Et si on prenait le temps de mieux comprendre notre époque ? Les transitions en cours, les mutations, les grands enjeux sociaux et environnementaux qui se profilent, ceux qui sont déjà là ? Devant l’urgence climatique, la crise démocratique, une société aux inégalités croissantes, certains ont décid…
Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Sénat vote ce mardi 10 juin la loi contre la fast fashion, loi qui vise à réduire l'impact environnemental de l'industrie textile. Le texte partira ensuite en commission mixte paritaire pour une promulgation avant la fin de l'année. La France sera alors la pionnière mondiale sur la législation anti-fast fashion. Julia Faure, co-présidente d'Impact France et fondatrice de sa propre marque de vêtement LOOM, ne cesse d'appeler à réguler le secteur depuis des années. Publicité interdite pour la super fast fashion, pénalités, sensibilisation, voici quelques-unes des mesures qui seront votées et qui satisfont les différents acteurs, dont Julia Faure. On vous explique pourquoi. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ancienne ministre de l'environnement, avocate, Corinne Lepage est une experte des sujets de la transition écologique. Avec ce nouvel ouvrage, aux éditions Lamy Liaisons, "Crédits et marchés carbone : risque ou solution", elle pose les enjeux afin de les rendre compréhensibles par toutes et tous. Face aux reculs partout dans le monde, mais aussi aux initiatives qui ont commencé à s'inscrire dans le temps, nous faisons le point sur le chemin à tracer vers une transition juste et durable, respectueuse de l'Homme et du Vivant. Elle fait également passer un message fort : ces crédits et marchés carbone, ainsi que certaines technologies de captation de carbone, ne sont qu'une partie de la solution face aux immenses défis qui sont les nôtres pour atténuer notre empreinte. "La catastrophe arrive à grand pas, ceux qui s'y seront préparés, ce seront eux les gagnants".Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Paul Watson est un des premiers lanceurs d'alerte sur la cause environnementale, un pionnier de l'engagement en faveur des baleines et de l'Océan, il créé l'ONG Sea Shepherd et co-fondé Greenpeace. Il a été libéré après 5 mois de détention au Groenland, sous la menace d'une extradition au Japon. Il nous raconte comment il a vécu cette détention, ses prochains projets et bien sûr les enjeux de la Conférence des Nations Unies sur les Océans en juin à Nice sans oublier la Seine... bientôt accessible aux baigneurs. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anthony Berthou publie aux éditions Actes Sud "Remettez du bon sens dans votre assiette". Le nutritionniste déconstruit 41 préjugés sur l'alimentation, et nous explique en quoi se nourrir est un levier puissant pour agir sur notre bien-être et la protection de l'environnement. Puissant car l'alimentation, c'est trois par jour et tous les jours ! " Pour manger écolo, il suffit d'arrêter la viande", "Le téflon en cuisine, c'est idéal", "tu ne manges plus de viande, tu vas être carencé", voilà quelques-uns des préjugés que l'on déconstruit ensemble. Bonne écoute sur Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fabrice Bonnifet est une figure de la RSE en France. Patron du C3D, le collège des directeur du développement durable, il vient de lancer "Gen Act", une association qui réunit pour la première fois toutes celles et ceux qui veulent transformer les entreprises de l'intérieur afin de les rendre compatibles avec les limites planétaires. Objectif : faire basculer les modèles d'affaires. "Au bout d'un moment, ce sera tellement ringard de rester sur le monde d'avant que tout le monde va s'y mettre !", n'hésite-t-il pas à prédire. Alors, que sont ces entreprises à visée régénérative ? Que propose Gen Act pour ses membres afin de leur permettre de monter en compétence ? Réponse dans ce podcast. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Scientifique, Déborah Pardo est une des spécialistes mondiales de l'albatros. Ayant quitté la recherche, elle veut être une "scientifique à impact" pour parler aux décideurs. "On met toujours l'accent sur le négatif, explique-t-elle. Avec ce livre, je veux apporter des messages justes, complets et des solutions". Cet incroyable oiseau marin lui sert de guide pour nous aider à protéger le vivant, et nous enrichir de précieux conseils. Le récit entremêle en effet les sciences, sa carrière et du développement personnel. Elle termine toujours ses interventions en paraphrasant le célèbre poème de Baudelaire : "Ce sont nos cerveaux de géants qui nous empêchent de changer, pourtant on sait".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La force du récit, l'émotion sont des moteurs puissants pour embarquer sur les enjeux climatiques et sociétaux. Depuis 14 ans, c'est ce que fait le festival « Cinema for Change » en réunissant des courts et long-métrages à impact. S'il y a 14 ans, c'était une « galère » de trouver des films, nous explique le fondateur Marc Obéron, aujourd'hui, il y a beaucoup de choix, la preuve que ces sujets interpellent. Bonne écoute avec Impact Positif. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Quelle est la meilleure bouteille en plastique ? C'est celle qui n'est pas produite !", déclare Thibault Lamarque, le président et fondateur de CASTALIE. L'entreprise conçoit des fontaines d'eau microfiltrée éco-conçues vendues aux professionnels. La marque a 14 ans, et affiche un beau succès. Avec le fondateur de Castalie, nous parlons de la nécessité d'enrayer le plastique, mais aussi de lutter contre la pollution aux PFAS présents partout en France. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La France accueille cette année en juin à Nice la 3ème Conférence des Nations-Unies sur l'Océan, un rendez-vous crucial pour la protection des aires marines mondiales. En France, dans ces aires protégées, la pêche au chalut, une méthode de pêche extrêmement destructrice est autorisée. L'ONG Bloom dirigée par Claire NOUVIAN ainsi que plusieurs autres ONG demandent à l'Etat de l'interdire ainsi que toutes les autres méthodes destructrices de pêche afin de préserver l'Océan, notre principal puits de carbone. Claire Nouvian nous explique en quoi cette méthode s'apparente au passage d'un bulldozer pour les fonds marins, et elle nous donne des conseils afin de choisir son poisson le plus sainement possible, en regardant sur les étiquettes. La méthode de pêche doit normalement être renseignée. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“En quoi une mer pillée est un progrès ? En quoi un fleuve transformé en égout est un progrès ? En quoi un ciel pollué sans étoile est un progrès ? C'est une reculade fantastique, on peut faire mieux !” Sarano est le président de l'association Longitude 181, il est océanographe, plongeur professionnel. Il a publié de nombreux ouvrages et on l'a vu dans de nombreux documentaires, nageant aux côtés de cachalots ou encore de grands requins blancs. Voilà 50 ans qu'il travaille pour la préservation des Océans. Aujourd'hui, François Sarano publie « Sauvons l'Océan, les 10 actions pour (Ré) agi »r aux éditions VAGNON alors que la France accueille cette année la Conférence des Nations-Unies sur l'Océan. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Orchestre du Nouveau Monde a été co-fondé par Etienne Jarrier. Il s'agit d'une centaine de musiciens qui ont décidé de jouer pour la justice sociale et climatique. Parce que l'art -la musique- possède aussi le pouvoir de sensibiliser, de toucher nos émotions, de nous faire vibrer au plus profond de nous-mêmes. L'Orchestre sort donc dans la rue, va dans les écoles, organise des happenings afin de faire résonner sa musique engagée, avec beaucoup de surprises à la clé. Bonne écoute avec Impact Positif. Nous sommes par ailleurs ravis de participer cette semaine au "Podcasthon". Un RDV unique sur une semaine où de nombreux podcasts mettent en avant une association afin de récolter des dons. N'hésitez pas à aller écouter et surtout, donner ! Bravo aux organisateurs du Podcasthon !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arboriste-grimpeur, il s'est fait connaître en occupant des platanes centenaires pour empêcher qu'ils ne soient abattus sur le trajet de l'A69 entre Toulouse et Castres. Quand la décision est tombée, le vendredi 28 février, les militants n'y croyaient plus. Thomas Brail nous parle de l'utilité des arbres et de la nécessité de tourner la page des projets d'un autre monde. « La terre, elle sert à nourrir nos enfants », dit-il. Bonne écoute avec Impact Positif.
Chaque année, 11% des récoltes sont jetées dans les champs. En cause ? Des fruits et légumes « déclassés » : trop grands, trop petits, biscornus qui ne rentrent pas dans les calibres de la grande distribution. Atypique collecte ces fruits et légumes et les vend à des prix attractifs à la restauration collective. Plus de 5 millions d'euros ont déjà été reversés aux agriculteurs et 5 000 tonnes sauvés de la poubelle. En 2025, la start-up vise la rentabilité et en 2030, elle espère devenir le leader de l'anti-gaspi en BtoB. Et multiplier par 5 ce qu'ils ont fait en 4 ans : sauver 30 000 tonnes de fruits et légumes par an, soit 3 % du gaspillage alimentaire en France ! Bonne écoute avec Impact Positif.
L'intelligence artificielle peut faire peur, chez Lalilo, elle rassure. Cette "ed-tech" c'est à dire une start-up dans l'éducation travaille avec 40 000 enseignants en France et 400 000 élèves pour les aider dans l'apprentissage de la lecture et du français du CP au CM2. Lalilo leur permet de leur proposer du contenu adapté en fonction de leur progression, c'est ce que l'on appelle de l'apprentissage adaptatif et ils sont les seuls à le faire dans le monde. A ce titre, ils sont l'un des leaders de l'Intelligence Artificielle en France. Avec Lalilo, on parle de la place de la France dans le match entre les Etats-Unis et la Chine. "Les talents sont en France" estime Baptiste Belescot, ingénieur IA chez Lalilo pour qui il ne faut pas avoir peur. Au contraire, il faut bâtir une IA d'intérêt général européenne, souveraine et qui reflète nos valeurs. Bonne écoute avec Impact Positif.
Marine Calmet est juriste, elle a fondé l'ONG Wild Legal qui s'occupe d'accompagner les juristes pour mieux défendre les droits de la nature. Elle a pu convaincre la Maire de Paris de lancer une convention citoyenne afin de donner des droits à la Seine. Objectif : aboutir à une loi pour mieux protéger le fleuve. "Impossible de protéger les droits humains si on ne protège pas nos milieux de vie", explique-t-elle. Bonne écoute avec Impact Positif.
Après le Vendée Globe, Alexia Barrier a décidé de se lancer à l'assaut du Trophée Jules Verne, le tour du monde en équipage sans escale et sans assistance. Son équipe sera 100% féminine, et son projet s'appelle "The Famous Project". Alors qu'aucune femme n'a jamais réussi à boucler ce tour du monde, l'objectif est d'obtenir un temps de référence pour faire bouger les lignes dans le monde de la voile. Alexia Barrier nous parle également des leçons qu'elle a tirée du Vendée Globe qu'elle a réalisé il y a 4 ans, ainsi que de sa passion pour transmettre aux enfants ses connaissances et son amour de l'Océan. Objectif : en faire des héros de la conservation marine. Alexia nous explique également qu'elle embarquera de nouveau des capteurs pour collecter des données pour la science. Bonne écoute avec Impact Positif.
