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durée : 00:02:33 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - La collection de bijoux d'Heidi Horten est une des plus belles au monde. Elle sera mise aux enchères à Genève par Christie's et devrait battre tous les records. Restent les questions sur l'origine nazie de la fortune des Horten.
durée : 00:02:33 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - La collection de bijoux d'Heidi Horten est une des plus belles au monde. Elle sera mise aux enchères à Genève par Christie's et devrait battre tous les records. Restent les questions sur l'origine nazie de la fortune des Horten.
Le 1er avril 2022, la ville de Shanghai était mise sous cloche devant la progression du Covid. Deux mois de confinement, et même parfois plus pour ses 25 millions d'habitants, qui ont laissé des traces, notamment au sein de la communauté étrangère. De notre correspondant à Pékin, « J'ai fait deux mois de "lockdown", j'avais deux chats donc je suis resté. » Il est resté à Shanghai, Paul. Comme beaucoup d'étrangers, au moment du confinement de la capitale économique chinoise, ce Français qui travaille dans le marketing a pensé à tout plaquer. Ce sont ses chats qui l'ont contraint à rester. Mais, un an après, il n'oublie pas : « Tu sais ce que c'est que d'être enfermé pendant deux mois dans ton appart ? Beaucoup ont pensé partir et ils y pensent encore. J'ai perdu la moitié de mes amis à Shanghai et plus encore à Pékin. » Siège de la plupart des entreprises étrangères en Chine, Shanghai accueillait un quart de la population expatriée avant 2022. Près de 25% des Allemands résidents dans la ville sont partis après le confinement, le nombre des Français et Italiens a diminué de 20%, selon un rapport de la Chambre de commerce européenne en Chine cité par l'Agence Bloomberg. La politique « zéro Covid » que les autorités et les médias d'État chinois voudraient aujourd'hui effacer des mémoires, a laissé des traces jusque dans la communauté française à Pékin. « Trois ans d'enfermement pour de nombreux Français, des départs importants. C'est une communauté blessée, fatiguée par le Covid, mais aussi par la politique "Zéro Covid" qui a fermé les frontières. Il y a des retours, mais ce n'est pas aussi simple », déplore Franck Pajot, représentant des Français de l'étranger, président du Conseil consulaire Chine du Nord, Mongolie et professeur au lycée français international de Pékin. Recours à des « talents locaux » La décision soudaine d'enfermer des mégalopoles entières l'année dernière a aussi marqué durablement les entreprises étrangères. La visite de dirigeants européens, dont le président français, en ce début avril, devrait contribuer à relancer les échanges humains, espèrent les diplomates. Question talents, le confinement a accéléré le remplacement des expatriés par des contrats locaux, affirme Johnathan Edwards, directeur de l'agence de recrutement Antal à Shanghai : « Beaucoup d'entreprises ont maintenant des talents locaux à la tête de leurs filiales en Chine. Il y a donc moins de demande d'expatriés qu'avant. C'est une question de localisation des moyens. Le Covid a juste accéléré ce phénomène, parce qu'il était impossible d'entrer et de sortir du pays pendant trois ans. Je pense que ça va prendre six mois au minimum pour que les choses se normalisent. » Six mois, un an, avant que la deuxième économie du monde ne retrouve son dynamisme pré-pandémie, disent les optimistes. Pour les pessimistes, il faudra un peu plus de temps avant que les cicatrices du « zéro Covid » ne soient définitivement refermées. ► À lire aussi : Chine: Shanghai atteint l'objectif «sociétal zéro Covid»
La dette n'aura pas dépassé les 3.000 milliards d'euros au 31 décembre dernier, contrairement à ce qu'indiquaient les prévisions. Mais la France reste l'un des plus mauvais élèves de la zone Euro.
Ce vendredi 24 mars, les messages envoyés par les Banques centraux face aux mauvaises nouvelles dans le secteur bancaire ont été abordé par Patrick Artus, directeur de la recherche économique de Natixis, et Christian Saint-Étienne, professeur au CNAM, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Seuls 12% des réfugiés ukrainiens se disent prêts à rentrer chez eux dans les trois prochains mois, selon le HCR, le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies. Pour leur porte-parole, Céline Schmitt, le besoin de solidarité et de générosité reste important alors que la guerre est entrée dans sa deuxième année.
Est-ce que vous aimez les huîtres ? À cette question, seulement deux réponses possibles : soit vous venez de vous lécher les lèvres d'extase en pensant à ce goût iodé si unique, soit vous venez de faire une grimace de dégoût... Parce que oui, vous l'avez sûrement remarqué, les huîtres font partie de ces choses dans la vie que l'on ne peut pas apprécier moyennement : soit on adore, soit on déteste.Découvrez dans ce podcast tout ce qu'il faut savoir sur les huîtres et surtout : combien de temps restent-elles vivantes dans notre corps ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Ça nous est déjà arrivé à toutes et à tous d'avoir une chanson qui nous reste en tête. Une mélodie plus ou moins longue, quelques phrases, une série de notes coincées dans notre esprit pendant un certain temps. Et d'ailleurs cela touche 90% d'entre nous au moins une fois par semaine. Ces airs coincés dans notre cerveau, cela porte un nom : des vers d'oreilles, comme des vers de terre qui grouilleraient dans nos oreilles. C'est le psychiatre allemand Cornelius Eckert qui invente cette expression en 1979, l'esprit probablement occupé par le hit de l'époque. Et cent ans plus tôt, Mark Twain en parlait déjà dans une de ses nouvelles : le cauchemar littéraire. Mais à quoi ça tient, ce phénomène ? Est-ce la composition d'une musique qui nous pousse à la retenir ? Mais comment se débarrasser d'un ver d'oreille ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. A écouter aussi : Qui est la femme qui représente la statue de la liberté ? Pourquoi les Egyptiens sont-ils toujours présentés de profil ? Quels sont les albums les plus attendus en 2023 ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
J'aurais tellement voulu apprendre ça à l'école... et quand je l'ai appris, j'ai instantanément compris pourquoi on ne l'enseignerait JAMAIS à l'école. Comment les riches deviennent-ils riches? En achetant du revenu. Acheter des appartements avec de bons locataires dedans, c'est acheter du revenu. Mieux qu'un locataire de qualité, il y a le franchisé Starbucks ou MacDonald's, à qui on apprend carrément comment payer son loyer. Mais qu'y a-t-il au dessus, quel moyen existe-t-il pour acheter une part des revenus du monde entier, sans demander leur avis aux populations? Endetter les Etats bien sûr, et c'est ce dont nous parlons dans ce podcast. SOUTENEZ le podcast : https://www.paypal.com/paypalme/IdrissAberkanePod?country.x=FR&locale.x=fr_FR Abonnement exclusif pour écouter les épisodes exclusifs : https://anchor.fm/idriss-aberkane/subscribe Écrivez-moi à IdrissAberkanePodcast@gmail.com pour toute demande commercial. #Riche #Franchise #IdrissAberkane
durée : 00:03:05 - Géopolitique - par : Pierre Haski - "Votre aide n'est pas de la charité", a plaidé hier le président ukrainien devant un Congrès qui comptait quelques absents, des Républicains "trumpiens" opposés à la poursuite de l'aide. Le Président Biden a demandé 45 milliards de dollars d'aide supplémentaire, justifiant ce plaidoyer.
durée : 00:03:05 - Géopolitique - par : Pierre Haski - "Votre aide n'est pas de la charité", a plaidé hier le président ukrainien devant un Congrès qui comptait quelques absents, des Républicains "trumpiens" opposés à la poursuite de l'aide. Le Président Biden a demandé 45 milliards de dollars d'aide supplémentaire, justifiant ce plaidoyer.
Au Qatar, où se terminera dimanche la Coupe du monde de football, les habitants ne sont pas forcément de grands passionnés du ballon rond. Les Qatariens adorent en revanche les courses de chameaux, une passion qui peut rapporter gros. Nous sommes au Hejen Racing Comité, à 25 kilomètres au nord de Doha. Un carré de pelouse taillé aux ciseaux, un parterre de fleurs, une piste ronde de 8 kilomètres et partout autour, des autoroutes et le désert. Il est midi, et on s'affaire. Après celles du petit matin, seize nouvelles courses sont programmées en début d'après-midi. Chameaux et chamelles doivent être préparés, harnachés et équipés d'un robot. Ali est l'un des éleveurs. « C'est un robot. Un robot pour la course. Il est harnaché sur le chameau. Et c'est lui qui va faire que le chameau coure vite. Avant, c'étaient des enfants, mais c'est fini depuis 20 ans. Trop dangereux. J'ai une télécommande et un talkie-walkie. Si je veux que le chameau accélère, j'active la cravache ou je crie dans le talkie-walkie. Il reconnaît ma voix et va plus vite. » Un sport qui peut rapporter gros Cravache activée, en piste ! À bord d'un gros 4x4 rutilant, course filmée et commentée en direct sur une télé et une radio dédiées. Adnan Yaya est chargé des relations publiques du comité. Il nous présente la course : « C'est très important, oui, très important. C'est le premier festival de la saison ici et dans le golfe Persique. Aujourd'hui, les courses sont longues de 5 kilomètres. Vous allez voir de l'action ! - Il y a beaucoup d'argent à gagner ? - Oh oui bien sûr ! Celui ou celle qui va gagner va rapporter aujourd'hui à son propriétaire 400 000 euros par course si c'est une femelle, et 250 000 si c'est un mâle. Parce que les femelles sont différentes et plus rapides que les mâles. - Les femelles sont plus rapides ? - Oui, bien sûr, et leur prix est plus élevé parce qu'elles se reproduisent entre les courses. Elles sont bien traitées parce que si une femelle coure vite, elle donnera des petits qui courront vite aussi ! » Des courses dans tout le golfe Persique Peu ou pas de public, mais un ballet de voitures de part et d'autre de la piste. « Nous suivons toujours la course juste à côté des chameaux. Dans le dernier kilomètre, chaque entraîneur active sa cravache. Tous veulent gagner, ils encouragent les chameaux. Chaque bête comprend ses propres mots. Lorsqu'elle les entend, elle sait ce qu'on attend d'elle. » Après dix jours de course au Qatar, la caravane prendra la direction de Dubaï, avant Abou Dhabi, puis l'Arabie saoudite. C'est culturel et c'est ainsi chaque saison de novembre à mars.
Au Qatar, où se terminera dimanche la Coupe du monde de football, les habitants ne sont pas forcément de grands passionnés du ballon rond. Les Qatariens adorent en revanche les courses de chameaux, une passion qui peut rapporter gros. Nous sommes au Hejen Racing Comité, à 25 kilomètres au nord de Doha. Un carré de pelouse taillé aux ciseaux, un parterre de fleurs, une piste ronde de 8 kilomètres et partout autour, des autoroutes et le désert. Il est midi, et on s'affaire. Après celles du petit matin, seize nouvelles courses sont programmées en début d'après-midi. Chameaux et chamelles doivent être préparés, harnachés et équipés d'un robot. Ali est l'un des éleveurs. « C'est un robot. Un robot pour la course. Il est harnaché sur le chameau. Et c'est lui qui va faire que le chameau coure vite. Avant, c'étaient des enfants, mais c'est fini depuis 20 ans. Trop dangereux. J'ai une télécommande et un talkie-walkie. Si je veux que le chameau accélère, j'active la cravache ou je crie dans le talkie-walkie. Il reconnaît ma voix et va plus vite. » Un sport qui peut rapporter gros Cravache activée, en piste ! À bord d'un gros 4x4 rutilant, course filmée et commentée en direct sur une télé et une radio dédiées. Adnan Yaya est chargé des relations publiques du comité. Il nous présente la course : « C'est très important, oui, très important. C'est le premier festival de la saison ici et dans le golfe Persique. Aujourd'hui, les courses sont longues de 5 kilomètres. Vous allez voir de l'action ! - Il y a beaucoup d'argent à gagner ? - Oh oui bien sûr ! Celui ou celle qui va gagner va rapporter aujourd'hui à son propriétaire 400 000 euros par course si c'est une femelle, et 250 000 si c'est un mâle. Parce que les femelles sont différentes et plus rapides que les mâles. - Les femelles sont plus rapides ? - Oui, bien sûr, et leur prix est plus élevé parce qu'elles se reproduisent entre les courses. Elles sont bien traitées parce que si une femelle coure vite, elle donnera des petits qui courront vite aussi ! » Des courses dans tout le golfe Persique Peu ou pas de public, mais un ballet de voitures de part et d'autre de la piste. « Nous suivons toujours la course juste à côté des chameaux. Dans le dernier kilomètre, chaque entraîneur active sa cravache. Tous veulent gagner, ils encouragent les chameaux. Chaque bête comprend ses propres mots. Lorsqu'elle les entend, elle sait ce qu'on attend d'elle. » Après dix jours de course au Qatar, la caravane prendra la direction de Dubaï, avant Abou Dhabi, puis l'Arabie saoudite. C'est culturel et c'est ainsi chaque saison de novembre à mars.
durée : 00:48:41 - Côté Saveurs FB Normandie (Rouen) - Christophe Hardier, Auberge Buchoise. Buchy. Christophe, Maison Maréchal . Bernay + Halles Agrivin Rouen
La justice va revenir sur les lieux de la disparition de la mère de famille. Cédric Jubillar sera bien présent lors de cette reconstitution.
Lors d'une session extraordinaire de l'Organisation internationale du cacao, qui s'est tenue le 8 décembre à Montpellier, producteurs et acheteurs se sont mis d'accord pour lancer des études sur la possibilité de créer une bourse du cacao en Afrique. Aujourd'hui, les cours du cacao sont décidés à Londres ou New York. En rapprochant cette bourse des lieux de production, l'Afrique espère à terme une remontée des cours. Mais pour réaliser cette ambition, il faudra surmonter de nombreux obstacles. Avec notre correspondant à Montpellier, Une bourse du cacao en Afrique ? Narcisse Ghislain Olinga, délégué du Cameroun à l'Organisation internationale du cacao, y est 100% favorable : « L'un des problèmes majeurs, c'est le mécanisme de fixation de prix, affirme ce dernier. Il est fixé à Londres et à New York, où le producteur de cacao n'a aucune visibilité. On vous propose un prix qui, en réalité, ne vous permet même pas de couvrir pas vos charges de production. Nous nous réjouissons que les pays producteurs aient commencé à prendre ce problème à bras le corps. » Mais Jean-Luc Desverchère, exportateur ivoirien à San Pedro, premier port du cacao au monde, reste sceptique : « Entre l'offre et la demande, et les fonds de pension qui interviennent dans un marché spéculatif, est-ce qu'on peut parler vraiment d'offre et de demande ? Il y a un problème de spéculation. Le marché est-il vraiment intéressé par le devenir des planteurs ? » ► À lire aussi : Le cacao est-il en surproduction ? S'accorder sur la devise et les questions logistiques Cette bourse se concentrerait sur les quatre gros producteurs africains que sont la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Cameroun. Mais pour qu'elle fonctionne, il faut qu'elle attire les acheteurs, et sur de gros volumes, pour avoir des prix représentatifs. Côté africain, il y a aussi des obstacles à surmonter, propres aux quatre pays concernés. « Une bourse, ce n'est pas une société ordinaire, explique Michel Arrion, le directeur général de l'organisation internationale du cacao. Il y a toute la réglementation financière à respecter, or ces quatre pays ont quatre monnaies différentes. Se décider sur la devise utilisée pour libeller les contrats est une grosse difficulté. On n'aura pas un accord sur la bourse si on n'a pas aussi un accord sur toutes les questions logistiques : les livraisons, les entrepôts, le fonctionnement des ports d'exportation. Cela pourrait être un élément facilitant le commerce, mais il va falloir faire de gros efforts des deux côtés. » Les promoteurs de la bourse du cacao pourront en tout cas s'appuyer sur d'autres exemples africains, comme la bourse des matières premières créée à Addis-Abeba en 2008, et qui sert notamment à commercialiser le café des producteurs éthiopiens. ► À lire aussi : Quelles pistes pour lutter contre le « swollen shoot », la maladie redoutable du cacao ?
durée : 00:07:53 - la présentation de la réforme des retraites reportée, les syndicats restent méfiants.
Selon une étude Fipeco, les sociétés françaises sont parmi les plus taxées d'Europe, même en prenant en compte les aides publiques versées aux entreprises. Les explications de Thierry Fabre, rédacteur en chef au magazine Challenges. Ecorama du 8 décembre 2022, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
Ecoutez Parlons-Nous avec Caroline Dublanche du 05 décembre 2022
Au printemps 1982, l'archipel des Malouines, ou Falklands comme l'appelle le Royaume-Uni, se retrouve au cœur d'un conflit armé qui dure dix semaines avec l'Argentine. Quatre décennies plus tard, la défaite de Buenos Aires contre les Britanniques reste une plaie béante pour la nation sud-américaine. Pour plus de huit Argentins sur dix, leur gouvernement doit continuer à réclamer la souveraineté sur ces îles du sud de l'Atlantique. Reportage d'Éléonore Vanel, Nicolas Flon et Flavian Charuel.
Où héberger les demandeurs d'asile dans un pays qui traverse une crise du logement sans précédent ? Aux Pays-Bas, faute de place durant l'été dans le seul centre d'enregistrement, 700 personnes ont dû dormir à l'extérieur de la structure, à même le sol. Un nourrisson est décédé. Pour répondre à l'urgence, le gouvernement a affrété en septembre 2022, deux bateaux de croisière pour une durée de six mois. En attendant qu'une solution plus pérenne soit trouvée. « Aux Pays-Bas, les migrants restent à quai », un Grand reportage de Nicolas Feldmann. Réalisation : Donatien Cahu.
Le XV de France n'aura jamais tremblé face au Japon. La victoire sans forcer, le record de victoires amélioré (13!), mais peut-être pas avec la manière espérée. Sur le plan du jeu, la France n'a peut-être pas montré grand-chose. Les Potos tentent de faire le tri entre la joie, la constance admirable d'une équipe qui ne perd plus et la petite frustration avec son jeu de dépossession assumé. Est-on trop dur avec les Bleus ? Des joueurs peuvent-ils encore gagner leur place ? Galthié a-t-il raison de prôner ce jeu parfois restrictif ? Réponse de nos Potos ! Casting : Arnaud Souque, Denis Charvet, Wilfried Templier, Pierre Ammiche
Au Nigeria, des inondations ont fait au moins 600 morts et près de deux millions de déplacés à travers le pays. Plusieurs semaines après le pic de la crise, l'eau n'est toujours pas complètement redescendue, et de nombreux déplacés sont totalement livrés à eux-mêmes, malgré le risque sanitaire. Dans l'État de Bayelsa, dans le delta du Niger, les rivières sont entièrement sorties de leur lit et ont tout envahi. De notre correspondante dans la région, Les déplacés ont trouvé refuge où ils ont pu – sur une route restée sèche, ou bien sur les gradins en plastique qui entourent le square Dame Patience Jonathan, à Otuoke. Lorsqu'elle veut quitter cet abri pour rejoindre la route, Stella monte à bord d'une pirogue en bois pour ne pas se mouiller les pieds : « On était en train de dormir quand l'eau a envahi notre maison, raconte-t-elle. Nous avons dû nous enfuir en pleine nuit et grimper jusqu'ici. Il y a beaucoup de moustiques qui nous piquent et nous empêchent de nous reposer. Nous n'avons ni gaz, ni kérosène, et on doit utiliser l'eau de l'inondation, même pour boire ! Il n'y a pas d'eau fraiche. » ► À lire aussi : Inondations au Nigeria : dans le delta du Niger, le désarroi des victimes encore sous l'eau En plus du risque de paludisme, les inondations ont provoqué une recrudescence du choléra, qui a tué au moins 465 personnes et affecté 18 000 autres depuis le mois de janvier au Nigeria, selon l'ONU. La maison de Zoé Christian est encore complètement submergée, elle vit pour l'instant dans un immeuble voisin : « Nous n'avons reçu aucune aide. On utilise l'eau qui a envahi notre cour pour nous laver, faire la vaisselle. L'eau est montée si vite... on n'a rien pu sauver. » Les autorités de l'État de Bayelsa ont ouvert un camp au centre de la capitale régionale de Yenagoa, mais la plupart des sinistrés ont dû se débrouiller par leurs propres moyens. « Quelqu'un nous a conseillé de construire une plateforme en bois à l'intérieur de notre maison, pour protéger nos affaires, explique James, un professeur à l'université d'Otuoke. Mais au bout de deux jours, tout s'est effondré et toutes nos affaires sont tombées dans l'eau. Mes livres, nos vêtements, notre nourriture... Moi, ma femme et mes enfants avons dû partir dormir ailleurs, mais l'eau est arrivée là-bas aussi. Nous nous sommes encore déplacés, mais là aussi ça a été inondé ! Nous en sommes au troisième endroit. » ► À lire aussi : Inondations au Nigeria : les autorités conspuées pour leur manque de préparation Dans cette région pétrolifère, l'inondation a répandu un peu partout le pétrole brut échappé des oléoducs endommagés. James espère trouver une nouvelle location pour sa famille, dans une zone moins exposée. Mais pour ses voisins, la question ne se pose même pas : « Beaucoup de gens calculent par rapport aux grandes inondations de 2012 et ils se disent que ça n'arrivera pas avant au moins dix ans. Mais moi, j'essaie de leur dire que c'est une conséquence du changement climatique, et donc que ça peut arriver de nouveau dès l'année prochaine ! » Près de deux millions de personnes ont été déplacées par les inondations au Nigeria, dont au moins 840 000 enfants selon l'Unicef. ► À lire aussi : Inondations au Nigeria : « Plus fréquentes et plus sévères avec le réchauffement climatique »
Épisode de podcast en français
"Ceux qui restent" de Jean Michelin (Héloïse d'Ormesson) Le coup de cœur du libraire : Jennifer Besson de la librairie Cultura à Brive : "Les tourmentés" de Lucas Belvaux (Alma)
L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.
Olivier Brett, Sydney Fowo et Jean Gounelle font un bilan de la saison du CF Montréal. Ils font également un survol de toute l'actualité dans le monde du soccer.
On le sait, les deepfakes sont de formidables outils pour l'art, notamment les vidéos, mais peuvent aussi se révéler très dangereux s'ils sont utilisé à mauvais escient. Cette fois, c'est effectivement dans un but « plus noble » que cette technologie va être utilisé : permettre à l'acteur Bruce Willis de continuer sa carrière malgré le fait que ce dernier ait annoncé sa retraite des plateaux de tournage en avril dernier pour cause d'aphasie, autrement dit un trouble du langage provoquant chez l'acteur des difficultés à trouver ses mots. En fait, la star de films d'action a annoncé avoir vendu ses droits d'image à la société DeepCake, une entreprise américaine spécialisée dans les deepfakes. De l'aveu même de l'acteur, cette technologie offrirait de belles perspectives d'avenir au cinéma. Dans le cadre du 7e art, cette technique utilise l'intelligence artificielle pour superposer un visage sur une vidéo de manière très réaliste. De quoi résoudre bien des problèmes, comme pour rajeunir un acteur ou une actrice par exemple, ce que Disney a fait il y a peu dans Star Wars avec la Princesse Leia, interprétée par la regrettée Carrie Fischer. Bruce Willis est pour l'instant la première personnalité avoir vendu ses droits d'image dans un tel objectif. Concrètement, l'entreprise DeepCake, qui a donc récupéré le droit à l'image de Bruce Willis, propose aux studios de cinéma d'intégrer le visage et les expressions d'un acteur ou d'une actrice contre un chèque bien moins conséquent que ce qu'aurait été son cachet si il ou elle s'était rendu en personne sur le tournage. L'entreprise explique que cela permet aux sociétés de production d'économiser sur beaucoup d'autres coûts, comme les billets d'avion ou les nuits d'hôtel. Restent les questions d'éthiques autour de tels projets. Par exemple, à quel point les acteurs sont-ils propriétaires de leurs corps, même une fois décédés comme Carrie Fischer ? De plus, les deepfakes pourraient-ils mettre en péril la carrière des autres acteurs si des clones numériques sont disponibles pour beaucoup moins cher ? L'adoption des deepfakes par Hollywood est en tout cas une nouvelle preuve que l'IA bouleverse tout le secteur de l'industrie artistique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce soir, Jour J reçoit la comédienne Anny Duperey. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". Jour J, c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie.
Pour s'en sortir face aux prix de l'énergie qui grimpent, certains se jettent sur les panneaux photovoltaïques. L'investissement est-il rentable et reste-il intéressant ? On en parle avec Caroline SURY, journaliste au journal l'Echo.
Il y a 25 ans cette semaine, le 7 septembre 2022, Joseph-Désiré Mobutu décédait au Maroc où il était depuis quelques mois en exil. L'ancien président congolais, qui s'appelait donc à l'époque de Zaïre, avait été chassé du pouvoir quelques mois auparavant après 32 ans à la tête du pays. Une période sombre de l'histoire du Congo marquée par un déclin économique, mais aussi une véritable brutalité. Un quart de siècle après sa disparition, que reste-il au Congo de celui qui s'était autoproclamé maréchal ? Élément de réponse avec Isidore Ndaywel, historien congolais, au micro de Paulina Zidi. RFI : Le 7 septembre 1997, Joseph-Désiré Mobutu décédait en exil au Maroc, 25 ans après sa mort, que reste-t-il au Congo de l'homme qui a régné sans partage sur le pays pendant 32 ans ? Isidore Ndaywel : Il reste bien sûr des souvenirs extrêmement précis, toute l'insistance sur l'unité du pays, sur le civisme, sur la fierté nationale, reste un héritage très fort de Mobutu. D'autre part, il y a l'insistance sur ce qu'il appelait l'authenticité, c'est-à-dire la prise en charge de soi-même, la valorisation de la culture locale reste également un acquis extrêmement important de Mobutu. À quel point ces deux acquis ont été importants pour le Congo mais aussi pour l'Afrique de ces années 1960-1970 ? Pour le Congo, c'est extrêmement important parce qu'on retrouvait là des éléments dont l'ancrage était plus ancien, qui revient, qui a déjà été porté par les théologiens catholiques, notamment par le cardinal Malula qui a insisté longtemps sur ce qu'ils ont appelé « l'inculturation », l'effort de considérer tous les éléments culturels du dehors à partir d'un regard local. C'est ce courant qui, finalement, a pris une tournure politique d'une certaine manière avec Mobutu, sous la sémantique de l'authenticité. Mobutu a été chassé du pouvoir peu avant sa mort, en mai 1997. On le disait déjà malade à l'époque. Est-ce que cette maladie a été l'une des causes de sa chute ? Oui, je pense que ça a été une des causes, mais pas l'unique. D'abord, le régime était devenu véritablement moribond. S'il a traîné, s'il a voulu jusqu'au bout rester au pouvoir, je soupçonne que c'était parce qu'il ne voulait pas laisser l'État congolais, zaïrois à l'époque, dans l'état où il était. Et il n'a pas été suffisamment conscient du fait que lui-même était un élément du problème. Est-ce qu'il a aussi pris conscience avec la chute du mur de Berlin qu'il n'avait plus vraiment d'utilité pour les Américains qui étaient son principal soutien, et qu'ils risquaient de le lâcher ? Oui et non. Tout de suite après dans les années 1990, il a inauguré ce qu'il appelait les consultations au cours desquelles il a aboli par lui-même le parti État. Mais par contre, il n'a pas pris conscience du fait que le lâchage était véritablement complet, et qu'on n'avait plus besoin de lui. Parce que vers la fin, il espérait encore que les Américains, et même la France du président, Chirac pouvaient lui venir en aide. La période Mobutu a été marquée par des événements très violents, en 1966, il y a la pendaison publique de plusieurs ministres, la mort de Pierre Mulele en 1968. C'est ce qu'on retient aujourd'hui principalement de ces années Mobutu, cette brutalité, cette violence ? Dans la mesure où nous avons eu une évolution de violence et de violence encore plus importante après avec toute la guerre que nous avons à l'Est, avec toutes les images macabres qu'on a depuis 1997, ces éléments-là sont quelque peu entrés en sourdine. Pour le moment, les Congolais sont davantage portés à dénoncer ce que vous savez très bien, ce qui s'est passé, ce qui se passe à l'Est, notamment tout le contenu du Rapport Mapping dont on parle moins sur le plan international. Vingt-cinq ans après sa mort, finalement qu'est-ce que les Congolais retiennent de Mobutu, de quoi on a parlé ce 7 septembre 2022 lors des 25 ans de son décès ? Sur l'anniversaire, on a très peu évoqué le fait de sa disparition 25 ans après, encore que le chef de l'État Tshisekedi a envoyé une délégation au Maroc, et qu'on ait reparlé au niveau des médias de la nécessité de rapatrier son corps. Mais le souvenir des Congolais, est qu'il a été un grand président du pays, dans la mesure où sur les 60 ans de la période postcoloniale, il y a eu quand même 30 ans du régime de Mobutu et ça ne s'efface pas ainsi dans la mémoire des gens, et on cherche même à faire en sorte que la RDC d'aujourd'hui retrouve l'envergure qu'avait à l'époque le Zaïre.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Après avoir traversé la ligne de front, les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont pu entrer jeudi dans la centrale nucléaire de Zaporijjia. La guerre en Ukraine est le premier conflit armé dans un territoire nucléarisé. Face à cette situation inédite, la communauté internationale se montre inquiète et impuissante. Un article de Jade Lindgaard, publié le 1er septembre 2022 sur Mediapart, lu par Christine Pâris.
durée : 00:03:58 - Le Reportage de la Rédaction - Alors que le bassin de Lacq a alimenté jusqu'à un tiers de la consommation française, le gaz y est toujours exploité en petite quantité. D'autres réserves existent en France. Avec la montée des prix, une pression existe pour les exploiter, ce qui irait contre les engagements climatiques du pays.
Comment attirer les investissements sur le continent africain grâce aux activités sportives et au spectacle proposé dans les stades ou à la télévision ? Jusqu'à présent, le football accaparait les grands projets, grâce notamment aux grands évènements que sont la Coupe d'Afrique des nations ou les compétitions continentales par clubs. Mais depuis quelques années, d'autres idées émergent. Sur le modèle de la NBA Américaine, la Basketball Africa League veut donner à la balle orange une meilleure visibilité et rapporter de l'argent. Dans le même temps, des partenariats sont lancés, comme celui qui a permis l'ouverture d'une PSG Academy au Rwanda. Elle offre des formations aux jeunes footballeurs, alors que le gouvernement rwandais souhaite développer le tourisme sportif. Restent beaucoup de freins qui retardent le développement économique du sport, vecteur d'inclusion sociale, un concept pourtant mis en avant par les grands décideurs, qu'ils soient politiques et économiques : le déficit de compétences en management, le manque de liens entre les sports de masse et d'élite, la pénurie de structures adaptées pour les jeunes pratiquants qui se destinent à une carrière professionnelle. (Rediffusion). Nos invités : - Mohsen Abdel Fattah, directeur général de l'ASCI (African Sports & Creative Institute), institut à but non lucratif dont la vision est de faire du sport et des industries créatives des vecteurs de développement socio-économique. Il est le coordinateur du livre « Économie du sport en Afrique : réalités, défis et opportunités », paru aux éditions Economica, avec les contributions de personnalités telles que Tidjane Thiam, Vera Songwe, Makhtar Diop et Didier Drogba - Hortance Diedhiou, judokate sénégalaise (trois fois championne d'Afrique). Elle mène un projet de centre sport-études en Casamance. ► À lire aussi sur RFI : Paris 2024: les sportifs africains, du haut niveau à l'entrepreneuriat. Dans la seconde partie de l'émission, nous vous proposons un entretien avec Frédéric Mazzella, président-fondateur de BlaBlaCar, l'une des 27 licornes françaises, ces start-up dans les nouvelles technologies dont la valorisation atteint au moins un milliard de dollars. Sa société créée en 2006 a démocratisé le covoiturage. Elle revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde. Frédéric Mazzella publie un ouvrage « Mission BlaBlaCar, les coulisses de la création d'un phénomène » (éditions Eyrolles). Il y relate son expérience personnelle et dévoile les secrets de sa réussite dans le secteur de l'innovation. ► À écouter aussi sur RFI : Les nouvelles mobilités en Ile-de-France. Retrouvez-nous sur Facebook et Twitter.
BORIS JOHNSON PART, LES CRISES RESTENT... – 08/07/22 Invités : PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance MARION VAN RENTERGHEM Grand reporter – « L'Express » MARION L'HOUR Journaliste - « France Inter » Ancienne correspondante en Grande-Bretagne SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ÉRIC ALBERT – En direct de Londres Journaliste - Correspondant à Londres - « Le Monde » Contraint et forcé, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé hier qu'il quittait ses fonctions à la tête du parti conservateur, ouvrant la voie à l'arrivée d'un nouveau chef de gouvernement au 10 Downing Street. Sa démission, réclamée par une grande partie de la classe politique anglaise, a suscité des réactions dans le monde entier. De Washington à Bruxelles, de Kiev à Moscou, toutes n'ont pas été amicales parmi les dirigeants. Après des années de relations tendues entre l'UE et le Royaume-Uni, la Commission européenne a publiquement esquivé les commentaires sur ce bouleversement politique. Mais des personnalités de poids ont réagi franchement : Michel Barnier, l'ancien négociateur en chef de l'UE pour le Brexit a déclaré espérer que la nouvelle politique du Royaume-Uni puisse être « plus constructive, plus respectueuse des engagements pris, notamment en ce qui concerne la paix et la stabilité en Irlande du Nord, et plus amicale avec les partenaires de l'UE. » "Ce que laisse Boris Johnson, je ne suis pas sûr que ce soit très brillant. Non, il ne me manquera pas" a estimé le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire pour qui "ça prouve que le Brexit mêlé au populisme ne fait pas un bon cocktail". De l'autre côté de l'Atlantique, le président des Etats-Unis Joe Biden a affirmé dans un communiqué qu'il poursuivrait son « étroite coopération » avec le Royaume-Uni, y compris le soutien conjoint à l'Ukraine contre l'agression russe. A Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a espéré que « plus de professionnels » arriveraient au pouvoir en Grande-Bretagne. « Mais pour le moment, il y a peu d'espoir pour cela » a-t-il tancé. Seul le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble être peiné de la chute de Boris Johnson. Il lui a téléphoné pour exprimer sa « tristesse ». « Nous accueillons tous cette nouvelle avec tristesse. Non seulement moi, mais aussi toute la société ukrainienne qui sympathise beaucoup avec vous ». Boris Johnson était considéré comme l'un des plus fervents partisans de l'Ukraine en Occident. À peine la démission dévoilée et sans attendre le calendrier, prévu la semaine prochaine, pour l'élection d'un nouveau leader conservateur, le député Tom Tugendhat, président de la commission des Affaires étrangères au Parlement, a confirmé sa candidature, devenant ainsi le premier à se déclarer. Mais il ne sera pas le seul sur la ligne de départ. Parmi les principaux candidats qui pourraient s'aligner pour ce qui pourrait se transformer en marathon jusqu'à l'automne, on retrouve deux favoris : le ministre de la Défense Ben Wallace et la secrétaire d'État au Commerce extérieur, Penny Mordaunt, figure de la campagne en faveur du Brexit. Les chances de succès de la populaire ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, pourraient être amoindries par ses ambiguïtés. Championne du libre-échange, elle s'est en effet déclarée d'abord favorable au maintien dans l'UE avant de changer de camp et de s'investir dans la négociation d'une série d'accords commerciaux post-Brexit. Quel que soit le nom du successeur de Boris Johnson, il devra affronter la pire crise économique endurée par le pays depuis des décennies. La colère sociale ne cesse de prendre de l'ampleur alors que l'inflation a atteint 9,1% sur un an en mai. La Banque d'Angleterre table sur une inflation de plus de 11% d'ici la fin de l'année. De quoi alimenter davantage la crise du coût de la vie qui touche de plein fouet les ménages les plus modestes. Les syndicats réclament des augmentations de salaires à hauteur de la hausse des prix. Dans le même temps, la pénurie de main-d'oeuvre qui frappe le pays continue de freiner l'activité. Loin des remous de la politique britanniques, de plus en plus de sujet de Sa Majesté choisissent d'obtenir la nationalité française. Certains de ces Anglais vivent en France et depuis le Brexit, ils demandent la naturalisation. C'est notamment le cas du propre père de Boris Johnson. C'est aussi le choix de l'humoriste Ian Moore. Il a obtenu sa nationalité en 2018. Cette année-là, lui et 3 267 compatriotes d'outre-Manche sont devenus citoyens français. La lumière au bout d'un tunnel de paperasse et de patience. L'année suivante, 4 088 autres Britanniques devenaient Français, soit treize fois plus qu'avant le référendum de 2016. Quelles sont les réactions des dirigeants internationaux à la démission de Boris Johnson ? Qui pour lui succéder à la tête du parti conservateur ? Comment le Royaume-Uni peut-il faire face à l'inflation galopante ? Comment les Britanniques installés en France vivent-ils cette situation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le verdict est attendu ce mercredi 29 juin, après 10 mois d'audiences et encore de nombreuses zones d'ombres.
Peut-on porter une arme pour aller au cinéma ? Peut-on en être privé en cas de violences conjugales ? La Cour suprême des Etats-Unis a consacré jeudi le droit de porter une arme en public, mais la portée exacte de sa décision reste confuse. La haute juridiction a invalidé une loi de l'Etat de New York qui, depuis plus d'un siècle, limitait la délivrance de permis de port d'armes dissimulées aux personnes capables de prouver qu'elles en avaient besoin pour se défendre.
Ce vendredi 20 mai, l'éducation financière manquante et les inégalités dans la population qui ne permettent pas aux Français de faire des épargnes ont été abordées par Marie Visot, rédactrice en chef adjointe au Figaro, Erwann Tison, directeur des études de l'Institut Sapiens, et Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos, dans l'émission Les Experts, présentée par Stéphane Pedrazzi sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 20 mai, l'éducation financière manquante et les inégalités dans la population qui ne permettent pas aux Français de faire des épargnes ont été abordées par Marie Visot, rédactrice en chef adjointe au Figaro, Erwann Tison, directeur des études de l'Institut Sapiens, et Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos, dans l'émission Les Experts, présentée par Stéphane Pedrazzi sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Il va y avoir du changement ces prochains jours. Tout va valser : ministres, conseillers... Sauf un, Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée. Un poste clé du pouvoir.
Avec en moyenne sept enfants par femme, le Niger détient le taux de fécondité le plus élevé au monde. Mais les autorités se passeraient bien de ce record du monde et viennent de créer l'Office nigérien de la population. Objectif : contrôler les naissances et donner à chacun une plus grande part des fruits de la croissance. Quelle est la stratégie du pouvoir de Niamey ? Comment fait-il face aux blocages culturels et religieux ? Illiassou Idi Maïnassara, médecin et ministre nigérien de la Santé et de la Population, répond aux questions de RFI. RFI : Voilà 40 ans que l'État du Niger essaie de mener une politique de contrôle des naissances, mais cela ne marche pas. Qu'est-ce qui peut changer avec l'Office nigérien de la population ? Illiassou Idi Maïnassara : Avec l'avènement de l'Office nigérien de la population, à partir du moment où le diagnostic a été fait sur les différents facteurs -il y a le mariage précoce des jeunes filles, le non maintien de la jeune fille à l'école jusqu'à 18 ans-, je pense que les choses sont en train d'être remises sur les rails. En fait, ce sont des facteurs qui ont contribué à l'augmentation de la natalité, mais également à l'augmentation du taux de fécondité. Vous prenez une femme de moins de 40 ans au Niger, elle peut avoir 10 à 12 enfants. Et le mariage précoce est d'actualité au Niger, l'âge moyen est de 12 ans à plus. Et vous dites que, si les jeunes filles restent à l'école jusqu'à 18 ou 20 ans, elles éviteront deux ou trois grossesses dans leur vie ? Oui, on peut réduire le nombre de grossesses. Et tout récemment, à l'occasion d'un symposium, que le président de la République a présidé, les chefs traditionnels eux-mêmes se sont engagés à ne plus prendre une fille de moins de 18 ans comme épouse. Pour maintenir les jeunes filles à l'école jusqu'à la fin du collège, c'est-à-dire jusqu'à l'âge de 18 ans, je crois que vous voulez construire des internats pour jeunes filles. Mais qu'est-ce qui vous garantit que les parents de la jeune fille vont accepter que celle-ci quitte son village pour aller en internat ? Mais absolument. Avec la création de nouveaux internats de jeunes filles, il y a un engouement. Et aujourd'hui, tous les internats créés pour les jeunes filles accueillent des jeunes filles, il n'y a pas eu de réticence. Elles sont prises en charge à 100% par l'État. Elles étudient et c'est un engagement pris par le président de la République. La construction de ces internats va s'étendre dans pratiquement toutes les zones. Aujourd'hui, on a des difficultés à augmenter le taux de fréquentation des jeunes filles à l'école. Mais tout de même, n'y a-t-il pas des résistances culturelles ou religieuses de la part de certains parents, de certains chefs traditionnels, de certains marabouts qui se montrent hostiles à l'éducation des jeunes femmes ? Non. On n'a pas ce problème ici au Niger, à partir du moment où ces chefs traditionnels sont engagés. Il y a des stratégies qui ont été mises en place, qui ont eu à sensibiliser ces chefs traditionnels. Et aujourd'hui, les chefs traditionnels nous accompagnent. Mais quand il y a un prêche religieux dans tel ou tel village, de telle ou telle région, qui s'oppose à la scolarisation des jeunes filles, comment vous faites face ? Ça, c'est un courant, ce sont des tendances. Mais malgré cela, la sensibilisation continue. Ces tendances, ce n'est pas seulement au Niger. Il y a beaucoup de pays musulmans où il y a toujours des tendances, où il y a des gens qui pensent que la scolarisation, pas seulement de la jeune fille, est du haram. Mais il faut continuer la sensibilisation, même s'il y a des tendances qui pensent que scolariser quelqu'un constitue du haram. Il faut sensibiliser. C'est quoi le haram ? Haram, dans leur entendement, veut dire quelque chose qui n'est pas bon, qui n'est pas accepté par la religion. Or, il n'y a aucune religion qui dit qu'éduquer quelqu'un, c'est du haram. Il faut les sensibiliser, il faut les impliquer dans la sensibilisation. Et c'est pourquoi, en novembre 2021, avec l'aide du Fonds des Nations unies pour les populations (FNUAP), vous avez réuni tous les grands chefs traditionnels du pays ? Tous les chefs traditionnels du Niger, que ça soit les chefs de canton, les sultans, tous les leaders du Niger et même des autres pays musulmans qui étaient venus de l'Égypte, du Liban… En tout cas, pratiquement tous les chefs coutumiers, les chefs religieux, qui ont compris l'importance de bannir le mariage précoce. Également, il y a des stratégies innovantes qui ont été expérimentées ailleurs, dans d'ailleurs beaucoup de pays musulmans, et qui ont permis d'avoir des résultats satisfaisants. C'est pour cela que je vous dis que c'est un processus de longue haleine et on va apprécier les résultats.
durée : 00:19:44 - L'invité du week-end - par : Carine BECARD, Eric Delvaux - Le planétologue, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'exploration du système solaire, est l'invité d'Éric Delvaux et Carine Bécard. - invités : François FORGET - François Forget : Planétologue, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire de Météorologie Dynamique - UMPC - ENS Paris
De nos jours, les femmes cosmonautes ne sont pas rares. Si elles participent aux mêmes missions que les hommes, leur activité est parfois bridée par des contraintes spécifiques. Des astronautes moins bien protégés Des rayonnements ionisants circulent dans l'espace et atteindraient la Terre si notre planète n'en était protégée par l'atmosphère et la magnétosphère qui l'entourent. Or, au-dessus d'une certaine dose, ces rayonnements sont dangereux et peuvent provoquer certains cancers. Si nous ne risquons rien sur Terre, il n'en va pas de même dans l'espace. À une certaine altitude, en effet, les astronautes sont moins bien protégés contre ces rayonnements. Pour préserver leur santé, les différentes agences spatiales ont fixé des seuils d'exposition maximaux. Ils sont calculés en millisieverts (ou mSv en abrégé), une unité mesurant la dose de rayonnements reçus. Des différences propres à la NASA La NASA est la seule agence spatiale à prévoir, dans ce domaine, des dispositions différentes pour les hommes et les femmes. Ces seuils varient également en fonction de l'âge. Cette limite d'exposition aux rayonnements est ainsi de 180 mSv pour une femme de 30 ans et de 700 mSv pour un homme de 60 ans. C'est notamment en consultant des études parues sur la santé des personnes ayant survécu aux bombes atomiques lancées sur le Japon, que les responsables de la NASA ont décidé d'établir ces différences. En effet, elles montraient que les femmes présentaient une moindre résistance aux rayonnements. Avec la même exposition à ces rayons nocifs que les hommes, elles couraient deux fois plus de risques de développer un cancer du poumon. Devant moins s'exposer, les femmes cosmonautes de la NASA ne pouvaient donc pas s'attarder dans l'espace aussi longtemps que les hommes. De leur côté, les autres agences spatiales ont adopté un seuil maximal d'exposition de 1.000 mSv, quels que soient l'âge ou le sexe des cosmonautes. Peut-être instruite par cet exemple, la NASA a décidé de changer de politique. Désormais, le seuil devrait être de 600 mSv pour tout le monde. Il pourrait cependant être porté à 900 mSv pour les missions plus longues, comme celles qui pourraient mener les astronautes sur Mars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce mercredi 13 avril, la stratégie des États-Unis d'attirer de brillants doctorants étrangers en sciences, technologie, ingénierie ou mathématiques a été abordée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
Les Hongrois votent ce dimanche 3 avril pour des élections législatives cruciales. Face à l'alliance historique conclue il y a six mois par les principaux partis d'opposition, le Premier ministre conservateur Viktor Orban, au pouvoir depuis 12 ans, peut compter sur le soutien des médias publics totalement acquis à sa cause, mais aussi de sa base électorale, en particulier celle qui se trouve dans les zones rurales du pays. Reportage dans la région de Fejér, dans le centre du pays. De notre envoyé spécial, Nous sommes à une centaine de kilomètres à l'ouest de Budapest, dans l'une de ces régions rurales où l'on vote massivement pour le parti au pouvoir. Pour la gérante de cette petite épicerie, la question ne se pose même pas : ce dimanche, c'est pour Viktor Orban qu'elle ira voter. « Je pense que c'est un bon dirigeant… Il travaille dur pour la nation… Et il essaie toujours défendre les intérêts du pays. » À la sortie de la boutique, nous rencontrons Brigit qui votera aussi pour le parti au pouvoir. Malgré la flambée des prix et un pouvoir d'achat qui, d'après elle, n'a cessé de baisser. « J'ai acheté des légumes et du pain, mais tout est devenu beaucoup trop cher. Ça nous inquiète parce que nous avons trois enfants et il faut subvenir à leurs besoins ! » Soutien à la famille et à l'emploi Avec ses trois enfants, Brigit a bénéficié pleinement du programme de soutien aux familles mis en place par le gouvernement hongrois. Cette politique familiale censée encourager la natalité explique une partie du soutien dont continue de bénéficier dans les campagnes le parti au pouvoir. « Nous payons moins d'impôts et nous avons reçu de l'argent à chaque naissance. Ce programme est très bien, ça nous aide vraiment. » Dans les petites localités qui forment le socle électoral du Fidesz, on salue également le programme de « travaux publics » mis en place par Viktor Orban. Des emplois subventionnés, financés par l'État et gérés par les collectivités « Les femmes distribuent le courrier ou les journaux, les hommes font des travaux plus physiques, ils nettoient les routes par exemple, détaille Péter Fenyves, maire de la petite ville de Mór. Nous les payons entre 400 et 500 euros par mois. Et, bien sûr, si quelqu'un travaille bien, alors on lui donne un emploi permanent dans une administration locale, par exemple. » Pour les détracteurs du Fidesz et de Viktor Orban, ces emplois ne sont que des postes au rabais qui favorisent le clientélisme. Une opposition muselée par la peur Dans les zones rurales, l'opposition existe, mais elle a du mal à faire entendre sa voix. C'est ce que nous a confié Gabor Nagy un militant venu distribuer des tracts à l'entrée d'un petit marché. « Depuis 10 ans, le gouvernement a basé toute sa communication sur la peur : la peur des migrants, la peur de Bruxelles, ou des homosexuels. Et la peur, c'est quelque chose de très puissant Ici, explique Gabor, beaucoup de gens ont peur de dire ce qu'ils pensent. Ils se disent qu'ils vont avoir des problèmes avec la mairie. C'est dingue, mais c'est comme ça ! » Dans une petite rue, nous rencontrons à l'abri des regards un retraité qui accepte de nous parler et de nous confier ses doutes sur le parti au pouvoir et sur Viktor Orban. Mais il préfère ne pas donner son nom – cela pourrait causer des ennuis. « Non pas pour moi, nous dit-il, mais pour mon fils qui a besoin de trouver un emploi. »
L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Explications et affrontements sur un débat d'actu. Entouré de toute sa bande, Vincent Moscato offre tous les jours des moments de franche rigolade en traitant l'actualité sportive sous l'angle de la dérision ! Cette année, le « Super Moscato Show », c'est 3 heures : de 15h à 18h ! Plus de sports, plus de débats, plus d'infos, et surtout encore plus de rires ! RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Chaque année, à l'automne, lorsque les jours deviennent plus courts le soleil bien moins chaud, de nombreux oiseaux partent pour les pays chauds afin d'y passer l'hiver...Embarquez avec nous sur les réseaux sociaux pour ne rien rater !
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Apparition de plus en plus fréquente des animaux des forets dans les communes et villages slovaques, meme au centre-ville de la capitale Bratislava. Čičmany - musée en plein air. typique par ses maisons paysannes aux décorations mystérieuses, ses costumes et broderies caractéristiques. La découverte d'un village qui a su se démarquer des autres en mettant son héritage culturel en avant. Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, il se trouve depuis longtemps dans une situation alarmante et a besoin d'aide, moral et financier.