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C dans l'air l'invitée du 21 janvier avec Isabelle Debré, présidente de l'association l'Enfant Bleu, qui lutte contre les violences faites aux enfants. L'association s'est constituée partie civile dans le procès de l'affaire Amandine Florès-Pissarra, morte à l'âge de 13 ans en août 2020, affamée, enfermée dans un cagibi et maltraitée par sa mère. Le procès s'est ouvert hier à Montpellier.Sandrine Pissarra et son compagnon de l'époque Jean-Michel Cros sont jugés aux assises de l'Hérault pour "tortures ou acte de barbarie ayant entraîné la mort", faits passibles de perpétuité pour elle ; "privation de soins", trente ans encourus, pour lui. Jugée pour tortures sur sa fille, Sandrine Pissarra a nié, à l'ouverture de l'audience lundi, l'avoir affamée et maltraitée. Son compagnon, en pleurs, s'est montré incapable d'expliquer son inaction coupable.Malgré le huis clos familial, favorisé par le confinement de 2020, le calvaire d'Amandine, morte de faim à l'été 2020, n'était pas inconnu des autorités. Alors y a-t-il eu des failles dans la protection de l'enfance ? Trois signalements avaient été faits entre 2010 et 2014, et dès la maternelle les égratignures et les ecchymoses d'Amandine avaient inquiété l'école. Un magistrat avait été saisi en CE1, quand Amandine présentait des traces de coups et fouillait les poubelles pour manger.Isabelle Debré, présidente de l'association l'Enfant bleu, qui lutte contre les violences faites aux enfants, est notre invitée. Elle reviendra avec nous sur le calvaire subi par Amandine. Elle nous expliquera aussi les différents signalements qui ont été faits au fil des années, et la succession de failles qui n'ont pas permis de lui sauver la vie. Un dossier "ahurissant", commente-t-elle dans le Parisien. Elle nous dira aussi, après plus de 30 ans d'expérience dans la protection de l'enfance, sa vision de la politique de protection de l'enfance en France, et les recommandations de l'association l'Enfant Bleu pour que les violences faites aux enfants soient mieux repérées et traitées.
Dans cet épisode, Evie nous présente sa classe mutualisée en élémentaire, où deux enseignantes partagent un grand groupe d'élèves de CE1-CE2. Ensemble, elles organisent les apprentissages en regroupant les élèves par compétences pour des temps d'enseignement plus ciblés et efficaces.Evie partage les clés de cette organisation : des consignes claires, une gestion anticipée, et surtout une collaboration étroite entre enseignantes pour harmoniser les groupes et les objectifs. Une approche innovante pour accompagner chaque élève au plus près de ses besoins.Une série audio animée par Nathalie Dreyfus, enregistrée par Yannis Do Couto, réalisée et mixée par Benjamin Macé, et produite par Lacmé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut mieux faire : voilà l'appréciation que l'on pourrait donner aux élèves de CM2 après les évaluations en primaire. Le ministère de l'Education a présenté jeudi les résultats des évaluations nationales à l'école élémentaire, passées par 4 millions d'élèves en septembre dernier. C'est stable en CP, amélioration en CE1 et des progrès à faire en CM2. Pour en parler, Nathalie enseignante de CM2 en Seine-Saint-Denis, et Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
Peut mieux faire : voilà l'appréciation que l'on pourrait donner aux élèves de CM2 après les évaluations en primaire. Le ministère de l'Education a présenté jeudi les résultats des évaluations nationales à l'école élémentaire, passées par 4 millions d'élèves en septembre dernier. C'est stable en CP, amélioration en CE1 et des progrès à faire en CM2. Pour en parler, Nathalie enseignante de CM2 en Seine-Saint-Denis, et Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
Do you speak english? Les élèves de CE1 de Magali Rabeyrin, oui !C'est au cœur d'une REP+ de Marseille qu'exerce cette professeure des écoles. Son établissement s'est engagé dans un programme d'immersion en langues : depuis la maternelle, chaque élève bénéficie de l'enseignement des programmes nationaux en anglais à hauteur de 25 % à 50 % du temps. Alors faut-il parfaitement maîtriser l'anglais pour l'enseigner en primaire ? Quels bénéfices pour les élèves ? Pourquoi se lancer dans l'aventure ? Magali nous fait découvrir ce dispositif...Ces épisodes Extra classe peuvent vous intéresser :Le plurilinguisme, une chance pour l'École - Parlons pratiques ! #13 (30 mars 2022).Immersion linguistique en maternelle - Les Énergies scolaires #133 (3 juillet 2024).Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast AddictExtra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Myriam Jacquet Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Simon Gattegno Voix additionnelle : Magali Devance Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.frTranscription automatique : Ausha © Réseau Canopé, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dorothée Barthlen est la 166ème invitée du podcast C'est quoi le bonheur pour vous?. Déléguée médicale et mère de trois enfants, j'ai été confrontée aux réalités de beaucoup de personnes, me sentant parfois débordée, dépassée dans la gestion de mon quotidien. Une envie de changement profond, un besoin d'aller vers plus d'équilibre, de bienveillance et de paix avec moi-même et avec ma famille m'ont poussée à faire un travail sur moi et finalement à me reconvertir professionnellement par la suite. Je choisis la somato-psychopédagogie car c'est une méthode complète qui allie un toucher issu de la fascia thérapie, de la méditation de pleine présence et du mouvement pratiqué via la gymnastique sensorielle. Pendant la dernière année de mon cursus, je choisis comme sujet d'oral pour mon diplôme universitaire “Comment intégrer la pratique de la gymnastique sensorielle à l'école ?”. Afin de m'adapter au mieux à l'école, à l'espace qui n'est pas forcément disponible pour faire du mouvement quotidiennement, je crée des séances de méditation assises qui utilisent le mouvement et qui permettent à chaque élève de méditer en classe en restant à sa place. Mes premières expérimentations se font dans une classe de CE1 en 2013. Je capte l'attention des élèves en créant des personnages ludiques, avec des animaux et des végétaux. Grâce au biomimétisme, les enfants rentrent plus facilement dans la méditation, ses points d'appui et son mouvement lent. Les premières idées fleurissent pour m'adapter au mieux aux besoins des enfants et de Sandra leur maîtresse ! J'intègre notamment une communication qui apprend à s'accueillir avec bienveillance et sans se juger. J'en parle beaucoup aux enfants pendant mes séances et ils y sont très sensibles. Les résultats sont prometteurs puisqu'une majorité d'enfants apprécient, pratiquent et bénéficient des bienfaits des séances de méditation en mouvement. Et si j'enregistrais les méditations pour voir ce que cela donne …? Je crée des enregistrements audios guidés afin qu'ils puissent les utiliser avec leur maîtresse de manière régulière et autonome. Les résultats sont incroyables, les séances se passent aussi bien avec un enregistrement, ça marche ! Les bénéfices sont très vites observables sur la concentration, sur l'ambiance générale de la classe et bien d'autres domaines… tant pour l'enseignante que pour les élèves ! Je vous invite à écouter Sandra témoigner de son expérience. J'ai eu à coeur de transmettre ces exercices qui ont fait leurs preuves dans la classe de Sandra. Une nouvelle idée fleurit !Envie de nous aider ? C'est rapide et gratuit ! Il vous suffit de laisser une bonne note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute : les algorithmes adorent ça, et nous, ça nous permet de semer encore plus de graines !
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : Émergence d'écarts entre filles et garçons en mathématiques à l'école primaireSession 3 : Science biologique et génomique, juridiquePauline MartinotCollège de FranceSéance animée par Vinciane Pirenne-DelforgeRésuméPrévenir les disparités de genre en mathématiques et promouvoir une représentation plus équilibrée entre les femmes et les hommes dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) sont des préoccupations internationales. Ces différences existent en faveur des garçons, et pourtant, dès la petite enfance, les garçons et les filles présentent des connaissances fondamentales similaires ou identiques en matière de concepts mathématiques, de sens du nombre et de l'espace. Dans nos récents travaux, nous avons exploré l'émergence précoce du fossé entre les genres qui apparaît dès la première année d'école primaire, après quatre mois d'école, en France, en faveur des garçons en mathématiques. Nous avons réfuté l'idée que les enfants absorbent lentement, avec le temps, un biais social qui s'accumulerait et selon lequel « les filles sont mauvaises en mathématiques ». Nous montrons plutôt qu'ils l'acquièrent rapidement et au cours de la première année scolaire. Dans une évaluation longitudinale sur quatre ans du langage et des mathématiques chez tous les élèves français de CP et de CE1 (environ trois millions d'enfants), l'écart entre les genres en mathématiques reste négligeable au début de l'école, mais augmente fortement dès l'entrée à l'école avec la même intensité, quel que soit le mois d'âge de l'enfant, au lieu de croître progressivement avec le temps. Ces résultats se répètent chaque année et sont à peine modifiés par le statut socio-économique, les catégories d'écoles, la performance moyenne en mathématiques de la classe, l'hétérogénéité de niveau au sein de la classe, le ratio de genre de la classe et le genre du meilleur élève de la classe. De plus, lorsque l'épidémie de Covid a entraîné la fermeture des écoles, l'écart entre les genres a diminué, ce qui nous a permis de conforter l'hypothèse que ce n'est pas à la maison que les écarts se renforcent, mais bien à l'école. Ainsi, la scolarisation, plutôt que l'immersion culturelle, déclenche un écart entre les genres en mathématiques.Pauline MartinotMédecin, PhD en neurosciences et ancienne conseillère du ministre de la Santé.
REDIFFUSION. C'est la rentrée ! Voici un épisode qui pourrait vous intéresser. Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 17 janvier 2024. Bonne écoute !C'est un frigo blanc sur lequel sont aimantées de petites lettres de couleurs qui forment parfois des mots, parfois pas. Vous êtes chez des amis, parents d'un enfant de 4 ans, et vous vous demandez s'ils n'en font pas un peu trop. Pourquoi est-on obsédé par l'apprentissage de la lecture ? Faut-il vraiment prendre de l'avance pour apprendre à lire à son enfant ?Dans cet épisode, Marine Revol rencontre Céline Alvarez, linguiste et pédagogue, convaincue que les méthodes d'enseignement actuelles ne tiennent pas compte des mécanismes naturels de l'apprentissage mis en lumière par les neurosciences. Ensemble, elles font le point sur les résultats et inégalités scolaires, parlent facteur d'émancipation et réorganisation cérébrale, font les sons “mo-to” et “co-co-ri-co”.Pour aller plus loin :Les livres “Les lois naturelles de l'enfant” et “Une année pour tout changer” de Céline Alvarez (éditions Les Arènes)L'évaluation Repères CP, CE1 datant de 2023, par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performanceL'enquête PIRLS datant de 2021Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Kiana von Schoen et réalisé par Anna Buy. La musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Elsa Berthault est en charge de la production.Archives :Le Grand entretien de la matinale, France Inter, le 24 septembre 2023"Envole-moi", Positif, Jean-Jacques Goldman, 1984Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.com ! Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Pour découvrir l'épisode immanquable du moment ou encore des recommandations culturelles de l'équipe et de célébrités comme Lison Daniel, Felix Moati ou encore Nadia Daam, abonnez-vous à la newsletter de Louie ici : https://louiemedia.us17.list-manage.com/subscribe?u=efa41921f6d3722d5b564e57f&id=de7faf2ec6–Un podcast réalisé avec le soutien d'evian® @evianbebe, l'eau des bébés et des parents depuis plus de 50 ans.evian® soutient les recommandations de l'OMS pour la promotion de l'allaitement maternel pendant les 6 premiers mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On the night of July 28th, 2024 we got together with a group of like-minded individuals for a CE5 contact session. Using different forms of divination, we channeled the first form of contact; CE1. Take a listen as we talk about our shared alien experience.
L'info Junior, le podcast pour les jeunes, qui résume ce qu'il s'est passé cette semaine en Alsace ! Sommaire :Du personnel de la petite enfance est formé à parler alsacien dans la Vallée de Munster.Des écoles participent à des olympiades (avant Paris 2024), à Sélestat par exemple.La Fête de la musique a lieu officiellement ce vendredi 21 juin.A Colmar, des parents d'élèves ont manifesté contre la distribution de tablettes aux collégiens. Ils veulent éviter la distribution généralisée car pour eux l'usage pédagogique de ces tablettes est discutable et ils craignent une surexposition des enfants aux écrans. Pour développer l'alsacien auprès des tous-petits, une quinzaine de personnel de la petite enfance de la Vallée de Munster a participé à une formation. L'alsacien sera intégré par le jeu notamment.Toute cette semaine c'était les épreuves du bac, on espère que ça s'est bien passé pour tout le monde. Et ça n'est pas fini, il y a encore des oraux les prochains jours.400 élèves de CE1 ont participé à des Olympiades organisées par l'ASPTT Strasbourg au centre sportif ouest de Koenigshoffen. L'ambiance était bien sûr olympique avec un défilé des pays notamment. Et puis à Sélestat toutes les écoles élémentaires participent cette semaine à l'animation « Les yeux dans les jeux », au stade municipal. 1 000 enfants encadrés par 250 bénévoles vivront sur une journée les jeux Olympiques.Ce vendredi soir c'est officiellement la fête de la musique dans toute l'Alsace. Et certaines communes prolongeront la fête de la musique aussi ce week-end.Et ce vendredi soir c'est aussi le 2ème match de l'Euro pour l'Equipe de France face aux Pays-Bas.Cette info shopping. Les soldes d'été auront lieu du 26 juin au 23 juillet.Autre date à noter : la flamme olympique sera en Alsace le mercredi 26 juin. Peut-être passera-t-elle à côté de chez toi ?Six collèges du centre-Alsace ont participé à un concours de surcyclage. Les élèves ont dû créer des objets à l'aide de textile difficilement recyclable. Accompagnés par le SMICTOM d'Alsace centrale et Emmaüs, ils exposent leurs réalisations au magasin ETIKETTE de Sélestat. Et notons que dans ce concours deux 1er prix ont été remis au collège de Barr et au collège Mentel de Sélestat.Déposez des livres, des jouets, des vêtements, gratuitement, dans la nouvelle boite à partage de Colmar. Elle est installée sur le parking de la manufacture. C'est l'un des projets lauréats des initiatives citoyennes de Colmar. Comment fabriquait-on une statue à l'époque d'Auguste Bartholdi ? Une nouvelle expo est présentée au Musée Bartholdi de Colmar et elle s'appelle « la fabrique des statues ». A découvrir jusqu'au 31 décembre.La Ville de Wissembourg recherche des jeunes talents pour se produire le 12 juillet à la soirée DJ SWA. Les groupes, les DJ, les chanteurs, les musiciens peuvent candidater pour se produire sur scène. On termine par la sortie ciné de la semaine. Le film à voir absolument est « Vice-Versa 2 », la suite de la vie et des sentiments de Railey.
Bienvenue dans Diffuse Ta Science, le podcast des apprentis chercheurs. Il y à pleins de manières de découvrir les métiers du sport. Pour être un vrai spécialiste, rien de tel que de devenir journaliste ! Titre, chapeau, source … Tous ces termes n'ont plus de secret pour nos apprentis reporters. Alors, sortez vos crayons, aujourd'hui on apprend à écrire un article !Les élèves de CE1 de madame Silem à l'école La Garenne ont pu poser toutes leurs questions à Raphaëlle Vivent, journaliste. Cette collection est réalisée dans le cadre du Festival de culture scientifique Mission Possible, organisée par la ville de BronHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour sa fin de saison 2023-2024, l'Espace Culturel Saint-Grégoire de Munster reçoit la Compagnie Toujours là avec son seule en scène « Cartable ». L'histoire prend place dans une salle de classe de CE1 le jour de la rentée en septembre. De quoi partir en vacances d'été l'esprit léger.Amandine Carcelle, co-directrice de l'Espace Culturel Saint-Grégoire apporte des précisions sur ce spectacle Infos pratiques :Vendredi 14 juin 2024, 20h00Espace Culturel Saint-Grégoire, MunsterTarif plein : 13,50€ / Tarif réduit : 11,50€https://www.weezevent.com/widget_billeterie.php?id_evenement=1004483&widget_key=ec1bbf9c-d810-483d-bf64-e01f72c6fbb6&locale=fr_FR&color_primary=000000&code=28280&width_auto=1&multi=77498.3.1.bo.1Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sujets traités : Les préfectures Alsaciennes ont annoncé un renforcement des effectifs de gendarmerie et de police pour cet été. C'est dans le cadre des JO de Paris 2024 et de l'Euro de football que le Bas-Rhin va enregistrer l'apport de 164 policiers ainsi que 146 policiers dans le Haut-Rhin. Selon un communiqué de la préfecture, l'objectif est de prêter main forte au maintien de la sécurité sur les lieux touristiques, de type fanzone et autour des plans d'eau de la région.Le député Modem de la deuxième circonscription du Haut-Rhin, Hubert Ott, a soumis au vote de l'Assemblée nationale un texte de loi. Composé de deux volets, ce dernier a pour but d'offrir une nouvelle justice conjugale. Le premier volet s'attaque à l'héritage en cas de meurtre d'un des époux par le second. Après le vote à l'unanimité, Hubert Ott apporte des précisions au micro de Thibaut Kempf. Le second volet apporte une sécurité financière en cas de divorce. Jusqu'à présent, en cas d'endettement de l'un des conjoints, l'autre était responsable des dettes par solidarité fiscale, même en cas de divorce. Grâce à cette nouvelle loi, il sera possible d'obtenir un statut de tiers afin de ne pas être redevable auprès de son ex-conjoint.La mairie d'Aubure veut permettre à ses habitants de comprendre les enjeux des élections européennes. Pour se faire, Thierry Laurent, ancien professeur à la Sorbonne, donnera une conférence ce jeudi à 20h, dans la salle citoyenne de la mairie. L'occasion pour vous de décortiquer un sujet relativement complexe, à quelques jours seulement du scrutin. Pour y assister, aucune réservation n'est nécessaire.Le dispositif « L'art à l'école » continue de se dérouler dans les différentes écoles de Sélestat. Jeudi dernier, l'école Sainte-Foy a pu recevoir le duo d'artistes « Les femelles du faisant », avec Lisa Pelisson et Camille Renault, qui ont invité les enfants à ressentir et à exprimer leur émotion de manière originale. Elles donnent leur impression après une première matinée avec les enfants. Du côté des enseignantes également, l'expérience est enrichissante. Elle permet non seulement de découvrir des artistes mais aussi de découvrir ses propres élèves sous un autre angle. Marie-Claude Le Goff, enseignante des Ce2-CM1 était au micro d'Anais Folénius. Les rencontres se poursuivent encore jusqu'au mois de juin, à l'école élémentaire du Quartier Ouest pour les Ce1 et ce2 ainsi qu'à l'école Sainte-Foy à nouveau, cette fois-ci pour les CP. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.patreon.com/banjopodcast In this demonstration episode, Keith runs down the list of all the major effects food groups and gives a live demonstration of what they all sound like with acoustic banjo! 03:01 - Intro, overview of episode 15:17 - Dry Banjo Sound (EMG ACB Barrel pickup through Grace Design Felix Preamp) 16:57 - Octave effect (TC Electronics Sub n Up) 21:38 - Envelope Filter (Smokin Amp Co.) 24:58 - Phaser (Whirlwind Rochester; clone of MXR Script Logo Phase 90) 32:25 - Chorus (Boss CE-2W; recreation of Boss CE-2 and CE1) 35:08 - Flanger (Hartman Flanger; clone of Electro Harmonix Electric Mistress [non-deluxe]) 37:27 - Delay (Boss DD-20 Gigadelay) 52:08 - Reverb (TC Electronics Hall of Fame) 58:19 - Compressor (Analogman Bi-Comprossor; 2-channel clone of Ross Compressor and Orange Squeezer) 1:00:49 - Overdrive (Barber Direct Drive) 1:02:31 - Uni Vibe (Pink Floyd demo) 1:06:42 - mic vs pickup and blending (Sennheiser e904) Sponsored by Peghead Nation, Elderly Instruments, Paige Capo, and Sullivan Banjos Questions? Contact the show at pickyfingersbanjopodcast@gmail.com
Lorsque la capitaine Burnham est piégée dans un labyrinthe mental conçu par une classe de CE1 pour tester sa dignité afin de pouvoir enfin récupérer la puissante technologie des Progeniteurs, Booker, Rayner et l'équipage de l'USS Discovery doivent retenir le Breen le plus longtemps possible avant qu'ils ne fument tout le monde.On en parle avec la Lt. commander Marina, notre conseillère Céline, un invité en la personne de Alex Nikolavitch et le commander Guigui.Let's Fly !Musique de fin : Discovery (Jeff Russo)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En France, toutes les 3 minutes, un enfant est agressé sexuellement. De tous les risques encourus par un enfant, c'est celui de subir des violences sexuelles qui terrifient le plus les parents. Dans une majorité des cas, c'est dans un environnement familial que sont commises les agressions. Comment protéger son enfant et le sensibiliser à ces dangers ?• Joanna Smith, psychologue clinicienne, autrice de Protéger son enfant des violences sexuelles (Editions Dunod)• Lolita Rivé, institutrice, ancienne journaliste, qui a instauré des cours d'éducation à la sexualité à ses classes de CE1. Elle raconte cette expérience dans une série documentaire en 5 épisodes, C'est quoi l'amour maitresse, à écouter dans le podcast Le cœur sur la table sur Binge Audio. • Prince TRA BI, psychologue clinicien et coordonnateur de l'association Psy Trotter, association de jeunes psychologues intervenant pour des ONG, des écoles ou des entreprises et pour des consultations privées, à Abidjan en Côte d'IvoireEn ouverture d'émission L'école autour du monde, notre chronique d'actualité de l'éducation par Najet Benrabaa correspondante de RFI en ColombieEn Colombie, l'école est le centre de tous les types d'éducation. La prévention contre les violences sexuelles est devenue un thème de politique publique.Programmation musicale :► Umfazi - Marthe, Pilani Bubu (1'01-4'45) ► Buyelele - Fredy Massamba
En France, toutes les 3 minutes, un enfant est agressé sexuellement. De tous les risques encourus par un enfant, c'est celui de subir des violences sexuelles qui terrifient le plus les parents. Dans une majorité des cas, c'est dans un environnement familial que sont commises les agressions. Comment protéger son enfant et le sensibiliser à ces dangers ?• Joanna Smith, psychologue clinicienne, autrice de Protéger son enfant des violences sexuelles (Editions Dunod)• Lolita Rivé, institutrice, ancienne journaliste, qui a instauré des cours d'éducation à la sexualité à ses classes de CE1. Elle raconte cette expérience dans une série documentaire en 5 épisodes, C'est quoi l'amour maitresse, à écouter dans le podcast Le cœur sur la table sur Binge Audio. • Prince TRA BI, psychologue clinicien et coordonnateur de l'association Psy Trotter, association de jeunes psychologues intervenant pour des ONG, des écoles ou des entreprises et pour des consultations privées, à Abidjan en Côte d'IvoireEn ouverture d'émission L'école autour du monde, notre chronique d'actualité de l'éducation par Najet Benrabaa correspondante de RFI en ColombieEn Colombie, l'école est le centre de tous les types d'éducation. La prévention contre les violences sexuelles est devenue un thème de politique publique.Programmation musicale :► Umfazi - Marthe, Pilani Bubu (1'01-4'45) ► Buyelele - Fredy Massamba
Bienvenue sur Avant J'étais Prof, le podcast des enseignants qui ont osé la reconversion. Je m'appelle Florence et je suis aujourd'hui accompagnée de Laëtitia, la créatrice du podcast Derrière les sourires, qui raconte la vie telle qu'elle est, au-delà des sourires de façade.Ensemble, nous avons créé la mini-série Derrière les sourires des profs, pour mettre en lumière les difficultés rencontrées par les enseignants dans leur travail. Si beaucoup envient leurs vacances, peu de personnes connaissent la réalité de leur métier, qui souffre de nombreux préjugés.Vous écoutez la rediffusion de L'ÉPISODE 1 (PARTIE 1 ET 2) de Derrière les sourires des profs. Dans cet épisode, vous entendrez les témoignages de :Anouk, 43 ans, enseignante depuis 20 ans et directrice d'une école maternelle dans la périphérie de Grenoble.Carmen, 32 ans, professeure d'arts plastiques depuis 5 ans dans des collèges de REP et de REP+.Pauline, 35 ans, professeure des écoles en Californie dans une école publique bilingue, en classe de CE1.Si ce projet vous plaît, vous pouvez nous soutenir en partageant cet épisode autour de vous et sur les réseaux sociaux : @avantjetaisprof et @derrierelessourires_podcast . Vous pouvez également nous laisser des étoiles et un avis sur Spotify ou Apple Podcast. Et si vous souhaitez contribuer financièrement à la pérennité de nos émissions, sachez que nous disposons toutes les deux d'une cagnotte Tipeee : Derrière les sourires et Avant J'étais Prof .Rendez-vous sur le site Internet avantjetaisprof.com pour en savoir plus.Habillage et mixage réalisé par l'incroyable Alice Krief @Lesbellesfrequences .Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Issu d'un foyer où la passion culinaire de son papa français se mêle à l'héritage vietnamien de sa maman. Kevin Gaël Thomas se forge dès son plus jeune âge une identité très singulière. Bien que la voie du chant est initialement été tracée pour lui par sa maman, la vie de Kevin prend un tournant inattendu en CE1 lorsqu'on lui suggère de se lancer plutôt dans la danse classique. Une transition qui résonne comme une révélation et qui fera naître sa passion pour la danse. Au fil des années, son parcours scolaire se transforme en un véritable ballet d'opportunités. (Pardonnez le jeu de mot) Le sommet de son ascension l'attend au lycée lorsqu'il est sélectionné pour un stage d'été dans l'une des meilleures écoles de danse du monde à Toronto, au Canada. Alors son amour profond pour cet art va se mélanger avec l'excitation d'une nouvelle vie, une vie à l'étranger et une vie un peu émancipée qui va le retenir là bas pendant deux années enrichissantes.Après des débuts difficiles avec le Ballet de Houston au Texas, Kevin se trouve finalement sa place au sein du Ballet de Denver, dans le Colorado, là où il a contribué à écrire une page de son histoire artistique depuis plus d'une décennie. Au delà de ses prouesses artistiques, Kevin partage avec nous dans cet épisode son ascension sociale, sportive et souligne l'importance cruciale de rêver grand et surtout de se donner les moyens de réussir. Ses paroles résonnent alors comme un hymne à la gratitude envers ses parents reconnaissants, l'inestimable éducation qui a façonné le danseur exceptionnel qu'il est devenu. French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Christopher Mellon, the former Deputy Assistant Secretary of Defense for Intelligence, and former AATIP Director Lue Elizondo, on Wednesday criticized the recent comments issued by former AARO Director Dr. Sean Kirkpatrick, who accused those pushing for UFO disclosure “conspiracists.” Also, the effect a recently exposed debunker cabal has on the Wikipedia article about famous alien abductee Travis Walton is discussed. Finally, a 2009 incident where two Men in Black showed up at a Sheraton Hotel in Niagara Falls in Canada to question a manager who had recently seen a UFO is revisited. Links/Sources: Lue Elizondo on X: "Many, let me repeat, MANY people who I know personally have spoken to AARO and provided detailed information to Kirkpatrick and his office for the record. If AARO isn't willing to tell the truth to Congress...we are! @ChrisKMellon" / X (twitter.com) UFO over Niagara Falls? directly above the strip - YouTube The Mysterious "Men in Black" (MIB) Unusual Encounters - FindingUFO (youtube.com) 12-001-CE1 .pdf - Google Drive Video Case Summaries – Aerial Phenomena Investigations (aerial-phenomenon.org) Travis Walton incident - Wikipedia FACT, FICTION, AND FLYING SAUCERS by Stanton Friedman and Kathleen Marden: https://amzn.to/42aSabw Check out my YouTube channel: Quirk Zone - YouTube Extraterrestrial Reality book recommendations: Link to ROSWELL: THE ULTIMATE COLD CASE: CLOSED: https://amzn.to/3O2loSI Link to COMMUNION by Whitley Strieber: https://amzn.to/3xuPGqi Link to THE THREAT by David M. Jacobs: https://amzn.to/3Lk52nj Link to TOP SECRET/MAJIC by Stanton Friedman: https://amzn.to/3xvidfv Link to NEED TO KNOW by Timothy Good: https://amzn.to/3BNftfT Link to UFOS AND THE NATIONAL SECURITY STATE, VOLUME 1: https://amzn.to/3xxJvlv Link to UFOS AND THE NATIONAL SECURITY STATE, VOLUME 2: https://amzn.to/3UhdQ1l Link to THE ALLAGASH ABDUCTIONS: https://amzn.to/3qNkLSg Link to UFO CRASH RETRIEVALS by Leonard Stringfield: https://amzn.to/3RGEZKs FLYING SAUCERS FROM OUTER SPACE by Major Donald Keyhoe: https://amzn.to/3S7Wkxv CAPTURED: THE BETTY AND BARNEY HILL UFO EXPERIENCE by Stanton Friedman and Kathleen Marden: https://amzn.to/3tKNVXn --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/james-quirk/message Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/james-quirk/support
Christopher Mellon, the former Deputy Assistant Secretary of Defense for Intelligence, and former AATIP Director Lue Elizondo, on Wednesday criticized the recent comments issued by former AARO Director Dr. Sean Kirkpatrick, who accused those pushing for UFO disclosure “conspiracists.” Also, the effect a recently exposed debunker cabal has on the Wikipedia article about famous alien abductee Travis Walton is discussed. Finally, a 2009 incident where two Men in Black showed up at a Sheraton Hotel in Niagara Falls in Canada to question a manager who had recently seen a UFO is revisited. Links/Sources: Lue Elizondo on X: "Many, let me repeat, MANY people who I know personally have spoken to AARO and provided detailed information to Kirkpatrick and his office for the record. If AARO isn't willing to tell the truth to Congress...we are! @ChrisKMellon" / X (twitter.com) UFO over Niagara Falls? directly above the strip - YouTube The Mysterious "Men in Black" (MIB) Unusual Encounters - FindingUFO (youtube.com) 12-001-CE1 .pdf - Google Drive Video Case Summaries – Aerial Phenomena Investigations (aerial-phenomenon.org) Travis Walton incident - Wikipedia FACT, FICTION, AND FLYING SAUCERS by Stanton Friedman and Kathleen Marden: https://amzn.to/42aSabw Check out my YouTube channel: Quirk Zone - YouTube Extraterrestrial Reality book recommendations: Link to ROSWELL: THE ULTIMATE COLD CASE: CLOSED: https://amzn.to/3O2loSI Link to COMMUNION by Whitley Strieber: https://amzn.to/3xuPGqi Link to THE THREAT by David M. Jacobs: https://amzn.to/3Lk52nj Link to TOP SECRET/MAJIC by Stanton Friedman: https://amzn.to/3xvidfv Link to NEED TO KNOW by Timothy Good: https://amzn.to/3BNftfT Link to UFOS AND THE NATIONAL SECURITY STATE, VOLUME 1: https://amzn.to/3xxJvlv Link to UFOS AND THE NATIONAL SECURITY STATE, VOLUME 2: https://amzn.to/3UhdQ1l Link to THE ALLAGASH ABDUCTIONS: https://amzn.to/3qNkLSg Link to UFO CRASH RETRIEVALS by Leonard Stringfield: https://amzn.to/3RGEZKs FLYING SAUCERS FROM OUTER SPACE by Major Donald Keyhoe: https://amzn.to/3S7Wkxv CAPTURED: THE BETTY AND BARNEY HILL UFO EXPERIENCE by Stanton Friedman and Kathleen Marden: https://amzn.to/3tKNVXn --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/james-quirk/message Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/james-quirk/support