Shaka Ponk a décidé d'arrêter tournées et albums pour ne plus participer à la pollution engendrée par l'industrie musicale. Bien qu'ils soient en démarche écoresponsable depuis des années, impossible de faire un concert sans faire déplacer des centaines de milliers de personnes, et c'est ce qui pollue le plus, les spectacles en eux-mêmes n'ont qu'une place marginale dans leur bilan carbone. Savez-vous qu'un festival de 50 000 spectateurs en France émet 1 000 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 565 allers-retours Paris-New York en avion ? « C'est une sorte d'échec dans le sens où on n'a pas de solution. Et tant qu'il n'y a pas de solution, on arrête », explique Sam, l'autre chanteuse du groupe. Frah nous explique néanmoins quels sont leurs projets pour tenter de décarboner leur secteur. Bonne écoute avec Impact Positif.
Alors que Donald Trump s'apprête à devenir le nouveau président des Etats-Unis, quelles leçons tirer des feux de Los Angeles ? Comment également expliquer les visées expansionnistes de Donald Trump sur le Groenland, le canal de Panama et le Canada ? Si on analyse par le prisme du réchauffement climatique, les intentions géopolitiques deviennent tout de suite plus claires. Explication avec Ilian Moundid, auteur de "Comment s'adapter au changement climatique" (Tana). Bonne écoute avec Impact Positif.
Fort de ses 8 ans d'existence et de son succès, "C'est qui le patron" veut inspirer d'autres démarches. Son fondateur, Nicolas Chabanne, espère surtout que le gouvernement prendra enfin en compte ces solutions qui permettent aux producteurs d'avoir un revenu juste et équitable et qui ont prouvé leur efficacité. Avoir un revenu, c'est toujours la principale revendication des agriculteurs, de nouveau mobilisés en ce début d'année. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Claire Pétreault est la créatrice des "Pépites Vertes", un média, un site et une communauté pour soutenir les jeunes professionnels de la transition écologique. Elle publiera également en février "Je bosse pour le planète" chez Eyrolles, un livre pour aider les jeunes à se repérer dans les métiers de la transition; elle en profite pour leur dispenser quelques conseils afin de trouver plus facilement leur voie ! Très bonne écoute avec Impact Positif.
C'est une récompense qui vient consacrer toute une démarche écoresponsable engagée depuis des années. Pour "Ruche", son restaurant dans les Yvelines, Cybèle Idelot s'est vue décerner une étoile verte au Michelin l'année dernière. Tout est pensé dans la chaîne alimentaire : produits locaux, en circuit court, produits cultivés sur place, gestion des déchets. Cybèle Idelot donne également des conseils pour mieux manger et moins gaspiller.
Pas facile de conjuguer plaisir d'offrir et impact social et environnemental ! Pourtant, il existe des alternatives comme le site de e-commerce Label Emmaüs qui propose plus de 2 millions d'objets à la vente. Des objets de seconde main qui ont un supplément d'âme et des histoires que les plateformes du low-cost, du jetable et de la fast fashion ne peuvent pas raconter. Le site, qui travaille également avec des travailleurs en insertion, souffre d'un déficit de notoriété par rapport à l'univers Emmaüs. Aujourd'hui, il est difficile de rivaliser avec les mastodontes du numérique qui peuvent débourser des millions dans de la communication. Avec Maud Sarda, DG de Label Emmaüs, on parle aussi de cette difficulté de survivre dans cet univers hyperconcurrentiel et de la nécessité de réguler.
"La France s'engage" fait le bilan. En 10 ans d'existence, la Fondation, créée par François Hollande en 2014, a accompagné 200 structures et touché 10 millions de citoyens. Sa particularité : aller repérer des pépites de l'innovation sociale et environnementale dans les territoires et les faire grandir. Sentir également l'air du temps, en accompagnant les innovateurs qui comblent des besoins qui ne sont pas satisfaits par les pouvoirs publics ou le marché. Cela donne un récit d'impact à feuilleter pour découvrir celles et ceux qui font la "La Frace s'engage" mais aussi un Livre Blanc avec 67 propositions pour aller plus loin. Entretien avec Enora HAMON, directrice adjointe de la France s'engage. Très bonne écoute avec Impact Positif.
Des négociations très importantes ont lieu à Busan en Corée du Sud. Objectif ? Parvenir à un premier traité international contraignant pour lutter contre la pollution plastique. L'idée est de faire en sorte de produire moins de plastique alors qu'aujourd'hui 460 millions de tonnes sont produites chaque année. Si rien n'est fait, ce sera un milliard d'ici 2050. Un traité crucial alors que le plastique est partout, que nous en ingérons 5g par semaine soit une carte bancaire, avec des conséquences sur notre santé. Bonne écoute avec Impact Positif.
Des initiatives portées par des élus, qui marchent et qui sont duplicables partout en France, voilà les critères retenus par la Fédération Française des Trucs qui Marchent. Chaque année, Raphaël Ruegger, le co-fondateur de cette Fédération et jeune élu de 24 ans, sillonne la France à la recherche de ces idées afin qu'elles circulent le plus possible. Objectif : donner une autre image de la politique, avec des initiatives qui ont un impact durable pour les habitants. "On peut vraiment transformer la France en 2026" selon le jeune élu. La FFTM mettra à disposition de tous les candidats pour les prochaines municipales son catalogue des "trucs qui marchent". La FFTM donnait la semaine dernière sa grande soirée à Paris dans le cadre du Congrès des Maires, avec 6 initiatives dont une à ROUBAIX sur le zéro déchet qui a permis à 1000 familles de réduire de 80% leurs déchets et d'économiser 3000 euros par an.
Voilà 20 ans que "Dans le Noir" existe, un modèle qui prouve qu'un groupe peut être rentable et employer 50% de personnes en situation de handicap. L'entreprise propose de dîner dans le noir guidé par des malvoyants, une expérience qui pousse tout un chacun à se poser des questions et à se frotter à la différence. Le groupe s'est développé, il propose aujourd'hui en plus des restaurants et des spas un parfum "Dans le Noir ?"qui a été conçu en collaboration avec des malvoyants également. Entretien avec le fondateur Edouard de Broglie et Tiffany Kendziolka, experte sensorielle malvoyante. Dans le cadre de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées. Bonne écoute avec Impact Positif.
