Podcasts about ouganda

Landlocked country in eastern central Africa

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ouganda

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Journal de l'Afrique
Massad Boulos, le Rwanda devrait "retirer" ses troupes de la RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 12:15


Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a fait le point sur sa récente tournée sur le continent qui l'a conduit en RDC, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Lors d'une conférence de presse, il a notamment  réitérer la position américaine sur le conflit qui déchire l'est congolais et évoquer les discussions sur un accord minier entre Kinshasa et Washington.

Journal de l'Afrique
Pluies diluviennes à Kinshasa, des dizaines de morts et plusieurs personnes bloquées

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 19:36


En RD Congo, des fortes pluies  – survenues le vendredi 4 avril - ont provoqué d'importantes inondations dans la capitale congolaise… Une partie de Kinshasa se retrouve totalement paralysé… De nombreux dégâts matériels, un premier bilan provisoire fait état de 22 morts. Des dizaines de milliers de personnes sont impactées.

Revue de presse Afrique
À la Une: le visage tuméfié d'une Guinéenne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 3:43


Ce visage tuméfié n'est pas le visage d'une inconnue. C'est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l'avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime  Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l'État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s'empare également de l'affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou.  En effet, poursuit Africaguinée, « l'ambassade France, qui l'avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d'innocence », elle a « choisi de retirer le post qu'elle avait publié à l'occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d'économies ciblées ». Le petit royaume d'Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n'en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l'œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d'environ 2 millions d'habitants, encerclée par l'Afrique du Sud, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat », souligne AfricaNews.De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l'équilibre des échanges commerciaux avec l'Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l'automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d'emplois. De même l'industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ». Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ».  Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le visage tuméfié d'une Guinéenne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 3:43


Ce visage tuméfié n'est pas le visage d'une inconnue. C'est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l'avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime  Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l'État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s'empare également de l'affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou.  En effet, poursuit Africaguinée, « l'ambassade France, qui l'avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d'innocence », elle a « choisi de retirer le post qu'elle avait publié à l'occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d'économies ciblées ». Le petit royaume d'Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n'en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l'œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d'environ 2 millions d'habitants, encerclée par l'Afrique du Sud, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat », souligne AfricaNews.De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l'équilibre des échanges commerciaux avec l'Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l'automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d'emplois. De même l'industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ». Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ».  Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »

Afrique Économie
Spiro domine le marché de la moto électrique en Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 2:42


Près de 25 millions de deux roues motorisés circulent en Afrique dont 30 000 motos électriques. Un marché à 90 % entre les mains d'un acteur : Spiro. L'entreprise s'est développée à partir du Togo et du Bénin et elle vend désormais au Kenya, en Ouganda, au Rwanda et au Nigeria. Les deux dernières années ont été consacrées à améliorer les modèles de motos électriques et leur prix, explique Kaushik Burman, le PDG de Spiro. « Si vous voulez réussir dans ce domaine, vous devez vraiment proposer des produits abordables et des produits robustes, parce qu'en Afrique, les terrains sont très difficiles. Le Rwanda a des pentes raides, de 18 degrés. L'Ouganda a des routes cahoteuses. Il faut donc des motos de très grande qualité, mais à un prix abordable, moins cher qu'une moto à essence. Aujourd'hui, nous y sommes parvenus », assure-t-il.600 stations d'échange de batteriesDans ce modèle économique, le client n'achète que la moto. La batterie, Spiro l'échange dès qu'elle est à plat et l'entreprise est donc devenue un fournisseur d'énergie. « Nous avons dépassé les 17,5 millions d'échanges de batteries aujourd'hui. Cela montre à quel point nous avons progressé au cours des 20 derniers mois, se félicite Kaushik Burman. Nous avons environ 600 stations d'échange de batteries actives. »Ce maillage met fin à l'anxiété sur l'autonomie de la moto électrique, pour un coût inférieur au carburant d'une moto thermique, reconnaît Yao Amedokpo. Mais selon ce spécialiste des mobilités urbaines et électriques à l'École des ponts et chaussées (ENPC), la maintenance est encore un problème. « Quand vous prenez l'exemple de Lomé, il n'y a qu'un seul centre de maintenance de motos qui se situe en périphérie de la ville et quand les conducteurs de motos ont des pannes en ville, parfois, il faut appeler ce centre-là pour chercher un moyen de transporter la moto et aller jusqu'au centre, et comme c'est le seul centre, il y a un temps d'immobilisation qui est assez long », explique-t-il.À lire aussiAu Togo, Spiro veut révolutionner la mobilité électriqueAméliorer la maintenanceAutre réserve du chercheur, le modèle industriel crée encore peu d'emplois en Afrique. « Pour l'instant, je n'y vois pas beaucoup de valeur ajoutée. Ce sont toujours des motos en caisse qui arrivent et qui sont assemblés par les concessionnaires à Lomé ou à Cotonou. On ne voit pas vraiment comment cela pourrait dynamiser le tissu industriel », affirme le spécialiste.Créer plus d'emploisSpiro attend des incitations publiques pour fabriquer davantage en Afrique. L'entreprise assemble déjà des pièces plus sophistiquées au Kenya, comme les moteurs et les contrôleurs des motos. Elle compte implanter dans les mois prochains des usines au Nigeria, au Rwanda et en Ouganda. Pour doper encore ses ventes, elle a choisi Davido comme ambassadeur et le partenariat avec l'artiste pourrait se renforcer.À lire aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]

Reportage Afrique
En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 2:13


Le sommet de la Human Genome Organisation (HUGO), qui s'est tenu du 11 au 14 mars pour la première fois sur le continent, dans la ville sud-africaine de Durban, a mis en lumière le manque de données existantes autour de la diversité du patrimoine génétique des populations africaines. En effet, la plupart des recherches et des séquençages se concentrent surtout en Europe et aux États-Unis. De notre correspondante de retour de Durban,Nous tous, humains, formons une même espèce et partageons à plus de 99,9% le même génome. Mais les quelques variations restantes, qui ont eu lieu au cours des millénaires, peuvent avoir une grande influence sur notre santé.Et comme les indices des découvertes scientifiques indiquent que les premiers hommes sont originaires d'Afrique et que seule une partie d'entre eux a ensuite peuplé le reste du monde, les gènes des différentes populations restées sur le continent renferment encore beaucoup de secrets pour l'ensemble de l'humanité. Selon la pédiatre et présidente de la Human Genome Organisation, Ada Hamosh, on ignore encore presque tout de leur variété : « La diversité génomique à l'intérieur de l'Afrique n'est pas du même ordre de grandeur que pour le reste du monde. En termes de groupes ethniques, de clans, etc, il y a beaucoup plus de diversité sur ce continent que partout ailleurs, précise-t-elle. On aurait énormément à apprendre si on séquençait davantage les gènes des populations africaines. » Et pourtant, ces variations ne sont quasiment pas analysées, avec moins de 2% des génomes séquencés mondialement appartenant à des populations africaines.« Ces études ont été historiquement réalisées sur des populations d'origine européenne et ce n'est pas surprenant, car cela demande beaucoup de temps, d'argent et de ressources, que l'on n'a pas forcément à disposition en Afrique, analyse Christopher Kintu qui, après des études en Ouganda, travaille sur ces questions à l'université Queen Mary de Londres. Donc, cela signifie qu'il faut qu'on en fasse plus, en tant que scientifiques. »À écouter dans Autour de la questionPourquoi et comment faire notre histoire génétique ?Des disparités sur le continent africainMême sur le continent, les recherches sont inégales, avec beaucoup de travaux effectués en Afrique du Sud. Dans des pays comme la RDC, les études sont balbutiantes. « En RDC, c'est un pays où on a un grand potentiel génétique, mais où on a très peu de main d'œuvre, regrette Aimé Lumaka, professeur de génétique à l'université de Kinshasa. Pour le moment, on a qu'un seul centre de génétique, qui est basé à l'université de Kinshasa, et le personnel qu'il y a dans le centre de génétique n'est pas encore suffisant pour ne fût-ce que répondre aux besoins dans la ville de Kinshasa, malheureusement. »Les séquençages effectués par exemple aux États-Unis ou au Royaume-Uni contiennent bien des données issues des diasporas africaines, mais elles ne sont pas représentatives de l'ensemble du continent et des effets de l'environnement.À lire aussiEn Afrique du Sud, des chercheurs reconstituent le plus ancien génome humain du pays

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Turquie : le PKK annonce une trêve après 40 ans de lutte armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'opposant ougandais Kizza Besigye, les tensions entre Zelensky et Trump sur les terres rares ukrainiennes et la reprise des recherches sur la disparition du vol MH370. Turquie : le PKK annonce une trêve après 40 ans de lutte armée En réponse à l'appel du chef historique kurde, le PKK a annoncé un cessez-le-feu avec la Turquie, mais sans parler de désarmement ou de dissolution. L'appel d'Abdullah Öcalan peut-il finir par être entendu ? Peut-il voir sa peine être allégée ? Est-ce le signe d'un apaisement entre les kurdes et la Turquie après plusieurs années de conflit ?Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.  Ouganda : l'opposant Kizza Besigye jugé par une cour civile À la suite de pressions nationales et internationales, l'opposant ougandais, d'abord jugé devant un tribunal militaire, a finalement comparu devant un tribunal civil. Son transfert devant la cour civile augmente-t-il ses chances de libération ? Qu'est-ce que cela change dans le cours de son procès ?Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : pas d'accord signé sur les terres rares ukrainiennes À la suite d'un échange tendu entre les présidents Zelensky et Trump, aucun accord n'a été conclu concernant les minerais ukrainiens. Pourquoi les deux partis n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord à ce sujet ? Pourquoi les États-Unis souhaitent-ils absolument accéder aux terres rares ukrainiennes ?Avec Emmanuel Hache, adjoint scientifique à IFP Énergies nouvelles et directeur de recherche à l'IRIS.  Malaysia Airlines : pourquoi les recherches reprennent onze ans après sa disparition ? Onze ans après la disparition du vol MH370, des recherches ont repris dans l'océan Indien pour retrouver des potentiels débris du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Pourquoi reprendre les recherches tant d'années après le drame ? Comment vont-elles s'organiser ? Avec Gilles Diharce, contrôleur aérien et auteur du livre Le mystère du vol MH370 (éditions JPO).

Journal de l'Afrique
RD Congo : Félix Tshisekedi appelle à l'union nationale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 16:37


La Première ministre de République démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a avancé lundi le chiffre de plus de 7.000 morts, dont de nombreux civils, depuis janvier dans les combats dans l'est du pays. Le président Tshisekedi a annoncé devant sa majorité vouloir créer un gouvernement d'union national. Un moyen pour le président de resserrer les rangs de la classe politique pour faire face à la progression du M23, appuyé par des troupes rwandaises, dans l'est du pays.

La partition
«I'll get Along», la partition de Michael Kiwanuka

La partition

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 6:10


Plongez dans l'univers musical captivant de Michael Kiwanuka, l'une des voix majeures de la scène néo-soul britannique. Cet épisode de "La partition" vous emmène à la découverte d'un artiste hors du commun, dont la musique semble transcender les époques.Ombline Roche, la présentatrice, vous fait d'abord connaissance avec Michael Kiwanuka, un jeune chanteur et guitariste anglais d'origine ougandaise. Repéré en 2012 par la BBC, qui lui décerne le très convoité trophée "BBC Sound", Kiwanuka crée alors la surprise avec son style musical mêlant folk et soul, ainsi que son timbre de voix éraillé évoquant les légendes du passé.Vous apprendrez que c'est la mère de Michael qui lui a offert sa première guitare à l'âge de 12 ans, déclenchant ainsi sa passion pour la musique. Issu d'une famille ayant fui la dictature d'Idi Amin Dada en Ouganda, Kiwanuka a grandi bercé par les sons vintage de Bill Withers, Otis Redding et autres icônes de la soul. Cette influence transparaît clairement dans ses compositions, qui respirent une aura rétro et vintage.L'épisode vous plongera ensuite dans le parcours de cet artiste singulier. Vous découvrirez comment, malgré un succès soudain avec son premier album "Home Again" en 2012, Kiwanuka a failli abandonner la musique, effrayé par cette nouvelle notoriété. Ce n'est qu'avec son deuxième opus "Love and Hate", sorti en 2016, qu'il s'affirme enfin, s'emparant de sujets sociaux dans ses textes.Vous serez captivés par les anecdotes sur l'enregistrement de ses albums, notamment la collaboration avec le producteur Danger Mouse sur "Love and Hate". Vous comprendrez également comment Kiwanuka a su trouver sa voix, à la fois soul et rock, tout en restant fidèle à ses racines africaines.Cet épisode vous donnera envie de (re)découvrir la discographie de Michael Kiwanuka, un artiste aussi talentueux qu'engagé, dont la musique semble hors du temps. Préparez-vous à être séduits par cette voix soul qui transcende les époques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Journal de l'Afrique
RD Congo : des troupes ougandaises à Bunia pour contrer les rebelles ADF

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 12:10


En République démocratique du Congo, les forces ougandaises ont renforcé leur présence. Déployées dans l'est du pays depuis plusieurs années, de nouvelles troupes sont arrivées sur le territoire congolais. L'objectif selon les autorités, est de renforcer les opérations contre les rebelles ADF, groupe affilié à l'organisation Etat islamique. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Journal de l'Afrique
RD Congo : à Bukavu, l'activité reprend timidement après la prise de contrôle du M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 11:26


En RD Congo, au lendemain de la prise de Bukavu, les habitants de cette ville du Sud-Kivu reprennent doucement leur quotidien. Les rebelles du M23, appuyés par les troupes rwandaises, sont entrés dans la deuxième plus grande ville de l'est du pays, trois semaines après la prise de contrôle de Goma dans la province voisine du Nord-Kivu. Le M23 contrôle donc la totalité du Lac Kivu. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Reportage exclusif à Soueïda : « la petite Venezuela » de Syrie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 30:00