C'est un frigo blanc sur lequel sont aimantées de petites lettres de couleurs qui forment parfois des mots, parfois pas. Vous êtes chez des ami·es, parents d'un enfant de 4 ans, et vous vous demandez s'ils n'en font pas un peu trop. Pourquoi est-on obsédé par l'apprentissage de la lecture ? Faut-il vraiment prendre de l'avance pour apprendre à lire à son enfant ?Dans cet épisode, Marine Revol rencontre Céline Alvarez, linguiste et pédagogue, convaincue que les méthodes d'enseignement actuelles ne tiennent pas compte des mécanismes naturels de l'apprentissage mis en lumière par les neurosciences. Ensemble, elles font le point sur les résultats et inégalités scolaires, parlent facteur d'émancipation et réorganisation cérébrale, font les sons “mo-to” et “co-co-ri-co”.Pour aller plus loin :Les livres “Les lois naturelles de l'enfant” et “Une année pour tout changer” de Céline Alvarez (éditions Les Arènes)L'évaluation Repères CP, CE1 datant de 2023, par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performanceL'enquête PIRLS datant de 2021Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Kiana von Schoen et réalisé par Anna Buy. La musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Charlotte Pudlowski est à la production exécutive, Elsa Berthault est attachée de production et Mélissa Bounoua directrice des programmes.Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.com ! Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Archives :"Le Grand entretien de la matinale", France Inter, le 24 septembre 2023"Envole-moi", Positif, Jean-Jacques Goldman, 1984 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tout savoir des grands noms de la littérature contemporaine Le podcast ARTE est devenu une collection de livres. Richard Gaitet interroge les meilleures autrices et les meilleurs auteurs sur leurs secrets d'écriture. Après Nicolas Mathieu et Alice Zeniter, c'est au tour de Maria Pourchet. En janvier 2024, Hervé le Tellier complètera la collection.Une coédition ARTE Éditions / Points. Maria Pourchet«Mon premier livre serait comme le dessin du cygne qui, dans la fable, fut travaillé des années avant d'être offert à un empereur japonais. Il faut que le geste soit sûr. »Que trouve-t-on sous la plume de Maria Pourchet ? Pourquoi a-t-elle attendu d'avoir trente ans pour se mettre à écrire – alors qu'elle était sûre de sa vocation dès le CE1 ? Quel déclic doit-elle à Romain Gary ? Comment la langue est-elle devenue « un pote » ? Dans ce dialogue franc du collier, celle qui écrit « comme on gueule » raconte tout, ou presque : son enfance vosgienne « saturée » de livres, son admiration pour Pierre Michon, Achille Talon, Daniel Balavoine ou Les Valseuses, son art mordant de la punchline et, très en détails, la fabrication de ses premiers romans, d'Avancer (2012) au succès de Feu (2021).Une conversation lucide et incandescente avec l'une des révélations de la scène littéraire contemporaine.11,90€ - 128 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Alice ZeniterL'art littéraire d'Alice Zeniter, de A à Z. Remarquée en CE2 par une autrice confirmée, publiant son premier livre à seize ans, cette romancière, dramaturge, metteuse en scène, traductrice et scénariste s'est imposée comme l'une des voix les plus stimulantes du paysage francophone.Aux Hébrides ou en Hongrie, au plus près des affects d'une hackeuse, d'anciens harkis ou d'une femme de ménage, les histoires d'Alice Zeniter interpellent, en sa qualité de membre honoraire de ce club d'écrivain·e·s qui refusent d'écrire toujours le même livre. Mais comment cette amoureuse éperdue des enquêtes de Sherlock Holmes travaille-t-elle au quotidien ? De quelle façon sa pratique du théâtre influence-t-elle sa prose ? Comment surmonter ses doutes quand on se trouve « écrasée par l'ampleur de ses sujets » ? Et qu'est-ce que « la stratégie de la semoule » ?Un dialogue didactique, plein d'humour et de modestie, sur la fabrique de l'écriture.10,90€ - 144 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Nicolas Mathieu Comment écrire sans trahir le milieu d'où l'on vient ? De sa première rédac' au Goncourt reçu à 40 ans pour Leurs enfants après eux, en passant par ses « chocs » enlisant Céline, Manchette ou Annie Ernaux, Nicolas Mathieu revient sur la naissance de sa vocation, sa discipline quotidienne et les « coups » que la littérature « lui permet de rendre à la vie, qui nous en met plein la gueule » le temps d'une conversation précise et généreuse. Une plongée passionnante dans la fabrique et les mondes intérieurs du petit bleu des Vosges, devenu l'une des figures montantes du roman contemporain, dont la colère contre « les mensonges, le tout falsifié » reste l'un des carburants, et qui dit avec joie avoir appris davantage en matant Les Soprano qu'en étudiant Tolstoï.10,90€ - 144 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Bookmakers écoute les écrivain.e.s détailler leurs secrets d'écriture. C'est le récit d'un récit, les coulisses de fabrication d'un livre majeur dans la carrière d'un.e auteur.e, qui dévoile sa discipline, son rythme et ses méthodes de travail. C'est quoi, le style ? Comment construit-on une intrigue, un personnage ? Où faut-il couper ?Chaque mois, Bookmakers écoute les plus grand.e.s écrivain.e.s d'aujourd'hui raconter, hors de toute promotion, l'étincelle initiale, les recherches, la discipline, les obstacles, le découragement, les coups de collier, la solitude, la première phrase, les relectures… mais aussi le rôle de l'éditeur, de l'argent, la réception critique et publique, le regard sur le texte des années plus tard.Animé par Richard Gaitet, écrivain et homme de radio, le podcast Bookmakers détruit le mythe d'une inspiration divine qui saisirait les auteurs au petit matin. Il rappelle que l'écriture est aussi un métier, un artisanat, un beau travail. Enregistrement : septembre 2023 - Ecriture : Richard Gaitet - Mixage : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio
Adopter la Communication NonViolente (CNV) pour changer sa posture et celle des élèves ? Nadia Amrani en fait l'expérience tous les jours. Enseignante en CE1, elle est directrice de l'école primaire Pasteur REP+ de Behren-lès-Forbach en Moselle. En 2020, l'inspectrice de la circonspection lui propose le projet d'une « école girafe », une école qui repose sur le principe de la CNV : apprendre à développer une écoute empathique et active, à prendre en considération les sentiments et les besoins des autres, puis pouvoir relayer cette posture aux élèves.... Pour Nadia et ses collègues, cette nouvelle approche permet de créer de l'empathie au quotidien. Pour en savoir plus sur la Communication NonViolente, un livre dans notre collection « Bien vivre l'école » : Catherine Gueguen, Catherine Schmider, Véronique Gaspard, Développer les compétences psychosociales à l'école. Osons la Communication NonViolente !, Réseau Canopé, 2023. La playlist Extra classe « Favoriser le bien-être professionnel ». Téléchargez la transcription [DOCX]. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Sarah Eichhoff Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Quentin Ganteil Voix additionnelle : Magali Devance Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2023
Dans cet épisode, nous partons avec toute une classe de CE1 sur les traces d'un animal qui vivait chez nous il y a des milliers d'années : le Buffle d'eau ! Ce gros costaud très gentil adore se baigner dans les marais ! Notre guide s'appelle Thierry Lecomte et il les a réintroduit dans sa réserve naturelle située dans les marais Vernier à Bouquelon.Le professeur répondra aussi à la super question d'un de nos petits auditeurs sur le tigre à dents de sabre !!Attention aux marécages, on risque de s'enfoncer dans la boue ! Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.Mis en musique et mixé par Morgane PeyrotRetrouvez tous nos podcasts sur maisondupodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous partons avec toute une classe de CE1 sur les traces d'un animal qui vivait chez nous il y a des milliers d'années : le Buffle d'eau ! Ce gros costaud très gentil adore se baigner dans les marais ! Notre guide s'appelle Thierry Lecomte et il les a réintroduit dans sa réserve naturelle située dans les marais Vernier à Bouquelon.Le professeur répondra aussi à la super question d'un de nos petits auditeurs sur le tigre à dents de sabre !!Attention aux marécages, on risque de s'enfoncer dans la boue ! Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.Mis en musique et mixé par Morgane PeyrotRetrouvez tous nos podcasts sur maisondupodcast.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lolita Rivé est maîtresse des écoles. Avec sa classe de CE1, elle s'est lancée dans des ateliers d'éducation à la vie affective et sexuelle et elle les a enregistrés. Ces enregistrements, elle en a fait un podcast intitulé "C'est quoi l'amour, maîtresse ?" dont le 1er épisode "C'est pas de ton âge" est sorti le 13 octobre.
Dans l'Ariège, France Alzheimer organise une sensibilisation à la maladie en milieu scolaire. Des bénévoles se rendent dans des classes du CE1 au CM2 de communes participant à l'opération Au pied de l'arbre. De jolies rencontres qui permettent à tous d'échanger, de mieux comprendre et de favoriser l'inclusion.
“Rozemarijn Westerink” Rêves en ligneau musée Zadkine, Parisdu 23 juin au 8 octobre 2023Interview de Cécilie Champy-Vinas, directrice du musée Zadkinepar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 juillet 2023, durée 14'31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/07/19/3469_rozemarijn-westerink_musee-zadkine/Communiqué de presseCommissariat : Cécilie Champy-Vinas, directrice du musée ZadkineRêves en ligne – une création de Rozemarijn Westerink au musée Zadkine à l'occasion des 70 ans de l'inauguration de La Ville détruite d'Ossip Zadkine.Il y a soixante-dix ans, le 15 mai 1953, était inaugurée sur le port de Rotterdam la monumentale sculpture de La Ville détruite, chef-d'œuvre d'Ossip Zadkine. Parfois appelée le « Guernica » de la sculpture, cette œuvre, aujourd'hui encore la plus célèbre de l'artiste, commémore le terrible bombardement qui, le 14 mai 1940, anéantit presque entièrement la ville de Rotterdam.Pour commémorer cet anniversaire, l'ambassade des Pays-Bas et le musée Zadkine ont lancé conjointement un appel à candidatures à destination des artistes néerlandais, invités à proposer un écho contemporain à la sculpture de Zadkine. Le musée Zadkine est heureux de présenter cet été la création de la lauréate, Rozemarijn Westerink. L'artiste, formée à Arnhem aux Pays-Bas, a imaginé une œuvre particulièrement originale, mêlant dessins à l'encre noire et au crayon et technique du film en stop-motion. À partir de ses dessins, inspirés des sculptures de Zadkine mais aussi des arbres et de la végétation qui peuplent le jardin du musée, Rozemarijn Westerink a réalisé un film d'animation, où des figures, dont les gestes contorsionnés rappellent les bras démesurés de La Ville détruite, évoluent dans une atmosphère onirique.En parallèle, l'artiste a mené un projet éducatif avec les élèves de de CE1 de l'école élémentaire Frida Kahlo à Aubervilliers. Lors d'un atelier organisé à l'école avec Rozemarijn Westerink et l'équipe du musée Zadkine, les élèves ont pu réaliser leur propre dessin à l'encre noir, sur le thème du paysage idéal. Un livret en impression riso a été réalisé à partir des dessins d'enfants : imprimé à 250 exemplaires, il a été distribué aux élèves et un exemplaire est également exposé cet été au musée Zadkine.En écho à cet anniversaire des 70 ans de l'inauguration de La Ville détruite d'Ossip Zadkine, le nouveau parcours du musée Zadkine met à l'honneur à la fois les monuments réalisés par Zadkine dans les années 1950 (La Ville Détruite mais aussi les monuments à Van Gogh) ainsi que les peintures sur verre de Valentine Prax. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Léna Saoudi rêve d'être professeure des écoles depuis sa plus tendre enfance. Elle a passé son année 2022-2023 au sein d'une école du Rhône en tant que professeure stagiaire de CE1 et CE2. Une année chargée, dense et riche en découvertes et en émotions, qu'elle nous dévoile lors d'une sortie scolaire au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes. Au menu : un bilan sans concession, de beaux souvenirs, des élèves surprenants... Le tout à écouter avec un casque sur les oreilles pour pleinement savourer du son immersif ! Devenir enseignant, site d'information sur les métiers du professorat et de l'éducation. Premiers pas dans le métier d'enseignant, une sélection de conseils pratiques, de ressources en ligne et de formations à distance, Réseau Canopé. (Ré)écoutez les épisodes Extra classe sur la même thématique grâce à notre playlist Débuter dans l'enseignement. Un épisode produit avec le soutien de MAIF. La transcription sera disponible prochainement. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Myriam Jacquet Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Prise de son et mixage : Simon Gattegno Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2023
Bienvenue dans Diffuse Ta Science, le podcast des apprentis chercheurs. Printemps, été, automne, hiver... et rebelote. On connait la chanson. Mais pourquoi fait-il plus chaud en été ? Pourquoi les jours s'allongent et le Soleil monte plus haut dans le ciel ? Tout ça, c'est le fruit des mouvements des astres. Et nous allons le découvrir en compagnie des élèves de CE1 de Mesdames Caute et Silem, de l'école La Garenne de Bron. Avec Astropierre, notre médiateur scientifique, les enfants vont découvrir les mystères du Soleil et de sa trajectoire, tout au long de l'année. Cette collection est réalisée dans le cadre du Festival de culture scientifiqueMission Possible, organisé par la ville de Bron.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sujets traités : Une mobilisation en baisse hier, face à la réforme des retraites. Ils étaient entre 4 000 et 10 000 à Strasbourg et entre 2 500 et 5 000 à Mulhouse. C'est nettement moins que mardi dernier, le 7 mars, où 30 000 et 10 000 personnes s'étaient respectivement rassemblées dans chacune des deux villes, selon les chiffres des syndicats. Environ 500 personnes ont aussi été comptées à Colmar. L'opération escargot prévue le matin sur l'autoroute entre Dorlisheim et Brumath a elle réunit une vingtaine de véhicules. Et une nouvelle fois, l'université de Strasbourg a été bloquée par les étudiants. Un apéro citoyen est encore prévu ce soir à 18h, sur la place Keufer à Sainte-Marie-aux-Mines. Autre manifestation hier du côté d'Haguenau, où une trentaine d'employés se sont rassemblés devant l'usine Schaeffler. Ils étaient présents pour dénoncer leurs conditions de travail, mais aussi des départs à la retraite trop tardifs selon eux. Un ralentissement sur le rond-point voisin a été organisé. Les employés de l'usine ont finalement été rejoints par des militants de la CGT non-salariés, ce qui a porté le nombre de manifestants à une cinquantaine de personnes au total. Vous les avez peut-être déjà vus : depuis lundi, les Marsouins du Régiment de Marche du Tchad sont en manœuvre dans le Centre-Alsace. Des exercices de combat sont menés jusqu'à vendredi dans certaines communes dont Wittisheim, Witternheim, Rossfeld et Jebsheim. 150 soldats ont été déployés et marcheront jusqu'à Eschau. Après l'extinction nocturne de l'éclairage public, l'heure est maintenant à l'enquête publique à Sainte-Marie-aux-Mines. 3 mois après la mise en place de ce dispositif, les habitants sont invités à donner leur avis en répondant à un questionnaire disponible sur le site saintemarieauxmines.fr. Ce dernier est aussi disponible en format papier à l'accueil de la mairie. Les Sainte-Mariens ont jusqu'au 15 avril pour y répondre. Des matinées pour rester en forme. C'est ce que vous propose la ville de Colmar, dès ce dimanche avec un premier rendez-vous au gymnase Saint-Exupéry dans le quartier Europe à partir de 09h. Les habitants sont invités à participer à des initiations sportives proposées par les différentes associations inscrites dans le dispositif Pass'Sport Santé. Une randonnée urbaine de 2,5 km est aussi organisée à 10h. Des ateliers pour accompagner ses adolescents dans leur parcours. Un enjeu essentiel, à l'approche de la fin de l'année scolaire et des épreuves du brevet et du bac. Dans le cadre de la manifestation le Printemps de l'orientation, proposée par l'Académie de Strasbourg, le Centre d'Information et d'Orientation de Sélestat organise pour une deuxième fois deux ateliers autour de cette thématique. Les précisions de Philippe Jaloux, directeur du CIO. Pour les ateliers « Comment accompagner mon adolescent dans son parcours », rendez-vous la semaine prochaine, le mercredi 22 mars. Un premier atelier destiné aux parents de collégiens est proposé de 16h à 17h, et un second, de 17h à 18h, pour les parents de lycéens. C'est sur inscriptions au 03 88 92 91 31. La Volerie des Aigles s'invite aux côtés des élèves de l'école de Kintzheim. Après un premier atelier mené mardi avec des enfants en classe de CE1 et CM1 au sujet des rapaces, des maternelles vont pouvoir réaliser ce matin des nichoirs. L'occasion de rapprocher les enfants de l'environnement, mais aussi d'installer des nichoirs d'espèces locales aux abords du château de Kintzheim, que pourront suivre les enfants. Côté route, notez la fermeture du tunnel de Schirmeck ce matin, de 08h30 à 11h30 pour travaux. Une déviation a été mise en place par Schirmeck et La Broque. Ce soir, ce sera au tour du pont usine EDF de Marckolsheim d'être barré à la circulation de 22h à 06h du matin. Et en sport, en handball plus précisément, le SAHB affronte ce soir Dunkerque dans le cadre de la 20ème journée de Starligue. Le coup d'envoi sera donné à 20h dans le Nord.
Sujets traités : Une mobilisation en baisse hier, face à la réforme des retraites. Ils étaient entre 4 000 et 10 000 à Strasbourg et entre 2 500 et 5 000 à Mulhouse. C'est nettement moins que mardi dernier, le 7 mars, où 30 000 et 10 000 personnes s'étaient respectivement rassemblées dans chacune des deux villes, selon les chiffres des syndicats. Environ 500 personnes ont aussi été comptées à Colmar. L'opération escargot prévue le matin sur l'autoroute entre Dorlisheim et Brumath a elle réunit une vingtaine de véhicules. Et une nouvelle fois, l'université de Strasbourg a été bloquée par les étudiants. Un apéro citoyen est encore prévu ce soir à 18h, sur la place Keufer à Sainte-Marie-aux-Mines. Autre manifestation hier du côté d'Haguenau, où une trentaine d'employés se sont rassemblés devant l'usine Schaeffler. Ils étaient présents pour dénoncer leurs conditions de travail, mais aussi des départs à la retraite trop tardifs selon eux. Un ralentissement sur le rond-point voisin a été organisé. Les employés de l'usine ont finalement été rejoints par des militants de la CGT non-salariés, ce qui a porté le nombre de manifestants à une cinquantaine de personnes au total. Vous les avez peut-être déjà vus : depuis lundi, les Marsouins du Régiment de Marche du Tchad sont en manœuvre dans le Centre-Alsace. Des exercices de combat sont menés jusqu'à vendredi dans certaines communes dont Wittisheim, Witternheim, Rossfeld et Jebsheim. 150 soldats ont été déployés et marcheront jusqu'à Eschau. Après l'extinction nocturne de l'éclairage public, l'heure est maintenant à l'enquête publique à Sainte-Marie-aux-Mines. 3 mois après la mise en place de ce dispositif, les habitants sont invités à donner leur avis en répondant à un questionnaire disponible sur le site saintemarieauxmines.fr. Ce dernier est aussi disponible en format papier à l'accueil de la mairie. Les Sainte-Mariens ont jusqu'au 15 avril pour y répondre. Des matinées pour rester en forme. C'est ce que vous propose la ville de Colmar, dès ce dimanche avec un premier rendez-vous au gymnase Saint-Exupéry dans le quartier Europe à partir de 09h. Les habitants sont invités à participer à des initiations sportives proposées par les différentes associations inscrites dans le dispositif Pass'Sport Santé. Une randonnée urbaine de 2,5 km est aussi organisée à 10h. Des ateliers pour accompagner ses adolescents dans leur parcours. Un enjeu essentiel, à l'approche de la fin de l'année scolaire et des épreuves du brevet et du bac. Dans le cadre de la manifestation le Printemps de l'orientation, proposée par l'Académie de Strasbourg, le Centre d'Information et d'Orientation de Sélestat organise pour une deuxième fois deux ateliers autour de cette thématique. Les précisions de Philippe Jaloux, directeur du CIO. Pour les ateliers « Comment accompagner mon adolescent dans son parcours », rendez-vous la semaine prochaine, le mercredi 22 mars. Un premier atelier destiné aux parents de collégiens est proposé de 16h à 17h, et un second, de 17h à 18h, pour les parents de lycéens. C'est sur inscriptions au 03 88 92 91 31. La Volerie des Aigles s'invite aux côtés des élèves de l'école de Kintzheim. Après un premier atelier mené mardi avec des enfants en classe de CE1 et CM1 au sujet des rapaces, des maternelles vont pouvoir réaliser ce matin des nichoirs. L'occasion de rapprocher les enfants de l'environnement, mais aussi d'installer des nichoirs d'espèces locales aux abords du château de Kintzheim, que pourront suivre les enfants. Côté route, notez la fermeture du tunnel de Schirmeck ce matin, de 08h30 à 11h30 pour travaux. Une déviation a été mise en place par Schirmeck et La Broque. Ce soir, ce sera au tour du pont usine EDF de Marckolsheim d'être barré à la circulation de 22h à 06h du matin.
Qui n'a jamais regretté de ne pas avoir reçu sa lettre d'admission à Poudlard ? Les élèves de CE1 de l'école Keller (75), eux, l'ont bien reçue. Baguettes magiques, potions, sortilèges et chapeaux pointus ont-ils leur place dans une salle de classe ? Caroline Joly, enseignante en CE1, s'est emparée de ces éléments issus de l'univers d'Harry Potter pour créer une meilleure cohésion au sein de sa classe et un climat propice aux apprentissages. Les élèves apprentis sorciers, qu'ils soient de Gryffondor, Serpentard ou autres, participent à la coupe des quatre maisons. Pour la remporter, il leur faut s'entraider et s'impliquer. Ce projet de classe permet de stimuler la motivation des élèves, de contribuer à leur engagement individuel et collectif ainsi que d'encourager leurs efforts. Après une année d'expérimentation, Caroline revient sur les résultats remarquables qu'elle a pu constater. La transcription de cet épisode est bientôt disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Alix Ibar Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2023 Transcription : (bientôt disponible)
Ouvrir l'école en soirée pour organiser des veillées pyjama, c'est le projet mis en place par Valérie Cordani, enseignante à l'école maternelle de Sainte-Livrade-sur-Lot. Après deux années d'interruption suite aux restrictions sanitaires, l'excitation est palpable en cette soirée humide de novembre pour la reprise des veillées : poussettes, doudous et pyjamas se sont retrouvés autour de la conteuse Catherine Bohl, venue présenter sa dernière inspiration « Bakari et la lune ». L'équipe d'Extra classe a pu poser ses micros au milieu du public pour recueillir la magie suscitée par le conte auprès des enfants et de leurs parents. Une initiative loin d'être anodine car elle vise à développer la coéducation et la prévention de l'illettrisme dans cette école rurale classée REP+ dans un quartier prioritaire de la ville. Hurtig-Delattre Catherine (dir.), Coéducation. Des clés pour une responsabilité partagée, série « Bien vivre l'école », Réseau Canopé, 2022. Cordani Valérie, Passion d'école. Des chemins de coéducation pour accueillir l'enfant et sa famille, L'Harmattan, 2021. Plume contante, association qui défend la nécessité de favoriser, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, l'échange et le partage en prenant le livre et le conte comme fil conducteur. Retrouvez aussi d'autres épisodes Extra classe dans la thématique « Coéducation » : Les Énergies scolaires #20 - Coéducation, un bien commun du 8 septembre 2021. Les Énergies scolaires #24 - L'écoute active du 13 octobre 2021. Parlons pratiques ! #20 - Enseignants et parents : tous coéducateurs ? du 30 novembre 2022. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Aurélie Dulin Grâce à l'appui technique de : Gérard Meunier Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Blaise Royer Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2023 Transcription : Je m'appelle Valérie Cordani. Je suis enseignante dans une petite école rurale, dans un réseau d'éducation prioritaire, sur un quartier prioritaire [de la] politique de la ville. J'ai une classe de tout-petits – c'est un dispositif [d'accueil des enfants] de moins de 3 ans. Et j'ai aussi la direction de l'école et la coordination du réseau d'éducation prioritaire. [Extrait d'une séance de veillée pyjama] « VALÉRIE CORDANI : Coucou. Catherine, qui est prête, qui est prête ! Attention : Catherine va bientôt commencer. [Des familles arrivent] Bonsoir. [Elle s'adresse à une mère d'élève] Vous êtes courageuse de venir avec la pluie. CATHERINE BOHL : On va commencer par éteindre la grande lumière. Comme ça, ça nous mettra dans l'ambiance. VALÉRIE CORDANI [chuchotant] : Tu peux aller t'asseoir si tu veux, Léa. » [Fin de l'extrait] Alors, une veillée pyjama, c'est une veillée que l'on positionne autour de 19 h. C'est une veillée où on vient en famille, c'est-à-dire que sont accueillis les bébés, mais [aussi] les enfants de l'école primaire. Et on arrive en pyjama, après avoir pris un gros goûter ou un petit souper. On a pris la douche, on est prêt à aller au lit. On vient avec son doudou, sa sucette, en pyjama, écouter des histoires à l'école avant de s'endormir. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine chante puis commence une histoire] « Il était une fois, dans un tout petit village, sur une île, une maison, une jolie petite hutte… » [Fin de l'extrait] Catherine [Bohl], c'est une conteuse qui est sur notre territoire depuis environ quarante ans. Il y a longtemps qu'elle travaille avec son association Plume contante. Elle lit partout : elle va lire dans les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes], elle va lire dans les crèches, elle va lire dans les salles d'attente de la PMI [Protection maternelle et infantile]. Elle va conter aussi. Elle se nourrit d'histoires, et elle est dans la transmission de toutes ces histoires de toute origine, de toute culture. J'enseigne sur un territoire fragile, avec une population issue de l'immigration. Donc nos élèves n'ont souvent pas la langue française parlée à la maison ou très peu. Et pas d'accès aux livres ou à la culture. On a essayé de voir quel était notre pouvoir d'agir sur ces familles, en passant par les enfants, bien sûr, en les nourrissant d'histoires. L'entrée, c'était vraiment de leur donner envie, d'abord, d'écouter des histoires et, donc, d'avoir des livres, de toucher des livres, de désacraliser l'objet-livre. Et inciter les familles, en les invitant sur des ateliers enfants-parents, à reprendre chez elles une transmission orale, une transmission par des comptines, une transmission par des contes de leur culture. Et si elles ne savent pas lire, elles peuvent très bien continuer à transmettre des choses qu'elles ont reçues dans leur enfance. Donc, [l'entrée] c'était de les amener à progressivement changer les habitudes. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine poursuit son conte] « Dans cette hutte vivait une mama, une petite maman. Chaque jour… » [Fin de l'extrait] Alors, hier soir, elle a fait le choix de partir sur des contes d'Afrique, parce qu'elle rentrait d'un voyage au Sénégal. Elle était pieds nus, bien ancrée, face à son castelet. Le spectacle s'intitulait Bakary et la lune. Et pour cela, elle avait préparé un théâtre d'ombres, des marionnettes, elle avait des instruments de musique. Elle prépare tout un univers, qui se met en place dès qu'on éteint un petit peu les lumières et que dès qu'elle commence son histoire. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine chante] « Olele moliba makasi. Olele… » [Fin de l'extrait] L'entrée par le conte, c'est une entrée universelle. Dans la construction psychique de l'enfant, effectivement, le conte lui permet de construire ses repères. Il y a toujours une structure dans le conte… Comme dit la conteuse, il y a un squelette autour duquel elle tisse. Il y a effectivement souvent un gentil, un méchant, des choses compliquées qui arrivent. Mais il y a toujours des solutions dans la vie. C'est un petit peu ces repères-là qui se mettent en place. Les résultats en compréhension sont là. Le constat, quand les enfants rentrent au CP, c'est une entrée dans la lecture qui est facilitée, une compréhension de la langue écrite qui est facilitée et une compréhension de l'oral [qui est facilitée]. La conteuse nous le dit aussi, c'est son regard à elle. Il est objectif aussi. C'est-à-dire que, quand elle vient conter chez nos grandes sections, elle se rend compte qu'elle peut proposer des choses qu'elle proposerait ailleurs en CE1 ou CE2, parce qu'ils sont nourris depuis l'âge de 2 ans, depuis la toute petite section. Ils ont un imaginaire débordant : en moyenne et en grande section, ils sont capables d'inventer des histoires où ils vont reprendre des éléments de contes. Il y a une structure du récit : il y a un début, il y a une fin, et une quête. Il y a toute cette construction-là qui se met en place et qui est vraiment importante, pour eux, dans leur parcours scolaire par la suite. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine s'adresse aux parents] « Oui, vous pouvez venir sur le tapis, les papas et les mamans aussi. C'est pour se relever après… [rires] » [Fin de l'extrait] Ce projet, ça apporte aux parents un autre regard sur l'école. Ce n'est plus un endroit où ils viennent simplement déposer leur enfant. Ce n'est plus un endroit où on est en attente de résultats et où on les convoque si ça ne se passe pas bien. C'est un espace où ils sont accueillis. C'est un espace où ils créent du lien social. Et un niveau d'échanges, je dirais, très respectueux, très réfléchi, un questionnement sur son enfant qui est riche. On ne peut aller que vers du mieux dans la relation école-famille, parce qu'à partir du moment où les parents s'interrogent et ont envie de venir à l'école, l'enfant entre beaucoup plus facilement dans les apprentissages. Il sait que la relation de confiance entre son parent et l'enseignant est établie. Il y a très peu de conflits depuis qu'on travaille de cette façon-là : au niveau du climat scolaire, je n'ai quasiment jamais de relations conflictuelles avec un parent. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine poursuit son conte en faisant participer les enfants] « Et des… [les enfants crient la réponse] bleus. Oh ! Et des… [les enfants crient la réponse] verts. Et des… [les enfants crient la réponse] violets… » [Fin de l'extrait] Alors moi, je dirais que j'ai déjà baigné dans ça parce que ma maman était enseignante dans un petit village, et que je suis allée dans sa classe, toute petite. C'est quelque chose qui m'a toujours passionnée. Et après, il y a plusieurs choses, j'en parle dans mon livre aussi [Passion d'école. Des chemins de coéducation pour accueillir l'enfant et sa famille, L'Harmattan, 2021]. J'ai commencé à 19 ans [et je me souviens toujours de] cette inspectrice qui m'a dit un jour : « N'oubliez pas que tous les matins, quand un parent vous confie son enfant, il vous confie ce qu'il a de plus précieux. » Ce n'est jamais sorti de ma tête, même quand je n'étais pas maman. Comment faire pour que, finalement, leurs enfants grandissent en s'épanouissant à l'école ? Il faut faire avec eux, c'est-à-dire que [pour] l'enfant, ses parents, c'est sa dimension familiale et on ne peut pas faire sans. Donc il faut qu'on puisse se nourrir de ça et se nourrir réciproquement, avec les familles. C'est-à-dire qu'il ne faut pas que l'école soit un sanctuaire où on ne sait pas ce qui se passe, où on ne comprend pas ce que l'enfant fait dans sa journée s'il n'en parle pas. Donc pour ça, il faut accepter d'être ouvert. Alors cette ouverture, c'est une ouverture aux autres, et cette ouverture aux autres, je pense que peut-être je l'ai toujours eue. Mais après, c'est une évidence dans ma pratique, je ne me vois pas faire sans. Il n'y a pas l'enfant d'un côté et la famille de l'autre. Tout est étroitement lié. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine a terminé son conte et s'adresse à tout l'auditoire] « Et moi je vous dis : merci beaucoup, et à bientôt. [Applaudissements et exclamations d'enfants] » [Fin de l'extrait]
