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Notre 1ère invitée s'appelle Laryssa Kim.Basée à Bruxelles, Laryssa Kim est une chanteuse et compositrice italo-congolaise. Son premier album, Contezza, est sorti en 2024 sur le label City Tracks. Contezza représente le chemin de la prison mentale à la libération, vers un amour mature vaste et inconditionnel pour la vie, pour soi-même et pour les autres. Ses premières incursions dans la musique ont eu lieu à Rome où elle écrivait et se produisait avec des musiciens de reggae et des DJ. Une période qui lui a permis de consolider ses forces instinctives à travers le live. En 2008, elle déménage à Amsterdam et s'immerge dans la danse contemporaine et le théâtre. Basée à Bruxelles depuis 2013, Laryssa a confirmé son intérêt pour l'électroacoustique en complétant un programme de master au Conservatoire Royal de Mons en composition musicale acousmatique.On pénètre dans « Contezza » comme on sombre dans un sommeil duveteux. Durant ces trois premières pistes, Laryssa Kim nous emmène donc aux confins de sa contezza, un mot italien ancien et éculé signifiant « conscience ». Jouant avec les langues comme avec les sons, comme autant d'artefacts invisibles témoignant de ses origines italo-congolaises, Laryssa se meut dans l'hybride et les contrastes.Carrefour où se rencontrent Brian Eno, Enya et Erykah Badu, Contezza est donc affaire de voyage intérieur. Le résultat d'un repli qui, comme pour la majorité des humains en 2020, survient avec la pandémie de Covid-19. Certaine de devoir mettre un terme à sa carrière, Laryssa profite surtout de cette pause forcée pour approfondir sa connaissance des pratiques de méditation et sa curiosité pour l'ésotérisme, l'astrologie, la magie, les oracles chinois. Tout en gardant farouchement les pieds sur terre, Laryssa s'autorise à jouer avec les signes et les sens. Instinctivement, c'est d'amour qu'elle veut parler sur ce nouvel album. L'amour et ses déceptions, mais aussi ce qu'il peut nous apprendre sur nous-mêmes, lorsqu'il s'évanouit comme un rêve, comme une marée faite de plaisirs et d'angoisses, miroirs de nos failles les plus mystérieuses. À l'instar des grands maîtres d'une esthétique clair-obscur, par-delà bien et mal, que sont David Lynch et Miyazaki. Très vite, elle conçoit l'album comme un processus rituel, magique : un exorcisme par la beauté lui permettant d'éloigner un mauvais œil qu'elle suspecte lui coller à la peau. Loin de donner des leçons, Laryssa invite humblement à l'introspection créative, à l'invention perpétuelle de soi, sans répit, au gré du jeu et de l'ouverture aux détails infinis du quotidien. Comme le bourdonnement du frigo ou l'horloge des toilettes de sa mère, à Rome, qui trouvent une nouvelle place dans les mini-univers oniriques de la contezza de Laryssa, à la fois ancienne et tournée vers les techniques de composition les plus contemporaines. Une exploration spirituelle en soi-même que Laryssa envisage à la manière d'un Jodorowski : profonde et fondamentalement ludique à la fois, loin des certitudes et des dogmes dangereux…Morceaux interprétés au grand studio- L'Attente Live RFI- Blue Velvet, extrait de l'album- Ma Chi Sei Live RFI. Line Up : Laryssa Kim, voix, machines.Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset.► Album Contezza (City Tracks 2024). Puis nous recevons l'artiste québécoise Terez Montcalm pour la sortie de Step OutEn plus de trente ans de carrière, la Québécoise Thérèse Montcalm (Térez à la scène) publie enfin son dixième album Step Out. Elle a pris le temps pour le concevoir, puisque son prédécesseur date de neuf ans déjà. Et comme elle aime surprendre, après avoir alterné disques en français («Risque», «Parle Pas Si Fort», «Quand On S'Aime»…) et en anglais, oscillant tour à tour entre jazz, rock et chanson («Voodoo», «Songs For Shirley Horn»), c'est en compagnie du fameux guitariste français Jean-Marie Ecay (et sous l'égide du producteur Régis Ceccarelli, fils d'André, dit «Dédé», ainsi que de l'ingénierie du célèbre Dominique Blanc-Francard) qu'elle nous revient pour un album cédant cette fois la part belle à cette bonne vieille soul intemporelle. S'ouvrant sur la même rhythm pattern que le «What's Going On» de Marvin Gaye (qu'évoque également «Holding On»), la plage titulaire démontre que le temps n'a pas de prise sur le timbre rauque, puissant et écorché de la grande Térez. La guitare d'Ecay et les arrangements de Ceccarelli s'appuient fermement sur le groove qu'y imprime la paire rythmique que constituent les excellents Laurent Vernerey (Laurent Voulzy, Jean-Louis Aubert, Albin de la Simone… basse) et Nicolas Viccaro (batterie). Au registre des covers particulièrement bien senties, on distinguera celles du «She's Not There» des Zombies (également repris en son temps par Santana), du «Be My Baby» de Spector via les Ronettes (en deux versions, une langoureuse et une exaltée), du «Don't Make Me Over» de David et Bacharach (tel qu'adapté chez nous par les Surfs sous le titre «T'en Vas Pas Comme Ça»), ainsi que du «Reach Out I'll Be There» des Four Tops (dont Claude François fit ce «J'attendrai» qu'elle interprète également ici d'une poignante manière), du «T.R.O.U.B.L.E» de Leiber et Stoller via Elvis et du «Lady Day And John Coltrane» du regretté Gil Scott-Heron (avec le trombone de Philippe Georges).Morceaux interprétés au grand studio- J'attendrai Live RFI- Lady Day, extrait de l'album- Be my Baby Live RFI voir clip. Line Up : Terez Montcalm, guitare-voix, Jean-Marie Ecay à la guitare. Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor.► Album Step out (Spectra Music / Side Street Music / L'autre Dist. 2024).Concert 26 mars 2024 au studio de l'Ermitage.
Notre 1ère invitée s'appelle Laryssa Kim.Basée à Bruxelles, Laryssa Kim est une chanteuse et compositrice italo-congolaise. Son premier album, Contezza, est sorti en 2024 sur le label City Tracks. Contezza représente le chemin de la prison mentale à la libération, vers un amour mature vaste et inconditionnel pour la vie, pour soi-même et pour les autres. Ses premières incursions dans la musique ont eu lieu à Rome où elle écrivait et se produisait avec des musiciens de reggae et des DJ. Une période qui lui a permis de consolider ses forces instinctives à travers le live. En 2008, elle déménage à Amsterdam et s'immerge dans la danse contemporaine et le théâtre. Basée à Bruxelles depuis 2013, Laryssa a confirmé son intérêt pour l'électroacoustique en complétant un programme de master au Conservatoire Royal de Mons en composition musicale acousmatique.On pénètre dans « Contezza » comme on sombre dans un sommeil duveteux. Durant ces trois premières pistes, Laryssa Kim nous emmène donc aux confins de sa contezza, un mot italien ancien et éculé signifiant « conscience ». Jouant avec les langues comme avec les sons, comme autant d'artefacts invisibles témoignant de ses origines italo-congolaises, Laryssa se meut dans l'hybride et les contrastes.Carrefour où se rencontrent Brian Eno, Enya et Erykah Badu, Contezza est donc affaire de voyage intérieur. Le résultat d'un repli qui, comme pour la majorité des humains en 2020, survient avec la pandémie de Covid-19. Certaine de devoir mettre un terme à sa carrière, Laryssa profite surtout de cette pause forcée pour approfondir sa connaissance des pratiques de méditation et sa curiosité pour l'ésotérisme, l'astrologie, la magie, les oracles chinois. Tout en gardant farouchement les pieds sur terre, Laryssa s'autorise à jouer avec les signes et les sens. Instinctivement, c'est d'amour qu'elle veut parler sur ce nouvel album. L'amour et ses déceptions, mais aussi ce qu'il peut nous apprendre sur nous-mêmes, lorsqu'il s'évanouit comme un rêve, comme une marée faite de plaisirs et d'angoisses, miroirs de nos failles les plus mystérieuses. À l'instar des grands maîtres d'une esthétique clair-obscur, par-delà bien et mal, que sont David Lynch et Miyazaki. Très vite, elle conçoit l'album comme un processus rituel, magique : un exorcisme par la beauté lui permettant d'éloigner un mauvais œil qu'elle suspecte lui coller à la peau. Loin de donner des leçons, Laryssa invite humblement à l'introspection créative, à l'invention perpétuelle de soi, sans répit, au gré du jeu et de l'ouverture aux détails infinis du quotidien. Comme le bourdonnement du frigo ou l'horloge des toilettes de sa mère, à Rome, qui trouvent une nouvelle place dans les mini-univers oniriques de la contezza de Laryssa, à la fois ancienne et tournée vers les techniques de composition les plus contemporaines. Une exploration spirituelle en soi-même que Laryssa envisage à la manière d'un Jodorowski : profonde et fondamentalement ludique à la fois, loin des certitudes et des dogmes dangereux…Morceaux interprétés au grand studio- L'Attente Live RFI- Blue Velvet, extrait de l'album- Ma Chi Sei Live RFI. Line Up : Laryssa Kim, voix, machines.Son : Mathias Taylor & Jérémie Besset.