La Syrie vit une période de transition historique depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024. C'est un moment de grandes aspirations pour les différentes populations du pays, dont une communauté plutôt méconnue, installée au sud de la Syrie. La ville de Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, est surnommée « La Petite Venezuela ». RFI a pu s'y rendre pour un reportage exclusif. Notre envoyée spéciale Mélissa Barra a rencontré Carmelinda Rouslan qui fabrique des petits drapeaux syriens en macramé, ces drapeaux de la révolution ont trois étoiles et une bande verte et ils étaient interdits sous le régime de Bachar el-Assad : « Nous les avons tissés rapidement, il fallait faire vite. C'est une nouvelle vie qui commence, pleine d'espoir. Les gens ont besoin d'une vie meilleure. » Soueïda est le fief de la plus grosse communauté syrienne vénézuélienne. Cinq artisanes travaillent dans la boutique de Carmelinda. Elles confectionnent des sacs, des accessoires de décoration et même des poupées vêtues de costumes traditionnels vénézuéliens. « Ces femmes travaillent », explique Carmelinda, « ce n'est pas facile car l'économie est en récession et les prix sont élevés. Les femmes doivent faire vivre leurs familles. Comme au Venezuela, toute la famille travaille ».Carmelinda Rouslan est née à Caroca, au nord-est du Venezuela. Elle vit en Syrie, le pays de ses parents, depuis qu'elle a 14 ans. Dans un mélange d'espagnol et d'arabe, elle explique que de nombreux clients ont les mêmes origines. « La terre vénézuélienne est à jamais dans nos cœurs », ajoute-t-elle.Les habitants de Soueïda ont tous un cousin ou une tante en Amérique latine. Selon un historien local, une première vague de Syriens a émigré dans les années 50 au Venezuela pour travailler dans les champs et dans les mines d'or. Puis, après le coup d'État en 1970 de Hafez el-Assad, le père de Bachar, d'autres sont partis pour trouver un emploi dans les exploitations pétrolières. Certains enfants de ces générations sont rentrés en Syrie.Sawsan Almaaz en fait partie. Elle a ouvert dans le centre-ville un restaurant, où se retrouvent tous les mois les membres du groupe d'amitié Syrie Venezuela. « Quand les clients demandent des arepas vénézuéliennes - nos galettes de maïs traditionnelles – nous les préparons. » dit-elle. « On peut se procurer de la farine de maïs mais elle est chère. Elle est importée. L'ancien régime avait mis beaucoup d'impôts sur les produits d'importation. Ils coûtaient trois fois plus cher qu'un produit national. Le prix devrait baisser désormais. D'ailleurs, c'est déjà un peu le cas. »Durant les années 2000, le gouvernement vénézuélien a tissé des liens avec Bachar el-Assad. On dit qu'à ce moment-là, Soueïda a reçu le surnom de « Petite Venezuela ». « Quand Hugo Chavez était en vie, il est venu à Soueïda et a posé la première pierre du club vénézuélien de la ville. La moitié des habitants se sentent Vénézuéliens, par naissance ou par expatriation, ou bien parce que leurs enfants et petits-enfants le sont », explique Aida Hadefi, gérante d'une pharmacie et membre du club d'amitié. « Mon père et ma mère sont arrivés en bateau là-bas. Mes enfants sont nés au Venezuela. Ce pays est notre terre, notre mère. »2011 a marqué un moment décisif dans cette grande histoire de migrations. La guerre civile et la sanglante répression ont déclenché une nouvelle vague d'exil. « La Syrie est belle mais nous avons beaucoup souffert à cause de ce président. Qu'il brûle en enfer ! À cause de lui, nous avons été contraints à l'exil. Beaucoup de gens ont quitté le pays pour le Venezuela, la plupart depuis Soueïda. Maintenant nous sommes heureux. C'est la première fois que je peux en parler publiquement, car avant on pouvait vous couper la tête pour ça. Nous sommes âgés mais je pense au futur de nos enfants et de nos petits-enfants : j'espère que la Syrie va se relever et devenir meilleure qu'avant »La ville de Soueïda a manifesté au quotidien pour le départ de Bachar el-Assad. Elle a été relativement épargnée par la répression. Ses murs exhibent encore les slogans de la liberté et ces femmes vénézuéliennes ne cessent d'entonner l'hymne de la Syrie nouvelle - Lève la tête, tu es un Syrien libre. Les migrants expulsés des États-Unis arrivent au VenezuelaLe New York Times parle d'une victoire importante pour Donald Trump,Le président américain « avait promis pendant sa campagne d'expulser des millions de migrants sans papiers. Pour y parvenir,» poursuit le journal, « il a besoin que le président vénézuélien de plus en plus isolé par les autres dirigeants, accepte de les accueillir ». Le journal El Mundo publie une photo de Nicolás Maduro au Palais de Miraflores à Caracas serrant la main de Richard Grenell, l'envoyé de Donald Trump pour les missions spéciales. Celui-ci a supervisé l'envoi des premiers avions de migrants vénézuéliens. En échange de cette bonne entente, souligne le journal, «l'administration Trump n'a pas pris de sanctions internationales contre le pays, et n'a pas retiré les licences accordées à la compagnie pétrolière américaine Chevron pour produire 200 000 barils de pétrole par jour sur le sol vénézuélien.» Haïti : Tirs nourris à Pétion-villeEn Haïti, selon des témoignages recueillis par l'agence de presse AlterPresse, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la commune de Pétion-ville.D'importantes rafales ont été signalées, ce qui a créé l'inquiétude au sein de la population qui est terrée chez elle, rapporte AlterPresse, des tirs qui ont débuté dans la nuit de samedi et se sont intensifiés hier (10 février 2025) en début d'après-midi, perturbant les activités commerciales et scolaires. Il s'agirait de gangs armés selon l'article, la police ayant repoussé des tentatives du gang armé Kraze Baryé d'envahir plusieurs quartiers de Pétion-ville.Depuis le 7 Février, date charnière en Haïti marquant cette année les 39 ans de la chute de la dictature des Duvalier, la tension monte dans plusieurs communes. Le conseil exécutif intérimaire de Pétionville, Kenscoff et Tabarre ont alerté sur le climat de terreur lié à la menace des attaques de gangs, encore plus prégnants ces jours-ci.AlterPresse | Haïti-Criminalité : Plusieurs communes de Port-au-Prince en alerte face à des menaces d'attaques de gangs armésLes autorités ont, elles, fait paraître un communiqué réaffirmant leur engagement total à combattre l'insécurité et éradiquer les criminels.« La population doit respirer et la peur doit changer de camp », peut-on y lire.  Au même moment, la police nationale a reçu de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince du matériel neuf ont des armes, des munitions et des véhicules blindés, selon un article à lire dans le Nouvelliste. La PNH reçoit armes, munitions tracteurs et véhicules, dons des USA.Le Nouvelliste revient sur un autre engagement de la présidence haïtienne : poursuivre les personnes sanctionnés par les États-Unis, le Canada et l'ONU.Leslie Voltaire veut des poursuites contre les Haïtiens sanctionnés par les États Unis, le Canada ou l'ONU.« Depuis décembre 2020, les États-Unis, le Canada, et le Conseil de sécurité des Nations unies adoptent des sanctions contre des chefs de gangs, des hommes d'affaires et des leaders politiques » haïtiens accusés de « menacer la paix, de financer les activités des gangs armés et de perpétuer des actes de corruption ». Ces personnes seront désormais susceptibles d'être poursuivies en Haïti, le président du Conseil présidentiel de transition a écrit sur son compte X vouloir agir « avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d'Haïti. »La presse haïtienne se fait aussi l'écho d'un appel lancé par Martine Moïse, la veuve du président assassiné Jovenel Moïse : elle demande à Donald Trump de déclassifier tous les documents relatifs à la mort de son mari.Assassinat de Jovenel Moïse : Martine demande à Trump de « déclassifier » tous les documents y relatifs | Gazette HaitiElle espère que le président américain fera le même geste que celui qu'il a effectué après son investiture pour déclassifier les documents relatifs aux assassinats de l'ancien président John F. Kennedy, de son frère, l'ex-sénateur Robert F. Kennedy, et de Martin Luther King. Plusieurs enquêtes sont en cours suite à l'assassinat de Jovenel Moïse en Haïti et aux États-Unis mais « le processus judiciaire en Haïti progresse lentement », selon le Nouvelliste. S'adressant directement au président américain sur les réseaux sociaux, Martine Moïse fait un parallèle entre les réformes entreprises par son défunt mari et celles menées par le Donald Trump, insistant sur le fait que l'ancien président haïtien a voulu, comme lui, « mettre un terme aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques». USAID : la bataille des employés de Mana NutritionDans le sud de la Géorgie à Fitzgerald, Mana Nutrition est une ONG qui fabrique des produits alimentaires pour combattre la faim. Depuis que Donald Trump a menacé de geler l'aide internationale américaine, ses employés sont sur la sellette.Allen Galbraith, le manager, rencontré par Edward Maille, témoigne : « Des enfants meurent s'ils n'ont pas accès à nos produits. Tout ce qu'on fait est pour eux, on mesure notre production quotidienne par rapport au nombre d'enfants qu'on peut nourrir. »Il estime que 98% de la production de nourriture est vendue à l'USAID qui a demandé à Mana Nutrition d'arrêter les contrats, avant de revenir sur cette décision. Malgré cette confusion, le manager doute que le gouvernement américain mette fin à ces dépenses.  « Je n'imagine pas quelqu'un s'y opposer et dire « on n'a pas besoin de nourrir ces enfants»… je pense qu'ils vont continuer les financements d'une façon ou d'une autre. »Latranda Williams travaille dans l'odeur de cacahuètes grillées, et elle a effectué un séjour en Ouganda et en Éthiopie :  « On est allé à l'hôpital… et certains des enfants pleuraient à cause de la faim… pas à cause d'une maladie… mais de la faim… ».Mana Nutrition estime avoir nourri en 2022 un million d'enfants grâce à ces produits. Les premières taxes douanières américaines autour de l'acier inquiètent l'Amérique latine et le CanadaL'imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux États-Unis est le nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.El Pais parle d'un véritable tsunami pour les économies des principaux exportateurs d'acier, que sont le Canada et le Mexique, ainsi que le Brésil, pays qui est devenu en 2024 le deuxième fournisseur de cet alliage souligne le journal.« La première bataille de la guerre économique avec les États-Unis portera sur l'aluminium et l'acier canadien», titre le journal québécois le Devoir.« Les industriels sont profondément préoccupés », poursuit le quotidien. Prenant l'exemple du premier round de taxes douanières lors du premier mandat de Donald Trump, le quotidien rappelle que dès 2018, « les exportations de produits canadiens en acier ont reculé de 37,8% » alors que « les exportations d'aluminium ont diminué de moitié ».Pour l'entrepreneur mexicain, Carlos Slim, il faut renforcer les échanges avec les autres pays et notamment la Chine. Le magnat des télécoms mexicains pense aussi que les tarifs douaniers ne sont pas faits pour durer. Ses propos sont à lire dans el Milenio. Colombie : l'incertitude après le départ de 4 ministresEn Colombie, une crise politique est ouverte depuis dimanche (9 février 2025) : le président Gustavo Petro a demandé à ses ministres et aux haut-fonctionnaires de démissionner.El Espectador Petro a quitté le gouvernement par intérim avec de l'incertitude sur trois fronts clés : les réformes et les élections | Nouvelles aujourd'hui | LE SPECTATEUR explique que dans « un tweet publié quelques heures avant d'atterrir à l'aéroport de Dubaï, où il entame une tournée au Moyen-Orient, le président Gustavo Petro a clairement indiqué qu'il ne voulait pas de divisions internes entre ses ministres». El Tiempo craint que le départ de ses ministres et notamment du ministre de l'Intérieur n'ait des conséquences sur l'avancement des réformes sociales et notamment celle de la justice. Le départ de Juan Fernando Cristo, poursuit le journal, est une perte car il était un homme rassembleur qui « en 7 mois est parvenu à tempérer les foudres du Congrès colombien touché par plusieurs scandales ». L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère nous parle du Grand Port Maritime de Fort-de-France qui veut devenir un hub incontournable dans les Caraïbes.

Monsieur Jardinier - La 1ere
La santé globale et les singes en Ouganda

Monsieur Jardinier - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 7:05


François Turrian profite d'un de ces derniers voyages pour illustrer le concept de santé globale: One Health. Nous irons dans la forêt équatoriale de Bwindi en Ouganda auprès des grands singes.

Afrique Économie
Le secteur privé, chaînon manquant du financement des réseaux électriques africains

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 2:17


Le nombre d'Africains vivant sans électricité a augmenté ces dernières années. 600 millions de personnes seraient concernées. Pour inverser la tendance, le continent a besoin d'investissements lourds. L'une des difficultés est d'attirer des intérêts privés pour financer les réseaux servant à transporter l'électricité. En 2023, la plateforme d'investissement Africa50, crée par la Banque africaine de développement, faisait les comptes : 99,5% de ce qui venait d'être investi dans le secteur de l'énergie avait été consacré à des projets de production d'électricité. « Il y a eu un certain engouement pour le financement privé de la production d'électricité au Cameroun, la centrale de Nachtigal, en Côte d'Ivoire, la centrale d'Azito, au Sénégal, Malicounda, Tobène, détaille Alain Ebobissé, directeur général d'Africa50, mais ce que nous n'avons pas vu, c'est cet engouement du secteur privé jusqu'à présent pour le financement des lignes de transport d'électricité ».Des efforts trop lourds pour les ÉtatsHistoriquement, la grande majorité des investissements réalisés dans les lignes de transport électriques ont été faits par les gouvernements ou grâce à des prêts souverains garantis par des banques de développement.Ces sources de financement n'ont pas suivi l'évolution des besoins. Sylvie Mahieu, spécialiste de l'énergie au sein de la Banque africaine de développement, y voit l'un des obstacles à la création de réseaux robustes et donc à l'exploitation optimale des nouvelles centrales. « L'État ne peut pas fiscalement assumer ce genre d'infrastructure et ils ont des demandes sociales présentes dans le domaine de l'éducation et de la santé, tandis qu'il y a un modèle qui permet en fait de générer des revenus pour les investisseurs privés sur un modèle de lignes de transmission ».Privatiser les lignes de transport, totalement, en partie, ou confier leur exploitation à une entreprise, le Brésil, le Pérou, le Chili ou l'Inde ont déjà passé le pas. L'opérateur privé peut par exemple financer la construction de lignes et ensuite les exploiter en échange d'un loyer. Puis au bout de 20 ou 30 ans, ces infrastructures sont rétrocédées aux pouvoirs publics.À lire aussiLe transport de l'électricité, un enjeu géopolitique et stratégiqueDes partenariats public-privé en progrèsEn Afrique, l'idée fait son chemin, même si certains États y voient encore une atteinte à leur souveraineté.« J'ai le plaisir de dire que nous avons fait beaucoup de progrès dans le financement en partenariat public-privé de lignes de transport d'électricité au Kenya et nous avons eu des échanges assez fructueux pour le financement de certaines lignes de transport d'électricité au Mozambique », assure Alain Ebobissé.Des discussions sont aussi en cours en Tanzanie, Nigeria, Ouganda... Reste à les concrétiser. Au Kenya, où Africa50, associé à l'opérateur public indien PowerGrid attend une réponse des autorités, les projets attribués au groupe du milliardaire Gautam Adani, lui aussi indien, accusé de corruption aux États-Unis, ont été annulés face à la fronde de l'opinion.À écouter aussiLe système d'échange d'énergie électrique ouest-africain progresse malgré les

Afrique Économie
Comment concrétiser la nouvelle feuille de route de Kampala pour l'agriculture et l'alimentation?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 2:21


Il y a dix ans, la déclaration de Malabo fixait les priorités pour combattre l'insécurité alimentaire en Afrique. Du 9 au 12 janvier en Ouganda, le sommet de l'Union africaine a débouché sur la déclaration de Kampala, nouvelle feuille de route pour l'agriculture et l'alimentation sur le continent pour la prochaine décennie. Des priorités qui avaient été discutées quelques mois plus tôt pendant le Forum africain des systèmes alimentaires à Kigali. Contrairement à la déclaration de Malabo, centrée sur le secteur agricole, l'agenda approuvé à Kampala, en Ouganda, adopte une approche plus globale des besoins du système agro-alimentaire du continent. « Il ne suffit pas de produire, approuve Marc Bertin Gansonre, député et secrétaire général de la Confédération paysanne du Burkina Faso. Il faut aussi apporter une valeur ajoutée à cette production, apporter de la connaissance aux agriculteurs, pour qu'ils puissent utiliser les techniques et les technologies. Il faut aussi travailler sur des infrastructures routières et accompagner le secteur industriel à se développer. C'est un grand chantier, reconnaît-il, mais on va se donner les moyens de réussir ce que nous avons commencé. »Approche globalePour l'heure, les objectifs très ambitieux de Malabo, comme l'affectation de 10% du budget de chaque pays à l'agriculture, ou encore la réduction de moitié de la pauvreté d'ici à 2025, sont loin d'avoir été atteints par les États membres. « Nous constatons que très peu, si ce n'est aucun pays, n'a réussi à allouer 10% de ses budgets nationaux à l'agriculture, regrette Jérémy Lissouba, député congolais et secrétaire général du réseau parlementaire africain sur les systèmes alimentaires. Notre vrai défi n'est pas un défi technique, technologique ni même financier. Notre vrai défi est un défi politique. Kampala doit être une décennie décisive pour relancer cette volonté politique. »À lire aussiSommet de Kampala: l'Afrique trace sa nouvelle feuille de route agricoleDéfi politiqueD'ici à 2035, la déclaration de Kampala vise notamment à réduire de moitié les pertes post-récoltes, à tripler le commerce intra-africain de produits alimentaires ou encore à augmenter de 35% les aliments transformés localement. « Dans le monde de l'après-conférence de Malabo, souligne Donald Brown, vice-président du Fonds international de développement agricole, il sera important de traduire les déclarations du niveau continental vers les organismes économiques régionaux, tels que la SADC et la Cédéao, où les ministères des Finances seront mutuellement responsables des résultats obtenus. »Rendre les ministres redevablesLa déclaration de Kampala réaffirme l'urgence de développer la capacité du continent à nourrir ses habitants, dont 58% sont touchés par une forme modérée ou sévère d'insécurité alimentaire, selon la Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Un enjeu d'autant plus important face aux prévisions de croissance démographique estimant à 2,5 milliards d'habitants la population africaine d'ici à 2050.À lire aussiLes systèmes alimentaires africains profondément transformés par l'urbanisation

Journal de l'Afrique
86 morts et une cinquantaine de blessés dans l'explosion d'un camion-citerne au Nigéria

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 17:08


Au Nigéria, le bilan de l'explosion du camion-citerne dans le centre du pays s'élève a 86 morts et une cinquantaine de blessés. Une foule s'était approché du camion pour récupérer de l'essence quand ce dernier à exploser. Le président Bola Tinubu a déploré l'incident dans un communiqué -  et a ordonné le lancement d'une campagne de sensibilisation "aux risques et dangers que représente le siphonnage de carburant".

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Neil O'Leary pour «Mydawa» et Martin Tumusiime pour «Yo-Waste»

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 3:30


Les têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Nicolas Brousse. Au palmarès de cette semaine, deux start-ups qui figurent dans le top 5 des meilleures start-ups africaines de l'année 2024. Notre première tête d'affiche est originaire du Kenya. Neil O'Leary, entrepreneur irlandais et kényan d'adoption, a fondé Mydawa afin de démocratiser l'e-santé. Diplômé en commerce des universités de Dublin et de Cambridge en 2016, il a conçu une plate-forme pour répondre à la demande croissante de solutions de santé globale. Notre seconde tête d'affiche est originaire d'Ouganda. En 2018, Martin Tumusiime, informaticien et entrepreneur technologique, diplômé de l'université de Makerere, a fondé Yo-Waste, avec l'objectif d'optimiser la gestion des déchets. L'entreprise collecte des déchets et met en relation clients résidentiels, professionnels et éboueurs locaux. Une fois recyclés, les déchets sont convertis en énergie.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Trêve à Gaza : comment est-on parvenu à un accord ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le report de la CHAN 2025 et les tensions entre l'Afghanistan et l'Iran sur la question de l'eau. Trêve à Gaza : comment est-on parvenu à un accord ? Après 15 mois de conflit, Israël et le Hamas ont accepté un accord de cessez-le-feu à Gaza. La trêve doit entrer en vigueur, ce dimanche 19 janvier 2025, avec la libération de 33 otages israéliens en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens. Qu'est-ce qui a rendu possible un tel accord ? Qu'est-il prévu pour qu'il soit respecté ?Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. CHAN : qui est responsable du report ? Censé se dérouler du 1er au 28 février 2025 en Tanzanie, Ouganda et Kenya, le Championnat d'Afrique des Nations a été reporté au mois d'août. Dans un communiqué, la Confédération africaine de football explique avoir besoin de plus de temps pour finaliser la construction et la rénovation des stades. Comment expliquer ce retard des pays organisateurs ? Ce report peut-il perturber le calendrier des équipes et des joueurs concernés ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.   Iran/Afghanistan : pourquoi l'eau empoisonne les relations ?  Les tensions entre l'Iran et l'Afghanistan se sont accentuées, ces derniers temps, en raison de la construction d'un barrage sur la rivière Harirud. Pourquoi Téhéran le considère-t-il comme une menace ? La perspective d'interventions militaires entre les deux pays est-elle envisageable ?Avec Jonathan Piron, historien, spécialiste de l'Iran pour le centre de recherche Etopia à Bruxelles.  Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, retour sur l'arnaque au faux Brad Pitt !

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France/Algérie : retour sur l'expulsion ratée de l'influenceur algérien

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le réchauffement climatique, le procès de l'opposant Kizza Besigye en Ouganda et l'attaque du Jnim au Bénin. France/Algérie : retour sur l'expulsion ratée de l'influenceur algérien  Expulsé en Algérie pour « incitations à la haine », l'influenceur algérien surnommé « Doualemn » a été refoulé dès son arrivée à Alger et renvoyé vers Paris. Pourquoi les autorités algériennes l'ont-elles renvoyé ? Que risque-t-il maintenant ? Plusieurs politiques s'élèvent pour dénoncer l'accord de 1968, liant la France et l'Algérie sur les questions migratoires. Que contient ce texte ?Avec Marie Casadebaig, journaliste au service France de RFI. Climat : le point de non-retour a-t-il été franchi ?  2024 a été l'année la chaude jamais enregistrée et la première à dépasser le seuil de 1,5°C de réchauffement fixée par l'accord de Paris. Quel est l'intérêt de cet accord s'il n'est pas respecté ? Est-il encore possible de freiner le phénomène ? À ce rythme, dans combien de temps la barre des 2°C de réchauffement pourrait-elle être franchie ?Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI. Ouganda : que reproche-t-on à l'opposant Kizza Besigye ?  Dans son procès devant la cour martiale, l'ancien médecin personnel du président Museveni devenu opposant est désormais accusé de trahison. Kizza Besigye encourt la peine de mort. De quoi est-il accusé pour risquer la peine capitale ? Ce procès est-il un moyen pour le pouvoir d'affaiblir l'opposition avant la présidentielle de l'année prochaine ?Avec Florence Brisset-Foucault, maîtresse de conférence à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.   Bénin : 30 soldats tués dans une attaque jihadiste  C'est la première fois que les forces armées subissent de si lourdes pertes. 30 soldats ont été tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso dans l'attaque revendiquée par le Jnim, affilié à al-Qaida. Cet assaut révèle-t-il des failles dans le dispositif militaire déployé dans le nord du Bénin pour lutter contre le terrorisme ?Avec Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'Institut d'Études de Sécurité (ISS) au Bureau de Dakar.

Invité Afrique
Ouganda: «L'arrestation de Kizza Besigye est une démonstration de force de Museveni»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 11:05


À Kampala, c'est ce 13 janvier 2025 que doit reprendre le procès de l'opposant Kizza Besigye qui, selon son épouse, a été kidnappé il y a deux mois au Kenya, avant d'être transféré de force en Ouganda. Pourquoi le président Yoweri Museveni fait-il poursuivre son opposant historique par un tribunal militaire ? Est-ce parce qu'il en a peur, un an avant la présidentielle de février 2026 ? Florence Brisset-Foucault est maîtresse de conférence en sciences politiques à l'université Paris I et affiliée à l'université de Makerere, à Kampala. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis le 20 novembre, l'opposant Kizza Besigye comparaît devant la justice militaire ougandaise pour « possession illégale d'armes à feu dans le but de déstabiliser la sécurité nationale ». Est-ce que ce chef d'accusation est crédible ?  Florence Brisset-Foucault : Alors, ce n'est pas la première fois que Kizza Besigye a été accusé de collusion avec des rebelles armés pour renverser le gouvernement. Ça avait déjà été le cas en amont de l'élection présidentielle de 2006. À l'époque, les accusations n'avaient absolument pas tenu et il avait finalement été blanchi. Pour cette fois, on ne sait pas encore, mais en tout cas, ça fait partie de ces formes classiques de décrédibilisation de l'opposition, qui sont utilisées par le régime.Alors ce qui frappe tout de même, c'est que Kizza Besigye, qui est médecin, qui est civil, comparaît devant un tribunal militaire ?Oui, tout à fait, et ça, ça fait partie des nouveautés, je dirais, des quatre ou cinq dernières années en Ouganda. Et ça continue, même s'il y a quelques années, en 2022, il y avait eu une décision de la Cour constitutionnelle qui disait que c'était illégal de poursuivre des civils en Cour martiale. Mais ça se poursuit et il n'est pas le seul à être dans ce cas. Il y a quelques jours, son avocat, Eron Kiiza, qui est lui aussi un civil, a été condamné à neuf mois d'emprisonnement pour outrage à la Cour par une Cour militaire également, en quelques heures et visiblement en toute irrégularité.Donc, ça ressemble à du harcèlement judiciaire ? Kizza Besigye disait lui-même, il y a quelques années, qu'il avait été arrêté des dizaines de fois et qu'il avait arrêté de compter. Donc oui, je pense que ce qualificatif est tout à fait idoine.L'épouse de Kizza Besigye, Winnie Byanyima, qui dirige le programme Onusida pour le monde entier, affirme que son mari a été kidnappé en novembre à Nairobi, puis transféré de force à Kampala. Ce n'est quand même pas très courant. Comment se fait-il que le Kenya ait laissé faire cela ?Oui, Winnie Byanyima a parlé de « paradis des kidnappeurs » pour parler de la capitale du Kenya, Nairobi. Donc, c'est évidemment une formule très forte. Là encore, Kizza Besigye n'est pas le seul opposant étranger à avoir été arrêté récemment dans la capitale du Kenya. Il y a eu aussi des opposants turcs, sud-soudanais, rwandais, nigérians qui ont fait les frais de cette pratique. Concernant les Ougandais, ce n'est pas le seul non plus. En juillet dernier, il y a une trentaine d'opposants ougandais qui s'étaient rassemblés du côté de la ville de Kisumu, dans l'ouest du Kenya, qui ont été aussi arrêtés violemment, puis mis dans des camionnettes et transportés de l'autre côté de la frontière pour être ensuite emprisonnés en Ouganda, donc ça faisait longtemps que ce n'était pas arrivé.Dans les années 1980-1990, le docteur Kizza Besigye était le médecin personnel de Yoweri Museveni. Mais, depuis 25 ans, il est son principal opposant. Il a aujourd'hui 68 ans, soit 12 ans de moins que le chef de l'État ougandais. Est-ce que Yoweri Museveni en a encore peur ? C'est difficile à dire. Cette arrestation a surpris beaucoup de monde, parce que Besigye n'était plus tellement sur le devant de la scène politique, c'était une autre figure de l'opposition, Bobi Wine, qui avait pris la suite, notamment lors de l'élection présidentielle de 2021, la dernière élection présidentielle, et Besigye était plutôt en retrait. Donc, on a été un peu surpris de cette arrestation. Moi, la manière dont j'interprète les choses, c'est que c'est une démonstration de force et une manière pour Museveni de montrer que c'est toujours lui qui tient les règles du jeu.À la présidentielle de l'an prochain, tout laisse penser que Yoweri Museveni, qui est aujourd'hui âgé de 80 ans, va se représenter pour un septième mandat. Quelles sont les chances de l'opposition face à lui ? Les chances de l'opposition… Elle est extrêmement fragmentée, éclatée, avec beaucoup de mal à créer des liens et à s'accorder pour une candidature unique. En 2021, Besigye ne s'était pas présenté, ce qui avait permis à Bobi Wine, entre autres, d'avoir un score tout à fait correct de 35 %. En tout cas, un score qui correspondait au score de Besigye à l'élection de 2016. Donc on ne sait jamais. Mais étant donné le passé récent, je ne suis pas très optimiste pour l'opposition.Depuis trois ans, l'un des fils de Yoweri Museveni, le général Muhoozi Kainerugaba, qui est chef d'état-major de l'armée ougandaise, aspire ouvertement à succéder à son père. Mais en septembre dernier, il a promis qu'il soutiendrait son père une dernière fois pour la présidentielle de 2026. Est-ce que ce fils impétueux n'est pas en train d'affaiblir le camp du président ? Ce qu'il faut voir, c'est qu'il y a aussi un autre joueur dans cette arène autour de la question de la succession. C'est le gendre en fait, qui s'appelle Odrek Rwabwogo, qui est marié à la deuxième fille du président, la pasteure Patience Museveni Rwabwogo, et qui a été au départ assez critique de Museveni, puis qui s'est rapproché de lui. Et il y a quelques mois, il y a eu une violente dispute entre Muhoozi, donc le fils, et Rwabwogo, le gendre, sur les réseaux sociaux. Et beaucoup d'Ougandais interprètent cela comme étant une dispute par rapport à la question de la succession.

