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C'est l'histoire du plus grand rappel de véhicules de tous les temps : les airbags Takata, équipés de gonfleurs potentiellement dangereux. La Suisse n'est pas épargnée. Malgré les incessantes campagnes depuis plus de 10 ans, près de 100'000 voitures circulent encore en 2025 dans notre pays, avec un airbag Takata.
Il ne reste plus que deux matchs à disputer dans la phase de groupe du championnat du monde pour la Suisse: le dimanche 18 mai 2025 contre la Hongrie et le mardi 20 contre le Khazakstan. Deux matchs qui devraient permettre aux Suisses de conforter leur place dans les deux premiers du groupe avant les quarts de finale. On en parle avec Alain Thévoz et Geoffrey Vauclair.
Nouvelle diffusion du 7 mai 2025 LʹAsMéd-G, lʹassociation genevoise pour la médiation de voisinage, a traité près de cent cas de conflits lʹannée dernière. Pour régler les problèmes, des ateliers théâtraux sont proposés, dans une mise en scène réunissant deux voisines et deux médiatrices.
Fenaco, ce géant de l'alimentation est omniprésent dans notre pays. Une coopérative qui a des ramifications à toutes les étapes de la production agricole et qui a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires colossal de 7,3 milliards de francs. Elle est aujourd'hui un acteur majeur dans la distribution via ses enseignes Landi et Volg.
Nouvelle diffusion du 6 mai 2025 Le " Heels ", un style de danse sur talons hauts venu des États-Unis, cartonne à Lausanne. Cette danse, pratiquée par les hommes comme par les femmes, permet de se connecter à son corps et à sa sensualité. Un style encore victime de clichés liés à une supposée vulgarité, mais qui réjouit ses élèves et leur offre une forme dʹémancipation.
TV5 Monde part à la rencontre des francophones qui présentent, en français, leur culture, leurs modes de vie et leurs engagements. Lʹémission valorise également des projets qui font vivre localement la langue française. Dans un épisode consacré à la Suisse, la chaîne dresse une cartographie de la francophonie mondiale. Ivan Kabacoff, ancien diplomate et présentateur à TV5 Monde, est au micro de Didier Bonvin.
Edmund Shing, Global Chief Investment Officer et Guy Ertz, Deputy Global Chief Investment Officer, discutent de la situation actuelle de l'économie suisse et de ses marchés financiers. Focus sur la croissance économique et les perspectives concernant la devise suisseQuelles sont les actions mises en place par la Banque nationale suisse pour se protéger du risque de déflation et gérer la force de la devise ?Perspectives de marchés concernant les taux et les rendements pour les prochains moisLes opportunités sur les marchés obligataires et actions suisses.Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le championnat du monde masculin de hockey sur glace se dispute du 9 au 25 mai 2025 à Stockholm et Herning. La Suisse évoluera au Danemark avec la Tchéquie comme premier adversaire le premier jour du tournoi. Les dernières infos sur la sélection avec Christophe Cerf et Geoffrey Vauclair.
Nouvelle diffusion du 29 avril 2025 Les " Nomades dʹEmbrach ", équipe zurichoise de cricket, ont terminé au 4ᵉ rang du Championnat dʹEurope 2024. Lʹéquipe est composée en majorité de migrants. Valentin Jordil sʹest rendu à lʹentraînement.
La Suisse «à 10 millions» d'habitants. Solution ou illusion?Il y a 5 ans, le monde s'arrêtait presque. En cause, le Coronavirus. Depuis, les crises s'additionnent et se superposent. Agression russe en Ukraine. Embrasement au Moyen-Orient. Du côté de la Maison-Blanche c'est ordre, contre-ordre, désordre depuis plus de 100 jours, entre taxes commerciales, revendications territoriales, annonces chocs en cascade.Dans ce monde incertain, la Suisse doit-elle se mettre en mode réduit national et restriction migratoires? Ou miser sur l'ouverture?Parmi les propositions concrètes sur la table: l'initiative populaire fédérale «Pas de Suisse à 10 millions!», dite «pour la durabilité», et un nouveau paquet d'accords bilatéraux Suisse-Union européenne. Sous la coupole, pour la première fois en format vidéo également, a convoqué l'ancienne conseillère fédérale socialiste Micheline Calmy-Rey et le conseiller national UDC Nicolas Kolly pour en débattre. Duel frontal. Parfois à fleurets mouchetés. Toujours courtois.Retrouvez le Podcast Sous la coupole en format vidéo et audio sur notre site www.letemps.ch/podcast Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, la Suisse est mondialement associée au chocolat de qualité. Pourtant, ce petit pays alpin ne cultive pas de cacao et n'a découvert le chocolat qu'assez tardivement dans son histoire. Alors comment expliquer qu'il soit devenu, au fil des siècles, l'un des berceaux du chocolat moderne ? La réponse se trouve dans un savant mélange d'innovation, d'industrie, de marketing… et de culture du goût.1. Une entrée tardive, mais décisiveLe chocolat arrive en Europe au XVIe siècle via l'Espagne, ramené par les conquistadors. Pendant longtemps, il est consommé sous forme de boisson amère, souvent épicée. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le chocolat commence à se démocratiser et que les premiers artisans suisses s'y intéressent. La Suisse ne fait donc pas partie des pionniers du chocolat… mais elle va bientôt révolutionner sa fabrication.2. Des inventions suisses qui changent toutLe véritable tournant s'opère au XIXe siècle, lorsque les Suisses ne se contentent plus de transformer le cacao, mais inventent de nouvelles techniques qui vont redéfinir le chocolat.Tout commence en 1875, avec Daniel Peter, un chocolatier de Vevey, qui cherche à rendre le chocolat plus doux et plus accessible. À cette époque, le chocolat est encore amer et assez dur. Peter a l'idée d'y intégrer du lait condensé, un produit mis au point par son voisin et beau-frère, Henri Nestlé, pionnier de l'alimentation infantile. Cette alliance va donner naissance au premier chocolat au lait solide, plus onctueux, plus sucré, et immédiatement populaire. Ce type de chocolat devient rapidement la norme en Europe et conquiert le monde.Mais la texture du chocolat restait encore granuleuse. C'est là qu'intervient Rodolphe Lindt, chocolatier à Berne. En 1879, il invente la technique du conchage, un procédé qui consiste à malaxer lentement le chocolat pendant des heures dans une cuve chauffée. Ce processus, alors révolutionnaire, permet d'éliminer l'acidité résiduelle, de réduire la granulométrie des particules et d'ajouter du beurre de cacao pour obtenir une texture extrêmement lisse et fondante, jusqu'alors inconnue.Grâce à ces deux innovations – le chocolat au lait et le chocolat conché – la Suisse transforme un produit amer et rustique en une douceur raffinée et addictive. Elle impose une nouvelle norme de qualité, qui deviendra le modèle pour l'industrie chocolatière mondiale.3. Une industrie structurée et tournée vers l'exportTrès tôt, les chocolatiers suisses comprennent l'intérêt de l'industrialisation et de l'exportation. Des marques comme Cailler, Suchard, Toblerone, Nestlé ou Lindt se développent rapidement et partent à la conquête des marchés étrangers. Grâce à la qualité constante de leur production, à un emballage soigné et à une forte identité visuelle, ces marques s'imposent comme des références internationales.4. Un savoir-faire et une image soignéeEnfin, la Suisse a su cultiver une image d'excellence : propreté, précision, neutralité… Des valeurs que les marques suisses ont transposées au chocolat. Associée à des paysages alpins et à un art de vivre raffiné, la tablette suisse devient un symbole de qualité, de tradition et de fiabilité, renforcé par une réglementation stricte sur la pureté des produits.En résumé, la Suisse est devenue le pays du chocolat non pas grâce à ses plantations de cacao, mais grâce à des inventions décisives, une maîtrise industrielle hors pair, et une identité forte qui font encore aujourd'hui rayonner son chocolat dans le monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouvelle diffusion du 25 mars 2025 Pour beaucoup de fans, la finale du concours de lʹEurovision représente bien plus que de la musique. A 3 semaines de la finale 2025, à Bâle, Valentin Jordil rencontre quelques passionné.es.
C'est un fait, il n'y a pas de cacaoyer en Suisse. Le pays n'est pas vraiment connu pour ses colonies, encore moins pour ses grands navigateurs... Alors comment le pays est-il devenu une référence en matière de chocolat ? Dans "Ah Ouais ?" cette semaine, Vincent Serrano répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouvelle diffusion du 8 avril 2025 Dans le Jura, 20% des personnes suivies par Caritas pour surendettement ont moins de 30 ans. Lʹinstitution organise des actions de sensibilisation dans les classes du post-obligatoire, à destination des apprentis et des étudiants. Reportage de Gael Klein.
La dépression Hans va apporter des quantités de pluies et de neige conséquentes de la Méditerranée aux Alpes. La France, la Suisse et l'Italie sont en alerte. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dépression Hans va apporter des quantités de pluies et de neige conséquentes de la Méditerranée aux Alpes. La France, la Suisse et l'Italie sont en alerte. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inquiétude pour a Suisse du Moyen-Orient, autrement dit la Jordanie, petit pays de 11 millions d'habitants. Rarement à la Une des médias, et pourtant, selon l'Express, il est en train de « devenir une poudrière. Depuis le 7 octobre 2023, les habitants du Royaume Hachémite dansent sur un volcan, les opérations d'Israël en Cisjordanie et le 'plan' de Trump pour Gaza, font craindre le pire ». « Le royaume, rappelle l'hebdomadaire, a toujours été la terre d'accueil privilégiée des Palestiniens en exil ». En 1948, à la création de l'État d'Israël, ou en 67 après la guerre des Six-Jours. Le pays héberge aujourd'hui environ 2 millions de réfugiés palestiniens. Or le « plan » de Donald Trump pour Gaza, « prévoit de transférer ses 2 millions d'habitants vers l'Egypte et la Jordanie ». Mais la Jordanie a dit non. Et la punition ne s'est pas fait attendre. Donald Trump « a bloqué l'aide financière au royaume, versée chaque année depuis 1994, en contrepartie de la paix signée avec Israël. »Risque d'exode massifEt la situation en Cisjordanie inquiète aussi les Jordaniens…Selon un diplomate interrogé par l'Express, « les actions des colons et la poursuite très active de la colonisation, fragilisent l'Autorité Palestinienne, ce qui peut provoquer son effondrement et rendre à terme impossible la mise en place d'une solution à deux états. La Jordanie serait alors laissée avec une sorte de bombe à retardement ». « Des centaines de milliers d'habitants de la Cisjordanie possèdent un passeport jordanien, précise l'Express, et se sont fait construire un logement dans le royaume au cas où ». Mais, ajoute l'hebdomadaire, « les autorités jordaniennes savent pertinemment qu'un exode de Palestiniens déstabiliserait le royaume où les Frères Musulmans et le Hamas, sont plus populaires que jamais ».À lire aussiMoyen-Orient: la Jordanie peut-elle être entraînée dans le chaos régional?Fake news climatiquesA la Une également, un appel lancé par le Nouvel Obs. « Alerte à la désinformation climatique », s'exclame l'hebdomadaire. « Plus que l'Ukraine. Plus que la transidentité. Plus que le Proche Orient. Dans la grande foire aux fake news qui sature nos écrans, un sujet surclasse les autres en ce début d'année 2025, le climat », ajoute l'hebdomadaire, selon lequel « le climato-scepticisme s'est mué en une véritable industrie. Médias, réseaux sociaux, youtubers, librairies. C'est tout un écosystème qui permet le développement et la montée en puissance des discours dénialistes », nous dit le Nouvel Obs. Quelques expressions piochées ici et là dans la voix de différents intervenants : « la biodiversité ne s'effondre pas en Europe », ou, à propos du changement climatique, « on nous a baratinés pendant des années, il est temps d'arrêter ». Une étude des propos tenus dans les médias audiovisuels français sur trois mois révèle « 128 cas de désinformation climatique ». N'ayez pas d‘inquiétude, RFI et France 24 font partie des très bons élèves, aucune occurrence de désinformation climatique n'a été relevée sur leur antenne.Affaiblissement démocratiqueLa désinformation climatique en France est analysée dans les colonnes du Nouvel Obs par la climatologue française Valérie Masson -Delmotte. Et c'est d'une analyse politique qu'il s'agit car, selon la climatologue, « dans un contexte d'incertitude sociale, géopolitique et climatique, on voit émerger de nouveaux boucs émissaires : la protection de l'environnement, les agences environnementales, voire des scientifiques, que l'on jette en pâture à l'opinion publique pour distraire d'une réflexion d'ensemble sur les dysfonctionnements et injustices de nos sociétés ». Voilà qui est dit, et ce n'est pas tout. Valérie Masson-Delmotte pointe la politique éditoriale des médias français appartenant au milliardaire Vincent Bolloré. « Les questions climatiques », explique la climatologue, « sont devenues tellement transverses que les tentatives de s'opposer à la transition écologique vont de pair avec l'affaiblissement démocratique. »Bon appétitEnfin, tout autre chose, si c'est encore l'heure du petit déjeuner pour vous, voici une idée de menu… Et attention, il faut avoir l'estomac bien accroché. Car le Point nous parle de « l'assiette de Neandertal ». C'est une géochimiste française de 40 ans, Klervia Jaouen, qui a réussi « à reconstituer l'alimentation de Neandertal » « qui s'est éteint il y a environ 40 000 ans », en étudiant l'émail de ses dents. « La chercheuse » nous dit le Point, « dotée de tout son attirail d'instruments de dentiste, tente de déterminer précisément les proportions d'aliments d'origine animale, végétale ou marine de propriétaires des dents qu'elle passe au crible ». Résultat : « En Europe, Neandertal mangeait de grands mammifères, surtout du mammouth, mais aussi du cerf ou du renne. Et (détail croustillant) de la viande putride avec des asticots ». Végétariens s'abstenir…« Il y a bien quelques exemples de consommations de coquillages, poissons et mammifères marins mais on ne sait pas encore », nous dit Klervia Jaouen, « si c'était fréquent ou anecdotique. » Enfin, on sait aussi que « certains individus consommaient des dattes en Irak, et du nénuphar en Belgique» . Voilà peut-être de quoi relancer l'appétit des végétariens...
Nouvelle diffusion du 1 avril 2025 Dernière ligne droite pour les 200 élèves et professeurs du collège secondaire du Léman à Renens. Le mois prochain, ils présenteront sur scène la comédie musicale Addams. Un projet à lʹaméricaine qui se veut un outil dʹintégration pour les jeunes. Reportage de Joëlle Cachin.
L'équipe de Suisse féminine de football affrontait la France et l'Islande en ce début avril en Ligue des Nations. Bilan: une défaite, un nul et toujours la dernière place du groupe. Pas de quoi rassurer à moins de trois mois du début de l'EURO en Suisse. Le point avec Grégoire Perroud, la capitaine Lia Wälti et la sélectionneuse Pia Sundhage.
Catastrophe! La Suisse n'a pas de capitale! Votez pour la future Capitale. Pour ou contre les choix proposés par Sylvestre???
«La Suisse n'a pas su créer le réseau nécessaire avec Trump»C'est un des regards les plus affûtés et engagés sur l'actualité suisse et internationale: Raymond Loretan s'est confié au micro de Sous la coupole. Ancien diplomate, ancien secrétaire général du Parti démocrate chrétien, devenu Le Centre, et toujours actif dans des domaines comme la presse, la santé ou encore l'horlogerie.La place de la Suisse dans le désordre mondial: «L'Union européenne est notre véritable alliée naturelle. » Face à l'ouragan Trump, un regret: «On n'a pas su créer le réseau nécessaire» et anticiper ce retour. Et l'affaire Dittli : «C'est juste un complot politique!» Entretien franc et direct avec Romain Clivaz et Vincent Bourquin, qui l'ont rencontré au cœur de Nyon, dans les bureaux du festival Vision du Réel, qu'il préside pour la dernière fois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si la Hallyu, la vague culturelle coréenne, a débuté à la fin des années 90, elle a aujourdʹhui pris une ampleur phénoménale. K-pop, K-drama, cinéma, cuisine et beauté. Stray Kids et Blackpink remplissent le stade de France cet été, pendant que Netflix produit massivement des séries coréennes à la chaîne. Le poids du marché mondial de la Hallyu devrait peser entre 143 et 198 milliards de dollars dʹici 2030. La Suisse nʹest pas en reste: le Printemps Culturel de Neuchâtel organise une cinquantaine dʹévénements dʹici juin. A Zurich, le musée Rietberg expose "Hallyu! The Korean Wave" jusquʹau 17 août. Vertigo vous emmène au pays du matin frais pour parler soft power coréen avec trois invitées: Laure Mi Hyun Croset, écrivaine suisse dʹorigine coréenne, marraine du Printemps Culturel de Neuchâtel Laure Bildstein, présidente de "Dear My Korea", association qui œuvre aux échanges culturels entre la Suisse et la Corée. Lucie Sabatier, fondatrice et directrice dʹOXI, une société qui conçoit des packages VIP et travaille avec de grands groupes de K-POP Laure Mi Hyun Croset, Laure Bildstein et Lucie Sabatier sont les invité.es de Philippe Cadert et Sarah Clément.
La fondation suisse pour la diversité patrimoniale et génétique liée aux végétaux et aux animaux, Pro Specie Rara, profite du printemps pour diffuser les plantons de rareté à travers les marchés du pays. Claudia Steinacker nous parle de ces différents rendez-vous avec la population romande.
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(00:00:35) La Suisse au coeur de la nouvelle ruée vers l'or (00:04:24) Une petite histoire de la bombe atomique (00:15:03) A l'intérieur de la manifestation géante en Serbie où on rêvait d'un pays meilleur mais pas forcément d'Europe
Invitée: Irène Herrmann. La Suisse a fait de lʹhumanitaire sa marque de fabrique. A tel point que son drapeau se confond souvent avec celui de la Croix-Rouge. Pourquoi la Suisse, petit pays pauvre au 19e siècle, sʹest-elle mise à sʹoccuper des plus faibles? Quels avantages la Confédération tire-t-elle de son action humanitaire? Pour en parler, Tribu reçoit Irène Herrmann, professeure dʹHistoire suisse et contemporaine à lʹUniversité de Genève.
Thierry Weber explique que la Suisse s'affirme discrètement comme un pôle clé de l'IA, attirant des géants technologiques à Zurich et s'appuyant sur l'EPFZ et le supercalculateur ALPS. Mais elle reste dépendante des technologies américaines, freinée par un manque de financement et des coûts élevés. Pour s'imposer, elle doit investir davantage, développer des modèles open source et adapter sa réglementation.
En 1969, la Confédération a signé le Traité de non-prolifération nucléaire. La Suisse n'aura pas de bombe atomique. Si le programme suisse d'armement nucléaire n'est vraiment enterré qu'en 1988, elle est toujours championne des abris antiatomiques. Le pays a aussi une histoire de la contestation antinucléaire, notamment à Genève. Mais à partir de quelle date peut-on commencer à tracer cette histoire ? Nicolas Stenger, historien à l'Université de Genève et spécialiste de l'œuvre de Denis de Rougemont, répond à David Glaser. Également Frédéric Deshusses, responsable des Archives contestataires à Carouge et Ivo Rens, Professeur émérite de droit à l'Université de Genève et fondateur de l'Association pour l'Appel de Genève.
La critique du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, gronde dans les années 1980 avec la sortie du livre La Quadrature du CERN écrit par Lucile Hanouz, militante syndicale, Andre Gsponer, physicien des particules; Pierre Lehmann, ingénieur-physicien et Jacques Grinevald, philosophe et historien des sciences. Un montage d'archives autour de l'histoire de La Quadrature du CERN et un entretien avec le petit fils de l'écrivain et philosophe neuchâtelois Denis de Rougemont, Philippe de Rougemont, écologiste, impliqué dans les associations Sortir du Nucléaire et Noé21 et député du Grand conseil genevois, interrogé par David Glaser pour Histoire Vivante.
Après Tchernobyl, Fukushima a eu raison du nucléaire, au moins pour un temps. La guerre en Ukraine et les fractures du marché mondial de l'énergie ont transformé le regard sur les atouts de l'atome à usage civil et les débats ont repris de plus belle sur les avantages et les risques de cette source d'énergie. Dans cette nouvelle série d'Histoire Vivante en association avec Genève-Monde, on explore l'histoire du nucléaire en Suisse, de l'enthousiasme des débuts aux affres persistants du doute. On a des images de la bombe atomique avec le champignon nucléaire d'Hiroshima et ses victimes, surprises par une force de destruction inédite en 1945. On connait un peu moins les usages très quotidiens du nucléaire civil. C'est pourtant un objet central de la coopération internationale d'après-guerre. Le nucléaire a transfiguré les rapports de force dans cette nouvelle ère. Véronique Stenger est historienne et spécialiste de l'histoire des organisations internationales. Avec elle, on explore les usages dits " pacifiques " du nucléaire. Elle répond aux questions de David Glaser pour Histoire Vivante.
Nous racontions précédemment l'ambition des autorités fédérales suisses de se doter de la bombe atomique. Mais l'histoire du nucléaire en Suisse ne se résume pas à la bombe. La Suisse a aussi joué un rôle important en matière de recherche nucléaire. Cet effort est incarné par le CERN, le Centre européen pour la recherche nucléaire, qu'on trouve sur l'Esplanade des Particules à Meyrin. Un monument et son histoire commentée par Dominique Pestre qui répond à David Glaser pour Histoire Vivante. D'abord physicien, il bifurque vers l'histoire et termine une thèse consacrée à l'histoire culturelle de la physique dans l'entre-deux-guerres en France. Dans les années 1990, il s'intéresse aux relations entre recherche scientifique et démocratie.
En 1962, la Suisse entame la construction de sa toute première centrale nucléaire à Lucens dans le canton de Vaud. Le pays utilise l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité depuis 1969. Avec Michael Fischer, historien et spécialiste de la bombe atomique suisse, au micro de David Glaser. Un tout petit pays et une technologie de destruction massive. A partir de la fin des années 1950 en Suisse, on en apprend un peu plus sur les projets de fabrication d'une bombe atomique Swiss Made. La crainte s'installe et l'imaginaire d'une bombe destructrice est aussi porté par les mouvements artistiques, avec Friedrich Dürrenmatt. Pour évoquer cette œuvre de Friedrich Dürrenmatt, David Glaser a rencontré Duc Hahn Luong du centre Dürrenmatt à Neuchâtel.
Rendez-vous le jeudi 20 mars à 18h30 pour le prochain GDI-Live sur le thème : "Se lancer plus vite plus fort grâce à l'IA". Inscrivez-vous iciNotre attention est sûrement l'un des biens les plus précieux de ce monde.TikTok, Netflix, Instagram… nous sommes submergés de formats courts, rapides, conçus pour nous faire scroller à l'infini.Face à ce tsunami, l'industrie du livre résiste comme elle peut, étant toujours un marché à plusieurs milliards d'euros où une part infime d'acteurs gagnent de l'argent.Joël Dicker fait partie de ceux qui font tout pour renverser cette tendance. Il ne se contente pas d'écrire de belles histoires, il veut redonner à la lecture la place qu'elle mérite.En 2012, Joël Dicker devient un phénomène avec son deuxième roman qui connait un succès mondial : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. L'ouvrage est traduit en 40 langues, rafle le Grand Prix du roman de l'Académie française et se vend à plus de 5 millions d'exemplaires.Depuis, il enchaîne les best-sellers et devient l'un des écrivains les plus lus de sa génération.Son dernier livre “La Très Catastrophique Visite du Zoo”, il l'écrit pour donner envie de lire aussi bien aux adultes qui ont décroché depuis des années qu'aux enfants qui n'y ont jamais pris goût.Après un premier épisode ensemble publié il y a déjà 6 ans, Joël est de retour sur GDIY, pour notre plus grand bonheur. Au cours de cette discussion, une nouvelle fois passionnante, nous avons évoqué :L'impact de la lecture sur notre cerveau et notre manière de penser10 minutes de lecture par jour : le premier pas pour reprendre le contrôle de notre attentionComment un livre peut renforcer les liens familiauxLa méthode de Joël et ses inspirations pour écrire des best-sellersL'enjeu de dépoussiérer l'image du livre pour qu'il attire de nouveaux publicsLes rouages du fonctionnement démodé de l'industrie du livreLire n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Après cette discussion, j'en suis convaincu.TIMELINE:00:00:00 : La Suisse, un eldorado sous-côté ?00:15:53 : Jusqu'où peut-on mener une idée ou un concept ?00:27:41 : Pourquoi la lecture est cruciale pour le cerveau (pour les jeunes et les moins jeunes)00:38:47 : IA, livre papier et Kindle : choisir son camp00:45:43 : "Il faut commencer par 10 minutes chaque jour"01:04:31 : Séparer le rôle d'entrepreneur et celui d'écrivain01:14:07 : Comment fonctionne l'industrie du livre ?01:29:14 : Comment créer un système plus juste et vertueux01:35:34 : Sa relation touchante avec son éditeur et mentor Bernard de Fallois01:48:12 : S'entourer de gens qui disent non01:56:17 : Les difficultés dans les projets audiovisuels02:02:48 : Les secrets de la longévité dans l'écriture02:09:25 : Multiplier les registres et les styles : l'accomplissement des artistes02:19:23 : “Il faut être premier, unique et différent”02:23:56 : Se créer des routines qui correspondent à ses objectifs et ses besoins02:38:22 : Le monde absurde des adultesLes anciens épisodes de GDIY mentionnés#49 - Joël Dicker - La vérité derrière l'affaire Harry Quebert - Vendre 5 millions de livres avant…#409- Alexandre Jardin - Auteur, yourscrib.ai - Peut-on laisser la folie gouverner sa vie ?#453 - Marie Outtier - Aiden AI - Vendre sa start up à Twitter, qui se fait racheter par Elon Musk#422 - Inoxtag - Vidéaste - Casser YouTube et rebattre les cartes de l'audiovisuel#400 - Arthur - Pirate de la radio, bouffon de la télé, roi du PAF#175 - Marc Lévy - Écrivain - Galérer avec le sourire#6 - Bernard Werber – l'auteur aux 30 millions de livres vendus#439 - Amanda Sthers - Écrivaine, réalisatrice, productrice - La liberté créative : se donner les moyens de ses ambitions#346 - Jean-Claude Biver - Biver Watches - Leçons d'une légende de l'horlogerie de luxe#311 - Pascal Meyer - QoQa - Vendre un Picasso à sa communauté : quand l'e-commerce n'a plus de limite#399 - Edouard Meylan - H. Moser & Cie. - L'enfant terrible de l'horlogerie de luxe#5 - Pierre Chausse - Gérer 420 journalistes confiné dans un appartement, avec 4 enfants et une femme médecin#396 - Gérard Saillant - Institut du Cerveau et de la Moelle épinière - Le chirurgien de Ronaldo, Schumacher, du PSG et de la FIA#272 - Mike Horn - Aventurier Explorateur - Poser un cadre pour vivre libreNous avons parlé de :Le Rodecaster Video qu'on utilise au studioLa maison du Rhône (chocolaterie)Bernard De FalloisLes cantons suissesLe grand GenèveMaison d'édition Rosie & WolfeLa chaire de l'UCLA consacrée au deep readingOVNI CapitalElsa Huisman, l'avocate de JoëlCharlize Theron (actrice)Les recommandations de lecture : Les derniers jours de nos pères - Joël DickerLa vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël DickerLa Disparition de Stéphanie Mailer - Joël DickerL'Enigme de la chambre 622 - Joël DickerL'Affaire Alaska Sanders - Joël DickerUn animal sauvage - Joël DickerLa Très Catastrophique Visite du Zoo - Joël DickerReader, Come Home: The Reading Brain in a Digital World - Maryanne WolfVersion Fr : Lecteur, reste avec nous ! - Maryanne WolfInstinct - le premier manga d'InoxtagLe livre des Baltimore - Joël DickerBelle du Seigneur - Albert CohenL'homme qui plantait des arbres - Jean GionoLe feuilleton d'Hermès - Murielle Szac et Jean-Manuel DuvivierVous pouvez contacter Joël sur son site ou sur Instagram.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
Roger Köppel: «La Suisse est un modèle de survie dans un monde fou»La percée de l'Alternative für Deutschland (AfD). La quête de stabilité gouvernementale en France et en Autriche. Le séisme Trump et ses répliques sur la marche du monde. Faut-il s'en inquiéter? Vu de Suisse, il y a de quoi être pris de vertiges. Romain Clivaz, chef de la rubrique Opinions & Débats, et Nicole Lamon, cheffe de la rubrique Suisse, se sont entretenus avec Roger Köppel, ancien conseiller national UDC et rédacteur en chef de la Weltwoche. Observateur averti et engagé des convulsions du monde, il plaide notamment pour une neutralité stricte et permanente dans l'intérêt de la Suisse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Jean Steinauer. La Suisse romande connait depuis plus de vingt ans une impressionnante expansion démographique, qui se traduit par de nombreuses nouvelles constructions. Et qui dit nouvelles constructions, dit matériaux de construction. En quelles matières la Suisse romande est-elle bâtie? Quelle sont les matériaux dʹici qui ont permis, hier comme aujourdʹhui, de bâtir les maisons, les cathédrales, les routes de nos régions? Tribu parle de molasse, de bois et de gravier avec Jean Steinauer, journaliste de métier et historien de cœur. Il a co-écrit avec Anne Philiponna et Oscar Coursin le livre "Matériaux dʹhistoire. Bois, molasse et gravier, un pays sort de terre", édité par Société dʹhistoire du canton de Fribourg.
La Suisse est repartie des championnats du monde de ski alpin, en février, avec 13 médailles, dont 5 en or. Que ce soit lors des épreuves individuelles ou en équipe, les skieurs et skieuses suisses n'en finissent pas de briller cette saison. Le journaliste de la RTS Patrick Délétroz explique les dessous de la réussite de notre pays, qui a pourtant connu une traversée du désert il y a quelques années. Journaliste : Elias Baillif Réalisation : Jean Berset Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
TikTok, déjà bien implanté en Europe, intensifie sa présence en Suisse. Thierry Weber explique les objectifs de la plateforme : séduire un public diversifié, collaborer avec des créateurs locaux et adapter ses contenus aux spécificités culturelles du pays. Un pari stratégique dans un marché où la réglementation devient de plus en plus stricte.
durée : 00:04:56 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Et si, d'ici 10 ans, les activités économiques étaient définies en fonction des ressources naturelles, sans les épuiser ? C'est ce qu'ont proposé les Jeunes Verts en Suisse lors d'un referendum, mais la population a largement voté contre, au grand bonheur de l'extrême-droite...
Tailler la route en Suisse, c'est facile ! La route est un lien, une fuite, une liberté et quelques nuisances aussi. Comment notre carte routière s'est-elle dessinée depuis l'Antiquité jusqu'à nos autoroutes ? Les routes sont un des grands atouts de la république et de l'Empire romain. On en trouve encore de nombreuses traces pavées dans nos paysages du XXIème siècle. La première voie romaine est la célèbre Via Appia, construite en 312 avant notre ère, qui permet le transport de troupes et de marchandises. À partir de cette artère, le réseau routier antique s'étend bientôt aux quatre points cardinaux. Un outil indispensable à l'appétit de conquêtes impériales : la traversée des Alpes devient un enjeu stratégique et ces voies romaines creusent leur sillon dans le territoire des Helvètes. Un territoire morcelé qui ne ressemble en rien à la Suisse d'aujourd'hui. Avec l'archéologue et historien, Laurent Flutsch, au micro de Pierre Jenny.
La Suisse a un gros avantage qui se trouve aussi être un gros problème : ses montagnes. La Suisse est à la fois un verrou dans la traversée de l'Europe et un hub pour y rayonner. Depuis toujours, trouver des solutions pour franchir les cols alpins est une question épineuse. Mercenariat, pèlerinages, commerce, la conquête de la montagne évolue en fonction des époques et, bien sûr, des moyens techniques. Du mulet à la voiture, des chemins escarpés aux tunnels ferroviaires et routiers, l'histoire de la conquête des cols dévoile aussi la compétition entre le rail et la route. Par des Initiatives privées ou par les pouvoirs publics, la domestication de la montagne a forgé l'image d'une Suisse innovante. Avec Laurent Tissot, historien et professeur émérite de l'Université de Neuchâtel.
Quand on pense aux pays qui ont prospéré grâce à leurs colonies, on pense à la France bien sûr, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou à l'Espagne. On pense plus rarement à la Suisse, en revanche. On peut ne jamais avoir possédé de colonies et avoir bâti sa fortune sur l'exploitation des hommes et des ressources naturelles des pays du sud, participant de fait activement à la colonisation. Ce pan méconnu de l'histoire suisse est exposé pour la première fois au musée national à Zurich. À lire aussiEmpreintes coloniales à NeuchâtelÀ lire aussi«Vielleicht», Cédric Djedje explore le souvenir de l'histoire coloniale allemande en AfriqueÀ lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
La neutralité permet à la Suisse de ne plus faire la guerre, de n'être l'ennemi de personne ou à peu près. Mais la Suisse a malgré tout un rôle à jouer dans l'aide humanitaire en temps de guerre et son territoire est un espace de refuge très bien identifié depuis les Guerres de religion. Au cours de la Deuxième guerre mondiale, ce refuge devient plus difficile d'accès. La Suisse est cernée, la neutralité se défend au cœur de l'Europe, son gouvernement compose avec celles et ceux qui demandent asile. On se méfie de certains bien plus que d'autres. Alix Heiniger est historienne et elle a consacré sa thèse aux réfugiés communistes allemands en Suisse pendant la Deuxième guerre mondiale. Elle est l'autrice de Exil antifasciste et politique fédérale du refuge. Le camp de Bassecourt (1944- 1945), publié aux éditions Alphil.
La Neutralité, c'est un grand principe de la Nation suisse, c'est un totem aussi. On en reparle régulièrement depuis son invention, on en discute surtout les paramètres, les frontières, les droits et les devoirs qu'elle implique. Des lignes mouvantes et des tendances construites à travers l'histoire. La Suisse n'a pas inventé la neutralité, on la trouve dès l'Antiquité. Mais c'est elle qui se l'est appropriée à tel point que c'est un marqueur de son identité et un rouage essentiel de son histoire. Alors pour comprendre, on commence au XIXe siècle avec un monument chronologique : 1815. La Suisse était déjà neutre mais récemment tout le monde s'était assis sur ce principe. L'historien Cédric Humair nous raconte ce Congrès de Vienne qui rénove la neutralité suisse dans une Europe tout juste sortie des ravageuses guerres napoléoniennes. Entretien avec Cédric Humair, historien, enseignant et chercheur à l'UNIL et à l'EPFL, auteur de La Suisse et les puissances européennes aux éditions Alphil.
Ses grands voisins ont imposé la neutralité à la Suisse, en le regrettant parfois. Une décision extérieure dont on apprend à apprécier les avantages. La neutralité est souvent menacée, une excellente raison pour s'y accrocher et la défendre comme une arme implacable d'indépendance pour la petite Suisse coincée au cœur d'une Europe qui ne reste jamais longtemps sur le chemin de la paix. Rencontre avec l'historien Cédric Humair et cette fois nous sommes en 1914, la Première guerre mondiale a commencé. Entretien avec Cédric Humair, historien, enseignant et chercheur à l'UNIL et à l'EPFL, auteur de La Suisse et les puissances européennes aux éditions Alphil.
En 1945, on sort d'une guerre qui a transformé le monde. La Suisse poursuit son histoire d'Etat neutre à travers un conflit d'un nouveau genre : la Guerre froide qui se déclare en 1947. Entretien avec Matthieu Gillabert historien et spécialiste de l'histoire de la diplomatie suisse dans la deuxième moitié du XXe siècle. Il est l'auteur de : Dans les coulisses de la diplomatie culturelle suisse. Objectifs, réseaux et réalisations (1938-1984), paru chez Alphil.