certains secteurs : la vente, les services à la personne, la santé, la sécurité, les transports ou encore la restauration. Mais il s'étend aussi aux professions indépendantes. 65,2 % des travailleurs indépendants employeurs travaillent le week-end, soit la deuxième plus forte proportion d'Europe après la Grèce. Parmi ceux qui n'ont pas de salariés, la moitié (50,2 %) sont également actifs le samedi ou le dimanche.Les professions agricoles et halieutiques arrivent en tête des secteurs les plus concernés à l'échelle européenne (49,5 %), suivies de près par les services et la vente (48,9 %). Ces chiffres traduisent une réalité : pour de nombreux Français, le week-end n'est pas synonyme de repos.Le cas spécifique du 1er maiLe débat autour du travail le week-end revient avec force à l'approche du 1er mai, seul jour férié obligatoirement chômé pour tous, sauf exceptions. Une proposition de loi soutenue par le gouvernement prévoit d'autoriser les commerces déjà ouverts le dimanche à exercer également lors de cette fête du Travail. Boulangers et fleuristes sont favorables, mais la CGT s'y oppose farouchement, y voyant une remise en cause symbolique et sociale.La secrétaire générale Sophie Binet alerte : « Cette proposition de loi permettrait d'étendre à la quasi-totalité des secteurs le travail le 1er mai. » Elle craint un glissement comparable à celui du travail dominical, où le volontariat et les majorations initialement promises ont progressivement disparu dans certains cas.Des compensations inégalesContrairement à une idée reçue, travailler le dimanche ne garantit pas une rémunération doublée. Aucune majoration n'est prévue par la loi. Seules les conventions collectives ou les contrats peuvent offrir un supplément, souvent sous forme de prime ou de repos compensateur.Selon la Dares, un dimanche travaillé sur une période de quatre semaines donne lieu à une majoration nette moyenne de 10,6 % pour les cadres, contre 5,4 % pour les ouvriers, 4,6 % pour les employés et 4,2 % pour les professions intermédiaires. En revanche, le travail du samedi n'offre généralement aucune compensation et peut même, paradoxalement, être moins bien rémunéré.Le travail le week-end, loin d'être marginal, constitue ainsi une réalité durable, souvent mal reconnue et inégalement compensée dans le paysage professionnel français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le libéral Mark Carney, actuel Premier ministre par intérim, semble conserver un léger avantage sur le conservateur Pierre Poilievre, d'après les derniers sondages d'intentions de vote. Jour de vote ce lundi (28 avril 2025) au Canada. Favori, il y a quelques mois, le camp conservateur canadien s'est fait rattraper par les Libéraux, désormais en tête des sondages. «C'est un chamboulement inattendu, les Libéraux pourraient même rafler une majorité au Congrès», explique notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, en direct d'Ottawa. Cela s'explique par les attaques répétées de Donald Trump qui ont dicté la campagne canadienne. De plus, le candidat libéral a recentré son programme vers la gauche, afin de rassembler plus d'électeurs. Près de 7.3 millions de Canadiens et Canadiennes ont déjà voté par anticipation, «preuve que cette élection passionne», indique notre reporter sur place.La fin de campagne a été marquée par un drame, ce week-end. Une voiture-bélier a foncé dans la foule lors d'un festival de la communauté philippine à Vancouver, en Colombie-Britannique. Bilan : des dizaines de blessés et 11 morts, dont une victime brésilienne, nous apprend la Folha de Sao Paulo. «Il n'y a pas de mots», titre le Vancouver Sun, «la communauté est en deuil et tente de comprendre l'attaque».Des commémorations ont eu lieu dimanche dans un «silence» pesant, jusqu'à ce qu'une femme entonne le chant Amazing Grace, raconte le média La Presse. Sur place, les reporters ont trouvé des riverains sous le choc : «C'était horrible», se souvient un témoin, «on entendait les cris de ceux qui avaient tout perdu, et les enfants pleuraient». Le suspect, inculpé pour meurtre, connu de la police et des services sociaux de santé mentale, aurait agi sans motivation terroriste, rappelle La Presse canadienne. En Haïti, la résurgence du choléraLes déplacés, déjà chassés de chez eux par la violence des gangs, sont contraints de vivre dans des conditions déplorables dans des sites, le plus souvent loin d'être adaptés à l'accueil de familles. Dans certains lieux d'accueil de Port-au-Prince, les déplacés sont donc aussi victimes du choléra. Tous les jours, l'ONG Médecins sans frontières enregistre de nouveaux cas. « Nous n'avons pas accès à l'eau potable, nous n'avons pas le choix que d'utiliser de l'eau de très mauvaise qualité », témoigne un habitant au micro de notre correspondant Peterson Luxama.La justice haïtienne se dote de deux nouveaux pôles judiciairesUn décret mettant en place deux pôles judiciaires vient de paraître en Haïti. L'un concerne la répression des crimes financier, l'autre, les crimes de masse et les violences sexuelles. C'est un pas vers le renforcement de l'état de droit, d'après l'Union européenne, car Haïti ne manque pas seulement de moyens et de policiers pour lutter contre les gangs, le pays n'a pas non plus les outils juridiques pour sanctionner les criminels. Ces deux nouveaux pôles constituent «une approche nouvelle» et favoriseront le traitement «d'affaires complexes», explique Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d'analyse et de recherche en droits de l'homme, le CARDDH, interrogé par Vincent Souriau.En République Dominicaine, des manifestations contre l'immigration haïtienne Ces manifestations étaient à l'appel du groupe nationaliste Antigua Orden Dominicana, l'ancien ordre dominicain. Le journal Listin Diario décrit les pancartes xénophobes des manifestants : «Stop aux femmes enceintes haïtiennes» ou bien «les Haïtiens te prennent ton emploi» ainsi que la tenue, des vêtements noirs, des membres du groupe paramilitaire. Quelques centaines de manifestants étaient présents.Ces derniers sont accusés, indique le média Acento, d'avoir «agressé» les militants de partis de gauche et communistes réunis, eux, pour commémorer la révolution d'avril 1965. Ces partis en ont profité pour dénoncer, écrit Acento, «le faux nationalisme, prétexte à un vrai racisme, qui dénigre le peuple frère haïtien». États-Unis : plus de 100 personnes sans-papiers arrêtées dans le Colorado C'est l'une des opérations les plus massives depuis le début du mandat de Donald Trump. L'opération a eu lieu, au petit matin, dimanche, dans une boîte de nuit clandestine de la ville de Colorado Springs, explique le Denver Post. Seules les personnes sans papiers ont été gardées en détention.D'après le journal local, une douzaine de militaires américains étaient aussi clients ou employés de l'établissement. Les autorités affirment que la boîte de nuit abritait du trafic de drogue, de la prostitution, des armes. Et était fréquentée, de plus, par des gangs latino-américains. Le Denver Post précise que les autorités n'ont pas prouvé, pour le moment, de liens entre les sans-papiers détenus et ces gangs.De son côté, le New York Times rapporte les expulsions de trois jeunes enfants, de 2, 4 et 7 ans, de nationalité américaine, renvoyés vers le Honduras avec leur mère qui n'avait pas de papiers. «Ce que nous voyons ces derniers jours est horrible et déconcertant», s'indigne une avocate des enfants, dans le journal new yorkais.La presse américaine dresse aussi le bilan de la guerre commerciale avec la Chine. Et le New York Times choisit pour cela, un dessin. L'infographie interactive «Votre maison sans la Chine», nous apprend en se baladant dans ce dessin d'une maison américaine typique, on découvre qu'aux États-Unis la quasi-totalité des poussettes, des réveils, des plantes artificielles ou encore des grille-pain et des barbecues sont importés de Chine. Des objets frappés de 145% de taxes. Leur prix risque d'augmenter même si «la fabrication de certains objets a déjà été déplacée au Mexique ou au Vietnam», nuance le journal new yorkais.
