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Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
The Sports Rabbi Josh Halickman and Roy Jankelowitz from Israel Sportspoke about the latest Israeli sports news as we talked about the Euroleague's slated return to the Holy Land on December 1st, the abandoned Tel Aviv Football Derby as well as Barak Bachar's return to Maccabi Haifa and much more!Make sure to subscribe to The Sports Rabbi Show on iTunes, Spotify or Google Podcasts.Also download our fabulous new App available for both Android and iPhone!Click here for the iPhone AppClick here for the Android App
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
"The Sour Taste of Pomegranate" est le titre du nouveau projet photographique du Genevois Adrien Golinelli. Après la Corée du Nord et la ville fantôme d'Ordos en Chine, l'artiste a sillonné la Syrie en dix jours, six mois après le renversement de Bachar al-Assad. L'exposition est à découvrir à la galerie Focale à Nyon, dès maintenant et jusqu'au 9 novembre. Certaines de ses œuvres seront également visibles à l'Usine à Gaz du 20 au 22 novembre. Adrien Golinelli est au micro de Layla Shlonsky.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ? Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ? Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.
L'émission 28 minutes du 18/10/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po, Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Benjamin Luis, correspondant en France pour la télévision suisse RTS et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Israël : Benyamin Nétanyahou, l'éternel phénix ?Benyamin Nétanyahou semblait sur la sellette face à une impopularité record et des procès pour corruption. Le "Plan Trump" pour Gaza lui a permis de remonter dans les sondages. Côté judiciaire, l'idée d'une grâce semble se frayer un chemin. Benyamin Nétanyahou, indéboulonnable ? Réforme des retraites suspendue : folie économique ou stabilité ?Pour éviter la censure, le gouvernement Lecornu II a accepté de suspendre la réforme des retraites. Bien qu'elle ait un coût pour les dépenses publiques, la suspension a provoqué une baisse des taux d'intérêts. Suspendre la réforme des retraites, gage de stabilité ou gouffre financier ?Nous recevons Édouard Élias, photoreporter, qui présente son exposition "Syrie, Année 0". Il retrace le parcours d'un pays en pleine renaissance depuis la chute de Bachar al-Assad.Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins finlandais, qui célèbrent une année sans mort sur la route à Helsinki, grâce à une politique de sécurité routière dissuasive. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Laeticia James, procureure générale de l'État de New York qui doit faire face au courroux de Donald Trump après l'avoir poursuivi l'année dernière. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé britannique, où l'annulation du procès de deux espions britanniques passés sous le giron chinois suscite l'émoi et éclabousse le premier ministre. Natacha Triou médite sur le renouveau de la mode enfantine chez les adultes : peluches accrochées au sac, look d'écolières à l'anglaise et babies au pied … Un repli vers l'enfance, symptôme d'un monde trop anxiogène ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 octobre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
À partir de 2011, le peuple syrien conteste le régime de Bachar al-Assad. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sont arrêtés arbitrairement à travers le pays. Le viol et les violences sexuelles sont alors utilisés comme armes de guerre, sans distinction d'âge ni de sexe. Dans ce documentaire exceptionnel, Asma, Yasmine et Houda ont accepté de confier leur histoire aux journalistes de France 24 Dana Alboz et Assiya Hamza. Elles se sont rendues en Turquie et en Syrie pour rencontrer ces "survivantes".
Comment se sent Emmanuel Macron après cette semaine agitée ? Ruth Elkrief, affirme que finalement, aujourd'hui, il y a la prise de conscience que c'est un président qui ne peut plus faire la même chose, qui ne peut plus être le même président, qu'un président n'est qu'une majorité, relative ou même absolue. Et pour conclure, elle ne pense pas que la crise soit réglée. La compagnie canadienne WestJet introduit une option payante que Pascal Perri n'a pas pensé lui-même, celle d'une inclinaison du siège passager. Pour lui, ce n'est pas très étonnant, parce que c'est le modèle du low cost qui est poussé à l'extrême. Le président syrien Bachar al-Assad a trouvé refuge à Moscou, selon les médias russes. Pour Dominique Moïsi, le plus important, c'est que Vladimir Poutine a invité son successeur. Il demande le retour de Bachar al-Assad en Syrie afin qu'il soit jugé par le peuple syrien. Il est peu probable que Poutine réponde de manière favorable à la demande du président syrien Ahmed al-Charaa. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président syrien Ahmed Al-Charaa était hier à Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine. Négociations pour l'obtention de bases en échange d'un soutien diplomatique, questions sur l'avenir de Bachar al-Assad auquel le président russe continue d'accorder l'asile… Christian Makarian livre son analyse sur ces sujets. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Philippe Vigier, député Modem d'Eure-et-Loir - Julien Dive, député LR de l'Aisne Chroniqueurs : - Hadrien Matoux, journaliste politique à Marianne - Louis Hausalter, journaliste au Figaro - Xenia Fedorova, journaliste et chroniqueuse sur CNews - Jean-Claude Dassier, chroniqueur politique - Vincent Roy, journaliste et essayiste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la Une de la presse ce mercredi 15 octobre, les réactions au discours de politique générale de Sébastien Lecornu, qui a notamment annoncé la suspension de la réforme des retraites. La première visite du président syrien Ahmed al-Charaa à Moscou, où est toujours exilé son prédécesseur, Bachar el-Assad. L'intensification de la répression et de l'effort de guerre en Russie. Et une photo de Donald Trump.
Première visite du président intérimaire syrien en Russie depuis le renversement de l'ancien dirigeant et allié de Moscou, Bachar el-Assad, qui a trouvé refuge à Moscou. Malgré cette alliance passée entre le Kremlin et le clan Assad, les nouvelles autorités syriennes cherchent à établir des relations pacifiques avec la Russie. À l'ordre du jour de cette visite, la question des deux bases militaires russes en Syrie et la coopération économique. Ahmed al-Charaa devait demander l'extradition du dirigeant déchu, selon un responsable gouvernemental syrien qui a requis l'anonymat. Y a-t-il la moindre chance que cette demande aboutisse ? Entretien avec Igor Delanoë, directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe et chercheur associé à l'IRIS et auteur de Russie : les enjeux du retour au Moyen-Orient (éditions L'Inventaire). À lire aussiRussie: première rencontre entre le président syrien par intérim Ahmed al-Charaa et Vladimir Poutine à Moscou
Le président syrien Ahmed al-Sharaa effectue ce mercredi une visite officielle à Moscou pour redéfinir les termes de la relation russo-syrienne, dans un contexte marqué par la transition politique à Damas. Au cœur des discussions figurent deux dossiers sensibles : la possible extradition de l'ancien président Bachar al-Assad, aujourd'hui réfugié en Russie, et le sort des bases militaires russes installées depuis 2015 sur le territoire syrien.
L'histoire vécue par de nombreux Syriens sous le régime d'Hafez El-Assad puis de son fils Bachar. Haytham, désormais réfugié en France, raconte la tentative de révolution syrienne et la guerre qui a suivi.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, les Syriens ont renoué avec les urnes. L'élection parlementaire du 5 octobre 2025 marque une étape symbolique dans la transition post-régime.
Un mandat d'arrêt est émis contre Bachar al-Assad en France pour la mort de journalistes lors de la guerre en Syrie.Traduction : France issues arrest warrant for Bashar al-Assad over journalists' deaths during Syrian war. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
John Bachar may have been the Stonemasters brightest star. His audacious free climbs and even more audacious free solos turned heads around the globe. Sadly, John fell while free soloing in 2009. Last winter, longtime climber and author Mark Kroese approached us with a tape marked Bachar, a remnant of the research he did for his book Fifty Favorite Climbs. Time to hit play. Watch Climbing Gold on YouTube Thanks to our sponsors The North Face Check out Summit Series at thenorthface.com Kodiak Cakes Find Kodiak products at your local grocery store, they're the ones with the bear on the box or learn more at Kodiakcakes.com AG1 AG1 is offering new subscribers a FREE $76 gift when you sign up. You'll get a Welcome Kit that includes 5 AG1 travel packs, a shaker and canister in your first box. DrinkAG1.com/climbinggold LMNT Get your free LMNT Sample Pack with any purchase at www.drinklmnt.com/climbinggold. Try the new LMNT Sparkling — a bold, 16-ounce can of sparkling electrolyte water.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Quatorze ans après la dernière exportation de brut, le 1er septembre 2025, une cargaison de 600 000 barils a quitté la Syrie. Une opération rendue possible par la levée des sanctions européennes et américaines sur le pays. La cargaison est composée de pétrole lourd, le Syria Heavy, qui contient beaucoup de soufre et qui est généralement commercialisé avec une décote par rapport au cours mondial. Cette décote n'est donc pas liée au fait qu'il s'agit de pétrole syrien, précise Homayoun Falakshahi, le responsable de l'analyse pétrolière chez Kpler, un cabinet franco-belge de suivi maritime. Difficile de savoir à quel prix précisément le brut a été négocié, mais il pourrait s'agir d'un chargement d'une valeur de 35 à 40 millions de dollars. Ce pétrole a été acheté par Vitol, le numéro un des négociants privés dans le secteur énergétique et semble être en cours d'acheminement vers la raffinerie du groupe à Sarroch en Sardaigne. Le client final n'est pas identifié avec certitude et peut d'ailleurs encore changer. Le pétrole, comme d'autres matières premières, est parfois revendu pendant son trajet en mer et dirigé vers une destination qui n'était pas celle prévue initialement. À lire aussiSyrie: six mois après la chute de Bachar el-Assad, le défi de la relance économique Regain d'activité au port de Tartous Ce pétrole est transporté à bord du navire Nissos Christiana, qui a quitté Tartous en début de semaine, un port où l'activité a très fortement augmenté. Depuis le début de l'année, une quarantaine d'arrivées ont été observées contre un bateau tous les trois à quatre mois avant 2025. Il s'agit surtout de chargement de grains, de blé et de maïs, mais aussi de charbon, signe que les infrastructures portuaires ont pu être maintenues et que le commerce a repris avec de plus en plus de partenaires. Le port de Tartous devrait encore se développer après la signature au printemps d'un protocole d'accord pour un montant de 800 millions de dollars avec la société de logistique DP World, basée à Dubaï. Exportation ponctuelle Aucune autre cargaison de pétrole n'est annoncée au départ de la Syrie. Pour exporter plus et régulièrement, il faudrait que l'équilibre entre l'offre et la demande dans le pays le permette, ce qui impliquerait que la Syrie produise davantage. C'est potentiellement faisable, mais pour l'instant, l'offre locale est plus faible que la demande. Les champs pétroliers syriens produisent environ 80 000 barils par jour, contre 400 000 avant la guerre, pour une consommation de 120 000 barils jour au minimum. Ce qui manque est en totalité importé de Russie. La production est donc en priorité destinée à la consommation locale, sauf quand il s'agit de pétrole lourd que les raffineries syriennes n'ont pas la capacité de raffiner, c'est le cas du chargement exporté. À lire aussiComment la Syrie peut-elle rebâtir son économie ?
