Country in the Balkans
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„Dacă vreun popor și vreo țară ar trebui consultați cu privire la problema genocidului, acestea sunt în mod absolut Israelul.” Iată declarația președintei parlamentului sârbesc Ana Brnabić care a vizitat săptămâna trecută Israelul. Oficialul sârb a răspuns unei întrebări privind respingerea de către Israel a rezoluției ONU privind genocidul de la Srebrenica. beta.rs comentează vizita făcută în Israel de Președinta Adunării Naționale, Ana Brnabić, săptămnâna trecută. Ana Brnabić s-a întâlnit cu președintele israelian Isaac Herzog și cu ministrul israelian de externe, Gideon Sa'ar. Aceștia au discutat despre relațiile dintre cele două țări și despre consolidarea cooperării în mai multe domenii. „Toți (oficialii israelieni) și-au exprimat profunda recunoștință față de Serbia pentru tot sprijinul acordat după 7 octombrie”, a spus Brnabić. Potrivit oficialului sârb, cele două țări se concentrează acum pe încheierea unui acord de liber schimb. Întrebată dacă a mulțumit autorităților israeliene pentru respingerea rezoluției ONU privind Genocidul de la Srebrenica, Brnabić a răspuns că, dacă vreun popor și vreo țară ar trebui consultați cu privire la problema genocidului, acestea sunt în mod absolut Israelul. „Oficialii israelieni au susținut că a fost o crimă în masă teribilă, dar că nu poate fi definită drept genocid”, a spus Ana Brnabić. Organizatorii festivalului Exist: următoarea ediție nu va avea loc în acestă Serbie Cea de-a 25-a ediție a Festivalului Exit a avut loc week-endul trecut la Cetatea Petrovaradin din Novi Sad. Organizatorii spun că este ultima dată când acest festival simbol pentru Serbia se desfășoară în „acestă Serbie,” relatează slobodnaevropa.org, Europa Liberă în limba sârbă. Festivalul s-a desfășurat în contextul protestelor antiguvernamentale, iar organizatorii au declarat că s-au aflat sub presiunea autorităților din cauza sprijinului acordat studenților. Șefa departamentului de comunicare spune că a fost semnat un acord pentru organizarea următoarei ediții în 2026, în Egipt. „A fost semnată o colaborare oficială cu compania egipteană Venture Lifestyle. A 26-a ediție a festivalului va avea loc lângă piramidele din Egipt. Dacă nu există nicio schimbare în țară, nu va mai exista niciun festival în Novi Sad,” a declarat responsabila de comunicare a evenimentului. De-a lungul anilor, Exit a devenit un simbol al Serbiei. Cu aproximativ 200.000 de vizitatori anual, este recunoscut ca fiind unul dintre cele mai importante festivaluri de muzică din lume. Ediția de anul acesta a fost deschisă de Bob Geldof, fondatorul Live Aid,. În deschidere a cântat și artista italiană Gala. Hitul ei din anii 90, „Freed from Desire”, a devenit imn neoficial al protestelor și blocadelor din Serbia. „Albania nu poate schimba prea multe pe câmpul de luptă, dar suntem alături de Kiev! shqiptarja.com scrie despre participarea premierului Edi Rama la Conferința privind Reconstrucția Ucrainei de la Roma. „Nu suntem o comunitate beligerantă, iar Ucraina nu este nici agresorul, nici autorul acestui război sângeros care are loc la granița Europei zi și noapte. Nimeni nu are o formulă magică, desigur, și cu siguranță nici eu nu am una. A vorbi despre pace nu pune capăt războiului și nu îl face pe Vladimir Putin un om pașnic. Totuși, aș dori împărtășesc convingerea că, chiar dacă vom face tot ce este necesar pentru a nu lăsa Ucraina să cadă, nu vom fi suficient de puternici pentru a pune capăt acestui război, pentru a salva Ucraina, dacă nu avem propriul nostru plan de pace puternic, curajos și atractiv. Pacea este singurul viitor despre care poate vorbi Europa,” a spus Edi Rama. Au participat la Revista Presei Europa Plus: Andjela RADULOVIC, Serbia Sofija JOVANOVIĆ, Serbia Lavdije XHELILI, Albania
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
En ce mois de juillet, ils n'ont pas fini de se voir. Europe-Chine et Chine-Europe, les dirigeants des deux puissances mondiales consacrent ce début d'été à redéfinir le commerce qui les unisse. Le prochain sommet Chine-Europe aura lieu le 24 juillet à Pékin. Parmi les discussions, les exportations de minerais chinois. Ce sont ces terres rares, bien qu'elles soient en abondance, qui nourrissent l'impatience de Bruxelles. Début juillet, le commissaire européen au Commerce a sommé la délégation chinoise, en visite à Bruxelles, de faciliter les exportations d'aimants appelés aimants permanents et des minerais. Halte aux fausses idées. Les contre-vérités sur les terres rares ne sont pas rares. Surtout lorsque l'on parle de voitures et de véhicules thermiques et électriques. Si ces métaux se retrouvent bien dans les aimants permanents très utilisés dans la fabrication des petits moteurs d'accessoires automobiles électriques tels que les lève-vitre, boutons de portière etc, ils servent aussi et surtout à fabriquer les turbines de l'industrie pétrochimique, pour fabriquer de l'essence et du diesel, donc des voitures thermiques. Les aimants permanents monopole chinois L'ingénieur belge Bernard Deboyser, spécialiste mondial des énergies et du transport, est en colère. Trop de fausses idées circulent, selon lui, dans les médias et le grand public. La première contre-vérité est que les terres rares, un groupe de 17 minerais métalliques, se retrouvent toutes dans les batteries électriques. La seconde croyance : il est impossible de rivaliser avec la Chine, seule à posséder ce genre de métaux. La Chine possède 69% des terres rares dans le monde. Pour une raison simple, c'est qu'elle est l'un des rares pays à extraire ces minerais du sol tout en les raffinant. Puisqu'un minerai métallique sorti du sol ne sert à rien, ces métaux doivent être purifiés pour servir à l'industrie. En revanche, elle a un quasi monopole sur les aimants permanents. Elle en assure 90% de la production. L'industrie des terres rares en Chine est une industrie nationalisée donc l'État peut en restreindre les exportations. Ce qui est arrivé l'an dernier, et a obligé les grands constructeurs du monde entier à s'inquiéter des pénuries et des retards de livraisons. Cependant, on trouve des terres rares ailleurs dans le monde, en Russie, au Vietnam, au Brésil, au Portugal, en Serbie et en France, avec une grande usine récente à Lacq, dans le sud-ouest du pays. À lire aussiPourquoi les «terres rares» ne sont ni en terre, ni rares? Des aimants permanents sans terres rares Comparés à la Chine, il est vrai que les États-Unis ou l'Europe investissent moins dans la production de terres rares. Pour combler cette différence, les gouvernements américains et européens ont eu la même idée. Un stratagème très simple : se passer de terres rares. Aux États-Unis, l'idée a déjà abouti puisqu'à Minneapolis – dans l'État du Minnesota près de la frontière avec la Canada – une usine pilote, Iron Magnetics, a annoncé une ouverture en 2026. En Europe, le même concept d'aimants sans terres rares est confié à un groupe d'ingénieurs. Le projet s'appelle Projet Passenger. À lire aussiTerres rares: la France mise sur le recyclage, faute de gisements
Ils sont des milliers à avoir entamé une longue marche dans la forêt bosnienne, sur les traces de tous ceux qui, en 1995, avaient fui le massacre de Srebrenica. C'était il y a trente ans, 8 000 hommes étaient exécutés par les troupes serbes du Général Mladic... leurs corps jetés dans des charniers. La justice internationale a qualifié ce crime de guerre de génocide. Mais en Bosnie, les nationalistes serbes et les familles des victimes musulmanes sont toujours divisés sur l'Histoire avec un grand H. Cette semaine, ces derniers célébreront la mémoire des victimes au mémorial de Potocari. Reportage signé de notre correspondant dans la région, Louis Seiller. Et l'on reparle d'entente cordiale des deux côtés de la Manche ! Voilà 17 ans qu'un président français n'avait pas été reçu au Royaume-Uni avec toute la pompe de la monarchie. Entre Paris et Londres, on a parlé dissuasion nucléaire, Ukraine, migrants... la fin de 20 années de turbulences, Marie Billon. La revue de presse de Franceline Beretti La Pologne a décidé de fermer ses frontières avec la Lituanie et l'Allemagne. Barcelone vent debout contre le surtourisme Surtourisme, touristification, les néologismes ou les anglicismes ne manquent pas pour dénoncer un phénomène de masse... La prise d'assaut des grandes villes du sud de l'Europe par les touristes, à tel point que les logements manquent pour les habitants à l'année... On voit donc l'émergence d'un vaste courant militant qui voudrait repenser ce modèle économique. Et c'est la ville de Barcelone en Espagne qui en est le fer de lance. C'est le reportage d'Elise Gazengel.
