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Pour ce troisième album aux rythmes pop et électro, la chanteuse multi-instrumentiste chante l'espérance dans un monde au bord du chaos. Pour composer ces onze nouveaux titres, aux sonorités métissées, l'artiste a beaucoup lu René Char dont le titre est emprunté au titre de l'un de ses poèmes. René Char fut une grande figure de la littérature, un temps surréaliste, instigateur du Festival d'Avignon, son œuvre prolifique est principalement composée de poèmes. Il fut également résistant.Léonie Pernet s'était déjà inspirée de la poésie pour son live «Les chants de Maldoror». Bien qu'elle porte un regard inquiet sur le monde, la chanteuse nous enjoint à «réparer le monde» et à mettre en marche une armée de colombes. Elle écrit par ailleurs des titres tels que «Touareg» ou «Paris-Brazzaville» dans lesquels elle parle de son voyage au Niger en 2022, à la découverte de ses racines. On peut aussi découvrir «Dispack, dispatch» une expression bretonne qui est un appel au désordre. Sur ce titre, elle utilise les voix entendues dans les manifestations, en soutien aux sans-papiers. Un acte de militance. Invitée : La chanteuse Léonie Pernet pour son album « Poèmes pulvérisés » qui sort le 6 juin 2025. Léonie Pernet est née en 1989 à Châlons-en-Champagne, en France. Elle a été formée au Conservatoire de Reims. Multi-instrumentiste, elle a signé trois albums, mais aussi composé des musiques de films ou de série (H24, bébé tigre, Magma...). Programmation musicale :- Réparer le Monde - Dispack- Touareg- Paris-Brazzaville Tous ces titres sont issus du dernier album de Léonie Pernet qui sort le 6 juin.
La musicienne électronique française présente son 3e album "Poèmes pulvérisés". Le titre fait référence au recueil de René Char, publié en 1948, et dans lequel les angoisses de la guerre côtoient celles de l'amour. En concert au Théâtre Equilibre-Nuithonie à Fribourg le 21 novembre 2025. Léonie Pernet est lʹinvitée de Pierre Philippe Cadert.
Le 25 mai, c'est la journée internationale de l'Afrique. BSG rediffuse à cette occasion cet épisode de NOMEN, l'un des 4 petits frères de Baleine sous Gravillon. Il existe 3 espèces de zèbres, que vous saurez distinguer à la fin de l'épisode :le Zèbre des plaines (de Burchell) : 25 à 30 rayures, le plus abondant, le moins rayé.le Zèbre des montagnes (vrai, daw) : 43 rayures, le mâle a une grosse pomme d'Adam (sillon gulaire) in the middle ;), en voie d'extinction.le Zèbre de Grévy : 80 rayures, en voie d'extinction, plus proche de l'âne.Tous les trois appartiennent au genre Equus. Le Zèbre des plaines et le Zèbre des montagnes appartiennent au sous-genre Hippotigris. Ils ressemblent au cheval.Mais le Zèbre de Grévy est la seule espèce du sous-genre Dolichohippus. Ce dernier ressemble davantage à un âne, auquel les zèbres sont étroitement apparentés génétiquement. Le Zèbre de Grévy et le Zèbre des montagnes sont en danger d'extinction. Les zèbres des plaines sont beaucoup plus abondants, mais une sous-espèce, le Quagga, rayé sur une seule moitié du corps, a disparu à la fin du 19e siècle. En 2016, on dénombrait, dans toute l'Afrique, moins de 800 000 zèbres. Une légende africaine demande si le Zèbre est blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches. Cette question a généré de nombreuses légendes ou réponses fantaisistes, mais des explications plus scientifiques existent. Les premières populations de zèbres étaient de couleur gris-ardoise. Les zèbres étaient originellement des animaux pigmentés de noir. Les raies blanches se forment par inhibition de la production de mélanine. Les fœtus sont en effet tout noirs. Les rayures faciliteraient le camouflage vis-à-vis de la mouche tsé-tsé ou des grands prédateurs. De nombreuses théories sont proposées mais aucune n'est validée. Les autres hypothèses sur la fonction des zébrures concernent :Le camouflage (casse la silhouette)L'évasion face aux prédateurs (effet stromboscopique ou "dazzle"). La thermorégulation (l'aternance noir et blanc crée des microtubulences qui rafraîchissent le Zèbre sous le cagnard africainLes interactions sociales (se reconnaître avec un système de code-barres).Le petit du Zèbre s'appelle le zébreau et la femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. On rencontre aussi le terme zébresse ou zébrette. Le zèbre hennit comme le cheval, mais le Zèbre de Grévy brait comme l'âne, on dit aussi qu'il jappe.Quelques proverbes sublimes pour finir : « La pluie mouille le zèbre mais n'efface pas ses rayures » (massaï, Kenya)« Un homme sans tradition est comme un zèbre sans rayure » (Afrique)« L'ombre du zèbre n'a pas de rayures » (René Char, poète français)_______
Hueck, Carsten www.deutschlandfunk.de, Büchermarkt
Pierre‘as Boulezas (1925-2016) buvo 30-ies, kai sukūrė patį žinomiausią savo veikalą – kamerinę kantatą „Plaktukas be šeimininko“, iškart iškėlusią jį į aukščiausią avangardinių kompozitorių rangą. Tai devynių dalių ciklas kontraltui ir šešiems instrumentams, panaudojus tris siurrealisto René Char‘o (1907-1988)eilėraščius iš to paties pavadinimo knygos, išleistos 1934 metais.Laidos autoriai Šarūnas Nakas ir Mindaugas Urbaitis
durée : 00:06:17 - L'Instant poésie - Dans ce poème, René Char nous invite à agir, il nous pousse vers l'avant face au temps qui passe. Le poète devenu conseiller entretient notre exaltation. - invités : Arthur Teboul Chanteur
Hello :)Je ne sais pas si vous êtes abonnés à ma newsletter (hop), sinon voici le lien, c'est bimensuel et c'est gratuit : https://hop.kessel.media/Plutôt que de vous faire un long discours, je voulais vous la proposer ici en vous la lisant.Le sujet de la semaine dernière était celui de la joie rebelle qui me semble essentielle et que je traite ici.Dans cette newsletter vous trouverez aussi les prochains invités de Vlan et Ping mais aussi 3 liens vers des articles que j'ai trouvé passionnant et que je vous résume.Voici le texte :Quand je dis que je regarde demain avec beaucoup de joie, j'obtiens souvent des regards incrédules. Comment peut-on être joyeux face au changement climatique qui s'accélère, à la "mort" de la DEI (diversité, équité, inclusion) aux États-Unis, à l'emprise grandissante de l'extrême droite en Europe, au triomphe de l'anti-intellectualisme ?Le grand basculement : nous sommes dans l'entre-deux mondesDepuis les années 1980, le sociologue Michel Maffesoli nous alerte : nous vivons une transformation aussi profonde que le passage du Moyen Âge à la Renaissance. La modernité née avec les lumières - et tout son système de valeurs et de croyances - est en train de mourir."Une étoile morte éclaire pendant longtemps encore avant de disparaître intégralement", m'a-t-il expliqué quand je l'interrogeais sur la lenteur de cette transformation.Pour filer la métaphore de l'étoile, je crois que ce que nous vivons actuellement ressemble à l'explosion finale de cette étoile mourante – Une explosion, un dernier éclat spectaculaire avant l'extinction.Les Trump, Musk, Zuckerberg et leurs semblables en sont les ultimes ambassadeurs, brandissant désespérément les valeurs d'un monde déjà révolu :L'individualisme triomphantLe succès mesuré à l'accumulation (argent, notoriété, biens)La toute-puissance de la rationalité et de l'analyse (ce besoin de tout découper en morceaux pour tout expliquer)La croyance aveugle dans le progrès linéaire (notamment le techno-solutionnisme)La sacralisation des grandes institutions comme garantes de l'ordre socialNous vivons tous plus ou moins dans ce monde dans lequel nous sommes nés et qui régit encore, de manière tacite, nos modes de fonctionnement.Les contours du monde qui vientMaffesoli appelle timidement cette nouvelle ère la "post-modernité" car elle n'a pas encore vraiment de nom (elle sera défini par les historiens dans quelques centaines d'années).Ce qui est évident c'est qu'on la sent très fort et qu'elle se dessine autour de 6 grandes mutations :1. Le retour au tribalisme : l'émergence de petites communautés affectives et identitaires2. La réhabilitation de la sensibilité et de l'émotion : la raison n'est plus l'unique boussole3. La valorisation du présent : la fin de la dictature du projet et de la projection perpétuelle4. Le triomphe du nomadisme : la fluidité remplace la stabilité, y compris dans nos identités5. La réinvention du sacré : de nouveaux rituels contemporains émergent6. La vision holistique : afin de prendre en considération la complexité du monde et de sortir de l'analyse pureJe suis certain que vous pouvez ressentir ce monde qui vient doucement.Par essence, ce moment, cette croisée des chemins entre 2 moments, nous amène a beaucoup de contradictions internes d'ailleurs.Parfois je suis surpris de voir des personnes qui sont encore à 200% dans ce monde déjà mort mais je ne juge pas, j'y étais encore il y a quelques années et je sais que c'est un chemin à faire.D'ailleurs, je suis encore partiellement là moi aussi bien entendu.C'est passionnant à observer par ailleurs.L'âge des turbulencesÉvidemment, la modernité ne s'éteint pas sans combattre.Elle montre même son visage le plus terrible, avec une violence inédite. On parle souvent du "retour de la force brute" en évoquant le masculinisme agressif des Zuckerberg, Bezos, Musk ou Trump.Je regarde à nouveau actuellement "The Handmaid's Tale" (la servante écarlate), 8 ans après et les parallèles avec notre présent sont troublants : rejet des personnes LGBTQ+, chute de la natalité (on en parle bientôt sur Vlan ! et qui sera je pense accélérée par les microplastiques dans nos organismes), montée des fondamentalismes.Non, nous n'en arriverons probablement pas dans la dystopie de la série, mais ces échos sont édifiants et on voit ici et là des choses qui résonnent – en particulier, j'ai vu des fondamentalistes forcer des femmes à donner leurs enfants.Je pense que cette période va durer un petit moment, sans doute 10 ou 15 ans mais vous allez voir pourquoi je vous parle de joie !De l'optimisme forcené à l'optimisme lucideLes discussions avec des experts en géopolitique comme Luis Amado (ancien ministre des Affaires Étrangères portugais) que j'ai eu la chance de recevoir chez moi ou Pierre Haski, qui sera bientôt sur Vlan !, m'ont fait évoluer d'un optimisme parfois naïf vers ce que j'appelle un "optimisme-réaliste", certains parlent d'optimalisme.Je ne vais pas vous raconter n'importe quoi pour vous faire plaisir, la période qui s'ouvre est complexe.Il ne s'agit pas de rejoindre Harari qui évoque une potentielle 3ème guerre mondiale, mais d'accepter que certains combats aillent, probablement mais temporairement, dans le sens inverse de l'histoire.Féminisme, démocratie, égalité, racisme, respect des droits de l'Homme…Pour ceux qui en ont envie et qui se sentent déjà dans cette «postmodernité », ce temps doit nous servir à dépasser nos différences, à nous serrer les coudes autour de ce qui nous rassemble.Arrêter de critiquer ceux qui ne sont pas parfaits, arrêter de parler des risques mais construire un programme qui donne envie comme le propose Arthur Auboeuf : se concentrer sur le bonheur et réaliser que cette utopie est aussi écologique.Bien sûr, comme vous, je suis choqué à chaque fois que le monde bascule un peu plus dans l'horreur des excès de la modernité mais nous n'allons pas pouvoir y échapper donc utilisons notre énergie pour construire demain.Je vous l'ai dit : optimisme mais réaliste.La joie comme acte de résistanceC'est ici qu'intervient la joie dont je parle (enfin oui je sais ça aura pris un moment à venir).Comme l'expliquait Camus dans "L'Homme révolté" (1951), la révolte, même ancrée dans la souffrance, procure une forme de joie existentielle. Le bonheur n'est pas le but du combat mais réside dans l'acte même de résister.Le "Programme du Conseil National de la Résistance" pendant la seconde guerre mondiale n'était pas appelé par hasard "Les jours heureux".Il illustrait cette idée que le combat collectif - même dans les heures les plus sombres - porte en lui une forme de bonheur partagé.C'est intéressant de lire des auteurs de cette période.René Char est l'exemple parfait de cette joie dans la résistance et la création d'un nouvel espoir.Se battre, c'est refuser l'absurde, c'est affirmer la liberté contre l'oppression et c'est d'ailleurs de cette période qu'est tirée cette citation de René Char que nous utilisons tous : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. ».Le combat même s'il est dur est une source de fierté et de joie car il redonne du sens à l'existence.Agir sur le monde c'est déjà une source de bonheur d'ailleurs (Charles Pepin – la confiance en soi)Un de mes auteurs favoris, le psychologue Viktor Frankl, enfermé dans les camps nous explique peu ou prou la même chose dans son ouvrage « Man search for meaning » et il va même plus loin puisque toute sa théorie se fait autour du « sens ».Lui explique qu'il a survécu aux camps car le sens ultime était son amour pour sa femme, son désir de finir un travail psychologique et surtout son engagement à témoigner de ce qu'il voyait.Il observe que dans les camps de concentration, ceux qui avaient un but, une mission à accomplir après la guerre, ou même une simple raison de survivre résistaient mieux psychologiquement.Ainsi, lutter n'est pas seulement une action extérieure mais aussi une transformation intérieure.Il observe que même dans l'horreur, certains détenus trouvaient du sens en aidant les autres, en récitant de la poésie, en trouvant des petites victoires sur la déshumanisation.Finalement Frankl insistait sur le fait que, même dans des conditions extrêmes, l'humain garde une liberté fondamentale : celle de choisir son attitude face à l'adversité.Comme Gramsci, il nous dit que l'optimisme de la volonté permet de surmonter le pessimisme de la réalité.La joie est déjà làCette période de contraintes nous permet paradoxalement de redécouvrir l'essentiel. Comme l'écrivait Nietzsche : "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort."La difficulté forge non seulement notre résilience mais aussi notre capacité à apprécier les petites victoires, les moments de solidarité, la beauté des choses simples.Ma joie n'est donc pas celle d'un optimiste qui nie la réalité.C'est la joie lucide de celui qui voit dans la tempête actuelle non pas la fin du monde, mais la fin d'un monde.Et dans cette transformation douloureuse mais nécessaire, je trouve une raison profonde d'espérer car je sais que l'histoire nous donnera raison.Le réconfort comme acte de résistanceIl se trouve que je viens de partager sur Vlan ! une conversation incroyable avec Marie Robert. Elle développe dans son livre une idée qui résonne profondément avec notre époque : le réconfort n'est pas un repli douillet mais une nécessité vitale, presque un acte politique."On a tous et toutes un chagrin à raconter", dit-elle.Cette vérité universelle prend une résonance particulière dans notre monde hypernumérisé où les algorithmes nous abreuvent de catastrophes en continu, nous laissant paralysés devant nos écrans, incapables d'agir.Le réconfort dont parle Marie Robert n'est pas celui du plaid et du thé chaud (quoique en février on aime l'idée...). C'est avant tout une invitation à "retrouver le courage d'agir".Dans un monde qui nous pousse à l'individualisme et à la paralysie, se réconforter devient un acte de résistance.Comment ? En réapprenant à lever la tête.Littéralement. Sortir le nez de nos écrans pour croiser le regard des autres, pour redécouvrir l'émerveillement.Ce n'est pas un hasard si ce monde anxiogène nous pousse à baisser les yeux - regarder l'autre, c'est déjà commencer à retisser du lien.Il y a une forme d'audace, aujourd'hui, à oser la disponibilité.À ne pas optimiser chaque seconde de notre temps, à accepter ce que Trevor Noah appelle le "liming" : simplement être là, avec d'autres, sans autre but que d'être présent. Cela fait aussi écho à l'otium dont j'ai tant parlé ici.Cette disponibilité est le terreau du réconfort.Elle nous permet de renouer avec ce qui nous nourrit vraiment : l'amitié vraie (celle où l'on peut déposer son chagrin sans attendre de solution), le rire partagé (qui devient de plus en plus rare à mesure qu'on vieillit), l'émerveillement devant la beauté (même celle d'un simple trombone, comme le raconte une petite fille à Marie).Alors oui, je maintiens ma joie face à ce monde qui change.Mais j'y ajoute cette dimension essentielle du réconfort comme acte politique. Dans une société qui nous pousse à la performance et à l'urgence permanente, oser prendre le temps de se réconforter - et de réconforter les autres - devient un acte révolutionnaire.Ce n'est pas un hasard si les pouvoirs autoritaires commencent toujours par isoler les individus.À l'inverse, tisser des liens de réconfort, c'est déjà commencer à résister.C'est peut-être même la première étape pour retrouver ce courage d'agir dont nous avons tant besoin. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SERIE] Coeur Brisé (https://audmns.com/jJlExgH) [HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO) [HORS-SERIE] 80h de conversation en 2024 résumées en 15 leçons de vie (https://audmns.com/YmITnWV)
Nous sommes en 1851. Dans son ouvrage intitulé « Histoire des martyrs de la liberté », Alphonse Esquiros, député démocrate-socialiste, de l'Assemblée nationale française, évoque la mémoire de ceux qu'il nomme les « captifs, les blessées et les morts ». Ceux qui tirent leur valeur de la détermination avec laquelle ils ont résisté, au cours des siècles, à l'oppression exercée par des pouvoirs despotiques. Il écrit : « Les souffrants sont ceux qui vivent, ceux qui avaient cru, ceux qui avaient aimé. A ceux-là l'horreur du désenchantement, à ceux-là, mon Dieu ! le mal de l'âme ; à ceux-là, comme au Christ dans le jardin des Oliviers, la sueur froide de l'agonie. Ils ont appelé la liberté et la liberté n'est pas venue. » Moins d'un siècle plus tard, trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le poète René Char, ancien résistant, ouvre l'un des textes de son recueil « Fureur et mystère » en ces termes : « La pyramide des martyrs obsède la terre. » De quelle manière, les XIXe et XXe siècles ont-ils fait évoluer le sens du martyre ? Quel rôle la sécularisation de nos sociétés a-t-elle joué ? En quoi les Révolutions participent-elles à ces transformations ? Faut-il parler de préhistoire de l'ère des victimes ? Qui sont ces nouveaux martyrs ? Avec nous : Pierre M. Delpu, chargé de recherche FNRS, docteur en histoire contemporaine, rattaché à l'ULB. « Les nouveaux martyrs – XVIIIe-XXe siècle » aux éditions Passés/Composés. Sujets traités : martyrs, Alphonse Esquiros, sociétés, mystères, résistant, René Char, préhistoire, victimes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:06:32 - L'Instant poésie - Le comédien Denis Lavant nous fait écouter "Post-scriptum" et "Allégeance" de René Char, deux poèmes qui lui sont extrêmement chers, et notamment associés au film culte de Léos Carax "Mauvais sang" (1986), qui fut un moment clé de sa carrière. - invités : Denis Lavant Comédien
Je vais vous raconter une scène que j'ai vécue le week-end dernier. À l'heure du déjeuner, nous sommes une dizaine d'amis autour de la table et inévitablement à un moment, la discussion porte sur les sujets écologiques. Et chacun y va de son oui mais… OUI MAIS à quoi cela sert-il que j'arrête de manger de la viande ou que je roule à vélo si la Chine continue à construire des centrales à charbon. OUI MAIS nous sommes trop nombreux… OUI MAIS nous ne pourrons jamais changer tout ce qu'il y a à changer, c'est trop compliqué…- Depuis le début de l'année, de la Guinée au Tchad au moins 4 millions de personnes ont eu leur vie bouleversée par des inondations, 500 000 personnes ont été déplacées, et plus de 300 000 habitations détruites. Un phénomène qui frappe aussi de nombreux Européens suite à la tempête Boris.- Au Brésil, au Portugal et aux États-Unis, ce sont les feux de forêts qui font des ravages…Est-ce que je rajoute des OUI MAIS sur la pollution plastique, la pollution de l'air, la perte massive de biodiversité à une vitesse inégalée…Alors OUI nous n'avons pas envie d'accepter que nous vivons sur une planète aux ressources limitées qui nous impose d'en tenir compte MAIS nous n'avons pas le choix.« Il ne faut jamais regretter, il faut prévoir », écrivait René Char !Mais comment faire passer ce message sans que ce soit culpabilisant ou angoissant ? Comment donner envie de créer ensemble de nouveaux imaginaires ? C'est l'objectif du festival Anticipation qui ouvre ses portes demain et jusqu'à dimanche à la Gaîté lyrique à Paris. Un événement qui mêle art et écologie pour impulser une culture du changement.Émission ANTICIPATION FESTIVAL : Quand l'art et de l'écologie se rencontrent, du 20 au 22 septembre 2024 à la Gaîté Lyrique. Avec Patrick Scheyder et Thomas Braïl pour leur spectacle Eloge de la forêt, Romain Peton, co-fondateur de TACTIC/14 Septembre, agence de conseil en stratégies durables, fondateur du festival, Julien Gorrias, fondateur de Carbone 14 (design durable).
