Podcasts about puisqu'elle

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La Maison de la Poésie
Dominique Fortier – Les ombres blanches

La Maison de la Poésie

Play Episode Listen Later Sep 22, 2023 59:51


Rencontre animée par Camille Thomine Emily Dickinson aurait pu ne jamais être pour nous qu'un nom étranger. Celui d'une femme, américaine, moins connue pour son talent littéraire que pour avoir passé la majeure partie de sa vie confinée chez elle. Puisqu'elle s'était toujours farouchement refusée à voir ses écrits publiés, rares sont ceux qui savaient, de son vivant (1830-1886), qu'Emily était aussi une formidable poète. Peu avant son décès, elle demande à sa sœur Lavinia de brûler tous ses papiers personnels. Mais lorsque cette dernière découvre dans sa chambre des centaines de poèmes renversant de beauté, griffonnés sur des morceaux d'enveloppes ou d'emballages, elle est à la fois sidérée et incapable de lui obéir. Dans ce roman profond et envoûtant, Dominique Fortier prolonge la vie d'Emily Dickinson en racontant la grande aventure qui mènera des héroïnes anonymes à faire paraître ses poèmes pour la première fois. À lire – Dominique Fortier, Les ombres blanches, Grasset, 2023.

Église Rennes Nord
2023-04-09 1 Corinthiens 15v12-19 - Naina

Église Rennes Nord

Play Episode Listen Later Apr 9, 2023 19:47


2023-04-09 1 Corinthiens 15v12-19 - Naina : La résurrection de Christ ? Mythe ou réalité ? Puisqu'elle est vraie, qu'implique-t-elle pour le chrétien aujourd'hui ?

Des Mauls et Débats
"Sexton entre dans le Top 5 des plus grands demi-d'ouvertures de tous les temps"

Des Mauls et Débats

Play Episode Listen Later Mar 19, 2023 22:11


Au programme de votre émission dominicale, on vous parle de tout sauf des Bleus. Pour cela, vous allez sur Rugbyrama, où 1H45 d'émission sont consacrés au match France - pays de Galles. Ici on analyse le sacre irlandais. Coup de cœur pour le jeu écossais, récompensé dans les derniers instants. Coup de gueule contre le carton rouge attribué à Steward, qui gâche un peu la rencontre alors qu'il ne fait que se protéger. Enfin la question est consacré à l'Italie. Fait-elle peur en vue du mondial ? Puisqu'elle retrouvera la France dès la phase de poule.Avec Vincent Franco, Nicolas Augot, et Paul Arnould.Réalisation de Baptiste Barbat.Musique : Buffalos - Zebros