La Syrie fait face à son été le plus sec depuis 60 ans. Les pertes en blé sont massives : environ 75% des terres cultivables sont touchées d'après l'ONU, ce qui menace la sécurité alimentaire de plus de 16 millions de personnes. Dans la région de Deraa, l'une des plus agricoles du pays, les barrages sont à sec et les agriculteurs inquiets. De notre envoyée spéciale de retour de Deraa, Le barrage d'Ibta ne ressemble plus qu'à un cratère calciné : une coulée de sable, des crevasses, des fissures et tout autour, des champs brûlés. Avec les années, les agriculteurs sont tous partis, raconte Yaza, 19 ans, jeune berger comme son père et son grand-père avant lui. « Cette année, c'est pire que tout. Nous n'avons plus assez d'eau, plus assez de plantes pour nourrir nos moutons », témoigne-t-il. En un an, son troupeau a été décimé. Il a perdu la moitié de ses moutons, qui meurent un à un. Dans la région de Deraa, tout le monde vous le dira : en 60 ans, il n'y a jamais eu de pénurie d'eau d'une telle ampleur. La faute à un hiver sans précipitations, aux effets du changement climatique, mais aussi, dans le sud du pays, aux incursions israéliennes qui s'emparent des ressources stratégiques en eau. Au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, ces dernières se sont déployées dans la zone tampon démilitarisée du Golan, et sont depuis accusées de prendre possession des ressources stratégiques en eau. « Ils ont pris le contrôle de barrages stratégiques, des barrages qui étaient des sources d'eau, affirme Aref, un agriculteur. Depuis, il n'y a plus d'eau pour personne. » À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique « Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année » Ici, plus qu'ailleurs encore, les effets de ce stress hydrique sont visibles. La région est l'une des plus agricoles du pays, surnommée le « grenier » de la Syrie. « Même les oliviers, les pêchers, les pruniers... Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année », nous affirme Abu Aysam, également agriculteur, en empilant une à une ses cagettes de pommes de terre. De ses hectares de champs, il ne cultive cette année que la moitié. Cette sécheresse est aggravée par les effets des politiques menées par le clan Assad. Avant sa chute, le régime a soigneusement pillé les puits et conduits d'eau des quartiers et villes révolutionnaires, compliquant aujourd'hui l'irrigation des terres, mais aussi celle des villes, jusqu'à la capitale, Damas. Avec son association Al-Seeraj, Kinan Al Kudsi, franco-syrien, s'est donné la mission de réhabiliter les 22 puits de la banlieue sud de Damas : « On estime que rien qu'à Damas, 500 puits ne fonctionnent pas. » Dans le bureau du centre de pompage, la plupart des panneaux électriques sont encore éteints. Coût du projet : 150 000 dollars. « L'État ne nous donne pas les fonds nécessaires. Mais si tu veux reconstruire le pays, la première chose, c'est de reconstruire le système d'eau... », poursuit-il. Tout à coup, la pluie tombe. Au milieu de la chaleur de l'été – quelque 48°C –, tout le monde se rue dehors. Pas question, pour Kinan, de perdre une occasion de se rafraîchir. À lire aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir
durée : 00:03:27 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - J'explose Bachar al-Assad en chanson avec Frédéric Fromet. On a appris que quand Bachar a pris la "fouite", il n'a prévenu personne ! Quel pétochard. Allez, à la une, à la deux… Alaouite ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Syrie, les incursions israéliennes continuent près du plateau démilitarisé du Golan, où les troupes de Tsahal se sont déployées au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad. Depuis, l'État hébreu cherche à étendre ses forces en Syrie. L'objectif officiel : démilitariser la zone et désarmer les populations locales, accusées d'être liées au Hezbollah ou au Hamas. Sur place, les agriculteurs et bergers syriens sont les premiers impactés. Arrestations arbitraires, dépossession des terres et monopolisation des principales ressources en eau. Conséquence : la production agricole baisse dans cette région, aussi surnommée le « grenier de la Syrie ». Avec, à terme, le risque de mettre en danger la sécurité alimentaire du pays. Reportage de notre correspondante en Syrie. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien À lire aussiIsraël poursuit ses incursions dans les régions frontalières syriennes
durée : 00:03:27 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - J'explose Bachar al-Assad en chanson avec Frédéric Fromet. On a appris que quand Bachar a pris la "fouite", il n'a prévenu personne ! Quel pétochard. Allez, à la une, à la deux… Alaouite ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s'exporte et influence... Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s'est rendu à l'un de ses concerts. Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d'un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l'éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d'une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s'adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d'une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu. Analyse de l'actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d'Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l'arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition. À écouter aussiHaïti: des policiers tués dans une embuscade par les gangs armés dans l'Artibonite Au Pérou, une loi controversée vient d'être promulguée... Cette loi permet d'effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves. Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu'entre les années 80 et 2000, un conflit important s'est déroulé au Pérou, les opposants à l'État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l'époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés... Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l'homme... Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d'autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l'a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l'État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l'abandon total des poursuites des militaires qui n'ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». À lire aussiLe Pérou promulgue une loi d'amnistie dénoncée par les défenseurs des droits humains Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias... Il s'agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez... Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d'un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s'il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d'encre, c'est que c'est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd'hui. On revient sur son parcours... de professeur d'école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu'avant d'être accusé d'homicide, d'enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l'une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l'homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d'emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé. Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition... Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu'il s'y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C'était la première fois qu'il partait à l'étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie... Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu'il n'avait peur de presque rien, qu'il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d'être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d'enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d'Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d'avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d'espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées... Mais aujourd'hui, il n'y a toujours pas de trace d'Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d'être en vie... Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n'est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié. Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d'usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s'élèvent jusqu'à 1 500 euros.