Je vais vous raconter une scène que j'ai vécue le week-end dernier. À l'heure du déjeuner, nous sommes une dizaine d'amis autour de la table et inévitablement à un moment, la discussion porte sur les sujets écologiques. Et chacun y va de son oui mais… OUI MAIS à quoi cela sert-il que j'arrête de manger de la viande ou que je roule à vélo si la Chine continue à construire des centrales à charbon. OUI MAIS nous sommes trop nombreux… OUI MAIS nous ne pourrons jamais changer tout ce qu'il y a à changer, c'est trop compliqué…- Depuis le début de l'année, de la Guinée au Tchad au moins 4 millions de personnes ont eu leur vie bouleversée par des inondations, 500 000 personnes ont été déplacées, et plus de 300 000 habitations détruites. Un phénomène qui frappe aussi de nombreux Européens suite à la tempête Boris.- Au Brésil, au Portugal et aux États-Unis, ce sont les feux de forêts qui font des ravages…Est-ce que je rajoute des OUI MAIS sur la pollution plastique, la pollution de l'air, la perte massive de biodiversité à une vitesse inégalée…Alors OUI nous n'avons pas envie d'accepter que nous vivons sur une planète aux ressources limitées qui nous impose d'en tenir compte MAIS nous n'avons pas le choix.« Il ne faut jamais regretter, il faut prévoir », écrivait René Char !Mais comment faire passer ce message sans que ce soit culpabilisant ou angoissant ? Comment donner envie de créer ensemble de nouveaux imaginaires ? C'est l'objectif du festival Anticipation qui ouvre ses portes demain et jusqu'à dimanche à la Gaîté lyrique à Paris. Un événement qui mêle art et écologie pour impulser une culture du changement.Émission ANTICIPATION FESTIVAL : Quand l'art et de l'écologie se rencontrent, du 20 au 22 septembre 2024 à la Gaîté Lyrique. Avec Patrick Scheyder et Thomas Braïl pour leur spectacle Eloge de la forêt, Romain Peton, co-fondateur de TACTIC/14 Septembre, agence de conseil en stratégies durables, fondateur du festival, Julien Gorrias, fondateur de Carbone 14 (design durable).
durée : 01:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Le débarquement de Provence, dit opération "Dragoon", opéré le 15 août 1944, raconté par des témoins locaux, Max Juvénal chef résistant dans le Vaucluse, Jacques Robichon, historien, et consigné dans les "Feuillets d'Hypnos" du poète René Char. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:06:14 - L'Instant poésie - La musicienne Clara Ysé partage le poème "Marthe" de René Char, choisi pour l'amour intense qui l'imprègne, et le rapport qu'il exprime au courage et à la liberté. Il est lu ici par Gabriel Dufay. - réalisation : Cédric Aussir
En 1933, alors qu'elle n'a que 18 ans, Violette Nozière empoisonne ses parents et met le feu à leur appartement. Lors de son procès en 1934 où les surréalistes (André Breton, René Char, Paul Éluard) prennent son parti, elle est condamnée à mort. Mais en 1945, elle est libérée puis réhabilitée en 1963. Elle est la seule condamnée à la peine capitale à avoir été totalement réhabilitée de toute l'histoire de France.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il existe 3 espèces de zèbres, que vous saurez distinguer à la fin de l'épisode !!! le Zèbre des plaines (de Burchell) : 25 à 30 rayures, le plus abondant, le moins rayé.le Zèbre des montagnes (vrai, daw): 43 rayures, le mâle a une grosse pomme d'Adam (sillon gulaire) in the middle;), en voie d'extinction.le Zèbre de Grévy : 80 rayures, en voie d'extinction, plus proche de l'âne.Tous les trois appartiennent au genre Equus. Le Zèbre des plaines et le Zèbre des montagnes appartiennent au sous-genre Hippotigris. Ils ressemblent au cheval.Mais le Zèbre de Grévy est la seule espèce du sous-genre Dolichohippus. Ce dernier ressemble davantage à un âne, auquel les zèbres sont étroitement apparentés génétiquement. Le Zèbre de Grévy et le Zèbre des montagnes sont en danger d'extinction. Les zèbres des plaines sont beaucoup plus abondants, mais une sous-espèce, le Quagga, rayé sur une seule moitié du corps, a disparu à la fin du 19e siècle. En 2016, on dénombrait, dans toute l'Afrique, moins de 800.000 zèbres. Une légende africaine demande si le Zèbre est blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches. Cette question a généré de nombreuses légendes ou réponses fantaisistes, mais des explications plus scientifiques existent. Les premières populations de zèbres étaient de couleur gris-ardoise. Les zèbres étaient originellement des animaux pigmentés de noir. les raies blanches se forment par inhibition de la production de mélanine. Les foetus sont en effet tout noirs. Les rayures faciliteraient le camouflage vis-à-vis de la mouche tsé-tsé ou des grands prédateurs. De nombreuses théories sont proposées mais aucune n'est validée. Les autres hypothèses sur la fonction des zébrures concernent :Le camouflage (casse la silhouette)L'évasion face aux prédateurs (effet stromboscopique ou "dazzle"). La thermorégulation (l'aternance noir et blanc crée des microtubulences qui rafraîchissent le Zèbre sous le cagnard africainLes interactions sociales (se reconnaître avec un système de code-barres).Le petit du Zèbre s'appelle le zébreau et la femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. On rencontre aussi le terme zébresse ou zébrette. Le zèbre hennit comme le cheval, mais le Zèbre de Grévy brait comme l'âne, on dit aussi qu'il jappe.Quelques proverbes sublimes pour finir : « La pluie mouille le zèbre mais n'efface pas ses rayures » (massaï, Kenya)« Un homme sans tradition est comme un zèbre sans rayure » (Afrique)« L'ombre du zèbre n'a pas de rayures » (René Char, poète français)_______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso. Il nous serait très précieux et utile que vous partagiez ce lien :https://baleinesousgravillon.com/liens-2Tous nos podcasts sont faits bénévolement. Ils sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee), adhérer à l'asso BSG, ou installer gratuitement le moteur de recherche Lilo et nous reverser vos gouttes :https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSGhttps://bit.ly/lien_magq_lilo_BSGhttp://bit.ly/Tipeee_BSGBaleine sous Gravillon, Combats, Nomen et Petit Poisson deviendra Podcast (PPDP), sont "les 4 MousqueTERREs du Vivant". Chacun est indépendant, complémentaire des autres, et diffusé dans son canal. Pour nous aider, vous pouvez vous abonner et partager leurs liens, et nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast et Spotify. Ainsi, nous serons ainsi plus visibles et mieux recommandés. Merci :)https://bit.ly/Smartlink_BSGhttps://bit.ly/smartlink_NOMENhttps://bit.ly/smartlink_PPDPhttps://bit.ly/smartlink_COMBATS
Karches, Nora www.deutschlandfunk.de, Büchermarkt
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Lichen is a strange presence on this planet. Traditionally, scientists have understood lichen as a new organism formed through symbiosis between a fungus and an algae. But the science is evolving. It seems that there may be more than one species of fungus involved in this symbiosis, and some scientists have suggested that lichen could be described as both an ecosystem and an organism. Lichen may even be immortal, in some sense of the word.In lichen, the poet Forrest Gander finds both the mystery of the forest and a rich metaphor for our symbiosis with one another and with the planet, for the relationship between the dead and the living, and for how our relationships with others change us indelibly. In his poem, “Forest,” lichen are a sensual presence, even erotic, living in relationship to the other beings around them. They resemble us, strangely, despite our dramatic differences.The words of the poem teem with life, like the forest they explore, and Forrest's marvelous reading of the poem adds a panoply of meanings and feelings through his annunciation, his breaths, his breaks. It's phenomenal.This poem, and his work more broadly, is about nothing less that who we are on this Earth and how we live—how we thrive—in relationship.Forrest Gander writes poetry, novels, essays, and translations. He is the recipient of many awards and honors, including a Guggenheim Fellowship and the Pulitzer Prize in poetry for his book, Be With. As an undergraduate, like me, he studied geology, which became foundational to his engagement with ecological ethics and poetics.Forrest often collaborates with other artists on books and exhibitions, including a project with the photographer Sally Mann. His latest book of poetry is a collaboration with the photographer Jack Shear, called Knot (spelled with a “k”). He recently collaborated with artist Ashwini Bhat on an exhibition at the Shoshana Wayne Gallery in Los Angeles, called “In Your Arms I'm Radiant.”His poem, “Forest,” is from his 2021 collection of poems, Twice Alive.Forrest has taught at Harvard University and Brown University. He spoke to me from his home in Northern California, where he now lives.This episode of Chrysalis is part of the Chrysalis Poets series, which focuses on a single poems from poets who confront ecological issues in their work.You can listen on Substack, Apple Podcasts, and other podcast platforms.Please rate, review, and share to help us spread the word!Forrest GanderBorn in the Mojave Desert in Barstow, California, Forrest Gander grew up in Virginia. He spend significant years in San Francisco, Dolores Hidalgo (Mexico), Eureka Springs, and Providence. With the late poet CD Wright, he has a son, the artist Brecht Wright Gander. Forrest holds degrees in both Geology and English literature. He lives now in Northern California with his wife, the artist Ashwini Bhat. Gander's book Be With was awarded the 2019 Pulitzer Prize. Concerned with the way we are revised and translated in encounters with the foreign, his book Core Samples from the World was a finalist for the Pulitzer Prize and the National Book Critics Circle Award. Gander has collaborated frequently with other artists including photographers Sally Mann, Graciela Iturbide, Raymond Meeks, and Lucas Foglia, glass artist Michael Rogers, ceramic artists Rick Hirsch and Ashwini Bhat, artists Ann Hamilton, Tjibbe Hooghiemstra, dancers Eiko & Koma, and musicians Vic Chesnutt and Brady Earnhart, among others. The author of numerous other books of poetry, including Redstart: An Ecological Poetics and Science & Steepleflower, Gander also writes novels (As a Friend; The Trace), essays (A Faithful Existence) and translates. Recent translations include It Must Be a Misunderstanding by Coral Bracho, Names and Rivers by Shuri Kido, and Then Come Back: the Lost Neruda Poems. His most recent anthologies are Pinholes in the Night: Essential Poems from Latin American (selected by Raúl Zurita) and Panic Cure: Poems from Spain for the 21st Century.Gander's books have been translated and published in more than a dozen other languages. He is a United States Artists Rockefeller Fellow and has received fellowships from The National Endowment for the Arts and the Guggenheim, Whiting, and Howard Foundations. In 2011, he was awarded the Library of Congress Witter Bynner Fellowship. Gander was the Briggs-Copeland poet at Harvard University before becoming The Adele Kellenberg Seaver Professor of Literary Arts and Comparative Literature at Brown University where he taught courses such as Poetry & Ethics, EcoPoetics, Latin American Death Trip, and Translation Theory & Practice. He is an Emeritus Chancellor for the Academy for the Academy of American Poets and is an elected member of The Academy of Arts & Sciences.Gander co-edited Lost Roads Publishers with CD Wright for twenty years, soliciting, editing, and publishing books by more than thirty writers, including Michael Harper, Kamau Brathwaite, Arthur Sze, Fanny Howe, Frances Mayes, Steve Stern, Zuleyka Benitez, and René Char.“Forest”By Forrest GanderErogenous zones in oaks slung with stoles of lace lichen the sun's rays spilling through leaves in broken packets a force call it nighttime thrusts mushrooms up from their lair of spawn mycelial loam the whiff of port they pop into un- trammeled air with the sort of gasp that follows a fine chess move like memories are they? or punctuation? was it something the earth said to provoke our response tasking us to recall an evolutionary course our long ago initation into the one- among-others and within my newborn noticing have you popped up beside me love or were you here from the start a swarm of meaning and decay still gripping the underworld both of us half-buried holding fast if briefly to a swelling vastness while our coupling begins to register in the already awake compendium that offers to take us in you take me in and abundance floods us floats us out we fill each with the other all morning breaks as birdsong over us who rise to the surface so our faces might be sprungRecommended Readings & MediaForrest Gander reading his poem “Unto Ourselves” from Twice Alive.TranscriptIntroJohn FiegeLichen is a strange presence on this planet. Traditionally, scientists have understood lichen as a new organism formed through symbiosis between a fungus and an algae. But the science is evolving. It seems there may be more than one species of fungus involved in this symbiosis. And some scientists have suggested that lichen, and could be described as both an ecosystem and an organism. Lichen may even be immortal in some sense of the word. In lichen, the poet Forrest Gander finds both the mystery of the forest and a rich metaphor for our symbiosis with one another and with the planet, for the relationship between the dead and the living, and for how our relationships with others change us indelibly. In his poem, "Forest," lichen are an essential presence, even erotic, living in relationship to the other beings around them. They resemble us strangely, despite our dramatic differences. The words of the poem teem with life, like the forest they explore, and Forrest's marvelous reading of the poem as a panoply of meanings and feelings through his enunciation—his breaths, his breaks; it's phenomenal. This poem in his work, more broadly, is about nothing less than who we are on this earth, and how we live; how we thrive in relationship. I'm John Fiege, and this episode of Chrysalis is part of the Chrysalis Poets series. Forrest Gander writes poetry, novels, essays, and translations. He is the recipient of many awards and honors, including a Guggenheim Fellowship, and the Pulitzer Prize in poetry for his book Be With. Forrest often collaborates with other artists on books and exhibitions, including a project with a photographer Sally Mann. His latest book of poetry is a collaboration with a photographer Jack Scheer called Knot. He recently collaborated with artist Ashwini Bhat on an exhibition at the Shoshana Wayne Gallery in Los Angeles, called In Your Arms I'm Radiant. His poem, "Forest," is from his 2021 collection of poems, Twice Alive. Forrest has taught at Harvard University and Brown University. He spoke to me from his home in Northern California, where he now lives. Here is Forrest Gander reading his poem "Forest."PoemForrest Gander“Forest”Erogenous zones in oaks slung with stoles of lace lichen the sun's rays spilling through leaves in broken packets a force call it nighttime thrusts mushrooms up from their lair of spawn mycelial loam the whiff of port they pop into un- trammeled air with the sort of gasp that follows a fine chess move like memories are they? or punctuation? was it something the earth said to provoke our response tasking us to recall an evolutionary course our long ago initation into the one- among-others and within my newborn noticing have you popped up beside me love or were you here from the start a swarm of meaning and decay still gripping the underworld both of us half-buried holding fast if briefly to a swelling vastness while our coupling begins to register in the already awake compendium that offers to take us in you take me in and abundance floods us floats us out we fill each with the other all morning breaks as birdsong over us who rise to the surface so our faces might be sprungConversationJohn FiegeThank you. It's so wonderful hearing you read it, the intonation and the flow of the words and your emphasis is just like completely new hearing you read it, rather than just reading it myself. I want to start with the sexual imagery. You begin with "erogenous zones in oaks, slung with stoles of lace lichen." And that last line, "stoles of lace lichen the," that was one of the things that jumped out to me, is the is at the end of the line there. And you read it as if it was the end of the line rather than pausing and using it as part of the next stanza. But in addition to these, this erogenous zone, you've got thrusting mushrooms in a layer of spawn, and sexual imagery doesn't often accompany decomposition, and decomposers like lichen and in fungi, but this combination brings a strong sense of the interconnectedness of life and death of reproduction and decomposition. And so this is the cyclical world we live in, even though we're often myopically or delusionally, focused on some kind of progressive, linear, supernaturally immortal view of our lives. How are you imagining the reader encountering the beginning of this poem, and its images of sexually charged decomposition?Forrest GanderI'm, uh, trying to connect decomposition and eros, or the merging of more than one species, one individual, into a community. And I'm trying to use a syntax, which you notice, that also doesn't easily separate itself into clear, discrete sentences, but seems to be connected at both ends. And the sense is for us to lose our security in reading our feeling that we dominate the reading that we can figure it out quickly and divide it up into these parcels, and instead, create a kind of reading experience that mimics the kind of experience that we actually live, where everything is connected, and, and where the erotic and the decomposing are involved in the same processes.John FiegeYeah, and thanks to Governor Jerry Brown, lace lichen is now the official California state lichen making...Forrest Gander(Chuckles) Isn't that great? John Fiege...making California the first state to recognize a lichen as a state symbol. And the poem, like you were saying, how the syntax is mimicking the organic world. Visually, the line breaks and the varied intended indentations appear as local lace lichen itself. Can you talk about your relationship with lichen?Forrest GanderYes. You know, I think like you think, which is why you're doing these podcasts, that we're in an exigent historical moment where the environment is rapidly changing, and species are rapidly disappearing. And we've been hearing about this for decades without really responding in a sufficient way to the exigency of our situation. So I'm trying to find models of, instead of just heaping on more climate information horror, I'm trying to find models of other ways of thinking about our relationship with the world. And one, since I have a background in science—I have a degree in geology—is a scientific one. And I worked with a mycologist, named Anne Pringle, who taught me to see fungus and lichen in places where I hadn't been seeing them before. And it turns out lichen covers about 92% of the world you can find lichen in. And despite that, most people know what it is. They've seen, like on rocks, green, brown, little spots. It turns out, scientists don't really know what lichen is.John FiegeIt's cool to find something that scientists don't feel like they know that much about.Forrest GanderIt is! And yet, it seems like there's more more of those things that we don't really know that we can't measure, that we can't feel like we are in control of it all. And lichen is these two—more actually, it's not just an algae and cyanobacteria, or Sienna bacteria and fungus that get together it there's more organisms that are involved that come together, and are transformed completely and can't go back to what they were. And they formed this new organism that acts completely differently. And we're not so different from that, that our own bodies are full of other organisms, and even our DNA contains DNA of parasites that long ago became incorporated into our system. So lichen gives us a way of thinking about the mutualities that our lives are really made of.John FiegeYeah, and this poem, "Forest," is part of that collection, Twice Alive, where you have "Post-Fire Forest" and other poems related to wildfire and the aftermath of them, and that collection follows on the heels of your previous collection, Be With, which, you know this moving series of eulogistic poems to your late wife. It seems that Be With wrestles with and processes personal grief, while "Twice Alive" adds the element of ecological trauma. How are those two realms of trauma-related phenomena—the personal and the ecological? And how do they play out in the poem?Forrest GanderThe poems of "Be With”… they are so personally painful to me, I couldn't even read from the book after I published it. I think I read twice and then stopped reading from it. And one, as Albert Camus says, you can't live on in a grief or depression that's so terrible that it doesn't leave you with any openings. And so I wanted to find positive things to write about. But we're living during an ecological crisis. So I'm, and I've been writing about that crisis through really most of my adult life. But I wanted to find positive ways of reimagining our relationship with the world and maybe with death also. Because in lichen, and in the metaphor of like, and work, to two or more things come together and are transformed. I thought of human intimacy and the way that my relationship, my close relationships, I'm transformed in those relationships, I become something else. And that thing, which is welded in love, has a durability, and lasts. And in the same way, scientists—some scientists are saying that our whole idea of death comes out of our mammalian orientation. And that may be because some things don't die, and have theoretical immortality, and lichen, given enough nutrients, may be one of those things.John FiegeThat's amazing. How does it make you feel to think about the possibility that there's something that actually has some kind of immortality?Forrest GanderHow does it make us feel? I think it checks what we have always thought we've known. And it checks our instinctual perspective. And that kind of check, I think, is really helpful in terms of how we begin to reimagine our place in a world of other species that are completely different from us, and yet, share so much DNA.John FiegeCan you tell me about the Sangam literary traditions that you've referenced as an important element of your recent work in Eco-poetry?Forrest GanderSure! What brought me to Sangam was looking for other models of relationships between the human and the nonhuman. And it turns out that, you know, 2000 years ago, in Southern India, there was a blossoming of literature, which came to be called Sangam, which means convergence, and that one of the two styles of that poetry, which is called Akam, it was considered not only unethical but impossible to write about human emotions, as though they were independent of the landscape around us, which affects our perceptions. And, it impacts how and what we feel. And so, using that model for poems and finding that the same