Extra classe
Les Énergies scolaires #72 - Des élèves éditeurs

Extra classe

Play Episode Listen Later Dec 14, 2022 8:57


Léo Roche et Marie Bosch sont enseignants en CM1 à l'école Richomme située dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris. Tous les deux confrontés à la difficulté de l'exercice de la rédaction avec leurs élèves, ils ont eu l'idée, suite à une formation de Dominique Bucheton, de changer leur posture pour permettre aux élèves de se positionner en tant qu'auteurs. Forts des résultats obtenus, ils ont créé une maison d'édition au sein de l'école : Théo lit Théo d'or. Tous les ans, un recueil est édité, composé des nouvelles des élèves. Les élèves gèrent toutes les étapes, des premiers écrits à la reliure finale. Cela améliore considérablement leurs compétences d'écriture et contribue à créer une ambiance agréable et coopérative en classe et avec les parents. Blog de Théo lit Théo d'or, la maison d'édition de l'école Richomme, Paris 18e. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Hélène Carbonnel Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : [Je suis] Léo Roche, enseignant en CM1 à l'école Richomme, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris. C'est une école de REP+. Ça fait douze ans que j'y travaille, en binôme avec ma collègue Marie Bosch avec qui on a monté une maison d'édition scolaire. C'est une maison d'édition qui est animée chaque année par les enfants des classes de CM1. Elle s'appelle « Théo lit Théo d'or » – ce sont les enfants qui ont trouvé ce joli nom. Elle est née en 2018 donc là c'est la cinquième année que les CM1 la font tourner pour publier des livres – et les vendre – qu'ils écrivent eux-mêmes ou qu'ils font écrire par les autres élèves de l'école. Tout ça, c'est un projet qui naît de l'enseignement de la rédaction. Au départ, pour moi, la rédaction, c'était un pensum. Je ne savais pas comment faire, j'en faisais le moins possible, je récupérais des textes qui étaient assez médiocres en termes de qualité, pauvres en vocabulaire, pauvres en idées. Et comme je ne savais pas quoi regarder dedans, je faisais, je pense, comme beaucoup : je corrigeais l'orthographe et j'essayais d'oublier ça le plus vite possible. Un jour, on a eu une formation avec Dominique Bucheton, qui est une chercheuse qui a travaillé sur les postures d'enseignement et sur l'enseignement de la rédaction. Et, elle, elle préconise un changement assez radical qui est d'arrêter de corriger les textes aussi bien orthographiquement d'ailleurs qu'en termes de syntaxe, etc. On arrête de se poser en censeur – c'est-à-dire en correcteur – et on change de posture, on devient accompagnateur, et on accepte le fait que le texte ne soit pas parfait tout de suite, que ça va prendre du temps, qu'on va l'écrire, le réécrire longuement, qu'on va faire des exercices d'écriture longuement pour apprendre à mieux écrire, beaucoup, beaucoup plus. Là, aujourd'hui, on écrit à peu près deux heures par semaine, on ne ramasse plus leurs textes, on ne les lit pas pour les corriger, on les leur fait lire. [Extrait 1 : Léo Roche propose le début d'une histoire à ses élèves, trois d'entre eux proposent une suite] « LÉO ROCHE : On va reprendre nos vieilles habitudes. Je vais vous donner le début de l'histoire et vous allez essayer de composer la suite. “Comme tous les mercredis après-midi, Khadija se rend à son cours de piano. Elle presse le pas car elle sait que son professeur, Monsieur Dupuis, déteste qu'elle soit en retard. Lorsqu'elle arrive enfin devant la porte du petit pavillon, elle retire ses écouteurs et s'apprête à sonner. Soudain, elle s'aperçoit que la porte de la maison est entrouverte. C'est inhabituel. Intriguée, elle la pousse doucement. Par l'embrasure, elle aperçoit un bout du salon. Tout est sens dessus dessous.” Je m'arrête là. ÉLÈVE 1 : Elle entre dans le pavillon. Des pâtes sont en train de brûler dans la cuisine. Les placards sont ouverts. La fenêtre est cassée. Dans la salle de bains, le robinet coule, la baignoire déborde, tout comme l'évier. ÉLÈVE 2 : Elle est rentrée dans la maison. La maison était en désordre. Elle voit un vieux monsieur [qui] lui a donné une potion magique bizarre. ÉLÈVE 3 : Elle rentre dans la maison. Puisqu'elle était rentrée dans la maison, elle décide de trouver Monsieur Dupuis. Six minutes plus tard… » [Fin de l'extrait] Globalement, l'année se passe de la manière suivante : de septembre au mois de février-mars, on les fait écrire, écrire, écrire, écrire – deux heures par semaine à peu près – et se lire les textes oralement. Un élève passe devant toute la classe, lit son texte et les autres vont lui donner des conseils ou critiquer son texte en lui disant s'ils ont trouvé des idées intéressantes ou des choses qui posent problème. À partir du mois de mars, on commence à écrire la grande histoire. Là, normalement, ils arrivent à écrire des récits plus structurés et ils commencent à lancer leur grande histoire. Alors, on a toujours un thème chaque année. Cette année, c'est le roman policier. Donc ils écrivent des histoires policières. Quand les textes sont terminés, qu'ils ont été repris plusieurs fois, améliorés, etc., on commence la partie vraiment purement « édition » – donc là c'est autour du mois de mai – où tous les élèves vont lire les textes de tout le monde, vont se mettre d'accord ensemble sur le titre – le titre des recueils puisqu'on les regroupe en recueils –, les illustrations de couverture. Chacun va faire des propositions, on va élire celui qui va dessiner, choisir les idées qu'on va mettre sur la couverture. Mi-juin, on imprime en classe tous les feuillets sur une imprimante. On relie en reliure japonaise, c'est-à-dire avec du fil et on fait des nœuds autour des feuillets. Ça fait un rendu qui est très joli. Puis, surtout, c'est un rendu qui est très pratique parce que techniquement ça demande d'apprendre mais, en termes de matériel, ça demande très peu de chose. Et puis, à la toute fin d'année, on vend, on organise des ventes dans l'école. Les petits livres sont vendus deux euros pièce pour que tout le monde puisse s'en offrir au moins un. Ce projet, et le fait notamment d'écrire beaucoup, leur a permis et leur permet encore de progresser dans plein d'aspects différents. D'abord en rédaction, on le note, on le voit au fur et à mesure de l'année. Et c'est rigolo : la fin de l'année, on leur demande de reprendre leurs cahiers d'auteurs et de lire leurs premiers textes de l'année. Et, souvent, ils sont assez étonnés de voir d'où ils venaient et où ils sont arrivés en termes de qualité d'écriture. Ça leur permet aussi de progresser beaucoup en lecture, parce qu'on lit pas mal pendant l'année autour du thème – là, on lit beaucoup de petits textes policiers – et, du coup, on lit un peu différemment parce qu'on va chercher dans les œuvres qu'on lit comment l'auteur fait pour créer ses effets, comment il fait pour faire du suspense, comment il fait pour présenter son personnage avec l'idée qu'on va pouvoir réutiliser ses idées après. En parallèle de ça, il y a un deuxième projet. Depuis deux ans, Marie et moi, on organise un concours d'écriture dans l'école, ce qui permet aux élèves de CE1, CE2 et CM2 de proposer des textes sur un thème différent du nôtre. Cette année, le thème, c'est « Bonne nuit » et nos élèves, là, ils vont recevoir les textes et ils vont devoir en faire un recueil. Mais ils sont purement éditeurs, ils n'écrivent pas dans ce recueil-là. [Extrait 2 : Marie Bosch donne des consignes à ses élèves pour qu'ils sélectionnent un texte] « MARIE BOSCH : Vous allez ensemble écrire : quelles sont les idées intéressantes ? Est-ce qu'il y a des choses qui posent problème ? Ça vous dit quelque chose, ça, non ? Idées intéressantes, choses qui posent problème, c'est ce qu'on fait en rédaction. Et, après, est-ce que le texte est retenu ? Qu'est-ce que ça veut dire s'il est retenu, Ahmed ? L'ÉLÈVE : Est-ce que le texte est gardé ? MARIE BOSCH : Est-ce que vous le gardez ? Pourquoi ? Essayez d'expliquer pourquoi vous gardez ce texte. [Des élèves argumentent sur un texte] ÉLÈVE 1 : Dans la nuit, il y a une forêt. Dans cette forêt, il y a une maison. Dans cette maison, il y a une chambre. Dans cette chambre, il y a un lit. Et, dans ce lit, il y a un enfant. Sa maman lui dit : “Bonne nuit.” ÉLÈVE 2 : Moi, je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de poésies dans le recueil et il faut qu'il y en ait au moins une. ÉLÈVE 3 : Moi je trouve que la poésie est bien car en fait elle est belle et bonne. ÉLÈVE 2 : Elle est belle, elle est bien écrite. ÉLÈVE 4 : J'avais trouvé qu'il ne raconte pas du tout ce qu'il dit. J'ai trouvé que c'est un peu court comme histoire et il y a beaucoup de choses qui posent problème. ÉLÈVE 2 : Qui est pour qu'il soit retenu ? Ferdaous, t'es pour ? ÉLÈVE 5 : Oui, je suis pour. ÉLÈVE 3 : Moi j'aime vraiment bien cette poésie, elle est vraiment très intéressante. ÉLÈVE 2 : Et toi ? ÉLÈVE 6 : Ça va, pour. ÉLÈVE 2 : Donc le texte est accepté. » [Fin de l'extrait] Le fait de cadrer au début les échanges et de bien dire qu'on n'est pas là pour dire « J'aime, j'aime pas » mais de dire que j'ai trouvé l'idée intéressante ou une chose qui pose problème, ça permet vraiment qu'on parle du texte et pas de la personne. Et ça, ça les a mis en confiance et ça a créé de la confiance entre eux. La classe que j'ai cette année, c'est une classe où il y avait peu de confiance les uns dans les autres, il y avait beaucoup de ricanements, beaucoup de moqueries au début de l'année et ça, c'est totalement terminé. On a vraiment une ambiance de classe très agréable aujourd'hui. Je trouve que ça a aussi des bienfaits dans la relation avec les parents parce qu'ils sont d'abord très fiers du travail de leurs enfants en fin d'année. Souvent ils le découvrent à la fin de l'année – ils en entendent parler pendant l'année mais c'est vraiment à la fin de l'année qu'ils se rendent compte de tout ce qu'on a fait –, et ils sont très, très fiers. Et puis, en fin d'année, on leur demande aussi de venir nous aider pour faire de la reliure. Et ça, c'est un moment très agréable parce qu'ils viennent dans la classe, ils voient leurs enfants travailler, ils sont moins performants que leurs enfants parce qu'ils ne savent pas relier alors que leurs enfants savent le faire. Ça met les enfants dans une position assez sympa de devoir apprendre quelque chose à leurs parents et ça c'est vraiment chouette. Et puis c'est aussi une aventure humaine pour Marie et moi parce que ça fait cinq ans qu'on travaille là-dessus. C'est extrêmement vivifiant en termes pédagogiques. Je pense que si on devait arrêter la maison d'édition aujourd'hui… il faudrait trouver autre chose mais ce serait dur de faire sans.

