Du lundi au vendredi, Frédéric Rivière reçoit un acteur de la vie politique, économique, sociale, pour réagir à l’actualité française et internationale. A découvrir également en vidéo.
Dans le cadre des concertations sur la réforme des retraites, la CFTC a rencontré la Première ministre Élisabeth Borne, le 4 janvier. Entretien avec Cyril Chabanier, président de la CFTC. ► À lire aussi : Consultations sur la réforme des retraites en France: les syndicats campent sur leurs positions
Manuel Bompard, député LFI-NUPES des Bouches-du-Rhône, est, ce mercredi 4 janvier, l'invité du matin de RFI. Politique française avec notamment le projet de loi sur la réforme des retraites lancée par la Première ministre Elisabeth Borne qui poursuit ses consultations, tensions au sein de la France insoumise… Il répond à Frédéric Rivière.
Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines, membre de la commission des Affaires économiques, rapporteur d'une mission d'information de l'Assemblée nationale sur le commerce extérieur et l'attractivité, est ce mardi 3 janvier, l'invité du matin de RFI. Politique française, réforme des retraites, compétitivité de la France… Il répond à Frédéric Rivière.
Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, est, ce lundi 2 janvier, l'invitée du matin de RFI. Politique française, réforme des retraites annoncée pour l'année 2023 par Emmanuel Macron, mobilisation pour le climat… Elle répond en ligne à Arnaud Pontus.
Entretien avec le chef pâtissier tchadien Hissein Mahamoud Barkai, dit le pâtissier du désert, prix Lebey du meilleur artisan 2022. Membre des Toques françaises, il est un ambassadeur de la gastronomie tchadienne à travers le monde.
Ce dimanche 1er janvier, Lula da Silva retrouvera le palais du Planalto à Brasilia. À quelques jours de la cérémonie d'investiture, un attentat a été déjoué. Entretien avec Armelle Enders, professeure à l'université Paris 8, chercheuse à l'Institut français de géopolitique, historienne du Brésil contemporain et autrice du livre Histoire du Brésil (Chandeigne, 2016). ► À lire aussi : Au Brésil, un partisan de Jair Bolsonaro arrêté pour tentative d'attentat à la bombe
Quand la guerre a éclaté en Ukraine en février dernier, il a constitué une équipe de professionnels français et ukrainiens pour faire l'état des lieux des destructions. Entretien avec Martin Duplantier, architecte, urbaniste, président de l'association Architecture et maître d'ouvrage (AMO). ► À lire aussi : En Ukraine, nouvelle attaque de drone en Russie, le jour où Kiev demande l'exclusion de Moscou de l'ONU
Henriette Steinberg, Secrétaire générale du Secours populaire français, est, ce lundi 26 décembre, l'invitée du matin de RFI. Solidarité à l'endroit des personnes fragilisées dans l'hexagone, assistance aux populations démunies et aux plus vulnérables en cette période des fêtes de fin d'année.
Début octobre 2022, le Premier ministre haïtien Ariel Henry a appelé la communauté internationale à envoyer des troupes étrangères en Haïti pour libérer le pays des gangs armés qui contrôlent de très larges pans du territoire. Depuis, aucune force n'a été déployée. Quelle est la position de la France sur cette question ? Paris compte-t-il emboiter le pas au Canada qui mène une politique de sanctions à l'égard des personnalités politiques et économiques soupçonnées de soutenir les bandes criminelles ? Réponse avec Fabrice Mauriès, ambassadeur de France en Haïti.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera à Washington, aux États-Unis, ce 21 décembre 2022. Il sera reçu par le président américain Joe Biden puis va s'adresser au Congrès. Quel est l'intérêt de cette visite ? Réponse avec Oleksiy Goncharenko, député ukrainien, membre du Parlement d'Ukraine et vice-président de la commission des migrations et des réfugiés de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Emmanuel Macron était très présent à Doha pour la Coupe du monde avec deux aller-retour en trois jours. On l'a vu dans les vestiaires, en coach de l'équipe de France, et même sur la pelouse de la finale, consolant Kylian Mbappé. En a-t-il trop fait ? Réponse avec Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès et enseignant à l'université Paris Nanterre.
L'Argentine a été sacrée championne du monde, dimanche 18 décembre 2022, à l'issue d'une finale de Coupe du monde spectaculaire voire historique. Le Qatar pouvait-il rêver d'une meilleure conclusion pour son Mondial ? Réponse avec Jean-Baptiste Guégan, spécialiste et consultant en géopolitique du sport, l'Invité du matin sur RFI.
Patrice Beaumelle, entraîneur français, est depuis 14 ans sur le continent africain. Ex-adjoint de l'équipe nationale du Maroc de 2016 à 2019, sélectionneur de la Zambie et dernièrement de la Côte d'Ivoire de 2020 à 2022, double vainqueur de la CAN 2012 et 2015, il est ce jeudi 15 décembre, l'invité du matin de RFI. Au lendemain de la qualification des Bleus à la finale du mondial de football Qatar 2022, il répond à Frédéric Rivière.
Le verdict est tombé hier, 13 décembre, au procès de l'attentat de Nice, qui avait fait 86 morts et plus de 400 blessés sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016. Stéphane Erbs, victime psychologique blessée, endeuillée, et co-président de l'association « Promenade des anges » est l'invité du matin de RFI.
Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, est l'invité du matin de RFI. Politique française, situation en Ukraine avec la tenue ce mardi 13 décembre à Paris de deux conférences internationales de soutien à l'Ukraine… Il répond à Frédéric Rivière.
Coup de tonnerre au Parlement européen. Quatre personnes ont été inculpées et écrouées, dont la vice-présidente grecque Eva Kaili, dans le cadre d'une enquête pour corruption en lien avec le Qatar. Entretien avec Manon Aubry, eurodéputée La France insoumise (LFI), présidente du groupe de la gauche au Parlement européen. ► À lire aussi : Corruption au Parlement européen: la vice-présidente Eva Kaili sanctionnée
L'Invité du matin de ce jeudi 8 décembre est Hervé Machenaud, ancien directeur exécutif du groupe EDF, auteur du livre La France dans le noir : c'est maintenant ! (novembre 2022, aux éditions les Belles lettres). Il répond aux questions de Frédéric Rivière sur la production d'électricité en France et les possibles coupures d'électricité cet hiver.
Philippe Gosselin, député LR de la Manche, vice-président de la commission des Lois au Parlement, est ce mercredi 07 décembre 2022 l'invité du matin de RFI. Politique française, débat sur l'immigration à l'Assemblée nationale, réforme des retraites, projet de loi énergétique, élection à la présidence du parti Les Républicains…Il répond à Frédéric Rivière.
Déplacement d'Emmanuel Macron en Albanie à l'occasion du Sommet UE-Balkans occidentaux, retour sur son déplacement aux États-Unis, politique française, débat sur l'immigration… Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine, président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale est ce mardi 06 décembre, l'invité du matin de RFI.
Hala Abou-Hassira, Ambassadrice de Palestine en France est ce lundi 05 décembre, l'invitée du matin de RFI. Situation de l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri menacé d'expulsion de Jérusalem-Est, crise israélo–palestinienne, absence de dialogue en perspective entre les deux parties du conflit, quel rôle peut jouer la France dans la résolution de ce conflit… Elle répond aux questions de RFI.
Ce 1er décembre marque, comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le sida, épidémie qui tue encore 650 000 personnes par an, et contre laquelle la lutte piétine. Plusieurs régions du monde enregistrent une hausse du nombre de contaminations, mettant à mal des décennies d'efforts. C'est dans ce contexte que l'Onusida publie un nouveau rapport mettant en cause le poids des inégalités qui entravent les politiques sanitaires. Invitée exceptionnelle ce matin sur RFI, Winnie Byanyima, la directrice exécutive de l'agence onusienne, répond aux questions de Simon Rozé. À l'occasion de la journée mondiale contre le sida, l'Onusida publie son nouveau rapport : «Inégalités dangereuses». Pour Winnie Byanyima, sa directrice exécutive, des changements structurels sont à mettre en œuvre pour espérer tenir l'objectif de mettre fin à la pandémie en 2030. RFI : Votre nouveau rapport fait suite à celui publié l'été dernier : « En danger ». Cette fois encore, on lit que la lutte contre l'épidémie n'est pas sur la bonne voie. Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ? Winnie Byanyima : Beaucoup de facteurs expliquent cela. Nous n'étions tout d'abord pas bien engagés. Le Covid-19 et ses conséquences économiques ont ensuite compromis de nombreuses choses. Puis la guerre en Ukraine, l'augmentation des prix du carburant, de la nourriture, du coût de la vie, ont laissé de nombreux pays en difficulté. En particulier, ceux les plus touchés par l'épidémie, ceux à bas revenus et à revenus intermédiaires en Afrique. Ils doivent faire face à des remboursements toujours plus élevés de leur dette au détriment des dépenses de santé, d'éducation et de protection sociale. Beaucoup de pays dépendants de l'aide au développement ont également connu des réductions de cette aide. Cela s'explique par la dévaluation de leur monnaie par rapport au dollar, mais également car les montants eux-mêmes des aides ont diminué. Tout cela nous mène donc dans la mauvaise direction. Permettez-moi cependant de dire que nous n'allions pas assez vite avant même ces crises. Nous devons donc simplement nous reprendre et mettre les bouchées doubles. Il faut regarder nos données, les analyser et comprendre que ce sont les inégalités le moteur de l'épidémie. En quoi ces inégalités, et particulièrement celles de genre, nous empêchent-elles de mettre fin au sida ? Les régions Afrique de l'Est et australe, par exemple, constituent l'épicentre de l'épidémie de VIH. 54% de toutes les personnes contaminées y vivent. Lorsque l'on regarde en détail, on voit que chez les 15-24 ans, 3 nouvelles infections sur 4 concernent les filles et les jeunes femmes. C'est une crise d'inégalité de genre. Les femmes et les filles ont plus de risque d'infection. C'est lié aux violences sexuelles, le plus souvent des rapports non désirés. Les causes sont notamment le manque d'accès sûr à l'école, la dépendance économique de ces femmes et ces filles, les rapports sexuels tarifés... Vous voyez : les inégalités sont le moteur de ce risque plus élevé. Je suis en Tanzanie en ce moment. Seuls 30% des jeunes garçons et des jeunes filles vont au lycée. Cela veut dire beaucoup pour une fille. Cette fille qui ne va pas à l'école, qui a 12, 13, 14, 15 ans ; elle risque des rapports sexuels non consentis. Elle sera sur le marché quelque part, elle rapportera de l'eau, elle ramassera du bois de chauffage, elle fera des corvées pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle sera probablement seule dans un endroit où elle ne sera pas en sécurité et où un homme, un garçon, la forcera à avoir des rapports sexuels. Elle n'aura aucun contrôle. Nous devons mettre fin à cela. Si nous pouvons garder les filles à l'école, le risque est réduit de moitié. Si on leur donne une éducation à la sexualité, le risque diminue encore plus. Je suis donc heureuse que déjà douze pays aient signé le nouveau programme que nous avons appelé Éducation plus. C'est un plan ambitieux pour développer l'enseignement secondaire et pour y mettre en place des programmes d'éducation sexuelle. Il s'agit notamment de lutter contre la masculinité toxique chez les garçons, les sensibiliser à être des gens respectueux, qui ne forcent pas une fille à faire l'amour. C'est ce genre d'action qui fera reculer les inégalités dont souffrent les filles. Il y a d'autres inégalités, notamment celles qui visent les hommes qui ont des rapports homosexuels. On voit dans les régions d'Afrique de l'Est et australe, en Afrique centrale ou de l'Ouest, que ces dix dernières années ont permis de réduire les nouvelles infections et les décès du sida. Mais pas pour les homosexuels et les autres populations clés. Il n'y a presque pas eu de réduction des nouvelles infections. L'explication est qu'ils souffrent d'inégalités dont on ne s'occupe pas. Ils sont criminalisés, et cela renie leur droit à la santé. Ils se cachent donc de la loi. Ils affrontent le regard de la société, qui ne les laisse pas assumer leur sexualité et obtenir ce dont ils ont besoin. Nous devons donc nous battre contre la stigmatisation et ces lois punitives. Ce ne sera pas facile, mais on avance. Je me réjouis de voir que ces dernières années, certaines de ces lois ont été abandonnées en Afrique : au Gabon, au Botswana, en Angola… Dans les Caraïbes également : Antigue-et-Barbude, Saint-Kitts-et-Nevis… Ces pays et d'autres encore ont décriminalisé l'homosexualité. Il y a une opportunité à saisir et nous continuerons de plaider contre ces lois criminelles. Elles n'ont pas de place dans le monde d'aujourd'hui. Elles renient aux personnes leur droit à la santé. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les enfants aussi souffrent des inégalités. Aujourd'hui, 75% des adultes séropositifs suivent un traitement. Ils peuvent vivre comme s'ils avaient une maladie chronique, pour laquelle on prend un médicament et cela suffit. Mais pour les enfants, seulement 52% sont sous traitement. C'est honteux que ceux sans défense, qui ne peuvent porter leur voix, ne puissent bénéficier de ce qu'offre la science. Nous devons donc résoudre cela et fournir un traitement à chaque enfant atteint du VIH. Il faut également arrêter la transmission mère-enfant, car là aussi, nous savons traiter. Il y a des inégalités dans l'accès à la science. Si vous êtes en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, vous pouvez recevoir des injections longue durée. Une simple piqûre dans votre bras vous protégera pendant deux mois. Vous n'avez pas à prendre de médicament et cela vous permet d'avoir des rapports sexuels. Rien ne vous arrivera, vous n'aurez pas le VIH. Tout cela n'est pas disponible dans les pays du Sud, où on en a pourtant le plus besoin. Ces pays en Afrique, où les gens doivent se cacher : une petite piqûre vaudra mieux que de sortir acheter des préservatifs. L'accès aux meilleurs outils de la science est donc inégal. Nous aurons bientôt à disposition des anti-rétroviraux à longue action. Cela pourrait tout changer pour les filles africaines. Vous voyez, aujourd'hui, elles doivent se cacher de leurs parents, de leurs enseignants, de l'Église. Elles font l'amour, et peuvent attraper le VIH. Mais imaginez, si elles pouvaient aller quelque part et avoir cette piqûre. Ce serait efficace pendant six mois. Cela changerait leur vie ! Elles n'auraient plus à se cacher. Tous ces outils ne devraient pas être disponibles uniquement dans les pays riches. Ils devraient être donnés là où le besoin est le plus grand, auprès des personnes stigmatisées et qui en meurent. Pour progresser, il faut certes des programmes comme celui que vous citez, mais il faut également des financements. En septembre dernier, le Fonds mondial contre le VIH, le paludisme et la tuberculose tenait sa conférence de reconstitution. Une somme record a certes été récoltée, mais l'objectif fixé n'a pas été atteint. Comment l'interprétez-vous ? Nous espérions obtenir 18 milliards de dollars, nous en avons eu 16. Ce n'est donc pas une reconstitution complète. Je note que la France est d'ailleurs l'un des principaux contributeurs. C'est impressionnant et c'est un exemple pour d'autres pays. Mais vous savez, chez moi on dit que tout rayon de soleil est bon à prendre. Ce que je veux dire, c'est que nous sommes tout de même parvenus à récolter 16 milliards en période de récession mondiale. De nombreux pays voient les prix du carburant augmenter, cela réduit leurs budgets et malgré ça, beaucoup d'entre eux ont augmenté leur contribution au Fonds de 30%. C'est donc compliqué de ne pas s'en satisfaire. Il faudra alors faire avec et faire des priorités parmi les priorités. Les pays d'Afrique de l'Est, australe, de l'Ouest et centrale ont beaucoup de besoins, notamment car ils sont très endettés. Il y a cette pression sur leurs budgets, et ils vont avoir besoin de toute notre aide pour maintenir en place leurs programmes contre le VIH. C'est pour cette raison qu'avec la France, nous soutenons un certain nombre de pays d'Afrique francophone en difficulté, qui ont besoin d'aide pour continuer le combat. Nous visons un budget de 15 millions de dollars. C'est la troisième région avec le plus de personnes contaminées par le VIH dans le monde. Il faut aussi insister sur le fait qu'il doit y avoir des solutions à la question de la dette. Ce n'est pas juste qu'en pleine crise sanitaire, des pays pauvres doivent rembourser des montants quatre fois supérieurs à ce qu'ils investissent pour la santé de leurs habitants. Dans ce contexte, considérez-vous que la lutte contre le VIH constitue toujours une priorité politique ? Le sida est toujours là. Notre rapport montre même que dans quatre régions du monde, les nouvelles infections ne diminuent pas mais augmentent. C'est dangereux. Jusqu'à maintenant, les nouvelles infections diminuaient en Afrique subsaharienne, en Afrique de l'Est. Elles diminuaient en Asie et dans le Pacifique. Maintenant, on observe des hausses en Amérique latine, en Europe de l'Est et même en Asie et dans le Pacifique. Nous n'allons pas dans le bon sens. Le sida est toujours là : 650 000 personnes en sont mortes l'an dernier. Une toutes les minutes. Nous devons rappeler que ça continue et que cela va empirer si nous relâchons nos efforts. Nous devons poursuivre le combat. Comment faire ? Nous devons tout d'abord nous appuyer sur les données. Elles nous diront où nous devons accentuer nos efforts. Nous devons dépenser l'argent là où il y a le plus grand risque, le plus lourd fardeau. On ne peut pas jeter l'argent partout. Ensuite, il faut identifier les causes : pourquoi des personnes qui commencent leur traitement abandonnent ensuite ? On observe ce phénomène dans plein de pays. Au Mozambique par exemple, c'est le système de santé qui est en cause. Il ne permet pas aux patients de bénéficier du suivi dont ils ont besoin près de chez eux. On voit aussi qu'il y a de nombreux obstacles structurels. La stigmatisation en est un. Elle empêche les gens d'accéder au soin. Nous devons nous en occuper, notamment en réduisant les inégalités qui éloignent les patients des services de soin. C'est une part importante de notre travail. Mais il faut aussi repenser ces services et les mettre dans les mains de ceux qui sont confrontés à la maladie. C'est le meilleur moyen de remettre les choses en ordre, il faut une solution centrée sur les communautés. Il en faut plus. Il faut que les homosexuels, les travailleurs du sexe, les jeunes, aient la main pour retrouver le chemin du soin. Il faut étudier ces services pour comprendre comment les malades les utilisent et régler les problèmes qui les en éloignent. Ce sont ces innovations qui rendront nos actions plus efficaces, plus ciblées. Il faut enfin travailler sur les droits humains, et sur la décriminalisation. Il faut combattre les normes sociales qui rendent le risque acceptable comme les violences sexuelles. Il faut lutter contre le machisme, et la façon dont les garçons et les hommes considèrent le sexe. Ces barrières doivent être levées. Mais cela fait des années qu'on entend parler des solutions basées sur une plus grande implication des communautés. Pourquoi ne sont-elles toujours pas plus répandues ? C'est en fait là que se trouve notre échec. Nous disons mais ne faisons pas. Pays après pays, on le voit : une réticence des gouvernements, un manque de confiance envers ces communautés. C'est à nous de plaider fortement et de présenter les preuves que cette méthode fonctionne. Je reviens de Jamaïque, et j'ai justement vu ça en marche. C'était très fort. Le soin géré par la communauté implique les gens, va vers eux. Celui géré par le gouvernement attend qu'on vienne à lui. Vous voyez la différence ? L'un est motivé par son objectif : atteindre les populations clés. L'autre est plus hospitalier, il reçoit et traite, bien, ceux qui viennent à lui. Ce qui est important, c'est d'avoir un système de santé qui va chercher au sein des communautés, et laisser celles-ci à la manœuvre. Sans ça, non seulement on échouera à vaincre le Sida, mais également d'autres pandémies. C'est cette approche qui fait le travail de prévention. C'est elle qui constitue également la réponse. On ne l'a pas fait et c'est pour cette raison que nous sommes lents. Ou plutôt, on peut le voir ainsi : les pays qui ont mis en place cette approche progressent plus vite que les autres. C'est évident. L'objectif mondial est la fin du sida en 2030. Pensez-vous qu'il soit atteint ? Je suis optimiste. J'aimerais dire que c'est possible, mais il faudra faire différemment. Avec le niveau actuel de financement, avec le manque de progrès sur les droits humains, nous échouerons. Mais si nous décidons de financer, si nous créons un environnement émancipateur, si nous changeons les lois qui empêchent les filles d'avoir les mêmes chances, nous y arriverons. Il n'y a aucune raison de ne pas vaincre le sida en 2030. Nous avons juste besoin de volonté politique.
Pieyre-Alexandre Anglade, député Renaissance des Français de l'étranger et président de la commission des Affaires européennes à l'Assemblée nationale. Frédéric Rivière l'interroge sur le soutien de la France à l'Ukraine, le dialogue avec la Russie et les relations entre la France et les États-Unis à l'occasion de la visite d'État d'Emmanuel Macron à Washington.
Que fait-il faire pour ramener le calme à Mayotte, qui connait un épisode d'extrême violence depuis plus d'une semaine ? Entretien avec Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône et vice-président des Républicains.
Daniele Obono, député La France insoumise-Nupes de Paris, est ce lundi 28 novembre, l'invitée du matin de RFI. Politique française, situation à Mayotte, immigration, affaire Adrien Qatennens, reintégration des soignants… Elle répond aux questions de Frédéric Rivière.
Constantin Sigov, chercheur, philosophe ukrainien, directeur du centre européen à l'Université de Kiev, auteur de Quand l'Ukraine se lève (Talent Editions) un livre d'entretien avec Laure Mandeville, est, ce jeudi 24 novembre, l'invité du matin de RFI. Il décrypte les raisons profondes de l'attitude belliciste de la Russie de Vladimir Poutine face à l'Ukraine.
Laurence Boone, secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée de l'Europe est l'Invitée du matin de Frédéric Rivière. Au menu : les 70 ans du Parlement européen, l'état des relations franco-allemandes et le plafonnement du prix du gaz.
Paul Vannier, député La France insoumise (LFI) du Val-d'Oise, est l'Invité du matin de RFI. Réforme du chômage et le retour d'Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale sont les principaux sujets abordés par Frédéric Rivière.
Franck Allisio, député Rassemblement national des Bouches-du-Rhône et porte-parole du groupe RN est l'Invité du matin de RFI. Catastrophe nucléaire à Zaporijjia, création d'un fond pour les pertes et dommages à la COP27, immigration, Ocean Viking, début de la campagne des Restos du Coeur, voilà les thèmes abordés par Frédéric Rivière avec son invité.
À quand le plein emploi pour les personnes handicapées en France ? Cette préoccupation est au centre de la 26ᵉ édition de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées. Aujourd'hui, c'est le « DuoDay ». Explications avec Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, invitée du matin de RFI.
Trump candidat en 2024 ? l'annonce a été officialisée ce mardi 15 novembre par Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride aux États-Unis. Randy Yaloz, avocat franco-américain, président de Republicans Overseas France et directeur juridique adjoint de Republicans Overseas est l'invité du matin de RFI.
Éric Bothorel, député Renaissance des Côtes-d'Armor, membre de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale et rapporteur du projet de loi énergies renouvelables, est, ce mardi 15 novembre, l'invité du matin de RFI. Inaction climatique de la France, alors que s'ouvre aujourd'hui en Indonésie le Sommet du G 20 avec, pour thème principal, la question de la transition énergétique, il répond aux questions d'Aurélien Devernoix.
À l'approche du congrès du Parti socialiste, en janvier prochain, et alors que le parti connaît des tensions internes, Aurélien Devernoix accueille Lamia El Aaraje, porte-parole du PS et conseillère de Paris. L'ancienne députée du XVᵉ arrondissement de Paris fait également partie des 150 signataires d'une tribune appelant aux « refondations » de la gauche, parue en octobre dernier, une troisième voie au sein du parti entre les pro et les anti-Nupes. ► À lire aussi : Congrès PS, le risque de la scission ?
À la veille des cérémonies du 11-Novembre, Patricia Miralles, secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, souligne l'importance de la transmission de notre histoire alors que la guerre est aux portes de l'Union européenne.
À quelques heures des élections de mi-mandat aux États-Unis, Christopher Weissberg, député franco-américain Renaissance des Français d'Amérique du Nord, nous donne son analyse de la campagne électorale et des stratégies des camps démocrate et républicain. ► À lire aussi : Élections de mi-mandat aux États-Unis: zoom sur trois États clés
La 27ᵉ Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, COP27, s'est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte pour étudier les réponses à apporter au réchauffement climatique. Comment ces grandes réunions internationales peuvent-elles faire avancer les choses en matière de lutte contre le changement climatique ? Cyril Dion, écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, est notre invité. ► À lire aussi : Ouverture de la COP27 en Égypte, les «pertes et dommages» mis à l'agenda des négociations COP27: les bonnes intentions d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'Afrique
La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni se rend, ce jeudi 3 novembre, à Bruxelles pour son premier déplacement à l'étranger depuis son accession au pouvoir. Geste symbolique ou hasard de l'agenda de l'Union européenne ? Entretien avec Daniela Rondinelli, députée italienne au Parlement européen (groupe non-inscrits-indépendant).
Ce 2 novembre, les travaux pour la construction d'une retenue d'eau ou « méga-bassine » doivent reprendre à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, dans l'ouest de la France. Après les manifestations du week-end dernier, les opposants au projet ont prévu de se rendre sur place. Entretien avec Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. ► À lire aussi : «Non aux bassines» : tension sur les usages de l'eau, policiers et écologistes s'affrontent dans les Deux-Sèvres
Le 31 octobre, La France insoumise (LFI) a de nouveau défendu une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi de finance de la Sécurité sociale. Une motion déposée seulement par LFI. La conséquence d'une divergence avec les autres partis de la Nupes ? Entretien avec Danielle Simonnet, députée LFI-Nupes de Paris.
Stéphane Troussel président PS du département de la Seine-Saint-Denis, est ce lundi 31 octobre, l'invité du matin de RFI. Il vient de publier un livre Seine-Saint-Denis, La République au défi, aux éditions de l'Aube. Élection du président Lula da Silva au Brésil, politique française, réflexions sur la gauche et la France… Il répond aux questions de Frédéric Rivière.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique est ce vendredi 28 octobre, l'invité du matin de RFI. Politique française, recours répétitifs à l'article 49.3 de la Constitution par le gouvernement pour l'adoption sans vote du budget 2023, motions de censure des oppositions à l'Assemblée nationale, projet de réforme des retraites… Il répond aux questions de Julien Chavanne.
Arthur Delaporte, député PS de la 2ème circonscription du Calvados, membre de la Nupes, porte-parole des députés socialistes à l'Assemblée nationale est ce jeudi 27 octobre, l'invité du matin de RFI. Politique française, 3e recours par la Première ministre Élisabeth Borne à l'article 49-3 de la Constitution pour l'adoption du budget de la Sécurité sociale, interview d'Emmanuel Macron qui dénonce « le cynisme » et « le désordre » des oppositions à propos des motions de censure de la Nupes et du RN… Il répond aux questions de Julien Chavanne.
Le 24 octobre, le parti de droite Les Républicains n'a pas voté les motions de censure à l'Assemblée nationale. Un service rendu à Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ? Entretien avec Julien Dive, député LR de l'Aisne et vice-président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée.
Le gouvernement n'a pas été renversé lundi 24 octobre lors de la première salve de motions de censure à l'Assemblée. Mais le Rassemblement national a voté la motion de la Nupes, contrairement à ce qui avait été annoncé. Entretien avec Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Le 4 octobre, le prix Nobel de physique a été attribué au Français Alain Aspect ainsi qu'aux chercheurs américain John F. Clauser et autrichien Anton Zeilinger, pour leurs travaux sur « l'intrication quantique ». Entretien avec le quinzième lauréat français du Nobel de physique. ► À lire aussi : Le Nobel de physique récompense trois chercheurs, dont un Français, pour leurs travaux sur la mécanique quantique
Le 12 octobre sur France 2, Emmanuel Macron a annoncé un retour à la normale sur la disponibilité des carburants dans les stations-service dans le courant de la semaine prochaine. Ce scénario est-il réalisable ? Entretien avec Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie.
Aurélien Taché est l'invité du matin de RFI : député Écologiste, membre de la coalition de la Nupes, il est également coprésident du parti Les nouveaux démocrates. Il répond aux questions de Frédéric Rivière dans le contexte de la crise des carburants.
Juliette Bénet, porte-parole de l'ONG Plan International France, est l'Invitée du matin de RFI. Elle répond aux questions de Frédéric Rivière à l'occasion de la Journée internationale des filles.
Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger (2008-2012, 2017-2020) et auteur de « L'Énigme algérienne. Chroniques d'une ambassade à Alger » aux éditions de l'Observatoire, est l'Invité du matin de RFI. Il répond aux questions de Frédéric Rivière à l'occasion de la visite officielle de la Première ministre française Élisabeth Borne en Algérie.
À deux ans des Jeux de Paris 2024, demain samedi 8 octobre aura lieu la première journée paralympique à Paris. Quel est l'objectif de cet événement ? Entretien avec Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique français.
Au début de la guerre en Ukraine en février 2022, Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a estimé que plus de cinq millions d'Ukrainiens seraient obligés de quitter leur pays. Qu'en est-il aujourd'hui ? ► À lire aussi : Guerre en Ukraine: des cartes diffusées par l'armée russe confirment son recul à Kherson
Il y a cinq ans, le mouvement #MeToo est apparu avec l'affaire Weinstein. En France, les violences sexuelles et sexistes sont au cœur du débat politique. Entretien avec Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes.