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Landlocked country in eastern central Africa

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ouganda

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Invité Afrique
Les racines africaines du maire de New York selon l'ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 11:43


Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.

Learn French with daily podcasts
Listening Practice - La candidature à la mairie

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 2:12


Allez, un rapide coup d'œil sur Zohran Mamdani. Let's take a quick look at Zohran Mamdani.Alors Zohran Mamdani, c'est un homme politique qui monte à New York. So Zohran Mamdani is a rising politician in New York.Né à Kampala, en Ouganda, et aujourd'hui, il représente le quartier d'Astoria à l'Assemblée de l'État de New York. Born in Kampala, Uganda, and today, he represents the Astoria neighborhood in the New York State Assembly.Et la grosse actu, c'est qu'il vient d'annoncer sa candidature à la mairie pour 2025. And the big news is that he has just announced his candidacy for mayor for 2025.Faut savoir qu'avant ça, il aidait des familles qui risquaient de perdre leur logement, ça donne une idée de son parcours. You should know that before that, he was helping families who were at risk of losing their housing, which gives an idea of his background.Premièrement, son positionnement politique. Firstly, his political positioning.Bon, il se dit socialiste démocrate. Well, he calls himself a democratic socialist.Son truc, c'est vraiment les luttes sur le terrain, la justice sociale. His thing is really grassroots struggles, social justice.Il n'hésite pas à critiquer l'establishment démocrate qu'il trouve souvent trop lié à la finance. He does not hesitate to criticize the Democratic establishment, which he often finds too closely linked to finance.Deuxièmement, quelques actions marquantes. Secondly, a few notable actions.On l'a vu par exemple défendre les chauffeurs de taxi de New York qui étaient complètement surendettés. For example, we saw him defend New York taxi drivers who were completely over-indebted.Il milite aussi beaucoup pour des loyers plus abordables et pour un système de transport public qui serait gratuit ou en tout cas quasi gratuit. He also campaigns heavily for more affordable rents and for a public transportation system that would be free, or at least nearly free.Et enfin, sa candidature à la mairie de New York. And finally, his candidacy for mayor of New York.Ça pourrait être historique, hein. It could be historic, you know.S'il gagne, il deviendrait le premier maire musulman et d'origine sud-asiatique de la ville. If he wins, he would become the city's first Muslim and South Asian-origin mayor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une lettre d'Amérique
Jeune, démocrate et musulman : qui est Zohran Mamdani, le nouveau maire anti-Trump de New-York ?

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 26:34


Le 4 novembre 2025, Zohran Mamdani devient le nouveau maire de New-York. Premier maire musulman de la ville, il est élu avec plus de 50 % des suffrages. À seulement 34 ans, ce natif de Kampala en Ouganda s'est imposé comme l'une des principales voix anti-Trump. Il a axé sa campagne sur le coût de la vie et la taxation des entreprises pour financer des mesures sociales. Une campagne novatrice, sur les réseaux sociaux et proche des minorités. A-t-il les moyens de ses ambitions politiques ? Peut-il prétendre à une fonction nationale ? Dans ce nouvel épisode de La lettre d'Amérique, Arnaud Tousch & Cyrielle Stadler dressent le portrait du nouveau maire démocrate. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: le PPA-CI de Laurent Gbagbo boycotte les prochaines législatives en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:03


« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été  « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ».  Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ».  En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ».  Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews.  Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: le PPA-CI de Laurent Gbagbo boycotte les prochaines législatives en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:03


« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été  « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ».  Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ».  En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ».  Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews.  Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ». 

Revue de presse française
À la Une: l'inquiétude pour Laurent Vinatier, Français incarcéré en Russie

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 5:07


« Arrêté en 2024 à Moscou, le chercheur français, conseiller d'une ONG, est accusé d'espionnage par les services secrets et risque vingt ans de prison », raconte le Nouvel Obs, qui a rencontré ses parents, Brigitte et Alain Vinatier. Des parents « qui avancent à l'aveugle, inquiets de commettre un faux pas, de dire le mot de trop qui pourrait nuire à leur fils », explique l'hebdomadaire, qui précise : « longtemps les deux septuagénaires sont restés discrets, pour ne pas nuire aux pourparlers diplomatiques. Mais aujourd'hui, ils estiment n'avoir plus rien à perdre et n'ont qu'une crainte : " que l'on oublie Laurent " ». « Initialement interpellé pour un mobile administratif qui lui a valu une première condamnation à trois ans de prison, poursuit le Nouvel Obs, Laurent Vinatier est désormais soupçonné d'espionnage et risque vingt ans d'incarcération. Le procès doit avoir lieu en novembre ». Avec, en filigrane, cette question que pose l'hebdomadaire : « Laurent Vinatier est-il une victime collatérale des tensions diplomatiques entre la Russie et la France depuis l'invasion de l'Ukraine ? »  C'est en tout cas, « ce que redoutent ses parents ». Que peut-il se passer maintenant ? interroge encore le Nouvel Obs, pour lequel, « selon toute vraisemblance, le chercheur pourrait être utilisé comme monnaie d'échange par le Kremlin, dans le cadre d'un troc de prisonniers entre la Russie et l'Occident ».  Ce serait alors une issue favorable, comme celle qu'a connue le journaliste américain Evan Gershkovich, libéré en août dernier lors d'un échange de prisonniers.  85 millions d'otages Lui aussi a connu la prison, à l'étranger, avant d'être libéré… aujourd'hui, il témoigne. « Benjamin Brière a passé trois ans dans les geôles iraniennes », rappelle le Point. Benjamin Brière, accusé d'espionnage (lui aussi) et devenu otage. C'était en 2020, alors qu'il voyageait en van en Iran. Il ne sera libéré qu'en 2023. Aujourd'hui, il publie un livre Azadi, dans lequel il raconte sa captivité, « transbahuté d'interrogatoire en interrogatoire, de cellule en cellule. » « Vous écrivez, lui dit le Point, qu'il ne fait malheureusement aucun doute qu'il y aura d'autres otages ». « Je peux le dire aujourd'hui, même si cela me déchire le cœur : " n'allez pas en Iran ". Cécile Kohler et Jacques Paris sont détenus dans des conditions dramatiques (…) Là-bas, la liberté ne se joue pas dans une cour de justice », ajoute Benjamin Brière qui tient à préciser : « Il ne faut pas faire l'amalgame entre les Iraniens, les Iraniennes et la République Islamique. L'Iran, ce sont 90 millions d'habitants, dont 85 millions d'otages. Tout ce que je souhaite, c'est que les Iraniens et les Iraniennes aient la possibilité de choisir librement leur avenir ».   Que veut Trump ? Venons-en à la politique musclée de Donald Trump vis-à-vis du Venezuela. Le président vénézuélien Nicolas Maduro est « sous la pression de l'Oncle Sam », nous dit l'Express, « un parfum de guerre froide plane sur les Caraïbes, où le Pentagone a déployé une immense flotte navale ». Pour l'Express, « la vraie question est : que veut Trump ? ». « Assassiner Maduro au moyen de frappes ciblées ? Pas sûr que l'idée, mise en œuvre contre le Hezbollah et le Hamas, soit géniale », estime l'Express qui avance une autre « option » : « obtenir le consentement de Maduro pour qu'il soit exfiltré vers Moscou, le Qatar ou Istanbul ». Hypothèse, qui ne serait guère réaliste, selon un interlocuteur de l'Express, qui nous amène vers ce qui semble être l'enjeu principal. « Derrière tous ces calculs », explique l'hebdomadaire, « se cache un autre enjeu : l'or noir. Autrefois surnommé " Venezuela saoudite ", le pays pétrolier abrite toujours d'extraordinaires réserves de pétrole lourd ».   Une femme engagée Marianne rend hommage à la primatologue Jane Goodall, disparue le premier octobre à l'âge de 91 ans. Pour évoquer le souvenir de celle qui a fait découvrir au monde les chimpanzés et leurs innombrables aptitudes, l'hebdomadaire a interrogé une autre primatologue, la Française Sabrina Krief, qui « suit les chimpanzés en Ouganda ». Elle nous rappelle « qu'en quelques mois seulement, Jane Goodall, par l'observation des chimpanzés qui n'étaient jusqu'alors pas étudiés, a été capable de mettre en évidence des comportements permettant de mieux comprendre nos plus proches parents (…) » C'était au début des années soixante. À la question : « comment expliquez-vous le succès de Jane Goodall ? » Sabrina Krief répond : « Ses découvertes sont très accessibles : elle a montré que les chimpanzés utilisent des outils, ressentent des émotions, peuvent faire la guerre, mais sont aussi capables d'une immense tendresse ». Jane Goodall, une femme engagée, nous dit aussi Sabrina Krief. Elle nous rappelle « qu'à partir de 1986, la primatologue s'est lancée dans des actions de conservation (…) et qu'elle était animée par un engagement extrêmement sincère : quand elle imitait les chimpanzés, ou parlait de ses expériences de terrain, cela sonnait vrai. » La photo qui illustre cette interview, photo célèbre, montre d'ailleurs Jane Goodall « parlant » avec un chimpanzé. Sans doute la meilleure manière de lui rendre hommage.

