Podcasts about syriens

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Revue de presse internationale
À la Une: le Moyen-Orient dans l'inconnu

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 3:21


Pour Le Figaro à Paris, c'était prévisible : « depuis les massacres du 7-Octobre, il était évident que le gouvernement de Benyamin Netanyahu allait pousser la guerre jusqu'à Téhéran ». Après les coups portés au Hamas et au Hezbollah, « restait à s'attaquer à la “génitrice“. Celle qui mène la guerre par procuration contre Israël via ses affidés dans la région. Celle qui les forme, les arme et les soutient : la République islamique d'Iran. » Pour autant, poursuit Le Figaro, « en s'attaquant de front à son plus redoutable ennemi, l'État hébreu plonge la région et le monde dans l'inconnu. » En effet, « en attaquant l'Iran, Israël entraîne le Moyen-Orient dans un engrenage guerrier » : c'est ce que souligne, Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, dans une tribune publiée par Le Monde. L'Orient-Le Jour à Beyrouth renchérit en dénonçant ce qu'il appelle « une course vers l'abîme : Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien et veut entraîner Washington dans un conflit qui enflammerait toute la région. Quel est son objectif final ?, s'interroge le quotidien libanais. Bombarder le régime iranien jusqu'à ce qu'il capitule ? (…) Même en admettant qu'Israël parvienne à ses fins et que le régime finisse par tomber, quelle sera la suite ? Qui va organiser la transition dans un pays ruiné, de 90 millions d'habitants et qui fait 75 fois la taille d'Israël et 3 fois celle de l'Irak ? Comment imaginer que cela puisse aboutir à autre chose qu'un chaos généralisé qui outrepassera largement les frontières de l'Iran ? » Guerre de libération ? Guerre d'usure ? Au-delà de la question nucléaire, faire tomber le régime iranien, c'est l'objectif de Benyamin Netanyahu et le Jérusalem Post s'en félicite : « il est maintenant temps pour le peuple iranien de se soulever », s'exclame le quotidien israélien proche du pouvoir. « Levez-vous. Saisissez ce moment. (…) Nous ne sommes pas en guerre contre vous, peuple iranien, mais contre une clique qui assassine chaque jour des Syriens, des Yéménites, des Israéliens et des Iraniens. » Non rétorque Haaretz : « Israël doit éviter de se laisser entraîner dans une guerre d'usure. Les succès opérationnels ne sont pas un but en soi, estime le quotidien israélien d'opposition. Ils doivent se traduire par une démarche diplomatique qui permettrait de trouver une solution à la menace nucléaire iranienne tout en évitant de sombrer dans une guerre totale, destructrice et prolongée. » En tout cas, remarque Le Devoir à Québec, cette « guerre ouverte Iran-Israël renvoie soudain dans l'ombre, comme un élément secondaire, l'inhumain massacre de Gaza. Sur l'échiquier déréglé de la géopolitique mondiale, le sort des sites nucléaires iraniens et la lutte contre le fanatisme des ayatollahs pèsent plus que l'indicible tragédie palestinienne, qui se poursuit pourtant. » Où s'arrêtera Netanyahu ? Enfin, le Guardian à Londres s'en prend à la fois à Trump, à Khamenei et à Netanyahu : « trois vieillards en colère qui pourraient tous nous faire tuer », s'exclame le quotidien britannique. La charge contre le Premier ministre israélien est violente : « Netanyahu, 75 ans, est inapte à diriger Israël, affirme le Guardian. Il n'a pas protégé les Israéliens des attentats terroristes de 2023, puis il a esquivé ses responsabilités. Il n'a pas tenu sa promesse de détruire le Hamas et de ramener les otages, et pourtant ses soldats ont tué plus de 55 000 Palestiniens à Gaza. Il a envahi le Liban et la Syrie. Maintenant, c'est l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? Va-t-il ensuite s'en prendre à la Turquie ? Ce n'est pas exclu. »

Idées
La revue Esprit: la Syrie et le Liban, un tournant historique?

Idées

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 41:16


Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES.   Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.

Idées
La revue Esprit: la Syrie et le Liban, un tournant historique?

Idées

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 41:16


Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES.   Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.

Kalenderblatt - Deutschlandfunk
Hafiz al-Assad - Syriens sozialistischer Diktator

Kalenderblatt - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:57


Mitglieder des syrischen Parlaments brachen in Tränen aus, als sie während einer Sitzung vom Tode Hafiz al-Assads erfuhren. Aber wer war der bedächtig wirkende Krawattenträger, der das Land 30 Jahre lang mit brutaler Gewalt beherrschte? Röther, Christian www.deutschlandfunk.de, Kalenderblatt

Reportage International
Immigration: en Autriche, menace sur le regroupement familial

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 2:32


Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents.  De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États

Reportage international
Immigration: en Autriche, menace sur le regroupement familial

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 2:32


Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents.  De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États

Reportage International
Les notes de la liberté, les femmes de la chorale Gardénia

Reportage International

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:46


Deux mois après la chute du régime des Assad, la vie culturelle renaît petit à petit en Syrie. Tandis que de nombreux artistes sont de retour d'exil, d'autres ne sont jamais partis. C'est le cas des femmes de la chorale Gardénia. Créé en 2016, en pleine guerre, ce groupe de chanteuses et musiciennes a un répertoire d'œuvres classiques, mais depuis peu, elles reprennent aussi des chansons des manifestations anti-régime. Depuis décembre, elles multiplient les représentations à travers tout le pays. Notre envoyée spéciale, Sophie Guignon, les a suivis de Damas à Alep.  De notre envoyée spéciale de retour d'Alep, À Damas, tout juste libérée du joug des Assad, les chanteuses de la première chorale féminine de Syrie sont en pleine répétition sous la direction de Safana Bakleh. Fondée en 2016, la chorale reprend des morceaux arabes classiques, mais aussi, depuis la chute du régime, des chants des manifestations de 2011. Safana Bakleh : « Avant, on devait faire attention à chaque mot. Tous les citoyens syriens ont un petit censeur qui vit en eux et on doit s'habituer à l'idée que c'est fini. Depuis décembre, on redécouvre qui on est, en tant que Syriens et en tant que musiciens. »Une note d'espoir que les musiciennes entendent diffuser aux quatre coins du pays. Quelques jours plus tard, à l'aube, nous retrouvons Safana Bakleh et ses chanteuses. Elles prennent le bus direction Alep pour un concert : « Les provinces ont besoin d'avoir accès à la culture, je suis enthousiaste, on part à l'aventure ! »Une aventure à travers un pays en ruines. Pendant 350 kilomètres, le bus longe la Ghouta orientale, Homs, Hama… des villes défigurées par la guerre : « Les habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux, les maisons sont détruites. »Chanter la liberté dans les ruines Dans le bus, les musiciennes issues de toutes les confessions continuent à célébrer la vie malgré tout en dansant sur leurs tubes préférés. À 24 ans, Yara Shasha et Ghinwa Salibi, s'inquiètent pour l'avenir des femmes dans la Syrie du HTS, le groupe islamiste au pouvoir. « Il y a de la peur, de l'anxiété, de l'appréhension sur les décisions, sur tout ce qui se passe », se confie Yara Shasha.Pour Ghinwa Salibi : « Mais c'est notre responsabilité, nous les femmes syriennes. Si on sent que quelque chose va nous être imposé qui ne nous ressemble pas, il faut faire entendre notre voix. »Cinq heures plus tard, arrivée à Alep. Au cœur de l'une des plus vieilles villes du monde, pilonnée par l'ancien régime et son allié russe. La chorale redonne vie à un caravansérail entouré de ruines en entonnant les hymnes de la révolution syrienne. Ému, le public de ce spectacle gratuit connaît par cœur les paroles qu'il était interdit de prononcer il y a deux mois encore. « Chaque chanson fait appel à un sentiment que nous avons traversé où que l'on ressent maintenant, la peine d'avant et la joie d'aujourd'hui. Là, l'avenir est entre les mains de la nouvelle génération. », raconte une femme du public. Une jeune génération qui compte bien défendre ses libertés dans la nouvelle Syrie.