En Syrie, les incursions israéliennes continuent dans les régions frontalières de Deraa et Quneitra. Suite à la chute du régime de Bachar el-Assad et le déploiement des forces israéliennes dans la zone démilitarisée du plateau du Golan, ces attaques ont fait des dizaines de morts, détruits de nombreuses maisons et ressources en eau. Dans la zone, les habitants craignent une intensification des violations dans un contexte de tensions entre autorités syriennes et israéliennes. Reportage à la frontière avec le plateau du Golan, de notre correspondante en Syrie, Manon Chapelain. De notre envoyée spéciale dans la province de Deraa, Comme chaque matin, Radi et Abu Saleh se rejoignent pour appeler leurs amis d'Al Rafeed, quelques kilomètres plus au nord, dans la province de Quneitra. Là-bas, depuis quelques mois, et pire ces dernières semaines, se multiplient les incursions israéliennes. Radi au téléphone : « Ça y est, ils sont entrés à Al-Rafeed ? Là, tout de suite ? La personne répond à l'autre bout du fil : « Oui, ils sont en train d'entrer. Il y a quelques problèmes… » Des destructions de maisons, des enlèvements et interrogatoires arbitraires, des barrages, nouveaux, un peu plus chaque jour. Abu Saleh : « Ça a commencé après la chute du régime. Il sont entrés dans le Golan syrien, et ont occupé les zones censées être démilitarisées. Puis, petit à petit, ils sont venus ici, dans nos régions, dans les montagnes, les collines, ils ont pris des villages, détruit des maisons. Ils sont arrivés avec leurs bulldozers et ont tout détruit ». Dernier épisode en date, fin juin, à Hamidiyeh. Une quinzaine de maisons ont été réduites en gravats pour ériger un poste militaire. Ils prennent tout, poursuit Abu Saleh, dernièrement la colline où vivent mes voisins. Abu Saleh : « Désormais, lorsque je veux y aller, ils ne me laissent pas entrer. Ils installent des postes de contrôle et n'autorisent personne à passer. Je ne peux communiquer avec eux qu'à distance ». À lire aussiSyrie: après une journée de frappes israéliennes, l'armée syrienne entame son retrait de Soueïda Israël justifie ces incursions par la recherche de membres du Hezbollah et du Hamas, par la protection de la minorité druze présente sur son territoire et dans les régions frontalières syriennes Abu Saleh : « Ils invitent les Druzes à entrer en Israël, ils leur fournissent des armes et de la nourriture par parachutes. Ils les achètent avec du blé concassé, de la confiture, de la farine, du sucre, du riz, toutes sortes de nourriture distribuées en paniers alimentaires ». Depuis les récents affrontements intercommunautaires dans la ville de Soueïda, depuis l'appel de la communauté druze à la protection d'Israël, les activités militaires ont ici augmenté. Selon le réseau syrien des droits humains, 22 incursions rien qu'entre le mois de juin et juillet. Abdulrahman El Mufleh, notable de la région, montre son plafond fissuré. Les vestiges des bombardements israéliens de mars dernier. Abdulrahman El Mufleh : « Israël est un État démon, un État féroce, et nous ne voulons ici ni férocité ni agression ». Le pied d'Aza a été amputé. La plaie est encore entourée d'un bandage. C'était déjà, il y a six mois, dit-elle. C'était lorsque les israéliens ont bombardé mon village. « J'ai peur, une peur anormale. Je suis toujours sous traitement. J'ai encore été opérée il y a une semaine. Nous ne leur avons pas fait de mal, nous n'avons pas d'arme pour les attaquer. Pourquoi nous font-ils du mal ainsi, même à nous, les femmes ? Nous voulons que le gouvernement syrien intervienne, poursuit-elle. J'ai déjà perdu mon pied. Je ne souhaite pas, un jour, perdre ma maison ». À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
Il y a huit mois, le 8 décembre 2024, une coalition de rebelles syriens prenait le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad. Ravagée par onze ans de guerre, la Syrie d'aujourd'hui affronte d'immenses défis. Une grande partie de sa population vit en exil, notamment en Turquie, qui a accueilli jusqu'à quatre millions de réfugiés. Depuis l'instauration d'un nouveau régime à Damas, une petite partie d'entre eux a fait le choix de rentrer en Syrie. Mais la très grande majorité continue à vivre en Turquie, tiraillée entre le désir de retrouver leur pays et les doutes sur son avenir. De notre correspondante à Ankara, Cette voix rieuse au bout du fil, c'est celle de Hibe, Syrienne réfugiée en Turquie, le 8 décembre 2024, matin de la chute de Bachar el-Assad. « S'il y a quelque chose au-delà du bonheur, c'est ça que je ressens. J'ignore comment et par qui notre pays va être dirigé maintenant. Mais peu importe, puisque le tyran est parti. Nous, inch'Allah, nous allons rentrer très bientôt », espérait-elle alors. Près de huit mois plus tard, Hibe est toujours là, assise dans la cafétéria d'une clinique d'Ankara où elle vient juste d'être embauchée comme traductrice. Elle explique qu'elle est tiraillée entre son cœur qui lui dit de partir et sa tête qui lui dit de rester. « Jamais, je n'aurais imaginé qu'il serait si difficile de prendre la décision de rentrer en Syrie. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. La Syrie n'est pas un lieu sûr. Israël a bombardé Damas, il y a eu les violences à Soueïda. Quand on voit ça, comment rentrer ? Comment rentrer avec des enfants ? La plupart des Syriens en exil pensent comme moi. Avec un groupe d'amis, on s'était dit qu'on rentrerait cet été, pendant les vacances scolaires. Finalement, personne n'est parti, à part un seul de mes amis. Il m'a appelé d'Alep l'autre jour. Il m'a dit : "Hibe, ne viens pas, surtout pas" », confie-t-elle. À Alep, où elle est née, qu'elle a quitté il y a 13 ans, Hibe n'a plus rien. Sa maison est détruite, toute sa famille a fui. En Turquie, elle a un logement, un travail et surtout deux enfants, nés et scolarisés ici. Et puis son mari, Syrien, vit en Autriche depuis trois ans. Il y a l'espoir, même très mince, qu'il parvienne à les faire venir. À 31 ans, Hibe voudrait enfin regarder devant elle. « Je suis fatiguée, j'ai l'impression que notre avenir n'a jamais été aussi incertain. Combien de fois dans une vie peut-on repartir de zéro ? », s'interroge-t-elle. Selon les autorités turques, environ 300 000 Syriens sont rentrés de leur plein gré depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, contre 2,7 millions qui vivent toujours dans le pays. Trois cent mille, c'est relativement peu, mais cela ne surprend pas Burçak Sel, cofondatrice de Dünya Evimiz, une association d'aide aux réfugiés à Ankara. « Même si la Syrie a un dirigeant et un pouvoir qui la représentent, il y a aussi un grand vide d'autorité. Le pays n'est pas sous contrôle. Les besoins élémentaires en eau, électricité, logement ne sont pas garantis. Il faudra des années pour réparer et retrouver la stabilité. Les Syriens le savent, c'est pour ça qu'ils restent en Turquie alors même que leurs conditions de vie, à cause de l'inflation et du racisme, y sont de plus en plus difficiles. » Burçak Sel estime qu'Ankara devra trouver un nouveau statut pour les Syriens qui restent, la loi actuelle ne leur accordant qu'une « protection temporaire ». C'est notamment le cas de 1,3 million d'enfants, dont l'immense majorité est née en Turquie et n'a jamais vu la Syrie. À lire aussiSyrie: plus de deux millions de déplacés rentrés chez eux depuis la chute de Bachar el-Assad, selon l'ONU