► Album Contezza (City Tracks 2024). Puis nous recevons l'artiste québécoise Terez Montcalm pour la sortie de Step OutEn plus de trente ans de carrière, la Québécoise Thérèse Montcalm (Térez à la scène) publie enfin son dixième album Step Out. Elle a pris le temps pour le concevoir, puisque son prédécesseur date de neuf ans déjà. Et comme elle aime surprendre, après avoir alterné disques en français («Risque», «Parle Pas Si Fort», «Quand On S'Aime»…) et en anglais, oscillant tour à tour entre jazz, rock et chanson («Voodoo», «Songs For Shirley Horn»), c'est en compagnie du fameux guitariste français Jean-Marie Ecay (et sous l'égide du producteur Régis Ceccarelli, fils d'André, dit «Dédé», ainsi que de l'ingénierie du célèbre Dominique Blanc-Francard) qu'elle nous revient pour un album cédant cette fois la part belle à cette bonne vieille soul intemporelle. S'ouvrant sur la même rhythm pattern que le «What's Going On» de Marvin Gaye (qu'évoque également «Holding On»), la plage titulaire démontre que le temps n'a pas de prise sur le timbre rauque, puissant et écorché de la grande Térez. La guitare d'Ecay et les arrangements de Ceccarelli s'appuient fermement sur le groove qu'y imprime la paire rythmique que constituent les excellents Laurent Vernerey (Laurent Voulzy, Jean-Louis Aubert, Albin de la Simone… basse) et Nicolas Viccaro (batterie). Au registre des covers particulièrement bien senties, on distinguera celles du «She's Not There» des Zombies (également repris en son temps par Santana), du «Be My Baby» de Spector via les Ronettes (en deux versions, une langoureuse et une exaltée), du «Don't Make Me Over» de David et Bacharach (tel qu'adapté chez nous par les Surfs sous le titre «T'en Vas Pas Comme Ça»), ainsi que du «Reach Out I'll Be There» des Four Tops (dont Claude François fit ce «J'attendrai» qu'elle interprète également ici d'une poignante manière), du «T.R.O.U.B.L.E» de Leiber et Stoller via Elvis et du «Lady Day And John Coltrane» du regretté Gil Scott-Heron (avec le trombone de Philippe Georges).Morceaux interprétés au grand studio- J'attendrai Live RFI- Lady Day, extrait de l'album- Be my Baby Live RFI voir clip. Line Up : Terez Montcalm, guitare-voix, Jean-Marie Ecay à la guitare. Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor.► Album Step out (Spectra Music / Side Street Music / L'autre Dist. 2024).Concert 26 mars 2024 au studio de l'Ermitage.
Episode 2 -"Bloa. Instinctivement, ce sont les mots Beauté, l'Eau, parce que c'est la vie, A, parce que c'est une lettre ouverte et qui rayonne, ça me fait penser à la lumière. Bloa." UTOPIA, une mini série de podcasts pour questionner la notion d'utopie. Une invitation à dessiner, ensemble, ce que pourrait être le monde de demain
"Accoucher c'est animal. Il y a une puissance de mettre au monde un enfant qui est inexplicable. Le corps nous dicte ce qu'il faut faire. Le lâcher prise se fait automatiquement. Après une telle naissance, on peut tout supporter. On a une force en nous qui nous pousse à avoir confiance en notre corps et surtout à l'écouter ! "Alice est une maman deux enfants. Elle revient sur sa première grossesse et son premier accouchement qu'elle souhaitait sans péridurale. Elle s'était alors nourrie d'informations diverses et variées à travers des podcasts, des histoires de mamans trouvées sur les réseaux...Alice décrit, dans cet échange, l'angoisse qu'elle a ressentie lors de son premier accouchement d'être transférée de sa maison à la maternité. Elle ne se sentait plus lovée et sécurisée comme chez elle. Alice a finalement accouché avec péridurale et relate ne pas avoir ressenti l'instinct maternel lors de sa rencontre avec sa fille, peut-être par manque d'exemple maternel... Elle relève aussi ne pas avoir été préparée au post-partum qu'elle a mal vécu, notamment en raison de la solitude.Pour son second enfant, Alice s'est préparée pendant la grossesse avec la méthode BONAPACE et l'acupuncture. Un outil qui l'a beaucoup aidé puisqu' elle a donné naissance à son fils, seule, à l'entrée de sa chambre alors qu'elle se préparait à partir à la maternité. Un accouchement totalement surprise et rapide !Alice nous retranscrit comment l'écoute de son corps a été primordiale, essentielle pour mener à bien son accouchement "aux antipodes" de ce qu'elle avait imaginé. Elle a fait confiance à son corps et a suivi son instinct animal ! Instinctivement elle a mis au sein son nourrisson qui pleurait, elle a tout fait par intuition et tout s'est bien passé !S'en est suivi l'arrivée des pompiers, puis du SAMU, puis le transfert à la maternité... Un "long" séjour "d'attente" et très protocolaire alors que tout allait bien pour son bébé et pour elle...Alice ressort de cette expérience transformée sur sa vision de la force innée et ancrée dans le corps de chaque Femme. Elle ne s'est jamais sentie aussi puissante qu'au moment de cette naissance.Au-delà de cet enfantement, Alice nous livre des informations précieuses sur les origines tahitiennes de son mari, précisément sur la façon dont sa belle-mère tahitienne a donné naissance à 3 de ses enfants à domicile en présence de la mère de cette dernière.Un épisode d'empuissancement, d'empouvoirement qui donne confiance à toutes les mamas quel que soit leur accouchement !Je vous souhaite un belle écoute les MaMaS !Pour retrouver MAM'ELLES sur Instagram : @mamelles_lepodcastPour me suivre sur Instagram : @marion_tertereauSur YOUTUBE et Facebook : MAM'ELLESMon site internet : mamelles.frPour m'écrire : mamelles.lepodcast@gmail.comChant d'intro et de fin - La signification de ce chant lakota (amérindien) est la suivante : " Gratitude d'exister ici et maintenant, gratitude pour chaque moment obtenu où je suis né, grandi enseigné et retourne sur terre pour naître". Il est chanté par Claire-Lyse von Dach.MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU. Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute préférée. On se retrouve chaque vendredi pour un nouvel épisode.
Certains animaux savent nager de manière instinctive. Ce qui n'est pas le cas des humains. En effet, environ un Français sur six ne maîtrise pas la nage de manière satisfaisante. On pourrait objecter à cela la relative aisance dans l'eau des bébés. Mais ce "réflexe natatoire", comme l'appellent les spécialistes, relève plus d'une réaction instinctive que d'une réelle coordination des mouvements nécessaires à la nage. Il disparaît d'ailleurs au bout de quelques mois. Si l'homme ne sait pas nager de façon innée, c'est d'abord en raison de sa morphologie. En effet, en tant que bipède, il a plus de mal qu'un quadrupède à se mouvoir dans l'eau. Du fait de sa conformation, ce dernier se place sur l'eau à l'horizontale, si l'on peut dire. Et, une fois dans cette position, il reproduit le mouvement de la marche. C'est la nage du "petit chien". Il nage en quelque sorte comme il marche. Ce que ne peut faire ce bipède qu'est l'homme, qui, par sa position naturelle de marche, se place à la verticale dans l'eau. Mais si l'homme ne sait pas nager d'emblée, c'est encore pour une autre raison. Elle tient aux lois de l'évolution. En effet, l'homme partage avec les autres primates un ancêtre commun. Or, cet ancêtre, et, d'une manière générale, les primates, évoluaient dans un environnement essentiellement terrestre. Ils devaient savoir grimper aux arbres ou apprendre à se dresser sur leurs membres postérieurs pour guetter d'éventuels prédateurs. Dans les paysages de savanes ou de forêts où ils vivaient, ils n'avaient guère besoin de savoir nager. Comme c'était une compétence en grande partie inutile, l'évolution ne les en a pas dotés, préférant se concentrer, en quelque sorte, sur les savoirs les plus nécessaires à leur survie. Bien entendu, cette inappétence à la nage n'empêche nullement les hommes de l'apprendre, certains se révélant plus doués que d'autres dans ce domaine. Cet apprentissage peut d'ailleurs se faire à tout âge, même si les enfants peuvent parfois acquérir les bases de la natation plus facilement que les adultes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qui de l'essence, l'existence et l'expérience vient le premier ? Instinctivement, et l'instinct est souvent correct, on se dira que ce doit être l'essence. Cela paraît logique. Nous sommes d'abord le résultat de la rencontre de deux informations génétiques qui vont donner une existence phénotypique par le biais d'une interaction avec un environnement. Ce phénotype va alors avoir une expérience avec au sein, ou avec, son environnement. Mais cette expérience va modifier notre essence, ce que l'on est. Ou plutôt, elle va la construire et la porter à l'existence. Pour être un pianiste, je dois d'abord faire l'expérience de jouer du piano. Cette action de jouer du piano doit d'abord trouver une existence reposant sur un désir. Le désir d'être pianiste, ou du moins de jouer du piano. Mais on ne deviendra pianiste que si nous avons la volonté de le devenir et non plus le simple désir. Toutefois, ce qui arrive en premier est bien l'essence de notre Moi pianiste qu'on désire porter à l'existence. Lien vers la bibliographie de NIMH : docs.google.com/spreadsheets/d/1G…/edit?usp=sharing RAGE Site : rage-culture.com/ Tipeee: fr.tipeee.com/rage Twitter : twitter.com/RageCultureMag Discord : discord.gg/GXeSJ7XuNS Instagram : www.instagram.com/rage_cult/?hl=fr Telegram : t.me/rage_culture Facebook : www.facebook.com/RageCultureMag
Instinctivement, le blanc est la couleur qu'on associe au pelage d'un ours polaire. Et pourtant, figurez-vous qu'en vrai, ces gros nounours ont la peau noire ! Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
Instinctivement, le blanc est la couleur qu'on associe au pelage d'un ours polaire. Et pourtant, figurez-vous qu'en vrai, ces gros nounours ont la peau noire ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.
Instinctivement on cherche à sortir de la dépression d'abord par soi-même avant de chercher de l'aide, est-ce que tu sais pourquoi ?
Épisode 805 : Hoax, mythes, creepy pastas, fake-news, autant d'appellations pour désigner la même chose : Les légendes urbaines. Elles font partie intégrante de notre culture contemporaine et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ont la dent dure ! Alors comment diable traversent-elles le temps ???« Je t'ai déjà raconté l'histoire de mon oncle Yves qui a un jour percuté un sanglier, l'a mis dans le coffre de sa bagnole et le sanglier s'est ensuite réveillé ? »« Et sinon, est-ce que tu savais que Facebook écoute ton téléphone ? Même si il est en veille, ils écoutent tout pour ensuite te proposer de la pub. »ET est-ce que tu connais l'histoire de L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours.—C'est quoi une légende urbaine ?Une légende urbaine est une histoire étrange et spectaculaire, apparemment véridique, parfois inspirée d'un lointain fait divers.Cette histoire est racontée de bonne foi par des gens sincères, elle est véhiculée par le bouche à oreille et déformée ou amplifiée par chaque narrateur.Une légende urbaine se révèle surtout la plus part du temps totalement fausse.On parle aussi de Hoax.La différence entre une légende et une légende urbaine, c'est qu'elle s'adapte à son temps et est transformée au travers des époques. C'est ce qui fait qu'on se l'approprie et qu'elles font partie de la culture populaire.——Avec l'ère du social les effets de rumeurs ont de beaux jours devant ellesLa rapidité de la diffusion des informations sur Internet, associée aux possibilités de manipulation de l'image numérique avec des applications de plus en plus performantes, ont amplifié un phénomène vieux comme l'humanité : celui des "légendes urbaines".Avec les réseaux sociaux, la légende urbaine a muté : on parle désormais de creepypasta pour les légendes urbaines qui se propagent sur internet.C'est la contraction de creepy (effrayant en anglais) et copy/paste (copier/coller) donnant pasta . Popularisées par des forums de discussion autour du jeux-vidéo, les creepypastas ont abouti à la création de véritables mythes qui franchissent même parfois le cap de la réalité. En 2018, une étude montrait que les fake news se répandent six fois plus vite qu'une info vérifiée sur les réseaux sociaux. ——Face à la rumeur, tout le monde est fragileFace à la rumeur, on est tous dans le même bateau, peu importe le sexe, l'éducation, l'âge. On croit tous à des légendes mais pas tous aux mêmes. Nous seront tous un jour touchés par une histoire qui va provoquer tellement d'émotions en nous qu'on en oubliera de la vérifier.Dernière légende urbaine dingue, une publication partagée plus de 6.200 fois sur Facebook début 2022. Le rappeur Gims promettrait des gains de l'ordre de 5.000 euros aux internautes: il suffirait de lui dire "bonjour" et de cliquer sur un lien.source——Comment fonctionne un effet de rumeur ?La majorité des rumeurs sont produites spontanément et ne sont pas le fruit d'un complot.On pense plutôt à un mensonge ou de « paroles en l'air » dont un groupe se saisit, pour diverses raisons, et l'amplifient.L'effet d'amplification d'une rumeur repose sur un « Guide d'opinion ».C'est le sociologue américain Paul Lazarsfeld qui le premier a étudié le fonctionnement mécanique de la rumeur. On est en 1955 et tout reste d'actualité.Selon lui une rumeur court à condition qu'elle mette en jeu 3 éléments :1- identification personnelle (la rumeur concerne directement la personne)2- valorisation de l'enjeu (la rumeur est importante)3-capacité d'action (la personne peut agir sur cette rumeur)Qui se souvient de cette chaine Facebook :« Il paraît que Facebook va devenir payant. Tous les commentaires postés en privés à une période donnée vont devenir public ! Vites, dépêchez-vous de transférer ce message à tous vos contacts et d'envoyer un email à Zuckerberg ! »—Evidemment, un certain nombre de rumeurs, notamment à l'approche d'élections, sont créés intentionnellement pour discréditer un candidat ou encore de faire passer un programme politique. On peut alors parler de fake news.Des sites pour vérifier une infoDes sites comme https://factuel.afp.com/ ou HoaxBuster ont été créés pour vérifier la véracité d'une info, alors que les médias eux-aussi tombent parfois dans le panneau. Clitorine : une jeune fille aurait été baptisée Clitorine. Une variante de la rumeur évoque des jumelles, Clitorine et Vagina. Et pourtant, il n'y a jamais eu d'enregistrement à l'état civil d'une Clitorine.——Légendes urbaines : des histoires pas si insignifiantes que ça.La rumeur offre parfois une explication simplifiée et rassurante de certains problèmes de société.Loin d'être des histoires insignifiantes, ces légendes urbaines en disent beaucoup sur notre société et l'état de ses tourments.Elles mettent, en scène les préoccupations de notre époque : sentiment d'insécurité, craintes liées à la fiabilité des nouvelles technologies ou à l'évolution des mœurs.Selon certains sociologue, la rumeur est carrément une technique élémentaire de sociabilité et d'échangeSi ces légendes urbaines circulent, c'est que, individuellement et collectivement, nous y trouvons une valeur d'échange. La rumeur conforte le sentiment d'entre-soi. Dire une rumeur dans une conversation, c'est profiter d'un moment de connivence. C'est un lien communautaire.La rumeur est aussi une opinion par défaut. Instinctivement la rumeur ou les légendes urbaines peuvent être une bonne manière de donner le change quand on n'a rien à dire sur un sujet, et ne pas perdre la face. Derrière légende urbaine, toute fraiche celle-ci :Il y aurait des appels à l'aide sur les étiquettes des vêtements Shein.Plusieurs posts circulent sur les réseaux sociaux. On y voit des étiquettes de vêtements Shein avec écrit au milieu des consignes de nettoyage un message énigmatique « need help ». Ce serait un message d'appel à l'aides populations Ouïghours travaillant dans des camps de travail forcé en Chine.L'info a été démentie par le site FakeOff de 20 Minutes, mais la légende urbaine continue de circuler——Il n'y a pas de fumée sans feu ?Le principe même de la rumeur et des légendes urbaines est qu'elles sont tenaces. Notamment si elles touchent au scandale.En général, tout démenti n'est qu'un pis-aller. Ronaldo et MessiPas plus tard qu'hier, en zonant sur Instagram, je vois une story très convaincante avec une photo de Ronaldo et Messi en train de s'embrasser fougueusement. Le Tweet décrit que :« Pour protester contre l'interdiction de l'homosexualité au #Qatar pendant la Coupe du monde, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi se sont embrassés devant les objectifs des photographes. Le #Qatar exige l'exclusion des 2 joueurs pour la Coupe du monde « Le tweet repartagé plus de 2000 fois part d'un compte parodique @medhivenirC'était convainquant ! Mais c'était bien une supercherie.Le monstre du Loch nessAutant te dire que ces sujets me passionnent, je suis complètement cartésien, mais je suis de ceux qui ne se font pas d'avis tant qu'ils n'ont pas vu de preuves. Et c'est aussi à cause de gens comme moi que les légendes urbaines peuvent subsister. J'ai récemment écouté l'un des derniers épisodes du podcast « Les baladeurs » sur le monstre du Loch NessEt la manière dont est amenée l'histoire m'a conforté dans mon schéma de pensée. La journaliste part à la rencontre de passionnés et de marginaux écossais qui rassemblent des preuves et qui continuent de croire tant qu'ils n'ont pas la preuve du contraire.La crypto zoologie et les groupes FacebookJe suis tombé sur un groupe fabuleux ce matin : « Du Yéti au Monstre du loch Ness" (Groupe de Cryptozoologie)Ce groupe est destiné à la critique d'ouvrages, d'articles scientifiques ou de théories cryptozoologiques, tout cela avec un regard critique et scientifique.En un mot, l'objectif du groupe est de donner la parole à des personnes qui veulent aller plus loin que ce que l'on trouve habituellement sur les pages, forums ou groupes dits "paranormaux ». Les théories "paranormales" ou "surnaturelles" n'y sont pas les bienvenues. . . .Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs.Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.
Une tradition -très importante- qui remonterait à la Bible.
Un CSM est-il condamné à rester CSM pendant toute sa carrière ? Existe-t-il une vie après des années de CSM ? Instinctivement, on pense à l'évolution vers un poste de Senior ou de Manager. Quoi d'autre ? Dans ce débat, on soulève les réflexions suivantes : - le management est-il la suite logique (et obligatoire) après plusieurs années d'expérience en CSM ? - comment anticiper les évolutions futures de ses équipes lorsqu'on monte une équipe de CSM ? - quid de la reconnaissance ? - comment faire savoir son souhait d'évolution ? - comment choisir son orientation à la croisée des chemin entre le Produit, les Clients et le Marketing ? Merci encore à mes 2 supers invités : Guillaume de MoovOne et Elisabeth de Talentsoft ! Contributions d'Elisabeth ; - Open Book of Customer Success - Elisabeth a été nominée en octobre 2020 parmi le TOP100 des Customer Success Strategist : un grand bravo ! Son de la fin : extrait de "Upgrade U" de Beyoncé
Pour ce 21 ème épisode, un échange peu habituel avec Mischa, 24 ans. Comme vous l’entendrez à travers ce long entretien Mischa a des idées très arrêtées sur la place des hommes par rapport aux femmes, comment devraient être leurs rapports intimes et le rôle de chacun dans notre société.Mischa racontera son apprentissage via le porno qui l’a beaucoup aidé pour préparer sa 1ère fois, son rapport particulier à la séduction qu'il considère comme un véritable « sport » et qui est la clé de voûte de sa personnalité, il partagera d'ailleurs quelque unes des méthodes qu’il met en place pour arriver à ses fins avec la gente féminine.Jamais tombé amoureux, Mischa conclura sur son envie de se poser et vivre enfin une histoire.Comme vous le constaterez nous n’avons pas été d’accord sur de nombreux points mais j'ai fait en sorte de respecter au maximum ses idées afin qu’il puisse s’exprimer librement dans cet espace dédié, safe et bienveillant. Il est important de vous rappeler que l’idée de ce podcast est que chacun puisse s’exprimer librement sur sa sexualité, ses sentiments, ses expériences et ses idées. Il est essentiel pour notre société que chacun trouve un espace d’expression.* C’est le reflet de la réalité et même si certains témoignages manquent de déconstruction et sont en opposition avec les idées que je défends ou les vôtres, il est important de ne procéder à aucune censure sur ce sujet.** Mischa va donc assez librement partager ses idées sur les minorités visibles et invisibles, les rapports hommes / femmes et son point de vue sur la théorie du genre. Il peut y avoir des propos choquants, blessants et humiliants. Nota Bene : Cet épisode a été enregistré juste après la période de déconfinement (juin 2020)* Je remercie Sophie du podcast Sexplorer d’avoir également partagé son point de vue sur le sujet. @sexplorer.podcast** tant que cela reste légalTrigger warnings : grossophobie, racisme, harcèlement de rue, sexualisation de la femme** Infos **Instagram : @ontheverge_podcastFacebook : @onthevergepodcastEt si vous avez la moindre question / remarque : onthevergeaudio@gmail.com See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Passer un coup de fil immobile, en restant assis m'est parfaitement impossible. Instinctivement, je me lève, je marche, je tourne en rond, je fais les 100 pas. Ce qui pose la question de savoir pourquoi on fait les 100 pas quand on est au téléphone. See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Instinctivement associée au célèbre logo de la pomme croquée, la marque Apple est étroitement liée à l'histoire de son co-créateur, l'inventeur et entrepreneur californien Steve Jobs, dont les intuitions ont complètement remodelé le paysage de l'informatique et, plus largement, celui des nouvelles technologies. L'aventure commence, lorsque Steve Jobs – un ancien employé d'Atari – cofonde, avec son associé Steve Wozniak, une entreprise d'informatique, le 1er avril 1976... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Aujourd'hui en ce 1er Janvier 2020 je reprends le micro le temps d'un épisode :D En me levant ce matin j'ai pris mon cahier pour faire un bilan de mon année. Instinctivement 4 questions me sont venues. -En quoi tu voudrais que 2020 soit différent de 2019 -Qu'est-ce que tu vas changer pour que ce soit différent -En quoi tu voudrais que 2020 soit similaire à 2019 -Qu'est-ce que tu vas changer pour que ça arrive ? J'ai donc répondu par écris au début, mais après j'ai décidé de prendre le micro pour partager à voix haute mes réflexions. Écoutez la réponse à mes questions :D Enjoy!
André reçoit de son ex-collaborateur un courriel au terme duquel il lui est demandé de communiquer l’ensemble des données encore détenues à son sujet. Instinctivement, il répond qu’il ne possède plus aucune donnée, celles-ci ayant été détruites deux ans après son départ de l’entreprise. Quelques minutes plus tard, il se voit notifier, toujours par courrier électronique, une mise en demeure de remettre sans délai ces données, avec la mention expresse du fait que la durée légale de conservation n’aurait pas été respectée. En clair, son ex-employé lui reproche d’avoir détruit ces données trop tôt. Henri déboussolé par cette thématique qui le dépasse, contacte son contemporain Jacques qui vient de prendre sa retraite après avoir exercé durant 30 ans l’activité de responsable des ressources humaines d’une multinationale helvétique. Voici la réponse qui lui est formulée. Le principe de base consiste à effacer les données lorsqu’elles ne sont plus nécessaires. Il est conseillé de trier tous les deux ans les dossiers du personnel afin d’en retirer les documents inutiles pour respecter le principe de proportionnalité. Déterminer ce qui est utile ou inutile n’est pas chose aisée. Certaines règles du droit des assurances sociales ou du droit fiscal peuvent imposer de conserver les données parfois même après la fin des rapports de travail. Quant aux données liées à des prétentions financières découlant du contrat de travail, elles doivent être conservées durant le délai de prescription. Finalement, toutes les données nécessaires à l’exécution du contrat de travail peuvent être conservées le temps que dure ce contrat. À défaut de se trouver dans l’un des cas de figure précités, les données doivent être détruites. En bref donc, tout va dépendre de la situation concrète. À titre exemplatif, les documents relatifs à un congé maternité datant de plusieurs années n’ont pas de raison d’être conservés 15 plus tard, car ils sont inutiles à l’exécution du contrat de travail. Le plus simple serait de ménager un accès à un outil internet qui propose à chaque collaborateur de consulter entre autres les informations personnelles, le décompte de salaire, ainsi que le certificat de salaire. Ainsi le collaborateur pourrait connaître en tout temps le contenu des informations détenues à son sujet et se manifester s’il souhaite en obtenir la destruction. Une pesée d’intérêts serait ensuite réalisée par l’employeur et en cas de litige, l’autorité compétente pourrait trancher en définitive.
Ils ont la vingtaine, ou la trentaine. Ils sont hétéros et, au cours de leur plus ou moins longue vie sexuelle, ils ont couché avec 30, 40 ou 200 femmes. Ils les ont touchées, caressées, masturbées et pénétrées. Instinctivement, maladroitement, ou avec assurance. Mais, au fond, que savent-ils vraiment de la sexualité féminine? Qu’ont-ils appris au fil des années et des expériences? Que connaissent-ils de la jouissance des femmes? Sont-ils capable de décrire un clitoris ou d’identifier un orgasme chez leurs partenaires? Comment voient-ils leurs vulves? Aiment-ils leurs odeurs, leurs goûts? Ce sont à toutes ces questions particulièrement indiscrètes que nous avons demandé à Nathan, Mathieu, Guillaume et Raphaël de répondre. Pour que leurs paroles ne soient pas bridées par la timidité ou la pudeur, nous les avons d’abord rencontrés ensemble autour de quelques bières pour lancer cette discussion très intime. Puis, quelques jours plus tard, nous leur avons demandé de revenir seul au micro pour réagir à quelques-unes de leurs déclarations, qu’elles soient marquantes, drôles ou simplement originales. Cette semaine, dans Sur Leurs lèvres, on clôt cette série de 4 épisodes avec Raphaël. À 37 ans, cet architecte célibataire toulousain évoque l'angoisse de bien faire qui l'étreint le premier soir, voit le cunnilingus comme “une connexion folle”, confie sa maladresse quand il s'agit de masturber une femme et assure enfin n'avoir pas vu de poils depuis un bout de temps... Bonne écoute! Podcast de Julia Tissier, réalisé et mixé par Sulivan Clabaut, une production Nova Spot See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Ils ont la vingtaine, ou la trentaine. Ils sont hétéros et, au cours de leur plus ou moins longue vie sexuelle, ils ont couché avec 30, 40 ou 200 femmes. Ils les ont touchées, caressées, masturbées et pénétrées. Instinctivement, maladroitement, ou avec assurance. Mais, au fond, que savent-ils vraiment de la sexualité féminine? Qu’ont-ils appris au fil des années et des expériences? Que connaissent-ils de la jouissance des femmes? Sont-ils capable de décrire un clitoris ou d’identifier un orgasme chez leurs partenaires? Comment voient-ils leurs vulves? Aiment-ils leurs odeurs, leurs goûts? Ce sont à toutes ces questions particulièrement indiscrètes que nous avons demandé à Nathan, Mathieu, Guillaume et Raphaël de répondre. Pour que leurs paroles ne soient pas bridées par la timidité ou la pudeur, nous les avons d’abord rencontrés ensemble autour de quelques bières pour lancer cette discussion très intime. Puis, quelques jours plus tard, nous leur avons demandé de revenir seul au micro pour réagir à quelques-unes de leurs déclarations, qu’elles soient marquantes, drôles ou simplement originales. Cette semaine, dans Sur Leurs lèvres, on a sondé Guillaume, étudiant en journalisme de 23 ans à Strasbourg. Celui a qui longtemps été un amant stressé ne garde pas un bon souvenir de son premier cunnilingus, mais un excellent de la première fois où une femme a joui avec lui. Podcast de Julia Tissier, réalisé et mixé par Sulivan Clabaut, une production Nova Spot See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Ils ont la vingtaine, ou la trentaine. Ils sont hétéros et, au cours de leur plus ou moins longue vie sexuelle, ils ont couché avec 30, 40 ou 200 femmes. Ils les ont touchées, caressées, masturbées et pénétrées. Instinctivement, maladroitement, ou avec assurance. Mais, au fond, que savent-ils vraiment de la sexualité féminine? Qu’ont-ils appris au fil des années et des expériences? Que connaissent-ils de la jouissance des femmes? Sont-ils capable de décrire un clitoris ou d’identifier un orgasme chez leurs partenaires? Comment voient-ils leurs vulves? Aiment-ils leurs odeurs, leurs goûts? Ce sont à toutes ces questions particulièrement indiscrètes que nous avons demandé à Nathan, Mathieu, Guillaume et Raphaël de répondre. Pour que leurs paroles ne soient pas bridées par la timidité ou la pudeur, nous les avons d’abord rencontrés ensemble autour de quelques bières pour lancer cette discussion très intime. Puis, quelques jours plus tard, nous leur avons demandé de revenir seul au micro pour réagir à quelques-unes de leurs déclarations, qu’elles soient marquantes, drôles ou simplement originales. Cette semaine, dans Sur Leurs lèvres, on a sondé Mathieu, parisien de 37 ans qui travaille dans la musique. Alternant des périodes de couple et de célibat, ce fils de gynéco a bien retenu ses cours d'anatomie, surtout quand il s'agit du sexe féminin. Il voue une passion aux femmes fontaines, comme aux préliminaires, et se méfie des sextoys. Bonne écoute! Podcast de Julia Tissier, réalisé et mixé par Sulivan Clabaut, une production Nova Spot See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Ils ont la vingtaine, ou la trentaine. Ils sont hétéros et, au cours de leur plus ou moins longue vie sexuelle, ils ont couché avec 30, 40 ou 200 femmes. Ils les ont touchées, caressées, masturbées et pénétrées. Instinctivement, maladroitement, ou avec assurance. Mais, au fond, que savent-ils vraiment de la sexualité féminine? Qu’ont-ils appris au fil des années et des expériences? Que connaissent-ils de la jouissance des femmes? Sont-ils capable de décrire un clitoris ou d’identifier un orgasme chez leurs partenaires? Comment voient-ils leurs vulves? Aiment-ils leurs odeurs, leurs goûts? Ce sont à toutes ces questions particulièrement indiscrètes que nous avons demandé à Nathan, Mathieu, Guillaume et Raphaël de répondre. Pour que leurs paroles ne soient pas bridées par la timidité ou la pudeur, nous les avons d’abord rencontrés ensemble autour de quelques bières pour lancer cette discussion très intime. Puis, quelques jours plus tard, nous leur avons demandé de revenir seul au micro pour réagir à quelques-unes de leurs déclarations, qu’elles soient marquantes, drôles ou simplement originales. Cette semaine, dans Sur Leurs lèvres, on a sondé Nathan, 25 ans, ingénieur du son à Paris. En couple depuis plus de trois ans, ce vingtenaire évoque le silence qui a régné sur ses premières années de sexe, raconte le fiasco qu'a été son premier cunnilingus et file la métaphore comme personne lorsqu'il s'agit du sexe féminin. Bonne écoute! Podcast de Julia Tissier, réalisé et mixé par Sulivan Clabaut, une production Nova Spot See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le Chapitre 10 « Pin'up (suite) » est disponible MAINTENANT en livre numérique sur toutes les plate-formes et sur le site de Red Universe ! Le marchant Broto est vraiment plein de ressources. Il peut proposer ce que vous voulez, et même ce que vous n'imaginez pas. Mais tout a un prix.Rendez-vous sur http://reduniverse.fr/livres-numeriques « Bien, les gens. Tonton Ralato et moi avons à parler de trucs sans importance, laissez-nous. Ma petite poule, ajouta-t-il dans un clin d'œil à la capitaine, je compte sur toi pour la gâterie de quatre heures, hein ?Allez, hop ! Tout le monde au boulot ! »Sur un signe de tête, Ralato salua ses deux subordonnés, intrigué comme eux par ce soudain entretien imprévu en tête à tête. Que préparait donc le chancelier ?Ce n'est qu'une fois la porte bien refermée que celui-ci ouvrit un tiroir et en sortit une nouvelle télécommande qu'il activa. Un ronronnement monta du plancher puis se fondit dans le murmure ambiant : un système de protection ? C'était un mélange de plusieurs pare-feux psychiques et physiques, parasitant des écoutes à distance, des émetteurs cachés et bien évidemment des Mentaux. Ralato ignorait que Poféus avait fait installer un de ces couteux gadgets dernier cri, mais il s'inquiétait encore plus de ce qui allait suivre.Il ne fut pas déçu.L'expression du chancelier sembla fondre sur son visage, faisant place à une peinture digne d'un artiste torturé par la folie. Les muscles zygomatiques étiraient un sourire bien trop large pour ce long visage noueux, des rides inconnues apparaissaient sur le front, les pommettes et le cou, mais c'était évidemment à la hauteur du regard que la frayeur prenait sa source. Les yeux étaient exorbités au point de bleuir tous les lourds cernes qui se creusaient encore, dessinant beaucoup trop la structure osseuse. Les sourcils s'ébouriffaient, remontant le front en une pointe satanique. L'ancienne cicatrice, plus rouge que jamais, marquait plus qu'à l'accoutumée l'une des tempes du chancelier. La transformation faciale de Poféus se déroula devant un Ralato abasourdi, assistant, en direct, à l'une des interprétations les plus pessimistes transmises par son service médical : schizophrénie avancée et double personnalité.La situation empirait et le ministre mental redoutait la suite.Une voix éraillée, à la limite de l'intelligible, sortit des profondeurs de la gorge de Poféus. Elle résonnait de folie dans chacun des sons émis.« Tu… Tu vois cette flotte, cette belle et grande flotte ? Hé bien figures-toi que ce n'est pas pour le putsch qu'elle est prévue… nan, pas pour çà… hé, hé, hé, HA, HA, HA ! »Ralato vécu les secondes suivantes comme un supplice, des sueurs froides remontant de long de son épine dorsale. Instinctivement, il releva ses barrières mentales, comme un enfant se cacherait derrière ses bras devant un danger. Poféus toussa, manqua de suffoquer, puis se reprit, poursuivant son explication d'une voix brisée…… l'EXODE ! … l'EXODE, IL FAUT LES DÉTRUIRE ! AZALA ET TOUTE LA CLIQUE DES ÉXODÉS NE DOIVENT PAS SURVIVRE.Pardon, Monsieur ? ne put s'empêcher de demander Ralato, la surprise prenant le pas sur l'inquiétude.On va envoyer la totalité de la nouvelle flotte à la… la chasse à l'Exode, tu vois ? Ils doivent les rattraper et les anéantir… hé, hé, hé… Cherchez… …cherchez le transporteur n° 7, celui-là doit être pulvérisé EN PRIORITÉ… Mais pas que… tous les autres aussi, car je ne veux plus de témoins, plus de seconde humanité pour nous faire de l'ombre. C'est TON idée… la tienne, et elle est putain de bonne, cette idée ! Tu te souviens ? On peut ENFIN la mettre en pratique, mon Ralato, on peut…Ils sont trop loin, Monsieur, ils ne les rattraperont pas avant leur installation sur Antares IV et les débusquer sera bien trop compliqué.Ralato l'avait simplement interrompu. Aussi incroyable que cela puisse paraitre et en contradiction totale avec ce Ralato, mentionné par Poféus, il venait de lancer le premier argument auquel il avait pensé pour contrer ce projet fou. Les mois vécus avec Stuffy, les tortures mutualistes et sans doute ses aventures passées, avaient doucement, mais sensiblement, modifié la manière de réfléchir du jeune lieutenant devenu colonel.Apparemment, cela ne sembla pas déranger une seconde Poféus qui enchaina, balayant l'argument d'un revers de la main.Six semaines… La flotte est équipée avec les derniers modèles de compresseurs militaires, le top du must du meilleur ! Ils sautent sept ou huit fois plus de dimensions à chaque Transition et le rendement de leurs calculateurs est… bref, le top ! Ces vieilles tôles de transporteurs de l'Exode ne feront… hé, hé, hé… pas le poids !… il y a aussi la mise en garde de Monsieur Heir, insista Ralato. Il avait évoqué des civilisations au-delà de la Passe de Magellone. C'est dans mon rapport et le Stuffy à la tête des Souriants effectue des recherches dans ce sens, sur Talbot. Une arrivée massive de vaisseaux de guerre risquerait de déclencher…Déclencher quoi ? Une guerre ? MAIS C'EST UNE FLOTTE MENTALE… hum, … une flotte mentale, mon petit Ralato, rien ne pourra l'arrêter ! Les croiseurs ont même les premiers boucliers magnétiques qui repoussent les missiles, ils vont avoir ce fameux canon psychique qui… … qui grillera le cerveau des ennemis, c'est pas trois pirates qui nous arrêteront ! Il n'y aura pas de guerre, car nous allons enfin restaurer la… hé, hé… LA GRANDEUR DE NOTRE CIVILISATION !… Restaurer la grandeur de notre civilisation ?Ralato n'en revenait pas de ce qu'il entendait, cette fois l'état de Poféus risquait de devenir un problème dépassant largement le cadre de la bienséance quotidienne.« OUI… … nous allons élargir l'influence de MaterOne au-delà de la Passe. Il est temps de récupérer le juteux commerce des ressources qui se trouve là-bas et d'y envoyer notre administration… oui, on va y mettre plein de fonctionnaires, des impôts, des trucs comme ça… La royauté y avait tout abandonné aux pirates et aux aventuriers de merde.D'une pierre trois coups, mon… hé, hé, mon Ralato : on s'agrandit, on fait des sous… … et on brise enfin le monopole en Lithium des Souriants ! »Le colonel Ouli remua sur sa chaise, mal à l'aise, tandis que Poféus éructa une quinte de toux tout en se grattant l'entrejambe. Une colonisation militaire intensive qui remplacerait les rares missions d'exploration, c'était risqué, mais bon… Poféus avait, par contre, insisté sur la destruction de Transporteur 7, pourquoi ? De tête, Ralato ne se souvenait que de la princesse Azala qui se trouvait à bord et le chancelier n'avait pas de raison valable pour la haïr à ce point.Soudain, il sursauta… et si c'était son frère ? Fabio voyageait avec l'Exode et probablement à bord du numéro sept ! C'était certainement lui que Poféus voulait détruire. Il tenait à faire disparaitre les ultimes traces d'un passé empli de lourds secrets qu'ils avaient partagés, dont la fameuse mort du roi comme l'avait suggéré Heir.Une puissante flotte mentale contre un Mental puissant, cela semblait logique. Mais alors, pourquoi avoir attendu tout ce temps et ne pas l'avoir fait disparaitre quand il était à leur merci, prisonnier de la forteresse souterraine ?Quelque chose ne tournait pas rond, mais Poféus ne daigna pas le laisser poursuivre sa réflexion :Départ dans trois petites journées. QuartMac s'en ira avec eux… Hé, hé, hé ! Le vieux aura du temps pour améliorer encore les interfaces mentales et le fameux… … le fameux canon. Dis-lui qu'il sera mon… mon gouverneur, mon bras droit, avec TOUS pouvoirs, une fois de l'autre coté. Çà, ça va lui plaire !Pourquoi voulez-vous la mort de Fabio ? questionna brutalement Ralato.Fabio ? Calande… Fabiooooo… Ah.Je l'avais oublié… … entre nous, s'il avait fait ce qu'on lui avait demandé, l'Exode serait déjà volatilisé… Mmmmh… J'ai… j'ai froid, tiens ?Et, une nouvelle fois, Ralato assista au cauchemar de la transformation du visage. Les traits redevinrent plus sereins, les orbites se recouvrirent de chair et de peau soudain moins bleue, même la sensation de tension émanant du corps entier sembla se dissiper. L'homme ne se rendait pourtant pas compte de sa propre métamorphose, se contentant de se frotter les bras pour se réchauffer.En quelques clignements de paupières, Ralato retrouva le personnage hédoniste qui se trouvait devant lui quelques minutes plus tôt, bien plus calculateur, bien moins… inquiétant.D'une voix plus posée, Angilbe Poféus reprit :Préviens QuartMac que Fabio peut avoir la vie sauve s'il arrive à s'échapper, on peut même envisager de le rapatrier. Ce n'est pas lui notre cible et… évitons que des Mentaux ne se retrouvent face à lui, même avec des boucliers psychiques… C'est un modèle identique qui équipe ce bureau, tu vois, pas bête, hein ? Donc, bref, on autorisera Fabio à s'en sortir. Mais que cela reste ultrasecret.Content ? Ton bienaimé frère s'en tirera.Je… certes, Monsieur. Trois jours, ce sera un peu court, tenta Ralato dans une ultime ruade pour gagner encore un peu de temps : ce n'était pas possible que le destin de l'Exode bascule aussi vite. Il nous faudra plusieurs semaines pour…Les ordres ont déjà été donnés par missives cryptées le lendemain du putsch. Je ne te demande pas de préparer leur départ, mais de disperser la flotte royale pour prendre le relai. Maintenant que tu as eu le temps d'entrer dans tes fonctions, tu sauras les répartir convenablement. Fin de la discussion, ça m'ennuie…Le chancelier tourna son siège vers les grandes fenêtres. Le soleil de cette fin de matinée égayait les couleurs des jardins du palais et tout ce qui volait en profitait pour se manifester. On assistait au spectacle d'une atmosphère bucolique de printemps, bien éloignée de la terrifiante discussion qui venait de se tenir dans ce bureau. Ralato remarqua la main droite de Poféus qui frottait son entrejambe d'une manière bien trop prononcée. Il se leva, préférant quitter la place avant d'assister à quelque démonstration inavouable. Au moment de refermer la porte, le chancelier l'apostropha :« Dis à ta petite Fakir de venir tout de suite, il y a urgence ! »Le ministre Ouli tira la clenche et traversa l'antichambre rapidement. La flotte allait-elle vraiment partir à la chasse à l'Exode ? Ou n'était-ce qu'une nouvelle lubie de ce… fou ?Et si Fabio n'était pas la cible, alors pourquoi cette priorité de la destruction de Transporteur 7 ?…Azala ! Dès le début il l'avait nommément citée. Ce n'était donc pas une simple formulation. Soutenez Reduniverse.fr - Prod: PodShows, Réa: Raoulito, Relecture: Kwaam, JMJ, Acteurs: Tristan (Narration), Ralato: raoulito, Poféus: Pof, Dir acteurs : Andropovitch, Derush : Zizooo, Montage: Vincent Gauchot Vous aimez Red Universe ou alors vous avez des critiques ou des remarques ? Laissez vos commentaires ici : http://reduniverse.fr/la-saga/episodes/Merci à vous !
Quel est votre personnage préféré de Red Universe ? Venez donner votre avis dans le sondage en ligne sur le site de Red Universe !http://reduniverse.fr/sondage-red-universe-2016/ ( Aujourd'hui Red Universe a 6 ans, bon anniversaire ) —————————————-Télécharger l'épisode Mp3⎮⎮S'abonner Misha poussa sans douceur plusieurs de ses hommes qui bloquaient le passage. Ces idiots s'étaient précipités, comme lui, pour affronter leur mystérieux agresseur mais, visiblement ils refusaient maintenant de se battre. Comment se pouvait-il que son équipage, le sien, lui qui l'avait suivi par-delà toutes les batailles, recule aujourd'hui ? La réponse lui vînt dès qu'il scella sa combinaison, activant l'étanchéité du casque et… la radio. « Écartez-vous de mon chemin, je massacrerais quiconque s'opposera à moi ! OÙ EST MISHA ?! Pas la peine de hurler comme cela, Igor, je suis là. Vous autres, reculez, laissez-nous seul… » Et sans demander leur reste, l'équipage disparu par les diverses coursives secondaires, fermant les écoutilles derrière eux. Le vaisseau bélier n'était pas planté bien loin et une décompression pouvait survenir à n'importe quel moment. « Misha ! Rend-toi, je viens te ramener à la base pour que tu sois jugé pour ton crime. » L'autre posa sa hache sur l'épaule, et soupira. Cette situation aurait presque pu être amusante en d'autres circonstances. Il pencha un peu sa tête, confirmant l'absence d'un quelconque autre intrus que son demi-frère. « Et tu es venu seul… c'est un peu risqué, non ? Déjà que, lors des attaques, tu manquais souvent de te faire étriper ; te voici là, qui enfonce et endommage mon vaisseau, et vient menacer sans vergogne. Esfir ! Elle est morte ! Elle s'est refusé à moi une fois de trop. Je ne dis pas que je suis fier de mon geste, mais c'était la seule issue poss… C'ÉTAIT NOTRE SŒUR ! ES-TU DONC DEVENU FOU ? C'était une grande guerrière, mais ce n'était aussi qu'une femme. Il était temps qu'elle prenne son rôle dans la communauté pirate et dans la famille ! Tu as toujours été protecteur envers les tiens ! Pour toi, on passait au-dessus de tout, comment as-tu pu ? COMMENT ?! EN LUI ÉCRASANT SON JOLI COU, si tu veux tout savoir ! Et sa petite chatte ne méritait pas tout ce temps que j'ai attendu pour l'avoir ! » Instinctivement, Igor s'élança vers son géant de frère, traversant les quelques mètres les séparant, son épée pointée vers lui. Sans inquiétude particulière, Misha para le coup de son énorme hache, bloquant l'arme contre la paroi. « Laisse-moi partir loin, mon frère. Je veux être mon seul bourreau. Tu deviendras le futur chef de la communauté et, un jour, tu oublieras. OUBLIER ?! » Dans une contorsion qui surprit le géant, Igor désengagea son épée et, d'un bond, il repartit à l'attaque. L'autre se replia et frappa le jeune pirate fou de colère, d'un coup sec du son manche. Celui-ci fût projeté contre le mur et en perdit son épée sous le choc. Avant qu'il n'ait pu la récupérer, le pied énorme de Misha lui écrasait la main, la face aiguisée de la hache à quelques centimètres de sa tête. « Je te demande de me laisser partir. N'insiste pas Igor, je… Commandant, l'attraction de la Passe augmente encore. Nous allons devoir allumer les propulseurs latéraux. Mais le vaisseau-bélier risque de se détacher, et la zone où vous êtes va subir une décompression. Attendez encore. On ne pourra pas attendre longtemps. Je n'en ai pas pour longtemps, terminé. Alors, tu as entendu ? Il faut que tu rentres à la maison. Ton vaisseau est juste là-bas et le sas avant est grand ouvert. Tu rentres, tu me laisses partir, et tu ne me reverras plus. L'autre solution serait que je te tue là, tout de suite. Tu n'es pas stupide, fais le bon choix. » Igor projeta ses deux pieds en plein dans le casque de son frère, posant sa main libre sur le plat de la hache et repousser le danger. Misha n'eut d'autre choix que de reculer, libérant son adversaire qui reprit immédiatement une position d'attaque : « Tu vas rentrer avec moi, Misha. Père et tous les membres de notre famille te jugeront pour le crime que tu as commis ! » Le géant resta sans voix quelques secondes. Mais qu'espérait son fou de frère ? Il n'avait strictement aucune chance, il était dominé physiquement et techniquement et pourtant il refusait de lâcher prise… Soit. Il empoigna sa redoutable hache, et se positionna à son tour. « Comme tu veux, Igor. Je vais arrêter de jouer, désormais. Tu veux la guerre ? Je vais donc te donner la leçon que tu aurais dû recevoir depuis longtemps. Je ne me laisserais pas faire ! HAAAAAA ! » Et il attaqua, choisissant un angle bas ; son adversaire le para d'un simple geste, le frappant de son genou dans les côtes. Le choc coupa le souffle d'Igor, qui recula ; l'autre était déjà sur lui : d'un violent coup du plat de la hache, il le fit voler plusieurs mètres en arrière. Roulant sur lui-même, le jeune pirate se rattrapa, vérifiant d'un coup d'œil que sa combinaison n'était pas endommagée. Tout allait bien, pour l'instant. Misha approchait, marchant tranquillement, fier de l'effet qu'il produisait sur son frère et de la démonstration offerte. Igor recula encore, prêt à parer toute nouvelle attaque. L'autre s'en amusait, esquissant des gestes agressifs, puis s'arrêtant, recommençant d'un autre coté… « Hey ! Hé non… Ha ! Pas encore… Alors, où est donc le grand guerrier vengeur qui voulait me faire mordre la poussière ? » Et le géant avançait encore, toujours, repoussant son adversaire vers le vaisseau-bélier. Igor ne doutait pas de ce que cherchait son frère : il allait le remettre de force dans l'appareil. Puis le vaisseau pirate plongerait dans la Passe de Magellone, l'abandonnant là, charge à lui de se débrouiller pour rentrer. Son dos toucha la pointe bélier. On y était, Misha l'avait ramené là où il le désirait. « Tu y vas tout seul ou je t'aide ? » Lança son frère, goguenard. « Viens donc me chercher, je te mettrais moi-même à fond de cale ! Ha, ha ha ! Au moins, je te reconnais le sens de l'humour ! Comme tu veux, ça va faire mal. » Il leva sa hache, visant clairement les jambes pour obliger Igor à sauter sur l'étrave de son appareil. « Commandant, on ne peut plus attendre, il faut lancer les propulseurs maintenant ! Attendez encore ! C'est impossible, on est entrainé ! » D'un coup, le vaisseau reprit son roulis, se penchant encore plus. Misha n'eut d'autre choix que de faire un pas de coté, et cela suffit à Igor. Envoyant son épée par-dessous, comme Esfir le lui avait appris, il remonta la lame le long de la combinaison de son frère ! Arrivée à la poitrine, la lame découpait déjà le tissu, arrivée au cou, elle entamait les chairs. Le mouvement ne s'arrêta pas sur l'accroche de la fermeture du casque, tout juste ripa-t-elle dessus et brisa la visière. Le réflexe de recul du géant lui sauva son œil, mais pas sa joue ni son arcade sourcilière ; la lame entailla profondément son visage du coté gauche. Misha roula sur lui-même et tenta de se rattraper mais il n'y parvint pas, le vaisseau pirate allait bientôt se retourner sur lui-même ! Soudain, un grondement leur parvint de l'extérieur. On avait activé les réacteurs pour tenter de sauver l'appareil. La coque du vaisseau-bélier grinça contre le métal perforé de la paroi ; dans quelques secondes, il allait se défaire et s'éloigner dans le vide. Soutenez Reduniverse.fr Prod: PodShowsRéa: RaoulitoRelecture: Arthur, Kwaamnarration: IcaryonActeurs: Raoulito: Igor,Zylann: MishaCompo: Ian, CleptoporteMontage: Ackim
«Non, le monde est comme ça, mais je le refuse. Ça peut changer. Instinctivement, j’ai dit non.» Le Scrabble d'André / Abécédaire de Brassard est composé d'une quarantaine de mots tirés de l'univers de l'artiste autour desquels il devise. Entrevues réalisées par Olivier Choinière en 2011 et 2014 avec ce metteur en scène hors-norme, au franc-parler, défenseur acharné des auteurs d’ici et d’ailleurs, professeur engagé, qui fut au cœur de plus de 30 années de vie théâtrale québécoise. André Brassard est un artiste prolifique qui a, dès la création des Belles-sœurs en 1968, profondément marqué le territoire culturel du Québec.
Soutenez Red Universe: Faites un don ou baladez-vous dans notre boutique Télécharger l'épisode Mp3⎮⎮Torrent⎮⎮S'abonner Des explosions de couleurs, une masse fibreuse recouvrant tout, où que porte le regard. Ralato se perdait dans le sublime spectacle qui s'offrait à ses yeux : la nébuleuse de gaz de Talbot, vue de l'intérieur. Des nuages gazeux s'accumulaient progressivement au cours des millénaires, formant des agrégats comme tissés dans le substrat du réel, puis un jour ils s'éveillaient à la lumière, brillant de la fusion nucléaire de l'hydrogène, accouchant de ce que l'on appelait communément, des soleils. “ Ça vaut le coup, non ? Ouais, je regrette juste de ne pouvoir admirer cette splendeur par mes propres yeux. Une ex avec qui j'avais failli me marier voulait que nous passions notre voyage de noces ici. Amusant de me retrouver au bon endroit, mais marié avec le Lieutenant Ralato et sur un convoi de transport militaire, non ? ”Il sourit à l'humour de Stuffy. Depuis qu'ils avaient “fusionné”, suffisamment d'événements étaient arrivés pour qu'ils en viennent à faire alliance, puis à cohabiter plus sereinement. “ Dis plutôt que nous nous complétons à ravir.” C'était vrai. Le Lieutenant devait même reconnaître que leur force de frappe commune dépassait la simple addition de leurs capacités, ils s'étaient comme… sublimés. De la verrière en dôme sous laquelle se tenaient les cinq voyageurs, on pouvait distinguer les cargos qui se suivaient par dizaines en direction d'une géante gazeuse, étoile en devenir d'où l'on extrayait ce fameux oxyde de Lithium, si rare et si utile. C'était leur destination, il y avait de nombreuses exploitations, disséminées sur d'autres géantes gazeuses dans le secteur, mais le centre administratif et commercial de Talbot se trouvait là, sur Tb-01, dans la cité minière de Kyuang. On y serait d'ici une grosse heure. Cela faisait deux semaines qu'ils étaient partis de MaterOne, passagers en mission secrète pour le gouvernement Castiks, à bord d'un convoi d'approvisionnement de Lithium. Ces derniers temps, la cadence des voyages avait doublé, passant de mensuelle à hebdomadaire, on parlait de pic de consommation ; cela avait été bien utile pour embarquer rapidement une discrète équipe Mentale dirigée par le Lieutenant Ralato. Ils avaient trompé l'ennui quotidien par du sport, de l'entraînement ou des cours de rattrapage comme dans le cas du jeune Mai Rui Ian, “ Myan ” un Mental prometteur mais pas assez expérimenté. “ Il est tellement extasié du spectacle qu'il en oublie les règles élémentaires de protection psychiques. Ralato, on a parlé à un mur ces dernières semaines, non ? A toi l'honneur de la piqûre de rappel. ”Le jeune se raidit soudain, sentant la flèche Mentale de Stuffy plantée au milieu de son crâne. “ M..Mon Lieutenant, s'il vous plait, j'ai c.. compris !… ” Il le relâcha, suivant du regard le jeune Mental qui prenait appui contre la verrière sous les regards amusés des autres membres du groupe. Il fallait un Mental comprenant la langue traditionnelle des Souriants si l'on voulait percer leurs secrets. Etonnamment, ils n'étaient pas si nombreux dans les rangs des affaires Mentales, et Myan était le seul disponible. D'où le complément de formation, encadré par Ralato-Stuffy, car là où ils allaient, l'erreur n'était pas permise. Trois Mentaux et deux accompagnateurs, c'était bien peu pour affronter les redoutables Triades souriantes en leur fief ; en cas de problème, plusieurs casernements étaient présents dans la zone, on devait pouvoir compter sur une petite armée. “ Regagnons nos quartiers et préparons-nous. Les affaires reprennent ! ” Lança Ralato aux autres. Le convoi s'était disloqué en plusieurs unités se répartissant dans la nébuleuse. Pour Tb-01, trois cargos se séparèrent dans l'atmosphère, celui de l'équipe Mentale s'amarrant aux docks militaires de Kyuang, la cité administrative et industrielle posée sur la mer de nuages. Un spectacle grandiose que cette demi sphère planant au-dessus d'un maelström de gaz multicolore plus ou moins lourd et dont les pipelines plongeaient au cœur du tourment pomper le précieux lithium. Le débarquement s'effectua au milieu des techniciens et marins de tous poils, vacant à leurs occupations, personne ne faisait réellement attention à leur présence car les manœuvres pour préparer les soutes puis les charger avec le gaz raffiné sous pression nécessitaient du temps et de la précision : tout ici était inflammable et une étincelle mal venue pouvait déclencher une catastrophe. “ Tu connais du monde dans cette ville Myan ? ” demanda Ralato, alors que le groupe progressait vers la sortie de la zone militaire. “ Oui Mon Lieutenant, quelques contacts familiaux éloignés. Je comptais vous en parler, ils pourraient nous être utiles pour l'enquête. ” Et il ajouta, un ton plus bas, le légendaire sourire de sa communauté soudain figé : “ Je connaissais deux des agents retrouvés dans cet abject charnier. Il est hors de question de laisser cela impuni, je suis honoré que vous me permettiez de participer à cette vengeance. ” Une vengeance ? Peut-être de son point de vue, ce garçon venait de vivre l'épreuve du feu des services secrets, quand la mort frappait à distance et vous touchait par rebond. Les Triades souriantes étaient responsables d'un carnage dans la Section des Affaires Mentales : quarante et une victimes aux têtes tranchées, un œil replacé dans chaque gorge. L'enquête avait mené Ralato au quartier des souriants de MaterOne, à la rencontre de cette fameuse organisation secrète. Mais il avait échappé de peu à un enlèvement par un Mental géant Souriant, une brute qui avait fait décoller une fusée des sous-sols du bâtiment, détruisant et tuant nombre d'habitants du quartier lors du décollage. “ Ne t'inquiète pas, nous les aurons, je te jure que… COUCHEZ-VOUS !!! ” Hurla Myan en s'aplatissant sur le Lieutenant entre deux citernes vides. Les trois autres hommes n'eurent pas le même réflexe et ils furent soudain pris d'une étrange frénésie nerveuse, jusqu'à ce qu'éclatent les visages ou les torses sous les impacts de balles.“ On nous canarde avec des silencieux ! Les gars sont sous Boramol ! MERDE, JE FONCE ! ” Hurla Stuffy, lançant une puissante onde Mentale vers un des snipers. Une balle toucha le bras de Myan alors que celui-ci tentait de bouger de leur emplacement, d'un geste Ralato le tira derrière lui, fondant à son tour sur le cerveau d'un autre sniper. L'homme hurla et tomba du balcon d'où il faisait feu, s'écrasant sur un véhicule de levage stationné là. “ Myan, reste à l'abri et envoie un message Mental à toute personne aux alentours, nous avons besoin de renforts ! Je m'en occupe Lieutenant… ATTENTION, EN HAUT ! ” Ralato ne leva pas la tête : lui et Stuffy envoyèrent simultanément deux ondes qui frappèrent deux tireurs tentant de les prendre par surprise du haut des rayonnages. Alors que le premier tombait de plusieurs mètres, le Lieutenant pointa et abattit le second d'une balle. “ Il en reste un seul, je le maitrise, il est à toi ! ” hurla Stuffy, et Ralato bondit à découvert, visant et tirant, comme à l'exercice, plusieurs balles qui atteignirent le dernier sniper en plein torse. Déjà des cris résonnaient un peu partout, des sentinelles accourraient, alertées par les tirs du Lieutenant ou par les appels Mentaux de Myan.“ Putain mais c'est quoi ce bordel !? Quatre tueurs dès notre arrivée, ici, en pleine zone sous contrôle militaire !? Notre venue était secrète, une seule personne était au courant, le contact des Affaires Mentales sur Talbot. Putain ça commence bien, et que sont devenus les autres ? ”Ralato se releva, s'approchant de ses collègues tombés sous les balles. Tous trois étaient morts, criblés d'impacts. Il s'agenouilla aux côtés de Myan, le teint de jeune homme était un peu blanc, mais sa blessure légère, un bon bandage et il n'y paraitrait plus rien. “ Nos compagnons sont morts, tous les trois. On va devoir se débrouiller seuls, petit. ” Après quelques secondes pour absorber la nouvelle, il inspira un grand coup et, le regard dans le vague, répondit posément, en faisant abstraction de ses sentiments : “ J'ai oublié de vous prévenir : ici les Triades sont toutes puissantes, elles voient tout et entendent tout . Ce n'était peut-être… qu'un avertissement. ” Instinctivement, Ralato se raidit. Soutenez Reduniverse.fr Prod: PodShows Réa: Raoolito Relecture: Icaryon, Andropovitch, Arthur R, Coupie, Quentinus15 Narration: Icaryon Acteurs:Myan (Ian)Stuffy (Luciole)Ralato (Raoulito) Compo: Ian Montage: Destrokhorne