Reportage international
Les notes de la liberté, les femmes de la chorale Gardénia

Reportage international

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:46


Deux mois après la chute du régime des Assad, la vie culturelle renaît petit à petit en Syrie. Tandis que de nombreux artistes sont de retour d'exil, d'autres ne sont jamais partis. C'est le cas des femmes de la chorale Gardénia. Créé en 2016, en pleine guerre, ce groupe de chanteuses et musiciennes a un répertoire d'œuvres classiques, mais depuis peu, elles reprennent aussi des chansons des manifestations anti-régime. Depuis décembre, elles multiplient les représentations à travers tout le pays. Notre envoyée spéciale, Sophie Guignon, les a suivis de Damas à Alep.  De notre envoyée spéciale de retour d'Alep, À Damas, tout juste libérée du joug des Assad, les chanteuses de la première chorale féminine de Syrie sont en pleine répétition sous la direction de Safana Bakleh. Fondée en 2016, la chorale reprend des morceaux arabes classiques, mais aussi, depuis la chute du régime, des chants des manifestations de 2011. Safana Bakleh : « Avant, on devait faire attention à chaque mot. Tous les citoyens syriens ont un petit censeur qui vit en eux et on doit s'habituer à l'idée que c'est fini. Depuis décembre, on redécouvre qui on est, en tant que Syriens et en tant que musiciens. »Une note d'espoir que les musiciennes entendent diffuser aux quatre coins du pays. Quelques jours plus tard, à l'aube, nous retrouvons Safana Bakleh et ses chanteuses. Elles prennent le bus direction Alep pour un concert : « Les provinces ont besoin d'avoir accès à la culture, je suis enthousiaste, on part à l'aventure ! »Une aventure à travers un pays en ruines. Pendant 350 kilomètres, le bus longe la Ghouta orientale, Homs, Hama… des villes défigurées par la guerre : « Les habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux, les maisons sont détruites. »Chanter la liberté dans les ruines Dans le bus, les musiciennes issues de toutes les confessions continuent à célébrer la vie malgré tout en dansant sur leurs tubes préférés. À 24 ans, Yara Shasha et Ghinwa Salibi, s'inquiètent pour l'avenir des femmes dans la Syrie du HTS, le groupe islamiste au pouvoir. « Il y a de la peur, de l'anxiété, de l'appréhension sur les décisions, sur tout ce qui se passe », se confie Yara Shasha.Pour Ghinwa Salibi : « Mais c'est notre responsabilité, nous les femmes syriennes. Si on sent que quelque chose va nous être imposé qui ne nous ressemble pas, il faut faire entendre notre voix. »Cinq heures plus tard, arrivée à Alep. Au cœur de l'une des plus vieilles villes du monde, pilonnée par l'ancien régime et son allié russe. La chorale redonne vie à un caravansérail entouré de ruines en entonnant les hymnes de la révolution syrienne. Ému, le public de ce spectacle gratuit connaît par cœur les paroles qu'il était interdit de prononcer il y a deux mois encore. « Chaque chanson fait appel à un sentiment que nous avons traversé où que l'on ressent maintenant, la peine d'avant et la joie d'aujourd'hui. Là, l'avenir est entre les mains de la nouvelle génération. », raconte une femme du public. Une jeune génération qui compte bien défendre ses libertés dans la nouvelle Syrie.

Der Funkstreifzug
Gefährliches Erbe - deutsche Islamisten in Syriens Schattenarmee

Der Funkstreifzug

Play Episode Listen Later May 28, 2025 15:51


Syrien bleibt ein gefährlicher Rückzugsort für islamistische Kämpfer - trotz Machtverschiebungen kontrolliert die Miliz HTS große Gebiete, radikale Ausländer hetzen weiter online, rekrutieren für den Dschihad und könnten auch Europa bedrohen.

C dans l'air
Christophe Boltanski - Syrie: pourquoi Trump lève les sanctions?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 15, 2025 11:14


C dans l'air l'invité du 14 mai 2025 avec Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, qui rentre de Homs, en Syrie, où il a réalisé un reportage auprès de la population pour l'hebdomadaire Le 1.Hier, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, libérée du dictateur Bachar al-Assad, provoquant des scènes de liesse dans le pays. Un geste fort, suivi par la rencontre ce matin entre le président américain et le nouveau président syrien Ahmad al-Chara à Ryad, en Arabie saoudite. Notre invité, Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, nous décrira la situation dans ce pays en pleine reconstruction. En mars dernier, environ 1.700 personnes, majoritairement alaouites avaient été tuées dans des massacres. Le nouveau président syrien, en visite à Paris la semaine dernière, s'est engagé à protéger "tous les Syriens sans exception".

Tagesschau (512x288)
tagesschau 20:00 Uhr, 14.05.2025

Tagesschau (512x288)

Play Episode Listen Later May 14, 2025 15:47


Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Drei Festnahmen wegen mutmaßlichen Verdachts der Sabotage für Russland in Deutschland und der Schweiz, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Bundespräsident Steinmeier zu Besuch in Israel, Krankenkassen bekommen Finanzspritze von 800 Millionen Euro vom Bund, Streiks beim Autobauer Ford in Köln, Das Wetter

Tagesthemen (320x240)
tagesthemen 22:15 Uhr, 14.05.2025

Tagesthemen (320x240)

Play Episode Listen Later May 14, 2025 35:41


Verunsicherung über die wirtschaftliche Zukunft in Schwedt, Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Die Meinung, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Etwa 19 Millionen Menschen wählen in Rumänen neues Staatsoberhaupt, Das Wetter

Ekot
Ekot 17:45 Trump har träffat Syriens ledare – nu ska USA lyfta sanktionerna

Ekot

Play Episode Listen Later May 14, 2025 20:00


Nyheter och fördjupning från Sverige och världen. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.

Tagesthemen (320x180)
tagesthemen 22:15 Uhr, 14.05.2025

Tagesthemen (320x180)

Play Episode Listen Later May 14, 2025 35:41


Verunsicherung über die wirtschaftliche Zukunft in Schwedt, Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Die Meinung, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Etwa 19 Millionen Menschen wählen in Rumänen neues Staatsoberhaupt, Das Wetter

Info éco
Donald Trump tourne la page des sanctions contre la Syrie

Info éco

Play Episode Listen Later May 14, 2025 5:04


Le président américain a annoncé la levée des sanctions imposées depuis des décennies à la Syrie, une décision inattendue saluée par les Syriens à Damas.

Hielscher oder Haase - Deutschlandfunk Nova
Trump in Nahost - So war sein Treffen mit Syriens Machthaber

Hielscher oder Haase - Deutschlandfunk Nova

Play Episode Listen Later May 14, 2025 5:02


Donald Trump ist derzeit im Nahen Osten unterwegs. Am Mittwochmorgen hat er auch den syrischen Übergangspräsidenten Ahmed al-Scharaa getroffen. Außerdem hat er angekündigt, die Sanktionen gegen Syrien fallen zu lassen. Wir klären die Hintergründe.**********Ihr könnt uns auch auf diesen Kanälen folgen: TikTok und Instagram .

Tagesschau (320x180)
tagesschau 20:00 Uhr, 14.05.2025

Tagesschau (320x180)

Play Episode Listen Later May 14, 2025 15:47


Bundeskanzler Merz hält erste Regierungserklärung im Bundestag, Rückgang irregulärer Grenzübertritte in Europäischer Union, Drei Festnahmen wegen mutmaßlichen Verdachts der Sabotage für Russland in Deutschland und der Schweiz, Erstmals seit 25 Jahren treffen sich Staatsoberhäupter der USA und Syriens, Bundespräsident Steinmeier zu Besuch in Israel, Krankenkassen bekommen Finanzspritze von 800 Millionen Euro vom Bund, Streiks beim Autobauer Ford in Köln, Das Wetter

Pascal Praud et vous
Emmanuel Macron demande au Président syrien de «protéger tous les syriens»

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later May 8, 2025 5:11


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le regard international - Vincent Hervouët
Visite d'Ahmed Al-Charaa à l'Élysée : la France légitime pour se porter au-secours des Syriens

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:36


Vincent Hervouët analyse la situation complexe en Syrie après la chute du régime de Bachar el-Assad. Il s'interroge sur la pertinence d'établir un dialogue avec le nouveau président de transition, Ahmed Al-Charaa, malgré son passé de chef djihadiste. Il évoque les défis de la reconstruction du pays, les menaces sécuritaires et les enjeux géopolitiques régionaux. Une réflexion nuancée sur les choix diplomatiques de la France face à cette crise syrienne qui perdure.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
En Syrie, une nouvelle ère s'ouvre pour les médias et la liberté d'expression, entre espoirs et inquiétudes

Reportage International

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:31


En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance

Reportage international
En Syrie, une nouvelle ère s'ouvre pour les médias et la liberté d'expression, entre espoirs et inquiétudes

Reportage international

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:31


En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance

Fazit - Kultur vom Tage - Deutschlandfunk Kultur
Aus den Trümmern Syriens - Workshop zum Wiederaufbau an der Uni Weimar

Fazit - Kultur vom Tage - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 6:16


Lahmer, Tom www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit

Kultur – detektor.fm
Die Glaskuppel, Syrien: Fragiler Frieden in Nahost – Syriens neue Herrscher, USA extrem: Höllencamps für Teenager

Kultur – detektor.fm

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 5:36


In der Netflix-Serie „Die Glaskuppel“ geht es um eine Entführung, die Arte-Doku „Syrien: Fragiler Frieden in Nahost — Syriens neue Herrscher“ begleitet die neuen Machthaber in Syrien und in der ZDF-Doku „USA extrem: Höllencamps für Teenager“ geht es um Umerziehungseinrichtungen in den USA. Hier entlang geht's zu den Links unserer Werbepartner: https://detektor.fm/werbepartner/was-laeuft-heute >> Artikel zum Nachlesen: https://detektor.fm/kultur/was-laeuft-heute-die-glaskuppel-syrien-fragiler-frieden-in-nahost-syriens-neue-herrscher-usa-extrem-hoellencamps-fuer-teenager

Podcasts – detektor.fm
Was läuft heute? | Die Glaskuppel, Syrien: Fragiler Frieden in Nahost – Syriens neue Herrscher, USA extrem: Höllencamps für Teenager

Podcasts – detektor.fm

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 5:36


In der Netflix-Serie „Die Glaskuppel“ geht es um eine Entführung, die Arte-Doku „Syrien: Fragiler Frieden in Nahost — Syriens neue Herrscher“ begleitet die neuen Machthaber in Syrien und in der ZDF-Doku „USA extrem: Höllencamps für Teenager“ geht es um Umerziehungseinrichtungen in den USA. Hier entlang geht's zu den Links unserer Werbepartner: https://detektor.fm/werbepartner/was-laeuft-heute >> Artikel zum Nachlesen: https://detektor.fm/kultur/was-laeuft-heute-die-glaskuppel-syrien-fragiler-frieden-in-nahost-syriens-neue-herrscher-usa-extrem-hoellencamps-fuer-teenager

Studio DN
Så hittade Hasna sina stulna barn

Studio DN

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 20:24


Den 8 december vaknar Hasna Wahabani mitt i natten av att dörren till hennes cell öppnas. Hon och de andra i kvinnofängelset är plötsligt fria att gå ut. Utanför, i Damaskus, råder glädjeyra och kaos. Syriens diktator Bashar al-Assad har störtats och regimen har flytt landet. Hasnas första prio blir att hitta sina barn. Hon är en av flera hundra vars barn stulits och gömts av Assadregimens säkerhetsstyrkor. Programledare: Elinor Ahlborn. Med Emma Bouvin, mellanösternkorrespondent på DN.Producent: Linnéa Hjortstam.

Histoire Vivante - La 1ere
La Syrie de Bachar et Hafez Al-Assad (4/5) : Bachar, le faux espoir

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 29:06


L'élection de Bachar Al-Assad le 17 juillet 2000, après les trente années de dictature de son père, fait souffler un vent d'espoir. Pendant les premiers moments de son règne, il montre en effet un certain esprit d'ouverture : il relâche plusieurs centaines de prisonniers politiques, dont des frères musulmans, laisse les Syriens s'exprimer davantage. Ce moment suspendu dans l'histoire de la Syrie porte le nom poétique de " Printemps de Damas " mais il ne dure pas. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).

Tag für Tag Beiträge - Deutschlandfunk
Syrien - Religiöse Minderheiten sehen die Übergangsregierung kritisch

Tag für Tag Beiträge - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 5:07


Syriens Übergangspräsident al-Scharaa verspricht Glaubensfreiheit. In seiner Regierung wirken nicht nur Muslime mit. Doch Vertreter religiöser Minderheiten fürchten um ihre Sicherheit. Denn den engsten Kreis der Macht bilden frühere HTS-Milizionäre. Amin, Nina www.deutschlandfunk.de, Tag für Tag

Le Cours de l'histoire
Histoires d'immigrations 3/3 : De port en port, histoires de destins syriens

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 59:18


durée : 00:59:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Beyrouth, Marseille, Le Havre et New York sont autant de villes portuaires traversées par un grand nombre de Syriens à partir des années 1880, fuyant la crise économique qui touche le Liban. Comment se déroulent les étapes de transit dans l'itinéraire de ces immigrés ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Céline Regnard Historienne, maîtresse de conférences à Aix-Marseille Université

Géopolitique, le débat
Syrie : le nouveau pouvoir sous pression après les massacres de civils alaouites

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 50:00


Oubliée en Syrie, l'euphorie qui avait suivi la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après 13 ans de guerre civile. Début mars 2025, près de 1 500 personnes, ont été tuées en quelques jours dans l'ouest du pays. Des violences déclenchées par une attaque de partisans du clan Assad contre les forces de sécurité ou groupes alliés. S'en sont suivies des représailles aveugles : un millier de civils majoritairement alaouites ont été victimes d'exécutions sommaires. Les vidéos des exactions ont choqué les Syriens qui voulaient croire à l'apaisement et l'unité nationale promis par Ahmed al-Charaa, djihadiste repenti d'al-Qaïda, chef du groupe islamiste sunnite radical HTC (Hayat Tahrir Al Cham), devenu président par intérim de la Syrie.Alors la transition en Syrie est-elle menacée ? Faut-il craindre un nouvel embrasement du pays ? Ahmed al-Charaa est-il capable de cimenter une Syrie ruinée, morcelée en communautés ? Saura-t-il contrôler les plus radicaux de ses partisans et calmer la soif de revanche des loyalistes pro-Assad ?Le mouvement HTC au pouvoir depuis 3 mois s'est-il vraiment déradicalisé, ou est-ce une stratégie pour séduire les Occidentaux ? Quelle place la Syrie veut-elle occuper sur l'échiquier régional et quelle est sa politique vis-à-vis des grandes puissances ?  Faut-il plus que jamais soutenir la transition en Syrie ou rester circonspect ?Avec     - Hala Kodmani, Franco-syrienne, grand reporter au journal Libération, a publié en 2017 « Seule dans Raqqa », aux Équateurs- Aghiad Ghanem, chercheur franco-syrien, docteur en Relations internationales et enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste des alaouites- Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais L'Orient le Jour, a publié dans la collection Tracts de Gallimard « Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? ».

