Collectivité Territoriale de Corse

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Marie-France Pianelli


    • Dec 31, 2017 LATEST EPISODE
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    Auguri di u 2018 di Gilles Simeoni, Presidente di u Cunsigliu Esecutivu di Corsica

    Play Episode Listen Later Dec 31, 2017


    Madame, Monsieur, Cari cumpatriotti, Les fêtes de Noël et de Nouvel An sont un moment de paix, de partage, de bonheur en famille. C’est donc pour moi un honneur, et une joie, de pouvoir m’adresser, en ces instants privilégiés, à chacune et à chacun d’entre vous, que vous viviez en Corse ou en dehors de l’île. Je veux le faire d’abord en vous remerciant pour la confiance renouvelée et amplifiée que vous avez exprimée lors du scrutin des 3 et 10 décembre dernier. Le résultat obtenu - plus de 56% des suffrages, soit le meilleur score jamais atteint à l’occasion d’une élection territoriale - nous honore. Mais surtout, il nous engage et nous oblige, vis-à-vis de tous les citoyens de cette île, qu’ils aient voté en notre faveur, ou qu’ils aient fait un autre choix. Notre devoir et notre responsabilité sont, plus que jamais, d’être les élus de tous les Corses, et de l’intérêt général. Je veillerai, en ma qualité de Président du Conseil exécutif de Corse, à ce qu’il en soit ainsi. Mes premiers vœux seront donc pour notre île : qu’elle continue à avancer sur le chemin de la paix, de la démocratie, et de l’émancipation. De ce point de vue, une évidence s’impose : la Corse est entrée dans une ère nouvelle. Au plan institutionnel, avec la naissance officielle, dès demain matin 1er janvier, de la nouvelle Collectivité de Corse. Au plan politique, avec l’évolution naturelle et inéluctable vers une autonomie de plein droit et de plein exercice, un statut dont bénéficient, depuis longtemps, de nombreuses îles de l’Union européenne. Au plan économique et social, avec la volonté partagée de passer d’une logique de dépendance à une logique de responsabilité et de développement durable. Dans tous ces domaines, la tâche qui nous attend est immense. Elle se résume en quelques mots : un paese da fà. Un pays à construire. Alors, certes, les difficultés sont et seront nombreuses, y compris dans tous les domaines du quotidien : l’emploi, les transports, le coût de la vie, le logement, les déchets, les infrastructures routières et numériques, l’eau et l’énergie… Mais nous avons tous les atouts pour réussir. Car la Corse est forte. Forte de son histoire, de sa langue et de sa culture, de sa ressource humaine, et particulièrement de sa jeunesse. Forte, aussi, de sa capacité d’innovation, de son ouverture au monde, et de son projet, enraciné dans les valeurs universelles de tolérance et de fraternité. En ce moment où une année s’achève et où une autre va naître, je vous présente, du fond du cœur, mes vœux les plus chaleureux de paix, de santé, et de prospérité. Des vœux qui s’adressent d’abord, comme chaque année, à celles et ceux d’entre vous qui sont dans des situations personnelles ou familiales difficiles : le deuil ou la maladie, ou encore la précarité, l’isolement, l’exclusion. Des vœux qui vont ensuite, naturellement, aux prisonniers politiques et à leurs familles : que le Noël qui vient de s’écouler soit le dernier que vous passiez éloigné des vôtres. Et que s’engage sans délai avec l’Etat, un véritable dialogue, sans préalable ni tabou, permettant la construction partagée d’une solution politique globale. Des vœux, aussi, bien sûr, pour les presque 5.000 fonctionnaires et agents de la nouvelle Collectivité de Corse. Je veux vous dire ma fierté de travailler à vos côtés. La mission qui nous attend est la plus exaltante qui soit : faire vivre cette institution nouvelle, conforter le service public, construire une administration moderne et efficace qui va faire entrer la Corse dans le XXIème siècle. Des vœux destinés enfin, à tous les Corses, d’origine ou d’adoption, vivant dans l’île ou à l’extérieur de celle-ci. Eccuci sguasi ghjunti à l’annu novu. Sta sera, avete da passà una stonda di festa in famiglia, o incù l’amichi. Nanzu di lascià vi incù i vostri, vi vogliu ringrazià per a vostra cunfidenza, è assicurà vi di a mio determinazione, è di a mio fede in l’avvene di a Corsica è di u so populu. Chì 2018 sia un’annata felice per a nostr’isula, per a Francia, l’Europa è u mondu sanu. Un’annata felice per voi, è tutti quelli chè vo tenite cari. Cari cumpatriotti, a vi dicu incù fervore, rispettu, è amicizia, Pace è salute, pè voi è pè tutti i vostri !

    Signature de l’accord de partenariat relatif à la toponymie en langue corse des cartes de l’île

    Play Episode Listen Later Oct 17, 2017


    La Collectivité territoriale de Corse (CTC) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) signent aujourd’hui un accord de partenariat pour enrichir la toponymie en langue corse des cartes de l’îIe. Le Président du Conseil Exécutif de Corse, le directeur général adjoint de l’IGN signent ce 17 octobre 2017 à Aiacciu, en présence du Conseiller exécutif chargé de la langue corse et du Préfet de Corse, une convention de partenariat relative à la toponymie en langue corse des cartes de l’île produites par l’IGN. La base de données de l’IGN, opérateur de l’État en matière d’information géographique et forestière, comporte sur l’ensemble de la Corse plus de 31 500 toponymes : noms de lieux-dits habités ou non habités, cours d’eau, éléments de relief, équipements humains. Ces toponymes constituent aujourd’hui la source unique des toponymes utilisés pour les différentes productions et éditions cartographiques de l'IGN. Cette convention, approuvée par délibération de l’Assemblée de Corse, vise à restituer en langue corse les toponymes de l’IGN. Il s’agira donc de procéder à un travail en commun afin d’homogénéiser la base de données IGN des toponymes autour d’une restitution commune aux deux langues. La convention établie entre la CTC et l’IGN permettra Pour la CTC : de promouvoir l’usage de la langue corse dans le cadre du plan Lingua 2020, de constituer en collaboration avec la direction de la langue corse une base de données contenant l’ensemble des toponymes restitués en langue corse, de diffuser la base des toponymes corses sous licence ouverte en permettant une libre réutilisation. Pour l’IGN : d’améliorer, de compléter et d’enrichir la base de données topographique (BDTopo) de l’IGN. La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre d’une collaboration fructueuse entre la CTC et l’IGN, notamment : - la mise à disposition en licence ouverte d’une orthophotographie à 20 cm de résolution sur l’ensemble de la Corse réalisée à partir de prises de vues aériennes produites par l’IGN en 2016, grâce à des financements FEDER et CPER, - la mise à disposition d’une base de données des essences forestières (BDForêt) sur l’ensemble de la Corse avec une nomenclature enrichie par rapport à la nomenclature nationale. L’accès à ces référentiels se fait via le géoportail : www.corse.fr/infogeo/ et le site opendata corsica de la CTC ou le Géoportail national opéré par l’IGN : geoportail.gouv.fr La politique d’aménagement numérique de la CTC La CTC mène une politique ambitieuse en matière d’aménagement numérique. A ce titre elle entend renforcer son action géo-numérique en faveur des territoires. Elle entend fédérer et structurer une dynamique géomatique territoriale. Au regard des enjeux de l’information géographique et du rôle clé assigné aux régions à travers la loi NOTRe, la CTC entend affirmer et renforcer son action de coordination, de fédération des acteurs, de mutualisation des données... Au sein de la direction de l’Aménagement Numérique, la mission SIG de la Collectivité territoriale de Corse coordonne la mutualisation des données géographiques auprès des acteurs publics. Elle valorise les bases de données géographiques de la Corse, qu'elles soient acquises dans le cadre de la convention avec l'IGN, ou réalisées selon les besoins des administrations et dans le cadre des compétences de la CTC. Pour cela elle met en œuvre un portail géographique qui regroupe un ensemble d'outils qu’elle met à la disposition des services publics (collectivités territoriales, services déconcentrés de l’Etat, associations...) et qu’elle rend également accessible aux citoyens. Elle met aussi à disposition des données brutes dans le cadre de la démarche OPENDATA Corsica. Le géoportail www.corse.fr/infogeo/ se veut la référence en matière d’information géographique en Corse et, à ce titre, il constitue la vitrine de l'action de la Collectivité territoriale de Corse dans ce domaine. La politique linguistique de la Collectivité Territoriale de Corse La politique linguistique de la CTC affirme « l’importance de la langue corse en tant que lien social, patrimoine et ressource du développement de la Corse en mobilisant l’ensemble des acteurs insulaires autour d’un consensus relatif aux enjeux du développement et de la diffusion de la langue dans tous les champs de la vie sociale » en articulant la construction d’un espace social pour la langue corse. Dans le cadre du plan Lingua 2020 « pour la normalisation de la langue corse et le progrès vers une société bilingue » approuvé par l’Assemblée de Corse (délibération n° 15-083AC du 16 avril 2015), le développement des bases de données en langue corse en tant que bien commun et la constitution de fonds numériques et cartographiques ouverts et accessibles à tous touchant à la langue corse, relèvent d’une préoccupation stratégique de la Collectivité territoriale de Corse. Ainsi, la Collectivité territoriale de Corse a le pouvoir et la volonté d’intervenir dans le domaine de la toponymie insulaire. Elle s’engage en conséquence à favoriser l’exploitation des travaux scientifiques menés dans le domaine de la toponymie et à éditer un répertoire exhaustif des toponymes. En effet, la toponymie insulaire apparaît comme un aspect à mettre en valeur tant elle est importante à la fois sur le plan culturel, linguistique, historique et patrimonial. Des disparités existantes entre les relevés cartographiques usuels officiels (notamment IGN) et les toponymes corses traditionnels tels qu’ils sont mentionnés par les insulaires ayant été constatées, il est important de lister totalement, évaluer soigneusement et valider les données linguistiques figurant sur les documents mis à disposition du public. Afin de donner une suite concrète aux recommandations du plan Lingua 2020 sur l’usage des noms corses de lieux, une Commission pour la toponymie engagée en faveur de la diffusion des noms corses traditionnels a été créée au sein du Cunsigliu di a lingua corsa. À propos de l’IGN L’IGN, l’Institut national de l’information géographique et forestière, est l’opérateur de l’État en matière d’information géographique et forestière de référence, certifiée neutre et interopérable. L’Institut développe en permanence de nouveaux référentiels, produits et géoservices, répondant aux besoins croissants et évolutifs en données cartographiques et en informations géolocalisées. Puissant acteur public du numérique pour la description multi-thèmes du territoire, l’Institut intervient en appui à l’évaluation et à la mise en œuvre des politiques publiques de prévention des risques, d’aménagement du territoire, de développement durable, de défense et de sécurité. Grâce à ses cinq laboratoires de recherche, l’IGN entretient un potentiel d’innovation de haut niveau dans les domaines de la géodésie, de la topographie vectorielle, de l’optique et de l’électronique, du traitement des images et de l’inventaire forestier. L’ENSG-Géomatique, l’Ecole nationale des sciences géographiques de l’IGN, forme les futurs ingénieurs de l’information géographique. L’IGN est placé sous la double tutelle du ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation.

    Signature de la charte du Service public territorial de l’orientation : Corsica Orientazione

    Play Episode Listen Later Sep 21, 2017


    UGNUNÙ PÒ TRUVÀ A SO STRADA L’orientation : être informé, conseillé et accompagné tout au long de la vie est aujourd’hui un droit. L’orientation est également une politique publique à part entière que la Collectivité territoriale de Corse (CTC) a inscrit au cœur de ses priorités. C’est dans ce contexte qu’elle a mené depuis 2016, un travail partenarial de préfiguration du Service public territorial de l’orientation avec l’Etat, les partenaires sociaux ainsi qu’avec l’ensemble des acteurs de l’orientation et de la formation, permettant de développer une stratégie d’actions communes. Aujourd’hui, la multiplicité des opérateurs, des dispositifs et des procédures d’information en orientation rend complexe l’accès aux services. Il convenait donc de travailler ensemble pour offrir au public un service facilement identifiable et accessible qui assure la continuité de la prise en charge de l’usager. C’est pourquoi, sous l’égide de la Collectivité territoriale de Corse, l’ensemble des organismes de l’orientation, de la formation et de l’emploi en Corse, a rédigé une charte de valeurs et d’actions communes sur lesquelles ils s’entendent et qu’ils ont signé le jeudi 21 septembre 2017 à Aiacciu. Cette signature marque la volonté de tous d’agir ensemble afin de proposer une offre de service bien identifiée, fondée sur la mise en réseau et la mutualisation des ressources des partenaires : • L’Etat • L’Education Nationale (CIO, ONISEP) • L’Université de Corse • Pôle Emploi • Les missions locales • Cap Emploi • FONGECIF • FONGECIF • AFDAS • FAFTT • FAFSEA • OPCALIM • UNIFAF • UNIFORMATION • APEC • Les Chambres régionales et départementales consulaires • LE CRIJ CORSICA ORIENTAZIONE : Comment ça marche ? Vous êtes : Salarié, jeune, étudiant, demandeur d’emploi, agent public, saisonnier, intérimaire, intermittent... Corsica Orientazione s’adresse à tous les publics tout au long de la vie. Vous cherchez : Une orientation scolaire, professionnelle, une reconversion, une formation, un emploi, une information sur les métiers, l’apprentissage, les débouchés, les niveaux de rémunération, les certifications, la VAE... Les partenaires de Corsica Orientazione, quelque soit votre profil, vous accueillent sur l’ensemble du territoire dans leurs structures et délivrent un même niveau de service dans l’égalité, la neutralité et le respect des personnes. Vous avez droit : A un accueil individualisé qui permet d'analyser votre demande, d'identifier votre besoin et le cas échéant, de vous diriger vers la structure la mieux adaptée à votre profil et qui sera chargée de vous suivre. A un conseil personnalisé qui vous permet de formaliser votre projet d’évolution professionnelle et d’y assortir une stratégie. A un accompagnement à la mise en œuvre du projet : qui vous permet de disposer d’un plan d’actions et d’un soutien global à la réalisation de votre projet. A un conseiller en évolution professionnelle chargé de construire avec vous votre parcours personnel et professionnel tout au long de la vie. L’objectif recherché est la sécurisation des parcours tout au long de la vie dans un contexte de mutations économiques, d’évolutions technologiques et de changement sociétaux qui rendent de moins en moins probable l’hypothèse d’une carrière linéaire. LES ACTIONS À VENIR Au cours de l’année 2018, la CTC s’attachera à mettre en œuvre et à développer les 3 axes de cette politique tels qu’ils ont été définis dans les travaux du Contrat de Plan de développement de la formation et de l’orientation professionnelle (CPRDFOP). AXE 1 : Mieux structurer l’offre d’orientation sur le territoire Afin de rendre accessible au plus grand nombre, les points d’accueil en orientation du territoire, une campagne de communication sera lancée dans le courant de l’année 2018. Parallèlement, un portail internet complètera cette offre qui permettra aux usagers ainsi qu’aux partenaires du réseau « Corsica Orientazione » de disposer de toutes les informations sur les dispositifs d’accompagnement, les formations et les données socioéconomiques relatives à l’emploi en Corse. AXE 2 : Garantir un accueil et un accompagnement de qualité La mise en réseau des partenaires, permettra de garantir un accueil, une information et un accompagnement de qualité sur l’ensemble du territoire. Ce travail, amorcé par la signature de la charte se concrétisera dans le courant de l’année 2018 par les actions suivantes : Construire une culture commune à l’ensemble des partenaires de Corsica Orientazione par la mutualisation des informations, des pratiques professionnelles, de la documentation et des données relatives à l’orientation, la formation et l’emploi en Corse. Optimiser le déploiement du conseil en évolution professionnelle par la mise en place d’un plan de formations communes et l’organisation de journées d’échanges. Construire et mettre en place un réseau d’accueil en validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de développer ce dispositif sur le territoire. AXE 3 : Lutter contre le décrochage scolaire La lutte contre le décrochage scolaire est un enjeu majeur de politique publique coordonnée par la CTC, en lien avec les autorités académiques et les missions locales pour la prise en charge des jeunes décrocheurs. Afin de réduire le décrochage scolaire, l’ensemble des partenaires, signataires de la charte, ont mené une réflexion à l’échelle du territoire sur cette problématique. Ils ont travaillé à l’élaboration d’un réseau élargi de partenaires dont les objectifs sont : L’amélioration de la prévention du décrochage scolaire par la mise en place d’actions de sensibilisation à destination du grand public et des partenaires de Corsica Orientazione. L’amélioration du repérage des décrocheurs, par la mobilisation de l’ensemble des acteurs, afin de d’élaborer une liste conforme à la réalité du décrochage en Corse (centres d’informations et d’orientation, missions locales, centres de formation des apprentis, défense, centres de formation agricole, lycée maritime). L’amélioration de l’accompagnement et du suivi des décrocheurs par une prise en charge personnalisée des jeunes, dès le repérage, dans le cadre du « réseau décrochage scolaire ». L’ensemble de cette démarche s’inscrit plus globalement dans l’adoption d’un cadre normatif spécifique pour la Corse permettant de développer une stratégie éducative ambitieuse.

    Inaugurazione di a scola bislingua di Miomu u 5 di sittembre di u 2017

    Play Episode Listen Later Sep 6, 2017


    Le Président du Conseil Exécutif de Corse et la Conseillère Exécutive déléguée à l'éducation, à la formation, à l'enseignement supérieur, à la recherche, à la culture et au patrimoine ont participé à l’inauguration de la classe de CP bilingue de Miomu mardi 5 septembre à 8h30.

    VIDEO - Inauguration de l'exposition du musée de la Corse : Palazzi di l'Americani

    Play Episode Listen Later Aug 8, 2017


    Toutes les infos sur le site du musée

    Signature de la convention cadre entre la Collectivité territoriale de Corse et la Fondation du Patrimoine

    Play Episode Listen Later Jul 6, 2017


    Ghiovi u 6 di lugliu di u 2017- Gran’Palazzu di a Cullettività territuriale di Corsica Le Président du Conseil Exécutif de Corse et René Lota, délégué régional de la Fondation du patrimoine en présence de la conseillère exécutive chargée de la culture et du patrimoine, ont signé aujourd’hui, à 11h00, la convention cadre relative à la restauration du patrimoine mobilier et immobilier de la Corse. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la politique patrimoniale de la Collectivité territoriale de Corse en matière d’inventaire général du patrimoine de la Corse. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la politique patrimoniale de la Collectivité territoriale de Corse en matière d’inventaire général du patrimoine de la Corse. Ce dernier recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine d'intérêt culturel, historique ou scientifique. La signature de la convention traduit la volonté de la CTC et de la fondation du patrimoine de sauvegarder le patrimoine bâti et mobilier de Corse de protéger pour les générations futures notre legs culturel. Intervenants : Pierre-Jean Campocasso, Directeur du Patrimoine de la Collectivité territoriale de Corse ; François-Xavier Bieuville, Directeur général de la Fondation du Patrimoine La Collectivité territoriale de Corse et la Fondation du Patrimoine travaillent pour la sauvegarde du patrimoine bâti et mobilier de Corse. En matière de patrimoine public, la Fondation du Patrimoine intervient d’une part en mobilisant du mécénat populaire en faveur des projets soutenus, et d’autre part en attribuant une subvention complémentaire dans les limites de son enveloppe annuelle. La quasi-totalité des projets soutenus par la Fondation du Patrimoine bénéficient également du concours de la Collectivité territoriale de Corse. En revanche un nombre considérable de projets soutenus par la Collectivité territoriale de Corse, pourtant éligibles au soutien de la Fondation du Patrimoine, n’en profitent pas, créant ainsi une importante déperdition de moyens et énergies mobilisables. Cette convention cadre, adoptée par l’Assemblée de Corse le 29 juin 2017, a pour objet, de créer un partenariat opérationnel afin de rendre plus efficientes leurs interventions respectives par un recours accru au mécénat populaire, et ainsi réduire encore davantage la part restant à charge du maître d’ouvrage public ou associatif. La Collectivité territoriale de Corse et la Fondation du Patrimoine s’engagent ainsi à associer leurs interventions sur l’ensemble des projets de restauration du patrimoine immobilier et/ou mobilier, sous réserve de l’éligibilité des projets pour l’une ou l’autre des parties. L’inéligibilité d’un projet par la Collectivité territoriale de Corse ou la Fondation du Patrimoine ne contraint cependant pas à renoncer à son action en faveur de la préservation du patrimoine. La Fondation du Patrimoine s’engage ainsi à promouvoir ce partenariat à travers tous les moyens dont elle dispose comme son site internet et l’ensemble des moyens de communication qu’elle dispose. La Collectivité territoriale de Corse s’engage à inviter les porteurs de projets à se rapprocher de la Fondation du Patrimoine et à alerter cette dernière de tout nouveau projet afin de mobiliser le mécénat populaire et y faire figurer ce partenariat dans le « guide des aides patrimoine ». Un Comité de Pilotage composé des représentants de la Collectivité territoriale de Corse et de la Délégation Corse de la Fondation du Patrimoine sera créé, il réunira une fois par semestre afin de dresser un bilan de l’action menée conjointement. Cette convention est prévue pour une durée de cinq ans. La réunion du Comité de Pilotage du semestre précédant la fin d’exercice statuera sur sa prolongation.

    Accordu di cuuperazioni corsosarda in quantu à a gistioni di l’acqua è à l’adattazioni à u cambiamentu climaticu

    Play Episode Listen Later May 22, 2017


    Dans le cadre des échanges initiés par la Collectivité territoriale de Corse, avec la Région Autonome de Sardaigne, Xavier Luciani, Président de l’OEHC, s’est rendu en Sardaigne, du 17 au 19 mai 2017. Ce déplacement s’inscrit dans le droit fil de la collaboration initiée au printemps 2016 par les Exécutifs Sardes et Corses, “ u Pattu Novu trà duie isule surelle di u Mediterraniu ” (Pacte nouveau entre les deux îles sœurs de la Méditerranée). Le Président Luciani, accompagné d’ingénieurs des services « ingénierie » et «hydro climatologie » de l’OEHC, a ainsi eu l’opportunité de visiter plusieurs installations hydrauliques, notamment la diga Eleonora d'Arborea (d’une capacité de 330 millions de mètres cubes), située dans la province d’Oristano. Cette rencontre a également permis à la délégation de l’OEHC de confronter les pratiques qui diffèrent entre les deux îles, notamment concernant la situation du parc des ouvrages de stockage, des moyens mis en œuvre dans le cadre de l’amélioration des rendements-réseaux ou encore la lutte contre le gaspillage de la ressource en eau. Le mode de gestion de l’eau brute et de l’eau potable dans les deux îles a fait l’objet d’une réflexion commune. Et la présentation d’une analyse comparative des situations dans le domaine agricole a laissé entrevoir de nombreuses perspectives en matière de gestion raisonnée. Engageant sur le long terme les deux îles dans la voie d’une mutualisation des compétences et des moyens de recherche et d’innovation, dans le domaine de l’hydraulique, la signature d’un accord de coopération Corso-Sarde fut l’un des temps forts de ce séjour. Pour Paolo Giovanni Maninchedda, l’Assessore dei lavori pubblici, et Xavier Luciani, Conseiller Exécutif, ce document officialise sur le plan stratégique, une démarche commune et une programmation de travail précisant actions et aspirations, dans le cadre d'un plan euro-méditerranéen d’adaptation au changement climatique. Ainsi, grâce à la coopération née des rencontres avec - Paolo Giovanni Maninchedda, membre de l’Exécutif sarde, Edoardo Balzarini, Directeur Général des Travaux Public, Roberto Silvano, Directeur de l ‘Agence Régionale du District hydrographique de la Sardaigne et Giovanni Sistu, Responsable de ENAS (Ente acque della Sardegna) - les engagements pris lors de ce séjour permettront de placer la question de l'eau au cœur des problématiques insulaires de la méditerranée occidentale, posant de manière incontestable, l'un des grands défis environnementaux majeurs du 21ème Siècle

    Inaugurazione di i travagli di messa in sicurezza è di risarcita di a riserva di u Prunelli

