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Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées : Camille Lefebvre, historienne, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire de l'Afrique saharo-sahélienne aux XIXe et XXe siècles, auteure du livre: « Des pays au crépuscule; le moment de l'occupation coloniale (Sahara-Sahel) » chez Fayard.
durée : 00:54:24 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan, Emmanuelle Fournier - Il y a les écrivains qui ont résisté, les armes ou la plume à la main, comme René Char, Vercors ou Desnos. Ceux qui ont collaboré activement, comme Brasillach ou Céline. Et à côté, il y a tous ceux qui ne furent ni des héros ni des salauds. - invités : François Rivière - François Rivière : Critique littéraire, éditeur, romancier, traducteur et biographe - réalisé par : Anne WEINFELD
On dit d'elle qu'elle est une chasseuse de tableaux. Emmanuelle Polack est historienne de l'art, spécialiste de la question de la spoliation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et consacre sa vie et son travail aux familles d'ayant droits qui tentent, 75 ans après la Shoah, de retrouver les œuvres d'art que les Nazis ont volés à leurs aînés. Entretien.
À Nantes, le théâtre Graslin est occupé depuis le 10 mars 2021. Tous les jours, à 13h, face aux marches imposantes du théâtre, l’agora se met en place. Le mouvement de lutte pour la revalorisation du secteur culturel s’organise et le choix de l’occupation n’est pas anodin. Entre agoras, assemblées générales et réflexions en comité : tout est planifié. Rencontre avec les occupants du théâtre.
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Ils ont levé le camp, qui a inspiré des dizaines d'occupations de lieux culturels, en très grande majorité des théâtres. Les intermittents et précaires de l'Odéon ont laissé à son fronton, une seule banderole parcourue d'un" A bientôt ."Depuis le 4 mars, ils réclament une nouvelle année blanche.
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Ils ont levé le camp, qui a inspiré des dizaines d'occupations de lieux culturels, en très grande majorité des théâtres. Les intermittents et précaires de l'Odéon ont laissé à son fronton, une seule banderole parcourue d'un" A bientôt ."Depuis le 4 mars, ils réclament une nouvelle année blanche.
durée : 00:13:17 - Journal de 7 h - "Ces occupations ne me paraissent pas compatibles avec la réouverture", dit la ministre de la Culture au Parisien. Mais les intermittents qui occupent le théâtre de l'Odéon (Paris), restent sur place, sans empêcher les représentations, pour dénoncer, notamment, la réforme de l'assurance-chômage.
durée : 00:13:17 - Journal de 7 h - "Ces occupations ne me paraissent pas compatibles avec la réouverture", dit la ministre de la Culture au Parisien. Mais les intermittents qui occupent le théâtre de l'Odéon (Paris), restent sur place, sans empêcher les représentations, pour dénoncer, notamment, la réforme de l'assurance-chômage.
Au Burkina Faso, la commune de Ouagadougou a décidé de mettre fin à l’encombrement des voies publiques. Depuis plusieurs semaines, les engins de la municipalité mènent une opération de destruction des commerces installés aux abords des voies. Cette lutte contre les occupations anarchiques du domaine public n’est pas du goût des commerçants, même si cela est encouragé par les spécialistes de la sécurité routière.
Soixante-treizième numéro de Chemins d'histoire, trente-et-unième numéro de la deuxième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 2 mai 2021 Thème : Les débuts de l'occupation coloniale au Niger au tournant des XIXe et XXe siècles Invitée : Camille Lefebvre, directrice de recherche au CNRS, autrice de Des pays au crépuscule. Le moment de l'occupation coloniale (Sahara-Sahel), Fayard, 2021.
durée : 00:02:53 - Le sketch, par Jupiter ! - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Un sketch avec l'écrivaine Adeline Dieudonné dans le rôle d'occupeuse de théâtre et créatrice de slogans qui dénoncent…
durée : 00:02:53 - Le sketch, par Jupiter ! - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Un sketch avec l'écrivaine Adeline Dieudonné dans le rôle d'occupeuse de théâtre et créatrice de slogans qui dénoncent…
Dans le jour où, tous les soirs du lundi au vendredi, le passé éclaire le présent : grâce à ses archives, la rédaction d'Europe 1 fait le récit d'un événement relié à l'actualité.
durée : 00:03:23 - Le témoin de l'actu dans les Landes
durée : 01:00:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Maylis Besserie - Réalisation Annabelle Brouard - réalisation : Virginie Mourthé
Piaf, Gabin, Morgan, Trenet, Chevalier, Fernandel, Baker, des artistes que nous aimons tant. Quelles ont été leurs attitudes face à l'occupant nazi en France ? Ont-ils collaboré activement? ont-ils résisté? Si oui comment? Felix Perez, historien et auteur raconte ces épisodes de l'histoire peu connus au micro d'Emmanuelle Adda See omnystudio.com/listener for privacy information.
Chronique de Danny St Pierre, animateur du balado L’Addition à QUB radio : ça va très mal pour l’industrie hôtelière. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Julien Lehoux ramène sa belle voix derrière le micro, où il risque de faire moins d’erreurs, pour nous parler de la figure politique et militante de l’artiste Yukio Mishima. Ensuite, Rosalie Racine, fidèle au poste, discute avec nous du programme d’euthanasie nationale mis en place par les nazis dits « Aktion T4 », un programme méconnu et terrifiant. Puis, Joël Beauchamp-Monfette, un ancêtre de l’émission toujours prêt à venir nous voir, nous parle des relations entre les communautés occupées et les occupants étatsuniens à Montréal en 1775-1776. Chloé Poitras-Raymond prend les commandes de l’émission pendant que Charles Bénard clique sur les pitons en régie. Bonne écoute!
Commentaire de Mathieu Bock-Côté, chroniqueur et blogueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec et animateur du balado « Les idées mènent le monde » à QUB radio : le PLQ et la crise d'Octobre. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:06:56 - Ces chansons qui font l'actu - Les tubes de l’été ont parfois un rapport avec l’actualité du moment. Bertrand Dicale explore donc notre mémoire collective à la recherche de ces rencontres entre l’histoire et la chanson française. Vendredi, "Mes universités" de Philippe Clay qui, en 1971, survient alors que les facultés françaises sont la proie d’une interminable crise depuis plusieurs années.
durée : 00:40:20 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - La Nuit rêvée de Jean Blot - Entretien 2/3 (1ère diffusion : 12/10/2014). Écrivain, traducteur, interprète, ancien Résistant Jean Blot a choisi des archives sur des écrivains (Nabokov, Woolf, Albert Cohen) et sur l'histoire du XXème siècle. Il évoque dans ce deuxième entretien la Résistance. - réalisation : Virginie Mourthé
Bien qu'ayant été très courte, la période de l'Occupation fut particulièrement intense pour les Français. Parmi les nombreux faits qui ont émaillé cette parenthèse de l'histoire de France, on peut retenir celui – méconnu – du "billet drapeau". Fabriqué aux États-Unis, ce billet de banque français visait à remplacer celui imprimé par les occupants allemands... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Surnommé "le boucher de Lyon", l'Allemand Klaus Barbie était le chef de la Gestapo en France, durant l'Occupation. Réfugié en Bolivie - sous un autre nom - peu après l'armistice, ce criminel nazi avait réussi à échapper à la Commission des Nations Unies des Alliés... jusqu'à ce qu'il se fasse piéger, au cours d'une interview a priori banale... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:06:50 - Info médias - France 2 propose un documentaire sur ces professionnels de santé qui ont risqué leur vie pour respecter le serment d'Hippocrate.
L'avant-dernier épisode dans le bunker est consacré à un très grnad film sur l'Occupation et la Résistance, "L'armée des ombres" de Jean-Pierre Melville ; présenté par le diplomate Hubert Tardy-Joubert, ancien membre du cabinet du ministre de la Défense, membre du Centre interdisciplinaire d'études sur le nucléaire et la stratégie (CIENS) à l'Ecole Normale Supérieure.
Invité : Thomas Révay. Au programme de cette année 1941 : Le cinéma français sous l'Occupation nazie La Continental : arme de propagande ou espace de liberté ? Français exilés à Hollywood : ont-il changé le cinéma américain ? Raoul Walsh, l'homme qui créa John Wayne Une année, 4 films : diversité du cinéma walshien en 1941 Tour du monde : Preston Sturges (Un cœur pris au piège / Les Voyages de Sullivan), 49e Parallèle (Michael Powell & Emeric Pressburger), Citizen Kane (Orson Welles), Le Faucon Maltais (John Huston).
durée : 00:39:53 - Rendez-vous avec X - Aux premiers temps de l'Occupation allemande, les communistes français ont-ils réellement pris contact avec les autorités allemandes afin de demander la reparution de "L'Humanité" ?
Rose Valland, héroïne lesbienne et résistante française. Elle a joué un rôle décisif dans le sauvetage et la récupération de plus de 60 000 œuvres d'art et objets divers spoliés par les nazis aux institutions publiques et aux familles juives pendant l'Occupation. — Valérie Baud
Les rencontres de Laurence Goldmann qui reçoit Grégory Célerse, historien de sa ville et de sa région : Lille, auteur du livre « Sauvons les enfants - Histoire du comité lillois de secours aux juifs » paru aux éditions Les lumières de Lille À propos du livre : "Sauvons les enfants ! : Histoire du comité lillois de secours aux Juifs " paru aux éditions Les Lumières de Lille Dans le Nord-Pas-de-Calais, la première grande rafle de Juifs a lieu le 11 septembre 1942 alors que les persécutions raciales sont en vigueur depuis octobre 1940. À Lille où le convoi de déportés juifs doit quitter la gare de Fives, des cheminots improvisent l'évacuation de plusieurs dizaines d'enfants et de quelques adultes. Cet acte de résistance marque la naissance du comité lillois de secours aux Juifs. Pour la première fois, un livre retrace cet événement qui peut être considéré comme l'un des principaux sauvetages de Juifs en Europe occupée. L'auteur a recueilli les témoignages d'enfants sauvés, mais aussi de familles de membres du comité de secours. Ce travail de recherche raconte la traque de la communauté juive et le destin des membres du comité de secours qui ne furent jamais reconnus comme résistants. Ce livre rend hommage au courage de ces oubliés de l'histoire de l'Occupation du Nord-Pas-de-Calais.
En France, pendant l'Occupation, ce petit malfrat sans envergure monte la Carlingue, un empire du crime au service des Allemands. Son QG est situé au 93 de la rue Lauriston, dans le 16e arrondissement de Paris. Y gravitent des truands, mais aussi d’anciens policiers ripoux comme Pierre Bonny. Les spécialités de la Carlingue? Choyer les nazis, torturer les résistants, piller les biens des Juifs déportés.
« Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Emmanuel Debono. Sujet : « Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux PUF À propos du livre : "Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice" Paru aux éditions PUF Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés. Emmanuel Debono est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940 (CNRS Editions, 2012).
durée : 00:47:09 - L'Œil du tigre - par : Philippe Collin - En raison d’un appel à la grève émanant d'une organisation syndicale représentative à Radio France, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l’intégralité de nos programmes habituels. Rediffusion de l'émission le sport - invités : Judith Perrignon, Pap Ndiaye - Judith PERRIGNON, Pap NDIAYE
Texte: Un adolescent juif a évité la mort pendant l'Occupation en France grâce à la gentillesse et au courage d'un médecin dans une petite station de ski. Traduction: A Jewish teenager avoided death in occupied France thanks to the kindness and bravery of a doctor in a small Alpine resort.
« Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Emmanuel Debono. Sujet : « Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux PUF À propos du livre : "Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice" Paru aux éditions PUF Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés. Emmanuel Debono est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940 (CNRS Editions, 2012).
Le 4 avril 1946 Marcel Petiot, médecin de profession, est condamné à la peine de mort Marcel Petiot est accusé d'avoir tué, rue Le Sueur à Paris pendant l'Occupation, vingt-sept personnes fuyant Paris occupé par les nazis. C'est l'un des plus grands criminels que la France connut. Voici son histoire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le 4 avril 1946 Marcel Petiot, médecin de profession, est condamné à la peine de mort Marcel Petiot est accusé d'avoir tué, rue Le Sueur à Paris pendant l'Occupation, vingt-sept personnes fuyant Paris occupé par les nazis. C'est l'un des plus grands criminels que la France connut. Voici son histoire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le 4 avril 1946 Marcel Petiot, médecin de profession, est condamné à la peine de mort Marcel Petiot est accusé d'avoir tué, rue Le Sueur à Paris pendant l'Occupation, vingt-sept personnes fuyant Paris occupé par les nazis. C'est l'un des plus grands criminels que la France connut. Voici son histoire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le 4 avril 1946 Marcel Petiot, médecin de profession, est condamné à la peine de mort Marcel Petiot est accusé d'avoir tué, rue Le Sueur à Paris pendant l'Occupation, vingt-sept personnes fuyant Paris occupé par les nazis. C'est l'un des plus grands criminels que la France connut. Voici son histoire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le 4 avril 1946 Marcel Petiot, médecin de profession, est condamné à la peine de mort Marcel Petiot est accusé d'avoir tué, rue Le Sueur à Paris pendant l'Occupation, vingt-sept personnes fuyant Paris occupé par les nazis. C'est l'un des plus grands criminels que la France connut. Voici son histoire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:48:25 - L'Œil du tigre - par : Philippe Collin - Comment furent considérés la jeunesse, le corps et le sport sous Vichy ? - invités : Marianne Lassus, Eric ALARY - Marianne LASSUS, Eric ALARY
Les Matinales présentées par Sandrine Sebbane. Autour de la Shoah avec Jacques Semelin, historien, Directeur de recherches émérite au CNRS, auteur de « La survie des juifs en France » aux éditions du CNRS et Sylvestre Sbille, réalisateur et auteur de « J’écris ton nom » aux éditions Belfond À propos du livre : « La survie des juifs en France » paru aux éditions CNRS Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation. Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220 000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation. C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires. " Ce livre que j'aurais tant voulu écrire, c'est Jacques Semelin qui l'a écrit et c'est une remarquable réussite. " Serge Klarsfeld Historien et psychologue de formation, politologue, Jacques Semelin est directeur de recherche émérite au CNRS (Centre de Recherches internationales, CERI-Sciences Po). Depuis vingt ans, il donne à Sciences Po un cours pluridisciplinaire sur les génocides et les violences extrêmes. À propos du livre : « J'écris ton nom » paru aux éditions Belfond "Il faut assumer de venir en héros." " Youra convoque les forces de la nuit, comme dans un opéra magique, dans un conte maudit, un roman gothique. Il avance sans peur ni haine vers un destin déjà écrit. Il a décidé que tout était dit ; il n'y a plus qu'à faire. Les actes seront posés et advienne que pourra, son destin est en marche, et celui de tous ceux vers qui il roule. " Youra est un jeune médecin bruxellois, idéaliste, interdit d'exercer car juif. Avec sa bande d'amis, il continue de défier le couvre-feu, d'écouter de la musique prohibée, de refaire le monde. Ce soir d'avril 1943, Youra va même passer à l'action. Avec deux copains d'enfance, il a décidé de tenter ce que les partisans jugent insensé : arrêter le train qui part pour les camps. Séducteur, polyglotte, intellectuel jusqu'à l'obsession, Youra sait que la " nuit du train " fera de lui quelqu'un d'autre. Plongé dans les eaux troubles de la Résistance et confronté à celles de la collaboration, il interroge les motivations conscientes et inconscientes qui poussent à risquer sa vie, et à regarder l'ennemi dans le blanc des yeux. Sylvestre Sbille réussit, dans un premier roman empreint de réalisme magique, le tour de force d'inoculer à son lecteur toute la fureur de vivre d'individus éblouissants, surnageant dans la vase noire de l'Occupation. Né à Namur, Sylvestre Sbille est journaliste à L'Écho et réalisateur. Youra est son premier roman.
durée : 00:05:02 - Le Journal de l'histoire - par : Anaïs Kien - Aujourd’hui dans le Journal de l’Histoire, un documentaire de Jérôme Prieur, "Occuper l’Allemagne, 1918-1930", diffusé ce soir sur France 3 à 22h40. - réalisation : Thomas Jost, Peire Legras
durée : 00:58:44 - Mauvais genres - par : François Angelier - Mauvais Genres à Bruxelles en ce samedi pour y rencontrer le dessinateur et scénariste Émile Bravo qui y campe, dans le second "chapitre" de sa série "L'Espoir malgré tout" (Dupuis), ses tragiques aventures de Spirou et Fantasio sous l'Occupation. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Emile Bravo Auteur de bande dessinée et illustrateur
durée : 01:48:46 - Grande traversée : Louis-Ferdinand Céline, au fond de la nuit - par : Christine Lecerf - En 1937, bien avant l'Occupation, Céline publie "Bagatelles pour un massacre", son premier pamphlet antisémite qui contribue à acclimater la France aux futures mesures de Vichy. - réalisation : Franck Lilin - invités : David Alliot Editeur; Pierre Assouline Ecrivain, journaliste; Emile Brami Editeur, libraire; Johann Chapoutot Professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne; Annick Duraffour Professeur de lettres et spécialiste de l'antisémitisme en France; François Gibault Avocat et biographe de Céline; Laurent Joly Historien, directeur de recherche au CNRS, auteur de « L'Etat contre les Juifs : Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944) », ed. Grasset.; Denis Lavant Comédien et acteur; Yoann Loisel Médecin psychiatre, psychanalyste; Jean-François Louette Professeur de littérature française du XXe siècle à la Sorbonne; Fabrice Luchini Comédien et acteur; Yves Pagès Ecrivain et éditeur; Philippe Roussin Chercheur; Odile Roynette Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Bourgogne-Franche Comté; Gisèle Sapiro Directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS au Centre européen de sociologie et de science politique; Anne Simonin Historienne, chercheuse au CNRS; Pierre-André Taguieff Auteur, directeur de recherche au CNRS Paris; Régis Tettamanzi Chercheur, professeur de littérature française; Stéphane Zagdanski Ecrivain
durée : 01:48:47 - Grandes traversées : Louis-Ferdinand Céline, au fond de la nuit - par : Christine Lecerf - En 1937, bien avant l'Occupation, Céline publie "Bagatelles pour un massacre", son premier pamphlet antisémite qui contribue à acclimater la France aux futures mesures de Vichy. - invités : David ALLIOT, Pierre Assouline, Emile BRAMI, Johann Chapoutot, Annick Duraffour, François GIBAULT, Laurent JOLY, Denis Lavant, Yoann Loisel, Jean François LOUETTE, Fabrice Luchini, Yves Pagès, Philippe ROUSSIN, Odile ROYNETTE, Gisèle SAPIRO, Anne Simonin, Pierre-André Taguieff, Régis TETTAMANZI, Stéphane ZAGDANSKI - David Alliot : Editeur Pierre Assouline : Ecrivain, journaliste Emile Brami : éditeur, libraire Johann Chapoutot : professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste d'histoire de l'Allemagne Annick Duraffour : Professeur de lettres et spécialiste de l'antisémitisme en France François Gibault : avocat et biographe de Céline Laurent Joly : historien, directeur de recherche au CNRS, auteur de « L'Etat contre les Juifs : Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944) », ed. Grasset. Denis Lavant : comédien Yoann Loisel : Médecin psychiatre, psychanalyste Jean-François Louette : Professeur de littérature française du XXe siècle à la Sorbonne Fabrice Luchini : comédien et écrivain Yves Pagès : Ecrivain et éditeur Philippe Roussin : Chercheur Odile Roynette : maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Bourgogne-Franche Comté Gisèle Sapiro : sociologue Anne Simonin : historienne, chercheur au CNRS Pierre-André Taguieff : Auteur, directeur de recherche au CNRS Paris Régis Tettamanzi : Chercheur Stéphane Zagdanski : écrivain - réalisé par : Franck Lilin
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Histoire – Emission présentée par Annette Wieviorka qui reçoit Emmanuelle Polack pour son livre « Le marché de l’art sous l’occupation. 1940-1944 » paru aux éditions Taillandier À propos du livre : " Le marché de l'art sous l'Occupation 1940-1944 " Paru aux éditions Tallandier Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés. Emmanuelle Polack, docteure en histoire de l'art, est spécialiste de l'art sous l'Occupation et des recherches de provenance des oeuvres volées lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle a été entre 2013 et 2017 experte internationale au sein de la Task Force Schwabinger Kunstfund et chercheuse associée à l'Institut national d histoire de l'art. Elle a été en 2017 lauréate du prix Berthe Weill pour la recherche.
durée : 00:55:46 - Café Musique France Bleu Creuse -
Le système canadien de la gestion de l’offre (lait, œufs, volaille) est dans le collimateur des Américains dans la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Or, supprimer entièrement ce système serait une erreur, car les coûts pour la société québécoise (et canadienne) surpasseraient largement les bénéfices pour les consommateurs. Voici pourquoi. (Photo: Getty Images)
À propos du livre : " Le marché de l'art sous l'Occupation " Paru aux éditions Tallandier Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés. Emmanuelle Polack, docteure en histoire de l'art, est spécialiste de l'art sous l'Occupation et des recherches de provenance des oeuvres volées lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle a été entre 2013 et 2017 experte internationale au sein de la Task Force Schwabinger Kunstfund et chercheuse associée à l'Institut national d histoire de l'art. Elle a été en 2017 lauréate du prix Berthe Weill pour la recherche.
Côté Jardin, émission présentée par Jacques Benhamou qui reçoit Madame Anne-Marie MITTERRAND, Gouverneur de l'Université Hébraïque de Jérusalem, pour son livre « Musique Russe » paru aux éditions Séguier À propos du livre : « Musique Russe » Paru aux Éditions Séguier Paris, début des années 1970. Nous faisons la connaissance d'une famille de la haute bourgeoisie où Mathilde, la cadette, cherche à tromper son ennui. Ainsi promène-t-elle son spleen dans les fameux « rallyes », fait l'école buissonnière, couche avec son cousin Franz, en attendant l'événement qui devrait tout changer : le bal de ses dix-huit ans. Quelle déception : au lendemain de la fête, la vie reprend son cours entre les immeubles haussmanniens, routinière et absurde. Mathilde voudrait ne plus avoir à vivre, elle tombe dans l'anorexie... Mais dans un « certain milieu », on ne met pas fin à ses jours : on est d'abord soigné dans une clinique ruineuse, puis on se marie. Mathilde n'a guère de prétendant ? En guise d'époux, sa mère va lui trouver un veuf, russe, de vingt ans son aîné, seul rescapé d'une famille juive déportée sous l'Occupation. L'homme, désargenté, violent, a des fréquentations louches, mais aussi une énergie tonitruante qui fascine Mathilde. Au son des airs slaves qu'il joue si bien, la vie pourra-t-elle recommencer ? L'auteur réalise une galerie de portraits et de personnages qui, savoureux ou détestables, sont à la fois littéraires et vrais. Un roman une autofiction ? entre deux tons, deux religions, deux mondes, qui parvient à construire des ponts inattendus. Gouverneur de l'Université hébraïque de Jérusalem, Anne-Marie Mitterrand est l'auteur d'une dizaine de romans, dont Un nom dur à porter (Éditions du Rocher, 2003) et Attends-moi, j'arrive (Albin Michel, 2009).
À propos du livre : " Le marché de l'art sous l'Occupation " Paru aux éditions Tallandier Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés. Emmanuelle Polack, docteure en histoire de l'art, est spécialiste de l'art sous l'Occupation et des recherches de provenance des oeuvres volées lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle a été entre 2013 et 2017 experte internationale au sein de la Task Force Schwabinger Kunstfund et chercheuse associée à l'Institut national d histoire de l'art. Elle a été en 2017 lauréate du prix Berthe Weill pour la recherche.
Histoire – émission présentée par Annette Wieviorka qui reçoit Philippe Apeloig pour son livre « Enfant de Paris 1939-1945 » paru chez Gallimard À propos du livre : « Enfants de Paris: (1939-1945) » Editions Gallimard Avec le soutien de la Fondation Patrick et Lina Drahi, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Compagnie de Phalsbourg Qu'y a-t-il derrière les plaques commémoratives, derrière tous ces noms, ces mots et ces phrases, taillés dans la pierre ? Des actes de courage, des destins tragiques ou des vies sacrifiées, mais parfois aussi les souvenirs d'une enfance... C'est pour apporter sa pierre à l'histoire de sa famille comme à celle des Enfants de Paris, victimes de la guerre, de l'Occupation et des combats de la Libération, que Philippe Apeloig a réuni les photographies de toutes les plaques parisiennes de cette période. Habitée par la diversité de leurs compositions typographiques et la beauté du contexte architectural, cette œuvre graphique, accompagnée d'un récit de l'auteur, livre ainsi une vision inédite et insolite de l'histoire récente de la capitale : une grande aventure de la mémoire qui continuera de se transmettre aux générations de demain...
À propos du livre : « Enfants de Paris: (1939-1945) » Editions Gallimard Avec le soutien de la Fondation Patrick et Lina Drahi, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Compagnie de Phalsbourg Qu'y a-t-il derrière les plaques commémoratives, derrière tous ces noms, ces mots et ces phrases, taillés dans la pierre ? Des actes de courage, des destins tragiques ou des vies sacrifiées, mais parfois aussi les souvenirs d'une enfance... C'est pour apporter sa pierre à l'histoire de sa famille comme à celle des Enfants de Paris, victimes de la guerre, de l'Occupation et des combats de la Libération, que Philippe Apeloig a réuni les photographies de toutes les plaques parisiennes de cette période. Habitée par la diversité de leurs compositions typographiques et la beauté du contexte architectural, cette œuvre graphique, accompagnée d'un récit de l'auteur, livre ainsi une vision inédite et insolite de l'histoire récente de la capitale : une grande aventure de la mémoire qui continuera de se transmettre aux générations de demain...
À propos du livre : «Les Françaises, les Français et l'Épuration: De 1940 à nos jours» aux éditions " folio INEDIT - histoire." "Alors que l'orage s'éloigne, une tâche immense s'impose à tous les Français : celle de refaire notre belle France que les nazis ont souillée de leur présence". Cet écho du Travailleur de l'Oise en octobre 1944 illustre la démarche de ce livre : s'attacher non plus à la seule étude politique et institutionnelle de l'épuration, mais, dans la veine d'une historiographie renouvelée, aux Françaises et aux Français face à l'événement. Il y a une évidente dimension populaire de l'épuration. Il s'agit non pas du catalyseur des "excès de la foule" qui déborderait les nouvelles autorités, mais au contraire d'un mouvement antérieur à l'installation du pouvoir politique à la Libération. Deux dynamiques coexistent en effet dès le début de l'Occupation. L'une, en France, souterraine mais qui s'étend, lente et silencieuse, menace les traîtres et, l'heure venue, veut les tuer ; l'autre, à Londres, puis dans les autres terres d'exil, réfléchit à la justice et à ses normes et prépare des ordonnances. Ces dynamiques, disjointes, se conjuguent finalement au moment de la libération des territoires dans une grande diversité de situations. Cette histoire sociale de l'épuration prend en considération également la question du genre : les relations entre les femmes et les hommes ne sont pas seulement perturbées durant la guerre, leurs identités respectives le sont également et durablement. La volonté de régénération de la patrie et des moeurs, notamment des moeurs féminines, explique l'ignominie des tontes. C'est donc dans un cadre géographique et social élargi que cet ouvrage envisage l'épuration : du village au pays tout entier, jusqu'au continent et à l'Empire ; de l'intimité du domicile et de la famille au bureau, à l'usine ou au champ, de la rue au tribunal, des Maquis aux prisons.
Françoise évoque la libération et la relation avec ses parents
Une autre histoire de la Résistance, non pas celle des partisans mais des prolétaires parisiens qui résistaient au fascisme en résistant au travail – avec Michael Seidman, auteur à ce sujet de Transatlantic Antifascisms: From the Spanish Civil War to the end of World War II (Cambridge University Press, 2017) et d’Ouvriers contre le travail. Barcelone et Paris pendant les Fronts populaires (Senonevero, 2010). Avec une présentation du contexte répressif des résistances au travail en France sous l’Occupation (menace d’arrestation ou de déportation) ; des différentes formes de résistance (grèves perlées, vols, absentésime) dans un contexte de « fascisation » du travail (allongement des journées de travail, moindres salaires, disciplinarisation accrue, interdiction des syndicats indépendants, service du travail obligatoire [STO] en Allemagne) et de difficultés croissantes (sous-alimentation) ; d’une montée des résistances au travail comme réaction à cette fascisation, comme manifestation d’une défiance croissante vis-à-vis de Vichy et de l’Allemagne nazie (et un soutien croissant aux Alliés) et comme entrée en Résistance « antifasciste » ; et de l’apogée de cette résistance en 1944 lorsqu’elle opère un sabotage massif des transports parisiens, montrant qu’une résistance au travail massive peut devenir politique et même révolutionnaire [30 minutes]
Vaios Koutroulis sur Le début et la fin de l'application du droit de l'occupation
Rien ne va plus entre Québec et le monde municipal. Le nouveau pacte fiscal transitoire prévoit une réduction de 300 millions $ des transferts aux municipalités, une mesure que rejette la plupart d'entre elles, dont Laval et Longueuil . Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, Pierre Moreau, a remis de l'huile sur le feu, cette semaine, en menaçant de pénaliser les villes qui augmenteraient leurs taxes alors qu'elles disposent de surplus accumulés au fil des ans. M. Moreau a été accusé d'ingérence et d'intimidation par les municipalités. Son intervention a été assimilée à une mise sous tutelle et qualifiée de dérapage. Jamais les relations entre Québec et le monde municipal n'ont été aussi tendues!
Rien ne va plus entre Québec et le monde municipal. Le nouveau pacte fiscal transitoire prévoit une réduction de 300 millions $ des transferts aux municipalités, une mesure que rejette la plupart d'entre elles, dont Laval et Longueuil . Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, Pierre Moreau, a remis de l'huile sur le feu, cette semaine, en menaçant de pénaliser les villes qui augmenteraient leurs taxes alors qu'elles disposent de surplus accumulés au fil des ans. M. Moreau a été accusé d'ingérence et d'intimidation par les municipalités. Son intervention a été assimilée à une mise sous tutelle et qualifiée de dérapage. Jamais les relations entre Québec et le monde municipal n'ont été aussi tendues!
Okinawa fait partie d'un chapelet de 160 îles au sud du Japon. Elle fut le théâtre d'une des plus violentes batailles lors de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1945, elle est contrôlée par plusieurs bases américaines qui occupent 20 % des terres cultivables. Livrée à la pollution sonore de l'aviation militaire, aux tirs marins dangereux pour l'écosystème et aux essais d'armes à uranium appauvri, Okinawa ne bénéficie d'aucune mesure de protection. La cohabitation entre la population locale et les forces d'occupation ne cesse de poser des problèmes. Les militants écologistes, notamment, exigent le départ des Américains et la remise en état des zones polluées.Extrait de Okinawa : une corde à la mer Série « Poussières d'Empire » © France 5-SCÉRÉN-CNDP - 2005 - TDC n°1052 Les États-Unis dans la mondialisation - mars 2013
C'était pendant l'Occupation dans un petit maquis des Vosges, où Maria était institutrice. Chaque semaine, un auteur lit un extrait de son œuvre.
Au XXe siècle, l’aménagement du territoire montréalais se poursuit avec des moyens et des possibilités qui amènent à considérer les opportunités et les contraintes spatiales autrement qu’aux siècles précédents. Le travail de mise en réseau (routier, particulièrement) de la région s’effectue avec une intensité inégalée pendant la période de l’après-guerre. En l’an 2000, Montréal, la ville-centre, autrefois plus populeuse que toutes les villes de la région réunies, n’accueille plus que le tiers de la population régionale, et le territoire urbanisé (en continu) s’étire sur une superficie de quelque 100 km de circonférence. Conférenciers : Claire Poitras (INRS-UCS) et Gilles Sénécal (INRS-UCS) Animation : Dany Fougères (INRS-UCS). Présentée en collaboration avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) Cette conférence a eu lieu à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque le 16 novembre 2010.
L'ambassade de Somalie à Bruxelles héberge les sans-papiers L'occupation des sans-papiers rend service à mon pays Depuis deux ans, l'ambassade de Somalie à Bruxelles héberge des sans-papiers. Alors que l'Etat somalien n'existe plus, son ancienne représentation diplomatique est devenue un lieu d'accueil. Reportage à l'ambassade universelle des sans-pays. Enregistrements : 24-28 septembre 03 - Mix : Christophe Rault - Prise de son : Germain Bréchot - Montage & réalisation : Jérémi Nureni Banafunzi
Sat, 1 Jan 1994 12:00:00 +0100 http://epub.ub.uni-muenchen.de/8446/ http://epub.ub.uni-muenchen.de/8446/1/8446.pdf Lignereux, Y.; Peters, Joris; Cours, S.; Duday, H.; Garcia, M.; Rouzaud, F. Lignereux, Y.; Peters, Joris; Cours, S.; Duday, H.; Garcia, M. und Rouzaud, F. (1994): L'occupation chalcolithique de la grotte de Foissac (Aveyron). Les témoins archéozoologiques. In: Revue de Médecine Vétérinaire, Vol. 145: pp. 355-386. Tiermedizin