Country in East Africa
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Le club a organisé à Kigoma un mois consacré à la francophonie. Diverses activités, telles que des dictées et des concours d'orthographe, ont été mises en place pour les élèves de la région. La Tanzanie est entourée de pays francophones comme le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo. Cet événement visait à renforcer l'apprentissage et l'usage du français. Avec la participation d'Alain Kiséna, président du club, de Gabriel Sadiki, étudiant, et du professeur Marcel Mungwajuwe.Cousin/invité : Janson Konkwa, proviseur d'un lycée et responsable des activités pédagogiques. Musique : « Plus rien ne m'étonne » – Tiken Jah FakolyRéalisation : Cécile Bonici
C'est une victoire éclatante pour Mati Carbon : l'entreprise vient de décrocher le grand prix du concours Xprize Carbon Removal, empochant 50 millions de dollars, grâce au soutien de la fondation d'Elon Musk. Mais que fait donc cette société pour séduire les experts du climat et de l'innovation ? Elle transforme… des roches en pièges à carbone.Le principe est aussi ingénieux que naturel : certaines roches, comme le basalte, ont la capacité de capturer le dioxyde de carbone présent dans l'air quand la pluie les traverse. Pour accélérer ce processus, Mati broie ces roches, augmentant leur surface de contact. Résultat : le carbone se fixe plus facilement et plus rapidement, formant des minéraux stables. Cette poussière de basalte est ensuite répandue sur les champs agricoles. Elle capte le carbone émis par les pratiques agricoles ou les industries, tout en fertilisant le sol. Une solution doublement bénéfique : bon pour la planète, bon pour les récoltes.Les résultats sont impressionnants : selon Mati, les rendements augmentent jusqu'à 25 % en moyenne, et jusqu'à 70 % dans des zones dégradées, comme en Zambie, Tanzanie ou Inde. L'entreprise, qui distribue gratuitement son basalte aux agriculteurs, vise désormais 200 millions d'exploitations agricoles à travers le monde. Plus encore, Mati propose sa technologie en licence libre, à condition que les profits soient partagés avec les agriculteurs. Une initiative qui combine écologie, solidarité et efficacité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Développer les infrastructures dans les corridors sud de la RDC, notamment celui de Lobito et de Banana, le sujet était au centre des discussions lors du salon du développement des villes et des corridors, Expo Béton, qui réunissait une centaine d'acteurs des secteurs public et privé à Lubumbashi. Parmi les leviers importants de ces projets figurent les infrastructures routières. Mais la RDC peine à mobiliser les ressources pour financer leur réhabilitation. Sur le tracé du corridor de Lobito, se déplacer par la route de Kolwezi à la frontière avec l'Angola, est un parcours du combattant. « Pour parcourir les 440 km, ça peut prendre 15 à 20 jours, voire un mois !, témoigne Donat Tshimboj, transporteur des marchandises sur ce tronçon. Les camions se renversent avec leurs marchandises. La plupart des transporteurs ont décidé de retirer leurs camions de la circulation. »Cette situation n'est pas unique. La RDC a un réseau routier de 156 000 km dont près de 4 000 km seulement sont asphaltés. Le salon du développement des villes et des corridors à Lubumbashi a recommandé l'investissement dans ce domaine. « Nous avons entendu des appels urgents sur des partenariats publics-privés pour accélérer les investissements dans les infrastructures stratégiques », rappelle Jean Bamanisa, directeur d'Expo Béton.Déficit du Fonds national d'entretien routierMais du côté du secteur public, le Fonds national d'entretien routier (Foner), l'organisme chargé de la mobilisation des ressources financières, connaît un déficit criant. Ses recettes proviennent à 95% de la redevance sur la mise en consommation des produits pétroliers. Alors qu'il a besoin d'au moins 950 millions de dollars par an pour l'entretien des routes, le Foner ne mobilise que 156 millions de dollars à cause de la fraude. « Un premier niveau de fraude se manifeste lorsque certains produits n'arrivent dans les entrepôts, explique Pierre Bundoki, le directeur général du Foner. S'ils n'arrivent dans les entrepôts, on ne peut pas percevoir [la redevance]. Le deuxième niveau de la fraude, c'est au moment de la sortie des entrepôts, tout n'est pas renseigné. À titre illustratif, en 2024, le Foner devait percevoir 458 millions de dollars, il n'a encaissé que 164 millions de dollars. »À lire aussiRDC: trous énormes, boue... la route entre Goma et Masisi, un cauchemar pour les conducteursModèle tanzanien de financement ?Pour l'heure, la RDC reste le maillon faible de ces corridors faute de capitaux. Pour relever le défi, la Tanzanie a proposé à la RDC son modèle de mobilisation locale des ressources financières. « En Tanzanie, il y a eu les Samia Bonds, détaille Patient Mwenze, le directeur adjoint de la CRDB (Cooperative Rural Development Bank), une banque commerciale tanzanienne installée en RDC depuis 2023. C'est une levée des fonds qui a été faite, où la CRDB a permis à la population de souscrire à ses obligations. En l'espace de trois mois, ça a permis de lever 125 millions de dollars qui sont allés dans la construction des infrastructures. »La RDC espère qu'avec les partenaires privés, elle pourra exploiter tous les corridors sud.À lire aussiLes routes en Afrique: un frein au développement?
Amélie reçoit Aline pour sa chronique Music Explorer, cette fois-ci elle nous emmène en Tanzanie, avec l'artiste Marioo. Amélie reçoit ensuite Liliboy, la voix flamboyante du groupe Deluxe. Ensemble, on va revenir sur leur incroyable parcours, leur style musical explosif, et surtout leur actualité toute fraîche : un nouvel album intitulé "Ça fait plaisir", sorti le 25 avril dernier, et un clip marquant pour le titre "Michael". On parlera aussi de ce que ce projet raconte, de création, d'engagement, et de la grande tournée qui les attend cet été. Et pour finir cette émission, Amélie reçoit Benjamin pour sa chronique Back To the Classic, avec cette fois avec l'anniversaire d'un film, mais pas n'importe lequel Good Morning England. SON DU JOUR: Dumb Feeling - Mei Semones
Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toute la semaine du 5 au 9 mai 2025, se tiendra à Victoria, au Canada, l'International Seeweed Symposium, le rendez-vous mondial des acteurs de l'algue, qu'ils soient chercheurs, industriels ou producteurs. Un événement auquel Madagascar participe également. C'est d'ailleurs sur la Grande Île, qu'une recherche unique au monde est menée depuis deux ans pour redynamiser la culture de l'algue dans le laboratoire de recherche situé à Tuléar dans le grand sud de Madagascar. De notre correspondante de retour de Tuléar, La Kappaphycus, c'est le nom de cette algue, est très appréciée pour son carraghénane, un biopolymère utilisé dans l'agro-industrie, la pharmaceutique et la cosmétique. « Est-ce qu'il y a déjà des bactéries sur les algues ? », demande Thomas à son collègue Borello : « Oui, il y en a déjà »… « Où ça… je peux voir ? »Dans leur écloserie de Tuléar, Thomas et Borello inspectent la trentaine d'aquariums, dans lesquels se développent des algues aux différences de patrimoines génétiques saisissantes. Et c'est le bac numéro 22 qui retient soudain l'attention des deux hommes. L'algue qui s'y développe montre des critères morphologiques intéressants. « Borello ces boutures-là, ce sont les bébés des algues qui ont été récoltées à Tsiandamba en 2023. Elles poussent hyper bien, non ? » constate Thomas. « Oui, c'est un succès. Elles semblent en bonne santé. Et elles sont vraiment grosses. » acquiesce Borello. « Je trouve qu'elles ont aussi une texture très lisse. » Ces « bébés algues », dont parle Thomas Picart, directeur adjoint d'Ocean Farmers, pionnier de l'algoculture dans l'île, ont déjà un an de vie dans leur aquarium. « Aujourd'hui, on constate que cette algue-là présente tous les critères que l'on recherche : elle a un très bon taux de croissance, elle est saine, elle a beaucoup de mucus, elle développe énormément de branches. Donc c'est un enfant avec lequel on va pouvoir être ambitieux, où on pense qu'il y a vraiment un potentiel pour pouvoir en faire une variété qui sera intéressante pour la mise en culture avec les fermiers. »À lire aussiMadagascar: sur l'île Sainte-Marie, la culture des algues est en plein essor« Beaucoup tester pour trouver "la perle" rare »L'algue est déjà testée en pleine mer. Les chercheurs ont bon espoir que d'ici fin 2025, ils auront suffisamment de recul pour pouvoir commencer à travailler avec les souches sélectionnées. Si la science s'intéresse à cet organisme vivant, c'est parce qu'au fil des ans, la reproduction végétative de l'algue, sorte de clonage à l'infini, a entraîné l'épuisement du patrimoine génétique de sa souche, baissant nettement sa productivité.« Donc une des solutions aujourd'hui sur laquelle on a réfléchi, explique Thomas Picart, c'est d'aller chercher des souches locales sauvages et également de réintroduire de la diversité génétique. Cela va permettre de renforcer la résilience de l'algue de manière générale, face aux maladies, face aux conditions de culture, face aux effets du changement climatique. Donc, très naturellement, comme dans n'importe quelle population animale ou végétale, plus vous avez de la diversité génétique, plus vous allez avoir la chance d'avoir de meilleurs résultats et de la résilience », détaille le directeur du laboratoire. « Maintenant que les tests en mer ont démarré, on va opérer une sélection un peu "massale". On a besoin de reproduire énormément d'individus et de tester beaucoup d'individus avant de trouver la perle rare qui va être l'individu performant. Nous, aujourd'hui, on pense que ça prendra environ encore deux-trois ans. »Un projet scientifique financé par Global Seeweed Coalition. Les résultats seront partagés à tous les acteurs de la filière pour renforcer la production d'algues à l'échelle nationale et développer une souche d'algue 100% malgache qui puisse être produite dans les fermes algocoles du pays et supplanter ainsi la souche importée de Tanzanie. Objectif : peser sur le marché mondial de l'algue et multiplier par 10 la production du végétal d'ici à 2030.À lire aussiMadagascar: à Belo-sur-Mer la culture des algues, une activité lucrative pour ses habitants [2/3]
