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Dans un monde où plus personne ne s'écoute, elle bâtit des ponts.Étudiante en médecine, journaliste au Proche-Orient, et finalement rabbin, Delphine Horvilleur multiplie les vies.Dans sa famille, c'est devenu une blague : "Alors, qu'est-ce que tu vas devenir ensuite ?"Mais derrière ce parcours atypique, Delphine travaille depuis plus de vingt ans à réintroduire le dialogue là où il n'y a plus que du bruit.Elle parle d'un judaïsme ouvert, "libéral", de la nécessité d'écouter l'autre, et de cette liberté intérieure qu'on ne trouve qu'en acceptant de ne pas tout comprendre.Dans cet épisode passionnant, rassurant, nous avons parlé sans détour de :Être l'une des seules femmes rabbins en FrancePourquoi nous n'arrivons plus à nous parler, même dans nos propres famillesComment accompagner la mort au quotidienL'antisémitisme aujourd'huiDelphine ne cherche pas à convaincre, mais à comprendre.Un épisode essentiel pour quiconque cherche à comprendre notre époque et retrouver le goût du discernement sans s'enfermer dans une lecture binaire du monde.TIMELINE:00:00:00 : Laisser la place au doute00:09:48 : Quand la nuance devient un risque00:20:13 : La vérité est-elle encore possible ?00:32:43 : Le pouvoir caché des mots00:43:12 : Dire merde à la mort00:50:53 : Faire son deuil, une expression qui ne veut rien dire01:01:18 : La religion avait-elle prédit l'intelligence artificielle ?01:15:20 : Ce que l'IA ne saura jamais faire : oublier01:23:00 : Les mots ont toujours un double fond01:31:33 : Nous aurons tous plusieurs vies01:40:56 : Juifs & Israéliens : pourquoi l'amalgame est-il si fréquent ?01:49:51 : La haine la plus vieille du monde02:08:54 : Quels leaders la jeunesse écoute-elle ?02:18:08 : Comprendre ce qui se trouve entre les lignes02:27:12 : La forme la plus rare d'intelligence02:36:20 : Le courage commence par le discernementLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #497 - Grégoire Gambatto - Ctrl+G - Dissoudre ses peurs, faire les choix difficiles et vivre son plein potentiel#476 - Yannick Alléno - Chef, Groupe Alléno - Du bistrot à l'empire gastronomique aux 17 étoiles#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025#261 - Caroline Vigneaux - Humoriste et réalisatrice - Changer de vie : passer de la plaidoirie au stand-up#181 - Olivier Goy - La vie, la maladie, le dépassement : memento moriNous avons parlé de :Sermon prononcé par Delphine Horvilleur le soir de Yom KippourLe TalmudL'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995Les accords d'OsloL'émouvant hommage de Luis Enrique à sa défunte filleAttentat devant une synagogue à ManchesterLes recommandations de lecture :Le TalmudVivre avec nos morts : Petit traité de consolation - Delphine HorvilleurBelle du Seigneur - Albert CohenÔ vous, frères humains - Albert CohenComment ça va pas ? - Delphine HorvilleurLa vie devant soi - Émile Ajar / Romain GaryUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Jean-Philippe Doux, journaliste et libraire. Élise Goldfarb, entrepreneure. Et Daniel Riolo, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Québec Solidaire veut mettre le droit de vote à 16 ans. La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau et Benoit Dutrizac. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Mes chers camarade, bien le bonjour !Manger de l'éléphant en France, on peut le dire, c'est pas commun ! Et pourtant c'est arrivé à Paris au 19e siècle, pendant la Commune : un pot-au-feu d'éléphant ! Alors avec Fabian, on s'est dit que ça serait une bonne idée de se pencher sur cette recette pour ce neuvième épisode de Cuisine Historique ! Bonne écoute et bon appétit !➤ La série Cuisine Historique a pu être réalisée grâce au soutien du CNC Talent : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/
Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé? Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! » L'obligation d'aimer nos ennemis [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables. Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations? [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus. Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête. La difficulté de dialoguer avec ses ennemis [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi. Les ennemis comme miroir de notre personne [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça? La parabole du Bon Samaritain [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve. Qu'est-ce qu'aimer une personne? [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien. La notion d'amour inconditionnel [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça. Humaniser l'autre [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane? Le message radical de Jésus [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous. Conclusion [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!