Cette semaine, nous vous proposons une nouvelle saison de notre série spéciale Vivre en ville. 8 milliards de voisins vous emmène dans ses valises à la découverte d'Antanarivo, Damas, en passant par Pékin. Urbanisme, société, transports, loisirs : les correspondants de RFI et nos invités présentent la vie quotidienne de nos voisins. Dans ce premier épisode de notre série vivre en ville, direction Damas, la capitale de la Syrie. Depuis la prise de pouvoir des rebelles islamistes, la capitale syrienne semble se réveiller après 54 années sous le joug de Bachar al-Assad. La chute de celui qui avait été surnommé «le boucher de Damas», a été accueillie par des manifestations de joie dans tout l'espace public, comme pour conjurer la peur. Les places autrefois silencieuses redeviennent habitées par les voix du peuple. Mais si la ville, comme le pays, est libérée de la tyrannie du clan al-Assad, elle reste toujours en proie à la crise économique, marquée par les tensions communautaires dans le pays et les menaces de bombardements israéliens. Entre pénuries et sécurité, le nouveau pouvoir en place a de nombreux défis à relever, notamment sur la justice transitionnelle. Entre soulagement, retrouvailles, précarité, comment les habitants vivent-ils au jour le jour et comment imaginent-ils la reconstruction de leur ville ? Avec : • Dana Alboz, correspondante de France 24 à Damas en Syrie. En fin d'émission, la chronique Ville contre Ville de Juliette Brault. Elles sont en concurrence, se jalousent, se moquent l'une de l'autre... Cette semaine, Juliette Brault explore les rivalités urbaines à travers 5 duels pour comprendre l'origine de ces confrontations, la façon dont elles structurent leurs relations et façonnent le quotidien des habitants. Aujourd'hui, Liverpool vs Manchester : Le foot comme arbitre. Programmation musicale : ► Janna ya watana - Abdul Baset al-Sarout's ► Nassam Alayna El Hawa – Fayrouz ► Cha'am - Lena Chamamyan.
Cette semaine, nous vous proposons une nouvelle saison de notre série spéciale Vivre en ville. 8 milliards de voisins vous emmène dans ses valises à la découverte d'Antananarivo, Damas, en passant par Pékin. Urbanisme, société, transports, loisirs : les correspondants de RFI et nos invités présentent la vie quotidienne de nos voisins. Dans ce premier épisode de notre série Vivre en ville, direction Damas, la capitale de la Syrie. Depuis la prise de pouvoir des rebelles islamistes, la capitale syrienne semble se réveiller après 54 années sous le joug de Bachar al-Assad. La chute de celui qui avait été surnommé «le boucher de Damas», a été accueillie par des manifestations de joie dans tout l'espace public, comme pour conjurer la peur. Les places autrefois silencieuses redeviennent habitées par les voix du peuple. Mais si la ville, comme le pays, est libérée de la tyrannie du clan al-Assad, elle reste toujours en proie à la crise économique, marquée par les tensions communautaires dans le pays et les menaces de bombardements israéliens. Entre pénuries et sécurité, le nouveau pouvoir en place a de nombreux défis à relever, notamment sur la justice transitionnelle. Entre soulagement, retrouvailles, précarité, comment les habitants vivent-ils au jour le jour et comment imaginent-ils la reconstruction de leur ville ? Avec : • Dana Alboz, correspondante de France 24 à Damas en Syrie. En fin d'émission, la chronique Ville contre Ville de Juliette Brault. Elles sont en concurrence, se jalousent, se moquent l'une de l'autre... Cette semaine, Juliette Brault explore les rivalités urbaines à travers 5 duels pour comprendre l'origine de ces confrontations, la façon dont elles structurent leurs relations et façonnent le quotidien des habitants. Aujourd'hui, Liverpool vs Manchester : Le foot comme arbitre. Programmation musicale : ► Janna ya watana - Abdul Baset al-Sarout's ► Nassam Alayna El Hawa – Fayrouz ► Cha'am - Lena Chamamyan.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le cessez-le-feu conclut entre la Thaïlande et le Cambodge, l'accord commercial signé entre l'Union européenne et les États-Unis et l'annulation du mandat d'arrêt français contre l'ancien président syrien. Cameroun : Maurice Kamto évincé de la campagne présidentielle Au Cameroun, la candidature de Maurice Kamto a été rejetée. Comment l'opposant peut-il contester son exclusion de la présidentielle ? Pourquoi seulement 13 candidatures ont été retenues ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la Fondation Paul Ango Ela. Thaïlande/Cambodge : vers un cessez-le-feu durable ? Un cessez-le-feu a été conclu entre la Thaïlande et le Cambodge après cinq jours de combat ayant fait 42 morts et 330 000 déplacés. Que prévoit cet accord de cessez-le-feu ? Pourquoi ce conflit frontalier s'est-il intensifié d'un coup alors qu'il était jusqu'à maintenant relativement calme ? Avec Jeanne Bartoli, journaliste au service international de RFI. Droits de douane : un accord commercial conclut entre les États-Unis et l'Union européenne Les États-Unis et l'Union européenne ont conclu un accord de 15% de taxes douanières. Qui sort vraiment gagnant de cet accord ? Cet accord peut-il réellement permettre d'éviter une guerre commerciale ? Avec Julien Marcilly, chef économiste au cabinet de conseil Global Sovereign Advisory, destiné aux États et aux entreprises publiques. Syrie : annulation du mandat d'arrêt français contre Bachar al-Assad En France, le mandat d'arrêt contre l'ancien président syrien Bachar al-Assad a été annulé. Comment expliquer cette décision ? Pourquoi faisait-il l'objet d'un mandat d'arrêt français ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.