Place au dernier carré ! Seules quatre équipes sont encore en lice et rêvent de soulever la Ligue des Champions. Le PSG devra d'abord se farcir un déplacement périlleux à Londres face à Arsenal. Dans l'autre manche, le FC Barcelone affrontera les Italiens de l'Inter. Deux affiches de prestige. Mathieu Istace préface ces demi-finales avec Alex Teklak, Bruno Constant (spécialiste du foot anglais) et Jonathan Lange.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Le gouvernement souhaite que les boulangers puissent travailler le 1er mai, mais un changement de législation s'impose. Catherine Vautrin indique que des députés préparent une proposition de loi, bien qu'elle ne sera pas prête dans les 15 jours. La ministre du Travail rappelle que, selon la loi actuelle, un boulanger peut travailler le 1er mai, mais pas ses salariés. Par ailleurs, les fleuristes demandent également l'aide du gouvernement. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Mathilde Piqué du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouvernement souhaite que les boulangers puissent travailler le 1er mai, mais un changement de législation s'impose. Catherine Vautrin indique que des députés préparent une proposition de loi, bien qu'elle ne sera pas prête dans les 15 jours. La ministre du Travail rappelle que, selon la loi actuelle, un boulanger peut travailler le 1er mai, mais pas ses salariés. Par ailleurs, les fleuristes demandent également l'aide du gouvernement. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Mathilde Piqué du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouvernement souhaite que les boulangers puissent travailler le 1er mai, mais un changement de législation s'impose. Catherine Vautrin indique que des députés préparent une proposition de loi, bien qu'elle ne sera pas prête dans les 15 jours. La ministre du Travail rappelle que, selon la loi actuelle, un boulanger peut travailler le 1er mai, mais pas ses salariés. Par ailleurs, les fleuristes demandent également l'aide du gouvernement. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Mathilde Piqué du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le gouvernement souhaite que les boulangers puissent travailler le 1er mai, mais un changement de législation s'impose. Catherine Vautrin indique que des députés préparent une proposition de loi, bien qu'elle ne sera pas prête dans les 15 jours. La ministre du Travail rappelle que, selon la loi actuelle, un boulanger peut travailler le 1er mai, mais pas ses salariés. Par ailleurs, les fleuristes demandent également l'aide du gouvernement. Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Mathilde Piqué du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les places financières sont dans la tourmente. Les menaces de droits de douane élargis de Donald Trump inquiètent les investisseurs. Des milliards de dollars ont disparu des marchés financiers. Seules les obligations d'État se portent plutôt bien. Dans ce maelström, l'Union européenne tente de garder la tête hors de l'eau. Elle propose au président américain une exemption totale des droits de douane sur les produits industriels de son pays. Mais Donald Trump repousse la proposition. Pendant ce temps-là, que fait la Belgique? Elle analyse les reproches formulés par le président américain tandis que notre Premier ministre Bart De Wever se rend à Kiev. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Au Brésil, l'ancien président Jair Bolsonaro saura ce mercredi (26 mars 2025) s'il est renvoyé en procès pour projet présumé de coup d'État. En direct sur plusieurs chaînes d'information, la Cour Suprême délibère à Brasilia, ces mardi 25 et mercredi 26 mars, pour décider de l'ouverture ou non d'un procès contre l'ancien président d'extrême droite. Lors de la première journée de débat, le principal concerné était présent à la surprise générale, explique Sarah Cozzolino, la correspondante de RFI à Rio de Janeiro. Pour O Globo, le fait de mettre Bolsonaro face à ses juges vise à démontrer publiquement que ce dernier ne craint rien et surtout ne doit rien à personne. Mais personne n'est dupe, et les accusations de complot ne semblent pas diviser les juges, poursuit le journal. En coulisses, ces derniers reconnaissent que les faits révélés par l'enquête sont graves et doivent être jugés pour stopper définitivement les «impulsions antidémocratiques». Jair Bolsonaro risque 40 ans de prison en cas de procès. Procès Maradona : son garde du corps arrêté pour « faux témoignage »En Argentine, un autre procès retient l'attention, celui sur les circonstances de la mort du footballeur de légende, Diego Maradona. La presse argentine revient sur l'arrestation hier (25 mars 2025) en pleine audience du garde du corps de ce dernier pour «faux témoignage». Il était le troisième témoin du cinquième jour de ce procès qui se tient dans la banlieue de Buenos Aires. Julio Coria était présent le jour où Diego Maradona est décédé et lui a fait du bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des médecins. Le quotidien Clarin explique qu'il s'est contredit lors de ses déclarations et a omis certains détails concernant notamment la façon dont Maradona a été réanimé. Il a aussi oublié de mentionner une conversation entre la fille de l'ancienne star du football et son neurochirurgien. Julio Coria encourt jusqu'à 10 ans de prison pour parjure. Équateur : 7 ans après le drame de Mataje, des traces toujours visiblesC'était il y a 7 ans, jour pour jour, en Équateur. Le 26 mars 2018, les trois membres d'une équipe journalistique du quotidien El Comercio étaient enlevés dans le petit village de Mataje, à la frontière avec la Colombie. Ils seront assassinés deux semaines plus tard par les dissidents des FARC, membres du «Front Oliver Sinisterra». Depuis, Mataje a été militarisée et souffre d'une réputation négative, que les autorités et les habitants essaient de changer. Le correspondant de RFI en Équateur, Éric Samson, s'est rendu sur place. États-Unis : Trump signe un décret pour réformer en profondeur le processus électoralLe décret signé ce mardi (25 mars) prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine, comme les passeports ou les permis de conduire, au moment de l'inscription au niveau des États sur les listes électorales. Le Washington Post souligne que « cette fixation » du président américain sur le processus électoral ne date pas d'hier. Donald Trump avait dénoncé les résultats des deux précédentes élections en remettant en cause des votes d'électeurs qui, selon lui, n'avaient pas la citoyenneté américaine. Cependant, rien n'a été prouvé, poursuit le journal. Seules les personnes qui ont la citoyenneté américaine peuvent voter lors des élections fédérales, mais la plupart des États américains ne demandent pas de preuve de cette citoyenneté, seulement une déclaration sur l'honneur. Avec ce décret, « des millions d'Américains pourraient être empêchés de se rendre aux urnes », souligne le journal. Un décret qui est, de plus, inconstitutionnel selon un expert juridique cité par le Washington Post. États-Unis : La fin programme «Humanitarian Parole» pour les migrants venant d'Haïti, du Venezuela, de Cuba et du NicaraguaLe journal nicaraguayenla Prensa revient sur cette décision qui pourrait toucher 530 000 migrants aux États-Unis. Une plainte a été déposée au Tribunal fédéral de Boston, et il y a toujours l'espoir que le juge ordonne un gel temporaire de cette mesure qui prendra effet le 24 avril 2025. Certains plaignants nicaraguayens sont entrés dans le pays après la torture d'un membre de leur famille et la persécution politique qui s'en est suivie, peut-on lire dans le journal. L'un d'entre eux a subi des menaces de mort et après l'arrêt du programme, il pourrait n'avoir plus que 30 jours pour retourner dans son pays. Haïti : Cap Haïtien sous la menace des glissements de terrainEn Haïti, la 2è ville du pays veut lutter contre les inondations. À chaque saison pluvieuse, les quelque 300.000 habitants de Cap-Haïtien sont en danger. La ville côtière est vulnérable, notamment parce qu'elle est entourée de rivières, et traversée par environ 5 bassins versants qui ne sont pas traités. Conséquences : lorsqu'il pleut, l'eau dégouline des montagnes et provoque des glissements de terrain mortels. Les autorités ont donc décidé de lancer un chantier pour tenter de limiter ces inondations.Les journalistes de RFI, Ronel Paul et Love-Marckendy Paul, se sont rendus sur place.
Et si le secret du bien-être était simplement… de couper Internet sur son smartphone ? C'est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude qui montre des bénéfices surprenants sur la santé mentale après seulement deux semaines de sevrage numérique.Voyons cela en trois points.Moins de stress et plus de concentrationL'expérience a été menée sur près de 500 volontaires âgés de 18 à 74 ans.Pendant deux semaines, ils ont dû désactiver l'accès à Internet mobile sur leur téléphone, mais tout en gardant la possibilité de passer des appels et d'envoyer des SMS.Le résultat, c'est que 91 % des participants ont déclaré se sentir mieux mentalement, éprouver un sentiment plus important de satisfaction au quotidien, et ressentir une meilleure capacité d'attention.Une baisse radicale du temps d'écranEn clair, la durée quotidienne d'utilisation des écrans des gens qui ont réalisé l'étude a fortement chuté. Il est passé de plus de 5 heures à environ 2 heures et demie par jour.Cette réduction du temps d'écran a permis aux participants de consacrer plus de temps à des activités comme les rencontres physiques, la pratique du sport ou encore les balades en plein air.Mais attention, ils n'ont pas ressenti les effets positifs de manière immédiate. Les effets positifs se sont accentués jour après jour. Et cela prouve que le cerveau a besoin d'un temps d'adaptation.La désintoxication numérique n'est pas si simpleÉvidemment, tout le monde n'a pas réussi à tenir le défi jusqu'au bout.Seules 120 personnes sur les 500 ont respecté l'expérience sans jamais rallumer Internet sur leur téléphone.Mais même ceux qui ont partiellement suivi les règles ont ressenti des bénéfices.Car soyons honnêtes, couper complètement Internet mobile est compliqué. On en a besoin pour le travail, la navigation routière, ou simplement écouter un podcast comme celui-ci.Alors quelle est la leçon principal à retenir de cette étude ? Et bien qu'il n'est pas nécessaire de tout couper pour se sentir mieux. Une simple réduction de l'usage du smartphone peut déjà faire la différence. Alors, la prochaine fois que vous vous sentez dépassé, pourquoi ne pas essayer une mini-détox numérique ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arnaud Perrier-Gustin a décidé un jour de quitter le milieu de l'automobile pour rejoindre celui du Made In France. Désormais heureux propriétaire de la marque Blanc Bonnet, il défend les valeurs de la fabrication française.Alors comment va le Made In France, pourquoi quitter le confort du salariat pour devenir entrepreneur, mais aussi son enfance, son parcours et ses voeux pour qu'enfin les français s'approprient cette culture et cette facon de consommer. Et bien tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans ce nouvel épisode de TQDH dont le générique et le montage ont été assurés par Jean Thévenin!
