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C dans l'air l'invité du 26 mai 2025 avec Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Ce lundi, la Cour des comptes a averti dans un nouveau rapport d'un risque de "crise de liquidité" de la Sécurité sociale en 2027, en raison du dérapage "hors de contrôle" de ses dépenses. Dans son rapport, la Cour rappelle que le déficit de la Sécurité sociale s'est creusé à 15,3 milliards d'euros en 2024 (soit 4,8 milliards d'euros de plus que la prévision initiale) et que la prévision pour 2025 prévoit un nouveau creusement à 22,1 milliards d'euros. Elle présente des pistes pour mieux maitriser les dépenses. Elle réclame de serrer la vis dans l'intérim des professions paramédicales dans les hôpitaux, dont le coût a été "multiplié par trois" entre 2019 et 2023, à 472 millions d'euros. Elle propose également de ne pas jeter à la poubelle le stock stratégique de deux milliards de masques chirurgicaux constitué après le Covid. "Le régime des pensions d'invalidité pourrait être géré avec plus de finesse", note aussi la Cour. Un rapport qui arrive alors que les chauffeurs de taxis sont actuellement mobilisés, car la Sécurité sociale souhaite réduire les remboursements de frais de taxis pour transporter les malades.Ce matin sur RTL, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes a affirmé : "Nous avons perdu le contrôle sur nos finances publiques", parlant d'un déficit "abyssal". Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, réagira à cette alerte de la Cour des Comptes.
L'émission 28 minutes du 27/05/2025 Syrie, Mali, Afghanistan : la tragédie des guerres civilesGilles Dorronsoro est enseignant en science politique à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ce spécialiste des conflits contemporains publie "Le plus grand des maux – sociologie des guerres civiles" (aux éditions CNRS). En s'appuyant sur de nombreux exemples, notamment la Syrie, le Mali ou l'Afghanistan, il explique ce qui provoque les guerres civiles. Pour Gilles Dorronsoro, ces conflits sont avant tout "des sociétés qui s'affrontent sur le même territoire national avec, pour destin très probable, une réunification". Si ces sociétés sont souvent radicalement différentes, l'auteur note que des innovations politiques et institutionnelles peuvent éclore du chaos causé par les guerres civiles. Y a-t-il un abus de recours aux commissions d'enquête parlementaires ?Dimanche 19 mai, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, laissait entendre un léger agacement : "Il y en a peut-être un peu trop", a-t-elle glissé avec prudence au sujet des commissions d'enquêtes parlementaires. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, chaque groupe parlementaire peut initier une commission d'enquête, ce qui explique leur nombre croissant. Celle-ci se saisit d'affaires de premier plan : Notre-Dame de Bétharram, les pratiques des industriels de l'eau mais aussi l'affaire Benalla ou celle d'Outreau. Retransmises en direct, ces commissions sont parfois critiquées et perçues comme des procès politiques. Mais parallèlement, elles permettent aux parlementaires de remplir leur fonction de contrôle en toute transparence, et sont transpartisanes. Ces commissions d'enquêtes doivent-elles être plus encadrées ? Leur nombre devrait-il être réduit ? Déficit de la Sécu : le modèle social français en sursis ?Le dernier rapport de la Cour des comptes est sans appel : la trajectoire financière de la Sécurité sociale est "hors de contrôle". Le déficit qu'elle accuse ne cesse de se creuser : après avoir culminé à 15 milliards d'euros en 2024, les prévisions pour 2025 annoncent un nouveau record de 22 milliards d'euros. Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a même prophétisé que la Sécu ne pourrait plus emprunter sur les marchés à l'horizon 2027. L'heure est donc aux économies, une mesure nécessairement impopulaire. Peut-on baisser les dépenses sociales tout en préservant la paix sociale ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'inestimable travail de Marcel Ophuls, décédé le 24 mai, qui a produit le premier documentaire sur l'Occupation et ses ambiguïtés, “Le Chagrin et la pitié”, sorti en 1971. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon, où l'été s'annonce dénué de touristes. En cause : un manga, publié en 1999, qui prédit un immense tremblement de terre en juillet 2025.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 27/05/2025 Y a-t-il un abus de recours aux commissions d'enquête parlementaires ?Dimanche 19 mai, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, laissait entendre un léger agacement : "Il y en a peut-être un peu trop", a-t-elle glissé avec prudence au sujet des commissions d'enquêtes parlementaires. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, chaque groupe parlementaire peut initier une commission d'enquête, ce qui explique leur nombre croissant. Celle-ci se saisit d'affaires de premier plan : Notre-Dame de Bétharram, les pratiques des industriels de l'eau mais aussi l'affaire Benalla ou celle d'Outreau. Retransmises en direct, ces commissions sont parfois critiquées et perçues comme des procès politiques. Mais parallèlement, elles permettent aux parlementaires de remplir leur fonction de contrôle en toute transparence, et sont transpartisanes. Ces commissions d'enquêtes doivent-elles être plus encadrées ? Leur nombre devrait-il être réduit ? Déficit de la Sécu : le modèle social français en sursis ?Le dernier rapport de la Cour des comptes est sans appel : la trajectoire financière de la Sécurité sociale est "hors de contrôle". Le déficit qu'elle accuse ne cesse de se creuser : après avoir culminé à 15 milliards d'euros en 2024, les prévisions pour 2025 annoncent un nouveau record de 22 milliards d'euros. Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a même prophétisé que la Sécu ne pourrait plus emprunter sur les marchés à l'horizon 2027. L'heure est donc aux économies, une mesure nécessairement impopulaire. Peut-on baisser les dépenses sociales tout en préservant la paix sociale ? On en débat avec Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire “Politis” et Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La Cour des comptes rend son rapport très attendu sur le financement de la sécurité sociale. Ecoutez l'analyse de Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le déficit de la sécurité sociale serait "hors de contrôle" selon Pierre Moscovici, Le président de la Cour des Comptes. La Sécurité sociale est-elle menacée de cessation de paiement ? C'est le scénario catastrophe envisagé par la Cour des comptes dans son rapport annuel sur l'application du budget de la Sécu. Un « risque de plus en plus sérieux », écrit l'institution qui n'est pas réputée pour son goût de la plaisanterie. Pierre Moscovici est notre invité du jour.Tous les soirs du lundi au samedi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Nos invités du lundi 26 mai 2025 : Le déficit de la sécurité sociale: Pierre Moscovici, Le président de la Cour des Comptes. Roland-Garros: Patrick Mouratoglou, entraîneur de tennis et consultant FranceTV.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, la story de Mohamed Bouhafsi et le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au samedi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 22 avril 2025 : Impôts : les retraités vont-ils plus payer ?Comment renflouer les caisses de l'État de 40 milliards d'euros ? C'est l'équation sur laquelle planche Bercy, avec la préparation du budget 2026, dont l'objectif est une réduction du déficit à 4,6 % l'an prochain. Parmi les pistes envisagées se trouvent les niches fiscales. Elles sont 467 au total et coûtent 85 milliards d'euros à l'État chaque année. Bercy veut en supprimer au moins 50 et n'écarte aucune hypothèse. Pas même celle de mettre les retraités à contribution via la suppression de l'abattement fiscal de 10 % dont ils bénéficient.Créé en 1978 par le gouvernement de Raymond Barre, cet abattement fiscal accorde à chaque retraité une déduction automatique de 10 % sur ses revenus (dans la limite de 4.399 euros) annuels au moment de la déclaration. Ce qui se traduit in fine par une baisse d'impôt. Dans Le Parisien, la ministre des Comptes publics ne s'est pas dit contre une remise en cause de cet abattement fiscal, estimant "que ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution". "Je pense, à titre personnel, qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement", a ajouté Amélie de Montchalin.La suppression de cette niche fiscale permettrait à l'État de récupérer près de 5 milliards d'euros. Plus précisément, la Cour des comptes estime à 4,494 milliards d'euros le coût de cette mesure pour l'État en 2023, ce qui en fait la quatrième niche fiscale la plus coûteuse, derrière le crédit d'impôt en faveur de la recherche (CIR), une aide aux entreprises (7,2 milliards) ; le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile (5,9 milliards) et la détermination du résultat imposable des entreprises de transport maritime en fonction du tonnage de leurs navires (dispositif mis en place pour protéger les armateurs face à la concurrence asiatique, 5,6 milliards). La Cour des comptes déplorait dans un précédent rapport une "articulation insuffisante" entre les dépenses fiscales et les objectifs des politiques publiques qu'elles sont censées soutenir – quand leurs effets concrets sont connus et appelé à procéder à la revue de l'ensemble des dépenses fiscales d'ici 2027.Alors que va décider le gouvernement ? Si le Premier ministre a fixé avant le 14 juillet la date butoir pour dévoiler ses grandes orientations, le premier président de la Cour des comptes n'a pas attendu pour pousser un coup de gueule. Lors de la présentation son rapport sur le résultat du budget 2024 de l'État, Pierre Moscovici a étrillé la gestion budgétaire des derniers mois. Il a également regretté l'impossibilité pour son institution de certifier les comptes de État "sans des réserves très significatives", dénonçant le "refus persistant de l'administration d'appliquer les principes et normes comptables communément acceptés". L'institution de la rue Cambon déplore "5 anomalies significatives", autrement dit des comptes sous-évalués ou surévalués « sur plusieurs milliards d'euros", mais aussi 11 insuffisances ou incertitudes, sur lesquelles les magistrats financiers ont été incapables de "réconcilier les chiffres". Dans ces conditions, Pierre Moscovici s'interroge sur l'attitude à adopter lors des prochains exercices budgétaires, si ses observations continuent d'être prises "à la légère" et prévient : "en l'absence de progrès significatifs en 2025, la Cour pourrait être amenée à en tirer les conséquences […] autrement dit à ne pas certifier les comptes". L'ancien ministre de l'Économie a d'ailleurs fait la comparaison avec le monde privé. " J'imagine la situation d'une entreprise où le commissaire aux comptes certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d'administration dirait on s'en fiche. Ce n'est pas sérieux !"Du coté des entreprises également, plusieurs grands patrons français ont donné de la voix ces derniers jours face à l'exécutif à Paris et à Bruxelles. Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui avait dénoncé en février une taxation française pénalisant le "Made in France", a mené la charge jeudi dernier contre l'UE et les "bureaucrates" de Bruxelles. L'Union européenne, selon lui, "n'est pas dirigée par un pouvoir politique […] mais par un pouvoir bureaucratique qui passe son temps à éditer des réglementations", rendant "pas facile" la création d'une "zone de libre-échange" entre les États-Unis et l'UE - une zone à laquelle il s'est dit comme Elon Musk "favorable". Le même jour le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus a évoqué parmi les pistes pour faire face aux droits de douane américains la possibilité de relocaliser "une partie" de la production aux États-Unis. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné s'est lui attaqué dans les colonnes du Figaro magazine au "millefeuille administratif du pays". "Quand il faut trois ans pour faire une ferme solaire aux États-Unis, cela prend sept ans en France. Et pour un projet dix fois plus petit !", selon lui.À rebours de ces positions, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a estimé qu'"il ne faut pas que Bernard Arnault, que Rodolphe Saadé, le président de CMA CGM (qui s'est affiché début mars dans le Bureau ovale avec Donald Trump pour annoncer 20 milliards d'investissements aux États-Unis sur 4 ans) ou Schneider Electric (qui avait dit fin mars compter investir plus de 700 millions de dollars d'ici 2027 aux États-Unis, NDLR) aillent signer leur accord avant que l'Europe n'ait négocié, sinon on a l'air minable". "Je lance un appel à Bernard Arnault : Fais société, fais nation", a-t-il ajouté.Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale et accentue sa pression sur le président de la Fed, Jerome Powell. "Si je veux qu'il parte, il va partir très vite croyez-moi", a lancé le locataire de la Maison-Blanche jeudi dernier. Une menace réitérée lundi : "Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l'économie à moins que 'Monsieur le retardataire', cet immense looser, ne baisse les taux d'intérêt, MAINTENANT", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Jerome Powell a pourtant été nommé par Donald Trump en 2017, puis reconduit par Joe Biden en 2022. Son mandat s'étend désormais jusqu'en mai 2026. Mais depuis son retour au pouvoir, le républicain reproche au patron de la Fed de ne pas baisser ses taux assez vite. Une baisse des taux pourrait doper la croissance, alors que les États-Unis viennent d'imposer des droits de douane à presque tous les pays du monde. Mais la Fed préfère prendre son temps afin de ne pas prendre le risque d'aggraver l'inflation qui est repartie à la hausse. Des tensions persistantes entre le président américain et Jerome Powell qui inquiètent les marchés. La Bourse de Wall Street a fini en forte baisse lundi et le dollar poursuit sa dégringolade face aux principales devises mondiales.LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
durée : 00:37:48 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Alors que les finances publiques sont dans le rouge, le premier président de la Cour des comptes répond aux auditeurs de France Inter.
durée : 00:12:03 - L'invité franceinfo soir - L'ancien ministre de l'Economie était l'invité de "franceinfo soir", mercredi 16 avril.
durée : 00:20:07 - L'invité de 8h20 - Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, était l'invité du Grand entretien de France Inter ce vendredi.
durée : 02:58:29 - Le 6/9 - par : Ali Baddou, Marion L'hour, Benjamin Dussy, Mathilde Khlat, Elodie Royer - Aujourd'hui dans le 6/9, on parle jeux olympiques avec le professeur émérite à l'université de Lausanne Jean-loup Chappelet à 6h20, le conclave sur les retraites au cœur du débat éco de 7h45, et à 8h20, le président de la cour des comptes Pierre Moscovici. - réalisé par : Marie MéRIER
L'émission 28 minutes du 26/02/2025 Procès Le Scouarnec : peut-on identifier les mécanismes de la pédocriminalité ?Lundi 24 février, s'est ouvert le procès de Joël Le Scouarnec, chirurgien à la retraite accusé de viols et d'agressions sexuelles sur 299 victimes alors qu'elles étaient hospitalisées. L'accusé en a reconnu la majorité des faits, commis entre 1989 et 2014, et encourt jusqu'à 20 ans de prison. Le verdict est attendu le 6 juin prochain. L'affaire commence en 2017 lorsqu'il est interpellé, après que sa voisine de six ans l'a dénoncé à ses parents pour viol. Il est condamné à quinze ans de réclusion en 2020 pour avoir abusé de quatre enfants, dont ses petites nièces dans le volet dit “familial” de l'affaire. La police découvre alors des centaines d'autres agressions, qu'il détaille dans des journaux intimes, sur des patients dans le cadre de son travail. La psychologue au CHRU de Tours Ingrid Bertsch réfute le caractère marginal de ces personnes atteintes de troubles pédophiliques. Selon elle, “les cas médiatiques comme Marc Dutroux ou Michel Fourniret sont exceptionnels. Ce sont des pervers au sens littéral, c'est-à-dire manipulateurs et dénués d'empathie”. Le fantasme sexuel sur des mineurs prépubères toucherait entre 5 % et 20 % de la population, selon des études. Retraite à 64 ans : vraie "remise en chantier" ou jeu de dupes ?Le Premier ministre François Bayrou avait promis, lors de son discours de politique générale, de relancer les négociations sur l'âge de départ légal à la retraite reculé à 64 ans. Ce jeudi 27 février débute donc une concertation de trois mois entre les partenaires sociaux, sans présence du gouvernement, pour améliorer, corriger, voire réécrire totalement la réforme des retraites très impopulaire. Mais selon Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes “les besoins de financement sont considérables”. La semaine dernière, il a rendu un rapport estimant le déficit annuel des régimes des retraites à 6,6 milliards d'euros fin 2024, à 15 milliards d'euros en 2035, et à 30 milliards en 2045. Au gouvernement, la ministre chargée du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet a souligné “la nécessité de travailler plus longtemps”. De son côté, la CGT a réaffirmé sa volonté “d'abroger cette réforme injuste et violente”. L'abrogation ou non de la réforme des retraites pourrait avoir des conséquences sur le gouvernement Bayrou. Le Parti socialiste avait demandé son retrait en l'échange d'une absence de censure. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire du “spoil system”, le système de remplacement des hauts fonctionnaires mis en place au 19e siècle, après l'ultimatum lancé par Elon Musk aux États-Unis. Marjorie Adelson revient sur l'émergence des bars audiophiles, ces endroits où règnent amour du son haut de gamme et ambiance intimiste et feutrée. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 26/02/2025 Retraite à 64 ans : vraie "remise en chantier" ou jeu de dupes ?Le Premier ministre François Bayrou avait promis, lors de son discours de politique générale, de relancer les négociations sur l'âge de départ légal à la retraite reculé à 64 ans. Ce jeudi 27 février débute donc une concertation de trois mois entre les partenaires sociaux, sans présence du gouvernement, pour améliorer, corriger, voire réécrire totalement la réforme des retraites très impopulaire. Mais selon Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes “les besoins de financement sont considérables”. La semaine dernière, il a rendu un rapport estimant le déficit annuel des régimes des retraites à 6,6 milliards d'euros fin 2024, à 15 milliards d'euros en 2035, et à 30 milliards en 2045. Au gouvernement, la ministre chargée du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet a souligné “la nécessité de travailler plus longtemps”. De son côté, la CGT a réaffirmé sa volonté “d'abroger cette réforme injuste et violente”. L'abrogation ou non de la réforme des retraites pourrait avoir des conséquences sur le gouvernement Bayrou. Le Parti socialiste avait demandé son retrait en l'échange d'une absence de censure. On en débat avec Dominique Carlac'h, cheffe d'entreprise et membre du conseil exécutif du Medef ; Agathe Cagé, docteur en sciences politiques et Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du travail. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Rapport de la Cour des comptes sur les retraites : « Le statu quo est impossible » selon Pierre Moscovici. Retraites à 62, 63, 64, 65 ans, toutes les possibilités ont été analysées. On fait un point avec le premier président de la Cour des comptes dans C à Vous.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Nos invités du vendredi 21 février 2025 : Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes. Me Marie Grimaud, avocate de victimes de Joël Le Scouarnec et Hugo Lemonier, journaliste, auteur du livre "Piégés. Dans le "journal intime" du Dr Le Scouarnec" (Nouveau monde éditions).Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, La story de Mohamed Bouhafsi, Le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Pierre Moscovici a remis ce jeudi matin le diagnostic de la Cour des comptes sur les retraites. Un rapport censé dire la" vérité sur les chiffres" et servir de base aux négociations entre partenaires sociaux pour un éventuel réaménagement de la réforme de 2023.
Il est ancien directeur de cabinet de Pierre Moscovici, nommé par Laurent Fabius secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, coordinateur de l'agenda finance pour la présidence française de la COP21 jusqu'à la négociation finale de l'Accord de Paris sur le climat Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 février 2025 - Budget : une dépense publique « hors de contrôle » ?La France est « au pied du mur ». C'est en ces termes que la Cour des comptes alerte de la situation des finances publiques, quelques jours seulement après le vote au Parlement du budget 2025. Dans leur dernier rapport, les sages de la rue Cambon soulignent une dérive des dépenses, et tirent la sonnette d'alarme sur l'urgence des efforts à mener. « La dépense publique n'est pas tenue », estime le président de la Cour, Pierre Moscovici, selon qui « en 2024 plus encore qu'en 2023, la dépense publique est apparue hors de contrôle ».Si la Cour reconnaît les efforts de l'Etat, elle pointe le rôle des collectivités locales, dont la dépense a progressé de 3,6% entre 2023 et 2024. L'État est donc exhorté à freiner des dépenses publiques « en roue libre », et à réaliser 110 milliards d'économies d'ici à 2029. Faute de quoi, les intérêts pour rembourser la dette exploseraient.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, Elon Musk, à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale, est chargé de tailler dans les effectifs de l'administration. Une purge massive est redoutée par les fonctionnaires, qui se voient proposer de démissionner en échange d'une prime de départ, ou de risquer un licenciement sans indemnités. Un désossement de l'Etat qui inspire la droite française : Eric Ciotti estime que la méthode Musk « résonne » avec ses idées, Jordan Bardella imagine un Musk français pour dégraisser le mammouth.En France, l'état des routes sont une illustration de la mauvaise situation des finances publiques. 20 % des routes nationales et 10 % des routes départementales sont considérées en mauvais état. Un chiffre qui pourraient s'accroître avec les effets du dérèglement climatique. Alors, l'état des Finances publiques est-il si catastrophique ? La France pourrait-elle s'inspirer de la méthode Musk pour réduire ses dépenses ? Faut-il d'urgence rénover les routes françaises ? Les experts :CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-TireurFRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de FipecoSTÉPHANIE VILLERS – Économiste, conseillère économique de PwC FranceSYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:54:41 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, ancien ministre et ancien commissaire européen, s'est exprimé sur l'adoption du budget 2025, la question du droit du sol et les fractures au sein de la gauche, dans Questions politiques, ce dimanche, sur France Inter.
durée : 00:54:41 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, ancien ministre et ancien commissaire européen, s'est exprimé sur l'adoption du budget 2025, la question du droit du sol et les fractures au sein de la gauche, dans Questions politiques, ce dimanche, sur France Inter.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'état des finances publiques.
Le premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques était interrogé par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Loris Boichot (Le Figaro). Ecoutez Le Grand Jury avec Olivier Bost du 26 janvier 2025.
François Bayrou poursuit ses tractations à la veille de son discours de politique générale pour éviter la censure, avec au centre des discussions la réforme des retraites, dont les socialistes demandent la suspension. Faut-il la suspendre ? François Bayrou peut-il faire des miracles ? Ce lundi 13 janvier 2025, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
François Bayrou poursuit ses tractations à la veille de son discours de politique générale pour éviter la censure, avec au centre des discussions la réforme des retraites, dont les socialistes demandent la suspension. Faut-il la suspendre ? François Bayrou peut-il faire des miracles ? Ce lundi 13 janvier 2025, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
durée : 00:31:20 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - "Ne fais pas ta Sarah Bernhardt ! ", lui disait sa grand-mère. Sandrine Kiberlain a désobéi à mamie : elle incarne l'actrice au cinéma dans "La divine", de Guillaume Nicloux. Comment les mots "Scoubidou", "Pierre Moscovici" et "poterie" sont-ils ensuite arrivés dans cette conversation ? - invités : Sandrine Kiberlain - Sandrine Kiberlain : Actrice et chanteuse - réalisé par : François AUDOIN
Charles de Courson, député LIOT de la Marne, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du sens des priorités du Premier ministre alors que Mayotte est dévastée et menacée d'une crise sanitaire sans précédent, de la situation à Mayotte, de Thierry Breton et Pierre Moscovici qui réclament un gouvernement qui s'attaque au désendettement, de la reprise de l'examen du budget 2025 et de la participation de socialistes au gouvernement sans risquer de rompre avec les LR.
durée : 00:24:28 - 8h30 franceinfo - Le premier président de la Cour des comptes était l'invité du "8h30 franceinfo", le lundi 16 décembre 2024.
C dans l'air du 14 décembre - François Bayrou : et maintenant, quel gouvernement ? Au lendemain de sa nomination comme nouveau Premier ministre, François Bayrou consulte pour former son gouvernement. Hier soir, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a été reçu le premier, quelques heures à peine après la passation de pouvoir à Matignon. Durant celle-ci, Bayrou a comparé ce qui l'attend à « l'Himalaya ». Avec une Assemblée nationale sans majorité, et une France sans budget, « les ennuis commencent » en effet pour lui. Aujourd'hui, ce sont Yaël Braun-Pivet, Gérard Larcher et Pierre Moscovici qui sont reçus à Matignon. Prochainement, les chefs de partis devraient aussi être invités, l'occasion pour eux de définir leurs lignes rouges.Mais la chute de Michel Barnier est-elle déjà en train de créer la « tempête financière » que l'ancien Premier ministre avait prédit ? C'est ce que certains craignent au vu de la dégradation, cette nuit, de la note de l'agence Moody's attribuée à la France, la faisant passer de Aa2 à Aa3. Dans ce contexte, l'incertitude des patrons va bon train, avec cette peur de voir les investissements dégringoler et un scénario « à la grecque » se dessiner. Le déficit public pourrait aussi se creuser. Là-dessus, l'ancien ministre des Finances, Bruno Le Maire, s'est défendu cette semaine devant une commission d'enquête d'être responsable des plus de 6% de déficit.Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l'assassinat de Brian Thompson, PDG d'UnitedHealthCare, (compagnie privée d'assurance maladie) relance le débat sur le système de santé privé. Un quart de la population américaine renonce en effet aux soins médicaux en raison de leurs coûts. Le meurtrier présumé, Luigi Mangione, est perçu par certains comme un héros. En France, le budget 2025 de la Sécurité sociale a valu une motion de censure à Michel Barnier, avec ce débat inverse : peut-on encore se permettre de prendre autant en charge les actes médicaux ? Alors, à quoi ressemblera le gouvernement Bayrou ? La France entre-t-elle dans une « tempête financière » ? Va-t-on vers une Sécurité sociale moins généreuse ? Les experts : Carl MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro MagazineMyriam ENCAOUA - Journaliste-présentatrice à LCPLou FRITEL - Journaliste politique à Paris MatchBernard SANANES - Politologue, président du cabinet d'Etudes et de Conseil Elabe
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Emmanuel Macron doit annoncer aujourd'hui le nom du nouveau Premier ministre, après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Les principaux candidats sont François Bayrou, Bernard Cazeneuve, Catherine Vautrin, Pierre Moscovici et Sébastien Lecornu. Le futur Premier ministre devra naviguer entre les partis politiques pour former un gouvernement. Avec la montée de Marine Le Pen dans les sondages, il devra aussi prendre en compte les 11 millions d'électeurs du Rassemblement National.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le nouveau gouvernement, une fois que le Premier ministre sera nommé, va devoir s'atteler à la tâche concernant la dette du pays. La France est-elle condamnée au déficit ? Ce mercredi 11 décembre 2024, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
Le nouveau gouvernement, une fois que le Premier ministre sera nommé, va devoir s'atteler à la tâche concernant la dette du pays. La France est-elle condamnée au déficit ? Ce mercredi 11 décembre 2024, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
durée : 00:22:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, estime qu'Emmanuel Macron doit "vite" trouver un nouveau Premier ministre pour aboutir à une situation "plus solide" qu'aujourd'hui, mais doit en même temps prendre le temps de trouver une "base stable" à ce nouveau chef du gouvernement.
durée : 02:58:59 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Sandrine Kiberlain, actrice, Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture, Jérôme Sainte-Marie, politologue, Louise Courvoisier, réalisatrice du film “Vingt dieux”, et Jad Ibrahim, critique gastronomique, sont les invités du 7/10.
durée : 00:22:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, estime qu'Emmanuel Macron doit "vite" trouver un nouveau Premier ministre pour aboutir à une situation "plus solide" qu'aujourd'hui, mais doit en même temps prendre le temps de trouver une "base stable" à ce nouveau chef du gouvernement.
« Dépenses publiques : l'état d'alerte ». Non, il ne s'agit pas du dernier film catastrophe d'Hollywood avec Will Smith, mais le titre d'un rapport réalisé en 2017 par l'ex-patron de BNP Paribas, Michel Pébereau, pour dénoncer la dérive des finances publiques... 7 ans plus tard, le signal d'alarme ne semble pas avoir été entendu : 3100 milliards d'euros de dette publique dans notre pays, et 3600 milliards prévus en 2027 selon la très sérieuse Cour des comptes présidée par Pierre Moscovici. Alors que la France connait une situation dramatique de ses comptes publiques, jamais la question de l'endettement n'a été aussi centrale dans l'actualité politique, au point même de plomber la discussion budgétaire au Parlement ces dernières semaines. L'endettement faisait partie des nombreux sujets posés aux étudiants lors du dernier concours pour l'accès à l'école Nationale de la Magistrature. Comment ce sujet devait-il être abordé ? Quels éléments techniques étaient nécessaires pour traiter le sujet ? Pour y répondre, je reçois aujourd'hui notre spécialiste des institutions politiques, maitre de conférences à Sciences po et bien sûr enseignant de culture générale à l'ISP : Samir Hammal.
For all the talk of "Trump-proofing" Europe, much remains to be done, and there are now only a few short months before the former president takes office again, following his dramatic comeback and resounding victory in the US election. We speak to Pierre Moscovici, who was European Commissioner for Economic and Financial Affairs during the first Trump presidency. He identifies three major areas where the EU is likely to face headwinds – Ukraine, trade and climate action. Moscovici is now First President of the Court of Auditors, which is the highest body for auditing the use of public funds in France. In that capacity, he addresses the challenge of reducing France's huge public deficit.
Le premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques était interrogé par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Claire Conruyt (Le Figaro). Ecoutez Le Grand Jury avec Olivier Bost du 13 octobre 2024.
durée : 00:24:14 - 8h30 franceinfo - Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes et président du Haut conseil des Finances publiques était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 11 octobre 2024.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 septembre 2024.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.David Djaïz, entrepreneur, essayiste et ancien secrétaire général du Conseil National de la Refondation.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LE GOUVERNEMENT FACE AU BUDGETLe nouveau Premier ministre a écarté une hausse des impôt et des taxes qui toucherait « l'ensemble des Français », mais non celles qui pourraient mettre à contribution « les plus aisés et les grandes entreprises ». Pour se justifier, Michel Barnier se dit l'héritier d'une situation financière qu'il qualifie de « très grave ». Mercredi, le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin a confirmé que le déficit public devrait dépasser cette année les 6% du PIB. Jusqu'alors, Bercy prévoyait 5,1% de déficit. Dans ces conditions, c'est toute la trajectoire budgétaire française qui se retrouve fragilisée. Alors que la France est actuellement sous le coup d'une procédure pour déficit excessif à Bruxelles, un respect a minima des nouvelles règles budgétaires européennes (3% de déficit) se traduirait par plus de 30 milliards d'euros d'économies en 2025. Signe de l'importance de ce dossier, Michel Barnier a souhaité que le ministre du Budget et des Comptes publics lui soit directement rattaché.Le prochain projet de loi de finances pour 2025 est présenté par Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, comme « le plus compliqué à élaborer depuis le début de la Ve République ». Les pistes explorées porteraient sur la réduction de certaines niches fiscales, le retour d'une taxation sur les patrimoines les plus importants, le gel du barème des plus hautes tranches d'impôts sur le revenu, l'alourdissement de la « flat tax » sur les revenus du capital... Elles ne manquent pas pour récupérer des recettes sur les contribuables aisés. Du côté des entreprises, le premier ministre « envisage une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés » - dont le taux a été ramené de 33,3 % à 25 % pendant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron -, selon un ancien conseiller gouvernemental.À droite, des voix se sont déjà élevées avec véhémence contre toute hausse d'impôt, de quelque nature qu'elle soit, comme celles de Marine Le Pen ou Éric Ciotti, mais également dans le camp macroniste. En revanche, de fins connaisseurs des comptes publics se montrent bien plus ouverts à cette idée, à l'image du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.Le chef du gouvernement, qui fera sa déclaration de politique générale « début octobre », envisage de présenter le projet de loi de finances au Parlement le 9 octobre, au lieu du 1er, comme le recommande pourtant la loi organique. L'utilisation du 49-3 pourrait faire partie des armes constitutionnelles brandie par le nouvel exécutif pour faire passer son budget dans un contexte éruptif. Les oppositions ont déjà annoncé qu'elles seraient prêtes à utiliser la censure au Parlement.LE LIBAN FACE À UNE POSSIBLE GUERREAprès les attaques aux bipeurs et aux talkies-walkies piégés les 17 et 18 septembre, l'armée israélienne a lancé ses plus importantes frappes contre le Hezbollah au Liban depuis onze mois. Sous la pression de quelques 80 000 Israéliens déplacés du nord du pays depuis octobre par les tirs de roquettes du mouvement chiite, le gouvernement israélien a fini par inscrire, lundi, le retour des populations dans les zones évacuées parmi les buts de guerre. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a indiqué qu'après Gaza, « le centre de gravité se déplace vers le nord ». La campagne prévoit des frappes massives sur les infrastructures du Hezbollah, son arsenal (environ 150.000 roquettes, missiles et drones), pouvant être suivies d'une intervention terrestre pour installer une « zone tampon » au Liban sud. La doctrine de l'usage disproportionné de la force par Israël au Liban, théorisée en 2006 par le général Gadi Eisenkot, alors chef des opérations des forces israéliennes, sous le nom de Dahiya, une banlieue sud de Beyrouth qui héberge le fief du Hezbollah, continue visiblement à être appliquée. Les responsables militaires israéliens disent vouloir forcer le Hezbollah à mettre un terme à la guerre d'usure qu'il a déclenchée le 8 octobre 2023, en ouvrant un « front de soutien » avec le Hamas. Il s'agissait alors pour Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, de soulager son allié de Gaza en fixant des troupes israéliennes au nord et en semant la panique dans cette région.Depuis plus de quatre décennies, avec la création du mouvement chiite, en 1982, Israël et le Hezbollah s'affrontent sans discontinuer. À deux reprises récemment, ce dernier a pris l'avantage sur Tsahal. En 2000, lorsque l'armée israélienne s'est retirée du sud du Liban après 22 ans d'occupation. Et à l'été 2006, en stoppant son offensive terrestre, ses 40.000 militaires, ses blindés et ses armes de pointe, avec seulement 5.000 combattants très mobiles et efficacement protégés par un réseau de tunnels. Depuis, le Hezbollah n'a cessé de renforcer son recrutement, son organisation ainsi que son arsenal, principalement d'origine iranienne. Se targuant d'avoir tenu tête à Israël, et en tirant une partie de sa légitimité, le mouvement chiite se revendique, à la place de l'armée libanaise, comme le véritable défenseur du peuple libanais.Alors que le président iranien, Massoud Pezechkian a déclaré, mardi, que son allié le Hezbollah ne pouvait « pas rester seul » face à Israël, les mises en garde se sont multipliées de la part des chefs d'Etat et de gouvernement qui se succèdent cette semaine à la tribune de l'ONU. Son secrétaire général, Antonio Guterres s'est déclaré « inquiet de la possibilité que le Liban se transforme (en) un autre Gaza ». Tandis qu'Israël poursuit sa campagne de bombardements contre le Hezbollah, faisant plus de 600 morts en trois jours, et malgré l'appel de plusieurs pays à un arrêt des combats de vingt et un jours, Benyamin Nétanyahou a demandé jeudi à son armée de « poursuivre les combats avec toute la force nécessaire » au Liban.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air du 27 septembre - Déficit : où trouver l'argent ? Le Premier ministre réunit tous ses ministres ce vendredi après-midi à Matignon pour un séminaire gouvernemental. L'occasion pour le chef du gouvernement de ressouder son équipe et rappeler ses "méthodes de travail" après une première semaine pour le moins agitée mais aussi de définir les priorités de ces prochains mois. Un conseiller ministériel a expliqué que Michel Barnier aurait demandé à chacun de venir avec ses propositions pour l'aider à construire sa déclaration de politique générale, prévue le 1er octobre. Avec en haut des dossiers : le budget 2025 qui doit être présenté à l'Assemblée le 9 octobre prochain.Une première équation particulièrement difficile à résoudre pour le Premier ministre et son gouvernement, aussi bien sur le plan politique que sur le plan financier. "Le budget pour 2025 sera sans doute le plus délicat, ou un des plus délicats de la Ve République", a déclaré le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, en insistant sur la situation des finances publiques lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n'est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, soit deux fois le seuil autorisé par Bruxelles et près de deux points de plus que les prévisions de la précédente équipe. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d'euros, les recettes publiques de 220 milliards d'euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d'euros. Economies, coups de rabot, hausses des impôts pour le plus fortunés et les grandes entreprises… Toutes les pistes seraient sur la table pour trouver les 30 milliards nécessaires en 2025 afin de maîtriser notre dépense publique selon une note du Trésor. Mais dépenser moins pour combler le déficit, c'est l'objectif assumé depuis quelques jours par le gouvernement Barnier. Alors quelles coupes budgétaires ? Qui va payer ? Autre dossier sur la table, celui de la réindustrialisation de la France. "Nous devons redevenir une terre de production industrielle avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs. Nous devons redevenir une terre de production agricole, il s'agit d'une question de souveraineté" avait déclaré le 12 septembre dernier le Premier ministre lors de l'un de ses premiers déplacements en Savoie. Mais comment compte-t-il faire ? Outre le contexte budgétaire particulièrement tendu, l'état des forces en présence au Palais-Bourbon, sans majorité claire, rend l'exercice incertain et périlleux pour le gouvernement Barnier, déjà menacé par le dépôt d'une motion de censure du NFP. Les chefs des quatre groupes de la coalition de gauche à l'Assemblée, LFI, PS, Ecologiste et social et Gauche démocrate et républicaine (GDR, communistes et ultramarins), se sont entendus pour qu'elle soit déposée après la déclaration de politique générale du Premier ministre et qu'elle soit défendue par un membre du groupe socialiste.Une question budgétaire qui se pose également au Royaume-Uni où le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, est en chute libre dans les sondages après avoir évoqué des finances publiques dans un état "pire" qu'imaginé et un budget, présenté fin octobre, qui sera "douloureux", "Il n'y a pas de décisions faciles à prendre quand on a 22 milliards de livres sterling à trouver", a-t-il dit à The Observer, pointant les gouvernements conservateurs successifs qui ont laissé ce "trou noir" dans les finances publiques. Il a néanmoins promis dimanche lors de l'ouverture du congrès travailliste de protéger les services publics "à genoux" et écarté la mise en œuvre d'une politique d'austérité. Les experts :- Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne DE GUIGNÉ - Journaliste économique – Le Figaro - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Hélène KOHL (en duplex de Berlin) - Journaliste, correspondante en Allemagne.PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air, l'invité du 24 septembre : Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.Le gouvernement Barnier, qui a été nommé ce samedi, se retrouve confronté au mur de la dette et des déficits. Selon le rapport de la Cour des comptes, l'année 2023 aura été "une très mauvaise année pour les finances publiques", avec un dérapage du déficit à 5,5 % du PIB, supérieur à celui de 2022 de 0,7 point, alors que la conjoncture était plutôt favorable. La hausse du déficit public pourrait atteindre 5,6 % du PIB en 2024 et 6,2 % du PIB en 2025.Selon Pierre Moscovici, le Premier président de la Cour des comptes, "nous avons perdu le contrôle de nos finances" et affirme que le budget 2025 sera "sans doute le plus compliqué à élaborer depuis le début de la Ve République". Les premières pistes sont avancées avant la présentation du budget le 9 octobre. Michel Barnier a expliqué dimanche soir qu'il demanderait aux contribuables et entreprises les plus riches un effort pour redresser les finances publiques, mais pas à l'ensemble des Français. "Je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français qui payent déjà le plus d'impôts de tous les partenaires européens, ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes". En revanche, il a indiqué "ne pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l'effort national", via des "prélèvements ciblés" qui toucheraient aussi "certaines grandes entreprises". Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, reviendra sur le nouveau gouvernement de Michel Barnier nommé ce week-end et sur l'état des finances publiques françaises.
durée : 00:20:52 - L'invité de 8h20 - Le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici analyse la situation politique en attendant la nomination du gouvernement de Michel Barnier et se projette sur les enjeux à venir pour les finances publiques.
C dans l'air du 18 septembre - Hausse d'impôts : ça se précise...Faut-il augmenter les impôts des plus riches ? Le gouverneur de la Banque de France lui-même le préconise face à la dégradation des comptes publics. Dans une interview accordée au Parisien-Aujourd'hui en France, François Villeroy de Galhau a appelé à "lever le tabou sur les hausses d'impôts", avec "un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et gros contribuables" "tant qu'on n'est pas revenu sous 3 %" de déficit public. Le Premier ministre Michel Barnier lui-même a publiquement indiqué qu'il ne s'interdisait pas "une plus grande justice fiscale". Mais cette piste bouscule les rangs macronistes. Sur France 2, Gérald Darmanin a défendu "sept ans de baisse d'impôts" qui ont selon lui suscité "baisse du chômage" et "attractivité de la France". "Il ne faut absolument pas casser cette machine économique", a martelé l'ancien ministre des Comptes publics. Gabriel Attal, désormais chef des députés Ensemble pour la République, a dit non et exigé des clarifications. Il devait être reçu ce matin à Matignon avec des élus de son camp mais le rendez-vous a été annulé une demi-heure avant. Suivi d'une déclaration du Premier ministre transmise à la presse : "La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave. J'ai demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité. Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité." Depuis plusieurs jours, le débat sur la fiscalité fait son retour alors que les échéances budgétaires se rapprochent avec un budget 2025 à présenter début octobre, avant un examen à l'Assemblée. Avec une contrainte de taille, trouver 30 milliards d'euros pour réduire le déficit. La semaine dernière, le patron de la Cour des comptes, Pierre Moscovici avait estimé que ce le débat sur la fiscalité ne devait "pas être tabou". De son côté l'organisation de lutte contre les inégalités sociales, Oxfam, dirigée par l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, plaide dans son dernier rapport pour une refonte totale du système de l'héritage qu'elle juge totalement injuste. D'après l'ONG, 0,1 % des héritiers reçoivent en moyenne 13 millions d'euros. Surtout grâce au 467 niches fiscales qui existent dans le pays, plus on est riche, moins on serait imposé sur l'héritage : 10 % de taxation pour les enfants "bien nés", contre 45 % pour le Français moyen. En globalité, Oxfam estime que ça représente un manque à gagner de 160 milliards d'euros pour l'État dans les 30 ans qui viennent.Alors que va décider le Premier ministre ? Quel budget pour 2025 ? Matignon refuse pour l'heure de transmettre des documents-clés aux députés et les relations se tendent avec le Parlement. Le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel (LFI), et le rapporteur général Charles de Courson (Liot) sont «en colère» après s'être rendu hier à Matignon et aujourd'hui à Bercy, pour obtenir, en vain, les lettres-plafonds. Des documents, arrêtés depuis août mais pas rendus publics, concernant les projets du gouvernement pour l'année à venir. "On est assez sidérés (...) parce qu'on nous a refusé la consultation de ces documents", a déclaré mardi Éric Coquerel. "C 'est un droit constitutionnel qui est octroyé au président de la commission des Finances et au rapporteur général du budget, on nous l'a refusé", a-t-il ajouté.La colère monte aussi chez les viticulteurs qui ont manifesté mardi 17 septembre à Cognac. Ils dénoncent "l'inaction des pouvoirs publics", "le silence de la France et de l'Union européenne" face aux menaces de surtaxes chinoises sur les brandys européens et en particulier le cognac.Les experts :- PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
C dans l'air, l'invité du 16 septembre : Jean Pisani-Ferry, professeur d'économie à Sciences Po Paris, à l'Institut Bruegel à Bruxelles et au Peterson Institute for International Economics de Washington. Le Premier ministre Michel Barnier n'a pas transmis vendredi le projet de budget 2025 au Haut Conseil des finances publiques. Organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, "le Haut Conseil des finances publiques rend obligatoirement un avis sur les projets de loi financiers", notamment ce projet de loi de Finances pour l'an prochain. Pour le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, "il y a urgence" à réduire les déficits publics au risque que la France soit plongée dans une situation budgétaire "dangereuse" et finisse par devenir alors "un pays impuissant". Il appelle l'exécutif à construire "un vrai projet de loi de Finances", qui soit "sérieux", quitte à prendre quelques jours de plus, affirmant que "le prochain budget sera sans doute le plus délicat de la Ve République".Parallèlement, l'Union européenne a subi un décrochage économique par rapport aux Etats-Unis. Pour améliorer sa compétitivité et combler ce fossé, l'Union européenne devrait "continuer à émettre des instruments de dette communs pour financer des projets d'investissement communs". L'ancien Premier ministre italien et ex-président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi a rendu son rapport sur la compétitivité de l'Europe. Selon lui, "nous avons atteint le point où, si nous n'agissons pas, nous devrons compromettre notre bien-être, notre environnement ou notre liberté". Pour l'ancien président de la Banque centrale européenne, l'Union européenne doit réaliser à l'avenir 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an – l'équivalent de 5 % de son produit intérieur brut –, soit environ trois fois le plan Marshall (entre 1 % et 2 % du PIB en investissements annuels dans l'après-guerre).Jean Pisani-Ferry reviendra sur l'urgence du futur gouvernement de Michel Barnier de réduire les déficits et sur le rapport sur la compétitivité et l'avenir de l'Europe remis à la Commission européenne il y a quelques jours.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 19 juillet 2024. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. David Djaïz, entrepreneur, essayiste et ancien secrétaire général du Conseil National de la Refondation. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. QUELS PRINCIPES DE RÉALITÉ VONT S'IMPOSER À L'ACTION GOUVERNEMENTALE ? Le président de la République a accepté, mardi, la démission de son Premier ministre, Gabriel Attal. Resté de plein exercice malgré la défaite du camp présidentiel le 7 juillet dernier, le gouvernement est désormais un « gouvernement en affaires courantes. Jusqu'à la nomination d'une nouvelle équipe gouvernementale, l'exécutif se bornera à accomplir le strict nécessaire pour assurer la continuité de l'Etat. Et ce, pendant « quelques semaines », vraisemblablement jusqu'à la fin des Jeux olympiques au moins, ont affirmé des participants au Conseil des ministres mardi. La dissolution et son résultat électoral laissent un paysage politique fragmenté tant sur le plan des groupes politiques que des idées. Les alliances qui vont structurer les prochains mois et les prochaines années sont incertaines, entre coalitions introuvables, gouvernements minoritaires et divergences béantes sur de grands enjeux, des retraites à la politique salariale en passant par la sécurité. L'ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger pointe les grands chantiers urgents susceptibles de faire consensus dans une coalition républicaine responsable : « réduire les fractures qui ont lézardé la société, apaiser et réconcilier ; endiguer tout risque de crise de régime totale ; définir un cap économique et social à la fois performant et inclusif ; définir une stratégie environnementale à même d'entrainer massivement au sein de la population ; rendre à la société du « pouvoir d'« agir » ». « Je le dis à toutes les forces politiques, à chacun ses remèdes, mais il faut arriver à un consensus pour réduire la dette », enjoint le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici qui rappelle que « nous avons deux dettes, une dette financière et une dette climatique, auxquelles nous devons faire face simultanément. » Selon lui, « réduire la dette n'est ni de gauche ni de droite, c'est d'intérêt général », car « un pays endetté est un pays paralysé ». Pour la France, quelle que soit l'option retenue à l'issue de la phase de décantation qui s'ouvre dans un Parlement divisé, la nécessité d'améliorer la situation de nos finances publiques s'imposera à tous, conclut-il. LES ETATS-UNIS RATTRAPÉS PAR LEURS DÉMONS ? Le meeting de Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie, le 13 juillet, a frôlé la tragédie avec la tentative d'assassinat contre le candidat républicain, Donald Trump. Bien que l'assaillant présumé, Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, ait été identifié par le FBI comme étant un électeur républicain, cela n'a pas empêché les partisans de Donald Trump de se déchaîner contre le camp Biden, l'accusant d'avoir ouvert la voie à l'agression en multipliant, selon eux, les appels à la haine contre leur candidat. Dans l'histoire américaine, quatre présidents en exercice ont été assassinés. Trois républicains - Abraham Lincoln en 1865, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 - et un démocrate, John F. Kennedy tué à Dallas en novembre 1963. Six autres présidents ont été la cible de tentatives d'assassinat : Andrew Jackson en 1835, Theodore Roosevelt en 1912, Franklin D. Roosevelt en 1933, Harry S. Truman en 1950, Gerald Ford en 1975, et Ronald Reagan en 1981. On ne compte plus les attentats ayant eu pour effet de supprimer des leaders politiques, comme le pasteur Martin Luther King, héraut de la lutte pour les droits civiques, ou encore le sénateur démocrate Robert Kennedy, tous deux tués en 1968. Selon un sondage publié le 24 juin par l'équipe du professeur Robert Pape, spécialiste de la violence politique à l'université de Chicago, environ 10 % des adultes américains, soit l'équivalent de 26 millions de personnes soutiennent l'utilisation de la force pour empêcher Donald Trump de devenir président ; tandis que 7 % des adultes américains, soit l'équivalent de 18 millions de personnes, soutiennent l'utilisation de la force pour rétablir Donald Trump à la présidence. Le camp MAGA (Make America Great Again) de Donald Trump est largement réfractaire à toute forme de contrôle sur les armes semi-automatiques comme le AR-15 — le fusil le plus populaire des États-Unis, celui utilisé par Matthew Crooks. Les menaces contre les membres du Congrès ont été multipliées par cinq à partir de la première année de l'administration Trump, en 2017 par rapport à la période 2001-2016. Un Américain court six fois plus de risque de mourir par arme à feu qu'un Français. Dans certains États, un citoyen peut légalement abattre toute personne qui est perçue comme « menaçante ». Les Américains détiennent à eux seuls le quart des armes de petit calibre dans le monde : près de 400 000 millions. Au cours de la convention du parti Républicain qui s'est ouverte lundi à Milwaukee dans le Wisconsin, James David Vance a été choisi comme colistier par Donald Trump. Vance s'est fait le porte-voix de l'Amérique déclassée, notamment dans son ouvrage : « Hillbilly élégie », ou « Elégie pour les ploucs » publié en 2017. Mercredi, Joe Biden, atteint de Covid, déclarait qu'il ne se retirerait de la course à la Maison Blanche que « si un médecin lui déclarait un problème ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:43:18 - Le Temps du débat d'été - par : Astrid de Villaines - A l'issue des législatives, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a alerté sur l'impératif de réduction de la dette française, devant être partagé par toutes les forces politiques. Alors que la dette s'élève aujourd'hui à près de 111% du PIB, faut-il en avoir peur ? - invités : Pierre-Cyrille Hautcoeur Directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'histoire monétaire et financière des XIXe et XXe siècles; Clara Léonard docteure en économie, directrice générale de l'Institut Avant-garde; Aurélie Dort Fiscaliste, maîtresse de conférence à l'université de Lorraine; Selma Malmberg Doctorante à l'Université du Mans et au Cepremap (Centre pour la recherche économique et ses applications), enseignante à Sciences Po.
durée : 00:09:49 - L'invité de 7h50 - par : Céline Asselot - À 7h50, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, est l'invité de France Inter. Il revient sur la dette publique française, qui bat toujours des records, et plaide pour sa prise en compte dans les politiques futures, mais aussi pour une transition écologique "vitale". - invités : Pierre MOSCOVICI - Pierre Moscovici : haut fonctionnaire et homme politique, premier président de la Cour des comptes, ancien ministre de l'Économie