Reportage Afrique
Tanzanie: M-Mama, un programme qui réduit la mortalité maternelle

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 2:20


En Tanzanie, la santé est l'un des secteurs le plus en difficulté. Problèmes d'accès aux soins, d'infrastructures ou manque de personnels qualifiés, les défis sont nombreux. Mais grâce à la Fondation Vodafone et l'implication du gouvernement tanzanien, un programme nommé M-Mama a permis de réduire la mortalité maternelle de près de 40%.   De notre correspondante à Dar es Salaam, Cette sonnerie, Sophia Miraji l'entend jusqu'à 40 fois par jour dans son bureau de l'hôpital Mwananyamala à Dar es Salaam. Au bout du fil en général, un dispensaire ou une structure de santé ayant une urgence obstétrique. « On a une urgence, on a besoin d'un véhicule. » Francesca Konyani est infirmière. Avec sa collègue, elle traite cet appel aujourd'hui : « La mère est en plein travail, mais sa tension est élevée, c'est de la pré-éclampsie, donc on doit la transporter du centre de santé de Kigogo à l'hôpital de Mwananyamala. »  Un trajet d'environ 10-20 minutes s'il n'y a pas de trafic et qui sera effectué ce jour-là par une ambulance. Si aucune n'est disponible, c'est un chauffeur privé qui fera le trajet. Grâce au numéro gratuit 115 de M-Mama, depuis 2023, toutes les femmes enceintes ou nouveau-nés en état d'urgence en Tanzanie peuvent être pris en charge et transportés dans un établissement pouvant leur fournir les soins appropriés. Rahma est la responsable du projet M-Mama en Tanzanie : « Nous avons déjà transporté plus de 170 000 personnes dans le pays, c'est énorme. Nous avons des chauffeurs issus des communautés de presque tous les villages dans ce pays. C'est surtout grâce à la volonté politique. » Élargir le programme à d'autres urgences médicales La présidente Samia Suluhu Hassan a fait de la santé des femmes et des nouveau-nés une priorité. Mais avec quasiment 60% du système de santé national financé par des dons extérieurs ou le paiement des particuliers, l'efficacité de M-Mama est loin de refléter la réalité du pays. Faraji Bakari est l'un des chauffeurs du programme : « On espère que ça ne va pas s'arrêter aux femmes enceintes, mais que le gouvernement va étendre ça à ceux qui ont d'autres besoins médicaux dans la communauté. » La Tanzanie ne dispose pas de service de transport d'urgence, c'est donc pour ça que la fondation Vodafone s'est focalisée sur ce problème. Le programme est financé par l'État et désormais aussi géré par différents ministères. Juwairia Hamad tient son bébé de quatre mois en pleine forme dans ses bras : « Sans eux, je ne serais pas là. Quand une mère est en situation d'urgence et qu'il n'y a pas de services, c'est très difficile. C'est une super initiative et je suis très heureuse. »  Si le gouvernement tanzanien a augmenté son budget lié aux infrastructures de santé ces dernières années, le manque de personnel qualifié et le coût des soins restent un véritable problème dans le pays.  À lire aussiNeoNest, un couffin pour sauver les bébés prématurés en Ouganda rural

Reportage Afrique
NeoNest, un couffin pour sauver les bébés prématurés en Ouganda rural

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 2:17


En Ouganda, une jeune ingénieure s'attaque à un fléau silencieux : la mort de nouveau-nés faute d'équipements adaptés dans les zones rurales. Vivian Arinaitwe a mis au point un couffin chauffant, fabriqué à partir de matériaux recyclés, pour transporter les bébés prématurés en toute sécurité vers les hôpitaux. Son invention, baptisée NeoNest, vient d'être distinguée par l'Académie royale d'ingénierie au Royaume-Uni.  Vivian Arinaitwe a 24 ans. Diplômée en ingénierie biomédicale, elle a grandi dans un village à l'ouest de l'Ouganda, loin de tout hôpital. C'est là qu'est née l'idée de NeoNest : « Quand on était enfant, on entendait ces histoires, nos parents disaient : "Oh le bébé de cette femme est mort parce qu'il était bleu"… » Dans de nombreux centres de santé du pays, il n'existe pas d'équipement pour stabiliser les bébés prématurés. Ils doivent être transférés vers des hôpitaux mieux équipés, parfois à plusieurs heures de route. « La plupart de ces bébés sont prématurés ou ont besoin de soins urgents, donc il faut les amener rapidement vers une unité de soins intensifs, parfois à six, huit ou dix heures du village. Actuellement, il n'y a pas de moyen de les transporter en sécurité, on les emmaillote juste dans des draps. » Un nid chauffant pour un transport en toute sécurité C'est pour ces trajets souvent périlleux que Vivian a imaginé NeoNest : un petit nid de transport chauffant, simple d'usage et pensé pour les zones rurales. La priorité : maintenir le nouveau-né à la bonne température, autour de 37 degrés, pendant tout le trajet. Sa batterie tient plus de six heures, et le système envoie une alerte en cas de baisse de chaleur. « Ça, vous voyez, c'est le capteur de température sur le bébé qui nous donne sa température en temps réel », explique-t-elle.  À l'intérieur, le couffin est ajusté pour absorber les secousses des routes en terre et protéger les bébés. « Le bébé doit être transporté de manière à ce qu'il ne remue pas, donc on peut vraiment ajuster le nid à la taille du bébé, et on a aussi des lanières, parce que NeoNest n'est pas conçu seulement pour les ambulances, mais aussi pour les motos, les vélos, ou même à pied », détaille Vivian Arinaitwe. Une invention saluée par la Royal Academy of Engineering Un dispositif fabriqué localement, à partir de plastique recyclé de bidons d'eau. Cette année, NeoNest a valu à Vivian d'être finaliste du Prix africain d'ingénierie décerné par la Royal Academy of Engineering. Le jury, présidé par l'entrepreneure camerounaise Rebecca Enonchong, a salué le potentiel de ce projet pour sauver des milliers de vies : « Il y a d'autres zones, on peut parler d'Asie, on peut parler d'autres zones en voie de développement qui pourraient bénéficier de cette technologie. Non seulement ça, mais l'innovation créée peut être appliquée différemment, c'est-à-dire comment utiliser moins de ressources. » Au-delà de l'invention, Vivian veut un modèle durable : chaque unité revient à environ 115 euros, pour un prix de vente d'un peu plus de 280. Son objectif : qu'au moins un NeoNest soit disponible dans chaque centre de santé du pays.

Journal de l'Afrique
Référendum constitutionnel en Guinée : les résultats attendus dans les prochains jours

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 13:46


Ce dimanche, plus de 6,5 millions de Guinéens se sont rendus aux urnes pour s'exprimer sur le projet de nouvelle Constitution proposé par les militaires au pouvoir. C'est le premier vote dans le pays depuis le coup d'Etat du 5 septembre. Un scrutin qui marque une étape importante vers un retour à l'ordre constitutionnel.

Afrique Économie
Les entrepreneurs agricoles africains face aux barrières à l'export

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 2:15


L'Afrique exporte de plus en plus de produits agricoles : thé, céréales, épices, noix… Les entrepreneurs innovent et cherchent à conquérir de nouveaux marchés. Mais entre normes sanitaires, tarifs douaniers et barrières non tarifaires, le chemin de l'export reste semé d'embûches.  Avec sa société Apa Tea, Anthea Ibembe commercialise du thé en Ouganda depuis près de 15 ans. Mais aujourd'hui, elle vise plus grand : le Kenya, les pays du Golfe, ou encore les États-Unis. Le marché est là, elle le sait. Mais un obstacle majeur l'arrête : les normes sanitaires. « On n'a pas encore démarré l'export, car il est très cher d'obtenir les certifications dont on a besoin. Pour la plupart des marchés, en plus de régulations nationales propres à chaque pays, vous avez besoin de la certification ISO. Et dans l'Union européenne, c'est encore plus compliqué car il y a encore plus de règles, par exemple sur le PH ou sur le taux d'humidité du thé », explique l'entrepreneuse. Des certifications coûteuses qui freinent l'exportation La certification « agriculture biologique » est, elle aussi, très demandée par ses clients, mais extrêmement difficile à décrocher. Alors, pour continuer à séduire les marchés étrangers, certains misent sur d'autres stratégies. Comme la Sénégalaise Latifa Diedhiou, qui développe une viande végétale à base de pomme de cajou : « On est obligé de passer sous fret aérien, avec uniquement un certificat phytosanitaire. Là, ça passe. Nos produits sont commercialisés en petites quantités. On ne peut pas diversifier, ni répondre à certaines demandes européennes ou de la sous-région. » Autre épreuve de taille : les tarifs douaniers. Ils font grimper les coûts pour les entrepreneurs africains qui veulent vendre en Europe ou aux États-Unis. Et même à l'intérieur du continent, au sein des zones de libre-échange régionales, les barrières persistent. « Dans la communauté d'Afrique de l'Est, nous avons une zone de libre-échange théorique. Mais les règles sont poreuses et la corruption existe, témoigne Anthea Ibembe. C'est à ce moment-là qu'on se rend compte que, même quand on nous dit que c'est gratuit, il y a quand même un prix à payer et des formalités. Ils vont trouver une manière de te prendre de l'argent. » À lire aussiDroits de douane américains: les pays et les producteurs d'Afrique craignent les conséquences La Zlecaf, promesse inachevée En Afrique de l'Ouest, Adja Boudy Kante fait face aux mêmes blocages. Elle aimerait écouler ses céréales « made in Sénégal » dans les pays voisins. Mais la libre circulation promise par la Zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, tarde à devenir réalité : « Mon distributeur en Côte d'Ivoire devait prendre en charge le prix du transport. Mais comme il le répercute sur les prix, son paquet de granola va prendre 1 000 francs supplémentaires. Comme il ne pourra plus faire de marge, il n'a donc pas trouvé ça intéressant », confie celle-ci. Résultat : malgré une croissance continue des exportations, l'Afrique occupe encore une place marginale dans les échanges mondiaux. Le continent ne pèse que 3% du commerce international... À lire aussiFace à Trump, faut-il accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine?

Reportage Afrique
Ouganda: la réintégration des anciens rebelles partis en Centrafrique [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 2:19


Troisième et dernier reportage de notre série dans le nord de l'Ouganda, à l'occasion de l'audience par contumace de confirmation des charges contre Joseph Kony à la CPI. Le leader de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA – acronyme en anglais) est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pendant le conflit qui a ravagé le nord de l'Ouganda entre la fin des années 1980 et le milieu des années 2000. Depuis, le groupe armé s'est exporté dans d'autres pays d'Afrique centrale. Fin 2023, 134 anciens membres, incluant femmes et enfants, ont été rapatriés de Centrafrique vers l'Ouganda. C'est le plus grand retour de repentis de la LRA ces dernières années. Après un an et demi en centre de réhabilitation et l'obtention d'une amnistie, les anciens rebelles sont retournés à la vie civile depuis quelques mois, dispersés dans plusieurs petits groupes dans la région nord du pays. Reportage dans le district de Pader, au nord de l'Ouganda Devant une maison en briques entourée de champs de sésame, de maïs et de soja, Walter Okot fait sécher les dernières récoltes : « Quand je suis arrivé en Ouganda, j'ai eu le sentiment de revenir à la maison. J'étais très heureux. On recommence à peine notre vie, mais c'est bien mieux que ce qu'on vivait avant de revenir. » Derrière le rideau d'entrée, l'ancien rebelle a entreposé son vélo et quelques ustensiles de cuisine, parmi les biens accumulés depuis son retour en Ouganda… Les cinq membres de son groupe ont tous passé entre 20 et 30 ans au sein de la LRA, avant de quitter l'unité principale de Joseph Kony : « C'était en 2018, nous devions le rejoindre au Darfour où il était à l'époque. Il n'avait déjà plus beaucoup de soldats. Mais on a entendu des rumeurs d'exécutions et d'arrestations parmi les rebelles, c'est ce qui nous a poussé à partir. » À écouter aussiOuganda: aux origines de Joseph Kony [2/3] Le retour des repentis en Ouganda Les rebelles s'installent alors à Mboki, à l'est de la Centrafrique, jusqu'à leur rapatriement en 2023. Enlevé par la LRA adolescent, Thomas Onayo, 45 ans aujourd'hui, reprend ses repères dans sa région natale, où il a pu revoir une partie de sa famille : « Ils m'ont accueilli et m'ont assuré que j'étais toujours le bienvenu à la maison. Tout le monde était heureux et m'a embrassé, mais ma mère m'a expliqué la situation de la famille. Beaucoup de nos terres ont été vendues, et ils survivent sur le peu qu'il reste. » Pour éviter les conflits familiaux, accompagnés par des ONG, les repentis ont reçu des terres, des maisons et des formations pour les aider dans leur réintégration. Jimmy Otema, de l'organisation Terra Renaissance : « On les a formés pour les activités qu'ils ont choisies, mais aussi sur leurs compétences sociales. Avec les chefs traditionnels, nous avons fait en sorte qu'ils soient accueillis par les cérémonies traditionnelles de réconciliation. Et puis, nous organisons parfois des réunions entre les anciens LRA et les communautés voisines. » Un processus de réintégration lent et progressif, destiné à mener à l'indépendance économique des repentis, qui attendent la finalisation de leur atelier de menuiserie pour pouvoir commencer à travailler. À écouter aussiEn Ouganda, le regard des victimes de Joseph Kony sur la nouvelle procédure de la CPI [1/3]

Reportage Afrique
Ouganda: aux origines de Joseph Kony [2/3]

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Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:24


Deuxième épisode de notre série dans le nord de l'Ouganda. Ce mardi 9 septembre, la CPI ouvre une audience inédite de confirmation des charges par contumace contre Joseph Kony, le chef du groupe armé de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA – acronyme en anglais), groupe qui a mené pendant presque deux décennies, jusqu'au milieu des années 2000, une guerre civile contre le président Yoweri Museveni. Traqué depuis l'émission d'un mandat d'arrêt par la CPI en 2005, mais toujours introuvable, le fugitif, prophète autoproclamé, est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans un conflit qui a causé la mort d'au moins 100 000 personnes selon l'ONU. Reportage dans son village natal, à Odek, dans le nord de l'Ouganda Lakoc Pa Oyo grimpe l'escalier pour monter le bloc rocheux surplombant les cultures de maïs autour du village d'Odek : « Ici, on est à Got Awere. C'est la montagne où Joseph Kony venait chercher de l'eau sainte. » Au sommet, de l'eau s'amasse à proximité de l'antenne récemment installée. Le voisin d'enfance de Joseph Kony se rappelle les débuts de la rébellion. Après le coup d'État de l'actuel président Yoweri Museveni en 1986, son ancien ami se présentait comme un prophète appelant à la protection de la communauté locale des Acholis : « Nous avions peur que Museveni, qui avait pris le pouvoir à des Acholis, viendrait se venger. Alors les Acholis devaient partir au combat pour l'en empêcher. Et puis, ça nous rappelait le coup d'État contre Milton Obote d'Idi Amin Dada, qui avait ensuite mené des massacres contre nous. » À écouter aussiEn Ouganda, le regard des victimes de Joseph Kony sur la nouvelle procédure de la CPI [1/3] Dans une région marquée par les violences communautaires suivant les multiples coups d'États post-indépendance. Lakoc Pa Oyo rejoint pendant huit mois la LRA : « On se battait, mais c'était plus dur pour nous. Il y avait plusieurs groupes rebelles, et ceux qui auraient dû se regrouper s'entretuaient, alors j'ai décidé de partir. » Seules quelques motos empruntent la piste en terre qui traverse le village, pas épargné par le groupe armé. En 2004, le commandant de la LRA, Dominic Ongwen, y mène une attaque sanglante. Assis sur un banc devant sa boutique, Banya Wilson, élu local pendant la guerre, défend comme beaucoup à Odek le chef rebelle enfant du village : « Tout n'était pas de sa faute ! Il n'a jamais voulu les massacres ou les enlèvements. Mais quand il envoyait ses commandants, ces derniers menaient leurs propres missions, c'est ça qui se passait. » Pour le commerçant, la justice doit aussi passer par un retour de Joseph Kony dans son village natal : « Le juger en son absence, ce n'est pas une justice. C'est comme si on ne jugeait personne. Il faudrait réussir à l'amener ici, que les gens puissent entendre ce qu'il a à dire, et l'entendre leur demander pardon. » Les habitants attendent surtout les réparations annoncées par la CPI suite au procès de Dominic Ongwen. 52 millions d'euros répartis dans la région entre plus de 50 000 victimes et des projets communautaires. À lire aussiOuganda: des victimes d'un ex-seigneur de guerre mitigées suite aux indemnisations promises par la CPI

Reportage Afrique
En Ouganda, le regard des victimes de Joseph Kony sur la nouvelle procédure de la CPI [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 2:15