C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. »L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale
C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. »L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale
Cessez-le-feu fragile au Liban, alors qu'Israël se félicite d'y avoir affaibli un allié de l'Iran. Le Hezbollah qui souffre également de la chute de Bachar al-Assad chez le voisin syrien. Israël aurait dû retirer ses troupes du Liban, fin janvier, mais a retardé jusqu'au 18 février le retrait complet de ses troupes du Liban-Sud arguant d'un retard dans le déploiement de l'armée libanaise dans cette région. Selon les termes de l'accord, le retrait concernera également les miliciens du Hezbollah. Seules l'armée libanaise et la Force Intérimaire des Nations unies au Liban pourront alors se déployer dans la zone. Éprouvé par la crise économique et financière qui dure depuis 2019 ainsi que par les séquelles de la guerre entre le Hezbollah et Israël, le Liban après deux ans de vide politique a rallumé la flamme de l'espoir en élisant Joseph Aoun à la présidence du pays. L'État libanais va-t-il pouvoir s'affirmer ? L'armée libanaise s'ancrer au Sud-Liban ? L'économie redémarrer ? Le Liban sortir de l'orbite iranienne ? Les déclarations de Donald Trump sur la prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis ont placé la région dans un état de sidération.Regard avec nos invités : Anthony Samrani, co-rédacteur en chef au quotidien libanais « L'Orient le Jour ». Auteur de « Vu du Liban. La fin d'un pays, la fin d'un monde ? » chez Gallimard Karim-Émile Bitar, enseignant à Sciences-Po.À écouter aussiDonald Trump assure que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza»
L'intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, entre promesses technologiques et inquiétudes croissantes. Face aux risques liés à son développement rapide, l'Europe a décidé de serrer la vis. Adopté le 12 juillet 2024 et entré en vigueur le 1er août 2024, l'AI Act instaure un cadre réglementaire strict pour les systèmes d'IA en fonction de leur niveau de risque. Son objectif : bannir les IA jugées inacceptables et encadrer celles qui présentent un risque élevé. Mais sa mise en œuvre s'annonce déjà semée d'embûches.Le règlement européen définit quatre niveaux de risque, chacun impliquant un encadrement spécifique :-Risque minimal : Aucune régulation nécessaire, il concerne des outils comme les filtres anti-spam.-Risque spécifique lié à la transparence : Concerne notamment les chatbots, qui doivent informer clairement les utilisateurs qu'ils interagissent avec une machine.-Risque élevé : Cible les IA pouvant avoir un impact négatif sur la sécurité ou les droits fondamentaux. Elles nécessitent un contrôle renforcé.-Risque inacceptable : IA interdites en Europe, comme celles dédiées à la notation sociale, la reconnaissance faciale à grande échelle ou la prédiction criminelle. Seules exceptions : leur usage par les forces de l'ordre et pour la détection d'émotions à des fins médicales ou de sécurité.Pour se conformer à cette nouvelle législation, les entreprises du secteur ont jusqu'au 2 février 2025 pour s'adapter. Les sanctions sont lourdes : jusqu'à 35 millions d'euros d'amende ou 7 % du chiffre d'affaires annuel. En septembre 2024, 115 organisations, dont Google, Amazon et OpenAI, ont signé le pacte européen sur l'IA, s'engageant à cartographier les IA à risque. En revanche, Meta, Apple et Mistral se sont fait remarquer par leur absence, soulevant des questions sur leur position face à cette régulation. Parmi les technologies potentiellement menacées, DeepSeek, une IA chinoise spécialisée dans le traitement des données, est déjà dans le viseur des régulateurs européens.Si le texte est en vigueur, son application concrète reste incertaine. La Commission européenne devait publier des directives précises début 2025, mais elles se font toujours attendre. Cette absence de clarté inquiète les entreprises du secteur. Rob Sumroy, avocat spécialisé en droit des technologies, souligne un point essentiel : « Les entreprises s'interrogent sur l'arrivée de directives claires, et surtout, sur leur capacité à vraiment encadrer la conformité ». De plus, bien que les sanctions soient prévues, elles n'entreront probablement pas en vigueur immédiatement. Autre question majeure : comment l'AI Act va-t-il coexister avec d'autres régulations déjà en place, comme le RGPD, la directive NIS2 sur la cybersécurité ou encore DORA, qui encadre les risques numériques dans la finance ? Ces textes comportent déjà des exigences de notification d'incidents, qui pourraient se chevaucher avec les nouvelles règles européennes sur l'IA.L'entrée en vigueur de l'AI Act ne signifie pas une application immédiate. Son déploiement s'étalera jusqu'en août 2027, ce qui laisse du temps aux entreprises pour s'adapter… mais aussi aux zones d'ombre pour persister. En attendant, le débat reste ouvert : l'Europe parviendra-t-elle à encadrer l'IA sans freiner l'innovation ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce jeudi 23 janvier, c'est la « journée mondiale des solitudes ». L'occasion de penser à toutes les personnes qui souffrent de solitude. Pierre Metin et Chantal Humblot sont bénévoles en Côte-d'Or au sein de l'association « Astrée » qui vient en aide aux personnes seules. Ils ont observé que la solitude touche de plus en plus les jeunes. Pour faire face à cela, ils se tiennent disponibles et organisent diverses opérations de prévention. Ecoutez ci-dessous notre interview :
Seules 20% des artistes programmés dans les événements culturels français sont des femmes. L'année dernière déjà, on accueillait Céline Bagot, organisatrice du Pop Women Festival pour parler de ces chiffres préoccupants. Cette année, le festival remet ça les 6, 7 et 8 mars à Reims pour une 4ème édition. L'occasion (et on n'en loupe jamais une !) de parler de la place des artistes féminines dans la culture en France et de la nouvelle programmation du Pop Women Festival. Pour prendre votre billet : https://www.popwomenfestival.com/
Donald Trump prend officiellement ce lundi (20 janvier 2025) les rênes des États-Unis. Retour à la Maison Blanche, après quatre années dans l'opposition, pour le Républicain, plus puissant aujourd'hui que lors de son premier mandat. L'envoyé spécial de RFI à Washington, Vincent Souriau, revient sur l'ambiance à Washington, quelques heures avant la prestation de serment du président et de son vice-président, JD Vance : la ville est remplie de partisans de Donald Trump, des familles montées à Washington pour l'investiture. Mais la cérémonie ne se passera pas en plein air à cause du froid – des températures atteignant les -20° sont attendues dans la journée. Seules 600 personnes seront présentes dans la rotonde du Capitole, et 20 000 suivront l'évènement dans une salle de spectacle, sur des écrans.Dans les rues, les forces de sécurité sont très présentes – armée, voitures de police, contrôles. La police craint un « loup solitaire », après une campagne pendant laquelle Donald Trump a failli être assassiné. Mais explique Vincent Souriau, « cela se fait avec beaucoup de civilité, et on ne ressent pas de tension dans les rues de Washington ».Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey, note que beaucoup plus d'invités que d'habitude viennent du secteur privé – notamment des dirigeants des entreprises de la tech. Ont également été invités des représentants de pays étrangers, notamment de ceux que Donald Trump considère comme amis – Italie, Hongrie... Pour Haïti, la presse du pays note que c'est le chargé d'affaires de l'ambassade d'Haïti à Washington qui sera présent. L'investiture vue par la presse du continent américain«Hashtag Ere Trump : retour au pouvoir», titre aux États-Unis El Diario, le quotidien en espagnol, qui a rencontré « les latinos de New York, entre peur et espérance avant le nouveau gouvernement Trump ». Espérance, parce que selon un Colombien rencontré par le journal, « les démocrates n'ont rien fait pour les migrants ou les travailleurs ». Peur parce que, comme l'écrit au Brésil O Globo, Trump met entre autres l'accent sur les expulsions et le protectionnisme. Le Brésil cherche d'ailleurs des alliés pour résister aux assauts du nouveau gouvernement. De fait, titre au Mexique La Razon, « C'est le début de temps difficiles pour le Mexique et le reste du monde ». Tout le contraire des États-Unis, affirme le conservateur Washington Times, qui parle d'un « renouveau patriotique » et se félicite de la fin de la « catastrophe Biden ». Certains essaient de limiter les dégâts : « avec les rapports commerciaux dans la balance, les chefs d'entreprise du Canada se bousculent à Washington pour l'investiture », note le Toronto Star. Le fait est que cette fois, écrit le New York Times, « Trump rencontre de la déférence, et non de la défiance ». Ce qui n'empêche pas l'éditorialiste de La Prensa, au Panama dont Donald Trump menace de reprendre le contrôle du canal, de parler d'un « retour triomphale du maccarthysme aux États-Unis ». L'immigration, priorité affichéeSamedi dernier encore (18 janvier 2025), Donald Trump affirmait que la gigantesque opération d'expulsion de migrants dont il parle depuis sa campagne présidentielle commencerait très vite. C'est Chicago, grande ville démocrate qui serait visée en premier, explique Fanny Lauby. Par contre, on ne se sait pas si ce sont des criminels qui vont être expulsés, ou si l'administration va multiplier les raids sur les lieux de travail par exemple. En tous cas, le Sénat doit donner à Donald Trump sa première victoire sur le dossier de l'immigration lundi après-midi, en votant une loi qui permettrait l'expulsion des immigrés qui ont été accusés de crimes mineurs, sans avoir pour autant été jugés coupables.À la frontière, Donald Trump cherche à mettre en place un état d'urgence, explique l'enseignante : il peut le déclarer en invoquant une crise à la frontière, ce qui lui permettrait de débloquer certains fonds et de déployer l'armée. Autre possibilité : mettre en place un état d'urgence médicale, qui lui avait permis à l'époque de la pandémie de fermer la frontière. Mais, remarque Fanny Lauby, il n'y a pas d'urgence médicale en ce moment, et les arrestations à la frontière sont en baisse. Le coût des expulsionsL'envoyé spécial de RFI au Texas, Achim Lippold, a rencontré Joaquin Garcia, directeur de l'ONG Lupe, qui explique qu'une déportation massive serait très grave pour la région : « Beaucoup de familles qui vivent dans la vallée du Rio Grande comptent au moins un membre en situation irrégulière. Et souvent, ce sont les deux parents qui n'ont pas de papiers. » Et pour Fanny Lauby, on peut s'attendre à voir de nouveau des familles séparées, comme lors du premier mandat de Donald Trump, « pour décourager les familles de venir. Et bien qu'il y a eu pendant des années des enfants ‘perdus', que l'on n'a pas réussi à remettre dans leurs familles, ça n'a posé aucun problème aux républicains à l'époque ». L'enseignante estime que les conséquences seraient économiquement désastreuses pour de nombreux secteurs : agriculture, construction, services à la personne (garderies par exemple). Et beaucoup de ces promesses vont coûter très cher, alors que pendant la campagne Donald Trump a prévu des baisses d'impôts supplémentaires. D'où, explique Fanny Lauby, cette volonté du président de déclarer l'état d'urgence, « qui lui permettrait de débloquer des fonds alloués au budget militaire, et d'utiliser ces fonds pour ne pas avoir à passer par la case Congrès pour obtenir des fonds pour financer ses expulsions ».
