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Sur la messagerie Signal, le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a été invité par erreur dans un groupe créée par les responsables de la sécurité nationale. Ceux-ci discutaient de la préparation de frappes contre les rebelles houthis au Yémen. Cette erreur invraisemblable fait beaucoup réagir aux États-Unis. Comment peut-on expliquer cette fuite et ce manque de vigilance ? Quelles conséquences éventuelles sur le plan politique et sécuritaire ? Éléments de réponse avec Lauric Henneton, spécialiste de l'histoire et de la politique américaine, maître de conférences à l'université de Versailles Saint-Quentin. À lire aussiÉtats-Unis: un journaliste a reçu par erreur des informations militaires confidentielles, Washington confirme
durée : 00:24:26 - 8h30 franceinfo - Lauric Henneton, maître de conférences à l'université de Versailles Saint-Quentin, était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 24 février.
C dans l'air du 21 janvier 2025 - Trump : main basse sur le mondeQuelques minutes seulement après avoir été intronisé 47e président des États-Unis, le nouveau locataire de la Maison Blanche s'est présenté à la Capital One Arena, une arène sportive de Washington, pour son premier discours, au cours duquel il a assuré que "l'âge d'or des États-Unis commence aujourd'hui." Devant un public de 20.000 personnes acquises à sa cause, puis dans le Bureau ovale, l'ancienne star de télévision a mis en scène la signature de ses premiers décrets, visant à mettre en application certaines de ses promesses ou à en donner l'impression.Ainsi, Donald Trump a signé le décret de grâce en faveur des 1 500 personnes condamnées pour leur participation à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, les qualifiant d'"otages". Parmi eux figure Enrique Tarrio, le leader de la milice d'extrême droite "Proud Boys", condamné à la peine la plus lourde, 22 ans de prison. Il s'est également attaqué à l'immigration, signant un décret remettant en cause le droit du sol et déclarant l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique. Le nouvel homme fort de Washington a par ailleurs acté le retrait des États-Unis (une deuxième fois) de l'accord de Paris sur le climat et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a également ouvert le front des guerres commerciales en confirmant sa volonté d'imposer des droits de douane de 25 % aux produits venant de ses voisins canadien et mexicain, dès le 1er février. Pas de chiffre, ni de date en revanche pour l'Europe mais l'objectif affirmé de redresser le déficit commercial soit par des droits de douane, soit en vendant plus de pétrole et de gaz à l'Union européenne.Donald Trump a aussi réaffirmé ses ambitions sur le Groenland, le territoire danois autonome dont il souhaite prendre le contrôle, estimant que le Danemark finirait par céder. Il a également exprimé son intention de redonner le nom de "Mont McKinley" pour le sommet actuellement connu sous le nom de Denali en Alaska, en hommage à William McKinley, ancien gouverneur de l'Ohio et 25e président des États-Unis. Il a par ailleurs annoncé son souhait de rebaptiser le golfe du Mexique en "golfe de l'Amérique". La réaction du Mexique à cette annonce a été teintée de sarcasme. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a répondu en suggérant que, selon la même logique, l'Amérique du Nord pourrait être renommée "Amérique mexicaine".Au total, il a signé une centaine de documents à différents moments de la journée, de la création de "DOGE", la commission pilotée par le milliardaire Elon Musk pour réduire drastiquement le budget fédéral, à l'élimination de mesures environnementales prises sous Joe Biden (soutien à l'éolien, interdiction des forages pétroliers dans certaines zones naturelles…) lors d'une première journée de mandat entachée par un geste de Elon Musk. Devant les partisans de Donald Trump et les caméras du monde entier, le milliardaire est accusé d'avoir effectué deux saluts nazis. Le patron de X a dénoncé "un coup tordu" sur sa plateforme, qualifiant cette "attaque" selon laquelle "tout le monde est "Hitler" de "totalement dépassée". Mais pour les historiens, c'est clair, le geste effectué par Elon Musk ne laisse aucune place au doute : il s'agit d'un salut nazi. Un soupçon renforcé par les orientations politiques de l'homme le plus riche du monde qui soutient officiellement l'AfD, ce parti néofasciste allemand dont une part est nostalgique du IIIème Reich et l'ensemble des formations politiques d'extrême droite européennes qui étaient représentées lundi à Washington. Ainsi les Français Marion Maréchal et Éric Zemmour de Reconquête ! ont participé à la cérémonie d'investiture. Jordan Bardella, qui a proposé en septembre dernier Elon Musk pour le prix Sakharov, la plus prestigieuse récompense de l'Union européenne pour les droits humains et Marine Le Pen n'ont pas fait le déplacement mais ils ont envoyé une délégation d'élus du Rassemblement national dont leur bras droit Louis Aliot et le député européen Julien Sanchez. Alors quelles sont les premières décisions prises par Donald Trump ? Comment Trump veut-il remodeler le monde ? Quelles sont ses ambitions territoriales ? Enfin quels sont ses réseaux en France ? Les experts : - Laurence HAÏM - Journaliste pour L'heure américaine - France Info TV- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance"- Lauric HENNETON - spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, spécialiste des Etats-Unis et de la Russie- Sonia DRIDI (en duplex ) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
C dans l'air du 21 janvier 2025 - Trump : main basse sur le mondeLes experts : - Laurence HAÏM - Journaliste pour L'heure américaine - France Info TV- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences - Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance"- Lauric HENNETON - spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, spécialiste des Etats-Unis et de la Russie- Sonia DRIDI (en duplex ) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF
Elle vient de finir la tournée la plus lucrative de l'histoire de la musique, a sorti un 11e album et règne sur la pop mondiale. Dans « La Story », le podcast d'actualité des Echos, Margaux Boulte et ses invités reviennent sur la façon dont Taylor Swift a construit son empire musical et économique.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryCet épisode de La Story, un podcast des « Echos », est présenté par Margaux Boulte. Il a été enregistré en décembre 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécilia Delporte (journaliste aux « Echos Week-end ») et Lauric Henneton (maître de conférences spécialiste des Etats-Unis et coauteur de «Rock'N'Road Trip: Les Etats-Unis en 1000 Chansons de l'Alabama au Wyoming», paru en 2023 chez Hors Collection). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : AFP. Sons : « Fortnight » de Taylor Swift (2024), France Inter, Bande-annonce de « The Eras Tour (Taylor's Version)« sur Disney+, « Lucky You » de Taylor Swift (2002), « Mean » de Taylor Swift (2011), « Shake it off » de Taylor Swift (2014), France Televisions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donald Trump nomme Elon Musk à la tête d'un ministère de “l'efficacité gouvernementale”. Il annonce déjà qu'il va proposer des coupes gigantesques dans les budgets de l'état. Charge ensuite au futur gouvernement de le suivre...ou pas. Les conflits d'intérêts riquent de se multiplier avec les propriétaire de Tesla, de X, de Space X...et en France, ce programme de coupes radicales dans la "bureaucratie" fait des émules!On en parle avec Béatrice Mathieu, grand reporter au magazine “L'Express” et Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Paris-Saclay dans C à Vous.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Nos invités du mercredi 13 novembre : Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale. Béatrice Mathieu, grand reporter au magazine “L'Express” et Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Paris-Saclay pour parler du futur gouvernement Trump.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, La story de Mohamed Bouhafsi, Le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Haïti change de Premier ministre ce lundi 11 novembre 2024, à la demande du conseil présidentiel de transition (CTP). Le CPT a décidé de limoger Gary Conille et, selon la presse, l'investiture du nouveau chef du gouvernement, Alix Didier Fils-Aimé, devait avoir lieu dans l'après-midi après une rencontre ce matin avec les conseillers présidentiels. Entretien avec le politologue Jacques Nési. Homme d'affaire originaire d'une famille d'investisseur à Port-au-Prince, déjà pressenti pour être Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé n'a pas d'expérience politique autre que sa candidature au Sénat en 2015. « Les mêmes conditions obscures pour le choix de Gary Conille semblent entourer la nomination d'Alix Didier Fils-Aimé, souligne Jacques Nési, membre du Laboratoire caribéen de sciences sociales. Sans doute qu'il y a eu des arrangements entre le secteur des affaires qui a des représentants au sein du Conseil présidentiel de transition et M. Fils-Aimé, qui ne vivait pas en Haïti et qui est rentré hier soir des États-Unis. »Depuis des semaines, des mois même, les tensions entre le Premier ministre et le conseil présidentiel de transition (CTP) n'étaient un secret pour personne. Plusieurs moments assez délicats se sont succédé pour savoir qui était à la tête de la gouvernance haïtienne, à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier. Selon Jacques Nési, également auteur de Haïti : la fabrique d'une communauté de semblables, à paraître cette semaine aux éditions Gouttes lettres, « le Conseil présidentiel de transition dirige. Le problème de Gary Conille avec le CPT, c'est une interprétation erronée du pouvoir partagé avec le Conseil. Le Premier ministre a interprété la Constitution dans un cadre institutionnel fonctionnel. Or, on est en période de crise et la Constitution n'est pas le premier cadre de référence. »« Par ailleurs, poursuit le politologue, l'expression des luttes pour le pouvoir s'est exacerbée entre le Conseil présidentiel de transition et Gary Conille. Ce dernier pensait n'avoir de compte à rendre à personne, a pris ses distances et a exercé le pouvoir de façon indépendante, sans rendre compte au Conseil présidentiel de transition. Or en Haïti, on le sait très bien, l'exécutif est dual : il y a un Premier ministre, il y a un président de la République. Même s'il y a un Conseil présidentiel de transition, il y a un président qui exerce cette fonction. Il y a un certain nombre de pouvoirs partagés entre les deux organes de l'exécutif, ce que n'a jamais voulu faire Gary Conille, malgré les efforts du Conseil présidentiel de transition. La goutte d'eau, ce fut lorsque le Conseil présidentiel a demandé un remaniement ministériel, ce qui a été refusé par Gary Conille. »États-Unis : Trump commence à mettre en place son équipeLa future administration Trump prend forme avec le choix de celui qui mènera la politique migratoire. Il s'appelle Tom Homan et c'est un tenant de la ligne dure.Depuis la réélection du milliardaire new-yorkais, les derniers résultats communiqués ce week-end confirment son triomphe. Nous recevons pour en parler Lauric Henneton, maître de conférences en civilisation américaine de Versailles St Quentin. On sait depuis ce week-end que Donald Trump a gagné dans les 7 « Swing States » - ou États-pivots - alors qu'il n'a parlé qu'à sa base pendant toute la campagne. Son discours n'a pas varié, même à l'approche de l'élection, où traditionnellement les candidats tentent d'ouvrir un peu le champ.Pour résumer grossièrement, les démocrates ont gagné dans les grandes villes, Donald Trump dans les zones rurales. Fait notable : dans les banlieues des grandes villes, c'est lui qui s'en sort le mieux. Ce sont surtout des hommes qui ont voté pour le républicain, mais les études publiées depuis la semaine dernière montrent qu'il ne s'agit plus seulement des hommes blancs et plutôt vieux.
En Floride, l'ouragan Milton aura fait au moins douze morts. Il laisse dans son sillage des villes dévastées, des maisons éventrées, inondées, et des centaines de milliers de foyers privés de courant. La Floride subit souvent de violents ouragans, mais, fait inhabituel, le passage de Milton a été accompagné de dizaines de tornades. Des voitures de luxe encastrées les unes dans les autres, un camping-car projeté sur plusieurs dizaines de mètres… « C'était comme un film catastrophe » : Angelo Verado, un entrepreneur de 37 ans, a raconté au correspondant de RFI David Thomson l'arrivée d'une de ces tornades dans son quartier cossu de Palm Beach. En quelques secondes, elle a transformé son quartier cossu de Palm Beach en champ de ruines. Lui n'a eu que le temps de se réfugier dans un placard avec sa femme et leurs trois enfants. Au total, une quarantaine de tornades ont accompagné l'ouragan Milton, alors que la Floride n'en dénombre habituellement qu'une cinquantaine par an. Barack Obama et Kamala Harris tentent de convaincre les minoritésToujours aux États-Unis, la campagne présidentielle démocrate accueillait ce jeudi un invité de marque : Barack Obama était à Pittsburgh, en Pennsylvanie, pour soutenir Kamala Harris. Le New York Times raconte que quelques heures avant d'apparaître au meeting démocrate, l'ancien président a rencontré, dans un bureau local de campagne, des volontaires et des responsables. Il s'est adressé aux électeurs noirs qui pourraient ne pas être derrière Kamala Harris, en tout cas qui ne la soutiendraient pas autant qu'ils l'ont soutenu, lui, en 2008 : « J'ai l'impression que vous n'êtes pas convaincu par le fait d'avoir une femme comme présidente », alors que « les femmes nous soutiennent tout le temps ». Le Washington Post rappelle que les hommes afro-américains représentent un élément-clé de l'électorat, et que la vice-présidente « a du mal à les mobiliser ».Kamala Harris s'est de son côté concentré sur les électeurs latinos, à Las Vegas, dans le Nevada, un État-clé où, comme en Arizona, « la population latino est importante et pourrait être décisive », écrit le Los Angeles Times. Qui estime qu'elle pourrait aussi l'être dans des États-clés où les latinos sont moins nombreux, puisque selon les sondages, la course y est très serrée.Le Washington Post rappelle que,parmi les électeurs latinos, beaucoup ont fui des régimes autoritaires. Et Kamala Harris a présenté ce jeudi la présidentielle comme « un combat pour le futur de la démocratie », rappelant « la promesse de Donald Trump d'être un dictateur lors de son premier jour à la Maison Blanche ». Elle a aussi promis, rapporte The Hill, de « réparer le chemin vers la citoyenneté pour les personnes qui travaillent dur, tout en sécurisant la frontière, qualifiant de ‘faux choix' le fait de penser que les élus ne peuvent accomplir que l'un ou l'autre ». Les expulsions d'Haïtiens de République dominicaine Les autorités dominicaines affirment avoir expulsé la semaine plus de 11 mille Haïtiens. Des expulsions organisées par le président dominicain Luis Abinader qui attisent la colère de nombreux citoyens haïtiens résidant en République dominicaine. Certains choisissent de rentrer volontairement en Haïti après des années passées dans un pays où ils ne se sentent plus les bienvenus. Le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama, a ainsi rencontré une jeune femme d'une vingtaine d'années qui, après trois ans de l'autre côté de la frontière, a décidé de revenir en Haïti, rendue furieuse par ce « manque de respect » : « Nous leur laissons leur pays. Nous avons lutté pour notre propre pays. Nous avons de quoi manger et boire. Il nous reste à nous battre pour nous unir et avancer ensemble. »Dans une « note de protestation », rapporte Alter Presse, plusieurs organisations de la diaspora dénoncent les expulsions : elles demandent aux autorités dominicaines « la fin immédiate de ces rafles anti-haïtiennes » et « l'application stricte des dispositions de la Convention de Genève, relative au statut des réfugiés ». Mais « la réponse aux Dominicains doit aller au-delà de l'indignation », estime dans son éditorial Le Nouvelliste : « il faut surtout que l'État haïtien, la classe politique et le secteur économique décident enfin de construire un pays où les Haïtiens peuvent vivre. Près de 30 ans après Joaquim Balaguer, Luis Abinader rapatrie massivement les migrants haïtiens dans les pires conditions. C'est la preuve que rien n'a été fait pour éviter que l'histoire se répète. »À noter également que le Premier ministre intérimaire haïtien Garry Conille est au Kenya, où il a rencontré son homologue William Ruto. Le président kenyan a assuré ce vendredi que 600 policiers supplémentaires seront déployés pour la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, que le Kenya dirige. Il n'a pas précisé quand ces 600 policiers supplémentaires, qui s'ajoutent aux 400 déjà sur place, seront envoyés. L'armée et le changement climatiqueÀ lire dans Politico un article expliquant comment l'armée américaine s'est adaptée au changement climatique : « l'armée des États-Unis s'est réorganisée autour du fait que le changement climatique représente un risque sans précédent pour la sécurité nationale ». Déjà, en l'espace d'un an, les militaires ont été déployés plus de 50 fois pour combattre des feux de forêts, des ouragans, une chaleur extrême, la sécheresse, les inondations. Mais, explique Politico, l'armée s'est aussi réorganisée pour « mesurer les incidences géostratégiques de l'évolution du climat, adapter l'entraînement des soldats, renforcer la résilience de ses installations et passer à des sources d'énergie alternatives pour améliorer l'efficacité des militaires ». Et si elle a pu le faire, souligne le site d'information en ligne, c'est que, contrairement aux politiques du gouvernement - qui peuvent changer au gré des élections, l'armée, elle, a toujours bénéficié d'un soutien des républicains comme des démocrates sur sa capacité à « être prête ». L'Ozempic, médicament-miracle ?Aux États-Unis, 40% des Américains souffrent d'obésité, un chiffre en constante augmentation. Tenter de perdre du poids est devenu le combat quotidien de millions de personnes. Un médicament coupe-faim, l'Ozempic, est victime de son succès : la firme pharmaceutique qui le fabrique, Novo Nordisk, a annoncé une limitation de la distribution jusqu'à la fin de l'année 2024. Mais ce médicament star n'est pas sans risque.Selon un sondage de la Kaiser Family Foundation, un Américain sur 8 aurait déjà suivi un traitement à base de sémaglutide, le principe actif de l'Ozempic. Holly Lofton, médecin spécialiste de l'obésité au Centre médical Langone, à New York, a expliqué son fonctionnement à Marine Lebègue : « Cette hormone envoie un message au cerveau et bloque la majorité des signaux de la faim. Elle agit aussi sur l'estomac, fait en sorte qu'il se vide plus lentement et, sur le plan hormonal, elle aide la masse graisseuse à se rétrécir. » Mais « il ne faut pas oublier que les tests faits pour ce médicament n'ont porté que sur des personnes d'un certain poids. On ne sait pas vraiment si une personne qui n'est pas en surpoids peut prendre le médicament en toute sécurité », explique Holly Lofton. Qui rappelle que, par ailleurs, ce médicament avait été initialement pensé pour soigner le diabète de type 2. Et la trop grande demande de l'Ozempic provoque des ruptures de stock dangereuses pour les diabétiques. De plus en plus de personnes se tournent alors vers de dangereuses contrefaçons. Le journal de La Première Malgré l'instauration d'un couvre-feu, la soirée et la nuit ont encore été extrêmement « agitées » en Martinique. La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Lauric Henneton, qui s'intéresse aux infrastructures des États-Unis.Titres :- This Hammer, Spencer Davis Group- Electricity, Woody Guthrie- Working on the Highway, Bruce Springsteen- The Midnight Special, Creedance Clearwater Revival.
Ce jeudi 26 septembre 2024, le président du Conseil de transition d'Haïti était à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Son discours était évidemment centré sur la sécurité et sur la mission déployée dans le pays. Edgard Leblanc Fils s'est dit pour que la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya soit transformée en mission de l'ONU, explique Julien Chavanne, l'envoyé spécial de RFI à New York. Selon le président du Conseil de transition d'Haïti, « cette transformation permettrait non seulement de sécuriser un financement plus stable et d'élargir les capacités de la mission, mais également de renforcer l'engagement des États membres en faveur de la sécurité en Haïti. »Cette proposition, portée par les États-Unis, suscite beaucoup de résistance à l'ONU et parmi la population haïtienne. Même le chef des Nations unies Antonio Guterres est contre, rappelle Julien Chavanne, car les casques bleus ne sont pas formés pour la lutter contre les gangs. En tous cas, selon le président kényan William Ruto, la force sera au complet (2 500 hommes) d'ici janvier 2025.Edgar Leblanc Fils a aussi abordé la question de la dette coloniale, demandant des réparations aux anciennes forces coloniales – entre autres la France : « Il n'est pas sans intérêt de rappeler qu'Haïti a été le seul pays à avoir payé pour son indépendance obtenue pourtant dans le feu et dans le sang. Nous demandons la reconnaissance d'une dette morale et historique et la mise en œuvre de réparations justes et appropriées qui permettront à notre peuple de se libérer des chaînes invisibles de ce passé injuste. »Enfin, le chef de la transition a répondu à Donald Trump : le candidat républicain à la présidentielle américaine avait raconté que les Haïtiens de la ville de Springfield dans l'Ohio « mangeaient des chiens et des chats »… Edgard Leblanc Fils a souligné que « les passions qui émergent naturellement lors d'une campagne électorale ne devraient en aucun cas servir de prétexte à la xénophobie ou au racisme dans un pays tel que les États-Unis. »En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le président kenyan William Ruto a estimé que pour lutter contre les gangs en Haïti, il fallait aussi s'attaquer au trafic d'armes. Sur ce point, les États-Unis n'en font pas assez, estiment plusieurs parlementaires démocrates, qui ont adressé une lettre à quatre agences de l'administration Biden pour réclamer des contrôles plus stricts dans les ports du sud de la Floride. L'ouragan Helen reclassé en tempête tropicaleEn Une de la presse aux États-Unis : des images de rues sous l'eau, des bateaux et des véhicules des forces de l'ordre qui viennent en aide aux victimes… L'ouragan Helen a été reclassé en tempête tropicale, mais il reste violent. Bilan provisoire : trois morts et des dégâts importants. Simon Rozé, le chef du service Environnement-Climat de RFI, explique qu'Helen est un des plus grands ouragans du siècle sur le golfe du Mexique. Avec un effet de submersion, moins connu que les vents lors d'une tempête mais qui peut causer énormément de dégâts : l'ouragan a créé une dépression - la pression de l'air diminue, ce qui est en-dessous est en quelques sorte « absorbé », dans ce cas précis, la mer qui monte et submerge les côtes. À certains endroits des côtes de Floride, on attendait une montée des eaux de l'ordre de 6 mètres, l'équivalent d'un immeuble de deux étages.L'anticipation a permis de limiter le bilan de cet ouragan, avec des milliers de personnes évacuées dès mercredi (25 septembre 2024). Le journal de la 1ère En Martinique, les négociations autour de la problématique de la vie chère reprendront cet après-midi, dans une ambiance… plutôt positive ! La campagne présidentielle américaine en musiqueCe vendredi (27 septembre 2024), Lauric Henneton, auteur avec Julien Grossot du livre « Rock'n Road Trip, Les États-Unis en 1 000 chansons », se penche sur un sujet capital de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre 2024 : l'avortement.Les chansons :- The Pill, Loretta Lynn- Papa Don't Preach, Madonna- Rapid City South Dakota, Kinky Friedman- Spare Parts, Bruce Springsteen.
durée : 00:25:14 - 8h30 franceinfo - Le spécialiste des États-Unis et maître de conférence à l'université Paris Saclay, Lauric Henneton, est l'invité du "8h30 franceinfo" du mardi 10 septembre.
Présidentielle américaine 2024 : Harris vs Trump, le débat très attendu ? Est-ce que ce débat peut décider de la victoire future de l'une ou de l'autre? les spots de pub à la tv et sur les réseaux sociaux ont-ils plus de poids encore? Taylor Swift qui soutient activement Kamala Harris sera-t-elle la clé de l'élection tant son avis compte pour de nombreux américains? On en parle avec Lauric Henneton, spécialiste des Etats-Unis, maître de conférences à l'Université Paris Saclay, dans l'émission diffusée le mardi 10 septembre 2024 à 19h sur France 5.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
« Au nom de tous les Américains », Kamala Harris a officiellement accepté l'investiture du parti démocrate pour la présidentielle du 5 novembre 2024. Dans un discours plein d'autorité, souvent solennel, parfois enflammé, prononcé en conclusion d'une convention euphorique, sous les ovations assourdissantes des milliers de délégués, celle qui est encore la vice-présidente de Joe Biden a promis de « tracer un nouveau chemin ». « Au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre (…) au nom de tous ceux dont l'histoire ne peut s'écrire que dans la plus grande nation du monde, j'accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis », a lancé la candidate Kamala Harris hier soir (22 août 2024) en conclusion de la convention démocrate à Chicago, sous les acclamations d'une audience toute acquise à sa cause. « Un pic d'euphorie lors duquel on a vu beaucoup d'émotion », raconte notre invité, le journaliste indépendant Alexis Buisson, présent à Chicago, auteur de « Kamala Harris, la biographie » (éd. l'Archipel). Les démocrates « font bloc derrière » celle qui a su « rassurer », qui « n'est pas une candidate par défaut », explique-t-il. Selon le biographe, elle « représente quelque chose d'inédit, une nouvelle génération de leader, un nouveau profil, celui d'une femme métisse de 59 ans qui a grandi dans le berceau de la contre-culture dans la baie de San Francisco. C'est une bascule au sein du parti démocrate à laquelle on a assisté lors de cette convention ». De vieilles ambitions présidentielles« C'est quelqu'un qui se prépare depuis longtemps », précise Alexis Buisson, rappelant que Kamala Harris a pour la « première fois évoqué ses ambitions présidentielles en 2007 ». Selon lui, son poste de vice-présidente de Joe Biden a été « une excellente école pour elle : elle a appris à voir le monde à travers le prisme de la Maison Blanche et a raisonné comme un président. Toute l'expérience emmagasinée discrètement ces 4 dernières années porte ses fruits » résume-t-il. En Haïti, Garry Conille demandes aux États-Unis de partager leurs informations sur Michel MartellyLes autorités américaines ont sanctionné cette semaine l'ancien président haïtien entre 2011 et 2016 pour trafic mondial de drogues, ainsi que son rôle « important » dans la crise politique et sécuritaire qui frappe le pays. Garry Conille estime qu'il est important que les Haïtiens sachent pourquoi les États-Unis ont pris cette décision. « Il est important que les institutions responsables en Haïti soient informées de la situation afin d'informer la population de manière claire et détaillée » rapporte Le Nouvelliste. Venezuela : la réélection du président Maduro validée par la Cour suprêmeSans surprise, la Cour suprême du Venezuela, que la plupart des observateurs considèrent comme inféodée au pouvoir, a validé jeudi 22 août, la réélection du président Nicolas Maduro malgré les allégations de fraude de l'opposition qui considère la décision comme «nulle». C'est Nicolas Maduro lui-même qui avait saisi, début août 2024, le Tribunal supérieur de justice pour faire valider sa victoire. Le dirigeant a salué une décision « historique et indiscutable », devant une foule rassemblée dans l'État côtier de La Guaira. L'annonce de sa réélection pour un troisième mandat avait provoqué des manifestations spontanées, brutalement réprimées. Elles ont fait 27 morts, selon un nouveau bilan des autorités. En outre, 192 personnes ont été blessées et 2.400 arrêtées.Du mieux sur les rails du CanadaLe transport ferroviaire de marchandises au Canada, crucial pour l'économie nord-américaine, va reprendre après quelques heures d'interruption en raison d'un conflit social sans précédent, qui a poussé le gouvernement fédéral à intervenir. Ce dernier a expliqué que le gouvernement souhaitait au départ donner aux négociations toutes les chances d'aboutir, mais a dû constater qu'elles étaient dans une «impasse». Le ministre du Travail a donc imposé un arbitrage exécutoire pour trancher les différends entre patrons et syndiqués. Le travail reprend pour le transporteur Canadian National, mais l'arrêt est maintenu en ce qui concerne le CPKC.La campagne américaine en musiqueÀ l'approche de la présidentielle américaine, RFI poursuit son tour des États-Unis en musique avec l'historien spécialisé Lauric Henneton, co-auteur du livre « Rock'n'Road Trip: 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming ». On évoque aujourd'hui les catastrophes naturelles et leur gestion par les présidents. Immersion en Louisiane avec Julien Coquelle-Roëhm.Le Journal de la 1èreLe « vivaneau » de Guyane ne sera désormais plus taxé en Europe comme un « produit d'importation »
3/5 – Donald Trump est de nouveau candidat à la Présidentielle américaine de 2024 malgré des procédures judiciaires en cours. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », nous rediffusons un épisode d'octobre 2020 sur ce qu'il reste du rêve américain et sur la façon dont les candidats cherchent encore à l'incarner.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Nicolas Rauline (correspondant des « Echos » à New York) et Lauric Henneton (maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur du « Rêve américain à l'épreuve de Donald Trump » aux éditions Vendémiaire). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : The Truth, Associated Press, American Dream (2015), PBS NewsHour, Euronews, Happy Days (1974). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Parti démocrate est réuni cette semaine pour leur convention qui doit officiellement porter Kamala Harris comme candidate dans la course à la Maison Blanche. Au-delà de cette intronisation sans suspens depuis le retrait de Joe Biden, l'enjeu pour les démocrates est de retrouver un véritable élan. Le mouvement est déjà amorcé autour de la vice-présidente, mais doit maintenant être confirmé.
De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence des gangs criminels qui assiègent la capitale haïtienne. Selon l'Organisation des Nations unies pour la migration, l'OIM, 47% des déplacés ont trouvé refuge dans le Grand Sud du pays, dont Sud, Nippes, Grand-Anse et Sud-Est. Dans la ville des Cayes, chef-lieu de ce département, les déplacés vivent dans des conditions difficiles notamment les femmes et les filles. Le 10 mai 2024, des bandits armés prennent d'assaut le commissariat de Gressier à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Fuyant leur domicile, Micheline et sa fille de 14 ans trouvent refuge chez des proches aux Cayes, dans le sud du pays… les mains vides. « Ce jour-là, je n'avais que trente gourdes sur moi. Le sac qui était en ma possession ne contenait presque rien puisque j'avais passé la nuit chez une amie. Dans ma maison, j'ai seulement eu le temps de récupérer des documents importants », se souvient la jeune femme. Très croyante, Micheline remercie le ciel d'être hébergée, même si c'est dans une petite maison où l'on s'entasse à sept personnes, dont sa mère. Pour elle, c'est toujours mieux que la situation de nombre d'autres déplacés internes. De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence qui sévit dans la capitale. Le département du Sud à lui seul, accueille plus de 114 000 personnes. Certaines adolescentes, en déshérence, ont même été violées, rapporte Ronel Paul dans le dossier du jour. L'idée d'un nouveau vote au Venezuela ne convainc pasAu cœur de Caracas, la capitale vénézuélienne, la prison de l'« l'hélicoïde » renferme les prisonniers politiques détenus par les services de renseignements. Parmi eux, plusieurs manifestants qui ont contesté la réélection de Nicolas Maduro le 28 juillet 2024. C'est le cas de la collaboratrice de l'opposante María Corina Machado, María Oropeza. Au micro de Marianela Mayer de la rédaction en espagnol de RFI, sa mère Flor Oropeza « qui n'a pas vu [sa] fille depuis huit jours », confie sa douleur et son espoir de la voir libérée grâce à son appel à la communauté internationale. Pendant ce temps, Joe Biden a proposé d'organiser un nouveau scrutin pour sortir de la crise. « Nicolas Maduro rejette l'idée que les États-Unis aient l'intention de devenir l'autorité électorale du Venezuela », titre Ultimas Noticias. L'idée émanait du Brésil et elle est soutenue aussi par le président colombien Gustavo Petro.Régime et opposition vénézuéliens sont d'accord pour une fois. Pour la dirigeante Maria Corina Machado, c'est « de l'irrespect » pour les électeurs qui se sont déjà exprimés. L'opposante en a profité pour réitérer son appel à la protestation mondiale le samedi 17 août 2024. Le quotidien colombien, El Espectador estime que « le Brésil et la Colombie, les principaux médiateurs dans la crise, ont présenté des propositions qui non seulement laissent les deux parties insatisfaites, mais qui ne répondent pas au problème de fond : le manque de transparence des organes pro-gouvernementaux lors des élections du 28 juillet ». Le quotidien brésilien Estadao abonde : « C'est le genre de mesures qui met en péril le rôle du Brésil en tant que médiateur, alors qu''il devrait chercher à établir la confiance avec les deux parties. » Preuve du mauvais signal envoyé, la Maison Blanche a dû revenir sur les propos de Joe Biden en soutien de cette proposition, souligne le journal Estadao. Les démocrates contre « Big Pharma »Joe Biden qui s'est affiché jeudi soir aux côtés de Kamala Harris à Largo dans le Maryland. C'était leur première apparition publique commune depuis que le président américain a quitté la course à la Maison Blanche de novembre prochain. Pour The Hill, les deux ont exécuté une « danse délicate » car « les démocrates sont bien plus enthousiastes à propos de Harris et de sa candidature qu'à propos du président en exercice ». Mais « elle ne pouvait pas paraître irrespectueuse ou dédaigneuse à son égard » car l'idée était de passer le flambeau, selon le journal en ligne. L'administration Biden dévoilait en même temps les résultats de négociations historiques sur le prix des médicaments. Cela a permis aux deux protagonistes de la soirée « de se présenter comme ceux qui affrontent l'industrie pharmaceutique au nom des Américains plus âgés à un moment critique de la campagne présidentielle », analyse le New-York Times. Ce vendredi, la candidate démocrate doit présenter son programme économique, sensiblement identique à celui de Joe Biden. Problème : alors que Harris et Biden cherchent à sensibiliser les électeurs sur le thème du pouvoir d'achat, les nouveaux tarifs n'entreront pas en vigueur avant 2026. « Cela crée un défi pour le ticket démocrate », prévient le Washington Post. « Sweet home Chicago » À l'approche de la présidentielle américaine, RFI poursuit son tour des États-Unis en musique avec l'historien spécialisé Lauric Henneton, co-auteur du livre « Rock'n'Road Trip: 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming ». À la veille de la Convention du parti démocrate qui se déroulera lundi à Chicago, il pose ses valises dans la capitale de l'Illinois avec Julien Coquelle-Roëhm. Journal de la 1èreLe 16 août 2005, un avion transportant 152 passagers et huit membres d'équipage s'écrasait dans l'ouest du Venezuela. Une catastrophe commémorée chaque année par l'association des victimes martiniquaises-l'AVCA-qui continue de réclamer la vérité sur le drame.
Depuis quelques jours, l'enthousiasme qui entoure la candidature de Kamala Harris a détourné l'intérêt porté à celle de Donald Trump. Depuis son repère de Mar-a-Lago, l'ancien président a donné une conférence de presse pour donner sa vision quelque peu déformée de l'actualité et a invité sa rivale à débattre le 10 septembre 2024 en « prime-time ». Et même deux autres fois. Une conférence de presse qualifiée « d'acte de désespoir » devant l'élan de Kamala Harris par Gavin Newsom dans le New-York Times. Le gouverneur démocrate de Californie était interrogé par le journal sur une drôle d'anecdote racontée par le milliardaire new-yorkais hier. Celle d'un accident d'hélicoptère évité de peu et auquel aurait dû assister Gavin Newsom puisqu'il était dans l'appareil ce jour de 2018. Sauf que « c'est complètement faux », répond, hilare, le gouverneur au journal. Pour le Washington Post, c'est à une « conférence de presse sinueuse » que les Américains ont assisté hier. Révélatrice, selon le New-York Times, d'un sentiment insidieux : « la frustration (...) visible partout », selon le quotidien. Le magazine Vanity Fair énumère les mensonges proférés par Donald Trump hier (en précisant pour chaque mensonge les faits) : sur l'attaque du Capitole le 6 janvier, sur l'immigration, ou l'avortement. Mais c'est bien sûr Kamala Harris que Trump s'est acharné en mettant en cause son intelligence « insultée à plusieurs reprises », relève Vanity Fair. Le magazine concluant que l'ancien président « n'a pas fait grand-chose pour faire oublier qu'il est en train de fondre dans les sondages face à Harris ». Sur Twitter, la principale concernée a accepté de débattre avec son rival.Kamala Harris, « critiquée depuis le début de la campagne pour son refus de répondre aux questions des journalistes a aussi déclaré qu'elle espérait s'asseoir pour une interview prolongée avant la fin du mois » rapporte The Hill. Interrogé dans le New-York Times, l'ancien conseiller de Barack Obama David Axelrod avance une explication : « Ces dernières semaines ont été mouvementées et, pour l'instant, les discours de campagne énergiques fonctionnent très bien, donc elle surfe sur la vague », selon l'expert. Elon Musk et les « fake news »À moins de trois mois de l'élection, contre le camp démocrate, il y a les fausses nouvelles distillées par le réseau X. Même son propriétaire, Elon Musk, qui a officialisé son soutien à Donald Trump en a publié. Le compte aux 193 millions d'abonnés a publié par moins de 50 informations fausses ou trompeuses dont l'audience a cumulé 1.2 milliard de vues, selon le « Centre contre la haine en ligne » [une ONG américaine], au micro de Mathis Slimano. Les posts en question évoquent tous les élections, par exemple quand Elon Musk affirme que les démocrates encouragent l'immigration illégale afin «d'importer des électeurs». Fin juillet 2024, il publie une prétendue nouvelle vidéo de la campagne de Kamala Harris. On y entend la démocrate dire que si l'on est pas d'accord avec elle, c'est soit du racisme soit du sexisme. Sauf que ces propos n'ont jamais été tenus, la vidéo a été générée par intelligence artificielle, une information qu'Elon Musk s'est bien gardé de préciser lors de sa publication. Publications qui échappent étonnamment à toute rectification possible sous la forme des « notes ». Pour le Centre contre la haine en ligne, Elon Musk « abuse de son pouvoir sur la politique en tant que propriétaire d'un réseau social influent ».Elon Musk, bête noire de MaduroC'est précisément l'accusation de Nicolas Maduro, le président vénézuélien dont la réélection est contestée. Alors que les manifestations se poursuivent à Caracas, contre les arrestations arbitraires, il a décidé de couper le réseau social X dans le pays, pour au moins dix jours. Le président contesté « souligne que le Venezuela est en train de lutter contre un « cyber coup d'État » de la part de la puissance de l'empire technologique, qui a attaqué l'ensemble du système électoral », selon Ultimas Noticias. L'ex-Twitter et son fondateur « sont accusés d'inciter à la haine et à la violence contre les autorités gouvernementales, policières et militaires », rapporte le journal. Dans le collimateur de Nicolas Maduro également, la plateforme de messagerie Whatsapp accusée de « travailler depuis des mois avec le trafic de drogue colombien pour espionner le Venezuela », accuse Nicolas Maduro. « C'est la deuxième mesure de répression à l'encontre d'une application initiée par le gouvernement Maduro » jeudi, après Signal » rappelle Efecto Cocuyo. En Haïti, Garry Conille veut renforcer l'action de l'administration publique« Le Premier ministre de la transition promet des réformes au niveau de l'État tant au niveau des salaires, dans les modes de recrutement ainsi que dans le traitement et la gestion du personnel », rapporte Le National. « Ce jeudi, un atelier sur l'audit et la recapitalisation des ressources humaines de l'administration publique a permis de diagnostiquer la fonction publique haïtienne : la masse salariale reste gonflée alors que le nombre de fonctionnaires diminue de 8 000 à 10 000, selon les chiffres... » précise de son côté le Nouvelliste. Le gouvernement veut établir un audit sur la présence physique des fonctionnaires. C'est « vital au processus d'assainissement de la masse salariale » selon la ministre des Finances citée dans le journal. Le Nouvelliste qui souligne à sa une une donnée fondamentale : entre 8 et 10 000 fonctionnaires ont quitté le pays sur les 103 000 titulaires enregistrés. 9 août : journée mondiale des peuples autochtonesIls sont parmi les plus vulnérables dans le monde. Les peuples autochtones représentent 6% de la population mondiale, répartis dans 90 pays. Menacés par la déforestation, le changement climatique et les industries, le contexte les pousse à se mobiliser, à s'exposer. Dans la province canadienne de Colombie-Britannique, un chef autochtone est devenu le premier prisonnier d'opinion du pays, dénonce l'ONG Amnesty international. Le chef Dsta'hyl de la nation des Wet'suwet'en est assigné à résidence depuis le mois de juillet 2024. Son tort : s'être mobilisé pacifiquement contre la construction d'un gazoduc qui doit traverser cette province d'est en ouest, sur 670 km. Pour Morgane Joffredo, responsable de la commission Justice climatique à Amnesty international, « on constate que certains réflexes coloniaux sont toujours là avec des processus de harcèlement et d'intimidation ». Du point de vue des Wet'suwet'en, le processus de réconciliation est caduc car « les valeurs sont incompatibles entre les impératifs de protection de l'environnement et de la culture de ce peuple et l'appât du gain qu'ils perçoivent chez les Canadiens » résume l'experte, au micro de Mathis Slimano. Le journal de la PremièreUn premier cas humain d'infection par le virus « West Nile » a été détecté en Guadeloupe. Rock'n'roll trip, la suite de notre série « les États-Unis en 1000 chansonsComme tous les vendredis, on poursuit notre périple musical à travers les États-Unis jusqu'à la présidentielle du 5 novembre. Aujourd'hui, direction la Californie durant l'âge d'or des années 1960/70 avec Julien Grossot au micro de Julien Coquelle-Roehm. Des extraits issus du «Rock N Roll Trip, les États-Unis en 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming » de Lauric Henneton et Julien Grossot.
Joe Biden qui serre Evan Gershkovich dans ses bras, cette photo fait la Une des journaux. Dans le New York Times, on apprend plus de détails sur les négociations. Et ça se lit comme le scénario d'un polar ou d'une série Netflix. Selon le journal, les discussions discrètes entre les États-Unis et la Russie duraient depuis plus d'un an. Elles s'étaient un peu enlisées, lorsqu'un tournant s'est opéré, le 25 juin 2024. Selon le journal, « …un groupe d'officiers de la C.I.A. s'est assis en face de leurs homologues russes lors d'une réunion secrète dans une capitale du Moyen-Orient ». Les Américains proposent alors l'échange de « deux douzaines de prisonniers incarcérés en Russie, aux États-Unis et un peu partout en Europe », donc un accord bien plus important et plus complexe que ce que les deux parties avaient envisagé au départ.D'après le New York Times, « les responsables américains ont insisté sur le fait que l'échange de prisonniers n'était en aucun cas l'avènement d'une nouvelle détente entre Washington et Moscou. Il s'agit plutôt, poursuit le journal, d'un accord motivé par de froids calculs d'intérêt national, un accord dans lequel chaque partie a obtenu ce qu'elle voulait. Pour Politico, il s'agit d'un succès indéniable de la diplomatie américaine, et surtout du président américain. « Au moment où le président Biden décidait de se retirer de la course, il a réussi l'un des échanges de prisonniers les plus importants et les plus complexes de l'histoire des États-Unis ». Un échange « douloureux mais nécessaire » « Cet échange de prisonniers n'aurait jamais dû être nécessaire car Vladimir Kara-Murza, Evan Gershkovich et les autres n'auraient jamais dû être emprisonnés », écrit le Washington Post. Ils ont été arrêtés et emprisonnés pour avoir exercé leurs droits humains élémentaires. Ils ont été pris en otage par un dictateur et un État policier qui rejettent tous les principes de la société civile et de l'État de droit. Et, poursuit le Washington Post, ils ont été détenus dans le but de faire libérer des Russes qui eux ont « commis de véritables délits, dont un assassin, des espions et l'un des plus grands pirates informatiques jamais appréhendés ». Le journal conclut : « Dans l'intérêt de la libération des innocents, on peut effectivement tolérer l'échange de ces personnes. Mais si on raisonne froidement en termes géopolitiques, dans l'esprit de Vladimir Poutine, il s'agit d'une victoire indéniable pour l'homme fort du Kremlin ». Au Venezuela, Nicolas Maduro s'accroche au pouvoirLa victoire de l'opposition lors de l'élection présidentielle de dimanche 28 juillet 2024 a été officiellement reconnu par les États-Unis. Mais il sera difficile de pousser le président vénézuélien vers la sortie. D'abord parce qu'il peut compter sur le soutien de l'armée, de tous ses hauts gradés, écrit O Estadao. Car le Venezuela est le pays qui compte le plus de généraux au monde, ils sont plus de 2000. « Ils sont ministres, ils dirigent les entreprises publiques. Comme la plupart des entreprises ont été nationalisées en 25 ans de chavisme, les militaires dirigent une bonne partie de l'économie. D'ailleurs Nicolas Maduro l'a admis lui-même, juste avant l'élection de dimanche dernier : « Nous sommes un pouvoir militaire, parce que la Force armée nationale bolivarienne me soutient, elle est chaviste ». En fait, estime O Estado de Sao Paulo, « avec un tel soutien politique et une telle infiltration militaire dans la vie économique du pays, il est difficile d'imaginer un scénario dans lequel Nicolas Maduro céderait volontiers le pouvoir à l'opposition après une défaite électorale ». Autre facteur qui joue en faveur du dirigeant chaviste : c'est justement l'économie qui a connu une certaine reprise. L'inflation a baissé, la pénurie de produits importés est moins forte, grâce à une certaine libéralisation du marché. Cette amélioration a certes « généré une énorme disparité sociale, qui explique la popularité de María Corina Machado, mais elle donne en même temps à Nicolas Maduro les conditions économiques nécessaires pour rester au pouvoir. La destruction des statues de Hugo Chavez, tout un symbole Pour le journal El National, ces images où on voit des manifestants déboulonner des statues de Chavez sont tout un symbole. Car effectivement, une page du chavisme est en train de se tourner. Le système politique n'est plus d'inspiration populiste révolutionnaire, il a viré vers un modèle dictatorial avec maquillage électoral, comme en Russie ou au Nicaragua. En fait, selon El Nacional, le projet national populiste d'Hugo Chávez a bénéficié d'un solide soutien populaire. Sa proximité avec une grande partie de la population lui a permis d'être autoritaire sans perdre sa légitimité. Mais son successeur, écrit le journal, a fait disparaître « le caractère de masse » du mouvement chaviste. « Il ne reste finalement que le culte autour du président et une militarisation de l'État », conclut El Nacional. Haiti : reportage sur un système de racket au cœur de la commune de CarrefourComme chaque premier vendredi du mois, nous présentons un reportage de nos confrères du site Ayibopost. Cette fois-ci, Lucine Duquereste nous parle d'un système de taxation mis en place par les bandits à Carrefour. Portrait de l'athlète franco-haïtien Makenson GlettyMakenson Gletty a débuté le décathlon ce vendredi. Né en Haïti, il a été adopté par une famille française. Policier de profession, il reste très discret sur ses origines mais assuré réfléchir à un retour en Haïti, un retour aux racines. Rock'n'roll trip, la suite de notre série « les États-Unis en 1000 chansons.Comme tous les vendredis, on poursuit notre périple musical à travers les États-Unis jusqu'à la présidentielle du 5 novembre. Aujourd'hui, on met les projecteurs sur Los Angeles à travers les Guns N'Roses, ou encore New York avec Lou Reed. Des extraits issus du «Rock N Roll Trip, les États-Unis en 1 000 chansons» de Lauric Henneton et Julien Grossot. Le journal de la 1èreEn Guyane, l'Observatoire régional de la santé évolue et devient le « centre territorial de promotion de la santé ».
Spécialiste des États-Unis, Lauric Henneton analyse les effets de la tentative d'assassinat contre Donald Trump sur la société américaine.
Spécialiste des États-Unis, Lauric Henneton analyse les effets de la tentative d'assassinat contre Donald Trump sur la société américaine.
Les projecteurs de l'actualité restent braqués sur les États-Unis, où l'ex-président américain, Donald Trump, a été victime hier, vendredi 13 juillet, d'une tentative d'assassinat, lors d'un meeting pour la prochaine présidentielle de novembre 2024, à Butler en Pennsylvanie. Désapprobations et indignations tous azimuts, des messages de soutien fusent de partout dans le monde. Pour en parler, Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles, Saint-Quentin, spécialiste de la politique américaine, auteur du livre « Rock'n'Road Trip » est notre invité de la mi-journée. À lire aussiÉtats-Unis: la tentative d'assassinat contre Trump met en avant les défaillances du Secret Service
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Lauric Henneton, historien et maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, répond aux questions de Dimitri Pavlenko.
Haïti a toujours eu des relations compliquées avec la République dominicaine. Les tensions avec Haïti ont tendance à ressurgir ou à être exacerbées en période électorale en République dominicaine, et c'était le cas ces derniers mois. Ce dimanche 19 mai 2024, les Dominicains sont appelés aux urnes pour choisir un nouveau président. Sauf surprise, ce sera celui qui dirige déjà le pays, à savoir Luis Abinader qui tentera d'être réélu dès le 1er tour. Les défis pour le président Abinader, favori du scrutinSelon le géographe Christian Girault, directeur de recherche au CNRS, le président dominicain peut s'appuyer sur un bon bilan. Il a bien géré la pandémie du Covid et l'économie fonctionne assez bien. « Il y a une croissance de l'ordre de 4 à 5% pratiquement tous les ans, depuis une vingtaine d'années », précise le chercheur. « Luis Abinader est l'un des hommes les plus riches de la République dominicaine, il dirige le pays un peu comme une entreprise ». Le défi pour un second mandat, ce serade maintenir la stabilité économique, la stabilité financière et de réduire la pauvreté.Quelle relation avec le nouveau gouvernement haïtien ?Pour Christian Girault, le fait qu'il peut y avoir bientôt un nouveau gouvernement haïtien est une bonne nouvelle. « On peut espérer qu'il sera alors en mesure de discuter avec la République dominicaine pour apaiser les tensions ». Le géographe rappelle que si le gouvernement dominicain critique l'immigration haïtienne, expulse et refoule les Haïtiens à la frontière, il en profite aussi largement sur un plan économique.Sur les routes des États-UnisSuite du road trip musical avec l'historien Lauric Henneton qui nous emmène aujourd'hui dans l'Ohio, à découverte, entre autres, des « protest songs », des chansons contestataires.Le journal de la 1èreLes 30 migrants haïtiens interceptés mardi dernier (14 mai 2024) au large de la Guadeloupe ont été autorisés par le tribunal administratif à rester sur le territoire français et à faire valoir leur droit d'asile.
Les sanctions de l'Onu contre les chefs de gangs en Haïti n'ont quasiment aucune conséquence, indiquent des experts des Nations unies. En octobre 2022, le Conseil de sécurité de l'ONU avait décidé d'appliquer des sanctions contre le chef de gang Jimmy Chérizier, alias Barbecue, ensuite étendues à quatre autre chefs de bandes. Pourtant, selon un rapport d'experts de l'ONU, ceux-ci continuent d'étendre leur contrôle sur le territoire haïtien, de recruter des nouveaux membres, de se procurer des armes. L'embargo général sur les armes n'a d'ailleurs pas produit d'effets - des armes, de plus en plus sophistiquées, en provenances des États-Unis et de la République Dominicaine. Dépenses de l'État haïtien pendant le Covid : six institutions publiques mises en causeComme chaque premier vendredi du mois, notre partenaire Ayibopost, média de référence en Haïti, nous présente une de ses enquêtes. Fenel Pélissier revient sur son article, très documenté, sur les dépenses de l'Etat pendant la pandémie de Covid. Un audit avait été mené, il y a deux ans, par la Cour supérieure des Comptes et du contentieux administratif : le rapport mettait en cause une demi-douzaine d'institutions publiques. Mais depuis, rien n'a bougé.Pourtant, d'importantes sommes d'argent ont été détournées ou, en tous cas, dépensées sans justifications. La Cour a pointé du doigt le ministère de la Santé et le Fond d'assistance économique et sociale, qui ont dépensé de grosses sommes. Et l'institution, écrit le journal, a failli notamment dans la distribution de kits alimentaires. Washington D.C. en musiqueTous les vendredi, les auteurs du livre-encyclopédie Rock n' road trip nous plongent en musique dans la campagne électorale aux États-Unis et le quotidien des Américains. Pour cette première édition, Lauric Henneton nous parle de la capitale. On apprend que Washington DC n'est pas une ville gigantesque - 700 000 habitants, mais qu'on y trouve la Maison Blanche, la Cour suprême, le Congrès et des sièges d'institutions internationales comme le FMI ; également de nombreux musées et de monuments historiques qui attirent des millions de touristes chaque année.Lauric Henneton revient sur les rapports des deux derniers présidents avec la capitale. Joe Biden y a passé cinquante ans comme sénateurs, vice-président, président - tout en rentrant dans le Delaware, tous les soirs, pour y retrouver sa famille. Le New Yorkais Donald Trump, lui, « adore détester Washigton D.C », car c'est une ville de pouvoir, qu'il voit comme « une ville d'entre-soi contraire aux intérêts du vrai peuple qu'il défend ».Playlist :- Washington D .C., Gill Scott-Heron- Chocolate City, Parliament- The American Dream, Chicago. Le Journal de la 1èreUne activité « record » ! C'est ce qu'annoncent les premières prévisions concernant la saison cyclonique 2024 dans l'Atlantique…
Après un Super Tuesday qui a conforté les tendances chez les démocrates comme chez les républicains, l'unique rivale de Donald Trump s'est retirée de la course. Nikki Haley, qui avait obtenu le soutien d'indépendants, de républicains modérés ou encore des militants plus diplômés, appelle désormais l'ancien président à « mériter les voix » de ses électeurs « dans notre parti et au-delà ». L'électorat de Nikki Haley va devenir un enjeu de la campagne présidentielle. Deux options se présentent pour ses partisans : « soit dire ‘Donald Trump, c'est vraiment pas possible et ce sera toujours pas possible en novembre' ou alors comme on l'a vu après le 6 janvier, des gens qui vont se rallier à Trump parce que le temps aura passé et qu'en face il y aura le croque-mitaine Biden qui est encore pire que Trump », analyse Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles Saint-Quentin.Le scrutin risque d'être marqué, selon lui, par une abstention importante et un certain éparpillement des votes pour des candidats libertariens. Certains républicains choisiront certainement Joe Biden par dépit, explique Lauric Henneton, « dans les États-clé où c'est vraiment serré. Ils ne voteront pas pour Biden mais contre Trump. Ça concernera peut-être quelques milliers d'électeurs mais dans les six États où tout se jouera à 10 000 voix près, ça pourrait faire la différence. »L'enjeu désormais pour chaque candidat est de perdre le moins de voix possibles. Cela concerne également Joe Biden, dont l'image est émoussée auprès des communautés noires ou latinos et qui a perdu des soutiens en raison de sa politique à Gaza. « Biden va perdre des voix parce qu'il n'arrive pas à convaincre et de toute façon un président sortant convainc toujours moins, il y a inévitablement des déçus, rappelle Lauric Henneton, on l'avait vu aussi pour Barack Obama, mais là ce que pourrait perdre Biden risque de le mettre en-dessous de Trump. »Les gangs accentuent la pression sur le gouvernement haïtienLes groupes armés, toujours unis, ont de nouveau semé le chaos à Port-au-Prince, poussant 15 000 personnes à fuir leur domicile ces derniers jours. L'un des chefs les plus influents, Jimmy Chérizier, menace d'une guerre civile si le Premier ministre ne démissionne pas. Pour l'instant, Ariel Henry est toujours hors d'Haïti. Sa tentative pour rejoindre la capitale hier (5 mars 2024) s'est soldée par un échec et le Premier ministre se trouvait ce matin à Porto Rico. Le Conseil de sécurité se réunit dans la journée pour parler de la situation. Un peu plus tôt, le Haut-commissaire aux droits de l'homme a appelé au déploiement urgent de la mission multinationale, évoquant « une réalité telle qu'il n'y a pas d'alternative pour protéger la vie des Haïtiens. »Le journal de la 1èreUne marche contre l'insécurité est prévue ce soir (6 mars 2024) sur le campus universitaire de la Martinique.
2024, l'année Trump ? 1/ Qui est vraiment D. Trump ? 2/ Quelles sont ses chances d'être élu ? 3/ Quelles politiques pour gouverner ? Retrouvez Le Club Le Figaro International présenté par Philippe Gélie avec Anne Toulouse, Lauric Henneton, Laure Mandeville et Vincent Jolly.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Saison 2 - épisode 22 : en covoiturage avec Julien Grossot Montez à bord pour une petite virée musicale d'une demi-heure : 7 titres qui donnent envie de prendre le large et d'aller voir ailleurs, sur la route encore. Et cette semaine je suis accompagné de Julien Grossot, co-auteur avec Lauric Henneton du livre Rock'n'Road Trip paru fin septembre chez Hors Collection. Il a choisi comme thème New-York. (01:08) Ryan Adams - New York, New York (09:11) The Pogues - Thousands Are Sailing (15:55) Bobby Womack - Across 110th Street (21:25) The Rolling Stones - Doo Doo Doo Doo Doo (Heartbreaker) (26:39) Simon & Garfunkel - The Boxer (33:38) Lou Reed - Halloween Parade (39:14) The Strokes - Brooklyn Bridge To Chorus Sur la route encore est un balado créé et animé par Monsieur Dams (@feelgoodbuddy sur Twitter).http://www.surlarouteencore.frTwitter : @sur_encoremonsieurdams@surlarouteencore.fr Vous pouvez me retrouver sur le discord du collectif des podcasteurs d'histoires à bulles & d'imaginaire ;https://discord.gg/CXag35N3eU Visuel créé par le talentueux Silver (@silverbd sur Twitter)www.patreon.com/Silverillustrationshttps://www.instagram.com/silverillustrations/https://silverillustrations.com
C'est l'une des conséquences de la crise sécuritaire en Haïti : le championnat haïtien est suspendu depuis plus de deux ans. Le site d'investigation Ayibopost a recueilli les témoignages de footballeurs qui évoluent dans le championnat haïtien et se retrouvent au chômage. Avec, pour certains, la tentation de rejoindre un gang armé. Lien article AyiboPost : La suspension du championnat haïtien plonge les joueurs dans un chômage prolongé Les clubs haïtiens, pour la plupart, ne sont plus en mesure de payer leurs joueurs car ils dépendent en majorité des recettes de la billetterie des matchs. Pour gagner leur vie, certains prêtent de l'argent contre intérêt, d'autres jouent dans des championnats d'été. Certains sont totalement au chômage et « vivent de l'aide des amis, des parents », explique Kervens Merisema, auteur d'un article sur le sujet sur le site Ayibopost. « Un joueur nous a même dit que sans l'aide de ses proches, il aurait pu faire partie d'un gang. Un jeune qui vit dans un quartier contrôlé par des gangs, même s'il est talentueux, théoriquement, il sera plus facile pour lui d'intégrer un groupe armé que de devenir footballeur professionnel », précise Kervens Merisema, tout en soulignant que le pays manque aussi d'infrastructures sportives pour permettre une pratique adéquate.États-Unis : un road-trip en musiqueDans leur dernier livre, Lauric Henneton et Julien Grossot traversent les États-Unis, État par État, à travers des lieux mentionnés dans des chansons mythiques de rock, country, blues, soul… mille titres y sont évoqués. De nombreuses chansons rappellent des périodes de migration, comme Sweet Home Chicago, des Blues Brothers : « Vers 1916, après la Première guerre mondiale et l'appel d'air dans les usines du Nord, de nombreux Noirs-Américains montent vers Chicago, attirés par une vie meilleure : moins de ségrégation et des salaires plus attractifs », détaille Lauric Henneton.Certains chanteurs, comme Bruce Springsteen ou Johnny Cash, chantent, eux, des lieux qui n'existent pas. Comme Hotel California des Eagles… un hôtel qui n'existe pas. « Hotel California, c'est plus un état d'esprit. En 1976, les Eagles célèbrent, à leur façon, le bicentenaire des États-Unis et font un constat doux-amer sur le pays et plus précisément sur la Californie, sur le star-système. Leur chanson est plus sur le côté obscur d'une Californie ensoleillée à laquelle ils étaient associés », poursuit Lauric Henneton. Un livre qui aborde l'histoire musicale et donc aussi l'histoire politique, climatique et sociale des États-Unis.Le journal de la 1èreLa saison des croisières a commencé en Guadeloupe avec le départ de deux paquebots.
Dans Rock'n'Road Trip, Lauric Henneton et Julien Grossot se sont penchés sur la géographie des chansons rock. Ils ont recensé toutes les références à la géographie des États-Unis dans ces morceaux et nous ont les ont expliquées, État par État, se penchant sur le moindre nom de rue, de pont, d'hôtel ou d'autoroute. Avec en filigranes l'histoire musicale, mais aussi politique, climatique et sociale des États-Unis. Explications avec Lauric Henneton, co-auteur de l'ouvrage.
Dans Rock'n'Road Trip, Lauric Henneton et Julien Grossot se sont penchés sur la géographie des chansons rock. Ils ont recensé toutes les références à la géographie des États-Unis dans ces morceaux et nous ont les ont expliquées, État par État, se penchant sur le moindre nom de rue, de pont, d'hôtel ou d'autoroute. Avec en filigranes l'histoire musicale, mais aussi politique, climatique et sociale des États-Unis. Explications avec Lauric Henneton, co-auteur de l'ouvrage.
Il risque potentiellement 400 ans de prison s'il est reconnu coupable... mais semble s'en moquer allègrement. Le 13 juin 2023, Donald Trump, ancien président des États-Unis, comparait devant un tribunal fédéral de Miami et se voit notifier par un juge 37 chefs d'inculpation dans l'affaire des documents top secret de la Maison Blanche... Accusé notamment d'avoir mis en danger la Sécurité nationale, Donald Trump plaide non coupable et, sitôt sorti, se pose en victime d'un ministère de l'injustice corrompu et à la solde de la gauche radicale...Cette rafale d'inculpations peut-elle contrarier les ambitions électorales de Donald Trump, qui rêve de prendre sa revanche et de remporter la présidentielle de 2024 ? Pourquoi ses adversaires dans la course à l'investiture du parti républicain n'ont-ils jusqu'à présent tiré aucun profit des déboires judiciaires du milliardaire de Mar-a-Lago ? Comment expliquer la popularité paradoxalement intacte de l'ancien locataire de la Maison Blanche ? Et qu'est-ce que cela dit du climat et du clivage politique aux États-Unis ? Pourquoi Donald Trump reste-t-il favori de la primaire républicaine ? Avec : - Corentin Sellin, professeur agrégé d'Histoire (pour les classes préparatoires aux grandes écoles), spécialiste des États-Unis et chroniqueur pour le média d'information en ligne Les Jours.- Laurence Nardon, responsable du programme Amériques de l'Ifri, l'institut français des Relations internationales, productrice du podcast hebdomadaire « New Deal » sur Slate, a signé la préface de la traduction du rapport de la Commission d'enquête du Congrès américain sur L'assaut contre le Capitole du 6 janvier 2021 (publié aux Éditions Buchet/Chastel, février 2023)- Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles Saint-Quentin, spécialiste en histoire et en civilisation américaines, auteur de « L'Atlas historique des États-Unis » aux Éditions Autrement (2021).
La fin, ce 6 décembre 2022, d'une longue séquence électorale pour les habitants de l'État de Georgie. Quatre semaines à peine après avoir voté, lors des élections de mi-mandat, ils retournent aux urnes aujourd'hui afin de départager les deux candidats au poste de sénateur. Le 8 novembre 2022, ni le sortant démocrate Raphaël Warnock, arrivé en tête avec à peine plus de 38 000 voix d'avance, ni l'ancienne star du football, le républicain Herschel Walker, n'avait atteint les 50 % de voix nécessaires pour s'emparer de l'unique poste de sénateur qui était en jeu, lors des élections de mi-mandat. C'est «un gros enjeu pour les deux partis», résume notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Les démocrates, qui ont empêché les républicains de s'emparer du sénat à Washington «n'ont pas vraiment la majorité, ils sont à 50/50», rappelle le spécialiste. «Si on est à 51 sièges contre 49, ça changerait énormément de choses pour le travail parlementaire au quotidien. Il n'y aurait pas de partage du pouvoir avec les républicains, ce serait une vrai majorité» qui permettrait de se passer de voix d'élus comme Joe Manchin qui, lors des deux premières années, ont bloqué plusieurs textes par exemple. «Cela permettrait aux démocrates d'avoir un peu plus les coudées franches», note Lauric Henneton. À l'inverse, une défaite républicaine serait-elle un nouveau revers pour Donald Trump qui soutient le candidat Herschel Walker ? «En surface oui mais livré à lui-même, Walker aurait-il fait aussi bien ? Si Trump n'est pas décisif, il lui permet d'être plus haut qu'il ne l'aurait été», conclut notre invité. Le Canada étend sa liste de personnes sanctionnées Le Canada continue son travail contre les gangs en Haïti : Ottawa a allongé, lundi 5 décembre 2022, sa liste de personnalités sanctionnées pour leur soutien et financement des bandes armées. Après avoir ciblé la sphère politique, en épinglant notamment l'ancien président Michel Martelly et deux anciens Premiers ministres, ce sont désormais des grands noms du secteur privé haïtien qui sont visés : Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah. En Haïti, ces trois noms sont célèbres car synonymes de très grandes fortunes. Ottawa précise que ces mesures sont prises parce qu'il y a «des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l'élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d'argent et d'autres actes de corruption». Pour l'heure, aucun des intéressés n'a réagi, comme nous le précise le rédacteur en chef du site AlterPresse, Gotson Pierre. À la Une du Journal de la 1ère La liste des communes guadeloupéennes où l'offre de santé est jugée «insuffisante» vient d'être réactualisée.
Aux États-Unis, au lendemain des midterms, les élections de mi-mandat qui se sont déroulées le 8 novembre 2022, plongée dans l'histoire américaine et le poids du religieux depuis les premiers fondements du pays, jusqu'à sa résurgence à la faveur de l'élection de Donald Trump en 2016 qui a arrimé l'électorat chrétien évangélique blanc au parti républicain. Invité en studio : Lauric Henneton, maître de conférences en Civilisation des pays anglophones à l'Université de Versailles-Saint Quentin (auteur de « Histoire religieuse des États-Unis », éditions Flammarion – 2012 ; « La Fin du rêve américain ? », éditions Odile Jacob - 2017 ; « Atlas historique des États-Unis », éditions Autrement - 2019 ; « Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump », éditions Vendémiaire – 2020. Participant : André Gagné, professeur titulaire au Département d'Études théologiques à l'Université Concordia à Montréal, auteur de « Ces évangéliques derrière Trump : Hégémonie, démonologie et fin du monde », éditions Labor et Fides – 2020. André Gagné, professeur titulaire au Département d'Études théologiques à l'Université Concordia à Montréal, interview en particulier sur les évangéliques néo-charismatiques pentecôtistes – dont des extraits sont à retrouver dans l'émission. Publication en 2020 : « Ces évangéliques derrière Trump : Hégémonie, démonologie et fin du monde » (Éditions Labor et Fides).
Les Américains votent, ce mardi 8 novembre 2022, pour des élections de mi-mandat, cruciales pour la suite de la présidence de Joe Biden, mais aussi pour son grand rival Donald Trump, impatient de se relancer dans la course à la Maison Blanche. Édition spéciale de notre rendez-vous. Le Congrès à Washington, les gouverneurs de certains États, des élus locaux, et tout un tas d'autres postes à l'échelon des États, des comtés, ou des villes : voilà ce pour quoi les Américains votent ce mardi (8 novembre 2022), deux ans après la présidentielle. Des élections de mi-mandat « généralement défavorables au président en place », rappelle notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Ensemble, nous décryptons les États-clé susceptibles de faire basculer ces élections. Par exemple la Géorgie, où se trouvent nos envoyés spéciaux Stefanie Schüler et Julien Boileau, la Pennsylvanie, là où le plus d'argent a été dépensé cette année, mais aussi l'Arizona, où la forte population latino n'est plus la chasse gardée des démocrates. Ce qui se joue ce mardi aux États-Unis, c'est aussi la future échéance électorale du pays : la présidentielle de 2024, avec des « personnalités qui seront élues, qui ne sont pas forcément nanties des meilleures intentions », résume Lauric Henneton. À la Une du Journal de la 1ère La Guadeloupe en alerte bronchiolite, les urgences pédiatriques sont au bord de la saturation.
Le chef d'État américain Joe Biden semble requinqué à l'approche des élections de mi-mandat en novembre, alors qu'elles sont traditionnellement difficiles pour le président au pouvoir. Il a dénoncé le « semi-fascisme » des Républicains. Il a aussi dit que lors de ces élections, il s'agira de sauver la démocratie. Entretien avec Lauric Henneton, maitre de conférences à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Lauric Henneton est également l'auteur de l'ouvrage Le Rêve américain à l'épreuve de Donald Trump (éditions Vendémiaire). ► À lire aussi : États-Unis: Biden s'attaque aux Républicains proches de Trump et parle «d'idéologie semi-fasciste»
Depuis 2 ans, Haïti fait face à une insécurité généralisée qui empêche toute vie normale, et paralyse le fonctionnement de plusieurs secteurs d'activités. Une violence et une insécurité qui pèsent sur tous les pans de la société, à commencer par le secteur de la santé. Dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince, survivre est aujourd'hui devenu un terme plus adapté que vivre. Personne, aucun secteur de la société n'est épargné par la violence que les bandes criminelles ont peu à peu imposée. « On ne peut plus aller travailler parce que c'est difficile de se rendre dans certaines zones. Je suis obligé de rester sans rien faire, car je ne voudrais pas non plus qu'il m'arrive malheur dans les rues », explique par exemple James Pierre qui travaille dans le domaine de la construction. La pédiatre Ernestine Isaac Chérie, elle, ne peut plus se déplacer à travers le pays, dans les zones reculées, pour aller à la rencontre des patients . L'insécurité qui sévit dans la capitale haïtienne frappe aussi de plein fouet la santé mentale des médecins après les enlèvements, dont plusieurs d'entre eux ont été victimes sur leur lieu de travail, explique-t-elle. À Port-au-Prince, le reportage de Marie André Bellange. États-Unis : Donald Trump tient sa vengeance face à Liz Cheney Trump 1 - Cheney 0. L'élue républicaine, vice-présidente de la Commission d'enquête du 6 janvier 2021, Liz Cheney, se heurte au mur trumpiste. Les électeurs du Wyoming lui ont préféré une inconnue, Harriet Hageman, soutenue par Donald Trump, lors de la primaire qui se tenait hier (16 août 2022) pour briguer l'unique siège de cet État rural à la Chambre des représentants, lors des élections de mi-mandat en novembre 2022. Liz Cheney était pourtant la candidate sortante. À présent, elle promet de tout faire pour que l'ancien président ne remette plus jamais les pieds à la Maison Blanche. Faut -il lire cette défaite comme la confirmation de la mainmise des trumpistes sur le parti républicain ? L'analyse de Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint Quentin. Un influent cardinal accusé d'agressions sexuelles au Canada Le cardinal Marc Ouellet, cité un temps parmi les favoris pour devenir pape, est accusé d'agressions sexuelles dans une action collective rendue publique, le mardi 16 août 2022, au Canada. L'ecclésiastique, actuel préfet de la Congrégation pour les évêques, l'une des fonctions les plus importantes du gouvernement du Vatican, aurait procédé à des attouchements inappropriés à l'égard d'une stagiaire, entre 2008 et 2010, lorsqu'il était archevêque de Québec, selon des accusations figurant dans un document issu de l'action collective autorisée par la Cour supérieure de cette province francophone en mai 2022. Ces révélations interviennent trois semaines après une visite du pape François au Canada, au cours de laquelle il s'est excusé pour les abus perpétrés par des membres de l'Église dans des pensionnats pour autochtones. À la Une du journal de la 1ère : Malgré de nombreuses réticences, les campagnes de vaccination contre le Covid-19 se poursuivent vaille que vaille en Guadeloupe. ► À écouter aussi sur RFI : Crise en Guadeloupe: un embrasement engendré par un malaise économique profond.
Il ne désarme pas et entend faire un retour sur les réseaux sociaux en lançant le sien propre alors que Twitter lui a coupé le fil. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités font le point sur le plan de Donald Trump pour revenir dans le jeu politique à quelques mois des élections de mi-mandat.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en février 2022. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Lauric Henneton (maître de conférence à l'université de Versailles-Saint-Quentin, auteur de « La fin du rêve américain ? » aux éditions Odile Jacob) et Nicolas Rauline (correspondant des « Echos » à New York). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : REUTERS/Go Nakamura. Sons : LeHuffPost, Radio-Canada Info, « Retour Vers Le Futur » (1985), Philip Sparkle « You're a Loser, Donald Trump », Les Coquettes, C-Span, BFM TV, The Angry American « Loser in the Wind », Mensquare, Lou Bortone « I'm A Loser », France 24. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Ce mercredi soir, le président des États-Unis prononcera un discours très attendu de politique générale, pour ses 100 jours à la tête du pays. Celui que son prédécesseur avait surnommé « Sleepy Joe » semble avoir été hyperactif. Campagne de vaccination avec près de 200 millions de doses administrées, plan de relance économique de 1 900 milliards de dollars, plan de 2 000 milliards pour les infrastructures, et l'organisation d'un sommet pour le climat, Joe Biden pourra-t-il tenir le cap ? Décryptage de Lauric Henneton, maître de conférence à l'Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines. Lauric Henneton est l'auteur de l’Atlas historique des Etats-Unis (Autrement)
Géopolis - Etats-Unis, Lauric Henneton by Euradio
durée : 00:58:39 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Retour du Niger, où le peuple a été appelé aux urnes pour élire le successeur du président Issoufou - dans un cadre ambiant de peur des groupes islamistes armés. Puis une discussion autour de la tumultueuse fin de mandat de Donald Trump : dans quelle mesure le trumpisme survivra-t-il à sa défaite ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Célian Macé journaliste et envoyé spécial au Niger pour Libération; Lauric Henneton maître de conférences à l'Université de Versailles - Saint Quentin-en-Yvelines; Tamara Boussac angliciste et spécialiste des Etats-Unis
Coups de feu, police dépassée, vitres cassées, assaillants déguisés, armés, grimés et agitant des drapeaux sudistes dans les bureaux du Capitole… ces images ahurissantes ont fait le tour du monde. Pour « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités reviennent sur ce moment d’insurrection vécu par les Etats-Unis quand des manifestants pro-Trump, chauffés à blanc, ont envahi ce centre névralgique de la démocratie américaine.Spécial La Story : abonnez-vous à -50% et accédez à nos enquêtes, éditos, newsletters en exclusivité et en avant-première.https://abonnement.lesechos.fr/?origin=WO60APROP&utm_source=ancrage&utm_medium=site&utm_campaign=podcastLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2021. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Virginie Robert (chef du service International aux « Echos ») et Lauric Henneton (maître de conférence et professeur associé à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), auteur du «Rêve américain à l'épreuve de Donald Trump» aux éditions Vendémiaire). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : SAUL LOEB/AFP. Sons : CNN, «Travelers», Les Echos Vidéos, RFI, The Guardian, Franceinfo, Ina, Bloomberg Politics. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Malgré les difficultés de la transition entre Trump et Biden, ce dernier met en place les équipes qui l'aideront à diriger le pays. Il doit aussi définir les principales mesures économiques qu'il appliquera à son arrivée à la Maison Blanche. Des arbitrages qui tiendront compte de la pandémie de coronavirus. Le 20 janvier 2021, bon gré mal gré, Donald J.Trump et Mike Pence quitteront la Maison Blanche pour céder la place au ticket démocrate victorieux, Joe Biden et Kamala Harris. Le défi lancé à Joe Biden, le président-élu, est considérable. Il doit réparer la démocratie américaine, fort mal en point, et pour ce faire réparer une économie en crise, la relancer tout en réduisant les inégalités sociales et raciales et en revenant à une politique environnementale digne de ce nom. Quelles sont les pistes économiques sur lesquelles part Joe Biden, quel programme économique pourra-t-il appliquer, telles sont les questions posées par Jean-Pierre Boris à ses deux invités : - Véronique Riches-Flores, économiste indépendante. - Jean-Baptiste Velut, maître de conférence à l'Université Sorbonne Nouvelle, spécialiste de l'économie américaine. Jean-Baptiste Velut a contribué au livre Le rêve américain à l'épreuve de la présidence Trump, dirigé par Lauric Henneton, éditions Vendémiaire, avec un chapitre intitulé Les États-Unis contre la mondialisation, un bilan du nationalisme économique. Les marchés sont donc optimistes, mais pour les marchands, les commerçants, c'est encore l'inquiétude malgré Biden. Exemple du contraste saisissant entre deux mondes, avec d'abord George Ugeux, ancien directeur exécutif à Wall Street pour lequel l’arrivée de Joe Biden signifie le retour d’une stabilité favorable aux marchés financiers. Au soir de sa victoire, samedi 8 novembre dernier, Joe Biden se présentait devant ses supporters et devant les caméras de télévision et voilà entre autres, ce qu’il disait. Un reportage de Loubna Anaki à New York. Las Vegas, la ville des casinos, des hôtels aux néons tapageurs vit aujourd’hui la crise du coronavirus. Certes, quelques-uns de ces établissements ont pu rouvrir leurs portes, mais cela ne suffit pas à redonner un emploi à tous les salariés qui ont perdu le leur. Et au-delà, c’est tout l’État du Nevada qui souffre puisque le tourisme lui apporte 51% de son PIB. Un reportage de Marie Normand et Julien Boileau à Las Vegas. Parmi les nombreux problèmes sociaux auxquels va devoir s’attaquer le président-élu lorsqu’il entrera en fonction le 20 janvier prochain, il y aura le problème du logement. Conséquence de la crise, 1 Américain sur 5 n’arrive plus à payer son loyer. 100 000 locataires ont été mis à la rue depuis le mois de mars et 40 millions de ménages sont menacés. Face à cela, des milliers de collectifs de locataires ont essaimé. L’un des plus puissants se trouve à Kansas Cy dans le Missouri. Cette organisation citoyenne fait pression sur la municipalité de Kansas City (dans le Missouri) et compte bien influer sur la nouvelle administration fédérale. Un reportage de Carlotta Morteo à Kansas City.
Joe Biden s'est encore rapproché de la Maison Blanche vendredi en prenant la tête de la course dans l'Etat-clé de Géorgie, au lendemain de nouvelles accusations de fraude proférées sans la moindre preuve par Donald Trump, qui continue d'affirmer être le vainqueur de la présidentielle. Le décryptage de Lauric Henneton, maître de conférences en civilisation américaine à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Dans « La Story », le podcast d’actualité des « Echos » Pierrick Fay consacre chaque vendredi un épisode dédié aux élections américaines. Neuvième épisode : que reste-t-il du rêve américain et de quelle façon les candidats cherchent-ils encore à l’incarner.Spécial La Story : abonnez-vous à -50% et accédez à nos enquêtes, éditos, newsletters en exclusivité et en avant-première.https://abonnement.lesechos.fr/?origin=WO60APROP&utm_source=ancrage&utm_medium=site&utm_campaign=podcastLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Nicolas Rauline (correspondant des « Echos » à New York) et Lauric Henneton (maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur du « Rêve américain à l’épreuve de Donald Trump » aux éditions Vendémiaire). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : The Truth, Associated Press, American Dream (2015), PBS NewsHour, Euronews, Happy Days (1974). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Pour la présidentielle de 2016, le candidat Donald Trump faisait campagne en regrettant la mort du rêve américain qu'il promettait de ressusciter. Quatre ans plus tard, qu’en est-il ? C’est la question que pose Le rêve américain à l’épreuve de Donald Trump, publié aux éditions Vendémiaire. Un ouvrage collectif dirigé par Lauric Henneton, maître de conférences à l’université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.
durée : 00:58:33 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - J-50 avant les présidentielles aux États-Unis. Comment la pandémie, mais aussi la marque indélébile que Trump a imprimée à la politique américaine, ont-elles bouleversé une campagne oscillant entre clivages fondamentaux et unions de circonstance ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Lauric Henneton maître de conférences à l'Université de Versailles - Saint Quentin-en-Yvelines; Françoise Coste Historienne, professeure à l’université Toulouse 2, spécialiste de la droite américaine et du parti républicain; Ronan Le Goff directeur associé de la Netscouade, agence de communication
Interview de Lauric Henneton, maître de conférence à l'Université de Versailles Saint-Quentin, spécialiste des Etats-Unis.
Le 3 novembre prochain, la présidentielle américaine opposera le démocrate Joe Biden au républicain Donald Trump. L’ancien vice-président de Barack Obama contre l’actuel occupant de la Maison Blanche, deux hommes que tout oppose, deux visions de l’Amérique. Donald Trump comptait sur la convention républicaine de Charlotte en Caroline du nord pour se relancer, refaire son retard sur Joe Biden. A-t-il marqué des points ? Joe Biden, lui, voulait profiter de la convention démocrate à Milwaukee pour rassembler derrière lui tous les démocrates, y compris les plus à gauches. A-t-il gagné son pari ? Quelle incidence aura sur le scrutin présidentiel la crise du coronavirus et ses 180 000 morts aux Etats-Unis ? Quel impact risquent d’avoir sur les électeurs des 2 partis l’affaire Jacob Blake, nouvel exemple de violences policières visant un afro-américain, et les violences qui s’en sont suivies dans la ville de Kenosha ? Avec trois invités: - Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l’IFRI (l’institut français des relations internationales). Elle analyse chaque semaine les enjeux de la campagne présidentielle américaine dans ses podcasts audio « Trump 2020 », produits en partenariat avec la lettre d’information Time to Sign Off (TTSO) et Slate.fr. - Lauric Henneton, maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint Quentin-en-Yvelines, a dirigé Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump, un livre collectif à paraître le 8 octobre aux éditions Vendémiaire. Il a publié La fin du rêve américain ? (éditions Odile Jacob, 2017) et L'Atlas historique des États-Unis (Autrement, 2019). - Romain Huret, historien, spécialiste des États-Unis.
durée : 01:09:21 - Le Magazine du week-end - par : Antoine Dhulster - Joe Biden affrontera Donald Trump lors de l’élection présidentielle du 3 novembre. Quelles propositions, quelle offre politique portent les deux candidats ?/ Depuis des semaines, des plans sociaux se succèdent et font craindre une rentrée sociale cauchemardesque. L’Etat est-il à la hauteur ? - invités : Dick Howard philosophe, professeur émérite à la Stony Brook University à New York, membre, entre autres, du comité de rédaction de la revue Esprit. Auteur notamment de Aux origines de la pensée politique américaine ed. Hachette Pluriel, ou plus récemment Between Pol; Lauric Henneton maître de conférences à l'Université de VersaillesSaint Quentin-en-Yvelines; Nadine Levratto économiste, spécialiste des entreprises, directrice de recherche au CNRS.; Françoise Champeaux Juriste et journaliste; Julien Da Rolt délégué syndical CFDT du groupe AAA (Assistance Aéronautique et Aérospatiale, sous-traitant d’Airbus menacé par un plan social)
Donald Trump promettait en 2016 de rendre sa grandeur à l’Amérique, surfant sur la vague d’électeurs convaincus que le rêve américain était mort. Le milliardaire leur promettait de le faire renaître. Lauric Henneton a publié en 2017 « La fin du rêve américain ? » chez Odile Jacob. Sylvie Noël le reçoit pour analyser les contours de ce rêve américain qui a ressurgi ces derniers jours avec la nomination de Kamala Harris comme vice-présidente sur le ticket démocrate. Lauric Henneton est maître de conférences en civilisation américaine à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Maitre de Conférence à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Lauric Henneton est notamment l'auteur d'un Atlas historique des États-Unis (Autrement, 2019). Il évoque les éléments de la puissance américaine, à la fois le soft power et la puissance militaire, mais aussi le fonctionnement de la vie politique américaine et la réorganisation intellectuelle des démocrates et des républicains. Une émission pour comprendre les États-Unis d'aujourd'hui. Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
"In God we trust" arborent les dollars américains, témoignant à la fois de la puissance américaine et de sa foi en Dieu. Un lien spirituel vécu de façon différente de la France. Les groupes religieux sont multiples aux États-Unis et aussi en pleine évolution. C'est ce rapport à la foi et à la religion que nous traitons dans cette émission, avec Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur notamment de Histoire religieuse des États-Unis (Flammarion, 2012). Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
durée : 00:58:30 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Alors que les primaires démocrates débuteront le 3 février prochain, nous allons nous tourner vers la présidentielle américaine qui se tiendra dans un peu plus de 10 mois maintenant. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Laurence Nardon responsable du programme Etats-Unis de l’IFRI; Lauric Henneton maître de conférences à l'Université de VersaillesSaint Quentin-en-Yvelines; François Bougon journaliste, service international de Mediapart
Maitre de Conférence à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Lauric Henneton est notamment l'auteur d'un Atlas historique des États-Unis (Autrement, 2019). Il évoque les éléments de la puissance américaine, à la fois le soft power et la puissance militaire, mais aussi le fonctionnement de la vie politique américaine et la réorganisation intellectuelle des démocrates et des républicains. Une émission pour comprendre les États-Unis d'aujourd'hui. Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
"In God we trust" arborent les dollars américains, témoignant à la fois de la puissance américaine et de sa foi en Dieu. Un lien spirituel vécu de façon différente de la France. Les groupes religieux sont multiples aux États-Unis et aussi en pleine évolution. C'est ce rapport à la foi et à la religion que nous traitons dans cette émission, avec Lauric Henneton, maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur notamment de Histoire religieuse des États-Unis (Flammarion, 2012). Une émission présentée par Jean-Baptiste Noé.
Au sommaire de cette émission: les futures présidentielles américaines de 2020, avec l'expertise de notre premier invité, Lauric Henneton, maître de conférence à l'université de Versailles Saint Quentin et spécialiste de la civilisation américaine. Auteur de La Fin du rêve américain? (Odile Jacob), son nouvel ouvrage, Atlas Historique des Etats-Unis, sortira le 24 avril prochain aux éditions Autrement. "Les primaires, c'est un cadeau empoisonné: ça peut favoriser le candidat le plus à gauche comme celui le plus à droite, mais en novembre il faudra un candidat capable de rassembler". Puis on parlera de la quatrième édition d'un festival contre le racisme et l'antisémitisme à Paris: le Grand festival, avec notre deuxième invité Frédéric Callens, directeur des ressources du Musée National de l'Histoire de l'Immigration. "La société est multiculturelle, on a besoin de changer de lunettes pour la voir telle qu'elle est". Vous écouterez également un reportage de Radio Parleur par Etienne Gratianette , et un autre de Léa Hurel qui a profité du 8 mars pour aller au rassemblement féministe Place de la République organisé par Alerta Feminista et Coletiva Marielles. Présentation : Daphnée Deschamps / Co-interview : Léa Hurel / Reportages : Etienne Gratianette et Léa Hurel / Réalisation : Swann Blanchet / Coordination : Bettina Lioret / Web : Léa Hurel et Bettina Lioret
Au sommaire de cette émission: les futures présidentielles américaines de 2020, avec l'expertise de notre premier invité, Lauric Henneton, maître de conférence à l'université de Versailles Saint Quentin et spécialiste de la civilisation américaine. Auteur de La Fin du rêve américain? (Odile Jacob), son nouvel ouvrage, Atlas Historique des Etats-Unis, sortira le 24 avril prochain aux éditions Autrement. "Les primaires, c'est un cadeau empoisonné: ça peut favoriser le candidat le plus à gauche comme celui le plus à droite, mais en novembre il faudra un candidat capable de rassembler". Puis on parlera de la quatrième édition d'un festival contre le racisme et l'antisémitisme à Paris: le Grand festival, avec notre deuxième invité Frédéric Callens, directeur des ressources du Musée National de l'Histoire de l'Immigration. "La société est multiculturelle, on a besoin de changer de lunettes pour la voir telle qu'elle est". Vous écouterez également un reportage de Radio Parleur par Etienne Gratianette , et un autre de Léa Hurel qui a profité du 8 mars pour aller au rassemblement féministe Place de la République organisé par Alerta Feminista et Coletiva Marielles. Présentation : Daphnée Deschamps / Co-interview : Léa Hurel / Reportages : Etienne Gratianette & Léa Hurel / Réalisation : Swann Blanchet / Coordination : Bettina Lioret / Web : Léa Hurel & Bettina Lioret
Nous sommes à plus d’un an et demi de la présidentielle américaine et, fascination pour l’Amérique oblige, on s’intéresse déjà au grand bal des candidats potentiels à la Maison-Blanche. Dernier candidat en date à se déclarer : Bernie Sanders. Malheureux à la primaire démocrate de 2016, il est devenu la rock star des progressistes, le champion de la gauche mondiale, et un espoir de renouveau révolté malgré ses 77 ans bien tassés.Comme il semble fasciner un peu tout le monde, alliés comme ses ennemis, et même jusqu’en France, on s’est posé notre question rituelle : qui êtes-vous, Monsieur Sanders ?Thomas Rozec interroge Lauric Henneton, maître de conférences à l’université de Versailles Saint Quentin et auteur de “La fin du rêve américain” aux éditions Odile Jacob, et Elodie Cuzin, journaliste à l’AFP à Washington couvrant le Congrès.LES RÉFÉRENCES DE L’ÉMISSION“Fragments d’Amérique”, le podcast de la rédaction de l’AFP USA.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en février 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Illustration : Phil Roeder / CC / Flickr. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.