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À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples
À huit mois du début du Mondial 2026 (11 juin-19 juillet) et au sortir d'une campagne de qualifications menée en deux mois, les contours de la liste des joueurs de l'équipe de France pour le tournoi peuvent d'ores et déjà se dessiner, avec des interrogations au milieu et en attaque. Le sélectionneur Didier Deschamps dévoilera cette liste "mi-mai", a-t-il indiqué dimanche à Bakou après la victoire contre l'Azerbaïdjan (3-1). Quels sont les éléments sûrs d'y participer ? Ceux qui ont marqué des points ces derniers mois ? Ceux qui en ont perdu ? Tour d'horizon avec Éric Silvestro et Nicolas Georgereau. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce vendredi 14 novembre, les Bleus, fraîchement qualifiés pour le Mondial 2026, ont pris l'avion en direction de Bakou. Tous sauf leur capitaine, Kylian Mbappé. En effet, la Fédération française de football a annoncé son forfait pour la prochaine échéance tricolore. Alors, faut-il se fier à la déclaration officielle mettant en cause son inflammation à la cheville droite ou plutôt y voir une esquive de la rencontre à venir ? D'autant plus que d'autres joueurs ayant besoin de repos, à l'image de Jules Koundé en difficulté sur le plan physique avec le FC Barcelone, sont restés dans le groupe pour ce match face à l'Azerbaïdjan. Cette décision pourrait-elle créer un malaise en équipe de France ? Philippe Sanfourche et Éric Silvestro font le point. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Entre querelles, déclarations grandiloquentes et intérêts divergents : que peut-on attendre de la COP 30 ? » Question posée par le Guardian à Londres. « Le sommet des Nations unies sur le climat, la COP30, débute ce lundi avec un programme chargé pour le Brésil, pays hôte : pas moins de 145 points à l'ordre du jour en deux semaines, portant notamment sur la réduction des gaz à effet de serre, l'aide financière aux pays pauvres, les droits des peuples autochtones, le développement des énergies propres et la préservation des forêts mondiales ». Et ce dans un contexte compliqué… En effet, pointe le quotidien britannique, « après des années où le monde semblait enfin vouloir s'attaquer à la crise climatique, une vague populiste a déferlé, anéantissant ou menaçant les progrès accomplis dans de nombreuses démocraties. Au sein de l'Union européenne, des groupes politiques d'extrême droite ont retardé des décisions cruciales concernant les objectifs de réductions d'émissions (…). Au Royaume-Uni, le parti Reform, en tête des sondages, prône ouvertement le climato-scepticisme. En Argentine, Javier Milei, allié de Trump, a pris des mesures drastiques contre la politique climatique autant que contre l'économie ». Trump droit dans ses bottes… Et Trump, bien sûr, le climatosceptique en chef… « L'impact de l'homme sur le dérèglement climatique, Donald Trump n'y a jamais cru, rappelle Libération à Paris. "Les changements climatiques violents ne sont pas nouveaux. Nous avons même connu des périodes glaciaires", écrivait-il dès 2015, alors qu'étaient signés les Accords de Paris, dans un livre truffé de mensonges qui dessinait les grandes lignes de sa candidature à la présidentielle. (…) Dix ans plus tard, non seulement ses opinions n'ont pas changé, pointe le journal, mais le voici qui profite de son second mandat pour aller encore plus loin dans la négation climatique. Depuis le 20 janvier et son retour à la Maison Blanche, son administration s'emploie à torpiller tout ce qui ressemble de près ou de loin à un programme de lutte contre le réchauffement climatique, constate encore Libération. Et poursuit le désengagement total des États-Unis dans ce domaine, à l'aube de la COP30, où aucun officiel américain de haut rang ne participera ». Les Européens résignés… La presse européenne semble pour le moins désabusée… À l'instar du Temps à Genève : « après les deux dernières COP (Dubaï et Bakou), qui se sont soldées par un échec, et au vu des besoins énergétiques considérables que va exiger le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, force est de constater que les préoccupations climatiques sont passées au second plan ». Die Welt à Berlin soupire : « malgré les efforts de l'Europe et de l'Allemagne en particulier, les émissions mondiales continuent d'augmenter. (…) L'Accord de Paris est donc, dans les faits, inefficace. Plus précisément, pointe le quotidien allemand : il n'a aucun effet sur le climat. En revanche, déplore-t-il, il a un impact sur l'économie européenne, et notamment allemande, ce qui fait les affaires de ses concurrents chinois : la réglementation et la bureaucratie pèsent sur les entreprises, l'industrie et le marché du travail sont sous pression ; et d'autres pays en profitent. L'Allemagne est en récession depuis trois ans, et sa production, particulièrement énergivore, s'est effondrée et délocalisée ». La Repubblica à Rome s'interroge : « L'Europe peut-elle réagir ? Peut-elle combler le vide en matière de leadership ? L'Europe prouvera-t-elle que le monde peut avancer selon les règles de la solidarité, en isolant Trump, plutôt que d'être écrasée par lui ? C'est difficile à croire, répond le quotidien italien. L'ambiance actuelle au sein de l'UE est plutôt à la rupture. La volonté de trouver un terrain d'entente avec les mouvements populistes du continent pousse Ursula von der Leyen et les dirigeants européens à revoir à la baisse les règles relatives aux limitations volontaires d'émissions – dans l'agriculture et l'industrie – qui devraient être les mesures phares présentées à Belém. Ursula regarde ailleurs. Le trumpisme est un virus ». Les COP, obsolètes ? Enfin « les COP sont-elles devenues obsolètes ? », question posée par Le Figaro à Paris à Laurent Fabius, l'ancien Premier ministre français qui fut président de la COP21, il y a 10 ans. Voici sa réponse : « elles sont sans doute contestables sur certains points, mais difficilement remplaçables. Grâce à elles, chaque pays est comptable, devant ses pairs et devant l'opinion publique, de ce qu'il fait ou pas pour le climat. Si ce n'était pas le cas, conclut Laurent Fabius, il n'y aurait que des paroles en l'air ».