Dans cette édition :La classe politique française dénonce vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de "jour sombre" pour l'Europe et de "soumission" face à Trump.Une fusillade sanglante a eu lieu à Manhattan, aux États-Unis, faisant plusieurs victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant s'étant finalement suicidé.Un nouveau mandat d'arrêt a été requis contre l'ancien président syrien Bachar el-Assad pour ses attaques chimiques de 2013, malgré l'annulation d'un premier mandat par la Cour de cassation.Les autorités françaises continuent leur lutte contre le séparatisme, avec la mise en demeure d'une mosquée à Bagneux.La ville des Sables d'Olonne durcit les règles vestimentaires pour les touristes, interdisant la promenade torse nu ou en maillot de bain dans les rues du centre-ville.Le nageur français Maxime Grousset a été sacré champion du monde du 50 mètres papillon, décrochant la première médaille d'or française des mondiaux de natation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La classe politique française dénonce vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de "jour sombre" pour l'Europe et de "soumission" face à Trump.Une fusillade sanglante a eu lieu à Manhattan, aux États-Unis, faisant plusieurs victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant s'étant finalement suicidé.Un nouveau mandat d'arrêt a été requis contre l'ancien président syrien Bachar el-Assad pour ses attaques chimiques de 2013, malgré l'annulation d'un premier mandat par la Cour de cassation.Les autorités françaises continuent leur lutte contre le séparatisme, avec la mise en demeure d'une mosquée à Bagneux.La ville des Sables d'Olonne durcit les règles vestimentaires pour les touristes, interdisant la promenade torse nu ou en maillot de bain dans les rues du centre-ville.Le nageur français Maxime Grousset a été sacré champion du monde du 50 mètres papillon, décrochant la première médaille d'or française des mondiaux de natation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
She helped define an era with one of the most iconic girl groups in the world. And somehow — she's even more powerful, grounded, and full of fire now. You don't want to miss this inspiring conversation with former Pussycat Doll and powerhouse Carmit Bachar! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
C dans l'air l'invitée du 16 juillet 2025 : Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération.Elle décryptera les affrontements meurtriers entre le nouveau régime d'Ahmed Al-Charaa et la minorité druze dans le sud de la Syrie : plus de 200 morts, des frappes israéliennes jusqu'à Damas… La Syrie est-elle à l'aube d'une guerre civile ?Sept mois après la chute de Bachar al-Assad, le pays reste profondément instable. Massacres, attentat contre l'église Mar Elias à Damas, levée des sanctions américaines : Hala Kodmani analysera le rôle d'Israël, les ambitions d'Al-Charaa et le quotidien des Syriens, notamment des femmes et des minorités. Elle évoquera aussi la mémoire de sa sœur, Bassma Kodmani, figure de l'opposition disparue en 2023.
Más de 500 personas habrían muerto en Sweida, sur de Siria, tras varios días de enfrentamientos, según el Observatorio Sirio de Derechos Humanos. Este recuento se produce después de que el presidente interino Ahmed al-Shara anunciara el retiro de sus tropas de esa ciudad en un intento por evitar una guerra abierta con Israel después de que el ejército de ese país atacara Damasco supuestamente en defensa de la comunidad drusa de esta parte del territorio. Sin embargo allí, la comunidad está dividida y no todos están a favor de la protección de Israel, según un especialista entrevistado por RFI. RFI conversó con Ignacio Alvarez-Ossorio, catedrático de estudios árabes de la Universidad Complutense de Madrid. El presidente sirio Ahmed al-Sharaa ordenó este jueves el retiro de sus tropas de la ciudad de Sweida. Anunció ceder a los "líderes drusos" la responsabilidad de seguridad en la zona. ¿La autonomía histórica de esta minoría en Siria contradice los proyectos de las nuevas autoridades? Es cierto que durante la época de la dictadura de Bachar al-Asad, las minorías fueron vistas como aliados del régimen, en tanto en cuanto la familia al-Assad también formaba parte de una de las minorías, los alauíes, para formar no una especie de entente entre las minorías. Y es cierto que siempre han tenido cierta protección por el régimen, pero nunca habían disfrutado de una autonomía tan grande como la que tienen en la actualidad, debido, sobre todo, a que se levantaron contra el régimen y conquistaron buena parte de las cuotas de poder. Y esta situación se ha mantenido en el tiempo. Con lo cual está claro que al-Sharaa, el nuevo presidente interino, quiere desarmar a todas las milicias armadas, independientemente de su etnia o de su confesión. Y aquí entran también las milicias drusas. Lo que está tratando de hacer el gobierno israelí es erigirse en protector de la minoría drusa para ganar voz en el futuro de Siria. Que toda la zona del sur esté desarmada y no haya presencia de las fuerzas de al-Sharaa. ¿Qué tan dividida está la comunidad drusa ante las propuestas de amparo de Israel? Están muy divididos. Entre otras cosas porque hay cuatro o cinco grandes líderes confesionales de la minoría drusa y no todos piensan exactamente lo mismo. Hay algunos, recordémoslo, que han firmado un acuerdo para que las fuerzas de al-Sharaa se retiren de toda la zona del sur. Y hay otros que hoy por hoy están en contra de ese acuerdo y prefieren mantener las hostilidades. Entonces hay una fractura, una división muy evidente dentro del propio liderazgo confesional druso. Y también esa fractura está siendo utilizada sobre todo por Israel para intentar ganar cuotas de poder y sobre todo, armar a los grupos más beligerantes para utilizarlos como una especie de proxy, como una especie de satélite para defender sus intereses en la nueva Siria que se está erigiendo bajo el liderazgo de al-Sharaa. Hace unos días, Israel se estaba planteando la cuestión de normalizar relaciones con el gobierno de al-Sharaa. ¿Cómo interpretar los operativos israelíes de estos últimos días en Siria, incluídos los bombardeos en el corazón de Damasco? A Israel le conviene un escenario de cuanto peor, mejor. Es decir, no está interesado en la estabilización de Siria, no está interesado en que el nuevo gobierno asiente su autoridad sobre el conjunto del territorio y está apostando claramente hacia la división, hacia la fragmentación, porque un enemigo tradicional como Siria es mejor mantenerla en esa situación de debilidad, de división, de fragmentación, porque esto permite de alguna manera avanzar sus intereses. Sus intereses son obviamente redibujar las fronteras de Oriente Medio en función de sus intereses, ir progresivamente creando las condiciones para cambiar y ampliar las fronteras del Estado de Israel. Y esto tiene mucho que ver con no solo el control de los Altos del Golán, territorios ocupados según la legislación internacional desde el año 1967, sino extender el control a otras zonas como Quneitra o como el Monte Hermón que estaban fuera de esas líneas ocupadas.