    Play Episode Listen Later May 9, 2017


    le 9 mai 2017 à Tolla, Mise en service en 1989, la réserve du Prunelli, constitue la véritable pierre angulaire du système hydraulique de la vallée. Sur plus de 2,5 hectares et d’une capacité de 100.000 m3, elle fait partie des nombreux ouvrages de stockage d’eau brute de la Collectivité territoriale de Corse, dont la gestion est confiée à l’OEHC. Outre sa fonction de régulation et de compensation propre aux ouvrages de stockage, cette retenue d’eau qui permet de faire face aux débits de pointe de l’ensemble du bassin de vie ajaccien, remplit plusieurs rôles : • Le rôle de bassin de démodulation pour l’usine hydroélectrique d’Ocana, tout en assurant la mise en charge de la conduite forcée alimentant plus en aval, l’usine hydroélectrique du Pont de la Vanna, (ces deux ouvrages étant gérés par EDF) • Le rôle de mise en charge du réseau hydraulique qui alimente l’usine AEP de la Confina et garantissant la desserte en eau potable de la CAPA • Le rôle également de mise en charge de la conduite principale de la CTC alimentant : l’usine AEP de Bomortu, garantissant ainsi la desserte en eau potable de l’ensemble de la rive sud du golfe d’Aiacciu et de l’ensemble du réseau agricole des vallées du Prunelli et de la Gravona. Subissant depuis quelques années de fortes dégradations dues au vieillissement de sa géomembrane, principal élément du dispositif d’étanchéité pour ce type de bassin, il a été décidé de procéder à de lourds travaux de réhabilitation et de confortation de l’ouvrage entrainant une indisponibilité de 6 mois. Pour plus d'info, téléchargez le dossier de presse

    Assemblea di a giuventù - séance d’installation du 4 avril 2017 - discours de Gilles Simeoni, Président du Conseil Exécutif de Corse

    Play Episode Listen Later Apr 4, 2017


    O Sgiò Prisidente di l’Assemblea di Corsica Signore è Signori Cunsiglieri di a giuventù Signore è Signori eletti Signore è Signori, Care giuvanotte, cari giuvanotti, Cumu dì, cumu divvi l’emuzione è a goia ch’è no risentimu oghje ? Tuttu ciò ch’è no avemu fattu, ogni cosa ch’è no femu, l’avemu fatta è a femu per voi. O quella giuventù di st’isula, sete i nostri ochji. È di vedevi quì cuncolti hè attempu u segnu chì sta Corsica ch’è no avemu sunniatu stà per turnà rialità è chì a prumessa chì a Corsica, quella ch’è vo vulete voi, avarà i mezi di custruissi. Site à l’albighjà di e vostre vite di maiò. Simu, per ciò chì tocca à noi stessi, à un momentu di u nostru andamentu persunale è puliticu chì ogni gestu nostru stà per esse ghjudicatu sigondu ciò ch’ellu arricarà à e leve di dumane è di dopu dumane. Hè dunque una stonda sulenne, per voi cum’è per noi. Per voi altri, perchè site i primi membri di sta stituzione, l’Assemblea di a giuventù, chì vi tocca, di vucazione, à porghje a voce di a giuventù di st’isula, à fà valè l’avvisi soi, à dà forma à e so voglie è à i so sonnii. Per noi altri, perchè chì u vostru sguardu è u vostru ghudicamentu ci impostanu propiu in l’essezza di ciò chì dà mossa à a nostra lotta : una Corsica filice, appaciata, sulidaria, ginarosa, aparta. Un populu fieru di a so storia, di a so lingua, di a so cultura, pruvistu d’un prugettu cullittivu di fonte è di valori universali, quelli valori da rende u mondu più megliu è più umanu. Vi tuccarà à fà campà st’Assemblea di a giuventù. Da un puntu di vista tennicu, hè un organu cunsultativu chì, à a giuventù di a nostra isula, l’hà da parmette d’arricà a so cuntribbuzione à u funziunamentu di e nostre stituzione. Ùn mancaranu l’aghje d’azzione è d’interventu : l’ambizione di u Cunsigliu esecutivu di Corsica, di a magiurità territuriale è di l’inseme di a Cullittività tarrituriale di Corsica hè difatti d’arradicà a pulitica di a giuventù in core à u prugettu di sucetà ch’è no purtemu : furmazione, pulitica educativa, sportu, cultura, viaghji è apartura à u mondu, tennulugie nove, impiegu, sulidarità, alloghju, lutta contru à l’avviziate, salute, ambiente, Auropa, Meditarraniu… Sarà un attrazzu fundamintale a vostra Assemblea ch’isse tematiche ch’è vo e tornite vostre, ch’è vo e possite arricchì cù a visione vostra, e vostre attese, i vostri prugetti. È u Cunsigliu esecutivu di Corsica si primurarà di cunsultà a vostra Assemblea à prupositu di u pattu pè a giuventù ch’è no intindimu di vutà prima di a fine di a mandatura. Ma al di là di stu travagliu parlamintariu ch’ellu vi tuccarà à pruduce, a vostra prisenza face sensu di pettu à a sucetà di a spartera è di a sulidarità ch’è no vulimu custruì. Quì, ci avete da entre incù u vostru sguardu novu, cù a vostra risa, cù e vostre sfarenze, cù a vostra diversità, cù a vostra forza, chì ghjè prima è avanti tuttu quella di a vita, di a giuventù, di l’ochju novu è sfacciatellu ch’è vo saparete lampà nantu à ogni domma, ogni cunvinzione, ogni cunservatisimu. Siate, da per voi, voi stessi. Turnate quelli ch’è vo site è ciò ch’è vo vulete esse. Siate, sigondu e parolle di u puema ch’è Nelson Mandela hà tenutu in mente, durendu tutte quelle prove d’una vita chì mai ne mancò, « i patroni di u vostru distinu è i capitani di l’anima vostra ». A cunfidenza, in voi l’avemu, di voi fieri simu. Siate li benvinuti in st’emiciculu, palpazzolu di a dimucrazia corsa. Una dimucrazia ch’ellu vi tocca à fà campà, à rinfurzà, à prutege è à tramandà. Evviva a nostra ghjuventù ! Evviva l’Assemblea di a ghjuventù ! Monsieur le Président de l’Assemblée de Corse, Mesdames et Messieurs les Conseillers di a giuventù, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs, Care giuvanotte, cari giuvanotti, Comment dire, comment vous dire, l’émotion et la joie qui sont les nôtres aujourd’hui. Tout ce que nous avons fait, tout ce que nous faisons, tout ce que nous ferons, nous l’avons fait, nous le faisons et nous le ferons pour vous. Il y a aujourd’hui, avec le Président de l’Assemblée de Corse et moi-même, plusieurs générations d’élus. Peut-être pas le plus vieux mais le plus ancien, Dominique Bucchini, ancien Président de l’Assemblée de Corse, qui a tenu à être présent. Il était là en 1982, quand cette institution est née. Vous-même vous étiez loin d’avoir vu le jour. Et sans doute, Dominique, Cher Président, étiez-vous vous-même loin d’imaginer qu’un jour nous serions ici, dans cette configuration, avec ces jeunes gens, qui sont à la fois l’aujourd’hui et le demain de la Corse. Vous êtes là et nous sommes heureux que vous y soyez. Il y a également le Président du Conseil économique, social et culturel de la Corse, puisque vous le savez, et le Président de l’Assemblée de Corse l’a rappelé, nos institutions sont faites d’une Assemblée de Corse, d’un Conseil Exécutif et d’un Conseil économique, social et culturel de la Corse qui représente la société civile. Son Président, Henri Franceschi a tenu à être là lui aussi aujourd’hui, et bien sûr, nous l’en remercions. Comme vous l’avez vu, il y a autour de nous des Conseillères et Conseillers exécutifs, un Président de groupe, Petr’Antò Tomasi, Vanina Borromei, Vice-Présidente de l’Assemblée de Corse. Ils étaient hier encore des étudiants de l’Université de Corse et sont aujourd’hui des collègues élus avec des responsabilités. Comme il y a derrière nous des fonctionnaires et des agents de cette Collectivité territoriale de Corse qui, tous les jours, travaillent au service de l’intérêt général, travaillent aux services de nos institutions, travaillent au service de notre jeunesse. Et il y a là-haut, en tribune, des garçons et des filles dont je sais qu’ils auraient aimé être là, qui y auraient eu toute leur place et qui y seront bientôt. Comme il y a certainement des parents et grands-parents qui sont fiers et heureux de voir ce que nos enfants sont capables de faire. C’est donc une belle journée de printemps et c’est un jour heureux pour la Corse. La jeunesse de cette île est la prunelle de nos yeux. Et vous voir ici réunis est à la fois le signe de ce que la Corse dont nous avons rêvé est d’ores et déjà en train de s’accomplir, mais c’est aussi la promesse que la Corse que vous, vous voulez, aura les moyens de se construire. Vous êtes à l’aube de vos vies d’adulte. C’est un moment rare, c’est un moment qui ne durera pas. Prenez-le, saisissez-le, vivez-le pleinement. Vous être donc à l’aube de vos vies d’adultes, et nous, nous sommes, en ce qui nous concerne, à un moment de notre trajectoire personnelle et politique où chacun des gestes que nous accomplissons a vocation à être jugé à l’aune de ce qu’il apportera aux générations de demain et d’après-demain. Le moment est donc solennel, pour vous comme pour nous. Pour vous, parce que vous êtes les premiers membres de cette institution, l’Assemblea di a ghjuventù, qui a vocation à porter la voix de la jeunesse de cette île, à faire valoir ses avis, à donner forme à ses envies et à ses rêves. Pour nous, parce que votre regard et votre jugement nous renvoient à l’essence même de ce pour quoi nous nous battons : une Corse heureuse, apaisée, solidaire, généreuse, ouverte. Un peuple fier de son histoire, de sa langue, de sa culture, fort de son projet collectif puisant aux valeurs universelles qui visent à rendre le monde meilleur et plus humain. Alors, il y a toujours un moment où les rêves s’accomplissent et ce moment, en ce qui nous concerne, est aujourd’hui venu. Il vous appartiendra de faire vivre cette Assemblea di a ghjuventù. Cette institution est la vôtre. D’un point de vue technique, elle est un organe consultatif qui va permettre à la jeunesse de notre île d’apporter sa contribution au fonctionnement de nos institutions. Les champs d’action et d’intervention ne manqueront pas : l’ambition du Conseil exécutif de Corse, de la majorité territoriale et de tous les élus, je crois pouvoir parler en leur nom, quelle que soit leur sensibilité politique, est de placer la politique de la jeunesse, ses ambitions, ses rêves, ses attentes, au cœur du projet de société que nous avons à construire ensemble : la formation, la politique éducative, le sport, la culture, les voyages, l’ouverture au monde, les nouvelles technologies, l’emploi, la solidarité, le logement, la lutte contre les addictions, la santé, l’environnement, l’Europe, la Méditerranée… Vous allez désormais vous emparer de toutes ces thématiques et de bien d’autres encore, les enrichir de votre vision, de vos attentes, de vos projets. Et le Conseil exécutif de Corse ne manquera pas de saisir votre Assemblée du rapport relatif au pacte pour la jeunesse que nous nous sommes donnés comme objectif commun d’adopter avant la fin de la mandature. Ça ne sera pas seulement un pacte pour la jeunesse ; grâce à votre travail et votre implication, ça sera un pacte par la jeunesse et avec la jeunesse. Mais au-delà de ce travail parlementaire que vous serez appelé à produire, votre présence fait sens par rapport à la société du partage et de la solidarité que nous voulons construire. Vous allez rentrer ici, vous êtes rentrés ici, avec votre regard neuf, avec vos rêves, avec vos rires, avec vos différences, avec votre force, qui est d’abord et avant tout celle de la vie, de la jeunesse, du regard nouveau et irrévérencieux que vous saurez poser sur tous les dogmes, toutes les conventions, tous les conservatismes. Nous n’avons qu’un conseil à vous donner, puis ensuite nous nous retirerons pour vous laisser travailler. Soyez vous-mêmes. Devenez ce que vous êtes et ce que vous voulez être. Individuellement et collectivement. Soyez, selon les mots du poème que Nelson Mandela a gardé à l’esprit tout au long des épreuves d’une vie qui n’en manqua pas, et un poème que le Président de l’Assemblée de Corse a traduit en langue corse, « les maîtres de votre destin et les capitaines de votre âme ». Nous avons confiance en vous, nous sommes, d’ores et déjà, fiers de vous. Bienvenue dans cet hémicycle qui est, ne l’oubliez pas, le cœur battant de la démocratie corse. Une démocratie qu’il vous appartient de faire vivre, de renforcer, de protéger, et de transmettre. Evviva a nostra ghjuventù ! Evviva l’Assemblea di a ghjuventù !