C'est une première à la Cour pénale internationale. Vingt ans après le mandat d'arrêt émis contre lui en 2005, une première audience de confirmation des charges est prévue par contumace du 9 au 11 septembre dans l'affaire concernant le chef présumé de la LRA, l'Armée de résistance du Seigneur, Joseph Kony. Traqué depuis 20 ans entre l'Ouganda, la RDC, la Centrafrique et le Soudan, Joseph Kony est suspecté de 36 charges de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au cours du conflit sanglant mené par la LRA dans le nord de l'Ouganda de la fin des années 1980 au milieu des années 2000. À Gulu, principale ville du nord, les survivants du conflit attendent le début de cette première procédure. De notre correspondante à Kampala, Dans les bureaux du réseau des Victimes et enfants de la guerre à Gulu, tous les membres se préparent à suivre à la radio l'audience de la Cour pénale internationale (CPI). Parmi eux, Ochaya Bosco Ojok, resté pendant sept ans en captivité au sein de l'Armée de résistance du Seigneur, la LRA. « Après m'avoir enlevé, ils ont aussi enlevé mon frère qu'ils ont tué devant mes yeux, et c'est pour ça que je suis toujours autant en colère. Il faut qu'ils continuent la procédure, et qu'on obtienne des réparations pour toutes les années perdues en captivité », espère-t-il. En cercle, dans le jardin de l'association, les avis des survivants sont partagés. Est-il pertinent de poursuivre une procédure sans le principal intéressé ? Aucun doute pour Brenda Angom, enlevée par la LRA à l'âge de sept ans : « La procédure contre Joseph Kony est très importante, encore plus que celle contre Dominic Ongwen, car il est le chef et que Dominic Ongwen avait, lui aussi, été enlevé. C'est enfin une audience contre la bonne personne, celle responsable des atrocités en Ouganda, et même pour mon propre enlèvement, je lui en veux encore. » Deux décennies après la fin du conflit qui a ravagé le nord du pays, seuls deux commandants de la LRA ont été jugés et condamnés : Dominic Ongwen à la CPI en 2021 et Thomas Kwoyelo en Ouganda en 2024. Mais après 20 ans de traque, Stella Lanam, survivante, doute de voir un jour Joseph Kony derrière des barreaux. « Est-ce que c'est raisonnable de commencer une procédure en l'absence de Joseph Kony ? S'il ne revient pas, qu'est-ce que va faire la CPI ? On va suivre l'audience, mais ce qu'on veut en tant que victimes, c'est que les responsables rendent des comptes et que justice soit faite », estime-t-elle. Une justice que l'audience de confirmation des charges par contumace doit accélérer, espère Nobert Dacan, directeur de l'ONG Foundation for Justice and Development Initiative (FJDI), basée à Gulu : « Prenons ce qu'on peut pour l'instant. Cela fait des années qu'on cherche à arrêter Kony, mais sans succès. Est-ce que ça veut dire qu'on doit attendre ? Des victimes meurent de vieillesse tous les jours. S'il y a l'opportunité d'une procédure de ce genre, c'est déjà ça. » Une première procédure que l'activiste salue. Mais avant d'éventuelles réparations aux victimes ou condamnation, Joseph Kony, doit d'abord être arrêté et remis à la CPI. À lire aussiOuganda: des victimes d'un ex-seigneur de guerre mitigées suite aux indemnisations promises par la CPI

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026, 6e et 7e journée en Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 48:30


Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin

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Éliminatoires Mondial 2026, 6e et 7e journée en Afrique

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Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 48:30


Les éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, on dispute les 7e et 8e journées. Neuf nations décrocheront leur billet direct pour les États-Unis, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes de groupes passeront par un tournoi de barrages continental, avant de défier une nation d'une autre confédération pour un ultime sésame fin novembre ! Les leaders de poules peuvent conforter leurs positions et se rapprocher du but. Pour d'autres, la hiérarchie est encore serrée, les matches à venir seront cruciaux ! Groupe F : les Éléphants en tête, mais le Gabon qui suit à un point, peut reprendre la tête aujourd'hui. Le rendez-vous entre Pachydermes et Panthères à Franceville dans six jours vaudra cher ! Groupe I : le Mali peut se replacer s'il bat les Comores, Madagascar reste en embuscade, et espère vaincre la Centrafrique à Casablanca ce jeudi. Groupe D : le Cap-Vert mène le bal, le Cameroun est à une unité. Victoire impérative pour les Lions indomptables avant le déplacement piégeux mardi prochain à Praia. Groupe G : l'Algérie doit prendre trois points demain face au Botswana et espère un faux pas du Mozambique en Ouganda vendredi. Les Cranes n'ont pas dit leur dernier mot... À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : journées chocs avec RDC-Sénégal, Gabon-Côte d'Ivoire et Burkina-Égypte Éliminatoires Coupe du monde suite, la dernière campagne de Didier Deschamps Et un dernier objectif, soulever une fois encore le trophée, après avoir disputé deux finales et réussi à ramener les Bleus au sommet. Avant de se frotter à la rude concurrence de la phase finale. Un sélectionneur concentré sur des échéances rapprochées, l'Ukraine puis l'Islande. Antoine Grognet au plus près de l'équipe de France et en direct dans l'émission. Scènes de chaos en Leagues Cup à Seattle Une finale perdue par l'Inter Miami face aux Sounders, et une bagarre générale en fin de rencontre impliquant notamment Sergio Busquets et Luis Suarez. La MLS perd-elle son sang-froid ? Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara, Frank Simon et Hervé Penot Technique/réalisation Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin

Le débat africain
Cameroun, Ouganda et antisémitisme… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 39:00


Au sommaire : à moins de deux mois de la présidentielle au Cameroun et dans un scrutin à un tour, comment comprendre les onze candidats présentés par l'opposition et l'incapacité de cette dernière à faire front commun ?  En Ouganda, au pouvoir depuis 40 ans, le président Yoweri Museveni se prépare à une septième candidature. Emmanuel Macron a répondu publiquement cette semaine à Benyamin Netanyahu, ce dernier l'accusant « d'alimenter le feu antisémite » avec son intention de reconnaître l'État palestinien. Le président français exhorte quant à lui le premier ministre israélien à sortir de « la fuite en avant meurtrière et illégale d'une guerre permanente à Gaza ». Enfin, que penser de la nouvelle provocation de Donald Trump à la Maison Blanche affirmant que « beaucoup d'Américains aimeraient avoir un dictateur » ? À lire aussiÉtats-Unis : où peut mener la dérive autocratique de Donald Trump? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service économie au quotidien camerounais Le jour

Invité Afrique
Présidentielle en Ouganda: «Tout indique qu'une force brutale est mise en place pour réprimer l'opposition»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 9:24


En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ouganda : que dit l'accord sur les migrants conclu avec les États-Unis ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'arrestation d'un ressortissant ukrainien soupçonné de sabotage des gazoducs Nord Stream, la démolition du siège du parti de George Weah et les sanctions américaines contre des magistrats de la CPI. Ouganda : que dit l'accord sur les migrants conclu avec les États-Unis ? Après le Rwanda, l'Eswatini et le Soudan du Sud, le gouvernement ougandais a annoncé la conclusion d'un accord avec l'administration Trump pour accueillir des migrants expulsés du territoire américain. Quels sont les contours de cet accord ? Quelle logistique est-il prévu alors que l'Ouganda accueille déjà près de 2 millions de réfugiés ? Avec Lucie Mouillaud, envoyée spéciale de RFI à Kampala. Sabotage Nord Stream : l'Allemagne tient-elle enfin son suspect-clé ? Trois ans après le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique, un ressortissant ukrainien soupçonné d'avoir coordonné l'opération a été arrêté en Italie, à la demande de la justice allemande. De quelles preuves disposent Berlin ? Cette affaire pourrait-elle compromettre l'aide allemande à l'Ukraine ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Libéria : démolition du siège historique du parti de George Weah Au Liberia, alors que la Cour suprême a ordonné l'expulsion du parti de l'ex-président George Weah, le Congress for Democratic Change (CDC), de son siège historique à Monrovia, la police est intervenue, samedi, pour démolir le bâtiment. Cette décision est-elle motivée par des raisons politiques ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. CPI : nouvelles sanctions américaines contre des magistrats En représailles aux enquêtes ouvertes sur des actions militaires américaines et israéliennes, Washington a adopté de nouvelles sanctions contre deux juges et deux procureurs de la Cour pénale internationale (CPI). À quel point ces sanctions peuvent pénaliser l'avancement des enquêtes en cours ? Les États membres ont-ils les moyens de s'opposer à cette décision ? Avec Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, spécialiste en droit pénal international.

Revue de presse Afrique
À la Une: le non-lieu pour Agathe Habyarimana

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 3:54


C'est à la Une d'Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d'avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l'ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d'information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d'avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ». Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l'incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ». Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l'ancienne première dame, aujourd'hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l'Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ». Accord États-Unis-Ouganda Dans l'actualité africaine également, un accord sur l'accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis », c'est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l'administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d'autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l'Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l'ONU. Il s'agirait donc d'un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l'asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d'origine ». Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l'intérêt de l'Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d'apparaître comme une terre d'asile ou donner l'image d'un partenaire qui sert de relai à la politique d'expulsion américaine ». Inhumations Au Bénin, le bilan continue de s'alourdir après l'accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s'élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L'agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d'un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ». La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d'entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d'information béninois Banouto, qui publie la photo de l'inhumation, montrant une rangée d'hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l'enquête aujourd'hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l'accident restent à déterminer et l'enquête se poursuit ».  De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d'éviter de tels drames ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le non-lieu pour Agathe Habyarimana

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 3:54


C'est à la Une d'Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d'avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l'ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d'information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d'avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ». Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l'incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ». Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l'ancienne première dame, aujourd'hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l'Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ». Accord États-Unis-Ouganda Dans l'actualité africaine également, un accord sur l'accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis », c'est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l'administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d'autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l'Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l'ONU. Il s'agirait donc d'un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l'asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d'origine ». Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l'intérêt de l'Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d'apparaître comme une terre d'asile ou donner l'image d'un partenaire qui sert de relai à la politique d'expulsion américaine ». Inhumations Au Bénin, le bilan continue de s'alourdir après l'accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s'élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L'agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d'un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ». La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d'entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d'information béninois Banouto, qui publie la photo de l'inhumation, montrant une rangée d'hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l'enquête aujourd'hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l'accident restent à déterminer et l'enquête se poursuit ».  De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d'éviter de tels drames ».

Reportage Afrique
Le Kenya en vinyle: l'emblématique magasin Real Vinyl Guru [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 2:15


Cette semaine, RFI vous emmène à la découverte du phénomène des vinyles au Kenya. Trois épisodes pour parler de ceux qui les vendent, des artistes kényans qui ont fait vibrer les tourne-disques ou de ceux qui les remettent à la mode. Ce 18 août, focus sur une boutique mythique de Nairobi, Real Vinyl Guru, véritable archive du vinyle africain cachée dans le dédale du Kenyatta Market. De notre correspondante à Nairobi, C'est une plongée dans l'histoire de la musique sur vinyles qui s'offre aux visiteurs de Real Vinyl Guru. Comme avec ce 45 tours d'un groupe kényan des années 1970, choisi avec soin par Gaturi Rugami. Surnommé Jimmi, il est le fondateur de la boutique : « La langue ici, c'est du kikemba. C'est une chanson des Kilimambogo Brothers, c'est de la bonne musique. » Les murs débordent de disques. Il y en a plus de 10 000, estime Jimmi. Aujourd'hui âgé de 64 ans, ce passionné a ouvert sa première boutique à Nairobi en 1989. Lorsque les cassettes sont arrivées et que les magasins se débarrassaient de leurs disques, il a tenu bon. Et a même fait des kilomètres pour les récupérer. « Avec ma Peugeot 404, je suis allé en Tanzanie, en Ouganda, presque jusqu'à Addis-Abeba. Si les distances étaient plus longues, je prenais le bus ou le train. Je m'arrêtais dans chaque petite ville. Quand je trouvais des vinyles, je les payais et je les laissais sur place, puis je poursuivais mon périple. Sur le chemin du retour, je les récupérais tous. C'était comme une chasse, parfois difficile, car il fallait aller dans des zones un peu dangereuses. Mais il fallait bien traquer les vinyles, parce qu'eux ne viendront pas vous trouver tout seuls ! », se souvient Jimmi. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, la collecte est plus facile. Jimmi connaît bien les disques qui remplissent les rayons de sa boutique. Il extrait un autre artiste kényan, une légende de son époque, Musaimo wa Njeri : « Celui-là, la langue est du gikuyu, c'est de la musique un peu traditionnelle mais pas vraiment du benga. » Désormais, Jimmi se fait aider de ses enfants, qui ont repris le flambeau de la boutique. Son fils, Rufus, répare aussi des tourne-disques. Il a hérité de la passion paternelle : « Bouger le bras du tourne-disque, entendre le craquement puis la musique... C'est autre chose. Même la qualité du son est meilleure. Il suffit d'avoir une bonne platine avec des vinyles en bon état pour profiter de la plus belle musique possible. » Son père, Jimmi, dit écouter des vinyles chez lui tous les jours. Du jazz africain, du blues ou de la musique traditionnelle... À lire aussiPourquoi le vinyle refait tourner les têtes

Chaleur Humaine
Le chimpanzé - Comment le vivant peut nous sauver (4/6)

Chaleur Humaine

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 21:14


La primatologue Sabrina Krief vit côte-à-côte avec les chimpanzés dans le parc naturel de Kibale, en Ouganda, depuis plusieurs décennies. Dans cet épisode, elle partage avec nous ce qu'elle a appris d'eux dans la défense du vivant et du climat. Est-ce que le moineau, l'abeille, la moule ou le chimpanzé peuvent nous montrer la voie ? Qu'est-ce qu'ils peuvent nous apprendre sur la manière dont marche le monde ? Comment inventer un avenir dans lequel nous ne sommes plus des menaces pour les écosystèmes et pour nous-mêmes ?Cette série de l'été 2025 de Chaleur humaine a été enregistrée en mai à Grenoble, pendant la Biennale des Villes en transition. Pour l'occasion, j'ai invité 6 scientifiques à venir raconter comment le vivant peut nous sortir du pétrin dans lequel nous nous sommes mis. Vous pouvez retrouver l'épisode complet avec Sabrina Krief dans lequel elle explique plus largement ce que nous pouvons apprendre des grands singes en cliquant ici.« Chaleur humaine » est un podcast de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard. Il a été enregistré grâce à Josefa Lopez, Anne Le Calvé, Sonia Jouneau et l'équipe de la Biennale des Villes en Transition de Grenoble.Vous pouvez rejoindre le canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici pour avoir des nouvelles du podcast et des infos sur comment faire face au réchauffement.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Massad Boulos reçu par Kais Saied

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 12:26


En Tunisie, le président Kaïs Saïed a montré des photos d'enfants morts à Gaza en recevant Massad Boulos, le conseiller Afrique de Donald Trump. Des enfants squelettiques et "à l'agonie", selon ses termes, pour rappeler la famine à tuer à Gaza.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en Ouganda, le «soft ground wrestling», la lutte sur terre molle [1/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 2:28


En Ouganda, un nouveau type de catch local gagne en popularité ces dernières années, devenant même une sensation virale sur internet. Le catch ou lutte, non pas dans une salle, sur des mousses de protection ou une toile, mais dans un ring de terre et de boue. Une discipline et un sport développés au niveau local, le « soft ground wrestling » (« lutte sur sol mou »). Reportage dans le centre d'entraînement à Mukono, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Kampala. De notre envoyée spéciale à Mukono, Quelques centaines de spectateurs sont autour d'un ring de boue installé au milieu d'un champ. La présentatrice annonce les premiers combattants. Parmi eux, George Wamala, 23 ans. Son nom de scène : « Bullet » (« balle » en anglais). « On s'entraîne tout le temps : des pompes, des squats, pour avoir la force de soulever nos adversaires. On s'entraîne aussi pour la sécurité, pour apprendre comment rouler ou comment exécuter les mouvements sans blesser l'adversaire », confie « Bullet ». Prises aériennes depuis la corde ou le coin du ring, sauts périlleux, projections, etc. Sous les cris du public, en quelques instants, les catcheurs sont recouverts de la terre abondamment arrosée avant le début du match. « Être dans la boue, ça nous donne encore plus d'énergie. C'est incroyable de commencer en étant tout propre sur soi et de finir par ne faire qu'un avec cette boue. Cela montre qu'on a apprécié à la fois le match, mais aussi notre terre », explique Justin Omadi, le « Géant de l'Est », est l'un des principaux combattants du centre d'entraînement. Le « soft ground wrestling » est un sport, mais aussi un spectacle de plus en plus populaire en Ouganda et ailleurs, avec plusieurs centaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux et plusieurs millions de vues cumulées. Un engouement partagé par les combattants. « On vient de cette terre (boue), et on s'entraîne sur cette terre. C'est pour ça que j'adore ce sport, et c'est aussi en même temps une promotion de notre pays. Il y a une réponse positive qui nous donne de la force, parce qu'à chaque fois que je rentre dans le ring, j'entends le public crier. Et ça nous rappelle que cette boue n'est pas juste dédiée à la culture, mais qu'il y a tellement d'autres choses qu'on peut développer grâce à cette terre », estime le « Géant de l'Est ». Un catch ougandais porté par le fondateur et directeur du centre d'entraînement, Daniel Bumba, ancien traducteur en luganda des championnats de catchs américains. « Nous croyons que le catch va conquérir l'Ouganda dans les prochaines années. Les Ougandais adorent ça parce qu'avant tout, c'est très divertissant, et ça ne trahit pas leur culture et leurs valeurs. Nous utilisons simplement ce que nous avons ici, et ils croient en nous pour devenir les principaux catcheurs de toute l'Afrique. Et nous conserverons notre boue, car c'est notre identité », affirme-t-il. À chaque match, des équipes de cameramen capturent les combats les plus impressionnants pour exporter ce catch à l'ougandaise qui a reçu la visite de Mason Madden de plusieurs catcheurs professionnels américains. À lire aussiDe la lutte au MMA, la nouvelle aventure de Zarco, star de la lutte sénégalaise

7 milliards de voisins
Enseigner le français avec les nouveaux outils

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 48:30


Peut-on apprendre à lire, écrire ou parler grâce à l'intelligence artificielle ? Des enseignants et formatrices partagent leur expérience avec les outils numériques éducatifs. A l'occasion du XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français, nous vous proposons une émission enregistrée à Besançon où est rassemblée pendant la communauté mondiale des professeurs de français.  Les outils numériques et l'intelligence artificielle sont de plus en plus présents dans le quotidien des enseignants. Mais comment les professeurs de français s'en servent-ils réellement ? Ces technologies peuvent-elles aider à mieux enseigner, à gagner du temps, à stimuler la créativité des élèves ? Ou risquent-elles de remplacer des aspects essentiels du métier, comme la relation humaine ou le plaisir de lire et d'écrire ? L'IA peut-elle enrichir l'enseignement du français ? Et comment accompagner les enseignants dans cette transition numérique ?    Avec : • Viviane YOUX, professeure de français et formatrice, présidente du comité d'organisation de Besançon2025 - XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français • Deborah GROS, enseignante-formatrice de français langue étrangère, réalisatrice radiophonique et chargée de projets pédagogiques au service Langue française de RFI. Présentatrice du podcast En cours, le rendez-vous des profs de FLE • Christelle MIGNOT, Directrice académique de l'Alliance française de Lima, Pérou. • Agatha TUMWINE, professeure à l'Université de Makerere, dans le Département des Langues européennes et orientales, et présidente de l'association des professeurs de français en Ouganda. • Srunika KANNAN, professeure de français à l'Université de Chennai en Inde.    Programmation musicale : ► The Wandering - Patrick Watson & MARO ► Settle Down - AYLØ

7 milliards de voisins
Enseigner le français avec les nouveaux outils

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 48:30


Peut-on apprendre à lire, écrire ou parler grâce à l'intelligence artificielle ? Des enseignants et formatrices partagent leur expérience avec les outils numériques éducatifs. A l'occasion du XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français, nous vous proposons une émission enregistrée à Besançon où est rassemblée pendant la communauté mondiale des professeurs de français.  Les outils numériques et l'intelligence artificielle sont de plus en plus présents dans le quotidien des enseignants. Mais comment les professeurs de français s'en servent-ils réellement ? Ces technologies peuvent-elles aider à mieux enseigner, à gagner du temps, à stimuler la créativité des élèves ? Ou risquent-elles de remplacer des aspects essentiels du métier, comme la relation humaine ou le plaisir de lire et d'écrire ? L'IA peut-elle enrichir l'enseignement du français ? Et comment accompagner les enseignants dans cette transition numérique ?    Avec : • Viviane YOUX, professeure de français et formatrice, présidente du comité d'organisation de Besançon2025 - XVIe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français • Deborah GROS, enseignante-formatrice de français langue étrangère, réalisatrice radiophonique et chargée de projets pédagogiques au service Langue française de RFI. Présentatrice du podcast En cours, le rendez-vous des profs de FLE • Christelle MIGNOT, Directrice académique de l'Alliance française de Lima, Pérou. • Agatha TUMWINE, professeure à l'Université de Makerere, dans le Département des Langues européennes et orientales, et présidente de l'association des professeurs de français en Ouganda. • Srunika KANNAN, professeure de français à l'Université de Chennai en Inde.    Programmation musicale : ► The Wandering - Patrick Watson & MARO ► Settle Down - AYLØ

Journal de l'Afrique
Cameroun : qui sera candidats à la présidentielle fixée au 12 octobre ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 12:14


Au Cameroun, les électeurs sont appelés aux urnes le 12 octobre 2025, pour élire leur président. Les candidats ont maintenant 10 jours pour déposer leur dossier de candidature à Élections Cameroon, l'organe en charge de l'organisation des élections. Le compte à rebours est donc enclenche pour un scrutin crucial et plein d'incertitudes pour l'avenir du pays. A ce jour, les candidatures des trois premiers du scrutin de 2018 suscitent encore des interrogations.

Afrique Économie
Éthiopie: un an après l'ouverture du secteur bancaire aux banques étrangères

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:25


En juin 2024, le gouvernement éthiopien annonçait l'ouverture du secteur bancaire aux acteurs étrangers. Pour la première fois depuis les nationalisations de 1975, les banques internationales étaient autorisées à créer des filiales locales en Éthiopie. Le point sur un an de libéralisation bancaire. L'annonce de l'ouverture du secteur bancaire, il y a un an, a sonné comme une petite révolution en Éthiopie. Pour Tsegay Tekleselassie, économiste et enseignant au Wellesley College de Boston, ce changement était attendu : « Il était temps d'ouvrir le secteur bancaire pour que le secteur privé ait plus de liberté, que la population ait plus facilement accès aux banques, mais aussi pour stimuler la compétitivité des services bancaires ». Depuis la chute de l'empereur Haile Selassié Ier en 1975 et la nationalisation des banques du pays, l'Éthiopie n'a plus jamais autorisé de banque internationale sur son sol. La loi de juin 2024 autorise donc désormais les banques étrangères à créer des filiales, à ouvrir des succursales, mais aussi à prendre des participations dans des banques locales. Un changement qui s'inscrit dans une politique globale d'ouverture prônée par le gouvernement. « D'autres réformes ont été lancées en ce sens, rappelle Tsegay Tekleselassie. Récemment, le marché des devises a été en partie libéralisé. Il existe aussi depuis peu une bourse éthiopienne. Cela fait partie d'une tendance forte dont le but est de libéraliser l'économie ». Une banque kényane est candidate Mais un an après cette annonce, les résultats se font attendre. Jusqu'à maintenant, seule la banque kényane KCB, qui possède des filiales au Rwanda, en Ouganda, ou en Tanzanie, a engagé des discussions avec le gouvernement éthiopien. Certains usagers attendent pourtant avec impatience de pouvoir faire appel aux services d'une banque étrangère. « J'aimerais que les banques me proposent des services qui facilitent nos opérations quotidiennes et nous rendent la vie plus facile, observe Ashenafi Mulugeta, PDG d'une société de production agricole basée à Addis-Abeba. Je veux pouvoir me concentrer sur mon activité principale, qui est de faire de l'agriculture et de la transformation. Je ne veux pas avoir à traiter des problèmes de paiements, de recettes, de dépenses. J'aimerais qu'une banque le fasse pour moi ». Il va pourtant falloir s'armer de patience. L'installation de banques étrangères en Éthiopie pourrait prendre encore du temps. « Certaines banques peuvent refuser d'investir le marché éthiopien à cause de l'instabilité, remarque l'économiste Tsegay Tekleselassie. La proclamation a par ailleurs fixé des restrictions, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose quand on ouvre son secteur bancaire. La loi limite par exemple la participation des investissements étrangers dans une banque à 40% ». Trente-deux banques opèrent actuellement en Éthiopie, avec un capital combiné de 2,4 milliards de dollars.

Une lettre d'Amérique
281. Zohran Mamdani : qui est cet ex-rappeur, progressiste, musulman, candidat à la mairie de New York ?

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 21:34


Zohran Mamdani est le pire cauchemar de Donald Trump. Si New York est encore la ville de tous les possibles, le candidat démocrate en est le modèle, l'archétype immigré de 33 ans. Il n'est américain que depuis 2018. Zohran Mamdani est né en Ouganda, mais a grandi en Afrique du Sud. D'origine indienne, il est musulman. Sa mère, Myra Nair, est réalisatrice de renommée mondiale. Elle a remporté un lion d'or à la Mostra de Venise en 2001 pour le film « "Le mariage des moussons".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un air d'amérique
DÉCOUVERTE- Zohran Mamdani : qui est cet ex-rappeur, progressiste, musulman, candidat à la mairie de New York ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 21:34


Zohran Mamdani est le pire cauchemar de Donald Trump. Si New York est encore la ville de tous les possibles, le candidat démocrate en est le modèle, l'archétype immigré de 33 ans. Il n'est américain que depuis 2018. Zohran Mamdani est né en Ouganda, mais a grandi en Afrique du Sud. D'origine indienne, il est musulman. Sa mère, Myra Nair, est réalisatrice de renommée mondiale. Elle a remporté un lion d'or à la Mostra de Venise en 2001 pour le film « "Le mariage des moussons".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Ouganda : le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, candidat à sa réélection

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 15:21


En Ouganda, le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, sera candidat à sa réélection lors du scrutin prévu en janvier 2026, a indiqué mardi son parti.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 15 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de la RDC, en Ituri. Là où en 1998, a éclaté une seconde guerre du Congo qui s'est poursuivie jusqu'en 2003, entre Hémas et Lendus. Les rivalités ethniques et économiques ont dégénéré en nombre d'atrocités. Près de 30 ans plus tard, les mêmes seniors de guerre congolais réapparaissent, Thomas Lubanga en tête condamné par la CPI. Et la même armée ougandaise a franchi la frontière. La violence, depuis le début de l'année, frappe les civils de toutes les communautés... En seconde partie, direction Tuvalu, dans l'océan Pacifique. La conférence des Nations unies sur les océans s'est refermée, il y a quelques jours à Nice, sur la côte méditerranéenne française. Les 7/10e de notre planète sont recouverts par mers et océans et l'eau monte à cause de la fonte des pôles due au changement climatique à tel point que des pays et leurs cultures sont menacés de disparition.    En Ituri, les fantômes du passé resurgissent Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Ituri dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l'ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d'une extrême violence et continuent encore aujourd'hui de marquer les esprits.  Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d'enfants. La même armée étrangère, l'armée ougandaise, s'est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l'année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés. Un Grand Reportage de Coralie Pierret qui s'entretient avec Jacques Allix. Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé  C'est une première dans l'Histoire moderne, un pays va disparaître à cause du changement climatique. L'archipel des Tuvalu, isolé au milieu de l'océan Pacifique, se bat face à des problématiques sans précédent : peut-on retarder l'inévitable montée des océans ? Comment conserver sa souveraineté et son identité sans territoire ? Si le gouvernement a déjà réussi à signer un traité avec l'Australie pour garantir l'asile climatique à l'ensemble de sa population, certains espèrent finir leurs jours sur la terre de leurs ancêtres. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
En Ituri, les fantômes du passé resurgissent

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 19:30


Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Ituri dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l'ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d'une extrême violence et continuent encore aujourd'hui de marquer les esprits.  Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d'enfants.La même armée étrangère, l'armée ougandaise, s'est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l'année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés.«En Ituri, les fantômes du passé resurgissent», un Grand reportage de Coralie Pierret, réalisation : Pauline Leduc.

Invité Afrique
Dans l'est de la RDC, «la pléthore d'initiatives (pour la paix) qui se succèdent peut créer une image de confusion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 29, 2025 12:16


Un jour après la tenue à Kampala en Ouganda d'un sommet des chefs d'États du Mécanisme de suivi de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, qui a vu Yoweri Museveni prendre la tête de cette initiative, retour sur le bilan d'un énième mécanisme instauré pour tenter de ramener la paix dans l'Est du Congo, en proie à l'instabilité depuis des décennies. Un empilement qui peut semer la confusion auprès des populations victimes, selon Christoph Vogel. Il est le grand invité Afrique de Esdras Ndikumana.  RFI : Nous sommes au lendemain d'un sommet des chefs d'État du mécanisme de suivi de L'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Certaines voix critiques parlent d'un énième mécanisme qui n'est pratiquement d'aucune utilité. Qu'en pensez-vous ? Christoph Vogel : L'accord-cadre, ça fait longtemps qu'il a été créé. C'est un accord qui est sur le papier pas mauvais parce que justement, il est assez détaillé, il est assez compréhensif. Par contre, le souci avec cet accord se pose beaucoup plus sur le point de l'implémentation, parce qu'il y a de nombreuses provisions de cet accord qui n'ont pas été implémentées.Mais concrètement, est-ce qu'il y a certains éléments qui étaient prévus, qui ont été mis en œuvre ? Il y a pas mal d'aspects qui ont été mis en œuvre de manière embryonnaire, notamment lorsque cet accord était encore frais et jeune. Et c'est aujourd'hui que cet accord revient sur la table, mais il est accompagné aujourd'hui aussi de nombreuses autres initiatives de paix. Ce qui peut créer une friction, évidemment, entre des processus qui ont lieu en parallèle.Depuis la reprise de la guerre à l'est de la RDC en 2022, les initiatives de paix se succèdent, d'abord africaine avec le processus de Nairobi et celui de Luanda. Puis ces deux processus ont fusionné. Deux nouveaux processus sont apparus avec Doha et Washington, qui semblent plus prometteurs. Comment l'expliquez-vous ? C'est assez compliqué parce qu'évidemment, on ne sait pas tout de ce qui se dit derrière les coulisses. Ce qu'on sait, c'est que pour le cas de Doha, le Qatar a été derrière les coulisses, assez impliqué, aussi dans une optique de la politique étrangère qatarie pour le cadre des efforts américains. Évidemment, c'est fortement lié à cette envie du nouveau gouvernement américain de revendiquer sa place en tant que puissance globale qui cherche à maintenir ses intérêts dans différentes parties du monde, inclus la région des Grands Lacs.Est-ce que vous pensez que l'implication de la première puissance mondiale avec Trump, cette fois-ci, ça peut être la bonne ? Alors, c'est un couteau à double tranchant. D'un côté, le poids et la puissance américaine peut évidemment se traduire dans une force capable de rassembler les différentes parties au conflit actuel. De l'autre côté, il y a aussi certains observateurs qui se demandent justement quels sont les intérêts stratégiques américains qui vont au-delà de cette volonté de juste essayer de contribuer à une voie pour la paix.Depuis des décennies, on constate que lorsqu'une initiative ne marche pas dans la recherche de la paix à l'est de la RDC, la réponse est apparemment de créer une autre initiative tout en gardant la première. Est-ce que tout cela ne conduit pas à une certaine confusion et une certaine cacophonie ? Évidemment, cette pléthore d'initiatives et de tentatives qui se succèdent et qui d'ailleurs coexistent peut créer justement cette image de confusion. Il faut voir que si, par exemple, une initiative particulière n'aboutit pas, évidemment, dans ce cas-là, ça serait bien d'un côté de fusionner et harmoniser ces processus ou formellement mettre fin à certaines initiatives pour permettre plus de place à des processus alternatifs et ainsi, de diminuer ce sentiment de confusion qui peut évidemment être créé parmi les populations concernées. Entre temps, il y a une nouvelle donne qui vient d'apparaître à l'est de la RDC, l'ancien président Joseph Kabila. Est-ce que son entrée en jeu au grand jour est de nature à changer la nature du conflit auquel on assiste ? Alors, évidemment, le président Kabila, qui a été à la tête de la RDC pendant 17 ans, reste une figure de poids sur la scène politique, non seulement en RDC, mais aussi à travers toute la région. Et c'est ainsi que son entrée dans le jeu visible et tangible suite à quand même aussi plusieurs mois de rumeurs qui ont déjà un peu annoncé cela depuis peut être un élément qui réorganise certains processus et certaines coalitions entre les autres acteurs. Par contre, en l'absence d'une déclaration à Goma, ce n'est pas encore tout à fait clair, ni de savoir à quel niveau cela va changer les différentes initiatives qui sont déjà en cours, ni non plus comment sera le positionnement final du président Kabila ?À lire aussiEst de la RDC: «Faites taire les armes», lance le chef de l'ONU

Journal de l'Afrique
République démocratique du Congo : Joseph Kabila arrivé à Goma

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 12:44


En République démocratique du Congo, l'ancien président congolais Joseph Kabila, est arrivé à Goma dans l'est de la RDC. Une annonce faite par l'AFC/M23 et l'entourage de l'ancien président. Joseph Kabila n'était plus revenu au pays depuis fin 2023. Ce séjour intervient deux jours après son discours.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 17 mai 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à un mouvement de guérilla islamiste qui sévit en Afrique centrale, l'ADF, un des groupes les plus violents du continent, fondé en Ouganda dans les années 1990 pour évincer le président Museveni, il sévit dans l'est de la RDC. «ADF» est l'acronyme anglais pour Forces démocratiques alliées. Le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale depuis que son chef a prêté allégeance à l'État islamique en 2017.  Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centraleC'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.  Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalitéDepuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix. 

C'est pas du vent
Le racisme environnemental existe-t-il ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 15, 2025 48:30


Pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Femmes, pauvres, et personnes non blanches semblent éloignées de l'écologie politique alors qu'elles ne sont ni absentes ni muettes, elles sont juste invisibilisées. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un paradoxe : pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Je veux parler des pauvres, des femmes et des personnes non blanches qui sont les plus touchées par les pollutions et les conséquences du changement climatique. Pourtant ils ne sont pas muets, ils s'organisent en collectif pour défendre des territoires ou obtenir des réparations, mais ils sont comme invisibilisés sur la scène de l'écologie politique. C'est le principe du racisme environnemental que nous allons vous expliquer dans cette émission. Et c'est un paradoxe car justement l'écologie pourrait et devrait être une formidable approche pour une réconciliation postcoloniale car nous avons tous intérêt à préserver notre maison commune !Avec- Fatima Ouassak, politologue, militante écologiste - Micheline Pham du collectif Vietnam-dioxine- Maya Mihindou, plasticienne (par téléphone)Pour l'ouvrage Terre et Liberté : manifeste antiraciste pour une écologie de la libération, paru aux Éditions Les Liens qui libèrent.Juliette Renaud de l'ONG les Amis de la Terre concernant les projets de Total en Ouganda et au Mozambique.Musiques diffusées pendant l'émission- Jason Isabel - White Man's World- Groundation & Alpha Blondy - The Youth (Playlist RFI).

Grand reportage
Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalité

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 13, 2025 19:30


Depuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage. En 2017, le groupe islamiste d'origine ougandaise ADF (Forces démocratiques alliées) a prêté allégeance à l'organisation État islamique. En mars 2025, Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI, a pu passer une semaine dans un centre de déradicalisation et de réinsertion d'anciens membres de ce groupe armé, l'un des plus mystérieux et meurtriers de l'est de la RDC. C'est la première fois que ce centre, géré par la fondation américaine Bridgeway et l'armée ougandaise, ouvre ses portes à une journaliste.Les témoignages exclusifs recueillis éclairent de l'intérieur le processus qui a conduit les ADF à s'allier à l'EI et ses conséquences. Un ancien commandant ADF, aujourd'hui repenti, témoigne. Il était aux premières loges de ce processus d'allégeance : « Quand le groupe a rejoint l'État islamique, les règles ont changé. Musa Seka Baluku [leader des ADF, NLDR] a commencé à faire référence à un homme qui lui donnait des instructions. Chaque commandant devait mener un certain nombre de raids, tuer des civils... Et ramener des photos, pour les envoyer comme preuve du travail accompli. »Contrer l'idéologie radicale propagée par les ADF n'est pas chose aisée. Notre deuxième Grand Reportage y est consacré. Pour justifier le recours à cette violence extrême, les ADF s'appuient sur une interprétation réductrice, déformée du Coran. Très peu en sortent indemnes, même lorsqu'ils ont été recrutés par la ruse… ou forcés. Issa, un jeune homme endoctriné dans son village aujourd'hui repenti, déplore : « Je me sens mal d'avoir été trompé et je me sens très mal quand je pense à ce qu'on a fait : avoir versé le sang de personnes innocentes. Pendant 6 ans, on m'a berné avec une vision fausse de ce qu'est le jihad. »

Grand reportage
Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 12, 2025 19:30


C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois. « Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale », un Grand reportage de Florence Morice.