Léo Roche et Marie Bosch sont enseignants en CM1 à l'école Richomme située dans le quartier de la Goutte-d'Or à Paris. Tous les deux confrontés à la difficulté de l'exercice de la rédaction avec leurs élèves, ils ont eu l'idée, suite à une formation de Dominique Bucheton, de changer leur posture pour permettre aux élèves de se positionner en tant qu'auteurs. Forts des résultats obtenus, ils ont créé une maison d'édition au sein de l'école : Théo lit Théo d'or. Tous les ans, un recueil est édité, composé des nouvelles des élèves. Les élèves gèrent toutes les étapes, des premiers écrits à la reliure finale. Cela améliore considérablement leurs compétences d'écriture et contribue à créer une ambiance agréable et coopérative en classe et avec les parents. Blog de Théo lit Théo d'or, la maison d'édition de l'école Richomme, Paris 18e. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Hélène Carbonnel Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : [Je suis] Léo Roche, enseignant en CM1 à l'école Richomme, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris. C'est une école de REP+. Ça fait douze ans que j'y travaille, en binôme avec ma collègue Marie Bosch avec qui on a monté une maison d'édition scolaire. C'est une maison d'édition qui est animée chaque année par les enfants des classes de CM1. Elle s'appelle « Théo lit Théo d'or » – ce sont les enfants qui ont trouvé ce joli nom. Elle est née en 2018 donc là c'est la cinquième année que les CM1 la font tourner pour publier des livres – et les vendre – qu'ils écrivent eux-mêmes ou qu'ils font écrire par les autres élèves de l'école. Tout ça, c'est un projet qui naît de l'enseignement de la rédaction. Au départ, pour moi, la rédaction, c'était un pensum. Je ne savais pas comment faire, j'en faisais le moins possible, je récupérais des textes qui étaient assez médiocres en termes de qualité, pauvres en vocabulaire, pauvres en idées. Et comme je ne savais pas quoi regarder dedans, je faisais, je pense, comme beaucoup : je corrigeais l'orthographe et j'essayais d'oublier ça le plus vite possible. Un jour, on a eu une formation avec Dominique Bucheton, qui est une chercheuse qui a travaillé sur les postures d'enseignement et sur l'enseignement de la rédaction. Et, elle, elle préconise un changement assez radical qui est d'arrêter de corriger les textes aussi bien orthographiquement d'ailleurs qu'en termes de syntaxe, etc. On arrête de se poser en censeur – c'est-à-dire en correcteur – et on change de posture, on devient accompagnateur, et on accepte le fait que le texte ne soit pas parfait tout de suite, que ça va prendre du temps, qu'on va l'écrire, le réécrire longuement, qu'on va faire des exercices d'écriture longuement pour apprendre à mieux écrire, beaucoup, beaucoup plus. Là, aujourd'hui, on écrit à peu près deux heures par semaine, on ne ramasse plus leurs textes, on ne les lit pas pour les corriger, on les leur fait lire. [Extrait 1 : Léo Roche propose le début d'une histoire à ses élèves, trois d'entre eux proposent une suite] « LÉO ROCHE : On va reprendre nos vieilles habitudes. Je vais vous donner le début de l'histoire et vous allez essayer de composer la suite. “Comme tous les mercredis après-midi, Khadija se rend à son cours de piano. Elle presse le pas car elle sait que son professeur, Monsieur Dupuis, déteste qu'elle soit en retard. Lorsqu'elle arrive enfin devant la porte du petit pavillon, elle retire ses écouteurs et s'apprête à sonner. Soudain, elle s'aperçoit que la porte de la maison est entrouverte. C'est inhabituel. Intriguée, elle la pousse doucement. Par l'embrasure, elle aperçoit un bout du salon. Tout est sens dessus dessous.” Je m'arrête là. ÉLÈVE 1 : Elle entre dans le pavillon. Des pâtes sont en train de brûler dans la cuisine. Les placards sont ouverts. La fenêtre est cassée. Dans la salle de bains, le robinet coule, la baignoire déborde, tout comme l'évier. ÉLÈVE 2 : Elle est rentrée dans la maison. La maison était en désordre. Elle voit un vieux monsieur [qui] lui a donné une potion magique bizarre. ÉLÈVE 3 : Elle rentre dans la maison. Puisqu'elle était rentrée dans la maison, elle décide de trouver Monsieur Dupuis. Six minutes plus tard… » [Fin de l'extrait] Globalement, l'année se passe de la manière suivante : de septembre au mois de février-mars, on les fait écrire, écrire, écrire, écrire – deux heures par semaine à peu près – et se lire les textes oralement. Un élève passe devant toute la classe, lit son texte et les autres vont lui donner des conseils ou critiquer son texte en lui disant s'ils ont trouvé des idées intéressantes ou des choses qui posent problème. À partir du mois de mars, on commence à écrire la grande histoire. Là, normalement, ils arrivent à écrire des récits plus structurés et ils commencent à lancer leur grande histoire. Alors, on a toujours un thème chaque année. Cette année, c'est le roman policier. Donc ils écrivent des histoires policières. Quand les textes sont terminés, qu'ils ont été repris plusieurs fois, améliorés, etc., on commence la partie vraiment purement « édition » – donc là c'est autour du mois de mai – où tous les élèves vont lire les textes de tout le monde, vont se mettre d'accord ensemble sur le titre – le titre des recueils puisqu'on les regroupe en recueils –, les illustrations de couverture. Chacun va faire des propositions, on va élire celui qui va dessiner, choisir les idées qu'on va mettre sur la couverture. Mi-juin, on imprime en classe tous les feuillets sur une imprimante. On relie en reliure japonaise, c'est-à-dire avec du fil et on fait des nœuds autour des feuillets. Ça fait un rendu qui est très joli. Puis, surtout, c'est un rendu qui est très pratique parce que techniquement ça demande d'apprendre mais, en termes de matériel, ça demande très peu de chose. Et puis, à la toute fin d'année, on vend, on organise des ventes dans l'école. Les petits livres sont vendus deux euros pièce pour que tout le monde puisse s'en offrir au moins un. Ce projet, et le fait notamment d'écrire beaucoup, leur a permis et leur permet encore de progresser dans plein d'aspects différents. D'abord en rédaction, on le note, on le voit au fur et à mesure de l'année. Et c'est rigolo : la fin de l'année, on leur demande de reprendre leurs cahiers d'auteurs et de lire leurs premiers textes de l'année. Et, souvent, ils sont assez étonnés de voir d'où ils venaient et où ils sont arrivés en termes de qualité d'écriture. Ça leur permet aussi de progresser beaucoup en lecture, parce qu'on lit pas mal pendant l'année autour du thème – là, on lit beaucoup de petits textes policiers – et, du coup, on lit un peu différemment parce qu'on va chercher dans les œuvres qu'on lit comment l'auteur fait pour créer ses effets, comment il fait pour faire du suspense, comment il fait pour présenter son personnage avec l'idée qu'on va pouvoir réutiliser ses idées après. En parallèle de ça, il y a un deuxième projet. Depuis deux ans, Marie et moi, on organise un concours d'écriture dans l'école, ce qui permet aux élèves de CE1, CE2 et CM2 de proposer des textes sur un thème différent du nôtre. Cette année, le thème, c'est « Bonne nuit » et nos élèves, là, ils vont recevoir les textes et ils vont devoir en faire un recueil. Mais ils sont purement éditeurs, ils n'écrivent pas dans ce recueil-là. [Extrait 2 : Marie Bosch donne des consignes à ses élèves pour qu'ils sélectionnent un texte] « MARIE BOSCH : Vous allez ensemble écrire : quelles sont les idées intéressantes ? Est-ce qu'il y a des choses qui posent problème ? Ça vous dit quelque chose, ça, non ? Idées intéressantes, choses qui posent problème, c'est ce qu'on fait en rédaction. Et, après, est-ce que le texte est retenu ? Qu'est-ce que ça veut dire s'il est retenu, Ahmed ? L'ÉLÈVE : Est-ce que le texte est gardé ? MARIE BOSCH : Est-ce que vous le gardez ? Pourquoi ? Essayez d'expliquer pourquoi vous gardez ce texte. [Des élèves argumentent sur un texte] ÉLÈVE 1 : Dans la nuit, il y a une forêt. Dans cette forêt, il y a une maison. Dans cette maison, il y a une chambre. Dans cette chambre, il y a un lit. Et, dans ce lit, il y a un enfant. Sa maman lui dit : “Bonne nuit.” ÉLÈVE 2 : Moi, je pense qu'il n'y aura pas beaucoup de poésies dans le recueil et il faut qu'il y en ait au moins une. ÉLÈVE 3 : Moi je trouve que la poésie est bien car en fait elle est belle et bonne. ÉLÈVE 2 : Elle est belle, elle est bien écrite. ÉLÈVE 4 : J'avais trouvé qu'il ne raconte pas du tout ce qu'il dit. J'ai trouvé que c'est un peu court comme histoire et il y a beaucoup de choses qui posent problème. ÉLÈVE 2 : Qui est pour qu'il soit retenu ? Ferdaous, t'es pour ? ÉLÈVE 5 : Oui, je suis pour. ÉLÈVE 3 : Moi j'aime vraiment bien cette poésie, elle est vraiment très intéressante. ÉLÈVE 2 : Et toi ? ÉLÈVE 6 : Ça va, pour. ÉLÈVE 2 : Donc le texte est accepté. » [Fin de l'extrait] Le fait de cadrer au début les échanges et de bien dire qu'on n'est pas là pour dire « J'aime, j'aime pas » mais de dire que j'ai trouvé l'idée intéressante ou une chose qui pose problème, ça permet vraiment qu'on parle du texte et pas de la personne. Et ça, ça les a mis en confiance et ça a créé de la confiance entre eux. La classe que j'ai cette année, c'est une classe où il y avait peu de confiance les uns dans les autres, il y avait beaucoup de ricanements, beaucoup de moqueries au début de l'année et ça, c'est totalement terminé. On a vraiment une ambiance de classe très agréable aujourd'hui. Je trouve que ça a aussi des bienfaits dans la relation avec les parents parce qu'ils sont d'abord très fiers du travail de leurs enfants en fin d'année. Souvent ils le découvrent à la fin de l'année – ils en entendent parler pendant l'année mais c'est vraiment à la fin de l'année qu'ils se rendent compte de tout ce qu'on a fait –, et ils sont très, très fiers. Et puis, en fin d'année, on leur demande aussi de venir nous aider pour faire de la reliure. Et ça, c'est un moment très agréable parce qu'ils viennent dans la classe, ils voient leurs enfants travailler, ils sont moins performants que leurs enfants parce qu'ils ne savent pas relier alors que leurs enfants savent le faire. Ça met les enfants dans une position assez sympa de devoir apprendre quelque chose à leurs parents et ça c'est vraiment chouette. Et puis c'est aussi une aventure humaine pour Marie et moi parce que ça fait cinq ans qu'on travaille là-dessus. C'est extrêmement vivifiant en termes pédagogiques. Je pense que si on devait arrêter la maison d'édition aujourd'hui… il faudrait trouver autre chose mais ce serait dur de faire sans.
Listen to this amazing interview with Cindy Grigsby as we talk about her CE1 and CE2 UFO Encounters in Portageville ,MO. We breakdown her footage and photos. Pre Recorded from Youtube.Subscribe and watch our Youtube here;https://youtu.be/xLr6j7apy1gVisit: https://ledzfilms.com For PRE Release of "THE MIDDLE" DocumentaryVisit: https://www.facebook.com/ufomedia67/ Alien Strand FacebookVisit: https://www.facebook.com/groups/1156813188149574 YEPPERS Cindy's Group
Comment proteger la nature? Tout d'abord par a transmission. A Saint-Étienne, dans le massif du Frioul, la ville organise avec l'office national des forêts des ateliers avec des enfants de CE1. Une classe a planté 30 arbres qui grandiront dans la forêt. Lucas Lauber a suivi les aventures de ces planteurs en herbe.
Céline Geoffroy et Sébastien Alain, professeurs des écoles en Vendée, ont eu l'idée d'ouvrir leurs salles respectives afin de travailler en coenseignement. Ainsi, depuis trois ans, c'est ensemble qu'ils s'occupent d'une seule et même classe de 49 élèves de CE1 et de CE2. Comment est né ce projet ? Quelles sont les adaptations qui ont dû être mises en place : organisation de l'espace, gestion du groupe, répartition du travail, différenciation entre les deux niveaux ? Céline revient sur les différentes étapes et les méthodes de travail qu'elle a établies, avec Sébastien, afin de permettre à chacun, élève comme professeur, de trouver sa place au sein de cette classe. Reportage vidéo dans la classe de Céline Geoffroy et de Sébastien Alain : Coenseignement et flexibilité, Steven Pravong (réal.), Réseau Canopé, 2022 (8 min 43 s). La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée par : Hélène Audard Réalisée par : Ophélie Gilbert Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Marie-Astrid Leroy-Audo Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : Céline Geoffroy, je suis enseignante à l'école du Moulin Rouge à La Roche-sur-Yon, sur un effectif d'élèves de CE1 et de CE2, avec un collègue, Sébastien Alain, et nous travaillons en coenseignement sur cette classe. Le contexte de ce dispositif date maintenant d'il y a trois ans. Nous travaillions, Sébastien et moi-même, sur des classes mitoyennes. Moi, j'avais des élèves de CM1 et de CM2, et Sébastien des élèves de CE1 et de CE2. Et, sur le temps de la Semaine des mathématiques, on avait envie de faire des ateliers partagés, de mettre en commun finalement des objectifs qui seraient différents pour chacun de nos niveaux, mais en même temps, d'essayer de tirer parti de ces éléments de différenciation pour justement profiter de ce que des élèves de CM1 puissent tutorer des élèves de CE. Et puis, l'année d'après, on s'est retrouvés tous les deux avec une possibilité d'avoir des élèves de CE1 et de CE2 chacun de notre côté et on s'est dit : « Eh bien allons-y ! C'est peut-être maintenant ou jamais [l'occasion] de tenter cette classe partagée, avec finalement les mêmes élèves, enfin en tout cas le même niveau. » Donc on s'est dit : « Eh bien allons-y ! », sachant que nos classes étaient mitoyennes, il suffisait d'ouvrir les portes et d'en faire une seule et même classe. [Extrait 1 : séance de classe] « SÉBASTIEN ALAIN : Là, vous allez faire le petit projet pendant que, moi, je pars en EPS avec l'autre groupe et on se retrouvera là-bas tout à l'heure. » [Fin de l'extrait] On a envie de ne pas classer les enfants en classes d'âge et on a des élèves, par exemple, qui devraient répondre à des attendus de CE1 ou de CE2, qui n'en sont pas là et pour lesquels le fait de travailler à deux… on va pouvoir proposer des adaptations, des supports variés et, par exemple, l'année dernière, on avait des situations d'ateliers de grammaire où certains élèves avaient besoin de privilégier l'oral, donc on faisait pour eux des ateliers de manipulation, alors que d'autres étaient prêts à passer à l'écrit avec des activités de structuration, des exercices d'entraînement. Donc vraiment, on module et on essaye vraiment que les enfants ne soient pas attachés à leur niveau, à la cohorte je dirais « administrative ». [Extrait 2 : séance de classe] « UN ÉLÈVE : Projet MIAM ! CÉLINE GEOFFROY : Projet MIAM, alors je n'avais pas mis “MIAM”, mais tu as raison sur le projet MIAM, vous vous souvenez de ce que veut dire “MIAM” ? UN ÉLÈVE : Manger, intelligemment, autrement, mieux. CÉLINE GEOFFROY : Voilà ! Eh bien, c'est très bien. » [Fin de l'extrait] Ce qui nous semble intéressant aussi de travailler à deux – et même à quatre puisque, comme on est déchargés le vendredi, on a ce qu'on appelle, nous, des modulatrices sur l'école, ce sont des personnes qui gèrent notre décharge –, c'est l'idée d'avoir des regards pluriels sur l'enfant. Et aussi que l'enfant ne fasse pas des catégories en termes de domaine ou d'apprentissage – se dire qu'avec Sébastien, on travaillerait les mathématiques, avec Céline, le français –, mais vraiment c'est l'idée que chacun apporte son regard puisqu'on a chacun notre singularité d'enseignant, même si on ne travaille pas pour rien ensemble, parce qu'on a aussi, on va dire, des valeurs communes, mais en tout cas, notre identité professionnelle, elle s'incarne dans des réalités différentes. Et c'est ça qui nous semble être aussi une force qui correspond aux valeurs qu'on a envie de donner aux enfants, qui sont des valeurs de coopération, qu'ensemble on apprend mieux, que c'est chouette, et nous aussi on le montre, que c'est plus facile d'enseigner à deux que d'être seuls. Et je pense que le fait de travailler en coenseignement, c'est aussi montrer aux enfants que [comme je le leur dis], c'est chouette de travailler à plusieurs, eh bien nous, on montre à nos élèves que oui, c'est chouette de travailler à deux. Si je devais travailler seule l'année prochaine, je pense que ça me ferait très peur. Mais s'il fallait le faire, je le ferais évidemment, mais en réinventant d'autres choses. [Extrait 3 : séance de classe] « SÉBASTIEN ALAIN : En EPS, on fait de l'athlétisme ! Quand il y a une consigne, on ne s'avachit pas par terre pour l'écouter ! On est en sport et, dès qu'on a fait une partie de l'atelier, on ne va pas s'écrouler par terre pour s'allonger ! Non, il y a un petit effort à avoir. Et là, je pense qu'il faut aussi que vous travailliez la notion de l'effort, pour progresser ! Ça, c'est vraiment important ! CÉLINE GEOFFROY : Être combatif, c'est vouloir aller un petit peu au bout des choses. Certains : “Oh là là, j'en peux déjà plus, je m'arrête”, non, allez au bout ! » [Fin de l'extrait] On a des élèves qui ont connu le dispositif, puisque nos CE2 l'ont vécu l'année dernière. Moi, j'ai le sentiment que ces élèves-là, ils arrivent avec des bases connues, donc évidemment qu'ils sont beaucoup moins perturbés et beaucoup moins déstabilisés. Alors qu'on va avoir des CE1, j'ai envie de dire, qui ne savent plus où ils habitent, c'est le cas de le dire, ils errent un peu dans les salles en se demandant : « Qu'est-ce que je fais, avec quel outil, quel maître, quelle maîtresse ? » Donc ça, c'est déstabilisant. Donc on sait que notre dispositif, ce n'est pas quelque chose de magique, ça se saurait, sinon je pense que tous les enseignants fonctionneraient comme ça pour avoir une classe qui fonctionne et, finalement, les objectifs atteints. Il y a des choses difficiles parce que les enfants, finalement, on leur fait exercer, je dirais, leur liberté, leur prise d'initiative, parce que, quand même, on essaye au maximum de développer l'autonomie de l'enfant, donc c'est vrai que c'est extrêmement déstabilisant. [Extrait 4 : séance de classe] « SÉBASTIEN ALAIN : Maëlys et Anaël, je vous emmène. Les autres, vous rejoignez Jennifer ! Et bon appétit ! DES ÉLÈVES : Bon appétit ! » [Fin de l'extrait] L'année dernière, ou il y a deux ans maintenant, je ne sais plus, lors de la réunion de rentrée avec les parents, à la fin de la réunion, on a dû poser la question : « Eh bien, est-ce que vous avez des questions ? Est-ce que vous avez des inquiétudes ? » Il y a un papa qui nous a dit : « Mais face à un tel enthousiasme, on ne peut qu'être enthousiaste et rassuré. » Donc je trouve que c'est hyperchouette l'idée qu'on se fait confiance les uns les autres et que c'est comme ça qu'on peut avancer avec les enfants.
Description of the French school grades: Les niveaus de l'école en France L'école maternelle · Petite section (3 ans) · Moyenne section (4 ans) · Grande section (5 ans) L'école primaire/élémentaire · CP (6 ans) · CE1 (7 ans) · CE2 (8 ans) · CM1 (9 ans) · CM2 (10 ans) Le collège · 6ème -la sixième (11 ans) · 5ème (12 ans) · 4ème (13 ans) · 3ème (14 ans) Le lycée · 2nd -La seconde (15 ans) · 1ère (16 ans) · La Terminale (17 ans) French podcast: connect 2 French Episode analytics --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/connect2french/message
Aujourd'hui, je vous propose un épisode génial grâce à mon invitée. Oui, c'est une interview aujourd'hui de Sonia. Sonia est mexicaine et parle plusieurs langues dont le français. On va parler de l'école, et en particulier de la transition entre l'école aux Etats-Unis à l'école en France. Sonia a habité dans plusieurs pays, et avant de s'installer avec sa famille en France il y a quelques années, elle vivait aux Etats-Unis à Chicago. Ses enfants sont passés du système scolaire américain au système scolaire français. Et on va en parler ! Alors petites indications pour pouvoir suivre, il vous suffit de savoir que Pre-K c'est la moyenne section, Kindergarten c'est la grande section, First grade c'est le CP et le 2nd, c'est le CE1. Vous pouvez trouver la transcription complète sur mon site and for the ones who think they might not understand everything, you can download the translation on my website. Encore un petit mot : j'adore le fait que Sonia parle en français, c'est sa troisième ou quatrième langue, je ne suis pas sûre. Donc, on a la chance de se régaler de son accent. C'est parti ! Les niveaus de l'école en France L'école maternelle · Petite section (3 ans) · Moyenne section (4 ans) · Grande section (5 ans) L'école primaire/élémentaire · CP (6 ans) · CE1 (7 ans) · CE2 (8 ans) · CM1 (9 ans) · CM2 (10 ans) Le collège · 6ème -la sixième (11 ans) · 5ème (12 ans) · 4ème (13 ans) · 3ème (14 ans) Le lycée · 2nd -La seconde (15 ans) · 1ère (16 ans) · La Terminale (17 ans) French podcast: connect 2 French --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/connect2french/message
Dans le cadre du dispositif pédagogique “Écocitoyenneté et Solidarité à l'École, au collège et au Lycée” du PNR du Mont-Ventoux les élèves de CE1 et CE2 de l'école de Saint Pierre de Vassols nous explique que l'eau est importante pour notre planète.
Bienvenue sur Avant J'étais Prof, le podcast des enseignants qui ont osé la reconversion. Je m'appelle Florence et je suis aujourd'hui accompagnée de Laëtitia, la créatrice du podcast Derrière les sourires, qui raconte la vie telle qu'elle est, au-delà des sourires de façade. Ensemble, nous avons créé la mini-série Derrière les sourires des profs, pour mettre en lumière les difficultés rencontrées par les enseignants dans leur travail. Si beaucoup envient leurs vacances, peu de personnes connaissent la réalité de leur métier, qui souffre de nombreux préjugés. Vous écoutez la partie 2 de l'épisode 1 de Derrière les sourires des profs. La partie 1 se trouve sur le podcast de Laëtitia (Derrière les sourires). Dans cet épisode, vous entendrez les témoignages de : Anouk, 43 ans, enseignante depuis 20 ans et directrice d'une école maternelle dans la périphérie de Grenoble. Carmen, 32 ans, professeure d'arts plastiques depuis 5 ans dans des collèges de REP et de REP+. Pauline, 35 ans, professeure des écoles en Californie dans une école publique bilingue, en classe de CE1. Si ce projet vous plaît, vous pouvez nous soutenir en partageant cet épisode autour de vous et sur les réseaux sociaux : @avantjetaisprof et @derrierelessourires_podcast . Vous pouvez également nous laisser des étoiles et un avis sur Spotify ou Apple Podcast. Et si vous souhaitez contribuer financièrement à la pérennité de nos émissions, sachez que nous disposons toutes les deux d'une cagnotte Tipeee : Derrière les sourires et Avant J'étais Prof . Habillage et mixage réalisé par l'incroyable Alice Krief @Lesbellesfrequences .
Comment aborder les sujets délicats ou les événements dramatiques liés à l'actualité dont les enfants reçoivent les échos ? Comment accueillir leurs émotions face à ces événements ? Et pourquoi est-ce important que l'école puisse le faire ? En même temps, comment ne pas générer plus d'anxiété encore, notamment chez les plus jeunes, et faire quelque chose de ces émotions ? Nadège Letessier, régulatrice scolaire, Marie-Noëlle Clément, pédopsychiatre, et Delphine Saulière, journaliste et rédactrice en chef chez Bayard Jeunesse, nous aident à répondre à ces interrogations. Ressources en lien avec l'épisode : Aborder la guerre en Ukraine avec vos élèves, espace dédié de Réseau Canopé, 2022. Évoquer la crise ukrainienne avec les élèves, éduscol, 2022. « Apprendre à exprimer et reconnaître le vocabulaire des émotions » [PDF, 521 Ko, 7 p.] et « Prévenir le débordement émotionnel, réguler le stress » [PDF, 366 Ko, 5 p.], fiches pédagogiques, Cap école inclusive, Réseau Canopé. Apprentissages : quand les émotions s'en mêlent, parcours Magistère, Réseau Canopé, 2021. Les émotions de P'tit cube, série Les Fondamentaux, par Gedeon Programmes, France Télévisions et Réseau Canopé, 2022. Références citées dans l'épisode : Jeu des trois figures, activité en ligne créée par Serge Tisseron, Association DEPJ3F, 2007. Comment parler de la guerre en Ukraine aux enfants et aux ados ?, Bayard Jeunesse, 2022. Accueil des élèves arrivant d'Ukraine dans l'académie, académie de Versailles, 2022. Artistes de street art : Banksy, Shamsia Hassani. Inspirations des invitées : Jeammet Philippe, Grandir en temps de crise, Bayard, coll. « Éducation », 2014. Romanyshyn Romana, Lesiv Andriy, La guerre qui a changé Rondo, Rue du monde, 2015. Mention-Schaar Marie-Castille, Les héritiers, 105 min., 2014. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Chaque dernier mercredi du mois, découvrez un nouvel épisode de « Parlons pratiques ! » sur votre plateforme de podcasts préférée. Suivez-nous, écoutez et partagez… Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et animée par : Hélène Audard et Régis Forgione Réalisée grâce à l'appui technique du CLÉMI Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Enregistrement : Laurent Gaillard Mixage : Simon Gattegno Secrétariat de rédaction : Blaise Royer Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : RÉGIS FORGIONE : Comment aborder à l'école les sujets délicats ou les événements dramatiques dont l'actualité est parfois saturée ? La crise ukrainienne en ce moment - évidemment -, la crise sanitaire - dont on n'est pas encore totalement sorti - et bien d'autres qui peuvent surgir régulièrement… Les enfants en reçoivent plus ou moins les échos. On va se demander comment accueillir leurs émotions face à ces événements et pourquoi c'est important que l'école puisse le faire. En même temps, comment ne pas générer plus d'anxiété encore, notamment chez les plus jeunes, pour faire véritablement quelque chose de ces émotions ? HÉLÈNE AUDARD : Ces questions ont resurgi avec le conflit entre l'Ukraine et la Russie, qui a été très largement médiatisé. Mais ça nous rappelle aussi qu'écouter les élèves, leur donner un espace d'expression de leurs émotions, instaurer un climat de confiance, c'est un travail de fond qui se construit au quotidien dans les classes. RF : Et pour répondre à ces interrogations, et surtout à toutes celles de nos auditrices et de nos auditeurs, nous accueillons aujourd'hui Nadège Letessier, Marie-Noëlle Clément et Delphine Saulière. HA : Nadège Letessier, bonjour. NADÈGE LETESSIER : Bonjour. HA : Vous êtes régulatrice scolaire, ancienne enseignante en Segpa et notamment autrice d'un parcours Magistère sur les émotions. NL : C'est bien ça. RF : Marie-Noëlle Clément, bonjour. MARIE-NOËLLE CLÉMENT : Bonjour. RF : Vous êtes pédopsychiatre, cofondatrice de l'association 3-6-9-12 avec Serge Tisseron et notamment autrice d'un livre intitulé Comment te dire ? Savoir parler aux tout-petits [Éditions Philippe Duval, 2018]. MNC : C'est ça. HA : Delphine Saulière, bonjour. DELPHINE SAULIÈRE : Bonjour. HA : Vous êtes rédactrice en chef et directrice des magazines pour les moins de douze ans chez Bayard. DS : Exactement. RF : Pour entrer dans l'émission, je vous propose qu'on commence par donner la parole aux enfants. Ou plutôt la lettre aux enfants, avec les mots d'une jeune lectrice que vous avez eu la gentillesse de nous apporter, Delphine Saulière. Je lis (c'est Stella qui écrit à Astrapi et qui dit) : « Salut Astrapi, je m'appelle Stella. En ce moment, tout le monde parle de la guerre entre la Russie et l'Ukraine : mes parents, à la télé, au collège. Ça me fait peur. Je ne veux pas mourir et les gens disent qu'il va y avoir la Troisième Guerre mondiale. Je n'aime pas la guerre, j'ai peur, j'y pense tout le temps. S'il te plaît, aide-moi. » Alors Stella ne donne pas son âge dans sa lettre, mais on imagine assez bien une enfant de cycle 2. Et tout est dans ses mots : la place des médias, le rôle de l'école, de la famille, les angoisses et la peur. Pour commencer à comprendre en quoi l'accueil des émotions est primordial, pourriez-vous, Marie-Noëlle Clément, en tant que pédopsychiatre, nous expliciter en quelques mots quels sont les effets de ces images et de l'actualité sur les plus jeunes de 3 à 12 ans ? MNC : Écoutez, c'est vrai que devant des événements aussi importants que ceux qui sont en train de se dérouler en ce moment, il y a un afflux d'informations. Dans les familles, tout le monde s'inquiète, tout le monde a envie de s'informer. On allume la télévision, on ouvre les journaux, etc. Donc les plus jeunes sont évidemment pris dans ce flot, dans ce flux. Et puis il y a aussi les cours de récréation, où on s'échange beaucoup de choses, et des informations qui sont parfois un peu dérégulées. C'est-à-dire : les enfants rapportent ce qu'ils ont entendu chez eux, ce qu'ils ont plus ou moins bien compris. Ils essayent d'être le plus spectaculaire possible, pour certains. Donc tout ça génère beaucoup d'inquiétudes, et il faut, bien sûr, des paroles d'adultes pour venir un peu structurer, apaiser, rassurer. C'est là où la famille, les parents, mais aussi l'école et les enseignants ont leur rôle à jouer, bien sûr. HA : Delphine Saulière, c'est vous qui nous avez apporté ces mots d'enfants qui ont été envoyés à Astrapi – qui est comme un petit personnage un peu rassurant auquel on peut s'adresser. Vous avez aussi un rôle, finalement, en tant qu'éditeur jeunesse ? DS : Oui, on a tendance entre nous à nous rappeler qu'on a une mission. On est aussi un tiers-lieu éducatif. Il y a l'école, il y a la famille. Et puis il y a aussi un magazine avec lequel on a une relation de confiance. On est un peu le grand frère ou la grande sœur, ou le grand copain à qui on peut se confier. Donc on a une grande responsabilité et on reçoit énormément de courriers. Et la preuve : ces quelques mots que je vous ai apportés. RF : Justement pour rester sur cet élément avec vous Delphine : il me semble que pour vos publications autour de la guerre en Ukraine, vous avez recueilli, dans la cour, les mots d'enfants. C'est bien ça ? Est-ce que vous pourriez en dire plus sur ce processus particulièrement intéressant ? DS : C'est vrai que pour nous, l'école est un lieu de rencontre avec les enfants, qui est important. Déjà, quand on va dans une classe ou une école, on rencontre beaucoup d'enfants. On a un lieu d'observation très intéressant sur les relations entre eux, sur les jeux de cour de récré, sur les mots qu'ils utilisent. Ça nous donne vraiment un curseur. Et très vite, on a eu cette nécessité d'aller écouter ce qui allait se dire, ou ne pas se dire d'ailleurs, dans les cours de récré d'écoles maternelle et primaire. Et mes collègues d'Okapi sont aussi allés en collège rencontrer des jeunes et les écouter, échanger avec eux sur ces questions-là. Et on a vu très vite que les mots arrivaient. En fait, on a vu très vite la question de l'Ukraine, la question de la guerre. Exactement ce que vous disiez, Marie-Noëlle : des choses qui nous ont paru tout de suite assez étonnantes. Des angoisses qui surgissaient, des jeux aussi ! En maternelle, surtout : on a vu des enfants jouer au grand méchant Poutine. Ça nous a surpris. Mais je pense qu'il y a une forme de grand méchant loup qui, tout de suite, était l'ennemi à abattre. Ils ne savaient pas qu'il avait un prénom, qui c'était… C'était : « Poutine, Poutine. » C'était assez amusant. HA : Alors il se passe plein de choses dans la cour d'école, apparemment. Et dans les classes, comment ça se passe Nadège ? Peut-être, dites-nous juste [ce qu'est une] régulatrice scolaire ? Tout le monde n'est peut-être pas au courant de ce que c'est. NL : Alors j'interviens auprès d'équipes pour les accompagner dans la gestion de leur classe quand il y a des enfants qui ont des problèmes de comportement, quand il y a des conflits. Ça peut être enfants-enseignants, mais aussi direction-enseignants. J'interviens pour finalement réguler, amener l'harmonie un peu plus dans les classes, et permettre à chacun de travailler au mieux. HA : Qu'est-ce que vous avez pu un peu entendre, constater ? Qu'est-ce que les collègues vous ont dit ? NL : Au départ, effectivement, il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites, extrapolées, c'était vraiment grandiloquent, etc. Et puis aujourd'hui, je constate qu'il y a vraiment un retour à la normale – les enfants [en] ont besoin. Aujourd'hui, le cadre [de la] classe les rassure, c'est-à-dire qu'ils sont au travail. Et dans le même temps – je pense que ça va être le sujet, on en parlera tout à l'heure –, il y a toujours l'importance, finalement, d'accueillir les émotions des enfants, qui en ont besoin pour leur permettre de se mettre au travail. Parce qu'on sait très bien à quel point les émotions sont liées à la cognition et interfèrent sans cesse. Et on peut avoir des enfants qui sont en empêchement de penser, ou certains encore - surtout les enfants qui ont une grande sensibilité -, qui peuvent avoir des comportements particuliers, en tout cas étonnants, mais qui sont dus, je pense, à des angoisses ou à des peurs, mais pas forcément identifiées tout de suite comme cela. HA : Marie-Noëlle Clément, on parle effectivement de la crise ukrainienne qui est le moment actuel, mais ça peut concerner bien d'autres moments, d'autres événements aussi, qui peuvent toucher les enfants à différents niveaux. MNC : Oui, oui, bien sûr. Et depuis quelques années, c'est vrai qu'il y a eu quand même une succession d'événements difficiles : la période des attentats, la pandémie, évidemment. Et puis tout ça sur fond d'urgence climatique. Donc c'est vrai que les enfants d'aujourd'hui sont quand même soumis à un climat tout à fait particulier au niveau de l'actualité. C'est beaucoup d'inquiétude. Et en même temps, cette inquiétude, on peut aussi en faire quelque chose… RF : Ce qu'on pourrait se demander aussi, en tout cas de la part des enseignants, c'est quelle part faire entre l'apport d'informations pour éclairer une crise - telle que celle qu'on est en train de vivre en ce moment autour de l'Ukraine - et l'accueil des émotions. Selon les enseignants, on peut se dire qu'on apporte des informations factuelles et ça va déjà rassurer les élèves, parce qu'ils ont quelque chose à quoi s'accrocher. Mais où mettre le curseur entre apport d'informations et recueil, gestion des émotions ? Peut-être Marie-Noëlle encore ? MNC : Je crois que le premier temps, c'est vraiment l'accueil des émotions. On ne peut pas commencer à penser si on ne s'est pas un petit peu débarrassé, en quelque sorte, de ce qu'on a sur le cœur, des émotions qui nous habitent. L'accueil des émotions, ça suppose aussi que les adultes soient en mesure de nommer les leurs. C'est-à-dire que si on ne nomme pas les émotions qui nous habitent nous [avant d']inviter les enfants à le faire, il y a des chances qu'on fasse chou blanc parce qu'on ne montre pas le chemin. Donc voilà, tout d'abord [il faut] que l'adulte puisse exprimer ses propres émotions, dire : « Moi, devant ce qui se passe en ce moment, voilà ce que je ressens. Et vous ? Est-ce qu'il y a des choses que vous avez envie de dire ? Est ce qu'il y a des choses dont vous avez envie de parler ? » Donc tout d'abord, faire place à l'expression des émotions. Le fait de les nommer, ça structure un petit peu les choses. Et ensuite, effectivement, on peut en venir à des choses plus explicatives, informatives, qui vont venir border l'émotion et la mettre un peu à distance. HA : Et Nadège, il y a des outils un peu concrets que vous pourriez partager pour ce temps de recueil des émotions ? Parce que tout le monde ne sait pas forcément bien le faire, n'a pas l'habitude de le faire. NL : Alors, la première des choses, effectivement, comme le disait Marie-Noëlle, c'est : en tant qu'adulte, on est vraiment un modèle. Donc, si on veut accueillir les émotions des enfants, c'est vraiment important de poser les siennes. Et on peut avoir des temps en fait. Et puis, tous les enfants ne vont pas avoir les mêmes besoins. Donc ça aussi, je pense que même dans le recueil au niveau de l'information, on peut aussi essayer d'imaginer travailler en équipe ; pour avoir peut-être un enseignant qui va être plus sur [le fait de] rassurer les enfants en leur donnant des choses factuelles ; d'autres qui vont peut-être plus [être] sur l'accueil des émotions pour des enfants plus fragiles. Et là, on peut faire des groupes de parole avec un bâton de parole. On peut amener aussi à faire des petits jeux de théâtre parce que les émotions peuvent s'exprimer aussi par le théâtre, passer par le corps, parce que tous les enfants ne savent pas nommer leurs émotions. Donc c'est déjà : « où ça se situe dans mon corps ? » Et puis l'adulte va aider à nommer. Et puis, de la même façon que [savoir] accueillir, savoir en tant qu'enseignant qu'une émotion, finalement, elle cache un besoin. Mais ça peut être aussi écrire des chansons, du rap : accueillir une émotion peut se faire de différentes façons. RF : J'allais proposer qu'on aille justement sur ce terrain du faire quelque chose avec ses émotions. Hélène, je crois qu'on a un autre mot d'enfant à partager. HA : Oui, alors, c'est un enfant qui a pris un peu le taureau par les cornes, j'ai envie de dire ; qui, donc, a écrit à Astrapi lui aussi, mais pas qu'à Astrapi. Lui, ce qu'il veut, c'est écrire au président et il nous dit (c'est Joseph ; il a sept ans et demi) : « Avec ma copine Salomé, qui lit aussi Astrapi, on a fait un sondage. Tout le monde dans notre classe de CE1 veut la paix. (Et nota bene :) Est-ce que vous pourrez mettre ce mot et ma photo dans le prochain numéro ? Merci beaucoup. » Ce que je trouve très mignon (il ne perd pas le Nord quand même, Joseph). Mais ce qui est sympa, c'est que ça veut dire que, dans sa classe – je ne sais pas si c'est son initiative, on a l'impression que oui –, il s'est dit : « Bon, on va en parler collectivement. On va faire un sondage. Et puis on va essayer de transformer nos idées en une action. » Alors, c'est chouette ça, Nadège ? NL : Oui, je trouve. Finalement, les émotions, elles amènent une action. Sentir qu'on peut agir sur quelque chose, ça rassure. Et quelque part, oui, on peut organiser plein de choses et c'est extraordinaire que ce soit un petit garçon qui soit à l'initiative. Et je pense qu'en tant qu'enseignant, là, ça me donne des idées ; à se dire : « Mais oui, si peut-être on interrogeait pour les grandes classes : aller vers un engagement, s'engager pour quelque chose, aller voir des artistes engagés. » Et puis pour des plus petits, peut-être, se dire : « Comment on pourrait faire dans la classe, par exemple, pour les enfants qui ont peur ou qui sont tristes, qu'est-ce qu'on peut organiser ? » Je sais que j'ai vu des exemples où il y a des bancs qui sont mis dans des écoles, colorés, [pour] quand on veut parler, [pour] quand on se sent seul. Et oui, agir, c'est vraiment important pour les enfants. HA : Je vais juste faire un petit contrepoint qui vient d'une question qui nous est posée [par] une personne qui, vraisemblablement, est un petit peu agacée par l'entrée par les émotions, qui trouve que c'est un peu trop. Elle dit : « Ne pourrait-on pas plutôt écouter leurs réflexions, répondre à leurs interrogations, recueillir leurs craintes plutôt que d'utiliser ce jargon de « accueillir les émotions » ? Mettre ces questions sur le terrain exclusif de la gestion des émotions me paraît très réducteur. » C'est quelqu'un qui vit aux États-Unis, apparemment, et qui voit un petit peu les écueils d'une approche… qu'elle ressent de cette façon. Elle dit : « Pas sûr que l'on progresse beaucoup en s'y intéressant, surtout sur un tel sujet. » Alors c'est bien, ça nous met un petit peu de poil à gratter dans cette conversation. Marie-Noëlle Clément ? MNC : Alors c'est ce que je disais précédemment, c'est-à-dire que donner de l'information, donner des explications, si on n'a pas d'abord un petit peu dégagé le terrain de l'émotion, ça ne prend pas. C'est-à-dire que l'enfant n'est pas prêt à recevoir ça. Il arrive à l'école. Il a appris qu'il y a une guerre en Ukraine ou il a appris qu'il y a eu des attentats la veille. Il est bouleversé, comme nous le sommes tous. Et ça, il faut que ça trouve à s'exprimer quelque part. Il y a plein d'endroits. L'école n'est évidemment pas le seul endroit, mais ça en fait partie quand même. Il ne s'agit pas non plus de transformer l'école en thérapie de groupe, etc. Ce n'est pas de ça dont il s'agit. Mais en tout cas [il est nécessaire] qu'il y ait cette place qui soit faite [aux émotions] avant qu'on aborde le champ de la réflexion. C'est valable aussi… Vous citiez tout à l'heure le fait que je suis membre fondateur de l'association « 3-6-9-12. Apprivoiser les écrans et grandir ». C'est une association où on s'occupe des effets des images sur les enfants, des effets des écrans. Devant les spectacles d'images qui sont un peu malmenants que peuvent voir les enfants à l'occasion – et même de façon assez courante –, la première chose n'est pas : « Qu'est-ce que tu as compris ? » C'est : « Qu'est-ce que ça te fait ? » Et ensuite, on peut parler de : « Quel est le contenu ? Qu'est-ce qu'on a compris ? Comment on peut mettre en sens, etc. ? » Mais ça ne s'apprend pas si on est trop bouleversé, si on est sur le qui-vive. Voilà. HA : Nadège, vous souhaitiez réagir ? NL : Oui, je souhaiterais réagir pour apporter un complément et dire à ce collègue ou cette personne que l'un n'empêche pas l'autre, en fait. Et ça ne veut pas dire que… Enfin, accueillir les émotions, ça ne va pas durer toute une matinée, ça ne va pas durer toute une journée. C'est – quelque part – : on rentre en classe, ça dure quelques secondes, mais bien sûr qu'on va aller dans l'explication, bien sûr qu'on va nuancer les propos qu'on entend, qu'on va aller voir plus loin. Donc je pense qu'on ne doit pas être dans cette dualité, opposer l'un et l'autre, et je pense que c'est amené, donc c'est pertinent. En tout cas, cette remarque amène cette réflexion-là. Et de se dire : « Attention, on parle des émotions, mais bien sûr qu'il y a tout le reste. » Voilà, donc je souhaitais juste réagir. RF : Alors on a quelqu'un en live qui nous pose la question sous la bannière Festival Actu, qui vous dit bonjour, qui nous remercie pour ce live et qui dit surtout : « En Moselle-Est, un événement existe qui donne la parole aux jeunes, qui nous livrent souvent leurs émotions sur l'actualité à travers un film. » Une remarque qui nous permet de voir comment on peut faire quelque chose avec les élèves de leurs émotions, comment ils peuvent en faire quelque chose. Et ce qui me permet de rebondir sur toutes vos publications, Delphine Saulière : comment elles sont travaillées, comment elles sont mises en place avec les enseignants, comment elles sont utilisées dans les écoles ? Vous avez des éléments à ce sujet ? DS : Finalement, on est comme tout un chacun. On est d'abord effectivement submergé par ce qui se passe. En plus, nous, en tant que journaliste, on a un regard particulier sur ce qui se passe dans le monde et sur l'information. Donc on a eu besoin assez vite de dire : « Il faut que nous aidions les enfants, les enseignants, les parents, les familles, à mettre un peu de raison. » Une fois le choc passé, comprendre ce qui se passe. D'abord parce que comprendre ça permet de prendre de la distance, ça permet donc certainement de faire baisser une part du niveau d'anxiété. Ça permet aussi de donner un petit sentiment de maîtrise aussi sur la vie. Et puis, ça permet de comprendre pourquoi ça se passe à ce moment-là. Donc effectivement, on a choisi, nous, de réagir assez vite - parce qu'on ne peut pas le faire dans nos publications -, en proposant sur Internet, à destination de tout le monde, différents outils de compréhension. Et je peux vous dire ce n'était pas évident, parce qu'on n'est pas des spécialistes de géopolitique ; mais néanmoins il fallait qu'on soit absolument impeccables. Surtout quand on fait une carte pour des enfants, quand on veut montrer - comme on l'a fait avec Images Doc -, des cartes successives pour montrer ce qui s'est passé en Ukraine depuis le début des années 1990. Et là, on a travaillé pendant quasiment vingt-quatre heures, pour être sûrs de trouver les mots justes. Parce que le mot juste, c'est ce qui permet de perdre le moins de temps possible, et qui permet ensuite à ceux qui utilisent l'outil, et si ce sont des enseignants, d'avoir un dialogue autour de la réflexion sur ce qui se passe. HA : Nadège, les enseignants, ils ont besoin de supports ? Ils ont besoin d'outils ? Qu'est-ce qu'on peut leur proposer pour aller plus loin, une fois que les émotions sont posées ? Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? NL : Moi, je pense qu'un enseignant est toujours en recherche d'outils. Il passe énormément de temps à chercher et même à ne pas réutiliser des choses qu'il fait d'une année sur l'autre. Parce que c'est un chercheur. Et un enfant, quand il a des difficultés à travailler, quand on voit qu'il n'est pas bien, on peut lui proposer de dessiner, de prendre des petits smileys qui existent, avec toutes ses émotions mises en mots, et d'aller les coller au fond de la classe, d'avoir un espace spécifique. Et ça lui permet de revenir. Il y a des petits outils comme ça. Et pour aborder la guerre aussi dans la réflexion, j'ai vu des outils qui sont très intéressants, pour aborder par l'art, parce que ça amène quelque chose – il y a Banksy et il y en a d'autres, il y a [Shamsia] Hassani, je crois, c'est une Afghane – et on peut aussi aborder les conflits autrement. Mais je sais que j'ai vu beaucoup de choses chez Bayard, mais pas que. Il y a aussi l'académie de Versailles qui propose énormément d'outils. Donc il faut taper [la requête] « Conflit en Ukraine » et vous allez [en] avoir autant sur les émotions que sur le « didactique » le plus spécifique. Donc aujourd'hui ça fleurit et je pense que c'est une vraie source. HA : On mettra ces références dans les liens de l'émission quand elle sera en ligne. Marie-Noëlle Clément, vous avez aussi un outil avec les petits labos d'empathie. MNC : Oui, alors l'association 3-6-9-12 fait partie des petits laboratoires d'empathie qui ont été fondés par Serge Tisseron. Et dans ces petits laboratoires d'empathie, nous faisons des formations pour les enseignants au jeu des trois figures. Le jeu des trois figures, c'est un dispositif qui est très intéressant pour le sujet qu'on traite aujourd'hui par exemple. C'est un dispositif auquel les enseignants se forment, puis ils le pratiquent chaque semaine avec leurs élèves pendant toute l'année scolaire. On part de ce que les élèves ont vu sur les écrans : « Cette semaine, moi, j'ai vu ça. » « Moi j'ai vu ça. » « Moi j'ai vu ça. » Déjà, c'est un premier point qui est intéressant, de recueillir un petit peu ce qu'ils ont retenu. Et à partir de là, on choisit une scène qu'ils ont vue sur les écrans, ils votent pour savoir laquelle ils choisissent. Puis on va décontextualiser cette scène et leur proposer de construire leur propre scénario à partir du squelette, du sujet, de la thématique. Et ensuite ils vont pouvoir jouer cette scène en la jouant successivement plusieurs fois et en jouant successivement tous les personnages. C'est l'idée d'apprendre à se mettre à la place de l'autre, et ça, c'est un dispositif qui est intéressant parce qu'il travaille sur les émotions. Et Nadège le disait tout à l'heure, c'est vrai que l'activité théâtrale, le fait de mettre en scène, c'est extrêmement important pour les enfants dans le champ des émotions. Parce que l'émotion, elle passe beaucoup par le corps chez les enfants. Donc pouvoir effectivement bouger, incarner, etc., c'est vraiment un support intéressant. La construction du petit scénario les amène aussi dans quelque chose qui leur permet de prendre de la distance par rapport aux images qu'ils ont vues, de se réapproprier les choses et d'amener le scénario [ailleurs] s'ils ont envie de faire quelque chose de complètement différent. Ils peuvent partir d'une scène qu'ils ont vue au journal télévisé sur la guerre en Ukraine, construire leur propre scénario et le faire évoluer d'une façon qui leur convient, ce qui permet aussi de redonner de l'espoir. HA : Question pratique : ça, ce sont des outils qui sont à disposition des enseignants ou c'est via la médiation d'intervenants qui viennent dans les classes ? MNC : Ce sont les enseignants qui le pratiquent. Mais il faut d'abord qu'ils se forment. Voilà, ça nécessite d'être formé. RF : On entre dans la troisième partie de l'émission et on va passer par les mots de Méline, qui a neuf ans et qui nous dit : « Ma famille va peut-être héberger une maman et ses enfants ukrainiens. J'aimerais bien, s'il te plait, que tu fasses un Astrapi pour avoir des conseils et pour apprendre un peu la langue. Merci beaucoup. » Et elle nous dit qu'elle est en CM1. Donc à travers les mots de Méline, c'est vrai qu'on va se demander un peu plus précisément comment tenir compte de l'environnement familial, d'une manière générale de la coéducation. Delphine Saulière : est-ce que ce sont des éléments qui peuvent faire l'objet de publications particulières chez Bayard ? DS : On est vraiment sur ces questions-là aujourd'hui. D'abord, comme je vous le disais tout à l'heure, se mettre dans l'action, ça sécurise et ça donne un but. Ça donne aussi effectivement de l'espoir. Ça nous donne un rôle positif. Donc c'est vrai que nous, on réfléchit… pour tout vous dire, on aimerait bien arriver à faire un Astrapi en ukrainien ; ça, ce serait vraiment notre objectif. Pour l'instant, je ne sais pas si on y arrivera de cette manière-là. On a parlé avec différentes associations humanitaires pour produire des contenus. On sait aussi qu'il y a des choses qu'on a faites, qui sont devenues des livres et qui ont été traduits en ukrainien. Donc ça aussi, on est en train d'essayer de trouver les droits et les autorisations [de reproduction], parce qu'on ne peut pas publier des choses qui ont été faites par quelqu'un d'autre et en particulier une maison d'édition qui est à Marioupol – donc évidemment, on n'a plus aucun contact avec eux. Néanmoins, on a aussi sollicité des gens qui seraient capables de traduire des contenus. En fait, c'est vraiment intéressant parce que dès qu'on dit ça aux enfants… et mes collègues d'Astrapi et d'Images Doc sont allés en début de semaine dans une des classes pour discuter de ça : « Ce serait quoi le langage pour accueillir quelqu'un ? Ce serait quoi le lexique de mots, au minimum, à avoir ? » Donc, il y a eu beaucoup de choses autour de l'accueil : « Bonjour, comment tu t'appelles ? » Mais beaucoup de choses aussi en disant « Les mathématiques, c'est difficile ». Les mathématiques, il faut arriver à traduire, savoir comment ils apprennent les mathématiques. Ça c'est Images Doc qui m'a dit : « On leur a dit oui, mais il y a aussi beaucoup de choses qui peuvent se faire au tableau. » On peut aussi mimer. Il y a aussi tout le langage corporel qui est important. Donc on réfléchit à ça. On essaiera de se mettre au service aussi des enseignants et on est à l'écoute des besoins. On est dans cette période de recueil des besoins et des possibilités qu'on peut avoir. HA : Nadège, il y a des classes qui s'apprêtent ou même qui ont déjà accueilli des enfants réfugiés ? NL : Alors oui, elles s'apprêtent à accueillir. Il y a des écoles, des mairies qui appellent les écoles… De la même façon, il y a un vrai travail d'accompagnement pour la classe pour travailler sur l'accueil de ces enfants qui vont arriver. Ça, c'est tout nouveau, donc c'est de l'adaptation. En ce moment, on est quand même dans des périodes d'hyperadaptabilité, on va dire, pour les enseignants aussi. Et à [y] réfléchir, il y a beaucoup de choses qui sont faites quand même pour les enfants non-francophones. Donc des images, des choses qui existent, avec des maîtres qui sont spécialisés pour accueillir ces enfants-là. HA : Et plus généralement : Marie-Noëlle, parfois les élèves n'ont pas forcément vécu les situations eux-mêmes, mais ils ont vécu des choses proches, ou leurs familles ont vécu des choses proches. C'est peut-être un peu délicat avec ces enfants-là. Ça peut raviver des choses. Comment est-ce que vous imaginez que les enseignants pourraient essayer de tenir compte de ces réalités-là ? MNC : Effectivement, l'actualité peut résonner pour certains enfants avec des problématiques personnelles, familiales. On ne sait jamais, en fait, sur quoi on tombe, si je puis dire. On a vu les choses de plus près, par exemple, au moment des attentats terroristes. Moi, j'habite et je consulte dans le 11ᵉ arrondissement de Paris. Là, les choses, effectivement, étaient très, très proches. Il y avait des familles qui avaient été touchées, avec des personnes blessées ou tuées dans les attentats. Les enfants étaient vraiment en première ligne de tout ça. Donc oui, bien sûr que l'actualité peut raviver des choses. C'est compliqué pour les enseignants de savoir ce qui se passe dans la vie des enfants, etc. Il faut être attentif, je pense. Si un enfant montre des signes de souffrance particuliers dans un moment donné – c'est-à-dire un enfant qui par exemple ne s'intéresse plus aux choses auxquelles il s'intéressait d'habitude, n'a plus envie de jouer avec les autres, a tendance à se replier ou, au contraire, montre une espèce d'émotivité débordante –, je pense que c'est vraiment important d'être attentif dans ces moments où l'actualité est tellement brûlante. Et puis de proposer peut-être à ce moment-là un échange individuel avec l'enfant, pour essayer en tout cas de comprendre un peu ce qui lui arrive ; et ensuite de voir ce qu'on fait avec ça. Évidemment, il ne s'agit pas pour l'enseignant de prendre en charge, mais en tout cas d'identifier un petit peu, pour être plus attentif et du coup s'adapter aussi à ça. RF : On a François qui nous pose un certain nombre de questions dont celle-ci : est-ce qu'un travail en équipe entre CPE, enseignants, psychologues est utile, voire nécessaire, pour mieux appréhender ce travail autour des émotions des élèves ? NL : Moi, je crois que la collaboration est vraiment nécessaire dans les équipes en général. Et je pense que tout ce qu'on vit actuellement est une occasion pour recréer une dynamique autour de l'équipe qui était parfois un peu perdue. On est un peu chacun parfois dans sa classe. Et là, l'idée, c'est vraiment de faire avec ce qu'on est, d'aller chercher les ressources et de se dire : « OK, on est en complémentarité. » Et aujourd'hui c'est de mon point de vue plus que nécessaire. HA : Il faut aussi penser que pour les enseignants, ça fait quand même plus de deux ans que les choses sont compliquées pour eux. Ils en ont peut-être assez aussi. Il peut peut-être y avoir aussi de leur part, à un moment donné : « Je peux plus là, j'assure plus. » NL : Oui c'est difficile. C'est difficile pour les enseignants, dans les classes. Je les côtoie beaucoup, il y a une vraie fatigue et en même temps, ils sont très présents, ils font de leur mieux. Mais là, vraiment, ça a été éprouvant sur les deux dernières années. HA : Delphine, vous nous avez dit, quand on a préparé cette émission, qu'il y a aussi des parents qui ne souhaitent pas qu'on parle de ces questions-là, qui trouvent que ça n'a pas sa place. Alors dans vos médias, dans vos magazines pour enfants – mais aussi dans l'école –, parfois, on estime qu'ils sont trop petits. DS : Ça, c'est une vraie question. Et je trouve à travers mes plusieurs décennies d'expérience professionnelle que ce sujet est monté. Plus nous sommes au centre du fracas du monde – et nous entendons de manière de plus en plus vive ce qui se passe –, plus certains parents souhaiteraient protéger, isoler leur enfant, et peut-être ne mesurent pas que si on ne met pas des mots sur des images, comme vous le faites Marie-Noëlle, ou des sons, des choses qui se disent dans la classe, les enfants restent avec des choses qui sont trop lourdes à porter pour eux. Donc on essaie, nous, quand on le peut, de défendre la nécessité de la confiance à avoir envers ces fameux éducateurs que nous sommes, qu'est l'école. Et nous sommes des professionnels, nous n'irons pas dire n'importe quoi à des enfants. HA : Et alors, je continue avec une question d'Aurélie, peut-être pour vous, Marie-Noëlle : est-ce qu'on gère les émotions de la même façon avec les grands et avec les petits ? C'est vrai que jusqu'ici, on n'a pas vraiment différencié entre des maternelles et des CM2. On peut imaginer que ce n'est pas la même chose. MNC : Non, évidemment, ce n'est pas la même chose. Et avec les ados non plus. Alors bon, avec les tout-petits… c'est important de passer beaucoup par des médiations avec les petits – mettre des mots, nommer les choses, etc., ça reste important, mais passer par des médiations, du dessin, du jeu, etc., ça, c'est vraiment plus adapté pour les plus jeunes. Quand effectivement les enfants grandissent, ils sont plus à même d'aller vers une réflexion. Donc, une fois qu'on a chacun exprimé ce qu'on ressentait face à la situation, on peut aller vers des explications, de l'information, des choses qui vont permettre de contextualiser et du coup de border l'angoisse. Parce que contextualiser, vous le disiez, Delphine – [avec] une carte de géographie : où est-ce que ça se passe ? Quels sont les enjeux ? Etc. –, c'est très important. Chez les ados, c'est encore autre chose. Les ados sont très « défendus » par rapport à leurs émotions. C'est difficile d'exprimer ses émotions devant les autres, devant les adultes. « Bah non, ça ne leur fait rien. » Bien sûr, « ça ne leur fait rien », alors qu'en réalité, ils sont extrêmement sensibles. Ce ne sont pas des adultes miniatures, ce sont des adultes en construction, donc avec toute la fragilité que ça suppose. Donc il faut vraiment beaucoup de doigté. On ne peut pas aller beaucoup sur le terrain de « proposer d'exprimer les émotions. » Ça, c'est compliqué pour eux. En revanche, aller vers des actions, des engagements – évidemment, là aussi, [avec] beaucoup d'explications, de mise en perspective – : ils sont beaucoup plus à même de comprendre la complexité du monde, d'aller vers les enjeux géopolitiques, etc. Et puis des formes d'engagement, d'action, je pense que ça c'est quelque chose qui peut bien leur correspondre. Et ça permet aussi de se souder en groupe autour d'un but commun. Et ça, dans les moments aussi perturbés que ceux que nous traversons, le collectif est vraiment très important. C'est-à-dire se souder, avec des personnes avec qui on partage les mêmes valeurs. Et puis militer, s'engager vers un but commun, c'est vraiment très important et très porteur. HA : Je voulais vous demander, Nadège, pour continuer sur cette question des familles, de la coéducation : comment on échange avec les familles, justement, sur ces sujets-là ? Est-ce que vous leur donnez aussi des petits éléments ? Est-ce que vous leur donnez un peu des idées de magazines, de choses qu'ils peuvent regarder avec leurs enfants, par exemple ? NL : Eh bien, ça dépend des équipes, en fait. Il y a des propositions qui ont été faites sur l'académie de Versailles – j'en reparle – qui guident les parents, que ce soit pour les petits ou les grands, sur la manière, sur les différentes étapes pour parler à un enfant. [Des outils] qui leur parlent aussi des écrans, qui leur parlent de comment accueillir justement toutes les émotions. Et pour les plus grands, d'apprendre à nuancer aussi beaucoup, parce qu'on est beaucoup dans quelque chose [du type] « le méchant Poutine ». Et pour les plus petits, aussi, j'ai vu des choses qui étaient faites et très bien faites, qui expliquent [au] parent [qu'il faut] parler à son enfant mais en le déculpabilisant : ce n'est pas sa faute s'il voit des adultes qui ne sont pas bien. Je pense que c'est important de communiquer. Et avec les familles, aujourd'hui, avec le protocole sanitaire qui est plus souple, c'est bien de pouvoir se parler à la sortie de l'école, parce qu'il y a des parents sont souvent plus angoissés que leurs enfants et qui viennent poser des questions. Et souvent ça se fait de manière informelle : les parents viennent et les enseignants répondent, prennent le temps de les accompagner. HA : Il y a des enfants, peut-être même – ça peut être surprenant – qui n'en ont pas du tout entendu parler finalement, dans les classes ? NL : Tout est possible. Aujourd'hui moins, mais en tout cas qui n'ont pas la même vision que les autres, parce qu'ils n'ont pas les mêmes images, donc c'est quelque chose d'assez lointain, comme une histoire qu'on leur raconte. Donc oui, il y a quelques enfants qui peuvent être encore dans cette dimension-là. HA : Alors je vous propose, puisqu'on arrive sur la fin de cette émission, un temps d'inspiration. Donc on vous a demandé à chacune une référence, qui peut être vraiment de tout ordre, que vous aimeriez partager avec nous. Je commence avec vous, Delphine. DS : Oui, je pense à un livre, il faut que je retrouve la référence, alors je vais passer la parole à quelqu'un. HA : À Marie-Noëlle, et je vous laisse le temps de la retrouver. MNC : Oui, moi, j'avais envie de partager un film qui n'est pas du tout nouveau, qui est sorti en 2014, qui s'appelle Les Héritiers. Un film d'une réalisatrice qui s'appelle Marie-Castille Mention-Schaar. Ça se passe dans un lycée à Créteil, le professeur d'histoire-géographie est incarné par Ariane Ascaride. C'est un film qui est tiré d'une histoire vraie, où ce professeur se retrouve face à une classe extrêmement bruyante, difficile, pas intéressée aux apprentissages, avec beaucoup de religions différentes à l'intérieur de la classe, des tensions… Voilà, tous les aspects du multiculturalisme compliqués. Et elle décide de leur proposer, à un moment donné, de participer au Concours [national] de la Résistance et de la Déportation. Et donc, au début, ça prend moyennement. Et puis, petit à petit, le groupe se fédère autour de ce projet. Je ne vais pas spoiler la fin. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est effectivement comment ce professeur parvient finalement, à partir de multiples individualités, à forger un projet de groupe. Et la place des émotions là-dedans. Alors, c'est un film – bien sûr, je ne sais pas comment ça s'est passé dans la réalité – ; mais, en tout cas, ce qui est montré, c'est qu'elle n'hésite jamais à dire ses émotions, à les nommer, à dire ce que ça lui fait – les réflexions d'un tel ou d'un tel, ou du groupe en général. Et du coup, les élèves se saisissent de ça au fur et à mesure, apprennent eux aussi à nommer les leurs. Et il y a vraiment quelque chose de très chouette qui se passe dans ce mouvement-là. HA : Merci. Nadège ? NL : Alors moi, j'avais pensé à un pédopsychiatre, qui est Philippe Jeammet, à une citation de lui. Et finalement, ce matin, j'étais dans ma salle de bain – [rire] je suis désolée, c'est une inspiration du jour un peu spontanée – et je vois un magnifique lever de soleil. Et je me dis : « Mais finalement, aujourd'hui, on focalise notre attention sur des choses qui sont difficiles, qui ne vont pas bien. » Et moi, mon inspiration, c'est finalement : « Inspirons-nous de ce qui nous entoure, de la beauté du monde, de cette nature qui nous environne, de ces senteurs qu'il y a aujourd'hui. » Quelque part, mon inspiration, elle est là aujourd'hui. Elle est d'amener les enfants à aller aussi vers ce qu'on ne voit plus pour changer notre regard. Donc j'ai changé complètement mon inspiration du jour. HA : Elle est très bien aussi, merci. DS : J'ai retrouvé mon inspiration – c'est que je ne voulais pas dire de bêtises. Il s'agit d'un livre qui parle de la guerre et donc j'ai choisi La guerre qui a changé Rondo [de Romana Romanyshyn et Andriy Lesiv], qui était sorti en 2015 chez Rue du Monde, qui est un livre ukrainien, et qui avait été écrit dans le contexte de la guerre du Donbass où il y avait déjà un conflit territorial entre l'Ukraine et la Russie. Et c'est un livre que je trouve très touchant, qui avait été publié dans beaucoup de langues, qui avait déjà eu une vie internationale et que l'éditeur Rue du Monde a ressorti en toute urgence. Et Rondo, c'est une ville de grands musiciens. Et il y a une grande serre musicale où trois amis vivent en pleine lumière au soleil. Et les tanks, les hélicoptères et les bombes arrivent. Et petit à petit, l'album s'assombrit, devient de plus en plus noir et on n'entend plus rien que le bruit des armes. Et petit à petit, les pages deviennent noires. Et finalement, ces trois amis, ensemble, cherchent une idée pour s'en sortir. Et ils choisissent d'éclairer la guerre pour pouvoir en sortir. Et petit à petit, la lumière surgit à la fin du livre. C'est un livre qui est plein d'espoir. Et j'étais la semaine dernière à la foire internationale du livre de Bologne, et les gens se photographiaient avec ce livre. C'était extrêmement touchant et c'est un bel album que je vous recommande. HA : Et une métaphore, finalement, de ce qui peut se passer dans les classes, d'aller de l'ombre vers la lumière. Régis ? RF : Je trouve qu'on finit sur deux belles images qui se rejoignent, avec les deux derniers coups de cœur sur la lumière, sur le carpe diem, quelque part, de voir de la lumière dans tout ça, qui conclut assez joliment cette émission puisque on a commencé par dire qu'il fallait prendre soin d'accueillir les émotions, ses propres émotions et, évidemment, celles des élèves pour en faire quelque chose. On a parlé d'art – notamment de transformer ses émotions en art –, et du travail – du travail en équipe, en coéducation avec les parents et avec ses collègues. Donc, quelle plus belle image que de finir sur cette note ensoleillée en ces temps un peu sombres. En tout cas, un très grand merci, Marie-Noëlle Clément, Nadège Letessier et Delphine Saulière, d'avoir participé à cet épisode « Parlons pratiques ! »
« Bagarre » et « Tata moisie » de Karin Serres, textes inédits, commande d'écriture de la compagnie Loba Lecture : Maïssa, Mody, Jasmine, Elyes, Maeva, Razane, Narimane, Manon, Lounis, Rodny, Idriss, Fayz, Syania, Lina, Melvin, Naelia, Noam, Zoé, Jouhayna et Prince élèves de CE1 et CM2 des classes d'Antoine Hautot, Sébastien Galerne, Estelle Bouchard et Pauline Payot, de l'école Théophile Gautier au Havre partenaires : compagnie Loba-Annabelle Sergent, le Volcan, scène nationale du Havre
Lya est une pratiquante de force athlétique
Un épisode craquant !! Nous sommes partis avec une classe de CE1 et CE2 sur les traces des phoques de la baie de somme ! Pars avec nous pour une super aventure, couvre toi bien, le vent est glacé ! Le phoque est un animal menacé et il faut l'observer de loin, pour ne pas le déranger. Merci à Maxim Marzi pour cette rencontre géniale. Si toi aussi tu veux partir à la découverte des phoques, tu peux demander à Maxim d'être ton guide en le contactant sur ! Tu peux aussi retrouver toutes les infos sur la baie de somme sur www.baie-somme.com un endroit merveilleux quand on aime la nature !! pour ne rater aucun épisode, abonne toi au club WILD sur TIPEEE !
The world is moving forward. Day by day we are creating new things, inventing powerful machines, establishing new ideologies, and in many cases growing beyond our means within the confines of how we conduct our earthly existence. And if all thoughts and actions of man were collective rather than held individually then the sheer weight of our them would tear down the fabric of the universe and deliver us into oblivion. We are complex, we are powerful, we are scared, and we are human, but what we are not, is alone; and Andy from ny_uap_discussion has taken the time to discuss with us these thoughts and the surrounding topics. After experiencing his own CE1 and his personally debated CE2-CE4 he's continued to spend his life on the research of all ET, UFO, and Paranormal/anomalous events. Dividing the evidence into what is fact and what is fiction in the lifelong journey of exposing the truth for all humans.0:00 - intro2:25 - Seeing a UFO (Andy's CE1 UFO encounter story)10:17 - Being visited (Andy's CE2-CE5 story)26:28 - Fake/False Claims Content & Evidence28:40 - Entering the Research Comunity36:39 - Paranormal Compas Test39:10 - Fake Videos42:13 - Steven Greeg, Real/Fake Claims, Asking for Money54:32 - CE556:51 - ET, Cryptids, and their origins1:05:28 - UFO Evolution (Physical vs. Psychological)1:17:40 - Aliens and Religion1:28:50 - Project Serpo1:32:09 - Skinny Bob1:38:00 - Travis Walton and Bob Lazar (UAP Leaked Report)1:45:52 - After Complete Disclosure1:54:08 - OutroFIND ANDY BELOW:LINK TREE, all the things andy is involved in and the things he wants to share: https://linktr.ee/NY_UAP_DISCUSSIONINSTA: https://www.instagram.com/ny_uap_discussion/----------------------------------------------------------------------------------------------How We Are Defining CLOSE ENCOUNTERS:CE1: Close range visualCE2: InteractionCE3: CommunicationCE4: Abduction________________________________________________________Find Marq and Johnny's profiles and content below.M.G.C TIKTOK: https://www.tiktok.com/@marq_gerbino?from=sw&lang=enM.G.C INSTA: https://www.instagram.com/the_marq_gerbino_connection/Marqs Personal INSTA: https://www.instagram.com/marq_gerbino/Johnny's INSTA: https://www.instagram.com/johnnycruz16/Johnny's YOUTUBE: https://www.youtube.com/channel/UCL1HxGu8cL0gD8felp6fdIg________________________________________________________