Mission encre noire
Émission du 29 novembre 2022

Mission encre noire

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022


Mission encre noire Tome 36 Chapitre 396. Les allongées par Jennifer Bélanger et Martine Delvaux paru en 2022 aux éditions Héliotrope. Les deux autrices confessent être prise en otage par des douleurs et des fatigues chroniques, si brutales parfois, à vous laisser le souffle court. Comment témoigner de ce qui échappe au regard, de ce qui ne se partage pas,voire jamais ? À quoi ressemble le monde vu d'un lit, cet étrange objet, lieu grave s'il en est, lieu de naissance, de passion, de désir, de mort, de souffrance et aussi d'oubli. Car voilà, comment peux-t-on avoir une vie quand on la subit couchée? Martine Delvaux et Jennifer Bélanger s'entourent d'autres femmes, écrivaines, artistes, amies, mères, filles, amantes et soignantes pour rendre hommage à toutes celles qui plient sans doute un peu plus chaque jour sous le poids de leur plaies et blessures ; les accidentées, les insomniaques, les survivantes et qu'on invisibilise encore trop souvent. Les voix de ces femmes qui luttent, se rebellent, s'arc-boutent devant un monde qui préfère les reléguer aux rôles de paresseuses, d'hystériques ou de martyres cinglent les pages de ce court essai. Même si leurs corps les obligent à ralentir, les deux autrices ne renoncent surtout pas à redonner une voix à celles laissées pour mortes. Pour toute une famille élargie de résistantes, il reste le rêve et l'écriture d'autres récits, j'accueille, à Mission encre noire, Jennifer Bélanger et Martine Delvaux. Extrait:« nous sommes tenues coupables parce que résistantes, parce que grévistes, parce que nous avons cessé d'être des soldates dans l'armée des bien portant.es, refusant d'avancer coûte que coûte sinon en tirant la maladie et la douleur vers l'écriture et donc aussi vers la vie //revenir à ces temps anciens, quand la fatigue des paysans.nes est une toile de fond et qu'elle découle de l'usage répété d'outils, la bêche et la sape pour les hommes, car jugées trop difficiles à manier pour les femmes, la faucille et le râteau pour ces dernières, comme en témoigne la toile de Jules bastien-Lepage La fameuse au repos //au japon on nomme Karoshi ce phénomène où des hommes en veston cravate meurent de fatigue d'avoir trop travaillé, arrêt cardiaque ou affaissement total dans les rues, leur tête contre les escaliers du métro ou à la sortie des bars, l'espace public devient un cimetière pendant que dans les foyers, les épouses fantômes sont elles aussi surmenées et emportées //on aime dire que le travail c'est la santé» À quoi jouons-nous par Rachel Lamoureux paru en 2022 aux éditions Le Quartanier dans la série QR. À quoi jouons-nous, à écrire bien évidemment. Pour ce faire, l'autrice décide se confronter aux relations amoureuses, dans l'éblouissement des débuts comme au désespoir des échecs. Puisqu'elle refuse de vivre dans la lâcheté d'une rupture qui s'annonce, elle se résout à étreindre une réalité rugueuse une bouchée à la fois. Elle écoute ses mots à lui, l'autre, l'amant, malgré tout, puis se lasse. Elle choisit la solitude de l'écriture. Du côté aiguisé de sa plume, les poèmes fouillent la plaie, un temps, elle empêche la blessure de guérir. Car ce qui convient le mieux, c'est de se moquer des limites, de feindre la peur du vide, de badiner avec le vertige et sans doute l'ivresse, sinon le jeu n'en vaudrait pas la chandelle? Oui, l'autrice se présente, elle-même, dans le texte, rachel, accompagnée d'autres comparses, après de qui, elle emprunte, elle associe, elle coupe pour faire avancer le poème et mieux vous saisir dans l'éclat de sa langue nouvelle. À quoi jouons-nous, ce soir, avec qui ? J'accueille, celle qui dans un texte paru dans Moebius 172, se disait habitée par le sens de l'insurrection, Rachel Lamoureux est mon invitée à Mission encre noire. Extrait:« je n'ai pas eu besoin /d'essuyer mes pieds / la neige est dehors/mêlée au goudron /et ma déception / immémoriale // les corps s'enchâssent / nous nous ressemblons toutes / d'un minois l'autre / le doigt est fin l'ongle friable / le nez rond la bouche charnue / la chevelure peroxydée / nous avons l'allure / de femmes synthétiques / avec personne dedans // gentiment ce n'est possible / de te repousser je n'ai appris à dire / non que très tardivement / non & oui peut-être / je ne sais pas »

Invité Afrique
Kako Nubukpo: «Nous devrions définir l'éco comme monnaie commune aux quinze États de la Cédéao»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2022 5:01


Quel pourrait être le contenu d'une « voie africaine du développement » ? C'est la question à laquelle l'économiste Kako Nubukpo essaie de répondre dans un essai qui sort tout juste en librairie. L'ouvrage s'appelle Une solution pour l'Afrique. Face à l'urgence africaine, un milliard d'individus supplémentaires à intégrer en une génération, il appelle à un nouveau modèle économique qui s'appuierait sur la protection des biens communs africains.   RFI: Dans votre nouvel essai, vous travaillez sur ce que pourrait être la « voie africaine du développement » et vous expliquez que cette voie repose sur des « biens communs » qu'il faut protéger. Quels sont-ils ? Kako Nubukpo : Les biens communs sont des biens dont la gestion non régulée peut conduire à leur épuisement. Et donc, ce sont des biens comme des lacs, des forêts, et au-delà même, ce sont des biens qui peuvent ne pas être tangibles, comme les biens informationnels, les biens communs numériques. Et historiquement, ce sont des biens dont on a prédit la disparition. C'est ce qu'on appelait « La Tragédie des communs » de Garrett Hardin en 1968 [« The Tragedy of the commons », article de la revue Science publié en décembre 1968, NdlR], qui disait : Quand les biens ne sont pas régulés, ils disparaissent, du fait de la prédation. Et c'est le cas en Afrique, ils sont en train de disparaître ? Oui. Il y a beaucoup de biens qui disparaissent en Afrique parce que vous avez un processus de déforestation très marqué. Vous avez également des pâturages qui n'existent plus, notamment du fait de la démographie forte. Et vous avez des ressources minières qui disparaissent puisque leur gestion n'est pas tout à fait régulée. Il faut les protéger. L'un des communs qu'il faut protéger, expliquez-vous dans votre ouvrage, c'est la souveraineté alimentaire. Cette souveraineté est menacée à l'heure actuelle en Afrique ? Oui. Parce qu'au fond, depuis 40 ans, on est parti dans une optique un peu Banque mondiale qui consistait à dire ‘vous n'êtes pas obligé de produire sur place ce que vous consommez, il vous suffit d'exporter des matières premières. Avec les devises récupérées, vous pourriez importer vos biens alimentaires'. Or, on se rend compte, avec la succession de crises qu'on vit, qu'il y a une forte volatilité des prix alimentaires. Et donc, la capacité pour l'Afrique de pouvoir nourrir sa population à un coût raisonnable, elle est de moins en moins assurée. Puisqu'elle ne produit pas assez ce qu'elle consomme… Exactement. Vous alimentez également dans votre ouvrage la réflexion sur la monnaie qui peut remplacer le franc CFA en Afrique de l'Ouest. Cela fait l'objet d'un long développement dans votre essai qu'on ne va malheureusement pas pouvoir résumer ici. Lors des états généraux de l'éco, en tout cas, qui ont eu lieu à Lomé, des préalables avaient été identifiés. Est-ce que vous diriez que les pays ouest-africains avancent d'ores et déjà dans la mise en place de ces préalables ? Non. Je crois malheureusement qu'il y a un statu quo que, moi, je qualifierai de mortifère. Ce que nous devrions faire, c'est définir d'emblée, dès maintenant, l'éco comme monnaie commune aux 15 États de la Cédéao [Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest] qui serait adossée à un panier de devises dont le dollar, l'euro, le yuan, la livre sterling. Et les monnaies existantes actuellement devraient être rattachées à cette monnaie éco via des taux de change fixes, mais ajustables. Et on définirait ainsi un corridor de fluctuations entre ces monnaies nationales et le CFA d'un côté, et cette monnaie éco de l'autre. Un peu suivant le modèle de ce qui s'est fait lors de la construction monétaire européenne… Exactement. Et parallèlement, il faudrait travailler sur les questions de solidarité budgétaire. L'une des propositions importantes de votre texte, c'est la nécessité de ce que vous appelez un « néoprotectionnisme » pour l'Afrique. En quoi cela peut-il consister ? Je trouve que l'Afrique est un continent ouvert, trop ouvert. Vous voyez qu'on a fait du désarmement tarifaire pour faire plaisir au FMI [Fonds monétaire international] et à la Banque mondiale depuis une trentaine d'années. Ce qui fait que toutes nos incitations vont vers l'importation de biens-service que nous pourrions produire nous-mêmes. Et comme en plus nous exportons dans une monnaie forte comme le franc CFA, nos balances commerciales sont structurellement déficitaires. Donc, il faudrait réfléchir à des systèmes de droits de douane qui permettent finalement aux consommateurs la neutralité entre acheter sur place les biens produits par nos producteurs locaux et des biens importés, donc produits ailleurs. On ne va pas importer du poulet de France, on ne va pas importer du lait des Pays-Bas alors que ce sont des choses que nous pourrions produire nous-mêmes sur place. Et en plus, l'empreinte carbone de ces importations est élevée. Je crois que si on ne réinvente pas une forme de protectionnisme pour l'Afrique, on ne pourra pas gérer la démographie africaine. Parce que, si on ne crée pas les emplois sur place, on va vers une instabilité systémique. Et donc le protectionnisme écologique que je propose fait partie, me semble-t-il, des solutions pour que les populations africaines puissent accéder à l'emploi chez elles.