Quand on pense à la vie à la Préhistoire, on imagine souvent une existence brutale, courte, marquée par la chasse, les maladies et les dangers constants. Mais quelle était réellement l'espérance de vie des hommes préhistoriques ? Spoiler : c'est plus nuancé qu'on le croit.Selon une étude publiée en 2007 dans Proceedings of the National Academy of Sciences par Rachel Caspari et Sang-Hee Lee, les populations humaines ont connu une augmentation progressive de la longévité à partir du Paléolithique supérieur, il y a environ 30.000 ans. Les chercheurs ont analysé des crânes fossiles et ont constaté qu'au fil du temps, le nombre d'adultes âgés augmentait dans les populations humaines, signe d'une meilleure survie à l'âge adulte.Mais avant d'aller plus loin, précisons un point important : l'espérance de vie à la naissance est une moyenne, très influencée par la mortalité infantile. Chez les Homo sapiens du Paléolithique, elle était estimée entre 25 et 35 ans. Cela ne signifie pas que tous mouraient à 30 ans ! Cela veut plutôt dire qu'un grand nombre d'enfants mouraient avant 5 ans. Ceux qui atteignaient l'âge adulte pouvaient vivre jusque 50 ou même 60 ans, comme l'indiquent plusieurs restes squelettiques.Des travaux publiés en 2011 dans Nature par le paléoanthropologue Erik Trinkaus ont montré, en étudiant les fossiles de Néandertaliens et d'Homo sapiens, que la proportion d'individus âgés était assez comparable dans certaines régions au Paléolithique. Cela suggère que la survie à un âge avancé n'était pas aussi rare qu'on le croyait.Autre point crucial : le mode de vie. Les chasseurs-cueilleurs vivaient dans des groupes mobiles, exposés aux blessures, aux infections, mais aussi à des régimes alimentaires variés. Ce mode de vie, bien que difficile, pouvait parfois être plus sain que celui des premières sociétés agricoles, où la sédentarité, la promiscuité et la dépendance à une seule source alimentaire entraînaient malnutrition et maladies.Aujourd'hui encore, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs comme les Hadza en Tanzanie ou les Tsimané en Bolivie montrent que, malgré l'absence de médecine moderne, des individus peuvent atteindre 60 ou 70 ans si l'enfance est bien passée.En résumé, l'homme préhistorique n'était pas condamné à mourir jeune. La forte mortalité infantile tirait l'espérance de vie vers le bas, mais ceux qui passaient les premières années pouvaient vivre étonnamment longtemps. Alors non, nos ancêtres n'étaient pas tous des vieillards à 30 ans… bien au contraire ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:27:47 - L'Entretien archéologique - par : Antoine Beauchamp - 27 outils en os d'animaux vieux d'1,5 millions d'années ont été retrouvés dans les gorges d'Olduvaï en Tanzanie. Cette découverte repousse d'un million d'années nos connaissances sur la production systématique d'outils en os. Quelle porte ouvre-t-elle sur la compréhension de nos lointains ancêtres ? - réalisation : Olivier Bétard - invités : Luc Doyon Chercheur en archéologie au sein du laboratoire PACEA de l'Université de Bordeaux
La coopération franco-allemande passe un nouveau cap. Désormais, le deux pays coopèrent sur la question de l'origine des objets culturels d'Afrique subsaharienne détenus dans les musées des deux pays. Il y a un an, un fond a été lancé et trois projets sélectionnés. Les diverses équipes de chercheurs se sont réunies pour la première fois la semaine dernière à Berlin. De notre correspondante,Une conférence ouverte au public en plein centre de Berlin, puis deux journées de travail entre chercheurs, ont officiellement lancé le fond franco-allemand de recherche sur la provenance des objets culturels d'Afrique subsaharienne. Au total, plusieurs dizaines de chercheurs vont travailler pendant trois ans. Ils viennent de France, d'Allemagne, mais aussi du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali ou encore de Tanzanie, des pays qui ont été colonisés par ces deux puissances au XIXe et au XXe siècle. Julie Sissia est responsable scientifique de ce fond. Elle nous en explique le concept :« Les gouvernements français et allemands ont fait le constat qu'il était nécessaire pour ces deux pays, qui renferment les collections d'objets d'Afrique subsaharienne parmi les plus importantes en Europe, de mettre en commun les ressources des chercheurs de provenance et aussi les ressources dans les universités et dans les musées, pour faire la lumière sur les circulations des objets qui participent d'un phénomène de colonisation qui est, on le sait, un phénomène européen. Les histoires ne sont pas exclusivement nationales, quand bien même la France et l'Allemagne ont des histoires coloniales qui sont très différentes. La colonisation allemande s'est arrêtée plus tôt, elle a commencé plus tard que celle de la France. »À lire aussiRestitution des œuvres d'art africaines: la France et l'Allemagne lancent un fonds de recherche« L'effet Macron » propulse trois projets de rechercheCe projet de recherche franco-allemand n'aurait pas vu le jour sans l'impulsion donnée par le président Emmanuel Macron sur la question de la restitution des biens culturels aux pays africains. Après son discours de Ouagadougou, en 2017, le président français a restitué 26 biens au Bénin. Pour Hamady Bocoum, ancien directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, cette étape a été cruciale :« Il faut reconnaître que finalement, c'est la parole du prince qui a le plus porté. Je veux parler de ''l'effet Macron'', quand il a déclaré ne pas pouvoir accepter qu'une large part du patrimoine culturel des pays d'Afrique soit en France. Il a projeté de les restituer dans les cinq ans, ce qui n'a pas pu être fait, mais il a quand même ouvert les vannes. J'ai la naïveté de penser que les lignes vont bouger malgré de réelles résistances. »Désormais, c'est une nouvelle étape scientifique qui commence. Le fond franco-allemand a sélectionné trois projets de recherche. L'un d'entre eux se concentre sur plus d'une centaine de restes humains, des crânes, des os, des squelettes pillés par les colons dans les actuels Cameroun, Tanzanie et Namibie. Des restes humains conservés dans les collections de l'université de Strasbourg. Sylvain Djache Nzefa coordonne la route des chefferies au Cameroun, et il participe à ce projet de recherche :« Ils viennent de la Tanzanie, du Cameroun, mais il y a un travail encore beaucoup plus poussé que les historiens sont en train de faire sur leur origine exacte. Ces restes humains font partie de quelle communauté ? On parle de 1902, 1905, pour le Cameroun. Comment était le territoire ? Comment étaient organisées les chefferies traditionnelles ? Voilà de quoi il s'agit. »À lire aussiLa restitution des œuvres d'art africainDes objets culturels et objets du quotidien seront analysésUn autre projet vient de débuter. Il concerne les objets culturels issus de la communauté banama et spoliés dans ce qui était le Soudan français au tournant du XXe siècle. Une partie de ces objets se trouvent au musée du Quai Branly à Paris. Une autre, encore plus importante, à Hambourg, en Allemagne. La plupart ont été « rapportés » par l'ethnologue allemand Leo Frobenius, dont il faut désormais analyser les archives. C'est l'une des taches du chercheur allemand Richard Kuba :« On a énormément de matériel visuel, des photographies, des croquis, des aquarelles. Un but de ce projet, c'est d'utiliser ces images, mais aussi les archives écrites, les journaux de voyages qu'on a, qui sont extrêmement difficiles à déchiffrer parce que c'est un monsieur qui a une écriture à la main compliquée. De ramener ça, de le mettre en contexte avec les objets qu'il a collectés au Mali en 1907 et 1908 de la région des Banamas. »Le troisième projet se concentre sur des objets du quotidien, des instruments de musique, des objets cultuels, des ustensiles de cuisine, familiers, mais souvent méconnus dans leurs sociétés d'origine et dans les lieux où ils sont conservés. Les chercheurs souhaitent les relier de nouveau à leurs communautés, et notamment aux femmes, et donner la parole à celles et ceux qui ont été exclus dans l'histoire coloniale.Au final, ces différents projets de recherche donneront lieu à des publications, à des expositions. Mais le but est aussi de créer une dynamique scientifique, avec d'autres pays qui, comme la France et l'Allemagne, possèdent des collections issues d'Afrique subsaharienne.
