POPULARITY
durée : 00:03:40 - Au Festival du Périgord noir, les musiciens de l'orchestre Orpheus XXI tissent des liens entre les musiques traditionnelles du bassin méditerranéen - Ils sont Kurdes, Syriens ou encore Palestiniens. Six musiciens et musiciennes de l'orchestre Orpheus XXI, créé par le chef d'orchestre Jordi Savall, proposent un programme autour des musiques méditerranéennes dans le cadre du Festival du Périgord noir, qui consacre sa 43e édition à la méditerranée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunk.de, Das war der Tag
Hinweis: In einer früheren Version der Beschreibung dieser Podcastfolge hieß es, die israelische Regierung habe ihren Sitz in Tel Aviv. Tatsächlich befindet sie sich in Jerusalem. Wir haben die entsprechende Textstelle entfernt. Die Kämpfe in Suwaida, Hochburg der syrischen Drusen, brachen überraschend aus und haben sogar viele Syrer geschockt. Binnen kürzester Zeit kam es im Süden Syriens zu Schießereien zwischen Angehörigen der religiösen Minderheit der Drusen und sunnitischen Beduinen. Die syrische Regierung schickte daraufhin Truppen. Israel bombardierte das Verteidigungsministerium in Damaskus. Wie konnte die Lage so schnell eskalieren? In der aktuellen Folge von »Acht Milliarden«, dem Auslands-Podcast des SPIEGEL, spricht Host Juan Moreno mit dem SPIEGEL-Reporter Christoph Reuter, der die Hintergründe dieser Gewalteskalation recherchiert hat. Reuter sieht vor allem zwei Scharfmacher. Mehr zum Thema: (S+) Die Kämpfe in Suwaida, Hochburg der syrischen Drusen, haben das Land geschockt. Wie konnte es zu Hunderten Toten und zum Eingreifen der israelischen Armee kommen? Die Chronologie der Ereignisse und der Versuch einer Erklärung – von Christoph Reuter und Mohannad Alkhalil Alnajjar: https://www.spiegel.de/ausland/syrien-wie-der-krieg-in-der-drusenprovinz-suwaida-eskalierte-a-05fd0e93-58b6-4e16-8be8-4226f5d7e2c9 (S+) Der neue Präsident Sharaa will Syrien als zentralistischen Staat aufbauen. Doch die Scharmützel der vergangenen Tage zeigen: Das Land ist konfessionell und ethnisch tief gespalten, die Regierung von Kontrolle weit entfernt – von Max Heber und Fritz Schaap: https://www.spiegel.de/ausland/syrien-wer-kaempft-hier-eigentlich-gegen-wen-a-397efc7d-2448-47e5-ac3a-164d10353b16 Abonniert »Acht Milliarden«, um die nächste Folge nicht zu verpassen. Wir freuen uns, wenn ihr den Podcast weiterempfehlt oder uns eine Bewertung hinterlasst.+++ Alle Infos zu unseren Werbepartnern finden Sie hier. Die SPIEGEL-Gruppe ist nicht für den Inhalt dieser Seite verantwortlich. +++ Den SPIEGEL-WhatsApp-Kanal finden Sie hier. Alle SPIEGEL Podcasts finden Sie hier. Mehr Hintergründe zum Thema erhalten Sie mit SPIEGEL+. Entdecken Sie die digitale Welt des SPIEGEL, unter spiegel.de/abonnieren finden Sie das passende Angebot. Informationen zu unserer Datenschutzerklärung.
