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C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».
« Abraham votre père a exulté, sachant qu'il verrait mon Jour » (Jn 8, 51-59)Méditation par le Père Nicolas de BoccardChant Final : "Jésus j'ai confiance en toi" de la Communauté de l'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouvel épisode de LCDS (La Critique Des Sorties ), notre format critique où l'on analyse une œuvre cinématographique ou sériel !On revient cette semaine sur le film qui fait polémique en ce début d'année: le remake de Blanche Neige par Marc Webb avec Rachel Zegler et Gal Gadot ! Cela fait maintenant au moins 1 an que les polémiques s'enchaînent sur le film. Au milieu de tout ça on essaye de savoir si ce film est à la hauteur des 270 millions de dollars investis. Sachant que Disney n'a toujours pas fourni un bon remake issu de son écurie, il y a de quoi avoir peur…Il y a quelques problèmes micro dans cet épisode, on s'excuse pour la gêne occasionnée à vos petites oreilles ! Acast: https://shows.acast.com/650efd10f66c690011960c1aSpotify: https://open.spotify.com/show/1UydxAKx8fGt2v8dHbPtLUApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/la-nuit-des-sorties/id1709018669Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/1000297301Youtube: https://www.youtube.com/@LaNuitDesSortiesTwitch: https://www.twitch.tv/lanuitdessortiesTwitter/X: https://x.com/LanuitdesortiesBlueSky: https://bsky.app/profile/lanuitdessorties.bsky.socialTiktok: https://www.tiktok.com/@la.nuit.des.sorties Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Annoncé le 4 mars par Donald Trump devant le Congrès, un immense projet de gazoduc en Alaska intéresserait éventuellement le Japon et la Corée du Sud. Les deux pays se disent prêts à y investir. Mais pas avant d'engager des discussions sur des droits de douane avec Washington. C'est un vieux serpent de mer qui refait surface actuellement. L'idée de construire un gazoduc en Alaska existe depuis la découverte, en 1967, de vastes réserves de gaz et de pétrole sur la côte nord de ce territoire américain d'une superficie de 1,7 million de km².Un premier projet des années 1970 avait été vite abandonné, faute de financement. Un autre, soutenu par l'ancienne gouverneure républicaine, Sarah Palin, dans les années 2000, a connu le même sort. Cette fois, Donald Trump persiste et signe : l'immense projet Alaska LNG (gaz naturel liquéfié) verra le jour.Un immense gazoduc de 1 300 km de longCe projet consiste à acheminer du gaz naturel du nord de l'Alaska sur près de 1 300 kilomètres vers le sud de l'État. C'est là-bas, près de la ville d'Anchorage, que le gaz serait transformé dans une usine de liquéfaction et transporté par navires vers l'Asie de l'Est, son principal débouché.Porté par le groupe américain Glenfarne, le gazoduc ne devrait pas être opérationnel avant 2030 au mieux. Sa production de 20 millions de tonnes de GNL représenterait le quart des exportations annuelles des États-Unis, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.Coût estimé du projet : 44 milliards de dollars. Sachant que le gazoduc devra être entièrement enterré, il pourrait coûter beaucoup plus. Dès lors, une question : qui va payer ?Tokyo reste prudentSelon Donald Trump, le Japon, la Corée du Sud et d'autres nations souhaitent être les partenaires des Américains. S'il est vrai que les Philippines et Taïwan ont fait part de leur intérêt, pour Séoul, les discussions sont en cours.Le Premier ministre japonais, lui, semble prendre son temps. Shigeru Ishiba a rappelé que la contribution du Japon à l'économie américaine était déjà significative via les investissements nippons. Tokyo lance un appel pour que les États-Unis reviennent à la table des négociations sur les droits de douane. Une condition à peine voilée pour que le projet dans le nord de l'Alaska puisse un jour bénéficier du soutien du Japon.À lire aussiUn raz-de-marée de GNL attendu sur le marché
Bonjour à tous et bienvenue sur DM&V, j'espère que vous allez pour le mieux. Aujourd'hui, je vous propose l'essai de la toute nouvelle Ollech and Wajs M52 AU pour All Units, et croyez-moi, il y a beaucoup à dire. D'ailleurs, en fin d'épisode, je demanderai à Dylan Trekking, notre explorateur préféré, pour nous dire ce qu'il en pense et s'il valide cette dernière itération de la marque Zurichoise. Avant de commencer, sachez que cet épisode est disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous. Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser. Pour ceux qui écoutent en version podcast, pensez à laisser une note 5 étoiles et un commentaire, ça fait toujours plaisir Au passage, je tiens à vous remercier pour votre adhésion en masse au cercle DM&V, le groupe Whatsapp que j'ai créé la semaine dernière afin de partager avec vous infos horlogères et actus de la chaine mais aussi du Time Fest. J'y partagerai également les infos relatives aux pièces de ma sélection vintage. Sachant que la prochaine vidéo aura lieu pour l'épisode du vendredi 21 février, c'est à dire la semaine prochaine. Et franchement, je suis très fier de vous la présenter ! Toujours des pièces à prix contenus, à l'état assez dingue et comme d'habitude avec le petit supplément d'âme qui rend chaque montre très interessante...mais vous constaterez ça par vous même la semaine prochaine. Pensez donc à rejoindre le cercle, voici le lien : https://chat.whatsapp.com/F96PntzE9C5GVqxFC7xpBX Pour écouter l'épisode de Podcast avec Charles Le Menestrel : https://youtu.be/Gaht5cIJyuU?si=ENYusCCW8LFR4YFo Réservez votre accès gratuit au Time Fest sur Timefest.fr Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Affranchis d'Alcar doivent composer avec une faune plutôt farouche. La campagne de Sous-sol et dragons propose des aventures improvisées en format actual play. Dans un univers narratif utilisant le système donjons et dragons , les acteurs et actrices plongent dans un monde original créé de toutes pièces par leur MJ. Sous-sol et dragons est un balado québécois produit en français et destiné à un public averti. *** Pour l'épisode 85-86 et 87 nous avons été victime d'un léger problème technique avec le micro de Jo. Vous l'entendrez, mais moins bien qu'à l'habitude. Nous tenons à nous excuser. ENCOURAGEZ-NOUS SUR PATREON: https://www.patreon.com/soussoletdragons
Lithium, charbon... La guerre menée par la Russie en Ukraine menace aussi l'avenir minier du pays. La dernière mine affectée est celle de Pokrovsk, qui constitue la principale source de charbon à coke du pays. Sa production est essentielle à l'industrie sidérurgique locale. La détérioration des conditions de sécurité et des pénuries d'électricité en Ukraine sont les raisons invoquées par le sidérurgiste Metinvest pour justifier la suspension des activités du site de Pokrovsk dans le Donbass. Un plan d'urgence a été activé pour que les usines métallurgiques du pays – Kamet Steel et la joint-venture Zaporizhstal – ne manquent pas de charbon à coke. Il prévoit une augmentation des importations des États-Unis via une des filiales du groupe – United Coal Compagny –, « l'utilisation de stocks de charbon récemment accumulés » et des achats auprès d'autres fournisseurs. L'arrêt des activités minières à Pokrovsk sur le long terme serait un coup dur pour l'Ukraine. On parle du « cœur énergétique » du pays, rappelle le propriétaire du site. L'année dernière, le syndicat des sidérurgistes avait estimé qu'une fermeture de la mine de Pokrovsk pourrait faire chuter la production d'acier à 2 ou 3 millions de tonnes, contre un peu plus de 7 millions l'année dernière. Sachant que la destruction des principales usines du pays depuis le début de la guerre menée par la Russie a déjà fait baisser les volumes de 70%.À lire aussiUkraine: Toretsk, une ville minière réduite au froid et plongée dans le noirLes vœux de Metinvest contrariésDébut janvier, le PDG de Metinvest était encore plein d'espoir et formulait le vœu qu'en 2025, la guerre se termine et que l'économie dévastée puisse se redresser. Le groupe assurait alors se préparer à la reconstruction et la modernisation du secteur de la sidérurgie, et annonçait en parallèle des investissements dans l'acier vert en Italie pour construire une usine pilote, en partenariat avec l'industriel Danieli.Cette nouvelle pression sur la production ukrainienne de charbon n'est pas la seule préoccupation du secteur minier. Elle s'ajoute aux craintes de mainmise russe sur le lithium : le Donbass renferme des réserves pour l'instant inexploitées mais qui pourraient demain se révéler précieuses, quand les besoins pour la fabrication des voitures électriques décolleront.À lire aussiDes exportations de charbon venant de territoires ukrainiens occupés suscitent le débat
durée : 00:19:51 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À 9h20, le dramaturge Florian Zeller est l'invité de Léa Salamé. Sa pièce "La vérité” est jouée au Théâtre Edouard VII à partir du 23 janvier, dans une mise en scène de Ladislas Chollat. - invités : Florian ZELLER - Florian Zeller : Écrivain
durée : 00:19:51 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À 9h20, le dramaturge Florian Zeller est l'invité de Léa Salamé. Sa pièce "La vérité” est jouée au Théâtre Edouard VII à partir du 23 janvier, dans une mise en scène de Ladislas Chollat. - invités : Florian ZELLER - Florian Zeller : Écrivain
Dans le monde dans lequel nous vivons, nous aurons inévitablement toutes sortes de problèmes, de frustrations et de difficultés. C'est la vie. Sachant cela, que faire ? Nous devons tenir ferme et persévérer. En d'autres termes, la réponse est « N'abandonne jamais ! » Peu importe ce qui se passe dans notre vie, la victoire se trouve dans le fait de refuser d'abandonner. Souvenez-vous que c'est au cœur de la bataille que le Saint-Esprit accomplit ses plus grandes œuvres en nous. Il n'est pas perturbé par les circonstances. Si vous et moi lui faisons vraiment confiance, nous ne devrions pas l'être non plus ! Il n'est pas dans nos vies pour les bons moments seulement mais aussi pour les temps difficiles. Il nous conduira à travers toutes circonstances si seulement nous restons prés de lui et nous le suivons. Cela signifie être sérieux dans la prière, constants dans nos résolutions, imperturbables dans la foi et déterminés à tenir fermement sur la Parole de Dieu et ses promesses pour nous. Tellement souvent nous pouvons être décontenancés par la lenteur à laquelle les choses semblent se dérouler. En réalité, l'ennemi aime appuyer sur ce point ! Mais souvenez-vous que c'est dans ces moments précis que Dieu accomplit ses plus grandes œuvres. Vous savez, il ne s'agit pas que de vous et moi. L'oeuvre que Dieu fait en nous est en préparation de l'oeuvre qu'il veut faire au travers de nous ! Je sais que la vie peut être dure parfois. Mais je sais également que Dieu va nous aider si nous tenons ferme. Appuyons-nous sur Galates 6.9 : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » Donc permettez-moi de vous poser à nouveau cette question : Que faire ? Ma réponse est : « N'abandonne jamais ! » Quelle est la vôtre ?
L'enquête sur l'attentat du Nouvel An porte principalement sur le profil et la personnalité de l'homme qui a foncé sur la foule avec son véhicule, tuant 14 personnes. Les enquêteurs (et les journalistes) tentent d'en savoir plus pour déterminer les motivations de Shamsud-Din Jabbar, « 42 ans, un vétéran de l'armée » précise le Washington Post qui a retrouvé d'anciennes connaissances du tueur. Comme cet ancien élève, qui était avec lui, « au collège et au lycée », qui le décrit comme « quelqu'un de très calme, très réservé, qui n'était pas un fauteur de troubles ». Le Wall Street Journal raconte de son côté, que la famille de Shamsud-Din Jabbar est « stupéfaite ». Son père et son frère cadet, parlent d'un homme « attentionné, humble, et d'humeur égale ».Radicalisation« Un gentil garçon, un bon voisin », assurent de leur côté d'anciens voisins, qui se disent « encore sous le choc ». Témoignage recueilli par le Times, qui titre : « Shamsud-Din Jabbar, le gentil voisin qui rêvait de tuer sa famille ». Car c'est semble-t-il ce que prévoyait le terroriste. Le quotidien britannique évoque en effet des vidéos tournées alors qu'il était en voiture, et « dont les enquêteurs pensent qu'elles ont été tournées alors qu'il se rendait à La Nouvelle-Orléans » dans lesquelles Jabbar parle de son divorce, « détaille l'idée d'organiser une fête, et d'attirer les membres de sa famille pour les tuer ». Quant à sa radicalisation, elle est évoquée par le Figaro, notamment. Le quotidien français parle « de la déchéance d'un converti, qui a sombré dans la mécanique de Daesh, après avoir enchaîné les désillusions, des ratés en série qui ont fait le lit de l'idéologie islamiste ». Le Figaro précise notamment qu'il a été condamné à deux reprises pour état d'ivresse, lorsqu'il était dans l'armée, qu'il a enchaîné trois divorces, ainsi que de nombreuses dettes. « On ne se radicalise que dans l'isolement et le ressentiment », assure un expert du terrorisme cité par le Figaro. Une journaliste italienne emprisonnée en IranÀ la Une également, l'inquiétude de l'Italie pour la journaliste Cécilia Sala, arrêtée en Iran. C'est la Republica, qui évoque cette arrestation. Précisant d'entrée de jeu, que « la libération de la journaliste est liée à celle de Mohamed Abedini, ingénieur iranien arrête le 16 décembre en Italie, à la demande des États-Unis, pour terrorisme ». En attendant, la journaliste de 29 ans, a pu s'entretenir au téléphone avec sa famille, depuis la prison d'Evin. Selon la Republica, elle a raconté « qu'elle était obligée de dormir par terre, sans masque pour se couvrir les yeux, alors que sa cellule, sans fenêtre, est constamment éclairée ». Le quotidien italien rapporte également les propos de la mère de Cécilia Sala, « je ne pleure pas, je suis un soldat, comme ma fille. J'espère que la prison ne la traumatisera pas à vie ». « Aujourd'hui » précise la Republica, « les contacts entre l'Italie et l'Iran pour trouver une solution diplomatique s'intensifient ». Sachant, conclut le quotidien italien, « que la question concerne également, les États-Unis ».Vacances au soleilLe journal Libération s'intéresse aux vacances de Nicolas Sarkozy pour les fêtes de fin d'année….« Comment a-t-il pu se rendre aux Seychelles, alors qu'il a été condamné à porter un bracelet électronique », s'interroge le quotidien français, selon lequel Giulia, la fille de l'ancien président, âgée de 13 ans, a « partagé des photos paradisiaques sur TikTok ». Pourtant, rappelle Libération, « Nicolas Sarkozy vient d'être définitivement condamné pour corruption et trafic d'influence », dans l'affaire dite « des écoutes ». « Condamné à un an de prison ferme et deux avec sursis, il devrait porter un bracelet électronique ». Seulement voilà, l'ancien président n'a pas encore été convoqué par le juge d'application des peines, qui doit « fixer les modalités de sa détention à domicile ». « En attendant », nous dit Libération, « il est libre de se déplacer comme il l'entend ». D'où les vacances au Seychelles. Nicolas Sarkozy qui n'a de plus pas perdu espoir « d'échapper totalement à la détention à domicile, en usant d'une possibilité réservée aux condamnés de plus de 70 ans, de demander une libération conditionnelle ». Or, explique Libération, « Nicolas Sarkozy aura 70 ans, le 28 janvier prochain ».
