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Perdre ses cheveux, c'est perdre une partie de soi et attirer le regard des autres par notre différence. La chute des cheveux chez les femmes est très souvent due à une maladie. Une double peine, en quelque sorte. Comment les femmes vivent-elles ce moment? Une perruque peut-elle remplacer leurs cheveux? Quel impact cela a-t-il sur la féminité? Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Chaque année en septembre a lieu le championnat du monde de la coiffure. La Suisse monte à Paris pour l'occasion et figure même parmi les pays les plus performants. C'est lors du plus grand salon du monde dédié à la coiffure que les dernières tendances sont imaginées et analysées. Rayan, lui, est très suivi sur les réseaux sociaux. Le jeune barbier genevois propose les coupes les plus tendance, dont le fameux "taper" prisé des adolescents. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

De nombreuses femmes laissent apparaître leurs cheveux gris quand ils apparaissent, quel que soit leur âge: elles ont décidé de s'accepter comme elles sont. D'autres renoncent à se les teindre après des années. Mais la transition n'est pas simple: la stigmatisation des "vieilles femmes" reste tenace et a un impact sur les relations sociales. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Laisser des cheveux dits texturés (bouclés, frisés ou crépus) au naturel est une manière de revendiquer ses origines avec fierté. Mais le chemin vers l'acceptation de soi est long, comme l'explique Mahine dans son salon Sica Curly Hair Studio à Lausanne. Quant à la crête colorée, le mouvement punk en a fait un signe d'anticonformisme. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Vu sur Le Club Breton N°47 : Reportages et actualités avec Yves Averty et Marie. Reportage : Mercredi 15 octobre à Saint-Herblain, inauguration de « Patati », le premier centre de Loisirs en breton de Loire-Atlantique. Avec Guylaine Yharrassarry, adjointe au maire de Saint-Herblain, Dominique Sourice, vice-président de la CAF, Gaël Roblin, de l'association Yaouankizoù et Fiona Blot, présidente de l'association Patati. Actualités : « Nicodème a un problème », théâtre musical pour les enfants avec […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Nathan et Bastien (prénoms d'emprunt) rêvaient de fonder une famille. Leur fille a pu naître grâce à une gestation pour autrui réalisée aux Etats-Unis. Cette démarche leur a coûté près de 200 000 francs et a principalement été financée par Bastien. Une situation qui les a obligés à mettre le sujet sur la table, à redéfinir le rôle de chacun et à déconstruire les stéréotypes. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet

L'arrivée de la retraite rime avec chiffres et budget. L'occasion de faire le bilan sur la vie de couple et sur l'organisation familiale. Parce que l'avenir dépend énormément des choix faits par le passé: pourcentage de travail, congé maternité, achat d'une maison, etc. Dans certaines situations, toute cette paperasse donne le vertige. Au point d'en perdre le contrôle et d'accumuler les dettes. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet

Lors d'une séparation, il faut mettre le nez dans les chiffres. Qui paie quoi? Qui gagne quoi? Qui donne à qui? Monique Jolliet est médiatrice à Lausanne. Elle aide les couples à y voir plus clair en écrivant les chiffres noir sur blanc. Une façon d'objectiver la réalité pour réduire les conflits et trouver une entente commune. Toujours amoureux, d'autres couples font le choix de tout anticiper par amour, même le pire des scénarios. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet

Qui est censé payer l'addition? Qui se met à temps partiel pour s'occuper des enfants ? En matière de répartition financière, les schémas stéréotypés ont la peau dure et se mettent en place dès le plus jeune âge. Des jeunes de 15 et 16 ans racontent leur vision des dépenses au sein du couple. Formatrice en éducation financière, Emilie Hawlena est convaincue que l'indépendance des femmes passe par une bonne gestion de l'argent. Reportages de Quentin Bohlen Réalisation: Jonathan Haslebacher Production : Raphaële Bouchet

Qu'est-ce que le jaïnisme ? Une tradition, une religion, une philosophie, née en Inde il y a plus de 2500 ans, qui ne reconnait pas de Dieu créateur et dont le modèle est la parfaite conscience humaine, l'incarnation de l'ascétisme. Les maîtres-sources de l'enseignement sont les Jina, dont les adeptes sont les jaïns. Leur modèle : la non-violence et le respect de tout être vivant, jusqu'au plus microscopique. (Rediffusion) Cette religion est née aux VIe – Ve siècle AC en réaction aux pratiques sacrificielles et au suprématisme des brahmanes, un système religieux très élitiste lié aux textes védiques qui ont influencé l'hindouisme. Le jaïnisme invite par des exercices d'introspection à se libérer du karma qui alourdit l'âme, et des cycles infernaux des renaissances, pour arriver à la Délivrance. Ses textes, contrairement aux Veda qui sont en sanskrit, réservés à une élite, sont rédigés en prakrit, une langue plus accessible. Les maîtres absolus, les Jina, sont des êtres omniscients. Le 24e Jina, Mahavira, est particulièrement célébré. Il serait né au Ve siècle Avant Jésus-Christ, contemporain du Bouddha – mais ils ne se seraient jamais rencontrés. Le 10 avril, une fête lui est dédiée dans les temples jaïns, Mahavir Jayanti, qui célèbre la naissance de Mahavira. Et le 22 octobre consacre le Nouvel An pour les jaïns. Aujourd'hui encore, le jaïnisme compte environ 10 millions d'adeptes dans le monde. Même si en Inde, ils ne constituent que 0,5% de la population, ils jouent un rôle social et économique très important, et ont saisi le virage des nouvelles technologies envers les jeunes générations.   Invitée en studio : Nalini Balbir, professeure en études indiennes à l'Université Sorbonne-Nouvelle, membre du Groupe de recherches en études indiennes, directrice d'études émérite à l'École pratique des hautes études.Autrice de À la découverte du jaïnisme, aux éditions du Cerf en 2024. Reportages en Inde de Côme Bastin.

Qu'est-ce que le jaïnisme ? Une tradition, une religion, une philosophie, née en Inde il y a plus de 2500 ans, qui ne reconnait pas de Dieu créateur et dont le modèle est la parfaite conscience humaine, l'incarnation de l'ascétisme. Les maîtres-sources de l'enseignement sont les Jina, dont les adeptes sont les jaïns. Leur modèle : la non-violence et le respect de tout être vivant, jusqu'au plus microscopique. (Rediffusion) Cette religion est née aux VIe – Ve siècle AC en réaction aux pratiques sacrificielles et au suprématisme des brahmanes, un système religieux très élitiste lié aux textes védiques qui ont influencé l'hindouisme. Le jaïnisme invite par des exercices d'introspection à se libérer du karma qui alourdit l'âme, et des cycles infernaux des renaissances, pour arriver à la Délivrance. Ses textes, contrairement aux Veda qui sont en sanskrit, réservés à une élite, sont rédigés en prakrit, une langue plus accessible. Les maîtres absolus, les Jina, sont des êtres omniscients. Le 24e Jina, Mahavira, est particulièrement célébré. Il serait né au Ve siècle Avant Jésus-Christ, contemporain du Bouddha – mais ils ne se seraient jamais rencontrés. Le 10 avril, une fête lui est dédiée dans les temples jaïns, Mahavir Jayanti, qui célèbre la naissance de Mahavira. Et le 22 octobre consacre le Nouvel An pour les jaïns. Aujourd'hui encore, le jaïnisme compte environ 10 millions d'adeptes dans le monde. Même si en Inde, ils ne constituent que 0,5% de la population, ils jouent un rôle social et économique très important, et ont saisi le virage des nouvelles technologies envers les jeunes générations.   Invitée en studio : Nalini Balbir, professeure en études indiennes à l'Université Sorbonne-Nouvelle, membre du Groupe de recherches en études indiennes, directrice d'études émérite à l'École pratique des hautes études.Autrice de À la découverte du jaïnisme, aux éditions du Cerf en 2024. Reportages en Inde de Côme Bastin.

Vu sur Le Club Breton N°46 : Reportages et actualités avec Yves Averty et Marie. Reportages : Festival Celtomania, en Loire-Atlantique jusqu'au 30 novembre. Rencontre avec Luc Brossier, président, et Marie Roullier, coordinatrice. Rencontre avec Pêr-Vari Kervarec, en concert à Nantes le 30 novembre. Programme musical : Fleuves, Lagen – Madelyn Ann, Sell – Celkilt, The next one down – Dan Ar Braz, Gwerz Rory – Kanour Noz, Jean-Pier Gallow a […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Fabienne souffre de spasmes dans la voix. Avec le Dr. Igor Leuchter, elle tente de retrouver son timbre et, avec lui, sa confiance. Dans l'atelier "Oser sa voix" de la thérapeute par l'expression vocale Marie Philippe, le chant devient libération. Les participantes profitent de cet espace pour laisser vibrer ce qui, parfois, reste coincé à l'intérieur. Reportages d'Arditë Shabani Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

À la Biennale Son à Sion, les performeurs et artistes Vincent Barras et Alessandro Bosetti explorent la voix humaine comme matière sonore et poétique. À l'institut de recherche Idiap, à Martigny, les chercheurs génèrent des voix synthétiques et s'efforcent de trouver des moyens de distinguer l'humain de la machine. Reportages d'Arditë Shabani Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Pour les bébés, la voix maternelle est bien plus qu'un repère : elle apaise, soigne, répare. À Bernex, dans le canton de Genève, Josefa a enregistré sa voix pour tisser un lien avec son nourrisson hospitalisé. La chercheuse Manuela Filipa étudie scientifiquement l'impact vocal sur le développement des bébés prématurés. Reportages d'Arditë Shabani Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Dans le doublage ou sur scène, on joue avec les timbres et les accents pour incarner d'autres identités. Au studio Romandub, à Morges, des comédiens et des comédiennes prêtent leur voix à des personnages de jeux vidéo. Dans un cours de théâtre à Lausanne, Tiphanie et Nathan cherchent la voix et le ton juste pour un futur spectacle. Reportages d'Arditë Shabani Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Vu sur Le Club Breton N°45 : Reportages et actualités avec Yves Averty et Marie. Reportages : Découverte de deux cercles celtiques de Loire-Atlantique. Marie a rencontré Strollad An Tour Iliz à La Turballe et Yves a rendu visite au Cercle Celtique de Vertou. Programme musical : Jean-Louis Le Vallégant et Patrick Lefèvre, Bédard et Bébé – Yann-Fañch Kemener, Didier Squiban et  Jean-Louis Le Vallégant, Gavotte du Cairn – Arvest, An […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Dans une salle d'opération des HUG, les 4 bras d'un robot pratiquent une ablation du rein. Installé devant un écran 3D à quelques mètres du corps de sa patiente, le prof. Massimo Valerio , assisté des Dr Benamran et Windisch, dirige les mouvements du robot avec ses mains et ses pieds. Loin de remplacer le geste manuel, la robotique permet de l'amplifier pour plus de précision et moins d'impact sur le corps des patient.es. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Jonathan Haslebacher

Cinq paires de mains ridées malaxent l'argile aux Geneveys-sur-Coffrane (NE), dans l'atelier de poterie Barbotine. Au contact de la terre, les doigts retrouvent leur autonomie. Sous la caresse des mains naissent bols, tasses ou assiettes. Malvoyante, Muriel Siksou a fondé l'association L'Art d'inclure. La médiation culturelle permet aux personnes malvoyantes d'accéder aux œuvres, notamment par le toucher. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Jonathan Haslebacher

Dans l'usine Audemars Piguet du Brassus (VD), les ouvrières et ouvriers horlogers mettent en œuvre des savoir-faire ancestraux. Parmi ces employé.es, certain.es ouvragent et assemblent à la main des montres de luxe qui coûtent cent fois leur salaire mensuel. Pour la beauté du geste. (Première diffusion le 4 septembre 2012. Reportage : Marc Giouse, réalisation : Jérôme Nussbaum, production : Véronique Marti). Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Jonathan Haslebacher

Dans une forêt de Romainmôtier (VD), des enfants de 6 à 12 ans manient haches et couteaux dans un atelier taille de bois de l'association Hêtre Tribu. Pour que leur main soit précise et sûre, elle doit être le prolongement d'un " esprit tranquille ". L'occasion de développer sa dextérité manuelle, d'exercer sa concentration et de soutenir certains apprentissages scolaires, comme l'explique Edouard Gentaz, professeur de psychologie du développement à l'Université de Genève. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Jonathan Haslebacher

Dans le cours de la Dre Lam, aux HUG, des étudiant.es en médecine apprennent l'art de la palpation en gynécologie : position des doigts, pression, fermeté permettent de détecter des tumeurs. Isabel de Vroe Maerten est physiothérapeute et fasciathérapeute. Son toucher subtil sur le corps des patient.es lui permet de sentir les tensions du corps puis de les traiter. Reportages de Samuel Socquet Production : Laurence Difélix Réalisation : Jonathan Haslebacher

Vu sur Le Club Breton N°44 : reportages et actualités avec Yves Averty et Marie. Reportage : Le 6 septembre, concert „Breizh a Live“ à Carhaix. Rencontres avec Matyas Le Brun pour le „Défi des 1000 familles“, Dom Duff, Jean-Louis Jossic du groupe Tri Yann, Christian Troadec, le maire de Carhaix, et Gwennyn, à l'origine de l‘événement. Chronique « E brezhoneg mar plij ! » par Marie : Les jours de la semaine en breton. […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

On appelle cela un foyer. Dans le canton de Vaud, l'EVAM gère une structure qui accueille une vingtaine de résident·e·s mineur·e·s originaires d'Érythrée, d'Afghanistan ou de la RDC (République démocratique du Congo). Dans ce quotidien fragile, dans cette tentative de reconstruire pour des jeunes qui ont tout quitté un semblant de normalité, il y a une promesse touchante. Mais parfois, dans la nuit, des adolescent·e·s préfèrent reprendre la route. Et ces fugues nous interrogent sur des destins marqués par la fuite. [Première diffusion le 26 octobre 2021]. Reportages d'Arnaud Rober Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Laurence Difélix

Intégré aux classes d'accueil ou aux classes ordinaires, l'enfant réfugié est considéré par les départements de l'instruction publique comme n'importe quel autre enfant. Ce traitement prend-il pleinement en compte des parcours de vie si particuliers? Genève a mis en place des accompagnements spécifiques dans le cadre d'un programme fédéral d'intégration. Au centre de Vallorbe, le sport permet aux élèves de dépasser les frontières des langues. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Dans la salle de classe du centre fédéral pour requérants d'asile de Vallorbe, on parle dix langues différentes et tous les niveaux scolaires cohabitent. Les enfants ne resteront que 140 jours au maximum. Dans ces conditions, que faut-il enseigner, comment, et dans quel but ? Marika Zysiadis et Joëlle Lovey sont enseignantes et déploient toute leur inventivité. Les enfants se découvrent et la classe prend sens. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Le parcours de l'enfant requérant en Suisse commence dans un centre fédéral pour requérants d'asile (CFA). Il y fera sa première expérience scolaire suisse, et parfois sa première expérience scolaire tout court. A la fin de l'été, au CFA de Boudry (NE), des activités rassemblent déjà ces futur.es écolier.ères et les préparent à la rentrée. A Genève, des enseignant.es se forment avec un psychiatre en vue de la première rentrée scolaire au nouveau CFA du Grand Saconnex, qui n'a pas été conçu pour l'enfance. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Après le court séjour dans un centre fédéral pour requérants d'asile, la prise en charge des familles réfugiées ou requérantes revient aux cantons. Les enfants rejoignent les établissements scolaires publics, en classes d'accueil puis en classes ordinaires où ils apprennent souvent le français plus rapidement que leurs parents et deviennent les relais entre leur famille et la Suisse. Reportages de Francesco Biamonte Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix

Être au chômage, c'est devoir suivre certaines règles: postuler à plusieurs offres d'emploi tous les mois, se rendre à des mesures d'occupation et de qualification… Parfois, ces règles entrent en conflit avec les projets professionnels individuels. Et gare à qui n'envoie pas suffisamment de recherches d'emploi: Luigi, qui a subi des pénalités pour n'avoir pas suffisamment fait de recherches, en sait quelque chose. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet

Les personnes plus âgées sont exposées à un risque plus élevé de chômage de longue durée, d'après le Secrétariat à l'économie. Avec le programme AToutAge50, l'Association InVia tente d'accompagner les plus de 50 ans dans le canton de Vaud vers un retour à l'emploi. Mais les jeunes peuvent aussi se retrouver en difficulté sur le marché du travail: Alizée, 19 ans, est au chômage et tente de décrocher un stage de préqualification avec l'aide de la Croix-Rouge genevoise. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet

L'entreprise gérée par l'association Tremploi, à Genève, donne dans l'import-export d'articles de mode: on y trouve un département "achats", un département "ventes", des comptables… Mais les "employés" n'envoient aucune marchandise, n'achètent rien et n'envoient aucun paiement réel. Tout est "pour de faux". Cette simulation d'entreprise vise à garder un pied dans le monde du tertiaire pour retrouver un emploi. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet

La loi sur l'assurance-chômage prévoit un délai-cadre de deux ans. Parfois, la période de chômage s'éternise, comme pour Philippe, qui est arrivé au bout de ses indemnités au chômage et est accompagné par le Pôle Insertion +, à Fribourg, pour tenter de renouer avec le marché du travail, après un burnout. Quant à Gabriel Arenas Ruiz, une blessure l'amène à arrêter sa carrière de danseur professionnel au Béjart Ballet Lausanne et à chercher une nouvelle voie. Reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Daniel Mottet Productrice: Raphaële Bouchet

Obtenir une rente de l'assurance invalidité est devenu un parcours du combattant. Les personnes concernées parlent de l'inadéquation des formulaires et de l'arbitraire des expert.es. Quels rôles jouent les médecins, les psychiatres, les expert.es de l'AI et les RH des entreprises dans cette décision qui change la vie des personnes qui ne peuvent plus travailler ? (Première diffusion le 26 mars 2023). Reportages d'Antoine Harari Réalisation: Yves Roulin Productrice: Laurence Difélix

Face à la démocratisation des sports de montagne et à une série d'accidents, le Club alpin suisse a rendu la formation obligatoire en 2010 pour les chef.fes de course. Il ne s'agit plus seulement de bien connaître la montagne, mais de savoir encadrer un groupe, anticiper les situations à risque et se conformer à un cadre juridique exigeant. En ce mois de juillet, les aspirant.es se forment au-dessus de la cabane de Moiry, dans le val d'Anniviers. Reportages de Maya Chollet Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet

Pendant de nombreuses années, Paul a fait du ski de piste à haut niveau. Il se met ensuite au freeride pour dévaler les montagnes. Jusqu'au jour où il a un accident, alors qu'il tournait un film avec ses copains en Norvège. Pour se retrouver avec lui-même, loin des caméras et de la pression médiatique, il décide de skier sur la face Est du Cervin. Une montagne qu'il n'avait par ailleurs jamais gravie. Il se rêve désormais guide de montagne. Reportages de Maya Chollet Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet

Dans le fond du val d'Hérens, une montagne se détache du paysage, la majestueuse Dent Blanche. Une montagne au pied de laquelle se déroule un camp d'alpinisme appelé "La Cordée". Trois semaines durant lesquelles des jeunes de 14 à 17 ans découvrent la pratique et les valeurs de l'alpinisme. La Dent Blanche fait aussi rêver Sylviane et Isabelle, qui ont commencé l'alpinisme à plus de 55 ans, encadrées et coachées par Florian. Reportages de Maya Chollet Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet

Au fil des siècles, les alpinistes sont devenus de plus en plus nombreux, certains ont perdu l'intérêt de la montagne et cherchent juste à accomplir une performance avant de passer à une autre activité. Une tendance que les guides de Chamonix observent et subissent. Et pendant ce temps, des hommes et des femmes continuent d'arpenter inlassablement les montagnes, malgré les risques et les accidents, et quand bien même gravir une montagne, cela ne sert à rien. Reportages de Maya Chollet Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet

Quatre cent soixante-sept, c'est le nombre de personnes portées disparues en Valais depuis 1900. Le 30 avril 1981, six alpinistes sont emportés par une chute de sérac lors de l'ascension du Grand Combin. Deux d'entre eux n'ont jamais été retrouvés, dont Françoise, qui avait 20 ans. Depuis cet accident, Marie-Jeanne attend que le glacier, un jour peut-être, lui rende sa sœur. (Première diffusion le 6 novembre 2023 ) Reportages de Maya Chollet Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Raphaële Bouchet

En mars dernier, lors du premier tour des élections à l'Exécutif de la Ville de Genève, la gauche radicale présentait Tobias Schnebli, figure historique du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), qui avait marqué les débats dans les années quatre-vingt avec une initiative pour abolir l'armée. Alors que le Conseil fédéral veut doubler le budget militaire, la discussion revient au premier plan. En parallèle, Maxime, 19 ans, part pour son école de recrue à Thoune. Il raconte ses motivations à s'engager dans le contexte actuel. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet

Dans les couloirs de l'Université de Neuchâtel, des lycéennes et lycéens découvrent l'exposition inspirée par les travaux de l'historienne belge Anne Morelli, "Résister à la propagande de guerre". Avec leur professeur, les élèves s'interrogent sur l'écho de certaines questions avec l'actualité. Sur le campus de Founex, l'Ecolint - qui accueille 143 nationalités - propose une formation au corps enseignant sur l'éducation en temps de conflits. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet

Concerts, table ronde et marché des créatrices et créateurs… Fin avril à l'Usine de Genève, face à la situation internationale, le collectif Echoes of Freedom se mobilise en solidarité avec la Palestine, le Liban et le Congo. Il veut faire résonner un message de solidarité internationale et lever des fonds pour des associations engagées sur le terrain. Rachitik, Misa, Saudad, trois rappeurs genevois d'une vingtaine d'années, racontent comment l'art et la musique sont le vecteur de leur engagement. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet

En 1901, le fondateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant, reçoit le premier prix Nobel de la paix. Sa mission se poursuit aujourd'hui. À Genève, le Bureau de l'Agence centrale de recherches du CICR pour le conflit entre la Russie et l'Ukraine (C-TAB) a pour mandat de centraliser les informations sur les prisonniers de guerre. Depuis 2022, près de 120 000 dossiers ont été ouverts. Le CICR joue également un rôle d'intermédiaire neutre dans des conflits comme en République démocratique du Congo, peu avant le récent accord de paix. Reportages de Laure Gabus Réalisation : David Golan Production : Raphaële Bouchet

Une masse fracasse un crâne et cette image, vous devez la regarder 10, 20 ou 50 fois, car c'est votre métier. Dimitri et Tibio visionnent de telles images depuis des années. Le premier, enquête sur le groupe Wagner, l'autre est monteur TV à la RTS et reçoit chaque matin des flux d'images en provenance des terrains de guerres et de catastrophes du monde entier. Comment gérer ces émotions? Comment se préparer à ces images imprévisibles ? Est-il possible d'y être insensible ? Reportages de Mathias Délétroz et Elias Baillif Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Laurence Difélix

Quand Gaétan avait 12 ans, la consommation sur Internet d'images de violence extrême n'était qu'une manière de rire entre amis. Mais des années plus tard, il se retrouve à avaler des heures de vidéos de la guerre en Ukraine. Des images qui provoquent chez lui excitation et dégoût. En Valais, cinq pré-adolescentes scrollaient sur leur fil Tiktok, quand l'assassinat en direct de l'influenceuse mexicaine Valeria Marquez s'est invité sur leur smartphone. Reportages de Mathias Délétroz et Elias Baillif Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Laurence Difélix

Quand le monde reste sourd à un message, une image peut tout changer. Elle peut constituer une pièce à conviction, une preuve irréfutable. Quitte à choquer, au nom de la vérité. Et lorsque l'on milite pour des causes comme l'antiracisme ou l'antispécisme, la diffusion d'images choquantes de violences policières ou de mauvais traitements dans des élevages devient un argument fort pour faire bouger les consciences. Reportages de Mathias Délétroz et Elias Baillif Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Laurence Difélix

Certains traumatismes naissent par procuration, à partir d'histoires ou d'images de souffrance vécues par d'autres. C'est pour éviter des séquelles que Marc, inspecteur à la brigade des mœurs, division cyber pédophilie, utilise de nombreuses techniques de mise à distance des images insoutenables. Nathalie Bennoun, psychologue psychothérapeute FSP, s'est, quant à elle, spécialisée dans la prévention et la formation des traumas vicariants. Reportages de Mathias Délétroz et Elias Baillif Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Laurence Difélix

Le jeu vidéo de guerre "Call of Duty" est un succès commercial mondial. On y incarne le plus souvent un soldat dont la mission est de progresser en terrain ennemi, en tuant ses adversaires à l'aide d'armes variées. Dans la réalité, aucune goutte de sang n'est versée, mais en 2013, le CICR demandait tout de même aux éditeurs de jeux vidéo de respecter le droit de la guerre dans leurs jeux. Et Nicolas Akladios, vice-président de la SIEA, l'association qui regroupe les représentants de l'industrie du divertissement interactif en Suisse militait pour une surveillance de l'âge des joueurs, comme au cinéma. [Rediffusion du 9 décembre 2013, reportage Antoine Droux]. Reportages de Mathias Délétroz et Elias Baillif Réalisation : Jonathan Haslebacher Production : Laurence Difélix

Alors que l'éducation numérique, inscrite au Plan d'Etude Romand depuis 2021, se déploie dans les cantons de manière disparate, le corps enseignant questionne la manière d'intégrer les écrans dans la pédagogie tout en développant une culture numérique et critique des élèves. L'établissement scolaire de Blonay-St Légier a mis en place en 2024 une large réflexion autour de l'usage du numérique, en classe, mais aussi avec les parents ou lors d'actions citoyennes. Reportages de Cécile Guérin Réalisation: Jean- Daniel Mottet Production: Laurence Difélix

A l'Academy Noetic, à Fribourg, une dizaine de jeunes de 10 à 14 ans jouent à leur jeu vidéo préféré encadrés par les coachs gamers et éducateurs Kevin Sanders et Joshua Blangiforti. L'occasion de développer un regard critique sur les achats intégrés proposés aux ados pour progresser dans la partie ou obtenir des personnages virtuels. Yasser Khazaal, psychiatre au CHUV et spécialiste des addictions sans substance, propose de conscientiser l'usage des écrans mobiles pour remettre du contrôle et prévenir un usage problématique pour les personnes vulnérables. Reportages de Cécile Guérin Réalisation: Jean- Daniel Mottet Production: Laurence Difélix

On n'apprend pas à parler devant un écran. Pourtant les enfants de moins de trois ans sont exposés entre une et trois heures par jour à un écran de manière directe ou indirecte. A l'école des parents de Genève, lors de l'atelier " Parler pour grandir ", les logopédistes Cynthia Rochat et Tessa Monnier encouragent les parents à développer la communication avec leur enfant pour acquérir les bases du langage. Car quand les parents sont sur leur smartphone, c'est toute l'interaction parents-enfants qui est perturbée. Reportages de Cécile Guérin Réalisation: Jean- Daniel Mottet Production: Laurence Difélix