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Nous sommes en 1857, à Bruxelles. Edouard Ducpétiaux, réformateur zélé du système pénitentiaire belge et aussi d'autres questions sociales, écrit : « L'aumône, ressource extrême, ne doit être dispensée qu'avec les plus grands ménagements ; lorsqu'elle n'est pas rigoureusement indispensable, elle rabaisse l'ouvrier en lui enseignant l'imprévoyance ». Deux ans auparavant, l'ancien journaliste avait publié un ouvrage intitulé : « Budgets économiques des classes ouvrières en Belgique : subsistances, salaires, population, », résultats de la première enquête statistique sur le budget des ménages. Un essai que Karl Marx citera dans le livre premier de son « Capital ». Pour survivre, l'être humain doit bénéficier de divers facteurs matériels et immatériels. Mais il existe une condition élémentaire à cette survie : une alimentation saine et suffisante. Que faire lorsque cette condition n'est pas remplie ? Comment l'aide alimentaire s'est-elle organisée, en Belgique, aux 19e et 20e siècles ? Quelles ont été les solutions apportées par les pouvoirs publics et les initiatives privées ? Seules les personnes indigentes ont-elles été concernées ? De la distribution à l'autonomie, c'est ce que nous allons voir… Invité : Jeffrey Tyssens, professeur d'histoire politique contemporaine et président du groupe de recherche sur la franc-maçonnerie (FREE). A participé à l'ouvrage collectif, dirigé par Deborah Myaux « Aide alimentaire, les protections sociales en jeu » ; Academia-L'Harmatan. Sujets traités: Aide, alimentaire, Edouard Ducpétiaux,Karl Marx, ouvrier, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ivitée: Marion Droz Mendelzweig. En Suisse, les femmes de plus de 55 ans vivent plus souvent seules que les hommes. En vieillissant, avec le départ des enfants, voire du conjoint, se pose parfois la question du logement. Certaines femmes, faute de moyens, se voient obligées de changer dʹhabitation. Dʹautres aimeraient bien trouver plus petits, mais les difficultés du marché immobilier les en empêche. Quels sont les besoins et les envies en matière de logement des femmes baby-boomers vivant seules? Cʹest le sujet dʹune étude multidisciplinaire menée en Suisse romandes et en Suisse alémaniques par plusieurs hautes écoles et universités - "Les femmes baby-boomers vivant seules face à leurs dilemmes de logement". Tribu reçoit Marion Droz Mendelwzeig, anthropologue de la santé, professeur HES à la Source, qui a dirigé cette étude.
"Je suis restée plus longtemps en couple que je n'aurais dû [alors que je souffrais] car je craignais ne retrouver personne."Marion, lyonnaise, fidèle auditrice de Single Jungle, a proposé son témoignage pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur : la grossophobie, dans le domaine des rencontres, et aussi avec les médecins, dans le cadre d'un parcours PMA en particulier. Elle évoque aussi l'addiction (alcoolisme) d'un de ses anciens compagnons, et le manque d'accompagnement pour les proches des personnes addicts. Comment a-t-elle finalement trouvé les moyens de mieux accepter son corps ? Mode, tatouage, comment se réapproprier son corps ? Pourquoi la chirurgie bariatrique lui a été (à tort) fortement recommandée et comment se remettre de l'échec de l'opération ? Actuellement en couple, comment a-t-elle vécu son célibat et ses expériences de dating sur les applications de rencontres ? Bonne coute ! Prochain épisode le 4 décembre, 3 semaines de délai et non 2, pour finir de préparer l'épisode 100 ! Avec plusieurs thématiques et surprises au programme. Et puis, ça laissera le temps à certains, certaines, d'écouter les 6 épisodes sortis en octobre (au lieu de 2). Merci pour vos retours chaleureux et encourageants sur les 4 épisodes sur les pères : 97 avec Catherine Grangeard, psy et autrice https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-97-catherine-grangeard-psy-les-peres-papa-maman-cest-constitutif-de-la-personne-que-nous-sommes 97 bis avec Marc Gibaja, auteur, scénariste, réalisateur, papa de deux filles https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-97-bis-les-peres-marc-gibaja-papa-de-deux-filles-mon-modele-cetait-ma-mere-pas-mon-pere 97 ter avec Liv Brunet, coach et réalisateur, père de 3 enfants dont une fille, et grand-père d'une petite fille https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-97-ter-les-peres-liv-brunet-papa-et-grand-daddy-il-ny-a-rien-dans-le-lien-biologique-cest-juste-une-histoire-point 97 quater avec Soy, papa d'une fille et d'un garçon https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-97-quater-les-peres-soy-la-parentalite-est-une-aventure-incroyable Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage et hébergement). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans l'épisodes ou en bonus ou recommandées par l'invitée (à suivre)Podcasts "Sologamie", de Marie Albert, épisode sur la dépendance affective https://shows.acast.com/sologamie/episodes/rediff-celib-en-dependance-affective-avec-marie-albert et "célib par défaut" https://shows.acast.com/sologamie/episodes/celib-par-defaut-avec-anua Single Jungle, plusieurs épisodes : ép.5 "comédies romantiques, quête de l'amour, dépendance affective" avec Aude https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-5-comedies-romantiques-quete-de-lamour-dependance-affective-avec-audeép.59 avec Sophie Marchès, hypnothérapeute https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-59-sophie-marches-hypnotherapeute Extrait : https://www.instagram.com/p/Cr0R_Fsg4NB/ép.91 avec Majé, autrice de "Ne plus tomber en amour. Récit d'une dissidence affective" https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-91-maje-ne-plus-tomber-en-amour-la-relation-amoureuse-nous-fragiliseép.80 Christine Berrou, comédienne, autrice du livre "Le jour où j'ai rencontré le connard de trop" https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-80-christine-berrou-le-jour-ou-jai-rencontre-le-connard-de-tropép.72 Hanna Anthony https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-72-hanna-anthony-aka-relation-textuelle-on-est-souvent-en-attente-dune-notification "Le coeur sur la table" de Victoire Tuaillon, Solène Moulin, Naomi Titti, Diane Jean etc, produit par Binge Audio https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table Des clés de compréhension pour prendre du recul, et ne plus s'autoflageller en tant que femme : nous sommes conditionnées à accepter d'être maltraitées par les hommes dans un cadre de séduction, à croire que c'est leur façon d'aimer, et qu'on doit prendre soin d'eux. Extrait sur Instagram : https://www.instagram.com/p/CZXpaHaO9Wh/ Les personnes qui souffrent de dépendance affective sont des cibles idéales pour les escrocs, car elles sont plus fragiles et crédules malheureusement. A propos de l'escroquerie ou "catfishing" ou "brouteur" : personne se faisant passer pour un homme ou une femme pour séduire une personne fragile, la manipuler, et l'escroquer de l'argent, des biens ou a minima lui faire perdre son temps et son énergie. Episode de "C'est compliqué" de Lucile Bellan https://www.slate.fr/audio/cest-complique/jai-ete-arnaque-sur-une-application-de-rencontres-gay Témoignage de Juliette Katz dans le "Podkatz", pour elle, cela a duré 2 ans : https://podcasts.apple.com/cm/podcast/mon-catfish/id1649531331?i=1000627550759 . Et le film "Seules les bêtes" de Dominik Moll, avec Denis Ménochet https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=270615.html Marion recommande :Livres "S'affranchir de la dépendance affective, toutes les clés pour des relations équilibrées" de Xavier Cornette de Saint Cyr ( (éditions Leduc) "Aimer sainement" d'Amal Tahir (éditions Leduc) Youtube Gaëlle Lasne (chaîne YouTube Viens on sème) Comptes Instagram"Concernant le rapport au corps et la grossophobie, les comptes Insta qui m'ont permis d'être confrontée à des corps qui me ressemblaient et que je ne voyais pas ailleurs et à des discours déconstruisant la grossophobie" : Gras Politique @Corpscools le compte et le podcast de Lisa Mon Gros Podcast https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mongrospodcast/id1684052171 @corpsenmouv : Camille explique très bien qu'on peut faire du sport pour se faire du bien et pas perdre du poids, et ce quelque soit sa morphologie. Tiffany @lagrossedame, Ludivine @ludivine_gaf et Gaëlle @gaelleprudencio pour le plaisir de se sentir belle dans ses vêtements AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en septembre 2024, à distance, via ZoomMontage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula
durée : 00:39:58 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Pauline Chanu - Cette semaine, on s'intéresse aux familles monoparentales. De plus en plus nombreuses, les familles monoparentales illustrent une nouvelle façon de "faire famille", plus libre, mais qui, dans les faits, entraîne de nombreuses contraintes. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Judith Duportail Journaliste; Johanna Luyssen Journaliste, cheffe adjointe du service Société de Libération; Emilie Biland-Curinier Professeure des universités en sociologie à Sciences Po Paris
C dans l'air du 4 octobre - M.Barnier : l'alerte à la "crise financière""Cela va être très dur" a prévenu hier soir le Premier ministre dans l'émission L'Evènement sur France 2. "Dans l'effort que nous allons faire pour réduire la dette, 60 milliards (d'euros), il y aura deux tiers de réduction des dépenses publiques" et un tiers de recettes fiscales a expliqué Michel Barnier. Mais "il n'y aura pas de choc fiscal" a-t-il affirmé. Seules "les 300 entreprises" qui font plus "d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires" et "les 65 000 foyers" fiscaux les plus riches paieront plus temporairement.C'est, en revanche, sur les économies, 40 milliards d'euros, que "ça va être très dur". Avec des services publics en première ligne : "On va fusionner des services publics. On va sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires quand ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens, tous les fonctionnaires qui partent en retraite", a-t-il affirmé.Une pilule amère pour les syndicats qui l'avaient rencontré dans l'après-midi. "C'est de la pure démagogie de penser que seuls les fonctionnaires qui seraient en contact direct avec les usagers seraient utiles" a dénoncé le secrétaire général de la FSU ajoutant : "L'argument qui consiste à dire que la France serait suradministrée est démagogique, il est faux". "Je pense que les prochaines semaines vont être tendues", a assuré, de son côté, Mylène Jacquot de la CFDT fonction publique.Parmi les autres pistes évoquées ces derniers jours par Matignon et Bercy figurent le report de six mois de l'indexation des pensions des retraites sur l'inflation, qui n'interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l'an prochain. Le gouvernement compte également limiter à 2,8 % la progression de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. L'exécutif prévoit aussi 6 milliards d'euros de coupes budgétaires sur les collectivités locales qui sont épinglées dans leur dernier rapport par la Cour des comptes. Dans ce document, les magistrats proposent notamment de supprimer progressivement 100 000 emplois dans les collectivités locales, sur les deux millions d'agents publics qui y travaillent, pour économiser 4,1 milliards d'euros par an.Pour l'heure, le Premier ministre n'a pas précisé comment celles-ci allaient participer à la réduction du déficit