    Sessione di l’Assemblea di Corsica u 30 di marzu di u 2017 - discorsu di u Presidente di l'Assemblea di Corsica Jean-Guy Talamoni

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    Care culleghe, cari culleghi, Per principia vogliu avè una parolla per i cinqui spinghjifochi feriti a settimana scorsa in Bastelica. À nome di st’Assemblea, li vogliu assicurà di u nostru sustegnu. Speremu ch’elli ritruveranu prestu a salute. Vogliu salutà dinù tutti i so culleghi ch’anu cumbattutu stu focu è chì lottanu ogni ghjornu per a nostra securità. Vogliu dinù chè no pensessimu à u nostru amicu u giurnalistu Paul Rossi, à u so figliolu Patrick, à a squadra di RCFM è à tutti quelli culpiti da stu dolu. In nome di l’Assemblea di Corsica, li vogliu purtà tuttu u nostru sustegnu. Parleraghju oghje di a quistione di l’inugualità. Ùn s’hè mai posta cù tanta attualità. Una parte di più in più chjuca di a pupulazione pussede una parte di più in più impurtante di e ricchezze di u mondu. L’ultimu raportu OXFAM esciutu di ghjennaghju scorsu dicia chì l’8 persone e più ricche avianu un patrimoniu uguale à quellu tenutu da a metà di l’umanità. Dipoi dui anni, l’1 % pussede quant’è i 99 %. S’è ùn simu micca per l’unifurmità, quale hè chì puderebbe adimette tante sfarenze chì sò di sicuru inghjustizie dinù ? Nant’à a nostra isula, s’è e sulidarità meccaniche intergeneraziunale, familiale o paisane anu addebbulitu u pesu negativu di e mosse liate à a mudernisazione di a nostra ecunumia, avemu bisognu dinù di sulidarità organiche più muderne chè quelle pruposte da u vechju Statu pruvidenza. Ghjè u sensu di u raportu nant’à a precarità presentatu da u Cunsigliu esecutivu. Ùn simu mancu appena contr’à ste sulidarità, à u cuntrariu. Ma pensemu chì e sulidarità, ci tocca à turnà à inventà le à u livellu di a nostra isula, ci tocca à lià le à iniziative per u sviluppu ecunomicu. À contu nostru, a sulidarità ghjè u cuntrariu di a dipendenza in a quale u Statu vole chjode e nostre mente. A cullettività unica ci darà stu pudere d’intreccià l’ecunumia cù u suciale, vale à dì creazione è ambizione cù spartera è dignità. N’avemu u duvere murale è puliticu, n’averemu i mezi dinù s’è no simu capaci à dà à u nostru paese u statutu fiscale è suciale ch’ellu abbisogna per u so sviluppu è per a so pace. Dipoi u mese di ghjennaghju, aghju scontru l’attori assuciativi di u suciale. Ùn basta à salutà u so travagliu difficiule d’ogni ghjornu solu quandu ella casca a neve. Grazie à u cuncorsu d’associ cumplementari cum’è a Croce rossa, a Falep, a Fraternità di a spartera, u Succorsu populare, u Succorsu cattolicu, tanta ghjente pò benefizià d’una manu. Vogliu ch’ella sia detta in a nostra Assemblea quantu st’associ rialzanu a nostra tradizione di sulidarità, d’uspidalità è d’accolta. À contu meiu, ci hè duie manere di trattà a quistione suciale. Sia circhemu suluzione nove, sia cuntinuemu à fà cum’è i puderi anu fattu finu à avà : - Impiegu publicu à buzeffu è spessu inadattatu ; - Machja d’aiuti suciali è assenza di ricorsu per e pupulazione propiu bisugnose ; - Credenza assuluta in u pudere di u BTP è di u tuttu turisimu ; - Aiutu debbule à l’educazione è a furmazione, creatrice di cumpetenze, è à l’imprese, creatrice d’impieghi è di ricchezza. Ùn credu micca ch’elle fussinu quì e suluzione. Serebbe troppu faciule. Ùn credu mancu à i discorsi è à i conti nant’à i trasferimenti da a Francia à a Corsica. Quale hè chì puderebbe pretende chì u sistema puliticu, suciale è ecunomicu averebbe arricchitu a nostra isula ? À a miseria suciale, à le volte, u sistema puliticu cacciava ancu a dignità à i più precari. Al di là di st’avvilimentu, u sistema suciale francese hè oghje sfiatatu è u livellu d’azzione u più bonu, più chè mai, ghjè a nostra isula, moltu più quandu omu sà chè una rumpitura suciale hè spessu mamma di viulenze è di rapine, d’inchjuditure culturale o cultuale surelle di l’intullerenza è di l’ignuranza. A gestione di a diversità passa di sicuru per a custruzzione di l’ugualità di u pussibule. A ci dicenu i paragoni chè no pudemu fà cù l’altre pulitiche di sviluppu socioecunomicu. Ghjè per quessa ch’aghju iniziatu di ghjennaghju 2016 a cunferenza permanente nant’à l’ecunumia è u suciale. Aghju cusì pussutu scuntrà l’attori ecunomichi di l’isula per custruisce cun elli un statutu fiscale è suciale sempre in corsu di redazzione. Ghjè cusì dinù ch’avemu pussutu travaglià nant’à a quistione di l’arrestatu Miot per chè no possimu salvà cosa avemu di più caru, a nostra terra. In quantu à a cartula per l’impiegu lucale, serà firmata d’aprile da una parte maiò di l’attori ecunumichi. A sulidarità cù i nostri anziani Accantu à stu travagliu di pruspettiva à longu andà, pruvemu dinù à spinghje u focu, quandu ellu corre. Dipoi chè no simu ghjunti à u pudere, avemu creatu a cummissione per i ritirati. Vogliu dì quantu ellu hè di primura per noi d’aiutà i nostri anziani. Ùn turneraghju micca à ripete quantu elli sò numerosi à scuntrà difficultà suciale inghjuste dopu anni di travagliu è di strazi. Sò anni dinù ch’elli dumandavanu una indennità cumpensatoria d’insularità è una calata di i prezzi nant’à i trasporti. Per u primu puntu, avemu scrittu à u guvernu. A risposta hà messu u tempu à ghjunghje : a dumanda hè una volta di più righjittata da u Statu. Allora a suluzione l’avemu circata in casa nostra cù l’uffiziu di i trasporti è l’inseme di i traspurtadori corsi. E pruposte ch’o vi presenteraghju dopu sò e più alte chè n’avemu pussutu truvà, grazie à a despezialisazione di a Dutazione di Cuntinuità Territuriale, scritta in a lege nant’à l’urdinanze vutata u mese scorsu. Ghjè a prima volta chè l’Assemblea di Corsica dà una manu à i nostri anziani. A sulidarità cù i prigiuneri per custruisce Pace, ritornu è libertà Un altra pupulazione chì mi pare di primura in u campu suciale è puliticu, sò i nostri prigiuneri. Cunniscite tutti a nostra vuluntà di pace. In Corsica cum’è in altrò, sta pace passa per a reinserzione di l’omi ch’anu pagatu u più caru per cambià a sorte di u nostru paese. Oghje, dopu à u votu di a nostra Assemblea per l’amnistia, ci tocca dinù à impegnà ci per dà à l’omi chì fermanu in prigiò, chì sò per sorte o chì sò surtiti ùn hè tantu, d’esce in cundizione degne. Ghjè una quistione nun solu suciale per elli à u pianu individuale, ma pulitica dinù per u sensu è u valore chè no demu à u so impegnu sinceru per a Corsica. Forse, mi dicerete ch’ella hè una parte più larga di u nostru populu à cunnosce cundizione difficiule di vita. Hè propiu per quessa chì a nostra Assemblea serà chjamata oghje è dumane à travaglià nant’à u raportu Precarità, in tutte e so dimensione. U nostru scopu : ghjunghje à un mudellu generale è cuerente, fundatu nantu à a ghjustizia suciale. Vi ringraziu. Chères collègues, Chers collègues, Pour débuter, quelques mots pour les cinq pompiers blessés la semaine dernière à Bastelica. Au nom de notre Assemblée, je veux les assurer de notre soutien. Nous leur souhaitons un prompt rétablissement. Je veux saluer également tous leurs collègues qui ont combattu cet incendie et qui luttent au quotidien pour notre sécurité. Ayons aussi une pensée pour notre ami le journaliste Paul Rossi, pour son fils Patrick, pour toute l’équipe de RCFM et pour toutes les personnes touchées par ce deuil. Au nom de l’Assemblée de Corse, je veux leur témoigner notre soutien. Je parlerai aujourd’hui de la question des inégalités. Il ne s’est jamais posé avec autant d’acuité. Une partie de plus en plus petite de la population possède une partie de plus en plus importante des richesses mondiales. Le dernier rapport OXFAM, paru en janvier dernier, indiquait que les 8 personnes les plus riches au monde possèdent un patrimoine égal à celui détenu par la moitié de l’humanité. Depuis deux ans, 1 % de personnes possède autant que les 99 % restants. Si nous ne militons pas en faveur de l’uniformité, qui pourrait admettre de telles différences et, certainement aussi, de telles injustices ? En Corse, si les solidarités mécaniques intergénérationnelles, familiales ou villageoises ont atténué le poids négatif des mouvements liés à la modernisation de notre économie, nous avons aussi besoin des solidarités organiques, plus modernes que celles proposées par le vieil Etat providence. C’est le sens du rapport sur la précarité présenté par le Conseil Exécutif. Nous ne sommes pas opposés à ces solidarités, au contraire. Mais nous pensons qu’il faut les réinventer au niveau de notre île, les lier aux initiatives de développement économique. Pour notre part, la solidarité est précisément le contraire de la dépendance dans laquelle l’Etat veut enfermer nos esprits. La Collectivité unie nous permettra de lier l’économie et le social, c’est-à-dire ce qui relève de la création et l’ambition avec ce qui relève du partage et de la dignité. Nous en avons le devoir moral et politique. Nous en aurons aussi les moyens si nous sommes capables de doter notre pays du statut fiscal et social dont il a besoin pour son développement et pour sa paix. Depuis le mois de janvier, j’ai rencontré les acteurs associatifs du social. Il ne suffit pas de saluer leur travail en période de grand froid. Ils agissent au quotidien. Grâce au concours d’associations complémentaires les unes des autres, comme la Croix Rouge, la Falep, la Fraternité du Partage, le Secours Populaire, le Secours Catholique, de nombreuses personnes peuvent bénéficier d’un soutien. Je veux que l’on rappelle dans cette Assemblée à quel point ces associations rehaussent notre tradition de solidarité, d’hospitalité et d’accueil. Il y a, à mon sens, deux manières de traiter la question sociale. Soit nous cherchons des solutions nouvelles, soit nous poursuivons ce qu’ont fait les pouvoirs publics jusqu’alors, c’est-à-dire : - Emploi public en abondance et souvent inadapté ; - Maquis d’aides sociales et pas de recours pour les populations particulièrement dans le besoin; - Croyance absolue en le pouvoir du BTP et du tout tourisme ; - Faibles aides pour l’éducation et la formation, créatrice de compétences, et pour les entreprises, créatrices d’emplois et de richesse. Je ne crois pas que ce sont là des solutions. Ce serait trop simple. Je ne crois pas non plus aux discours et aux contes sur les transferts de la France à la Corse. Qui pourrait prétendre que le système politique, social et économique a enrichi notre île ? A la misère sociale, parfois, le système politique ajoute la privation de dignité des plus précaires. Au-delà de cet avilissement, le système social français est aujourd’hui à bout de souffle et le meilleur niveau d’action, plus que jamais, est notre île, d’autant plus lorsque l’on sait que la rupture sociale est mère de violences et de délinquances, de replis culturel ou cultuel. La gestion de la diversité passe, très certainement, par la construction de l’égalité du possible. Les parallèles que nous pouvons faire avec les autres politiques de développement socioéconomique en témoignent. C’est la raison pour laquelle j’ai initié en janvier 2016 la conférence permanente sur l’économie et le social. J’ai ainsi pu rencontrer les acteurs économiques de l’île pour construire avec eux un statut fiscal et social en cours de rédaction. C’est ainsi également que nous avons pu travailler sur la question de l’arrêté Miot pour sauver ce que nous avons de plus cher, notre terre. Quant à la charte pour l’emploi local, elle sera signée au mois d’avril par une grande partie des acteurs économiques. La solidarité avec les personnes âgées Parallèlement à ce travail sur le long terme, nous tentons aussi de gérer les urgences. Depuis notre accession aux responsabilités, nous avons mis en place une commission en faveur des retraités. Je veux redire que la solidarité avec les personnes âgées est une priorité. Je n’ai pas besoin de rappeler le grand nombre de personnes qui rencontrent des difficultés sociales injustes après des années de travail et de tourment. Ils demandent depuis des années une indemnité compensatoire d’insularité et une baisse des prix des transports. Sur le premier point, nous avons écrit au gouvernement. La réponse a tardé; elle est une fois de plus négative. Alors, nous avons cherché une solution en interne, avec l’Office des transports et l’ensemble des transporteurs corses. Les propositions que je vous présenterai tout à l’heure sont les plus élevées que nous avons pu trouver, grâce à la déspécialisation de la Dotation de Continuité Territoriale, inscrite dans la loi par les ordonnances votées le mois dernier. C’est la première fois que l’Assemblée de Corse tend la main aux retraités. La solidarité avec les prisonniers politiques pour la paix, le retour et la liberté Le soutien à une autre population me paraît être une priorité sur le plan social et politique. Il s’agit de nos prisonniers. Vous connaissez notre volonté de paix. En Corse, comme ailleurs, la paix passe par la réinsertion des hommes qui ont payé le prix fort pour changer la destinée de notre pays. Aujourd’hui, après le vote de notre Assemblée en faveur de l’amnistie, nous devons aussi nous investir pour permettre à ceux qui sont en prison, à ceux qui vont bientôt en sortir et à ceux qui retrouvé récemment leur liberté, de vivre dignement. C’est une question sociale, pour eux, au plan individuel. C’est aussi une question politique compte tenu du sens et de la valeur de leur engagement sincère pour la Corse. Vous me direz certainement que de nombreuses autres personnes vivent ici dans des conditions très difficiles. C’est précisément la raison pour laquelle notre Assemblée est appelée à travailler aujourd’hui et demain sur le rapport relatif à la précarité, dans toutes ses dimensions. Notre objectif : parvenir à un modèle général et cohérent, fondé sur la justice sociale. Je vous remercie.

