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durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Une résistance citoyenne est née dans les quartiers latinos contre la police fédérale de l'immigration (ICE) : à Chicago, des habitants s'organisent pour patrouiller et ainsi repérer les agents, afin d'éviter les arrestations.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Une résistance citoyenne est née dans les quartiers latinos contre la police fédérale de l'immigration (ICE) : à Chicago, des habitants s'organisent pour patrouiller et ainsi repérer les agents, afin d'éviter les arrestations.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Une résistance citoyenne est née dans les quartiers latinos contre la police fédérale de l'immigration (ICE) : à Chicago, des habitants s'organisent pour patrouiller et ainsi repérer les agents, afin d'éviter les arrestations.
L'activisme, quan es conjuga en femen
Dans cet épisode, je pars à la rencontre d'Adélaïde Charlier, figure incontournable de l'activisme climatique en Belgique et co-initiatrice des grèves pour le climat dès 2018. Elle s'apprête à relever un nouveau défi d'envergure : traverser l'Atlantique en voilier avec cinq autres femmes activistes, en direction de Belém (Brésil) pour la COP30, dans le cadre du "Women Wave Project", avec Camille Etienne, Coline Balfroid, Maïté Meeûs, Mariam Touré, Lucie Morauw.Ensemble, elles veulent porter une vision féministe, décoloniale et sociale de la lutte climatique. Un combat contre les racines systémiques de la crise écologique, souvent ignorées dans les négociations internationales.Nous avons parlé :de l'évolution de son engagement depuis son premier voyage au Brésil à 18 ans et une prise de conscience profonde des privilèges et des inégalités systémiques.des revendications clés pour la COP30 : sortie juste des énergies fossiles, inclusion des droits humains, gouvernance plus démocratique.de la sororité comme force collective face aux critiques, aux tempêtes (physiques et politiques), et à la fatigue militante.de la critique d'un système international fondé sur le technosolutionnisme et l'xclusion des sociétés civiles.Sa vision d'un activisme courageux, intersectionnel et ancré dans la réalité du monde.Les coulisses du projet "Women Wave Project ", de la logistique à la gestion du harcèlement, en passant par la manière dont on peut, concrètement, soutenir cette démarche audacieuse.Une conversation qui booste, grâce à une parole puissante, lucide et nécessaire.N'hésite pas à t'abonner, à partager, et si tu en as les moyens, soutenir la production de l'Instant Papillon par un don sur la cagnotte tipeee d'Ouvrir la voix,!L'Instant Papillon est une production d'Ouvrir la voix asbl. Réalisation Stéphanie Grosjean. Création sonore Cédric Vanstraelen. Création visuelle Jennifer Ghislain.#WomanWaveProject #JusticeClimatique #COP30 #Podcast #AdélaïdeCharlier Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Leurs actions militantes spectaculaires pour le climat, relayées par des vidéos, ont fait le tour de la planète : leur désobéissance civile prend la forme de jets de peinture sur des œuvres d'art, ou de perturbations en fanfare de l'espace public. Les organisations britanniques comme Extinction Rebellion ou Just stop Oil en ont fait leur marque de fabrique. Mais cette exposition a un coût : des arrestations et des peines de prison. Depuis le début des années 2000, la législation britannique est de plus en plus sévère. Marie Billon a pu rencontrer ces militants dans le centre de Londres devant la cour d'appel en train de statuer sur le sort de 16 militants...Et au pays de Greta Thunberg, les procès pleuvent aussi contre les militants. «Des militants pour le climat traités comme des criminels», selon la citation d'un rapporteur de l'ONU. Le modèle suédois n'est plus ce qu'il était. À Stockholm, Ottilia Ferey. L'Europe, grande absente des manifestations en Serbie Quelle suite pour la mobilisation massive en Serbie contre le président Vucic et la corruption du régime ? Après cinq mois de mobilisation, les étudiants et les opposants au régime réclament toujours la nomination d'un gouvernement de transition avant l'organisation d'élections. Mais un des traits marquants de ces immenses manifestations est l'absence de l'Union européenne. Au contraire des mouvements de protestation en Géorgie ou en Moldavie, l'Europe n'est pas associée aux revendications pour la démocratie et l'état de droit. À Belgrade, Louis Seiller a cherché à comprendre pourquoi. Sur les traces d'Edna O'Brien Si les Irlandais ne devaient citer qu'une écrivaine contemporaine, ce serait elle : Edna O'Brien. Un monument de la littérature. Elle est décédée l'année dernière (2024). C'est aussi une figure de la contestation d'une Irlande du XXème siècle figée dans le conservatisme et le catholicisme. Un documentaire intitulé «Blue Road, The Edna O'Brien Story» vient aujourd'hui lui rendre hommage... et il dresse en creux un portrait de l'Irlande d'hier, Clémence Pénard.
Leurs actions militantes spectaculaires pour le climat, relayées par des vidéos, ont fait le tour de la planète : leur désobéissance civile prend la forme de jets de peinture sur des œuvres d'art, ou de perturbations en fanfare de l'espace public. Les organisations britanniques comme Extinction Rebellion ou Just stop Oil en ont fait leur marque de fabrique. Mais cette exposition a un coût : des arrestations et des peines de prison. Depuis le début des années 2000, la législation britannique est de plus en plus sévère. Marie Billon a pu rencontrer ces militants dans le centre de Londres devant la cour d'appel en train de statuer sur le sort de 16 militants...Et au pays de Greta Thunberg, les procès pleuvent aussi contre les militants. «Des militants pour le climat traités comme des criminels», selon la citation d'un rapporteur de l'ONU. Le modèle suédois n'est plus ce qu'il était. À Stockholm, Ottilia Ferey. L'Europe, grande absente des manifestations en Serbie Quelle suite pour la mobilisation massive en Serbie contre le président Vucic et la corruption du régime ? Après cinq mois de mobilisation, les étudiants et les opposants au régime réclament toujours la nomination d'un gouvernement de transition avant l'organisation d'élections. Mais un des traits marquants de ces immenses manifestations est l'absence de l'Union européenne. Au contraire des mouvements de protestation en Géorgie ou en Moldavie, l'Europe n'est pas associée aux revendications pour la démocratie et l'état de droit. À Belgrade, Louis Seiller a cherché à comprendre pourquoi. Sur les traces d'Edna O'Brien Si les Irlandais ne devaient citer qu'une écrivaine contemporaine, ce serait elle : Edna O'Brien. Un monument de la littérature. Elle est décédée l'année dernière (2024). C'est aussi une figure de la contestation d'une Irlande du XXème siècle figée dans le conservatisme et le catholicisme. Un documentaire intitulé «Blue Road, The Edna O'Brien Story» vient aujourd'hui lui rendre hommage... et il dresse en creux un portrait de l'Irlande d'hier, Clémence Pénard.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Activistes et influenceurs, les nouveaux métiers qui ont fait leur apparition dans le marché du travail.
Activistes et influenceurs, les nouveaux métiers qui ont fait leur apparition dans le marché du travail.
Aujourd'hui, Joëlle-Dago Serry, Étienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Après la victoire de la droite conservatrice et le succès de l'extrême droite aux élections, des militants écologistes veulent plus que jamais lier leurs actions à celles des syndicats et des personnels des secteurs en première ligne face aux effets du dérèglement climatique. Un article de Jade Lindgaard, publié le 26 février 2025, lu par Christine Pâris.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Après la victoire de la droite conservatrice et le succès de l'extrême droite aux élections, des militants écologistes veulent plus que jamais lier leurs actions à celles des syndicats et des personnels des secteurs en première ligne face aux effets du dérèglement climatique. Un article de Jade Lindgaard, publié le 26 février 2025 sur Mediapart, lu par Christine Pâris.
L'écrivaine américaine Rachel Kushner est notre invitée pour son nouveau roman "Le Lac de la création" (Stock). Sadie Smith, ex-agente du FBI, est envoyée par ses mystérieux employeurs pour infiltrer une communauté d'éco-activistes radicaux dans un village français entouré de grottes millénaires. Sa mission : inciter les militants du Moulin à franchir la ligne rouge et permettre ainsi une riposte judiciaire de l'État. Rien d'insurmontable pour Sadie qui en a vu d'autres. Mais c'est sans compter les exigences sans limites de ses commanditaires... Rattrapée par son passé, envoûtée par les écrits de Bruno Lacombe, mentor charismatique de la communauté qui a rejeté le monde moderne, Sadie risque de voir son pouvoir de séduction se retourner contre elle. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Depuis ces dernières années, le temps change sur le continent… Les sécheresses s'intensifient, suivies de pluies diluviennes qui provoquent inondations et glissements de terrain. Résultat : des récoltes réduites, donc des risques accrus de famine. Et des habitations et des routes détruites…Le Monde Afrique prend l'exemple du Malawi. « Les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient dans ce pays pauvre et enclavé d'Afrique australe, mettant en péril la sécurité alimentaire de ses habitants », relève le journal.L'envoyé spécial du Monde Afrique constate les dégâts : « une cicatrice indélébile. L'océan de boue et de rochers éventre toujours le village de Ndala. Dix-huit mois après le passage du cyclone Freddy, cette bourgade du sud du Malawi en porte encore les stigmates. La tempête tropicale, d'une violence inouïe – le plus long cyclone observé dans l'hémisphère Sud –, a fait plus de 1000 victimes ou disparus au Malawi, en mars 2023. (…) Ici, un glissement de terrain a dévalé la montagne, à la nuit tombée, résultat de l'accumulation de quatre jours de pluies diluviennes. Les flots de la rivière Nanchidwa, chargés de pierres, ont alors balayé des dizaines de maisons, leurs habitants et le bétail. La balafre est encore clairement visible ; une brèche d'une quarantaine de mètres de large fend le village en deux. Autour de cet amas de roches, la vie fait du surplace ». Et, pointe encore Le Monde Afrique, « à Ndala, l'heure n'est pas encore à la reconstruction – environ 150 familles demeurent sans domicile. Et pour cause. Non seulement les boues ont enseveli les terres arables en contrebas, mais le Malawi subit cette année une sécheresse record, causée par le phénomène El Niño ».Activistes climatiques réprimés…Face à ces phénomènes climatiques, certains citoyens se mobilisent. Mais ils se heurtent parfois à des intérêts économiques et étatiques puissants. C'est le cas en Ouganda, relève Le Point Afrique. L'Ouganda « où le gouvernement n'en finit plus de réprimer les activistes climatiques du pays. Après l'arrestation début août de 47 personnes qui marchaient vers le Parlement pour remettre une pétition contre le très décrié méga projet pétrolier EACOP porté par TotalEnergies, la police de Kampala a, de nouveau, arrêté 21 militants, le 26 août. Ils tentaient de rejoindre le Parlement pour remettre une nouvelle pétition ».Interrogée par Le Point Afrique, l'activiste climatique Mbabazi Faridah, dénonce les risques environnementaux du projet : « l'oléoduc doit s'étendre d'Hoima, dans l'ouest de l'Ouganda, à Tanga en Tanzanie, traversant des zones sensibles, affirme-t-elle – lacs, rivières et autres sources d'eau – le long de son tracé. Il y a des risques de déversements et de fuites de pétrole, qui pourraient entraîner une contamination du sol et des sources d'eau dans ces régions et, par conséquent, dévaster l'agriculture, nuire à la vie aquatique et affecter l'approvisionnement en eau potable des communautés situées le long du tracé de l'oléoduc ».COP29 : la « grande hypocrisie » ?Alors que faire face à ces phénomènes climatiques et à l'exploitation toujours plus intense des énergies fossiles, parfois au détriment de l'environnement ? La COP29 qui s'ouvre ce matin à Bakou en Azerbaïdjan va tenter d'apporter des réponses. Mais, dans les médias du continent, l'heure n'est pas à l'optimisme…« COP29 à Bakou : la grande hypocrisie », s'exclame Le Pays au Burkina. « Ce sommet intervient dans un contexte géopolitique et économique marqué par une baisse tendancielle de la croissance mondiale, et par des contraintes et coupes budgétaires drastiques dans quasiment tous les pays. On comprend donc pourquoi, à l'échelle nationale, les gouvernements aient relégué, pour la plupart, le sujet de la crise climatique, au second plan dans l'ordre des priorités ».Les présidents des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de la Russie aux abonnés absents, déplore le quotidien burkinabé…Le Pays qui dénonce donc « l'hypocrisie de tous ces absents qui sont pourtant censés être les principaux acteurs dans la lutte contre la dégradation continue de l'environnement. Les Africains, qui sont les victimes collatérales pour ne pas dire innocentes du réchauffement climatique du fait de l'utilisation abusive des combustibles fossiles par les grandes puissances, les Africains ont raison d'en avoir ras-le-bol ».Résultat, tempête Ledjely en Guinée : « l'Afrique devrait boycotter cette grande farce. (…) Les financements promis n'arrivent pas, en dépit des professions de foi sans cesse renouvelées. (…) L'Afrique devrait donc se détourner de ces rencontres où tout se limite aux grandes annonces ».
Depuis ces dernières années, le temps change sur le continent… Les sécheresses s'intensifient, suivies de pluies diluviennes qui provoquent inondations et glissements de terrain. Résultat : des récoltes réduites, donc des risques accrus de famine. Et des habitations et des routes détruites…Le Monde Afrique prend l'exemple du Malawi. « Les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient dans ce pays pauvre et enclavé d'Afrique australe, mettant en péril la sécurité alimentaire de ses habitants », relève le journal.L'envoyé spécial du Monde Afrique constate les dégâts : « une cicatrice indélébile. L'océan de boue et de rochers éventre toujours le village de Ndala. Dix-huit mois après le passage du cyclone Freddy, cette bourgade du sud du Malawi en porte encore les stigmates. La tempête tropicale, d'une violence inouïe – le plus long cyclone observé dans l'hémisphère Sud –, a fait plus de 1000 victimes ou disparus au Malawi, en mars 2023. (…) Ici, un glissement de terrain a dévalé la montagne, à la nuit tombée, résultat de l'accumulation de quatre jours de pluies diluviennes. Les flots de la rivière Nanchidwa, chargés de pierres, ont alors balayé des dizaines de maisons, leurs habitants et le bétail. La balafre est encore clairement visible ; une brèche d'une quarantaine de mètres de large fend le village en deux. Autour de cet amas de roches, la vie fait du surplace ». Et, pointe encore Le Monde Afrique, « à Ndala, l'heure n'est pas encore à la reconstruction – environ 150 familles demeurent sans domicile. Et pour cause. Non seulement les boues ont enseveli les terres arables en contrebas, mais le Malawi subit cette année une sécheresse record, causée par le phénomène El Niño ».Activistes climatiques réprimés…Face à ces phénomènes climatiques, certains citoyens se mobilisent. Mais ils se heurtent parfois à des intérêts économiques et étatiques puissants. C'est le cas en Ouganda, relève Le Point Afrique. L'Ouganda « où le gouvernement n'en finit plus de réprimer les activistes climatiques du pays. Après l'arrestation début août de 47 personnes qui marchaient vers le Parlement pour remettre une pétition contre le très décrié méga projet pétrolier EACOP porté par TotalEnergies, la police de Kampala a, de nouveau, arrêté 21 militants, le 26 août. Ils tentaient de rejoindre le Parlement pour remettre une nouvelle pétition ».Interrogée par Le Point Afrique, l'activiste climatique Mbabazi Faridah, dénonce les risques environnementaux du projet : « l'oléoduc doit s'étendre d'Hoima, dans l'ouest de l'Ouganda, à Tanga en Tanzanie, traversant des zones sensibles, affirme-t-elle – lacs, rivières et autres sources d'eau – le long de son tracé. Il y a des risques de déversements et de fuites de pétrole, qui pourraient entraîner une contamination du sol et des sources d'eau dans ces régions et, par conséquent, dévaster l'agriculture, nuire à la vie aquatique et affecter l'approvisionnement en eau potable des communautés situées le long du tracé de l'oléoduc ».COP29 : la « grande hypocrisie » ?Alors que faire face à ces phénomènes climatiques et à l'exploitation toujours plus intense des énergies fossiles, parfois au détriment de l'environnement ? La COP29 qui s'ouvre ce matin à Bakou en Azerbaïdjan va tenter d'apporter des réponses. Mais, dans les médias du continent, l'heure n'est pas à l'optimisme…« COP29 à Bakou : la grande hypocrisie », s'exclame Le Pays au Burkina. « Ce sommet intervient dans un contexte géopolitique et économique marqué par une baisse tendancielle de la croissance mondiale, et par des contraintes et coupes budgétaires drastiques dans quasiment tous les pays. On comprend donc pourquoi, à l'échelle nationale, les gouvernements aient relégué, pour la plupart, le sujet de la crise climatique, au second plan dans l'ordre des priorités ».Les présidents des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de la Russie aux abonnés absents, déplore le quotidien burkinabé…Le Pays qui dénonce donc « l'hypocrisie de tous ces absents qui sont pourtant censés être les principaux acteurs dans la lutte contre la dégradation continue de l'environnement. Les Africains, qui sont les victimes collatérales pour ne pas dire innocentes du réchauffement climatique du fait de l'utilisation abusive des combustibles fossiles par les grandes puissances, les Africains ont raison d'en avoir ras-le-bol ».Résultat, tempête Ledjely en Guinée : « l'Afrique devrait boycotter cette grande farce. (…) Les financements promis n'arrivent pas, en dépit des professions de foi sans cesse renouvelées. (…) L'Afrique devrait donc se détourner de ces rencontres où tout se limite aux grandes annonces ».
durée : 00:10:40 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre Au Carré, La lutte enchantée de Camille Crosnier, Hervé Poirier du magazine Epsiloon à la Une des médias et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:04:18 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Des propriétaires de fermes illégales d'élevage intensif de crevettes, dans une zone protégée au large de l'île de Java, viennent d'être condamnés à de la prison. Issue heureuse d'une lutte de militants environnementaux qui avaient eux-mêmes été emprisonnés pour leur combat.
durée : 00:10:40 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre Au Carré, La lutte enchantée de Camille Crosnier, Hervé Poirier du magazine Epsiloon à la Une des médias et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:04:18 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Des propriétaires de fermes illégales d'élevage intensif de crevettes, dans une zone protégée au large de l'île de Java, viennent d'être condamnés à de la prison. Issue heureuse d'une lutte de militants environnementaux qui avaient eux-mêmes été emprisonnés pour leur combat.
Tout savoir en « whatever time it takes » avec André Sylvain Latour, journaliste. Le conseil musulman est inquiet du retrait de l'affiche à l'hôtel de ville de Montréal Un des activistes du pont Jacques-Cartier sort de prison, mais sa liberté a un prix Dossier du TGV Québec-Toronto : une idée alléchante… CNN banni un chroniqueur après un commentaire déplacé Un OVNI dans le ciel de l'Indiana P. Diddy : des femmes sélectionnées comme des objets Des bulletins de vote incendiés aux États-Unis Annuler des billets de spectacle pour lutter contre la revente ? Un Youtubeur connu meurt après avoir été mordu par un serpent Le tour de l'actualité.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario DumontPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Lamya Essemlali : Présidente Sea Shepherd France
Il y a une dizaine d'années en Syrie, le 21 août 2013, une attaque chimique au gaz sarin a été perpétrée dans la région de la Ghouta, au nord-est de Damas, décimant 1 400 personnes. Ce crime, attribué au régime de Bachar al-Assad, demeure à ce jour impuni. Mais des Syriens réfugiés en Europe se battent pour obtenir justice. Activistes, juristes et témoins se sont lancés dans la traque des responsables, dont certains résident sur le sol français. Les obstacles sont nombreux : les rares témoins exilés craignent des représailles pour leur famille restée sur place, tandis qu'aucun accès à la Syrie de Bachar al-Assad n'est envisageable, rendant impossibles enquêtes et instructions sur le terrain. Un document exclusif d'une durée de 27 minutes, réalisé par Dana Alboz. Attention, certaines images peuvent choquer.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle, nous donnons la parole à quatre activistes ; des militantes engagées dans leur communauté, pour améliorer l'accès des femmes aux soins, déconstruire les fausses croyances et les tabous en santé. En Côte d'Ivoire, au Bénin, au Tchad et en Guinée, leurs initiatives en faveur d'une meilleure hygiène menstruelle permettent d'éviter des conséquences néfastes sur la santé, mais aussi d'améliorer le bien-être physique et psychologique des jeunes filles comme l'information de toutes et tous. Khady Cisse, sage-femme dans le district sanitaire de Dabou en Côte d'Ivoire, blogueuse Mondoblog, plateforme de blog de RFI, activiste dans les questions de la précarité menstruelle, présidente de l'Organisation pour la santé de l'enfant, de la femme et de la famille (OSEFF), et à l'origine du concept de Menstrues libres, un programme d'accompagnement à la connaissance du cycle menstruel Viviane Oke, doctorante en médecine généraliste au Bénin, fondatrice de l'application « Elles pour la santé et le bien-être féminin » Edwige Carême, médecin généraliste en Guinée, créatrice de Guinée Pad, une serviette hygiénique réutilisable Zara Loksala Vanzou, activiste « Super Banat » au Tchad et coordinatrice de la communauté U-Report Gassi. Programmation musicale :► Dj Moh green - Beauté africaine► Bobby Caldwell – What you won't do for love.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle, nous donnons la parole à quatre activistes ; des militantes engagées dans leur communauté, pour améliorer l'accès des femmes aux soins, déconstruire les fausses croyances et les tabous en santé. En Côte d'Ivoire, au Bénin, au Tchad et en Guinée, leurs initiatives en faveur d'une meilleure hygiène menstruelle permettent d'éviter des conséquences néfastes sur la santé, mais aussi d'améliorer le bien-être physique et psychologique des jeunes filles comme l'information de toutes et tous. Khady Cisse, sage-femme dans le district sanitaire de Dabou en Côte d'Ivoire, blogueuse Mondoblog, plateforme de blog de RFI, activiste dans les questions de la précarité menstruelle, présidente de l'Organisation pour la santé de l'enfant, de la femme et de la famille (OSEFF), et à l'origine du concept de Menstrues libres, un programme d'accompagnement à la connaissance du cycle menstruel Viviane Oke, doctorante en médecine généraliste au Bénin, fondatrice de l'application « Elles pour la santé et le bien-être féminin » Edwige Carême, médecin généraliste en Guinée, créatrice de Guinée Pad, une serviette hygiénique réutilisable Zara Loksala Vanzou, activiste « Super Banat » au Tchad et coordinatrice de la communauté U-Report Gassi. Programmation musicale :► Dj Moh green - Beauté africaine► Bobby Caldwell – What you won't do for love.
durée : 00:05:11 - La BO du monde - D'une créativité débordante, les Australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard ne sont pas seulement le groupe de rock psyché le plus productif et délirant de leur époque. Ils se distinguent aussi par leur engagement écologique à toute épreuve. Le festival We Love Green les accueille ce week-end.
durée : 00:59:30 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Rémi Dybowski Douat - Tout au long de l'épisode, nous rencontrons des militants de l'eau qui racontent comment ils et elles ont contribué à sortir l'eau de l'invisibilité politique.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Arrêtés en 2016 en possession d'armes en lien avec l'organisation terroriste ETA, deux personnalités de la société civile sont jugés ce mardi et ce mercredi à Paris.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Arrêtés en 2016 en possession d'armes en lien avec l'organisation terroriste ETA, deux personnalités de la société civile sont jugés ce mardi et ce mercredi à Paris.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Arrêtés en 2016 en possession d'armes en lien avec l'organisation terroriste ETA, deux personnalités de la société civile sont jugés ce mardi et ce mercredi à Paris.
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 20 février 2024 : "A69, déloger les activistes retranchés dans les arbres ?" avec Didier Giraud, éleveur de bovins, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie.
durée : 00:05:11 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - Deux activistes de la nouvelle campagne de désobéissance civile « Riposte alimentaire » ont jeté dimanche de la soupe sur la vitre de la Joconde. Sasha et Marie-Juliette expliquent le choix de leur action, leur ressenti et leur revendication : une sécurité sociale de l'alimentation durable.
durée : 00:05:11 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - Deux activistes de la nouvelle campagne de désobéissance civile « Riposte alimentaire » ont jeté dimanche de la soupe sur la vitre de la Joconde. Sasha et Marie-Juliette expliquent le choix de leur action, leur ressenti et leur revendication : une sécurité sociale de l'alimentation durable.
Cet épisode a été enregistré en public lors du Festival Cyclées, le premier festival d'art menstruel. qui a eu lieu au Point Ephémère fin août et qui a réuni :Aurore Le Ludec, artiste qui utilise la peinture et le tissu dans une démarche de réappropriation de son corps.Alice Miljanovic, danseuse et co-chorégraphe au sein du Collectif Prismé.e.s, qui a réalisé le documentaire « Polycycles », accompagnée des danseuses Anna Certenais, Lucie Brown, Emmanuelle Guichet.Lucía Sánchez Napal, artiste dont les dessins, écrits et performances sont la trace d'une incessante recherche spirituelle et artistique autour du corps et du Féminin.Paula Forteza, artiste et ancienne députée, qui a co-créé Artivistas, une galerie d'art engagée d'Amérique latine.Le Collectif Cocktail, qui a créé le cabaret "Chez Germaine" et le podcast "Dans nos culottes".Audrey Chambon, artiste plasticienne et verrier.Le collectif Ecarelates.Avec toutes ces femmes talentueuses, artistes et activistes, nous avons parlé d'art menstruel, de tabous, de congé et de précarité menstruelle, d'endométriose, et de réappropriation du corps. Quand on parle de cycle menstruel, assez souvent les gens ne prennent en compte que les règles, mais le cycle est continu ! Il comprend toutes les fluctuations hormonales, d'œstrogène, de progestérone, et les règles ne représentent finalement qu'une partie du cycle. Comment nos cycles menstruels impactent nos vies, et plus spécifiquement ici, la pratique artistique de ces femmes ? C'est ce que vous découvrirez dans cet épisode !Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode sur le site internet du podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Alexandre Lemer et Dimitri Vernet reviennent sur la Une des journaux de ce matin.
On ne dissout pas un soulèvement. L'affirmation, dans le titre de l'ouvrage collectif, édité au Seuil, le dit d'emblée : "on n'efface pas par décret les constats scientifiques ni le refus d'un capitalisme radicalisé fonçant dans le mur". Après l'accusation d'écoterrorisme, portée par Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, met au devant de la scène les Soulèvements de la Terre. Pourtant, malgré les menaces de dissolution, le mouvement est toujours actif et publie son cri de colère, pour ce qui serait, "la bataille du siècle". Le 5 Juin 2023, une quinzaine d'activistes sont arrêtés dans une dizaine de villes. L'état français leur reproche une action militante, d'une dizaine de minutes, contre des installations de Lafarge, en décembre 2022. Une action pour désarmer les bétonneurs, puisque le sable est la deuxième ressource la plus prélevée après l'eau. Cette répression s'inscrit dans un mouvement de criminalisation du mouvement écologiste, dont les Soulèvements de la Terre sont l'une des principales cibles du moment. Depuis que Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, les a désigné d'écoterroriste, souhaitant leur dissolution, ce mouvement semble sur la sellette, s'attendant à tout moment à découvrir un décret signant leur interdiction. Dans le même temps, des militantes et des militants contre les méga-bassines sont espionnés par les services de police et de gendarmerie. Des notes des services de renseignements décryptent le fonctionnement de la mobilisation dans le Poitou. Et lors des grandes journées de manifestation, un déluge de violence policière s'abat sur les marcheurs. Plus de 200 blessés sont recensés lors de la dernière grande marche à Sainte-Soline. Un manifestant est plongé dans le coma. S'il en est sorti depuis, son état reste préoccupant et son pronostic vital engagé. Sa famille a porté plainte pour tentative de meurtre et entrave aux secours. Mais les Soulèvements de la Terre perdurent. Ils publient leur cri de colère, dans un ouvrage aux éditions du Seuil : On ne dissout pas un soulèvement, 40 voix pour les soulèvements de la terre, dont les droits d'auteurs sont versés au mouvement. Dans une dénonciation de l'accaparement de l'eau et des terres, cette oeuvre collective met en exergue les leviers du capitalisme, qui s'accroche à un modèle agricole désuet. C'est ce même modèle agricole, qui pompe à Sainte-Soline, l'eau des méga-bassines et des nappes phréatiques, dans un contexte de sécheresse. Alors que les autorités présentent ces installations comme une solution d'adaptation dans ce contexte de pénurie d'eau, les expertises démontrent qu'elles menacent les réserves d'eau et peuvent perturber son cycle. C'est ce système mortifère, protégé par le pouvoir, que deux auteurs sont venus dénoncer sur le plateau du Média. Léna Lazare, activiste et porte-parole des Soulèvements de la Terre et Christophe Bonneuil, historien des sciences, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'EHESS, racontent la bataille pour l'eau et les terres, en abordant les problématiques sous-jacentes, du foncier, du capitalocène, du colonialisme et de la lutte des classes. ▶ Soutenez Le Média :
Frédéric Dumesnil plus connu sous le « Bwana » a été remis en liberté ! Bwana, c'est l'un des sept « Grands frères » inquiétés dans l'affaire liée aux violences commises entre novembre et décembre 2021 en Guadeloupe, en marge des manifestations sociales anti-obligation vaccinales. Souvenez-vous, nous avions reçu sa sœur Karine Dumesnil au Média. L'affaire remonte au 17 janvier 2022, Oneel, Lillow, Zébrist, BB, Bwana, Samuel et Didier avaient été arrêtés par le RAID et le GIGN et placés en GAV durant 4 jours à l'issue de laquelle ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de commettre crimes et délits en bande organisée » et « extorsions de fonds » à l'encontre d'élus locaux et de responsables ou propriétaires de grandes enseignes commerciales. Placés en détention provisoire, incarcérés et transférés de Guadeloupe vers des prisons de l'Hexagone. Leurs familles et leurs avocats ont toujours dénoncé un dossier vide, des conditions de détention indignes et une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Pour la première fois depuis sa remise en liberté, en février dernier, Frédéric Dumesnil dit Bwana a accepté de se livrer au Média. Il est avec nous ce soir, en visio depuis la Guadeloupe, en compagnie de son avocat Maître Eddy Arneton. ▶ Soutenez Le Média :
Roba Estesa, Colomet, Santa Salut, Maio, Lasole, Julieta
Les femmes transgenres sont à l'avant-garde de nombreuses luttes pour la justice et la libération, qu'il s'agisse de construire des communautés, de créer des systèmes de soins personnels et collectifs ou de lutter pour l'accès à l'éducation et à l'emploi. Grace Banu est née dans une communauté rurale du sud de l'Inde, au sein d'une caste dalit ou dite "intouchable". Après avoir surmonté plusieurs obstacles grâce à son action, elle est devenue la première personne transgenre à être admise dans une école d'ingénieurs du Tamil Nadu, son État d'origine. Sulique Waqa est une jeune féministe transgenre et une Fidjienne autochtone. Elle a fondé la Haus of Khameleon, un mouvement féministe dirigé par des jeunes et des personnes transgenres qui s'efforce de créer un espace sûr pour les personnes transgenres à Fidji. Dans cet épisode, ces deux militantes discutent des luttes des femmes transgenres et parlent des changements sociétaux et politiques nécessaires pour avoir un véritable impact positif dans leurs communautés.Avec la participation d'Grace Banu GanesanFondatrice et Sulique WaqaFondatrice et membre du conseil d'administration, Haus of Khameleon, en conversation avec Gopika Bashi, directrice adjointe des programmes de l'AWID.That Feminist Fire est un podcast de l'AWID, l'Association pour les droits de la femme dans le développement, et produit par Hueman Group Media. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Toujours en phase avec son époque, l'infatigable Jean-Michel Aphatie s'est interessé aux activistes écologistes dans son émission "L'expert c'est Aphatie" sur LCI... L'animateur reçoit Eva Danlemur, du mouvement "Les Verts de Terre".
durée : 00:05:27 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - Qu'on les cautionne ou pas, les jets de soupe, purée ou tarte à la crème dans certains musées ont fait parler partout dans le monde. Une nouvelle forme d'activisme climat qui secoue au sein même du paysage militant, et pousse des organisations plus historiques à se remettre en question.
Arnaud Cadart, gérant action chez Flornoy, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mercredi 7 septembre. Ils se sont penché sur l'attaque de deux fonds activistes sur le capital de Richemont, la remise en cause de la stratégie commerciale face à la concurrence et les diversifications ratées, ainsi que sur les raisons qui rendent la valeur boursière de Richemont moins attractive, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Il y a un an, le 4 avril 2021, le prince Hamza, demi-frère du roi de Jordanie, était arrêté pour fomentation d'un coup d'État. Dans la foulée, les autorités annonçaient la modernisation du régime jordanien. Mais un an plus tard, c'est tout l'inverse que dénonce l'opposition. Activistes politiques et ONG alertent sur l'attitude autoritaire du pouvoir et la répression quasi systématique des journalistes et opposants au régime. Installé dans son bureau au nord d'Amman, Jamil Al-Hajaj revient sur sa dernière arrestation, en date du 24 mars. Ce jour-là, ce militant du mouvement jordanien cherchait à se rendre à un rassemblement en mémoire des manifestations du printemps 2011. « Je revenais du travail et des hommes en civil se sont arrêtés près de ma voiture. Ils m'ont entouré de chaque côté, ont ouvert les portes et m'ont emmené au commissariat. Je leur ai demandé pourquoi j'étais recherché, mais je n'ai pas eu de réponses. Personne ne savait où j'étais, on ne me disait rien et ils m'ont retenu pendant 12 heures sans raison. » Assis à côté de lui, Omar Abu Rassa, aussi activiste, acquiesce : « Ils nous encerclent un peu plus chaque jour. C'est devenu une partie de mon quotidien et c'est de plus en plus inquiétant, car ils nous emmènent avant même que l'on ait commencé les rassemblements. L'idée est de stopper toute activité d'opposition et de faire peur aux autres, de dire si vous suivez ces militants et si vous allez exprimer votre opinion dehors, vous aurez des problèmes. » Les autorités justifient ces arrestations par le recours aux lois antiterroristes ou contre la cybercriminalité. Mais pour cette activiste politique, qui préfère garder l'anonymat, ces poursuites judiciaires ne sont que des prétextes pour harceler l'opposition. « Je suis poursuivie en justice pour chaque chose que je peux écrire sur les réseaux sociaux et où j'exprime mon opinion. Je vous laisse imaginer les efforts, le temps que cela prend d'aller au tribunal aussi régulièrement, de devoir embaucher des avocats, et tout l'argent que cela représente. » ► À lire aussi : Vague d'arrestations d'opposants au régime en Jordanie Une répression masquée En janvier, le régime a aussi présenté une réforme constitutionnelle, censée moderniser le Royaume. Mais pour l'opposition, cette dernière ne fait que renforcer les pouvoirs du monarque. Un double discours expliqué par Camille Abescat, doctorante en sciences politiques à l'Institut français du Proche-Orient. « On a un discours de modernisation politique et en même temps une centralisation du pouvoir politique avec notamment la création d'un conseil de sécurité, où tous les membres sont nommés par le roi, précise Camille Abescat. Cet organe vient vider encore plus le Parlement de tout rôle politique. Alors qu'avant il fallait 10 députés pour demander un vote de confiance au Parlement, maintenant il faut au moins 25%. » Parmi les raisons de la crispation du Royaume : la crainte d'un retour des mouvements populaires de 2011 ou 2018 qui avait rassemblé plusieurs milliers de Jordaniens dans la rue. Aujourd'hui, le régime se retrouve à nouveau dans une position de faiblesse, selon Sarah Leah Whitson, à la tête de l'ONG Démocratie pour le monde arabe. « L'instabilité du régime a explosé en Jordanie à cause des révélations de corruption de la famille royale dans l'affaire du Crédit suisse ou des Pandora Papers, mais aussi après la menace de la tentative de coup d'État du prince Hamza l'année dernière. Le tout alors que le peuple souffre et les prix comme le chômage augmentent. » La répression s'intensifie aussi contre la presse. En mars, six journalistes jordaniens ont été poursuivis et arrêtés pour diffusion de fausses nouvelles.
Le Secrétaire général de l'ONU a rencontré à New York le Groupe consultatif de la jeunesse sur le changement climatique. Nathan Méténier (France) est un de ces sept membres. Il est le fondateur et coordinateur de Génération Climat Europe et porte-parole de Jeunesse et Environnement Europe. Cette rencontre avec le Secrétaire général a été l'occasion de lui rappeler l'importance des activistes mais aussi de s'assurer que la voix de ceux qui sont les plus impactés par la crise climatique, les populations les plus marginalisées, continuent d'être à la fois écoutée et entendue. Nathan Méténier invite les jeunes à être curieux, à regarder et à agir. Ainsi ils peuvent présenter leur perspective et représenter leur communauté pour agir pour la justice climatique.