Avant la conférence des Nations unies sur le climat qui commence la semaine prochaine, le Brésil accueille les 6 et 7 novembre 2025 le sommet des dirigeants. Le président Lula a fait le choix symbolique de réunir les participants à Belém, au cœur de l'Amazonie. Après les COP en pays pétrolier, à Dubaï et à Bakou, place à un hôte champion des énergies renouvelables, qui veut protéger les forêts et qui a une société civile vivante. Mais le Brésil est aussi le 6ème producteur mondial de pétrole, la mère patrie de l'agrobusiness et le deuxième exportateur mondial de viande de bœuf. Avec nos invités : - Hervé Théry, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l'Université de Sao Paulo au Brésil. Auteur de Amazone - Un monde en partage, CNRS éditions - Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d'Histoire naturelle, autrice de « La nature en partage », IRD Éditions.
La tentation sport du week-end c'est de la Formule 1 avec le Grand Prix de Singapour qui se disputera dimanche à 14h heure française. Ce rendez-vous s'annonce crucial dans la course au titre mondial, car si Oscar Piastri et Lando Norris, les deux pilotes McLaren dominent cette saison 2025, un autre a encore toutes ses chances de venir ravir une cinquième couronne de suite après avoir remporté les deux derniers GP à Monza début septembre et à Bakou il y a 15 jours, le Hollandais Max Verstappen... Ecoutez La tentation sport avec Frédéric Veille du 03 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Il nous avait pourtant expliqué pendant l'été que le titre de champion du monde pilote en 2025 était inatteignable du fait des performances de Red Bull... Et pourtant ! Max Verstappen vient d'enchainer deux victoires de rang à Monza et Bakou avec domination et maestria, au moment même ou les deux McLaren se sont pris les pieds dans le tapis. Revenu à 44 points de Norris, et 69 points du leader Piastri, le meilleur pilote de la grille peut-il refaire son retard et venir contester le titre pilote aux deux McLaren, à 7 Grand Prix de la fin ? Fantasme ou réalité ? L'équipe de Pole Position pose le débat ! Également, nos spécialistes F1 reviennent sur la proposition de Stefano Domenicali d'instaurer des grilles inversées en format sprint et se projette sur la prochaine course dans la fournaise de Singapour !
Ensemble, Docdis, Shini et Wicou commentent l'actualité F1, reviennent sur le déroulement du Grand Prix d'Azerbaïdjan, distribuent les bons points et les poings dans la gueule, et élisent le move du GP.
Barbecue F1 // GP et FORMULE 1 à la sauce BARBECUE SPORT CLUBEmission du 23 septembre 2025GP17 Azerbaïdjan à Bakou - Savoir gagnerS05E13Avec Jacques Lafrite, Lance Niole et Suzanne Loup Max Verstappen nous a offert une masterclass tout le weekend x2 Mekies se fait un nom ? McLaren, la peur de gagner Sainz, podium pour Williams Mercedes, ça roule Qualifications chaotiques avec un record de 6 drapeaux rouges Triste weekend Ferrari Et beaucoup d'autres choses AGENDA - Barbecue F1 est disponible à l'écoute sur toutes les plateformes (YouTube, Spotify, Deezer, Apple, Podcast Addict...) après chaque Grand Prix le mercredi à partir de 6 heures.
Max Verstappen a été de nouveau clinique pour s'imposer à Bakou. Max remonte au classement et fait planer une menace sur les pilotes McLaren. On en discute ensemble !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode de GRAND PRIX revient sur le GP d'Azerbaïdjan et sur la victoire de Max Verstappen à Bakou, ainsi que sur la catastrophe subie par McLaren, et sur le premier podium de Carlos Sainz avec Williams.
Bakou aura été fidèle à sa réputation de week-end où il se passe très souvent des choses. Max Verstappen l'emporte pour le 2e week-end d'affilé. Peut-il mettre la pression sur les pilotes McLaren ? Pour la première fois de sa carrière, Oscar Piastri est passé totalement au travers. Lando Norris aurait pu en profiter mais le Britannique n'a pas optimisé ses chances encore une fois. Grand Prix encore extrêmement difficile pour la Scuderia Ferrari qui peine depuis la reprise alors que Georges Russell signe son 7e podium de la saison. Isack Hadjar grapille une nouvelle fois le point de la 10e place même si le Français aurait probablement pu réaliser un meilleur résultat.
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Les rumeurs se précisent ! Selon de nombreux médias comme AmUS et Canal +, Isack Hadjar, le rookie français pourrait être titularisé l'an prochain aux côtés de Max Verstappen au sein de l'écurie mère Red Bull. Depuis son 1er podium à Zandvoort, au retour de la trêve, Max Verstappen ne tarit pas d'éloges sur son benjamin et Helmut Marko, le patron de la filière, n'en finit plus de l'adouber. Verstappen - Hadjar, a-t-on chez Red Bull l'un des duos les plus sexy de ces dernières années ? La firme autrichienne a-t-elle enfin fait un choix de passion plutôt que de raison ? Ce line-up peut-il être l'un des plus excitants de la saison 2026 ? L'équipe de Pole Position fait le point également sur le GP d'Azerbaïdjan 2025 à Bakou, avant les qualifications et la course.
La F1 pose ses roues à Bakou en Azerbaïdjan pour la 17e manche du championnat du monde ! McLaren peut d'ores et déjà être sacré champion du monde des constructeurs en cas de doublé de ses pilotes. La lutte pour le titre mondial pilote bat son plein entre Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur à Monza, et Charles Leclerc, 4 fois poleman à Bakou, espèrent jouer les trouble-fêtes sur un circuit apprécié par le paddock. Nicolas Paolorsi, Louis Gerbier et Séraphin Bette reviennent sur le passage d'Isack Hadjar sur le sol français. Le pilote Racing Bulls était la tête d'affiche du Red Bull Motormania qui a rassemblé plus de 25 000 fans. En 8 mois, Hadjar est devenu une superstar !
Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
durée : 00:04:45 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP29 vient de débuter à Bakou, en Azerbaïdjan, on s'intéresse ce matin aux conséquences du dérèglement climatique en France, à Marseille et sur la côte bleue, où les eaux de la Méditerranée montent, et de plus en plus vite.
durée : 00:04:45 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP29 vient de débuter à Bakou, en Azerbaïdjan, on s'intéresse ce matin aux conséquences du dérèglement climatique en France, à Marseille et sur la côte bleue, où les eaux de la Méditerranée montent, et de plus en plus vite.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage nous emmène en Chine qui est à la fois dépendante du charbon et qui se lance aussi le défi de la neutralité carbone avec les énergies renouvelables. En deuxième partie, direction l'Inde, au Kerala, où l'archipel Munroe Island est englouti par les eaux. (Rediffusion) Énergie verte et dépendance au charbon : le paradoxe chinois La Chine en plein paradoxe. La Chine reste extrêmement dépendante du charbon… et à la fois elle tente de relever par tous les moyens le défi des énergies renouvelables. Gros enjeux : cela lui permettrait de dominer le marché mondial du solaire ou de l'éolien. Deux fers au feu : puisqu'elle s'est engagée à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de la décennie et à les éliminer d'ici 2060. À l'heure de la Conférence internationale sur le Climat de Bakou, essentielle pour l'avenir, la Chine a adopté vendredi dernier (8 novembre 2024) une nouvelle loi sur l'énergie dans l'optique de «promouvoir la neutralité carbone». Notre envoyée spéciale permanente à Pékin nous emmène à la rencontre d'une Chine volontaire, face à ses vieux démons… Un Grand reportage de Clea Broadhurst, (avec la collaboration de Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix. Kerala : le «pays des dieux» englouti par les eaux En Inde, le Kerala est appelé le «pays de Dieu lui-même» pour ses sublimes paysages aquatiques tropicaux. Il est aussi en première ligne face au changement climatique. Symbole de cette menace : Munroe Island, un archipel intérieur inexorablement englouti par les eaux. Premiers réfugiés climatiques du Kerala, plusieurs milliers d'habitants ont déjà quitté l'île qui se noie, comme on la surnomme ici. Ceux qui restent, cernés par les eaux, vivent dans des conditions de plus en plus éprouvantes. Le destin de ce bout de paradis est un avertissement. Cochin, la plus grande ville du Kerala, est, elle aussi, menacée par l'océan. Pour s'adapter à cette nouvelle donne climatique, beaucoup reste à faire. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Jacques Allix.
La Chine en plein paradoxe. La Chine reste extrêmement dépendante du charbon… et à la fois elle tente de relever par tous les moyens le défi des énergies renouvelables. Gros enjeux : cela lui permettrait de dominer le marché mondial du solaire ou de l'éolien. Deux fers au feu : puisqu'elle s'est engagée à atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici la fin de la décennie et à les éliminer d'ici 2060. (Rediffusion) À l'heure de la Conférence internationale sur le Climat de Bakou, essentielle pour l'avenir, la Chine a adopté vendredi dernier (8 novembre 2024) une nouvelle loi sur l'énergie dans l'optique de «promouvoir la neutralité carbone».Notre envoyée spéciale permanente à Pékin nous emmène à la rencontre d'une Chine volontaire, face à ses vieux démons…«Énergie verte et dépendance au charbon : le paradoxe chinois ?», un Grand reportage de Clea Broadhurst, avec la collaboration de Chi Xiangyuan. À écouter aussiLa Chine influenceuse du mouvement climatique mondial
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la diplomatie climatique semble dans l'impasse après l'échec de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Bakou de 2024, la COP30 s'ouvrira à Belém au Brésil en novembre 2025, en tentant de redonner du sens à ce grand rendez-vous climatique. - réalisation : Vivian Lecuivre, Cassandre Puel - invités : Amy Dahan Mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS et historienne des sciences spécialisée dans l'interaction entre sciences et politique au sujet du climat; Lola Vallejo Directrice de l'équipe Diplomatie à la fondation européenne pour le climat et ancienne conseillère spéciale Climat au sein de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI); Eve-Anne Bühler Enseignante-chercheuse en géographie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Thorniké Gordadzé, chercheur, universitaire, spécialiste du Caucase.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.THÉMATIQUE : LE CAUCASE, AVEC THORNIKÉ GORDADZÉThorniké Gordadzé est chercheur et universitaire. Franco-géorgien, il a dirigé le centre de recherche et d'études de l'Institut des hautes études de défense nationale ; il a également joué un rôle politique, comme ministre d'État pour l'intégration européenne et euro-atlantique de la République de Géorgie. Il enseigne actuellement à l'Institut d'études politiques de Paris et est chargé de programme pour le voisinage oriental et la mer Noire à l'Institut Jacques Delors.Le Caucase a toujours fait partie des zones d'influence russes puis soviétiques. L'intégration dans l'URSS des Républiques soviétiques de Géorgie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan a ensuite permis à la Russie de contrôler entièrement cette région, gagnant ainsi un précieux accès à la mer Noire. Depuis la chute de l'Union soviétique, l'influence russe est partout remise en cause, en particulier sous la pression de révolutions populaires : révolution des roses en Géorgie, révolution orange puis de Maïdan en Ukraine. Le pays maintient néanmoins des liens forts avec ses anciens protecteurs, notamment par le biais de l'Organisation du traité de sécurité collective.Face à une population supportant de plus en plus mal le joug de Moscou, de nombreux pays ont fait le choix d'un tournant autoritaire pro-russe. Dans un entretien accordé en octobre 2024 au journal Libération, l'ex-présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, déclarait que le pays « [faisait] face au vol manifeste des élections », après la victoire contestée du parti pro-russe au pouvoir Rêve géorgien lors des élections législatives d'octobre 2024. Depuis, Mme Zourabichvili mène la contestation face au pouvoir en place. Depuis près de deux mois, de nombreux Géorgiens manifestent tous les soirs à Tbilissi, la capitale, pour protester contre un scrutin entaché d'irrégularités. Alors que la Russie occupe toujours militairement environ 20% de l'ancienne République soviétique, le Rêve géorgien, dirigé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, continue de promulguer des lois de plus en plus restrictives, éloignant un peu plus la perspective d'une adhésion à l'Union européenne.La Géorgie n'est pas le seul pays caucasien où l'influence de la Russie décline. La conquête du plateau du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan en 2020, au cours d'une guerre brève mais sanglante, a révélé la faiblesse de Moscou qui n'a pas su protéger son traditionnel allié arménien. Le grand vainqueur de cette guerre a été l'Azerbaïdjan, qui a profité de son partenariat avec la Turquie pour prendre le dessus sur son voisin. Les relations entre Moscou et Bakou se sont encore dégradées avec la destruction en vol, par un tir russe, d'un avion de la compagnie Azerbaijan Airlines. Cet incident a été l'occasion pour Bakou de réaffirmer son rôle de puissance régionale, le pays étant riche de ses ressources pétrolières et gazières qu'elle exporte notamment vers l'Union européenne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce 128ème épisode, Nirina raconte l'Azerbaïdjan
durée : 00:36:58 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - Après de multiples tentatives d'assassinats contre un blogueur azerbaïdjanais réfugié à Nantes, un ancien procureur opposant politique au régime de Bakou a été tué, en septembre 2024, à Mulhouse. Avec en arrière-plan, l'ombre de Bakou. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:04:22 - Le Zoom de France Inter - Ils ont trouvé refuge en France et en Europe pour échapper à la répression du pouvoir azerbaïdjanais, mais plusieurs opposants au régime de Bakou continuent pourtant d'être menacés et parfois même tués.
En Azerbaïdjan, où a eu lieu la COP29 du 13 au 24 novembre 2024, les conséquences du changement climatique sont déjà évidentes. Le pays connait une crise d'approvisionnement en eau sans précédent, et la mer Caspienne, la plus grande étendue d'eau intérieure au monde, a baissé de trois mètres depuis 1995. Un drame pour les villages alentour, comme à Balikcilar, où 95% de la population vit de la pêche depuis des générations. De notre envoyée spéciale de retour de Balikcilar,Balikcilar, littéralement « le village des pêcheurs », a perdu toute sa raison d'exister. Ces dernières années, l'eau de la mer Caspienne a reculé. Les poissons, eux, ont migré. avec elle, les poissons ont migré. « Ça a tellement changé. Avant, l'eau montait jusqu'ici », constate un habitant de ce village d'Azerbaïdjan.Le village créé par l'Union soviétique dans les années 1930 pour accueillir les pécheurs azéris a, lui, été déserté. « Avant, il y avait plus de 200 familles qui vivaient ici. Désormais, il n'y en a plus que 56. Il n'y a plus de poissons, donc il n'y a plus rien à faire. Les jeunes partent tous dans les grandes villes, à Bakou, même en Russie et en Turquie », poursuit le même habitant.« Tout l'Azerbaïdjan connaissait notre village. Les pêcheurs de Balikcilar étaient célèbres. Et puis, entre pêcheurs, on s'entraidait comme des frères. Aujourd'hui, c'est différent. On galère tellement », complète un autre.« La mer Caspienne n'est pas épargnée »Dans le salon de thé, une baraque désormais entourée de marécages, de vieux pêcheurs se rappellent l'époque où les vagues frôlaient encore les fondations de leur maison. Désormais, le village est une étendue de sable gris où s'entassent les algues sèches, les détritus, les vieux filets de pêche.Velia Gaillard, 70 ans, nous montre sur son téléphone d'anciennes photos de sa barque remplie de poissons. Un vieux souvenir de 1992 : « Dans ce village, nous sommes tous nés pécheurs, notre chair est faite de poisson. Mon grand-père était pêcheur, mon père l'était également, et moi, je le suis devenu. Mais mon fils, non. Je ne le laisserai pas devenir pêcheur. C'est devenu le boulot le plus dur au monde. J'ai jeté ma dernière pierre à la mer, désormais, je suis réparateur. Je fais de la soudure. J'étais pécheur, c'était beau. Tout ça à cause de l'écologie. La mer Caspienne n'est pas épargnée. »À lire aussiCOP29: les défenseurs du climat de plus en plus réprimés en Azerbaïdjan et dans le mondeRisque de déséquilibre de l'écosystèmeÀ l'origine du phénomène, il y a la baisse des précipitations. Il y a aussi l'augmentation des températures. Et il y a surtout l'intensification des irrigations agricoles et des extractions d'eau dans la Volga et l'Oural, les deux fleuves qui alimentent la mer Caspienne. Bien que les cinq pays côtiers soient concernés, aucun accord au système de gouvernance n'a encore été mis en place.En Azerbaïdjan, le phénomène est déjà visible partout. Bakou, la capitale, est désormais entourée de terres grises et boueuses, au milieu desquelles sont creusés des puits pour extraire du pétrole. Avec ces derniers, l'eau de la Caspienne a été polluée. À terme, la mer connaît un risque d'eutrophisation, un processus qui peut entraîner une baisse de l'oxygène et asphyxier les poissons. « C'est Dieu qui l'a voulu ainsi. Qui sommes-nous pour y faire quelque chose ? », lâche un pêcheur.Près de la Caspienne, quand la mer se retire, restent les légendes, comme celle d'un esturgeon d'une demi-tonne pêchée au tournant des années 1990, que se répète, à Balikcilar comme ailleurs, tous les anciens.À lire aussiMer Caspienne: les pays riverains signent un accord historique
Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 29 novembre.Le moins que l'on puisse dire, c'est que la COP29 à Bakou n'a pas satisfait tout le monde.La promesse des pays riches de débloquer au moins 300 milliards de dollars par an de finance climatique pour les pays pauvres, d'ici à 2035, est une avancée par rapport aux 100 milliards promis précédemment. Mais c'est loin d'être suffisant pour soutenir la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique des pays en développement.La déception des pays concernés et des organisations de défense de l'environnement relancent en tous cas la critique de ce format de conférences annuelles comme moyen d'impulsion de la transition écologique dont le monde a besoin. Faut-il réformer les COP ? Pour cet épisode, Sur le Fil a invité Kelly Macnamara, journaliste à la rubrique environnement à l'AFP à Paris, et le politologue et spécialiste du climat François Gemenne.Réalisation : Maxime MametPremière diffusion le 29 novembre.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end nous emmène en première partie en Espagne, à Valence qui a vécu des crues meurtrières, fin octobre dernier. Bilan: 230 morts et plusieurs personnes disparues. La population se solidarise pour le nettoyage des rues, des maisons... En deuxième partie, direction le Haut-Karabakh, après les trente ans d'affrontements entre Arméniens et Azerbaidjanais, l'heure est à la reconstruction, mais le retour des premières familles sur leurs terres a lieu alors que tout est encore en ruines. Inondations de Valence en Espagne : un torrent de désolation Il y a un peu plus d'un mois, des trombes d'eau s'abattent sur le sud-est de l'Espagne. En cause : une dynamique atmosphérique exacerbée par le changement climatique. Celui-ci rend deux fois risqué ce genre d'épisode et l'aggrave de 12% en intensité. L'eau a tout balayé le 29 octobre 2024, noyant dans la boue la périphérie de Valence... Valence, où il n'avait pourtant pas plu. Bilan : 230 personnes ont péri et il y a toujours des disparus. Un mois après, la vie n'est toujours pas revenue à la normale.Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix. Haut-Karabach : l'après-guerre entre reconstruction et propagande de l'AzerbaïdjanGrand reportage nous emmène aujourd'hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d'un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d'Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène.Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.
Grand reportage nous emmène aujourd'hui dans le Haut-Karabakh. Après trois décennies de conflit entre Arméniens et Azerbaïdjanais, la région a été entièrement récupérée par Bakou au terme d'un assaut militaire éclair, le 19 septembre 2023. En quelques jours, la région a été vidée de ses quelque 120 000 Arméniens. Depuis, le régime d'Ilham Aliyev mène de grands travaux. Objectif : faire revenir au plus vite les 700 000 déplacés internes de la première guerre des années 1990, alors que la majorité des terres sont encore recouvertes de ruines et de mines. RFI a eu un accès rare à la région. Face aux journalistes, la réinstallation des premières familles est soigneusement mise en scène. «Haut-Karabach : l'après-guerre entre reconstruction et propagande de l'Azerbaïdjan», un Grand reportage de Manon Chapelain.
L'Azerbaïdjan a profité de l'accueil de la COP29 dans sa capitale en novembre pour se rapprocher un peu plus des Outre-mer français. Dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Paris et Bakou, les autorités françaises accusent l'Azerbaïdjan d'agiter les sentiments indépendantistes de ses territoires ultra-marins. De notre envoyée spéciale de retour de Bakou,Au pavillon malien du 29ᵉ sommet de l'ONU sur le climat, une conférence. Parmi les intervenants, des Guadeloupéens, des Martiniquais, ou encore des Kanaks. Le sujet : l'impact de la colonisation française sur le changement climatique. Le tout, organisé par l'Azerbaïdjan. Alors que nous essayons d'interroger l'un des intervenants, un présentateur de télévision azerbaïdjanaise nous coupe la route. Dans un français parfait, il l'invite en direct sur son plateau pour l'interroger sur les récentes tensions de la France avec ses Outre-mer. À écouter dans GéopolitiqueOutre-mer : les racines de la colèreAutour du plateau, des membres du Groupe d'initiative de Bakou, une ONG créée en juillet 2023. Elle vise officiellement à « soutenir les peuples face au néo-colonialisme » et organise régulièrement des réunions avec l'ensemble des partis indépendantistes d'Outre-mer.Paris accuse de son côté Bakou d'utiliser le groupe comme un outil d'ingérence afin d'agiter les velléités indépendantistes de ses territoires ultramarins. Ce que réfute Jean-Jacob Bicep, secrétaire général de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe : « Ils [la France] sont inquiets de la relation, ils ont sûrement peur que toutes les anciennes colonies se soulèvent en même temps, et qu'ils ne puissent pas gérer. Moi, je pense que l'aide que l'Azerbaïdjan nous apporte lui attire plus de problèmes que ça lui apporte quelque chose. Il y a la volonté d'aider les pays encore colonisés, il n'y a aucune question à se poser. »Si certains peuvent se demander pourquoi l'Azerbaïdjan s'intéresse à ce sujet, Jean-Jacob Bicep répond : « À ce moment-là, l'Azerbaïdjan assumait la présidence du Mouvement des pays non-alignés. Dans la constitution même du Mouvement des pays non-alignés, il y a le principe de la décolonisation, c'est l'un des grands principes. »Des tensions en lien avec le conflit au Haut-KarabakhÀ l'origine de l'accélération des tensions diplomatiques entre Paris et Bakou, la décision française de livrer des armes à son alliée, l'Arménie, en conflit avec l'Azerbaïdjan depuis près 30 ans au sujet de l'enclave du Haut-Karabakh. « La France a toujours essayé de garder une attitude assez équilibrée entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. On peut dire que cet équilibre a été rompu depuis l'arrivée au pouvoir de cette administration du président Macron, analyse Elchin Amirbayov, représentant du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et ancien ambassadeur en France. La livraison d'armement létal et offensif à l'Arménie est considérée par nous comme un acte d'hostilité absolu. »Dans ce contexte, le Quai d'Orsay déconseille désormais à tout Français de se rendre en Azerbaïdjan. De fait, depuis le début de l'année, deux Français ont été arrêtés, dont Théo Clerc. Condamné à trois ans de prison pour un graffiti dans le métro, son procès en appel doit se tenir ce lundi 16 décembre.À lire aussiLa crise du Haut-Karabakh en cinq questions
