Podcasts about laisser

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Nouveaux Prismes
[CAPSULE RH] - Comment ne pas laisser sa parentalité freiner sa carrière ? // RH, ressources humaines, recrutement, parentalité

Nouveaux Prismes

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 5:35


Comment ne pas laisser sa parentalité freiner sa carrière ?Que vous soyez RH, recruteur, manager, parents ou entrepreneur, je décrypte le sujet pour vous.Dans cette capsule RH de 5 minutes, je vous partage mes 3 apprentissages suite à mon échange passionnant avec Gaëlle Brouat, fondatrice de L'Escale.

Grand angle
Moi parent : laisser partir un peu, grandir beaucoup

Grand angle

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 13:02


La vie de parent, c'est un enchainement de séparations. Première nuit chez papy et mamy, première fois à la crèche puis l'école...Des séparations normales et fondatrices. Il faut des rituels pour les uns, pour apprivoiser l'absence. Il faut des rituels pour les autres, apprendre à lâcher la main pour laisser grandir. Laurence Marchal est la directrice psychopédagogique de l'ONE, l'office de la naissance et de l'enfance. On lui a rendu visite pour discuter du rôle et de l'importances de ces séparations.

AZIMUT
L'obligation de formation des 16-18 ans : un cadre pour ne laisser aucun jeune sans solution

AZIMUT

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 17:16


Depuis la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, tout jeune de 16 à 18 ans a l'obligation de se trouver dans une situation de formation, d'emploi ou d'accompagnement vers l'insertion. Cette mesure vise à prévenir le décrochage scolaire et à garantir que chaque adolescent puisse construire un projet professionnel, quel que soit son parcours antérieur.Concrètement, cette obligation ne se limite pas à une scolarisation classique. Elle englobe plusieurs possibilités : poursuivre des études dans un lycée ou un CFA, suivre une formation professionnelle, occuper un emploi ou un service civique, ou encore bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour élaborer un projet d'avenir. L'objectif est clair : éviter que des jeunes sortent du système éducatif sans diplôme ni perspective.Le rôle clé des Missions localesLes Missions locales jouent un rôle central dans la mise en œuvre de cette obligation. Présentes sur tout le territoire, elles accueillent les jeunes sortis du système scolaire sans solution et les accompagnent vers une insertion sociale et professionnelle durable. Après un entretien personnalisé, un conseiller aide le jeune à définir un projet adapté à ses envies, ses compétences et ses besoins. Cela peut passer par une reprise de formation, un contrat d'apprentissage, un emploi aidé ou encore des actions de remobilisation.Les Missions locales travaillent en lien étroit avec les établissements scolaires, les CFA, Pôle emploi et les collectivités locales. Elles assurent ainsi un véritable filet de sécurité pour éviter que les jeunes de 16 à 18 ans ne se retrouvent isolés ou sans accompagnement.Un enjeu de sociétéL'obligation de formation n'est pas une sanction, mais un droit à l'accompagnement. Elle traduit la volonté de l'État d'assurer à chaque jeune la possibilité de construire son avenir, même après un parcours difficile. Les familles ont également un rôle à jouer : en restant attentives, elles peuvent orienter leur enfant vers une Mission locale ou un établissement d'accueil pour qu'il bénéficie de cet accompagnement gratuit et personnalisé.Merci Olivier Gaillet pour vos explicationsℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)

A fleur de peau
Ep 98- Laisser partir pour laisser émerger

A fleur de peau

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 15:55


Après un long silence, je reviens ici avec une voix plus proche de moi.Dans cet épisode de relance, je te partage ce que j'ai traversé ces derniers mois : un épuisement émotionnel profond, une perte de sens, et une lente remontée vers ce qui me ressemble vraiment.Je te parle de ce que mon âme m'a murmuré, de la honte et de la culpabilité que j'ai accueillies, et de la décision que j'ai prise : celle de ralentir, de laisser partir ce qui n'était plus juste, et de laisser émerger ce qui voulait éclore

Les invités France Bleu Sud Lorraine
13-Novembre 2015 : dix ans après "la panique" au Stade de France, Emma Schmitt ne veut pas "laisser la peur gagner"

Les invités France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 5:58


durée : 00:05:58 - L'invité de la rédaction de "ici Lorraine" - Emma Schmitt avait 14 ans lors des attentats du 13 novembre 2015. Ce soir-là, elle était au Stade de France avec son père. "Des événements qui ont laissé des traces" et qu'elles ressent aujourd'hui encore. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Question de croire
Est-ce qu'il y a une limite au pardon?

Question de croire

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 27:13


Le pardon est à la base du christianisme. Cependant, ce pardon est difficile à accorder. Est-ce qu'il y a des choses impardonnables?   Dans cet épisode, Joan et Stéphane explorent la différence entre la saine vigilance et la possibilité de changement, et abordent les limites que nous nous imposons.   Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Edwin Andrade, unsplash.com. Utilisée avec permission.     Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui explore la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a une limite au pardon? Bonne question et bonjour Stéphane! Bonjour Joan, bonjour aux gens qui nous s'écoutent!   Le pardon et Sodome et Gomorrhe    [Joan] Cette notion du pardon... Elle traverse un peu toute la Bible, elle culmine avec Jésus qui est un grand maître.   J'aime beaucoup une histoire biblique à ce sujet concernant la ville de Sodome et Gomorrhe. C'est vrai que l'on connaît un peu Sodome et Gomorrhe via des exégèses souvent biaisées qui disent que ce sont des villes où on pratiquait l'homosexualité.   Alors tout de suite, je fais mon standing point. On y pratique beaucoup de choses, mais surtout pas le consentement ni l'hospitalité.    C'est vraiment ça le cœur du propos, finalement, et aussi le cœur de la condamnation de Dieu qui se dit « je vais exterminer cette ville ».   Et puis Abraham négocie.    C'est rigolo parce que là, on est dans une histoire biblique, on dirait presque un midrash, une histoire un peu parallèle qui explique la Bible; mais non, c'est une histoire biblique. Et Abraham négocie avec Dieu. C'est à lire, comme passage c'est un peu croustillant. À mettre en scène avec des jeunes, c'est assez rigolo.   Finalement, Dieu demande qu'il y ait au moins 50 justes, 50 personnes qui suivent les voies du Seigneur, qui probablement pratiquent l'hospitalité et font gaffe aux questions de consentement, ou en tout cas à ce qui existait à l'époque en matière de consentement.    On ne sait pas trop ce que c'est, ce n'est pas tout à fait comparable à aujourd'hui, mais c'est un respect des règles, tout simplement, quelque chose qui n'est pas tout le temps de l'ordre de la domination et du pouvoir.   Finalement, ils arrivent ensemble à un chiffre qui est 10. C'est un chiffre symbolique parce que dans la tradition juive, il faut 10 hommes pour minian, pour faire la prière, donc pour faire éclore un petit peu quelque chose du royaume de Dieu dans notre quotidien.    C'est vrai que c'est un peu aussi ma compréhension du pardon, c'est-à-dire oui, je suis prêt à pardonner à cette ville, dit Dieu, mais à condition qu'il y ait un semblant de justesse et de justice et qu'il y ait des personnes pour l'incarner. Et moi, c'est un petit peu comme ça que j'aborde les questions de pardon.   Souvent on pose des questions. Il y a quelques jours, et c'est un petit peu à elle que je pense, j'ai une amie d'enfance qui sort d'une situation dans laquelle elle ne s'est pas sentie respectée, une situation sentimentale, amoureuse; elle me dit, qu'est-ce que tu penses du pardon dans ces cas-là, quand tu te n'es pas sentie respectée dans une relation?   Alors voilà, on a commencé une discussion et je lui dédie aussi un petit peu cet épisode de podcast.    Je me dis souvent que ce qui n'est pas tellement important, c'est que moi j'ai pardonné, bien que si ça fait du bien à l'autre, je veux bien me mettre en chemin.   L'important, c'est qu'après cette demande de pardon et le fait de poser les choses à plat, il y ait une vraie possibilité d'agir avec justesse. Pour moi, demander pardon à quelqu'un et puis ensuite recommencer cinq minutes après à faire n'importe quoi, il n'y a pas de sens à ce type de pardon.   La sincérité des hommes politiques    [Stéphane] C'est très intéressant, cette notion de pardon, parce qu'on a un peu l'impression qu'il faut absolument pardonner, peut-être par les enseignements qu'on a reçus, peut-être par notre jeunesse. Moi j'ai souvent vécu ça. Plusieurs personnes à l'écoute ont vécu ça ou ont vu ça.    Deux enfants se chamaillent, puis là, l'adulte intervient. Bon, vous allez arrêter tout ça et serrez-vous la main, puis c'est terminé. Un peu comme c'est tout. Voilà, vous vous êtes serré la main, c'est pardonné, on oublie, on passe à autre chose. Il y a comme quelque chose qu'on croit magique.    Ça me fait penser aussi à l'homme politique qui se fait prendre la main dans le sac, peu importe la situation. Il arrive sur la place publique, je m'excuse, bla bla bla, je suis désolé. Et on se pose la question, mais est-ce que c'est sincère?   Je pense qu'il y a une question de crédibilité reliée au pardon. Lorsque les personnes présentent leurs excuses, bon, c'est bien, je veux bien. Mais est-ce que, parce que tu t'es fait coincer, tu te sens mal et tu veux que je te pardonne, ou vraiment il y a une réflexion de dire « ce n'est peut-être pas la meilleure chose que j'ai faite et c'est vrai que je veux changer. »   Laisser une porte ouverte en cas de conflit   [Joan] Il me semble que, sauf cas de personne manipulatrice, on le sent, on l'entend, on le sait lorsqu'il y a une vraie réflexion.    Moi j'ai une politique personnelle sur le pardon avec mes amis. Je me dis, la vie est compliquée, mais elle est aussi longue. Et c'est vrai, on en a parlé dans l'épisode précédent, des fois on finit par se retrouver pour des raisons XY, de déménagement, de situation de vie.   Alors souvent j'essaye, quand on a un désaccord, (j'ai 45 ans, il y a eu des gens avec qui j'ai eu des désaccords, des gens proches), j'essaye de refuser qu'on se quitte avec des griefs. Je me dis, parlons-en, disons-nous les choses.    Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai quelqu'un que j'aimais beaucoup dans ma vie, qui avait une grande place. Et voilà, on arrive à un point où notre relation n'était plus la même. Il ne s'agit pas de mon mari. Je me suis dit : il faut boucler cette boucle et le dire franchement. Et se dire aussi, peut-être qu'un jour, on arrivera à dépasser certaines choses et à vivre encore d'autres choses.   Disons que, sauf cas extrême, la porte reste toujours ouverte. C'est un petit peu comme ça que je gère mon rapport au pardon. Mais après, il y a la question du cas extrême. Et donc, on arrive à cette question de la limite.   La nomination controversée de l'archevêché de Toulouse   [Stéphane] C'est très pertinent parce que, est-ce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas pardonner? Ce que moi, je considère qu'on ne peut pas pardonner, ce n'est pas la même ligne normalement que la tienne, Joan, ni qu'une personne qui est à notre écoute. Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là?   Oui, il y a des systèmes de loi lorsqu'il y a des crimes. Bon, c'est bien. Lorsqu'on parle de choses peut-être un peu plus émotives, lorsqu'on sent une trahison.    Un exemple, et c'est un peu cette histoire-là qui m'a inspiré, moi, pour qu'on traite ce sujet, c'est le cas de l'archevêché de Toulouse. Certaines des personnes à l'écoute connaissent les faits, mais juste au cas où.    L'archevêque Mgr Guy de Kerimel a nommé une personne, je ne dirai pas son nom, mais c'est public si vous voulez aller le chercher, dans une position quand même assez importante au niveau de l'archevêché. Le truc, c'est que cette personne-là, il y a environ 30 ans, a été reconnue coupable d'agressions sexuelles sur mineurs – ce ne sont pas juste des accusations comme ça –.   Ça a créé une réaction épidermique. On le comprend après toutes ces années de scandales et surtout de mensonges et de dissimulation pendant des décennies, voire des siècles. Ce n'est pas surprenant.    La question est : une fois que la personne a payé entre guillemets sa dette à la société, est-ce qu'elle peut être réintégrée ou non? C'est très difficile et je ne prends pas parti pour l'un ou pour l'autre, je constate juste de l'extérieur que c'est très difficile de tirer une ligne.   Peut-on pardonner à un pédo-criminel   [Joan] Écoute, je salue ta neutralité canadienne qui rejoint d'ailleurs la neutralité suisse. Moi, sur les questions de pédocriminalité, je refuse l'angélisme. En fait, je me suis beaucoup renseignée.    D'abord, je viens d'une famille de travailleurs et travailleuses sociaux, donc ce sont des sujets avec lesquels j'ai grandi. J'ai aussi vu malheureusement des petites victimes qui ont été hébergées par mes parents. Sans entrer dans les détails, je me figure tout à fait les ravages que ça fait sur les enfants et les jeunes, les actes de pédocriminalité.    Pour moi, un pédocriminel récidiviste, je ne parle pas nécessairement d'un gamin de 16 ans qui découvre sa sexualité et qui fait des choses criminelles avec quelqu'un de plus jeune de sa famille. Après, on lui explique les choses, il est suivi, il comprend la portée de son acte, peut-être qu'il a reproduit quelque chose qu'il a subi. Des fois, il peut y avoir des situations où, pédagogiquement, on peut reprendre les choses, on peut les encadrer, on peut les surveiller.    Je parle vraiment de quelqu'un d'adulte et de criminel récidiviste qui est prédateur, donc qui fait des plans. Je connais cette situation de très près, puisque ma deuxième fille a malheureusement été suivie par un prédateur comme ça, donc c'est tout un état d'esprit.    J'estime que quelqu'un comme ça, qui a développé maintenant ce type d'approche de prédation, de criminalité et de sexualité, n'a pas été pardonné de ses péchés, dans le sens où il a une pathologie. C'est pathologique là maintenant, c'est quelque chose dont il ne pourra plus se séparer, dans l'état des soins actuels.    Donc, comme il va toujours finir par faire du mal à une personne plus faible ou sans défense, parce que c'est maintenant son mode opératoire pour avoir du plaisir sexuel, appelons un chat un chat, ce n'est pas de pardon dont il a besoin en premier, mais justement, comme j'ai dit, de soins, et dans le cas, majoritaire pour l'instant, où les soins ne fonctionnent pas, d'un lieu de vie sécure pour lui et les autres.   Il y a vraiment du cas par cas à faire sur les questions de pardon. Pour moi, ça ne se joue pas vraiment du côté du pardon, mais du côté de la sortie du déni.    Les quelques rares cas de personnes qui ont ces paraphilies pédocriminelles, les quelques rares cas où ils arrivent à mettre en place un système qui les empêche d'aller vers cette criminalité-là, ce sont des personnes qui sont sorties du déni. Parce que sinon, dans la très grande majorité des cas, ce sont des personnes qui vivent dans le déni.    J'avais vu comme ça toute une interview d'un prêtre qui avait fait des choses répréhensibles envers des mineurs et qui disait : je n'ai compris que plus tard que les enfants ressentaient des émotions. Donc là, on est dans un déni complet quand même.   Une fois sortis du déni - ça c'est un travail thérapeutique - moi je ne suis pas capable de mener des gens comme ça dans le travail thérapeutique. Je peux aider, je peux être une des personnes qui accompagnent, mais je ne peux pas être celle qui mettra en place le protocole de soins.   Je pourrais pardonner au prédateur d'avoir été agressivement dans le déni, ça, je pourrais le lui pardonner. Mais je ne pourrais jamais lui pardonner ces actes-là, c'est impossible. Je n'y arrive tout simplement pas et je le reconnais, je le dépose à la croix d'ailleurs.   Je ne peux pas parce que j'ai vu trop d'enfants qui sont complètement détruits et qui trouveront, certains d'entre eux, par l'amour et le temps, la force de se construire. Mais pour les autres, on sait très bien comment ça se termine.    Je trouve souvent que c'est angélique et que c'est de la pensée magique que de me dire, et ça m'est arrivé beaucoup dans ma vie, oui, mais tu es pasteur, tu dois leur pardonner. Alors ça, les amis, non, ce n'est pas comme ça que ça se construit.   Et ce n'est même pas bon, en fait, pour leur psyché. Je dirais même que l'amour que je leur porte implique que je ne leur pardonne pas comme ça, tout simplement. Cela implique que je leur pose un cadre, que j'ai des exigences et que je les renvoie justement à leur responsabilité.   Es-tu un criminel pour le reste de sa vie?    [Stéphane] Je suis d'accord avec toi pour les questions où les personnes vont agresser d'autres personnes et que c'est difficile de réformer cette personne-là.    Ce qui m'a fait réfléchir récemment, c'est un TED Talk, les conférences TED, et c'était un Américain dans l'industrie du divertissement qui a commis un hold-up à l'âge de 16 ans. Il a purgé sa peine pendant neuf ans et demi en prison.    C'est un peu ça le deal, du moins en Amérique du Nord. Une fois qu'on a payé sa dette à la société, on devrait avoir le droit de recommencer, tant aussi longtemps qu'on ne recommence pas à faire des crimes. Ce que cette personne mentionne, c'est qu'il y a une série de lois, une série de restrictions qui vont limiter ses ajustements pour le reste de sa vie, même s'il ne commet aucun autre crime.    Et là, à certains moments, je me demande où doit-on tracer la ligne? Parce que tu as commis un crime, on va prendre pour acquis que tu es toujours un criminel… ou parce que tu as blessé un ami, je vais vouloir avoir ma revanche sur toi, je veux que tu souffres.    Où tire-t-on la ligne entre une saine vigilance (oui, aucun problème avec ça). Un pédo criminel, je pense que c'est une question de vigilance que de demander qu'il ou elle ne se retrouve pas avec des personnes vulnérables, avec des mineurs. Aucun problème avec ça.    Mais est-ce qu'une personne qui fait un hold-up, un vol, un délit de fuite, doit payer pour toute sa vie? Je ne sais pas. Ça me questionne beaucoup. Et qui décide où est cette ligne, au-delà des aspects légaux?   La conversion des cœurs   [Joan] Pour moi, ça m'amène finalement à deux problématiques. Un, celle de la métanoïa, de la conversion des cœurs, et la deuxième, celle de la dissimulation.    Je vais commencer par la dissimulation parce qu'en fait, les systèmes trop répressifs ne donnent pas une vraie seconde chance aux gens qui n'ont pas une pathologie vraiment comportementale, mais qui font des erreurs, notamment de jeunesse, tous ces systèmes encouragent à la dissimulation.   Ce n'est pas tant qu'on ne fait plus de hold-up ou de magouille, mais c'est qu'on apprend, et souvent d'ailleurs on apprend ça en prison, à dissimuler les choses ou à mieux les faire ou à mandater d'autres pour les faire.    C'est un petit peu l'autre écueil de ne pas être une société capable de donner de secondes chances, notamment pour des erreurs de jeunesse, on encourage d'autres vices, donc la dissimulation.    La deuxième chose à laquelle je pense, c'est qu'en tant que chrétienne, c'est vrai que je crois très fort à la conversion des cœurs, et ça j'y crois, mais alors complètement.   C'est pour ça que parfois les gens sont choqués, ils me disent « ah, mais comment, tu veux enfermer des pédocriminels? » et je leur dis « ben en fait, je pense que ces pédocriminels peuvent convertir leur cœur, mais qu'ils ont besoin de beaucoup, beaucoup de soutien pour ne pas céder à leur paraphilie criminelle ».   Ce n'est pas parce que tu as converti ton cœur qu'après tu arriveras à aligner toutes tes actions. Ce n'est pas du tout fou, ce n'est pas simple, sinon il n'y aurait pas eu Judas. Et Judas, c'est nous. C'est toujours pareil.    On revient à l'épisode d'avant sur nos ennemis. On aimerait pouvoir dire c'est l'autre le problème et puis non, si on est honnête, ça fait partie à la fois du problème et à la fois de la solution. Du coup, moi j'aimerais tellement qu'on ait des sociétés plus axées sur la deuxième chance, sur le rebond, sur refaire sa vie, sur soutenir les gens.   J'aime beaucoup, et c'est vrai que je suis très de gauche, mais j'aime beaucoup toutes ces initiatives sur le désendettement personnel. En droit local, en Alsace, il y a cette possibilité d'être désendetté personnellement. Il y a aussi des mesures comme ça en Suisse, et je trouve que ça, ce sont des mesures vertueuses.   Parce que du coup, comme tu disais avant, on permet à la personne de repartir et puis d'être de nouveau un bienfait pour la société. Ça poserait même encore une autre question. Ce n'est pas quelles sont les limites du pardon, mais quelles sont les chances du pardon, ou bien quelque chose comme ça. Qu'est-ce que le pardon permet de vertueux? Est-ce qu'on est prêt aussi à vraiment pardonner?    Être prêt à vraiment pardonner   [Stéphane] C'est facile de pardonner les petites choses. « Bon, tu m'as pris cinq dollars, tu me n'as jamais remboursé. » Bof! Mais lorsque, comment dire, ça fait mal, lorsque ça vient nous toucher dans nos valeurs, ça peut être matériel, ça peut être plein de choses. C'est là que ça devient difficile et c'est là que c'est demandant de pardonner.    Je pense à la fin de l'évangile selon Jean, chapitre 21. La célèbre scène où Jésus demande à Pierre, « Pierre, est-ce que tu m'aimes? » Pierre était très proche de Jésus. On peut l'interpréter comme on veut, mais il était vraiment dans le cercle intime. On a l'impression que c'était vraiment copain-copain. Il l'a trahi, il l'a trahi et abandonné au moment où il allait être mis à mort. Il l'a renié : je ne le connais pas, bla bla bla.    Et dans cette épilogue, probablement ajouté plus tard à l'évangile, on a Jésus qui trois fois lui demande « Est-ce que tu m'aimes, Pierre? » Je sais que c'est Jésus, et je ne suis pas Jésus. Mais moi, si quelqu'un m'avait trahi comme ça, ça me demanderait beaucoup pour dire « ok, je te pardonne, puis on repart sur de nouvelles bases ».    C'est très difficile le pardon, et je pense que c'est ça qui vient nous chercher, cette demande d'énergie, cette demande presque d'humilité, je dirais, dans le sens où je ne suis pas en contrôle de l'autre personne. Je ne peux pas dicter ce que cette personne peut dire, ce que cette personne peut faire. Pour faire écho à l'épisode précédent, je peux l'aimer, je peux essayer de rétablir des bases, mais je n'ai pas de contrôle là-dessus.    Donc le pardon, souvent j'exprime ça, c'est comme de laisser aller toute cette colère, toute cette toxicité qui est à l'intérieur de nous, qui nous gruge nous-mêmes. Parce que lorsqu'on est fâché contre l'autre personne, parfois l'autre personne ne le sait même pas. Et la seule personne dont la vie est empoisonnée, c'est nous-mêmes. Et de dire « je laisse aller ça », ça ne veut pas dire « j'oublie ».    J'adore les anglophones quand ils font la différence entre « to forgive » et « to forget ». Pardonner et oublier, les mots en prononciation en anglais sont proches, mais c'est quand même deux concepts différents. Je ne veux pas dire j'oublie nécessairement ce que tu as fait, mais je laisse aller. J'arrête de m'empoisonner la vie avec ça et j'avance, j'ouvre la porte. Si tu veux rentrer, merveilleux. Si tu ne veux jamais rentrer, ben tant pis, moi j'ai ouvert la porte.   Se pardonner soi-même   [Joan] J'ai une pensée qui rejoint vachement ce que tu es en train de développer là. En fait, ce que je trouve le plus difficile, c'est de se pardonner à soi-même.   Je me suis levée, j'étais bien, j'étais de bonne humeur. J'étais un peu à la bourre pour une vidéo, mais j'étais de bonne humeur. Et la vidéo, elle ne s'est pas bien passée parce que je ne m'étais pas branchée sur le bon Wi-Fi. Alors, j'ai cassé les pieds à tout le monde parce qu'on ne m'entendait pas toujours, on ne me voyait pas toujours.    Je m'agaçais vachement, et je m'en suis vachement voulu, en fait, de ne pas juste avoir vérifié mes paramètres de Wi-Fi entre le Wi-Fi du haut et le Wi-Fi du bas. Je n'étais peut-être pas bien réveillée, j'étais peut-être un petit peu trop détendue, je n'en sais rien. Je me suis débattue toute la matinée avec un sentiment de culpabilité, à me dire : ah, mais tu es bête. En plus, c'étaient des collègues plus jeunes que moi. Tu t'es un peu ridiculisée avec tes histoires de Wi-Fi du haut, Wi-Fi du bas.   Franchement j'ai eu beaucoup de mal à me pardonner une petite histoire d'une petite vidéo, d'une petite Wi-Fi. Je me dis, c'est qu'on ne nous enseigne pas beaucoup la bienveillance envers soi-même, comme si justement ce n'était pas trop possible de se pardonner.    Comme on n'a pas vraiment ça dans l'éducation, on a quelque chose à travailler là-dessus. Ça m'amène à des réflexions un peu plus graves, un peu plus tristes, avec un traumavertissement pour celles et ceux qui pourraient être concernés.   Je me demande souvent comment font les personnes qui ont fait du mal sans intention de le faire, pour se pardonner. Je pense à un collègue qui malheureusement avait roulé sur son fils; le fils n'est pas décédé, mais bon, enfin, il a eu un peu mal, quoi, disons. Comment est-ce qu'on fait? Moi, j'ai eu trop de mal.    Là, ça va mieux, ça va mieux. Puis demain, ça ira très bien. Mais je me suis quand même sentie... enfin, pas obligée, mais ça m'a fait du bien d'envoyer un message pour expliquer la situation sur mon problème de Wi-Fi du matin.   Après, je me sentais un petit peu mieux, tu vois. Je me demande, mais comment font celles et ceux qui, dans leur quotidien, font un geste, oublient quelque chose et que ça a une portée catastrophique. Est-ce qu'on arrive à enseigner cette culture de s'auto-pardonner quand il n'y avait pas d'intention de faire du mal?   Le pardon à la base de l'identité chrétienne   [Stéphane] Dans le Notre-Père, on dit « Pardonnes-nous nos péchés comme nous pardonnons à ceux et celles qui nous ont offensés ». Moi, j'y vois une invitation à pardonner, parce que si on veut que Dieu nous pardonne comme on pardonne aux autres, si je veux que Dieu me pardonne, alors j'ai intérêt à le faire moi aussi, puis de commencer avec moi-même.   Avoir cette assurance-là, que Dieu pardonne si on est prêt à confesser humblement, honnêtement, notre péché, nos péchés, Dieu pardonne. J'étais dans une paroisse où on me disait : non, non, non! La reconnaissance du péché, tout ça, c'est de la vieille Église, c'est de la manipulation. Les gens se sentent mal, les pauvres personnes âgées ont bien assez de problèmes, on ne va pas leur en rajouter.    Moi, je disais : oui, ce n'est pas plaisant de reconnaître nos erreurs, mais c'est l'assurance du pardon qui vient après, qui est tellement puissante : avoir un Dieu qui nous aime tellement, qui nous dit « ok, tu as fait une connerie, tu as fait une erreur, tu as dit telle chose, tu n'as pas pris la pleine mesure de ton action, de tes paroles, ok, on peut recommencer. Ce n'est pas la fin de tout. Il y a une possibilité de continuer d'avancer ensemble. »   Je trouve ça merveilleux et inspirant, parce que, en même temps, je me dis : si Dieu est prêt à faire ça avec moi, peut-être que moi, ma petite personne avec toutes mes limites, je peux essayer de suivre un peu ce chemin-là, puis de regarder les autres, puis de dire, OK, ce n'est pas la fin de tout. Et puis on peut essayer de continuer ou recommencer ou reconstruire quelque chose.   La parabole du fils prodigue   [Joan] C'est avec la parabole du fils prodigue qu'on peut terminer. Ce fils qui réclame son héritage pour aller faire la fête à la ville et faire n'importe quoi, ou bien peut-être pas n'importe quoi, juste des trucs que les jeunes aiment faire, que moi aussi peut-être j'aimerais faire, mais ça me donne mal à la tête.   Une fois qu'il a tout dilapidé, il s'est retrouvé plus bas que terre; en plus il y a une famine dans le pays, voyez-vous ça? Terrible. Il revient vers son père et son père fait une énorme fête. Et puis son frère qui est là, qui est resté, qui se pose 2-3 questions, et il a bien le droit de se poser 2-3 questions.   C'est un peu comme ça le système de pardon, parfois on va pardonner à des gens, puis les gens autour de nous vont se poser 2-3 questions; parfois Dieu va nous pardonner et nous-mêmes on va se poser 2-3 questions sur pourquoi est-ce que Dieu me pardonne?   Les deux vont ensemble, je trouve, c'est une dynamique un peu vertueuse de dire qu'il y a peut-être toujours une possibilité de pardon, mais c'est quand même aussi bon de continuer à se poser des questions.   Conclusion   Merci, Joan, pour cette conversation. Merci à toutes les personnes qui nous écoutent, qui nous offrent quelques minutes de leur semaine, de leur journée pour nous écouter. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui nous permet d'être diffusées sur plein de plateformes. D'ailleurs, n'oubliez pas d'aimer, de partager, de mettre des commentaires, c'est toujours bon pour le référencement. Si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour nous, ne vous gênez pas. questiondecroire@gmail.com. Bonne semaine, Joan. Bonne semaine à vous. Au revoir.    

L'oeil de...
Philippe Caverivière : "Nicolas Sarkozy qui remercie l'administration pénitentiaire, c'est comme laisser un pourboire sympa dans un resto où tu vas revenir"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 5:26


La remise en liberté de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mardi 11 novembre, en présence de l'ancien commissaire européen et ex-ministre de l'Économie, Thierry Breton.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
Philippe Caverivière : "Nicolas Sarkozy qui remercie l'administration pénitentiaire, c'est comme laisser un pourboire sympa dans un resto où tu vas revenir"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 5:26


La remise en liberté de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mardi 11 novembre, en présence de l'ancien commissaire européen et ex-ministre de l'Économie, Thierry Breton.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Humour
L'œil de Philippe Caverivière - Philippe Caverivière : "Nicolas Sarkozy qui remercie l'administration pénitentiaire, c'est comme laisser un pourboire sympa dans un resto où tu vas revenir"

RTL Humour

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 5:26


La remise en liberté de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mardi 11 novembre, en présence de l'ancien commissaire européen et ex-ministre de l'Économie, Thierry Breton.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nouveaux Prismes
55 - Gaëlle Brouat - Comment ne pas laisser sa parentalité freiner sa carrière ? // RH, ressources humaines, recrutement, parentalité

Nouveaux Prismes

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 34:53


Parentalité et carrière : faut-il vraiment choisir ?Devenir parent, c'est un séisme.Un chamboulement total de tes priorités, de tes envies… et souvent, de ta carrière.Mais faut-il vraiment sacrifier l'un pour sauver l'autre ?Et si, au contraire, la parentalité pouvait devenir un accélérateur de sens et de compétences ?Dans cet épisode passionnant, j'ai invité Gaëlle Brouat, fondatrice de L'Escale, un bilan de compétences 100 % digital pensé pour les parents (mais pas que), et créatrice du projet Ma Pause Parentale, qui redonne toute leur valeur aux compétences développées pendant le congé parental.

Les bulles de Pascale
Hypnose douce – 2h de détente vers un sommeil profond

Les bulles de Pascale

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 127:49


Une hypnose douce, enveloppante et rassurante…pour accompagner vers un sommeil paisible et réparateur.

Génération Do It Yourself
#501 - Delphine Horvilleur - Rabbin, Écrivaine - Dialoguer quand tout nous divise

Génération Do It Yourself

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 164:09


Dans un monde où plus personne ne s'écoute, elle bâtit des ponts.Étudiante en médecine, journaliste au Proche-Orient, et finalement rabbin, Delphine Horvilleur multiplie les vies.Dans sa famille, c'est devenu une blague : "Alors, qu'est-ce que tu vas devenir ensuite ?"Mais derrière ce parcours atypique, Delphine travaille depuis plus de vingt ans à réintroduire le dialogue là où il n'y a plus que du bruit.Elle parle d'un judaïsme ouvert, "libéral", de la nécessité d'écouter l'autre, et de cette liberté intérieure qu'on ne trouve qu'en acceptant de ne pas tout comprendre.Dans cet épisode passionnant, rassurant, nous avons parlé sans détour de :Être l'une des seules femmes rabbins en FrancePourquoi nous n'arrivons plus à nous parler, même dans nos propres famillesComment accompagner la mort au quotidienL'antisémitisme aujourd'huiDelphine ne cherche pas à convaincre, mais à comprendre.Un épisode essentiel pour quiconque cherche à comprendre notre époque et retrouver le goût du discernement sans s'enfermer dans une lecture binaire du monde.TIMELINE:00:00:00 : Laisser la place au doute00:09:48 : Quand la nuance devient un risque00:20:13 : La vérité est-elle encore possible ?00:32:43 : Le pouvoir caché des mots00:43:12 : Dire merde à la mort00:50:53 : Faire son deuil, une expression qui ne veut rien dire01:01:18 : La religion avait-elle prédit l'intelligence artificielle ?01:15:20 : Ce que l'IA ne saura jamais faire : oublier01:23:00 : Les mots ont toujours un double fond01:31:33 : Nous aurons tous plusieurs vies01:40:56 : Juifs & Israéliens : pourquoi l'amalgame est-il si fréquent ?01:49:51 : La haine la plus vieille du monde02:08:54 : Quels leaders la jeunesse écoute-elle ?02:18:08 : Comprendre ce qui se trouve entre les lignes02:27:12 : La forme la plus rare d'intelligence02:36:20 : Le courage commence par le discernementLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #497 - Grégoire Gambatto - Ctrl+G - Dissoudre ses peurs, faire les choix difficiles et vivre son plein potentiel#476 - Yannick Alléno - Chef, Groupe Alléno - Du bistrot à l'empire gastronomique aux 17 étoiles#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025#261 - Caroline Vigneaux - Humoriste et réalisatrice - Changer de vie : passer de la plaidoirie au stand-up#181 - Olivier Goy - La vie, la maladie, le dépassement : memento moriNous avons parlé de :Sermon prononcé par Delphine Horvilleur le soir de Yom KippourLe TalmudL'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995Les accords d'OsloL'émouvant hommage de Luis Enrique à sa défunte filleAttentat devant une synagogue à ManchesterLes recommandations de lecture :Le TalmudVivre avec nos morts : Petit traité de consolation - Delphine HorvilleurBelle du Seigneur - Albert CohenÔ vous, frères humains - Albert CohenComment ça va pas ? - Delphine HorvilleurLa vie devant soi - Émile Ajar / Romain GaryUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Estelle Midi
Doit-on laisser les boulangeries ouvrir 7 jours sur 7 - 30/10

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 17:50


Avec : Jean-Philippe Doux, journaliste et libraire. Élise Goldfarb, entrepreneure. Et Daniel Riolo, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.

Dutrizac de 6 à 9
QS: «On devrait laisser voter seulement ceux qui votent OUI…», ironise Richard Martineau

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 7:16


Québec Solidaire veut mettre le droit de vote à 16 ans. La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau et Benoit Dutrizac. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Nota Bene
CUISINE - Des Parisiens ont mangé de l'éléphant !

Nota Bene

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 23:52


Mes chers camarade, bien le bonjour !Manger de l'éléphant en France, on peut le dire, c'est pas commun ! Et pourtant c'est arrivé à Paris au 19e siècle, pendant la Commune : un pot-au-feu d'éléphant ! Alors avec Fabian, on s'est dit que ça serait une bonne idée de se pencher sur cette recette pour ce neuvième épisode de Cuisine Historique ! Bonne écoute et bon appétit !➤ La série Cuisine Historique a pu être réalisée grâce au soutien du CNC Talent : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie
One pot gnocchi, champignons, épinards

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 1:19


Ingrédients : 500 g de gnocchi 300 g de champignons 150 g d'épinards frais 1 gousse d'ail ½ verre de vin blanc 150 g de crème fraîche 2 c. à c. d'épices italiennes Huile d'olive Sel poivre   Préparation : Émincer les champignons, équeuter les épinards et hacher la gousse d'ail. Dans une cocotte, faire chauffer un filet d'huile d'olive et faire dorer les gnocchis. Réserver. Ajouter les champignons et l'ail. Faire revenir quelques minutes avant d'ajouter les épinards. Ajouter les gnocchis et verser le vin blanc. Laisser le vin s'évaporer sur feu moyen. Ajouter la crème, les épices, le sel et le poivre. Laisser mijoter trois minutes. Servir avec du parmesan râpé. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13699-one-pot-gnocchi-champignons-epinards.html

Question de croire
Doit-on aimer tous nos ennemis?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 27:53


Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé?   Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes.     Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission.           Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute.   Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit   [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! »   L'obligation d'aimer nos ennemis   [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables.   Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations?   [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus.   Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk   [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui.   L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur   [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête.   La difficulté de dialoguer avec ses ennemis   [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi.   Les ennemis comme miroir de notre personne   [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça?   La parabole du Bon Samaritain   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve.   Qu'est-ce qu'aimer une personne?   [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien.   La notion d'amour inconditionnel   [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça.   Humaniser l'autre   [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane?   Le message radical de Jésus   [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous.   Conclusion   [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!  

Podcast 168 heures
101. « Je ne peux pas les laisser tomber » : un extrait du livre Avancer sans s'épuiser

Podcast 168 heures

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 20:45


Dans cet épisode très spécial, je vous invite dans un moment intime : la lecture d'un extrait de mon livre Avancer sans s'épuiser, tout juste sorti en librairie. Je vous lis un passage tiré de la première partie du livre, soit l'automne, celle de la chute, du désalignement, du trop-plein.  J'y partage un des huit mensonges que je me racontais à l'époque : « Je ne peux pas les laisser tomber. » C'est une croyance limitante qui m'a longtemps fait croire que j'étais indispensable et que tout allait s'écrouler si je m'arrêtais… jusqu'au jour où j'ai dû m'arrêter, et que j'ai réalisé que tout continuait sans moi. À travers cet extrait, j'espère vous amener à réfléchir à vos propres attachements, à ces situations que vous maintenez par peur de décevoir ou de perdre votre valeur. Parce que lâcher prise, ce n'est pas abandonner. C'est choisir de se respecter, de se libérer, et parfois… de renaître. Je vous souhaite que cette lecture vous touche autant qu'elle m'a émue en l'écrivant. Et si vous avez envie de prolonger le moment, le livre Avancer sans s'épuiser est maintenant disponible partout au Québec et en format numérique à l'international.   Début de la lecture de l'extrait à 9:25. >> Le résumé de cet épisode se trouve ici.   LIENS ET RESSOURCES PARTAGÉS DANS CET ÉPISODE Livre : Avancer sans s'épuiser RESTONS EN CONTACT Infolettre éducative Instagram Facebook YouTube Pinterest TikTok

Vacarme - La 1ere
Cheveux 1/5 - Démêler les normes

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 26:05


Laisser des cheveux dits texturés (bouclés, frisés ou crépus) au naturel est une manière de revendiquer ses origines avec fierté. Mais le chemin vers l'acceptation de soi est long, comme l'explique Mahine dans son salon Sica Curly Hair Studio à Lausanne. Quant à la crête colorée, le mouvement punk en a fait un signe d'anticonformisme. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

manifeste
#121 Comment laisser l'Univers faire son taff (et dégager du passage)

manifeste

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 27:41


Bienvenue sur mon podcast manifeste, où je partage avec toi mes petites connaissances sur la Loi de l'attraction.Le lien pour participer au voyage : https://forms.gle/pDwCzgXUPPuZDr5L7Notre itinéraire : https://drive.google.com/file/d/1mNRzKnyHbKV-6AcvM48jxf8yPEwV6Wgj/view?usp=sharingInstagram pour le voyage pour plus d'infos : https://www.instagram.com/voy.elles/ (@voy.elles)Rejoins notre communauté de Créatrices Conscientes sur Patreon :⁠https://www.patreon.com/c/haddamanifeste/membership⁠ (PS: ne t'inscris pas avec un iphone parce que Apple Store te prend des frais en plus

Les matins
A-t-on le droit de laisser tomber un ami ?

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 2:40


durée : 00:02:40 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner se penche sur l'amitié en politique, à quelques heures de l'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé - réalisation : Félicie Faugère

Les petits matins
A-t-on le droit de laisser tomber un ami ?

Les petits matins

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 2:40


durée : 00:02:40 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner se penche sur l'amitié en politique, à quelques heures de l'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé - réalisation : Félicie Faugère

Podcast Altitude
288 : Quand ton image retient ta prochaine expansion

Podcast Altitude

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 32:11


Dans cet épisode d'Altitude, Karine explore la dimension intérieure du rebranding et du make-over. Elle démontre que le rebranding n'est pas une simple question d'esthétique, mais un acte de guérison et d'expansion identitaire. À travers son propre parcours de réinvention et les leçons tirées de ses multiples transformations, Karine nous invite à revisiter notre image, à honorer notre évolution et à oser être vues pleinement. Dans cet épisode, tu découvriras : Pourquoi le rebranding est un processus profondément guérisseur et transformateur. Comment reconnaître quand ton image ne reflète plus la femme que tu es devenue. L'importance de se donner la permission d'évoluer et de se redéfinir. Comment ton identité, ton alignement et ton image travaillent ensemble pour attirer les bonnes opportunités. Pourquoi la créativité et le leadership s'éteignent quand ton image n'est plus alignée à ton expansion. Et comment un rebranding conscient devient un acte de vérité et de puissance intérieure. AU PROGRAME 00:00 - Introduction au rebranding 02:50 - Laisser aller pour évoluer 05:44 - Le chemin de la transformation 08:35 - Les défis du rebranding 11:49 - Évolution et acceptation de soi 14:37 - L'alignement et la fréquence 18:47 - Authenticité et leadership 22:41 - Le rebranding comme acte de vérité 28:37 - Appel à l'Action et Invitation à MAKE-OVER Treads: « Il y a quelque chose de profondément guérisseur dans un rebranding » P.S. Si tu sens que ton image ne reflète plus la femme que tu es devenue, le programme MAKE-OVER t'aidera à réaligner ton identité, ton message et ton image à ta prochaine expansion. C'est un processus stratégique, créatif et profondément transformationnel.

Noémie de Saint-Sernin
Il me parle mal, me manque de respect… Dois-je tout laisser passer ?

Noémie de Saint-Sernin

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 28:57


Il me parle mal, me manque de respect… Dois-je tout laisser passer ?

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie

Ingrédients : 1 pâte feuilletée ou brisée 1 dizaine de tranches de bacon 1 potimarron 15g de beurre 3 œufs 20 cl de crème fraîche 100g de fromage râpé Sel, poivre   Préparation : Éplucher et couper le potimarron en cubes. Faire revenir le beurre puis ajouter les dés de potimarron. Laisser revenir une dizaine de minutes. Saler. Étaler la pâte dans un moule à tarte puis piquer la pâte avec une fourchette. Placer les tranches de bacon sur la pâte puis parsemer les dés de potimarron. Mélanger les œufs avec la crème, le sel et le poivre puis verser l'appareil par-dessus ainsi que le fromage. Enfourner 30 minutes à 180°. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13664-quiche-potimarron-bacon.html

Le jazz sur France Musique
Se laisser attraper : Patricia Barber, Jérôme Beaulieu, Etta James, Lynn Adib, Marc Buronfosse et d'autres

Le jazz sur France Musique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 59:54


durée : 00:59:54 - Banzzaï du jeudi 16 octobre 2025 - rediffusion - Se laisser attraper ! - par : Nathalie Piolé -

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie
Velouté de châtaignes et potimarron

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025


Ingrédients : 1 kg de potimarron 100g de marrons cuits 1 oignon 2 c. à s. de crème fraîche Huile d'olive Sel, poivre, noix de muscade   Préparation : Éplucher et couper le potimarron puis le détailler en cubes. Chauffer l'huile d'olive dans une cocotte et faire revenir l'oignon 2 minutes. Ajouter les dés de potimarron et 1 litre d'eau. Laisser cuire environ 30 minutes. Ajouter les châtaignes, la crème fraîche, la noix de muscade, le sel et le poivre. Mixer finement la soupe. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13662-veloute-de-chataignes-et-potimarron.html

Les Recettes de la Mélodie Family - Radio Mélodie

Ingrédients : 1 potimarron 200g de bœuf haché 200g de riz 120g de champignons 30g de fromage râpé 1 oignon 1 c. à s. d'huile d'olive Sel, poivre   Préparation : Préchauffer le four à 180°. Couper le chapeau du potimarron, puis retirer les graines et les parties fibreuses à l'aide d'une cuillère. Saler l'intérieur et le retourner pour le faire dégorger. Faire cuire le riz comme indiqué sur le paquet. Peler et couper l'oignon. Laver les champignons et les émincer. Faire chauffer l'huile dans une poêle et faire revenir l'oignon 2 minutes. Ajouter les champignons, la viande, le sel et le poivre. Laisser cuire 10 minutes environ. Hors du feu, ajouter le riz. Mélanger et garnir le potimarron avec ce mélange. Saupoudrer de fromage râpé. Enfourner 1 heure à 180°. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13661-potimarron-farci.html

Les invisibles
Ressource • Se laisser aller au sommeil | En mode avion

Les invisibles

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 65:12 Transcription Available


Méditation, relaxation, pleine conscience, affirmations positives, visualisation… Peu importe le nom qu'on lui donne, pour Tamara & Michael Pellegrini, c'est une pause guidée. Un instant suspendu rien qu'à soi, où tout le reste passe "En mode avion" ✈️ Notre association Les Invisibles est très heureuse de te proposer cette ressource : un accompagnement pour plonger dans une détente profonde et un sommeil réparateur. Alors prends cette pause ⏸️ pour te laisser aller au sommeil en appuyant sur play ▶️ ! Notre association tient aussi à remercier chaleureusement la

Les Ambitieux
197. Focusing - Quand le corps te parle (Focusing)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 50:58


Avez-vous déjà ressenti un pincement persistant dans le ventre, sans raison apparente? Cet inconfort semble vouloir exprimer quelque chose, mais la signification demeure floue. Selon l'approche du Focusing, développée par Eugene T. Gendlin, psychologue humaniste, il s'agit d'un Felt Sense — que l'on peut traduire par ressenti corporel. Ce ressenti corporel est beaucoup plus subtil qu'une émotion. Il se situe à la frontière du conscient et de l'inconscient. Le corps sait; il possède une sagesse propre et il cherche à communiquer avec nous. La plupart d'entre nous avons tendance à ignorer ces messages. À l'inverse, l'approche thérapeutique de Gendlin invite à les écouter et à les utiliser pour accéder à une vérité enfouie. Il a ainsi mis au point une méthode en six étapes permettant d'entrer en dialogue avec notre corps. En conclusion, prêter attention à ces signaux subtils, c'est s'offrir une chance de mieux se comprendre et d'avancer avec plus de justesse. Dans cet épisode, je vous propose de découvrir comment le Focusing peut transformer ces malaises diffus en clés précieuses pour clarifier vos choix et enrichir votre vie intérieure. Méthode en six mouvements: Installer l'espace intérieur Repérer le ressenti corporel Trouver une poignée (Handle) Entrer en dialogue Observer le déplacement Laisser émerger une piste pour un premier pas Ordre du jour 0m23: Introduction 11m17: Présentation du livre (Focusing) 15m19: Le ressenti corporel (Felt Sense) 18m43: Le focusing en 6 mouvements 35m40: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode.

Les interviews d'Inter
COP30 : l'activiste Camille Étienne ne veut pas "laisser la place à Trump et ses amis climatosceptiques"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 6:39


durée : 00:06:39 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Camille Etienne partira mardi prochain de Saint-Nazaire pour se rendre au Brésil en voilier afin d'assister à la COP30, prochaine conférence mondiale sur le climat qui commence le 10 novembre. La question "a complètement disparu du débat public", déplore-t-elle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Grandes Gueules
Le mensonge du jour - Jérôme Marty : "Laisser croire qu'un pays peut fonctionner sans un gouvernement, c'est du populisme et c'est faux. On peut être contre le gouvernement, mais il en faut un." - 30/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 1:51


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Le mensonge du jour - Jérôme Marty : "Laisser croire qu'un pays peut fonctionner sans un gouvernement, c'est du populisme et c'est faux" - 30/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 1:51


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

L'info en intégrale - Europe 1
Dans une interview accordée au JDD, Nicolas Sarkozy réaffirme qu'il est innocent et refuse de se laisser abattre

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 1:38


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actuHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Dans une interview accordée au JDD, Nicolas Sarkozy réaffirme qu'il est innocent et refuse de se laisser abattre

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 1:38


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actuHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le clash du jour - Marine Tondelier : "Si on ne choisit pas un seul candidat à gauche pour la présidentielle, on va laisser les fachos gagner" - 25/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:32


Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Mères
#144 -Retrouvailles avec Anne et sa famille nombreuse : laisser un trace, chérir le souvenir et vivre sans regrets après un deuil périnatal

Mères

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 37:09


J'ai rencontré Anne en février 2022, 6 mois après la perte de son petit garçon, Joseph, né sans vie juste avant le terme de sa grossesse. Anne a raconté son histoire dans un épisode que vous pouvez réécouter (rediffusé la semaine dernière épisode #143).Durant les 3 années qui ont suivi, la vie a continué pour elle, son mari et leurs deux filles aînées, Charlotte et Agathe. Elle a compris qu'elle ne s'en remettrait jamais vraiment, mais que la tache allait s'estomper pour s'intégrer dans le tableau.Aujourd'hui, elle trouve que ce tableau est beau, avec cette blessure, et aussi un peu grâce à elle. Elle se sent chanceuse et reconnaissante de cette famille au complet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :
AVC & maladies cardiovasculaires chez les femmes : que manger pour protéger son cœur

⚡PODCAST NUTRITION⚡ :

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 17:28


Saviez-vous qu'en France, une femme meurt toutes les 7 minutes d'une maladie cardiovasculaire ?Moi, non. Saviez-vous qu'en France, les femmes sont parfois plus exposées que les hommes à certains risques cardiaques, en particulier l'AVC ?Moi, non.

Ocora, Couleurs du monde
"La tradition change et évolue, il faut accepter de la laisser un peu pour créer autre chose", Melina Vlachos

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 59:11


durée : 00:59:11 - Ocora, Couleurs du monde - par : Aliette de Laleu - La chanteuse franco-grecque a sorti son premier EP avec ses compositions inspirées de la culture et musique grecque, mais aussi des musiques d'Anatolie au sens large avec une touche de pop. Elle est venue en studio avec le percussionniste Dogan Poyraz présenter son univers. - réalisé par : Max James Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Ça peut vous arriver
L'INTÉGRALE - Un artisan tente de la séduire... pour finalement la laisser en plan

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 86:06


Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 05 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rav Touitou
La Mézouza protège ton foyer - encore faut-il savoir quand la laisser ou la prendre !

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 7:32


La Mézouza protège ton foyer - encore faut-il savoir quand la laisser ou la prendre ! by Rav David Touitou

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : "À l'été 2023, le président Al Khelaifi est déterminé à laisser Mbappé sur le banc toute la saison" - Fabrice Hawkins présente son livre "De l'enfer au paradis" – 02/09

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 4:22


Parole du Jour
Former des responsables (3)

Parole du Jour

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 1:49


Laisser nos dirigeants diriger

Faites des gosses
Faut-il laisser ses ami·es critiquer l'éducation de ses enfants ? [COUP DE ❤️]

Faites des gosses

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 33:26


REDIFFUSION. Faites des gosses prend des vacances et vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes favoris...Ça peut être une remarque prononcée l'air de rien – “C'est vrai qu'il a l'air d'a-do-rer les dessins animés !” –, un geste apparemment anodin – “Viens là que je te remonte ta fermeture éclair, t'es pas assez couvert·e !” – ou carrément une comparaison sans ambiguïté : “Ah, moi, je lui donne jamais d'aliments transformés.”Pourquoi les critiques sur l'éducation de nos enfants nous touchent-elles autant ? Comment se fait-il que la parentalité puisse devenir une telle source de crispation ? Dans cet épisode, Marine Revol interroge Marie et Inès sur la manière dont elles vivent les critiques de leur entourage, et Amélia qui a perdu un couple d'amis à cause de valeurs différentes. Elle interroge aussi Claude Martin, sociologue, et auteur de Etre un bon parent, une injonction contemporaine sur la pression que subissent les parents sur l'éducation qu'ils donnent à leurs enfants. Ensembles, il et elles parlent de conseils contradictoires, d'électricité dans l'air et de déclaration d'assurance, de confiance en soi et de socialisation.Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Louise Tavera et réalisé par Anna Buy. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Elsa Berthault est en charge de la production. La musique est de Jean Thévenin. Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.comPour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Rothen s'enflamme
Steve Savidan : "C'est normal que ça chauffe dans un vestiaire, mais cette affaire va laisser des traces" – 18/08

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 17:34


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Le masque et la plume
"Together", "En boucle", "L'Épreuve du feu", "Superman", "Transamazonia"… Par quoi se laisser tenter à l'affiche ?

Le masque et la plume

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 51:08


durée : 00:51:08 - Le Masque et la Plume - par : Laurent Goumarre - Un Superman sur la banquise, qui se rêve plus humain que jamais ; une guérisseuse miraculée en Amazonie ; un body horror où un couple mal assorti sur une île atlantique est mu par une force mystérieuse ; et une boucle de deux minutes sans fin, où le temps n'a plus de sens. - invités : Ariane Allard, Christophe Bourseiller, Murielle Joudet - Ariane Allard : Critique de cinéma pour le magazine Positif, Christophe Bourseiller : Historien, animateur et critique de cinéma, Murielle Joudet : Journaliste et critique de cinéma - réalisé par : Anaïs Reinhardt Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
Stéphanie Le Quellec peut se laisser séduire par un fast-food de temps en temps

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 11:40


Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invitée sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la cheffe Stéphanie Le Quellec, qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Aujourd'hui, elle nous confie que des agrumes sont toujours dans son frigo… “parce que ça twiste tout de suite une recette”. Mais son plaisir coupable se passe du côté d'un fast-food !  Restaurants : La Scène** au 32 Avenue Matignon à Paris 8e : https://www.la-scene.paris/ Vive au 62 avenue des Ternes à Paris 17e : https://www.vive-restaurant.com/   Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Chloé Moglia, l'art de la suspension ou laisser voir ce qui a lieu

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 8:29


durée : 00:08:29 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Suspendue au-dessus du vide, Mélusine Lavinet-Drouet, sous le regard de Chloé Moglia, explore l'art de la suspension dans Rouge Merveille, un spectacle poétique et vertigineux. Entre défi aux lois de la gravité et goût du risque, elle invite à repenser l'espace, le temps et la présence au monde. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Chloé Moglia Artiste performeuse et acrobate