public mais il avait affirmé dans son discours de politique générale vouloir un "nouveau contrat de responsabilité" avec elles. Il avait également indiqué vouloir encourager "les expérimentations telles que les Territoires zéro chômeur de longue durée qui donnent des résultats".Enfin sur l'immigration, "c'est moi qui fixe la ligne" a déclaré hier soir Michel Barnier après les propos de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Il y aura des mesures rigoureuses pour (la) maîtriser" a-t-il ajouté se défendant de négocier avec Marine Le Pen. La leader du parti d'extrême droite avait salué ces derniers jours l'"envolées lyriques sur le rétablissement de l'ordre" du nouveau locataire de la place Beauvau et des propositions qui "ne sont pas sans me rappeler un certain programme présidentiel". A la suite du discours de politique générale, la cheffe des députés RN - qui est jugée depuis le 30 septembre et pour deux mois dans l'affaire dite des assistants parlementaires européens du FN - avait confirmé qu'elle n'entendait pas censurer a priori le Premier ministre, tout en conditionnant ce soutien à trois exigences.Alors 40 milliards d'économies, 20 milliards de recettes fiscales, que prévoit le gouvernement Barnier ? Quelles conséquences sur les services publics ? Qu'est-ce que les territoires zéro chômeur de longue durée ? Enfin quels sont les enjeux du procès des assistants parlementaires européens du Front national (devenu le RN) ? Que reproche la justice au parti et à Marine Le Pen ?Les experts :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - JEFF WITTENBERG - Journaliste politique - France Télévisions- ANNE DE GUIGNÉ- Grand reporter Le Figaro Economie PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
La mer ne gèle pas à 0 °C principalement à cause de la présence de sel dans l'eau de mer, ce qui abaisse son point de congélation. Voici les raisons principales pour lesquelles l'eau de mer ne gèle pas à la même température que l'eau douce : 1. Présence de sel (salinité) :L'eau de mer contient environ 3,5 % de sel dissous, en particulier du chlorure de sodium (sel de table). La salinité de l'eau de mer a un effet direct sur son point de congélation. En effet, le sel dissous dans l'eau perturbe les liaisons entre les molécules d'eau, ce qui empêche la formation de cristaux de glace à 0 °C, le point de congélation de l'eau douce. - Point de congélation de l'eau de mer : Le point de congélation de l'eau de mer dépend de sa salinité, mais en moyenne, il est autour de -1,8 °C. Cela signifie que l'eau de mer doit être refroidie davantage que l'eau douce pour commencer à geler. 2. Concentration du sel dans la glace :Lorsque l'eau de mer commence à geler, le processus de formation de glace exclut la plupart des sels dissous, ce qui crée une glace relativement pure. Le sel restant dans l'eau environnante rend cette eau plus salée, et par conséquent, abaisse encore davantage le point de congélation de l'eau qui n'a pas encore gelé. 3. Mouvements de l'eau :Les mers et les océans sont en constante mouvement en raison des courants, des marées et des vents. Cette agitation de l'eau rend la formation de glace plus difficile, car l'eau a tendance à rester en mouvement plutôt que de se stabiliser pour permettre la cristallisation. En eau stagnante, comme dans les lacs ou les rivières, le gel est plus facile, mais dans les océans agités, cela devient plus complexe. 4. Profondeur et masse thermique :Les océans stockent une énorme quantité de chaleur, car ils sont vastes et profonds. Même lorsque la température à la surface approche le point de congélation, l'eau plus chaude des couches profondes peut remonter, retardant ainsi la congélation de la surface. Cela crée une sorte de tampon thermique qui empêche la surface de geler aussi rapidement que l'eau des lacs ou des rivières. 5. Exceptions - les mers polaires :Dans les régions polaires, où la température de l'air est bien en dessous de -1,8 °C pendant de longues périodes, la mer peut effectivement geler. C'est ainsi que se forment les banquises dans l'Arctique et l'Antarctique. Mais même dans ces régions, l'eau salée ne gèle pas à 0 °C, comme le ferait de l'eau douce. En résumé :La mer ne gèle pas à 0 °C en raison de sa salinité, qui abaisse le point de congélation de l'eau à environ -1,8 °C. Le mouvement constant de l'eau et la capacité thermique des océans contribuent également à retarder le gel. Seules des températures bien inférieures à 0 °C peuvent provoquer la formation de glace en mer, comme cela se produit dans les régions polaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du procès des viols de Mazan.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Raison 1 : La Pression Sociale, Sociétale et Marketing La Pression Sociale La pression sociale est un facteur puissant qui influence le comportement humain. Depuis l'adolescence, beaucoup de gens sont confrontés à l'idée que boire est synonyme d'intégration et de convivialité. Dans de nombreux groupes d'amis, refuser un verre peut être perçu comme un refus de participer à l'expérience collective. Ce besoin d'acceptation et de conformité pousse souvent les gens à consommer de l'alcool, même s'ils n'en ressentent pas l'envie personnelle. Exemples de situations sociales : fêtes, mariages, sorties entre amis, où l'alcool est non seulement présent mais attendu. Rôle des pairs : L'influence des amis et des pairs peut être déterminante. Souvent, le premier contact avec l'alcool se fait en leur présence. Les Normes Sociétales Au-delà de la pression des pairs, il y a les normes établies par la société elle-même. Dans de nombreuses cultures, l'alcool est intégré dans les traditions et célébrations. Des fêtes comme le Nouvel An, les anniversaires, et même certaines cérémonies religieuses incluent souvent l'alcool comme un élément central. Cérémonies et célébrations : Comment l'alcool est intégré dans les traditions culturelles. Perception culturelle : L'alcool comme un symbole de statut et de maturité. L'Influence du Marketing Le marketing joue un rôle essentiel dans la perception de l'alcool. Les campagnes publicitaires, souvent glamour et séduisantes, présentent l'alcool comme un élément clé d'un style de vie réussi et heureux. Que ce soit à travers des publicités télévisées, des placements de produits dans les films, ou des publications sur les réseaux sociaux, l'alcool est constamment promu de manière positive. Publicités et médias : Analyse des messages véhiculés par les marques d'alcool. Stratégies marketing : Utilisation des célébrités et influenceurs pour promouvoir les boissons alcoolisées. Impact sur les jeunes : Comment le marketing cible spécifiquement les jeunes générations pour créer des consommateurs fidèles dès le plus jeune âge. Raison 2 : L'Addictivité de l'Alcool La Nature Addictive de l'Alcool Une fois que les gens commencent à boire, beaucoup continuent en raison de la nature addictive de l'alcool. En tant que substance psychoactive, l'alcool affecte le cerveau en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, qui induisent des sentiments de plaisir et de récompense. Cette sensation peut conduire à une consommation répétée, qui peut évoluer vers une dépendance. Les Facteurs qui Renforcent l'Addiction Plusieurs facteurs peuvent accroître la propension d'un individu à devenir dépendant de l'alcool. Ceux-ci incluent la génétique, l'environnement, le stress et la santé mentale. Comorbidité avec des troubles mentaux : L'alcoolisme associé à la dépression, l'anxiété et d'autres troubles psychologiques. Les Conséquences de l'Addiction L'addiction à l'alcool peut avoir des conséquences dévastatrices sur la vie personnelle et professionnelle d'une personne. Elle affecte non seulement la santé physique, avec des maladies telles que la cirrhose du foie, mais aussi les relations et la stabilité émotionnelle. Impact sur la santé physique et mentale : Maladies liées à la consommation excessive d'alcool. Effets sur les relations : Comment l'addiction peut détériorer les relations familiales et amicales. Coût économique et social : Les répercussions de l'alcoolisme sur la société en termes de soins de santé et de productivité. Comprendre pourquoi les gens commencent à boire et pourquoi ils continuent malgré les risques est essentiel pour aborder le problème de la consommation d'alcool dans notre société. En identifiant les pressions sociales et le potentiel addictif de l'alcool, nous pouvons mieux soutenir ceux qui cherchent à réduire leur consommation ou à s'abstenir complètement.
Sur les 82 000 km de réseau routier que compte la Côte d'Ivoire, le temps peut être long entre deux grandes villes. Depuis Abidjan, il faut compter cinq heures pour relier San Pedro, ville côtière de l'ouest, et huit pour Korhogo, la capitale régionale du nord. Alors pour distraire les passagers, les compagnies de cars longue distance ont pris l'habitude de diffuser des films et des séries sur des écrans. Rencontre avec ces passagers-spectateur à bord d'un bus pour San Pedro. De notre correspondante à Abidjan,Après le vacarme de la gare d'Adjamé, on goûte un bref instant de calme en entrant dans le car. Mais le silence est vite effacé par un nouveau fond sonore, celui des films, sketchs ou séries que le chauffeur diffuse sur les petits écrans, disposés au plafond toutes les deux ou trois rangées. Un divertissement bienvenu pour les passagers, qui permet d'oublier la longueur et l'inconfort du trajet. M. Camara est captivé par ce téléfilm du comédien guinéen Moussa Koffoé. « Les films, la musique, ça fait passer le temps… Comme le trajet est long, à force de regarder, on ne sent pas le temps passer, quoi. Moi, je ne dors pas dans le car. Donc je passe tout mon temps à regarder [la télévision] jusqu'à destination. »Les plus populaires sont généralement les clips musicaux, les téléfilms d'action ou les comédies. Avec une intrigue légère, facile à suivre même en cas d'assoupissement, Donald Assi, un autre passager, est devenu un grand amateur de ces comédies routières, avec des préférences bien marquées. « Ça nous permet de déstresser, de voyager en toute tranquillité, passer un bon moment en regardant ces séries-là, surtout les séries africaines, particulièrement Michel Gohou. J'aime bien ces séries parce que ça détend, ça fait rire. Ou bien ce qu'on est en train de voir, Moussa Koffoe, ça relate un peu les histoires de nos cultures. »L'importance de la programmationRire ensemble permet aussi de rapprocher les passagers souvent excédés par les longs trajets, et de calmer les tensions naissantes. Pour les conducteurs, le choix de la programmation est donc devenu une compétence à part entière, presque aussi importante que l'habileté au volant. Un art dans lequel M. Tapsoba, conducteur professionnel de la compagnie SBTA, est passé maître.« Il n'y a pas de télévision nationale dans les cars. Ce sont les clefs USB que l'on utilise comme support. Ce que les passages aiment, c'est ce que l'on préfère mettre aussi. Quand un passager est content du voyage, il reviendra. Certains arrivent même à destination et restent assis pour que le film finisse devant eux ! Ça m'est arrivé encore hier : "Chauffeur, le film n'est pas fini !" Et j'ai dit : "Mais on est arrivés !" Ça arrive souvent. »Avec un inconvénient : tous les passagers se voient imposer la même bande-son, qu'ils le veuillent ou non. Seules échappatoires : mettre une paire d'écouteurs avec sa propre musique, ou privilégier les voyages en voiture privée, plus calmes, mais bien plus onéreux.