    Visite du Président de la République : discours de François Hollande

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2017


    Visite du Président de la République : discours de Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2017


    Aiacciu, u 2 di marzu di u 2017 Monsieur le Président de la République Madame la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Monsieur le Ministre de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités Territoriales Madame la Ministre de la Fonction Publique Monsieur le Préfet de Corse Messieurs les Parlementaires Monsieur le Président de l’Assemblée de Corse Messieurs les Présidents des Conseils Départementaux Mesdames et Messieurs les Conseillers Exécutifs et Conseillers de l’Assemblée de Corse, Chers Collègues Mesdames et Messieurs, Je veux d’abord, en quelques mots, et bien au-delà des formules protocolaires, vous dire, au nom de la Corse et des Corses, combien nous sommes heureux, Monsieur le Président, de vous accueillir aujourd’hui dans l’île. Et ce, d’autant mieux que vous nous avez fait l’honneur de venir accompagné de plusieurs Ministres : Mme Najat Vallaud Belkacem, qui avait prévu de venir en Corse le mois dernier, et que nous nous réjouissons de revoir aujourd'hui et je l'espère très prochainement, tant nous avons avec elle des dossiers importants à concrétiser ; Mme Annick Girardin, Ministre de la fonction publique, dont nous sommes heureux qu’elle puisse nous conseiller dans un domaine qui est pour nous essentiel : réussir la construction de la future collectivité territoriale de Corse dans le respect des droits et garanties des plus de 4.500 fonctionnaires et agents appelés à en faire partie, et en les impliquant bien sûr activement dans cette construction ; Enfin bien sûr, M. Jean Michel Baylet, enfin, qui a eu, et tout le monde le sait, un rôle majeur et irremplaçable dans les avancées fortes et significatives de tous les dossiers majeurs concernant la Corse qui lui ont été confiés ; j'allais dire le ministre "ami",je veux souligner que nous avons appris à nous connaître, à nous respecter, à nous écouter, cela étant le cas avec tous les élus qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition et je tenais donc, Monsieur le ministre a vous rendre une fois encore publiquement hommage pour cette écoute et pour cette action. Monsieur le Président de la République, vous avez donc voulu que votre première visite en dehors d’un bâtiment de l’Etat soit pour notre institution, la Collectivité territoriale de Corse, qui a en charge les affaires de la Corse, et qui est donc, à ce titre, la garante des intérêts matériels et moraux du peuple corse. C’est un geste dont nous mesurons l’importance symbolique et politique. Bienvenue, donc, en cet hémicycle, celui de l’Assemblée de Corse, le cœur battant de la démocratie insulaire. Simu felici d’accoglie vi qui, ind’è iss’Assemblea, ind ‘è a nostra casa cumuna, chì hè quella di u populu corsu. Nous sommes heureux de vous accueillir, Monsieur le Président, Mesdames, Monsieur le ministre dans cette Assemblée, qui est aussi la maison commune et celle du peuple corse. Cette Assemblée de Corse, devant laquelle, le 13 juin 1983, François Mitterrand s’exprimait en ces termes, je cite : « Votre Assemblée, devant laquelle j’ai l’honneur de me trouver, est une Assemblée originale. Pourquoi ? Parce qu’un premier principe anime mon action et occupera mon discours : la Corse doit être elle-même. Je le répète : la Corse doit être elle-même, et dans une démocratie, quel est le meilleur moyen de s’affirmer soi-même sinon un peuple, des élections, des élus, des compétences, et des pouvoirs. On ne peut a priori considérer que la meilleure façon de représenter ce peuple corse, ce serait autre chose que le suffrage universel », fin de la citation. L’essentiel, déjà, était dit : - Une Corse qui doit être elle-même ; - Un peuple qui forme ses choix à travers des élections, et qui les affirme et les met en œuvre à travers l’exercice des compétences et des pouvoirs confiés aux institutions qui le représente ; - Un peuple corse qui trouve à s’accomplir à travers un projet qui ne peut bien évidemment résulter que de l'exercice d’une démocratie pleine et entière ; Ces paroles avaient, déjà à l’époque, la force de l’évidence. Et tous les sujets, et toutes les questions qui nous préoccupent encore aujourd’hui étaient déjà évoqués, en des termes qui restent d’une troublante actualité par exemple : - L’identité, la langue, la culture, qui en 1983 étaient caractérisées dans le discours présidentiel identifiés comme je cite encore « ce qui fait la continuité des générations, ce qui lie l’homme et sa terre, ce qui fait qu’il y a la Corse, puisqu’il y a les Corses » fin de la citation. - Monsieur Baylet, le développement des infrastructures « pour que l’on puisse mieux communiquer par cette montagne difficilement pénétrable » fin de citation. - Les transports maritimes et aériens, « sujet cent fois débattu et que vous connaissez par cœur » fin de citation. - Exigence d’un tourisme durable, avec des Corses « qui ne doivent pas être considérés simplement comme les habitants d’un pays qui seraient un peu les Indiens dans leur réserve ». - Nécessité de dispositions fiscales spécifiques, problèmes particuliers et conflictuels dans le domaine agricole, crise du bâtiment, effort en matière de formation… Comment ne pas souligner Monsieur le Président de la République, que les exhortations de Michel Rocard, tantôt en sa qualité de Premier ministre au banc de l'Assemblée Nationale, tantôt en sa qualité d'acteur engagé dans une tribune restée célèbre au Monde en 2000 "Jacobins ne tuez pas la paix" ? Comment donc ne pas souligner que ces exhortations angoissées de celui dont nous allons ensemble honorer la mémoire ce matin sont hélas restées sans réponse ? Comment enfin ne pas comprendre aussi le scepticisme, la colère, quelquefois la révolte, lorsque les mots ne sont jamais, ou si peu, traduits en actes ? Le moment est venu de balayer les doutes, de refermer les blessures, de dissiper les inquiétudes. Monsieur le Président de la République, le moment est venu de balayer les doutes, de refermer les blessures, de dissiper les inquiétudes, le moment est venu d’ouvrir un chemin, qui soit celui de l’espoir, de la reconnaissance de ce que nous sommes, de la confiance retrouvée, de l’apaisement définitif, du projet partagé. Je pense, Monsieur le Président de la République que mieux que des mots, ce que vous avez perçu de ce qui est aujourd'hui l'atmosphère de la Corse, à travers nos échanges, avec l'ensemble des élus de ce matin, à travers le sourire d'un passant, le mot d'un inconnu, ce quelque chose d'impalpable que vous avez senti dans l'air et qui s'appelle "la paix", vous avez mesuré, Monsieur le Président de la République, comment ce contexte aujourd'hui appelle des mots et des actes à la hauteur des enjeux ? La Corse est en effet incontestablement entrée, depuis les élections territoriales de décembre dernier, dans une période nouvelle de son histoire contemporaine. D’abord parce que l’accès des nationalistes aux responsabilités en cette occasion est un fait politique majeur. Une victoire électorale, certes, acquise à la seule force des convictions, et grâce au soutien massif des forces vives de l’île, corses d’origine ou corses d’adoption, corses vivant sur cette terre, ou corses de la diaspora. Une victoire politique, aussi, inscrite dans le fil historique de la lutte du peuple corse pour la reconnaissance de ses droits. Une victoire enfin et peut-être surtout de la démocratie, qui témoigne d’une aspiration au renouvellement et au changement qui va bien au-delà du cercle des vainqueurs du scrutin. J’ai tenu à le réaffirmer de façon solennelle à l’occasion de mon discours de prise de fonctions en ma qualité de président du Conseil exécutif le 17 décembre 2015 : cette victoire ne peut pas être celle d’un camp sur un autre. Elle doit être la victoire de tous les Corses, dans le cadre d’une démarche érigeant la démocratie réelle en méthode et en objectif central, avec la volonté de placer au cœur de chacun des choix l’intérêt général, avec la volonté de construire une société corse ouverte, rayonnante, réellement émancipée aux plans politique, économique, social et culturel. Depuis notre élection, nous nous sommes consacrés de toutes nos forces à respecter cet engagement. En ma qualité de Président du Conseil exécutif et avec l’ensemble de celui-ci, en concertation et interaction permanentes et étroites avec le Président de l’Assemblée de Corse avec l’ensemble de la majorité territoriale, nous avons mené un travail important de remise en ordre : fonctionnement et organisation de l’administration territoriale, remobilisation des fonctionnaires et agents grâce à un retour à l’équité et à la transparence, redressement budgétaire et financier, rigueur dans les procédures, notamment en matière de gestion des fonds publics et de marchés publics. Cette entreprise ardue, non encore achevée, a pu être engagée et est en train d’être menée à bien grâce au travail considérable accompli par notre administration territoriale, sous l’autorité de fonctionnaires de haut niveau et dotés d’une légitimité et d’un parcours administratif exemplaire. Je tiens à rendre un hommage public à ces femmes et à ces hommes, qu'ils soient élus ou fonctionnaires et agents, ces femmes et ces hommes aux cotés desquels j’ai l’honneur d’œuvrer au service de la Corse et de l’intérêt général. Parallèlement à ces chantiers essentiels, nous avons également mené un travail de fond important sur plusieurs dossiers structurants : collectivité unique, fiscalité du patrimoine (dit de « l’arrêté Miot », transports, formation et éducation, langue corse, schéma de développement de la montagne, économie, agriculture, tourisme, environnement, énergie), en prenant soin, en termes de méthode, d’impliquer dans le travail et les décisions l’ensemble des acteurs concernés, en revalorisant la place et le rôle du Conseil économique social et culturel, dont je salue Monsieur Franceschi, troisième organe de la CTC, et en étant en prise étroite avec l’ensemble des forces vives et je salue le représentant de la Chambre des métiers et le Président de la Chambre de commerce et d'industrie de Corse du Sud. Ce travail de fond a conduit à des avancées significatives, y compris en termes d’évolutions législatives : loi sur la collectivité de Corse, loi sur la fiscalité du patrimoine, inscription dans la loi du concept d’île-montagne, amendements au projet de loi de finances : diminution de la contribution de la Corse au redressement général des finances publiques, déspécialisation partielle de la dotation de continuité territoriale. Je veux là encore rendre un hommage appuyé à l'écoute et au soutien rencontré concernant ces dossiers aussi bien auprès de Monsieur le Préfet de Corse et les représentants de l'Etat dans l'île qu'au plus haut niveau du Gouvernement particulièrement bien sûr aux Ministres directement chargés de la gestion de certains d’entre eux. Madame Lebranchu hier, Madame Najat Vallaud Belkacem aujourd'hui, Monsieur Jean-Michel Baylet, pour la partie institutionnelle, et bien sûr Madame Royal, pour le développement durable et l’ensemble des dossiers particulièrement sensibles afférents à cette question. Je voudrais dire un mot en terme de valeur des évènements et incidents à forts potentiels de dégradation qui ont été fortement médiatisés, je pense à l'affaire dite "des Jardins de l'Empereur" en décembre 2015 ou celle de la plage de Sisco en août 2016. En ces occasions potentiellement risquées, la nouvelle majorité territoriale et ses responsables élus ont su démontrer in concreto leur engagement en faveur d’une société corse apaisée, respectueuse des valeurs universelles de fraternité et de tolérance, notamment religieuse, mais également déterminée à combattre tous les fanatismes et tous les intégrismes. Nous nous sommes donc efforcés, depuis notre élection, de servir la Corse et l’intérêt général. C’était notre engagement, et c’est notre devoir. Mais la lucidité et l’honnêteté politique commandent de dire que d’autres éléments concourent de façon tout aussi importante à dessiner la nouvelle donne de la situation politique corse. Il faut d’abord rappeler que si les nationalistes représentent une partie importante du peuple corse, ils ne sont pas tout le peuple corse. Celles et ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition et ne partagent pas nos convictions à doivent être écoutés et entendus tout autant que la majorité. La situation complexe dans laquelle se trouve la Corse exige la recherche permanente de points d’équilibre qui soient acceptables par le plus grand nombre. C’est la recherche permanente de ce point d’équilibre qui sous-tend la logique d’écoute réciproque, de respect et d’estime mutuels autour de laquelle s’organise désormais la vie publique de l’île, et je rends là encore hommage à tous les élus de notre Assemblée, tous, pour la qualité du dialogue que nous conduisons en permanence . Cette logique d’apaisement, Monsieur le Président de la République, est un bien précieux. Nous devons tous ensemble la garantir et la renforcer, pour la rendre irréversible. Car comment, enfin, comment passer sous silence un autre fait politique majeur, qui a contribué de façon décisive à l’émergence de la nouvelle donne politique corse : la décision du FLNC de mette un terme définitif à son action clandestine. Un choix qui est une contribution majeure à la dynamique de paix, et dont l’importance et les conséquences positives doivent être enfin appréciées à leur juste mesure par Paris. Le contexte est donc à l’évidence historique. Jamais la situation n’est apparue aussi favorable à la formalisation et à la mise en œuvre d‘une solution politique globale, permettant de tourner définitivement la page d’un demi-siècle de conflit pour la période contemporaine. La redéfinition des rapports entre la Corse et l’Etat fait également sens dans le contexte d’une Europe qui doit réinventer son identité politique, condition sine qua non de sa force et de sa cohésion, et dans celui d’une situation internationale marquée par la montée des risques et des périls, où la France et l’Europe ont besoin d’une Méditerranée innovante, développée, et solidaire. Monsieur le Président de la République, la Corse peut avoir dans cette perspective, et eu égard à sa signification symbolique, historique et politique, un rôle positif beaucoup plus important que ne le justifieraient les seuls indicateurs démographiques ou économiques. Jamais un homme d’Etat n’a eu en un demi-siècle, à connaître d’une situation aussi favorable pour ouvrir des perspectives nouvelles. En sens inverse, et je tiens aussi à vous le dire en toute solennité, il est de ma responsabilité de souligner que les éléments de crispation, les risques de radicalisation, les facteurs d’inquiétude existent également : D'abord du fait de l'absence de toute avancée notable sur la question extrêmement sensible aux plans politique et humain des prisonniers politiques, ensuite du fait du refus de principe de prendre en compte des délibérations votées à une très large majorité, voire à 'unanimité par l'Assemblée de Corse, comment également ne pas citer les difficultés économiques et sociales importantes avec le risque de fragmentation de la société corse ? Un problème majeur au traitement duquel nous devons nous attacher et nous voulons parler du processus de démocratisation réelle qui n'est pas encore achevé avec un poids qui continue du chantage à l'emploi et au logement, avec la pression spéculative notamment sur le littoral, avec des risques de pression sur les marchés publiques... Rappeler ces risques et ces difficultés ne procède pas d’un quelconque chantage à la violence ou d’une volonté de jouer les Cassandre mais conduit simplement à souligner l’absolue nécessité de rendre irréversible la logique de paix, d’espoir et d’émancipation qui est aujourd’hui largement majoritaire et partagée en Corse. Une logique qui peut s’appuyer et se développer sur des thèmes partagés : l'existence du peuple corse, un statut d’autonomie avec pouvoir législatif, l'inscription de la Corse dans la Constitution pour lever les verrous existant dans les domaines du statut de résident, de la coofficialité, du statut fiscal et social de la Corse… Pour que ces concepts désormais largement validés puissent prospérer, il faut ouvrir une perspective qui soit à la hauteur des enjeux. A enjeux historiques, perspective historique. Qui, mieux que vous, Monsieur le Président de la République, pourrait en affirmer le principe et en dessiner les contours ? Vous venez, pendant cinq ans, d’exercer la plus haute des fonctions et d’assumer la plus lourde des charges. Vous savez, mieux que quiconque, ce que sont les risques et les périls du monde nouveau dans lequel, au plan international, nous avons à avancer ensemble. Et vous connaissez, mieux que quiconque, les difficultés auxquelles la France doit faire face. Vous avez choisi, et c’est une première dans l’histoire de la Vème République, de ne pas solliciter du peuple français le renouvellement de votre mandat et êtes donc désormais exclusivement préoccupé de laisser à ceux qui viendront après vous l’héritage le plus favorable possible. C’est donc le moment où votre parole est la plus forte, parce qu’elle s’adresse finalement avant tout à l’Histoire. Et s’il vous fallait, Monsieur le Président, un dernier argument qui ne soit tiré ni de l’histoire, ni du droit, ni de l’exigence d’équité, de justice et de dignité qui vous anime, acceptez de voir dans les hasards du calendrier un signe du destin. C’est le 2 mars 1982 qu’était votée la loi sur le statut particulier de la Corse, première promesse faite au peuple corse qu’il pourrait être lui-même. 35 ans après cette date, le 2 mars 2017, après une longue route de conflits, de drames, de prisons, de deuils, de sacrifices, de combats, - tamanta strada -, faites, Monsieur le Président de la République, que cette promesse faite au peuple corse, trouve enfin à s’accomplir.