Vi pratar om konflikten i södra Syrien och de druziska grupperna och deras relationer till varandra, Syriens regim och Israel. Martin har också snöat in på Kinas kontroll över sällsynta jordartsmetaller och vad den försvårade exporten av dem nu innebär för amerikansk industri, och inte minst den militära industrin. För kontakt och uppdateringar med Eld […]
In den vergangenen Wochen ist Syrien erneut in den Mittelpunkt internationaler Aufmerksamkeit gerückt. Besonders die gewaltsamen Zusammenstöße zwischen Drusen und Beduinen im Süden Syriens werfen Fragen auf: Was passiert wirklich vor Ort? Wer sind die Drusen überhaupt? Über die geheimnisvolle religiöse Minderheit mit Wurzeln, die bis ins 11. Jahrhundert zurückreichen, scheint nur wenig bekannt zu sein. Und warum geraten sie gerade jetzt ins Zentrum des syrischen Machtkampfs? Die Drusen in Syrien, insbesondere in der Region Suwayda, gelten als stolze Gemeinschaft mit einem starken Identitätsbewusstsein. Ihr Verhältnis zur Zentralregierung in Damaskus – und zu Schlüsselpersonen wie al-Sharaa, der bis heute medial als möglicher Reformpolitiker gehandelt wird – ist historisch ambivalent und heute von wachsendem Misstrauen geprägt. Minderheiten wie die Drusen sind es, die unter der Führung des ehemaligen al-Qaida Kämpfers und heutigen Präsidenten al-Sharaa besonders leiden. Doch der syrische Konflikt endet nicht an den Landesgrenzen. Immer wieder fliegt Israel Luftschläge auf syrisches Territorium – offiziell zum Schutz der drusischen Minderheit. Doch was bezweckt Israel mit den Angriffen wirklich? Inwiefern dienen sie strategischen Zielen von Benjamin Netanjahu? Wenn du verstehen willst, wer die Drusen sind, wie Figuren wie al-Sharaa in diesen Machtspielen auftauchen – und welche Rolle Israel, Benjamin Netanjahu, aber auch die Kurden und die Türkei in der syrischen Neuordnung der Macht spielen, dann höre jetzt Teil 4 des „Syrien verstehen“-Podcasts. Anhören, weitersagen und fünf Sterne hinterlassen. Nur so kann der Podcast wachsen. -------- Unterstützte mich jetzt: www.tomdavidfrey.de/support -------- Reinhören und weitersagen: Auf www.tomdavidfrey.de/syrien-verstehen findest Du alle verfügbaren Folgen des "Syrien verstehen"-Podcasts. -------- Anmerkung: Die Terrororganisation al-Qaida wurde in Afghanistan gegründet, nicht in Saudi-Arabien. Allerdings zählten zum Gründungszirkel prominente saudische Bürger, unter ihnen zuvorderst Osama bin Laden (geboren 1957 in Riad, Saudi-Arabien). -------- Datum der Aufzeichnung: Dieser Podcast bezieht sich auf ein Thema, das sich laufend entwickelt; auch erhebt der Podcast keinen Vollständigkeitsanspruch. Das Aufnahmedatum dieser Folge waren der 24.07.2025. -------- Disclaimer: Alle Inhalte von Tom David Frey sind selbst recherchiert und eingesprochen. Auch die Stimmen der Gäste oder Interviewpartner sind stets authentisch. Künstliche Intelligenz wird ausschließlich genutzt, um Zitate oder Textausschnitte zu vertonen. Videos und Podcast erheben keinen Anspruch auf Vollständigkeit. Trotz journalistischer Sorgfalt sind Fehler nicht auszuschließen. -------- #Drusen #Syrien #alSharaa #Damaskus #Regierung
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
Dans l'Antiquité, au cœur du croissant fertile, la Syrie a été le berceau de la civilisation et de l'agriculture grâce à l'Euphrate. Mais aujourd'hui, le niveau de sécheresse est alarmant, les pluies ayant été rares cet hiver. De nombreux Syriens vivent ou survivent en comptant chaque goutte d'eau. Huit mois après la chute du régime, l'avenir de la Syrie reste intimement lié à celui de l'eau. De notre envoyée spéciale de retour de Aatchané et Barada, En Syrie, à 50 km au sud d'Alep, dans le village d'Aatchané dont le nom signifie littéralement « l'assoiffée » en arabe, Assaad Faiz al Moustapha a l'habitude de cultiver des fèves, du blé et de l'avoine. Mais cette année, les champs sont désespérément arides. « À cause de la sécheresse et du manque d'eau, les terres sont rouges. Regardez cette plante. D'autres ne sont même pas sorties. Elles arrivent à cette taille et elles meurent. Ici, j'ai planté une tonne de blé, avec de l'engrais. On a beaucoup investi, on a tout labouré. Tout cela pour rien », déplore l'agriculteur, tenant en main des brindilles desséchées. Quand l'eau des nappes phréatiques manque, Assaad et ses voisins irriguent avec l'eau des égouts, mais même celle-ci s'est évaporée. Pour survivre, les 150 familles du village doivent acheter leur eau à 25 km à une entreprise privée. Chaque citerne coûte l'équivalent de 50 euros et ne dure que 10 jours. « L'eau est chère, très chère. C'est une souffrance. Oui, pour ce qui est de l'eau, une souffrance pour tout le monde », se désole Assaad Faiz al Moustapha. Aatchané devait bénéficier d'un projet national d'irrigation, mais la guerre a tout arrêté. « Avant, on recevait de l'eau de la rivière Qouweiq et même de l'Euphrate, mais ce n'est plus le cas cette année. Ils nous ont promis de rénover les systèmes de pompage. Pourvu que ce soit fait le plus vite possible. La vie sans agriculture, sans eau, est vraiment difficile », raconte Hussein el-Moustapha, le voisin et oncle d'Assaad, qui espère que les nouvelles autorités reprendront le dossier. Privés de revenus, de nombreux agriculteurs émigrent vers les villes. Mais à Damas, l'eau est aussi comptée. À la station de Barada qui approvisionne la capitale syrienne, le Comité international de la Croix Rouge (CICR) craint de graves pénuries. « D'habitude, l'eau se trouve à 13 mètres de profondeur dans les puits, mais depuis un an, à cause du manque de pluie, le niveau est tombé à 30 mètres. L'ensemble du système est dans une situation critique. Il va falloir beaucoup d'efforts et d'interventions pour l'empêcher de s'effondrer », détaille Sleiman Chakkour, responsable eau et habitat au CICR. L'organisme compte réhabiliter ces infrastructures délaissées pendant 15 ans de guerre. La Syrie traverse déjà l'un des étés les plus secs de son histoire. Un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir, la sécheresse étant l'un des facteurs qui avait entraîné les manifestations de 2011. À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique
AfD-Vorsitzende Weidel fordert im ARD-Sommerinterview Streichung von Bürgergeld für ausländische Mitbürger, Bundesregierung erinnert an Widerstand gegen Nazi-Diktatur vor 81 Jahren und ruft zur Verteidigung der Demokratie auf, SPD hält an Kandidatin Brosius-Gersdorf für das Bundesverfassungsgericht fest, Mehr als 60 Hilfesuchende im Gazastreifen getötet, Israels Armee verbietet Zugang zum Meer in Gaza, Nach tagelangen Kämpfen gegen Drusen: Beduinen ziehen sich aus Suwaida im Süden Syriens zurück, 38 Todesopfer bei Schiffsunglück in der Halong-Bucht im Norden Vietnams, EU-Kommission plant früheres Verbrennerverbot bei Firmenflotten und Mietwagen als bei Privatfahrzeugen, Großes Musik-Festival in Kiew, Fußball-Frauen-EM: DFB-Team setzt sich mit 7:6 gegen Frankreich durch und zieht ins Halbfinale ein, Vierter Schwimm-WM-Titel für Florian Wellbrock, Münchner "Kocherlball" zieht tausende Besucher an, Das Wetter Korrektur: Die Sendung wurde nachträgtlich bearbeitet.
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunk.de, Informationen am Abend
Fanmarsch vor dem Viertelfinalspiel: Schweiz gegen Spanien, neuer Gewaltausbruch im Süden Syriens, Abstimmung über Eigenmietwert ohne das Wort «Eigenmietwert», Netflix setzt neu auf Künstliche Intelligenz
Thilo spricht in dieser Sonderfolge mit Martin Lautwein. Martin kennt sich berufsbedingt mit weltweiten Sicherheitslagen aus – besonders in Syrien. Gemeinsam ordnen sie die dramatischen Ereignisse der letzten Tage ein: eskalierende Kämpfe zwischen Drusen und Beduinen im Süden Syriens, hunderte Tote, eine Übergangsregierung, die kaum Kontrolle hat, und israelische Luftschläge mitten in Damaskus. Was steckt hinter dieser Gewaltspirale? Warum scheitern alle Versuche, Stabilität in das Land zu bringen? Und was bedeutet das für die über eine Million Syrerinnen und Syrer, die heute in Deutschland leben? Martin und Thilo sprechen über politische Interessen, über fehlende Aufarbeitung nach Jahren des Bürgerkriegs – und darüber, warum eine Rückkehr geflüchteter Menschen aktuell unmöglich ist.
Ist das Bundesverfassungsgericht immer noch der neutrale, unabhängige Hüter des deutschen Grundgesetzes? Oder haben die Parteien schon zu viel Einfluss in Karlsruhe? Angesichts der kürzlich gescheiterten Richterwahl im Bundestag reden wir darüber mit dem Rechtswissenschaftler Prof. Volker Boehme-Neßler. In Argentinien hat Präsident Javier Milei in den letzten 18 Monaten Land und Wirtschaft umgekrempelt. Doch es gibt Widerstand gegen weitere Reformen. Und im Herbst sind Parlamentswahlen. Über ein Land im Umbruch berichtet unser Südamerika-Korrespondent Alex Baur. Im Südwesten Syriens wurden bei Kämpfen in dieser Woche mehrere hundert Menschen getötet. Die meisten von Ihnen sollen Drusen gewesen sein. Über die Situation der religiösen Minderheit in Syrien und das Interesse Israels an den Drusen ein Gespräch mit dem Islamwissenschaftler und früheren Diplomaten Alfred Schlicht. Im Kommentar des Tages von Alexander Meschnig geht es um das dramatische Bevölkerungswachstum in Afrika und den arabischen Ländern und die Konsequenzen für Europa.