Au Mexique, l'élection présidentielle prévue dimanche 2 juin devrait donner la victoire à Claudia Sheinbaum, la candidate adoubée par le président en exercice. Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, a un bilan mitigé sur le plan économique, il bénéficie pourtant d'une popularité record, nourrie par ses succès dans la lutte contre la pauvreté. Quelque 57 % des Mexicains estiment que l'économie va mieux, 73 % que le niveau de vie a augmenté. Cette photo de l'opinion publique prise par l'institut Gallup peut faire pâlir d'envie bien des chefs d'État. Elle reflète les progrès réels enregistrés depuis l'arrivée au pouvoir de Andres Manuel Lopez Obrador, dit AMLO. Sous l'impulsion de ce président de gauche, élu sur un programme de rupture, le salaire minimum a quasiment doublé en six ans. Les transferts sociaux, notamment en faveur des retraités, ont fortement augmenté. Cinq millions de Mexicains sont ainsi sortis de la pauvreté. Pour tenir cette promesse sans laisser dériver les dépenses publiques, le président mexicain a en revanche sacrifié l'éducation et à la santé. Leur poids relatif dans le budget a baissé, il est maintenant inférieur au niveau considéré par le FMI comme minimum pour assurer le développement.À lire aussiÉlections générales au Mexique: la campagne la plus meurtrière de l'histoire du paysUne croissance décevanteL'autre bémol pointé par le FMI : la faiblesse de la croissance. Elle est de 1 % en moyenne depuis six ans. C'est anémique pour la quatorzième économie mondiale. C'est nettement moins bon que sous les présidents précédents. Et médiocre comparé aux autres pays d'Amérique latine. Sur la même période, le Mexique fait à peine mieux que l'Argentine et l'Équateur, les lanternes rouges de la région. Le Mexique a pourtant un sérieux atout : son grand voisin américain, dont il est devenu l'an dernier le premier partenaire commercial.Le Mexique, premier partenaire commercial des États-UnisLe Mexique est le grand gagnant de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Grâce aux relocalisations de l'industrie. Cette aubaine n'a pas pour autant galvanisé la croissance. Les investisseurs étrangers sont rebutés par la piètre qualité des services. La distribution de l'eau et de l'électricité laisse à désirer, les routes sont dans un état piteux. Seules les sociétés déjà présentes ont agrandi leurs usines, mais pour le moment, il n'y a pas de ruée de nouveaux venus. Si le président du Mexique a réussi à limiter les inégalités, il n'a pas vraiment lancé les grands chantiers nécessaires pour accélérer le développement et résorber le fossé entre le nord, très prospère, tourné vers les États-Unis, et le sud du pays, encore déshérité. La raffinerie et le train des mayas destinés à doper le tourisme, deux infrastructures construites dans l'État du Tabasco, n'ont pas encore produit les effets escomptés.Une transition énergétique en panneLe Mexique accuse aussi un gros retard dans la transition énergétique. Seulement 10% du courant provient des énergies renouvelables. Le président a favorisé les services publics basés sur le pétrole, dont le pays était un exportateur net jusqu'en 2019. Mais la Pemex, la société nationale des hydrocarbures, est à bout de souffle. C'est aujourd'hui la société pétrolière la plus endettée au monde. L'État, qui l'a longtemps considéré comme sa vache à lait, la soutient aujourd'hui bout de bras, à contre-courant de ses objectifs officiels de décarbonation.À lire aussiMexique : Claudia Sheinbaum, probable successeur au président sortant Lopez Obrador
À Maurice, les autorités s'apprêtent à entreprendre des travaux d'excavation sur un site qui pourrait révéler le trésor du pirate le plus célèbre au monde. Surnommé « La Buse », le pirate français Olivier Levasseur, est connu pour son attaque du navire La Vierge du Cap au XVIIIe siècle. Sept randonneurs mauriciens ont découvert par hasard sur la plage d'Albion, à l'ouest de l'île, d'étranges indices. Le site est désormais protégé et surveillé et les expertises archéologiques ont commencé. Sur la côte ouest de Maurice, un lieu peu connu du grand public commence à révéler ses secrets d'une autre époque. Un groupe de sept randonneurs, qui fréquentent le site depuis l'adolescence, a fait une surprenante découverte : « Je suis tombé nez à nez sur un rocher avec des signes. Ce jour-là, quand je l'ai découvert, j'ai dit à mes amis : ce n'est pas normal ces signes-là. Il faut faire des recherches. Ça correspondant à des signes de pirates. »Rajeev Alhodur et ses amis se sont lancés dans une incroyable aventure pour retrouver le trésor du pirate français. Ils croient fermement que le site cache un secret lié à Olivier Levasseur, surnommé « La Buse ». Ce célèbre pirate du XVIIIe siècle aurait, selon la légende, caché son butin dans une des îles de l'Océan Indien. Lors de sa pendaison à La Réunion, il aurait jeté à la foule un cryptogramme. Christopher Assirvaden est particulièrement captivé par une interprétation de ce manuscrit : « Les 17 lignes mentionnées dans le cryptogramme, vous pouvez les voir ici. Parmi elles, il y a un symbole fascinant nommé “l'homme endormi”. D'ici, si vous regardez bien la montagne là-bas, vous verrez l'homme endormi qui vous observe. »Droit à 50% du butinOlivier Levasseur est célèbre pour avoir capturé La Vierge du Cap, un navire richement chargé d'or et de diamants. En vertu de la législation mauricienne, celui qui découvre un trésor a droit à 50% du butin, tandis que l'autre moitié revient à l'État. À la suite de leur découverte, nos sept randonneurs ont été reçus par le Premier ministre de Maurice.Le dossier a été confié au Fonds national du patrimoine, qui a initié des évaluations archéologiques. La plus récente a été menée par le professeur George Abungu, ancien directeur du Musée national du Kenya : « Nous avons observé des signes d'activité humaine sur le site. La présence d'un trésor reste à confirmer. Seules des excavations et les études archéologiques approfondies pourront le dire. »Le Fonds national du patrimoine a mis le site sous surveillance jour et nuit. Son directeur Rajeev Dowlutrao y prévoit des fouilles : « Actuellement on fait une étude approfondie sur les codes et examinés les signes. Et par la suite, nous allons procéder avec les excavations. »Maurice, autrefois refuge de pirates et de corsaires, n'a jamais livré de trésor majeur malgré des recherches intenses. Le site récemment découvert à l'ouest de l'île est une trouvaille archéologique exceptionnelle. Quant au trésor, cela demande à voir.
C'était un procès très attendu, qui se tenait aujourd'hui (21 mai 2024) à Kalamata, au sud de la Grèce. Celui du naufrage de Pylos : en juin 2023, un bateau parti de Libye avec 750 migrants à bord chavirait après l'arrivée des secours. Seules 104 personnes ont survécu. La justice a finalement abandonné les poursuites contre neuf Égyptiens soupçonnés d'être des passeurs. La justice s'et déclarée incompétente car ce naufrage a eu lieu dans les eaux internationales. À Kalamata, les explications de Joël Bronner. Juliette Gheerbrant On constate que le respect de l'obligation de secours en mer s'est dégradé : le naufrage de Cutro en février 2023 en témoigne, il a fait 94 morts dont de nombreux enfants. L'embarcation a été signalée par Frontex aux autorités italiennes, mais ces dernières ont jugé inutile d'intervenir elles ont déclaré que le bateau «ne présentait pas d'intérêt» ; l'agence Frontex qui ne cesse de grandir et dont le budget devrait atteindre un milliard d'euros dans quelques années, a uniquement vocation à surveiller les frontières extérieures et dans tous les cas n'intervient que sous la responsabilité d'un État. Les ONG, elles, continuent en effet de dénoncer des entraves à leurs opérations en MéditerranéeLes ONG regrettent d'abord le fait que le pacte asile et migration n'a pas sanctuarisé leur travail ni mis en place de force de sauvetage européenne. Elles dénoncent aussi les effets de la loi Piantedosi du nom du ministre italien de l'Intérieur du gouvernement Meloni : les immobilisations de navires humanitaires se multiplient, les trajets s'allongent les navires doivent désormais remonter jusqu'au côtes nord du pays pour débarquer quelques dizaines de personnes secourues au large de la Tunisie ou de la Libye. Les ONG n'ont plus le droit de faire plusieurs opérations de secours à la suite. Davantage de munitions et plus vite pour l'UkraineÀ l'heure de la nouvelle offensive russe dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Kharkiv, un nouvel appel du président Zelensky pour la livraison des systèmes de défense et des munitions. Le rapport de feu, entre l'Ukraine et la Russie, n'a jamais été aussi défavorable à Kiev de 1 à 10. L'Europe a lancé un programme ASAP pour soutenir la production de munitions en Europe qui devrait doubler l'année prochaine. En Pologne, Adrien Sarlat le gouvernement qui partage une des plus longues frontières européennes avec l'Ukraine, on a fait passer le budget de la Défense à 4% du PIB un record. On imagine que l'aide européenne est la bienvenue. Et c'est dans un autre pays d'Europe centrale qu'on s'active pour trouver des munitions de manière urgente pour l'Ukraine. Une vingtaine de pays se sont déjà engagés aux cotés de Prague pour acheter près de 800 000 obus, hors de l'Union européenne. Les explications de notre correspondant Alexis Rosenzweig. Enfin en Irlande du Nord, l'industriel français Thales a réactivé un ancien site une usine de missiles destinés à l'Ukraine. À Dublin, Clémence Penard. Et à 20 jours des prochaines élections européennes, nous poursuivons en collaboration avec le site Enter nos portraits de jeunes électeurs européens. Aujourd'hui, la Polonaise Wiktoria Magnuszewska, 22 ans militante pour les droits LGBT. Après 8 ans de pouvoir du parti populiste PIS, elle place de grands espoirs de changement dans le nouveau gouvernement de centre droit et l'Europe pour changer les choses.