Ils sont des milliers à avoir entamé une longue marche dans la forêt bosnienne, sur les traces de tous ceux qui, en 1995, avaient fui le massacre de Srebrenica. C'était il y a trente ans, 8 000 hommes étaient exécutés par les troupes serbes du Général Mladic... leurs corps jetés dans des charniers. La justice internationale a qualifié ce crime de guerre de génocide. Mais en Bosnie, les nationalistes serbes et les familles des victimes musulmanes sont toujours divisés sur l'Histoire avec un grand H. Cette semaine, ces derniers célébreront la mémoire des victimes au mémorial de Potocari. Reportage signé de notre correspondant dans la région, Louis Seiller. Et l'on reparle d'entente cordiale des deux côtés de la Manche ! Voilà 17 ans qu'un président français n'avait pas été reçu au Royaume-Uni avec toute la pompe de la monarchie. Entre Paris et Londres, on a parlé dissuasion nucléaire, Ukraine, migrants... la fin de 20 années de turbulences, Marie Billon. La revue de presse de Franceline Beretti La Pologne a décidé de fermer ses frontières avec la Lituanie et l'Allemagne. Barcelone vent debout contre le surtourisme Surtourisme, touristification, les néologismes ou les anglicismes ne manquent pas pour dénoncer un phénomène de masse... La prise d'assaut des grandes villes du sud de l'Europe par les touristes, à tel point que les logements manquent pour les habitants à l'année... On voit donc l'émergence d'un vaste courant militant qui voudrait repenser ce modèle économique. Et c'est la ville de Barcelone en Espagne qui en est le fer de lance. C'est le reportage d'Elise Gazengel.
Avant l'invasion russe de l'Ukraine, il s'agissait du conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale : la guerre de Bosnie-Herzégovine. Trois années de combats, marquée par une série d'atrocités, dont l'horreur a culminé en juillet 1995 à Srebrenica. Quelque 8 000 hommes et adolescents bosniaques, majoritairement musulmans, ont été tués par les forces serbes. Ce massacre a depuis été reconnu comme un génocide par la justice internationale.
Des milliers de personnes ont entamé mardi une longue marche à travers la forêt bosnienne pour mettre leurs pas dans ceux qui ont fui le massacre de Srebrenica, il y a trente ans. Le 11 juillet 1995, 8 000 hommes ont été massacrés par des militaires serbes dirigés par le général Ratko Mladic. Un crime qualifié de génocide par la justice internationale. Mais en Bosnie, la mémoire reste divisée entre les familles des victimes qui enterrent toujours les restes de leurs morts, et les nationalistes serbes qui refusent le terme de génocide, et estiment avoir été, eux aussi, victimes de la guerre des Balkans. Un reportage à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe. À lire aussiÀ Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation
Des milliers de personnes ont entamé mardi une longue marche à travers la forêt bosnienne pour mettre leurs pas dans ceux qui ont fui le massacre de Srebrenica, il y a trente ans. Le 11 juillet 1995, 8 000 hommes ont été massacrés par des militaires serbes dirigés par le général Ratko Mladic. Un crime qualifié de génocide par la justice internationale. Mais en Bosnie, la mémoire reste divisée entre les familles des victimes qui enterrent toujours les restes de leurs morts, et les nationalistes serbes qui refusent le terme de génocide, et estiment avoir été, eux aussi, victimes de la guerre des Balkans. Un reportage à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe. À lire aussiÀ Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation
La guerre en Ukraine a révélé la puissance de destruction des drones. Le week-end dernier, la Russie a mené une série d'attaques de drones sur les villes de Kiev, Soumy et Odessa. La plus massive perpétrée depuis l'invasion du pays en 2022. L'Ukraine qui demande plus de moyens de défense anti-aériens, investit aussi énormément dans la recherche et la production de drones. Le 1er juin 2025, la destruction d'une dizaine de bombardiers russes, situés à plusieurs milliers de kilomètres, par 117 petits drones ukrainiens à quatre hélices avait créé la surprise. Une expertise que Kiev souhaite mettre en avant. Emmanuelle Chaze. Des drones voiliers dans la Baltique C'est dans ce contexte critique que les pays de l'Otan se réarment. Le Danemark commence à s'équiper de nouveaux drones voiliers qui fonctionnent à l'énergie éolienne et solaire. Leur but surveiller la mer baltique. Ottilia Ferey s'est rendue le mois dernier à Koge, à une quarantaine de kilomètres de Copenhague, où deux de ces drones ont pris la mer... La mobilisation des serbes contre Vucic Direction la Serbie où depuis novembre, depuis l'accident tragique de la gare de Novi Sad, les étudiants manifestent. Ils accusent le gouvernement du président Vucic de corruption et demandent sa démission... Une nouvelle étape vient d'être franchie alors que la mobilisation ne faiblit pas. Louis Seiller. Le Prosecco dans la tourmente des droits de douane Dernière ligne droite dans les négociations avec l'administration Trump, qui menace toujours d'imposer des droits de douane de 50% au 1er août 2025. Parmi les secteurs à risque le secteur viticole en Italie. Le pays est devenu le premier exportateur mondial de vin pour la quantité et le second pour le chiffre d'affaires. Au contraire de la tendance mondiale, l'Italie a vu sa production augmenter et c'est un vin pétillant le Prosecco qui tire remarquablement bien son épingle du jeu. Une success story fragilisée aujourd'hui par les incertitudes sur le commerce mondial. Reportage en Vénétie sur les terres du Prosecco d'Olivier Favier. Les leçons des attentats du 7 juillet 2005 à Londres C'était il y a tout juste 20 ans. À Londres, une série d'attentats islamistes dans le métro et un bus, faisait 52 morts et plus de 750 blessés. Le plus grand attentat commis au Royaume-Uni en dehors du terrorisme de l'Ira. Aujourd'hui, la menace terroriste est elle encore plus forte ? À Londres, Marie Billon.
La guerre en Ukraine a révélé la puissance de destruction des drones. Le week-end dernier, la Russie a mené une série d'attaques de drones sur les villes de Kiev, Soumy et Odessa. La plus massive perpétrée depuis l'invasion du pays en 2022. L'Ukraine qui demande plus de moyens de défense anti-aériens, investit aussi énormément dans la recherche et la production de drones. Le 1er juin 2025, la destruction d'une dizaine de bombardiers russes, situés à plusieurs milliers de kilomètres, par 117 petits drones ukrainiens à quatre hélices avait créé la surprise. Une expertise que Kiev souhaite mettre en avant. Emmanuelle Chaze. Des drones voiliers dans la Baltique C'est dans ce contexte critique que les pays de l'Otan se réarment. Le Danemark commence à s'équiper de nouveaux drones voiliers qui fonctionnent à l'énergie éolienne et solaire. Leur but surveiller la mer baltique. Ottilia Ferey s'est rendue le mois dernier à Koge, à une quarantaine de kilomètres de Copenhague, où deux de ces drones ont pris la mer... La mobilisation des serbes contre Vucic Direction la Serbie où depuis novembre, depuis l'accident tragique de la gare de Novi Sad, les étudiants manifestent. Ils accusent le gouvernement du président Vucic de corruption et demandent sa démission... Une nouvelle étape vient d'être franchie alors que la mobilisation ne faiblit pas. Louis Seiller. Le Prosecco dans la tourmente des droits de douane Dernière ligne droite dans les négociations avec l'administration Trump, qui menace toujours d'imposer des droits de douane de 50% au 1er août 2025. Parmi les secteurs à risque le secteur viticole en Italie. Le pays est devenu le premier exportateur mondial de vin pour la quantité et le second pour le chiffre d'affaires. Au contraire de la tendance mondiale, l'Italie a vu sa production augmenter et c'est un vin pétillant le Prosecco qui tire remarquablement bien son épingle du jeu. Une success story fragilisée aujourd'hui par les incertitudes sur le commerce mondial. Reportage en Vénétie sur les terres du Prosecco d'Olivier Favier. Les leçons des attentats du 7 juillet 2005 à Londres C'était il y a tout juste 20 ans. À Londres, une série d'attentats islamistes dans le métro et un bus, faisait 52 morts et plus de 750 blessés. Le plus grand attentat commis au Royaume-Uni en dehors du terrorisme de l'Ira. Aujourd'hui, la menace terroriste est elle encore plus forte ? À Londres, Marie Billon.
A la Une de la presse, ce lundi 7 juillet, les commémorations, aujourd'hui, du 30ème anniversaire du génocide de Srebrenica. La visite d'Etat, à partir de demain, d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni. La première pour un président français depuis 2008. Une épopée judiciaire, un record en F1. Et le championnat du monde de décortiquage de crevettes grises.
Il y a trente ans, du 11 juillet au 17 juillet 1995, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans étaient systématiquement assassinés autour de la petite ville de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie. Ce massacre a été l'un des points culminants des 3 ans et demi de guerre qui ont opposé les différents peuples de ce pays des Balkans. La justice internationale l'a qualifié de génocide, et elle a condamné à perpétuité ses principaux responsables bosno-serbes. Mais 3 décennies après, la mémoire douloureuse de la guerre et de ce massacre divise toujours Serbes et Bosniaques qui vivent dans la région, le long de la Drina… «À Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation», un Grand reportage de Louis Seiller.
Depuis novembre, la Serbie, candidate à l'Union européenne, fait face à une contestation étudiante sans précédent. Depuis le weekend du 28 et 29 juin, la protestation est passée à une autre étape.Le mouvement, qui a rassemblé 140.000 personnes dans les rues de Belgrade, réclame la fin de la corruption dans le pays et le bon fonctionnement des institutions. Pour y parvenir, les manifestants exigent des élections législatives anticipées, pour chasser le parti du président Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis plus de dix ans.Les étudiants avaient lancé un ultimatum au Président. Le chef d'Etat nationaliste n'a pas cédé et des affrontements ont éclaté dans la capitale serbe. Quelles sont les revendications du mouvement ? Quelle est la réaction du gouvernement ? Quelle est la prochaine étape pour la contestation ?Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène dans les Balkans, avec les journalistes du bureau de l'AFP à Belgrade.Réalisation : Maxime MametInvités : Mina Pejakovic et Ognjen Zoric, journalistes au bureau de l'AFP à Belgrade.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sujets traités : Le département du Haut-Rhin prend des mesures face à la pollution ! Dès aujourd'hui, la vitesse maximale autorisée sur les routes est abaissée de 20km/h, sans descendre en dessous de 70. Pour les autocars et poids lourds, cette mesure ne s'applique pas sur les tronçons limités à 130km/h. Il est aussi notamment conseillé de réduire ses activités physiques et de limiter ses déplacements. Ces mesures seront levées lorsqu'une baisse de la pollution de l'air à l'ozone sera mesurée.Mobilisation aujourd'hui sur le pont du Rhin à Vogelgrun. Sous le slogan « 80 ans sans train, ça suffit ! », l'association Trans Rhin Rail compte dénoncer l'absence de liaison ferroviaire entre Colmar et Freiburg. Le manque de transparence et de participation citoyenne dans le cadre de ce projet, dont les décisions finales ont été à nouveau reportées au printemps 2026 sont aussi regrettés. La mobilisation est attendue entre 11h et 12h, avec de brèves interruptions de la circulation automobile.A un peu plus d'un mois de son ouverture, le festival de la Foire aux Vins d'Alsace suscite un bel engouement ! L'ensemble des concerts affiche un bon taux de remplissage. L'affiche Pascal Obispo - Santa est quant à elle déjà complète et sera prochainement suivie de Julien Doré. Lors de cette nouvelle série de concerts, le public pourra aussi s'attendre à de grandes prestations. Les précisions de Nicolas Pierrat, directeur artistique de Colmar Expo. Les premiers noms de la Cuvée givrée, qui se tiendra du 27 au 30 décembre prochain, viennent aussi d'être dévoilés. JEAN-BAPTISTE GUEGAN et son spectacle hommage « Johnny, le show d'une vie », mais encore un plateau festif AMBIANCE 80 & 90 avec GOLD, PARTENAIRE PARTICULIER, BENNY B et BORIS seront à l'affiche. Retrouvez cet entretien complet sur azur-fm.com, dans la rubrique podcasts, actualités.Culture toujours, Haguenau vient de dévoiler la programmation de la 64ème édition du Festival du Houblon, du 19 au 24 août prochain. Le plus grand festival de musique du monde du Grand Est attend 500 artistes venus du Congo, du Mexique, du Honduras, de l'île de Guam, d'Inde, d'Ouzbékistan, des Pays-Bas, d'Italie, de Slovaquie, de Serbie et de France bien-sûr ! Un voyage que nous décrit Christine WENDLING, directrice de la Maison des Associations de Haguenau, au micro de Franck JEHL. 5 lieux animés et plus de 2 000 bénévoles seront mobilisés durant les 6 jours du festival ! 50 000 personnes s'étaient déplacées en 2024, et la Ville de Haguenau espère bien dépasser ce chiffre pour l'édition 2025. Tout le programme est disponible sur festivalduhoublon.eu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Duško Popov, né en 1912 en Serbie, est un personnage aussi réel que fascinant. Avocat de formation, polyglotte, séducteur invétéré, amateur de voitures de luxe et de casinos, il fut surtout un espion double, voire triple, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est lui qui aurait inspiré à Ian Fleming le célèbre personnage de James Bond.Popov est recruté dès 1940 par les services secrets allemands, l'Abwehr. Mais il accepte cette mission dans le but de servir les Alliés. Rapidement, le MI6 britannique le repère et l'enrôle comme agent double. Son nom de code : "Tricycle", parce qu'il gérait plusieurs sources… ou, selon la légende, pour sa vie amoureuse à trois.Là où Popov devient un personnage-clé de l'Histoire, c'est qu'il réussit à duper les nazis pendant toute la guerre. Il leur transmet de fausses informations préparées par les Britanniques, jouant un rôle essentiel dans les opérations de désinformation précédant notamment le Débarquement.Mais Popov n'était pas un simple bureaucrate de l'ombre. Il menait une vie digne d'un roman d'espionnage : séjours dans les plus grands hôtels, jeux de baccarat à Deauville ou Lisbonne, relations avec des femmes célèbres, dont, dit-on, l'actrice Simone Simon. C'est lors d'une de ces soirées à l'hôtel Casino Estoril, au Portugal, en 1941, qu'il attire l'attention de Ian Fleming, alors jeune officier du renseignement britannique. Popov mise l'équivalent de 40 000 dollars sur une seule main de baccarat, pour humilier un agent nazi — un coup de bluff spectaculaire qui impressionne profondément Fleming. Ce moment précis aurait inspiré la scène culte de "Casino Royale", premier roman de James Bond.Autre fait marquant : en 1941, Duško Popov informe le FBI qu'une attaque japonaise contre les États-Unis se prépare, visant potentiellement Pearl Harbor. Mais J. Edgar Hoover, directeur du FBI, n'aime pas les méthodes de Popov, qu'il trouve trop libertines… et ne donne pas suite à l'alerte.Après la guerre, Popov quitte le monde de l'espionnage. Il publie ses mémoires en 1974, intitulées Spy/Counterspy, où il raconte ses missions, son double jeu et ses rencontres avec les plus hautes sphères des services secrets.En résumé, Duško Popov est un espion aussi séduisant qu'efficace, dont la vie a directement inspiré Ian Fleming pour créer James Bond : un homme de charme, de risque, de mystère — mais surtout, un maître dans l'art de tromper son monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et son épouse Sophie sont assassinés à Sarajevo, en Serbie. Retour avec Francois Vantomme sur le jour qui a fait basculer l'Europe et le monde dans l'horreur de la Première Guerre mondiale.
Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, et son épouse Sophie sont assassinés à Sarajevo, en Serbie. Retour avec Francois Vantomme sur le jour qui a fait basculer l'Europe et le monde dans l'horreur de la Première Guerre mondiale.
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Colloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Henry Laurens & Samantha Besson : IntroductionColloque coorganisé par la Pr Samantha Besson, chaire Droit international des institutions, et le Pr Henry Laurens, chaire Histoire contemporaine du monde arabe.Déclaré pour la première fois comme un crime par l'Assemblée générale des Nations unies en 1946 et interdit par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, le génocide est souvent considéré comme le « crime des crimes ». Contrairement aux trois autres grands crimes codifiés à nouveau depuis dans les statuts des différents tribunaux pénaux internationaux (dont le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) du 17 juillet 1998), le crime de génocide n'a jamais varié dans sa formulation. En comparaison, et jusqu'à il y a peu, il a en outre été plus rarement invoqué. Ses différents éléments n'ont, dès lors, aussi été que plus rarement interprétés dans la jurisprudence internationale, que ce soit par les tribunaux pénaux internationaux ad hoc comme les Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda ou l'ex-Yougoslavie ou par la CPI. De cette permanence de la formulation du crime et de son interprétation comparativement plus limitée, certains ont déduit une force normative parmi les plus élevées en droit international, une valeur de reconnaissance historique des crimes commis et, c'est lié, un rôle avant tout préventif de son interdiction.Depuis une vingtaine d'années, toutefois, une évolution significative se fait sentir grâce aux procès pénaux internationaux, puis nationaux pour génocide, notamment en ex-Yougoslavie et au Rwanda. En marge de ces procès, c'est aussi la violation de l'obligation de droit international qu'ont les États de prévenir le génocide qui est invoquée et précisée de manière de plus en plus fréquente en pratique. C'est ainsi que la jurisprudence de la Cour internationale de Justice (CIJ) s'est étoffée autour de l'obligation de prévention du génocide (p.ex. affaires Croatie c. Serbie (1999-2015), Bosnie-Herzégovine c. Serbie-et-Monténégro (1993-2007)). La clause de compétence de l'art. IX de la Convention de 1948 permet en effet à tout État partie à la Convention de saisir la CIJ d'un différend sur son interprétation. De plus en plus d'États y font recours, y compris afin d'obtenir un accès à la CIJ. C'est ainsi qu'actuellement, cette clause de compétence est au fondement de pas moins de cinq procédures contentieuses contre des États et, dès lors, de multiples ordonnances et arrêts à venir en lien avec la situation au Myanmar, en Ukraine, à Gaza et au Soudan : Soudan c. Émirats arabes unis (2025-) ; Nicaragua c. Allemagne (2024-), Afrique du Sud c. Israël (2023-), Ukraine c. Fédération de Russie (2022-) et Gambie c. Myanmar (2019-).Face à cette évolution rapide de la pratique internationale en matière de génocide et aux nouvelles questions qu'elle soulève pour la conceptualisation du « crime des crimes », un bilan juridique et historique s'impose. Étant donné la place centrale qu'occupe à divers titres l'histoire au sein du raisonnement juridique en matière de génocide (p.ex. au titre de sources coutumières, de preuve, de causalité ou encore d'attribution de comportement, voire de responsabilité), il est intéressant d'y procéder en dialogue avec les historiens. La Convention de 1948 invite d'ailleurs les juristes à se rapprocher des historiens, voire participe à leurs débats, puisqu'elle reconnaît dans son préambule « qu'à toutes les périodes de l'histoire le génocide a infligé de grandes pertes à l'humanité ». L'intérêt d'un tel bilan vaut aussi en histoire, ne serait-ce que parce que cette histoire s'écrit souvent en ou par la justice. La question se pose en outre de l'application du concept (juridique) récent de génocide aux réalités mouvantes de l'histoire, en particulier à un moment et à des endroits où de larges pans du passé sont vécus comme appartenant toujours à notre présent. Il ne s'agit pas de nier l'existence d'exterminations de masses par le passé, mais de déterminer si le concept de génocide apporte un élément supplémentaire de compréhension historique des processus étudiés.