La coopération franco-allemande passe un nouveau cap. Désormais, le deux pays coopèrent sur la question de l'origine des objets culturels d'Afrique subsaharienne détenus dans les musées des deux pays. Il y a un an, un fond a été lancé et trois projets sélectionnés. Les diverses équipes de chercheurs se sont réunies pour la première fois la semaine dernière à Berlin. De notre correspondante,Une conférence ouverte au public en plein centre de Berlin, puis deux journées de travail entre chercheurs, ont officiellement lancé le fond franco-allemand de recherche sur la provenance des objets culturels d'Afrique subsaharienne. Au total, plusieurs dizaines de chercheurs vont travailler pendant trois ans. Ils viennent de France, d'Allemagne, mais aussi du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali ou encore de Tanzanie, des pays qui ont été colonisés par ces deux puissances au XIXe et au XXe siècle. Julie Sissia est responsable scientifique de ce fond. Elle nous en explique le concept :« Les gouvernements français et allemands ont fait le constat qu'il était nécessaire pour ces deux pays, qui renferment les collections d'objets d'Afrique subsaharienne parmi les plus importantes en Europe, de mettre en commun les ressources des chercheurs de provenance et aussi les ressources dans les universités et dans les musées, pour faire la lumière sur les circulations des objets qui participent d'un phénomène de colonisation qui est, on le sait, un phénomène européen. Les histoires ne sont pas exclusivement nationales, quand bien même la France et l'Allemagne ont des histoires coloniales qui sont très différentes. La colonisation allemande s'est arrêtée plus tôt, elle a commencé plus tard que celle de la France. »À lire aussiRestitution des œuvres d'art africaines: la France et l'Allemagne lancent un fonds de recherche« L'effet Macron » propulse trois projets de rechercheCe projet de recherche franco-allemand n'aurait pas vu le jour sans l'impulsion donnée par le président Emmanuel Macron sur la question de la restitution des biens culturels aux pays africains. Après son discours de Ouagadougou, en 2017, le président français a restitué 26 biens au Bénin. Pour Hamady Bocoum, ancien directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, cette étape a été cruciale :« Il faut reconnaître que finalement, c'est la parole du prince qui a le plus porté. Je veux parler de ''l'effet Macron'', quand il a déclaré ne pas pouvoir accepter qu'une large part du patrimoine culturel des pays d'Afrique soit en France. Il a projeté de les restituer dans les cinq ans, ce qui n'a pas pu être fait, mais il a quand même ouvert les vannes. J'ai la naïveté de penser que les lignes vont bouger malgré de réelles résistances. »Désormais, c'est une nouvelle étape scientifique qui commence. Le fond franco-allemand a sélectionné trois projets de recherche. L'un d'entre eux se concentre sur plus d'une centaine de restes humains, des crânes, des os, des squelettes pillés par les colons dans les actuels Cameroun, Tanzanie et Namibie. Des restes humains conservés dans les collections de l'université de Strasbourg. Sylvain Djache Nzefa coordonne la route des chefferies au Cameroun, et il participe à ce projet de recherche :« Ils viennent de la Tanzanie, du Cameroun, mais il y a un travail encore beaucoup plus poussé que les historiens sont en train de faire sur leur origine exacte. Ces restes humains font partie de quelle communauté ? On parle de 1902, 1905, pour le Cameroun. Comment était le territoire ? Comment étaient organisées les chefferies traditionnelles ? Voilà de quoi il s'agit. »À lire aussiLa restitution des œuvres d'art africainDes objets culturels et objets du quotidien seront analysésUn autre projet vient de débuter. Il concerne les objets culturels issus de la communauté banama et spoliés dans ce qui était le Soudan français au tournant du XXe siècle. Une partie de ces objets se trouvent au musée du Quai Branly à Paris. Une autre, encore plus importante, à Hambourg, en Allemagne. La plupart ont été « rapportés » par l'ethnologue allemand Leo Frobenius, dont il faut désormais analyser les archives. C'est l'une des taches du chercheur allemand Richard Kuba :« On a énormément de matériel visuel, des photographies, des croquis, des aquarelles. Un but de ce projet, c'est d'utiliser ces images, mais aussi les archives écrites, les journaux de voyages qu'on a, qui sont extrêmement difficiles à déchiffrer parce que c'est un monsieur qui a une écriture à la main compliquée. De ramener ça, de le mettre en contexte avec les objets qu'il a collectés au Mali en 1907 et 1908 de la région des Banamas. »Le troisième projet se concentre sur des objets du quotidien, des instruments de musique, des objets cultuels, des ustensiles de cuisine, familiers, mais souvent méconnus dans leurs sociétés d'origine et dans les lieux où ils sont conservés. Les chercheurs souhaitent les relier de nouveau à leurs communautés, et notamment aux femmes, et donner la parole à celles et ceux qui ont été exclus dans l'histoire coloniale.Au final, ces différents projets de recherche donneront lieu à des publications, à des expositions. Mais le but est aussi de créer une dynamique scientifique, avec d'autres pays qui, comme la France et l'Allemagne, possèdent des collections issues d'Afrique subsaharienne.
"Je suis l'une des porte-voix de celles et ceux qui ont souffert, je me bats contre les dictatures, les oppressions, les exactions". Tels sont les mots d'Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International. Elle a travaillé au Pakistan, au Kenya, au Sénégal, en Tanzanie ou encore en Inde. Elle a enquêté sur l'affaire Khashoggi, Navalny, Souleimani … Agnès Callamard, patronne de l'une des plus importantes organisation mondiales de défense des droits de l'homme, raconte une vie de lutte contre l'impunité dans un livre, qui vient de paraître : "Une enquêtrice à l'ONU" (éd. Flammarion). Elle est notre invitée.
Destination la Tanzanie - Découverte tourisme du Petit Futé
Tous les soutiens que l'association neuchâteloise Lema Plan International reçoit sont destinés à trois problématiques majeures: l'éducation, la nourriture et la santé. Cette structure a pour premier objectif de cibler les personnes, en particulier les veuves, les orphelins et les familles les plus démunies vivant dans des quartiers précaires de l'Afrique et plus précisément au Togo, au Nigeria et en Tanzanie afin de les aider à avoir un environnement sain, un logement habitable, des vêtements propres, leur apporter des soins médicaux nécessaires, leur donner de quoi mange, aider les enfants pour les frais de scolarité et soutenir ces familles dans leurs projets pour un avenir meilleur. Après avoir oeuvré en 2024 à la création d'une bibliothèque à l'école primaire publique d'Adétikopé située à 25km de Lomé au Togo, les responsables de l'association recherchent actuellement un peu de matériel scolaire pour soutenir plusieurs écoles primaires en Tanzanie. DEMANDE: - Des photocopieuses - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
Créée en 2018 dans le canton de Neuchâtel, l'association Lema Plan International a deux objectifs principaux: le premier est de cibler les personnes, en particulier les veuves, les orphelins et les familles les plus démunies vivant dans des quartiers précaires de l'Afrique et plus précisément au Togo, au Nigeria et en Tanzanie afin de les aider à avoir un environnement sain, un logement habitable, des vêtements propres, leur apporter des soins médicaux nécessaires, leur donner de quoi mange, aider les enfants pour les frais de scolarité et soutenir ces familles dans leurs projets pour un avenir meilleur. Grâce à ses bureaux sur place et son étroite collaboration avec ses partenaires locaux, l'association a pu, depuis 2018, scolariser plus de 2000 enfants défavorisés au Togo, au Nigeria et en Tanzanie. De plus, un grand nombre d'enfants démunis ont bénéficié de son programme de distribution de matériel scolaire, améliorant ainsi leur qualité de vie. L'association cherche aujourd'hui un peu de matériel pour équiper cinq écoles primaires car elle a reçu une demande de Kisarawe, l'un des districts les plus pauvres de Tanzanie et pense que son aide permettra aux élèves de ces écoles de sortir de la pauvreté. DEMANDE: - Des PC complets - Des photocopieuses - Des imprimantes - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
En RDC, les transporteurs congolais ont désormais le droit de transporter 50 % des marchandises à l'importation et à l'exportation. La décision prise à la fin du mois de février par le ministère congolais des Transports pourrait avoir un impact positif, en particulier pour la région du Katanga où l'activité minière est intense. Pour les transporteurs congolais, le défi est grand : ils ne représentent aujourd'hui que 3 % de la flotte en activité dans le pays et font face à un coût de péage routier supérieur à celui de leurs collègues d'Afrique australe. En République démocratique du Congo, près de 300 véhicules par jour traversent la frontière avec la Zambie. Plus de 95 % de ce trafic est assuré par des sociétés étrangères. « L'une des raisons est le coût élevé pour les transporteurs routiers congolais, déplore un transporteur congolais, qui a requis l'anonymat. À titre d'exemple, au niveau de la Zambie, nous payons 1 000 dollars de coût supplémentaire que tous les autres transporteurs. Ce qui fait que nous ne sommes plus concurrentiels. »Les mines ont leur société de transport à l'étrangerEn effet, depuis 2021, la Zambie applique la réciprocité, car du côté congolais, les frais de péage routier sur le tronçon Kasumbalesa – Kolwezi sont de 900 dollars alors que dans les pays de la SADC, ils sont fixés à 10 dollars pour 100 km. « Sur le corridor sud qui part de Kolwezi jusqu'en Zambie, les transporteurs congolais ne représentent que 3 % parce que les entreprises minières installées au Congo ont leurs propres sociétés de transport en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie », souligne de son côté Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs congolais au sein du patronat à Kolwezi.En vue de stimuler le secteur, les autorités ont récemment signé un arrêté accordant un droit préférentiel aux transporteurs locaux. « Cet arrêté accordant aux transporteurs locaux un droit de préférence à hauteur de 50 % des marchandises va sans nul doute accroître le nombre des transporteurs et travailleurs locaux et impacter positivement l'économie tant nationale que provinciale », espère Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports de la République démocratique du Congo.Créer 4 000 emploisPour le patronat congolais, grâce à cette mesure, 4 000 emplois seront créés dans la région du Katanga, et un revenu mensuel évalué à 23 millions de dollars généré par ce secteur restera au pays. Mais les défis sont énormes vu le nombre réduit des transporteurs locaux. « Nous devons les accompagner afin d'atteindre une flotte d'au moins 3 500 camions avec un chargement journalier de 110 camions qui représentent effectivement les 50 % », estime Ritha Ilunga, la responsable du comité des transporteurs au sein du patronat à Lubumbashi, qui veut rester optimiste. Entre-temps, les transporteurs locaux attendent du gouvernement congolais une diminution du coût du péage routier ou tout simplement l'exonération de ces frais.À lire aussiRDC: dans le Sud-Kivu, l'avenir de la société aurifère DRC Gold Trading SA s'assombrit
En mettant sur pied des projets pour des enfants de 4 à 18 ans, l'association Lema Plan International a choisi de se concentrer sur le secteur de l'éducation, convaincue que celle-ci constitue la clé d'une vie meilleure et épanouie, permettant, par le biais d'une éducation de qualité, d'orienter les enfants vers un meilleur horizon. Son but est de fournir aux enfants les compétences en calcul et en lecture pour qu'ils puissent réaliser leur plein potentiel et pour que leur pays génère des emplois, de l'innovation et de la croissance économique. Le mouvement a débuté comme un rêve personnel de la présidente de cette association afin d'aider les personnes les plus marginalisées dans la société, mais au fil des années, ce rêve s'est développé pour accueillir davantage de bénévoles avec la même passion et s'est propagé à divers pays d'Afrique afin d'obtenir des partenariats. Elle fait actuellement appel à votre générosité ayant reçu une demande de Kisarawe, l'un des districts les plus pauvres de Tanzanie. Son aide permettra aux élèves des cinq écoles primaires de ce district de sortir de la pauvreté à l'avenir car l'éducation est la clé pour changer leur destin. DEMANDE: - Des PC complets - Des photocopieuses - Des imprimantes - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
L'an dernier, l'association Lema Plan International avait fait appel à Chacun Pour Tous et les résultats furent exceptionnels: en effet, grâce à votre soutien, l'association a pu expédier 1850 livres à l'école primaire publique d'Adétikopé située à 25km de Lomé au Togo afin d'y concrétiser un projet de bibliothèque pour tous visant à soutenir plus de 700 enfants défavorisés. Elle a pu rénover les deux salles de classe pour établir la bibliothèque et distribuer les dons de livres, d'étagères et d'autres fournitures scolaires telles que des cahiers et des ordinateurs. Elle refait aujourd'hui appel à votre générosité car elle a reçu une demande de Kisarawe, l'un des districts les plus pauvres de Tanzanie, et recherche par conséquent le matériel suivant. DEMANDE: - Des PC complets - Des photocopieuses - Des imprimantes - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
Fondée en 2018 par Irène Lema dans le canton de Neuchâtel dans le but d'améliorer la qualité de vie des enfants et des femmes dans les pays en développement, Lema Plan International est une association apolitique à vocation humanitaire, de bienfaisance et à but non lucratif. Tous les soutiens qu'elle reçoit sont destinés à trois problématiques majeures: l'éducation, la nourriture et la santé. En mettant sur pied des projets pour des enfants de 4 à 18 ans, Lema Plan International a choisi de se concentrer sur le secteur de l'éducation, convaincue que celle-ci constitue la clé d'une vie meilleure et épanouie, permettant, par le biais d'une éducation de qualité, d'orienter les enfants vers un meilleur horizon. Son but est de fournir aux enfants les compétences en calcul et en lecture pour qu'ils puissent réaliser leur plein potentiel et pour que leur pays génère des emplois, de l'innovation et de la croissance économique. Le mouvement a débuté comme un rêve personnel de la présidente de cette association afin d'aider les personnes les plus marginalisées dans la société, mais au fil des années, ce rêve s'est développé pour accueillir davantage de bénévoles avec la même passion et s'est propagé à travers divers pays d'Afrique. L'association refait aujourd'hui appel à votre générosité car elle a reçu une demande de Kisarawe, l'un des districts les plus pauvres de Tanzanie, et pense que son aide permettra aux élèves des cinq écoles de ce district de sortir de la pauvreté à l'avenir car l'éducation est la clé pour changer leur destin. DEMANDE: - Des PC complets - Des photocopieuses - Des imprimantes - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
Afin de soutenir l'association Lema Plan International, créée en 2018 dans le canton de Neuchâtel, qui a pour objectifs de contribuer à améliorer l'éducation, la santé communautaire, la protection et la promotion des droits de l'enfant, la scolarisation et le suivi des enfants de 4 à 18 ans ainsi que la construction et la rénovation d'écoles, ses responsables recherchent actuellement le matériel suivant pour équiper 5 écoles primaires de Tanzanie. DEMANDE - Des PC complets (10) - Des photocopieuses (5) - Des imprimantes (5) - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans
La recomposition du marché des engrais ces dernières années a confirmé l'Arabie saoudite comme un acteur majeur du secteur. Le royaume saoudien a lancé une stratégie de diversification de son économie et les engrais en font partie. Le prince héritier, et dirigeant de facto, Mohammed ben Salman travaille à réduire la dépendance de son pays à la rente pétrolière et les engrais font partie des alternatives économiques privilégiées. L'Arabie saoudite a tous les ingrédients pour réussir dans le secteur : des roches phosphatées qui, même si elles ne sont pas d'excellente qualité, peuvent être enrichies, de l'énergie à domicile avec le gaz fourni par Saudi Aramco, et du soufre.À coup de milliards de dollars, les autorités ont soutenu des alliances entre Ma'aden, l'opérateur minier du pays, SABIC un acteur de la chimie industrielle et Mosaic, le spécialiste américain du secteur. Ces alliances ont abouti à la mise en place d'une chaîne de production saoudienne d'acide phosphorique, d'acide sulfurique et d'ammoniac, des composants essentiels pour la fabrication d'engrais, comme l'explique une étude du cabinet Global Sovereign Advisory (GSA). Exportations comparables à celles du Maroc ou des États-UnisSelon cette étude, la part de l'Arabie saoudite dans le commerce mondial d'engrais a presque triplé entre 2019 et 2023 pour atteindre près de 6 %, avec près de 7 millions de tonnes exportées, tous types d'engrais confondus.Le royaume est devenu le deuxième exportateur de DAP — après le Maroc —, un engrais utilisé pour tous les types de cultures, et entend rester incontournable sur le marché de ces engrais phosphatés dans les prochaines années. Selon l'étude de GSA, Ma'aden a signé en janvier trois contrats avec une filiale d'une entreprise chinoise pour étendre deux de ses complexes industriels et augmenter les capacités de production du pays.À lire aussiOù en est le marché africain des engrais, trois ans après le déclenchement de la guerre en Ukraine?10 % de part de marché en AfriqueL'Arabie saoudite produit essentiellement pour exporter et ne s'interdit pas d'aller sur le terrain de jeu de l'Office chérifien des phosphates (OCP), à savoir le continent africain. Son principal client est l'Afrique du Sud, mais le pays vend aussi au Kenya, à l'Algérie, à la Tanzanie et au Mozambique. Le royaume saoudien occupe 10 % de part de marché à ce jour en Afrique, selon l'étude de GSA, mais reste, pour des questions géographiques, implanté globalement en Afrique de l'Est, alors que le mastodonte marocain a su capter les acheteurs d'Afrique de l'Ouest.« L'OCP a évidemment encore plusieurs longueurs d'avance sur le continent, assure un négociant en engrais, mais l'Arabie saoudite est un concurrent qui monte et qui a les moyens d'être très compétitif grâce à ses matières premières ».Hors Afrique, l'Arabie saoudite exporte le gros de ses engrais dans les pays asiatiques, en Inde, en Thaïlande, au Bangladesh ou encore au Pakistan. Le Brésil est aussi un de ses clients importants.À lire aussiL'Arabie saoudite affirme publiquement ses ambitions minières
Fondée en 2018 par Irène Lema dans le canton de Neuchâtel dans le but d'améliorer la qualité de vie des enfants et des femmes dans les pays en développement, Lema Plan International est une association apolitique à vocation humanitaire, de bienfaisance et à but non lucratif. Tous les soutiens qu'elle reçoit sont destinés à trois problématiques majeures: l'éducation, la nourriture et la santé. L'an dernier, l'association avait fait appel à Chacun Pour Tous et les résultats furent exceptionnels: grâce à votre soutien, l'association a pu expédier 1850 livres à l'école primaire publique d'Adétikopé située à 25km de Lomé au Togo afin d'y concrétiser un projet de bibliothèque pour tous visant à soutenir plus de 700 enfants défavorisés. Elle a pu rénover les deux salles de classe pour établir la bibliothèque et distribuer les dons de livres, d'étagères et d'autres fournitures scolaires telles que des cahiers et des ordinateurs. Elle refait aujourd'hui appel à votre générosité car elle a reçu une demande de matériel de Kisarawe, l'un des districts les plus pauvres de Tanzanie. Estimant que son aide permettra aux élèves des cinq écoles de ce district de sortir de la pauvreté à l'avenir car l'éducation est la clé pour changer leur destin, elle refait appel à votre générosité afin de trouver le matériel suivant. DEMANDE: - Des fournitures scolaires (cahiers, stylos, calculatrices) - Des romans variés en anglais pour des enfants âgés de 6 à 14 ans - Des PC complets (10) - Des photocopieuses (5) - Des imprimantes (5)
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Před lety dostal výpověď z práce. Jelikož mu zbývalo ještě 60 dní dovolené, rozhodl se prchnout z Česka a zamířit za dobrodružstvím do Tanzanie. Ta ho svojí syrovostí nadchla a byla mu také inspirací k otevření vlastní pražírny kávy. Mimo to však zažehla jeho vášeň pro černý kontinent, který od roku 2017 pravidelně navštěvuje. Nečekaných situací tu Daniel Lexa zažil mnoho – třeba na hranicích Senegalu a Gambie mu vyhrožovali samopalem, a nakonec skončil i v cele předběžného zadržení. O svých výpravách, pěstování kávy i chudobě hovoří Lexa v nové epizodě podcastu Slepá mapa.
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'est l'objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l'historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé. Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'était l'objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d'organisations internationales comme l'Unesco, l'UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le Fonds mondial pour la nature, devenu aujourd'hui l'une des plus importantes organisations mondiales de défense de l'environnement.Cette histoire documentée et retracée par l'historien Guillaume Blanc dans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l'Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d'autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...Cette émission est une rediffusion du 9 mai 2024.
La Première ministre de République démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a avancé lundi le chiffre de plus de 7.000 morts, dont de nombreux civils, depuis janvier dans les combats dans l'est du pays. Le président Tshisekedi a annoncé devant sa majorité vouloir créer un gouvernement d'union national. Un moyen pour le président de resserrer les rangs de la classe politique pour faire face à la progression du M23, appuyé par des troupes rwandaises, dans l'est du pays.
Élise, 24 ans, partage son parcours inspirant dans le secteur du tourisme durable à travers une interview. Bénévole dans l'association Defismed et consultante en stratégie touristique à Montréal, elle a été marquée par des expériences transformatrices, notamment un stage en Tanzanie dans un tour opérateur engagé. Elle souligne l'importance de la confiance en soi, des rencontres enrichissantes et de l'engagement social et environnemental. Passionnée par le tourisme, Élise incarne une jeunesse audacieuse et déterminée à contribuer à un monde plus durable. Découvrez son parcours et laissez-vous inspirer par son énergie et son engagement. Que ce soit à travers des études, des stages ou un premier emploi, osez suivre vos passions pour construire un avenir qui fait sens !
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Retrouvez l'émission dans son intégralitéMpox, Ebola, Marburg: le point sur les épidémies en cours
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
« “Maintenant on fait quoi ?“ : c'est la grande question, pointe WakatSéra au Burkina Faso, que se posent les ONG, touchées directement ou par ricochet, par les décisions de Donald Trump de suspendre l'aide américaine (avec le démantèlement de l'USAID). Les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l'humanitaire, notamment ceux qui viennent au secours des populations des régions frappées par la famine, ou encore ceux qui essaient d'accompagner les malades du Sida, sont totalement désarmés et restent sans voix. (…) Car, il n'existe pratiquement pas d'alternative à l'engagement financier des Etats-Unis dans le domaine humanitaire ».En effet, s'inquiète Jeune Afrique, « les conséquences pourraient être lourdes. En 2023, un quart de l'enveloppe de l'aide américaine était destiné aux pays africains, pour un montant total de 17,4 milliards de dollars, soit 300 millions de dollars en moyenne par pays. Avec quelque 5000 projets lancés en Afrique chaque année, tous n'atteignent évidemment pas leurs objectifs. Mais à l'inverse, nombre d'entre eux ont prouvé leur utilité. Et s'ils venaient à être évincés du budget que prépare l'administration Trump, les conséquences pourraient être catastrophiques pour les populations du continent qui en bénéficient. Pour les plus fragiles, ce serait littéralement une question de vie ou de mort ».Les aides locales au régime sec…Le site Yop, spécialisé dans l'humanitaire, a fait les comptes : « Le Nigeria, la Tanzanie et l'Ouganda seront les pays plus touchés par le retrait de l'aide américaine » : ces trois pays avaient reçu en 2023 plus de 300 millions de dollars d'aides. Les pays sahéliens sont impactés également : « le Niger, le Mali et le Burkina Faso figuraient parmi les plus grands bénéficiaires des financements de l'USAID. En 2024, ces trois pays avaient reçu à eux seuls plus de 827 millions de dollars. De quoi financer des programmes essentiels : distribution de vivres, soins de santé, développement agricole et soutien aux populations déplacées. Avec ce gel, relève encore Yop, c'est tout un réseau d'aides locales qui risque de se retrouver à sec, ce qui sans doute viendra affecter un peu plus les États sahéliens dans leur lutte contre la pauvreté et l'insécurité ».Des centaines de milliers de personnes sans assistanceAutre exemple : la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, où « Indigo, une ONG engagée dans la promotion du dialogue inclusif et participatif, a été contrainte de suspendre ses activités, pointe le site Afrik.com. Son personnel se retrouve en situation de chômage technique. En 2024, l'USAID avait engagé 115 millions de dollars d'aide en Côte d'Ivoire. 20 millions étaient consacrés au projet “Résilience pour la paix“. Le gel de ces fonds entraîne non seulement la cessation de projets vitaux mais aussi un affaiblissement de la cohésion sociale dans les régions les plus vulnérables ».Et la crise s'étend bien au-delà de la Côte d'Ivoire, poursuit Afrik.com, qui cite un autre exemple : « le Conseil norvégien pour les réfugiés a fait savoir que, faute de dégel des aides américaines, il devra suspendre ses activités dans près de 20 pays du continent. Des centaines de milliers de personnes, dépendantes de l'aide humanitaire pour leur survie, risquent de se retrouver sans assistance. Des initiatives essentielles sont menacées, comme l'approvisionnement en eau potable au Burkina Faso ou encore le soutien à des boulangeries au Darfour ».Une menace pour la démocratie et les droits de l'HommeEn Gambie, le quotidien The Point lance un véritable cri d'alarme : « avec la fermeture de l'USAID, la démocratie et le progrès social en danger ». En effet, précise le journal, « la suspension soudaine du financement de l'USAID est plus qu'un revers financier. Elle constitue une menace directe pour les droits de l'Homme. Qu'il s'agisse de fournir une identité légale aux communautés exilées ou de renforcer la gouvernance et l'engagement civique, l'USAID a été au cœur d'efforts de développement cruciaux en Gambie et au-delà ».Pour Ansumana Camara, coordinateur national de l'ONG Activista Gambie, interrogé par The Point, « la fermeture de l'USAID ne pouvait pas arriver à un pire moment. La Gambie se trouve à une étape cruciale où les questions relatives à l'espace civique sont plus importantes que jamais. (…) Cette situation est d'autant plus alarmante que la Gambie est dans une phase de transition, avec un projet de constitution en attente d'approbation. Sans le soutien de l'USAID, prévient encore Ansumana Camara, les efforts de la société civile pour engager les citoyens dans le processus démocratique en pâtiront ».
Lors du sommet dédié au conflit dans l'est de la RD Congo, les dirigeants des pays d'Afrique australe et de l'Est ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et inconditionnel . Les pays membres de l'EAC annonce une réunion sous 5 jours de leurs chefs militaires pour instaurer un cessez-le-feu en RDC.
Lors du sommet dédié au conflit dans l'est de la RD Congo, les dirigeants des pays d'Afrique australe et de l'Est ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et inconditionnel . Les pays membres de l'EAC annonce une réunion sous 5 jours de leurs chefs militaires pour instaurer un cessez-le-feu en RDC.
Les ministres des pays de l'EAC et la SADC se sont rencontrés vendredi au sommet conjoint en Tanzanie. L'objectif? Tenter de "mettre fin à la spirale des affrontements" dans l'est de la RDC. Cela nécessite d'abord que l'EAC et la SADC accordent leurs violons, ce risque d'être compliqué.
Les troupes sud-africaines vont-elles rester en République démocratique du Congo ? C'est l'une des grandes questions avant le sommet sur la RDC prévu samedi en Tanzanie. Le Rwandais Paul Kagamé veut que ces troupes s'en aillent, mais pour l'instant le Sud-Africain Cyril Ramaphosa ne cède pas. Et la nouvelle position de fermeté de la Chine à l'égard du Rwanda n'est certainement pas pour déplaire à l'Afrique du Sud. Paul-Simon Handy est le directeur du bureau Union africaine et Afrique de l'Est de l'ISS, l'Institut d'Études de Sécurité. À lire aussiAfrique du Sud: le président justifie la présence de soldats sud-africains dans l'est de la RDCÀ lire aussiConflit dans l'est de la RDC: sommet extraordinaire des dirigeants de la SADC au Zimbabwe
Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »
Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame doivent participer ce week-end en Tanzanie à un sommet régional extraordinaire sur la guerre dans l'est de la RD Congo, menacé par les avancées du groupe armé anti-gouvernemental M23 allié aux forces rwandaises. L'offensive du M23 et des soldats rwandais qui leur a permis d'avancer dans Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, a provoqué la sidération. Félix Tshisekedi a promis "une riposte vigoureuse".
Pour la première fois, un symposium international réunit des personnalités africaines et européennes du monde politique et scientifique afin de réfléchir ensemble à ce qui s'est passé ici à la Conférence de Berlin en 1885. Partage de l'Afrique, organisation des règles de la colonisation, comment la Conférence de Berlin pour les uns dite Conférence de la honte pour les autres nous est-elle racontée, comment faire face à ce passé colonial et comment ensemble le réparer ? Autant de sujets aussi douloureux que passionnants évoqués dès la cérémonie d'ouverture par l'Ancienne présidente de la République du Libéria Ellen Johnson-Sirleaf et le ministre des Affaires étrangères de la République togolaise le Professeur Robert Dussey et nos invités Flower Manase, curatrice et chercheure au Musée National de Tanzanie, Madame la ministre d'État allemande Katja Keul, le philosophe tunisien Mohamed Türki, l'ancien ministre guinéen de la Justice Cheikh Sako, et Oumar Diallo, directeur de l'Afrika Haus.À découvrir : le site de Farafina Afrika-Haus, un lieu de formation et d'échange depuis 1993 situé dans le quartier de Moabit, arrondissement de Mitte, à Berlin.À lire : Berlin-Une métropole post-coloniale de Oumar Diallo et Joachim Zeller.Tous nos remerciements aux organisateurs du Symposium en commémoration des 140 ans de la conférence de Berlin 1884/1885, Farafina Afrika-Haus e.V., l'Université de Dar-es-Salaam et la Fondation Allemande pour l'Afrique. À lire aussiAfrika Haus, en mémoire de la colonisation
Gaston Tolila et Nicholas Gilliland se rencontrent en 2003 autour d'un concours d'architecture humanitaire qu'ils remportent. Ce projet de dispensaire nomade est exposé au Centre Pompidou en 2005. En 2011, ils créent l'atelier d'architecture Tolila+Gilliland autour de la volonté commune de concevoir des projets, de les accompagner au bout de leur réalisation en explorant les relations entre usages et matériaux. La reconnaissance arrive rapidement : prix d'Architecture du Moniteur pour la Première Œuvre en 2012, puis parmi les 40 UNDER 40 en 2014 et le Prix de l'Equerre d'Argent dans la catégorie Lieux d'Activité en 2023, et de même en 2024 dans la catégorie Habitat.L'atelier interroge les méthodes constructives comme premier levier dans la réduction de l'impact environnemental des constructions, en privilégiant les matériaux naturels, bio et géo-sourcés. Il en résulte une architecture simple et belle, une manière de construire le tissu ordinaire, qui devrait faire l'unanimité aujourd'hui. Et c'est un américain qui, entre autre, porte ces valeurs en France, comme un beau message d'espoir.En effet, dans ce numéro de Com d'Archi, nous recevons Nicholas Gilliland, l'associé américain de l'agence. Nicholas raconte la génèse de son activité d'architecte, les projets avec une attention très grande portée aux détails, le travail des échelles, le projet de rêve, la vie d'un américain à Paris en passant par la Tanzanie et la Pennsylvanie. Sur la même ligne éditoriale que d'habitude, nous vous offrons ici un nouveau numéro, pourtant bien singulier, plein d'informations précieuses.Image © Nicholas GillilandIngénierie son : Bastien Michel____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le report de la CHAN 2025 et les tensions entre l'Afghanistan et l'Iran sur la question de l'eau. Trêve à Gaza : comment est-on parvenu à un accord ? Après 15 mois de conflit, Israël et le Hamas ont accepté un accord de cessez-le-feu à Gaza. La trêve doit entrer en vigueur, ce dimanche 19 janvier 2025, avec la libération de 33 otages israéliens en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens. Qu'est-ce qui a rendu possible un tel accord ? Qu'est-il prévu pour qu'il soit respecté ?Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. CHAN : qui est responsable du report ? Censé se dérouler du 1er au 28 février 2025 en Tanzanie, Ouganda et Kenya, le Championnat d'Afrique des Nations a été reporté au mois d'août. Dans un communiqué, la Confédération africaine de football explique avoir besoin de plus de temps pour finaliser la construction et la rénovation des stades. Comment expliquer ce retard des pays organisateurs ? Ce report peut-il perturber le calendrier des équipes et des joueurs concernés ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Iran/Afghanistan : pourquoi l'eau empoisonne les relations ? Les tensions entre l'Iran et l'Afghanistan se sont accentuées, ces derniers temps, en raison de la construction d'un barrage sur la rivière Harirud. Pourquoi Téhéran le considère-t-il comme une menace ? La perspective d'interventions militaires entre les deux pays est-elle envisageable ?Avec Jonathan Piron, historien, spécialiste de l'Iran pour le centre de recherche Etopia à Bruxelles. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, retour sur l'arnaque au faux Brad Pitt !
durée : 00:07:11 - Info médias - Pour sa 20e saison, le jeu d'aventures de M6 emmène les 10 binômes de candidats de la Tanzanie à l'Afrique du Sud.
La liste des 18 qualifiés au Championnat d'Afrique des nations est désormais connue. En dehors des trois pays organisateurs (Kenya, Tanzanie et Ouganda), le Sénégal, la RDC, la Guinée, le Nigéria, le Burkina Faso et la Mauritanie ont décroché leur ticket pour le CHAN 2025. Pour la première fois de son histoire, la Centrafrique sera, elle aussi, de la partie. La Côte d'Ivoire et le Cameroun, en revanche, sont restés sur le banc de touche. Que vous inspire ce tableau ?
Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l'Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l'Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques. RFI : Les émeutes de ces derniers jours au Mozambique, ainsi que les grandes manifestations de juin dernier au Kenya, sont-elles le signe d'une nouvelle mobilisation de la jeunesse dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est ?Marie-Emmanuelle Pommerolle : Effectivement, nous avons eu des épisodes très intenses de mobilisation au Kenya, liés à une loi fiscale, et là au Mozambique pour contester les résultats électoraux. Ce sont des événements déclencheurs différents, mais effectivement ce sont des jeunes qui réclament de participer davantage au débat politique.Au Kenya, il y a eu une alternance démocratique il y a un peu plus de deux ans, en septembre 2022. Pourtant, 20 mois plus tard, la jeunesse est descendue dans la rue. Pourquoi ?Principalement pour protester contre la loi de finances qui augmentait les taxes sur les biens de première nécessité comme le pain et l'huile. La jeunesse, étranglée par des problèmes tels que le chômage et l'inflation, a décidé qu'il était temps de contester ce type de politique fiscale. Une jeunesse qui a également décidé de descendre dans la rue pour dénoncer la trahison du nouveau président William Ruto, élu démocratiquement. Celui-ci a été élu sur un programme visant particulièrement les jeunes, leur promettant des aides pour s'assurer qu'ils trouvent de l'emploi. Et évidemment ça n'a pas été le cas, il a augmenté les impôts. Donc il y avait un sentiment de trahison parmi ceux qui avaient cru en ce président élu démocratiquement en 2022.Donc, ce sont les mêmes jeunes qui ont voté pour Ruto en 2022 et qui ont crié « Ruto must go » en 2024 ?Effectivement l'analyse des élections de 2022 mettaient bien en avant le fait que des jeunes de tout le pays, et pas seulement dans ses bastions électoraux habituels, avaient voté pour ce président. Il mettait en avant l'idée que le Kenya devait aider les « hustlers », il parlait même d'une « hustler nation », ce qu'on peut traduire par « les débrouillards ». Il voulait vraiment insister sur l'idée que les jeunes devaient créer leurs propres entreprises et que l'État allait les aider. Ce sont effectivement ces mêmes jeunes qui se sont retrouvés dans la rue en juin 2024. On trouvait bien sûr des jeunes très éduqués, le Kenya a une politique d'éducation qui est relativement efficace, mais aussi des jeunes moins favorisés venant des bidonvilles de Nairobi. Donc une jeunesse assez diversifiée qui s'est retrouvée dans la rue et qui dénonçait cette politique fiscale qui les étranglait, alors même qu'on leur avait promis de les aider.À lire aussiKenya: nouvelle journée de tensions à Nairobi, 48 heures après une manifestation violemment répriméeDu coup, William Ruto a renoncé à sa réforme fiscale. Dans l'histoire du Kenya, il y a déjà eu plusieurs épisodes insurrectionnels. Jusque-là, ils s'appuyaient souvent sur des clivages ethniques. Cette année, c'était la même chose ou pas ?Ce qui a fait l'originalité de ce mouvement, c'est que les jeunes revendiquaient être « partyless » et « tribeless », c'est-à-dire ne pas être attachés à un parti ou à une appartenance ethnique. Ils revendiquaient un cosmopolitisme qu'on observe dans les grandes villes et les villes moyennes du Kenya, où les jeunes de toutes les régions se retrouvent pour chercher du travail. Ce rejet des divisions ethniques habituelles se voyait dans l'ampleur des manifestations, qui ont eu lieu non seulement à Nairobi, mais aussi dans des bastions pro-gouvernementaux comme la Rift Valley. Ce mouvement exprimait une jeunesse unie, trahie par des élites qui confisquent le pouvoir.Est-ce que cette mobilisation a été portée par les réseaux sociaux ?Oui, notamment au Kenya, qui est un hub numérique en Afrique, les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la vie quotidienne, que ce soit pour payer via un mobile ou pour s'organiser. Ils ont permis de coordonner les manifestations, de diffuser les lieux de rassemblement, et d'animer des débats politiques, notamment sur WhatsApp et X. Les « Space X », par exemple, sont devenus des forums où des voix souvent marginalisées peuvent s'exprimer dans un cadre relativement horizontal et sécurisé.Donc, au Kenya, il y a une forte mobilisation en dehors des partis politiques, alors qu'au Mozambique, on peut parler d'un mouvement porté par les partis politiques ?Oui, tout à fait. L'originalité de la mobilisation au Kenya était cette extériorité par rapport aux partis politiques habituels. Au Mozambique, c'est une contestation post-électorale qui effectivement drainait des foules importantes, notamment la jeunesse. Mais on voit bien qu'elle le fait après avoir été incitée par le candidat de l'opposition qui lui-même n'est plus au Mozambique et qui appelle à manifester pacifiquement pour contester les résultats électoraux.Au Mozambique, c'est aussi une remise en cause du tout-puissant FRELIMO, le parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975. Ces mobilisations remettent-elles en cause l'héritage des pères de l'indépendance ?Alors effectivement, au Mozambique, on trouve des traces de cette contestation des héros de l'indépendance, une statue de l'un des héros de l'indépendance a été déboulonnée récemment au Mozambique. Cette figure, qui avait joué un rôle crucial dans la libération, est également accusée de s'être enrichie grâce au pouvoir. Et effectivement, même au Kenya, même en Ouganda, on peut voir qu'il y a une forme de fatigue vis-à-vis de ces élites politiques qui sont les descendants directs de ceux qui ont effectivement gagné l'indépendance ou pris le pouvoir au nom de la révolution. C'est le cas en Ouganda, et le cas en Tanzanie. Au Kenya, les dirigeants se réclament encore régulièrement du combat Mau Mau. Et ce que montrent les jeunes protestataires, c'est que ces dirigeants ont pourtant trahi leur combat qui était celui d'une véritable indépendance, puisque l'un des registres aussi sur lequel jouent ces protestations, c'est de dénoncer la dépendance à l'extérieur. La dépendance à la Chine, la dépendance aux Occidentaux, un registre qu'on connaît bien en Afrique francophone, notamment vis-à-vis de la politique africaine française. Mais que l'on retrouve aussi, en Afrique de l'Est, avec l'idée que l'indépendance n'a pas été complètement achevée.Cette montée d'un sentiment anti-français en Afrique de l'Ouest trouve-t-elle un équivalent en Afrique de l'Est, avec une montée d'un sentiment anti-chinois ?L'histoire n'est pas équivalente, mais ce sentiment de dépendance vis-à-vis de l'extérieur et surtout de la dépendance des élites est également présent en Afrique de l'Est. Et ce registre commun de la souveraineté se retrouve également dans la jeunesse d'Afrique de l'Est.Les jeunes sont descendus dans la rue au Kenya, mais pas en Ouganda, ni en Tanzanie. Cela signifie-t-il qu'il y a moins de problèmes dans ces deux pays ?Alors les jeunes sont descendus dans la rue en Ouganda, suite au mouvement qui a eu lieu au Kenya au mois de juin. Il y a eu une forme d'imitation de ce qui se passait au Kenya, parce qu'évidemment les problèmes sont aussi nombreux, notamment sur les questions de corruption. Néanmoins, en Tanzanie comme en Ouganda, l'espace civique est très restreint. La moindre protestation donne lieu à des arrestations, à une répression très forte. L'espace public, du fait de cette histoire autoritaire, très prégnante encore en Tanzanie, en Ouganda, est moins susceptible de donner lieu à des mobilisations fortes que chez le voisin kényan.Et est-ce pour cela que le régime ougandais a fait capturer, il y a un mois au Kenya, le chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui doit passer en cour martiale le 7 janvier prochain à Kampala ?C'est effectivement le signe que le pouvoir ougandais est très susceptible par rapport à la moindre opposition. C'est aussi le signe que le gouvernement kényan est très proche de ce pouvoir ougandais, jusqu'à lui laisser la liberté de venir enlever un opposant chez lui, au Kenya. C'est quelque chose qui est dénoncé fortement par les sociétés civiles ougandaise et kényane, qui voient une alliance de pouvoirs extrêmement autoritaires.À lire aussiManifestations au Mozambique: la répression a tué de nombreux enfants et arrêté des centaines d'autres
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme.(Rediffusion) Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
Nouveau portrait de Priorité Santé, 50 minutes pour retracer le parcours de la Pr Francine Ntoumi, chercheuse et parasitologue, spécialiste du paludisme.(Rediffusion) Après avoir étudié et travaillé en France, en Allemagne, au Gabon et en Tanzanie, cette scientifique a créé en 2008 à Brazzaville, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, qu'elle préside. Francine Ntoumi animée par le goût de la découverte et de la transmission, comme de la valorisation de la place des femmes dans la recherche dans son pays, le Congo. Pr Francine Ntoumi, parasitologue, présidente et fondatrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à Brazzaville.
Six drones rwandais ont été abattus, affirme l'armée de la RDC. Le site Afrik.com détaille qu'ils ont été interceptés « au-dessus de la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu ». Le « Mouvement du 23 mars » (M23), groupe armé soutenu par le Rwanda et son armée, progresse de plusieurs dizaines de kilomètres ces derniers jours à l'est de la RDC, faisant craindre un effondrement du front.Un événement qui agite la presse locale« Parler moins, agir plus », titre le journal Soft International dans un éditorial va-t-en-guerre. Il fustige la simple communication de la RDC face au Rwanda et prône plus d'action : « Trop de communication tue la communication. Face au Rwanda, nous devrions (nous aurions dû) faire mieux : éviter de trop ouvrir la bouche, mais agir avec efficacité. (...) Pourquoi notre pays aime tant ouvrir la bouche ? Alerter son entourage sur un danger qui pointe à sa porte ne manque pas de sens, mais est-ce la première action à engager en l'espèce ou il faut au contraire chercher à neutraliser le danger ? Ceux qui dirigent le monde savent. Ils frappent. Et communiquent après. »D'autres titres sont bien plus mesurés. Le site Actualité.cd donne la parole au prix Nobel de la Paix Denis Mukwege. Dans ce contexte, ce médecin appelle à organiser une conférence internationale sur la Paix en RDC en 2025. « Nous sommes tenus de nous fédérer pour imposer le respect des valeurs fondamentales : le respect de la vie, de la dignité humaine, de la liberté, de la justice, du travail et de la fraternité, qui sont les fondements de notre Nation et le socle sur lequel repose notre cohésion sociale. (...) Dans cette noble initiative, j'ai la conviction que nous ne serons pas seuls », conclut le médecin, ancien candidat à la présidence.Au Maroc, débat public vif autour de la réforme du Code de la famille« Le vrai match commence », titre Maroc Hebdo. Pour rappel, le Code de la famille (la Moudawana) régit de nombreuses mœurs dans le Royaume où l'islam est la religion d'État. Le ministère de la Justice recommande : interdiction du mariage pour les mineurs, réglementation plus stricte de la polygamie et maintien du droit de garde des enfants pour la mère divorcée, même en cas de remariage.Maroc Hebdo résume le paysage politique : « à gauche, (...) un camp (...) progressiste, dont les franges les plus radicales se passeraient bien de tout ce qui s'apparente à des aspérités religieuses. (...) De l'autre côté, on se méfie (...) et on ne rechignerait pas, si cela est possible, à jeter le bébé avec l'eau du bain, et carrément, dans l'idéal, à revenir à un statu quo antérieur à la Moudawana version 2004 ».Au milieu : le roi. Seule position publique pour l'instant citée par Maroc Hebdo : « Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé ». Le journal prédit d'intenses mois de débat à venir.« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump »« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump », titre Jeune Afrique : « le milliardaire américain promet de secouer le continent africain, pour le meilleur comme pour le pire ». Le magazine rappelle les relations tendues entre Donald Trump et le continent. Lui qui a promulgué par exemple le Muslim ban en 2017. Interdisant l'accès du territoire américain aux visiteurs provenant « de Libye, de Somalie ou du Soudan ». Plus tard, « les citoyens du Nigeria, de Tanzanie, d'Égypte, du Tchad, du Mali, du Soudan du Sud et de l'Érythrée ont subi des restrictions d'entrée aux États-Unis ».
En RD Congo, le débat autour de la réforme constitutionnelle fait rage. Alors que certains dans le camp présidentiel milite pour une réforme au lieu d'une simple révision; l'opposition fait bloc contre la réforme. Le JTA a reçu Olivier Kamitatu directeur de Cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi.
Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U avec au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. ; - Trophée des champions, Abidjan ne verra pas PSG/Monaco. ; - « R9 » bientôt à la tête de la confédération brésilienne ? - Éliminatoires CAN 2025, 21 qualifiés, il reste 3 tickets à prendre pour le Maroc. Groupe H, rendez-vous décisif pour la Guinée en Tanzanie, il manque encore un point aux joueurs de Michel Dussuyer ! Groupe D, ça passe pour les Guépards, (0-0) en Libye. Après le
Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.