Géorgie, le nouveau président Mikhaïl Kavelachvili a été investi ce matin à Tbilissi, dans un Parlement fermé à huit clos. De son côté, la cheffe de l'État sortante Salomé Zourabichvili, pro-européenne a quitté le Palais présidentiel d'Orbeliani tout en promettant de continuer la lutte. Sur le front de la mobilisation, les manifestations redoublent d'intensité, le bras de fer continue. Quelle peut-être l'issue de cette crise politique ? Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien en charge des Relations avec l'Union européenne et chercheur à l'Institut Jacques Delors est l'invité international de la mi-journée de RFI. L'épilogue de ce bras de fer passe par « l'organisation de nouvelles élections avec une nouvelle administration électorale », estime t-il. RFI : Salomé Zourabichvili avait promis de ne pas rendre son mandat sans l'organisation de nouvelles élections législatives. Finalement, ce matin, elle a quitté le Palais. Elle promet en même temps de continuer la lutte. Comment est-ce que vous interprétez ce court discours de la présidente sortante ?Thorniké Gordadzé : Dans les jours qui ont précédé cette journée du 29 décembre, elle faisait comprendre déjà qu'elle n'allait pas se battre pour conserver le contrôle du palais présidentiel, donc ce lieu physique, à l'opposition. Et toute la société également partage cet avis, qu'il ne fallait pas procéder à l'escalade avec le gouvernement, qui était prêt à utiliser la force et à sortir la présidente par la force. Donc finalement, la présidente a déclaré, qu'elle resterait présidente et que ce pouvoir résidait en sa personne et en la légitimité populaire qu'elle a toujours. Et l'intronisation du nouveau président par le Rêve géorgien dans un Parlement fermé, à huis clos, où étaient présents seulement les membres du Rêve géorgien accompagnés de quelques personnalités du monde de l'Église, contrastait vraiment avec son discours devant des milliers de Géorgiens. Et aussi devant cette chaîne humaine qui a été organisée hier par des dizaines de milliers de Géorgiens avec les drapeaux européens dans la ville de Tbilissi.Depuis deux mois maintenant, ces Géorgiens manifestent dans une quarantaine de villes, grandes et petites villes, de ce pays de 3,7 millions d'habitants pour montrer qu'ils ne sont pas d'accord avec ces élections falsifiées, avec ce Parlement et ce gouvernement illégitime qui, de plus, a rompu le processus d'intégration européenne — qui représentait depuis l'indépendance de ce pays l'objectif géopolitique numéro un. Vous évoquiez les manifestations quotidiennes. Salomé Zourabichvili elle-même avait participé à ces manifestations, qu'est-ce qui va se passer maintenant, selon vous ? Que va devenir ce mouvement ? Comment le bras de fer va continuer ? Ce mouvement va continuer. Les gens ont conscience que tout est dans la durée, tout est dans la résilience de ce mouvement. Ça porte ses fruits : il y a eu plusieurs petites victoires, notamment le début de l'érosion du socle de ce pouvoir qui réside dans le contrôle de l'administration, de la bureaucratie et de l'appareil répressif. On a vu une série de démissions, notamment au sein du ministère des Affaires étrangères, où six ambassadeurs et un adjoint du ministre ont démissionné. Il y a eu d'autres démissions dans d'autres ministères, avec des lettres et des pétitions signées par les employés du secteur public. On a vu récemment un très haut gradé du ministère de l'Intérieur, notamment celui du département qui s'occupe justement des actions anti-émeute, fuir à l'étranger et publier des interviews où il dénonce l'utilisation de l'usage de la force disproportionnée. Des ordres qui viennent directement de Moscou d'après lui, d'après l'interview qu'il a donné au journal Bild, journal allemand. C'est assez inquiétant, mais on voit que la légitimité de ce gouvernement se réduit de plus en plus et beaucoup de Géorgiens comptent sur les pressions venant de l'extérieur. À lire aussiGéorgie: prestation de serment à huis clos pour le nouveau président Mikhaïl KavelachviliSachant que les États-Unis ont récemment adopté des sanctions contre le milliardaire Bidzina Ivanichvili. Quel peut être l'impact de ces sanctions ? C'est très important parce que, aujourd'hui, la communauté internationale - en tout cas les pays démocratiques - ne reconnaissent pas le nouveau président ni le nouveau gouvernement. Ils s'adressent à eux comme ils s'adresseraient aux représentants du parti Rêve géorgien. Les Américains ont adopté, le département du Trésor, des sanctions financières qui sont très dures à l'encontre du véritable patron du pays, le milliardaire Ivanichvili. Ils ont mis également le ministre de l'Intérieur et son adjoint dans la liste Magnitski, qui est une liste qui frappe encore plus durement ceux qui sont accusés de violations massives des droits de l'homme. Ces sanctions, avec les actions populaires dans la rue et aussi la mobilisation récente du milieu des affaires du pays, feront que, on l'espère, le gouvernement va reculer et va accepter le fait que la seule sortie de cette crise, c'est l'organisation de nouvelles élections avec une nouvelle administration électorale. Parce que l'actuelle administration électorale est complètement contrôlée par le parti au pouvoir et ce sont eux qui ont organisé cette fraude massive. Et qu'est-ce que vous pensez de la position de l'Union européenne ? On sent des dissensions au sein de l'UE. Vous attendez une position plus ferme, plus claire ?Évidemment, on attend beaucoup de l'Union européenne parce que la Géorgie est un pays candidat. Si c'était un pays situé sur un autre continent, sans aucune perspective européenne, on a l'habitude de voir la passivité de l'Union européenne. Mais là, il s'agit d'un pays qui est candidat à l'adhésion à l'Union européenne. Et les dissensions, ce sont principalement toujours les mêmes. C'est la Hongrie de Viktor Orban, maintenant accompagnée de la Slovaquie de Fico, qui bloquent les sanctions contre les dirigeants géorgiens.Mais les pays membres de l'Union européenne prennent des sanctions beaucoup plus décisives sur le plan individuel. Les pays Baltes, la Pologne, ont annoncé qu'ils prendraient des sanctions. On peut progresser dans cette direction, c'est-à-dire des décisions individuelles des pays membres. Mais je n'exclus pas que dans les prochaines réunions du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, mais aussi lors des réunions du Conseil européen, des décisions unanimes seront prises avec la résistance, peut-être, de la Hongrie. Mais on sait que, au final, quand on exerce la pression sur Viktor Orban, il accepte, en échange de quelque chose, de ne pas bloquer les décisions des 27. À lire aussiGéorgie: Salomé Zourabichvili affirme être «la seule présidente légitime»Parallèlement, Mikhaïl Kavelachvili a donc été investi tout à l'heure. Ancien footballeur connu pour ses positions ultraconservatrices et aussi anti-occidentales, on a vu des manifestants ces derniers jours réclamer qu'il sorte ses diplômes, notamment, et critiquer son manque d'éducation. Quelle attitude, à votre avis, va-t-il adopter pour ses premiers pas de président, même contesté ? Le problème, c'est que non seulement il n'a aucun diplôme, mais c'est aussi que Monsieur Mikhaïl Kavelachvili n'est pas une figure politique. Il a été choisi, à la surprise générale, y compris des représentants du Rêve géorgien, par le milliardaire Bidzina Ivanichvili — qui est encore une fois la personne qui est vraiment en charge du pays, de façon totalement informelle. Bidzina Ivanichvili a choisi cette personne justement pour ses qualités, ou pour ses défauts, parce qu'il ne veut pas qu'il y ait une autre source de pouvoir que sa personne dans ce pays. Il a favorisé, depuis qu'il a le pouvoir, la désinstitutionnalisation de ce pays. Et la présidence de la République, c'était la dernière institution qui lui échappait et il a mis la personne la moins qualifiée, ou la moins adéquate, à ce poste pour disqualifier complètement cette institution de la gouvernance du pays.Donc malheureusement, ces décisions n'intéressent pas beaucoup les Géorgiens, parce que ça sera finalement les pas, ou les décisions, de Bidzina Ivanichvili qui importent. D'ailleurs, récemment, quand le président français Emmanuel Macron a essayé d'influencer un petit peu la situation, de voir la sortie de la crise géorgienne, il s'est adressé directement à cet homme qui n'a aucune fonction officielle, et non pas au Premier ministre géorgien qui n'est pas reconnu parce qu'il est élu suite à un suffrage fortement contesté. Donc le pays est gouverné de façon informelle par le milliardaire Ivanichvili et ce sont ses décisions qui importent. Vous dites que le mouvement de protestation va continuer. Notre envoyé spécial racontait ce matin sur l'antenne qu'après le discours de Salomé Zourabichvili, les manifestants s'étaient rapidement dispersés. Ils se sont retrouvés un petit peu après. Est-ce qu'il y a eu une attente de "consignes" de la part de ces manifestants d'un ou d'une leader ? Est-ce que Salomé Zourabichvili va rester cette figure de proue ? Est-ce qu'il pourrait y en avoir d'autres ? Sachant que le gouvernement, on l'imagine, a tout intérêt à ce que cela s'essouffle. Alors d'avoir un leader, ça a des avantages, mais aussi des désavantages. Oui, il faudrait des leaders qui influencent un peu la mobilisation, qui aient un plan. Jusqu'à maintenant, ça se fait de façon complètement informelle par les groupes qui se créent sur les réseaux sociaux. Mais c'est effectivement assez efficace. Le désavantage, c'est que dès qu'il y a un leader très fortement identifié, les autorités essayent de l'arrêter, de l'accuser. D'abord, il passe par les accusations de la propagande du régime et de tous les mots — trahison, d'être à la solde des étrangers, etc —. Ensuite, ils essayent de tout faire pour mettre cette personne derrière les barreaux. Donc jusqu'à maintenant, ce mouvement ne s'essouffle pas malgré l'absence de leaders clairement identifiés. Madame Zourabichvili, c'est l'institution, elle incarne les institutions du pays. Ce qui est curieux, c'est qu'aujourd'hui, elle est soutenue par les gens qui n'ont pas voté pour elle. Elle a été élue en 2018 par le Rêve géorgien, c'est le paradoxe de la situation. Elle s'en est détachée. Les gens qui la soutiennent aujourd'hui sont des gens qui n'ont pas voté pour elle, mais ils soutiennent l'institution parce que c'est la dernière institution qui a été élue démocratiquement.À lire aussiGéorgie: dernière manifestation à la veille de l'investiture de Mikhaïl Kavelachvili
Ouvrir la porte du bureau d'une femme puissante, qui plus est tout en haut d'une tour avec une superbe vue sur Paris, n'est pas toujours évident. Et pourtant dès la 1ère minute j'ai eu le sentiment de converser avec une amie, engagée. Nous aurions pu aisément poursuivre notre échange quelques heures. Alors quand Marie Guillemot, Présidente du directoire de KPMG, a répondu à ma question sur sa définition du leadership en me parlant du cœur : Le coeur de l'écoute, du courage et des convictions, Le coeur à fédérer les équipes et les emmener. J'ai compris que j'étais au bon endroit pour poser les questions que l'on se pose, et sans doute encore plus dans un univers comme celui de Marie. Est-ce que l'on peut être soi dans son travail ?Est-ce que l'on peut s'épanouir dans son travail ?Et comprendre alors comment le leader peut-il contribuer à cela. Bonne écoute ! _____________Mon livre « 100 Jours pour révéler votre leadership » est en précommande ! Pour fêter cela, je vous invite à un événement spécial : le 21 janvier à 12h, un premier webinar où je vous dévoilerai les coulisses de ce livre, les clés essentielles pour révéler votre leadership et comment préparer votre parcours.Ce sera une occasion unique de vivre ce projet en avant-première, et de poser vos premières pierres pour transformer votre expérience de manager.Voici ce que vous devez savoir :Quand : 21 janvier de 12h à 13h30Où : en ligne, directement accessible après votre inscription.Comment participer : pour y assister, il vous suffit de précommander votre exemplaire du livre 100 jours pour révéler votre leadership. Une fois votre commande effectuée, envoyez la preuve d'achat à bonjour@lentreprisededemain.com. Vous recevrez alors le lien pour accéder à cet événement exclusif.Liens pour la précommande : Fnac : https://tidd.ly/4flSgSGAmazon : https://amzn.to/49zYbCi
18ème journée de la Liga ce samedi 21 décembre 2024, le FC Barcelone recevait L'Atletico Madrid, concurrent direct pour la première place provisoire de la Liga, les deux équipes étant à égalité de point au classement. Et c'est une très mauvaise affaire que réalise le FC Barcelone, l'Atletico Madrid remporte la victoire 2-1 à la dernière minute et ils passent premier au championnat. Le FC Barcelone pointe à la 3ème place avec le Real Madrid second. Sachant que les deux clubs Madrilènes ont encore un match en retard à jouer, donc l'écart peut s'aggraver. Le résumé de la rencontre dans notre émission 100 % Barça.Crédit photo : beIN SPORTS France
L'idée paraît incroyable : créer des processeurs à partir de neurones humains afin de répondre aux besoins en puissance de l'intelligence artificielle ! C'est le projet de l'entreprise suisse FinalSpark. Explications de son co-fondateur, Fred Jordan. ———Les bioserveurs basés sur des cellules de peau transformées en neurones de la société FinalSpark pourraient consommer jusqu'à 10 000 fois moins d'énergie que les systèmes d'IA actuels, selon Fred Jordan. Ce projet, encore au stade de la recherche, vise à développer des supercalculateurs pour les réseaux neuronaux de l'intelligence artificielle. Sachant que le cerveau humain consomme à peine environ 20 watts, cela permettrait de mettre au point des systèmes avec une consommation d'énergie jusqu'à un million de fois inférieure, permettant ainsi de réduire l'empreinte écologique des applications d'IA. Selon Fred Jordan, cela pourrait devenir une réalité d'ici 10 à 15 ans. Ce projet soulève cependant des questions éthiques qui nécessitent encore de la réflexion et peut-être des arbitrages. -----------
Les Russes ont envoyé sur l'Ukraine pour la première fois un missile capable de parcourir plus de 2000 kms et donc frapper partout en Europe. Sachant que ce même missile expérimental peut transporter des charges classiques mais aussi des nucléaires, la menace est prise au sérieux par les dirigeants européens.Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
Michel Goya, historien militaire, ancien colonel des troupes de marines réagit à l'autorisation donnée aux Ukrainiens hier par le président Biden, d'utiliser des missiles longue portée pour frapper la Russie en profondeur. Sachant que les missiles en question ont mis un an à arriver en Ukraine et qu'ils sont donc en attente depuis octobre 2023, n'est-ce pas un peu tard malgré tout?Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
En Haïti, le nouveau Premier ministre a pris ses fonctions, conformément à ce que voulait le Conseil présidentiel de transition : Alix Didier Fils Aimé s'est vu confier le poste ce lundi (11 novembre 2024). La cérémonie d'investiture s'est déroulée en l'absence de Garry Conille, le chef du gouvernement sortant, limogé par le Conseil Présidentiel de Transition. Le correspondant de RFI Peterson Luxama a assisté ce lundi à la cérémonie qui s'est tenue à la Villa d'accueil, siège du Conseil présidentiel de transition.Le nouveau Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, qui avait déjà fait partie des finalistes pour le poste de Premier ministre en avril 2024, a fait de la sécurité une de ses priorités. Et il a invité la population à continuer d'avoir foi dans le pays, malgré la situation socio-politique et économique du pays. Pour ce qui est du sortant, Garry Conille, il n'aura pas réussi à changer grand-chose, estime le Réseau national de défense des droits humains. « Garry Conille ne faisait rien », affirme l'avocate Marie Rosy Auguste Ducéna, qui le qualifie de « pompeux, fanfaron », un homme qui a fait de la « propagande au lieu de se mettre au travail ». Mais, le RNDDH dénonce aussi le fait que « trois parmi les membres du Conseil présidentiel de transition à avoir signé l'arrêté qui met Garry Conille à l'écart soient des inculpés » dans un scandale de corruption qui « éclabousse toute la structure ».Gotson Pierre, le directeur de l'agence de presse Alterpresse, dresse lui aussi un constat sévère des mois passés par Garry Conille à la primature : « des promesses réitérées mais peu de réalisation », à part la mise en place de quelques instances prévues par la feuille de route de la transition - l'accord du 3 avril. Mais durant les six derniers mois, les gangs ont conquis de nouveaux territoires, le nombre de personnes déplacées a augmenté, entre janvier et septembre 5 000 personnes ont été tuées, contre 10 000 durant les trois années précédentes.Nouvelle illustration ce lundi de ce contexte de crise aggravée : un membre d'équipage a été blessé lors de tirs sur un avion de la compagnie aérienne Spirit Airlines en provenance des États-Unis : il tentait d'atterrir à Port-au-Prince mais, devant les tirs, il a dû se dérouter vers la République dominicaine. Des nominations pour des expulsions Aux États-Unis, la transition continue – Donald Trump donne peu à peu les noms de ceux qui vont constituer son administration. Ces nominations montrent toutes la même chose, estime le New York Times : « la volonté du président élu de mener à bien la très large expulsion de migrants sans papier promise lors de sa campagne ».Le chef adjoint de son cabinet devrait être ainsi Stephen Miller, « un tenant de la ligne dure en matière d'immigration ». Thomas Homan hérite du poste de « tzar de la frontière », un titre repris par toute la presse – il va gérer l'expulsion des migrants illégaux. Et c'est une figure controversée, rappelle USA Today : c'est lui qui, sous le premier mandat de Donald Trump, avait géré la politique de « tolérance zéro » qui avait abouti aux séparations des familles.Le conservateur Wall Street Journal estime que Donald Trump ne devra pas seulement prendre des « ordres exécutifs », mais aussi légiférer dans le dossier immigration ; et « après leur défaite électorale les démocrates seront peut-être plus à même d'accepter un compromis ». Mais de son côté, le Washington Post estime que lorsque Donald Trump va arriver à la Maison Blanche au mois de janvier 2025, il héritera déjà d'outils de l'administration Biden encore plus puissants que ceux qu'il avait utilisés lors de son premier mandat. Fermeture de ports au CanadaLes patrons des deux plus gros ports du pays, Vancouver et Montréal, ont décidé de les fermer. Un blocage qui fait suite au rejet par les dockers, explique Le Devoir, de la dernière offre patronale : elle ne répond pas à leurs principales demandes en matière d'horaires et de conciliation travail-vie personnelle. Résultat, écrit le Globe and Mail : l'arrêt « d'une grande partie du commerce mondial du pays, mettant la pression sur le gouvernement fédéral pour trouver des moyens de limiter les dommages économiques ». D'autant que tout cela arrive à la fin de l'année, rappellent des groupes commerciaux cités par le Toronto Star : un moment critique pour le commerce, alors que « le résultat des élections américaines a renforcé la nécessité d'être considéré comme un partenaire commercial fiable ». Starlink en Amazonie Dans la forêt péruvienne d'Amazonie, même les villages reculés bénéficient désormais du wifi – deux heures par jour, quand il y a de l'électricité, mais les connexions sont trois fois et demi plus nombreuses qu'au début de l'année dernière (2023). Et ce grâce au service payant Starlink du milliardaire Elon Musk, qui utilise plus de 6 000 satellites en orbite autour de la Terre.La correspondante de RFI Juliette Chaignon s'est rendue dans le village de Diamante, où l'accès à internet a complètement changé les habitudes. L'électricité s'allume dorénavant pour deux heures, à la tombée de la nuit. Camila, 13 ans, et Itala, 27 ans se connectent l'une pour télécharger des devoirs ou des vidéos, l'autre pour communiquer avec sa famille. Elles payent les propriétaires de la connexion 75 centimes d'euros l'heure d'utilisation. Sachant que l'abonnement coûte près de 40 euros par mois, plus les 500 euros d'installation. Une inégalité que regrette le chef adjoint du village, Donato Pizarro : « il ne devrait pas y avoir de discrimination, on devrait tous avoir un accès à internet. On en avait un au collège, fourni par l'État mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ça ne marche plus. Et ils ne viennent pas le réparer ». Ailleurs au Pérou, la presse locale a raconté comment l'addiction à la pornographie s'était invitée dans une communauté amazonienne. Côté brésilien, des chercheurs constatent un usage croissant de Starlink au profit d'activités illégales. Liberté de la presse au GuatemalaLe président Bernardo Arévalo a signé ce lundi (11 novembre 2024) la déclaration de Chapultepec, qui garantit la liberté de la presse. Il s'est engagé à renforcer les institutions de l'État pour éviter la censure et garantir la liberté d'expression, tout en reconnaissant, écrit La Hora, qu'il devait y avoir des efforts de la part des maires, des députés et du procureur général. Prensa Libre note que le journaliste Rubén Zamora était présent en tant que témoin d'honneur. Le fondateur du journal El Periodico, critique du précédent gouvernement de droite d'Alejandro Giammattei, lors duquel il a été condamné à de la prison – il est sorti de cellule le mois dernier, après 800 jours. « Les institutions ne doivent pas être instrumentalisés pour persécuter la presse », a insisté Bernardo Arevalo – c'est le titre de l'article de Prensa Comunitaria. Le journal de la PremièreÉchange tendu hier soir (11 novembre 2024) entre le leader du RPPRAC, Rodrigue Petitot et le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier.
L'Élysée et l'Assemblée rétropédalent. Il était question d'une augmentation de budget assez substantielle. Finalement, il n'y en aura pas. En cette période où on appelle à l'effort de tous, on découvre un déficit abyssal et des perspectives peu réjouissantes, il y avait un gros hic. Et même le ministre de l'Économie avait reconnu que ça faisait mauvais effet. Sachant que la polémique allait enfler, le chef de l'Etat a alors souhaité que la présidence de la République donne l'exemple. Même si c'est un peu juste, Ruth Elkrief salue les gestes. Pour cette année 2024, le prix Nobel d'économie a été attribué à trois chercheurs établis aux États-Unis, Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson pour leurs recherches sur les différences de prospérité entre les nations. Il y avait les pays développés puis les autres qui suivaient à des étapes intermédiaires, et qu'ils allaient nous rattraper un jour ou l'autre. Mais on se rend compte que ce n'est pas vrai. François Lenglet pense en fait qu'il a des impasses. Il décortique les critères qui font cette différence entre les différents pays du monde. Keir Starmer est rattrapé par un scandale. Le nouveau Premier ministre travailliste britannique est pointé du doigt pour avoir reçu plus de 100 000 euros de cadeaux depuis 2019. Mais la seule chose que n'a pas faite Keir Starmer, c'est de déclarer les 5 000 livres sterling de don de vêtement offerts par Waheed Alli. En passant, Abnousse Shalmani rappelle qu'en Grande-Bretagne, les dons aux partis politiques sont autorisés à la seule condition qu'ils soient déclarés sous 28 jours. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Aux États-Unis, l'ouragan Milton a touché la Floride mercredi (9 octobre 2024) à 20h30 heure locale. Des millions de personnes sont privées d'électricité, plusieurs personnes ont été tuées, entre autres par des tornades. Dans le Florida Times-Union, repris par USA TODAY, l'éditorialiste Nate Monroe remarque que les infrastructures de Floride, pourtant habituées aux ouragans, semblent dépassées alors qu'elles en ont subi deux, coup sur coup – Hélène puis Milton. Plus de trois millions de personnes sont privées d'électricité, écrit le New York Times – un bilan qui augmente d'heure en heure. Milton a aussi, précise le Washington Post, causé des inondations allant, selon les zones de 3 à 4,50 mètres. Le quotidien revient sur les tornades qui ont précédé l'arrivée de la tempête, tornades « inattendues », « beaucoup plus fortes et résistantes que d'habitude ». « L'ouragan Milton est terrifiant, et ce n'est que le début », écrit, dans le New York Times, Porter Fox, l'auteur d'un livre sur les super ouragans. Il explique que ce ne sont plus « des aberrations, des catastrophes exceptionnelles ou des tempêtes du siècle », mais « une nouvelle réalité » due au changement climatique. Or, déplore l'auteur, non seulement beaucoup d'Américains refusent de croire qu'un super ouragan peut les frapper, mais « au niveau du gouvernement fédéral, ce n'est pas beaucoup mieux : les assurances inondations restent optionnelles pour beaucoup d'habitants des côtes, et des maisons continuent d'être construites – et reconstruites – dans des zones très exposées aux inondations ».En plus, cette fois, avec Hélène et Milton, «quelque chose semble s'être brisé», écrit l'éditorialiste du Florida Times-Union : en un temps record et à cause d'une campagne électorale surchauffée qui a « transformé le pays », l'ouragan « a cessé d'être notre ennemi commun, pour devenir une occasion de confirmer nos préjugés, prendre l'ascendant sur quelqu'un d'autre, un sujet de prédilection pour les théoriciens de la conspiration ». Coton et présidentielle Dans la campagne présidentielle actuelle, les États-Unis parlent beaucoup inflation – un des thèmes de campagne favoris de Donald Trump. La situation s'est améliorée, mais beaucoup d'Américains restent déçus. Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré des producteurs de coton dans une des plus anciennes plantations de l'État de Louisiane, à Frogmore. Le secteur se porte plutôt bien : « Avant la Guerre de sécession, le coton se vendait jusqu'à 50 dollars la livre. Ça ne se vend plus aussi cher. Mais on peut toujours bien en vivre », explique Lynn Mann, l'une des cadres de la plantation. Terri Caters, agricultrice dans la région, en est certaine : les prix ont dégringolé depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche : « On vendait la livre de coton 2 dollars et demi, il y a deux ans, aujourd'hui c'est 60 centimes. » Terri Caters est derrière Donald Trump : « Au moins, il soutenait le coton, le maïs, tous les types d'agriculture. On touchait des subventions, on n'en a plus. Je suis née démocrate, je suis devenue républicaine. Trump, je pense qu'il est fou. Mais je m'en fiche, je veux juste être protégée. » Pas de financements supplémentaires pour les universités en ArgentineEn Argentine, le président ultra-libéral Javier Milei a eu gain de cause : le budget de l'université ne sera pas augmenté, le président Milei avait mis son veto, et il a été validé mercredi (9 octobre 2024) par les députés. « Le gouvernement a réussi à protéger le veto au Congrès, mais le conflit se multiplie, avec des facultés et des rectorats occupés dans tout le pays, et une grève dans toutes les universités », renchérit Pagina 12, qui s'insurge « contre la vétocratie ». « Une victoire aujourd'hui, et des problèmes pour demain », renchérit Clarin. L'éditorialiste se demande si Javier Milei, dont le gouvernement est en minorité à l'Assemblée, compte continuer à gouverner par l'intermédiaire de décrets, et de vetos «qu'il oppose aux lois adoptées par le pouvoir législatif». Sachant que les alliances qu'il a réussi à boutiquer pour sauver son veto ne devraient pas résister à la perspective des prochaines élections. Et que selon la Constitution, les vetos et les décrets sont des outils « exceptionnels »… En Colombie, Petro en appelle à la justice interaméricaineLe président colombien est visé par une enquête de l'autorité électorale pour dépassement des dépenses de campagne pour la présidentielle de 2022. Le gouvernement parle de « coup porté à la démocratie », rappelleEl Universal, et le président a décidé de saisir la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Le quotidien rappelle qu'en 2013, la CIDH, déjà saisie par Gustavo Petro, qui était alors maire de Bogota, avait tranché en sa faveur et annulé la destitution et les 15 ans d'inéligibilité dont il avait écopé. Aujourd'hui, El Espectador se range du côté du président, et estime que « le Conseil national électoral abuse de son pouvoir pour obtenir des crédits politiques ». Ce n'est manifestement pas l'avis du Conseil d'État colombien puisqu'il a, rapporte El Heraldo, rejeté le recours en nullité qu'avait présenté l'avocat de Gustavo Petro. En Haïti, nouvelle attaque contre la ville de Pont-SondéFrantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, revient sur les articles marquants du jour, et sur cette nouvelle attaque perpétrée par le gang de Gran Grif contre la ville de Pont-Sondé. La première, la semaine dernière, avait fait plus de cent morts. Le gang a signé sa nouvelle attaque en disant « qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent dans la région ». Le coordonnateur du Conseil d'administration de Pont-Sondé raconte que les autorités, au plus haut niveau, ne se sont jamais déplacées à Pont-Sondé pour constater la situation – « les ONG, le gouvernement et les autorités en général font leur cinéma loin de Pont-Sondé et ne viennent pas sur le terrain ».À lire aussi dans Le Nouvelliste, l'éditorial de Frantz Duval sur les « zombis » haïtiens – une exposition s'ouvre à Paris au Musée du Quai Branly. Il ne s'agit pas des zombis hollywoodiens, mais de personnes punies par une société secrète. Frantz Duval explique qu'en Haïti, on n'aurait jamais osé faire une telle exposition : « entre la peur et la honte et le respect pour ces questions-là, on n'y touche pas vraiment. Tout le monde sait que ça existe mais on n'en parle pas vraiment ». Les enfants dans les gangsHuman Rights Watch alerte sur la situation de milliers d'enfants en Haïti, qui sont devenus les proies des gangs criminels. Nathalye Cotrino, chercheuse au bureau de crises, conflits et armes de HRW, estime que 30% des membres des groupes criminels sont des mineurs. Un chiffre qui est en augmentation, car « ces groupes se préparent à de possibles opérations et confrontations avec la police nationale haïtienne, et avec la mission d'appui à la sécurité ». Les enfants que HRW a rencontrés ont tous expliqué que « la faim est la principale raison pour laquelle ils rejoignent les groupes criminels ». Ils vivent dans des zones où l'État n'est pas présent, sans accès à l'alimentation, à la santé ou à d'autres services de base, et « considèrent que les groupes criminels, c'est le seul endroit où ils pourraient obtenir au moins à manger et un refuge ». Gessica Geneus, présidente du jury du festival du film documentaire Amazonie-CaraïbesLa cinéaste haïtienne Gessica Geneus s'est fait connaître du grand public en 2021, avec le long métrage Freda, en sélection officielle au festival de Cannes. Elle préside en ce moment le jury du festival du film documentaire Amazonie-Caraïbes, à St Laurent du Maroni, sur le site de l'ancien bagne de Guyane. Le public peut y découvrir, en plein air, des films venus du Brésil, de Colombie, du Surinam ou encore du Costa Rica.La réalisatrice a confié à Sophie Torlotin qu'elle était heureuse de revenir à Saint-Laurent, où son premier documentaire, « Le jour se lèvera », avait remporté le grand prix lors de la première édition du festival. Elle travaille sur un nouveau projet, qu'elle espère tourner au printemps prochain, toujours à Haïti, mais cette fois à Jacmel : «Le jour où je ne peux plus tourner à Haïti, je ne ferai plus de cinéma. Souvent, on me fait la proposition d'aller tourner ailleurs, mais un film doit documenter un espace.» Le journal de la Première La situation se dégrade en Martinique. La nuit dernière, deux gendarmeries et une grande surface sont parties en fumée…