1995 huet alles ugefaangen. Den Darko Milowich huet, passend zu sengem Virnumm, den Ensemble d'arco gegrënnt. Mat dobäi waren och deemools scho grouss Museker:innen aus dem Land. Nieft dem Geiist, deen ursprünglech aus Serbie kënnt, sinn och aner Museker:inne vun de Lëtzebuerger Philharmoniker mat dobäi. Eppes wat den Ensembel och besonnesch mécht, ass datt si ursprünglech vun dräi verschiddene Kontinenter kommen. Dat wichtegst war schonn ëmmer d'Zesummekomme vu verschiddene Mënschen an Natiounen. De Samschdeg 14. Juni spillt den Ensembel ee Concert an der Philharmonie, bei deem zwee Programmer fusionéiert goufen: ee voller Humor an iwwer de Witz an een iwwer de Krich. Den Darko Milowich verréit méi am Gespréich mam Marie Schockmel.
Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre, et les scientifiques sont les premiers à le constater. Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon. «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota. L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.
Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre, et les scientifiques sont les premiers à le constater. Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon. «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota. L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités et gros plan. Elle trouve de la beauté dans l'imperfection. Parcours de la créatrice de mode Monika Mandač qui appartient a la communauté slovaque de Vojvodine en Serbie. Et si elle va souvent a contre-courant des modes, elle reste toujours fidele a ce qui la distingue : l'authenticité, la démarche et le respect. Il existe une importante communauté slovaque en Croatie. Et notamment dans la cité balnéaire de Rijeka. On y va pour rencontrer un groupe de dames tant sympathiques que dynamiques qui chantent a capella des airs du pays des Tatras. Reprise de cette rencontre. Nous évoquerons enfin le nouvel élan des relations diplomatiques entre la Slovaquie et l'Algérie.
Nous débarquons à Singapour, cité-Etat où s'est installée Anne-Catherine Vaes, enseignante et volontaire pour le World Wildlife Fund. Elle entrera en contact avec Caroline Tsilikounas, directrice générale de WWF Belgique Née au Pérou, Anne-Catherine Vaes grandit à Anvers. Après avoir vécu au Japon, elle s'installe dans cette île tropicale ensoleillée du sud-est asiatique. Mère de trois enfants, elle a pour but de leur faire découvrir le monde, tout en préservant la nature Caroline Tsilikounas est franco-américaine avec des racines grecques. Spécialisée en développement international et en microfinance, elle passe 25 ans entre le Guatemala, le Mexique, l'Afghanistan, la Croatie, la Serbie et l'Afrique. Il y a quelques années, elle décide de poser ses valises à Bruxelles avec son mari et ses enfants Chaque dimanche, Adrien Joveneau vous fait voyager autour du globe au travers des parcours inspirants des Belges du bout du monde, à 9 heures sur La Première et en podcast sur RTBF Auvio.be en tout temps et tous lieux Singapour - 18/05/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:57:56 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis novembre 2024, un mouvement en faveur du respect de l'état de droit, d'une ampleur et constance inédites, perdure en Serbie. Mais ces revendications ne semblent pas être entendues par le président serbe Aleksandar Vučić, qui tente au contraire de décrédibiliser le mouvement. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ana Otašević Doctorante à l'EHESS, documentariste, journaliste collaboratrice au Monde Diplomatique, spécialiste des mouvements sociaux et étudiants aux Balkans; Florent Marciacq Directeur de l'observatoire des Balkans à la fondation Jean Jaurès et chercheur à l'IFRI; Florian Bieber Professeur à l'Université de Graz et coordinateur de BiEPAG (Balkans in Europe policy advisory group)
durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le mouvement étudiant anti-corruption actif depuis près de six mois reproché à la Radio-Télévision Serbe de ne pas couvrir correctement leurs protestations. Ce lundi, une commission parlementaire a demandé à ce que les membres de l'autorité de régulation des médias soient élus de façon transparente.
durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le mouvement étudiant anti-corruption actif depuis près de six mois reproché à la Radio-Télévision Serbe de ne pas couvrir correctement leurs protestations. Ce lundi, une commission parlementaire a demandé à ce que les membres de l'autorité de régulation des médias soient élus de façon transparente.
Trois décennies après, les guerres des années 90 continuent d'alimenter les tensions politiques dans les Balkans, en Bosnie-Herzégovine, et au Kosovo où la question des disparus oppose Belgrade et Pristina. Les disparus du Kosovo Depuis février 2022 et le retour de la guerre en Europe, la crainte d'une déstabilisation de certains territoires ou de la reprise de conflits gelés inquiète régulièrement experts et ambassades, notamment dans les Balkans. La question des 1.600 disparus est au cœur du bras de fer qui oppose la Serbie et son ancienne province majoritairement peuplée d'Albanais, le Kosovo. Belgrade et Pristina s'accusent mutuellement de ne pas donner accès aux archives et à l'ensemble des fosses communes. Pendant ce temps, les familles, elles, attendent toujours. Reportage à Gjakova, Louis Seiller. En un mot : cinquième colonneUne autre région d'Europe est en alerte face à la Russie et plus encore depuis le retour de Donald Trump au pouvoir à Washington, ce sont les Pays Baltes. En témoigne par exemple, en Lituanie, le retour dans le débat de l'expression « cinquième colonne », qui évoque un climat de suspicion déjà vu. C'est la chronique En un mot de cette semaine, avec les explications de notre correspondante à Vilnius, Marielle Vitureau. L'extrême droite confirmera-t-elle sa poussée en Roumanie ? Le scrutin présidentiel approche, il aura lieu le 4 mai - dans un climat tendu. Depuis l'annulation spectaculaire du premier tour en décembre 2024, la démocratie roumaine vit une période agitée. La tension s'est encore accrue après le rejet de la candidature du favori Calin Georgescu. Cette figure de l'extrême-droite, qui avait émergé l'an dernier, ne sera pas dans la course, en raison d'irrégularités et de soupçons d'ingérence russe a jugé la Cour constitutionnelle. Ce n'est pas du goût d'une assez grande partie de la population, les manifestations houleuses qui ont suivi l'ont montré. La percée de l'extrême droite, qui a surpris à l'automne, pourrait se confirmer. Elle a déjà commencé à marquer la société. Reportage de Benjamin Ribout à Bucarest. Le deuil des catholiques latino-américains de MadridLe décès du pape François a sonné comme un coup de tonnerre ce lundi 21 avril en Espagne. Dans ce grand pays catholique, le gouvernement a déclaré 3 jours de deuil national, et le Real Madrid a observé une minute de silence. Même si le pape argentin n'était pas apprécié partout de la même manière, l'émotion est palpable. Et tout spécialement dans la communauté latino-américaine, très présente dans le pays, venue en particulier du Venezuela, de Colombie et d'Équateur. Reportage à Madrid, François Musseau.
Trois décennies après, les guerres des années 90 continuent d'alimenter les tensions politiques dans les Balkans, en Bosnie-Herzégovine, et au Kosovo où la question des disparus oppose Belgrade et Pristina. Les disparus du Kosovo Depuis février 2022 et le retour de la guerre en Europe, la crainte d'une déstabilisation de certains territoires ou de la reprise de conflits gelés inquiète régulièrement experts et ambassades, notamment dans les Balkans. La question des 1.600 disparus est au cœur du bras de fer qui oppose la Serbie et son ancienne province majoritairement peuplée d'Albanais, le Kosovo. Belgrade et Pristina s'accusent mutuellement de ne pas donner accès aux archives et à l'ensemble des fosses communes. Pendant ce temps, les familles, elles, attendent toujours. Reportage à Gjakova, Louis Seiller. En un mot : cinquième colonneUne autre région d'Europe est en alerte face à la Russie et plus encore depuis le retour de Donald Trump au pouvoir à Washington, ce sont les Pays Baltes. En témoigne par exemple, en Lituanie, le retour dans le débat de l'expression « cinquième colonne », qui évoque un climat de suspicion déjà vu. C'est la chronique En un mot de cette semaine, avec les explications de notre correspondante à Vilnius, Marielle Vitureau. L'extrême droite confirmera-t-elle sa poussée en Roumanie ? Le scrutin présidentiel approche, il aura lieu le 4 mai - dans un climat tendu. Depuis l'annulation spectaculaire du premier tour en décembre 2024, la démocratie roumaine vit une période agitée. La tension s'est encore accrue après le rejet de la candidature du favori Calin Georgescu. Cette figure de l'extrême-droite, qui avait émergé l'an dernier, ne sera pas dans la course, en raison d'irrégularités et de soupçons d'ingérence russe a jugé la Cour constitutionnelle. Ce n'est pas du goût d'une assez grande partie de la population, les manifestations houleuses qui ont suivi l'ont montré. La percée de l'extrême droite, qui a surpris à l'automne, pourrait se confirmer. Elle a déjà commencé à marquer la société. Reportage de Benjamin Ribout à Bucarest. Le deuil des catholiques latino-américains de MadridLe décès du pape François a sonné comme un coup de tonnerre ce lundi 21 avril en Espagne. Dans ce grand pays catholique, le gouvernement a déclaré 3 jours de deuil national, et le Real Madrid a observé une minute de silence. Même si le pape argentin n'était pas apprécié partout de la même manière, l'émotion est palpable. Et tout spécialement dans la communauté latino-américaine, très présente dans le pays, venue en particulier du Venezuela, de Colombie et d'Équateur. Reportage à Madrid, François Musseau.
Giorgia Meloni est à Washington pour parler des droits de douane. La cheffe du gouvernement italien, idéologiquement proche de Donald Trump, tentera de plaider la cause européenne dans la guerre commerciale ouverte par le président américain. Reportage sur l'inquiétude des viticulteursCe voyage a aussi pour but de défendre son pays, deuxième exportateur de l'Union européenne (UE) vers les États-Unis après l'Allemagne. Si l'application de taxes à 200% est pour l'instant suspendue, la menace a déjà eu des conséquences sur les entreprises. L'agroalimentaire est le secteur le plus touché et les vignerons sont particulièrement inquiets. Cécile Debarge a rencontré l'un d'eux à Montefiore Dell'Aso, dans le centre de l'Italie.La revue de presse de Franceline Beretti Cette semaine en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a franchi un nouveau pas dans l'autoritarisme et les médias européens en ont beaucoup parlé. La revue de presse du jeudi, c'est avec Franceline Beretti.Quelle est l'origine des œuvres d'arts africaines des musées occidentaux ?D'où viennent précisément les milliers d'œuvres et d'objets africains des musées et institutions d'Europe ? Pour apporter un début de réponse à cette vaste question, laFrance et l'Allemagne ont lancé un fond commun de recherche et les premiers projets concrets ont vu le jour. Il y en a trois qui ont été récemment lancés à Berlin, notre correspondante Delphine Nerbollier nous les présente.Le Liberland a 10 ansVous n'avez peut-être jamais entendu parler du Liberland et pourtant, cette micro-nation libertarienne a fêté ses 10 ans le weekend dernier. Ses partisans revendiquent un tout petit territoire situé entre la Serbie et la Croatie sans en avoir jamais pris possession. Le pays reste virtuel, mais les activités de ses citoyens dans les cryptomonnaies et les paradis fiscaux sont bien réelles. On en parle avec le journaliste Jordi Lafon Lacaze, qui s'est rendu à cet anniversaire.
Giorgia Meloni est à Washington pour parler des droits de douane. La cheffe du gouvernement italien, idéologiquement proche de Donald Trump, tentera de plaider la cause européenne dans la guerre commerciale ouverte par le président américain. Reportage sur l'inquiétude des viticulteursCe voyage a aussi pour but de défendre son pays, deuxième exportateur de l'Union européenne (UE) vers les États-Unis après l'Allemagne. Si l'application de taxes à 200% est pour l'instant suspendue, la menace a déjà eu des conséquences sur les entreprises. L'agroalimentaire est le secteur le plus touché et les vignerons sont particulièrement inquiets. Cécile Debarge a rencontré l'un d'eux à Montefiore Dell'Aso, dans le centre de l'Italie.La revue de presse de Franceline Beretti Cette semaine en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a franchi un nouveau pas dans l'autoritarisme et les médias européens en ont beaucoup parlé. La revue de presse du jeudi, c'est avec Franceline Beretti.Quelle est l'origine des œuvres d'arts africaines des musées occidentaux ?D'où viennent précisément les milliers d'œuvres et d'objets africains des musées et institutions d'Europe ? Pour apporter un début de réponse à cette vaste question, laFrance et l'Allemagne ont lancé un fond commun de recherche et les premiers projets concrets ont vu le jour. Il y en a trois qui ont été récemment lancés à Berlin, notre correspondante Delphine Nerbollier nous les présente.Le Liberland a 10 ansVous n'avez peut-être jamais entendu parler du Liberland et pourtant, cette micro-nation libertarienne a fêté ses 10 ans le weekend dernier. Ses partisans revendiquent un tout petit territoire situé entre la Serbie et la Croatie sans en avoir jamais pris possession. Le pays reste virtuel, mais les activités de ses citoyens dans les cryptomonnaies et les paradis fiscaux sont bien réelles. On en parle avec le journaliste Jordi Lafon Lacaze, qui s'est rendu à cet anniversaire.
durée : 00:04:49 - Le Reportage de la rédaction - Ils bloquent leurs universités depuis bientôt 4 mois. Les étudiants serbes ne lâchent rien face à leur président Aleksandar Vučić qui a la main mise sur tous les organes du pouvoir et ils dénoncent une corruption généralisée.
durée : 00:04:51 - La BO du monde - Les manifestations anti-corruption se poursuivent en Serbie, au son d'un tube yougoslave des années 80 qui fédère la jeunesse. Et dans la capitale Belgrade, les clubs électro se mobilisent pour soutenir les protestataires.
durée : 00:04:48 - Le Zoom de France Inter - La Serbie n'avait pas connu de manifestations étudiantes aussi importantes depuis la fin des années 90. Les jeunes serbes se mobilisent depuis bientôt quatre mois contre la corruption incarnée par le président Vučić et son parti de droite nationaliste.
Depuis novembre, les universités de Serbie sont à l'arrêt, occupées par les étudiants. Sans leaders désignés, ces jeunes ont ensuite pris la tête d'un mouvement de protestation qui ne cesse de s'étendre. A leur appel, près de 300 000 Serbes de tous horizons se sont rassemblés, le 15 mars, à Belgrade ; un record dans ce pays de 6 millions d'habitants.Dans les cortèges, les slogans dénoncent la corruption généralisée qui gangrène le pays, mais ne ciblent pas directement le président, Aleksandar Vucic. Au pouvoir depuis dix ans, le chef de l'Etat a progressivement mis la main sur les institutions de la Serbie.Doit-il craindre désormais les manifestations ? Pour quelles raisons et de quelle façon les étudiants sont-ils parvenus à faire descendre autant de citoyens dans la rue ? Enfin, qu'espèrent-ils comme issue ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Jean-Baptiste Chastand, correspondant du Monde en Europe centrale, explique les raisons de la colère qui monte en Serbie.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Florentin Baume et Amandine Robillard. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits de vidéos publiées par le site Nova, de témoignages diffusés par Reuters le 15 mars 2025 et d'un discours prononcé par le président serbe, Aleksandar Vucic, le 24 janvier 2025, à Jagodina.Cet épisode a été publié le 26 mars.----Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le Pule, originaire de Serbie, détient le titre de fromage le plus cher du monde, avec un prix pouvant atteindre 1 000 € le kilo, voire plus. Ce prix exorbitant s'explique par plusieurs facteurs uniques liés à sa production, sa rareté et sa fabrication artisanale.Un fromage fabriqué à partir de lait d'ânesseLe Pule est produit exclusivement à partir du lait de juments balkaniques et principalement de l'ânesse des Balkans, une espèce rare vivant dans la réserve naturelle de Zasavica, en Serbie. Contrairement aux vaches ou aux chèvres, une ânesse produit très peu de lait : seulement 0,2 à 0,3 litre par jour, contre environ 30 litres pour une vache laitière. Or, il faut 25 litres de lait d'ânesse pour produire un seul kilo de fromage Pule, ce qui explique son coût astronomique.Un élevage rare et une production limitéeL'élevage d'ânesses laitières est extrêmement rare, car ces animaux nécessitent des soins spécifiques et ne produisent pas de lait en grande quantité. En Serbie, il existe moins de 200 ânesses capables de fournir du lait pour la fabrication du Pule. De plus, la traite est un processus complexe, car l'ânesse ne libère son lait que lorsque son ânon est présent. Cette difficulté ajoute un coût supplémentaire à la production.Une fabrication artisanale et un affinage délicatLe processus de fabrication du Pule est entièrement artisanal. Le lait d'ânesse est très pauvre en caséine, une protéine essentielle à la coagulation du fromage. Pour compenser, les fromagers doivent utiliser une technique spécifique et très longue. Le fromage est ensuite affiné pendant plusieurs mois, ce qui contribue à son goût unique et raffiné.Un produit ultra-exclusif et priséLe Pule est produit en quantités extrêmement limitées, moins de 100 kg par an, ce qui en fait une denrée rare et précieuse. Il est prisé par les chefs étoilés et les amateurs de fromages d'exception. En raison de sa rareté et de sa complexité de fabrication, il est considéré comme un produit de luxe, au même titre que le caviar ou la truffe blanche.ConclusionLe fromage Pule est le plus cher du monde en raison de la rareté du lait d'ânesse, du faible rendement de production, de la complexité de fabrication et de son exclusivité sur le marché. Un véritable trésor gastronomique pour les amateurs de produits rares ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Trump a discuté avec Poutine et Zelensky d'un cessez-le-feu limité aux infrastructures énergétiques, tandis que l'Europe est marginalisée et contestée en Serbie en raison de manifestations contre la corruption.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la mobilisation en Serbie et le retrait du Niger, Burkina Faso et Mali de l'OIF. France : un fonctionnaire franco-algérien arrêté pour espionnage Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Alger sont tendues, un employé du ministère français de l'Économie et des Finances a été mis en examen en décembre 2024 pour « intelligence avec une puissance étrangère » au profit de l'Algérie. Quels types d'informations aurait-il transmis aux services de renseignement algériens ? Comment un fonctionnaire a-t-il pu avoir accès à ces informations ?Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI. Serbie : la plus grande manifestation de ces 25 dernières années Plus de 300 000 personnes se sont rassemblées samedi dernier (15 mars 2025) dans les rues de Belgrade. Depuis le mois de novembre 2024, les Serbes manifestent et le mouvement de protestation prend de l'ampleur. Comment expliquer une telle mobilisation ? Quelles sont les revendications des manifestants ? Comment réagit le président Aleksandar Vucic face à la colère de la rue ?Avec Daniel Vallot, journaliste au service international de RFI. Francophonie : comment expliquer le départ du Niger, du Burkina Faso et du MAli? Après Niamey et Ouagadougou, Bamako a annoncé son retrait de l'Organisation internationale de la francophonie. Comment les autorités justifient-elles cette décision ? Comment réagit l'OIF ?Avec Alassane Ndiaye, chef du service des instances de l'Organisation internationale de la francophonie.
durée : 02:29:28 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Timothy Garton Ash; Loïc Trégourès Membre de l'Observatoire des Balkans Docteur en science politique, spécialiste des Balkans; David Chiappini Doctorant en droit pénal à l'université de Paris Nanterre
durée : 00:12:37 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce samedi, Belgrade a été le théâtre d'un mouvement social d'une ampleur inédite : des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre l'autoritarisme du régime de Vučić et exiger un plus grand respect de l'État de droit. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Loïc Trégourès Membre de l'Observatoire des Balkans Docteur en science politique, spécialiste des Balkans
Leurs actions militantes spectaculaires pour le climat, relayées par des vidéos, ont fait le tour de la planète : leur désobéissance civile prend la forme de jets de peinture sur des œuvres d'art, ou de perturbations en fanfare de l'espace public. Les organisations britanniques comme Extinction Rebellion ou Just stop Oil en ont fait leur marque de fabrique. Mais cette exposition a un coût : des arrestations et des peines de prison. Depuis le début des années 2000, la législation britannique est de plus en plus sévère. Marie Billon a pu rencontrer ces militants dans le centre de Londres devant la cour d'appel en train de statuer sur le sort de 16 militants...Et au pays de Greta Thunberg, les procès pleuvent aussi contre les militants. «Des militants pour le climat traités comme des criminels», selon la citation d'un rapporteur de l'ONU. Le modèle suédois n'est plus ce qu'il était. À Stockholm, Ottilia Ferey. L'Europe, grande absente des manifestations en Serbie Quelle suite pour la mobilisation massive en Serbie contre le président Vucic et la corruption du régime ? Après cinq mois de mobilisation, les étudiants et les opposants au régime réclament toujours la nomination d'un gouvernement de transition avant l'organisation d'élections. Mais un des traits marquants de ces immenses manifestations est l'absence de l'Union européenne. Au contraire des mouvements de protestation en Géorgie ou en Moldavie, l'Europe n'est pas associée aux revendications pour la démocratie et l'état de droit. À Belgrade, Louis Seiller a cherché à comprendre pourquoi. Sur les traces d'Edna O'Brien Si les Irlandais ne devaient citer qu'une écrivaine contemporaine, ce serait elle : Edna O'Brien. Un monument de la littérature. Elle est décédée l'année dernière (2024). C'est aussi une figure de la contestation d'une Irlande du XXème siècle figée dans le conservatisme et le catholicisme. Un documentaire intitulé «Blue Road, The Edna O'Brien Story» vient aujourd'hui lui rendre hommage... et il dresse en creux un portrait de l'Irlande d'hier, Clémence Pénard.