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous débutons par la Syrie, plus précisément par un reportage dans les régions ouest de la Syrie, littoral de la Méditerranée, ce sont des fiefs de la communauté alaouite, la communauté de l'ex-président Bachar el-Assad réfugié en Russie. La région a connu et connait des vengeance et règlements de compte sanglants entre soutiens des nouvelles autorités et tenants de ce qui fut la terrible dynastie des Assad Bachar et Hafez, avec un fond de dissensions également confessionnelles sunnites alaouites. Bilan : des centaines de morts, dans les gouvernorats de Lattaquié, Tartous, Hama et Homs, le calme n'est toujours pas revenu. En deuxième partie, Louis Seiller revient sur le génocide de Srebrenica, il y a 30 ans. Quelles séquelles, quelles mémoires ? Trois décennies après le massacre de plus de 8 000 Bosniaques musulmans par les Serbes. Syrie : quatre mois après les massacres, la côte alaouite toujours en proie aux violences Aujourd'hui nous voici en Syrie, sur une bande littorale que l'on appelle le réduit alaouite, fief des soutiens à l'ancien régime de Bachar al-Assad. Quatre mois après les massacres dont a été victime principalement cette communauté, (ils ont fait des centaines de morts) violences et exactions persistent dans ces gouvernorats de Lattaquié, Tartous, Hama et Homs. Il y a d'un côté : les factions les plus radicales, en soif de vengeance envers un régime qui a multiplié les crimes et qui s'en prend aujourd'hui à la minorité alaouite. De l'autre, les loyalistes à l'ancien régime. Ils appellent à l'insurrection armée et mènent régulièrement des attaques contre les membres de la sécurité générale. Une commission, initiée par le nouveau gouvernement et chargée d'enquêter sur ces violences, doit rendre ses conclusions dans les prochains jours. Un Grand Reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. À Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation Il y a trente ans, du 11 juillet au 17 juillet 1995, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans étaient systématiquement assassinés autour de la petite ville de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie. Ce massacre a été l'un des points culminants des 3 ans et demi de guerre qui ont opposé les différents peuples de ce pays des Balkans. La justice internationale l'a qualifié de génocide, et elle a condamné à perpétuité ses principaux responsables bosno-serbes. Mais 3 décennies après, la mémoire douloureuse de la guerre et de ce massacre divise toujours Serbes et Bosniaques qui vivent dans la région, le long de la Drina… Un Grand reportage de Louis Seiller qui s'entretient avec Jacques Allix.
Aujourd'hui nous voici en Syrie, sur une bande littorale que l'on appelle le réduit alaouite, fief des soutiens à l'ancien régime de Bachar al-Assad. Quatre mois après les massacres dont a été victime principalement cette communauté, (ils ont fait des centaines de morts) violences et exactions persistent dans ces gouvernorats de Lattaquié, Tartous, Hama et Homs. Il y a d'un côté : les factions les plus radicales, en soif de vengeance envers un régime qui a multiplié les crimes et qui s'en prend aujourd'hui à la minorité alaouite. De l'autre, les loyalistes à l'ancien régime. Ils appellent à l'insurrection armée et mènent régulièrement des attaques contre les membres de la sécurité générale. Une commission, initiée par le nouveau gouvernement et chargée d'enquêter sur ces violences, doit rendre ses conclusions dans les prochains jours. « Syrie : quatre mois après les massacres, la côte alaouite toujours en proie aux violences », un Grand reportage de Manon Chapelain.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
durée : 00:15:19 - Journal de 8 h - Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche, dans une église chrétienne à Damas. Cette attaque est la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
C dans l'air du 13 juin 2025 - Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires« Il est crucial d'œuvrer à la désescalade ». Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.L'Iran considère cette attaque comme une « déclaration de guerre ». Sa réplique ne s'est pas fait attendre avec une centaine de drones envoyés sur Israël. À Washington, Trump, lui, appelle l'Iran à signer un accord sur son programme nucléaire, avertissant sinon d'"attaques encore plus brutales" par Israël. Le président américain semble toutefois rester à l'écart au vu de ses négociations avec la République islamique.Celle-ci ne cesse en tout cas de s'affaiblir : Chute de Bachar al-Assad, retour de Donald Trump, Israël, contestations populaires, crise économique… Les mollahs sont sous pression. L'économie inquiète notamment le régime, car si le pays reste à flot grâce à sa production d'hydrocarbures et le soutien de la Russie et de la Chine, les sanctions occidentales entravent son activité économique.Pendant ce temps, en France, l'eurodéputée insoumise a été acclamée par ses partisans, quatre jours après son arrestation en mer par l'armée israélienne. À Gaza, l'horreur continue, les yeux sont donc tournés vers Emmanuel Macron pour la reconnaissance d'un état palestinien.Alors, comment œuvrer à une désescalade entre Israël et l'Iran ? Le régime des mollahs est-il au bord du gouffre ? Emmanuel Macron va-t-il reconnaître un état palestinien ?LES EXPERTS :Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de LibérationGuillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à Sciences PoHéloïse FAYET - Chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri –Responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération
durée : 00:12:07 - Journal de 9h - Le 8 décembre 2024, Bachar el-Assad fuyait la Syrie pour se réfugier en Russie, marquant la fin d'un régime de plus de vingt ans. Depuis, Ahmed al-Charaa, le président par intérim, tente de relancer un pays brisé par 14 ans de guerre et un lourd isolement international. L'économie reprend.
durée : 00:04:28 - Le Zoom de France Inter - L'ancienne capitale de la révolution syrienne a été l'une des villes martyres durant la guerre. Six mois après la chute de Bachar al-Assad, Homs est devenue une ville test pour les nouvelles autorités, qui ont promis de faire de la sécurité une priorité.