C'était un procès très attendu, qui se tenait aujourd'hui (21 mai 2024) à Kalamata, au sud de la Grèce. Celui du naufrage de Pylos : en juin 2023, un bateau parti de Libye avec 750 migrants à bord chavirait après l'arrivée des secours. Seules 104 personnes ont survécu. La justice a finalement abandonné les poursuites contre neuf Égyptiens soupçonnés d'être des passeurs. La justice s'et déclarée incompétente car ce naufrage a eu lieu dans les eaux internationales. À Kalamata, les explications de Joël Bronner. Juliette Gheerbrant On constate que le respect de l'obligation de secours en mer s'est dégradé : le naufrage de Cutro en février 2023 en témoigne, il a fait 94 morts dont de nombreux enfants. L'embarcation a été signalée par Frontex aux autorités italiennes, mais ces dernières ont jugé inutile d'intervenir elles ont déclaré que le bateau «ne présentait pas d'intérêt» ; l'agence Frontex qui ne cesse de grandir et dont le budget devrait atteindre un milliard d'euros dans quelques années, a uniquement vocation à surveiller les frontières extérieures et dans tous les cas n'intervient que sous la responsabilité d'un État. Les ONG, elles, continuent en effet de dénoncer des entraves à leurs opérations en MéditerranéeLes ONG regrettent d'abord le fait que le pacte asile et migration n'a pas sanctuarisé leur travail ni mis en place de force de sauvetage européenne. Elles dénoncent aussi les effets de la loi Piantedosi du nom du ministre italien de l'Intérieur du gouvernement Meloni : les immobilisations de navires humanitaires se multiplient, les trajets s'allongent les navires doivent désormais remonter jusqu'au côtes nord du pays pour débarquer quelques dizaines de personnes secourues au large de la Tunisie ou de la Libye. Les ONG n'ont plus le droit de faire plusieurs opérations de secours à la suite. Davantage de munitions et plus vite pour l'UkraineÀ l'heure de la nouvelle offensive russe dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Kharkiv, un nouvel appel du président Zelensky pour la livraison des systèmes de défense et des munitions. Le rapport de feu, entre l'Ukraine et la Russie, n'a jamais été aussi défavorable à Kiev de 1 à 10. L'Europe a lancé un programme ASAP pour soutenir la production de munitions en Europe qui devrait doubler l'année prochaine. En Pologne, Adrien Sarlat le gouvernement qui partage une des plus longues frontières européennes avec l'Ukraine, on a fait passer le budget de la Défense à 4% du PIB un record. On imagine que l'aide européenne est la bienvenue. Et c'est dans un autre pays d'Europe centrale qu'on s'active pour trouver des munitions de manière urgente pour l'Ukraine. Une vingtaine de pays se sont déjà engagés aux cotés de Prague pour acheter près de 800 000 obus, hors de l'Union européenne. Les explications de notre correspondant Alexis Rosenzweig. Enfin en Irlande du Nord, l'industriel français Thales a réactivé un ancien site une usine de missiles destinés à l'Ukraine. À Dublin, Clémence Penard. Et à 20 jours des prochaines élections européennes, nous poursuivons en collaboration avec le site Enter nos portraits de jeunes électeurs européens. Aujourd'hui, la Polonaise Wiktoria Magnuszewska, 22 ans militante pour les droits LGBT. Après 8 ans de pouvoir du parti populiste PIS, elle place de grands espoirs de changement dans le nouveau gouvernement de centre droit et l'Europe pour changer les choses.
Après un scrutin présidentiel dont l'issue n'a jamais fait de doute, Vladimir Poutine va être officiellement investi pour un cinquième mandat ce mardi 7 mai. Chef de l'État russe et chef de guerre, il aura notamment sur sa table le dossier des régions frontalières visées par des frappes de drones et missiles ukrainiens, ainsi que des incursions armées. Exemple à Belgorod, où les civils vivent dans une peur qui s'est installée dans chaque instant de leur vie quotidienne. De notre envoyée spéciale à Belgorod, 10h30 à Belgorod, encore une alarme anti-aérienne. Les voitures pilent, leurs portes claquent. Passager ou conducteur, chacun pique un sprint vers l'abri le plus proche. Des mois qu'ici on connaît la consigne par cœur : après les premières sirènes, chacun ne dispose que de 30 secondes maximum pour rejoindre un de ces nombreux espaces en béton blanc de quelques mètres carrés qui ont poussé comme des champignons partout dans la ville. Trente secondes, soit le délai avant l'impact potentiel d'un missile ou d'un drone qui ne pourrait pas être abattu par la défense anti-aérienne.Dans Belgorod, le maillage d'abris est dense, jusqu'à tous les dix mètres dans les zones les plus fréquentées. Pendant que les sirènes continuent à hurler, on se presse et on se pousse dans un de ces espaces bétonnés de protection : « Laissez passer ma petite fille, laissez-la passer tout au fond », dit un père de famille. Juste à côté, une grand-mère peste : « Mais plus vite enfin... Et regardez-moi celui-là, là-bas, qui arrive sans se presser ».La ville est visée depuis un an, mais il y a dans Belgorod un avant et un après 30 décembre 2023, le jour où une frappe, attribuée immédiatement par la Russie à l'Ukraine, a causé la mort de 25 personnes, adultes et enfants, et blessé plus d'une centaine d'autres. Ce bilan très lourd est aujourd'hui dans toutes les têtes.Des alertes anti-aériennes jour et nuitDevant l'entrée d'un centre commercial protégé par des blocs de béton, une grand-mère raconte : « Le 30 décembre, je m'apprêtais à partir avec mes petits-enfants admirer l'arbre de Noël qu'ils n'avaient pas encore vu sur la Grand-Place et faire du patin à glace. Dieu merci, on était en retard et nous n'étions pas dehors quand les tirs ont commencé. On a entendu l'alerte, on n'est allés nulle part. »À cette évocation, les larmes lui montent immédiatement aux yeux, peut-être aussi parce que comme beaucoup dans la ville, elle est à fleur de peau : « Il peut y avoir quelques jours consécutifs de calme, mais ensuite, ça finit toujours par reprendre : des alertes anti-aériennes qui résonnent en moyenne trois fois par jour, la nuit, au petit matin, n'importe quand. C'est terrifiant. On dort très mal. C'est un stress immense de se réveiller la nuit parce que ça bombarde. Nous, nous habitons dans une maison et nous avons notre propre abri, un endroit où nous protéger à n'importe quel moment. Mais pour ceux qui habitent dans des étages élevés dans des immeubles, il faut courir dans les escaliers pour rejoindre la cave et pendant ce temps-là, on peut se retrouver à tout moment sous le feu. »Casque et gilet pare-balles pour les livreursPendant plus d'une semaine après le 30 décembre, le gouverneur de la région, toujours en première ligne, communiquant chaque jour avec sa population, a ordonné la fermeture de tous les lieux de rassemblement, même les centres commerciaux. La chaîne d'hypermarchés Lenta a, elle, maintenu les livraisons, contrairement à son concurrent Yandex. Mais depuis, elle a équipé ses livreurs - qui ne sont pas du personnel maison, mais des auto-entrepreneurs - de casques et gilets pare-balles.Igor a 26 ans, il est livreur depuis six mois pour Lenta, et porte pendant la totalité de ses heures de travail un gilet pare-balles d'une quinzaine de kilos : « c'est très lourd et ce n'est franchement pas confortable à avoir sur les épaules toute la journée, mais on ne peut pas l'enfiler très rapidement en cas de danger, alors je le porte systématiquement. En revanche, le casque est lui sur le siège passager de la voiture, et je le mets dès qu'il y a une alerte au missile. »Au siège de l'hypermarché, dès qu'une alerte retentit, on est rôdé : les clients descendent à l'abri de ce magasin équipé de vitres avec un filtre anti-éclats. La superviseuse des livraisons, Diana vérifie où se trouvent les livreurs et s'ils sont bien protégés, puis qu'ils ne repartent que lorsque les autorités ont signalé que tout danger est écarté. « Dans ce climat, les clients savent bien que leurs commandes peuvent être retardées, et ils ne se plaignent pas », assure Igor. « Au contraire, ils sont très reconnaissants que nous leur amenions leurs marchandises. »Ciel bleu azur sans nuages, soleil éclatant, partout en ce début mai en Russie, on sort fêter le début des beaux jours avec les premiers pique-niques, les week-ends à la datcha, affichant insouciance et indifférence à ce troisième printemps depuis que Vladimir Poutine a envoyé ses soldats en Ukraine. Seules les régions frontalières vivent ce mois comme le début d'une nouvelle saison de guerre.Une ville fantômeÀ Belgorod, aucun enfant ne joue dans les nombreux espaces verts, personne ne semble sortir sans avoir un but ou une tâche à accomplir. La ville a pris des allures de ville fantôme. Difficile de savoir combien ils sont, tout simplement claquemurés chez eux, combien ont quitté la ville et son agglomération, mais les signes d'un ralentissement économique sont là. Les hôtels sont quasi vides, les prix des réservations ont chuté, et Galina, la directrice de l'hypermarché Lenta, a bien noté un recul du nombre des clients : « nous avons dû réduire nos horaires d'ouverture, pour que les gens ne soient dehors que lorsqu'il fait jour. Nous sommes passés d'une ouverture de 7h à 23h, à 9h-17h en hiver, et en ce moment de 8h à 21h. Evidemment, cela aussi a affecté le nombre de clients venant en magasin, moins 30% depuis le début de l'année ».Dans cette ville aux arrêts de bus équipés de piles de sacs de sable, où les codes d'entrée des immeubles se désactivent en cas d'alerte bombardement pour que les passants les plus proches puissent entrer se réfugier au sous-sol, l'atmosphère s'est faite pesante, le regard posé sur chaque passant visiblement étranger aux lieux est lourd d'inquiétude