Aux États-Unis, Donald Trump affirme qu'il révoquera le statut de protection temporaire des migrants haïtiens dans la ville de Springfield s'il est élu. Rappelons que, depuis des semaines, Donald Trump et les républicains reprennent de fausses rumeurs selon lesquelles les migrants haïtiens de Springfield, dans l'Ohio, mangent les animaux domestiques de leurs voisins. « Springfield est un si bel endroit, vous avez vu ce qui lui est arrivé ? Ils sont dépassés. On ne peut pas faire ça aux gens. Il faut les faire partir », affirmait ce jeudi (3 octobre 2024) Donald Trump. Le Nouvelliste comme Gazette Haïti reprennent l'article de Jacqueline Charles dans le Miami Herald qui rappelle que, depuis des semaines, Springfield est un des thèmes de campagne les plus importants du candidat républicain et de son colistier JD Vance, « répandant des mensonges sur des Haïtiens mangeant les animaux familiers de leurs voisins ». Et ils continuent, malgré les critiques, note Politico, même si « selon certains des alliés de Donald Trump, cela a fait perdre de vue certains de ses objectifs à sa campagne ». Parler d'annuler le statut de protection temporaire des Haïtiens, ce n'est pas une première pour le candidat, rappelle le Miami Herald : à l'époque de sa présidence, le département de la sécurité intérieure l'avait déjà annoncé, ce qui avait entraîné des poursuites. Et au final, la décision avait été bloquée en justice. Gazette Haïti note que « les conditions en Haïti sont bien pires aujourd'hui qu'en 2017 ou même en 2010, lorsque le président Obama avait désigné Haïti pour le TPS après le tremblement de terre ». Le bas de la ville de Port-au Prince, une zone dévastéeUne fois par mois, Ayibopost vient parler d'un de ses articles marquant dans le Journal d'Haïti et des Amériques. Le journaliste Junior Legrand raconte son reportage dans le bas de la ville de Port-au-Prince, où il a pu mesurer l'étendue des violences commises par les gangs. Plusieurs facultés ont été saccagées. L'Institut de formation des sages-femmes a été également très touché, plusieurs responsables ont expliqué au journaliste que les dégâts étaient estimés à plusieurs milliers de dollars, et des milliers de livres, dont ont besoin les étudiants, ont disparu. La situation est telle que les directeurs d'établissements ne peuvent pas aller sur place faire un inventaire précis des dégâts. L'article est à retrouver sur le site Ayibopost.com. Des troupes du Salvador bientôt en HaïtiUn accord a été signé ce jeudi (3 octobre 2024) entre Haïti et le Salvador, qui prévoit le déploiement d'un contingent médical pour fournir des soins de santé aux officiers de la force multinationale, explique Le Nouvelliste. Selon une source du quotidien, ce contingent, essentiellement médical donc, doit arriver « sous peu », avec 80 officiers. Mais certains patrouilleront dans les rues et réaliseront des surveillances aériennes Au Guatemala, 13 nouveaux juges pour la Cour suprêmeL'élection par la Congrès a eu lieu ce jeudi (3 octobre). Elle était importante, car le président du pays Arevalo accuse la Cour d'avoir été, pendant des années, « entre les mains des mafias » et « d'intérêts corrompus ». Sachant qu'elle a soutenu la procureure générale qui a tenté, par tous les moyens, d'abord d'empêcher l'accession à la présidence de Bernardo Arevalo. Le choix fait par le Congrès était donc vu comme extrêmement importante dans le cadre de la lutte contre la corruption lancée par Bernardo Arevalo. Mais « c'est un échec », annonce La Hora. Prensa Comunitaria note trois magistrats réélus sont accusés de manipulation du processus de renouvellement de cours en 2019. Et deux nouvelles magistrates sont liées aux familles de deux personnes accusées dans des affaires datant de 2014 et 2020. Au Brésil, Lula à la peine pour les municipalesAu Brésil, le premier tour des élections municipales a lieu ce dimanche (6 octobre 2024).Il y a quatre ans, le parti des travailleurs de Lula avait essuyé un revers important, et cette fois, explique Achim Lippold, cela ne se présente pas mieux : même dans les grandes villes du Nordeste du Brésil, le bastion électoral du PT, le parti de Lula est devancé par ses concurrents. Dans certains cas, le parti tente donc des alliances, se contentant d'appuyer des candidats d'autres partis, en espérant qu'ils le soutiendront lors de la prochaine élection présidentielle. Il y a même des villes où le PT soutient le même candidat que le PL, la formation de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.À noter aussi l'apparition d'une nouvelle figure, un richissime coach de 37 ans, Pablo Marçal, candidat surprise à la très convoitée mairie de Sao Paulo : phrases choc, misogynes et mensongères, vidéos virales, il ne cesse de monter dans les sondages, même s'il est donné largement perdant au second tour. Son succès est, en tous cas, un indicateur, explique Achim Lippold, que l'électorat de droite commence à penser à une alternative à Jair Bolsonaro pour la présidentielle de 2026 – l'ancien président a été déclaré inéligible. Le journal de La Première Les négociations en Guadeloupe ont enfin repris entre les syndicats et EDF.
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. On les appelle castings ou auditions, ces entretiens d'embauche où comédiens et comédiennes doivent se vendre en quelques minutes. Que ce soit pour un rôle principal, une doublure fesse ou une simple figuration. Sachant qu'à la fin, neuf auditions sur dix se soldent par un rejet. En effet, les rôles ne sont pas illimités. Même les stars doivent jouer le jeu. Comme nous allons le voir, pour se démarquer de la concurrence, certaines d'entre elles sont prêtes à tout. Parfois ça casse ? Même avec toute la volonté du monde ? Et parfois ça passe ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 12 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
REDIFF - Une auditrice confie à Julien Courbet qu'elle fait du pole dance. Sachant que Maître Noachovitch a longtemps fait de la danse, l'animateur se demande si elle a essayé cette pratique. Tout l'été, revivez les meilleurs fous rires, coup de gueule et débats de l'émission "Ça peut vous arriver" en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient également à vos questions sur la baisse de production du cacao au Ghana et en Côte d'Ivoire, les performances remarquables de l'équipe de basket-ball du Soudan du Sud et un arrêté du préfet de Yaoundé qui suscite de vives réactions. RDC : les conditions inhumaines de détention de la prison de Makala Le journaliste Stanis Bujakera a publié des vidéos montrant les conditions inhumaines de détention dans la prison de Makala à Kinshasa. Comment expliquer les conditions dégradées de détention ? Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI Cameroun : un arrêté fait réagir l'opposition Le préfet de Mfoundi, le département de la capitale Yaoundé, a menacé d'expulsion du département toute personne qui appelle au soulèvement contre les institutions. Comment expliquer cette interdiction ? Avec Amélie Tulet, journaliste au service Afrique de RFI Cacao : la production en chute libre au Ghana et en Côte d'Ivoire Dans les deux pays, la production de cacao a connu une importante baisse cette saison. Sachant le poids que représentent cette culture dans leurs économies, que proposent les États ghanéen et ivoirien pour relancer la production ? Avec Séraphin Prao, économiste et enseignant-chercheur à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké Basket : Quelles sont les chances du Soudan du Sud au JO de Paris ? Pour la première fois de son histoire, le Soudan du Sud s'est qualifié pour les JO au basket. L'équipe national soudanaise a failli remporter son match préparatoire contre les États-Unis. Comment expliquer ces performances de l'équipe de basket du Soudan du Sud ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports, il suivra le basket lors des JO
[Rediffusion] Episode 179. Avant la déferlante Covid 19, savez-vous que la piqûre de moustique était la cause de mortalité la plus élevée au monde et elle le reste encore puisqu'en 2020, en pleine pandémie donc, plus de 627 000 personnes à travers le planète sont décédées des suites d'une de ces piqûres. Aujourd'hui rediffusion d'un épisode, ô combien de circonstance, puisque nous parlons anti-moustique avec Stéphanie Venier Dargent. A mi-chemin entre santé et parfum, Bodyguard, la formule qu'elle a mise au point, propose une solution inédite de protection contre ce fléau mortel et mondial. Sachant que le réchauffement climatique ramène vers nos contrées des moustiques de plus en plus dangereux, on aurait tort de prendre le sujet à la légère. Grâce à Stéphanie Venier Dargent, qui a co-créé Bodyguard avec Célia Nicolosi, vous allez comprendre à quel point le sujet est passionnant et pourquoi la prévention est tout sauf une option. Allez, à vos écouteur, c'est l'heure de Beauty Toaster. Ne manquez plus aucun nouvel épisode de Beauty Toaster. Abonnez-vous (c'est gratuit !) via le blog, mais également via Apple Podcast, Spotify, Deezer et sur toutes les bonnes plateformes de podcasts. Et n'oubliez pas de laisser un commentaire et plein d'étoiles sur Apple Podcast, si vous avez aimé. Vous permettrez ainsi à Beauty Toaster de profiter d'une audience plus large en donnant à d'autres auditeurs la chance de le découvrir. Enfin, demandez à au moins 2 personnes de votre entourage de s'abonner à Beauty Toaster. Ainsi, vous m'aiderez à fédérer une communauté toujours plus grande de passionnés d'entrepreneuriat et de cosmétiques. Merci infiniment pour votre écoute, votre fidélité et votre soutien. Ils me sont tellement précieux.
Au Kenya, 4 millions de jeunes filles sont excisées chaque année, selon une étude de l'Unicef publiée en 2021. Cela représente une jeune fille sur cinq. Cette pratique est particulièrement forte dans la province du Nord-Est, vers la Somalie, le comté de Samburu, dans le nord du pays, mais aussi dans la vallée du Rift. Le Rift, c'est le pays des coureurs. On dit d'Iten, petite ville perchée à 2 400 mètres d'altitude, qu'elle est la maison des champions. Là-bas, les coureuses excisées portent ce secret en silence. De notre envoyée spéciale à Iten, Depuis 2011, l'excision est interdite par la loi kényane. Malgré cela, la pratique perdure, notamment dans les zones rurales, comme le comté de Marakwet. Magini Serem est directrice des affaires sociales du comté d'Elgeyo-Marakwet. Elle témoigne : « L'année dernière, dans le district de Marakwet-Est seulement, 27 000 filles ont été excisées. Le pourcentage pour tous les districts de Elgeyo-Marakwet s'élève à 21 %. » La directrice des affaires sociales du comté explique : « Ils suivent les étoiles, le conseil des sages en suit deux, mâle et femelle. Quand la femelle est très productive, c'est là qu'ils excisent. Puis, ils bénissent les moissons, car l'excision s'accompagne de célébrations. Les excisions se font dans la forêt qui n'est pas accessible à l'administration. »L'excision a un impact dévastateur sur le corps et le mental des femmesLes conséquences de l'excision sont lourdes : infections chroniques, difficultés à uriner, douleurs durant l'acte sexuel, risque de mortalité accru durant l'accouchement. Dans le comté d'Elgeyo-Marakwet, c'est l'excision type 3 qui est pratiquée. Jonathan Tanui, responsable de la santé de la reproduction du comté : « Dans ces communautés, quand ils excisent, ils enlèvent tout : les lèvres supérieures et inférieures et le clitoris. C'est dévastateur. » À écouter aussiJournée mondiale de lutte contre les mutilations génitales fémininesJonathan Tanui détaille les conséquences de l'excision sur les performances sportives : « Les muscles, les nerfs sont affectés. Les filles sont excisées très jeunes et le traumatisme cause aussi des problèmes comme la dépression, l'esprit est affecté. Sachant tout cela, si nos athlètes, nos championnes pouvaient s'exprimer là-dessus, cela réduirait le nombre d'excisions dans le comté. »Ida Jerotich s'entraîne pour devenir coureuse professionnelle, malgré son excision. À 25 ans, elle court 30 kilomètres par jour, puis fait des ménages en ville, pour gagner sa vie. Elle vient du district de Marakwet-Est. À 20 ans, sa mère a décidé qu'il était temps pour elle d'être excisée : « Je me suis enfuie. Je suis allée dans un autre village, puis je suis tombée enceinte. Alors, je suis rentrée chez moi », témoigne-t-elle. C'est alors qu'elle est excisée : « Pendant l'accouchement, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais elle m'a excisée. Après l'excision, j'ai pleuré longtemps parce qu'elle m'a forcée. Je souffre encore. »Entre 1998 et 2022, le taux d'excision au Kenya est passé de 38 à 15%, mais les chiffres remontent, car de plus en plus, des familles ont recours à l'excision médicalisée. À écouter aussiLa vallée du Nil, aux origines de l'excision
Cours vidéo de 30 minutes donné par Rav Nataniel WERTENSCHLAG.