Un Français dans le Monde • StereoChic Radio
1634 - Joanna, utilisatrice du réseau social Bexpat, parle de sa vie en famille à Toronto et son business de relocation - Sept 2022

Un Français dans le Monde • StereoChic Radio

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 11:01


Podcast n° 1634 - En partenariat avec Bexpat.co Originaire de Paris, Joanna est Franco-Brésilienne (sa famille du coté de sa maman vit au Brésil, elle essaye d'y aller souvent). Puisqu'elle aime la chaleur, c'est un pays qui aurait pu être un lieu d'expatriation, mais, contre toute attente, son mari va pouvoir saisir une opportunité pour ... Toronto au Canada ! Installé pour quelques mois, voila toute la famille installée à Toronto depuis 7 ans. Joanna raconte son arrivée sur place en trouvant la ville "moche" : elle raconte aussi les vagues hautes & basses de ses premiers mois d'installation. Elle nous parle de son quotidien, de la ville dans la forêt, de la période difficile du Covid avec le départ de nombreux amis. Elle nous parle aussi de son agence de "Relocation" pour les expat's qui arrivent à Toronto. https://www.simplerelocate.com/ https://www.instagram.com/simplerelocate/    ///////////////////////////////////// ✎Podcast produit par StereoChic, la radio des Français dans le monde. Ecoutez la radio depuis le site www.stereochic.fr ou via l'appli gratuite pour Apple & Android  ✎ Libre. Indépendant : Soutenez notre media !https://www.helloasso.com/associations/stereochic/formulaires/1/widget ✎Pour communiquer sur notre média : contactez www.expatregie.fr  

5min En Chine PRT
LADY PONCE LA PUTE Puis vous lui pardonnez, car ce n'est pas si grave, puisqu'elle vous aime. Connaissez vous l'effet paillasson ? Quatre x

5min En Chine PRT

Play Episode Listen Later Jun 14, 2022 5:01


Will God answer your prayer if you don't end with, "In Jesus' name, Amen?" Learn what praying in the name of Jesus really means.   I taught this week on the call of Abraham and the development of God's missionary call through the nation of Israel as they were responsible to communicate the truth of God to the cultures around them. They were given that great commission. The great commission didn't start in Matthew 28.  It started with Abraham in Genesis 12 —the first three verses there —Abraham, chosen by God to raise up a nation who would then be God's priests to the world so that they would be a blessing to all of the nations.   They had a unique role in the great monotheistic religion. The Jews were supposed to reflect morality to the world. Israel was to witness to the name of God. When they talked about the name of God and witnessing to God's name, that does not mean that they were to let everybody know what they called God, "Yahweh." Their goal wasn't to cover the countryside with evangelists who just let everybody know what the right word for God was. It meant something different.   ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆https://linktr.ee/jacksonlibon-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- #realtalk #face #instagram #amour #take #couple #dance #dancers #vogue #voguedqnce #garden #tiktok #psychology #beyou #near #love #foryou #money #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy  #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketingH 

Amour, Sexe & Voyage
Amour, Sexe & Voyage #37.

Amour, Sexe & Voyage

Play Episode Listen Later Feb 27, 2022 32:17


Cléa parle de son expatriation au Luxembourg, mais aussi de ses origines, et de la culture dans laquelle a grandi. De prendre connaissance "tard" de son métissage et de ce que cela impliquait pour elle, & de souhaiter retourner sur la terre qui l'a vu naître, au Gabon. Elle parle aussi d'une expérience, qui l'a poussé très loin de sa zone de confort ! Puisqu'elle est partie seule 2 semaines aux Philippines. Elle évoque son départ chaotique, son arrivée sur place et nous parle de ce voyage. Et... histoire IMPROBABLE, elle se retrouve par hasard dans le même bar que son crush d'enfance, sur une petite île Philippine ! Elle explique ce que ce voyage lui a apporté, quels bénéfices elle en a retiré, et parle de son podcast @lunecosmiko Très belle écoute ! ----- Retrouve le podcast de Cléa : Sur instagram : @lunecosmiko Le podcast Lunecosmiko ----- N'hésite pas à t'abonner à la page Instagram du Podcast : @amour_sexe_voyage_podcast ✨ Si tu apprécies ce Podcast et que tu m'écoutes sur Apple Podcast, n'oublie pas d'y mettre 5 étoiles et un commentaire ! Tu peux aussi le partager autour de toi ! Cela participera grandement au développement de l'émission ✨

Le Cours de l'histoire
Week-end à Pompéi, petite station balnéaire

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 31, 2021 51:59


durée : 00:51:59 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Les travaux de sauvegarde engagés à Pompéi depuis 2010 sont l'occasion de nouvelles découvertes. La ville antique, endormie pendant deux millénaires, fascine depuis son identification au XVIIIe siècle. Puisqu'elle ne cesse de nous surprendre, partons en balade dans les ruelles de Pompéi. - invités : Claude Aziza Maître de conférences honoraire de langue et littérature latines à l'Université Sorbonne Nouvelle; Alix Barbet Archéologue, directrice de recherche honoraire au CNRS

aire petite week-end cnrs pomp xviiie puisqu le cours puisqu'elle l'universit sorbonne nouvelle
Choses à Savoir SANTE
Pourquoi faut-il boire de l'eau ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 7, 2021 1:54


Nous ne pourrions pas plus vivre sans eau que sans oxygène. Ce n'est pas sans raison que notre corps est composé de 60 à 70 % d'eau. C'est cet élément liquide qui assure la plupart de nos fonctions vitales. Aussi faut-il en boire chaque jour une certaine quantité.L'eau est vitale pour la santéLe sang apporte au cerveau et aux muscles l'oxygène dont ils ont besoin pour fonctionner. Or l'eau représente près de la moitié de la composition du sang.Quand nous avons de la fièvre ou faisons du sport, la température du corps augmente. Mais le mécanisme de la transpiration le rafraîchit, ramenant la température à son niveau initial. La sueur étant en partie composée d'eau, il faut alors la remplacer en buvant suffisamment.La salive joue un rôle essentiel dans la transformation et la digestion des aliments. Or elle est à 90 % composée d'eau.L'eau contribue à bien d'autres processus physiologiques. Par le biais de l'urine, qui ne contient quasiment que de l'eau, elle permet l'évacuation des déchets. Puisqu'elle est le principal composant de la peau, elle participe au premier chef à sa bonne santé.Quelle quantité boire?Pour connaître la quantité d'eau quotidienne qu'il convient de boire, il faut d'abord savoir combien l'organisme en perd chaque jour. Ce sont à peu près deux litres et demi d'eau qui sont évacués par le biais de l'urine, des selles, de la sueur et de la respiration.Sachant que 20 % de nos besoins en eau sont assurés par l'alimentation, il faudrait donc boire environ deux litres d'eau pour assurer les besoins de l'organisme. Ce qui équivaudrait à peu près à huit verres de liquide, qui peut être de l'eau, bien sûr, mais aussi du thé, du jus de fruit ou encore du bouillon.Ceci étant, les apports quotidiens d'eau ne sont pas les mêmes pour tous. Ils varient notamment selon l'âge et le sexe de la personne. Ils dépendent aussi de la pratique d'un exercice physique et du climat de la région où l'on vit. De leur côté, les femmes enceintes doivent augmenter leur consommation d'eau. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Madmoizelle
« Game of Rôles Madmoizelle » S01E05 - Partie 3 : les coquillages c'est pas végé

Madmoizelle

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 49:12


Le moment tant redouté est arrivé : l'aventure Game of Rôles, dans laquelle Alix, Mymy, Clémence et Aïda ont affronté tous les dangers, lancer des dés à en perdre la tête, fait face à des choix plus difficiles les uns que les autres... Cet actual play 100% féminin, épopée de tous les possibles formidablement menée par le maître du jeu FibreTigre, touche à sa fin.Mais ! Nous avons deux bonnes nouvelles, malgré tout, pour vous. La première c'est que l'aventure reste disponible en replay podcast sur notre flux dédié. Écouter, réécouter à l'infini est possible.Et deuxième point : l'aventure ne s'arrête pas vraiment finalement... Puisqu'elle revient pour une saison 2 en septembre prochain !L'épisode précédent commençait plutôt mal, puisqu'Isabeau (Alix) remportait son combat de chatouilles, rendant le scribe de Keos, le capitaine Pouet fou de rage. Ce qui ne s'arrange pas vraiment quand il réclame, si nos héroïnes veulent avoir la vie sauve, d'accéder à l'armure de Suave (Aïda) et que celle-ci refuse en tuant quelques gardes, histoire de. Elles réussissent finalement à s'échapper, et rejoigne le port où elles retrouvent le capitaine Cococcinelle en larmes sur son bateau : les passagers auxquels nos aventurières ont fait vivre l'expérience d'un Burger Quiz en mer ont été enlevés et réduits en esclavage.Ni une, ni deux : après une nuit de sommeil, Isabeau, Suave, Salma (Mymy) et Louise Witchell (Clémence) entreprennent un voyage dans le désert, vers le sud, où ont été emmenés les esclaves.Une fois sur le chantier où travaillent les esclaves, elles découvrent une immense pyramide en construction, en hommage au puissant Pharaon des Ténèbres, que tout le monde semble aduler à Keos. Pour se fondre dans la masse, nos aventurières se font passer pour des expertes : ingénieures, esclavagistes, dessinatrices de plans... Ça aurait presque pu marcher, si Suave s'était abstenue de se prétendre sculptrice professionnelle. Disons que décapiter malencontreusement une statue à l'effigie d'un dieu maléfique n'apporte en général que des ennuis. La preuve : la cheffe de chantier hésite entre la mettre en prison et lui trancher les mains. On est pas sorti de l'auberge ! Et le continent du Phoenix semble encore loin...Vous mourez d'envie d'écouter les épisodes Game of Rôles Madmoizelle plusieurs fois ? Ce serait trop cruel de vous en priver. Figurez-vous qu'ils sont tous disponibles en replay sur toutes vos applis de podcasts ! Et comme on aime faire durer le plaisir chez Madmoizelle, nous avons fractionné chaque épisode live en trois parties différentes. Elles sont diffusées chaque mercredi.Abonnez-vous à Game of Rôles Madmoizelle sur :Apple PodcastsDeezerSpotifyMettez-nous une note (5 étoiles) et laissez-nous un commentaire sur Apple Podcasts pour soutenir Game of Rôles Madmoizelle !Suivez-nous sur Instagram : FibreTigre

Game of Rôles Madmoizelle
« Game of Rôles Madmoizelle » S01E05 - Partie 3 : les coquillages c'est pas végé

Game of Rôles Madmoizelle

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 49:12


Le moment tant redouté est arrivé : l'aventure Game of Rôles, dans laquelle Alix, Mymy, Clémence et Aïda ont affronté tous les dangers, lancer des dés à en perdre la tête, fait face à des choix plus difficiles les uns que les autres... Cet actual play 100% féminin, épopée de tous les possibles formidablement menée par le maître du jeu FibreTigre, touche à sa fin.Mais ! Nous avons deux bonnes nouvelles, malgré tout, pour vous. La première c'est que l'aventure reste disponible en replay podcast sur notre flux dédié. Écouter, réécouter à l'infini est possible.Et deuxième point : l'aventure ne s'arrête pas vraiment finalement... Puisqu'elle revient pour une saison 2 en septembre prochain !L'épisode précédent commençait plutôt mal, puisqu'Isabeau (Alix) remportait son combat de chatouilles, rendant le scribe de Keos, le capitaine Pouet fou de rage. Ce qui ne s'arrange pas vraiment quand il réclame, si nos héroïnes veulent avoir la vie sauve, d'accéder à l'armure de Suave (Aïda) et que celle-ci refuse en tuant quelques gardes, histoire de. Elles réussissent finalement à s'échapper, et rejoigne le port où elles retrouvent le capitaine Cococcinelle en larmes sur son bateau : les passagers auxquels nos aventurières ont fait vivre l'expérience d'un Burger Quiz en mer ont été enlevés et réduits en esclavage.Ni une, ni deux : après une nuit de sommeil, Isabeau, Suave, Salma (Mymy) et Louise Witchell (Clémence) entreprennent un voyage dans le désert, vers le sud, où ont été emmenés les esclaves.Une fois sur le chantier où travaillent les esclaves, elles découvrent une immense pyramide en construction, en hommage au puissant Pharaon des Ténèbres, que tout le monde semble aduler à Keos. Pour se fondre dans la masse, nos aventurières se font passer pour des expertes : ingénieures, esclavagistes, dessinatrices de plans... Ça aurait presque pu marcher, si Suave s'était abstenue de se prétendre sculptrice professionnelle. Disons que décapiter malencontreusement une statue à l'effigie d'un dieu maléfique n'apporte en général que des ennuis. La preuve : la cheffe de chantier hésite entre la mettre en prison et lui trancher les mains. On est pas sorti de l'auberge ! Et le continent du Phoenix semble encore loin...Vous mourez d'envie d'écouter les épisodes Game of Rôles Madmoizelle plusieurs fois ? Ce serait trop cruel de vous en priver. Figurez-vous qu'ils sont tous disponibles en replay sur toutes vos applis de podcasts ! Et comme on aime faire durer le plaisir chez Madmoizelle, nous avons fractionné chaque épisode live en trois parties différentes. Elles sont diffusées chaque mercredi.Abonnez-vous à Game of Rôles Madmoizelle sur :Apple PodcastsDeezerSpotifyMettez-nous une note (5 étoiles) et laissez-nous un commentaire sur Apple Podcasts pour soutenir Game of Rôles Madmoizelle !Suivez-nous sur Instagram : FibreTigre

Reportage International
Reportage international - Australie: de l'énergie solaire contre des bières

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 26, 2021 2:34


En Australie, une nouvelle initiative vient d'être lancée pour inciter les particuliers à réduire leur empreinte carbone. Ils peuvent désormais échanger leur surplus d'énergie solaire contre des packs de bière. L'initiative a été lancée il y a quelques semaines par l'un des plus grands brasseurs du pays, où près de 20% des foyers sont équipés de panneaux solaires.  Et si en plus de faire fonctionner votre réfrigérateur, vos panneaux solaires vous permettaient aussi de le remplir de bières ? C'est ce que propose depuis peu Victoria Bitter, l'une des marques de bières les plus populaires en Australie. Elle diffuse depuis quelques semaines un spot de publicité qui explique le fonctionnement de cette initiative : « Pour la première fois, vous pouvez échanger votre surplus d'énergie solaire à VB... Et pour l'équivalent de 30 dollars d'énergie solaire que vous nous donnez, nous vous donnerons un pack de bières. » Pour les particuliers l'affaire est intéressante, du moins s'ils aiment la bière. Puisqu'elle leur permet d'acheter un pack de bière avec un rabais d'environ 40%. Pour l'entreprise, au-delà du coup marketing, ce système d'échange va lui permettre d'alléger un peu plus son bilan carbone. L'an dernier, Victoria Bitter a annoncé que ses brasseries fonctionnaient à 100% avec de l'énergie solaire. Grâce à ce système d'échange, le groupe espère également couvrir les besoins en électricité de son siège social. Et à en croire Hayden Turner, le directeur du marketing de Victoria Bitter, les consommateurs ont répondu à l'appel. « Des dizaines de milliers de personnes se sont rendues sur notre site web dès les deux premières semaines et beaucoup de gens se sont déjà inscrits. Donc nous sommes assez sûrs de pouvoir atteindre notre objectif », se félicite-t-il. Pour l'instant, seulement 500 clients pourront bénéficier de cette offre. Mais le groupe Carlton and Breweries United, propriétaire de Victoria Bitter, pourrait rapidement l'étendre à toutes les marques du groupe. « Pour l'instant, il s'agit d'une expérimentation. VB est l'une de nos plus grandes marques nationales. On va donc initier le programme avec elle, le faire grandir l'année prochaine si on y arrive, mais à plus long terme, il est très probable que nous l'étendions à nos autres marques », explique encore Hayden Turner. Cette initiative arrive en tout cas à point nommé pour les 2,5 millions de foyers équipés de panneaux solaires en Australie. Puisqu'en mars dernier, l'AEMC, le régulateur australien de l'énergie, a suggéré l'imposition d'une nouvelle taxe qui s'appliquerait à tous ceux qui revendent leur surplus d'énergie solaire à leur fournisseur d'électricité. La logique derrière cette proposition, c'est de décongestionner le réseau en période de pic de production d'électricité, réseau qui malgré le nombre très élevé d'Australiens équipés de panneaux solaires, reste essentiellement conçu pour distribuer de l'électricité. Mais pas pour en recevoir. Alors plutôt que de payer des impôts pour avoir produit plus d'énergie qu'ils n'en consomment, les Australiens ont désormais la possibilité de payer un pot à leurs amis.

Déferlante
Episode 102: Aimer Nora

Déferlante

Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 13:52


Non, elle n'était pas lesbienne dans le sens classique du mot. Enfin, elle le croyait... Puisqu'elle avait déjà pris beaucoup de plaisir à sentir une verge audacieuse fourrer ses entrailles. Aimer Nora, c'était autre chose... vraiment! Nora... elle aurait donné sa vie pour elle. C'était sa meilleure amie, sa confidente, sa conscience, presque!

Heureux au présent - Pascal Quionquion
Confondre erreur et faute - La faute 2-2

Heureux au présent - Pascal Quionquion

Play Episode Listen Later Apr 23, 2021 30:04


Confondre erreur et faute est une pente glissante vers la culpabilité assurée. Pourtant, l'erreur n'a rien à y faire, contrairement à la faute. Après avoir pris le temps de s'arrêter sur l'erreur, venons-en à la faute. Que peut-on en apprendre ou en tirer ? Puisqu'elle est en phase avec la culpabilité, peut-on utiliser la culpabilité à notre avantage, pour notre bien ? Quand vous avez commis une faute, que pouvez-vous faire ? Dans ce rendez-vous, je vous donne les éléments pour : Comprendre la place à donner à la loi (les vôtres comme celles qui vous entourent) Utiliser la culpabilité à votre avantage Faire en sorte que les lois deviennent vos alliées pour votre bonheur, participant à l'image de soi, à l'estime et à l'amour de soi Bien entendu, en plus de tout cela, je vous délivre les causes qui conduisent à la difficulté à respecter vos propres lois, car, apprendre à se comprendre aide considérablement à implémenter un changement. Attention vous aurez du boulot, si vous n'avez jamais pris le temps de regarder les lois qui vous entourent et celles que vous avez adoptées avant de venir à ce rendez-vous, mais quel beau travail vous attend !

Ça va maman?
S2E3 : Le plan B

Ça va maman?

Play Episode Listen Later Mar 18, 2021 43:24


L'épisode que vous vous apprêtez à écouter est sur un sujet dont on parle trop peu souvent : celui des familles d'accueil, mais du point de vue du parent d'accueil, du point de vue de celle qu'on va appeler Isabelle. Au Québec, le besoin de famille d'accueil est criant et nécessaire. Plusieurs parents font le choix d'offrir leur toit et tout leur amour, pour un temps incertain, ce qui n'est pas toujours facile à vivre ou à accepter. Isabelle redoute le moment où celle qu'elle a bercée, cajolée et protégée devra peut-être retourner dans sa famille biologique. Puisqu'elle ne trouve nul part où déposer toutes les émotions que ça génère en elle, nous lui avons tendu la main. Bonne écoute. Pour suivre Ça va maman : Pour suivre Ça va maman : Facebook : https://www.facebook.com/cavamaman​ Instagram : https://www.instagram.com/cavamaman​ Pour en savoir plus sur notre conférence sur la matrescence : https://www.cavamaman.com/conference-matrescence Pour connaître notre programme d'accompagnement Entre mamans : https://www.cavamaman.com/accompagnement-entre-mamans Pour voir notre conférence sur "Le sommeil du bébé - une histoire de désinformation?", c'est ici: https://www.cavamaman.com/le-sommeil-du-bebe Pour vous procurer le EBOOK "Le sommeil du bébé - une histoire de désinformation" : https://www.cavamaman.com/boutique Joignez notre groupe privé! https://www.facebook.com/groups/141387131076266

Ça va maman?
S2E3 : Le plan B

Ça va maman?