et de méfiance.Peur de mourir Il reste aussi peu d'activistes ou d'opposants, et encore plus rares sont ceux qui, comme Ilya Kostyukov, militant du parti Iabloko (d'opposition mais encore toléré), s'expriment : « Le sourire joyeux a disparu des visages de la majorité des habitants, dit-il, sans doute parce qu'avant, ils ne réalisaient pas vraiment que c'était la guerre, mais depuis ce terrible bombardement du 30 décembre, ils ont vu le sang et réalisé que désormais, ils peuvent être touchés directement et mourir à tout moment. Beaucoup de ceux qui se disent patriotes vous diront qu'ils n'ont pas peur, que nous allons tous nous en sortir. Mais en réalité, chacun tremble quand il reçoit sur son téléphone la notification des autorités qu'un missile se dirige sur la ville et qu'il faut immédiatement interrompre toute activité pour aller se cacher. Les bombardements, tout comme la perspective qu'ils puissent survenir à chaque moment, ont un impact psychologique très fort sur la plupart des gens ».Qui est rendu responsable ? pour Ilya kostyukov, la peur a radicalisé les uns comme les autres, « ceux qui étaient pour la guerre le sont encore plus et ceux qui étaient contre, le sont encore plus ». Mais, dit-il aussi, « dans la partie de la population qui s'affichait neutre ou indifférente, beaucoup sont depuis passés dans le camp des soutiens du pouvoir ».Pour l'élu local légitimiste Vadim Radchenko, « des gens ont quitté la ville sous l'influence de l'émotion, ils ont eu peur pour leurs enfants. Mais ensuite, ils les ont laissés à l'abri quelque part puis sont revenus, parce qu'ici ils ont tout, à commencer par leur travail. Les autorités ont donné des consignes, comme de ne pas sortir sauf nécessité, ne pas garer sa voiture à l'extérieur mais dans des parkings souterrains, et les gens s'adaptent. La peur, tout le monde la ressent, particulièrement quand la mort peut frapper de manière indiscriminée, n'importe quand. On traverse la rue, on ne fait rien de mal et on meurt. C'est terrifiant. Mais la question est : en quoi cette peur se canalise-t-elle ? Pour moi, cette peur s'est transformée en désir d'en finir, et vite, avec ce qu'il se passe. Le désir est de repousser la menace le plus loin possible ».Après avoir promis à la population que la guerre qu'il a lancée ne changerait rien à la vie quotidienne, le pouvoir désormais parle de « vengeance ». Les habitants de Belgorod, eux, continuent à se terrer. Ils sont aujourd'hui plus de 300 000 abonnés à la chaîne Telegram de la ville qui signale chaque alerte aérienne.À lire aussiAlexandre Demidenko, russe qui aidait les réfugiés ukrainiens, mort en prison
Cap sur la Méditerranée. C'est là-bas, face à la botte italienne, sur la côte slovène bordée par la mer Adriatique, qu'un élevage artisanal de poissons prospère depuis une vingtaine d'années. Mais la crise du Covid, la guerre en Ukraine et l'inflation menacent aujourd'hui cette activité florissante. Dans le golfe de Piran, un bateau s'approche de grands enclos flottants en mer que la main d'Irena Fonda indique de loin : « Voici notre ferme de poissons. Nous l'appelons “le jardin de poissons”, car c'est une ferme à taille humaine. »Les fermes de poissons artisanales disparaissentAprès son doctorat en biologie, Irena Fonda a repris la ferme piscicole fondée par son père il y a vingt ans. Le travail y est manuel, sans apport de produits chimiques. Le bar issu de cet élevage est plébiscité par les grands chefs. Mais la crise est passée par là.« Les fermes artisanales comme celle-ci disparaissent une à une face à la concurrence industrielle. La nourriture pour les poissons a énormément augmenté, nos marges sont devenues insignifiantes. Les petites poissonneries qui vendaient nos produits ont presque toutes disparu après le Covid. La grosse distribution tire les prix vers le bas. Pas moyen de négocier avec elle. Or, un bar a besoin de deux à quatre ans pour grandir. » Pour survivre, la quadragénaire dynamique vend à l'étranger.Le tourisme et les services ont remplacé la pêcheSur la côte, le secteur touristique et les services ont le vent en poupe, au détriment des activités traditionnelles comme la pêche, explique Iztok Škerlič, directeur de l'Agence de développement économique basée à Izola.« Seules cinq ou sept usines de transformation de poissons subsistent, alors qu'elles étaient plus d'une centaine. Quelques fermes d'élevage de crustacés exportent vers l'Italie et la Croatie. Mais de petites poissonneries ont du mal à tenir debout. Ces PME souvent familiales n'ont pas pu bénéficier du plan de soutien d'après-Covid, comme leurs homologues touristiques. Ce n'est pas bien, car l'aquaculture et la pisciculture durables sont les secteurs d'avenir face à la raréfaction des ressources marines. »Tout un système à reconstruireJerneja Penca, à la tête de l'Institut méditerranéen pour la recherche en environnement, acquiesce : « Ces petites exploitations d'aquaculture permettent de réduire les chaînes de valeur, diversifier les produits, privilégier leur saisonnalité. Elles tentent de créer leurs marques. Des initiatives qui se servent d'au moins un de ces leviers existent en Slovénie, mais aussi autour du bassin méditerranéen. C'est comme cela que ces structures deviendront viables et bénéficieront aux communautés locales. C'est tout ce système socio-écologique qu'il faut reconstruire. »À Portorož, Irena Fonda a créé You®Sea, une fondation dédiée à la conservation de la biodiversité sous-marine. Et ce, notamment par les biais de l'éducation des plus petits. « Pour bouger les choses, éduquons les enfants », sourit la piscicultrice slovène.À écouter aussiEn Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatiqueAvec le soutien de l'Union européenne.
"Plusieurs débats au coeur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Les femmes passent 22h/semaine seules avec les enfants ! Carrefour vend toujours un bordeaux à moins de deux euros Michel Sardou bientôt décoré par Emmanuel Macron
Chaque matin, l'équipe répond à une question existentielle avec un expert. Retrouvez Bruno sur Fun Radio avec Bruno Guillon, Christina, Pino, Karina, et Maurine sur funradio.fr et sur l'application Fun Radio.
durée : 00:58:14 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Olivier Chaumelle - On a, durant près d'un siècle, maintenu la population de nombreux villages montagnards dans la terreur, la menace et une violence sans pitié ni discernement. Et tout ça pour rien : Un pantano de papel : un barrage de papier. Seules les persécutions ont été réelles. Pas le barrage.
Par une nuit orageuse, un avion de ligne américain amorce un atterrissage de routine qui s'achève dans le drame. Les enquêteurs sont chargés de découvrir les éléments qui ont provoqué le crash de l'avion, entraînant la mort de tous ses passagers. Dans les rocheuses canadiennes, un pilote rate sa manœuvre d'atterrissage. Dans les secondes qui suivent, l'avion à pleine vitesse s'écrase brutalement dans la forêt avoisinante. L'accident est-il dû à une défaillance mécanique ou à une erreur humaine ? Les experts cherchent les réponses dans les boîtes noires, seules témoins de ces deux tragédies."Police scientifique" est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle “New detectives” produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Steven Zorn et Lynn Waltz. Il a été réalisé par David Haycox. Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Astrid Verdun, assistées de Sidonie CottierMontage : Johanna LalondeIllustration : Laurine VogelAvec la voix de Benjamin Saeptem HoursAvec la voix de Benjamin Saeptem Hours
Par une nuit orageuse, un avion de ligne américain amorce un atterrissage de routine qui s'achève dans le drame. Les enquêteurs sont chargés de découvrir les éléments qui ont provoqué le crash de l'avion, entraînant la mort de tous ses passagers. Dans les rocheuses canadiennes, un pilote rate sa manœuvre d'atterrissage. Dans les secondes qui suivent, l'avion à pleine vitesse s'écrase brutalement dans la forêt avoisinante. L'accident est-il dû à une défaillance mécanique ou à une erreur humaine ? Les experts cherchent les réponses dans les boîtes noires, seules témoins de ces deux tragédies."Police scientifique" est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle “New detectives” produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Steven Zorn et Lynn Waltz. Il a été réalisé par David Haycox. Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Astrid Verdun, assistées de Sidonie CottierMontage : Johanna LalondeIllustration : Laurine VogelAvec la voix de Benjamin Saeptem HoursAvec la voix de Benjamin Saeptem Hours
Robert Hébras a 19 ans lorsque le 10 juin 1944, la 2e division SS « Das Reich » encercle le village et massacre les habitants : 642 personnes sont mitraillées ou brûlées vives. Seules six réussissent à s'échapper dont Robert Hébras.
durée : 00:04:52 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Avec le déclin des pollinisateurs, certaines fleurs sauvages semblent avoir davantage recours à l'autofécondation. Cette nouvelle étude menée sur des pensées des champs révèle également que depuis les années 90, ces fleurs produisent moins de nectar, ce qui attire moins les pollinisateurs.
Ecoutez RTL autour du monde du 20 décembre 2023 avec Correspondants RTL à l'étranger.
durée : 00:54:27 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Le Mégalodon était ce requin géant, avec de très grandes dents (allant jusqu'à 16 ou 18 centimètres) qui a vécu il y a environ 3 millions d'années. Seules quelques dents et vertèbres témoignent de son existence. Qui était ce prédateur géant des mers et pourquoi a t il disparu ? - réalisé par : Valérie AYESTARAY