    Visite du Président de la République : discours de Jean-Guy Talamoni, Président de l'Assemblée de Corse

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2017


    Aiacciu, u 2 di marzu di u 2017 Monsieur le Président de la République, Monsieur le Président du Conseil exécutif, Chers collègues, Mesdames et Messieurs les élus et responsables politiques, socioéconomiques, administratifs, Mesdames et Messieurs, Il y a quelques mois nous recevions dans cet hémicycle le Premier ministre de la France, en présence d’une partie de son gouvernement, et nous cherchions pour notre part à tracer des perspectives de paix et de construction en commun, afin de solder quarante années de conflit. Quarante années de conflit que la formation à laquelle j’appartiens, Corsica Libera, est la seule à assumer pleinement. Il est toujours bon de préciser dès l’abord la place que l’on occupe dans le paysage politique, ainsi que la nature de son parcours et de ses solidarités. En ce qui me concerne, c’est aussi au nom de ce parcours et de ces solidarités que je m’adresse à vous. Parcours et solidarités que je ne saurais renier, même si je suis désormais et depuis plus d’un an le Président de l’Assemblée de l’ensemble des Corses. La lutte menée ici pour notre dignité a certes connu une certaine intensité, mais c’est précisément ce qui nous a permis de sauver l’essentiel, un patrimoine naturel, une langue, une culture, un peuple. Nous l’avons dit et nous le répétons : il n’y aura aucune abjuration de notre part. Pour paraphraser Malraux dans L’espoir, je vous dirai que nous n’entendons pas être « pardonnés d’avoir fait ce que nous avons fait de mieux », à savoir refuser l’injustice. Au reste, c’est en pleine connaissance de cause que les Corses nous ont confié, avec nos partenaires de Femu a Corsica, les responsabilités publiques du pays, approuvant ainsi une lutte qui, comme toute œuvre humaine ne saurait être exempte d’erreurs, mais qui aura permis de préserver un petit peuple face à des forces disproportionnées qui tendaient à le faire disparaître. L’héritage de Michel Rocard Monsieur le Président de la République, dans quelques heures, en vous rendant à Monticellu, vous mettrez vos pas dans ceux de Michel Rocard. De ce dernier, l’héritage est souvent revendiqué dans votre famille politique, et parfois au-delà. Mais s’agissant de Michel Rocard, on ne peut reprendre les mots du poète René Char, « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament ». Car le testament politique de Michel Rocard existe, et il est très clair. Sur tous les sujets importants Michel Rocard a parlé, écrit, agi. Dans sa Lettre aux générations futures publiée en 2015 et constituant l’un de ses derniers codicilles, il pourfend la théorie du monétarisme dans sa course effrénée au profit et n’hésite pas à qualifier Milton Friedmann de « criminel contre l’humanité », expression revenue récemment au premier rang de l’actualité. À ce propos, dans le même ouvrage, Michel Rocard rappelle l’ancienneté et la permanence de son engagement anticolonialiste. Mais écoutons ce qu’il nous dit de la Corse, dans son fameux discours de 1988 devant l’Assemblée Nationale : « Il suffit de savoir qu’une oppression particulière a gravement affaibli l’économie corse. Lorsque l’Histoire a un tel visage, il faut soit beaucoup d’inconscience, soit beaucoup d’indécence pour dire seulement aux Corses : ‘’ Assez erré maintenant. Soyez calmes et respectez les lois de la République. Vous bénéficierez alors pleinement de leur générosité ». Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est que ces paroles prononcées au nom de la France devant sa représentation nationale par un Premier ministre en exercice ne demeurent pas lettre morte, mais que toutes les conséquences en soient tirées. Michel Rocard avait voulu que le peuple corse soit reconnu, le Parlement français l’avait suivi – vous aviez vous-même, Monsieur le Président de la République, voté cette reconnaissance en tant que député – et c’est le Conseil constitutionnel, organe dépourvu de légitimité démocratique qui en a décidé autrement. Michel Rocard, artisan de la paix en Nouvelle-Calédonie, voulait également un processus de réglement de la question corse et s’était explicitement engagé en ce sens. Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est que les engagements souscrits par Michel Rocard au nom de la France soient respectés. Quittons un instant Michel Rocard pour évoquer d’autres engagements pris au nom de la France par un autre gouvernement. Il y a quinze ans, quatre ministres conduits par Monsieur Raffarin, alors chef du gouvernement, se trouvaient à la préfecture d’Ajaccio devant la presse et l’ensemble des élus insulaires et promettaient solennellement le transfèrement dans l’île de tous les condamnés politiques corses. Quinze ans plus tard, le constat s’impose à l’évidence : cette promesse a été reniée. Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est, une fois encore, que les engagements pris au nom de la France soient honorés. La situation actuelle Partout où nous tournons notre regard, le chaos menace : le Sud de la Méditerranée est secoué de convulsions politiques préoccupantes là où la guerre ne s’est pas encore imposée. Notre voisine immédiate, l’Italie, pays de vieille civilisation, est sortie du berlusconisme pour se laisser tenter par le populisme du mouvement Cinque stelle. L’Espagne ne parvient pas vraiment à sortir de la crise politique, tandis que nos amis Catalans tentent non sans difficulté de construire leur souveraineté. Quant à la France, elle semble occupée à une singulière campagne présidentielle. Je n’insisterai pas davantage, Monsieur le Président de la République, de crainte de manquer aux lois de l’hospitalité. Et je n’ai pas évoqué la crise européenne, le Brexit, ou la situation américaine, notre environnement immédiat nous causant suffisamment de sujets de préoccupation. Dans un tel contexte, la Corse – cela pourrait sembler paradoxal à certains observateurs –, la Corse disais-je, depuis un an, apparaît presque comme... un îlot de stabilité. La situation corse Il y a bientôt trois ans, le Front de Libération Nationale de la Corse annonçait sa sortie de la clandestinité. Depuis lors, aucun évènement n’est venu contredire cette déclaration. Quelque temps plus tard, l’accession des nationalistes aux responsabilités politiques est venue consolider cet apaisement. En effet, dès notre prise de fonction, nous avons entrepris de façon sereine mais déterminée de créer les conditions d’une ère de paix et de construction pour la Corse. À travers, en premier lieu, une nouvelle façon de concevoir la politique : réduction du train de vie des élus et des institutions, installation d’un Comité d’évaluation des politiques publiques, notamment. À travers, en deuxième lieu, une réduction des fractures qui, dans tous les pays, excluent aujourd’hui de nombreux citoyens et déforment la démocratie. Lutte contre la fracture territoriale urbain-rural, par une nouvelle politique d’aménagement du territoire concrétisée par l’installation d’un Comité de massif inactif depuis 1985. Lutte contre la fracture entre classes d’âges par la création d’une Assemblée corse des jeunes, d’une part, par des mesures fortes en faveur des retraités, d’autre part. À travers, en troisième lieu, une action en matière économique et sociale : règlement du problème des transports maritimes qui a gravement pénalisé la Corse durant des décennies, rédaction d’une Charte en faveur de l’emploi local, mesure que vous avez-vous-même, Monsieur le Président de la République, validée sous d’autres cieux ; enfin élaboration d’un Statut fiscal et social, démarche apparaissant comme la première priorité des Corses, si l’on en croit un sondage publié il y a quelques heures. Par delà la création de la nouvelle Collectivité de Corse au premier janvier 2018 et la loi sur la fiscalité du patrimoine, avancées que nous avons négociées ces derniers mois avec le gouvernement, demeurent posées d’importantes questions pour lesquelles nous n’avons pas tous les moyens d’agir et que nous ne pouvons traiter sans le concours de Paris. C’est sur ces points que nous vous interrogeons Monsieur le Président de la République, car notre Assemblée en a délibéré, souvent à des majorités écrasantes, et nous attendons à cet égard le respect du fait démocratique : Coofficialité de la langue corse, seul moyen de sauver cette part de nous-même Statut de résident, pour préserver notre peuple de la dépossession immobilière Statut fiscal et social dérogatoire, pour répondre aux contraintes que connaît la Corse conformément, du reste, aux textes européens qui engagent la France Politique adaptée en matière éducative et de santé, pour stopper les fermetures de classes, réduire les inégalités et mettre fin aux déserts médicaux, comme dans la région du Fiumorbu Révision de la Constitution pour pouvoir traiter convenablement les questions que nous venons d’évoquer Règlement de la question des prisonniers politiques et des recherchés, démarche qui ne pourra se traduire en définitive que par la loi d’amnistie réclamée par l’ensemble des institutions corses. Mais dès à présent il convient de répondre au sentiment d’injustice qui prévaut au sein de la jeunesse corse suite à des exactions policières qui ont paradoxalement conduit à poursuivre, exclusivement, ceux qui en ont été victimes. Monsieur le Président de la République, à ce stade de votre mandat, d’aucuns estiment que le temps de l’action est passé. Tel n’est pas notre point de vue car vous demeurez le maître d’une parole prononcée au nom de la France, donc engageant vos successeurs, si ce n’est juridiquement, du moins moralement et politiquement. Comme le rappelle Hannah Arendt « Les mots justes, trouvés au bon moment sont de l’action ». Monsieur le Président, il est encore temps d’agir. Agir en accompagnant dans quelques instants, par une parole juste, l’effort des institutions corses dans la construction de relations enfin apaisées entre notre peuple et Paris. Je vous remercie.