Play Episode Listen Later Mar 18, 2021 43:24


L'épisode que vous vous apprêtez à écouter est sur un sujet dont on parle trop peu souvent : celui des familles d'accueil, mais du point de vue du parent d'accueil, du point de vue de celle qu'on va appeler Isabelle. Au Québec, le besoin de famille d'accueil est criant et nécessaire. Plusieurs parents font le choix d'offrir leur toit et tout leur amour, pour un temps incertain, ce qui n'est pas toujours facile à vivre ou à accepter. Isabelle redoute le moment où celle qu'elle a bercée, cajolée et protégée devra peut-être retourner dans sa famille biologique. Puisqu'elle ne trouve nul part où déposer toutes les émotions que ça génère en elle, nous lui avons tendu la main.  Bonne écoute.   Pour suivre Ça va maman : Facebook : https://www.facebook.com/cavamaman​ Instagram : https://www.instagram.com/cavamaman​ Pour connaître notre programme d'accompagnement Entre mamans : https://cavamaman.mykajabi.com/accompagnement-entre-mamans Pour voir notre conférence sur "Le sommeil du bébé - une histoire de désinformation?", c'est ici: https://cavamaman.mykajabi.com/le-sommeil-du-bebe Pour vous procurer le EBOOK "Le sommeil du bébé - une histoire de désinformation" : https://cavamaman.mykajabi.com/boutique Joignez notre groupe privé! https://www.facebook.com/groups/141387131076266

Amour, Sexe & Voyage
Amour, Sexe & Voyage #14.

Amour, Sexe & Voyage

Play Episode Listen Later Feb 21, 2021 41:41


Dans l'épisode du jour, je reçois Moea, 21 ans. Elle nous parle de son enfance, passée sur Tahiti. De ses vacances en France chaque année. De ses complexes et de son manque de confiance en elle, lorsqu'elle était plus jeune. D'une première fois sur un yacht à l'occasion d'un tournage de télé-réalité. D'un problème de santé qui a modifié ses plans de vie. De son départ précipité en Nouvelle-Zélande. Mais Moea nous parle aussi, pleine d'amour de son amoureux. Un Brésilien, rencontré sur la petite ville de Queenstown. De leur choix de se confiner ensemble, après seulement 2 mois de relation. Et de leur relation actuelle, à distance. Puisqu'elle est partie il y a quelques mois, faire ses études en Espagne. Nous abordons également bien d'autres sujets. Très belle écoute ! ----- N'hésite pas à t'abonner à la page Instagram du Podcast : @amour_sexe_voyage_podcast ✨ Si tu apprécies ce Podcast et que tu m'écoutes sur Apple Podcast, n'oublie pas d'y mettre 5 étoiles et un commentaire ! Tu peux aussi le partager autour de toi ! Cela participera grandement au développement de l'émission ✨

TEDTalks Science et médecine
Comment les essais thérapeutiques humains sur la COVID-19 fonctionnent - et pourquoi je me suis portée volontaire | Sophie Rose

TEDTalks Science et médecine

Play Episode Listen Later Nov 20, 2020 6:34


En avril 2020, Sophie Rose, épidemiologiste en formation, s'est portée volontaire pour être infectée du virus responsable de la COVID-19. Puisqu'elle est jeune et en bonne santé, elle s'est proposée de participer à des essais thérapeutiques sur humains, études durant lesquelles les participants sont volontairement exposé à SARS-CoV-2, pour essayer les vaccins et récolter des données essentielles. Puisque les essais thérapeutiques peuvent accélérer le développement efficace d'un vaccin, Rose explique pourquoi se porter volontaire était la bonne décision à ses yeux.

L'Histoire nous le dira
L'année 1915 - Première guerre mondiale tome 2 | L'Histoire nous le dira

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Feb 12, 2020 32:31


Nous voici maintenant en 1915. Qu'est-ce qui va se passer? Comment va évoluer la situation sur tous les fronts? Y a-t-il un espoir, si mince soit-il, que la paix puisse être rétablie à des conditions acceptables pour tous? La paix? Parlons-en! Puisqu'elle paraît impossible à obtenir en ce début d'année 1915. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Avec: Laurent Turcot, professeur en histoire à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Canada Abonnez-vous à ma chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Facebook: https://www.facebook.com/histoirenousledira Instagram: https://www.instagram.com/turcotlaurent Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use.   Pour aller plus loin: Stéphane Audoin-Rouzeau (dir.) et Jean-Jacques Becker (dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918: histoire et culture, Paris, Bayard, 2004, 1342 p. Annette Becker, Oubliés de la Grande Guerre : humanitaires et culture de guerre, populations occupés, déportés civils, prisonniers de guerre, Paris, Noêsis, 1998, 405 p. Marc Ferro, La Grande guerre, 1914-1918, Gallimard, 1969, 384 p. Jean-Yves Le Naour, La Première Guerre mondiale illustrée pour les nuls, Paris, Éditions First, coll. « Pour les nuls », 2013, 445 p. Pierre Miquel, La Grande Guerre, Paris, Fayard, 1983 (réimpr. 1988, 1990, 1992, 1999), 663 p. Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no XIX), 1962 (réimpr. 1939, 1948, 1965, 1969, 1972, 1973), 4e éd. (1re éd. 1934), 779 p. Françoise Thébaud, Les femmes au temps de la guerre de 14, Paris, Éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot » (no 947), 2013 (1re éd. 1986), 478 p. Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français : l'incompréhensible, Paris, Éditions Perrin, coll. « Tempus » (no 27), 2003 (réimpr. 1998) (1re éd. 1994), 515 p. Ernst Junger. Orages d'acier (trad. révisée par Julien Hervier), Gallimard, (2008). Henri Barbusse. Le Feu, Éditions Flammarion, Paris, 1916. https://www.crid1418.org/doc/pedago/biblio_jeunesse.pdf #histoire #documentaire

Bleu Bonbon
Bleu Bonbon - Alizée, part. 1

Bleu Bonbon

Play Episode Listen Later Oct 15, 2018 40:03


Un 7ème épisode un peu particulier car il est en 2 parties. Pourquoi? Car avec Alizée, on a parlé très longtemps, absorbées par notre discussion. Puisqu'elle était passionnante, je n'ai voulu en couper aucun passage.  Alizée est journaliste, autrice et féministe professionnelle, comme elle le dit. Dans cette première partie d'interview, elle m'a parlé de sexualité, de féminité et de féminismes. Un partage d'expérience intime et sans filtre. Au travers de son regard, nous pouvons percevoir la complexité de ce que c'est, qu'être une femme. Structure de l'épisode: 2'11: Est-ce que c'est facile pour toi d'être une femme? 3'11: Est-ce que tu souhaites aborder ces moments de difficulté que tu as vécus du fait d'être une femme? 4'26: Le slutshaming, tu as ressenti que tu le vivais parce que tu étais une femme? 6'32: Tu es partie quand de la France? 8'04: Tu as évoqué la religion, as-tu grandi dans un milieu religieux? 16'07: Quand est-ce que tu t'es senti féministe? 17'01: J'imagine que ta définition du féminisme a évolué? 27'05: Est-ce que tu penses que tu corresponds aux normes de la féminité? 27'42: C'est quoi pour toi les normes de la féminité? 31'34: Par rapport à ta personnalité, tu penses correspondre aux standards de la féminité? 32'49: Tu t'es sentie parfois menacée?