five landscapes that come up in the Sangam poems are the same five landscapes that one can find in California, where I live, I used those Sangam poems as a kind of model for writing poems that expressed that mutuality of, of the human and the nonhuman in the five landscapes of California in my home.John Fiegeisn't that so satisfying on so many levels to be able to look so far back in history? And to see people encountering the world in ways that are so resonant with the ways you are, we are encountering the world today in a completely different part of the planet, even? It's kind of amazing.Forrest GanderIt is! And yeah, I think it's what we will find everywhere that, you know, the Native Americans in what we now called the United States. They didn't think that these European invaders would last very long because the European invaders hadn't lived for thousands of years, with animals and plants of this continent. And so they thought we would fail. And we have failed, we've failed to live in a way that takes into account our interdependence with the nonhuman world.John FiegeWell, jumping back into the poem, your word choices and juxtapositions and the sounds, and the rhythms of the words in the poem are so powerful. Here's a section that begins at the end of a stanza and carries on to the next, "a force call it nighttime thrusts mushrooms up from their lair." I like this idea of nighttime as a force that has the power to push things up out of the earth. And nighttime is when we rest, but also maybe when we have sex, or maybe when we don't have sex often enough. But how is nighttime of force for you?Forrest GanderBecause there are so many processes, especially plant processes, that take place after the sun goes down. And that often, we're not thinking about night being a reenergizing process for other species. And also, I'm connecting nighttime, and that darkness with the half-buried to the things that go on in the dark, the things that go on underground.John FiegeRight! Well, here's another section I'd like to dig into. If you don't mind me reading, I feel bad reading your poem as you read it so beautifully, but just to go through it again. Like memories, are they or punctuation? Was it something the earth said to provoke a response, tasking us to recall an evolutionary course, our long-ago initiation into the one among others? So in this section of the poem, you shift from third person into first person plural, and we don't exactly know what the 'we' or the 'us' is, but I'm imagining it to be our species collectively speaking with the earth here. I personified a personified Earth. And each of us is merely one among others, one person among other people, but also humans are just one among many other species on the earth. So what's going on here, with the earth being provocative, the shift to first person plural, and to us thinking about our evolutionary course?Forrest GanderSo I'm thinking of mushrooms as kind of exclamation marks that come up and call our attention to the nonhuman, and also how memories are like that, that they pop up from the darkness of our mind into our conscious mind. And that, what they remind us of, what any contact with a nonhuman reminds us of, is our involvement with them; our long ago initiated course as an interdependent species, as a community in a community, that we are one among many others, as you say, and that if we forget that, then we don't take care of the earth because we don't recognize that it's part of taking care of ourselves. And for many human communities and cultures earlier, this was de rigueur, it was understood that, that we were involved. Our lives were educations in how to live with the world around us. But we've become so separated from that in our urban cultures that we need reminding.John FiegeRight, right. Well, and that reminds me of another section of the poem, we have this phrase "newborn noticing." So the stanza it's in is, "and within my newborn noticing, have you popped up beside me, my love? Or were you here from the start?" And I love this idea of newborn noticing it suggests that we're noticing a new, but also noticing, as a newborn does, like Lao says—‘newborn baby, unbiased, undistracted, nonjudgmental.' And this section feels like it touches on our deeply ingrained, anthropocentrism and ignorance of other species, and maybe how poetry can help us notice the world around us more fully, especially the other-than-human world. What is this 'newborn noticing' to you?Forrest GanderRight, I'm so glad you bring up Lao Tzu, also. Lao Tzu says, "Those who are not in constant awe; surely some great tragedy will befall them." And hear the 'newborn noticing,' again, that earlier passage you mentioned, that connects the punctuation to coming out of the ground of the mushrooms, to memories that come out of the darkness of our mind into our conscious mind. That's also the birth of something.John FiegeSo here's... oh, go ahead.Forrest GanderI just like that you've been, I mean, some people ask, you know, what can we do in this environmental crisis, and one of the things we can do is to try to have a chorus of not just scientists and biologists, but a chorus of artists and priests, and poets. And that's what you've been doing: putting together that chorus of responses to our crisis. And I think it's going to take the voices of a lot of people from a lot of different trajectories, to affect any kind of change. So I'm proud of what you're doing.John FiegeYeah, I totally agree. And I'm glad you notice and appreciate that (chuckles). You know, one thing I say all the time is, you know, our environmental discourse is dominated by science, economics, and policy. And those three things are all extremely important, and we have to keep on top of all of them. But it's leaving out the whole rest of the human experience. And if we are not all focused on this problem, and dealing with it in the ways that we know how, and the ways that we know how to interact with the world, we just... we can't get there because the problem is... it's so overwhelming as it is to leave it up to a small portion of the population to address is not sufficient,Forrest GanderRight? Or it would have changed already. And I think what art and poetry and literature can do is add a kind of an emotional and psychological approach to it, that can add it to the science, and can be more convincing,John FiegeRight? And not even just like, a way to convince people, but just a way to, to understand and feel the problem is so much beyond, you know, just a reason-based problem that you can solve or not, you know, but that it's part of who you are and what you value in the world and what you know, get you up out of bed every morning.Forrest GanderThat's beautifully put. Yeah, I agree with you.John FiegeWell, here here's another line I love from the poem, "A swarm of meaning and decay." And this goes back to that cyclical view of life and death; birth and decomposition. And it also brings in this concept of meaning—this thing that humans are obsessed with. Our perpetual question of why—what is the meaning of life? And so much of the foundation of our understanding of meaning is bound up in the perpetuation of life. And oftentimes, in the avoidance of death, despite the need for death to bring life. Can you talk more about this "swarm of meaning and decay?"Forrest GanderSo the "swarm of meaning and decay" comes just a moment after my "newborn noticing." And here, the poem merges the human—we don't really know for sure whether I'm talking about human beings, or I'm talking about other forms of life that are emerging from the underworld, like fungus, for instance. And in that merging of subjectivity and world, I'm trying to emphasize how the human life and the processes of the life—lives that aren't human—are completely related to each other. It's interesting to me that the kind of poetry that I write is sometimes categorized as eco-poetry, the idea of Eco-poetry is that there might be a way of writing in which human subjectivity and the non-human aren't so discrete from each other and that we might be able to show in writing, a different way of experiencing, or really, the real way of experiencing our relationships with otherness, which is that our subjectivities merge into otherness. That we're made of multiple creatures and were made by multiple interactions with the world. And I think that's what art has always done, is that it's expanded our way of thinking of the human.John FiegeDefinitely, definitely. Well, let me jump into the last two stanzas in the poem, which read, "And abundance floods us floats us out, we fill each with the other all morning breaks as songbird over us who rise to the surface, so our faces might be strong." And again, there's so much richness in this language. But to start off with, how does abundance, both flood us and float us?Forrest GanderWell, our lives are abundant; the world is abundant. And that sense of merging with another in intimacy, in love, and merging with the world is a sense of expanding. This, you know, the notion of the self, and that's an abundance, it's recognizing our collaborative relationship with otherness. And it floats us out of ourselves so that we're not locked into our own minds, our own singular psyches, we fill with each other. And then again, here, the syntax is working in two ways. We fill with each other, we fill with the other "all morning". And then we revise that as we, as we make that break. We fill with the other "all morning breaks as birdsong over us." And I'm thinking here about how human beings, Homo sapiens, from the start, almost all of human beings have experienced birdsong since we were born, since early in our lives. We've grown up with the songs of birds infused in our minds, in our hearing. And how much of a part of us birdsong is. We're rising to the surface like the mushrooms coming from underground to blossom so that our faces might be sprung. And here again, the human and the nonhuman? Am I talking about mushrooms here? Or am I talking about human beings? I'm purposely talking about both in a way that is perhaps indistinguishable.John FiegeAnd as you mentioned, the poem starts with the imagery of the mushrooms thrusting upward. And then, at the end here, it seems that the we in the poem rises to the surface. And the last line of the poem is, so our faces might be sprung. This sense of emergence comes to that most intimate thing—our faces—and this vague 'we' suddenly has a face. And we are like flowers or emergent mushrooms in the nighttime. Where does this poem leave you? And how do you think about where you'd like to leave the reader at the end?Forrest GanderI think in that uncertainty about where the human and where the non-human begins, I think that's the strategy of the poems, which is presenting not some romantic notion of our involvement with others, but I think a form of realism, it's recognizing that our involvement with otherness is entire, that were composed of otherness. So I think the feeling of what a mushroom is, is just the face, it's this little—fruited body, they call it—of an organism that's underground that we don't see at all. And, in a way, that's what our lives are also: this brief flourishing of the face of something that's connected to a body that's much larger than ours. And that ambiguous space is what I'm interested in, in thinking about.John FiegeAnd does that noticing or that knowledge calls us to do something? In particular, do you think?Forrest Gander 32:43Well, I don't want to turn the poem into a didacticism. But the poem presents a vision. And that vision can contribute to the way that we see ourselves in the world. And the way we see ourselves in the world forces us to make ethical decisions about how we are and what we do. So in, I want to provide a vision or share a vision. And I want readers to do with it what they feel called upon to do. There have been different ways that we've understood our relationship and our role in a living Earth, through time and in different cultures. And the worldview that we have now, which is using the Earth very transactional, can be changed. And that art can inspire us to imagine those kinds of changes. In some ways, we're like the yeast that gets put with grapes to make wine. The yeast, which is a fungus, eats the sugar, and it secretes basically alcohol. That's what where we get alcohol from, and it proliferates and proliferates, and keeps producing alcohol until at about 13%. The yeast kills itself it dies because it can't live with an alcohol content greater than that. And we're like that yeast on this earth. We're using up all of the resources, and we're proliferating, and pretty soon, there's not going to be room for us to live on the world will pollute ourselves out of existence, and the world will go on. It's just that we won't be part of it.John FiegeThat's a beautiful place to end; with yeast, and lichen, and erogenous zones. All swirling around together. Can you end by reading the poem once again?Forrest GanderSure. So, 'forest' is one of the five major landscapes that appear in the Sangam poems.[See poem as transcribed above]John FiegeForrest, thank you so much. This has been wonderful.Forrest GanderThanks a lot, John. I'm really pleased to be a part of your series and to be part of the chorus of voices that you're putting together.John FiegeAnd it's a beautiful voice that you've brought to it. OutroJohn FiegeThank you so much to Forrest Gander. Go to our website at chrysalispodcast.org, where you can read his poem "Forrest" and find our book and media recommendations. This episode was researched by Elena Cebulash and edited by Brody Mutschler and Sophia Chang. Music is by Daniel Rodriguez Vivas, mixing is by Juan Garcia. If you enjoyed my conversation with Forrest, please rate and review us on your favorite podcast platform. Contact me anytime at chrysalispodcast.org, where you can also support the project, subscribe to our newsletter, and join the conversation. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.chrysalispodcast.org
Böttiger, Helmut www.deutschlandfunkkultur.de, Lesart
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Lesart - das Literaturmagazin (ganze Sendung) - Deutschlandfunk Kultur
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La poésie n'est-elle qu'un genre littéraire ? N'est-elle pas au delà de ça ? Un mode de vie, une façon de poser ses yeux sur le monde, une façon de penser. C'est ce que j'aimerai développer avec vous aujourd'hui. La poésie peut prendre place dans les moments les plus banales de notre existence et les remplir d'émerveillement. Bienvenue dans l'épisode 8 du podcast Les mots pansements ! Aujourd'hui, je vous emmène en quête de poésie, bien plus facile d'accès qu'on veut nous le faire croire. On parlera de Christian Bobin, de Pablo Neruda, de René Char mais aussi de poètes modernes comme Hadrien du compte « crottins verbaux » et du compte « grosso modo ». Nous parlerons littérature, cinéma, musique. Belle écoute à vous (pensez à vous abonner, c'est le meilleur moyen de me soutenir)
Buy Emerald Wounds: https://www.shakespeareandcompany.com/books/emerald-woundsJoyce Mansour was a Syrian Jewish exile from Egypt whose fierce, macabre, erotically charged works gave André Breton's Surrealist group a much-needed jolt after the ravages of the Second World War. Among new adherents, only Mansour wrote poems commensurate with those of Robert Desnos, René Char, Benjamin Pêret, and other poets from the movement's heyday.Emerald Wounds: Selected Poems by Joyce Mansour is a compact yet career-spanning, bilingual anthology of this incendiary poet. With a biographical introduction by translator Emilie Moorhouse, who was drawn to Mansour's tough, take-no-prisoners stance during the societal reckoning of the #MeToo movement, Emerald Wounds showcases the entire arc of her trajectory as a poet, from the at-once gothic and minimalist fragments of her first collection in 1953, Screams, to the serpentine power of her final poems of the 1980s. Juxtaposing the original French poems with their English translations, Mansour's voice surges forward uncensored and raw, communicating the frustrations, anger, and sadness of an intelligent, worldly woman who defies the constraints and oppression of a male-dominated society that sees women as superficial objects of desire rather than multidimensional, autonomous subjects. Mansour is a poet the world needs today. Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif « L'écume des mots » reçoit Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, auteur du roman Les lumières d'Oujda (récompensé par le Prix littéraire des Rotary Clubs de langue française 2020), paru aux éditions Calmann-Lévy. (Rediffusion) L'artiste « po-éthique » inspiré par les auteurs tels que Aimé Césaire,René Char, Édouard Glissant ou encore Frankétienne, dialogue avec les élèves de l'École Dianath Ahouéfa de Hévié (Bénin), autour de son roman Les lumières d'Oujda. Il raconte sa passion pour l'écriture, la poésie et le slam.Avec la participation de : Attiogbe Cynthia, Shania Adanhousodé, Montcho Trinité, Médohoungbé Otnielle, et Akay Messan Iréné, président du Club RFI Jeunesse Positive-Abomey Calavi.Musique : Christophe Maé « Lampedusa ».Présentation : Myriam Guilhot et Éric Amiens.Réalisation : Cécile Bonici.« Écrire, c'est lire en soi pour écrire en l'autre », Robert Sabatier.Site officiel de Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. En images
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il existe 3 espèces de zèbres, que vous saurez distinguer à la fin de l'épisode !!! le Zèbre des plaines (de Burchell) : 25 à 30 rayures, le plus abondant, le moins rayé. le Zèbre des montagnes (vrai, daw): 43 rayures, le mâle a une grosse pomme d'Adam (sillon gulaire) in the middle;), en voie d'extinction. le Zèbre de Grévy : 80 rayures, en voie d'extinction, plus proche de l'âne. Tous les trois appartiennent au genre Equus. Le Zèbre des plaines et le Zèbre des montagnes appartiennent au sous-genre Hippotigris. Ils ressemblent au cheval. Mais le Zèbre de Grévy est la seule espèce du sous-genre Dolichohippus. Ce dernier ressemble davantage à un âne, auquel les zèbres sont étroitement apparentés génétiquement. Le Zèbre de Grévy et le Zèbre des montagnes sont en danger d'extinction. Les zèbres des plaines sont beaucoup plus abondants, mais une sous-espèce, le Quagga, rayé sur une seule moitié du corps, a disparu à la fin du 19e siècle. En 2016, on dénombrait, dans toute l'Afrique, moins de 800.000 zèbres. Une légende africaine demande si le Zèbre est blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches. Cette question a généré de nombreuses légendes ou réponses fantaisistes, mais des explications plus scientifiques existent. Les premières populations de zèbres étaient de couleur gris-ardoise. Les zèbres étaient originellement des animaux pigmentés de noir. les raies blanches se forment par inhibition de la production de mélanine. Les foetus sont en effet tout noirs. Les rayures faciliteraient le camouflage vis-à-vis de la mouche tsé-tsé ou des grands prédateurs. De nombreuses théories sont proposées mais aucune n'est validée. Les autres hypothèses sur la fonction des zébrures concernent : Le camouflage (casse la silhouette) L'évasion face aux prédateurs (effet stromboscopique ou "dazzle"). La thermorégulation (l'aternance noir et blanc crée des microtubulences qui rafraîchissent le Zèbre sous le cagnard africain Les interactions sociales (se reconnaître avec un système de code-barres). Le petit du Zèbre s'appelle le zébreau et la femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. On rencontre aussi le terme zébresse ou zébrette. Le zèbre hennit comme le cheval, mais le Zèbre de Grévy brait comme l'âne, on dit aussi qu'il jappe. Quelques proverbes sublimes pour finir : « La pluie mouille le zèbre mais n'efface pas ses rayures » (massaï, Kenya) « Un homme sans tradition est comme un zèbre sans rayure » (Afrique) « L'ombre du zèbre n'a pas de rayures » (René Char, poète français) _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso. Il nous serait très précieux et utile que vous partagiez ce lien : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Tous nos podcasts sont faits bénévolement. Ils sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee), adhérer à l'asso BSG, ou installer gratuitement le moteur de recherche Lilo et nous reverser vos gouttes : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG https://bit.ly/lien_magq_lilo_BSG http://bit.ly/Tipeee_BSG Baleine sous Gravillon, Combats, Nomen et Petit Poisson deviendra Podcast (PPDP), sont "les 4 MousqueTERREs du Vivant". Chacun est indépendant, complémentaire des autres, et diffusé dans son canal. Pour nous aider, vous pouvez vous abonner et partager leurs liens, et nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast et Spotify. Ainsi, nous serons ainsi plus visibles et mieux recommandés. Merci :) https://bit.ly/Smartlink_BSG https://bit.ly/smartlink_NOMEN https://bit.ly/smartlink_PPDP https://bit.ly/smartlink_COMBATS Vous voulez créer un podcast ? Nous vous formons et/ou accompagnons ! Nous proposons des Fresques de la biodiversité, des conférences et animons des tables rondes. Nous cherchons des sponsors et des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté les lundis par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Philippe Torreton pour son « Anthologie de la poésie française » aux éditions Calmann-Levy À propos du livre : « Anthologie de la poésie française » paru aux éditions Calmann-Levy « Que ce livre joyeux vous accompagne partout, qu'il essuie vos larmes afin d'en faire couler d'autres plus grosses et plus pleines, qu'il vous éclaire dans vos nuits de plein jour, qu'il vous dévoile un horizon d'événements, qu'il vous trahisse. Ce n'est pas un livre en fait mais un kit de survie en territoire hostile. Un couteau suisse. Écrivez dessus, cornez des pages, lâchez-y vos sanglots, il sert à ça, ce livre.» Plus de 150 poètes, plus de 300 poèmes: Louise Labé, Richard Coeur de Lion, François Villon, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Paul Scarron, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille, Nicolas Boileau, Molière, Denis Diderot, Marceline Desbordes-Valmore, Jean Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Germaine de Staël, Alfred Jarry, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alphonse Allais, Anna de Noailles, Lautréamont, Paul Valéry, René Char, Tristan Tzara, Charles Péguy, Paul Éluard, André Breton, Blaise Cendrars, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Henri Michaux, Jean Genet, Boris Vian, Francis Ponge, Louis Aragon, Marguerite Duras, Barbara, Aimé Césaire, Jacques Brel, Georges Moustaki, François Cheng, Yves Bonnefoy, Andrée Chedid, Christian Bobin, Dominique Sampiero et bien d'autres. Philippe Torreton a été sociétaire de la Comédie Française de 1994 à 1999. Il a joué les plus grands rôles sur les planches: Scapin, Tartuffe, Arlequin, Henri V, Richard III, Hamlet ou Galilée et obtient le Molière pour le rôle-titre de Cyrano de Bergerac. Grand acteur de théâtre, il n'en oublie pas pour autant le cinéma et le petit écran. Il reçoit un césar pour son rôle dans Capitaine Conan, de Bertrand Tavernier.
Bonsoir derechef, ceci est une courte critique d'une trentaine de poèmes de René Char. Bonne écoute!
« Le réel quelquefois désaltère l'espérance et c'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit» ( René Char ) Le réel quelquefois désaltère l'espérance et c'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit est une citation tirée du recueil de poèmes de René Char appelé La parole en Archipel publié en 1962. Le nom de ce poème est Les compagnons dans le jardin. L'ambiance de ce poème est plutôt mélancolique et triste avec quelques touches d'espérance. Cette ambiance est expliquée par le fait que René Char passe à la résistance pendant la guerre où il deviendra chef de secteur dans l'Armée secrète. A cette époque il affrontera la mort, la trahison et la régression vers la vie des cavernes. Après la libération, René Char écrit des poèmes dans le but de redonner de l'espoir au sortir de la réclusion. Après les années cinquante, René Char se fait plus invisible mais il s'enrichira de rencontres essentielles comme Braque, Staël,Mirò,... --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/diseursdebeauxtextes/message
durée : 00:48:30 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Marc Bernard - Avec Marcel Jouhandeau, Alain Robbe-Grillet, Jean Schlumberger, Marcel Arland et Dominique Aury - Avec en archives, la voix de Francis Ponge, Jules Supervielle, René Char, Paul Claudel, André Gide, Paul Eluard et Jean Paulhan
Philippe Torreton a été sociétaire de la Comédie Française de 1994 à 1999. Il a joué les plus grands rôles sur les planches: Scapin, Tartuffe, Arlequin, Henri V, Richard III, Hamlet ou Galilée et obtient le Molière pour le rôle-titre de Cyrano de Bergerac. Grand acteur de théâtre et de cinéma, il a reçu un césar pour son rôle dans «Capitaine Conan» de Bertrand Tavernier. Il est également l'auteur d'une dizaine de livres dont «Mémé», «Lettre à un jeune comédien» et «Une certaine raison de vivre». «Que ce livre joyeux vous accompagne partout, qu'il essuie vos larmes afin d'en faire couler d'autres plus grosses et plus pleines, qu'il vous éclaire dans vos nuits de plein jour, qu'il vous dévoile un horizon d'événements, qu'il vous trahisse. Ce n'est pas un livre en fait mais un kit de survie en territoire hostile. Un couteau suisse. Écrivez dessus, cornez des pages, lâchez-y vos sanglots, il sert à ça, ce livre.» Philippe Torreton. Plus de 150 poètes, plus de 300 poèmes: Louise Labé, Richard Coeur de Lion, François Villon, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Paul Scarron, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille, Nicolas Boileau, Molière, Denis Diderot, Marceline Desbordes-Valmore, Jean Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Germaine de Staël, Alfred Jarry, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alphonse Allais, Anna de Noailles, Lautréamont, Paul Valéry, René Char, Tristan Tzara, Charles Péguy, Paul Éluard, André Breton, Blaise Cendrars, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Henri Michaux, Jean Genet, Boris Vian, Francis Ponge, Louis Aragon, Marguerite Duras, Barbara, Aimé Césaire, Jacques Brel, Georges Moustaki, François Cheng, Yves Bonnefoy, Andrée Chedid, Christian Bobin, Dominique Sampiero et bien d'autres. (Présentation des éditions Calmann-Levy)
Philippe Torreton a été sociétaire de la Comédie Française de 1994 à 1999. Il a joué les plus grands rôles sur les planches: Scapin, Tartuffe, Arlequin, Henri V, Richard III, Hamlet ou Galilée et obtient le Molière pour le rôle-titre de Cyrano de Bergerac. Grand acteur de théâtre et de cinéma, il a reçu un césar pour son rôle dans «Capitaine Conan» de Bertrand Tavernier. Il est également l'auteur d'une dizaine de livres dont «Mémé», «Lettre à un jeune comédien» et «Une certaine raison de vivre». «Que ce livre joyeux vous accompagne partout, qu'il essuie vos larmes afin d'en faire couler d'autres plus grosses et plus pleines, qu'il vous éclaire dans vos nuits de plein jour, qu'il vous dévoile un horizon d'événements, qu'il vous trahisse. Ce n'est pas un livre en fait, mais un kit de survie en territoire hostile. Un couteau suisse. Écrivez dessus, cornez des pages, lâchez-y vos sanglots, il sert à ça, ce livre.» Philippe Torreton. Plus de 150 poètes, plus de 300 poèmes: Louise Labé, Richard Coeur de Lion, François Villon, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Paul Scarron, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille, Nicolas Boileau, Molière, Denis Diderot, Marceline Desbordes-Valmore, Jean Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Germaine de Staël, Alfred Jarry, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alphonse Allais, Anna de Noailles, Lautréamont, Paul Valéry, René Char, Tristan Tzara, Charles Péguy, Paul Éluard, André Breton, Blaise Cendrars, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Henri Michaux, Jean Genet, Boris Vian, Francis Ponge, Louis Aragon, Marguerite Duras, Barbara, Aimé Césaire, Jacques Brel, Georges Moustaki, François Cheng, Yves Bonnefoy, Andrée Chedid, Christian Bobin, Dominique Sampiero et bien d'autres. (Présentation des éditions Calmann-Levy).
Stefano Raimondi"Kum! Festival"https://www.kumfestival.it/Il tema del fine vita chiude un ciclo aperto a suo tempo con l'edizione del festival dedicata a L'origine della vita.La crisi pandemica che ha colpito le nostre società non ha fatto che rendere più drammatica un'esperienza che interroga da sempre la vita umana. Come e più di tutte le soglie che la nostra avventura attraversa, l'ultima si carica di significati molteplici e proietta la sua ombra potente sulle precedenti.Ma il fine vita è ancora un momento della vita, un passaggio in cui è possibile fare qualcosa di sé, un'occasione in cui dare testimonianza di un'esistenza e raccogliere la testimonianza di chi l'ha accompagnata e la accompagna. Ecco perché il tempo della fine è un tempo enigmatico, apre domande etiche, scuote la politica, divide l'opinione pubblica, suscita controversie giuridiche, interroga le pratiche mediche e i saperi scientifici, sfida le più antiche tradizioni religiose.Così il festival allargherà lo sguardo per cerchi concentrici, estendendo l'interrogazione alla fine delle grandi narrazioni storiche, al tramonto di mondi culturali e assetti geopolitici, alla catastrofe climatica che sembra procedere inarrestabile, alla nascita e alla morte delle stelle e degli universi.Federico Leoni, Massimo RecalcatiKum! Festival, AnconaDomenica 16 ottobre 2022, ore 14:30Letture e Ritratti "René Char. La poesia mi ruberà la morte"con Stefano RaimondiCon lo speciale contributo degli allievi di Accademia 56Stefano Raimondi (Milano, 1964) poeta e critico letterario.Ha pubblicato: Invernale (Lietocolle, 1999); Il mare dietro l'autostrada (Lietocolle, 2005); Interni con finestre (La Vita Felice, 2009); Per restare fedeli (Transeuropa, 2013), Soltanto vive. 59 Monologhi (Mimesis, 2016); Il cane di Giacometti (Marcos y Marcos, 2017), Il sogno di Giuseppe (Amos 2019), Storie per taccuino piccolo piccolo (Scalpendi Editore, 2022). È inoltre autore di saggi critici: La ‘Frontiera' di Vittorio Sereni. Una vicenda poetica (1935-1941), (Unicopli, 2000), Il male del reticolato. Lo sguardo estremo nella poesia di Vittorio Sereni e René Char, (Cuem, 2007), Portatori di silenzio (Mimesis, 2012).Svolge attività di docenza presso la Libera Università dell'Autobiografia e Scuola di scrittura creativa “Belleville”. È membro del consiglio scientifico del Centro Studi e Ricerche sulle Letterature Autobiografiche della LUA di Anghiari. ). È inoltre tra i fondatori dell'Accademia del Silenzio e di LABB – Luoghi abbandonati, luoghi ritrovati. Laboratorio Permanente sui territori e le comunità (Università degli Studi di Milano).IL POSTO DELLE PAROLEAscoltare fa Pensarehttps://ilpostodelleparole.it/
Yo estuve a la orilla de un río blanco, yo vi un río blanco desde mi ojo terriblemente azul por la mirilla de un arbusto, no la alcantarilla. Palpé los ganglios de ese río, latían como laten los sapos de René Char, afortunados. Desde ese ojo vi que mi sombra bailaba mientras yo observaba quieta la orilla, la de un río blanco. Estuve como puede estar cualquiera, de paso, de rodillas, así miré, toqué una arena abandonada, blanca como un río que vi desde la orilla. Nunca digan que poseo una voz particular, nunca mi garganta plagió tanto el borde de ese río. Yo estuve a orillas de un río blanco como arena abandonada, arena tibia, danzaba y mi sombra miraba el horizonte, buscaba un rumbo, islas perdidas buscaba, a orillas de un río blanco, de agua blanca. Esa agua latía como un ganglio, deseosa, arropada en un andar tranquilo, y dejaba en la orilla sólo arena, una arena blanca, abandonada.
durée : 00:05:08 - Derrière nos voix - par : Bertrand DICALE - Tout l'été dans "Derrière nos voix", nous rencontrons huit artistes majeurs de la chanson française qui, chez eux et leur instrument en main, nous dévoilent les secrets de leurs créations. Aujourd'hui, la guitare en main, Carla Bruni nous fait écouter une chanson qu'elle n'a jamais enregistrée.
Le poète René Char, alias Capitaine Alexandre dans la Résistance, a écrit ses « Feuillets d'Hypnos », au cœur même de l'action, entre 1943 et 1944, dans le maquis de Céreste. Gérard Maoui lit un extrait de cet assemblage poétique de notes et d'aphorismes que René Char a dédié à son ami Albert Camus. Commander en ligne : Feuillets d'HypnosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Délivrez-vous ! C'est l'heure du NovAmour. Pour la 6e édition des « Nuits de la Lecture » – plus de 2000 événements en France et à l'étranger, autour du plaisir de lire, du 20 au 23 janvier – nous avons demandé à nos musicien.ne.s préféré.e.s de choisir, lire et commenter une ou deux pages tirée dans leur bibliothèque idéale, un roman ou un poème qui illustre une vision singulière du sentiment amoureux. Bonus tendresse : ces artistes ont mis en musique ces lectures rien que pour Nova. C'est ce qui vous attend dans l'heure : sept créations inédites signées Brigitte Fontaine, Léonie Pernet, Mansfield.TYA, La Féline, Blandine Rinkel et Piero, Clara Ysé et Musique Post-Bourgeoise. Comme l'a écrit Dame Brigitte Fontaine : « Faites l'amour, pas la gueule ! » Par ordre d'apparition dans vos oreilles : Mansfield.TYA lit Noir volcan de Cécile Coulon et un poème d'Ôtomo no Yakamochi. Brigitte Fontaine lit Les fruits confits, tiré de son recueil La vieille prodige. Léonie Pernet lit La Maison de l'inceste d'Anaïs Nin et des fragments mêlés des Feuillets d'Hypnos, de Fureur et Mystère et d'En trente-trois morceaux de René Char. Blandine Rinkel et Pierõ lisent Shuggie Bain de Douglas Stuart. La Féline lit Thérèse et Isabelle de Violette Leduc. Musique Post-Bourgeoise lit Si je t'oublie de Morgan Sportès. Clara Ysé lit Marthe de René Char. Une émission imaginée et présentée par Richard Gaitet, réalisée par Juste Bruyat. Tous les événements : nuitdelalecture.culture.gouv.frImage : La Lectrice, de Michel Deville (1988) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
À l'occasion de la 6e édition des Nuits de la lecture 2022, organisée par le Centre National du Livre sur proposition du ministère de la Culture, Richard Gaitet a demandé à Catastrophe, Mansfield TYA, Brigitte Fontaine, Léonie Pernet, La Féline, Musique Post-Bourgeoise et Clara Ysé de nous raconter l'amour. Retrouvez vos artistes préférés chaque après-midi du 17 au 21 janvier 2022 dans l'émission Nova Lova présentée par Jeanne Lacaille et lors d'une émission spéciale le 20 janvier 2022 présenté par Richard Gaitet, et le tout est à réécouter en podcast. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L'écume des mots» reçoit Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, auteur du roman «Les lumières d'Oujda» (récompensé par le Prix littéraire des Rotary Clubs de langue française 2020), paru aux éditions Calmann-Lévy. L'artiste «po-éthique» inspiré par les auteurs tels que Aimé Césaire, René Char, Édouard Glissant ou encore Frankétienne, dialogue avec les élèves de l'École Dianath Ahouéfa de Hévié (Bénin), autour de son roman «Les lumières d'Oujda». Il raconte sa passion pour l'écriture, la poésie et le slam. Avec la participation de : Attiogbe Cynthia, Shania Adanhousodé, Montcho Trinité, Médohoungbé Otnielle, et Akay Messan Iréné, président du Club RFI Jeunesse Positive - Abomey Calavi. Musique : Christophe Maé «Lampedusa». Présentation : Myriam Guilhot et Éric Amiens. Réalisation : Cécile Bonici. «Écrire, c'est lire en soi pour écrire en l'autre», Robert Sabatier. Site officiel de Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. (Rediffusion) En images
Pour la cinquième édition des Rendez-vous littéraires rue Cambon, CHANEL et Charlotte Casiraghi, ambassadrice et porte-parole de la Maison, invitent l'écrivaine Leïla Slimani, lauréate 2016 du prestigieux Prix Goncourt pour son roman « Chanson douce » publié aux Éditions Gallimard.Animée par l'historienne de la littérature Fanny Arama, cette conversation débute par la lecture d'un extrait du « Pays des autres », roman de Leïla Slimani paru en 2020, par la comédienne et amie de la Maison Zita Hanrot. L'écrivaine parle ensuite de son rapport à l'écriture, de l'émancipation féminine à travers l'histoire littéraire et de la portée universelle et non genrée de la littérature.Leïla Slimani, Chanson douce, © Éditions Gallimard, 2016.© Académie Goncourt.Pouvoir de l'horreur. Essai sur l'abjection, Julia Kristeva, « Tel Quel », © Éditions du Seuil, 1980, « Point Essais », 1983.Le pays des autres, Leïla Slimani © Éditions Gallimard, 2020Leïla Slimani, Dans le jardin de l'ogre, © Éditions Gallimard, 2014.René Char, Lettera amorosa suivi de Guirlande terrestre, © Éditions Gallimard, 2007.Lou Andreas-Salomé, La Maison, Traduction par Nicole Casanova, © Éditions des femmes Antoinette Fouque, 1997.Sonietchka, Ludmila Oulitskaïa (trad. Française de Sophie Benech), © Éditions Gallimard, 1996 (1995).Leïla Slimani, Comment j'écris, © Le 1/Éditions de l'Aube, 2018.Lewis Carroll, Les Aventures d'Alice aux Pays des merveilles, Traduction par Henri Bué, 1869.Blaise Pascal, Pensées, 1669.Vie et destin de Vassili Grossman, Traduit du russe par Alexis Berelowitch et Anne Coldefy-Faucard, à paraître aux Éditions Calmann-Lévy.Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix, Traduction par Irina Paskévitch, 1879.