Alors que s'ouvre la COP 29 en Azerbaïdjan ce lundi 11 novembre pour deux semaines, les engagements des Etats pour lutter contre le changement climatique ne sont pas au rendez-vous. Pourtant, il nous reste encore 5 à 10 années pour agir, et tout ce que l'on fera pendant ce laps de temps sera capital. Les impacts du changement climatique, eux, deviennent un fait politique qui déclenchera peut-être un réveil de la part des décideurs ! C'est du moins ce qu'espère Lola Vallejo, conseillère spéciale climat au sein de l'IDDRI. Avec elle, nous revenons sur les enjeux de cette COP 29 mais aussi sur les conséquences de l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Bonne écoute avec Impact Positif.
Lucie Basch est la co-fondatrice de l'application anti-gaspi Too Good To Go, mais elle est également depuis peu la présidente de la "Climate House" à Paris. Un lieu qui réunit 80 entrepreneurs engagés dans la transition écologique et sociale, mais aussi des activistes, des artistes, des chercheurs, des investisseurs. Objectif : unir toutes ces forces et accélérer la transition. On verra avec elle en quoi il est nécessaire de réunir des publics différents pour faire avancer les idées. L'objectif est également de créer un écosystème afin de pouvoir inspirer d'autres entreprises et des grands groupes qui ont besoin d'être accompagnés dans leur transition. Enfin, la Climate House est ouverte à toutes et tous avec des ateliers et des conférences.
Philippe Grandcolas est directeur de recherche au CNRS et il publie aux éditions TANA : "Biodiversité. Fake or Not". Un ouvrage précieux pour nous ouvrir les yeux sur la richesse de la biodiversité autour de nous, sur sa destruction en cours et pour tordre le cou à bon nombre d'idées reçues. Alors que la COP 16 Biodiversité s'est ouverte en Colombie, que doit-on attendre de ces grand-messes internationales ? Peu d'Etats avaient présenté à l'ouverture de la COP une stratégie nationale pour préserver la biodiversité. Si les Etats et les entreprises doivent agir et stopper cet hécatombe, que pouvons-nous faire à notre échelle ? Réponses dans l'émission. Bonne écoute avec Impact Positif.
L'ingénieur et spécialiste des ressources minières Philippe Bihouix publie une BD aux éditions Casterman avec son co-auteur Vincent Perriot. Intitulée " Ressources, un défi pour l'humanité", elle nous explique qu'il n'y a pas de croissance infinie dans un monde aux ressources finies. Et que les rêves que nous projettent les milliardaires de la Silicon Valley, Elon Musk ou encore Jeff Bezos, ne se réaliseront pas ! En revanche, il est possible de sauvegarder ce que le progrès nous a apporté. Vous découvrirez comment en écoutant l'émission et en lisant la BD. Gros coup de coeur de la rédaction !
La journaliste et réalisatrice Marie-Monique Robin sort un documentaire et un livre "Vive les microbes" ( La Découverte) dans lesquels elle met en avant la résolution d'une énigme scientifique : pendant des années, les chercheurs se sont demandés pourquoi les allergies et l'asthme explosaient chez les enfants. Pourquoi ? La réponse est simple : nos modes de vie et notre exposition minimale à une diversité de microbes. Plus on est exposé tôt à une multitude de microbes, mieux on est protégé. Si rien n'est fait pour inverser cette tendance, le taux d'incidence de l'asthme et des allergies dans les pays industrialisés pourrait atteindre les 50% avant 2050 selon l'OMS. Avec la réalisatrice, nous parlons de cette étude de 20 ans, mais aussi de son autre livre avec les beaux dessins de Valentine Plessy, qui avait déjà oeuvré dans "La Fabrique des Pandémies", "Ces animaux qui nous protègent" aux éditions Rue de l'Echiquier."Vive les Microbes" : à voir sur ARTE et sur Ushuaïa dès 2025.
Les Jeux de Paris 2024 avaient pour vocation d'être les plus verts de l'histoire, avec un impact social fort dans les territoires. Le pari va-t-il être tenu ? Voici en tous cas un exemple d'impact social et environnemental des Jeux avec le mobilier du Village Olympique : tout réemployer et confier ce mobilier à Emmaüs Défi qui emploie 273 travailleurs en insertion. Gwendoline Lafarge est responsable projet JO pour Emmaüs Défi, l'une des branches d'Emmaüs. Voilà deux ans que les discussions ont démarré avec Paris 2024 pour récupérer le matériel du Village Olympique, soit 54 000 meubles, 9 000 matelas et 11 oreillers. Ils ont très peu servi et se retrouveront dans les centres Emmaüs mais aussi serviront à équiper des familles dans le besoin via la Banque Solidaire de l'Equipement. Jusqu'à 4000 ménages seront aidés grâce à ces dons.
Aussitôt l'interview terminée, Lamya Essemlali repartira pour le Groenland aux côtés de Paul Watson. Militant écologiste de la première heure, fondateur de l'ONG Sea Shepherd, il y est en détention, dans l'attente d'une décision sur sa libération et sur une possible extradition au Japon. Lui qui a passé sa vie à sauver les baleines des harpons japonais, plus de 6000 en dix ans uniquement dans l'Antarctique, il se voit aujourd'hui menacé de 15 ans de prison pour ses actions. Que lui reproche-t-on et comment peut-il s'en sortir ? Explications avec la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali qui revient aussi sur l'absolue nécessité de protéger les baleines, cette espèce que l'on tue encore en 2024, de protéger la vie marine sous toutes ses formes car sans océan, pas d'hommes : "si l'océan meurt, nous mourrons". Bonne écoute avec Impact Positif.
Clarisse Crémer sera sur le départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain. Elle a réussi à se qualifier malgré de nombreuses embuches. Après la naissance de sa fille, son ancien sponsor avait décidé de ne pas prendre le risque d'une éventuelle non-qualification. Aujourd'hui, elle a trouvé un nouveau soutien, et espère pouvoir faire évoluer les règles de cette course pour permette à toutes les femmes de vivre sereinement leur maternité. On se souvient qu'après son coup de gueule sur les réseaux sociaux, de nombreuses sportives de haut niveau s'étaient reconnues dans cet épisode. Avec Clarisse Crémer, nous parlons aussi de ses autres défis pour le Vendée Globe et de ce qu'elle a retenu de sa précédente édition il y a quatre ans.
Pascal Demurger est le directeur général du Groupe MAIF et le co-président d'Impact France, ce réseau de 15 000 entreprises qui placent l'intérêt général au centre de leur business modèle. Son nom a été cité comme "premier ministrable". Il porte des propositions politiques fortes au sein d'Impact France : conditionner les baisses d'impôts, voire toutes les aides publiques, à un comportement social et écologique des entreprises ou encore mettre en place un « dividende écologique » comme à la MAIF, c'est-à-dire consacrer 10% de ses bénéfices annuels pour la préservation de la planète. Il avait d'ailleurs lancé un appel aux dirigeants du CAC40 à le suivre. Avec nous ce WE, il commente la rentrée politique, les défis qui s'imposent aux entreprises et la nécessité de diriger autrement dans ce contexte.Bonne écoute avec Impact Positif !
Alors que les Jeux Paralympiques se terminent, comment les para-athlètes les ont-ils vécus, qu'en tirent-ils ? Est-ce que ces Jeux auront eu la capacité de faire bouger les lignes ? Auront-ils permis de changer le regard sur le handicap, aider à plus d'inclusion par le sport; voilà quelques-unes des questions que nous allons nous poser ce WE à Ryadh Sallem.Ryadh Sallem est un des joueurs clé de l'Equipe de France de rugby fauteuil. Depuis près de 30 ans, via son association Cap Saaa, il se mobilise aussi pour faire en sorte que le sport soit accessible à tous, en offrant notamment plus de 1000 heures d'entraînement par an aux jeunes handicapés mais en oeuvrant aussi pour que l'inclusion ne soit pas à sens unique, qu'elle soit inversée. Des valides sont ainsi invités à venir s'entraîner avec les personnes en situation de handicap. Grâce à lui, de nombreux jeunes se sont trouvé une passion et sont devenus de grands para-sportifs, évoluant aussi dans ces Jeux Paralympiques. Il nous explique comment Paris 2024 va faire bouger les lignes pour toute la société grâce à ces Jeux. Bonne écoute avec Impact Positif !
Alors que les Jeux Paralympiques ont démarré, Sylvia Amicone reçoit Marie Barsacq, directrice Héritage et Impact de Paris 2024. Des jeux qui ont beaucoup d'ambitions, au-delà de tous les enjeux d'inclusion pour les sportifs et la société entière lors de ces 10 jours des Paralympiques. L'idée motrice était surtout d'avoir un impact positif avant de commencer avec le soutien de plus de 1000 projets à impact, pérennisés après les Jeux grâce à un fonds de dotation. Ensuite, être les Jeux les plus propres de l'Histoire. L'ambition était notamment de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport à Londres et Rio, ou encore de diviser par deux la quantité de plastique à usage unique. « On est bien partis » nous explique Marie Barsacq qui publiera fin octobre un rapport sur ces impacts. La directrice Impact et Héritage insiste également sur le bâti : seuls deux sites ont été construits, le Village Olympique et le Centre Aquatique en Seine-St-Denis, ce qui représente un fait inédit par rapport à toutes les autres éditions. Merci pour votre écoute et votre fidélité !N'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux !Belle écoute avec Impact Positif !
Sofyane Mehiaoui est un passionné et c'est cela qui transpire quand vous discutez avec lui. Sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en Equipe de France, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les JO 2024. Sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! C'est pour cela qu'il a créé son club, le Paris Basket Fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. Chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout Paris pour être là. Ils sont heureux d'être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d'être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap. Sofyane Mehiaoui sait de quoi il parle. Il a dû attendre d'avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à Paris : impossible pour lui qui réside à l'opposé d'y aller chaque semaine. Pendre les transports à Paris pour une personne handicapée s'apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. Quand il est rentré à Paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s'est rendu compte que rien n'avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. Sofyane Mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu'il rencontre qu'ils pourront toujours s'en sortir dans la vie. Très bonne écoute avec Impact Positif ! https://www.parisbasketfauteuil.com/
Frédéric Laloux est l'auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « Reinventing Organizations ». Une bible du management vendu à des centaines de milliers d'exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. Avec sa femme Hélène, ils sont entrés dans le sujet de l'urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d'expériences, est né ce projet : « The Week ». Et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l'urgence écologie ? En s'appuyant sur la science et des exemples concrets ? Et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s'adapter ? Enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d'agir à leur échelle ? « The Week », c'est tout cela ensemble. Plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l'expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d'impact. Le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu'il a vécu dans son parcours, un processus en forme de U : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. Le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d'identifier les sources d'espoir, le 3ème d'agir à partir de ce que nous sommes. Surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu'autour d'eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu'ils ont perdu ! » Le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. Avec un seul objectif pour « The Week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l'action et poser des questions simples, sans juger. En plus de celles proposées dans les films, toute une série d'activités sont listées sur le site de « The week » au niveau de l'individu, la collectivité, du politique. Lui qui connait si bien les entreprises, l'urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? On voit de plus en plus d'entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « Personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance Frédéric Laloux. Et de citer Ray Anderson, le patron d'Interface qui avait dit ceci à ses salariés : « Il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ». Bonne écoute avec Impact Positif. https://www.theweek.ooo/ Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, Diateino, 2015. Aussi en poche et en édition illustrée.
Thierry Marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l'alimentation saine et durable pour tous. Dans Impact Positif, il nous parle du label Bleu Blanc Coeur qu'il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! Thierry Marx a vraiment l'engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « Cuisines, mode d'emploi », la promotion d'une alimentation saine notamment avec ses paniers « Bon », des paniers destinés à lutter contre l'inflation mais avec des produits de qualité, et le label BLEU BLANC COEUR. L'homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « Les Cafés Joyeux ». Un engagement qui lui vient de son parcours, Thierry Marx s'est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. C'est cela qu'il s'efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. Ces écoles viennent d'ailleurs de fêter leur 10 ans. Mais plus que tout, Thierry Marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c'est facile, que cela apporte du bien-être et que c'est à la portée de tous. Pourquoi ? Parce que ce n'est qu'en cuisinant que l'on se rend compte de ce qu'il y a dans son assiette, que l'on prend conscience de ce que l'on mange. Lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d'achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! Au final, le consommateur est gagnant, et la planète s'en porte mieux. Tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. Il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion, sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consummé" à force de nous demander d'acheter. Sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, des secrets et ses conseils. Très bonne écoute avec Impact Positif !
Chaque année, la Fondation La France s'engage repère les pépites de l'innovation sociale et environnementale. La Fondation fête ses dix ans cette année, l'occasion de s'arrêter sur deux des quinze lauréats 2024. Ils sont présents dans tous les secteurs : éducation, santé, inclusion, etc. et ils ont tous en commun un fort impact social ou environnemental, un caractère résolument innovant, l'ambition d'essaimer leur solution sur de nouveaux territoires. La France s'engage a été lancée par François Hollande en 2014. Une fondation qui a 10 ans et qui a déjà primé 233 solutions ! 15 nouveaux lauréats viennent d'être sélectionnés, et nous avons choisi de vous en présenter 2 : l'un qui s'attache à la lutte contre la désertification des campagnes « La Ville à Joie » avec Marius Drigny, le fondateur et président. Objectif : ramener de la vie et des services dans les communes rurales. Et l'autre lauréat « Aida » qui accompagne les jeunes qui ont été touchés par la maladie, avec Sybille d'Arfeuille, la déléguée générale. Pour ces jeunes qui sortent d'un cancer, Aida propose un accompagnement sous forme de week-end afin de les aider à se reconstruire. Bonne écoute avec Impact Positif !
Dans moins de deux mois, les Jeux Paralympiques démarreront à Paris, avec de multiples enjeux d'accessibilité et d'inclusion pour les sportifs, mais aussi les amateurs dans toute la France. Entretien avec la triple médaillée olympique et responsable Intégration au sein du comité Paris 2024, Ludivine Munos. Les Jeux paralympiques ne seront pas une fin en soi, déclare l'ex-championne de natation, l'une des athlètes françaises les plus titrées, mais le début de quelque chose pour aller vers plus d'accessibilité. Mais aussi, pour toutes les personnes en situation de handicap qui regarderont les Jeux, la possibilité de se dire : et pourquoi pas moi ? Ils peuvent rejoindre en effet les 3000 clubs qui proposent du sport handicap, sans parler de tous ceux qui ont reçu une formation pour pouvoir s'ouvrir à ces différences. Objectif également, faire en sorte qu'il y ait une plus grande visibilité pour ces 4400 athlètes qui feront partie de la compétition. Comprendre les règles, leur performances; là aussi des formations ont été dispensées afin de corriger le tir. « Les Jeux Paralympiques, c'est l'événement le plus transformateur d'une société. À chaque fois, qu'ils sont accueillis dans un pays, il y a un avant/après sur l'inclusion et le regard porté sur les athlètes”, explique Ludivine Munos. RDV dès le 28 août pour 11 jours de compétition avec des places qui sont très accessibles, à partir de 15 euros ! Bonne écoute avec Impact Positif.
A quelques jours des législatives, Impact Positif regarde les programmes des 3 blocs et déplore le fait que ce thème de la transition écologique et sociale soit absent de la campagne. Explications avec François Gemenne, chercheur, co-auteur du dernier rapport du GIEC, Président du comité scientifique de la Fondation pour la Nature et l'Homme. Des trois programmes, qui peuvent tous être critiqués, celui du Rassemblement National est celui qui nous ramènera au temps des fossiles, à « rebours » de la transition. Le chercheur François Gemenne n'y va pas par quatre chemins pour qualifier le programme de Jordan Bardella. Le gouvernement actuel, lui, met en avant ses bons chiffres : baisse de 5,8% par de ses émissions de CO2 en 2023 par rapport à 2022. Une bonne performance, mais qui est aussi due pour un tiers à des raisons conjoncturelles. Mais, nous explique l'expert, « il est important de reconnaître les progrès réalisés car si on a en permanence des nouvelles plombantes, les gens vont avoir l'impression qu'on ne va jamais s'en sortir ! ». C'est pourquoi le sujet de la transition et du climat n'est pas mis en avant dans cette campagne car il ne rapporte pas de voix. Quel candidat peut prétendre régler le problème en 4 ou 5 ans ? Personne. Pour François Gemenne, il est important de parler de l'écologie autrement, de la rapprocher de nos intérêts. Pour inciter à l'action, il faut montrer pourquoi nous avons intérêt à agir pour notre santé, notre alimentation, notre portefeuille.
Jean Jouzel est l'ancien vice-président du GIEC, paléoclimatologue, il préside également le Forum Météo Climat qui tenait début juin sa 21ème édition, et qui se poursuivra à la fin du mois. Objectif : partager les connaissances scientifiques avec le grand public pour pousser à l'action climatique. Jean Jouzel est un inlassable lanceur d'alerte. Avec ses collègues scientifiques, voilà 50 ans qu'il tente de sensibiliser la classe politique et la société sur le réchauffement climatique et ses conséquences. Voilà 30 ans qu'il aurait fallu agir alors que de nouvelles études révèlent des chiffres inquiétants sur le réchauffement. Selon l'ONU, la bataille pour maintenir le réchauffement sous la barre de 1,5°C sera gagnée ou perdue dans les années 2020. Tout dépendra des décisions que les dirigeants prendront - ou ne prendront pas - en particulier dans les 18 prochains mois. A l'occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, adepte des punchlines, a de nouveau prévenu : « Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite ! ». Une position sur laquelle s'aligne totalement Jean Jouzel « Nous irons au-delà des 1,5 degré d'ici 2050. Ce que nous vivons aujourd'hui, c'est ce que nous avions anticipé il y a une cinquantaine d'années. Il faut vraiment agir très vite !».
French Tech 2024 : quel rôle pour la Green Tech dans la transition ? Pour répondre à cette question, quoi de plus normal que d'accueillir l'un des pionniers de la Green Tech, le fondateur de BlablaCar, Frédéric Mazzella ? La French Tech vient en effet d'annoncer son palmarès : la Green Tech en est la principale composante, et représente 30% des start-up sélectionnées. La Green Tech, ce sont ces start-up qui ont dans leur business model la résolution d'un problème environnemental. Non seulement la Green Tech est la principale composante du palmarès de la French Tech Next 40/120 mais elle en est le principal secteur d'investissement ! Elles sont également massivement présentes à Vivatech cette année. De plus en plus d'entrepreneurs ont envie d'apporter des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique, ces entreprises sont présentes dans divers secteurs, l'énergie, l'alimentation saine, l'économie circulaire, etc. Important que la French Tech se saisissent de cette problématique mais la technologie sera-t-elle suffisante ? Qu'en pense Frédéric Mazzella, pionnier de la French Tech, et de ces Green Tech avant l'heure ? S'il salue ce fléchage de l'investissement vers ces start-up sur fond d'urgence climatique évidente aujourd'hui aux yeux de tous, « cela passe par des solutions technologiques mais aussi par un changement de comportement. BlablaCar est bien placé pour cela car on agit principalement sur du changement de comportement : aller partager sa voiture, alors qu'il y a des habitudes qui ont été prises ces dernières dizaines d'années de rouler tout seul dans sa voiture. On parle de voiture individuelle alors qu'il y a toujours eu 4 places dans une voiture ! ». Frédéric Mazzella nous parle aussi de sa vision de l'entrepreneuriat, forcément un entrepreneuriat à impact en ce qui le concerne !
C'est une giga-usine de panneaux solaires qui s'installera d'ici 2026 à Fos-sur-Mer près de Marseille. Objectif : construire des panneaux de A à Z et venir concurrencer les Chinois sur ce créneau. Nicolas Chandellier, le directeur général de CARBON est l'invité d'Impact Positif. Le permis de construire vient d'être déposé, et bientôt, la giga-usine verra le jour. Elle créera 3000 emplois directs et 9 000 indirects. Un projet colossal qui nécessitera un investissement de 1,6 milliards d'euros. Mais le projet est résolument dans l'air du temps alors que l'on parle de plus en plus de souveraineté, qu'il y a une nécessité à réduire notre dépendance aux énergies fossiles et une urgence absolue à baisser les émissions de CO2. Les objectifs de CARBON répondent à tout cela. L'usine produira 10 millions de panneaux solaires par an pour une puissance de 5 GigaWatts, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 1,1 million de foyers, ou encore la production d'une centrale nucléaire. En 10 ans, l'usine CARBON aura permis d'économiser 40 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 200 millions d'aller-retours en voiture à essence entre Paris et Marseille ! CARBON intègrera aussi toute la chaîne de production : de la production des plaquettes de silicium jusqu'à l'assemblage des panneaux. Elle sera la première usine en Europe à le faire. CARBON veut ainsi maîtriser toute la feuille de route de l'innovation, 3% de son chiffre d'affaires sera consacré à la Recherche et Développement. Un point sur lequel insiste Nicolas Chandellier : « On ne peut pas avoir de filière industrielle souveraine sans innovation. L'innovation n'arrive pas par chance. C'est de l'investissement et du travail, mais nous avons tout ce qu'il faut pour y arriver ».
Impact Positif reçoit David Blough, auteur et expert en innovation sociale par le sport. Il a écrit et réalisé « Le Sport des Solutions » ( éditions Rue de l'Echiquier), un livre et un documentaire qui nous emmènent dans le monde entier pour découvrir les initiatives positives autour du sport. Pour David Blough, ancien directeur de l'ONG Play International, cela fait 30 ans que l'on assiste à un mouvement des innovations sociales et environnementales par le sport. De nombreux entrepreneurs sociaux, associations s'emparent de l'outil « sport » pour répondre à des besoins dans l'éducation, la santé, l'environnement. Ainsi de « Bike Bridge » qui apprend en Allemagne à des migrantes à rouler à vélo et à s'émanciper, tout en tissant des liens sociaux ou encore « Waves for Change » au Cap en Afrique du Sud qui a littéralement inventé la thérapie par le sport, en l'occurence le surf. Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris cette année, le mouvement s'est accéléré grâce à un fonds de dotation créé en 2019 et qui a distribué 50 millions d'euros. Objectif : mettre l'accent sur l'impact social du sport. Plus de 1100 lauréats ont bénéficié de ce fonds qui a profité à plus de 4,5 millions de bénéficiaires. « Il y a un avant et un après les JO », affirme David Blough qui se pose toutefois la question de l'après : « Demain, comment continue-t-on ? Il y a un vrai enjeu sur l'éducation physique et sportive à l'école, comment lui donne-t-on autant d'importance que le français et les mathématiques ? ». Bonne écoute avec Impact Positif !
Après 13 ans d'existence, l'entreprise est devenue l'un des emblèmes du Made in France. Aujourd'hui, le Slip Français lance une opération pour diviser ses prix par 2. Objectif : rendre ses articles accessibles au plus grand nombre. Pour cette opération baptisée (R)évolution, le Slip Français a commandé 400 000 pièces qu'il espère écouler en 2024. Il sollicite le grand public car sa survie en dépend dans un contexte où le Made in France souffre. Inflation, guerre en Ukraine, Fast Fashion, les facteurs sont nombreux et seuls 3% de la consommation textile en France vient du Made in France ! 75 000 personnes ont déjà répondu présent. Objectif pour le Slip Français : « réindustrialiser et retrouver des volumes qui pourront donner un nouveau souffle à l'industrie ». Et pourquoi pas encore baisser les prix ? Car il est difficile de faire face à la concurrence qui agit comme un rouleau compresseur sans respecter les mêmes règles. Pas d'aides, pas de cadre favorable pour celles et ceux qui fabriquent tout en France et qui s'imposent des règles contraignantes, ce qui peut paraître aberrant. Et Guillaume Gibault de conclure : « Il faut des opérations qui montrent le chemin ! Si on attend d'avoir la bonne loi dans deux ans, ce sera trop tard. C'est rare d'avoir un discours où on dit la vérité aux gens, il faut qu'il y ait des initiatives d'entreprises engagées qui prennent des risques et que le grand public nous soutienne ».
On revient dans cette épisode sur cette décision de la Cour Européenne des Droits de l'Homme et on essaie de comprendre en quoi cette décision est historique avec Jérémie Suissa, délégué général de l'association « Notre Affaire à tous ». « Notre Affaire à tous » est une association qui a été créée en 2015 et qui oeuvre pour l'instauration d'une justice climatique. Qu'est-ce que la justice climatique ? C'est faire en sorte que personne ne soit lésé dans la transition sociale et écologique et faire en sorte que celles et ceux qui le sont puissent obtenir des « réparations ». Elle cherche donc à faire reconnaître, au niveau pénal international, les atteintes les plus graves portées à l'environnement. A Strasbourg, ce ne sont pas de jeunes militants écologiques qui ont eu gain de cause. C'est l'association des Aînées suisses pour la protection du climat, 2500 femmes âgées de 73 ans en moyenne. Bien qu'elles ne seront pas concernées par les effets à moyen et long terme du changement climatique, elles indiquent aujourd'hui que le dérèglement climatique a un impact sur leur santé et que cela aura aussi un impact sur la santé de leurs enfants et petits-enfants. Les publics ne sont pas touchés de la même manière, disent-elles aussi. « C'est admirable », explique Jérémie Suissa car grâce elles, la Cour « note qu'il y a un problème de prise en compte des générations futures dans la manière dont les politiques publiques sont prises ». Avec cet arrêt, la CEDH étend les droits de l'homme à la question climatique, et cela fait considérablement avancer la cause, selon les experts. Un arrêt qualifié d'historique qui devrait faire jurisprudence dans les quarante-six Etats membres du Conseil de l'Europe. Il sera en mesure de mettre la pression sur les gouvernements pour qu'ils renforcent leur action. La tendance est en tous cas mondiale, le nombre de contentieux a plus que doublé en cinq ans dans le monde, atteignant 2 180 cas en 2022, selon un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement publié en 2023. Bonne écoute avec Impact Positif !
L'auteur et chercheur anglais publie pour la première fois pour le public français sa bible de l'empreinte carbone au quotidien, adapté à la France. Avec un titre provoquant et intriguant : "Peut-on encore manger des bananes ?", aux éditions de l'Arbre qui Marche. De l'e-mail à l'achat d'une maison en passant par la baguette ou encore faire la vaisselle, tout est passé au crible, avec parfois quelques surprises ! Ne pas perdre son temps avec des gestes insignifiants, et se concentrer sur des points essentiels, voilà ce que propose Mike Berners-Lee avec son livre. Objectif : donner une « intuition carbone » aux lecteurs. Tout le monde connaît les prix des objets de notre quotidien, alors tout le monde devrait aussi connaître leur empreinte carbone. Cela passe aussi par le fait de tordre le coup aux idées reçues : les bananes viennent de loin, oui, mais elles sont cultivées au soleil avec peu d'engrais et voyagent en cargo, finalement leur empreinte carbone est faible ! Vous préférez faire la vaisselle en laissant couler l'eau plutôt que d'utiliser le lave-vaisselle ? Mauvaise idée, le lave-vaisselle est plus économe en carbone. Dans un monde en plein réchauffement climatique, l'idée n'est pas de donner des leçons mais de faire sa part et de livrer les bonnes batailles. En vous faisant découvrir l'impact carbone de votre quotidien, Mike Berners-Lee vous propose ceci : un effort minimum pour un impact maximum. Replay : https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-impact-positif-du-samedi-16-mars-2024-mike-berners-lee-peut-on-encore-manger-des-bananes-2289742.html