Ingrédients : 500 g de gnocchi 300 g de champignons 150 g d'épinards frais 1 gousse d'ail ½ verre de vin blanc 150 g de crème fraîche 2 c. à c. d'épices italiennes Huile d'olive Sel poivre Préparation : Émincer les champignons, équeuter les épinards et hacher la gousse d'ail. Dans une cocotte, faire chauffer un filet d'huile d'olive et faire dorer les gnocchis. Réserver. Ajouter les champignons et l'ail. Faire revenir quelques minutes avant d'ajouter les épinards. Ajouter les gnocchis et verser le vin blanc. Laisser le vin s'évaporer sur feu moyen. Ajouter la crème, les épices, le sel et le poivre. Laisser mijoter trois minutes. Servir avec du parmesan râpé. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13699-one-pot-gnocchi-champignons-epinards.html
Dans cet épisode très spécial, je vous invite dans un moment intime : la lecture d'un extrait de mon livre Avancer sans s'épuiser, tout juste sorti en librairie. Je vous lis un passage tiré de la première partie du livre, soit l'automne, celle de la chute, du désalignement, du trop-plein. J'y partage un des huit mensonges que je me racontais à l'époque : « Je ne peux pas les laisser tomber. » C'est une croyance limitante qui m'a longtemps fait croire que j'étais indispensable et que tout allait s'écrouler si je m'arrêtais… jusqu'au jour où j'ai dû m'arrêter, et que j'ai réalisé que tout continuait sans moi. À travers cet extrait, j'espère vous amener à réfléchir à vos propres attachements, à ces situations que vous maintenez par peur de décevoir ou de perdre votre valeur. Parce que lâcher prise, ce n'est pas abandonner. C'est choisir de se respecter, de se libérer, et parfois… de renaître. Je vous souhaite que cette lecture vous touche autant qu'elle m'a émue en l'écrivant. Et si vous avez envie de prolonger le moment, le livre Avancer sans s'épuiser est maintenant disponible partout au Québec et en format numérique à l'international. Début de la lecture de l'extrait à 9:25. >> Le résumé de cet épisode se trouve ici. LIENS ET RESSOURCES PARTAGÉS DANS CET ÉPISODE Livre : Avancer sans s'épuiser RESTONS EN CONTACT Infolettre éducative Instagram Facebook YouTube Pinterest TikTok
Laisser des cheveux dits texturés (bouclés, frisés ou crépus) au naturel est une manière de revendiquer ses origines avec fierté. Mais le chemin vers l'acceptation de soi est long, comme l'explique Mahine dans son salon Sica Curly Hair Studio à Lausanne. Quant à la crête colorée, le mouvement punk en a fait un signe d'anticonformisme. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet
Bienvenue sur mon podcast manifeste, où je partage avec toi mes petites connaissances sur la Loi de l'attraction.Le lien pour participer au voyage : https://forms.gle/pDwCzgXUPPuZDr5L7Notre itinéraire : https://drive.google.com/file/d/1mNRzKnyHbKV-6AcvM48jxf8yPEwV6Wgj/view?usp=sharingInstagram pour le voyage pour plus d'infos : https://www.instagram.com/voy.elles/ (@voy.elles)Rejoins notre communauté de Créatrices Conscientes sur Patreon :https://www.patreon.com/c/haddamanifeste/membership (PS: ne t'inscris pas avec un iphone parce que Apple Store te prend des frais en plus
durée : 00:02:40 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner se penche sur l'amitié en politique, à quelques heures de l'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:02:40 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Guillaume Erner se penche sur l'amitié en politique, à quelques heures de l'incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé - réalisation : Félicie Faugère
Dans cet épisode d'Altitude, Karine explore la dimension intérieure du rebranding et du make-over. Elle démontre que le rebranding n'est pas une simple question d'esthétique, mais un acte de guérison et d'expansion identitaire. À travers son propre parcours de réinvention et les leçons tirées de ses multiples transformations, Karine nous invite à revisiter notre image, à honorer notre évolution et à oser être vues pleinement. Dans cet épisode, tu découvriras : Pourquoi le rebranding est un processus profondément guérisseur et transformateur. Comment reconnaître quand ton image ne reflète plus la femme que tu es devenue. L'importance de se donner la permission d'évoluer et de se redéfinir. Comment ton identité, ton alignement et ton image travaillent ensemble pour attirer les bonnes opportunités. Pourquoi la créativité et le leadership s'éteignent quand ton image n'est plus alignée à ton expansion. Et comment un rebranding conscient devient un acte de vérité et de puissance intérieure. AU PROGRAME 00:00 - Introduction au rebranding 02:50 - Laisser aller pour évoluer 05:44 - Le chemin de la transformation 08:35 - Les défis du rebranding 11:49 - Évolution et acceptation de soi 14:37 - L'alignement et la fréquence 18:47 - Authenticité et leadership 22:41 - Le rebranding comme acte de vérité 28:37 - Appel à l'Action et Invitation à MAKE-OVER Treads: « Il y a quelque chose de profondément guérisseur dans un rebranding » P.S. Si tu sens que ton image ne reflète plus la femme que tu es devenue, le programme MAKE-OVER t'aidera à réaligner ton identité, ton message et ton image à ta prochaine expansion. C'est un processus stratégique, créatif et profondément transformationnel.
Il me parle mal, me manque de respect… Dois-je tout laisser passer ?
Ingrédients : 1 pâte feuilletée ou brisée 1 dizaine de tranches de bacon 1 potimarron 15g de beurre 3 œufs 20 cl de crème fraîche 100g de fromage râpé Sel, poivre Préparation : Éplucher et couper le potimarron en cubes. Faire revenir le beurre puis ajouter les dés de potimarron. Laisser revenir une dizaine de minutes. Saler. Étaler la pâte dans un moule à tarte puis piquer la pâte avec une fourchette. Placer les tranches de bacon sur la pâte puis parsemer les dés de potimarron. Mélanger les œufs avec la crème, le sel et le poivre puis verser l'appareil par-dessus ainsi que le fromage. Enfourner 30 minutes à 180°. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13664-quiche-potimarron-bacon.html
durée : 00:59:54 - Banzzaï du jeudi 16 octobre 2025 - rediffusion - Se laisser attraper ! - par : Nathalie Piolé -
Ingrédients : 1 kg de potimarron 100g de marrons cuits 1 oignon 2 c. à s. de crème fraîche Huile d'olive Sel, poivre, noix de muscade Préparation : Éplucher et couper le potimarron puis le détailler en cubes. Chauffer l'huile d'olive dans une cocotte et faire revenir l'oignon 2 minutes. Ajouter les dés de potimarron et 1 litre d'eau. Laisser cuire environ 30 minutes. Ajouter les châtaignes, la crème fraîche, la noix de muscade, le sel et le poivre. Mixer finement la soupe. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13662-veloute-de-chataignes-et-potimarron.html
Ingrédients : 1 potimarron 200g de bœuf haché 200g de riz 120g de champignons 30g de fromage râpé 1 oignon 1 c. à s. d'huile d'olive Sel, poivre Préparation : Préchauffer le four à 180°. Couper le chapeau du potimarron, puis retirer les graines et les parties fibreuses à l'aide d'une cuillère. Saler l'intérieur et le retourner pour le faire dégorger. Faire cuire le riz comme indiqué sur le paquet. Peler et couper l'oignon. Laver les champignons et les émincer. Faire chauffer l'huile dans une poêle et faire revenir l'oignon 2 minutes. Ajouter les champignons, la viande, le sel et le poivre. Laisser cuire 10 minutes environ. Hors du feu, ajouter le riz. Mélanger et garnir le potimarron avec ce mélange. Saupoudrer de fromage râpé. Enfourner 1 heure à 180°. • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13661-potimarron-farci.html
Méditation, relaxation, pleine conscience, affirmations positives, visualisation… Peu importe le nom qu'on lui donne, pour Tamara & Michael Pellegrini, c'est une pause guidée. Un instant suspendu rien qu'à soi, où tout le reste passe "En mode avion" ✈️ Notre association Les Invisibles est très heureuse de te proposer cette ressource : un accompagnement pour plonger dans une détente profonde et un sommeil réparateur. Alors prends cette pause ⏸️ pour te laisser aller au sommeil en appuyant sur play ▶️ ! Notre association tient aussi à remercier chaleureusement la
Avez-vous déjà ressenti un pincement persistant dans le ventre, sans raison apparente? Cet inconfort semble vouloir exprimer quelque chose, mais la signification demeure floue. Selon l'approche du Focusing, développée par Eugene T. Gendlin, psychologue humaniste, il s'agit d'un Felt Sense — que l'on peut traduire par ressenti corporel. Ce ressenti corporel est beaucoup plus subtil qu'une émotion. Il se situe à la frontière du conscient et de l'inconscient. Le corps sait; il possède une sagesse propre et il cherche à communiquer avec nous. La plupart d'entre nous avons tendance à ignorer ces messages. À l'inverse, l'approche thérapeutique de Gendlin invite à les écouter et à les utiliser pour accéder à une vérité enfouie. Il a ainsi mis au point une méthode en six étapes permettant d'entrer en dialogue avec notre corps. En conclusion, prêter attention à ces signaux subtils, c'est s'offrir une chance de mieux se comprendre et d'avancer avec plus de justesse. Dans cet épisode, je vous propose de découvrir comment le Focusing peut transformer ces malaises diffus en clés précieuses pour clarifier vos choix et enrichir votre vie intérieure. Méthode en six mouvements: Installer l'espace intérieur Repérer le ressenti corporel Trouver une poignée (Handle) Entrer en dialogue Observer le déplacement Laisser émerger une piste pour un premier pas Ordre du jour 0m23: Introduction 11m17: Présentation du livre (Focusing) 15m19: Le ressenti corporel (Felt Sense) 18m43: Le focusing en 6 mouvements 35m40: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode.
durée : 00:06:39 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Camille Etienne partira mardi prochain de Saint-Nazaire pour se rendre au Brésil en voilier afin d'assister à la COP30, prochaine conférence mondiale sur le climat qui commence le 10 novembre. La question "a complètement disparu du débat public", déplore-t-elle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sondage sur les intentions de vote des Québécois. Santé Québec suspend le virage numérique. Une pipe à crack retrouvée et manipulée par des enfants près de Benoît Labre. Le tiers des Québécois sont obèses. Vol de données Desjardins: encore des données des Québécois sur le dark web. Kelowna: 1 335 dossiers pour 15 criminels. 47 000 étudiants étrangers illégalement au pays. L’album de Taylor Swift est ENFIN sorti. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Invités : - Wally Bordas, grand reporter politique au Figaro, auteur de Palais Bourbier. Chroniques d'une France ingouvernable (Robert Laffont, septembre 2025) - Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférence à Paris Panthéon-Assas, auteur de Le nouveau régime. Ou l'impossible parlementarisme (Passés Composés, février 2025) Chroniqueurs : - Joseph Macé-Scarron, écrivain et essayiste - Victor Eyraud, journaliste politique à Valeurs Actuelles - Jean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communiquant - Ophélie Roque, chroniqueuse et enseignante Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actuHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actuHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
J'ai rencontré Anne en février 2022, 6 mois après la perte de son petit garçon, Joseph, né sans vie juste avant le terme de sa grossesse. Anne a raconté son histoire dans un épisode que vous pouvez réécouter (rediffusé la semaine dernière épisode #143).Durant les 3 années qui ont suivi, la vie a continué pour elle, son mari et leurs deux filles aînées, Charlotte et Agathe. Elle a compris qu'elle ne s'en remettrait jamais vraiment, mais que la tache allait s'estomper pour s'intégrer dans le tableau.Aujourd'hui, elle trouve que ce tableau est beau, avec cette blessure, et aussi un peu grâce à elle. Elle se sent chanceuse et reconnaissante de cette famille au complet.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Saviez-vous qu'en France, une femme meurt toutes les 7 minutes d'une maladie cardiovasculaire ?Moi, non. Saviez-vous qu'en France, les femmes sont parfois plus exposées que les hommes à certains risques cardiaques, en particulier l'AVC ?Moi, non.
À moins de 1 euro le litre, le GPL est pourtant peu répandu en France contrairement à l'Italie ou la Pologne. Dacia réalise un tiers de ses ventes avec cette motorisation. Des voitures qui peuvent offrir plus de 1.000 km d'autonomie !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:11 - Ocora, Couleurs du monde - par : Aliette de Laleu - La chanteuse franco-grecque a sorti son premier EP avec ses compositions inspirées de la culture et musique grecque, mais aussi des musiques d'Anatolie au sens large avec une touche de pop. Elle est venue en studio avec le percussionniste Dogan Poyraz présenter son univers. - réalisé par : Max James Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 05 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Daniel Riolo, journaliste RMC. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Élise Goldfarb, entrepreneure. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
La Mézouza protège ton foyer - encore faut-il savoir quand la laisser ou la prendre ! by Rav David Touitou
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
REDIFFUSION. Faites des gosses prend des vacances et vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes favoris...Ça peut être une remarque prononcée l'air de rien – “C'est vrai qu'il a l'air d'a-do-rer les dessins animés !” –, un geste apparemment anodin – “Viens là que je te remonte ta fermeture éclair, t'es pas assez couvert·e !” – ou carrément une comparaison sans ambiguïté : “Ah, moi, je lui donne jamais d'aliments transformés.”Pourquoi les critiques sur l'éducation de nos enfants nous touchent-elles autant ? Comment se fait-il que la parentalité puisse devenir une telle source de crispation ? Dans cet épisode, Marine Revol interroge Marie et Inès sur la manière dont elles vivent les critiques de leur entourage, et Amélia qui a perdu un couple d'amis à cause de valeurs différentes. Elle interroge aussi Claude Martin, sociologue, et auteur de Etre un bon parent, une injonction contemporaine sur la pression que subissent les parents sur l'éducation qu'ils donnent à leurs enfants. Ensembles, il et elles parlent de conseils contradictoires, d'électricité dans l'air et de déclaration d'assurance, de confiance en soi et de socialisation.Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Louise Tavera et réalisé par Anna Buy. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Elsa Berthault est en charge de la production. La musique est de Jean Thévenin. Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.comPour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Pierre Jouvet, député européen PS Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
durée : 00:51:08 - Le Masque et la Plume - par : Laurent Goumarre - Un Superman sur la banquise, qui se rêve plus humain que jamais ; une guérisseuse miraculée en Amazonie ; un body horror où un couple mal assorti sur une île atlantique est mu par une force mystérieuse ; et une boucle de deux minutes sans fin, où le temps n'a plus de sens. - invités : Ariane Allard, Christophe Bourseiller, Murielle Joudet - Ariane Allard : Critique de cinéma pour le magazine Positif, Christophe Bourseiller : Historien, animateur et critique de cinéma, Murielle Joudet : Journaliste et critique de cinéma - réalisé par : Anaïs Reinhardt Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invitée sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la cheffe Stéphanie Le Quellec, qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Aujourd'hui, elle nous confie que des agrumes sont toujours dans son frigo… “parce que ça twiste tout de suite une recette”. Mais son plaisir coupable se passe du côté d'un fast-food ! Restaurants : La Scène** au 32 Avenue Matignon à Paris 8e : https://www.la-scene.paris/ Vive au 62 avenue des Ternes à Paris 17e : https://www.vive-restaurant.com/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:43:59 - Ma différence à moi - par : Giulia Foïs - Devenu tétraplégique à la suite d'un accident en 2017, Martin partage sans fard ses réflexions sur les défis de la résilience sociale, l'acceptation de soi-même, le sentiment d'exclusion qui peut en découler, sa quête d'autonomie et sa capacité à transformer son handicap en une force unique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:08:29 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Suspendue au-dessus du vide, Mélusine Lavinet-Drouet, sous le regard de Chloé Moglia, explore l'art de la suspension dans Rouge Merveille, un spectacle poétique et vertigineux. Entre défi aux lois de la gravité et goût du risque, elle invite à repenser l'espace, le temps et la présence au monde. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Chloé Moglia Artiste performeuse et acrobate
Et si éduquer à deux, c'était aussi apprendre à s'écouter sans se confronter ?Dans cet épisode, nous explorons un sujet sensible et souvent source de tensions :les désaccords sur l'éducation des enfants.Comment faire quand l'un est plus strict, l'autre plus souple ? Quand on n'a pas grandi avec les mêmes repères ? Est-ce qu'on doit trancher ? Laisser l'un décider ? Ou trouver un autre chemin ? En 8 minutes, nous vous livrons des pistes pour construire une parentalité partagée, sans perdre le lien.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Séisme politique avec la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité, en mars dernier. La cheffe des députés RN a immédiatement fait appel. En attendant, le parti mise tant sur son maintient que sur la candidature de Jordan Bardella pour l'élection présidentielle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Séisme politique avec la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité, en mars dernier. La cheffe des députés RN a immédiatement fait appel. En attendant, le parti mise tant sur son maintient que sur la candidature de Jordan Bardella pour l'élection présidentielle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Séisme politique avec la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité, en mars dernier. La cheffe des députés RN a immédiatement fait appel. En attendant, le parti mise tant sur son maintient que sur la candidature de Jordan Bardella pour l'élection présidentielle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.