Nach tagelangen Kämpfen zwischen Drusen und Beduinen im Süden Syriens wurde nun ein Waffenruheabkommen vereinbart. Deutschland müsse diplomatische Kräfte aller Art einsetzen, um dort für Stabilität zu sorgen, sagt Nahostexpertin Bente Scheller. Von WDR5.
C dans l'air l'invitée du 16 juillet 2025 : Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération.Elle décryptera les affrontements meurtriers entre le nouveau régime d'Ahmed Al-Charaa et la minorité druze dans le sud de la Syrie : plus de 200 morts, des frappes israéliennes jusqu'à Damas… La Syrie est-elle à l'aube d'une guerre civile ?Sept mois après la chute de Bachar al-Assad, le pays reste profondément instable. Massacres, attentat contre l'église Mar Elias à Damas, levée des sanctions américaines : Hala Kodmani analysera le rôle d'Israël, les ambitions d'Al-Charaa et le quotidien des Syriens, notamment des femmes et des minorités. Elle évoquera aussi la mémoire de sa sœur, Bassma Kodmani, figure de l'opposition disparue en 2023.
Die Bundesanwaltschaft zieht einen Schlussstrich unter die Affäre um den ehemaligen Kommunikationschef von alt Bundesrat Alain Berset. Sie hat das Strafverfahren gegen Peter Lauener eingestellt. Die Bundesanwaltschaft bestätigt eine entsprechende Meldung des Tagesanzeigers. Weitere Themen: Nach tagelanger Gewalt zwischen syrischen Regierungstruppen und der religiösen Minderheit der Drusen herrscht im Süden Syriens offenbar wieder eine Waffenruhe. Der syrische Machthaber Ahmed Al-Scharaa soll seine Regierungstruppen abgezogen haben. Doch die Situation bleibt unsicher. An der «Women's Euro» berichten Sender aus aller Welt über die Spiele in der Schweiz. So auch das britische Sportradio BBC 5 live. Nebst den Livekommentaren sendet das Radio auch einen Teil seiner Morgensendung aus St. Gallen. Inklusive Eindrücken, wie die Briten die Schweiz erleben.
Amin, Nina www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Behrendt, Moritz www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Nach den blutigen Kämpfen der vergangenen Tagen im Süden Syriens hat die Armee nach Angaben der Regierung mit ihrem Abzug aus der Stadt Suwaida begonnen. Der Abzug sei Teil einer Waffenruhe-Vereinbarung, hieß es. │ Wegen der geplanten Einberufung ultraorthodoxer Juden in die israelische Armee hat eine weitere religiöse Partei die Regierung von Ministerpräsident Netanjahu verlassen, ohne jedoch einen vollständigen Bruch der Koalition zu vollziehen. │ Es gibt wieder Tote und Verletzte bei Angriffen in Ukraine und Russland. │ In der Europäischen Union sind laut Diplomatenkreisen abermals neue Sanktionen gegen Russland am Widerstand der Slowakei gescheitert.
Bei Kämpfen im syrischen Suwaida sind Hunderte Menschen ums Leben gekommen. Jetzt haben Syriens Regierung und die religiöse Minderheit der Drusen eine Waffenruhe vereinbart │ Israel sieht sich als Schutzmacht der Drusen und verfolgt im Süden Syriens entsprechende Interessen │ Bei einem mutmaßlich israelischen Luftangriff auf eine Kirche in Gaza sind mindestens zwei Menschen getötet worden │ Wirtschaftsexpertin Julia Swyrydenko ist zur neuen ukrainischen Ministerpräsidentin gewählt worden
Pour Le Figaro à Paris, c'était prévisible : « depuis les massacres du 7-Octobre, il était évident que le gouvernement de Benyamin Netanyahu allait pousser la guerre jusqu'à Téhéran ». Après les coups portés au Hamas et au Hezbollah, « restait à s'attaquer à la “génitrice“. Celle qui mène la guerre par procuration contre Israël via ses affidés dans la région. Celle qui les forme, les arme et les soutient : la République islamique d'Iran. » Pour autant, poursuit Le Figaro, « en s'attaquant de front à son plus redoutable ennemi, l'État hébreu plonge la région et le monde dans l'inconnu. » En effet, « en attaquant l'Iran, Israël entraîne le Moyen-Orient dans un engrenage guerrier » : c'est ce que souligne, Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, dans une tribune publiée par Le Monde. L'Orient-Le Jour à Beyrouth renchérit en dénonçant ce qu'il appelle « une course vers l'abîme : Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien et veut entraîner Washington dans un conflit qui enflammerait toute la région. Quel est son objectif final ?, s'interroge le quotidien libanais. Bombarder le régime iranien jusqu'à ce qu'il capitule ? (…) Même en admettant qu'Israël parvienne à ses fins et que le régime finisse par tomber, quelle sera la suite ? Qui va organiser la transition dans un pays ruiné, de 90 millions d'habitants et qui fait 75 fois la taille d'Israël et 3 fois celle de l'Irak ? Comment imaginer que cela puisse aboutir à autre chose qu'un chaos généralisé qui outrepassera largement les frontières de l'Iran ? » Guerre de libération ? Guerre d'usure ? Au-delà de la question nucléaire, faire tomber le régime iranien, c'est l'objectif de Benyamin Netanyahu et le Jérusalem Post s'en félicite : « il est maintenant temps pour le peuple iranien de se soulever », s'exclame le quotidien israélien proche du pouvoir. « Levez-vous. Saisissez ce moment. (…) Nous ne sommes pas en guerre contre vous, peuple iranien, mais contre une clique qui assassine chaque jour des Syriens, des Yéménites, des Israéliens et des Iraniens. » Non rétorque Haaretz : « Israël doit éviter de se laisser entraîner dans une guerre d'usure. Les succès opérationnels ne sont pas un but en soi, estime le quotidien israélien d'opposition. Ils doivent se traduire par une démarche diplomatique qui permettrait de trouver une solution à la menace nucléaire iranienne tout en évitant de sombrer dans une guerre totale, destructrice et prolongée. » En tout cas, remarque Le Devoir à Québec, cette « guerre ouverte Iran-Israël renvoie soudain dans l'ombre, comme un élément secondaire, l'inhumain massacre de Gaza. Sur l'échiquier déréglé de la géopolitique mondiale, le sort des sites nucléaires iraniens et la lutte contre le fanatisme des ayatollahs pèsent plus que l'indicible tragédie palestinienne, qui se poursuit pourtant. » Où s'arrêtera Netanyahu ? Enfin, le Guardian à Londres s'en prend à la fois à Trump, à Khamenei et à Netanyahu : « trois vieillards en colère qui pourraient tous nous faire tuer », s'exclame le quotidien britannique. La charge contre le Premier ministre israélien est violente : « Netanyahu, 75 ans, est inapte à diriger Israël, affirme le Guardian. Il n'a pas protégé les Israéliens des attentats terroristes de 2023, puis il a esquivé ses responsabilités. Il n'a pas tenu sa promesse de détruire le Hamas et de ramener les otages, et pourtant ses soldats ont tué plus de 55 000 Palestiniens à Gaza. Il a envahi le Liban et la Syrie. Maintenant, c'est l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? Va-t-il ensuite s'en prendre à la Turquie ? Ce n'est pas exclu. »
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Deux mois après la chute du régime des Assad, la vie culturelle renaît petit à petit en Syrie. Tandis que de nombreux artistes sont de retour d'exil, d'autres ne sont jamais partis. C'est le cas des femmes de la chorale Gardénia. Créé en 2016, en pleine guerre, ce groupe de chanteuses et musiciennes a un répertoire d'œuvres classiques, mais depuis peu, elles reprennent aussi des chansons des manifestations anti-régime. Depuis décembre, elles multiplient les représentations à travers tout le pays. Notre envoyée spéciale, Sophie Guignon, les a suivis de Damas à Alep. De notre envoyée spéciale de retour d'Alep, À Damas, tout juste libérée du joug des Assad, les chanteuses de la première chorale féminine de Syrie sont en pleine répétition sous la direction de Safana Bakleh. Fondée en 2016, la chorale reprend des morceaux arabes classiques, mais aussi, depuis la chute du régime, des chants des manifestations de 2011. Safana Bakleh : « Avant, on devait faire attention à chaque mot. Tous les citoyens syriens ont un petit censeur qui vit en eux et on doit s'habituer à l'idée que c'est fini. Depuis décembre, on redécouvre qui on est, en tant que Syriens et en tant que musiciens. »Une note d'espoir que les musiciennes entendent diffuser aux quatre