It's been 20 years since the Assad regime assassinated Samir Kassir, the Lebanese-Syrian-Palestinian historian, journalist and writer in Beirut on June 2nd 2005. Joining Elia Ayoub and Leila Al-Shami today is Lebanese-French political researcher and academic Ziad Majed, a friend and comrade of Kassir, to talk about his legacy in the two decades that have passed given how much has changed since for Lebanon, Palestine and of course Syria.This is a special cross-over episode between The Fire These Times (TFTT) and Syria: The Inconvenient Revolution (STIR). We are both part of the From The Periphery Media Collective. To support all of our projects please head out to Patreon.com/fromtheperipheryResources:Dans la tête de Bachar al-Assad by Ziad Majed, Farouk Mardam-Bey and Subhi HadidiSyrian melancholy in Lebanon's revolution by Elia Ayoub and Dara Foi'ElleThe 2020 TFTT episode (26) with Ziad MajedSamir Kassir:Beirut (History)Being Arab/The Arab MalaiseArchives of Samir Kassir in the Revue d'études palestiniennes (French)Credits and More:Leila Al Shami (Host). More: Bluesky, Mastodon and her BlogElia Ayoub (Host, Producer). More: Bluesky, Mastodon, Instagram and his NewsletterSTIR is also on BlueskyTFTT is on Bluesky, Instagram and has a websiteFrom The Periphery is on Patreon, Bluesky, YouTube, Instagram, and has a websiteHisham Rifai (Illustration)Omar Offendum and Sami Matar (Music)
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
durée : 00:22:49 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le journaliste et écrivain Christophe Boltanski s'est rendu à Homs, en Syrie. Ville multiconfessionnelle où vivent tant des alaouites que des sunnites ou bien encore des Druzes, elle est en proie à un regain des tensions intercommunautaires depuis la chute du régime de Bachar el-Assad. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Christophe Boltanski Journaliste et écrivain français
C dans l'air l'invité du 14 mai 2025 avec Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, qui rentre de Homs, en Syrie, où il a réalisé un reportage auprès de la population pour l'hebdomadaire Le 1.Hier, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, libérée du dictateur Bachar al-Assad, provoquant des scènes de liesse dans le pays. Un geste fort, suivi par la rencontre ce matin entre le président américain et le nouveau président syrien Ahmad al-Chara à Ryad, en Arabie saoudite. Notre invité, Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, nous décrira la situation dans ce pays en pleine reconstruction. En mars dernier, environ 1.700 personnes, majoritairement alaouites avaient été tuées dans des massacres. Le nouveau président syrien, en visite à Paris la semaine dernière, s'est engagé à protéger "tous les Syriens sans exception".
When you hear the phrase living legend, what comes to mind?....to me…this is someone who has lived a life to their fullest. A life that inspires us to be our best. Someone whose legacy will outlast them.Today, I have the pleasure of releasing my conversation with a true living legend…Bob Gaines. Bob began climbing in the mid-1970s—right in the thick of climbing's golden era, alongside icons like Ron Kauk, Scott Cosgrove, John Bachar, John Long, and Lynn Hill. But Bob wasn't just in the audience—he was part of the show. He became John Long's main climbing partner for five years. He trained hard, soloed hard, and became a Joshua Tree lifer—watching legends like Bachar soloing 5.10s and 11s before most people had their morning coffee.It's easy to remember these iconic names like John Bachar and Lynn Hill, but Bob Gaines has his own right to stand amongst these icons of climbing. With nearly 600 first ascents under his belt, and 500 of them located solely in Joshua Tree California. Bob has certainly stamped his name into the history of climbing. His routes are known for being clean, creative, and undeniably classic—if you're on a Bob Gaines line, chances are you're giving it four stars on Mountain Project.This episode marks Bob's first-ever podcast appearance. I give him the chance to share his origin story. How he found climbing and how the icons of history directly influenced his journey. We dive deep into several of his key first ascents, so get out your MP and be ready to add a bunch of climbs to your to do list. We explore the controversial issue of bolting, how that process developed over the decades, and how we are currently in a time period where we may lose the freedom to bolt in wilderness areas entirely. We explore Bob's unique experience in Hollywood as a stunt double for William Shatner in Star Trek V and safety officer for the 1993 movie Cliffhanger. And finally we speak about Bob's unique experience as a climbing instructor for SEAL Team 6. This is a rare, wide-ranging conversation with a man who's lived more life than most of us can imagine.----HELP SUPPORT THE SHOW & GET ACCESS TO EXCLUSIVE EPISODES! For a little as $5/mo!----Don't forget to check out our full video episodes on Youtube!The TCM movement is growing but we need your help to spread the word! Please share this podcast with your friends and family. Word of mouth is one of the best ways to support the show. If you enjoyed the show we'd appreciate it if you could rate and review us on your favorite podcatcher.We are always looking for new guests. If you or someone you know would be a great fit for the show please don't hesitate to reach out. You can reach us on IG or email us directly @ theclimbingmajoritypodcast@gmail.com---ResourcesBob's InstagramAll Of Bob Gaines' BooksOpening Scene of Star Trek VBob's Write Up on Slab ClimbingStar Trek V & Free Solo Parody