Afrique Économie
Projets gaziers et pétroliers: vers un «Drill, baby, drill» africain?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 2:33


Sénégal, Namibie, Ouganda, Mozambique... les projets gaziers et pétroliers pullulent sur le continent. Pour 2025, le mot d'ordre semble rester le même : explorer mieux pour exploiter plus. « 2025 sera l'année du "Drill baby drill" en Afrique », martelait NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie, sur la chaîne Arise News il y a quelques jours. Forer la terre partout où il le faudra, selon le lobbyiste en chef du secteur de l'énergie en Afrique, qui reprend le slogan de campagne de Donald Trump. « Nous allons forer partout sur ce continent. Les gouvernements doivent simplement mettre les foreurs du bon côté de la fiscalité pour avancer dans ces projets, poursuit-il. Je suis très enthousiaste. Nous allons accueillir l'administration Trump à bras ouverts et nous sommes prêts à travailler avec elle. »La Namibie en tête de proueL'exemple namibien déchaîne les passions. Le pays n'avait jamais sorti une goutte de pétrole et l'année dernière, plusieurs gisements, dont un estimé à 10 milliards de barils, y ont été découverts.Le projet gazier offshore mauritano-sénégalais Grand Tortue Ahmeyim suscitait aussi de grands espoirs lors de son lancement, mais il n'a débouché sur aucune autre découverte majeure, rappelle Benjamin Augé, chercheur à l'Institut français des relations internationales. « Depuis 2015, depuis la découverte de Grand Tortue, il y a eu énormément d'intérêt et finalement, ça a été largement douché. La production est cyclique et, à partir du moment où il y a une découverte dans un endroit, il y a un phénomène moutonnier qui se met en place, où toutes les majors accourent, mais il n'y a pas forcément davantage de découvertes. Ça a été le cas de l'Ouganda, ça a été le cas du Kenya. Il y a eu beaucoup de déceptions. Mais là, ce dont je vous parle en Namibie, c'est du “prouvé” — probablement autour des 500 000 barils par jour au moins. Ce genre de cas est rarissime ».À lire aussiLe Sénégal et la Mauritanie deviennent producteurs de gazBaisse mondiale des investissementsL'Algérie envisage de lancer des projets d'exploration d'hydrocarbures sur ses côtes ; la Libye se prépare à lancer son premier appel d'offres pour de la prospection depuis 2011 ; tous les pays producteurs s'agitent, mais pas simple de trouver les investissements. « Le contexte global mondial est à la baisse des investissements pétroliers et gaziers, poursuit Benjamin Augé, l'enveloppe qui reste, à peu près 1 000 milliards de dollars, va plutôt dans les zones faciles, où la gouvernance est plutôt bonne. On prend des risques dans des zones ou la sécurité n'est pas correcte et la gouvernance est mauvaise uniquement lorsque les découvertes sont très importantes. Donc, en Afrique, le cas le plus évident, c'est le Mozambique. Les projets de Total et d'ExxonMobil vont un jour se lancer parce que ce sont des projets avec des réserves absolument énormes ».Cette volonté d'aller plus loin se cogne à la réalité de l'investissement. L'idée de NJ Ayuk de la Chambre africaine de l'énergie est la suivante : stopper les financements verts pour l'Afrique et aller chercher l'argent du côté des banques américaines qui se retirent les unes après les autres de l'Alliance bancaire pour la neutralité carbone.À lire aussiAvec le retour de Trump, des banques américaines se retirent d'une alliance pour le climat initiée en 2021

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] CHAN 2025: Coup d'envoi dans un mois

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 20:00


La liste des 18 qualifiés au Championnat d'Afrique des nations est désormais connue. En dehors des trois pays organisateurs (Kenya, Tanzanie et Ouganda), le Sénégal, la RDC, la Guinée, le Nigéria, le Burkina Faso et la Mauritanie ont décroché leur ticket pour le CHAN 2025. Pour la première fois de son histoire, la Centrafrique sera, elle aussi, de la partie. La Côte d'Ivoire et le Cameroun, en revanche, sont restés sur le banc de touche. Que vous inspire ce tableau ? 

Invité Afrique
En Afrique de l'Est, «la jeunesse se sent trahie par les élites», analyse Marie-Emmanuelle Pommerolle

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 9:01


Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l'Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l'Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques. RFI : Les émeutes de ces derniers jours au Mozambique, ainsi que les grandes manifestations de juin dernier au Kenya, sont-elles le signe d'une nouvelle mobilisation de la jeunesse dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est ?Marie-Emmanuelle Pommerolle : Effectivement, nous avons eu des épisodes très intenses de mobilisation au Kenya, liés à une loi fiscale, et là au Mozambique pour contester les résultats électoraux. Ce sont des événements déclencheurs différents, mais effectivement ce sont des jeunes qui réclament de participer davantage au débat politique.Au Kenya, il y a eu une alternance démocratique il y a un peu plus de deux ans, en septembre 2022. Pourtant, 20 mois plus tard, la jeunesse est descendue dans la rue. Pourquoi ?Principalement pour protester contre la loi de finances qui augmentait les taxes sur les biens de première nécessité comme le pain et l'huile. La jeunesse, étranglée par des problèmes tels que le chômage et l'inflation, a décidé qu'il était temps de contester ce type de politique fiscale. Une jeunesse qui a également décidé de descendre dans la rue pour dénoncer la trahison du nouveau président William Ruto, élu démocratiquement. Celui-ci a été élu sur un programme visant particulièrement les jeunes, leur promettant des aides pour s'assurer qu'ils trouvent de l'emploi. Et évidemment ça n'a pas été le cas, il a augmenté les impôts. Donc il y avait un sentiment de trahison parmi ceux qui avaient cru en ce président élu démocratiquement en 2022.Donc, ce sont les mêmes jeunes qui ont voté pour Ruto en 2022 et qui ont crié « Ruto must go » en 2024 ?Effectivement l'analyse des élections de 2022 mettaient bien en avant le fait que des jeunes de tout le pays, et pas seulement dans ses bastions électoraux habituels, avaient voté pour ce président. Il mettait en avant l'idée que le Kenya devait aider les « hustlers », il parlait même d'une « hustler nation », ce qu'on peut traduire par « les débrouillards ». Il voulait vraiment insister sur l'idée que les jeunes devaient créer leurs propres entreprises et que l'État allait les aider. Ce sont effectivement ces mêmes jeunes qui se sont retrouvés dans la rue en juin 2024. On trouvait bien sûr des jeunes très éduqués, le Kenya a une politique d'éducation qui est relativement efficace, mais aussi des jeunes moins favorisés venant des bidonvilles de Nairobi. Donc une jeunesse assez diversifiée qui s'est retrouvée dans la rue et qui dénonçait cette politique fiscale qui les étranglait, alors même qu'on leur avait promis de les aider.À lire aussiKenya: nouvelle journée de tensions à Nairobi, 48 heures après une manifestation violemment répriméeDu coup, William Ruto a renoncé à sa réforme fiscale. Dans l'histoire du Kenya, il y a déjà eu plusieurs épisodes insurrectionnels. Jusque-là, ils s'appuyaient souvent sur des clivages ethniques. Cette année, c'était la même chose ou pas ?Ce qui a fait l'originalité de ce mouvement, c'est que les jeunes revendiquaient être « partyless » et « tribeless », c'est-à-dire ne pas être attachés à un parti ou à une appartenance ethnique. Ils revendiquaient un cosmopolitisme qu'on observe dans les grandes villes et les villes moyennes du Kenya, où les jeunes de toutes les régions se retrouvent pour chercher du travail. Ce rejet des divisions ethniques habituelles se voyait dans l'ampleur des manifestations, qui ont eu lieu non seulement à Nairobi, mais aussi dans des bastions pro-gouvernementaux comme la Rift Valley. Ce mouvement exprimait une jeunesse unie, trahie par des élites qui confisquent le pouvoir.Est-ce que cette mobilisation a été portée par les réseaux sociaux ?Oui, notamment au Kenya, qui est un hub numérique en Afrique, les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la vie quotidienne, que ce soit pour payer via un mobile ou pour s'organiser. Ils ont permis de coordonner les manifestations, de diffuser les lieux de rassemblement, et d'animer des débats politiques, notamment sur WhatsApp et X. Les « Space X », par exemple, sont devenus des forums où des voix souvent marginalisées peuvent s'exprimer dans un cadre relativement horizontal et sécurisé.Donc, au Kenya, il y a une forte mobilisation en dehors des partis politiques, alors qu'au Mozambique, on peut parler d'un mouvement porté par les partis politiques ?Oui, tout à fait. L'originalité de la mobilisation au Kenya était cette extériorité par rapport aux partis politiques habituels. Au Mozambique, c'est une contestation post-électorale qui effectivement drainait des foules importantes, notamment la jeunesse. Mais on voit bien qu'elle le fait après avoir été incitée par le candidat de l'opposition qui lui-même n'est plus au Mozambique et qui appelle à manifester pacifiquement pour contester les résultats électoraux.Au Mozambique, c'est aussi une remise en cause du tout-puissant FRELIMO, le parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975. Ces mobilisations remettent-elles en cause l'héritage des pères de l'indépendance ?Alors effectivement, au Mozambique, on trouve des traces de cette contestation des héros de l'indépendance, une statue de l'un des héros de l'indépendance a été déboulonnée récemment au Mozambique. Cette figure, qui avait joué un rôle crucial dans la libération, est également accusée de s'être enrichie grâce au pouvoir. Et effectivement, même au Kenya, même en Ouganda, on peut voir qu'il y a une forme de fatigue vis-à-vis de ces élites politiques qui sont les descendants directs de ceux qui ont effectivement gagné l'indépendance ou pris le pouvoir au nom de la révolution. C'est le cas en Ouganda, et le cas en Tanzanie. Au Kenya, les dirigeants se réclament encore régulièrement du combat Mau Mau. Et ce que montrent les jeunes protestataires, c'est que ces dirigeants ont pourtant trahi leur combat qui était celui d'une véritable indépendance, puisque l'un des registres aussi sur lequel jouent ces protestations, c'est de dénoncer la dépendance à l'extérieur. La dépendance à la Chine, la dépendance aux Occidentaux, un registre qu'on connaît bien en Afrique francophone, notamment vis-à-vis de la politique africaine française. Mais que l'on retrouve aussi, en Afrique de l'Est, avec l'idée que l'indépendance n'a pas été complètement achevée.Cette montée d'un sentiment anti-français en Afrique de l'Ouest trouve-t-elle un équivalent en Afrique de l'Est, avec une montée d'un sentiment anti-chinois ?L'histoire n'est pas équivalente, mais ce sentiment de dépendance vis-à-vis de l'extérieur et surtout de la dépendance des élites est également présent en Afrique de l'Est. Et ce registre commun de la souveraineté se retrouve également dans la jeunesse d'Afrique de l'Est.Les jeunes sont descendus dans la rue au Kenya, mais pas en Ouganda, ni en Tanzanie. Cela signifie-t-il qu'il y a moins de problèmes dans ces deux pays ?Alors les jeunes sont descendus dans la rue en Ouganda, suite au mouvement qui a eu lieu au Kenya au mois de juin. Il y a eu une forme d'imitation de ce qui se passait au Kenya, parce qu'évidemment les problèmes sont aussi nombreux, notamment sur les questions de corruption. Néanmoins, en Tanzanie comme en Ouganda, l'espace civique est très restreint. La moindre protestation donne lieu à des arrestations, à une répression très forte. L'espace public, du fait de cette histoire autoritaire, très prégnante encore en Tanzanie, en Ouganda, est moins susceptible de donner lieu à des mobilisations fortes que chez le voisin kényan.Et est-ce pour cela que le régime ougandais a fait capturer, il y a un mois au Kenya, le chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui doit passer en cour martiale le 7 janvier prochain à Kampala ?C'est effectivement le signe que le pouvoir ougandais est très susceptible par rapport à la moindre opposition. C'est aussi le signe que le gouvernement kényan est très proche de ce pouvoir ougandais, jusqu'à lui laisser la liberté de venir enlever un opposant chez lui, au Kenya. C'est quelque chose qui est dénoncé fortement par les sociétés civiles ougandaise et kényane, qui voient une alliance de pouvoirs extrêmement autoritaires.À lire aussiManifestations au Mozambique: la répression a tué de nombreux enfants et arrêté des centaines d'autres

Invité Afrique
«En soutenant le M23, l'Ouganda veut avoir un regard sur ce qui fait son voisin le Rwanda», selon Fred Bauma

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 7:09


Dans l'est de la République démocratique du Congo, la stratégie de l'Ouganda n'est pas toujours facile à suivre. D'un côté, l'armée ougandaise soutient les Forces armées congolaises contre les rebelles jihadistes des ADF. Mais de l'autre, la même armée ougandaise est accusée de soutenir les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. C'est pourquoi le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa a été convoqué la semaine dernière par la ministre congolaise des Affaires étrangères. Pourquoi cet apparent double jeu ? Fred Bauma est le directeur exécutif de l'Institut congolais Ebuteli. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La semaine dernière, la ministre congolaise des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa. Pourquoi cette mise en demeure ?Fred Bauma : La convocation du chargé d'affaires ougandais intervient après que le fils du président Museveni, qui est aussi le commandant de forces armées ougandaises, a publié une série de tweets. Dans ceux-là, il a insinué la possibilité d'envoyer ses troupes, pour s'attaquer à la présence de tout mercenaire européen. Mais il faut le voir au-delà d'un seul tweet. Le chef de l'armée ougandaise s'est distingué par sa série de tweets, qu'il fait régulièrement, souvent en fin de semaine, et qui sont menaçants non seulement pour la RDC, mais également par le passé pour d'autres pays comme le Kenya ou, récemment, le Soudan.Ce général Muhoozi ; ce n'est pas n'importe qui, c'est à la fois le chef d'état-major de l'armée ougandaise et le fils aîné de Yoweri Museveni, le président ougandais. Est-ce que les tweets de cet individu sont à prendre au sérieux ?Alors ces tweets qu'il porte très ouvertement et qui représentent, je pense, son opinion ne sont pas tout le temps contredits par le gouvernement ougandais. Ils ne sont contredits que lorsqu'il y a des protestations comme celle du gouvernement congolais la dernière fois ou bien du gouvernement kényan. Donc, on ne peut pas ne pas le prendre au sérieux.Par ailleurs, ce général Muhoozi est proche du président rwandais Paul Kagame, qu'il appelle « mon oncle ». Il est d'ailleurs à l'origine de la réconciliation il y a trois ans entre Kampala et Kigali !Exactement. Il est proche de Paul Kagame. En tout cas, il proclame sa proximité avec le président rwandais. On le cite également parmi les personnalités ougandaises qui ont facilité la conquête de Bunagana par le M23. Mais également, je pense qu'il y a une question de succession qui se joue en Ouganda où le fils de Museveni se positionne de plus en plus comme un potentiel remplaçant de son père s'il n'y a pas d'opposition en interne.C'est au mois de juin dernier qu'un groupe d'experts de l'ONU a accusé l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23. On connaissait le soutien du Rwanda à ces rebelles. On connaissait beaucoup moins le soutien de l'Ouganda. Comment se matérialise cette aide de l'Ouganda aux rebelles ?Selon les derniers rapports du groupe d'experts de l'ONU, l'Ouganda soutient le M23 de plusieurs manières. D'une part, l'Ouganda ou certaines personnes qui sont proches de Muhoozi soutiennent le M23, en lui facilitant les rencontres diplomatiques dans la région. Mais également, l'Ouganda offre un lieu de passage pour les responsables du M23 et de l'AFC qui veulent se rendre dans des rencontres dans la région. Et enfin, on parle même de certains officiers, notamment des renseignements militaires ougandais, qui ont parfois été dans des zones occupées par le M23. Mais ce soutien est fortement démenti du côté ougandais. Mais ça, ce n'est pas quelque chose de surprenant.Et est-ce que l'Ouganda offre des facilités aux rebelles congolais de l'AFC, de l'Alliance du fleuve Congo, de Corneille Nangaa ?Oui, je pense qu'en offrant au M23 un soutien, l'Ouganda offre forcément aussi à l'AFC puisque les deux groupes semblent être les deux bords d'une même médaille, mais également les membres de l'AFC qui arrivent dans les zones occupées par le M23 passent, pour certains, forcément par l'Ouganda.Alors, on a un petit peu de mal à comprendre ce qui se passe dans cette région du Congo puisque dans le Grand Nord-Kivu (…) dans la région de Butembo, l'Ouganda est allié aux Forces armées congolaises contre les rebelles djihadistes des ADF. Mais en même temps, un peu plus au sud, toujours dans cette province du Nord-Kivu, l'Ouganda est allié avec les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. Pourquoi ce double jeu ?Alors, on peut effectivement parler de doubles jeux, mais je pense qu'il faut aussi le regarder d'un point de vue des intérêts ougandais. L'Ouganda est exactement en opération militaire avec la RDC, l'opération Shujaa contre les ADF dans le Grand Nord-Kivu, dans la région de Beni. Et au même moment, on le crédite de soutenir le M23. Il faudrait peut-être se demander si l'aide que l'Ouganda accorde au M23 ne constitue pas une façon pour l'Ouganda de se rassurer, d'avoir le contrôle sur un acteur qui pourrait s'étendre jusqu'au bord de ses frontières comme c'est déjà le cas aujourd'hui, mais également d'avoir probablement le regard sur les actions d'un pays, le Rwanda, avec lequel l'Ouganda entretient depuis plusieurs années des relations assez tendues. C'est une relation qui est basée sur beaucoup de suspicions et donc j'imagine que l'Ouganda voit un intérêt à pouvoir avoir un regard sur ce que fait son voisin en RDC.Donc, en soutenant le M23, l'Ouganda veut s'assurer que le Rwanda n'a pas le monopole de l'influence étrangère sur le Congo Kinshasa ?Je dirais pour le moment que l'Ouganda veut se rassurer d'avoir le contrôle d'une rébellion qui occupe une partie de sa frontière du côté congolais.Alors, on imagine que le président Tshisekedi est au courant de ce double jeu ougandais. Et pourtant, il y a deux mois, il s'est rendu en visite d'État en Ouganda auprès de son homologue Yoweri Museveni. Pourquoi une telle mansuétude ?Alors, en privé, [il y a] beaucoup d'officiels congolais qui critiquent les ambiguïtés et les contradictions de l'Ouganda. Mais on voit bien que la RDC n'a pas choisi de nommer l'Ouganda autant qu'elle le fait sur le Rwanda, malgré son rôle ambigu.Et peut-être la RDC ne veut-elle pas ouvrir un 2e front diplomatique à l'est de son territoire ?Évidemment, ça lui demanderait encore plus d'énergie. Il faut dire aussi qu'il y a une double dépendance. La RDC semble dépendre de cette opération Shujaa pour contenir à un certain degré les ADF. Donc c'est une opération qui est particulièrement populaire au sein de la communauté Nandé qui est une communauté puissante et au sein de certains leaders de cette communauté. Également, l'Ouganda bénéficie largement de l'économie informelle et de l'économie illicite de cette région de la RDC. Donc il y a des intérêts de part et d'autre pour ne pas casser toute la relation.Et Yoweri Museveni a intérêt à ménager son voisin Félix Tshisekedi ?Absolument. Museveni a tout intérêt à ménager ses voisins. Mais je pense qu'il a aussi intérêt, au moins, à contenir les actions de son fils s'il le peut. Sinon, ça risque de mettre à mal pas mal de relations que l'Ouganda entretient avec la RDC, mais aussi avec d'autres pays de la région.Les militaires ougandais sont dans la région de Butembo. Les rebelles du M23 sont en direction de la localité de Lubero. Or, il n'y a que quelques dizaines de kilomètres entre Butembo et Lubero. Est-ce qu'il ne faut pas craindre dans les semaines qui viennent un face-à-face entre les militaires ougandais et les rebelles du M23 ?C'est une possibilité, évidemment, ça rappellerait des épisodes sombres. On se rappelle du massacre de Kisangani au début des années 2000.Plus de 700 civils congolais tués à Kisangani, en juin 2000, lors de la bataille entre Ougandais et Rwandais !Exactement. Il y a des risques, si on se retrouve dans la même situation, que ça crée de nouvelles personnes tuées. Mais au même moment, j'ai l'impression que le gouvernement congolais espère que l'Ouganda pourrait jouer une sorte de barrière à cette progression du M23. Tout cela, évidemment, est à regarder. Est-ce qu'on tend vers le progrès du M23 vers le territoire de Lubero, à l'approche de la ville de Beni ? Est-ce que ça va nous replonger dans un autre niveau de conflit régional ? Il faut espérer que ça n'arrive pas, mais il faudrait agir en amont pour qu'on n'en arrive pas là.

Journal de l'Afrique
Éthiopie - Somalie : un accord obtenu par la Turquie pour mettre fin aux tensions

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 12:30


Après des mois de brouille concernant un protocole d'accord controversé signé par l'Ethiopie avec la région séparatiste somalienne du Somaliland pour un accès à la mer, Addis Abeba et Mogadiscio ont signé mercredi en Turquie un accord pour mettre fin aux tensions. L'accord a été salué dans la foulée par l'Union africaine, qui a "fortement encouragé" les deux pays voisins à le mettre en œuvre.

Reportage Afrique
La leishmaniose, une maladie oubliée [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 2:10


C'est une maladie méconnue. La leishmaniose est pourtant endémique dans une dizaine de régions du Kenya. On la trouve aussi en Ouganda, Éthiopie, Soudan et Soudan du Sud. Elle se transmet par piqûres de phlébotomes, un petit insecte que l'on retrouve notamment dans les fourmilières. Sous sa forme viscérale, la leishmaniose est mortelle dans plus de 95% des cas, si elle n'est pas traitée. Les traitements actuels sont longs et douloureux. Faire face à la maladie reste un défi dans les régions reculées d'Afrique de l'Est. Reportage de notre envoyée spéciale de retour d'AmudatLe jour se lève à Amudat, en Ouganda, à la frontière avec le Kenya. Dans le dortoir de l'hôpital principal, c'est l'heure du traitement pour les patients atteints de leishmaniose viscérale. Deux injections quotidiennes pendant 17 jours.Stacey a huit ans. Elle pleure en voyant arriver l'infirmier. Christine, sa mère : « Chaque matin, c'est la même chose, elle me dit "j'ai mal maman". Tous les jours, elle pleure pendant trente minutes, elle a du mal à marcher après. »À écouter aussiLeishmaniose : maladie parasitaire mortelle si elle n'est pas traitéeDans cette région reculée de l'Ouganda, les communautés sont pastorales. Les populations bougent avec leurs troupeaux, les enfants jouent en plein air et se font piquer par des phlébotomes, ces petits insectes qui transmettent la leishmaniose. Christine : « J'ai remarqué que Stacey a commencé à avoir de la fièvre, à se sentir faible, elle a perdu du poids, elle n'avait plus d'appétit, elle avait des difficultés à respirer. Elle ne dormait pas bien, car elle avait chaud puis froid. Donc, on a fini par l'emmener à l'hôpital. »Le traitement actuel pour la leishmaniose est coûteux. L'hôpital d'Amudat le propose, grâce au soutien d'une ONG suisse, DNDi. Stacey habite à plusieurs heures de marche. Elle dort donc à l'hôpital. Comme la plupart des patients. Andrew Ochieng est travailleur de santé. Il transporte régulièrement les malades avec sa moto : « Le problème, c'est que les enfants tardent à être pris en charge. Quand ils habitent au village, à 80 km de l'hôpital, leurs familles se tournent d'abord vers la médecine traditionnelle. Le risque, c'est de perdre l'enfant. Car il est traité avec des herbes. Ou on lui donne du sang de chèvre quand il est anémique. Et quand j'arrive sur place, l'enfant est souvent très faible. »À écouter aussiPrévention des maladies tropicales négligées Une fois les malades pris en charge, le traitement aussi peut présenter des risques. C'est ce qu'explique le docteur Patrick Sagaki, directeur de l'hôpital d'Amudat : « À l'heure actuelle, les médicaments que nous utilisons sont très toxiques. L'un, le sodium stibogluconate, peut affecter le cœur, le foie, les reins ou le pancréas chez les personnes âgées. La paromomycine, elle, peut entraîner des problèmes d'ouïe. »Parce qu'il est coûteux, à risques et difficile à administrer, beaucoup attendent le développement d'un nouveau traitement pour la leishmaniose viscérale. Des recherches sont justement en cours.

De vive(s) voix
Journée internationale des profs de français: quelles perspectives ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 29:01


Pourquoi ont-ils choisi ce métier ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les profs aujourd'hui ? Quel est l'avenir du français ? Avec des portraits de professeurs de français enregistrés à Bucarest et en Ouganda.On peut entendre Ishan Aslan, professeur en Turquie ; Alsadage, professeur en Libye ; Miecyslaw Gajos, professeur en Pologne ; Coulibaly Salifou, enseignant burkinabè au Mali ; Mamadou Dramé, enseignant au Sénégal ; Edith Nutukanda, Magali Boureux, enseignante française en Italie, Manuela Koua, enseignante ivoirienne au Rwanda.Des interviews enregistrés avec la complicité d'Adrien Delgrange du journal en français facile, et Ana Florea Harrison de la rédaction RFI Roumania.Invitée : Viviane Youx, présidente de l'AFEF - Association française des professeurs de français.

De vive(s) voix
Journée internationale des profs de français: quelles perspectives ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 29:01


Pourquoi ont-ils choisi ce métier ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les profs aujourd'hui ? Quel est l'avenir du français ? Avec des portraits de professeurs de français enregistrés à Bucarest et en Ouganda.On peut entendre Ishan Aslan, professeur en Turquie ; Alsadage, professeur en Libye ; Miecyslaw Gajos, professeur en Pologne ; Coulibaly Salifou, enseignant burkinabè au Mali ; Mamadou Dramé, enseignant au Sénégal ; Edith Nutukanda, Magali Boureux, enseignante française en Italie, Manuela Koua, enseignante ivoirienne au Rwanda.Des interviews enregistrés avec la complicité d'Adrien Delgrange du journal en français facile, et Ana Florea Harrison de la rédaction RFI Roumania.Invitée : Viviane Youx, présidente de l'AFEF - Association française des professeurs de français.

Reportage Afrique
Ouganda: la troupe satirique «Bizonto», entre succès populaire et censure étatique [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 2:18


Ils ont fait de l'humour une arme contre les injustices et la mal gouvernance… Rencontre avec les comédiens de la troupe ougandaise « Bizonto ». Ils sont journalistes et humoristes, populaires pour leurs vidéos satiriques, où ils dénoncent toutes les gabegies de leurs autorités. Reportage d'un tournage d'un de leurs sketchs. De notre correspondante de Kampala,Ce matin-là, les comédiens se retrouvent dans une résidence isolée en banlieue de Kampala. Kidomoole est le fondateur du groupe : « Nous avons travaillé dans plein d'endroits, mais les propriétaires sont menacés. Du coup, nous sommes devenus nomades… »Les textes sont scandés en musique, le ton est satirique, mais le message est éminemment politique. Ce jour-là, dénoncer l'impunité après l'effondrement d'une décharge qui a fait 30 morts. Mbabaali Maliseeri est l'un des comédiens : « Ici, les gens bataillent pour leur quotidien, donc ils n'ont pas envie d'écouter des discours trop sérieux. Si tu veux être écouté et que ton message passe, il faut l'épicer un peu et y mettre une touche de comédie, sinon les Ougandais t'ignorent. »À lire aussiEn Ouganda, la musique de Brass for Africa transforme des vies dans les bidonvilles de Kampala [1/3]Résister par l'humour, même après un séjour en prisonSi l'humour permet de conjurer l'ennui, Bizonto n'a pas toujours échappé aux fourches caudines de la censure. En 2020, ils ont séjourné en prison après qu'une vidéo sur le président Yoweri Museveni et son entourage est devenue virale : « Nous étions à la radio le jour de l'arrestation, à l'antenne. Un groupe d'une douzaine d'hommes armés, avec des armes à feu et en armure, est entré dans le studio pour nous embarquer. Ils nous ont accusés de sectarisme ».Les comédiens de Bizonto risquent alors cinq ans de prison, mais sur la toile leurs fans se mobilisent. Ce soutien populaire a conduit à leur libération : « Les autorités ont réalisé qu'en nous arrêtant, ils nous ont donné plus de pouvoir et de visibilité. Mais récemment, quelqu'un s'est accaparé de nos plateformes de diffusion sur internet. Ils ont payé quelqu'un pour essayer de nous mettre à terre et nous faire perdre notre audience. Donc la censure ne nous embête pas vraiment. Mais ils ont trouvé un autre moyen pour essayer de nous contrôler et de limiter notre influence ».Malgré la répression, les comédiens de Bizonto résistent avec leurs sketchs vidéos dans lesquels ils ont choisi d'apparaître systématiquement habillés en soutane : « Les messages que nous faisons passer devraient être portés par les hommes d'Église, mais ils ne le font pas à cause des menaces, donc on s'habille comme eux, on chante comme eux, et on fait passer les messages ».À lire aussiOuganda: le retour des reliques des premiers martyrs chrétiens [2/3]

Reportage Afrique
Ouganda: le retour des reliques des premiers martyrs chrétiens [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 2:15


C'est un retour à forte portée symbolique et historique : celui des restes de deux « martyrs ougandais », des jeunes convertis exécutés, il y a plus d'un siècle, pour avoir refusé de renoncer au catholicisme. Canonisés en 1960 et conservés depuis au Vatican, ils ont été rapatriés à Kampala cet automne pour y être exposés. De notre envoyée spéciale à Kampala,« Ici, vous avez la mâchoire de Mathias Mulumba. Et là, le fémur de Charles Lwanga » : Muhido Brian Kihemu est le guide de l'exposition.« Ils travaillaient comme serviteurs à la cour du roi du Buganda. Et sont parmi les premiers Ougandais convertis au christianisme à l'arrivée des pères blancs en 1879. Ils ont contribué à diffuser le catholicisme. »Samson, un séminariste, entre dans la pièce et s'agenouille devant les reliques. Il a traversé l'Ouganda pour se recueillir devant les restes de ces deux martyrs exécutés en 1885, sur ordre du roi du Buganda et sans lesquels il ne serait peut-être pas catholique.« Ils ont dû souffrir, ils ont été tués pour avoir refusé de se plier aux injonctions du roi. Quel courage, alors qu'ils étaient jeunes et catholiques depuis peu. C'est vraiment inspirant. Et émouvant ! »Les premiers pères blancs sont plutôt bien reçus. Le roi d'alors, Mutesa les autorise même à établir une mission, non loin de son palais. Mais les conversions s'accélèrent et le roi meurt. Son fils qui lui succède au trône subit des pressions. David Tshimba, chercheur et l'un des commissaires de l'exposition. « Le nouveau roi n'a que 18 ans et il est entouré d'hommes politiques très ambitieux qui ont perçu sa sympathie pour ces jeunes convertis. Ils ont peur d'être remplacés et sont déterminés à les écarter. »Le roi se laisse convaincre par son entourage que les jeunes convertis préparent un complot pour le renverser. Il ordonne l'exécution de ses serviteurs qui refusent d'abjurer. « Cette histoire est éminemment politique. Rien à voir avec les évangiles ou la lecture de Matthieu, Marc, Jean et Luc. Il s'agissait de décider que faire pour préserver un pouvoir qui était et qui est extrêmement menacé. »Les deux martyrs sont alors tués, leurs corps brûlés et démembrés. Les missionnaires enterrent leurs restes dans une boîte en métal, perdue dans l'incendie de leur église. Elle est miraculeusement retrouvée en 1964 à Rome. Ils sont les premiers martyrs d'Afrique Noire à être canonisés.

Reportage Afrique
En Ouganda, la musique de Brass for Africa transforme des vies dans les bidonvilles de Kampala [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2024 2:19


L'enseignement de la musique peut-il changer des vies ? C'est le pari de l'association Brass for Africa. Installée à Kampala, cette organisation offre des cours d'instrument à vent à des centaines de jeunes défavorisés. À travers cet apprentissage, elle entend leur donner des outils pour s'épanouir, transformer leur quotidien et celui de leur communauté. De notre envoyée spéciale à Kampala,Dans la cour d'une parcelle, au fond du bidonville de Bwaise à Kampala, une trentaine de jeunes s'échauffent pour leur répétition. « Ils s'entrainent pour jouer lors de la journée internationale de la fille », explique Farida Nalumansi, qui supervise les activités. La jeune femme a rejoint l'association il y a sept ans. À l'époque, elle était encore adolescente, mais déjà mère et isolée. « J'avais 14 ans lorsque j'ai été déflorée, par l'homme qui payait mes frais de scolarité. J'étais tellement discriminée que je ressentais de la haine pour ma fille. J'ai quitté le domicile de mon père et j'ai sombré dans la drogue. En 2017, on m'a permis de rencontrer Brass for Africa. »Petit à petit, à travers la musique, elle reprend confiance, renoue avec sa fille et lance sa propre ONG : « Elle s'appelle "Une fille est capable", c'est une ONG communautaire. »À lire ou a écouter aussiPrès de deux ans sans école, les jeunes Ougandais en erranceAide à fabriquer des serviettes hygiéniques, une école de la vieEn plus de la musique, les élèves peuvent ici apprendre à fabriquer des serviettes hygiéniques lavables, une manière de combattre la précarité féminine et les tabous. Car derrière les machines à coudre, il y a surtout des hommes, comme John Otema : « Lorsque les jeunes filles ont leurs règles ici, les parents n'ont pas toujours les moyens d'acheter des protections. Elles sont en difficultés et elles ont des douleurs. Cela peut être terrible. Quand j'ai compris cela, j'ai voulu participer à faire en sorte que les filles au fond des bidonvilles puissent avoir des protections quand elles en ont besoin. »Plus qu'une école de musique, Brass for Africa est une école de la vie. Hector était élève il y a trois ans. Aujourd'hui, il dirige les répétitions : « J'étais sans travail, à la maison et j'avais la pression pour trouver un travail. Beaucoup de mes amis ont été rattrapés par la drogue. Moi, depuis que je suis ici, j'ai quelque chose à faire et tout est plus simple. »Hector était jeune diplômé sans emploi à son arrivée. Mais d'ici à un an, il sera professeur de musique certifié.À lire ou à écouter aussiOuganda: la lente réhabilitation des anciens enfants soldats 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre Israël-Hamas : pourquoi le Qatar suspend sa médiation ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les conséquences économiques de la loi anti-homosexualité en Ouganda et Elon Musk nommé à la tête d'un nouveau département aux Etats-Unis. Guerre Israël-Hamas : pourquoi le Qatar suspend sa médiation ?  Le Qatar a confirmé la suspension de sa médiation dans le conflit qui oppose Israël au Hamas et Israël. Avec les Etats-Unis et l'Egypte, l'Etat du golfe Persique jouait un rôle important dans les pourparlers entre les deux parties. Comment expliquer cette décision ? Qui pour prendre le relais de Doha dans les négociations ?  Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFI.    Ouganda : la loi anti-LGBT, un lourd tribut économique  Selon la coalition d'entreprises multinationales Open for Business, la loi anti-homosexualité adoptée en mai 2023 a de lourdes conséquences économiques. A quel point ces répercussions peuvent affecter l'Ouganda ? Les parlementaires avaient-ils anticipé une telle situation ? Une suppression de loi anti-LGBT est-elle envisageable ?Avec Kristof Titeca, maitre de conférences à l'Institut des Politiques de Développement à l'Université d'Anvers.  Etats-Unis : Elon Musk, nouveau membre du gouvernement Trump ?  A peine sa victoire à la présidentielle confirmée, Donald Trump a nommé le dirigeant de Tesla et de SpaceX à la tête d'un nouveau département de l'« efficacité gouvernementale ». Quel est l'intérêt de ce département ? Quelles seront ses principales missions ? Cette décision est-elle une manière pour le président élu de remercier Elon Musk pour son important soutien financier lors de la campagne ?  Avec Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours (éditions Hachette Education). Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur la problématique des embouteillages, et plus particulièrement sur une mesure prise par les autorités mais qui n'a pas l'effet escompté selon les internautes kinois.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : sept candidats de l'ex-parti au pouvoir recalés

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la mort de l'ancien ministre des Finances sénégalais et le limogeage du Premier ministre haïtien. Tchad : sept candidats de l'ex-parti au pouvoir recalés À plus d'un mois des élections législatives, l'Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a rejeté sept candidatures du MPS, dont celle du secrétaire général du parti, Mahamat Zen Bada. Comment l'ANGE justifie-t-elle cette décision d'autant que ce dernier avait bénéficié d'une grâce présidentielle ? Les candidats recalés ont-ils un moyen de recours ?  Avec Carol Valade, correspondant de RFI à N'Djamena.Sénégal : pourquoi la mort de l'ancien ministre des Finances fait-elle polémique ?  Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances sous la présidence de Macky Sall, est décédé le 4 novembre à Paris. Le procureur de Dakar a demandé une enquête sur les circonstances de sa mort, reportant de quelques jours l'inhumation de l'ex-ministre. Que soupçonne la justice ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.  Haïti : pourquoi le Premier ministre a-t-il été limogé ?  Cinq mois après sa nomination Garry Conille a été démis de ses fonctions de Premier ministre par le Conseil présidentiel de transition. Comment le CPT justifie-t-il cette décision ? Alex Didier Fils-Aimé a été désigné pour reprendre les rênes du gouvernement. Quel est son programme pour apaiser la crise et les violences des gangs dans le pays ?Avec Jean-Marie Théodat, géographe, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur de Fatras Port-au-Prince (éditions Parole).

Journal de l'Afrique
Sénégal : appel au calme à quatre jours des élections législatives

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 13:30


C'est la désescalade au Sénégal. Après avoir appelé à la vengeance suite à des violences menées, selon lui, contre ses supporteurs, Ousmane Sonko appelle au calme et à l'apaisement, à quatre jours des élections législatives. La campagne est marquée par la tension entre les partisans du Premier ministre et ceux du maire de Dakar, Barthélémy Dias, alors que le pouvoir en place espère obtenir une majorité au Parlement, afin de mettre en place la politique promise il y a huit mois.

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]
Collectif DAWA invite Wutangu

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 72:43


Basée à Dakar depuis 2022, Wutangu a d'abord conquis la scène européenne avec son collectif bruxellois « Leaving Living Dakota » avant de s'établir comme DJ à temps plein. Curatrice et résidente sur Oroko – une radio indépendante basée au Ghana –, sa musique s'apparente à un brillant mélange de musique électronique d'Afrique et de sa diaspora, d'Amérique du Sud et du Royaume-Uni. On lui compte des passages au NYEGE NYEGE Festival en Ouganda, au Bushman Festival en Côte d'Ivoire, ou encore à l'Electrafrique au Sénégal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'Afrique frappée de plein fouet par le changement climatique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 4:20


Depuis ces dernières années, le temps change sur le continent… Les sécheresses s'intensifient, suivies de pluies diluviennes qui provoquent inondations et glissements de terrain. Résultat : des récoltes réduites, donc des risques accrus de famine. Et des habitations et des routes détruites…Le Monde Afrique prend l'exemple du Malawi. « Les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient dans ce pays pauvre et enclavé d'Afrique australe, mettant en péril la sécurité alimentaire de ses habitants », relève le journal.L'envoyé spécial du Monde Afrique constate les dégâts : « une cicatrice indélébile. L'océan de boue et de rochers éventre toujours le village de Ndala. Dix-huit mois après le passage du cyclone Freddy, cette bourgade du sud du Malawi en porte encore les stigmates. La tempête tropicale, d'une violence inouïe – le plus long cyclone observé dans l'hémisphère Sud –, a fait plus de 1000 victimes ou disparus au Malawi, en mars 2023. (…) Ici, un glissement de terrain a dévalé la montagne, à la nuit tombée, résultat de l'accumulation de quatre jours de pluies diluviennes. Les flots de la rivière Nanchidwa, chargés de pierres, ont alors balayé des dizaines de maisons, leurs habitants et le bétail. La balafre est encore clairement visible ; une brèche d'une quarantaine de mètres de large fend le village en deux. Autour de cet amas de roches, la vie fait du surplace ». Et, pointe encore Le Monde Afrique, « à Ndala, l'heure n'est pas encore à la reconstruction – environ 150 familles demeurent sans domicile. Et pour cause. Non seulement les boues ont enseveli les terres arables en contrebas, mais le Malawi subit cette année une sécheresse record, causée par le phénomène El Niño ».Activistes climatiques réprimés…Face à ces phénomènes climatiques, certains citoyens se mobilisent. Mais ils se heurtent parfois à des intérêts économiques et étatiques puissants. C'est le cas en Ouganda, relève Le Point Afrique. L'Ouganda « où le gouvernement n'en finit plus de réprimer les activistes climatiques du pays. Après l'arrestation début août de 47 personnes qui marchaient vers le Parlement pour remettre une pétition contre le très décrié méga projet pétrolier EACOP porté par TotalEnergies, la police de Kampala a, de nouveau, arrêté 21 militants, le 26 août. Ils tentaient de rejoindre le Parlement pour remettre une nouvelle pétition ».Interrogée par Le Point Afrique, l'activiste climatique Mbabazi Faridah, dénonce les risques environnementaux du projet : « l'oléoduc doit s'étendre d'Hoima, dans l'ouest de l'Ouganda, à Tanga en Tanzanie, traversant des zones sensibles, affirme-t-elle – lacs, rivières et autres sources d'eau – le long de son tracé. Il y a des risques de déversements et de fuites de pétrole, qui pourraient entraîner une contamination du sol et des sources d'eau dans ces régions et, par conséquent, dévaster l'agriculture, nuire à la vie aquatique et affecter l'approvisionnement en eau potable des communautés situées le long du tracé de l'oléoduc ».COP29 : la « grande hypocrisie » ?Alors que faire face à ces phénomènes climatiques et à l'exploitation toujours plus intense des énergies fossiles, parfois au détriment de l'environnement ? La COP29 qui s'ouvre ce matin à Bakou en Azerbaïdjan va tenter d'apporter des réponses. Mais, dans les médias du continent, l'heure n'est pas à l'optimisme…« COP29 à Bakou : la grande hypocrisie », s'exclame Le Pays au Burkina. « Ce sommet intervient dans un contexte géopolitique et économique marqué par une baisse tendancielle de la croissance mondiale, et par des contraintes et coupes budgétaires drastiques dans quasiment tous les pays. On comprend donc pourquoi, à l'échelle nationale, les gouvernements aient relégué, pour la plupart, le sujet de la crise climatique, au second plan dans l'ordre des priorités ».Les présidents des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de la Russie aux abonnés absents, déplore le quotidien burkinabé…Le Pays qui dénonce donc « l'hypocrisie de tous ces absents qui sont pourtant censés être les principaux acteurs dans la lutte contre la dégradation continue de l'environnement. Les Africains, qui sont les victimes collatérales pour ne pas dire innocentes du réchauffement climatique du fait de l'utilisation abusive des combustibles fossiles par les grandes puissances, les Africains ont raison d'en avoir ras-le-bol ».Résultat, tempête Ledjely en Guinée : « l'Afrique devrait boycotter cette grande farce. (…) Les financements promis n'arrivent pas, en dépit des professions de foi sans cesse renouvelées. (…) L'Afrique devrait donc se détourner de ces rencontres où tout se limite aux grandes annonces ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Liban : la tension monte entre Israël et la Finul