Journal de l'Afrique
Reporters sans frontières regrette la dépendance accrue aux gouvernements et annonceurs en Afrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 2, 2025 14:57


Reporters Sans Frontières a publié ce vendredi son classement annuel sur la liberté de la presse dans le monde et en Afrique. La dégradation des conditions des journalistes dans les pays en guerre a été pointée comme au Soudan, en RDC, au Mali ou encore au Burkina Faso. RSF note également une dépendance économique de plus en plus accrue des médias aux gouvernements et aux annonceurs affaiblissant ainsi leur neutralité. C'est le cas selon l'ONG au Cameroun, au Togo ou encore au Sénégal.

Le club RFI
Club RFI Kyangwali (Ouganda) : solidarité dans le camp de réfugiés

Le club RFI

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 19:29


Cette semaine, le Club RFI Kyangwali présente les activités réalisées dans le camp de réfugiés. La nécessité de soutenir et d'occuper au quotidien les jeunes. L'Ouganda est l'un des pays qui accueille le plus de réfugiés au monde. Avec la participation de Moise Shankoma, coordonnateur du Club RFI Kyangwali ; de Thomas M'Bussa qui rend un hommage à l'artiste musicien Jonathan Lero alias Young B. Musiques : - Bongo Te, Young B- Why, Bélidor.Réalisation : Cécile Bonici. 

Journal de l'Afrique
Massad Boulos, le Rwanda devrait "retirer" ses troupes de la RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 12:15


Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a fait le point sur sa récente tournée sur le continent qui l'a conduit en RDC, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Lors d'une conférence de presse, il a notamment  réitérer la position américaine sur le conflit qui déchire l'est congolais et évoquer les discussions sur un accord minier entre Kinshasa et Washington.

Journal de l'Afrique
Pluies diluviennes à Kinshasa, des dizaines de morts et plusieurs personnes bloquées

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 19:36


En RD Congo, des fortes pluies  – survenues le vendredi 4 avril - ont provoqué d'importantes inondations dans la capitale congolaise… Une partie de Kinshasa se retrouve totalement paralysé… De nombreux dégâts matériels, un premier bilan provisoire fait état de 22 morts. Des dizaines de milliers de personnes sont impactées.

Revue de presse Afrique
À la Une: le visage tuméfié d'une Guinéenne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 3:43


Ce visage tuméfié n'est pas le visage d'une inconnue. C'est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l'avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime  Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l'État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s'empare également de l'affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou.  En effet, poursuit Africaguinée, « l'ambassade France, qui l'avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d'innocence », elle a « choisi de retirer le post qu'elle avait publié à l'occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d'économies ciblées ». Le petit royaume d'Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n'en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l'œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d'environ 2 millions d'habitants, encerclée par l'Afrique du Sud, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat », souligne AfricaNews.De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l'équilibre des échanges commerciaux avec l'Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l'automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d'emplois. De même l'industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ». Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ».  Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »

Reportage Afrique
En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 2:13


Le sommet de la Human Genome Organisation (HUGO), qui s'est tenu du 11 au 14 mars pour la première fois sur le continent, dans la ville sud-africaine de Durban, a mis en lumière le manque de données existantes autour de la diversité du patrimoine génétique des populations africaines. En effet, la plupart des recherches et des séquençages se concentrent surtout en Europe et aux États-Unis. De notre correspondante de retour de Durban,Nous tous, humains, formons une même espèce et partageons à plus de 99,9% le même génome. Mais les quelques variations restantes, qui ont eu lieu au cours des millénaires, peuvent avoir une grande influence sur notre santé.Et comme les indices des découvertes scientifiques indiquent que les premiers hommes sont originaires d'Afrique et que seule une partie d'entre eux a ensuite peuplé le reste du monde, les gènes des différentes populations restées sur le continent renferment encore beaucoup de secrets pour l'ensemble de l'humanité. Selon la pédiatre et présidente de la Human Genome Organisation, Ada Hamosh, on ignore encore presque tout de leur variété : « La diversité génomique à l'intérieur de l'Afrique n'est pas du même ordre de grandeur que pour le reste du monde. En termes de groupes ethniques, de clans, etc, il y a beaucoup plus de diversité sur ce continent que partout ailleurs, précise-t-elle. On aurait énormément à apprendre si on séquençait davantage les gènes des populations africaines. » Et pourtant, ces variations ne sont quasiment pas analysées, avec moins de 2% des génomes séquencés mondialement appartenant à des populations africaines.« Ces études ont été historiquement réalisées sur des populations d'origine européenne et ce n'est pas surprenant, car cela demande beaucoup de temps, d'argent et de ressources, que l'on n'a pas forcément à disposition en Afrique, analyse Christopher Kintu qui, après des études en Ouganda, travaille sur ces questions à l'université Queen Mary de Londres. Donc, cela signifie qu'il faut qu'on en fasse plus, en tant que scientifiques. »À écouter dans Autour de la questionPourquoi et comment faire notre histoire génétique ?Des disparités sur le continent africainMême sur le continent, les recherches sont inégales, avec beaucoup de travaux effectués en Afrique du Sud. Dans des pays comme la RDC, les études sont balbutiantes. « En RDC, c'est un pays où on a un grand potentiel génétique, mais où on a très peu de main d'œuvre, regrette Aimé Lumaka, professeur de génétique à l'université de Kinshasa. Pour le moment, on a qu'un seul centre de génétique, qui est basé à l'université de Kinshasa, et le personnel qu'il y a dans le centre de génétique n'est pas encore suffisant pour ne fût-ce que répondre aux besoins dans la ville de Kinshasa, malheureusement. »Les séquençages effectués par exemple aux États-Unis ou au Royaume-Uni contiennent bien des données issues des diasporas africaines, mais elles ne sont pas représentatives de l'ensemble du continent et des effets de l'environnement.À lire aussiEn Afrique du Sud, des chercheurs reconstituent le plus ancien génome humain du pays

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Turquie : le PKK annonce une trêve après 40 ans de lutte armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'opposant ougandais Kizza Besigye, les tensions entre Zelensky et Trump sur les terres rares ukrainiennes et la reprise des recherches sur la disparition du vol MH370. Turquie : le PKK annonce une trêve après 40 ans de lutte armée En réponse à l'appel du chef historique kurde, le PKK a annoncé un cessez-le-feu avec la Turquie, mais sans parler de désarmement ou de dissolution. L'appel d'Abdullah Öcalan peut-il finir par être entendu ? Peut-il voir sa peine être allégée ? Est-ce le signe d'un apaisement entre les kurdes et la Turquie après plusieurs années de conflit ?Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.  Ouganda : l'opposant Kizza Besigye jugé par une cour civile À la suite de pressions nationales et internationales, l'opposant ougandais, d'abord jugé devant un tribunal militaire, a finalement comparu devant un tribunal civil. Son transfert devant la cour civile augmente-t-il ses chances de libération ? Qu'est-ce que cela change dans le cours de son procès ?Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : pas d'accord signé sur les terres rares ukrainiennes À la suite d'un échange tendu entre les présidents Zelensky et Trump, aucun accord n'a été conclu concernant les minerais ukrainiens. Pourquoi les deux partis n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord à ce sujet ? Pourquoi les États-Unis souhaitent-ils absolument accéder aux terres rares ukrainiennes ?Avec Emmanuel Hache, adjoint scientifique à IFP Énergies nouvelles et directeur de recherche à l'IRIS.  Malaysia Airlines : pourquoi les recherches reprennent onze ans après sa disparition ? Onze ans après la disparition du vol MH370, des recherches ont repris dans l'océan Indien pour retrouver des potentiels débris du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Pourquoi reprendre les recherches tant d'années après le drame ? Comment vont-elles s'organiser ? Avec Gilles Diharce, contrôleur aérien et auteur du livre Le mystère du vol MH370 (éditions JPO).

Journal de l'Afrique
RD Congo : Félix Tshisekedi appelle à l'union nationale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 16:37


La Première ministre de République démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a avancé lundi le chiffre de plus de 7.000 morts, dont de nombreux civils, depuis janvier dans les combats dans l'est du pays. Le président Tshisekedi a annoncé devant sa majorité vouloir créer un gouvernement d'union national. Un moyen pour le président de resserrer les rangs de la classe politique pour faire face à la progression du M23, appuyé par des troupes rwandaises, dans l'est du pays.

Journal de l'Afrique
RD Congo : des troupes ougandaises à Bunia pour contrer les rebelles ADF

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 12:10


En République démocratique du Congo, les forces ougandaises ont renforcé leur présence. Déployées dans l'est du pays depuis plusieurs années, de nouvelles troupes sont arrivées sur le territoire congolais. L'objectif selon les autorités, est de renforcer les opérations contre les rebelles ADF, groupe affilié à l'organisation Etat islamique. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Journal de l'Afrique
RD Congo : à Bukavu, l'activité reprend timidement après la prise de contrôle du M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 11:26


En RD Congo, au lendemain de la prise de Bukavu, les habitants de cette ville du Sud-Kivu reprennent doucement leur quotidien. Les rebelles du M23, appuyés par les troupes rwandaises, sont entrés dans la deuxième plus grande ville de l'est du pays, trois semaines après la prise de contrôle de Goma dans la province voisine du Nord-Kivu. Le M23 contrôle donc la totalité du Lac Kivu.