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L'écume des mots» reçoit Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, auteur du roman «Les lumières d'Oujda» (récompensé par le Prix littéraire des Rotary Clubs de langue française 2020), paru aux éditions Calmann-Lévy. (Rediffusion) L'artiste «po-éthique» inspiré par les auteurs tels que Aimé Césaire, René Char, Édouard Glissant ou encore Frankétienne, dialogue avec les élèves de l'École Dianath Ahouéfa de Hévié (Bénin), autour de son roman «Les lumières d'Oujda». Il raconte sa passion pour l'écriture, la poésie et le slam. Avec la participation de : Attiogbe Cynthia, Shania Adanhousodé, Montcho Trinité, Médohoungbé Otnielle, et Akay Messan Iréné, président du Club RFI Jeunesse Positive - Abomey Calavi. Musique : Christophe Maé «Lampedusa». Présentation : Myriam Guilhot et Éric Amiens. Réalisation : Cécile Bonici. «Écrire, c'est lire en soi pour écrire en l'autre», Robert Sabatier. Site officiel de Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. En images
Felwine Sarr, René Char, Frantz Fanon : trois pensées, trois hommes engagés qui ont choisi l'écriture, la poésie comme art d'affirmation, de résistances et de liberté. Invité : Felwine Sarr, économiste, auteur, conférencier sénégalais, co-fondateur des Ateliers de la Pensée à Dakar. Également poète, musicien et écrivain de théâtre. Depuis 2020, il enseigne la philosophie africaine contemporaine et diasporique à l'Université Duke (États-Unis). Comédien et metteur en scène avec Dorcy Rugamba du spectacle «Liberté, j'aurai habité ton rêve jusqu'au dernier soir». J'écris pour faire oeuvre de lucidité. L'écriture aide à faire trace, à laisser quelque chose, une transmission" On ne sait pas écrivain, on le devient. on est nourri par eux. J'étais un grand lecteur, j'ai eu envie de faire comme eux" Felwine Sarr Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre, militant et écrivain martiniquais. Figure de proue de la lutte anticoloniale et antiraciste. Ses oeuvres principales : Peaux noires, masques blancs (Seuil, 1952) et Les Damnés de la Terre (Maspero, 1961) René Char, (1907-1988), poète et résistant français. Auteur de nombreux ouvrages dont Marteau sans maître, Feuillets d'Hypnos, Partage Formel. Et le reportage d'Alexandra Jaegy sur le spectacle, Moi, Tituba sorcière... Noire de Salem, de et avec Danielle Gabou, adapté du roman éponyme, de l'auteure Maryse Condé (Prix Nobel alternatif en 2018). Le spectacle se joue dans le «OFF» du 17 au 24 juillet 2021 au Théâtre de la Chapelle du Verbe Incarné.
Professeure d'histoire-géographie dans un lycée d'Avignon, Anne-Marie Goulay se définit avec humour comme « une comédienne et metteure en scène dans un costume de prof ». Depuis plusieurs années, elle coanime une classe d'option théâtre avec des lycéens dont les noms de Jean Vilar et du TNP n'évoquent rien de particulier. En ancrant la pratique du théâtre au plus près de leurs préoccupations et en les entraînant dans un parcours spectateur en lien avec la scène nationale de Cavaillon et le Festival d'Avignon, elle vise à les éveiller à eux-mêmes et au monde qui les entoure. Dans cet épisode, elle nous fait le récit de son parcours jalonné de moments forts aussi importants pour des élèves en construction que pour cette professeure exigeante qui a trouvé dans l'enseignement et la culture des armes pacifiques pour lutter contre les inégalités sociales. Réseau Canopé donne vie au théâtre en classe. Accessible à tous les enseignants gratuitement, le site Théâtre en acte propose d'entrer dans une quarantaine d'œuvres classiques et contemporaines par la représentation et la comparaison de mises en scène, avec des extraits de captations de plus de 120 spectacles, les témoignages des auteurs et des équipes artistiques, et de nombreuses activités pédagogiques. Suivre la programmation du 75e festival d'Avignon du 5 au 25 juillet 2021. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Chaque mercredi, découvrez un nouvel épisode d'Extra classe sur votre plateforme de podcasts préférée. Suivez-nous, écoutez et partagez… Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Luc Taramini Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Simon Gattegno Secrétariat de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2021 Transcription : Je suis Anne-Marie Goulay, enseignante d'histoire-géographie, formée au théâtre. Je coanime une option théâtre facultative au lycée René-Char d'Avignon. J'ai été aussi « service éducatif », professeure missionnée par la DAAC [Délégation à l'éducation artistique et à l'action culturelle] Aix-Marseille auprès du Festival d'Avignon et de la scène nationale de La Garance. Le théâtre est tout à fait central dans mon parcours d'enseignante puisque, dès ma première année, en 1993, tout en étant encore stagiaire, j'ai appuyé toute ma pédagogie sur l'éducation artistique et culturelle parce que ça me paraît tout à fait central et profitable pour les élèves. J'ai commencé le théâtre très jeune, par l'école. Dès le primaire, j'ai découvert le bonheur et la joie de pouvoir interpréter des personnages et d'être en interaction avec et devant les autres. C'est quelque chose qui m'a beaucoup nourri. Ensuite, j'ai pu faire du théâtre au lycée puis en tant qu'étudiante. Mes professeurs m'ont conseillée à l'époque, quand j'étais en université d'histoire au Mans, de faire mon mémoire de maîtrise sur un sujet en lien avec le théâtre. L'histoire et le théâtre sont liés selon moi. C'est d'abord profondément humain, ça questionne l'humanité, son histoire, ce qu'elle a à dire de la vie, de la politique, de ce qui nous relie, de ce en quoi on croit et de ce qui nous est le plus cher. Ça questionne aussi la relation aux autres. S'intéresser à l'histoire, qui en fait est une couleur de ma propre existence, c'est essayer de comprendre, se comprendre d'abord soi-même, ses origines et puis celles des autres. Et comment va le monde. Le théâtre est aussi le champ de beaucoup de réflexions et d'interactions avec la vie, le vivant, nos contemporains. Les premiers auteurs de la Grèce antique jusqu'à nos jours, les auteurs d'aujourd'hui, les contemporains et aussi les classiques nous ont aidés à être plus grands, plus grands que nous-mêmes. Un jeune qui débarque à l'école, qu'il soit tout-petit ou lycéen ou autre, est confronté à ses propres limites à un moment donné. Le théâtre nous aide à transcender nos limites, à aller plus loin dans des espaces parfois tout-petits de l'intime, comme j'ai pu le travailler avec certains élèves dans des choses très rapprochées, ou alors dans des choses très vastes quand on a la chance de pouvoir utiliser des plateaux comme celui de La FabricA du Festival d'Avignon par exemple, ou de très belles salles comme on a actuellement dans notre lycée avec la salle de danse. On peut aussi se confronter à l'espace, au temps et, pour mes élèves, je pense qu'à l'intérieur de cette expérience du théâtre, ils peuvent apprendre à se construire des repères et peut-être à se réconcilier avec eux-mêmes et avec la vie. Ça me paraît fondamental. L'enseignement optionnel de théâtre est tout à fait jalonné par un programme qui était cette année sur la thématique de génération et par le fait que ça peut être un enseignant seul. Mais nous, à René-Char, on est une équipe. Avec Hélène, on est deux enseignantes et on a dans notre trio un metteur en scène, un artiste, Olivier Barrère, qui travaille avec nous. On est en lien avec une structure, La Garance – Scène nationale de Cavaillon. Il y a deux pans pour ces élèves : l'éducation artistique et culturelle qui s'organise vraiment à travers l'expérience du spectateur, toute la démarche réflexive, la culture aussi autour du théâtre. Ça me paraît important qu'ils soient en lien et en connaissance de « Qu'est-ce qui fait le théâtre ? » Donc beaucoup de choses au niveau de l'écriture, de la dramaturgie. C'est une première chose. On a vu des spectacles cette année, comme on a pu, à La Garance mais aussi auprès du Festival d'Avignon puisque c'est notre partenaire territorial le plus proche. Et puis, pour ce qui est du plateau, on a travaillé à partir des élèves aux sujets qui les passionnaient. On les a questionnés longuement, on a pris du temps, on a cheminé ensemble, sur tout un trimestre, pour aboutir, autour de Noël, avec Hélène, à choisir un spectacle qui reliait le fond et la forme : Handball. Le hasard merveilleux, d'après un texte de Jean-Christophe Dollé [éditions Les Cygnes, 2019], qui associe à la fois une dimension politique très investie et en même temps beaucoup d'humour, de finesse et aussi de l'histoire puisque ça parle de l'Algérie. [Extrait d'un cours d'Anne-Marie Goulay] « Allez, vas-y, on le fait en italienne. - Okay les filles. Vous me suivez : "Toute ma famille était juive, a toujours réussi dans cette ville au milieu d'Arabes, Juifs et musulmans, mélangés. Dans ma famille, on est en même temps Juif, Algérien et Français. Oui, c'est compatible. Enfin, c'était compatible jusqu'à la guerre d'Algérie." » [Fin de l'extrait] Je pense que je suis une enseignante de théâtre qui fonctionne à la fois beaucoup sur la discipline et en même temps beaucoup sur la liberté. J'ai cette double envie, ce double axe dans mon rapport aux élèves. Ça va être très rigoureux sur le plan de la formation, on va faire beaucoup d'exercices assez techniques sur les différents modes d'expression théâtrale, sur la culture théâtrale où je vais être exigeante. Par ailleurs, il va aussi y avoir tout le pan du jeu, de la création mais aussi de l'improvisation, de la capacité de chaque élève à pouvoir créer mais pas à partir d'un background qui serait très stéréotypé ou autre. C'est aussi pour ça qu'on relit la culture théâtrale parce que j'aime que leurs improvisations soient étayées, qu'elles se construisent sur un vrai langage de théâtre et pas sur des stéréotypes audiovisuels ou autres. Je suis assez exigeante comme prof de théâtre ! Il y a toujours un moment magique dans ce travail de la rencontre de l'élève avec la culture, une culture en général qu'il ignore, une émergence qui laisse des traces dans un parcours d'enseignant. Jusqu'à l'établissement où je suis actuellement, j'ai toujours enseigné dans des établissements qui accueillaient plutôt des élèves de milieux défavorisés. Je pense aujourd'hui à une élève, entre autres, avec qui j'étais il y a trois ans et qui a fait partie d'un petit dispositif d'un petit groupe d'élèves que j'ai pu emmener au Festival d'Avignon. Un soir, nous sommes allés voir Nous l'Europe. Banquet des peuples. Cette élève a eu vraiment une révélation en voyant une jeune femme, artiste, comédienne et joueuse de hard rock. Voir cette jeune femme, au milieu d'un plateau immense, prendre et avoir cette place-là, avoir cette parole-là, ça l'a bouleversée. Et cette jeune-là, ça lui a donné énormément de courage. Elle a réussi, via un système « passerelle », à intégrer Sciences Po et je pense qu'elle a pu témoigner de cette expérience lors de l'entretien qu'elle a eu pour y rentrer. [Extrait d'un cours d'Anne-Marie Goulay] « Je suis Juive par ma mère, Algérienne par ma terre, musulmane par le mari de ma tante, Française par choix et chrétienne par hasard. » [Fin de l'extrait]
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J'espère que vous continuerez à apprécier cette promenade dans un pays qui (je le rappelle…) n'existe pas, et que vous allez continuer à être bienveillant envers ses habitants. Le podcast la Diagonale Du Vide fait partie du label PodShows. PodShows est une association à but non lucratif dont la mission est d'encourager l'expression audio-numérique en fournissant gratuitement à la communauté des moyens et des outils. On vous invite cordialement à les soutenir Nous retrouvons nos sujets du jour sous forme de #, Cette semaine encore ils sont au nombre de quatre.Le #MusiqueClassique,Le #LaCovid, le #PépouzeAuBar,Le #VisiteGuidée. autotélique, adjectifUn objet artistique ou une activité autotéliques ne sont destinés qu'à obtenir une grande satisfaction pour la personne qui le crée ou la pratique. Une personne autotélique recherche des loisirs uniquement dédiés à son plaisir. Exemple : Elle ne fait du sport que par plaisir, jamais pour les bienfaits physiques que cela lui apporte. Elle est vraiment autotélique. L'autotélisme,Mot composé de deux racines grecques αὐτός / autós (« soi-même ») et τέλος / télos (« but ») et signifiant « qui s'accomplit par lui-même », désigne une activité entreprise sans autre but qu'elle-même.Le terme s'applique aussi bien à des personnes qu'à des activités et il s'oppose à l'hétérotélisme. L'autotélisme désigne en arts le fait d'avoir soi-même pour but, en parlant d'un objet artistique. Il s'applique en général à certains textes littéraires : on parle de l'autotélisme d'un poème, on dit qu'un texte est autotélique, pour dire qu'il renvoie plus ou moins implicitement à sa propre création voire à la création littéraire en général (et non qu'il renvoie à lui-même, ce qui n'est qu'une mise en abyme). L'autotélisme est un phénomène important en littérature, notamment en littérature française, et surtout en poésie.Jusqu'au milieu du xixe siècle, un poème a un objectif de description extérieur à lui-même. Le poème devient peu à peu un texte qui désigne implicitement le fait même de créer et la création poétique (sens qui rejoint par là ce que désignait premièrement le mot poésie, du latin emprunté au grec poiêsis, « création, fabrication »).Ainsi, les sonnets de Mallarmé comme quête d'un absolu sont une forme d'autotélisme en ce que cette quête d'absolu ne peut avoir de satisfaction que dans le poème lui-même — dans le poème parfait. Paul Valéry parle d'« intransitivité » du poème, par opposition à la « transitivité » des poèmes antérieurs à Baudelaire qui ont un objectif extérieur à eux-mêmes (ainsi des poèmes narratifs de Victor Hugo). C'est dans cette idée d'intransitivité que Rimbaud définit sa manière d'envisager la poésie : « J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens. »En réalité, c'est toute la poésie française à partir de Baudelaire et surtout de Rimbaud qui revêt diverses formes d'autotélisme. Tout poème est à ce moment une création qui n'a d'autre but que lui-même, il est implicitement autotélique, d'où une impuissance herméneutique face au texte (cf. l'indécidabilité de nombreux poèmes de Rimbaud) : l'interprétation, si profonde soit-elle, ne peut en révéler toute la richesse. C'est ce qu'explique René Char d'une manière tellement précise :« L'observation et les commentaires d'un poème peuvent être profonds, singuliers, brillants ou vraisemblables, ils ne peuvent éviter de réduire à une signification et à un projet un phénomène qui n'a d'autre raison que d'être[10]. »Ce qui explique le caractère d'expérience existentielle que revêtira désormais la poésie:« Comprendre un poème n'est pas accéder à une pseudo-signification, mais coïncider avec son mode d'existence. » Et toujours pas de point à la fin
durée : 03:34:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Paule Chavasse - Avec Paul Veyne (historien, spécialiste de la Rome antique, professeur au Collège de France), Françoise Héritier (ethnologue, professeur au Collège de France), Claude Jaccoux (guide de haute-montagne), Jacques Le Goff (historien, professeur à l'EHESS) et Jean-Claude Passeron (sociologue, professeur à l'EHESS) - Avec les voix de René Char, Michel Foucault et Paul Valéry - Réalisation Annie Delers - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:54:24 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan, Emmanuelle Fournier - Il y a les écrivains qui ont résisté, les armes ou la plume à la main, comme René Char, Vercors ou Desnos. Ceux qui ont collaboré activement, comme Brasillach ou Céline. Et à côté, il y a tous ceux qui ne furent ni des héros ni des salauds. - invités : François Rivière - François Rivière : Critique littéraire, éditeur, romancier, traducteur et biographe - réalisé par : Anne WEINFELD
14. června 1907 se narodil francouzský básník René Char. Básně vyšly ve výboru Společná přítomnost, vydalo nakladatelství Odeon v roce 1985. Básně přeložil Ludvík Kundera. Podcast "Báseň na každý den" poslouchejte na Anchor, Spotify, Apple Podcasts, Google Podcasts a na dalších platformách. Domovská stránka podcastu je na www.rogner.cz/basen-na-kazdy-den. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/basennakazdyden/message
En el Episodio 52 de Poesía 1110: Marcelo Moreno, Rómulo Berruti, Graciela Fernández Meijide, Mariela Sextser, Alberto Bianco, Nora Perlé y Beto Valdez , nos comparten sus textos elegidos. ¿A qué llamamos género lírico? ¿Qué es una copla? ¿Y una crónica? ¿Por qué Molière asocia el color amarillo con la mala suerte? Pablo Neruda le dedica un soneto a Vinicius de Moraes. Exploramos por qué “El Código da Vinci” sigue despertando miles y miles de seguidores y conocemos la historia del joven que busco a Heminghway para que le enseñara a ser escritor ¿De qué se trata la técnica para escribir y crear personajes de cómics llamada “teoría de los cuchillos” ? Revelamos algunas curiosidades sobre la novela”Gambito de Dama”. A través de una carta , descubrimos la amistad fraternal que unió a dos gigantes de las letras francesas como Albert Camus y René Char. Pablo Neruda, José Saramago, Clarice Lispecor, Frida Kahlo, Julio Cortázar , Jean Cocteau, Natahalie Sarraute,Virginia Woolf, Solón Marcelo Figueras. Eduardo Galeano. Nina Ferrari y Cecilia Pisos nos regalan sus palabras a través de las voces de nuestros locutores y nos detenemos a pensar las letras de las canciones de Serrat,Beyonce,Leandro Aristimuño, Edith Piaf y Fito Paez, entre otros. Y como siempre, escuchamos las voces de nuestros oyentes quienes nos acercan sus propios textos o aquellos que escogieron de otros, para seguir creando este infinito collage sonoro de lecturas compartidas. Poesía 1110: Un espacio para pensar y resonar el acto poético en todas sus formas ; la poesía de todas las cosas
durée : 00:58:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - En 1964, France Culture proposait une série de documentaires pour commémorer les 20 ans de la Libération, parmi eux une thématique intitulée "La Résistance racontée par ceux qui l'ont faite" et une autre consacrée à la géographie de la Résistance avec des témoignages de Jacques Cotta et René Char. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : René Char; Jacques Cotta
Paul Éluard est né à Saint-Denis, au 46 boulevard de Châteaudun (actuellement boulevard Jules-Guesde), le 14 décembre 1895 à 11 heures du matin. Son père, Clément Eugène Grindel, est comptable lorsque naît son fils mais ouvre, peu après 1900, un bureau d'agence immobilière. Sa mère, Jeanne-Marie Cousin, est couturière. Éluard fréquente l'école communale de Saint-Denis, puis celle d'Aulnay-sous-Bois à partir de 19036,. Vers 1908, la famille s'installe à Paris, rue Louis-Blanc, il entre comme boursier à l'école supérieure Colbert. Il obtient en 1912 son brevet et en juillet part se reposer, sa santé apparaissant fragile, avec sa mère, à Glion, en Suisse. Une grave crise hémoptysique l'oblige à prolonger son séjour et il est alors contraint, à l'âge de seize ans, d'interrompre ses études, car il est atteint de tuberculose. Il reste hospitalisé jusqu'en février 1914 au sanatorium de Clavadel, près de Davos8. Il y rencontre une jeune Russe de son âge en exil Helena Diakonova qu'il surnomme Gala. La forte personnalité, l'impétuosité, l'esprit de décision, la culture de la jeune fille impressionnent le jeune Éluard qui prend avec elle son premier élan de poésie amoureuse, un élan qui se prolongera dans tous ses écrits. Elle dessine son profil, et il ajoute à la main : Je suis votre disciple. Ils lisent ensemble les poèmes de Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Lautréamont et Guillaume Apollinaire. Mobilisé en 1914, il part sur le front comme infirmier militaire avant d'être éloigné des combats en raison d'une bronchite aiguë. Cette expérience de la guerre et de ses champs de bataille le traumatise et lui inspire Poèmes pour la Paix (publiés en 1918). Devenu majeur le 14 décembre 1916, il épouse Gala dès le 21 février suivant. Le 11 mai 1918, il écrit à l'un de ses amis : J'ai assisté à l'arrivée au monde, très simplement, d'une belle petite fille, Cécile, ma fille. En 1918, lorsque la victoire est proclamée, Paul Éluard allie la plénitude de son amour à une profonde remise en question du monde : c'est le mouvement Dada qui va commencer cette remise en question, dans l'absurdité, la folie, la drôlerie et le non-sens. C'est ensuite le surréalisme qui lui donnera son contenu. Juste avant les surréalistes, les dadaïstes font scandale. Éluard, ami intime d'André Breton, est de toutes les manifestations dada. Il fonde sa propre revue Proverbe dans laquelle il se montre, comme Jean Paulhan, obsédé par les problèmes du langage. Tous deux veulent bien contester les notions de beau / laid, mais refusent de remettre en question le langage lui-même. En 1920, Éluard est le seul du groupe à affirmer que le langage peut être un « but », alors que les autres le considèrent surtout comme un moyen de détruire. Maison de Paul Éluard à Eaubonne, où il habite à partir de 1923. En 1922, il promet à André Breton de ruiner la littérature et de ne plus rien produire. Le 24 mars 1924, il embarque à Marseille pour un voyage autour du monde. Le lendemain, paraît le recueil Mourir de ne pas mourir qui porte en exergue Pour tout simplifier je dédie mon dernier livre à André Breton. Il est de retour à Paris au début du mois d'octobre comme si de rien n'était. Breton en dit : Alors il m'a mis un petit mot, qu'il m'attendait hier [au café]. Cyrano, ni plus ni moins. C'est bien le même, à n'en pas douter. Des vacances, quoi !. Tout naturellement, il participe au pamphlet Un cadavre écrit par les surréalistes en réaction aux funérailles nationales faites à l'écrivain Anatole France. Toute la vie d'Éluard se confond à présent avec celle du mouvement surréaliste. C'est cependant lui qui échappe le mieux à la réputation de violence et qui est le mieux accepté comme écrivain par la critique traditionnelle. Éluard se plie à la règle surréaliste résumée par cette phrase du Comte de Lautréamont : La poésie doit être faite par tous, non par un. Avec Benjamin Péret, il écrit 152 proverbes mis au goût du jour. Avec André Breton, L'Immaculée Conception. Avec Breton et René Char, Ralentir travaux. Dès 1925, il soutient la révolte des Marocains et en janvier 1927, il adhère au Parti communiste français, avec Louis Aragon, Breton, Benjamin Péret et Pierre Unik. Ils s'en justifient dans le tract collectif, Au grand jour. C'est aussi l'époque où il publie deux recueils essentiels : Capitale de la douleur (1926) et L'Amour la poésie (1929). En 1928, malade, il repart dans un sanatorium avec Gala, où ils passeront leur dernier hiver ensemble. C'est à ce moment que Gala, qui était ouvertement la maîtresse de Max Ernst rencontre Salvador Dalí et quitte le poète pour le peintre. Paul Éluard dit à Gala : Ta chevelure glisse dans l'abîme qui justifie notre éloignement. Peu après, il fait la connaissance de Maria Benz, une artiste de music-hall d'origine alsacienne surnommée « Nusch » avec qui il se mariera en 1934
René Char, né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) et mort le 19 février 1988 à Paris, est un poète et résistant français.
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L’écume des mots» reçoit Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, auteur du roman «Les lumières d’Oujda» (récompensé par le Prix littéraire des Rotary Clubs de langue française 2020), paru aux éditions Calmann-Lévy. L’artiste «po-éthique» inspiré par les auteurs tels que Aimé Césaire, René Char, Édouard Glissant ou encore Frankétienne, dialogue avec les élèves de l’École Dianath Ahouéfa de Hévié (Bénin), autour de son roman «Les lumières d’Oujda». Il raconte sa passion pour l’écriture, la poésie et le slam. Avec la participation de : Attiogbe Cynthia, Shania Adanhousodé, Montcho Trinité, Médohoungbé Otnielle, et Akay Messan Iréné, président du Club RFI Jeunesse Positive - Abomey Calavi. Musique : Christophe Maé «Lampedusa». Présentation : Myriam Guilhot et Éric Amiens. Réalisation : Cécile Bonici. «Écrire, c’est lire en soi pour écrire en l’autre», Robert Sabatier. Site officiel de Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. Cliquez en haut à gauche de la page pour écouter la version longue. (Rediffusion du 3 avril 2021). En images
Com pitadas de Dante e René Char. Pra ajudar diretamente é só entrar no PicPay e a partir de R$2,00 por mês assinar o @anonimatosmanifestos, ou, se preferir, enviar uma vez só para @algumlucas! E-mails em: anonimatosmanifestos@gmail.com Algum Lucas. O texto completo disponível em: Algumlucas.com
Après Saint-John Perse (1887-1975), et René Char (1907-1988), Philippe Jaccottet est seulement le troisième poète à avoir eu l’honneur de rentrer à la Pléiade de son vivant (2014). Il sera également récompensé par le prix Goncourt de la poésie en 2003. Retour avec la poétesse José-Flore Tappy sur l’œuvre de cet immense poète, mais aussi grand traducteur français qui a toujours placé le doute au centre de ses écrits, disparu ce 25 février 2021. Invitée: José-Flore Tappy, auteure et poétesse suisse. Auteure de Hangars aux éditions Zoé et de Tras-os-montes aux éditions La Dogana. Elle a également préfacé le volume de la Pléiade consacrée à Philippe Jaccottet. Pour en savoir plus: Entretien avec Philippe Jaccottet de 2011 pour les librairies L'Arbre à lettres (20mn) La RTS a mis en ligne un film (50mn) de 1975.
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L’écume des mots» reçoit Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, auteur du roman «Les lumières d’Oujda» (récompensé par le Prix littéraire des Rotary Clubs de langue française 2020), paru aux éditions Calmann-Lévy. L’artiste «po-éthique» inspiré par les auteurs tels que Aimé Césaire, René Char, Édouard Glissant ou encore Frankétienne, dialogue avec les élèves de l’École Dianath Ahouéfa de Hévié (Bénin), autour de son roman «Les lumières d’Oujda». Il raconte sa passion pour l’écriture, la poésie et le slam. Avec la participation de : Attiogbe Cynthia, Shania Adanhousodé, Montcho Trinité, Médohoungbé Otnielle, et Akay Messan Iréné, président du Club RFI Jeunesse Positive - Abomey Calavi. Musique : Christophe Maé «Lampedusa». Présentation : Myriam Guilhot et Éric Amiens. Réalisation : Cécile Bonici. «Écrire, c’est lire en soi pour écrire en l’autre», Robert Sabatier. Site officiel de Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre. Cliquez en haut à gauche de la page pour écouter la version longue. En images
Le groupe de rock français Feu! Chatterton a ouvert à Hortense Volle les portes de sa nouvelle demeure : le majestueux Palais d'argile. Verdict ? Elle en est encore toute chamboulée. Car ce 3e album poignant dépeint notre époque avec une rare acuité et ses auteurs en parlent avec une sacrée générosité. Un podcast original en audio 3D avec de la poésie et de la musique dedans. À écouter au casque. Il y a dix ans émergeait Feu! Chatterton, une formation dandy, rock et cultivée (pour ne pas dire surdouée). Un club des cinq emmené par Arthur Teboul et quatre autres Parisiens, tous nés à la fin des années 1980 : Raphaël de Pressigny à la batterie, Antoine Wilson à la basse, Clément Doumic et Sébastien Wolf à la guitare et aux claviers. Après un EP, deux albums, deux Disques d'or et deux nominations aux Victoires de la musique (Révélation scène en 2016 et Meilleur album rock en 2019), Feu! Chatterton est de retour avec Palais d'argile, un troisième opus réalisé par le maestro électro Arnaud Rebotini qui a travaillé avec Alain Bashung et reçu un César pour la musique du film 120 battements par minute. Ensemble, au prestigieux studio ICP à Bruxelles, ils ont tout enregistré en live et construit un album poignant et élégant avec du riff, du groove et des synthés. Un album aux textes à la fois drôles, poétiques et engagés qui, c'est certain, résistera au temps. Pour s'en convaincre, mettez votre casque et suivez-nous aux Bains, feu le club mythique Les bains douche. Un lieu à leur image : sacrément classe. Site officiel / Facebook / Twitter / Instagram / YouTube Titres diffusés dans le podcast : Extraits de l'album Palais d'argile (Caroline/Universal - 2021) : Monde Nouveau ; Cristaux liquides ; Écran Total ; Avant qu'il n'y ait le monde ; Compagnons ; Aux confins ; La mer ; Libre ; Panthère ; Cantique ; Laissons filer Extraits de l'album L'oiseleur (Universal- 2018) : Le départ ; Sari d'Orcino Extraits de l'album Ici le jour (Barclay - 2015) : La mort dans la pinède ; Côte Concorde ; Boeing, La Malinche Durant notre conversation Feu! Chatterton a évoqué… La Grande magie, le prochain film de Noémie Lvovsky, une comédie musicale avec Denis Podalydès, François Morel, Sergi Lopez, Judith Chemla pour laquelle le groupe a composé les chansons. Au scénario de ce film, un texte du poète et dramaturge irlandais William Butler Yeats qui leur a inspiré le titre Avant qu'il n'y ait le monde. Un morceau qu'ils nous ont fait l'immense plaisir d'interpréter live version piano/voix de manière complètement improvisée. Les premiers vers du poème Commune présence de René Char (1964) : "Tu es pressé d'écrire, Comme si tu étais en retard sur la vie S'il en est ainsi fais cortège à tes sources Hâte-toi Hâte-toi de transmettre Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance…"
ON(WARD) FASHION, le podcast des solutions business pour une mode durable, reçoit Antoine Loredo, cofondateur de Kipli, pour parler de l’industrie conventionnelle de la literie et ses alternatives écologiques. S’il y a bien un univers industriel qui nous est inconnu, c’est celui de la literie. Il semble que les grands noms de la literie soient les mêmes qui défilent depuis notre enfance, des leaders aux arguments redondants depuis trois décennies : “mémoire de forme”, “noyau haute densité” “multicouches” “double face” et une multitude de propriétés “anti” : de la transpiration aux acariens, des allergies aux moisissures. Bien dormir s’apparente davantage au combat qu’à la quiétude. Cet épisode reçoit une marque dont le travail rappelle la citation de René Char "Évite l’énigmatique maladie de faire des nœuds”. Il semble que quand le marketing se complique la vie, c’est qu’il a des choses à cacher. Chez Kipli, c’est plutôt simple : du mobilier en matières naturelles, conçu localement et pour durer indéfiniment. Exit le synthétique qui représente plus de 90% de l’offre actuelle, exit les tarifs yoyos des matelas bradés toute l’année à -70%. Ensemble, on fait le point sur l'univers mystérieux de la literie conventionnelle et on parle d’alternatives sincèrement engagées. Bonne écoute ! Trame de l'épisode INTRODUCTION Présentation d’Antoine Présentation de Kipli LE MARCHÉ La problématique identifiée, à la genèse de l’entreprise Etat de lieux de l’industrie de la literie en France et dans le monde (Groupes principaux / Fabrication (matières premières, sites de productions, assemblage, exports) / Habitudes consommateur·ices (critères de choix, durée d’usage) / Gestion de la fin de vie des produits Quelques données sur le versant santé / la pollution intérieure KIPLI Histoire de l’entreprise, taille de l’entreprise, volumes de production annuels Valeurs fondamentales de l’entreprise Présenter les matières premières et expliquer ces choix Du développement à la mise en marché : parcours de 2 produits phares Choix du made in France et état du paysage industriel de la literie en France Quelles certifications si existantes Quels engagements en terme de durabilité Distribution B2B B2C Décomposition du prix (idem, deux produits phares si plus simple) Communication : degré d’éveil du public aux problématiques de la literie conventionnelle, comment transmettre les engagements de la marque, accueil de la part des consommateur•ices Quels changements notables depuis la pandémie côté consommateur·ices et votre adaptation éventuelle en écho ? LE BILAN CARBONE Qui a accompagné Kipli pour le réaliser ? (interne / externe) Principe de mesures et lectures Analyse du cycle de vie : les produits concernés Postes d’émission Les objectifs de Kipli (à remettre en contexte de ceux de la France) NEXT STEPS ? UN (seul !) VŒU pour accélérer la transition de l’industrie ? Parce que tout le monde ne s’intéresse pas au business... ON(WARD) FASHION a son propre compte Instagram. Vous nous suivez ? Instagram ON(WARD) FASHION Instagram THE GOOD GOODS Vous avez appris des choses et trouvé des solutions pour accélérer la transition écologique de l’industrie de la mode ? Parlez-en autour de vous ! Soutenez ON(WARD) FASHION en vous abonnant à la chaîne sur la plateforme d’écoute de votre choix, et en notant l’émission à l’aide d’un commentaire 5 étoiles sur Itunes.
J'ai rencontré Delphine lors de ma formation Yoga Aligné 200h avec Clothilde Swartley dont vous avez sans doute entendu l'épisode en novembre. Elle était assistante, professeur, camarade, médiatrice, ... incontournable. Sa présence discrète et paradoxalement généreuse m'a beaucoup interpelée. J'ai la chance de la côtoyer sur une autre formation jusqu'en 2022 et je m'en réjouis. Elle partage sa joie de yoguer, l'équilibre qu'elle trouve dans la pratique posturale et spirituelle de la discipline. Les livres de Delphine
Sénateur, poète, philosophe, écologiste, politique, militant, mais aussi amoureux de Bob Dylan, de Jacques Brel, ou d'Albert Camus ; Joël Labbé aime la vie avant tout et mettre de la poésie dans discours. Il a notamment été maire de sa commune de Saint-Nolff pendant plus de 18 ans. Cet épisode est un peu particulier, car l'entretien devait être réalisé en public le 30 octobre 2020 au Cinéma Ti Hanok de Auray. Mais le confinement a été déclaré deux jours avant, et nous avons donc du tout annulé la veille de l'évènement. Avec Joël Labbé, nous avons souhaité maintenir l'entretien en privé malgré tout. Il est donc venu jusque chez moi à Plouharnel le jeudi 12 novembre au matin. Les bruits qu'on entend durant notre échange sont les tintements de ses nombreuses bagues en argent aux doigts. C'était la première fois que je le rencontrais. Cheveux long, anneaux dans les oreilles, le regard pétillant et de nombreux tatouages, dont un qui avait attiré mon attention : une inscription « Viva la vida » sur le poignet. Dans mon salon ce jour là, Joël Labbé a récité du Noir Désir, du Léo Ferré, du René Char et du Barbara. Nous avons parlé de politique mais pas que, de poésie, de rock'n roll, de bistrot du coin et d'humanité. Paroles Sauvages est un podcast de Nina Montagné, produit par Simone et Raymond Productions et diffusé sur le Mur des Podcasts de Ouest-France. Cet épisode quatre a été enregistré le 12 novembre 2020 à Plouharnel. Merci à Maeliss Hennetier au montage et au mixage, à Léo Montagné au générique et à Joël Labbé pour ses mots et sa confiance. Vous pouvez nous suivre sur les pages Facebook et Instagram de Paroles Sauvages. Bonne écoute et n'hésitez pas, abonnez vous, partagez, diffusez et infusez les Paroles Sauvages tout autour de vous !
Poète, écrivain et slameur connu sous le nom de Capitaine Alexandre, Marc Alexandre Oho Bambe est pétri d'influences multiples dont Aimé Césaire et René Char. Après avoir tenté l'aventure à Rome, le héros est rapatrié au Cameroun, il s'engage dans une association qui lutte pour éviter les départs «vers les cimetières de sable et d'eau». Invité : Marc-Alexandre Oho Bambe ditCapitaine Alexandre. Auteur de «Les lumières d'Oujda», publié aux éditions Calmann-Levy
durée : 00:58:33 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Marguerite Catton - « Prévoir en stratège, agir en primitif ». C'est la phrase de René Char, qui est devenue le mantra de Riboud père et fils, ces "patrons de gauche" qui ont dirigé Danone entre 1965 et 2014. Du verre à l'alimentaire, une histoire. - réalisation : Anne Depelchin, Philippe Baudouin - invités : Pierre-Antoine Dessaux Historien, enseignant chercheur à l'université de Tours, responsable du master Histoire et Cultures de l’Alimentation; Florent Pestre chercheur en stratégie d’entreprise. Il dirige, à la Faculté Jean Monnet, le Master 2 Stratégies et Management à l’International de l’Université Paris Saclay.
Invité de la rédaction : Jean Veil et Patrick Wajsman pour leur livre « Ceux qui n'ont pas de courage ne savent pas ce qu'ils perdent » aux éditions de l'Archipel Dans un format pratique et prix cadeau, un recueil de citations sur le courage en politique, dans la lignée de Vous n'aurez pas le dernier mot ! (115 000 exemplaires vendus GfK). " Le vrai courage, c'est celui de trois heures du matin ", disait Napoléon Bonaparte. Sans attendre une heure si matinale, Patrick Wajsman et Jean Veil présentent, dans leur contexte historique, 200 citations, tantôt pour nous inspirer bravoure et témérité, tantôt, a contrario, pour nous défendre de la cupidité ou de la lâcheté. Florilège : " Quand le courage empiète sur la raison, il ronge le glaive avec lequel il combat. " (Shakespeare) " Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce qu'il craint. " (Montaigne) " Où serait le mérite si les héros n'avaient pas peur ? " (Alphonse Daudet) " À mesure que l'on s'avance dans la vie, on s'aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser. " (Anatole France) " Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. " (Georges Clemenceau) " Le courage est une chose qui s'organise, qui vit et qui meurt, qu'il faut entretenir comme les fusils. " (André Malraux) " L'impossible, nous ne l'atteignons pas mais il sert de lanterne. " (René Char)
Marc-Alexandre Oho Bambe, alias Capitaine Alexandre, est poète et slameur. Si Port-au-Prince est pour lui une ville-poème et Douala, le lieu de l’enfance éternelle, il ne se reconnaît aucune autre patrie que la poésie. La poésie de manière radicale, pour respirer, pour dire le monde, pour faire acte. Nous avons parlé de Douala bien sûr (3’30), de la France comme étape évidente de son rêve de devenir écrivain (5'28), de la découverte d’Aimé Césaire et René Char à 15 ans (8’20), de ces mots qui permettent d’emmener sa maison partout avec soi (10’08), de l’identité-rhizome « qui permet d’aller voir ailleurs si on est » par opposition à l’identité-racine souvent enfermante (11’56), de ce qui, tant de livres, de spectacles, d’ateliers et de reconnaissance plus tard, le jette encore et toujours sur la feuille (14’)… Un épisode qui rappelle que « la frontière est certes le lieu qui ferme, mais aussi celui qui ouvre » !
Tous les dimanches, de 9h à 13h, Néo Géo Nova vous invite à vivre de nouvelles immersions dominicales au sein de l'actualité culturelle et sociale de la planète. Un tour de la sono mondiale en 240 minutes, présenté par Bintou Simporé et le worldcrew de Nova.Au programme : portrait du jour, nouveautés musicales, revue culturelle d'ici et d'ailleurs, bons plans, sessions live et worldmix, sans oublier les invités, musiciens, écrivains et autres acteurs et créatrices culturels de notre « Tout-Monde ».Le PortraitSur la vague depuis ses 13 ans, Khadija Sambe, ou « Khajdou » comme l’appellent les filles de l’école de surf qu’elle à fondé à Dakar, vit une passion commencée en cachette, passion qui l’emmène maintenant autour du monde, jusqu’au sable des plages de Californie.Dans ce portrait de la semaine, Jeanne Lacaille nous présente cette athlète qui s’affranchit des traditions et milite pour la représentativité des femmes noires dans le sport. Khadidja Sambe, à retrouver aujourd’hui sur les ondes de Nova et, on l’espère, à Tokyo pour les jeux olympiques de 2021. Le Musikactu Pour ce premier Musikactu de la saison David Bola, nouveau collaborateur junior à Radio Nova, nous présente deux titres qui l’ont fait vibrer cet été. Pour commencer un doux bijou issu d’un disque à venir qui s’intitule Re:Imagined et qui sera composé de titres connus ou moins connus du catalogue label Blue Note, re-imaginés par des chanteurs et formations de la scène Uk moderne. Ici c’est « I’ll never stop living you » interprété par la chanteuse soulful de Nottingham Yazmin Lacey. L’original, sorti en 1962 nous venait de Dodo Greene, une vocaliste de jazz américaine qui était, à l’époque, la toute première vocaliste à signer un disque chez Blue Note. Re:Imagined est attendu pour le 2 octobre prochain en physique. Nostalgiques des années 90 et du groove funky à souhait des productions rap de l’ouest américain, ce deuxième morceau est pour vous. Moniquea, chanteuse originaire de la West Coast, signe « Daily thing » un single enivrant qui transpire l’asphalte brûlant des routes de Los Angeles. Ce titre est le fruit d’une nouvelle collaboration avec XL Middleton, le producteur de G-funk californien et fer de lance du label Mofunk, qui égraine son funk moderne depuis 2013. D'Ici et d'ailleurs Pour sa première émission de la saison, Néo Géo Nova reçoit l’écrivain, poète, slameur Marc Alexandre Oho Bambe dit “Capitaine Alexandre” dans le mag d'ici et d'ailleurs. Il emprunte son surnom à René Char, poète et résistant qui se faisait appeler « Capitaine Alexandre », dont il a découvert les poèmes à l’âge de 15 ans. Marc Alexandre... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Montreal lockdown sound reimagined by Jon Nicholls. "I was assigned a recording from Montreal – ‘La Nuit Gouvernée’, which is a somewhat mysterious piece of audio. It’s not clear what’s happening or what the precise location might be; it has a slightly threatening, industrial feeling, with sustained machine-like drones punctuated by a-rhythmic metal percussive sounds. "Rather than attempt to decipher the ambiguous context, I instead became interested in the two main musical elements: the background texture and the intermittent percussive sounds. I isolated both of these and began to process the material using a variety of filtering, shuffling and granular synthesis techniques. "As I began to work with the material in a more structural way, I found myself returning to my initial responses to the source material: a feeling of pervasive threat, the sense of a disrupted world, a fragile balance perpetually thrown off-kilter." The slightly adapted title refers to a poetry collection by René Char, whose work explores similar territory. Part of the #StayHomeSounds project, documenting and reimagining the sounds of the global coronavirus lockdown around the world - for more information, see http://www.citiesandmemory.com/covid19-sounds
durée : 00:50:41 - Remède à la mélancolie - par : Eva Bester - "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder, la méditation, Gene Kelly, Jackie Wilson, les fleurs, les librairies, René Char, Van Gogh, Johann Heinrich Wilhelm Tischbein... Retrouvez tous les remèdes de notre invitée ! - invités : Dominique Blanc - Dominique BLANC
durée : 00:46:27 - Remède à la mélancolie - par : Eva Bester - "Les Enfants du Paradis" de Marcel Carné, René Char, André Gide, Carolus-Duran, Etty Hillesum, Vladimir Jankélévitch, Suzy Delair, Maurice Chevalier et Mozart... Retrouvez tous les remèdes de notre invitée ! - invités : Anne Queffélec - Anne QUEFFELEC
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Christine Goémé, Albane Penaranda - En 1995, France Culture proposait un montage exceptionnel d'archives, une anthologie poétique lue par les poètes eux-mêmes, parmi eux : Andrée Chedid, René Char, Jean Genet, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Andrée Chedid Poétesse et romancière; René Char; Léopold Sédar Senghor; J.M.G. Le Clézio écrivain, prix Nobel de littérature 2008; Jean Genet écrivain français (1910-1986)
Suite à la déclaration d'Edouard Philippe, la réouverture des lieux de culte est prévue le 11 mai. Cependant les cérémonies religieuses ne reprendront pas. Le désarroi et l'impatience se font entendre, plus particulièrement dans la paroisse de la Trinité-en-Beaujolais dont le curé Thimothée Pattyn prend la parole au micro de RCF. Le report des sacrements met de nombreuses personnes dans une situation d'incertitude. "La vie sacramentelle est suspendue. Pour moi, qui suis prêtre, ne pas donner les sacrements qui apportent le salut, cela m'est insupportale". Dans un autre contexte, un peu plus festif cette fois, le prêtre de la paroisse de Saint-Philippe de Vénissieux, René Char, avait organisé une fête, lors dela journée de la Saint Philippe, le dimanche 3 mai. Faute de Covid cet évènement n'aura pas lieu. Cependant l'initiative a permis l'optimisation du site internet de la paroisse. L'église se met en ligne pour une proposition interactive avec ses paroissiens. Enfin nous finissons en musique avec Samuel Olivier avec son titre Bon et Fidèle.
durée : 03:34:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Paule Chavasse - Avec Paul Veyne (historien, spécialiste de la Rome antique, professeur au Collège de France), Françoise Héritier (ethnologue, professeur au Collège de France), Claude Jaccoux (guide de haute-montagne), Jacques Le Goff (historien, professeur à l'EHESS) et Jean-Claude Passeron (sociologue, professeur à l'EHESS) - Avec les voix de René Char, Michel Foucault et Paul Valéry - Réalisation Annie Delers - réalisation : Virginie Mourthé
Même s’il est né en 76, il déclare être mort en 60. Parole de poète, casquette sur la tête, dandy d’aujourd’hui, mais poète-tambour qui s’inscrit dans le Toujours de la poésie. Né Marc Alexandre Oho Bambe (j'espère que le Cameroun se sent visé), Capitaine Alexandre accumule les trophées, dont le prix Paul Verlaine de l’Académie française 2015 pour Le chant des possibles. À 41 ans, pas gêné dans les gênes, ce natif de Douala collectionne les ancêtres poétiques (vous aurez droit à René Char et Frankétienne dans la discussion), et il s’aventure pieds nus sur la terre brûlante du monde en flammes, du monde en slam : il le parcourt, ce monde, au gré de ses performances nourries de Résidents de la République et de Terre, de mer, d’amour et de feu. → Une conférence poétique en vidéo ici. (Rediffusion du 10 septembre 2017) Les choix musicaux de Capitaine Alexandre Capitaine Alexandre Il y a quelque chose Etienne Mbappe Cameroun O Mulema Capitaine Alexandre De terre, de mer, d’amour et de feu
Pablo : Bonjour Fabian Fabian: Salut Pablo Sud radio, la minute du coach P: "Sus à la médiocrité" Mais encore? F: La médiocrité c'est la moyenne, c'est le milieu de la courbe de Gauss, c'est là où on se situe le plus souvent... P: Oui mais il y a des gens qui se sentent bien dans la médiocrité! F: Et alors? P: Oui? F: Et alors? On se sent bien aussi devant une série addictives sur netflix dans un canapé, on se sent bien à avaler trois hamburgers à la suite et puis un morceau de tartelette au caramel. Oui, bien sûr, on peut se sentir bien dans des tas d'occurrences. C'est pas pour ça que c'est louable! C'est pas pour ça qu'on va mettre en exergue le fait de se sentir bien parce que simplement, on est en train de rien foutre et de "légumer" et de rien faire de son instant, rien faire de son existence. P: Je te sens en colère Fabian. F: Un peu en colère. Nous sommes des êtres humains nous avons une conscience nous avons une lucidité, enfin, quelques-uns ont un certain degré de lucidité, dont René Char disait "la lucidité est la blessure la plus proche du soleil" mais soit, c'est pas le propos. P: Pourquoi parce qu'elle brûle? F: Oui! Tu sais que le seul animal capable de regarder soleil en face c'est l'aigle? Ce que je veux aborder aujourd'hui, c'est les différences qui peuvent exister entre être bon, excellent ou inarrêtable en anglais on dira "unstoppable" P: "Unbreakable" F: Oui aussi! Quel accent! Fameux! Et quand tu lis, et ça c'est un exercice que je conseille volontiers aux auditeurs, quand tu lis les biographies de grands champions, je dis vraiment de très très grands champions, j'entends "légende": Michaël Jordan, Rafael Nadal, que j'ai déjà cité ici même. P: Mohamed Ali F: Mohamed Ali... Tous ces gens qui ont su aller bien bien bien au delà de leurs propres capacités. On se rend compte que c'est au niveau du mental que beaucoup se joue et qu'ils sont capables d'aller beaucoup plus loin que la plupart des autres, d'être beaucoup plus dur au mal. C'est leur endurance face au mal qui est bluffante. C'est leur capacité à aller au delà de la douleur. Presque à faire de la douleur, je pense au pied gauche de Rafael Nadal qui le fait tellement souffrir et qui ne l'empêche pourtant pas de gagner des tournois et quand je vois autour de moi, encore tout à l'heure, j'entendais une dame qui me disait: "ben tien, telle cliente n'est pas venu parce qu'elle a vomi" Bon voilà, je vomis donc soudain le monde entier s'arrête! Je suis au lit, je ne peux plus bouger mais la belle affaire! Moi ça me fait hurler de rire. Il y des années, je jouais au théâtre un 31 décembre. J'ai voulu me lever le matin impossible, j'avais un lumbago terrible. On est venu me faire une piqûre de Diprophos et le soir je jouais devant 200 personnes, point à la ligne. Quand on est capable de s'arracher ... En fait pourquoi est on capable de s'arracher quand on a un grand pourquoi? Il y a des années - encore une anecdote mais vous allez comprendre - je formais à Bruxelles. Je forme à Bruxelles. Moi pour arriver à Bruxelles et être prêt, étant donné que Bruxelles est une ville qui ne te veut pas quand tu viens de province donc tu dois passer à 5 heures du matin quand elle est encore endormie, qu'elle sait pas que tu arrives et puis le soir elle veut plus de lâcher elle te garde dans ses embouteillages à la con - enfin soit, de nouveau je m'emporte et je me révolte- et donc moi j'étais là à 6h20, sous mon sac de couchage, c'était l'hiver. A 9 heures, j'attendais les participants. Personne. 9h15, personne. 10h, personne. 10h15, il y en a un qui arrive. Et là, Pablo, chers auditeurs, je comprends quelque chose d'hallucinant. Je découvre un fait que j'ignorais: pour arriver à Bruxelles, il y a des embouteillages. Sans blague! Alors je leur ai dit ceci, puisqu'on était pas très très loin de Zaventem, et que, si vous voyagez en long courrier vous devez arriver trois heures à l'avance, juste, j'ai dis "si vous aviez un avion à 12 heures qui vous emmène aux Seychelles et que vous deviez être à Zaventem à 9. Est-ce que vous auriez dit: "désolé", à l'hôtesse, "il y a des embouteillages je suis arrivé en retard"?" Bien sûr que non, vous seriez arrivé à l'heure, que vous ayez vomi avant ou pas. Quelle est votre capacité à vous rebeller contre vous même? Jusqu'où êtes vous capable d'aller ? Et quand un jour, vous avez un peu la migraine et vous dites "bah aujourd'hui je pas aller au sport parce que j'ai un peu la migraine". C'est rien que ça qui vous arrête? S'il n'y a que ça qui vous arrête, les amis, alors vraiment vous risquez d'avoir une vie très très très inintéressante, vraiment pétri de médiocrité et je ne vous envie alors pas. Par contre, si vous êtes capable de vous rebeller contre vous même, peut-être dans la maîtrise de soi, que j'évoquais quand je citais Nietzsche il y a quelques semaines alors vous allez dépasser votre propre condition vous serez un aigle. Et c'est tout ce que je vous souhaite! P: Tout est dans la tête Fabian F: Beaucoup en tous cas P: Merci pour cette minute du coach!
durée : 01:55:02 - Les Nuits de France Culture - "Le Soleil des eaux, spectacle pour une toile de pêcheurs" (1951) de René Char raconte l'histoire des habitants de Saint Laurent qui se révoltent contre la pollution de leur rivière (une adaptation par la Société des Comédiens Français (1ère diffusion : 24/07/1983).
Marc Alexandre Oho Bambe - Diên Biên Phu (Sabine Wespieser)Rencontre à la Libreria Stendhal le jeudi 21 mars 2019. "Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.Après ADN Afriques Diaspora et Négritude, Le Chant des possibles (Prix Verlaine de Poésie de l'Académie Française) et Résidents de la République, Marc Alexandre OHO BAMBE se tourne résolument vers le jeune public auquel il faut offrir, de toute urgence, un Cap de bonne espérance.ÿIssu d'une longue lignée d'auteurs humanistes, Marc Alexandre OHO BAMBE dit Capitaine Alexandre en hommage à René CHAR, perpétue les quêtes essentielles de ses maîtres à penser : le don de soi et le sens de la révolte contre toutes les injustices, la quête de l'humain, « rien que l'humain, où qu'il se trouve », le refus de vivre « les bras croisés en l'attitude stérile du spectateur », et l'action, dans son lieu, en pensant avec le monde. Son Chant des possibles est un souffle toujours renouvelé, un appel à un être- ensemble citoyen, indispensable à la construction d'un monde ouvert apaisé.
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Christine Goémé, Albane Penaranda - En 1995, France Culture proposait un montage exceptionnel d'archives, une anthologie poétique lue par les poètes eux-mêmes, parmi eux : Andrée Chedid, René Char, Jean Genet, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Andrée Chedid Poétesse et romancière; René Char; Léopold Sédar Senghor; J.M.G. Le Clézio écrivain, prix Nobel de littérature 2008; Jean Genet écrivain français (1910-1986)
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Christine Goémé, Albane Penaranda - En 1995, France Culture proposait un montage exceptionnel d'archives, une anthologie poétique lue par les poètes eux-mêmes, parmi eux : Andrée Chedid, René Char, Jean Genet, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Andrée Chedid Poétesse et romancière; René Char; Léopold Sédar Senghor; J.M.G. Le Clézio écrivain, prix Nobel de littérature 2008; Jean Genet écrivain français (1910-1986)
durée : 00:59:32 - Fictions / Théâtre et Cie - René Char suit le cours d’une rivière à laquelle il donne le nom familier de Claire. Il imagine que dans les villages et les lieux qu’elle traverse vivent, participant de l’existence de tous, des jeunes filles et des jeunes femmes appelées également Claire.
durée : 00:59:32 - Fictions / Théâtre et Cie - René Char suit le cours d’une rivière à laquelle il donne le nom familier de Claire. Il imagine que dans les villages et les lieux qu’elle traverse vivent, participant de l’existence de tous, des jeunes filles et des jeunes femmes appelées également Claire.
21 février: Fugace, stridente, fragile, l’éternité des soulèvements révolutionnaires.Rencontre avec Sophie Wahnich et Sasha J. BlondeauQuoi de plus fugace qu’un soulèvement qui s’arrache aux forces gravitationnelles de la structure ? Et pourtant quelque chose s’inscrit alors comme expérience indélébile pour l’être qui l’aura traversé. Cela fait trace, voire trésor, mais un trésor toujours difficile à transmettre, « trésor perdu » disait Hanah Arendt en relisant René Char et ses Feuillets d’Hypnos. « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament ». Grand désarroi.Lorsqu’elle relit l’énoncé du poète résistant quinze ans après la fin de la seconde guerre mondiale, elle affirme que « l’artiste (Sasha J. Blondeau, musicien), le poète et l’historien (Sophie Wahnich, historienne de la période révolutionnaire française) » sont des « bâtisseurs de monuments ». Ils seraient ceux qui pourraient prendre en charge la brèche du temps entre le passé et le futur, prendre en charge cette difficulté à faire jouer son propre héritage. Ils sauraient faire face à l’impossibilité d’en être pleinement dépositaire, faire face à une discontinuité du temps qui conduit à son resserrement sur le présent.Il faut alors des occasions présentes (le mouvement des gilets jaunes), réinventions sans modèles pour que quelque chose passe. Quand la vaillance cherche ses armes, les soulèvements puisent dans le trésor retrouvé (imaginaire et graffitis) l’énergie de la stridence émancipatrice. Interrogations.
Ce mercredi 20 février 2019, Tout Foutre On Air reçoit Séverin et Frédéric Lo à l'occasion de la sortie simultanée de leurs troisièmes albums "Transatlantique" et "Hallelujah!". Deux artistes de grand talent, réunis dans le studio pour évoquer en miroir l'ombre et la lumière de ces disques brillants. Au programme : playlist cousue main, interview entre ombre et lumière, et deux sessions live acoustique splendides de Séverin et Frédéric Lo dans le studio de Radio Campus Paris ! Séverin, "Transatlantique", ailleurs ici et maintenant. Trois ans après l'excellent "Ça ira tu verras", Séverin revient avec un troisième album lumineux et serein. On y retrouve tout ce qu'on aime chez cet auteur auteur compositeur interprète : le sens mélodique, les qualités de conteur, l'exotisme dans ce qu'il a de plus noble, de plus ouvert. Véritable manifeste pour une oisiveté éclairée, la possibilité voire la nécessité d'un ailleurs ici et maintenant, Transatlantique a été réalisé par le talentueux Marlon B. Ainsi libéré des contraintes techniques de la réalisation, Séverin - interprète, livre un album chaleureux, notamment grâce aux musiques enregistrées en live. Lucide sur le donf quoique naïf sur la forme, Transatlantique est aussi, et peut-être même avant tout, un album amoureux. Dans la description détaillé du quotidien, sa compagne est omniprésente dans ce disque, intime, honnête et nourri de réel, sans jamais tomber dans la futilité. On retrouve un dans Transatlantique des thèmes voyageurs de Boogaerts ou Sébastien Tellier (réécoutez Albumzinho le formidable EP brésilien de Séverin), le parler-chanter de Gainsbourg et cette indépassable qualité qu'ont les musiques lascives à suggérer les difficultés tout en douceur. On adore... et on a hâte de retrouver Séverin en concert à la Maroquinerie le 29 mars! Frédéric Lo, "Hallelujah!", retour à la lumière. Hallelujah! Frédéric Lo est de retour pour un nouvel album "solo", dix neuf ans après son disque précédent! Le métier le connait pour avoir réalisé, écrit, parfois même produit un très grand nombre de disques d'artistes français de premier rang (Daniel Darc, Alain Chamfort, Stephan Eicher, Alex Beaupain, Marc Lavoine, etc.). Pour ce retour dans la lumière, il livre un grand, un très grand disque de chanson française. Hallelujah! est un album thermodynamique, capable sans cesse de faire naître du chaud avec du froid. Ses chansons organiques, comme augmentées par une production en studio perfectionniste et ciselée comme rarement, sont bouleversantes. On pourrait vous dire à quel point telle phrase nous a renversés, quel arpège de guitare nous a remis à l'endroit. On préfère vous suggérer d'écouter en boucle cette merveille d'album qui aurait tant plu au grand Serge. Bien sur, quand on a collaboré aux disques de tant d'artistes, il est impossible de ne pas en inviter à participer au sien. On apprécie autant la voix d'Elie Medeiros sur "Come", Stephan Eicher sur "Cet obscur objet du désir", "Eno Song" avec Robert Wyatt sur un texte de René Char, ou encore "Sortez les clowns" sur des paroles de Benjamin Biolay. Tout en humilité, Frédéric Lo est ici entouré du talent et de la bienveillance qu'il inspire. *** C’est Tout Foutre On Air avec Séverin et Frédéric Lo ! C’est ce mercredi 20 février de 21:00 à 22:30! C’est en live sur le 93.9FM en région parisienne et partout dans l’univers en streaming juste ici !
Actuellement banquier à Nouméa, Bernard-Olivier participe à une première opération d'investissement immobilier avec des amis, puis se lance rapidement dans l'achat et la rénovation d'un ensemble immobilier de plusieurs appartements.Bernard-Olivier nous raconte son parcours semé d'embuches et nous explique comment il s'en est sorti là où certains auraient peut-être fait demi-tour.Travaux de rénovation, gestion de chantier, montage financier en SCI, Bernard-Olivier vous dit tout sur son parcours qui vous ne laissera probablement pas indifférent! Bernard-Olivier se lance par la suite avec sa compagne dans un projet de construction de leur résidence principale, une maison de 2 X 250m2 sur 2 niveaux offrant une magnifique vue mer dans un quartier très prisé de Nouméa. Au fil du temps, Bernard-Olivier a su développer de réelles compétences de maitre d'ouvrage, de maitre d'œuvre et également de chef de chantier!Cet épisode est rempli de pépites pour tout investisseur qui souhaite se lancer dans un projet de construction ou de promotion immobilière à petite échelle.Sans plus attendre laissons place à Bernard-Olivier LOUDES !------------------------------------------------------------------Les références du Podcat :E-mail du Podcast: podcast.focusimmo@gmail.comAuteur cité : Antoine de Saint-Exupéry >>> https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/aeronautique-antoine-saint-exupery-228/ ----------------------------------------------------------------------------------------------Citation : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s’habitueront ». René Char(1907-1988)----------------------------------------Plateformes de diffusion du Podcast: Vous pouvez retrouvez ce Podcast sur Itune, Spreaker, Twitter, Facebook, Spotify et Tumblr !https://itunes.apple.com/fr/podcast/focus-immo-pacifique/id1414301317?mt=2https://www.spreaker.com/show/focus-immo-pacifiquehttps://www.facebook.com/FocusImmoPacifique/https://twitter.com/FocusImmohttps://open.spotify.com/show/125pDvGGn4BUx0y7NEkURBhttps://teddy-rogers.tumblr.com/Abonnez-vous !!! C'est complètement gratuit et soyez certain de ne louper aucun épisode!Likez, Partagez les épisodes et Laissez vos commentaires pour que d'autres personnes comme vous puissent trouver le Podcast et être inspiré par lui!Teddy Rogers.Contact : podcast.focusimmo@gmail.com----------Musique :Bay Breeze by FortyThr33 https://soundcloud.com/fortythr33-43 Creative Commons — Attribution 3.0 Unported — CC BY 3.0 http://creativecommons.org/licenses/b... Music promoted by Audio Library https://youtu.be/XER8Zg0ExKU----------------------Ce Podcast n'est pas un conseil financier.-----------------------
Aiacciu, u 2 di marzu di u 2017 Monsieur le Président de la République, Monsieur le Président du Conseil exécutif, Chers collègues, Mesdames et Messieurs les élus et responsables politiques, socioéconomiques, administratifs, Mesdames et Messieurs, Il y a quelques mois nous recevions dans cet hémicycle le Premier ministre de la France, en présence d’une partie de son gouvernement, et nous cherchions pour notre part à tracer des perspectives de paix et de construction en commun, afin de solder quarante années de conflit. Quarante années de conflit que la formation à laquelle j’appartiens, Corsica Libera, est la seule à assumer pleinement. Il est toujours bon de préciser dès l’abord la place que l’on occupe dans le paysage politique, ainsi que la nature de son parcours et de ses solidarités. En ce qui me concerne, c’est aussi au nom de ce parcours et de ces solidarités que je m’adresse à vous. Parcours et solidarités que je ne saurais renier, même si je suis désormais et depuis plus d’un an le Président de l’Assemblée de l’ensemble des Corses. La lutte menée ici pour notre dignité a certes connu une certaine intensité, mais c’est précisément ce qui nous a permis de sauver l’essentiel, un patrimoine naturel, une langue, une culture, un peuple. Nous l’avons dit et nous le répétons : il n’y aura aucune abjuration de notre part. Pour paraphraser Malraux dans L’espoir, je vous dirai que nous n’entendons pas être « pardonnés d’avoir fait ce que nous avons fait de mieux », à savoir refuser l’injustice. Au reste, c’est en pleine connaissance de cause que les Corses nous ont confié, avec nos partenaires de Femu a Corsica, les responsabilités publiques du pays, approuvant ainsi une lutte qui, comme toute œuvre humaine ne saurait être exempte d’erreurs, mais qui aura permis de préserver un petit peuple face à des forces disproportionnées qui tendaient à le faire disparaître. L’héritage de Michel Rocard Monsieur le Président de la République, dans quelques heures, en vous rendant à Monticellu, vous mettrez vos pas dans ceux de Michel Rocard. De ce dernier, l’héritage est souvent revendiqué dans votre famille politique, et parfois au-delà. Mais s’agissant de Michel Rocard, on ne peut reprendre les mots du poète René Char, « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament ». Car le testament politique de Michel Rocard existe, et il est très clair. Sur tous les sujets importants Michel Rocard a parlé, écrit, agi. Dans sa Lettre aux générations futures publiée en 2015 et constituant l’un de ses derniers codicilles, il pourfend la théorie du monétarisme dans sa course effrénée au profit et n’hésite pas à qualifier Milton Friedmann de « criminel contre l’humanité », expression revenue récemment au premier rang de l’actualité. À ce propos, dans le même ouvrage, Michel Rocard rappelle l’ancienneté et la permanence de son engagement anticolonialiste. Mais écoutons ce qu’il nous dit de la Corse, dans son fameux discours de 1988 devant l’Assemblée Nationale : « Il suffit de savoir qu’une oppression particulière a gravement affaibli l’économie corse. Lorsque l’Histoire a un tel visage, il faut soit beaucoup d’inconscience, soit beaucoup d’indécence pour dire seulement aux Corses : ‘’ Assez erré maintenant. Soyez calmes et respectez les lois de la République. Vous bénéficierez alors pleinement de leur générosité ». Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est que ces paroles prononcées au nom de la France devant sa représentation nationale par un Premier ministre en exercice ne demeurent pas lettre morte, mais que toutes les conséquences en soient tirées. Michel Rocard avait voulu que le peuple corse soit reconnu, le Parlement français l’avait suivi – vous aviez vous-même, Monsieur le Président de la République, voté cette reconnaissance en tant que député – et c’est le Conseil constitutionnel, organe dépourvu de légitimité démocratique qui en a décidé autrement. Michel Rocard, artisan de la paix en Nouvelle-Calédonie, voulait également un processus de réglement de la question corse et s’était explicitement engagé en ce sens. Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est que les engagements souscrits par Michel Rocard au nom de la France soient respectés. Quittons un instant Michel Rocard pour évoquer d’autres engagements pris au nom de la France par un autre gouvernement. Il y a quinze ans, quatre ministres conduits par Monsieur Raffarin, alors chef du gouvernement, se trouvaient à la préfecture d’Ajaccio devant la presse et l’ensemble des élus insulaires et promettaient solennellement le transfèrement dans l’île de tous les condamnés politiques corses. Quinze ans plus tard, le constat s’impose à l’évidence : cette promesse a été reniée. Ce que nous demandons, Monsieur le Président de la République, c’est, une fois encore, que les engagements pris au nom de la France soient honorés. La situation actuelle Partout où nous tournons notre regard, le chaos menace : le Sud de la Méditerranée est secoué de convulsions politiques préoccupantes là où la guerre ne s’est pas encore imposée. Notre voisine immédiate, l’Italie, pays de vieille civilisation, est sortie du berlusconisme pour se laisser tenter par le populisme du mouvement Cinque stelle. L’Espagne ne parvient pas vraiment à sortir de la crise politique, tandis que nos amis Catalans tentent non sans difficulté de construire leur souveraineté. Quant à la France, elle semble occupée à une singulière campagne présidentielle. Je n’insisterai pas davantage, Monsieur le Président de la République, de crainte de manquer aux lois de l’hospitalité. Et je n’ai pas évoqué la crise européenne, le Brexit, ou la situation américaine, notre environnement immédiat nous causant suffisamment de sujets de préoccupation. Dans un tel contexte, la Corse – cela pourrait sembler paradoxal à certains observateurs –, la Corse disais-je, depuis un an, apparaît presque comme... un îlot de stabilité. La situation corse Il y a bientôt trois ans, le Front de Libération Nationale de la Corse annonçait sa sortie de la clandestinité. Depuis lors, aucun évènement n’est venu contredire cette déclaration. Quelque temps plus tard, l’accession des nationalistes aux responsabilités politiques est venue consolider cet apaisement. En effet, dès notre prise de fonction, nous avons entrepris de façon sereine mais déterminée de créer les conditions d’une ère de paix et de construction pour la Corse. À travers, en premier lieu, une nouvelle façon de concevoir la politique : réduction du train de vie des élus et des institutions, installation d’un Comité d’évaluation des politiques publiques, notamment. À travers, en deuxième lieu, une réduction des fractures qui, dans tous les pays, excluent aujourd’hui de nombreux citoyens et déforment la démocratie. Lutte contre la fracture territoriale urbain-rural, par une nouvelle politique d’aménagement du territoire concrétisée par l’installation d’un Comité de massif inactif depuis 1985. Lutte contre la fracture entre classes d’âges par la création d’une Assemblée corse des jeunes, d’une part, par des mesures fortes en faveur des retraités, d’autre part. À travers, en troisième lieu, une action en matière économique et sociale : règlement du problème des transports maritimes qui a gravement pénalisé la Corse durant des décennies, rédaction d’une Charte en faveur de l’emploi local, mesure que vous avez-vous-même, Monsieur le Président de la République, validée sous d’autres cieux ; enfin élaboration d’un Statut fiscal et social, démarche apparaissant comme la première priorité des Corses, si l’on en croit un sondage publié il y a quelques heures. Par delà la création de la nouvelle Collectivité de Corse au premier janvier 2018 et la loi sur la fiscalité du patrimoine, avancées que nous avons négociées ces derniers mois avec le gouvernement, demeurent posées d’importantes questions pour lesquelles nous n’avons pas tous les moyens d’agir et que nous ne pouvons traiter sans le concours de Paris. C’est sur ces points que nous vous interrogeons Monsieur le Président de la République, car notre Assemblée en a délibéré, souvent à des majorités écrasantes, et nous attendons à cet égard le respect du fait démocratique : Coofficialité de la langue corse, seul moyen de sauver cette part de nous-même Statut de résident, pour préserver notre peuple de la dépossession immobilière Statut fiscal et social dérogatoire, pour répondre aux contraintes que connaît la Corse conformément, du reste, aux textes européens qui engagent la France Politique adaptée en matière éducative et de santé, pour stopper les fermetures de classes, réduire les inégalités et mettre fin aux déserts médicaux, comme dans la région du Fiumorbu Révision de la Constitution pour pouvoir traiter convenablement les questions que nous venons d’évoquer Règlement de la question des prisonniers politiques et des recherchés, démarche qui ne pourra se traduire en définitive que par la loi d’amnistie réclamée par l’ensemble des institutions corses. Mais dès à présent il convient de répondre au sentiment d’injustice qui prévaut au sein de la jeunesse corse suite à des exactions policières qui ont paradoxalement conduit à poursuivre, exclusivement, ceux qui en ont été victimes. Monsieur le Président de la République, à ce stade de votre mandat, d’aucuns estiment que le temps de l’action est passé. Tel n’est pas notre point de vue car vous demeurez le maître d’une parole prononcée au nom de la France, donc engageant vos successeurs, si ce n’est juridiquement, du moins moralement et politiquement. Comme le rappelle Hannah Arendt « Les mots justes, trouvés au bon moment sont de l’action ». Monsieur le Président, il est encore temps d’agir. Agir en accompagnant dans quelques instants, par une parole juste, l’effort des institutions corses dans la construction de relations enfin apaisées entre notre peuple et Paris. Je vous remercie.
French Surrealism is probably best known for its paintings–images of floppy watches or men in bowler hats and topcoats falling from the sky. But just as central to the movement was the poetry produced from the beginning by André Breton, Robert Desnos, Benjamin Péret, Louis Aragon, René Char, and a host of others.… read more »
Rencontre : Anne de Staël, Marie-Claude Char et Laurent Greilsamer Au lendemain de la seconde guerre mondiale, une grande amitié a uni Georges Braque, Nicolas de Staël et René Char. Anne de Staël, la fille du peintre, Marie-Claude Char, l'épouse du poète, et Laurent Greil-Samer, biographe de Nicolas de Staël et René Char, viennent raconter cette amitié et l'intensité des partages poétiques et artistiques entre les trois hommes. Marie-Claude Char lira le texte de Lettera Amorosa, ultime ouvrage réalisé en commun par Georges Braque et René Char dans lequel les eaux-fortes et lithographies du peintre dialoguent avec les mots du poète.
DANS LA BRECHE, pièce sonore inédite pour webSYNradio sur une idée de Jacques Marie Bernard, Dominique Balaÿ, Salvatore Puglia. Diffusion sur France Musique Avril 2011. Mise en ondes et spatialisation : Jacques-Marie Bernard. Choix des textes : Salvatore Puglia, Dominique Balaÿ. Voix de : Hannah Arendt, René Char, Salvatore Puglia, Nathalie Puglia Garcia, Dominique Balaÿ. Dans la Brèche est aussi une performance sonore, première le 19 mars 2011au Carré d'art, musée d'art contemporain de Nîmes et un CD édité par webSYNradio.
En 2010, la Fondation Charles Veillon distingue l’écrivain français Jean-Claude MATHIEU. Né en 1935 à Marseille, Jean-Claude Mathieu a réalisé l'essentiel de son parcours professoral et critique à Paris, contribuant après mai 68 à la rénovation de l'enseignement littéraire en France. De Baudelaire aux Suisses Gustave Roud et Philippe Jaccottet, en passant par son ami René Char et par Henri Michaux, la poésie moderne est la source où il puise son inspiration. Intitulé Ecrire, inscrire (éditions José Corti), l'ouvrage récompensé invite à un passionnant périple à travers la littérature et la poésie, en compagnie de Victor Hugo, Proust, Mallarmé, Truman Capote, Dostoïevski, Dickens et tant d'autres, dont Jean-Claude Mathieu nous dévoile les secrets de fabrication ou les tournures sublimes, parmi lesquelles cette citation simple et belle de Rilke : «Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux, et savoir quels mouvements font les petites fleurs en s'ouvrant le matin.» Ce voyage au plus près des mots passe par la littérature et toutes ces micro-écritures que sont les inscriptions plus ou moins durables d'autrefois, sur le marbre, ou éphémères dans le style «Je vous salis ma rue» des graffitis d'aujourd'hui. Auteur d'une oeuvre critique importante, Jean-Claude Mathieu livre pour la première fois une clé de son passé, la mort de sa mère alors qu'il était enfant. Elle lui inspire un superbe chapitre emblématique sur ces épitaphes à travers lesquelles «celui qui a trépassé et celui qui passe se retrouvent un instant dans la vérité de la vie passagère.» Le jury du Prix européen de l'essai Charles Veillon signale un ouvrage «libre, subjectif, précieusement mémorable et exemplaire». Il se réjouit de récompenser un essai d'une grande force poétique, qui ne craint pas de puiser dans un formidable réservoir de citations littéraires pour évoquer les mystères de l'écriture et les supports variés grâce auxquels les hommes ont inscrit, d'hier à aujourd'hui, les traces discrètes ou éclatantes de leur fugace destin.
durée : 00:53:53 - Les Grandes Traversées - Archives. Automne 1957, Albert Camus est alors déprimé, au sortir d'un été stérile. Dans une lettre à René Char, il confesse son "envie de disparaître". Tel un cadeau empoisonné, le Comité Nobel croit bien faire en lui décernant alors son prix.