    Sessione di l’Assemblea di Corsica di u 23 di ferraghju di u 2017 : discorsu di u Presidente di u Cunsigliu Esecutivu Gilles Simeoni

    Play Episode Listen Later Feb 23, 2017


    le moment est venu d'écrire une nouvelle page des relations entre la Corse et l'Etat

    Discorsu di u Presidente di l'Assemblea di Corsica, Jean-Guy Talamoni in apertura di a sessione di u 23 di ferraghju di u 2017

    Play Episode Listen Later Feb 23, 2017


    " À rombu di travaglià, ciò chì paria impussibule à certi, hè diventatu pussibule " Care culleghe, cari culleghi, Sculpiti da a sperienza di l’omi, certi pruverbi ponu scambià. Oghje, viste l’ultime nutizie, si puderebbe guasi dì : « Ferraghjucciu, ferraghjettu, cortu sì ma benedettu » ! Marti scorsu, cù u Presidente di l’Esecutivu è d’altri eletti corsi, eramu in Parigi, à u Palazzu Bourbon, pè seguità u votu nant’à l’urdinanze di a cullettività unita è quellu nant’à a fiscalità di u patrimoniu. Lire la suite

    Les propositions de Jean-Guy Talamoni en faveur de la mobilité des retraités

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2017


    Interviews de Jean-Guy Talamoni, Président de l'Assemblée de Corse et de Jean-Félix Acquaviva, Président de l'Office des transports de la Corse Le surcoût du transport pour les retraités est un sujet de préoccupation important pour la population de la Corse et qui pèse tout particulièrement sur les catégories les plus modestes. Bien que récurrente, cette problématique n’a jamais trouvé de réponse. C’est pourquoi le Président de l'Assemblée de Corse a choisi de modifier la manière de l’appréhender, faisant en sorte que l’Assemblée de Corse puisse formuler elle-même des propositions, en particulier dans ses domaines de compétence. Ainsi, le 14 avril 2016, sur proposition de son Président, Jean-Guy Talamoni, l’Assemblée de Corse votait en faveur de la création d’une commission ad hoc relative à la compensation du coût de l’insularité pour les retraités résidant en Corse. Les travaux de cette commission ont consisté, dans un premier temps, à procéder à un état des lieux et, dans un second temps, à élaborer, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, un cadre de mesures adaptées. Après avoir travaillé avec les opérateurs de transport sur différentes solutions possibles dans l’aérien, le maritime et les transports terrestres, la commission a fait, ce mardi 7 février, état de son travail. Une carte « retraité » sera attribuée par la CTC sous condition de ressources : revenu fiscal de référence (RFR) inférieur à 14 233 € (impôt sur le revenu 2014 – chiffres DRFIP) correspondant environ au SMIC mensuel. Pour les transports ferroviaires, les Chemins de Fer de la Corse proposent actuellement une réduction de 50% sur les grandes lignes pour les plus de 60 ans. Cette réduction sera étendue aux retraités titulaires de la « carte CTC » pour les lignes suburbaines. Pour les transports routiers (car), la commission propose d’inscrire la réduction pour les retraités (taux à définir) dans le Schéma Régional de Déplacement Intermodal qui sera présenté à l’Assemblée de Corse d’ici la fin de l’année 2017. Pour le transport aérien : Air Corsica émettra 24 000 billets A/R à 95 € (au lieu de 160€) sur les trajets Corse-Marseille ou Nice. Pour le transport maritime : La Méridionale et Corsica Linea émettront 6 000 billets A/R à 85€ (au lieu de 150€) sur les trajets Corse-Marseille. Toutes ces mesures seront prochainement soumises à l’approbation de l’Assemblée de Corse.

    Cummemurazione di u 210u anniversariu di a morte di P. Paoli 07/02/2017 - Discorsu di u Presidente di u Cunsigliu Esecutivu di Corsica, Gilles Simeoni

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2017


    Carissimu Presidente di l’Assemblea di Corsica, Carissimi Cunsiglieri Esecutivi, elette è eletti, Carissimi funziunarii, Cari amichi, Ci vole à tene a mente ciò chì Pasquale Paoli ha fattu è ciò ch’elli anu fattu i Naziunali per dà à st’isula è stu paese u sensu di u bè publicu, u sensu di l’interessu naziunale ch’è no circemu oghje, incu determinazione, à mentene è à rifurzà. Ind’è stu 18simu seculu chì fù quellu di i lumi, Pasquale Paoli hè statu lume pè a Corsica, hè statu lume pè l’Auropa, hè statu lume pè u mondu sanu. E quessu, ci vole à tene lu a mente, è un ci vole micca scurdassi. Certi ci dicenu chì oghje, forse, ne femu troppu. Chì durante anni e anni, ùn ci hè statu nunda o guasi per cummemurà st’omu. Ma per noi, era nurmale d’urganizà sta ceremonia, incu voi, pè voi è ancu pè noi. U passatu dunque, è u presente dinù, perchè simu tutti veramente cumossi, quandu no fidighjimu, quandu no amparemu, di vede quant’ellu hè statu un omu di mudernità e di riflessione muderne, u Babbu di a patria, indè tutte e tematiche chì oghje toccanu direttamente è nostre sucietà. Quand’ellu si parla di tulerenza religiosa, hè una forma di ribombu cù certe pusizione d’oghje ; quelle chì no cumbattimu, è quelle chì no circemu di difende. Quand’ellu si parla di « respublicà» è di u bè cumunu, d’una certa manera di cuncepì st’amministrazione, st’amministrazione ch’è vo fatte campà tutti i ghjorni, è vi ne ringraziemu, hè vera chì pudemu amparà assai di ciò ch’ellu hà circatu à fà per creà, ind’è u spiritu di i corsi, una relazione a à so amministrazione è u so Statu chì ùn fussi più quella di a famiglia, di u paese, o di l’urganisazione sottu statale. E que, hè dinù una lascita chì hè una lascità impurtante assai. Allora, eccu, noi ùn simu micca quì davantu à una statua pè dì chì Pasquale Paoli deve esse u guida di i nostri passi oghje. Ghjè una referenza tamanta, ghjè una parte di a nostra storia, è pudemu esse fieri. Ghjè dinu una cavusgiula che no circemu à tene a mente à ogni passi, à ogni scelte quandu e cose sò difficiule. E sapemu chì certe volte emu à fà scelte difficiule, di dì chì ci hè una strada, ci hè una strada chì hè quella di l’onestità, quella di u rispettu, di u bè cumunu, quella di a fiertà dinù. A ripettu una volta di piu, a fiertà di travaglià ind’è iss’amministrazione di a Cullettività territuriale di Corsica, chì hà in carica l’interessi di a Corsica, è di u populu Corsu. Et je voudrais terminer en vous disant que cette cérémonie, comme toute les autres que nous partageons ensemble, c’est également l’occasion de dire que nous sommes heureux et fiers d’être à vos côtés. Et à notre sens que vous devez aussi, quelles que soient les difficultés, quelles que soient parfois les incompréhensions et les revendications, les périodes de tension qui se voient dans toute administration, vous avez des droits, et vous avez des devoirs. Et au-delà de ces droits et de ces devoirs, je crois que vous pouvez être fiers. Vous pouvez être fiers de vous dire que tous les matins lorsque vous arrivez dans cette maison, vous travaillez pour la Corse, vous travaillez pour le bien commun, vous travaillez pour vous, vous travaillez pour nous, et vous travaillez pour les générations à venir. Je tiens enfin à remercier les chanteurs venus, tout spécialement, pour que nous chantions ensemble le Diu vi Salvi Regina en ce jour d’hommage à Pasquale Paoli. Monsieur le Président de l’Assemblée de Corse, Mesdames et Messieurs, les Conseillers exécutifs de Corse, Mesdames et Messieurs les élus, Chers fonctionnaires de la Collectivité de Corse, Chers amis, Gardons en mémoire ce qu’a réalisé Pasquale Paoli et ce que les Naziunali ont fait pour donner à cette île, à ce pays, le sens du bien public, le sens de l’intérêt national, que nous cherchons aujourd’hui à maintenir et à renforcer avec détermination. Dans ce 18ème siècle qui fut celui des Lumières, Pasquale Paoli a été une lumière pour la Corse, une lumière pour l’Europe, une lumière pour le monde entier. Il faut garder cela en tête, et surtout, ne pas l’oublier. Certains nous disent aujourd’hui que nous en faisons peut-être un peu trop, que pendant des années, rien n’était organisé. Mais, pour nous, il était normal que nous organisions cette cérémonie, avec vous, pour vous, mais aussi pour nous. Nous avons évoqué le passé, et le présent aussi. Et nous sommes émus quand nous regardons, quand nous apprenons, quand nous voyons ô combien Pasquale Paoli, le Père de la Patrie, fut un homme de modernité, de réflexions modernes, dans toutes les thématiques qui touchent aujourd’hui directement nos sociétés. Lorsqu’il évoquait la tolérance religieuse, cela fait écho à certaines positions actuelles, celles que nous combattons et celles que nous cherchons à défendre. Lorsqu’il évoquait la « Respublica » et le bien commun, c’est d’une certaine manière la conception de cette administration, l’administration que vous faites vivre tous les jours, et nous vous en remercions. Nous pouvons beaucoup apprendre de ce qu’il a essayé de créer, dans l’esprit des Corses ; à savoir cette relation avec l’administration et l’Etat, qui était plus celle d’une famille. Et tout cela, c’est également un héritage important. Nous ne sommes pas ici, devant la statue de Pasquale Paoli pour dire qu’il doit être le guide de nos pas aujourd’hui. Il représente une immense référence, il est une partie de notre histoire, et nous pouvons être fiers. Il est aussi une étincelle que nous cherchons à garder en nous, au quotidien, à chaque fois que nous sommes confrontés à des choix difficiles. Et nous le savons, parfois, les décisions sont difficiles à prendre. Cependant, nous savons que nous pouvons suivre cette voie, la voie de l’honnêteté, du respect, du bien commun, celle de la fierté aussi. Je le répète une fois de plus, la fierté de travailler dans cette administration qu’est la Collectivité territoriale de Corse, elle qui a en charge l’intérêt de la Corse, l’intérêt du peuple corse. Et je voudrais terminer en vous disant que cette cérémonie, comme toute les autres que nous partageons ensemble, c’est également l’occasion de dire que nous sommes heureux et fiers d’être à vos côtés. Et à notre sens que vous devez aussi, quelles que soient les difficultés, quelles que soient parfois les incompréhensions et les revendications, les périodes de tension qui se voient dans toute administration, vous avez des droits, et vous avez des devoirs. Et au-delà de ces droits et de ces devoirs, je crois que vous pouvez être fiers. Vous pouvez être fiers de vous dire que tous les matins lorsque vous arrivez dans cette maison, vous travaillez pour la Corse, vous travaillez pour le bien commun, vous travaillez pour vous, vous travaillez pour nous, et vous travaillez pour les générations à venir. Je tiens enfin à remercier les chanteurs venus, tout spécialement, pour que nous chantions ensemble le Diu vi Salvi Regina en ce jour d’hommage à Pasquale Paoli.

    Cummemurazione di u 210u anniversariu di a morte di P. Paoli 07/02/2017 - Discorsu di u Presidente di l'Assemblea di Corsica, Jean-Guy Talamoni

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2017


    Caru Presidente di u Cunsigliu Esecutivu, Cari eletti, Cari tutti, St’omagiu à Pasquale Paoli si presenta in circustanze particulare quist’annu : 210 anni fà, si n’andava u Babbu di a patria. Diventava – per ripiglià e so parolle – un « citadinu di u celu ». Ma diventavanu dinù, ellu è u so guvernu, un mitu chì i seculi ùn anu sgassatu. Dipoi un annu, i nostri cumpatriotti anu sceltu di cunfidà l’affari publichi à u primu guvernu corsu dipoi Pasquale Paoli. Què, dà à sta cumemurazione una dimensione nova. Sicuramente, hà cambiatu assai a Corsica dipoi u XVIIIu seculu, è ùn si tratta micca quì di circà à vultà in daretu, chì a sucetà corsa di tandu ùn era megliu chè quella d’avà. Ùn credimu mancu à pena à u mitu di a dicadenza. Quessu, u mitu, hè vechju quant’è l’umanità, ma hè falsu è più chè falzu : à l’epica di Paoli digià, certi Corsi ripetianu dipoi seculi è seculi « Corsica ùn averai mai bè ». Ma à tempu, d’altri Corsi, impegnati in lu cunflittu contru à i Genuvesi, pensavanu elli chì a Corsica era prutetta da a pruvidenza è scrivianu à i so amichi : « Campate felici ! » È noi simu in listessu spiritu. Simu di quelli chì volenu fà chì a stonda presente è quelle di dumane sianu sempre più belle è più felice. Per indettu, quandu no vidimu i nostri giovani, à l’università, ci dimu chì quelli di l’Università di Paoli ùn eranu sicuramente ne più struiti ne più astuti. Ma eranu i primi. Di issu duminiu educativu, quistione oghje più presente chè mai, Paoli n’hà fattu una priorità è nantu à issu puntu, hà insignatu a strada à e nostre istituzione d’oghje, è in particulare à a nostra magiurità. Ancu s’è l’educazione ùn si pò cuncipisce avà cum’è à l’epica. Ci hà insegnatu Paoli a strada per d’altri sugetti attuali di primura : a laicità, a tuleranza religiosa, a spiccanza trà i puderi, urganizata da un republicanisimu uriginale. Senza parlà di u dirittu di i populi à decide di u so destinu : l’autodeterminazione. Ramintate vi e prime parolle di a Custituzione di u 1755 : « A Dieta generale di u populu corsu, legitimamente maestru d’ellu stessu ». Ci hè vulsutu à aspettà centu cinquant’anni dopu à Paoli per chì stu principiu sia adimessu, in teuria, da a cumunità internaziunale. È disgraziatamente ùn simu ancu passati da a gramatica à a pratica chì, oghje chì ghjè oghje i populi sottumessi à una duminazione straniera ùn mancanu micca in lu mondu... Vidite cum’ella hè attuale l’opera di Pasquale Paoli. St’opera hè per noi una surgente viva chì ci pò inspirà è da ci una parte di e nostre urientazione. L’altra parte vene da a nostra epica è di e risorse umane d’avà. Perchè Paoli ùn pudia privede tutte l’evoluzione à vene. Per indettu, u Generale ùn cunsiderava micca u corsu cum’è una lingua chì per ellu – l’hà scritta in lu so tistamentu –, a lingua di a nazione era u talianu. Ma à u XVIIIu seculu, a cunscenza linguistica di i populi duminati ùn era ancu stata spertuta. Per què, in Corsica cum’è in Irlanda o in d’altri lochi, ci vulerà à aspettà l’effetti di u rumantisimu, à u XIXu seculu... Paoli ùn pudia esse precursore in ogni cosa, chì era un omu, è micca un Diu. Ùn sera mancu statu un santu, Pasquale. Incù l’edizione di a so currespundenza – ci vole à salutà quì u travagliu di Antone Maria Graziani –, si cunnosce avà qualch’uni di i so difetti, chì lighjendu e so lettere u pudemu seguità passu à passu, è guasi entre in lu so cerbellu... Ognunu sà oramai ch’ellu li piacia a cicculata, chì u prufessore Geniu Gherardi vene di publicà ne a prova, nantu à Twitter : una cumanda in Tuscana firmata da u Generale ellu stessu, chì era ùn affare impurtante... Què ùn era un difettu, di manghjà a cicculata... Ma si trovanu dinù in li so scritti infurmazione menu legere nantu à i so calculi pulitichi cumplessi, è ancu cumplicati certe volte... Ma ci si vede sopra tuttu l’amore di Pasquale Paoli per a so terra, per a so nazione, è ci si trova un idea centrale chè no ripigliemu oghje à contu nostru : a vulintà di cunsacrà tutte e so forze à a Corsica, è di serve, senza stancià, u bè cumunu, u bè publicu, spressione chì rivene à ogni pagina. Micca un Diu, micca un santu : un omu. Solu un omu, ma un umone. Oghje, ghjè incù assai emuzione chè no li rendimu umagiu. À ringrazià vi.

    Ouverture du mini-tunnel de Furiani et l’aménagement du carrefour de Furiani sur la RT 20 vennari u 3 di ferraghju di u 2017

    Play Episode Listen Later Feb 3, 2017


    Gilles Simeoni Président du Conseil Exécutif de Corse a inauguré le mini tunnel de Furiani en présence de Jean-Félix Acquaviva, Conseiller exécutif de Corse délégué aux infrastructures routières ce vendredi 3 février 2017 à 8h30. L’aménagement du carrefour de Furiani, et l’ouverture de ce mini-tunnel sur la RT 20, répond au besoin de fluidification du trafic et de réduction des temps de trajet pour les entrées et sorties du Grand Bastia. Ce passage souterrain, destiné aux gabarits réduits, est constitué d’une chaussée en souterrain de 2x1 voies (2 x 2.90 m entre bordures), avec un îlot central en béton. Il est composé d’une voie dénivelée dans chaque sens et d’un gabarit de 2,60 m, avec une pente maximale de 4,8 %. Le profil de cet équipement est adapté à un trafic urbain pour une vitesse de 50 km/h. Cet aménagement a pour but de : Conforter la RT 20 dans son rôle de voie structurante pour le développement économique du Grand Bastia (en dissociant les fonctions de transit et d’échange), Augmenter la capacité d’absorption des flux routiers sur ces carrefours, Conserver les possibilités d’échanges avec les voies du réseau départemental, Sécuriser le cheminement piéton et l’intermodalité avec le ferroviaire, Préserver l’environnement par un contrôle du rejet des eaux de ruissellement et les autres pollutions, Traiter l’insertion paysagère et architecturale de l’ouvrage. informations techniques Cette opération est identique à celle de Casatorra. Son coût s’élève à 11 500 000 € HT, soit 13 800 000 € TTC, cofinancée au titre du PEI de la manière suivante : 70 % Etat, 30 % Collectivité territoriale de Corse. La RT 20 au niveau de cet aménagement urbain du carrefour de Furiani a des chaussées d’une largeur de 3.50 m entre bordures. La chaussée annulaire en plan est de 11 mètres entre bordures et le trottoir de l'îlot central aura un rayon de 10 m. Sur les arrivées du giratoire, la RD 364 - Route du Village aura un nouveau profil avec une chaussée de 2x1 voies, avec une largeur totale de 7 m entre bordures. L’arrivée sur le giratoire se fera sur deux voies. Le trottoir aura une largeur d’environ 1.40 m. Le nouveau profil de la Route de la Lagune (RD 107) aura les mêmes caractéristiques que celui de la RD 364, exceptée l’arrivée sur le giratoire qui aura une largeur de 6 m. Un parking de 165 places, en lieu et place du boulodrome, finalisera l’opération. Un complément qui offrira des stationnements sécurisés, avec la possibilité de combiner la voiture au train avec plus de facilité. Ouverture du passage souterrain et fin des travaux Pour des raisons d’organisation des travaux d’enrobés qui ne peuvent se réaliser en une seule nuit, l’ouverture complète du carrefour a été prévue sur deux jours : dans la nuit du mercredi 1er février 2017 au jeudi 2 février 2017 pour le sens Nord vers Sud dans la nuit du jeudi 2 février 2017 au vendredi 3 février 2017 pour le sens Sud vers Nord. Le tunnel a été fermé à la circulation les nuits suivantes de 21h00 à 6h00 pour les travaux de finition (enrobé, marquage, glissières béton). La fin définitive des travaux est programmée pour mai 2017 avec la réalisation : des trottoirs au nord du giratoire, des contre allées Nord-Est et Nord-Ouest, des bordures et aménagement du giratoires et des bretelles de la Marana et de la route de Furiani, du parking au droit de la gare, des aménagements paysagers, et de l’éclairage public en surface.

    Sessione di l’Assemblea di Corsica u 26 di ghjennaghju di u 2017 : discorsu di u Presidente di u Cunsigliu Esecutivu Gilles Simeoni

    Play Episode Listen Later Jan 26, 2017


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