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les exportations d'amandes de karité, la coopération militaire entre la RDC et l'Ouganda et des Centrafricains recrutés par la Russie. Liban : la tension monte entre Israël et la FinulBenyamin Netanyahu a appelé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à « mettre à l'abri » les soldats de la force onusienne. Pourquoi le Premier ministre israélien demande-t-il à la Finul de retirer ses Casques bleus du sud du Liban ? Ces derniers ont déclaré que des chars israéliens avaient forcé une de leurs positions au camp de Ramiya. Peuvent-ils riposter militairement à l'armée israélienne ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth.Mali/Burkina Faso : le prix des amandes de karité exploseLe Mali et le Burkina Faso, deux des plus gros fournisseurs d'amandes de karité en Afrique, ont interdit leurs exportations. Les prix, déjà en hausse, ont explosé après cette annonce. Comment expliquer cette décision simultanée de la part des deux pays ? Quelles peuvent en être les conséquences pour les producteurs ?Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI.RDC : le gouvernement poursuit sa coopération militaire avec l'OugandaLe président Félix Tshisekedi a annoncé poursuivre et renforcer sa coopération militaire avec l'Ouganda pour lutter contre les rebelles de l'ADF dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Comment expliquer cette décision alors que l'Ouganda est accusé de soutenir le groupe armé M23 ?Avec Adolphe Agenonga-Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC, professeur à l'Université de Kisangani.Guerre en Ukraine : des Centrafricains recrutés par la Russie ?Le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BDRC), qui regroupe les principaux partis de l'opposition, dénonce des recrutements de Centrafricains par la Russie dans le but de les faire combattre en Ukraine. De quelles preuves dispose l'opposition ? Comment ces jeunes seraient-ils recrutés ?Avec Charles Bouëssel, analyste sur la Centrafrique pour l'International Crisis Group.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : que sait-on de la disparition du leader du PSF ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur un projet de modification de la loi électorale tunisienne, le fils du président ougandais qui renonce à se présenter à la présidentielle et la politique de désengorgement carcéral en RDC. Tchad : que sait-on de la disparition du leader du PSF ?  Depuis vendredi (20 septembre 2024), Robert Gam, le secrétaire général du Parti socialiste sans frontières n'a plus donné signe de vie. Le PSF accuse les services secrets de l'avoir enlevé. Sur quelles preuves sont fondées ces accusations ?  Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.   Tunisie : vers une réforme de la loi électorale à quelques jours de la présidentielle ?  Alors que la campagne électorale bat son plein, 34 députés - dont certains sont pro-pouvoir - ont déposé un projet d'amendement de la loi électorale. Ils proposent que l'élection présidentielle soit actée par la Cour d'appel de Tunis et non plus par le Tribunal administratif. Quelles conséquences ce changement peut-il avoir sur le scrutin ? Comment réagissent l'opposition et la population face à cette situation ?  Avec Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis.   Ouganda : le fils du président renonce à sa candidature  Après avoir annoncé sa candidature à la présidentielle de 2026, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni, est finalement revenu sur ses propos et assure qu'il ne se présentera pas. Comment expliquer cette volte-face ?Avec Kristof Titeca, maître de conférences à l'Institut des Politiques de Développement à l'Université d'Anvers.  RDC : vers un désengorgement des prisons ? Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a fait libérer près de 1 700 détenus de la prison de Makala à Kinshasa. Le gouvernement veut ainsi lutter contre la surpopulation carcérale. Comment s'organise le désengorgement des prisons ? De nouvelles libérations sont-elles attendues ?  Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.

Journal de l'Afrique
Gabon : le projet d'une nouvelle Constitution peine à rassembler

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2024 13:50


Le 22 septembre était la date butoir pour que les parlementaires Gabonais soumettent leurs amendements pour la réforme de la Constitution, un projet qui peine à rassembler

Revue de presse française
À la Une: la composition du nouveau gouvernement français

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 22, 2024 5:03


Aujourd'hui en France - Dimanche a compté les jours, « soixante-sept » précisément après la démission du gouvernement Attal, « Barnier rend enfin sa copie » et elle « demeure très marquée à tribord » affirme Le Parisien.Premier enseignement pour Le Journal du Dimanche, « un air de 'déjà-vu', avec la reconduction de sept ministres du gouvernement sortant », une équipe qui selon le JDD « ressemble furieusement à ce qu'elle aurait pu incarner en 2022 », elle qui respecte « une cohérence politique d'un macronisme davantage appuyé sur sa jambe droite ».Sur son site internet, Libération décrit un « attelage macronie-LR qui tire très à droite », « À droite toute » martèle L'Humanité quand Le Monde analyse « une équipe, loin de l'union nationale promise par Emmanuel Macron ».À lire aussiFrance: le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier enfin dévoiléLa course à la Maison BlancheÀ un peu plus d'un mois de la présidentielle américaine, L'Express égrène les atouts de Kamala Harris pour battre Donald Trump, « les conseils d'Obama, la popularité de son colistier, l'appui de la droite anti-Trump, celui de Taylor Swift », sans oublier son « arme secrète », à savoir, « elle-même ».« Joviale mais sérieuse, jeune », oui, « mais expérimentée » relève l'hebdomadaire quand dans Le Point, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique, assure que la vice-présidente actuelle « n'a pas de politique étrangère », en tout cas « pas encore » précise-t-il, sur ce thème, Le Point s'interroge, les deux candidats ne sont-ils pas « bonnet blanc et blanc bonnet ? »Autre interrogation soulevée par L'Express, « la nouvelle tentative d'assassinat est-elle une aubaine pour Donald Trump ? », peut-être, « à l'heure où les derniers sondages le voient marquer le pas face à sa rivale démocrate ».Le procès des viols de Mazan à la Une égalementEt Marianne qui se demande, « les violeurs sont-ils des hommes ordinaires ? », dans un dossier consacré à l'affaire, le magazine dissèque le profil des 50 accusés qui comparaissent aux côtés de Dominique Pélicot... « âge moyen... 47 ans... retraités, plombiers, électriciens, boulangers, correspondant de presse, infirmier, barman... » la liste est longue et « sorte de preuve », s'il en fallait une, souligne Marianne « que les violeurs peuvent être n'importe qui : nos amis, voisins, collègues, amants, nos frères ou nos pères ». Dans « Les 50 » comme on les identifie désormais, il y a selon l'hebdomadaire « ceux qui avouent et ceux qui nient », « des enfances violentées et des enfances heureuses », « les intégrés et les délinquants », difficile de dresser un profil type du violeur, c'est plutôt un « sordide portrait de groupe composé de monsieur Tout-le-Monde », et c'est à lire cette semaine dans Marianne.À écouter aussiAffaire Mazan: «On assiste aujourd'hui au procès de la culture du viol»Le magazine l'Équipe titre ce samedi sur « Le choc Cheptegei »Dans son édito, Géraldine Catalano n'hésite d'ailleurs pas à établir selon elle « un parallèle qui pique les yeux », « d'un côté, Gisèle Pélicot, une septuagénaire héroïne, érigée en symbole de courage, de l'autre, Rebecca Cheptegei, une athlète ougandaise dont l'assassinat au Kenya a horrifié le monde ». « On s'en doute » poursuit la rédactrice en chef, « la déferlante MeToo a des effets contrastés selon que l'on réside dans telle ou telle partie du globe ».À lire aussiDécès de l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée par son compagnon au KenyaL'Équipe s'est ainsi rendu en OugandaLà où « l'indignation monte contre les violences faites aux femmes, un fléau qui touche particulièrement les athlètes dans cette région du monde ». À la rencontre de proches Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon, mais aussi de femmes et d'hommes venus exprimer leur colère. En trois ans, trois coureuses de fond ont été la cible de féminicides. « Les athlètes femmes vont à l'encontre de la norme sociale selon laquelle les hommes sont propriétaires » lance Joan Chelimo, fondatrice d'une association créée au lendemain du meurtre d'une prometteuse coureuse de fond, « mais en 2024, les femmes sont fatiguées, il faut que les hommes les laissent être des femmes ». « Les hommes » renchérit-elle, « sont effrayés par le ‘girl power' que nous représentons ».L'affaire a été d'autant plus retentissante que Rebecca Cheptegei a participé au marathon des Jeux de Paris cet été« ENFIN, le monde est choqué ! » s'emporte une avocate qui dénonce l'impunité en Ouganda, sur les deux dernières années, « 14 681 cas de violences domestiques ont été recensés, seules 823 condamnations ont été prononcées ! » source-t-elle, avant de lâcher « Rebecca ne doit pas être morte pour rien, il faut transformer ce choc en action ».À écouter aussiMeurtre de Rebecca Cheptegei: «Les femmes subissent les frustrations que les compagnons déversent sur elles»Et puis on vous en parlait cette semaine sur RFI, Akissi est arrivée à ParisEt avec elle, « la haine d'une armée de trolls » raconte M, le magazine du Monde. Akissi, c'est le nom de cette héroïne imaginée par la scénariste franco-ivoirienne Marguerite Abouet, elle est certes moins célèbre que sa grande sœur Aya de Yopougon mais les aventures d'Akissi ont déjà connu dix tomes dans les quartiers d'Abidjan, et pour le onzième, la jeune fille débarque dans la capitale française.Un périple mis en avant cet été par Gallimard jeunesse sur sa page FacebookEt quelle ne fut pas la surprise de l'éditeur et de l'autrice à la découverte de « centaines de commentaires racistes postés en réponse à la publication ». « Un déferlement révélateur du climat anti-immigration en France » peut-on lire dans le supplément du Monde. Mais pas de quoi décourager Marguerite Abouet qui dans ces quelques lignes rappelle un dicton transmis par sa mère et qu'on a également beaucoup entendu sur nos antennes en début d'année à l'occasion de la CAN : « découragement n'est pas ivoirien ».

Radio foot internationale
Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti !

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale ce mardi 17 septembre 2024 à 16h10 TU / 18H10 : - Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti ! ; - Deux affiches de cette première journée à la loupe ! ; -  CHAN, la huitième édition enfin au menu ! Lieux et dates connus. Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti !- Présentation : à quoi s'attendre ?- Quatre clubs français engagés, une première ! Avec Lille qui ouvre le bal à Lisbonne au Sporting ce mardi (17 septembre 2024).Deux affiches de cette première journée à la loupe !- L'AC Milan accueille les Reds de Liverpool !- Le Real Madrid reçoit de VfB Stuttgart ! Clés et enjeux de ces deux chocs.CHAN, la huitième édition enfin au menu ! Lieux et dates connus.- Kenya, Tanzanie et Ouganda seront les pays hôtes du prochain championnat d'Afrique de football, qui se disputera du 1er au 28 février 2025, a officiellement annoncé le président de la CAF Patrice Motsepe. Une bonne chose pour la dynamique du football africain ?Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Franck Simon, Manu Terradillos et Bruno Constant — David Fintzel — Technique/Réalisation : Maestro Salerno.

Radio Foot Internationale
Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti !

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale ce mardi 17 septembre 2024 à 16h10 TU / 18H10 : - Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti ! ; - Deux affiches de cette première journée à la loupe ! ; -  CHAN, la huitième édition enfin au menu ! Lieux et dates connus. Ligue des Champions nouvelle formule, c'est parti !- Présentation : à quoi s'attendre ?- Quatre clubs français engagés, une première ! Avec Lille qui ouvre le bal à Lisbonne au Sporting ce mardi (17 septembre 2024).Deux affiches de cette première journée à la loupe !- L'AC Milan accueille les Reds de Liverpool !- Le Real Madrid reçoit de VfB Stuttgart ! Clés et enjeux de ces deux chocs.CHAN, la huitième édition enfin au menu ! Lieux et dates connus.- Kenya, Tanzanie et Ouganda seront les pays hôtes du prochain championnat d'Afrique de football, qui se disputera du 1er au 28 février 2025, a officiellement annoncé le président de la CAF Patrice Motsepe. Une bonne chose pour la dynamique du football africain ?Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Franck Simon, Manu Terradillos et Bruno Constant — David Fintzel — Technique/Réalisation : Maestro Salerno.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : pourquoi le directeur de la prison Makala a-t-il été suspendu ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la réélection d'Abdelmadjid Tebboune, un Rwandais condamné pour complicité de génocide et la blessure de l'opposant ougandais Bobi Wine. RDC : pourquoi le directeur de la prison Makala a-t-il été suspendu ?  Après la mort d'au moins 129 détenus à la prison de Makala, Joseph Yusufu Maliki, le directeur du plus grand centre pénitencier du pays, a été suspendu de ses fonctions par le ministre de la Justice, Constant Mutamba. Un avis de recherche a également été émis à son encontre. Que lui reprochent les autorités ? D'autres responsables de la prison pourraient-ils également être poursuivis ?  Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa.   Algérie : le président sortant réélu avec un score record  Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un second mandat avec près de 95% des voix. Comment expliquer ce plébiscite alors qu'il n'avait recueuilli « que » 58% des suffrages en 2019 ? Quelle est la légitimité de sa victoire avec un taux de participation aussi faible ?  Avec Kader Abderrahim, directeur de recherches à l'IPSE, maître de conférences à Sciences Po Paris.  Génocide des Tutsis : un Rwandais condamné à 20 ans de prison  Deux ans après l'ouverture de son procès, Venant Rutunga, ancien directeur d'un institut de recherche, a été condamné à 20 ans de prison pour « complicité de génocide ». Pourtant, en 1994, il avait livré plus d'un millier d'habitants Tutsis venus se réfugier dans son institut. Pourquoi les juges n'ont-ils pas retenu les charges de crime de génocide et de crime contre l'humanité ?  Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.     Ouganda : que sait-on des circonstances de la blessure de l'opposant Bobi Wine ?  Selon son parti, Bobi Wine, le principal opposant a été "grièvement blessé" à la jambe par une grenade lacrymogène tirée par la police. Une version vivement rejetée par les forces de l'ordre qui affirment qu'il s'est blessé en "trébuchant". Que s'est-il réellement passé ? Pourquoi Bobi Wine est-il autant réprimé ?  Avec Florence Brisset-Foucault, maîtresse de conférence à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la variole du singe se propage sur le continent

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 4:21


La RDC, puis les pays voisins, Burundi, Ouganda, Rwanda, Centrafrique, Congo Brazza… Ensuite le Gabon et le Kenya… Et maintenant l'Afrique de l'Ouest avec la Côte d'Ivoire, le Nigeria ou encore le Bénin. Où s'arrêtera cette variole du singe, ou Mpox ?« En RDC, rapporte Le Monde Afrique, le dernier bilan faisait état, vendredi dernier, de plus 17 000 cas suspects, plus de 3000 cas confirmés et 582 morts. (…) Les autorités de Kinshasa ont assuré pouvoir compter sur l'acheminement des premiers dons de vaccins dès cette semaine, a annoncé hier le ministre de la santé, Samuel Roger Kamba, rappelant qu'il s'agit désormais d'"une urgence continentale". Si les États-Unis ont promis jusqu'à 75 000 doses, l'Union européenne, 215 000 et la France, 100 000, c'est le Japon qui se montre à l'heure actuelle le plus généreux, avec l'envoi annoncé de 3 millions et demi de doses prélevées sur ses stocks. Une solidarité internationale dont le pays a bien besoin, pointe encore Le Monde Afrique, au vu du changement d'échelle de l'épidémie et du coût prohibitif du vaccin pour un pays tel que la RDC (100 euros la dose) ».En Côte d'Ivoire, donc, l'épidémie s'étend dans plusieurs districts sanitaires. Avec 32 cas confirmés de Mpox, et un décès à déplorer. C'est ce que constate Afrik.com. Pour autant, « le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba, se veut rassurant et affirme que la situation est sous contrôle. Mais, s'interroge le site panafricain, face à la propagation de la maladie, les Ivoiriens s'interrogent : le pays est-il réellement prêt à affronter ce nouveau défi sanitaire ? »Vigilance épidémiologique« Depuis que l'Organisation mondiale de la santé a déclaré le 14 août que la variole du singe était devenue une urgence mondiale de santé publique, c'est le branle-bas de combat pour éviter la flambée de cette maladie virale à travers la planète, relève Le Pays au Burkina Faso (…). Même le Pape François a tiré la sonnette d'alarme à l'occasion de la prière de l'Angélus, dimanche, et a exprimé sa solidarité envers les personnes et les pays touchés par cette maladie à transmission vectorielle particulièrement contagieuse ».Alors, note encore Le Pays, « la seule arme médicale contre ce mal est le vaccin antivariolique jadis administré à presque tous les enfants du continent, mais qui a malheureusement disparu de nos jours, en même temps que la variole humaine qui a été éradiquée dans les années 70 ». Mais« heureusement qu'il existe d'autres méthodes moins onéreuses pour éviter la propagation exponentielle du virus, parmi lesquelles la prévention et la sensibilisation qui restent sans conteste les meilleures. Les pays africains doivent s'en servir à outrance et au plus vite afin de réduire les risques de contaminations (…) ».Justement, complète L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, si « l'Afrique de l'Ouest est relativement épargnée pour l'instant, la vigilance épidémiologique doit être de mise. Outre les mesures d'hygiène habituelles qui exigent la propreté des corps, des maisons d'habitation, des lieux de travail ou d'autres cadres de rencontre, bref l'assainissement de nos cadres de vie, il faut éviter la viande de brousse et des rongeurs qui colonisent nos villages, nos villes, nos domiciles et les aliments qui pourraient être contaminés par ces animaux. Il faut également signaler aux autorités sanitaires tout cas suspect de fièvre avec lésions ou pustules cutanées ».Le Sénégal pourrait fournir des vaccinsFace à cette épidémie, « la riposte s'organise à Dakar », relève WalfQuotidien. En effet, précise le quotidien sénégalais, « des responsables des laboratoires de 17 pays en Afrique de l'Ouest sont en immersion à l'Institut Pasteur de Dakar, depuis hier ». Objectif : « donner des outils pour diagnostiquer, détecter précocement, pouvoir traiter et éviter la propagation de la maladie ».Qui plus est, pointe le site d'information Seneplus, « le directeur de la Santé publique de l'Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé hier que des études avancées étaient en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin produit sur place ».Enfin, « venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a assuré qu'il n'y avait pas de cas de variole du singe pour l'instant au Sénégal mais que le pays était en alerte ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la vaccination contre la variole du singe en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 4:28


C'est au Congo que la plupart des cas de variole du singe sont concentrés – mais il y en a aussi dans les pays voisins – Burundi, Ouganda, Kenya, Rwanda, rappelle Le Soft International. Le ministre de la Santé a annoncé ce lundi 19 aout 2024 que les doses de vaccin promises par le Japon et les États-Unis arriveront dès la semaine prochaine, rapportent Actualité CD et Objectif Info. Roger Kamba a précisé que les jeunes sont les plus vulnérables à cette maladie parce qu'ils n'ont pas encore reçu le vaccin contre la variole de l'homme. Les États-Unis doivent envoyer 50 000 doses de vaccin dans un premier temps. La RDC a annoncé qu'elle voulait vacciner 2 millions et demi de personnes.7 sur 7 se concentre sur le cas de la province du Sankuru, où plus de 1 500 cas et 73 décès ont été enregistrés depuis le début de l'année : « Les habitants de cette région, déjà vulnérables, voient leurs proches succomber à une maladie qui leur était étrangère il y a peu ». « La propagation rapide de la maladie au Sankuru révèle une dure réalité », écrit 7 sur 7. « Les traditions et les conditions de vie, autrefois source de résilience, sont aujourd'hui des vecteurs de contamination ». Le quotidien a interrogé le chef intérimaire de la Division provinciale de la santé Daniel Okombo, qui demande à la population « d'éviter de ramasser les animaux trouvés morts dans la forêt, parce qu'il y a beaucoup de possibilités que ces animaux soient contaminés par le virus ».À lire aussiVirus mpox: «Tout le monde peut l'attraper, de façon active ou passive»À quand un accord de paix durable au Soudan ?C'est la question que se pose au Burkina Le Pays. Cela alors que, titre en France Libération, « malgré l'urgence, les discussions sur l'aide humanitaire piétinent ». Des discussions qui ont été ouvertes à Genève à l'initiative des États-Unis, ce qu'on peut saluer, souligne Le Pays, « dans un contexte où de nombreuses voix reprochent à la communauté internationale de rester silencieuse face au drame soudanais qui dure depuis plus d'un an ».« Les chiffres font froid dans le dos », écrit le quotidien : depuis avril 2023 et le début du conflit qui oppose l'armée régulière menée par Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide menées par son ex-adjoint, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, plus de 10 millions 700 000 déplacées à travers le pays, alors que plus de deux millions ont fui dans les pays voisins. Mais à Genève, le chef de l'armée refuse de s'assoir à la même table que son rival. « Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des négociations », écrit Libération, il a quand même « donné des gages de sa bonne foi » jeudi 15 aout dernier, en annonçant l'ouverture du poste-frontière d'Adré « pour trois mois ». Cela pour faire entrer par le Tchad des vivres et des médicaments au Darfour. Et pour ce qui est des négociations, écrit Le Pays, « les lignes ont quand même bougé », dans la mesure où il a accepté d'envoyer des émissaires non pas directement à Genève, mais au Caire afin d'aplanir les divergences de vue avec les médiateurs.De toute façon, écrit quotidien burkinabé, « il est impérieux d'aller au-delà des simples accords de cessez-le-feu », qui ne sont même pas respectés sur le terrain,« pour envisager, avec le concours de tous les belligérants, un accord de paix durable. À quand cet accord ? Les Soudanais n'attendent que cela ».À lire aussiSoudan: le gouvernement envoie une délégation au Caire pour discuter d'un accord humanitaireBassirou Diomaye Faye à ToubaAu Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Faye s'est rendu à Touba, qui vendredi 24 aout accueillera une commémoration religieuse, le Grand Magal. « Touba a déroulé le tapis rouge au président de la République », écrit Seneweb. Touba qui subit des inondations, comme Dakar entre autres. Et lors de sa visite de courtoisie au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, il a « réitéré sa volonté de régler définitivement les problèmes d'assainissement et de l'accès à l'eau potable » de la ville, écrit Walf Quotidien : « c'est un de nos projets phares ».Dakar Actu relève « la présence d'un grand nombre de ministres de la République, du chef de cabinet du Président et de plusieurs directeurs généraux ». Et ce mardi, note Seneweb, « le ballet des acteurs politiques » va se poursuivre ce mardi 20 aout à Touba, puisqu'une source a assuré au quotidien que Macky Sall, le prédécesseur du président, va envoyer une forte délégation chez le khalife général des Mourides.À lire aussiSénégal: après plusieurs accidents routiers, des états généraux se préparent sur les transports publicsAu Maroc, le roi gracie plus de 4 800 personnes dans des affaires de culture de cannabisAu total, 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis ont été graciés par le roi Mohamed VI, écrit Yabiladi. Une grâce royale qui a suscité « un flot de réactions enthousiastes », écrit Le Matin. Le Maroc, rappelle Tel Quel, est le premier producteur mondial de cannabis selon l'ONU. En 2021, le pays a adopté une mesure légalisant la culture du cannabis à des fins thérapeutiques. Objectif : lutter contre le trafic de drogue, se positionner sur le marché mondial du cannabis légal et désenclaver économiquement la région du Rif, où la plante est cultivée depuis des siècles. Pour Mohamed El Guerrouj, le directeur de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, interrogé par Le Matin, « l'adhésion des agriculteurs graciés sera un atout pour le développement de la filière légale », grâce à « leur longue expérience et leur expertise ».À lire aussiMaroc: la légalisation du cannabis inquiète les petits producteurs [1/2]

Appels sur l'actualité
[Vos questions] ONU: vers une meilleure représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 19:30


Ce matin du 15 août 2024, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le projet de Constitution en Guinée, les feux de forêts en Grèce et un drone militaire retrouvé dans le nord-est de la RDC et suspecté de venir de l'Ouganda. ONU : vers une meilleure représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité ? La Sierra Leone, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, a organisé un débat pour y demander une meilleure représentation de l'Afrique. En quoi une meilleure représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU est-elle aujourd'hui un enjeu important ? Existe-t-il des obstacles à l'attribution de sièges permanents à des pays africains ? Avec Francis Kpatindé, enseignant à Sciences Po Paris. Guinée : le pays dévoile son projet de Constitution En Guinée, les autorités ont présenté l'avant-projet de la Constitution. Pourquoi le texte ne fait-il pas l'unanimité ? Quelle est la possibilité pour Mamadi Doumbouya d'être candidat à la présidentielle ? Avec Kaourou Magassa, journaliste au service Afrique de RFI.  Grèce : le pays de nouveau ravagé par les flammes Des incendies hors de contrôle ont, encore cette année, menacé la Grèce et sa capitale, Athènes. En 2023, la Grèce avait déjà été ravagée par les flammes. Comment expliquer que ces feux de forêts persistent dans le pays chaque année, de plus en plus puissants et dangereux ? Des mesures peuvent-elles être mises en place par les autorités pour anticiper ces incendies ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI.  RDC : un drone ougandais retrouvé dans la province de l'Ituri ?  En République démocratique du Congo, une enquête a été ouverte après qu'un drone militaire suspecté de provenir d'Ouganda s'est écrasé dans le nord-est du pays. Quelles sont les preuves à disposition pour affirmer que ce drone provient de l'Ouganda ? Quels pourraient être les motifs derrière la présence d'un drone militaire ougandais en territoire congolais ? Cet incident pourrait-il avoir de nouvelles conséquences sur les relations entre la RDC et l'Ouganda, déjà fragilisées par le soutien ougandais aux rebelles du M23 ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC. 

Les matins
En Ouganda, accusations après l'effondrement meurtrier de la décharge de Kampala

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 13, 2024 6:36


durée : 00:06:36 - La Revue de presse internationale - En Ouganda, après l'effondrement d'une décharge qui a enseveli plusieurs dizaines de personnes, tout le monde cherche les responsables du drame. Les différentes autorités n'hésitent pas à se pointer du doigt.

Journal de l'Afrique
Guinée : l'appel à la ville morte peu suivi à Conakry

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 16:35


En Guinée, pas de mobilisation dans les rues de Conakry, malgré l'appel des principaux partis d'opposition et organisations de la société civile pour une opération ville morte. Les forces vives de Guinée entendaient protester contre la junte, accusée de vouloir confisquer le pouvoir.