(00:00:35) La Suisse au coeur de la nouvelle ruée vers l'or (00:04:24) Une petite histoire de la bombe atomique (00:15:03) A l'intérieur de la manifestation géante en Serbie où on rêvait d'un pays meilleur mais pas forcément d'Europe
Des manifestations monstres au cours du week-end en Serbie. Entre 200 et 300 000 personnes sont descendues dans la rue à Belgrade, à l'appel des étudiants, pour protester contre le président Aleksandar Vucic et la corruption du régime. Une mobilisation historique, sans précédent, depuis la chute de Slobodan Milosevic en 2000. Pour la première fois, le président Vucic a reconnu l'ampleur de la manifestation mais on peut dire qu'il n'a jamais paru plus fragile depuis le début du mouvement. Daniel Vallot Cinq ans après le Covid, les Espagnols demandent des comptesCinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Faut-il retirer la citoyenneté d'honneur à Mussolini? Dans une Italie où la présidente du Conseil Giorgia Meloni ne cache pas la filiation de son parti Fratelli d'Italia avec Mussolini, la question prend toute son ampleur : faut-il retirer la citoyenneté d'honneur accordée au début du siècle dernier par 8 000 villes italiennes à l'ancien dirigeant fasciste Benito Mussolini ? Dans la plupart des cas, les villes n'ont pas cherché à changer l'Histoire. Mais une petite ville lombarde, et pas puisqu'il s'agit de la ville de Salò a relancé le débat.... Cécile Debarge. Fêter la Saint-Patrick autrementDu vert, des barbes rousses, du trèfle et de la Guinness. On fête la Saint-Patrick aujourd'hui en Irlande et dans le monde. Le Saint Patron des Irlandais suscite parades et beuveries. Mais en Irlande, certains préfèrent marcher sur Saint Patrick's way. 130 kilomètres entre Armagh et Downpatrick sur les traces du Saint Patron, qui nous éclairent un peu plus sur le catholicisme irlandais. Reportage à pied, de Clémence Pénard.
Au programme : Tout comprendre sur les crises qui touchent la Roumanie et la Serbie. / Comment nos universités sont rongées par les idéologies woke et islamiste... / Quand le jugement moral écrase le droit !
durée : 00:10:22 - Journal de 18h - Des dizaines de milliers de manifestants ont convergé dans la capitale serbe pour protester contre la corruption et pouvoir en place.
durée : 00:10:22 - Journal de 18h - Des dizaines de milliers de manifestants ont convergé dans la capitale serbe pour protester contre la corruption et pouvoir en place.
Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues ce samedi 15 mars dans la capitale serbe, Belgrade. Les étudiants, fers de lance de ce mouvement contre la corruption, l'injustice et la violence d'État, entendent maintenir la pression sur le pouvoir, sourd à leurs revendications depuis plus de quatre mois. Devant le palais présidentiel, un parc réquisitionné par le président autocrate, entouré de tracteurs et de barrières métalliques, suscite mépris, indignation ou curiosité. De notre envoyée spéciale à Belgrade, L'immense popularité des étudiants, que plus rien ne semble pouvoir arrêter, est un énorme défi pour le président Aleksandar Vucic qui contre-attaque. Un campement, censé accueillir des « étudiants » opposés au blocage des universités, a été installé devant le palais présidentiel. Le parc de 3 hectares a pris l'allure d'une zone fortifiée, occupée depuis plus d'une semaine par des dizaines de tentes bleue, vert kaki ou camouflage. À l'intérieur, plusieurs centaines d'individus, en majorité des hommes en survêtement, certains en treillis, coiffés de bérets rouges, des vétérans des forces spéciales dissoutes.« Que dire, c'est une honte. Une honte d'avoir amené ici des membres d'une unité responsable de l'assassinat de l'ancien président Stambolic, qui a été enlevé, tué, puis enterré dans la forêt de Fruska Gora, ce qui a été démontré en justice, s'indigne Dusan Aralica, un retraité. Les ex-membres des Bérets rouges ont également assassiné le Premier ministre Zoran Dindic. Ressortir aujourd'hui cette unité infâme est une ignominie sans nom…. Mais je ne pense pas qu'il y aura des désordres. Ce sera au contraire un rassemblement massif, dans la joie et la bonne humeur ».À lire aussiSerbie: déterminée, bien organisée, la mobilisation anti-corruption maintient la pression sur le régime« Le président les utilise comme un bouclier humain »Le parc encerclé de tracteurs pique la curiosité de nombreux passants. « Les gens que vous voyez là, ce sont des figurants qui se font passer pour des étudiants, soit pour de l'argent, soit pour obtenir ou garder un emploi, explique Ivana Stanojevic, qui filme la scène avec son téléphone. Le plus terrible dans tout ça, c'est que le président les utilise comme un bouclier humain. »« Des informations circulent que des provocateurs et des casseurs chercheront à provoquer des incidents, poursuit-elle. Les violences ne viendront certainement pas des manifestants et des étudiants, qui depuis le début du mouvement ont démontré qu'ils étaient pacifiques et non-violents. J'espère sincèrement que l'ampleur de ces manifestations découragera les perturbateurs. Il ne faut pas céder à la panique, qui génère le chaos. Le chaos, personne n'en veut. »La mise en scène du parc et les tracteurs acheminés la veille du grand rassemblement sont tournés en dérision en Serbie par la population qui n'a qu'une chose en tête : la journée du 15 mars.À lire aussiAleksandar Vucic, le président serbe face à une contestation sans précédent
durée : 00:04:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des membres de l'opposition, favorables aux manifestations contre la corruption qui ébranle la Serbie depuis des mois, ont perturbé mardi une session du Parlement en lançant des fumigènes. Pourquoi le pays est-il toujours politiquement bloqué ? - invités : Loïc Trégourès Responsable pédagogique à l'IHEDN (Institut des Hautes Etudes en Défense Nationale)
Dans cet épisode, la FAO appelle à transformer les systèmes agroalimentaires lors de la reprise de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité à Rome ; lors des réunions des ministères des affaires étrangères du G20 à Johannesburg, le Directeur général de la FAO a souligné que la sécurité alimentaire était essentielle à la paix, la stabilité et la dignité humaine ; et le Fonds vert pour le climat approuve plus de 130 millions de dollars pour des projets menés par la FAO en Serbie et au Kenya. Producteurs: Flora Trouilloud, Heriberto Araujo Présentatrice: Flora Trouilloud Son: Eric Deleu Supervision éditoriale: Ho Tszmei ©FAO/Mahad Saed Dirie
durée : 02:29:31 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Andreea Gruev-Vintila, Maîtresse de conférences HDR Psychologie sociale à Université Paris-Nanterre / Sophie Gueudut, historienne, chercheuse qu'à l'École Supérieure Sant'Anna de Pise au sein du projet Horizon Europe ALCHIMIA / Lola Lafon, écrivaine - réalisation : Félicie Faugère - invités : Andreea Gruev-Vintila docteure en psychologie, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches (HDR) à l'UFR Sciences sociales et administration de l'Université Paris-Nanterre, chercheuse au Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale; Lola Lafon Ecrivaine, chanteuse, compositrice; Sophie Gueudet Historienne, chercheuse à la London School of Economics, spécialiste de l'Europe du Sud-Est