Genstart - DR's nyhedspodcast

Man sagde, at der nu skulle være plads til alle i Syrien. Men én særlig gruppe får nu volden at føle efter Assad-styrets fald: Alawitterne. Det religiøse mindretal, som Assad'erne er en del af og som har siddet på magtfulde poster i Syrien i årevis. Nu bliver civile alawitter dræbt, forfulgt og tusinder flygter. Midt i det hele sidder Syriens nye overgangspræsident Ahmed al-Sharaa, som fordømmer volden. Men hans nye, midlertidig forfatning vækker bekymring. Puk Damsgaard, DRs mellemøstkorrespondent, fortæller. Vært: Simon Stefanski. Program publiceret i DR Lyd d. 18. marts 2025.

Reportage International
Syrie: deux frères alaouites tués à Homs, le témoignage poignant de leur famille

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 2:30


À Homs, dans le quartier de Zahra, peu de temps après des meurtres tragiques sur fond de tensions communautaires, nous plongeons au cœur d'un récit déchirant. La famille des victimes, issues de la minorité alaouite, raconte comment leur monde s'est effondré, et comment, dans un contexte de violences persistantes, la recherche de sécurité et de dignité devient une quête désespérée.  De notre envoyé spécial à Homs,Il y a quelques jours, le quartier Zahra, à Homs, connu pour sa population à majorité alaouite, en Syrie, a été le théâtre d'un meurtre ayant coûté la vie à deux jeunes hommes issus de cette minorité. Comme le confirme Zaynab, la sœur des victimes, ce crime n'était pas un crime ordinaire, mais un meurtre communautaire perpétré par des hommes armés sur fond des combats qui ont eu lieu dans les zones côtières syriennes, entre les nouvelles autorités et les milices loyalistes de l'ancien régime.« Ceux qui les ont tués n'ont pas tué qu'eux, ils ont tué toute la famille. Mes frères, Dieu merci, sont désormais considérés comme des martyrs aux yeux de Dieu et reposent en paix, mais toute la famille a péri après leur mort, se désole Zaynab. Pourquoi ont-ils été tués si les criminels ne leur ont pas pris d'argent, ni aucun de leurs documents ? Ils les ont simplement tués et ont laissé une de leurs pièces d'identité sur la table. Mes frères étaient très polis, et vous pouvez demander à tous ceux qui les connaissaient, ils témoigneront qu'ils étaient de bonnes personnes. Mais ils sont partis et ne reviendront jamais, même s'ils représentaient tout pour nous. »Quant au père des victimes, il n'a pas de mots pour décrire sa douleur. Il souhaite quitter le pays avec les membres de sa famille encore en vie pour ne pas connaître le même sort que ses fils. « La vérité, c'est que nous avons perdu notre sécurité, notre sûreté et nos vies. J'ai tout perdu dans ma vie, dénonce-t-il. Quand les gens sont venus me présenter les condoléances, je leur ai dit que je ne voulais pas de condoléances, mais plutôt qu'on m'aide à quitter ce pays pour pouvoir élever les filles de mon fils et de ma fille. J'ai demandé aux gens de m'aider à aller dans n'importe quel pays. Je leur ai dit que je ne voulais ni argent, ni nourriture, je voulais juste la sécurité pour moi et ma famille, quel que soit le pays, que ce soit le Sénégal ou la Somalie. Nous sommes une famille simple qui n'a jamais cherché à obtenir une position politique ou un statut social. Nous aspirons simplement à vivre dans la dignité, sans luxe. »À lire aussi Syrie : la désinformation s'ajoute aux violences subies par la communauté alaouite« La loi martiale doit être instaurée »Avec la chute du régime de Bachar el-Assad, la vie de la communauté alaouite en Syrie a radicalement changé. Comme le dit Jamal, un homme lui aussi alaouite, tous vivent désormais dans une sorte de prison, confrontés à un danger de mort imminente à tout moment. « La sécurité est totalement inexistante dans le pays et le problème réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler ceux qui enfreignent la loi, juge-t-il. Par conséquent, la loi martiale doit être instaurée et tout homicide doit être condamné à mort par pendaison. »Comme chaque jour depuis les événements sur la côte, les membres de la communauté alaouite se barricadent dans leurs maisons après 17 heures. En attendant, dans la même ville, sur la place de l'horloge à Homs, des milliers de Syriens sunnites sont venus célébrer le nouveau régime et commémorer la révolution et leur victoire sur Assad, après 14 ans de lutte. À lire aussi Violences dans l'ouest de la Syrie : la commission d'enquête « déterminée à garantir la justice »

NachDenkSeiten – Die kritische Website
Syrien: Verfolgung für die einen, Integration für die anderen

NachDenkSeiten – Die kritische Website

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 18:59


Wie die selbsternannte Interimsführung Syriens versucht, Autorität zu beweisen. Während in vielen Orten der syrischen Küstenregion die Menschen ihre Angehörigen zu Grabe tragen, richten internationale Medien ihre Aufmerksamkeit auf Damaskus, wo ein Abkommen zwischen den kurdisch geführten Syrischen Demokratischen Kräften (SDF) und der von Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ernannten Interimsführung für Aufmerksamkeit sorgt. Von KarinWeiterlesen

Studio Ett
Studio Ett kväll 10 mars

Studio Ett

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 82:30


En saknas efter fartygsolyckan på Nordsjön. Syriens president sluter avtal med kurdiska SDF. Förhandlingar om Gaza återupptas. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.

Ekot
Ekot 22:00 Syriens regering har slutit avtal med kurdiska grupper i landet

Ekot

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 10:00


Nyheter och fördjupning från Sverige och världen. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.

La Pause géopolitique
Géopolitique des islamismes : l'exemple syrien

La Pause géopolitique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 49:14


Le 8 décembre dernier, sans que les observateurs ne l'aient prédit, le régime de Bachar el Assad en Syrie s'effondrait au terme d'une blitzkrieg de 15 jours remportée par Hayat Tahrir Al-Cham, que par commodité nous nommerons HTC, un mouvement islamiste issu de la mouvance la plus radicale de l'islam politique. En Occident, comme pour une partie des Syriens, la satisfaction de voir renverser le tyran était ainsi limitée par les inquiétudes portant sur les intentions du nouveau régime. Au même moment, l'organisation État Islamique, affaiblie mais vivante, qualifiait la victoire de HTC de « révolution impie incapable d'instaurer la charia ». L'événement replaçait au cœur de l'actualité l'islam politique, sans que l'on sache bien de quelle réalité l'on parlait. Un mois plus tard, en janvier, la France commémorait les 10 ans de l'attentat contre Charlie Hebdo et rendait hommage aux victimes d'un djihadisme, radical dans son discours et terroriste par ses actes. Voilà qui nous renvoyait à l'idéologie guerrière du djihad. Aussi, de quoi parlons-nous donc lorsque nous parlons d'islamisme ? S' il y a un sujet sur lequel il est important de se méfier des généralisations et des amalgames et qui mérite d'être compris dans sa globalité et sa diversité, c'est bien celui -là. Partons de la définition d'Anne-Clémentine Larroque dans sa Géopolitique des islamismes : « l'Islam est une religion et les islamismes sont des idéologies politiques. » La distinction est claire et fondamentale. Les Islamistes prônent l'instauration d'un Etat où l'Islam est à la base du fonctionnement des institutions, de l'économie et de la société. L'universitaire emploie, vous l'aurez peut-être remarqué, le futur : les islamismes sont des idéologies politiques. Et en effet, la réalité est complexe et plurielle, ces revendications d'un islam politique peuvent s'exprimer sur un mode minimaliste ou plus radical, de manière légale ou en recourant à la violence. Comprendre l'islamisme aujourd'hui nous obligera triplement : d'abord à maîtriser le sens des mots (salafistes et jihadistes ne sont pas synonymes ! ) ensuite à nous nourrir de l'histoire et de la situation politique du monde arabe et musulman, terreau de l'essor de cette idéologie et enfin, à laisser la place à une analyse géopolitique car les islamismes s'ancrent dans des territoires précis, créant des rivalités de pouvoir et des conflits, en son sein et avec le monde extérieur.