Dans le Haut-Karabakh, reconquis par l'Azerbaïdjan entre 2020 et 2023, Bakou mène de grands travaux. Objectif : repeupler au plus vite l'enclave, disputée entre Azerbaïdjanais et Arméniens depuis les années 1990. La réinstallation des premières familles azerbaïdjanaises est largement mise en scène par le régime autoritaire d'Ilham Aliev. De notre envoyée spéciale de retour de Füzuli, Pour arriver à Füzuli, dans le Haut-Karabakh, nous sommes accompagnés d'un chauffeur, d'une traductrice et d'un représentant de l'État, c'est une obligation. Les autorités azerbaïdjanaises expliquent que c'est pour des raisons de sécurité, car la région est encore jonchée de mines antipersonnel. C'est aussi une manière d'encadrer, de surveiller les déplacements et les personnes rencontrées.Füzuli, c'est une ville qui a été récupérée par l'Azerbaïdjan au terme de la seconde guerre du Karabakh, en novembre 2020. Dans la rue, plein de petits commerces qui viennent à peine d'ouvrir : un coiffeur, une esthéticienne, un dentiste, une salle de sport… On peut encore sentir les odeurs de peinture. Les rues sont très calmes, on ne croise pas beaucoup d'habitants.Deux femmes nous attendent en bas d'un immeuble, elles se dirigent vers nous, tout est très millimétré. L'une d'entre elles témoigne : « Je m'appelle Essan Aliyeva. J'ai été arrachée à la ville de Füzuli par la guerre en 1993. J'avais 8 ans. Je suis ce qu'on appelle une déplacée interne, j'ai dû aller vivre dans une autre ville d'Azerbaïdjan. Trente ans plus tard, je suis enfin de retour. La maison de mon père était près d'ici, se rappelle-t-elle. Je suis si triste qu'il ne soit plus de ce monde pour pouvoir voir cela. Que Dieu bénisse le président, qu'il lui accorde à jamais une bonne santé. Que Dieu bénisse tous nos dirigeants, nos martyrs, nos vétérans. C'est grâce à eux que nous sommes de retour ici aujourd'hui. »À lire aussiLa crise du Haut-Karabakh en cinq questionsLa place des Arméniens dans le KarabakhAujourd'hui, il n'y a plus d'Arméniens dans le Karabakh, les derniers sont partis suite au dernier assaut militaire, en septembre 2023. Essan Aliyeva affirme qu'elle n'est pas sûre qu'il sera possible un jour de vivre ensemble : « Ce serait trop difficile après tout ce que nous avons traversé… Nous avons vécu l'enfer. Nous, nous avons toujours cherché à faire la paix par le passé. Mais ça n'a pas été le cas des Arméniens. »Le représentant de l'État intervient : « Laissez-moi vous dire quelque chose, il y a bien des Arméniens dans le Karabakh. Ils vivent aujourd'hui à Khankendi. Ils vivent entre eux, ils sont en sécurité, personne ne les touche, ils ne touchent personne, nous vivons ensemble en harmonie. »Lorsque RFI demande s'il est possible d'aller rencontrer les Arméniens vivant à Khankendi, le représentant affirme qu'il ne sait pas, sa collègue non plus. Khankendi, c'est le nom azerbaïdjanais de Stepanakert, l'ancienne capitale de l'enclave séparatiste arménienne du Karabakh. La ville se trouve à seulement 1h15 de voiture de Füzuli et malgré les multiples demandes de RFI, l'accès nous y a été refusé. Des experts américains affirment, d'après des images satellites, que les traces arméniennes sont, dans la zone, peu à peu effacées.À lire aussiExode des Arméniens du Haut-Karabakh : soigner la guerre quand elle ne fait plus la Une des médias [REDIFFUSION]
La COP29, la conférence sur les changements climatiques, s'est achevée le dimanche 24 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Les 198 pays participants sont finalement arrivés à un accord après des négociations houleuses dans un contexte marqué par la récente élection de Donald Trump aux Etats-Unis, ouvertement climatosceptique.Mais l'accord est jugé insatisfaisant par plusieurs pays et par les associations de défense de l'environnement. Cette COP, vivement critiquée depuis le début, est désormais qualifiée de fiasco par de nombreux observateurs.Cet épisode de Code Source est raconté par deux journalistes spécialistes de l'environnement, Frédéric Mouchon et Emilie Torgemen qui co-pilote le service Futurs du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Huffington Post, Le Monde, France TV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:11:15 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre Au Carré, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias avec Emmanuel Clévenot de Reporterre et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LA QUESTION AGRICOLE ET LE MERCOSURL'Union européenne et le Mercosur - le Marché commun du Sud, regroupant l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay - discutent depuis 1999 d'un traité de libre-échange. « La négociation agricole a été finalisée en 2019 », précise-t-on à la Commission européenne. Pour les secteurs les plus sensibles, des quotas tarifaires ont été fixés : chaque année, 99 000 tonnes de bœuf, 180 000 tonnes de sucre de canne et 180 000 tonnes de volaille pourront accoster en Europe sans payer de droits de douane, ou alors minimes. Au-delà, les taxes habituelles s'appliqueront. Le quota de bœuf brésilien représente moins de 1 % de la consommation annuelle européenne et 1,2 % pour celle de sucre. Les discussions entre l'UE et le Mercosur ont repris en mars 2023 et ne portent désormais que sur quelques questions précises, faisant l'objet d'un « protocole