Distorsion
#42 - Bonus – Discussion avec Victoria Charlton

Distorsion

Play Episode Listen Later Aug 30, 2018 61:11


En quelques années seulement, la YouTubeuse québécoise Victoria Charlton a su réunir un nombre d'abonnés impressionnant sur sa chaîne, spécialisée en mystère et en crimes sordides. Puisqu'elle habite au Mexique, nous profitons d'un de ses rares passages à Montréal pour vous offrir un programme double! D'abord, une vidéo sur sa chaîne où nous traitons tous ensemble de la disparition et du meurtre de la jeune Skylar Neese, et en plus, cet épisode bonus où nous discutons d'histoires que nous avons tous couverts sur nos chaînes respectives: Elisa Lam, L'Effet Mandela, le Pizzagate, et plusieurs autres. Nous profitons aussi de l'occasion pour lui poser des questions de nos auditeurs et de ses fans! Ne manquez pas cela! Le livre Distorsion - 13 Histoires étranges de l'ère numérique, disponible partout: Europe: https://www.distorsion.fr/ Canada: https://www.leslibraires.ca/ Visitez la boutique en ligne de Distorsion pour voir nos t-shirts et accessoires: https://www.boutique.distorsionpodcast.com

Mission encre noire
Émission du 15 mai 2018

Mission encre noire

Play Episode Listen Later May 15, 2018


Mission encre noire Tome 23 Chapitre 283. La porte entrouverte de Jean Bello paru en 2018 aux éditions Sémaphore. Méfiez-vous de La Luna Rossa, elle change l'humeur des gens, elle excite les animaux et puisque exceptionnellement, elle tombe un lundi, en ce 9 septembre 1957, elle prête aux confidences. Amalia voit bien les correspondances qui se jouent autour des événements de la dernière année. Le départ de la Baronessa, la disparition de Caperina, le silence du Muet sont autant de bouts éparses d'elle-même à raccommoder. Ce qui lui en coûtera une neuvaine. Qu'est-ce qui peut bien justifier une pénitence aussi longue dans ce village de l'arrière pays napolitain, où, sous le ciel bleu javellisé, on ne plaisante pas avec les jours saints au calendrier? Jean Bello prends possession du réel en cette année 1957. Il nous invite à parcourir une Italie mal connue, repliée sur elle-même, qui vit des heures d'après guerre difficiles face à l'exil des hommes vers l'Amérique. L'auteur met en place une autre dimension qui s'inscrit au coeur du quotidien de cette famille italienne, à majorité féminine, tressée serrée. Dans ce décor magnifiquement rendu, il faut croire que le cadeau d'une simple petite chèvre blanche puisse entraîner une amitié et tout un village dans l'aventure. Cette porte entrouverte s'incarne, quant à elle, dans un miroir florentin, véritable objet d'accélération des désirs. Il se pourrait bien que les Belles croisent la Bête ! Il aurait été délicieux de rencontrer Jean Bello autour d'un café ajusté de grappa et de sambuca, sous un ciel empereur, l'auteur est, ce soir, à Mission encre noire. Extrait: «J'ai accompagné Mattia chez le Muet à Castello le samedi de la Présentation. Je m'en souviens très bien, j'avais noté la coïncidence. J'allais chez lui sans y être invitée, sans m'annoncer et sans savoir à quel accueil j'aurai droit. Nous nous connaissions si peu. Peu nombreux sont ceux qui doivent en savoir beaucoup plus que moi sur son compte. Même les rares personnes qui le fréquentent ne semblent pas en connaître tellement plus sur lui que les généralités qui circulent. Certains prétendent qu'il est Croate ou Albanais. Les mauvaises langues disent qu'il ferait ses petites affaires avec des brebis, mais ces ragots en bas de la ceinture ne font oublier à personne qu'il a un don de guérisseur, dont même ces colporteurs de cancans ont pu tirer avantage. Ce qui est avéré, c'est qu'il est arrivé avec une bande de gitans. Après la guerre, des groupes d'ouvriers nomades débarquaient au village pour les fenaisons et repartaient Dieu seul sait où aussitôt les moissons finies. Le Muet est resté à cause de don'Usebia.» Je suivrai tes yeux noirs de Martyne Rondeau paru en 2018 aux éditions Triptyque. Est-ce l'imagination d'olivine, barmaid, au comptoir d'un bar JetLite d'un aéroport?Puisqu'elle a parfois imaginé sa présence. Bien avant. Cheveux noirs. ce regard. Il parlerait britannique. Delko est bien là. Il prend tout l'espace. Olivine serait-elle en quête personnelle, maladroite, d'un amant d'un soir ? Ce serait trop simple. Martyne Rondeau prend le beau risque d'écrire sur la violence du désir, c'est cru, sans fard. Audacieusement ses personnages s'engagent dans un duel au sommet, sous forme de partie de tennis virtuelle, qui mettra leur chair et leur âme au supplice et les bouleversera. Marguerite Duras, Claude Gauvreau, Georges Bataille, Catherine Mavrikakis, cité-e-s dans le livre, permettent une rencontre fraternelle autour de l'envoûtante relation entre violence et désir. Ne serait-ce que pour mieux vous ensorceler davantage, l'autrice accompagne son texte de multiples références pop, telles PJ Harvey, The National ou Jesuslesfilles. Osez risquer d'être dérouté, Osez la brutalité du désir, Osez franchir les frontières. C'est très fort. Il y a la vie, le désir sexuel, la mort possible et puis l'écriture. Martyne Rondeau est invitée à Mission encre noire. Extrait: «Angoisse dans la gorge mais elle est sûre qu'il n'est pas un personnage de roman. Sa présence, son corps n'est pas en papier, ses doigts sur le comptoir, plaque d'ardoise ocre, et ses yeux sont ses entrailles. Il est en muscles et en peau ; n'a pas de tache d,encre au visage. Il boit vite et ne soupire pas. S'il n'était jamais venu en fait? Si elle avait imaginé cette rencontre? Elle vacillerait, car ces yeux-là lui proposent quelque chose. Cherchent en aveugle la sortie de secours. La barmaid a vu ça. Elle porte ses mains à ses joues. Son visage maigre son souffle écorché ses lèvres tremblotantes: il y a urgence. Elle ne peut pas se tromper. Elle sait trop l'urgence. Comme le sexe. le sexe ça remplit. Ça remplace l'amour, ça devient passion. Ça empêche de penser. Ça ravive les feux la braise de la blessure affective. Ça sauve de l'insomnie.»