Echo der Zeit
Syrien: Hunderte Zivilisten getötet

Echo der Zeit

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 27:32


Der Gewalt in der Küstenregion Syriens sind nach Schätzung der Beobachtungsstelle für Menschenrechte über 1000 Personen zum Opfer gefallen. Viele der Getöteten seien Zivilisten. Sicherheitskräfte der Übergangsregierung hätten Massaker angerichtet unter Angehörigen der alawitischen Minderheit. Alle Themen: (00:00) Intro und Schlagzeilen (01:06) Syrien: Hunderte Zivilisten getötet (06:31) Nachrichtenübersicht (11:50) Die SVP gewinnt die Solothurner Wahlen (15:40) Wie gross ist die Szene der Staatsverweigerer? (20:23) Die Unabhängigkeit als grosses Wahlkampfthema in Grönland

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle
08.03.2025 – Langsam Gesprochene Nachrichten

Langsam gesprochene Nachrichten | Deutsch lernen | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 7:24


08.03.2025 – Langsam Gesprochene Nachrichten – Trainiere dein Hörverstehen mit den Nachrichten der DW von Samstag – als Text und als verständlich gesprochene Audio-Datei.

NZZ Akzent
Syrien: Die Probleme des höchsten Bäckers

NZZ Akzent

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 13:38


Syriens neuer Bäckerei-Minister muss das Volk mit Brot versorgen – und kämpft dabei mit den Altlasten des Asad-Regimes. Heutiger Gast: Karin A. Wenger, Auslandredaktorin Host: David Vogel Weitere Informationen zum Thema: https://www.nzz.ch/international/in-syrien-reichen-die-weizenvorraete-noch-fuer-fuenf-monate-unterwegs-mit-dem-brotmeister-in-damaskus-ld.1868688 Informiere dich kurz, kompakt und fokussiert über das Weltgeschehen mit unserem täglichen Newsletter, dem «NZZ Briefing». Jetzt kostenlos registrieren und abonnieren unter go.nzz.ch/briefing

Reportage International
Élections en Allemagne: l'extrême droite à la conquête de l'Ouest

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 2:25


Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.

Reportage International
Dans la nouvelle Syrie, les victimes des crimes de l'ancien régime d'Assad attendent justice

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:20


C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. ​​​​​​»L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale

Journal d'Haïti et des Amériques
Reportage exclusif à Soueïda : « la petite Venezuela » de Syrie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 30:00


La Syrie vit une période de transition historique depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024. C'est un moment de grandes aspirations pour les différentes populations du pays, dont une communauté plutôt méconnue, installée au sud de la Syrie. La ville de Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, est surnommée « La Petite Venezuela ». RFI a pu s'y rendre pour un reportage exclusif. Notre envoyée spéciale Mélissa Barra a rencontré Carmelinda Rouslan qui fabrique des petits drapeaux syriens en macramé, ces drapeaux de la révolution ont trois étoiles et une bande verte et ils étaient interdits sous le régime de Bachar el-Assad : « Nous les avons tissés rapidement, il fallait faire vite. C'est une nouvelle vie qui commence, pleine d'espoir. Les gens ont besoin d'une vie meilleure. » Soueïda est le fief de la plus grosse communauté syrienne vénézuélienne. Cinq artisanes travaillent dans la boutique de Carmelinda. Elles confectionnent des sacs, des accessoires de décoration et même des poupées vêtues de costumes traditionnels vénézuéliens. « Ces femmes travaillent », explique Carmelinda, « ce n'est pas facile car l'économie est en récession et les prix sont élevés. Les femmes doivent faire vivre leurs familles. Comme au Venezuela, toute la famille travaille ».Carmelinda Rouslan est née à Caroca, au nord-est du Venezuela. Elle vit en Syrie, le pays de ses parents, depuis qu'elle a 14 ans. Dans un mélange d'espagnol et d'arabe, elle explique que de nombreux clients ont les mêmes origines. « La terre vénézuélienne est à jamais dans nos cœurs », ajoute-t-elle.Les habitants de Soueïda ont tous un cousin ou une tante en Amérique latine. Selon un historien local, une première vague de Syriens a émigré dans les années 50 au Venezuela pour travailler dans les champs et dans les mines d'or. Puis, après le coup d'État en 1970 de Hafez el-Assad, le père de Bachar, d'autres sont partis pour trouver un emploi dans les exploitations pétrolières. Certains enfants de ces générations sont rentrés en Syrie.Sawsan Almaaz en fait partie. Elle a ouvert dans le centre-ville un restaurant, où se retrouvent tous les mois les membres du groupe d'amitié Syrie Venezuela. « Quand les clients demandent des arepas vénézuéliennes - nos galettes de maïs traditionnelles – nous les préparons. » dit-elle. « On peut se procurer de la farine de maïs mais elle est chère. Elle est importée. L'ancien régime avait mis beaucoup d'impôts sur les produits d'importation. Ils coûtaient trois fois plus cher qu'un produit national. Le prix devrait baisser désormais. D'ailleurs, c'est déjà un peu le cas. »Durant les années 2000, le gouvernement vénézuélien a tissé des liens avec Bachar el-Assad. On dit qu'à ce moment-là, Soueïda a reçu le surnom de « Petite Venezuela ». « Quand Hugo Chavez était en vie, il est venu à Soueïda et a posé la première pierre du club vénézuélien de la ville. La moitié des habitants se sentent Vénézuéliens, par naissance ou par expatriation, ou bien parce que leurs enfants et petits-enfants le sont », explique Aida Hadefi, gérante d'une pharmacie et membre du club d'amitié. « Mon père et ma mère sont arrivés en bateau là-bas. Mes enfants sont nés au Venezuela. Ce pays est notre terre, notre mère. »2011 a marqué un moment décisif dans cette grande histoire de migrations. La guerre civile et la sanglante répression ont déclenché une nouvelle vague d'exil. « La Syrie est belle mais nous avons beaucoup souffert à cause de ce président. Qu'il brûle en enfer ! À cause de lui, nous avons été contraints à l'exil. Beaucoup de gens ont quitté le pays pour le Venezuela, la plupart depuis Soueïda. Maintenant nous sommes heureux. C'est la première fois que je peux en parler publiquement, car avant on pouvait vous couper la tête pour ça. Nous sommes âgés mais je pense au futur de nos enfants et de nos petits-enfants : j'espère que la Syrie va se relever et devenir meilleure qu'avant »La ville de Soueïda a manifesté au quotidien pour le départ de Bachar el-Assad. Elle a été relativement épargnée par la répression. Ses murs exhibent encore les slogans de la liberté et ces femmes vénézuéliennes ne cessent d'entonner l'hymne de la Syrie nouvelle - Lève la tête, tu es un Syrien libre. Les migrants expulsés des États-Unis arrivent au VenezuelaLe New York Times parle d'une victoire importante pour Donald Trump,Le président américain « avait promis pendant sa campagne d'expulser des millions de migrants sans papiers. Pour y parvenir,» poursuit le journal, « il a besoin que le président vénézuélien de plus en plus isolé par les autres dirigeants, accepte de les accueillir ». Le journal El Mundo publie une photo de Nicolás Maduro au Palais de Miraflores à Caracas serrant la main de Richard Grenell, l'envoyé de Donald Trump pour les missions spéciales. Celui-ci a supervisé l'envoi des premiers avions de migrants vénézuéliens. En échange de cette bonne entente, souligne le journal, «l'administration Trump n'a pas pris de sanctions internationales contre le pays, et n'a pas retiré les licences accordées à la compagnie pétrolière américaine Chevron pour produire 200 000 barils de pétrole par jour sur le sol vénézuélien.» Haïti : Tirs nourris à Pétion-villeEn Haïti, selon des témoignages recueillis par l'agence de presse AlterPresse, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la commune de Pétion-ville.D'importantes rafales ont été signalées, ce qui a créé l'inquiétude au sein de la population qui est terrée chez elle, rapporte AlterPresse, des tirs qui ont débuté dans la nuit de samedi et se sont intensifiés hier (10 février 2025) en début d'après-midi, perturbant les activités commerciales et scolaires. Il s'agirait de gangs armés selon l'article, la police ayant repoussé des tentatives du gang armé Kraze Baryé d'envahir plusieurs quartiers de Pétion-ville.Depuis le 7 Février, date charnière en Haïti marquant cette année les 39 ans de la chute de la dictature des Duvalier, la tension monte dans plusieurs communes. Le conseil exécutif intérimaire de Pétionville, Kenscoff et Tabarre ont alerté sur le climat de terreur lié à la menace des attaques de gangs, encore plus prégnants ces jours-ci.AlterPresse | Haïti-Criminalité : Plusieurs communes de Port-au-Prince en alerte face à des menaces d'attaques de gangs armésLes autorités ont, elles, fait paraître un communiqué réaffirmant leur engagement total à combattre l'insécurité et éradiquer les criminels.« La population doit respirer et la peur doit changer de camp », peut-on y lire.  Au même moment, la police nationale a reçu de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince du matériel neuf ont des armes, des munitions et des véhicules blindés, selon un article à lire dans le Nouvelliste. La PNH reçoit armes, munitions tracteurs et véhicules, dons des USA.Le Nouvelliste revient sur un autre engagement de la présidence haïtienne : poursuivre les personnes sanctionnés par les États-Unis, le Canada et l'ONU.Leslie Voltaire veut des poursuites contre les Haïtiens sanctionnés par les États Unis, le Canada ou l'ONU.« Depuis décembre 2020, les États-Unis, le Canada, et le Conseil de sécurité des Nations unies adoptent des sanctions contre des chefs de gangs, des hommes d'affaires et des leaders politiques » haïtiens accusés de « menacer la paix, de financer les activités des gangs armés et de perpétuer des actes de corruption ». Ces personnes seront désormais susceptibles d'être poursuivies en Haïti, le président du Conseil présidentiel de transition a écrit sur son compte X vouloir agir « avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d'Haïti. »La presse haïtienne se fait aussi l'écho d'un appel lancé par Martine Moïse, la veuve du président assassiné Jovenel Moïse : elle demande à Donald Trump de déclassifier tous les documents relatifs à la mort de son mari.Assassinat de Jovenel Moïse : Martine demande à Trump de « déclassifier » tous les documents y relatifs | Gazette HaitiElle espère que le président américain fera le même geste que celui qu'il a effectué après son investiture pour déclassifier les documents relatifs aux assassinats de l'ancien président John F. Kennedy, de son frère, l'ex-sénateur Robert F. Kennedy, et de Martin Luther King. Plusieurs enquêtes sont en cours suite à l'assassinat de Jovenel Moïse en Haïti et aux États-Unis mais « le processus judiciaire en Haïti progresse lentement », selon le Nouvelliste. S'adressant directement au président américain sur les réseaux sociaux, Martine Moïse fait un parallèle entre les réformes entreprises par son défunt mari et celles menées par le Donald Trump, insistant sur le fait que l'ancien président haïtien a voulu, comme lui, « mettre un terme aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques». USAID : la bataille des employés de Mana NutritionDans le sud de la Géorgie à Fitzgerald, Mana Nutrition est une ONG qui fabrique des produits alimentaires pour combattre la faim. Depuis que Donald Trump a menacé de geler l'aide internationale américaine, ses employés sont sur la sellette.Allen Galbraith, le manager, rencontré par Edward Maille, témoigne : « Des enfants meurent s'ils n'ont pas accès à nos produits. Tout ce qu'on fait est pour eux, on mesure notre production quotidienne par rapport au nombre d'enfants qu'on peut nourrir. »Il estime que 98% de la production de nourriture est vendue à l'USAID qui a demandé à Mana Nutrition d'arrêter les contrats, avant de revenir sur cette décision. Malgré cette confusion, le manager doute que le gouvernement américain mette fin à ces dépenses.  « Je n'imagine pas quelqu'un s'y opposer et dire « on n'a pas besoin de nourrir ces enfants»… je pense qu'ils vont continuer les financements d'une façon ou d'une autre. »Latranda Williams travaille dans l'odeur de cacahuètes grillées, et elle a effectué un séjour en Ouganda et en Éthiopie :  « On est allé à l'hôpital… et certains des enfants pleuraient à cause de la faim… pas à cause d'une maladie… mais de la faim… ».Mana Nutrition estime avoir nourri en 2022 un million d'enfants grâce à ces produits. Les premières taxes douanières américaines autour de l'acier inquiètent l'Amérique latine et le CanadaL'imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux États-Unis est le nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.El Pais parle d'un véritable tsunami pour les économies des principaux exportateurs d'acier, que sont le Canada et le Mexique, ainsi que le Brésil, pays qui est devenu en 2024 le deuxième fournisseur de cet alliage souligne le journal.« La première bataille de la guerre économique avec les États-Unis portera sur l'aluminium et l'acier canadien», titre le journal québécois le Devoir.« Les industriels sont profondément préoccupés », poursuit le quotidien. Prenant l'exemple du premier round de taxes douanières lors du premier mandat de Donald Trump, le quotidien rappelle que dès 2018, « les exportations de produits canadiens en acier ont reculé de 37,8% » alors que « les exportations d'aluminium ont diminué de moitié ».Pour l'entrepreneur mexicain, Carlos Slim, il faut renforcer les échanges avec les autres pays et notamment la Chine. Le magnat des télécoms mexicains pense aussi que les tarifs douaniers ne sont pas faits pour durer. Ses propos sont à lire dans el Milenio. Colombie : l'incertitude après le départ de 4 ministresEn Colombie, une crise politique est ouverte depuis dimanche (9 février 2025) : le président Gustavo Petro a demandé à ses ministres et aux haut-fonctionnaires de démissionner.El Espectador Petro a quitté le gouvernement par intérim avec de l'incertitude sur trois fronts clés : les réformes et les élections | Nouvelles aujourd'hui | LE SPECTATEUR explique que dans « un tweet publié quelques heures avant d'atterrir à l'aéroport de Dubaï, où il entame une tournée au Moyen-Orient, le président Gustavo Petro a clairement indiqué qu'il ne voulait pas de divisions internes entre ses ministres». El Tiempo craint que le départ de ses ministres et notamment du ministre de l'Intérieur n'ait des conséquences sur l'avancement des réformes sociales et notamment celle de la justice. Le départ de Juan Fernando Cristo, poursuit le journal, est une perte car il était un homme rassembleur qui « en 7 mois est parvenu à tempérer les foudres du Congrès colombien touché par plusieurs scandales ». L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère nous parle du Grand Port Maritime de Fort-de-France qui veut devenir un hub incontournable dans les Caraïbes.

Reportage International
Pour les Kurdes syriens réfugiés au Kurdistan irakien, l'impossible retour?

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 2:41


Le retour chez eux est-il possible pour les Kurdes de Syrie réfugiés au Kurdistan irakien voisin ? Ils sont 300 000 à y vivre depuis plus de dix ans, dans des camps pour la plupart. Soulagés par la chute du régime de Bachar el-Assad, ces réfugiés sont néanmoins inquiets de la place qui sera faite aux Kurdes dans une Syrie en gestation. Tandis que des tractations politiques intenses ont lieu pour définir les contours que pourrait y prendre l'autonomie kurde. Ayaz, 29 ans, fait défiler les pages d'un album qu'il garde précieusement au fond d'une armoire. « Ce sont nos photos de famille. Ces albums sont les souvenirs qui nous restent de la Syrie et que nous avons pu emporter avec nous. C'est la seule chose qui nous relie à la Syrie. Avec la guerre, il y avait deux options : devenir un meurtrier ou bien se faire tuer. J'ai pris la meilleure décision ou en tout cas la plus sûre, celle de quitter la Syrie. »Son exode le conduit de l'autre côté de la frontière, dans le camp de réfugiés de Kawergosk, au Kurdistan irakien. Dix ans ont passé et les tentes de plastique ont laissé place à des maisons de parpaings. Si les 1 800 familles kurdes syriennes qui vivent là ont célébré la chute du régime de Bachar el-Assad le 8 décembre dernier, aucune ne s'est empressée de prendre le chemin du retour. « Bien sûr que je vais rentrer, nous n'allons pas rester ici. Mais pour l'instant, la situation est trop mauvaise en Syrie, explique Ayaz. Je ne veux y retourner que si l'on construit un État civil et décentralisé, qui protège les droits de toutes les communautés syriennes, c'est-à-dire des Kurdes et de toutes les autres minorités. Il faut une protection constitutionnelle de nos droits, qui ne soit pas seulement des mots, mais qui se traduisent par des faits. »Ces attentes sont largement partagées par ces réfugiés. Mais pour les faire entendre aux nouvelles autorités à Damas, les factions politiques kurdes doivent afficher un front uni. Or, les habitants du camp ne se sentent pas représentés par les milices au pouvoir au Kurdistan syrien, réputées proches du Parti des travailleurs du Kurdistan, en guerre contre la Turquie.Accoudé à son échoppe de vêtements, Alan-Walid a justement quitté la Syrie à 14 ans, de peur d'être enrôlé contre son gré. « Dans les régions kurdes de Syrie, le parti politique en charge opère un recrutement forcé. Mais nous ne souhaitons pas nous battre pour un parti politique ou une idéologie. Nous souhaitons nous battre pour les Kurdes. Si les parties parviennent à s'unir, alors nous rentrerons nous battre pour la cause kurde, pour le Rojava », clame-t-il.Depuis plusieurs jours, les promesses de discussions vont bon train entre ces milices qui administrent le Kurdistan syrien et l'opposition, principalement exilée, en Irak. Cependant, pour cette jeune femme croisée dans l'allée principale du camp, ces négociations ne suffiront pas à la faire rentrer chez elle. « Si nous retournons en Syrie, nous n'aurons plus rien. Nous finirons à la rue. Ici, au moins, nous possédons une maison, nous vivons au jour le jour. Je sais qu'il faudrait encore dix ans à la Syrie pour se reconstruire et revenir à la situation antérieure à la guerre. Et peut-être que ça n'arrivera jamais », soupire-t-elle.Au-delà de ces tractations politiques fragiles, les bombardements turcs et les combats entre les forces kurdes syriennes et les mercenaires soutenus par la Turquie se poursuivent. La situation sécuritaire reste trop instable pour permettre aux réfugiés de Kawergosk d'envisager un retour.À lire aussiSyrie: les civils pris en étau par les affrontements entre les forces kurdes et les pro-turcs

Aujourd'hui l'économie
Comment la Syrie peut-elle rebâtir son économie?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 3:30


Les sanctions à l'encontre de la Syrie s'allègent peu à peu. Dernière en date, la décision de l'Union européenne d'appliquer une feuille de route en ce sens. Car l'économie de la Syrie est en ruines mais elle a les capacités de se reconstruire. Décryptage.  Tous les indicateurs économiques de la Syrie sont dans le rouge. Le principal, le PIB, le produit intérieur brut, est historiquement bas. D'après la Banque mondiale, entre 2010 et 2021, il a chuté de 54%. L'autre marqueur de la situation économique désastreuse, c'est l'inflation. Depuis le début de la guerre, les prix n'ont jamais cessé d'augmenter, de plus de 5500%. Concrètement, ce qui coûtait une livre syrienne en 2011 en valait 5500 en 2022. Cette tendance implique un taux de pauvreté important puisque pratiquement 7 syriens sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Cette statistique classe la Syrie parmi les pays où l'insécurité alimentaire est la plus élevée au monde d'après l'ONU car tout manque sur place. Et si pour beaucoup de Syriens, l'arrivée d'un nouveau visage à la tête du pays est synonyme de changement, pour l'heure, et ce ne sont que deux exemples, les fonctionnaires ne sont pas payés et l'électricité n'est accessible que quelques heures par jour. Différents leviers L'économie syrienne peut, dans un premier temps, trouver son salut dans les forces de son économie syrienne d'avant-guerre. Le pétrole, d'abord. Dans les années 2000, le pays tirait principalement ses revenus de la production pétrolière. Elle est aujourd'hui en déliquescence totale, puisque selon l'administration américaine de l'information sur l'énergie, le nombre de barils produits par jour est passé de 380 000 en 2010 à 90 000 l'an passé. Dans un second temps, on notera aussi l'agriculture, secteur aussi à la peine puisque le conflit a endommagé les infrastructures et les systèmes d'irrigation. D'ailleurs cela a un impact sur la sécurité alimentaire du pays. Sans être exhaustif on retiendra aussi le textile, mais là aussi, les manufactures de coton ont largement été détruites ces 13 dernières années. Alléger voire supprimer les sanctions occidentales La situation du pays s'explique en partie aussi par les sanctions imposées par les pays occidentaux puisqu'elles limitaient et les importations, et les exportations. Résultat : au moins six millions de personnes ont fui le pays. Reconstruire la Syrie, ça va prendre du temps et ça va coûter beaucoup d'argent, la Ligue arabe parlait en 2021 de 900 milliards de dollars. Mais cette reconstruction passera par un allègement voire par la levée des sanctions avec les ressources naturelles disponibles comme le pétrole qui est une devise forte. Le pays devrait aussi compter sur ses ressources humaines, à savoir les Syriennes et les Syriens. En recréant des emplois pour reconstruire la Syrie, ils pourraient être finalement des pierres angulaires à cette renaissance de l'économie syrienne ! À lire aussiAprès treize années de guerre, les Syriens éprouvés par une crise économique sans précédent

Ledarredaktionen
Vad har hänt i Syrien sedan Assads fall?

Ledarredaktionen

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 35:59


22 januari. Syriens diktator Bashar al-Assad störtades i december av den jihadistiska milisen Hayat Tahrir al-Sham. Vad har hänt i landet sedan dess? Och hur pragmatiska och moderata är den nya ledningen? Andreas Ericson gästas av Aron Lund, Syrienexpert och analytiker vid Totalförsvarets forskningsinstitut.

Konflikt
Geopolitisk jordbävning efter Assads fall

Konflikt

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 54:46


I det nya Syrien har gamla vänner blivit fiender och tvärtom. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. På ett lyxhotell i Damaskus flockas diplomater från hela världen. Turkisk säkerhetstjänst med pistoler i byxlinningen trängs med investerare som hoppas vara med och bygga upp det nya Syrien. Vilka vill ha en del av kakan och vad ska dom göra med den?Frilansjournalisten Lina Malers intervjuar utländska intressenter, och Damaskusbor om Syriens nya relation till omvärlden.Ett land som länge stöttat grupperingen HTS som nu styr i Syrien är Turkiet. Det finns flera skäl till det turkiska intresset för Syrien - kurdfrågan är ett, ett annat är det stora antalet syriska flyktingar i landet. Vad ska hända med dem nu? Konflikts Esfar Ahmad besöker Istanbulkvarteret ”Lilla Syrien” och hör om drömmar om hemlandet, men också irritation från turkiska invånare som tycker att det är dags för gästerna att åka hem.Medverkande: Aron Lund, analytiker vid Totalförsvarets Forskningsinstitut, Burak Sekir Seker, tidigare turkisk marinofficer som idag är forskare med fokus på geopolitik vid Hacı Bayram Veli University i Ankara i Turkiet, Chuck Freilich, israelisk säkerhetsexpert i Tel Aviv, Vali Nasr, professor i Mellanösternstudier vid Johns Hopkins University i Washington DC med fokus på Iran, Qutaiba Idlbi, Syrienansvarig på tankesmedjan Atlantic Council i USA.Programledare: Kajsa Boglindkajsa.boglind@sr.seProducent: Ulrika Bergqvistulrika.bergqvist@sr.seTekniker: Fabian Begnert, Jacob Gustafsson och Johanna Carell.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 11 janvier 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end nous emmène en Syrie, un peu plus d'un mois après le changement de régime, où une guerre déjà fait rage dans le nord du pays. Une coalition de forces jihadistes soutenue par la Turquie s'est élancée dès la fin novembre à l'assaut des régions contrôlées par les Kurdes. 100 000 personnes fuient sur les routes. Notre correspondante les a suivis ville après ville. En deuxième partie, le cap sur la Géorgie, petit pays, grands enjeux géopolitiques. La Russie avance ses pions, les pro-européens y résistent ou choisissent l'exil. Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliésPlus d'un demi-siècle de dynastie Assad en Syrie a pris fin le 8 décembre dernier. De père en fils, de Hafez à Bachar, les Syriens ont vécu dans la peur de ce régime. Voire la terreur. Fin novembre, les islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham, partis de leur fief du nord-ouest, commencent à grignoter le terrain ville par ville. Jusqu'à la capitale. Bachar el-Assad fui en catimini en Russie.Depuis, toute la Syrie et le monde s'interrogent sur le nouveau régime islamiste qui essaie de faire bonne figure, mené par Ahmed al-Charaa, qui a préféré faire oublier son nom de guerre Abou al-Joulani. Mais, dans le nord, une guerre est déjà en cours. Une coalition de forces jihadistes soutenues par la Turquie a également lancé une offensive fin novembre. Elle vise les régions contrôlées par les Kurdes au nord d'Alep. Conséquence : plus de 100 000 personnes se sont jetées sur les routes, fuyant vers la région autonome sous contrôle kurde. Cette même population avait déjà connu un sort similaire il y a six ans. De ville en ville, nous avons suivi cet exode toujours en cours.Un Grand reportage de Marie-Charlotte Roupie qui s'entretient avec Jacques Allix.Géorgie: la démocratie ou l'exilLa Géorgie dans le Caucase a vécu une fin d'année 2024 très mouvementée. Législatives contestées en octobre, désignation d'un président – Kavelachvili, tout aussi rejeté par l'opposition pro-européenne –, et l'ombre de Moscou qui plane avec, notamment, cette annonce du gouvernement du parti Rêve géorgien en fin d'année du report du processus d'adhésion à l'Union européenne. De quoi confirmer l'hémorragie des forces vives de ce pays de 3,7 millions d'habitants.Selon les Nations unies, des centaines de milliers de Géorgiens vivent à l'étranger. Après l'espoir d'un avenir européen, les vagues d'instabilité politique et géopolitique, les conditions économiques précaires, le peu d'avenir professionnel pour les nouvelles générations ont encouragé cet exil, principalement vers l'Europe de l'Ouest, les États-Unis, le Canada et la Turquie. C'est, en fait, depuis 2017 que le Rêve géorgien durcit le ton, multiplie les atteintes aux libertés individuelles, aux droits des minorités et sème le trouble. Les manifestants montent en pression au nom d'une bataille finale. Et, après avoir hésité, un grand nombre de Géorgiens choisissent d'émigrer.Un Grand reportage de Arnaud Contreras qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 19:22


Plus d'un demi-siècle de dynastie Assad en Syrie a pris fin le 8 décembre dernier. De père en fils, de Hafez à Bachar, les Syriens ont vécu dans la peur de ce régime. Voire la terreur. Fin novembre, les islamistes radicaux de Hayat Tahrir al-Sham, partis de leur fief du nord-ouest, commencent à grignoter le terrain ville par ville. Jusqu'à la capitale. Bachar el-Assad fui en catimini en Russie. Depuis, toute la Syrie et le monde s'interrogent sur le nouveau régime islamiste qui essaie de faire bonne figure, mené par Ahmed al-Charaa, qui a préféré faire oublier son nom de guerre Abou al-Joulani. Mais, dans le nord, une guerre est déjà en cours. Une coalition de forces jihadistes soutenues par la Turquie a également lancé une offensive fin novembre. Elle vise les régions contrôlées par les Kurdes au nord d'Alep. Conséquence : plus de 100 000 personnes se sont jetées sur les routes, fuyant vers la région autonome sous contrôle kurde. Cette même population avait déjà connu un sort similaire il y a six ans. De ville en ville, nous avons suivi cet exode toujours en cours.« Les Kurdes du nord-ouest syrien, perpétuels déplacés, presque oubliés », un grand reportage de Marie-Charlotte Roupie.

Journal en français facile
France: François Bayrou nouveau Premier ministre / Des milliers de Syriens dans la rue / Le maire de Dakar poussé vers la sortie...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Dec 14, 2024 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 13 décembre 2024, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BEtH.A

Géopolitique
L'histoire politique du monde arabe montre aux Syriens les pièges à éviter

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 3:13


durée : 00:03:13 - Géopolitique - Les orientations des nouveaux maîtres de la Syrie sont encore incertaines, mais les exemples des transitions en Irak, en Égypte, Libye ou Tunisie après la chute de leurs dictateurs, montrent les pièges à éviter. Sauront-ils y échapper ?

Géopolitique
Les gagnants et les perdants de la chute de Bachar el-Assad

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - Il faut d'abord saluer la joie des Syriens, à la chute d'un régime au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle ; mais il y a aussi une dimension géopolitique dans une région hypersensible avec ses perdants – la Russie et l'Iran –, et ses gagnants, au premier rang desquels la Turquie d'Erdogan.