additionnel ». En l'absence d'entente rapide, le Mercosur pourrait se rapprocher de la Chine, craint l'exécutif européen. Onze pays ont signé une lettre pour dire leur soutien à l'accord. Parmi eux, l'Allemagne, premier exportateur européen et troisième exportateur mondial, dont l'économie est à la peine. Mais la France qui s'oppose depuis 2019 à l'accord, s'est lancée dans une course contre la montre, en vue de faire pencher les pays indécis.Les agriculteurs français s'inquiètent de la menace d'un débarquement de denrées alimentaires sud-américaines à bas prix, en concurrence déloyale car issues d'un modèle productiviste soumis à des normes sociales, sanitaires et environnementales bien moins exigeantes. Ils se sentent sacrifiés quand l'Allemagne, première puissance industrielle d'Europe, va pouvoir mieux vendre ses voitures alors que la France, première puissance agricole d'Europe, subira les importations de viande sud-américaine. La FNSEA et les Jeunes Agriculteursont ont lancé un mouvement de protestation, lundi, alors que la Coordination rurale a appelé, mardi, à des actions plus radicales, comme le blocage du fret alimentaire. Leur mobilisation intervient alors qu'en janvier se profilent les élections professionnelles pour le contrôle des chambres d'agriculture. Au soutien de la colère paysanne, les décideurs politiques font front uni. L'opposition au Mercosur s'élargit. Après une première tribune signée par 200 députés dans Le Figaro le 5 novembre, 600 parlementaires en ont signé une autre le 12 dans Le Monde, adressée à la présidente de la Commission européenne. Emmanuel Macron, qui a déjà fait bloquer l'accord en 2019, répète qu'« en l'état, le traité n'est pas acceptable ». Michel Barnier a fait l'aller-retour à Bruxelles le 13 novembre pour avertir que « l'impact serait désastreux » et qu'il ne faudrait « pas passer outre la position d'un pays comme la France ». Le gouvernement va proposer un débat au Parlement le 10 décembre suivi d'un vote sur l'accord commercial.BAKOU : NAUFRAGE DES ACCORDS DE PARIS ? La 29e conférence mondiale sur le climat (COP29) s'est déroulée du 11 au 22 novembre à Bakou en Azerbaïdjan en l'absence de nombreux membres du G20 (qui représente près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) : ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l'Inde, ni le Canada, ni le Japon n'ont envoyé de représentants. Les acteurs importants de la diplomatie climatique : le président français, le chancelier allemand et la présidente de l'Union européenne étaient également absents. La COP29 avait pour principal objectif d'augmenter l'aide financière annuelle des pays riches. En ces temps de morosité économique, de guerres en Ukraine, à Gaza et au Liban, alors que le climato-sceptique Trump a été élu aux Etats-Unis et que l'intensification des impacts climatiques se fait sentir comme récemment en Espagne, les fossés entre les différents blocs de pays ne sont pas résorbés. Face aux demandes multiples d'aides financières (le groupe Afrique évoque 1.300 milliards de dollars, les ONG du Climate Action Network « au moins »1.000 milliards), l'Union européenne refuse de dévoiler son jeu.Les pays de l'Union européenne ne souhaitent pas faire de trop grandes promesses quant au montant des aides à apporter aux pays en développement, tout en redoutant d'apparaître comme la partie responsable du blocage. Mercredi, le commissaire européen à l'action pour le climat Wopke Hoekstra a estimé nécessaire de définir d'abord ce qu'englobe le chiffrage des pays en développement. Une façon de ne pas focaliser les débats sur les chiffres et de continuer à discuter de l'élargissement de la liste des contributeurs ou, au moins, de comptabiliser les aides des pays émergents, de l'intégration des investissements du privé, et du fait que les aides soient orientées vers les pays les plus vulnérables. La Chine refuse d'être incluse dans la liste des pays contributeurs, ce qui remettrait en cause son statut de pays en développement. Jeudi, la présidence de la COP a dévoilé un texte évoquant au moins « 1.000 milliards de dollars », mais sans préciser de chiffrage. Une proposition jugée inacceptable par M. Hoekstra tandis que les pays en développement ont proposé un compromis à 500 milliards par an.Avant l'Accord de Paris de 2015, les émissions de gaz à effet de serre augmentaient de 16 % par an. Selon les estimations de l'ONU, les politiques mises en œuvre depuis 2015 ont permis de diminuer cette augmentation qui s'établirait à 3 % en 2030. Loin des 30 à 45 % de diminution nécessaires pour atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Selon l'Observatoire international climat et opinions publiques, un baromètre annuel publié par Ipsos et EDF, partout dans le monde, la priorité environnementale recule et le changement climatique inquiète de moins en moins. En France, la proportion de personnes très préoccupées par le sujet a baissé de 35 %.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Après deux semaines de négociations et deux jours de prolongation, la COP 29 a pris fin dimanche. Les quelques 200 Etats réunis à Bakou en Azerbaïdjan se sont mis d'accord sur un accord financier pour aider les pays du sud à faire face au changement climatique. Mais le montant négocié -300 milliards de dollars - est jugé très insuffisant par les pays pauvres.
durée : 00:03:00 - Planète verte - par : Célia Quilleret - Dans le rétroviseur de l'actu environnement cette semaine, on aurait dû assister à une course mondiale des géants pour le climat. Une course pour limiter les dégâts liés au changement climatique. Au lieu de cela, la COP29 s'est transformée en course de lenteur. Faut-il alors réformer les COP ?
durée : 00:05:55 - Le Journal de l'éco - Alors que la COP29, qui se tient à Bakou en Azerbaïdjan, suscite de vives controverses, nous nous penchons ce matin sur une technologie prometteuse : l'hydrogène. Cette solution pourrait jouer un rôle clé dans la décarbonation de l'industrie et des transports.
C dans l'air l'invitée du 19 novembre : Laurence Tubiana, présidente de la Fondation européenne pour le climat et membre du Haut Conseil pour le climat. Ancienne ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, lors de la COP21Moins de deux semaines après son élection à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump ne sera pas présent au sommet du G20, à Rio de Janeiro, les lundi 18 et mardi 19 novembre. Tandis que le républicain compose son gouvernement avant d'entrer en fonctions le 20 janvier 2025, c'est Joe Biden qui doit faire ses adieux à ses homologues des vingt principales puissances économiques de la planète.D'un président à l'autre, l'ombre du prochain locataire de la Maison Blanche va planer sur le sommet, le G20 étant plus que jamais le théâtre des rivalités entre les Etats riches du Nord et les Etats émergents du Sud. Une instance que la perspective du retour au pouvoir de l'ancien président républicain promet d'électriser, à l'heure où les sujets de contentieux sont déjà multiples, sur fond de guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Les négociations à la COP29 sur l'aide financière aux pays du Sud sont enlisées. Les pays présents à Bakou espèrent un signal positif à l'issue du G20, qui se tient en même temps à Rio, pour débloquer la situation.
La COP29, la conférence sur les changements climatiques, se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre, en Azerbaïdjan. Ce petit État pétrolier du Caucase est officiellement une démocratie, mais le pays a le même président depuis 2003… Ilham Aliyev, un homme qui a succédé à son père, arrivé au pouvoir en 1993. L'Azerbaïdjan est régulièrement accusée de bafouer les droits humains, et le régime menace ses opposants. À l'ouverture de la COP, Le Parisien a fait le portrait de l'un d'entre eux : Mahammad Mirzali, 30 ans…. Un homme exilé en France, où il a subi plusieurs tentatives d'assassinats. Code source raconte son histoire avec Charles de Saint Sauveur, chef du service international du Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler, Clara Garnier-Amouroux, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:10:51 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre Au Carré : La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias en direct de la COP29 à Bakou, avec Emmanuel Clévenot de Reporterre, et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:14:29 - Journal de 8 h - La première semaine de négociations se termine à Bakou en Azerbaïdjan où se déroule la COP29.
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Sur le point de revenir à la Maison Blanche, Donald Trump inquiète les membres de la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan. Le futur président de la première puissance mondiale, hostile à la protection du climat, avait sorti les Etats-Unis de l'accord de Paris lors de son premier mandat et pourrait bien les en sortir à nouveau une fois au pouvoir. C'est aussi le gouvernement qu'il constitue qui alarme. Avec la nomination de Doug Burnum à la tête d'un Conseil national de l'énergie ainsi qu'au ministère de l'Intérieur, Trump veut tenir sa promesse de miser sur les énergies fossiles pour réduire la facture des Américains. Robert F Kennedy Junior, neveu du président assassiné, sera quant à lui ministre de la Santé en dépit de ses positions controversées en matière de santé publique.Pendant ce temps, en Espagne, les récentes inondations dans la région de Valence continuent d'attiser la colère des citoyens. Après un accueil très agité du roi et de la reine d'Espagne, certains élus sont forcés de présenter leurs excuses aux sinistrés, à l'instar de Carlos Mazon, président de a région de Valence. La mauvaise gestion de la catastrophe s'est transformée en crise politique.En France, la situation politique est elle aussi agitée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. De retour dans l'Hémicycle sous les couleurs du NFP, l'ex-ministre de l'Environnement Dominique Voynet étrille les arbitrages budgétaires de Michel Barnier. L'élue pointe aussi du doigt la responsabilité de la gauche dans la difficulté à imposer des idées écologistes.Alors, doit-on craindre le pire en matière d'environnement avec Donald Trump ? Jusqu'où ira la crise politique en Espagne ? Pourquoi l'écologie n'arrive pas à s'imposer en France ?Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l'eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations InternationalesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 02:30:10 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Fatiha Dazi-Héni spécialiste de la péninsule arabique / Nadine Levratto dir. de recherches CNRS / Jean-Baptiste Fressoz historien de l'environnement, Marc-Antoine Eyl-Mazzega dir. du Centre Energie et Climat de l'Ifri, Claire Tutenuit de l'Association française des entreprises pour l'environnement - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:04:27 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP29 vient de débuter à Bakou, en Azerbaïdjan, on s'intéresse ce matin aux conséquences du dérèglement climatique en France, à Marseille et sur la côte bleue, où les eaux de la Méditerranée montent, et de plus en plus vite.
durée : 00:38:53 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - La COP29 qui s'est ouverte hier à Bakou en Azerbaïdjan ne sera pas, ou probablement pas, une grande COP. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l'environnement; Marc-Antoine Eyl-Mazzega Directeur du Centre Energie et Climat de l'Ifri, spécialiste des échanges gaziers entre la Russie, l'Ukraine et l'Union européenne; Claire Tutenuit Déléguée générale de l'Association française des Entreprises pour l'Environnement
durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - L'argent, le nerf de la guerre. Le financement climatique est au cœur de la COP29 qui s'ouvre à Bakou en Azerbaïdjan. Reportage dans cette édition en Floride où les conséquences du dérèglement se font déjà sentir.
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Situé à un carrefour géographique stratégique entre l'Asie et l'Europe, l'Azerbaïdjan mise sur des relations équilibrées entre ses partenaires russes et occidentaux. Quelles sont vraiment les ambitions régionales et internationales de son président Ilham Aliyev ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Bayram Balci Chercheur au CERI-Sciences Po, spécialiste de l'islam dans le Caucase et en Asie centrale ; Yéléna Mac-Glandières Doctorante en géographie-géopolitique à Paris 8 et attachée temporaire d'enseignement et de recherche à l'Université de Reims / Champagne-Ardenne; Benoît Filou
durée : 00:02:54 - Planète verte - par : Célia Quilleret - Cette semaine, dans la sphère climatique en France, la victoire du candidat Républicain, connu pour ses prises de positions climato-sceptiques, a provoqué un ouragan d'effroi et de contestation. Ce séisme change-t-il pour autant la perspective de la COP29 à Bakou en Azerbaïdjan ?