Le groupe audiovisuel français Canal+ a fait un pas supplémentaire ce mardi vers le rachat du géant sud-africain de la télévision MultiChoice. L'offre de Canal a en effet été jugée « raisonnable » par un collège d'experts désigné par MultiChoice. Le rachat pourrait toutefois prendre encore plusieurs mois, le temps d'obtenir les autorisations réglementaires. Ce projet de rachat est dans les tuyaux depuis des mois, c'est un projet chiffré à 1 milliards 500 millions d'euros. Le Français Canal+ veut grossir. Il est déjà présent à l'international, au Vietnam, en Pologne, ou encore en Autriche. Mais Canal+ veut aussi élargir sa présence en Afrique.Le groupe de télé payante sud-africain MultiChoice est présent dans 16 pays africains : Zimbabwe, Mozambique, Ghana, ou encore Nigéria, l'Afrique anglophone et lusophone, donc. Et comme Canal+ de son côté est présent principalement en Afrique francophone, les deux acteurs sont vus comme complémentaires.L'ambition de Canal+ : construire un mastodonte mondial du divertissement ? Jusqu'à maintenant, MultiChoice était le principal concurrent de Canal+ en Afrique. Mais le groupe français estime que pour rivaliser avec les énormes plateformes américaines comme Netflix, Amazon Prime, ou encore Disney+, il faut investir et s'allier. Jacques du Puy, directeur de Canal+ International, le confiait à RFI en février 2024 : « Les deux groupes ensemble, ça fait 50 millions d'abonnés, ce qui est déjà plus respectable par rapport à des groupes comme Netflix, qui a 260 millions d'abonnés.»Environ 26 millions d'abonnés Canal, 23 millions d'abonnés MultiChoice, cette fusion, si elle aboutit, permettrait au groupe de quasiment doubler de taille. À tel point que Canal+ parle d'une étape qui serait « historique ». Sachant que si tout se passe comme prévu, le nouvel ensemble pourrait être doublement coté en Bourse : en Europe, et à Johannesburg.Un projet aussi pour soutenir de nouvelles créations africaines Le groupe français estime que le continent africain « offre de grandes perspectives, avec des histoires riches et variées, des talents nombreux ». Canal assure que cette nouvelle entité permettrait d'investir davantage dans la production locale. Le groupe cite en exemple la série « Spinners » produite à la fois par Canal+ et MultiChoice : un thriller de 8 épisodes qui prend place dans les townships du Cap.
C'est un débat de premiers ministres. Gabriel Attal, Premier Ministre, débat à deux semaines des élections européennes, alors qu'il n'en est pas candidat. Jordan Bardella lui, tête de liste pour le Rassemblement national pour les élections européennes, se voit Premier Ministre d'une future Marine Le Pen au pouvoir. Sachant que le RN distance d'une quinzaine de points la liste macroniste dans les sondages pour l'élection de juin. Ils en rêvaient, France TV l'a fait. L'idée même du débat a fait réagir, jusqu'à Francois Xavier Bellamy, candidat LR aux élections européennes. Thomas Porcher et Lisa Lap décrivent le problème démocratique des politiques qui choisissent eux-mêmes l'affiche du second tour en 2027, élection qui devient un « concours de beauté ». Sur le fond du débat, « ils étaient presque d'accord sur tout » dépeint Thomas Porcher. L'économiste regrette des thèmes manquants : la concurrence au sein de l'Europe ou encore l'austérité budgétaire prévue : « Ils se disputaient sur qui a fait quoi avant, mais au fond, ils étaient d'accord ». Sur les questions du nucléaire, Thomas Porcher en arrive à la même conclusion. Sur l'immigration, Gabriel Attal voulait prouver à Jordan Bardella qu'eux aussi étaient durs sur la question, « vous avez même voté la loi immigration avec nous », a lancé le Premier Ministre. Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c'est l'Instant Porcher !
Après l'ampère (PS#495), la seconde (PS#500), le mètre (PS#504), nous continuons notre série sur les unités du système international, avec la mole !Parfois, on se sent molasse, ou mollasson. On a un coup de mou quoi. Mais ce ne sera pas nous ce soir, et nous allons parler avec énergie de sciences molles. Sachant, on est bien d'accord, que les définitions de sciences dures ou molles sont une question de sémantique avant tout. On parle bien de sciences dures, comme les maths ou la biologie, de matière molle en physique des matériaux, et de sciences molles ou douces pour les sciences humaines et sociales. Et tout le monde est loin d'être d'accord pour ces dénominations.Mais qu'à cela ne tienne, tout cela n'est que problème de définitions, et ce soir, nous allons parler sciences, autour du thème de ce qui est mou. Nous sommes le mercredi 17 avril de l'an 2024, bienvenue sur podcast science pour notre épisode 508.Notes d'émission : https://www.podcastscience.fm/?p=17850Retrouvez-nous sur PodcastScience.fm, Twitter, Facebook et Instagram.Soutenez-nous sur Tipeee Soutenez nous sur Patreon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la frontière tchado-soudanaise, les humanitaires tentent de bâtir au plus vite des camps pour accueillir les réfugiés, sans parvenir à tenir le rythme face à des arrivées qui sont constantes. La ville frontalière d'Adré se retrouve ainsi débordée, et l'assainissement du site – qui abrite encore 150 000 personnes selon les autorités – représente un véritable défi, alors que plus de 1 600 cas d'hépatite E ont été déclarés. De notre envoyé spécial,Ce soir, dans la petite ville d'Adré, au Tchad, les équipes de Médecins sans frontières (MSF) dispensent une formation aux femmes enceintes, la population la plus vulnérable à l'hépatite E. Une maladie que l'on combat par l'hygiène, nous explique Aristide Kelly, responsable médical, qui énumère les solutions dispensées : « Il faut se laver les mains avant de manger, il faut se laver les mains lorsqu'on est passé par les latrines, il faut bien laver les légumes et les fruits, c'est la contamination de l'eau et des aliments... » Selon lui, « un seul cas peut, via ses excréments, contaminer un point d'eau si, justement, les mesures ne sont pas prises. Il faut assainir ce milieu-là. »La gestion des latrines, c'est le domaine de Léopold Rojon qui nous amène à l'extrémité du camp pour nous présenter deux grands trous dans le sol. « C'est la base de la fosse d'une latrine que l'on vient consolider avec des sacs de sable pour ensuite la vidanger. On coule une dalle en béton et on bâche tout ça, on construit une porte et on a notre latrine qui est là. On évite la contamination par les eaux de ruissellement, on assainit le camp... C'est un des moyens de prévenir les maladies », explique-t-il méthodiquement. À écouter aussiSoudan: des réfugiés fuyant la guerre en proie à la famine au TchadLe site spontané de réfugiés d'Adré dispose actuellement d'une latrine pour 677 personnes, la norme minimale étant d'une pour 80 personnes... Tandis que le jour décline, une petite foule se forme autour du point d'eau géré par MSF qui, chaque jour, distribue près d'un million de litres. Michel Daamon Daïkreo s'occupe de l'assainissement du camp et de son approvisionnement en eau potable, ce qui, de son propre aveu, « n'est pas une mince affaire... »Il utilise une solution chlorée pour désinfecter son bidon avant de le remplir au robinet alimenté par une immense poche d'eau de 15 000 litres. Celle-ci suffit aux besoins du camp uniquement durant deux heures trente, affirme-t-il. « Il faut cinq fois cette grande poche d'eau par jour. » Ici, on distribue « entre huit et dix litres d'eau par jour et par personne. Sachant qu'il faut vingt litres » en situation normale, explique-t-il. Ainsi, les habitants du camp ne reçoivent que la moitié de leurs besoins en eau, « à la fois pour boire, pour faire la vaisselle, pour se laver, etc. C'est insuffisant. » Dès lors, maintenir un niveau d'hygiène suffisant pour se préserver des maladies représente un défi quotidien pour les familles. À écouter aussiRéfugiés soudanais au Tchad: le travail de collecte des traumatismes par l'ONG Handicap international
Qui n'a jamais menti ? Que ce soit dans la cour de récré, dans la chambre à coucher, sur le cv, les réseaux sociaux, ou en politique... Par omission, par politesse, pour ne pas faire de peine, pour raison d'État ou juste pour le plaisir. Et pourtant, on apprend dès l'enfance que mentir c'est mal. A l'heure des fake news dans nos sociétés de la post vérité, comment distinguer le vrai du faux, le mensonge nécessaire ou toxique ? Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Sachant que la vérité de l'un n'est pas forcément celle de l'autre ! Avec :• Oscar Brenifier, philosophe, auteur dans la collections Pratiques philosophiques de l'ouvrage Menteur ? : Phénomène du mensonge (A paraître en mai 2024, éditions Ancrages)• Pascal Froissart professeur en Sciences de l'information et de la communication au CELSA Sorbonne Université. Spécialisé dans la diffusion des rumeurs et des fausses informations. Auteur de L'invention du fact-checking - Boston, 1942-1943 (PUF, à paraître le 15 mai 2024)• Thomas Rozec, journaliste, rédacteur en chef chez Binge Audio, plateforme de création et diffusion de podcasts. Animateur du podcast Programme B dont fait partiela série Mytho(s) qui relate le destin de 4 menteurs célèbres En fin d'émission, Le Monde des enfants par Charlie Dupiot Les enfants ont la parole dans « 8 milliards de voisins » ! Ils nous parlent d'amour, de peur, d'avenir et aujourd'hui, ils nous livrent leurs rêves, dans tous les sens du terme ! Fatoumata, Logan, Selma et Issa ont entre 9 et 10 ans, ils sont élèves en CM1 au sein de l'école Anatole France à Villeurbanne, en banlieue de Lyon.Et merci à Estelle Perrier, enseignante en CM1, qui a ouvert la porte de sa classe à notre reporter Charlie Dupiot pour cet épisode du « Monde des enfants » un épisode à retrouver, comme les autres, en podcast sur l'appli RFI Pure radio ! Programmation musicale :► Eres Salvaje - Cuarteto Tafi (1"-3'22) ► Matrone - Baloji & Mayra Andrade
Qui n'a jamais menti ? Que ce soit dans la cour de récré, dans la chambre à coucher, sur le cv, les réseaux sociaux, ou en politique... Par omission, par politesse, pour ne pas faire de peine, pour raison d'État ou juste pour le plaisir. Et pourtant, on apprend dès l'enfance que mentir c'est mal. A l'heure des fake news dans nos sociétés de la post vérité, comment distinguer le vrai du faux, le mensonge nécessaire ou toxique ? Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Sachant que la vérité de l'un n'est pas forcément celle de l'autre ! Avec :• Oscar Brenifier, philosophe, auteur dans la collections Pratiques philosophiques de l'ouvrage Menteur ? : Phénomène du mensonge (A paraître en mai 2024, éditions Ancrages)• Pascal Froissart professeur en Sciences de l'information et de la communication au CELSA Sorbonne Université. Spécialisé dans la diffusion des rumeurs et des fausses informations. Auteur de L'invention du fact-checking - Boston, 1942-1943 (PUF, à paraître le 15 mai 2024)• Thomas Rozec, journaliste, rédacteur en chef chez Binge Audio, plateforme de création et diffusion de podcasts. Animateur du podcast Programme B dont fait partiela série Mytho(s) qui relate le destin de 4 menteurs célèbres En fin d'émission, Le Monde des enfants par Charlie Dupiot Les enfants ont la parole dans « 8 milliards de voisins » ! Ils nous parlent d'amour, de peur, d'avenir et aujourd'hui, ils nous livrent leurs rêves, dans tous les sens du terme ! Fatoumata, Logan, Selma et Issa ont entre 9 et 10 ans, ils sont élèves en CM1 au sein de l'école Anatole France à Villeurbanne, en banlieue de Lyon.Et merci à Estelle Perrier, enseignante en CM1, qui a ouvert la porte de sa classe à notre reporter Charlie Dupiot pour cet épisode du « Monde des enfants » un épisode à retrouver, comme les autres, en podcast sur l'appli RFI Pure radio ! Programmation musicale :► Eres Salvaje - Cuarteto Tafi (1"-3'22) ► Matrone - Baloji & Mayra Andrade
« Abraham votre père a exulté, sachant qu'il verrait mon Jour » (Jn 8, 51-59)Méditation par Sœur Catherine de CosterChant Final : "Sauve moi, Jésus Christ" de la Communauté de l'Emmanuel
Tous les matins, à 6H10 et 8H40, c'est les Sondages du matin.
C'est le premier des poids lourds politiques à se positionner pour l'élection présidentielle de 2025 en Côte d'Ivoire. Le 9 mars, le PPA-CI, le Parti des peuples africains, a désigné l'ex-chef de l'État pour être leur champion. Problème, Laurent Gbagbo est sous le coup d'une condamnation pour l'affaire dite du « braquage de la BCEAO » (Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest) pendant la crise post-électorale de 2010/2011. De ce fait, Laurent Gbagbo est privé de ses droits civiques et est donc inéligible. Seule une amnistie présidentielle de son ex-rival Alassane Ouattara pourrait le remettre en selle. Ousmane Zina est professeur agrégé en sciences politiques à l'Université de Bouaké. Il est interviewé par Frédéric Garat. RFI :Ousmane Zina, Laurent Gbagbo vient d'être désigné candidat à la présidentielle de 2025 par son parti, le PPA-CI, mais Laurent Gbagbo est, à l'heure où l'on se parle, inéligible du fait de sa condamnation à 20 ans de prison pour le braquage de la BCEAO. Aussi, on s'interroge, à quoi rime une telle désignation ?Ousmane Zina : Oui, je pense que c'est de l'ordre de la stratégie du PPA-CI. Premièrement, il s'agit de maintenir la figure de Laurent Gbagbo et donc, c'est une sorte de réponse à ceux qui pensent que nous tendons vers la fin de carrière politique de Laurent Gbagbo. Ce qui permettrait effectivement au PPA-CI de continuer à mobiliser ses militants en faisant exister Laurent Gbagbo au cœur du jeu politique ivoirien. Deuxième stratégie : projeter Laurent Gbagbo comme candidat en 2025, pourtant inéligible jusque-là, c'est aussi une manière de faire le forcing politique pour ouvrir les négociations politiques, seule voie pouvant permettre à Laurent Gbagbo d'être réintégré sur la liste électorale parce que c'est une figure assez forte pour le PPA-CI. Maintenant, reste à savoir si c'est la bonne voie. Sachant bien que, aux dernières élections communales et régionales, le PPA-CI n'a pas fait un très bon score en dépit du fait que Laurent Gbagbo ait été mis en avant comme cette figure très forte du jeu politique ivoirien. On verra bien si cette stratégie marche ou pas. Est-ce qu'il est le seul candidat potentiel au sein du PPA-CI ? Est-ce qu'il n'y a pas une alternative ?Il y a sûrement d'autres figures, il y a d'autres cadres. Beaucoup d'anciens cadres du FPI sont restés avec Laurent Gbagbo, mais est-ce qu'il y a cette volonté de laisser émerger de nouvelles figures, de nouvelles personnes ? Je pense que la figure de Laurent Gbagbo est tellement imposante au cœur du PPA-CI que, pour l'heure, l'on ne voit pas une autre personne qui puisse le remplacer malgré des signes de fragilité annoncés par certains ici et là.Justement, faire campagne, c'est aussi un exercice physique, on le sait. On a vu le « Woody », le garçon vaillant revenir fatigué de La Haye. Est-ce qu'il aura encore l'énergie pour cet exercice ?Il est clair que ce n'est plus le « Woody ». Ce n'est plus le « Woody » que l'on a connu durant les années 2000, de 2000 à 2010. C'est un homme d'un certain âge et, il faut le souligner, qui a connu un moment de maladie. Ce n'est plus forcément le même Laurent Gbagbo, mais il reste l'homme politique fort qui a marqué l'histoire politique de la Côte d'Ivoire. Il y a encore des générations qui se reconnaissent en lui et je pense que ça compte. C'est une voix qui compte dans le jeu politique, c'est une voix qui porte également, et c'est à lui peut-être encore de faire les preuves de sa capacité à mobiliser, de sa parole politique, qui soit ténue et écoutée par des milliers de personnes, comme on l'a vu dans le temps. Et donc, il y a encore des preuves à faire et 2025 n'est pas loin, et il y a du travail au niveau du PPA-CI.Du coup, on s'interroge sur l'attitude d'Alassane Ouattara en matière d'amnistie : soit il amnistie son meilleur ennemi et il endosse ainsi le rôle du grand réconciliateur de la Côte d'Ivoire, soit il n'y a pas d'amnistie et il écarte un candidat potentiellement dangereux pour son propre parti, le RHDP.Cette disposition met clairement le président Ouattara dans une situation de maître du jeu politique. Dans tous les cas, il a un temps d'appréciation qui lui permettra de juger opportun d'aller vers l'amnistie et de se positionner comme grand réconciliateur et espérer récupérer cela dans le sens de ressources politiques qui soient utiles pour 2025. Ou alors, il estimera que c'est une génération qui passe, qu'il n'y a pas lieu de forcer quoique ce soit dans la mesure où lui-même estime que plusieurs signes d'apaisement ont été faits et que ça ne soit pas une urgence. De là où il se positionne, c'est plutôt une candidature à proposer pour le RHDP en 2025, ou sa propre candidature, qui est l'équation la plus compliquée. Maintenant, le jeu politique, c'est le champ des possibles et, en Côte d'Ivoire, ça évolue très, très vite. Il a le temps d'apprécier, il a les cartes en main, de voir ce qui a lieu de faire et qui soit dans le sens de l'apaisement d'une part, mais également qui soit utile pour le RHDP, pour son parti. L'idée étant, bien sûr, de conserver ce pouvoir en 2025.Ousmane Zina, on est en train de parler de Laurent Gbagbo, qui a 78 ans, d'Alassane Ouattara, qui en a 82. 75% de la population en Côte d'Ivoire a moins de 35 ans. Alors, on connaît le poids du respect des anciens, mais est-ce que le jeune électorat ivoirien se retrouve à travers ces leaders politiques ?Très clairement, le besoin de renouvellement générationnel s'impose en Côte d'Ivoire. On constate effectivement ce gap-là, notamment en observant les totaux d'abstention, en observant la participation de ces jeunes-là souvent très faible durant les élections. Je pense qu'il y a un besoin d'activer ce renouvellement générationnel, de le booster. Et, très clairement, ce sont les questions que ces jeunes se posent.À lire aussiCôte d'Ivoire: Laurent Gbagbo désigné candidat pour la présidentielle de 2025 par son parti
Bientôt six mois depuis le coup d'État du 30 août, qui a vu l'armée déposer le président Ali Bongo juste après l'élection présidentielle, où en est la transition gabonaise ? Avec à sa tête le général Brice Oligui Nguema, la transition doit durer jusqu'en août 2025 et un nouveau scrutin. Un moment charnière de cette transition sera le très attendu dialogue national. Ce rendez-vous historique doit entraîner une profonde réforme des institutions du pays, et préparer une nouvelle Constitution. Entretien avec Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions, en charge de son organisation. RFI : Que reste-t-il à organiser avant la tenue du dialogue ?Murielle Minkoué Mintsa : Nous avons collecté les contributions des compatriotes. Donc, leur diagnostic qui fonde la situation socio-politique et économique de notre pays, leurs propositions de solutions. Nous avons commencé à les analyser. L'analyse est sommaire, il s'agit simplement de recentrer par thèmes les contributions des compatriotes qui se sont prononcés. La collecte se poursuit à la demande du chef de l'État pour sensibiliser un peu plus nos jeunes compatriotes de moins de 25 ans. Mais nous étions à un peu plus de 27 000 contributions que nous avons dépouillés, nous avons des rapports thématiques qui sont préparés. Nous attendons le complément de contributions qui va prendre fin en fin de semaine.Nous avons des équipes qui sont déployées actuellement à l'intérieur du pays pour recueillir aussi bien les contributions des étudiants et des élèves que celles des populations rurales, vulnérables, comme les populations autochtones ou autres. Nous aurons un rapport de synthèse. Nous tablons sur la mi-mars 2024 au plus tard. Maintenant, nous sommes sur le plan organisationnel : voir un peu les contours, les différents panélistes, les critères des intéressés parce que vous savez que nous voulons que le dialogue soit inclusif. Toutes les catégories socio-professionnelles, culturelles, et même les confessions religieuses seront représentées au dialogue… et les politiques.Avec un tel nombre de contributions, comment allez-vous choisir qui sera invité ? Et comment ferez-vous le tri ? On a par exemple plus de 100 partis politiques, dont certains sont des coquilles vides. Comment sélectionner ?Écoutez, l e tri commencera par les participants, qu'ils soient partis politiques, confessions religieuses, associations, patronat, ONG, issus du monde éducatif, du monde universitaire et d'autres. Maintenant, pour la sélection, nous n'avons pas encore convenu comment ça va se passer. Comme vous le dites, il y a plus de 100 partis politiques, mais je vous dirais qu'à la date du 19 janvier dernier, seuls 59 ont contribué à l'appel au dialogue. Alors nous verrons avec le CTRI, et le gouvernement. Bon, nous sortons d'un passé assez douloureux, nous allons tenir compte de tous ces éléments.En tout, combien de participants attendez-vous ?Je pense que nous serons entre 500 et 1 000.Y compris d'ex hauts-responsables de l'ancien pouvoir : ministres, présidents d'institutions, etc ?Écoutez, les uns et les autres sont des Gabonais. C'est un dialogue inclusif. Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir de notre pays, le devenir du Gabon sur un long terme. Donc, nous devrons mettre toutes les intelligences en commun pour réfléchir sur quelque chose de durable, de très durable.Mi-novembre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) annonçait ce dialogue pour avril. Le Premier ministre a évoqué entre avril et mai. Quand pensez-vous qu'il se tiendra ?En avril 2024, nous allons simplement respecter le calendrier de la transition.Et sur le lieu de l'organisation est-ce qu'un choix a été fait ?Alors, deux sites ont été retenus. Il s'agit du stade de l'amitié sino-gabonaise et du Palais des sports. Donc le Palais des sports abritera les phases d'ouverture et de clôture, qui seront des phases populaires. Et maintenant les travaux s'effectueront sur le site du stade d'Angondjé.Oui parce que certaines parties du stade sont vieillissantes et doivent être rénovées c'est ça ?Oui, c'est une réhabilitation relativement importante, et nécessaire.Savez-vous combien ce dialogue va coûter, y a-t-il un budget arrêté ? Alors qu'on sait bien aussi que certains veulent participer uniquement pour toucher des per diem.Ben écoutez, nous n'allons pas inventer la nature humaine. Le Gabon n'a pas la prétention de changer la nature humaine d'un coup. Toute concertation de cette nature a un coût. Nous allons veiller également à ce qu'il ne soit pas exorbitant parce que nous avons également d'autres priorités, notamment infrastructurelles. Alors je vous renverrai à la loi de finances dans laquelle est inscrit un certain montant : autour de 3 à 5 milliards de francs CFA. Sachant qu'il s'agit d'une concertation qui va tenir environ sur un mois avec des compatriotes de la diaspora, de l'interpays... C'est un mal nécessaire pour notre pays, donc nous n'allons pas chipoter sur les chiffres. Mais nous allons veiller à ce que ce ne soit pas exorbitant non plus. Parce que nous avons de réels défis pour répondre aux besoins de nos compatriotes.En 2017 le dialogue d'Angondjé a duré quasiment deux mois, vous pensez que celui-ci tiendra en un seul mois ?Oui parce que nous avons déjà toute la phase collecte des contributions qui permet à nos compatriotes de s'exprimer. Nous allons faire l'impasse sur une quelconque intervention des uns et des autres pour exprimer ce qu'ils ont au fond d'eux. Nous voulons également éviter à cette occasion la phase invectives, pugilat populaire. Là, nous avons un pays à reconstruire sur le plan institutionnel et autres. Mais vraiment, nous devons nous appesantir sur ce que nous voulons pour notre pays pour les années à venir. Nous devons reconstruire notre vivre ensemble et il est important que nous nous asseyions pour évoquer cette situation socio-politique, économique de notre pays.Concrètement, comment cette concertation va-t-il se dérouler ? Avec des tables rondes par thème, une synthèse à faire valider par le chef de l'État par exemple ?Non, non. Pendant toute la phase du dialogue, il n'y a pas de rapport envoyé à la présidence. Le président de transition a désigné l'archevêque de Libreville, qui a accepté de présider ces assises et les travaux se passeront en commission et en sous-commission. Les sous-commissions remonteraient l'information à la Commission. Chacune des commissions établira son rapport et le bureau du dialogue présentera le rapport définitif du dialogue avec les actes qui vont l'accompagner. C'est ce document final que le président des assises, donc l'archevêque Monseigneur Iba-Ba, présentera aux autorités de la transition.Une question cruciale est le poids des résolutions de ce dialogue. Est-ce qu'elles seront contraignantes ou il s'agira simplement de recommandations ?À ce stade, je ne peux pas me prononcer parce que nous n'avons pas fini de travailler avec le CTRI. Nous avons la suite du séminaire CTRI-gouvernement qui doit encore se prononcer sur un certain nombre d'éléments liés au dialogue. Le moment venu, un acte sera pris pour définir les grands contours du dialogue et le dialogue lui-même aura un règlement intérieur qui définira d'autres aspects un peu plus pratiques. En tout cas, je peux vous dire que la suite des actes du dialogue incombera au ministère de la Réforme des institutions. Il s'agit bien de réformer les institutions. Le dialogue est une étape.Quel état d'esprit attendez-vous de la part des participants ?Ils ont là l'occasion de penser pour le pays, sur le devenir du pays, donc je n'ai pas de doute qu'en toute responsabilité, ils feront le travail qui est attendu par tous les Gabonais. Vraiment cette responsabilité ils doivent vraiment s'en imprégner. Nous avons une occasion unique, un peu comme en 1990. Nous sommes là, nous ne devons pas rater ce tournant de l'histoire de notre pays. Personnellement, je compte vraiment sur leur sens de la responsabilité et du devoir.Les thèmes ont-ils déjà été choisis ? Quels chantiers vous semblent les plus cruciaux ?Il y a d'abord la question politique, parce que c'est un peu ce qui a conduit à l'acte salvateur du 30 août. C'est essentiellement la question politique qui a amené les différents drames que nous avons vécus dans notre pays, notamment en 2009 et 2016. Et là, nous avons l'occasion de dire « Plus jamais ça !» et que les questions politiques soient débattues sans tabou, que l'expression des Gabonais à travers les contributions soit prise en compte. Maintenant, il y a les questions de gouvernance, mais surtout les questions d'éducation. Il y a aussi les questions de santé, d'affaires sociales, les questions de valeur. Les Gabonais, très nombreux, se sont prononcés sur la restauration de nos valeurs. Qu'est-ce qui fait le Gabonais dans sa globalité malgré la pluralité ethnique ? Nous avons nos particularités, nos singularités, et les panélistes devraient pouvoir mettre en forme ces préoccupations.Des questions comme l'organisation de la présidentielle : qui pourra être candidat, savoir si le président de la transition pourra se présenter... Ces questions seront abordées au dialogue ?C'est même une évidence que ces thèmes seront abordés. Parce que si on prend l'origine, la naissance du dialogue national, le dialogue est issu d'une crise politique qui a amené nos forces de défense et de sécurité à s'interposer, à mettre à plat tout le système politique. Nous ne pouvons pas faire de dialogue national si nous n'évoquons pas ce sujet, sinon ce serait un dialogue thématique. Non, nous donnons l'occasion à nos concitoyens de vraiment s'exprimer sur notre vivre ensemble.Normalement le dialogue devrait désigner une commission chargée de rédiger une nouvelle constitution, qui devra être adoptée par une nouvelle assemblée nationale constituante, suivie d'un référendum, c'est bien cela ?Déjà sur la base des actes du dialogue en lien avec les questions évoquées dans la future constitution, effectivement une assemblée constituante va préparer un projet de constitution qui sera soumis au cours d'un référendum organisé en décembre prochain.Est-ce que ce dialogue devrait mettre fin à la Charte de transition actuellement en vigueur ?Au cours du dialogue, les panélistes devront se prononcer, mais la transition va jusqu'en août 2025 et je pense fortement que la charte ne gênerait pas. Je ne pense pas que sur ce plan la charte serait en contradiction avec la constitution. Parce que la charte qu'est-ce qu'elle prévoit ? Si ce n'est les institutions de la transition, les critères pour être chefs d'État, mais la Constitution à venir sera un peu plus détaillée. Je pense que jusqu'au terme de la transition, la Charte devrait garder sa position. Je ne pense pas qu'il y ait des contradictions qui mèneraient à ce que l'une entre en conflit avec l'autre.Le dernier dialogue du genre date d'il y a un an, pour préparer des élections « aux lendemains apaisés », disait-on. On voit bien que cela a été un échec vu le scrutin d'août dernier. Comment faire pour que cette nouvelle concertation réussisse ?Ecoutez, d'abord il s'agissait antérieurement, du moins ces 3,4 dernières années, de concertations de forme, pour entériner les actes en vue d'asseoir les ambitions de quelques-uns. Vraiment la démarche n'est pas du tout la même. Et l'esprit et l'ambition que nous avons pour notre pays. À mon sens comparer serait déplacé. C'est déplacé de comparer le dialogue national à venir, à ce qui s'est fait antérieurement, après 1991. Nous avons constaté qu'à chaque fois c'était pour permettre à quelques compatriotes de s'asseoir, d'affirmer leurs positions.À lire aussiDialogue national au Gabon: «Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir du pays»
La plupart des spécialistes situent la mort de Jésus Christ entre l'an 30 et l'an 33 de notre ère. Ils pensent aussi qu'elle a eu lieu en avril, au moment de la Pâque juive.Le châtiment qui lui a été infligé est celui de la crucifixion. Pour les Romains, il s'agissait d'une peine infamante, destinée à punir les esclaves en fuite ou tous ceux qui remettaient en cause l'ordre établi.Les poignets et les pieds du condamné étaient cloués, ou attachés par des cordes, à deux poutres formant une croix. Celle-ci une fois redressée, le supplicié finissait, du fait de sa position, par mourir asphyxié.D'après les Évangiles, Jésus aurait été dénoncé par les autorités religieuses juives au procurateur de Judée, Ponce Pilate, qui, entre 26 et 36 de notre ère, représente l'autorité romaine dans la région.Sachant qu'il ne serait pas sensible à des accusations d'ordre religieux, qui ne concernent pas le pouvoir romain, les grands prêtres juifs évoquent des motifs politiques.À l'instar des autres messies qui, avant l'apparition de Jésus, avaient troublé la région, le Christ revendique en effet la royauté, même s'il précise à ses disciples qu'elle "n'est pas de ce monde".Par ailleurs, il mobilise des foules, ce qui peut le faire passer, aux yeux des Romains, pour un agitateur politique. Il n'en faut pas plus pour voir en ce "roi des juifs", des mots inscrits sur sa croix, une menace pour Rome. On le soupçonne en effet de vouloir rétablir une royauté supprimée par les Romains en l'an 6 de notre ère.Les prêtres juifs voulaient donc la mort de Jésus, et seul le procurateur romain avait le droit de la lui infliger. Mais, eux, ils la désiraient pour des raisons religieuses.En effet, ils comptaient se débarrasser de ce prophète qui, tout en restant fidèle à la Loi de Moïse, voulait assouplir certaines de ses prescriptions, comme le respect du sabbat. Et ils le tenaient aussi pour un idolâtre, qui n'hésitait pas à se proclamer fils de Dieu, un blasphème intolérable pour les juifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La plupart des spécialistes situent la mort de Jésus Christ entre l'an 30 et l'an 33 de notre ère. Ils pensent aussi qu'elle a eu lieu en avril, au moment de la Pâque juive. Le châtiment qui lui a été infligé est celui de la crucifixion. Pour les Romains, il s'agissait d'une peine infamante, destinée à punir les esclaves en fuite ou tous ceux qui remettaient en cause l'ordre établi. Les poignets et les pieds du condamné étaient cloués, ou attachés par des cordes, à deux poutres formant une croix. Celle-ci une fois redressée, le supplicié finissait, du fait de sa position, par mourir asphyxié. D'après les Évangiles, Jésus aurait été dénoncé par les autorités religieuses juives au procurateur de Judée, Ponce Pilate, qui, entre 26 et 36 de notre ère, représente l'autorité romaine dans la région. Sachant qu'il ne serait pas sensible à des accusations d'ordre religieux, qui ne concernent pas le pouvoir romain, les grands prêtres juifs évoquent des motifs politiques. À l'instar des autres messies qui, avant l'apparition de Jésus, avaient troublé la région, le Christ revendique en effet la royauté, même s'il précise à ses disciples qu'elle "n'est pas de ce monde". Par ailleurs, il mobilise des foules, ce qui peut le faire passer, aux yeux des Romains, pour un agitateur politique. Il n'en faut pas plus pour voir en ce "roi des juifs", des mots inscrits sur sa croix, une menace pour Rome. On le soupçonne en effet de vouloir rétablir une royauté supprimée par les Romains en l'an 6 de notre ère. Les prêtres juifs voulaient donc la mort de Jésus, et seul le procurateur romain avait le droit de la lui infliger. Mais, eux, ils la désiraient pour des raisons religieuses. En effet, ils comptaient se débarrasser de ce prophète qui, tout en restant fidèle à la Loi de Moïse, voulait assouplir certaines de ses prescriptions, comme le respect du sabbat. Et ils le tenaient aussi pour un idolâtre, qui n'hésitait pas à se proclamer fils de Dieu, un blasphème intolérable pour les juifs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un malade soigné avec un produit neutre, de l'eau sucrée par exemple, et dont l'état s'améliore, bénéficie de ce qu'on appelle l'"effet placebo".Le terme "placebo" a d'abord un sens religieux. Tiré du latin, et signifiant "je plairai", on le trouve dans le psaume 116, qui est lui-même inclus dans la Bible. Chanté lors de l'office des morts, ce psaume était entonné par des pleureurs et pleureuses recrutés pour l'occasion.Sachant que de tels sanglots étaient simulés, on a fini par associer le mot "placebo" à une idée de fausseté mêlée de flagornerie, les pleureuses devant faire preuve de zèle pour se montrer convaincantes.Peu à peu, le terme en viendra à s'appliquer à des patients que la seule vue du médecin, et la confiance qu'ils lui portent, suffit à guérir.Avant même que le terme ne soit consacré par la littérature médicale, Montaigne donne déjà, dans ses célèbres "Essais", écrits au XVIe siècle, des exemples de l'effet placebo.L'écrivain cite ainsi le cas d'un homme souffrant de calculs rénaux, une affection qu'on nommait alors la "maladie de la pierre". Il appelle donc un apothicaire à son chevet, qui lui prescrit des lavements.Voilà donc notre malade couché et en position de recevoir ce que la médecine du temps appelait un "clystère". Mais le médecin se contente de faire semblant, n'injectant aucun produit dans son organisme.Ce qui n'empêche pas le patient de se sentir mieux. Et Montaigne de conclure : "il en sentait pareil effet à ceux qui le prennent". Bien sûr, il n'emploie pas les termes "placebo" ou "effet placebo", mais il en offre déjà une parfaite définition.L'écrivain évoque aussi le cas d'une femme qui, croyant avoir avalé une épingle, ressentait une vive douleur à la gorge. Un de ses amis, ne décelant aucune trace d'enflure, la fait vomir et jette discrètement une épingle dans la cuvette.À sa vue, la femme se sent aussitôt soulagée. C'était, là encore, faire déjà la preuve du pouvoir de l'imagination et de l'origine psychosomatique de bien de nos maux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un malade soigné avec un produit neutre, de l'eau sucrée par exemple, et dont l'état s'améliore, bénéficie de ce qu'on appelle l'"effet placebo". Le terme "placebo" a d'abord un sens religieux. Tiré du latin, et signifiant "je plairai", on le trouve dans le psaume 116, qui est lui-même inclus dans la Bible. Chanté lors de l'office des morts, ce psaume était entonné par des pleureurs et pleureuses recrutés pour l'occasion. Sachant que de tels sanglots étaient simulés, on a fini par associer le mot "placebo" à une idée de fausseté mêlée de flagornerie, les pleureuses devant faire preuve de zèle pour se montrer convaincantes. Peu à peu, le terme en viendra à s'appliquer à des patients que la seule vue du médecin, et la confiance qu'ils lui portent, suffit à guérir. Avant même que le terme ne soit consacré par la littérature médicale, Montaigne donne déjà, dans ses célèbres "Essais", écrits au XVIe siècle, des exemples de l'effet placebo. L'écrivain cite ainsi le cas d'un homme souffrant de calculs rénaux, une affection qu'on nommait alors la "maladie de la pierre". Il appelle donc un apothicaire à son chevet, qui lui prescrit des lavements. Voilà donc notre malade couché et en position de recevoir ce que la médecine du temps appelait un "clystère". Mais le médecin se contente de faire semblant, n'injectant aucun produit dans son organisme. Ce qui n'empêche pas le patient de se sentir mieux. Et Montaigne de conclure : "il en sentait pareil effet à ceux qui le prennent". Bien sûr, il n'emploie pas les termes "placebo" ou "effet placebo", mais il en offre déjà une parfaite définition. L'écrivain évoque aussi le cas d'une femme qui, croyant avoir avalé une épingle, ressentait une vive douleur à la gorge. Un de ses amis, ne décelant aucune trace d'enflure, la fait vomir et jette discrètement une épingle dans la cuvette. À sa vue, la femme se sent aussitôt soulagée. C'était, là encore, faire déjà la preuve du pouvoir de l'imagination et de l'origine psychosomatique de bien de nos maux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:31 - Le Biais de Bernard Werber - par : Bernard Werber - Et si toute la glace existante sur terre fondait d'un coup ? Sachant que, pour l'instant, 10 % des surfaces terrestres sont encore recouverts de glace, la fonte de toute cette glace modifierait considérablement la géographie terrestre.
Ouvrir la porte du bureau d'une femme puissante, qui plus est tout en haut d'une tour avec une superbe vue sur Paris, n'est pas toujours évident. Et pourtant dès la 1ère minute j'ai eu le sentiment de converser avec une amie, engagée. Nous aurions pu aisément poursuivre notre échange quelques heures. Alors quand Marie Guillemot, Présidente du directoire de KPMG, a répondu à ma question sur sa définition du leadership en me parlant du cœur : Le coeur de l'écoute, du courage et des convictions, Le coeur à fédérer les équipes et les emmener. J'ai compris que j'étais au bon endroit pour poser les questions que l'on se pose, et sans doute encore plus dans un univers comme celui de Marie. Est-ce que l'on peut être soi dans son travail ? Est-ce que l'on peut s'épanouir dans son travail ? Et comprendre alors comment le leader peut-il contribuer à cela. Bonne écoute ! Et pour accéder à des contenus exclusifs, inscrivez-vous à la newsletter "Devenez le leader que vous voulez être" : https://lentreprisededemain.fr/la-newsletter/
« Au Congo, la dynamique de la campagne électorale, elle est du côté de Félix Tshisekedi », affirme sur RFI son porte-parole, Erik Nyindu. « La dynamique en faveur de l'opposant Moïse Katumbi, ce n'est qu'un leurre ». Que fera le président-candidat Tshisekedi pour les salaires des fonctionnaires civils et militaires s'il est élu pour un deuxième mandat ? Cinq jours avant la présidentielle de mercredi prochain, son porte-parole répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Erik Nyindu, quelle est la réalisation dont le président Tshisekedi peut être le plus fier depuis son arrivée au pouvoir ? Erik Nyindu : C'est la mise en place d'une disposition de la Constitution qui est la gratuité de l'enseignement primaire. C'était dans la Constitution de 2006, mais aucun des pouvoirs en place, jusqu'à présent, n'avait osé le faire, n'avait eu le courage de le faire. C'est ça la particularité du président Tshisekedi, c'est qu'il a eu le courage et la volonté politique de le faire, il a mis ça en place. Il y a près de cinq millions de jeunes enfants qui ont repris le chemin de l'école, qui n'auraient pas pu le faire autrement parce que leurs parents n'avaient pas les moyens de payer des études. C'est quelque chose de très important, ça donne un bagage à ces enfants pour pouvoir avancer et se débrouiller dans la vie.Plusieurs candidats de l'opposition affirment que cette gratuité est factice, car les enseignants sont tellement mal payés qu'ils sont obligés de rançonner les parents d'élèves…Ce n'est pas vrai. Ça, c'est un discours de l'opposition qui veut s'opposer à tout. Cette mesure a été une mesure difficile à mettre en place, elle se concrétise de plus en plus et sur toute l'étendue du pays. Il y a des mesures d'accompagnement. Notamment, il y a eu une mécanisation de plus de 100 000 professeurs, donc ça veut dire que leur salaire a été payé de façon bancarisée. On a augmenté aussi le salaire des professeurs, qui atteint aujourd'hui entre 300 et 400 dollars le mois. Et puis, surtout, la construction d'écoles : près de 7 000 écoles sont en chantier, dont près de 80% sont déjà construites, et ça permettra aux enfants de pouvoir y accéder dès la rentrée scolaire de 2024.L'un des problèmes, actuellement, dans votre pays, c'est l'inflation : + 22% en un an, dit le FMI. Comment comptez-vous arrêter la chute du franc congolais par rapport au dollar ?D'abord, il faut dire que ce problème d'inflation est un problème mondial, donc le Congo subit, comme le reste du monde, l'inflation. Une inflation qui, au Congo, est moins forte que celle de plusieurs autres pays africains. Le président, dans son projet politique pour le second mandat - si les Congolais lui font confiance pour le réélire -, a justement décidé de réduire l'impact de l'envolée des prix, notamment les prix des denrées de première nécessité, notamment le carburant, les produits alimentaires. Et aussi, par rapport au taux de change, en accentuant l'efficacité de la dépense publique : mieux dépenser, moins de dépenses de l'État et de meilleures dépenses qui sont bien ciblées, en espérant aussi que la conjoncture mondiale va s'améliorer.Félix Tshisekedi dit vouloir faire du Congo l'Allemagne de l'Afrique, mais dans un pays comme le vôtre où seulement, selon la Banque mondiale, 20% de la population a accès à l'électricité, est-ce que cela ne risque pas d'être un slogan sans lendemain ?Non, ce n'est pas un slogan. Qu'est-ce que c'est, l'Allemagne aujourd'hui ? C'est le moteur de l'économie européenne, un grand pays qui, surtout, a une tradition industrielle. Eh bien, c'est ce qu'on veut faire du Congo, un pays industriel, et pour pouvoir faire des usines, des manufactures, qui vont pouvoir employer la jeunesse congolaise, eh bien vous avez raison, il faut de l'énergie. Alors, il faut comprendre que durant le mandat du président Tshisekedi, on est passés, en 2020, de 12 460 gigawatts produits dans le pays à, en 2022, 15 287 gigawatts, c'est-à-dire une augmentation. On a eu une situation qui était catastrophique à l'arrivée du président Tshisekedi et on travaille là-dessus. Et, notamment, on a mis en place l'ARE, l'Agence de régulation de l'électricité, qui permet justement d'assainir ce secteur. Cette libéralisation va donner toute son efficacité, notamment avec des projets qu'on appelle off-grid, c'est-à-dire des projets hors réseau, des petites centrales hydro-électriques dans les territoires, des petites centrales photovoltaïques dans les territoires, qui vont permettre d'éclairer le Congo et de fournir de l'électricité pour l'industrialisation du pays.Pour redresser la situation militaire dans l'Est du pays, il faut remotiver les militaires, il faut augmenter leur solde - cent dollars par mois, ça ne suffit pas -, disent plusieurs candidats de l'opposition. Qu'est-ce que vous en pensez ? Je pense qu'il faut voir ce problème de façon globale. Ce n'est pas simplement une question de solde. D'abord, je voudrais dire une chose, aucun président, de toute l'histoire du Congo, n'a autant investi dans l'armée congolaise. À son arrivée, le président trouve une armée faite de bric et de broc, pratiquement en décomposition. Qu'est-ce qu'il fait ? Il lance une réforme, il augmente le budget global de la défense, qui passe à 10,4% dans le budget 2023, tout en sachant que, globalement, on augmentait le budget du pays - on est passés de 4 milliards en 2019 à 16 milliards en 2023. Il fallait le faire et c'est le président Tshisekedi qui a permis de le faire. Donc à partir de là, une loi de programmation militaire a été votée cette année, elle est en train d'être mise en application, cela permet justement d'augmenter encore plus la solde des militaires, d'améliorer le social des militaires. Deux grands hôpitaux, par exemple, à Kinshasa, l'hôpital du camp Tshatshi et l'hôpital du camp Kokolo, ont été rénovés, modernisés, ce qui permet aux militaires et à leur famille de se faire soigner là-bas gratuitement, ce qui permet de redonner de la dignité à nos soldats. Dernière mesure, la loi sur la réserve armée, qui permet à près de 40 000 jeunes Congolais, qui ont répondu à l'appel de la patrie, d'être formés aujourd'hui et d'accompagner, justement, l'armée dans son rôle de défense de la patrie.Dans l'opposition, plusieurs candidats pointent la très forte disparité entre les députés congolais, qui gagnent quelque 25 000 dollars par mois, et les nombreux fonctionnaires civils et militaires, qui ne gagneraient qu'entre 80 et 100 dollars par mois. Ils crient à l'injustice. Qu'est-ce que vous répondez ? Tout ce que je dis, c'est que dans le projet du président, il y a une mesure d'harmonisation des salaires de la fonction publique, notamment parce qu'il veut augmenter le pouvoir d'achat des Congolais. Pour ce qui est du salaire des députés, c'est quelque chose qui sera décidé au sein du Parlement. Si, effectivement, il faut baisser le salaire des députés, ça sera décidé ainsi et ce sera fait. Mais le poujadisme, le populisme, qui consistent à pointer du doigt le salaire des députés sans voir le reste, si on peut dire, de l'équation, c'est un discours populiste d'une opposition qui n'a pas d'idées.Pour mieux dénoncer le soutien du Rwanda aux rebelles du M23, le président Tshisekedi n'hésite pas à comparer le président Kagame à Hitler. Est-ce que ce n'est pas une comparaison excessive ? Ce sont des propos qui sont conformes à la réalité. Hitler en son temps, vous le savez très bien, a eu des visées expansionnistes qui ont conduit à une guerre mondiale. Monsieur Kagame a des visées expansionnistes sur le Congo qui peuvent conduire à une guerre mondiale africaine, et c'est pour cela que l'on dit que le président Kagame a une mauvaise politique, et on appelle la communauté internationale à le sanctionner pour que la paix revienne au sein de l'Afrique centrale.Il y a un mois, sur RFI et France 24, Félix Tshisekedi a déclaré : « Je n'ai pas peur de l'opposition, qu'elle soit unie ou pas », mais le ralliement de quatre candidats à Moïse Katumbi, l'affluence aux meetings de ce dernier, est-ce que ce ne sont pas autant d'indices qui montrent qu'il y a dans l'opposition une dynamique pour le candidat Katumbi ? Je crois qu'il y a un leurre, un leurre, d'ailleurs, qui est un piège pour les médias, et vous êtes tombé dans ce piège, monsieur Boisbouvier. D'abord, un, l'affluence aux meetings de Katumbi, c'est une affluence feinte, ils trafiquent leurs images. La réelle affluence se trouve aux meetings du candidat numéro 20, Félix Tshisekedi. Regardez, renseignez-vous et vous verrez que la population vient nombreuse, même au Katanga, là où certains prétendaient que c'était un fief de Katumbi. Le président a fait le plein, on n'avait jamais vu ça. Ça, c'est une première chose. La deuxième chose, le ralliement. C'est quelque chose qui avait déjà été préparé depuis longtemps, donc ils sont en train de feuilletonner ce ralliement pour pouvoir créer une sorte de faux buzz dans les médias, et en fait, ce sont des ralliements d'individus, ce sont des stratégies individuelles, de Sesanga, de Matata, de Diongo. Alors que, dans notre camp, les soutiens du président Félix Tshisekedi sont de véritables ténors politiques : il a monsieur Bemba, il a monsieur Kamerhe, il a monsieur Bahati, il a monsieur Mboso, il a la jeune génération avec le Premier ministre Sama Lukonde, et là, ce sont des partis politiques, des mouvements reconnus comme ayant une véritable assise dans le pays qui ont désigné Tshisekedi comme le candidat. Donc, Tshisekedi est un candidat indépendant, mais soutenu par les militants de l'UDPS, du MLC, de l'AFDC, de l'UNC et d'autres partis qui le soutiennent. Vous le voyez, la dynamique est différente. Nous, c'est une dynamique collective, qui porte un candidat, alors que chez Katumbi, ce sont des ralliements individuels qui ne donneront rien en fin de course.En vue de l'élection de ce mercredi 20 décembre, beaucoup d'opposants n'ont pas confiance dans la neutralité de la Céni, la Commission électorale. Ils encouragent leurs partisans à rester devant chacun des bureaux de vote, jusqu'à l'affichage des résultats. Qu'est-ce que vous en pensez ? (Rires) Je pense que c'est une bonne chose, mais nous, nous ferons la même chose. Je pense que la vigilance populaire est une bonne chose et nous ferons la même chose chez nous. Le président a donné le mot d'ordre à ses militants, à ses électeurs, de rester devant les bureaux de vote. Nous devons surveiller ça parce que nous savons qu'il y a une stratégie, qui a déjà commencé de la part de l'opposition, de dénoncer les résultats, quels que soient ces résultats. Sachant qu'ils vont certainement perdre cette élection, ils commencent déjà à préparer un discours de contestation pour pouvoir créer l'instabilité dans le pays. Nous refusons ça, parce que la démocratie congolaise, c'est quelque chose de fragile, c'est quelque chose de précieux, à laquelle nous tenons. Mais d'un autre côté, je dirais qu'il faut faire confiance à la Céni. La Céni est une instance indépendante, avec à sa tête Denis Kadima qui est l'un des experts mondialement connus de la gestion des processus électoraux. Il n'est pas seul. Il a une équipe de professionnels. Il y a des représentants de l'opposition au sein de la Céni. Il y aura aussi une vingtaine de missions d'observation. Donc, de ce point de vue, ce seront des élections sous surveillance, des élections transparentes, justes et crédibles.
Au 21e siècle, le transport aérien est devenu un mode de transport banal, quasiment accessible à tous. Rien qu'en France, en 2022, le trafic aérien a atteint 102,6 millions de passagers selon l'Autorité de Régulation des Transports, et il augmente chaque année. Mais évidemment, il n'en a pas toujours été ainsi. Comment, concrètement, se passait le voyage en avion il y a un siècle ? Sachant qu'à ses débuts, l'aviation civile était un mode de transport réservé à une élite fortunée, et représentait moins de 7 000 passagers par an dans des avions beaucoup moins performants qu'aujourd'hui, beaucoup moins confortables aussi, et plus dangereux. Mais déjà, dès ses débuts, l'aviation convoque son lot de rêves, même pour ceux qui jamais n'auront les moyens de le prendre. On sort le dimanche assister à des meetings aériens et les français vibrent par procuration devant les exploits des pionniers qui enchaînent les raids, et les records, élargissant au ciel l'horizon des possible. A l'occasion d'une exposition en cours au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, retour sur les débuts de cette épopée... Deux invités : - Julie Ulloa, Responsable du département des collections artistiques et anthropologiques au musée de l'Air et de l'Espace - Laurent Rabier, Chargé des collections anthropologiques et ethnographiques au musée de l'Air et de l'Espace Réalisation : Pierrick Grandouiller Musique originale : Antonin Fajon
Une nouvelle génération d'acteurs s'associe aux plus grandes stars de l'action pour Expendables 4. Jason Statham, Dolph Lundgren, Randy Couture et Sylvester Stallone sont rejoints par Curtis « 50 Cent » Jackson, Megan Fox, Tony Jaa, Iko Iwais, Jacob Scipio, Levy Tran et Andy Garcia. Nouveaux membres, nouveaux styles, nouvelles tactiques pour ce nouvel opus explosif !Voilà pour le synopsis officiel de cet EXPENDABLES 4, qui n'assure même pas le minimum syndical de la franchise toujours déclinante, initiée par Stallone en 2010. Sachant que le film de Scott Waugh est tout de même une énorme merguez qui se fout royalement de la gueule de son public, Stéphane Moïssakis et Yannick Dahan ne se sont pas gênés pour vider toutes leurs cartouches sur l'ambulance qui mène tout ce beau monde à l'EHPAD !Pour nous soutenir, il y a deux adresses.KISS KISS BANK BANK : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magPour acheter notre livre CAPTURE MAG 2012-2022 : NOTRE DÉCENNIE DE CINÉMA, rendez-vous chez votre libraire ou site marchand.Akileos : https://bit.ly/CapMookLibrairies indépendantes : https://bit.ly/AchTMookRetrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frEn MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyOSur Google Podcasts : https://bit.ly/39W69oR#sylvesterstallone #jasonstatham #meganfox Podcasts exclusifs Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans la série des 10 hacks proposés dans le cadre de la nouvelle saison du podcast intitulée "Leadership et authenticité". Qu'est-ce qu'un hack, c'est une somme de pratiques à mettre en place pour développer un élément clé de la posture de leader. Je vous proposerai donc 10 éléments clés pendant les 10 prochaines semaines, Le 4ème hack fait écho à mon échange avec Marie Guillemot, présidente de KMPG jeudi dernier. Pourquoi passer du rôle de sachant solitaire au rôle de catalyste d'un élan collectif est fondamental ? Comment le faire ? Je vous propose de le découvrir sans attendre. Bonne écoute ! Et pour accéder à des contenus exclusifs, inscrivez-vous à la newsletter "Devenez le leader que vous voulez être" : https://lentreprisededemain.fr/la-newsletter/
Ouvrir la porte du bureau d'une femme puissante, qui plus est tout en haut d'une tour avec une superbe vue sur Paris, n'est pas toujours évident. Et pourtant dès la 1ère minute j'ai eu le sentiment de converser avec une amie, engagée. Nous aurions pu aisément poursuivre notre échange quelques heures. Alors quand Marie Guillemot, Présidente du directoire de KPMG, a répondu à ma question sur sa définition du leadership en me parlant du cœur : Le coeur de l'écoute, du courage et des convictions, Le coeur à fédérer les équipes et les emmener. J'ai compris que j'étais au bon endroit pour poser les questions que l'on se pose, et sans doute encore plus dans un univers comme celui de Marie. Est-ce que l'on peut être soi dans son travail ? Est-ce que l'on peut s'épanouir dans son travail ? Et comprendre alors comment le leader peut-il contribuer à cela. Bonne écoute ! Et pour accéder à des contenus exclusifs, inscrivez-vous à la newsletter "Devenez le leader que vous voulez être" : https://lentreprisededemain.fr/la-newsletter/
« L'entreprise libérée : un truc pour les fêlès ? » Les babos, les perchés ou encore les bobos, les dirigeants en fin de carrière… Que de clichés derrière ce concept parfois valise. Il ne s'agit pas ici de prôner le pour ou contre de l'entreprise libérée mais de tenter de comprendre ce qui se cache derrière ce concept. C'est ce que nous vous proposons avec Lise-Marie Biez dans le 3ème épisode de la capsule Flexjob. Lise-marie détricote tout cela à la lumière de sa riche expérience et de son analyse : Qu'est-ce qui se cache derrière ? A quels besoins cela répond ? Pour quels bénéfices ? Avec ou sans manager ? Comment engager la réflexion ? Par où commencer pour aller vers davantage de responsabilisation ? Sachant qu'aucune méthode qui correspond à une entreprise ou à l'ensemble des entreprises. Et comme pour chacun des épisodes de cette capsule hors série du podcast l'Entreprise de demain un bonus vous est proposé à la fin. Bonne écoute ! Lien vers le bonus Pour en savoir plus sur Flexjob Podcast hors-série proposé en partenariat rémunéré avec le collectif Flexjob.