coins du pays. Quelques jours plus tard, à l'aube, nous retrouvons Safana Bakleh et ses chanteuses. Elles prennent le bus direction Alep pour un concert : « Les provinces ont besoin d'avoir accès à la culture, je suis enthousiaste, on part à l'aventure ! »Une aventure à travers un pays en ruines. Pendant 350 kilomètres, le bus longe la Ghouta orientale, Homs, Hama… des villes défigurées par la guerre : « Les habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux, les maisons sont détruites. »Chanter la liberté dans les ruines Dans le bus, les musiciennes issues de toutes les confessions continuent à célébrer la vie malgré tout en dansant sur leurs tubes préférés. À 24 ans, Yara Shasha et Ghinwa Salibi, s'inquiètent pour l'avenir des femmes dans la Syrie du HTS, le groupe islamiste au pouvoir. « Il y a de la peur, de l'anxiété, de l'appréhension sur les décisions, sur tout ce qui se passe », se confie Yara Shasha.Pour Ghinwa Salibi : « Mais c'est notre responsabilité, nous les femmes syriennes. Si on sent que quelque chose va nous être imposé qui ne nous ressemble pas, il faut faire entendre notre voix. »Cinq heures plus tard, arrivée à Alep. Au cœur de l'une des plus vieilles villes du monde, pilonnée par l'ancien régime et son allié russe. La chorale redonne vie à un caravansérail entouré de ruines en entonnant les hymnes de la révolution syrienne. Ému, le public de ce spectacle gratuit connaît par cœur les paroles qu'il était interdit de prononcer il y a deux mois encore. « Chaque chanson fait appel à un sentiment que nous avons traversé où que l'on ressent maintenant, la peine d'avant et la joie d'aujourd'hui. Là, l'avenir est entre les mains de la nouvelle génération. », raconte une femme du public. Une jeune génération qui compte bien défendre ses libertés dans la nouvelle Syrie.
C dans l'air l'invité du 14 mai 2025 avec Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, qui rentre de Homs, en Syrie, où il a réalisé un reportage auprès de la population pour l'hebdomadaire Le 1.Hier, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, libérée du dictateur Bachar al-Assad, provoquant des scènes de liesse dans le pays. Un geste fort, suivi par la rencontre ce matin entre le président américain et le nouveau président syrien Ahmad al-Chara à Ryad, en Arabie saoudite. Notre invité, Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, nous décrira la situation dans ce pays en pleine reconstruction. En mars dernier, environ 1.700 personnes, majoritairement alaouites avaient été tuées dans des massacres. Le nouveau président syrien, en visite à Paris la semaine dernière, s'est engagé à protéger "tous les Syriens sans exception".
Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Drei Festnahmen wegen mutmaßlichen Verdachts der Sabotage für Russland in Deutschland und der Schweiz, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Bundespräsident Steinmeier zu Besuch in Israel, Krankenkassen bekommen Finanzspritze von 800 Millionen Euro vom Bund, Streiks beim Autobauer Ford in Köln, Das Wetter
Verunsicherung über die wirtschaftliche Zukunft in Schwedt, Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Die Meinung, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Etwa 19 Millionen Menschen wählen in Rumänen neues Staatsoberhaupt, Das Wetter
Nyheter och fördjupning från Sverige och världen. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.
Verunsicherung über die wirtschaftliche Zukunft in Schwedt, Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Die Meinung, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Etwa 19 Millionen Menschen wählen in Rumänen neues Staatsoberhaupt, Das Wetter
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Hervouët analyse la situation complexe en Syrie après la chute du régime de Bachar el-Assad. Il s'interroge sur la pertinence d'établir un dialogue avec le nouveau président de transition, Ahmed Al-Charaa, malgré son passé de chef djihadiste. Il évoque les défis de la reconstruction du pays, les menaces sécuritaires et les enjeux géopolitiques régionaux. Une réflexion nuancée sur les choix diplomatiques de la France face à cette crise syrienne qui perdure.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance
Lahmer, Tom www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit
In der Netflix-Serie „Die Glaskuppel“ geht es um eine Entführung, die Arte-Doku „Syrien: Fragiler Frieden in Nahost — Syriens neue Herrscher“ begleitet die neuen Machthaber in Syrien und in der ZDF-Doku „USA extrem: Höllencamps für Teenager“ geht es um Umerziehungseinrichtungen in den USA. Hier entlang geht's zu den Links unserer Werbepartner: https://detektor.fm/werbepartner/was-laeuft-heute >> Artikel zum Nachlesen: https://detektor.fm/kultur/was-laeuft-heute-die-glaskuppel-syrien-fragiler-frieden-in-nahost-syriens-neue-herrscher-usa-extrem-hoellencamps-fuer-teenager
Den 8 december vaknar Hasna Wahabani mitt i natten av att dörren till hennes cell öppnas. Hon och de andra i kvinnofängelset är plötsligt fria att gå ut. Utanför, i Damaskus, råder glädjeyra och kaos. Syriens diktator Bashar al-Assad har störtats och regimen har flytt landet. Hasnas första prio blir att hitta sina barn. Hon är en av flera hundra vars barn stulits och gömts av Assadregimens säkerhetsstyrkor. Programledare: Elinor Ahlborn. Med Emma Bouvin, mellanösternkorrespondent på DN.Producent: Linnéa Hjortstam.
L'élection de Bachar Al-Assad le 17 juillet 2000, après les trente années de dictature de son père, fait souffler un vent d'espoir. Pendant les premiers moments de son règne, il montre en effet un certain esprit d'ouverture : il relâche plusieurs centaines de prisonniers politiques, dont des frères musulmans, laisse les Syriens s'exprimer davantage. Ce moment suspendu dans l'histoire de la Syrie porte le nom poétique de " Printemps de Damas " mais il ne dure pas. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
durée : 00:59:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Beyrouth, Marseille, Le Havre et New York sont autant de villes portuaires traversées par un grand nombre de Syriens à partir des années 1880, fuyant la crise économique qui touche le Liban. Comment se déroulent les étapes de transit dans l'itinéraire de ces immigrés ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Céline Regnard Historienne, maîtresse de conférences à Aix-Marseille Université
Oubliée en Syrie, l'euphorie qui avait suivi la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après 13 ans de guerre civile. Début mars 2025, près de 1 500 personnes, ont été tuées en quelques jours dans l'ouest du pays. Des violences déclenchées par une attaque de partisans du clan Assad contre les forces de sécurité ou groupes alliés. S'en sont suivies des représailles aveugles : un millier de civils majoritairement alaouites ont été victimes d'exécutions sommaires. Les vidéos des exactions ont choqué les Syriens qui voulaient croire à l'apaisement et l'unité nationale promis par Ahmed al-Charaa, djihadiste repenti d'al-Qaïda, chef du groupe islamiste sunnite radical HTC (Hayat Tahrir Al Cham), devenu président par intérim de la Syrie.Alors la transition en Syrie est-elle menacée ? Faut-il craindre un nouvel embrasement du pays ? Ahmed al-Charaa est-il capable de cimenter une Syrie ruinée, morcelée en communautés ? Saura-t-il contrôler les plus radicaux de ses partisans et calmer la soif de revanche des loyalistes pro-Assad ?Le mouvement HTC au pouvoir depuis 3 mois s'est-il vraiment déradicalisé, ou est-ce une stratégie pour séduire les Occidentaux ? Quelle place la Syrie veut-elle occuper sur l'échiquier régional et quelle est sa politique vis-à-vis des grandes puissances ? Faut-il plus que jamais soutenir la transition en Syrie ou rester circonspect ?Avec - Hala Kodmani, Franco-syrienne, grand reporter au journal Libération, a publié en 2017 « Seule dans Raqqa », aux Équateurs- Aghiad Ghanem, chercheur franco-syrien, docteur en Relations internationales et enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste des alaouites- Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais L'Orient le Jour, a publié dans la collection Tracts de Gallimard « Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? ».
Man sagde, at der nu skulle være plads til alle i Syrien. Men én særlig gruppe får nu volden at føle efter Assad-styrets fald: Alawitterne. Det religiøse mindretal, som Assad'erne er en del af og som har siddet på magtfulde poster i Syrien i årevis. Nu bliver civile alawitter dræbt, forfulgt og tusinder flygter. Midt i det hele sidder Syriens nye overgangspræsident Ahmed al-Sharaa, som fordømmer volden. Men hans nye, midlertidig forfatning vækker bekymring. Puk Damsgaard, DRs mellemøstkorrespondent, fortæller. Vært: Simon Stefanski. Program publiceret i DR Lyd d. 18. marts 2025.
À Homs, dans le quartier de Zahra, peu de temps après des meurtres tragiques sur fond de tensions communautaires, nous plongeons au cœur d'un récit déchirant. La famille des victimes, issues de la minorité alaouite, raconte comment leur monde s'est effondré, et comment, dans un contexte de violences persistantes, la recherche de sécurité et de dignité devient une quête désespérée. De notre envoyé spécial à Homs,Il y a quelques jours, le quartier Zahra, à Homs, connu pour sa population à majorité alaouite, en Syrie, a été le théâtre d'un meurtre ayant coûté la vie à deux jeunes hommes issus de cette minorité. Comme le confirme Zaynab, la sœur des victimes, ce crime n'était pas un crime ordinaire, mais un meurtre communautaire perpétré par des hommes armés sur fond des combats qui ont eu lieu dans les zones côtières syriennes, entre les nouvelles autorités et les milices loyalistes de l'ancien régime.« Ceux qui les ont tués n'ont pas tué qu'eux, ils ont tué toute la famille. Mes frères, Dieu merci, sont désormais considérés comme des martyrs aux yeux de Dieu et reposent en paix, mais toute la famille a péri après leur mort, se désole Zaynab. Pourquoi ont-ils été tués si les criminels ne leur ont pas pris d'argent, ni aucun de leurs documents ? Ils les ont simplement tués et ont laissé une de leurs pièces d'identité sur la table. Mes frères étaient très polis, et vous pouvez demander à tous ceux qui les connaissaient, ils témoigneront qu'ils étaient de bonnes personnes. Mais ils sont partis et ne reviendront jamais, même s'ils représentaient tout pour nous. »Quant au père des victimes, il n'a pas de mots pour décrire sa douleur. Il souhaite quitter le pays avec les membres de sa famille encore en vie pour ne pas connaître le même sort que ses fils. « La vérité, c'est que nous avons perdu notre sécurité, notre sûreté et nos vies. J'ai tout perdu dans ma vie, dénonce-t-il. Quand les gens sont venus me présenter les condoléances, je leur ai dit que je ne voulais pas de condoléances, mais plutôt qu'on m'aide à quitter ce pays pour pouvoir élever les filles de mon fils et de ma fille. J'ai demandé aux gens de m'aider à aller dans n'importe quel pays. Je leur ai dit que je ne voulais ni argent, ni nourriture, je voulais juste la sécurité pour moi et ma famille, quel que soit le pays, que ce soit le Sénégal ou la Somalie. Nous sommes une famille simple qui n'a jamais cherché à obtenir une position politique ou un statut social. Nous aspirons simplement à vivre dans la dignité, sans luxe. »À lire aussi Syrie : la désinformation s'ajoute aux violences subies par la communauté alaouite« La loi martiale doit être instaurée »Avec la chute du régime de Bachar el-Assad, la vie de la communauté alaouite en Syrie a radicalement changé. Comme le dit Jamal, un homme lui aussi alaouite, tous vivent désormais dans une sorte de prison, confrontés à un danger de mort imminente à tout moment. « La sécurité est totalement inexistante dans le pays et le problème réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler ceux qui enfreignent la loi, juge-t-il. Par conséquent, la loi martiale doit être instaurée et tout homicide doit être condamné à mort par pendaison. »Comme chaque jour depuis les événements sur la côte, les membres de la communauté alaouite se barricadent dans leurs maisons après 17 heures. En attendant, dans la même ville, sur la place de l'horloge à Homs, des milliers de Syriens sunnites sont venus célébrer le nouveau régime et commémorer la révolution et leur victoire sur Assad, après 14 ans de lutte. À lire aussi Violences dans l'ouest de la Syrie : la commission d'enquête « déterminée à garantir la justice »
Wie die selbsternannte Interimsführung Syriens versucht, Autorität zu beweisen. Während in vielen Orten der syrischen Küstenregion die Menschen ihre Angehörigen zu Grabe tragen, richten internationale Medien ihre Aufmerksamkeit auf Damaskus, wo ein Abkommen zwischen den kurdisch geführten Syrischen Demokratischen Kräften (SDF) und der von Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ernannten Interimsführung für Aufmerksamkeit sorgt. Von KarinWeiterlesen
En saknas efter fartygsolyckan på Nordsjön. Syriens president sluter avtal med kurdiska SDF. Förhandlingar om Gaza återupptas. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.
Der Gewalt in der Küstenregion Syriens sind nach Schätzung der Beobachtungsstelle für Menschenrechte über 1000 Personen zum Opfer gefallen. Viele der Getöteten seien Zivilisten. Sicherheitskräfte der Übergangsregierung hätten Massaker angerichtet unter Angehörigen der alawitischen Minderheit. Alle Themen: (00:00) Intro und Schlagzeilen (01:06) Syrien: Hunderte Zivilisten getötet (06:31) Nachrichtenübersicht (11:50) Die SVP gewinnt die Solothurner Wahlen (15:40) Wie gross ist die Szene der Staatsverweigerer? (20:23) Die Unabhängigkeit als grosses Wahlkampfthema in Grönland
Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle
08.03.2025 – Langsam Gesprochene Nachrichten – Trainiere dein Hörverstehen mit den Nachrichten der DW von Samstag – als Text und als verständlich gesprochene Audio-Datei.
Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.
C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. »L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale