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Au vu de l'actualité, j'ai estimé essentiel de m'exprimer sur le sujet de l'islamophobie. Dans cet épisode, on parle donc de comment l'islamophobie a été construite, ainsi que les discours, les représentations et les mécanismes qui l'alimentent.Je m'appuie essentiellement sur le cas français (que je connais mieux), et j'en profite pour te parler plus largement de la construction d'un problème public.Tu peux retrouver mes références juste ici : Islamophobie : Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman" – Abdellali Hajjat & Marwan MohammedL'Islam imaginaire : La construction médiatique de l'islamophobie en France (1975-2005) – Thomas Deltombe Rapport de mars 2025 « HAINE ANTI-MUSULMANS, ISLAMOPHOBIE : QUALIFICATION JURIDIQUE ET POLITIQUES PUBLIQUES DE LUTTE CONTRE CES DISCRIMINATIONS » Marietta Karamanli, députée de la Sarthe, Ludovic Mendes, député de la Moselle, Sabrina Sebaihi, députée des Hauts de Seine (chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/documents/cion_lois/l17n792620793_document.pdf) Elites françaises et construction du ”problème musulman”. Le cas du Haut Conseil à l'intégration (1989-2012) Julien Beaugé, Abdellali Hajjat (https://shs.hal.science/halshs-01059624/ ) Bonne écoute, et n'hésite pas à t'abonner pour devenir membre du kiki, et laisser 5 étoiles si l'épisode te plaît !Rejoins-nous sur Instagram, pour ne rien rater et surtout pour plus de kiki ! : https://www.instagram.com/kikiwithnini_/Merci pour ton soutien ! *clin d'oeil clin d'oeil* Nini
Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes, dit HCE, le sexisme a augmenté en 2022 et plus particulièrement sur internet et les réseaux sociaux. Dans son rapport publié le 23 janvier 2023, il constate que plus d'une femme sur 4 de 18 à 24 ans a déjà reçu un commentaire sur son physique ou son comportement sur les réseaux sociaux. Internet est devenu le terrain de jeu privilégié du sexisme contemporain. Pour 37% des Français interrogés par le baromètre sexisme de 2022 et représentant 3000 personnes, ils sont le lieu où le sexisme est le plus fréquent, après la rue et le travail. Dans son rapport consacré au cybersexisme, le HCE constate que ¾ des 3000 femmes interrogées dans son étude ont subi au moins une agression en ligne. Pour mesurer l'ampleur du phénomène, 93% du contenu signalé comme sexiste n'est pas supprimé par les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Quant à YouTube, aucune vidéo signalée comme dégradant l'image de la femme n'a été retirée de la plateforme, selon l'étude du HCE. Où retrouve-t-on le plus de sexisme sur internet ? Les jeunes sont-elles victimes de plus en plus de sexisme ? Comment lutter efficacement contre le sexisme sur les réseaux sociaux ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le sexisme bienveillant ? Qu'est-ce que l'écoféminisme ? L'uniforme à l'école peut-il vraiment aider à lutter contre les inégalités ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première publication : 24 janvier 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon un rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge paru le 13 mars 2023, la consommation d'antidépresseurs a augmenté de 64% chez les jeunes entre 2014 et 2021. Et on ne parle pas de jeunes adultes, mais bien d'enfants et de préadolescents. En effet, selon ce rapport, le phénomène toucherait plusieurs dizaines de milliers d'enfants, soit 1 sur 20 en France. Ce qui n'arrange rien à sa réputation, connue pour être le pays le plus consommateur au monde, mais une étude statista montre que ce n'est plus le cas. Contrairement aux idées reçues, elle est 9ème du top 10 avec plus de 5 cachets pour 100 habitants par jour. Pourquoi les Français ont-ils plus de troubles dépressifs ? La consommation d'antidépresseurs est-elle la solution ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Pourquoi la santé mentale des jeunes se dégrade-t-elle ? Pourquoi la santé mentale des jeunes travailleurs se dégrade-t-elle ? Qu'est-ce que la règle 3-30-300, qui améliorerait notre santé mentale ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 15/03/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:09:31 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Selon une étude du Haut Conseil à l'Égalité (HCE), « les femmes seraient plus féministes, et les hommes, plus masculinistes, surtout les jeunes ». À l'heure du succès de la série "Adolescence" sur Netflix, on se pose la question de la masculinité chez les jeunes garçons. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Stéphanie Lamy Spécialiste des guerres de l'information et militante féministe. Autrice de "La terreur masculiniste" aux éditions du Détour.
Agnès Verdier-Molinié analyse les enjeux liés à l'évaluation des normes qui pèsent sur les entreprises françaises. Elle revient sur la suppression du Haut Conseil chargé d'évaluer ces normes et propose des solutions pour mieux mesurer leur impact. Une discussion éclairante sur les défis de la simplification administrative pour les entreprises.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Y a-t-il des spécificités féminines dans le parcours de chorégraphe ?Je vous propose de parcourir ce sujet avec Anna Chirescu, danseuse et chorégraphe.Hélène Marquié, danseuse et chorégraphe mais aujourd'hui chercheuse engagée, responsable du département d'Études de genre, Université Paris 8Laura Nala et Brandon Masele, danseurs et chorégraphes, fondateurs de Mazelfreten.D'après le rapport du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes pour le ministère de la Culture sur les inégalités dans la culture, les femmes chorégraphes ont moins accès aux financements et sont moins programmées.Pourquoi ?On les écoute avec joie en débattre,Cette table ronde a été enregistrée dans le cadre du festival Moving Forward - pour les femmes chorégraphes - organisé par Laëtitia Daché de la compagnie Contra.
durée : 00:07:40 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Une évaluation récemment publiée par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur a délivré des avis défavorables à de nombreux cursus en philosophie délivrés dans nos universités. Comment expliquer cette sévérité vis-à-vis de ces cursus en particulier ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Pariente-Butterlin Professeure des Universités en Philosophie
Il est déconseillé de laisser trop d'argent sur son compte courant en France en raison de plusieurs facteurs, notamment la loi Sapin 2, adoptée en 2016. Cette loi prévoit un mécanisme permettant aux autorités de geler temporairement les retraits d'argent sur certains placements en cas de crise financière.Le lien avec la loi Sapin 2La loi Sapin 2 a été mise en place pour renforcer la stabilité du système financier français, notamment en encadrant certains produits d'épargne comme l'assurance-vie. L'élément le plus marquant est l'article 49 de la loi, qui donne au Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) le pouvoir de bloquer temporairement les retraits sur les contrats d'assurance-vie en cas de risques systémiques.Si cette loi ne concerne pas directement les comptes courants, elle montre que l'État peut, en cas de crise grave, intervenir sur l'épargne des particuliers pour éviter une déstabilisation du secteur financier. Cela incite à diversifier son épargne plutôt que de laisser de grosses sommes sur un compte bancaire où elles restent non rémunérées et vulnérables aux décisions gouvernementales.Le risque en cas de faillite bancaireUn autre point important à considérer est la garantie des dépôts bancaires. En cas de faillite bancaire en France, le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) protège les dépôts jusqu'à 100 000 € par personne et par établissement bancaire.Ce qui est couvert par la garantie des dépôts :Les comptes courants Les comptes sur livret non réglementés (livrets bancaires classiques) Les comptes à terme La partie en espèces des comptes-titres Ce qui n'est pas couvert :Les titres financiers eux-mêmes (actions, obligations, etc.) : ils ne sont pas garantis mais restent votre propriété en cas de faillite bancaire. Les placements en assurance-vie : ils relèvent d'une autre garantie, limitée à 70 000 €, via le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP). Exceptions et cas particuliers :Indemnisation renforcée jusqu'à 500 000 € pour des dépôts exceptionnels temporaires, comme : La vente d'un bien immobilier résidentiel Une succession Une indemnisation (accident, assurance, divorce, etc.) Si une banque fait faillite, le FGDR assure un remboursement automatique sous 7 jours ouvrés dans la limite de 100 000 € par établissement bancaire.D'autres raisons d'éviter d'avoir trop d'argent sur son compte courant1. Aucune rémunération : Contrairement aux livrets d'épargne réglementés (Livret A, LDDS), l'argent sur un compte courant ne rapporte aucun intérêt. 2. Risques liés à l'inflation : L'inflation réduit progressivement le pouvoir d'achat des fonds laissés sur un compte courant. 3. Possibilité d'intervention de l'État en cas de crise : Même si la loi Sapin 2 ne s'applique pas directement aux comptes bancaires, elle montre que l'État peut imposer des restrictions sur l'épargne. ConclusionBien que la loi Sapin 2 ne vise pas directement les comptes courants, elle rappelle que l'État peut restreindre l'accès à l'épargne en cas de crise. De plus, en cas de faillite bancaire, seul 100 000 € par banque et par personne est garanti, ce qui rend risqué le fait de laisser de grosses sommes sur un même compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fait-il être nue pour rentrer dans les musées ? Les Guerilla Girls, un collectif d'artistes et militantes, se pose la question en 1985 alors que moins de 5% des artistes exposé·es au Metropolotan Museum de New-York sont des femmes mais que 85% des nus représentent des sujets féminin. Quarante ans plus tard, les choses n'ont pas vraiment changer. Dans cet épisode, on explore la place des femmes artistes en particilier les peintresses, dans l'histoire de l'art et leur présence dans les musées aujourd'hui. Pour aller plus loin :
Agnès Verdier-Molinier analyse en détail le budget de l'État pour 2025 qui a été adopté récemment. Elle souligne que malgré les annonces de 30 milliards d'euros d'économies, le Haut Conseil des Finances Publiques n'en a chiffré que 3 milliards, soit 0,1% du PIB potentiel. De plus, la dépense publique devrait continuer à augmenter, passant de 56,6% à 56,7% du PIB. Agnès Verdier-Molinier met également en garde contre les risques à moyen terme liés aux nouvelles taxes rétroactives qui pourraient être remises en cause par le Conseil constitutionnel, fragilisant ainsi l'équilibre budgétaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Ce jeudi 30 janvier, la commission mixte paritaire sur la loi de finances qui va débuter afin de trouver un compromis compatible avec le Parti socialiste et l'objectif de 5,4% de déficit, malgré les doutes du Haut Conseil des finances publiques, a été abordée par Jean-Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des Economistes, Gilbert Cette, professeur d'économie à Neoma Business School, et Pierre-Henri de Menthon, directeur de la rédaction de Challenges, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques était interrogé par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Loris Boichot (Le Figaro). Ecoutez Le Grand Jury avec Olivier Bost du 26 janvier 2025.
« Les femmes sont plus féministes et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes ». Voilà le constat dressé par le Haut Conseil à l'Égalité dans son baromètre annuel. Il en ressort un écart de perception entre les femmes et les hommes pouvant aller jusqu'à 20 points, que ce soit au travail, en famille ou à l'école. Et cela provoque un durcissement des positions. Peut-on mettre féminisme et masculinisme sur le même plan ? Sommes-nous revenus à une époque où hommes et femmes cohabitaient peu ? Comment expliquer cette situation et comment réduire le clivage ?Pour en débattre :- Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS, autrice de nombreux livres, notamment, L'égalité sans retour et Féminisme, ça pense !, CNRS Éditions et Féminisme et philosophie, Folio Gallimard, 2020 - Amandine Clavaud, directrice des Études et de l'Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès ; autrice de Droits des femmes : le grand recul, éditions L'Aube, Fondation Jean-Jaurès.
« Les femmes sont plus féministes et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes ». Voilà le constat dressé par le Haut Conseil à l'Égalité dans son baromètre annuel. Il en ressort un écart de perception entre les femmes et les hommes pouvant aller jusqu'à 20 points, que ce soit au travail, en famille ou à l'école. Et cela provoque un durcissement des positions. Peut-on mettre féminisme et masculinisme sur le même plan ? Sommes-nous revenus à une époque où hommes et femmes cohabitaient peu ? Comment expliquer cette situation et comment réduire le clivage ?Pour en débattre :- Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe, directrice de recherche émérite au CNRS, autrice de nombreux livres, notamment, L'égalité sans retour et Féminisme, ça pense !, CNRS Éditions et Féminisme et philosophie, Folio Gallimard, 2020 - Amandine Clavaud, directrice des Études et de l'Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation Jean-Jaurès ; autrice de Droits des femmes : le grand recul, éditions L'Aube, Fondation Jean-Jaurès.
durée : 02:31:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En novembre 2000, la superpuissance américaine est interrogée à l'aube d'une nouvelle ère. Experts français et américains débattent des défis politiques, économiques et militaires des États-Unis entre isolationnisme et expansionnisme. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Denis Lacorne Politiste, directeur de recherche au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po. Auteur notamment de Les Frontières de la tolérance, Gallimard, 2016.; Pierre Melandri Historien, professeur émérite des universités à Sciences Po; Hervé Coutau-Bégarie; Michel Aglietta Professeur émérite à l'université Paris-Ouest et conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques.; Antony Blinken Ancien secrétaire d'état adjoint des Etats-Unis pendant la présidence Obama; Stanley Hoffmann Professeur de sciences politiques à Harvard
C'était il y a 50 ans, presque jour pour jour, le 15 janvier 1975, la loi portée par Simone Veil était adoptée. Mais que se passait-il avant 1975 ? Il s'agit d'une page d'Histoire méconnue, secrète, souvent taboue, une époque où des centaines de milliers de femmes se cachaient pour avorter et où trois d'entre elles mourraient chaque jour des suites d'un avortement clandestin… Aujourd'hui, la remise en cause de l'accès à l'avortement progresse tout autour de nous, dans plusieurs pays européens ou aux Etats-Unis… En France, la liberté de recourir à l'IVG est dorénavant inscrite dans la Constitution mais le combat est-il pour autant terminé ?Nous allons en débattre ce mardi 14 janvier 2025 avec : ▶︎ Stéphanie HENETTE-VAUCHEZ, Professeure de droit public à l'université Paris-Nanterre, co-directrice de « De haute lutte. La révolution de l'avortement » aux éditions CNRS (09.01.25), co-autrice de « La Loi Veil sur l'avortement - de la dépénalisation à la constitutionnalisation» aux éditions Lefebvre Dalloz (09.05.24)▶︎ Claudine MONTEIL, Historienne, ancienne diplomate, conseillère à la Commission Nationale Française pour l'Unesco, autrice de « Mes dimanches chez Simone de Beauvoir : mémoires d'une jeune fille rebelle » aux éditions Ampelos (20.03.23)▶︎ Olivier BERNARD, Médecin généraliste, orthogéniste, ancien président du mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC) de Grenoble▶︎ Mariana OTERO, Réalisatrice de documentaires, « Histoire d'un secret » (2002)▶︎ Aurore BERGÉ, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations▶︎ Léa VEINSTEIN, Philosophe, documentariste, autrice de « Il suffit d'écouter les femmes - L'avortement clandestin par celles qui l'ont vécu, 1950-1975 » aux éditions Flammarion (à paraître le 22.01.25) alternatives (CEA) au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement à Paris-Saclay, membre du Haut Conseil pour le Climat
Dans C CE SOIR, où et quand s'arrêteront les incendies qui ravagent Los Angeles depuis une semaine ? Des images toujours aussi impressionnantes, déjà 24 morts et des vents qui menacent d'étendre les incendies à de nouveaux quartiers de la ville… Los Angeles donc aujourd'hui, hier Mayotte ou Valence en Espagne, nous allons en débattre ce soir : pouvons-nous continuer à habiter nos villes et nos territoires de la même manière, comme si de rien n'était ? Que faut-il changer ?Nous allons en débattre ce lundi 13 janvier 2025 avec : ▶︎ Michel LUSSAULTGéographe, professeur à l'École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon), auteur de « Cohabitons ! Pour une nouvelle urbanité terrestre » aux éditions du Seuil (04.10.24)▶︎ Agnès PANNIER-RUNACHERMinistre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche▶︎ Grégory ALLIONEDéputé européen Renew Europe, Président d'honneur de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France▶︎ Marine CALMETJuriste, présidente et co-fondatrice de l'association Wild Legal, porte-parole du collectif Or de question▶︎ Matthieu GOARJournaliste au service Planète du journal Le Monde▶︎ Valérie MASSON-DELMOTTEPaléoclimatologue, directrice de recherche au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement à Paris-Saclay, membre du Haut Conseil pour le Climat
Un Premier ministre devrait-il dire ça ? C'est la question que nous nous posions hier dans cette même revue de presse. Eh bien, nous avons la réponse, c'est non… : quatre jours après avoir vertement critiqué la junte militaire, Choguel Maïga a été limogé hier (mercredi) soir.« Le Premier ministre éjecté de son fauteuil », s'exclame Malijet. « Dans un flash spécial diffusé sur la chaîne nationale, Alfousseini Diawara, secrétaire Général de la présidence, a annoncé la destitution du locataire de la primature, Choguel Kokalla Maïga, par un décret signé par le président de la transition, le Général Assimi Goita. Cette décision met fin aux fonctions du Premier ministre ainsi qu'aux membres de son gouvernement. »Pour Sahel Tribune, autre média malien, c'est logique : « Choguel Maïga a été au centre de controverses répétées ces derniers mois. Son discours devant les militants du M5-RFP, samedi dernier, jugé incendiaire par de nombreux observateurs, a exacerbé des tensions déjà palpables entre les différentes institutions et les acteurs politiques du pays. Ses propos, où il dénonçait des “dysfonctionnements institutionnels“ et appelait à une “vigilance face aux rivalités“, ont été perçus comme une tentative de division plutôt qu'un appel à l'unité. »Quelles suites ?Et maintenant ?, s'interroge Sahel Tribune : « qui prendra les rênes du gouvernement ? Quelle sera la nouvelle orientation politique ? Et surtout, comment cette décision impactera-t-elle la dynamique entre les forces civiles et militaires ? Le limogeage complet du gouvernement pourrait marquer une réorganisation profonde du pouvoir exécutif, estime le site malien. Le prochain Premier ministre devra relever des défis colossaux : réconcilier une classe politique fragmentée, apaiser les tensions sociales, poursuivre la refondation des institutions, et maintenir le cap vers des élections démocratiques. »Afrik.com s'interroge également : « quel sort sera réservé à Choguel Maïga ? Quelle posture sera désormais la sienne sur l'échiquier politique malien ? Bien des analystes estiment que son acte est bien calculé pour lui assurer sa survie politique. Attendons de voir. »Jeune Afrique enchaîne : « plus isolé que jamais, Choguel Maïga a-t-il joué son va-tout en passant à l'offensive contre les généraux, à l'heure où plusieurs signaux laissent penser que des élections pourraient avoir lieu au Mali dans les mois à venir ? Il pourrait en tout cas tenter d'apparaître comme une alternative à la transition menée par les hauts gradés. »Aux oubliettes ?Pour L'Observateur Paalga au Burkina Faso, il n'est pas certain que l'ex-Premier ministre malien survive politiquement à son limogeage… « Choguel Maïga a eu beau jeu de faire feu sur les généraux pour se faire une nouvelle “virginité politique“, mais n'a-t-il pas contribué à pourrir la situation au temps d'IBK avec d'autres forces, comme le Haut Conseil islamique du Mali, avec à sa tête l'imam Dicko, chose qui avait amené les militaires à “prendre leurs responsabilités“ ? N'est-ce pas le même Maïga qui ne pouvait pas voir les soldats en peinture et qui a fini par se mettre à leur service, poussé sans doute par une certaine ambition dévorante? Pour ainsi dire, il était très mal placé pour cracher dans la soupe kaki après s'en être goulûment délecté pendant plus de trois ans. Et si son objectif était de se mettre en réserve de la République dans la perspective du “retour à une vie constitutionnelle normale“, il se berce d'illusions, car sauf tremblement de terre on ne voit pas trop comment le général Assimi Goïta va lâcher l'affaire. »Une page se tourne…Pour Ledjely en Guinée, l'avenir s'annonce en effet compliqué pour l'ex-Premier ministre : « les militaires laisseront-ils le très politique Maïga jouer de nouveau à l'opposant ? Les chances que la junte soit si indulgente sont très minces. D'ores et déjà, certains évoquent l'hypothèse de poursuites judiciaires contre Choguel Maïga. »Le mot de la fin pour le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou : « Choguel Maïga a-t-il oublié qu'il n'était que la vitrine civile policée d'un pouvoir militaire ? (…) Malgré les services rendus à la Transition, il a cru qu'il pouvait fixer l'agenda de celle-ci ! Le choc des timings a fait voler en éclat ce bel attelage civilo-militaire, en verve sur le plan diplomatique et en interne. On peut dire qu'une page se tourne (au Mali), la nouvelle est pleine d'incertitudes et de défis majeurs qui éloignent l'horizon des élections. »
Un Premier ministre devrait-il dire ça ? C'est la question que nous nous posions hier dans cette même revue de presse. Eh bien, nous avons la réponse, c'est non… : quatre jours après avoir vertement critiqué la junte militaire, Choguel Maïga a été limogé hier (mercredi) soir.« Le Premier ministre éjecté de son fauteuil », s'exclame Malijet. « Dans un flash spécial diffusé sur la chaîne nationale, Alfousseini Diawara, secrétaire Général de la présidence, a annoncé la destitution du locataire de la primature, Choguel Kokalla Maïga, par un décret signé par le président de la transition, le Général Assimi Goita. Cette décision met fin aux fonctions du Premier ministre ainsi qu'aux membres de son gouvernement. »Pour Sahel Tribune, autre média malien, c'est logique : « Choguel Maïga a été au centre de controverses répétées ces derniers mois. Son discours devant les militants du M5-RFP, samedi dernier, jugé incendiaire par de nombreux observateurs, a exacerbé des tensions déjà palpables entre les différentes institutions et les acteurs politiques du pays. Ses propos, où il dénonçait des “dysfonctionnements institutionnels“ et appelait à une “vigilance face aux rivalités“, ont été perçus comme une tentative de division plutôt qu'un appel à l'unité. »Quelles suites ?Et maintenant ?, s'interroge Sahel Tribune : « qui prendra les rênes du gouvernement ? Quelle sera la nouvelle orientation politique ? Et surtout, comment cette décision impactera-t-elle la dynamique entre les forces civiles et militaires ? Le limogeage complet du gouvernement pourrait marquer une réorganisation profonde du pouvoir exécutif, estime le site malien. Le prochain Premier ministre devra relever des défis colossaux : réconcilier une classe politique fragmentée, apaiser les tensions sociales, poursuivre la refondation des institutions, et maintenir le cap vers des élections démocratiques. »Afrik.com s'interroge également : « quel sort sera réservé à Choguel Maïga ? Quelle posture sera désormais la sienne sur l'échiquier politique malien ? Bien des analystes estiment que son acte est bien calculé pour lui assurer sa survie politique. Attendons de voir. »Jeune Afrique enchaîne : « plus isolé que jamais, Choguel Maïga a-t-il joué son va-tout en passant à l'offensive contre les généraux, à l'heure où plusieurs signaux laissent penser que des élections pourraient avoir lieu au Mali dans les mois à venir ? Il pourrait en tout cas tenter d'apparaître comme une alternative à la transition menée par les hauts gradés. »Aux oubliettes ?Pour L'Observateur Paalga au Burkina Faso, il n'est pas certain que l'ex-Premier ministre malien survive politiquement à son limogeage… « Choguel Maïga a eu beau jeu de faire feu sur les généraux pour se faire une nouvelle “virginité politique“, mais n'a-t-il pas contribué à pourrir la situation au temps d'IBK avec d'autres forces, comme le Haut Conseil islamique du Mali, avec à sa tête l'imam Dicko, chose qui avait amené les militaires à “prendre leurs responsabilités“ ? N'est-ce pas le même Maïga qui ne pouvait pas voir les soldats en peinture et qui a fini par se mettre à leur service, poussé sans doute par une certaine ambition dévorante? Pour ainsi dire, il était très mal placé pour cracher dans la soupe kaki après s'en être goulûment délecté pendant plus de trois ans. Et si son objectif était de se mettre en réserve de la République dans la perspective du “retour à une vie constitutionnelle normale“, il se berce d'illusions, car sauf tremblement de terre on ne voit pas trop comment le général Assimi Goïta va lâcher l'affaire. »Une page se tourne…Pour Ledjely en Guinée, l'avenir s'annonce en effet compliqué pour l'ex-Premier ministre : « les militaires laisseront-ils le très politique Maïga jouer de nouveau à l'opposant ? Les chances que la junte soit si indulgente sont très minces. D'ores et déjà, certains évoquent l'hypothèse de poursuites judiciaires contre Choguel Maïga. »Le mot de la fin pour le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou : « Choguel Maïga a-t-il oublié qu'il n'était que la vitrine civile policée d'un pouvoir militaire ? (…) Malgré les services rendus à la Transition, il a cru qu'il pouvait fixer l'agenda de celle-ci ! Le choc des timings a fait voler en éclat ce bel attelage civilo-militaire, en verve sur le plan diplomatique et en interne. On peut dire qu'une page se tourne (au Mali), la nouvelle est pleine d'incertitudes et de défis majeurs qui éloignent l'horizon des élections. »
C dans l'air l'invitée du 19 novembre : Laurence Tubiana, présidente de la Fondation européenne pour le climat et membre du Haut Conseil pour le climat. Ancienne ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, lors de la COP21Moins de deux semaines après son élection à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump ne sera pas présent au sommet du G20, à Rio de Janeiro, les lundi 18 et mardi 19 novembre. Tandis que le républicain compose son gouvernement avant d'entrer en fonctions le 20 janvier 2025, c'est Joe Biden qui doit faire ses adieux à ses homologues des vingt principales puissances économiques de la planète.D'un président à l'autre, l'ombre du prochain locataire de la Maison Blanche va planer sur le sommet, le G20 étant plus que jamais le théâtre des rivalités entre les Etats riches du Nord et les Etats émergents du Sud. Une instance que la perspective du retour au pouvoir de l'ancien président républicain promet d'électriser, à l'heure où les sujets de contentieux sont déjà multiples, sur fond de guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Les négociations à la COP29 sur l'aide financière aux pays du Sud sont enlisées. Les pays présents à Bakou espèrent un signal positif à l'issue du G20, qui se tient en même temps à Rio, pour débloquer la situation.
Avec : Sylviane Giampino, présidente du Haut Conseil de l'enfance et de l'adolescence. - L'invité qui fait l'actu. Le samedi et le dimanche à 7h40, Anaïs Castagna reçoit un acteur majeur de l'actualité et donne la parole aux auditeurs de RMC.
Le premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques était interrogé par Olivier Bost (RTL), Pauline Buisson (M6), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Claire Conruyt (Le Figaro). Ecoutez Le Grand Jury avec Olivier Bost du 13 octobre 2024.
C dans l'air du 2 octobre - Pensions de retraite, impôts... Le tournant de la rigueur ?Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon et Bercy ont finalisé le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Il sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre en même temps que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Mais une partie du texte a été transmise mardi soir au Haut Conseil des finances publiques qui rendra son avis sur son contenu la semaine prochaine, et un chiffre retient l'attention : le montant, inédit, du redressement des finances publiques ambitionné pour 2025 qui s'élève à 60 milliards d'euros, dont un peu plus de 40 milliards liés à des économies et un peu moins de 20 milliards à des augmentations de recettes.Pour l'heure, aucun détail n'a été donné sur les hausses d'impôts envisagées, mais le Premier ministre a confirmé hier devant les députés qu'un effort fiscal sera bien demandé aux grands groupes et grandes entreprises ainsi qu'aux Français les plus fortunés, au nom de la "justice fiscale". Bercy, de son côté, a insisté sur son caractère "exceptionnel et donc transitoire".Du côté des économies, plus de la moitié d'entre elles vont être prises en charge par l'Etat. Cinq milliards d'euros d'économies supplémentaires vont ainsi être demandés, en plus des 15 milliards d'euros figurant déjà dans les lettres plafond. Sans que l'on sache pour l'instant quelles politiques publiques seront concernées. 14 milliards d'euros seront par ailleurs pris en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit notamment de repousser de six mois l'indexation des pensions des retraites sur l'inflation, qui n'interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l'an prochain. Il compte également limiter à 2,8 % la progression de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. Enfin 6 milliards d'euros viendraient des collectivités locales.Des coupes massives qui auront un effet sur l'ensemble de l'activité économique. Le gouvernement indique l'avoir pris en compte dans les hypothèses macroéconomiques retenues, en baissant la croissance du PIB pour l'an prochain de 0,3 point (de 1,4 % à 1,1 %).Indexation des retraites reportée, dépenses de santé réduites, fiscalité… Comment le gouvernement Barnier compte-t-il boucler le budget 2025 ? Comment les grandes entreprises pourraient-elles y contribuer ? Quelles conséquences sur l'économie ? Et pourquoi le groupe Lactalis vient-il d'annoncer une diminution de sa collecte de lait en France d'ici la fin de l'année ? Dans les campagnes, l'inquiétude monte chez les producteurs. Les agriculteurs parlent d'un "coup de tonnerre", "d'inquiétudes" mais aussi de "colère."Les experts :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traître - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
C dans l'air du 2 octobre - Pensions de retraite, impôts... Le tournant de la rigueur ?Au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon et Bercy ont finalisé le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Il sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre en même temps que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Mais une partie du texte a été transmise mardi soir au Haut Conseil des finances publiques qui rendra son avis sur son contenu la semaine prochaine, et un chiffre retient l'attention : le montant, inédit, du redressement des finances publiques ambitionné pour 2025 qui s'élève à 60 milliards d'euros, dont un peu plus de 40 milliards liés à des économies et un peu moins de 20 milliards à des augmentations de recettes.Pour l'heure, aucun détail n'a été donné sur les hausses d'impôts envisagées, mais le Premier ministre a confirmé hier devant les députés qu'un effort fiscal sera bien demandé aux grands groupes et grandes entreprises ainsi qu'aux Français les plus fortunés, au nom de la "justice fiscale". Bercy, de son côté, a insisté sur son caractère "exceptionnel et donc transitoire".Du côté des économies, plus de la moitié d'entre elles vont être prises en charge par l'Etat. Cinq milliards d'euros d'économies supplémentaires vont ainsi être demandés, en plus des 15 milliards d'euros figurant déjà dans les lettres plafond. Sans que l'on sache pour l'instant quelles politiques publiques seront concernées. 14 milliards d'euros seront par ailleurs pris en charge par la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit notamment de repousser de six mois l'indexation des pensions des retraites sur l'inflation, qui n'interviendrait pas le 1er janvier mais le 1er juillet l'an prochain. Il compte également limiter à 2,8 % la progression de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance maladie), après une hausse de 3,2 % en 2024. Enfin 6 milliards d'euros viendraient des collectivités locales.Des coupes massives qui auront un effet sur l'ensemble de l'activité économique. Le gouvernement indique l'avoir pris en compte dans les hypothèses macroéconomiques retenues, en baissant la croissance du PIB pour l'an prochain de 0,3 point (de 1,4 % à 1,1 %).Indexation des retraites reportée, dépenses de santé réduites, fiscalité… Comment le gouvernement Barnier compte-t-il boucler le budget 2025 ? Comment les grandes entreprises pourraient-elles y contribuer ? Quelles conséquences sur l'économie ? Et pourquoi le groupe Lactalis vient-il d'annoncer une diminution de sa collecte de lait en France d'ici la fin de l'année ? Dans les campagnes, l'inquiétude monte chez les producteurs. Les agriculteurs parlent d'un "coup de tonnerre", "d'inquiétudes" mais aussi de "colère."Les experts :- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traître - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air, l'invité du 16 septembre : Jean Pisani-Ferry, professeur d'économie à Sciences Po Paris, à l'Institut Bruegel à Bruxelles et au Peterson Institute for International Economics de Washington. Le Premier ministre Michel Barnier n'a pas transmis vendredi le projet de budget 2025 au Haut Conseil des finances publiques. Organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, "le Haut Conseil des finances publiques rend obligatoirement un avis sur les projets de loi financiers", notamment ce projet de loi de Finances pour l'an prochain. Pour le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, "il y a urgence" à réduire les déficits publics au risque que la France soit plongée dans une situation budgétaire "dangereuse" et finisse par devenir alors "un pays impuissant". Il appelle l'exécutif à construire "un vrai projet de loi de Finances", qui soit "sérieux", quitte à prendre quelques jours de plus, affirmant que "le prochain budget sera sans doute le plus délicat de la Ve République".Parallèlement, l'Union européenne a subi un décrochage économique par rapport aux Etats-Unis. Pour améliorer sa compétitivité et combler ce fossé, l'Union européenne devrait "continuer à émettre des instruments de dette communs pour financer des projets d'investissement communs". L'ancien Premier ministre italien et ex-président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi a rendu son rapport sur la compétitivité de l'Europe. Selon lui, "nous avons atteint le point où, si nous n'agissons pas, nous devrons compromettre notre bien-être, notre environnement ou notre liberté". Pour l'ancien président de la Banque centrale européenne, l'Union européenne doit réaliser à l'avenir 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an – l'équivalent de 5 % de son produit intérieur brut –, soit environ trois fois le plan Marshall (entre 1 % et 2 % du PIB en investissements annuels dans l'après-guerre).Jean Pisani-Ferry reviendra sur l'urgence du futur gouvernement de Michel Barnier de réduire les déficits et sur le rapport sur la compétitivité et l'avenir de l'Europe remis à la Commission européenne il y a quelques jours.
« Fin de la cohabitation, Bassirou Diomaye Faye annonce la dissolution de l'Assemblée, et fixe la date des nouvelles législatives au 17 novembre », annonce Sénégo, qui précise : le président sénégalais « dresse un réquisitoire contre la majorité parlementaire, l'accusant de saboter son action, à travers une série d'obstructions ». Sénégo cite les propos mêmes de Bassirou Diomaye Faye qui a fustigé une « obstruction systématique de la majorité parlementaire, accusée de "ramer à contre-courant de la volonté populaire" ».Pour le président sénégalais, la cohabitation est devenue impossible avec une assemblée qu'il qualifie de « dernier avatar du régime déchu ».L'Agence de Presse Africaine souligne de son côté, que « le chef de l'État a particulièrement critiqué « le refus du Parlement de se conformer à ses promesses de campagne, notamment la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions jugées "superflues" au regard de la situation économique du pays ». Bassirou Diomaye Faye estimant que « la situation des finances publiques exige une rationalisation des dépenses publiques ».« Faire bloc »Une dissolution de l'Assemblée nationale sénégalaise que dénonce l'opposition. C'est DakarActu qui s'en fait l'écho : Le groupe Benno Bokk Yaakaar prend acte de la décision du président sénégalais, mais dénonce « les agissements d'une autre époque, d'un régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature ». Benno Bok Yaakaar qui appelle les Sénégalais à « faire bloc » et « à faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives » ces « stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais¨». Le président du Groupe parlementaire Benno Bok Yaakaar, Abdou Mbow, conclut en citant Jean de la Fontaine : « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur ». L'opposition dénonce une « indignité républicaine », précise de son côté l'Agence de Presse Africaine, qui elle aussi cite les propos du groupe parlementaire Benno Bok Yaakaar, quand il « met en garde contre ce qu'il perçoit comme une tentative d'installer une "dictature" et un "royaume" au Sénégal ».DésolationÀ la Une de l'actualité africaine également, les inondations meurtrières qui frappent plusieurs pays. C'est le cas notamment au Tchad. Tchadinfo s'est rendu à Mandelia, qui est, nous dit-on, « une petite ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Ndjaména, confrontée à une crise sans précédent, les récentes inondations ayant ravagé la ville, laissant derrière elles des scènes de désolation ». Tchadinfos a interrogé le Sultan de Mandelia, Moumine Mahamat, qui juge la situation « désastreuse ». « De nombreuses familles ont dû fuir leurs maisons inondées pour se réfugier dans les écoles », explique-t-il. « Mais avec la rentrée scolaire qui approche, un problème majeur se pose : où ces sinistrés pourront-ils aller ? » TchadInfos a aussi rencontré le surveillant de l'hôpital de district, qui redoute « l'apparition de maladies liées à l'eau », « telles que le paludisme, la diarrhée et d'autres infections, menaçant de faire basculer la situation dans une crise humanitaire ». « La situation à Mandelia nécessite une intervention urgente », conclut Tchadinfos. Guerre et famineLes inondations frappent également le Soudan. Une vidéo illustre cette catastrophe en Une d'Africanews. On peut voir des routes et des chemins envahis par la boue, dans laquelle pataugent des enfants, alors que les familles s'abritent dans des tentes de fortune. « Les pluies entravent l'acheminement de l'aide humanitaire », explique Africanews, qui ajoute que « plus de 317 000 soudanais ont été touchés par les fortes pluies et les inondations. Pour pouvoir intensifier son aide, sauver des vies, et empêcher la famine de se propager, le Programme Alimentaire Mondial multiplie les moyens pour atteindre les camps de déplacés » nous dit aussi le site d'information africain. Il rappelle également que « ces inondations exacerbent l'une des plus graves crises de déplacés au monde, provoquée par la guerre en cours au Soudan, qui depuis plus de 500 jours, a plongé le pays dans une instabilité sans précédent ».
REDIFFUSION. Cet été dans Faites des gosses, on vous propose de (re)découvrir certains de nos épisodes préférés. Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 1er mars 2023. Bonne écoute !L'existence de cet épisode est presque un non-sens. Ce qui vous préoccupe sûrement, si vous venez d'avoir un enfant, c'est dormir-manger-réussir à maintenir cet enfant en vie. Et vous n'avez pas besoin d'une nouvelle injonction sur le retour de votre vie sexuelle. Cet épisode est pour vous si vous avez envie d'entendre parler de votre sexualité, et seulement à cette condition. Si ce n'est pas votre cas, allez prendre un bain, regardez une téléréalité immobilière ou écoutez votre album préféré.Dans cet épisode, Marine Revol s'entretient avec la docteure en neurosciences, sexologue et thérapeute de couple Aurore Malet-Karas, pour parler de fluctuation du désir, d'hapax, de timing, de réappropriation physique et psychologique, de sommeil réparateur et de rendez-vous.Pour aller plus loin : L'article “La fabrique du privilège du désir” de Rebecca Levy-Guillain dans la Revue Française de Sociologie, 2022L'enquête sur la vie sentimentale et sexuelle des jeunes parents, IFOP, 2022Le rapport sur l'état des lieux du sexisme en France du Haut Conseil à l'Égalité, 2023Le livre “Ceci est notre post partum” de la sociologue Illana Weizman, éditions MaraboutFaites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été réalisé par Anna Buy et la musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix ont été faits par Sam Jamin. Elsa Berthault est en charge de la production.Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.com ! Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Pour découvrir l'épisode immanquable du moment ou encore des recommandations culturelles de l'équipe et de célébrités comme Lison Daniel, Felix Moati ou encore Nadia Daam, abonnez-vous à la newsletter de Louie ici : https://louiemedia.us17.list-manage.com/subscribe?u=efa41921f6d3722d5b564e57f&id=de7faf2ec6–Un podcast réalisé avec le soutien d'evian® @evianbebe, l'eau des bébés et des parents depuis plus de 50 ans.evian® soutient les recommandations de l'OMS pour la promotion de l'allaitement maternel pendant les 6 premiers mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le mouvement des tradwives regroupe des “épouses traditionnelles” une communauté de femmes qui défend un retour à leurs supposés rôles naturels : la maison, les enfants, la cuisine, etc. Une tendance bien réelle et palpable aussi sur les réseaux sociaux, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France. En janvier le Haut Conseil à l'Egalité déplorait que le sexisme et les stéréotypes de genre explosent en ligne, et citait notamment ce mouvement. Dans cet épisode, nous nous sommes demandé de quoi ce mouvement est le symptôme.Réalisation : Berfin Topal et Clara GuillardPremière diffusion le 5 mars 2024Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Durant l'été, je vous propose une sélection des meilleurs épisodes de Vlan sur la dernière saison. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des épisodes qui ont énormément plu. Magali Regeza, docteur en géographie et professeur à NormalSup, membre du Haut Conseil pour le Climat. Elle nous a éclairés sur les enjeux liés à l'eau de manière détaillée, didactique et passionnante. Alors que nous sortons en septembre d'un épisode caniculaire, que l'ONU nous rappelle que l'effondrement climatique a débuté, il est facile de se concentrer sur la problématique liée au CO2. Mais une crise en entraînant une autre, l'eau potable est aussi le sujet d'une crise que certains en France vivent déjà. En France, l'eau devient de plus en plus rare, ce qui soulève de nombreuses problématiques liées à sa disponibilité et à sa qualité. Les risques liés à l'eau sont le résultat de la rencontre entre des processus physiques et des sociétés exposées et vulnérables. Les inégalités d'accès à l'eau sont également soulignées, notamment pour les populations nomades et les personnes sans domicile fixe mais pas qu'elles bien sur à mesure que la problématique s'approfondit. Le changement climatique intensifie le cycle de l'eau, avec des sécheresses et des pluies torrentielles qui peuvent causer des inondations. L'agriculture est également affectée par la sécheresse et le manque d'eau, ce qui peut entraîner des problèmes d'approvisionnement alimentaire. La gestion de l'eau et la rénovation des infrastructures hydrauliques sont essentielles pour faire face à ces défis. Il est important de prendre des décisions collectives en tenant compte des coûts sociaux, environnementaux et financiers. La question des piscines individuelles est également abordée, soulignant la nécessité de repenser leur utilisation et leur construction à l'avenir. Enfin, il est souligné l'importance d'un dialogue et d'une collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la gestion de l'eau pour trouver des solutions durables. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb) #213 Comprendre (simplement) le changement climatique avec Thomas Wagner (Bon Pote) (https://audmns.com/mPhwsuj) [HORS- SERIE SISMIQUE] Comprendre les crises de l'eau à venir avec Emma Haziza ( (https://audmns.com/MIFRYnf)
En France, selon le ministère de la Justice, 143 personnes sont mortes sous les coups de leur conjoint en 2021. La majorité d'entre elles sont des femmes, qui représentent 85% des victimes. Selon le Haut Conseil à l'Egalité, dit HCE, près de 400 000 enfants sont victimes collatérales des violences de leurs parents. Les associations de défense des droits des femmes reprochent à la Justice un manque d'anticipation vis-à-vis de ces situations. En effet, depuis 2017, les faits de violences conjugales enregistrés par les forces de sécurité ont augmenté de 42% selon le Ministère de l'Intérieur. Et face à la hausse systématique des chiffres, certaines associations et avocats demandent à changer la loi pour faire condamner ceux qui enferment leurs compagnes dans ce qu'ils appellent un "contrôle coercitif". Autrement dit, l'emprise dans le couple. Qu'est-ce que l'emprise psychologique ? Comment les femmes sont-elles protégées aujourd'hui ? Pourquoi vouloir pénaliser l'emprise dans le couple ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 30 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Haut Conseil pour le Climat vient de rendre son rapport annuel 2024 intitulé "Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population". Rencontre avec Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le Climat.Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme indépendant chargé d'évaluer l'action publique en matière de climat, et sa cohérence avec les engagements européens et internationaux de la France, en particulier l'Accord de Paris, l'atteinte de la neutralité carbone en 2050, et le respect des budgets carbone de la France.Corinne Le Quéré est une climatologue franco-canadienne. Elle est professeure en science du changement climatique à l'Université d'East Anglia où elle dirige un groupe de recherche sur les émissions et puits de carbone. Elle a dirigé le centre Tyndall sur les Changements climatiques, la synthèse annuelle du "Global carbon project", et a été auteure de trois rapports de synthèse du Groupe Intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Elle est membre de l'Académie des Sciences du Royaume-Uni et siège au sein du ‘Climate Change Commitee' qui conseille le gouvernement britannique sur ses politiques climatiques.Corinne Le Quéré est présidente du Haut Conseil pour le Climat depuis sa création en 2019 pour une mandature de cinq ans, jusqu'au 24 juin 2024.Télécharger le rapport annuel 2024 "Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population"https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-annuel-2024-tenir-le-cap-de-la-decarbonation-proteger-la-population/Télécharger le rapport grand public : "L'action climatique européenne pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 (7 mai 2024)https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-grand-public-laction-climatique-europeenne-pour-atteindre-la-neutralite-carbone-dici-2050/Le site du Haut Conseil pour le Climathttps://www.hautconseilclimat.fr/La page Ressources du site du Haut Conseil pour le Climathttps://www.hautconseilclimat.fr/ressources-pedagogiques/Soutenir mon travail - So Sweet Planet, un site et un podcast indépendants - sur Patreon :https://www.patreon.com/sosweetplanet Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'après le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, 52 % des jeunes hommes adultes pensent qu'on « s'acharne sur les hommes », 28 % d'entre eux estiment aussi que « les hommes sont davantage faits pour être patrons », contre 9 % des 50-64 ans. Un fossé générationnel qui se creuse, justifié par une pensée, une idéologie, qui progresse : le masculinisme.Sur TikTok, YouTube, Instagram et en podcasts, les influenceurs masculinistes diffusent un discours sexiste entre conseils de musculation et méthodes de drague. Un discours qui dévalorise les femmes et essaie de pousser leur audience à devenir des « mâles alpha », stéréotype d'une masculinité dominante.Comment expliquer le succès de cette pensée réactionnaire auprès des jeunes hommes ? D'où vient le masculinisme ? Et comment a-t-il évolué ? Claire Legros, journaliste au service idées du Monde, nous explique dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » l'histoire de ce courant de pensée millénaire.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Tenaud. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Extraits d'un reportage de février 1969 (ORBO Aquitaine - INA) ; extraits d'interview de Christine Bard et Mélanie Gourarier.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr
durée : 00:08:12 - La Question du jour - par : Aliette Hovine - La Cour des comptes a publié un rapport selon lequel les petites maternités, et surtout celles qui pratiquent moins de 300 accouchements par an, n'offriraient pas des soins de suffisamment bonne qualité aux patientes. Faut-il privilégier la sécurité à la proximité ? - invités : Hugo Pilkington géographe de la santé, professeur à l'université Paris 8 Vincennes St Denis, membre du laboratoire LADYSS et membre du Haut Conseil de la santé publique
Même si les choses bougent et que la parité progresse (heureusement !), les femmes leaders restent bien moins nombreuses que les hommes dans les entreprises et dans les administrations.* Et même lorsque la parité est presque là aux postes de management, il n'en va pas de même aux postes de direction. Dans l'épisode "Pourquoi peu de femmes sont leaders ?" de Femme Ambitieuse, je traite d'un sujet qui me touche tout particulièrement, parce qu'il est au cœur de ma mission de vie : pourquoi y a-t-il si peu de femmes leaders ? Et comment y remédier ? Quelles barrières concrètes peut-on lever ? Qu'est-ce qui, au fond, limite les leaders féminines ? Rejoignez-moi pour explorer ces questions dans le BEST OF de Femme Ambitieuse de cette semaine. * En 2019, on ne comptait que 19% de femmes aux postes de direction des entreprises de plus de 1 000 salariés (source : le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes). *** Pour écouter la suite de cet épisode, cliquez ici. *** Si vous souhaitez plus d'informations sur notre programme de formation et de coaching Leaders Ambitieuses, cliquez ici. *** Téléchargez notre ebook offert “Vaincre votre sentiment d'illégitimité en 3 étapes” et commencez à affirmer votre légitimité avec confiance. ** Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici. ** Chaque vendredi, je partage mes conseils au sujet du leadership des femmes, de la confiance en soi et de la performance au travail dans l'Hebdo des Leaders. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.
En France, la situation sociale se dégrade, marquée par une multiplication des appels à la grève dans la fonction publique. Face à cette contestation, le gouvernement adopte une posture de confrontation avec les syndicats, tout en s'engageant dans une politique d'austérité visant à ramener le déficit public sous la barre des 3 %. Ces mesures, initialement annoncées pour économiser 10 milliards d'euros, ont été vivement critiquées par le Haut Conseil des Finances Publiques et le FMI. Les travailleurs précaires, déjà fragilisés par les politiques menées sous les deux quinquennats d'Emmanuel Macron, seront particulièrement touchés par ces restrictions budgétaires. De surcroît, l'annonce controversée de la rémunération de Carlos Tavares, PDG de Stellantis, atteignant 36 millions d'euros, soulève de nombreuses interrogations quant à la répartition des richesses et à la justice fiscale. Ces questions cruciales seront discutées avec Jean-Pierre Mercier, porte-parole de Lutte Ouvrière et candidat numéro 2 sur la liste du parti de Nathalie Arthaud aux élections européennes, au micro de notre journaliste Fabrice Wuimo.
Ce jeudi 18 avril, la tacle du Haut Conseil des finances publiques au gouvernement, qui estime que la stratégie de l'État pour faire baisser le déficit sur les trois prochaines années manque de cohérence et de crédibilité, a été abordée par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air du 17 avril 2024 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? 36,5 millions d'euros pour l'année 2023, soit pas moins de 100 000 euros par jour. Ce mardi, le conseil d'administration de Stellantis a validé à 70 % des voix la rémunération en forte hausse du directeur général Carlos Tavares. Une somme colossale jugée totalement indécente par une part importante de la classe politique, notamment à gauche mais que l'intéressé assume. "C'est une dimension contractuelle entre l'entreprise et moi. Comme pour un joueur de foot et un pilote de Formule 1, il y a un contrat", a-t-il justifié auprès de BFM Business. Le chef d'entreprise, habitué des polémiques au sujet de son salaire, s'est d'ailleurs laissé aller à une petite provocation en lançant : "si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi". En 2022 déjà, la rémunération de Carlos Tavares avait relancé le débat sur le salaire des dirigeants du CAC 40. Conscient des risques d'explosion sociale, Emmanuel Macron avait jugé à l'époque "choquants et excessifs" les 19 millions attribués pour l'année 2021 au dirigeant du groupe automobile né de la fusion de PSA Peugeot-Citroën et FCA Fiat-Chrysler. Le chef de l'Etat s'était alors prononcé pour la mise en place d'un plafond contre les rémunérations abusives pour les patrons européens, au niveau de l'Union européenne. Le projet est jusqu'à présent resté lettre morte. Cette fois, c'est l'insoumis Matthias Tavel qui a annoncé le dépôt d'une proposition de loi "pour fixer un salaire maximum dans les entreprises, en limitant à 20 les écarts entre la plus grande rémunération et le plus petit salaire". Idem pour les socialistes qui entendre défendre un texte déposé en 2020 allant également dans ce sens. Pour le président du groupe rose à l'Assemblée Boris Vallaud, le moment est venu pour le législateur de s'emparer de la question de la répartition des richesses. Et ce alors que l'inflation impacte encore fortement le revenu des ménages et que le gouvernement va demander de nouveaux efforts aux Français pour palier au spectaculaire dérapage des comptes en 2023. Lors du Conseil des ministres ce mercredi, l'exécutif a dévoilé la nouvelle feuille de route gouvernementale pour faire revenir le déficit public sous les 3 % du PIB d'ici à 2027. Mais celle-ci est jugée manquer de "crédibilité" et de "cohérence" par le Haut Conseil des finances publiques qui appelle à renoncer aux baisses d'impôts promises pour l'an prochain. La question de la taxation des plus riches est également évoquée dans la classe politique. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde, un collectif d'économistes plaide, de son côté, pour la désindexation des pensions de retraite et la suppression de l'abattement de 10 % sur leur imposition. LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Aurore GORIUS - journaliste indépendante, spécialiste du lobbying et de l'influence - Emmanuel DUTEIL- Directeur de la rédaction de l'Usine nouvelle
C dans l'air du 9 avril 2024 - Dette: le coup de gueule de Macron Après l'annonce d'un dérapage incontrôlé du déficit public, l'Etat est en quête d'économies, mais lesquelles ? Le gouvernement doit transmettre ce mardi au Haut Conseil des finances publiques sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Mais depuis plusieurs jours déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent et les tensions agitent les rangs de la majorité mais aussi du gouvernement. Ce qui n'est pas du goût d'Emmanuel Macron qui l'a fait savoir… Ainsi hier soir, lors d'une réunion des cadres de la majorité à l'Elysée, le président de la République a fait passer plusieurs messages. Le premier à l'intention des Républicains qui, sur fond de déficit budgétaire, menacent de faire tomber le gouvernement. "Des gens qui ne proposent que des dépenses supplémentaires", a estimé le chef de l'Etat. Le second au gouvernement : "Il ne faut pas que ce soit la fête à la saucisse", allusion aux propositions d'économies angoissantes jetées dans le débat à quelques semaines des européennes. Avec dans viseur : le ministre de l'Economie qui souhaite aller plus vite et plus fort dans l'assainissement des finances publiques, mettant à jour une différence d'approche économique qui divise aussi dans la macronie, tout cela sur fond d'ambition politique. Aux commandes de Bercy depuis sept ans, ce que lui a rappelé le chef de l'Etat, Bruno Le Maire s'est mué ces dernières semaines en "père la rigueur", convaincu que son sérieux et sa crédibilité en France comme sur la scène internationale rassureront les Français le moment venu. Mais pour cela, il doit rapidement démontrer sa capacité à juguler la dérive budgétaire de l'État qui accuse plus de 3.000 milliards d'euros de dettes. D'autant qu'à droite, d'autres à l'image d'Edouard Philippe investissent cette question. L'ancien Premier ministre tire depuis des semaines la sonnette d'alarme sur la question de la dette, regrette que la France "ne réforme pas grand-chose" et ne cache plus ses ambitions pour la présidentielle de 2027. Et si les bureaux du maire du Havre viennent d'être perquisitionnés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour "prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral", dans l'entourage d'Edouard Philippe on ne se montre pas inquiet et on tente de minimiser les soupçons qui pèsent sur l'ex-Premier ministre qui met le cap vers 2027. Alors comment l'Etat compte-t-il rétablir les comptes publics ? La question des déficits publics et de la dette peut-elle fracturer la majorité présidentielle ? Que se passe-t-il entre Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ? Enfin l'enquête ouverte par la PNF, petit ou gros caillou dans la chaussure d'Edouard Philippe pour 2027 ? LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, autrice de L'Ombre d'un traître - Astrid de VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post, autrice de Les 7 péchés capitaux de la gauche - Marc FIORENTINO - Dirigeant d'Euroland Corporate
Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes, dit HCE, le sexisme a augmenté en 2022 et plus particulièrement sur internet et les réseaux sociaux. Dans son rapport publié le 23 janvier 2023, il constate que plus d'une femme sur 4 de 18 à 24 ans a déjà reçu un commentaire sur son physique ou son comportement sur les réseaux sociaux. Internet est devenu le terrain de jeu privilégié du sexisme contemporain. Pour 37% des Français interrogés par le baromètre sexisme de 2022 et représentant 3000 personnes, ils sont le lieu où le sexisme est le plus fréquent, après la rue et le travail. Dans son rapport consacré au cybersexisme, le HCE constate que ¾ des 3000 femmes interrogées dans son étude ont subi au moins une agression en ligne. Pour mesurer l'ampleur du phénomène, 93% du contenu signalé comme sexiste n'est pas supprimé par les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Quant à YouTube, aucune vidéo signalée comme dégradant l'image de la femme n'a été retirée de la plateforme, selon l'étude du HCE. Où retrouve-t-on le plus de sexisme sur internet ? Les jeunes sont-elles victimes de plus en plus de sexisme ? Comment lutter efficacement contre le sexisme sur les réseaux sociaux ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le sexisme bienveillant ? Qu'est-ce que l'écoféminisme ? L'uniforme à l'école peut-il vraiment aider à lutter contre les inégalités ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première publication : 24 janvier 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Savez-vous ce qu'est le mouvement des tradwives ? Ces “épouses traditionnelles” en français, une communauté de femmes qui défendent un retour à leurs supposés rôles naturels : la maison, les enfants, la cuisine, etc. A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, Sur le Fil veut vous parler de cette tendance qui se développe dans la vraie vie et sur les réseaux sociaux notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France. En janvier, dans son rapport, le Haut Conseil à l'Egalité déplorait que le sexisme et les stéréotypes de genre explosent en ligne, et citait d'ailleurs les tradwives. Dans cet épisode, nous nous sommes demandé de quoi ce mouvement est le symptôme. Pour en parler, Sur le Fil a interrogé Alice Cappelle, youtubeuse et autrice de “Collapse Feminism”, un ouvrage qui analyse les discours et mouvements anti-féministes et conservateurs qui émergent sur Internet.Réalisation : Berfin Topal et Clara GuillardSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Nous cherchons à nous améliorer tous les jours et avons préparé un sondage pour vous. Prenez trois minutes pour le remplir iciEt bien sûr, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Inondation après inondation, canicule après canicule, rapport après rapport... face aux évènements climatiques extrêmes à répétition, certains ne veulent plus se contenter des messages d'alerte ou des annonces et choisissent de passer à l'action. Désobéissance civile, sabotage, occupation de site... les militants et militantes écologistes multiplient les méthodes pour dénoncer l'inaction politique et faire avancer la lutte contre le changement climatique. Un mode d'action parfois mal compris. Que signifie vraiment la radicalité en écologie ? Et alors que les États signataires de l'accord de Paris sont encore loin de respecter leurs engagements, sans cesse revue à la baisse, l'écologie peut-elle rester modérée ? Avec :• Hervé Kempf, rédacteur en chef du média en ligne Reporterre• Sophie Dubuisson-Quillier, directrice du Centre de sociologie des organisations de Sciences Po, membre du Haut Conseil pour le climat et coordinatrice, avec Jean-Baptiste Comby, de l'ouvrage Mobilisations écologiques (La vie des idées, 2023) • Yero Sarr, militant écologiste et co-fondateur de Friday for future Sénégal. Programmation musicale :► Bad - Kalash, Busy Signal ► Yaw La - Carlou D.
Un rapport du Haut Conseil à l'égalité a été publié il y a quelques jours. Une sorte d'état des lieux du sexisme en France. Le rapport est qualifié d'alarmant. Xavier Alberti, co-président de la commission stéréotypes et rôles sociaux au Haut Conseil à l'Égalité, est venu nous en parler.
En pleine crise des agriculteurs, le Haut Conseil pour le Climat publie son rapport : « Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste ». Corinne Le Quéré, la présidente du Haut Conseil pour le Climat, nous explique comment agriculture et écologie peuvent avancer ensemble. Pour le Haut Conseil pour le Climat, l'agriculture fait face à 3 défis : baisser ses émissions de CO2, augmenter le stockage de carbone dans ses sols et s'adapter au réchauffement climatique, + 2 degrés à court terme, + 4 degrés à long terme. Un réchauffement climatique qui a - et aura- un impact très lourd sur les agriculteurs et leur productivité. Le système alimentaire est responsable de 22% des émissions de gaz à effet de serre de l'empreinte carbone française, dont 18% pour l'agriculture (surtout l'élevage). C'est le 2ème poste le plus émetteur après les transports et ce sont des chiffres qui ne circulent pas assez. Dans ce rapport, on voit que les émissions baissent mais pas assez vite pour atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Comment être audible dans ce contexte de crise ? Pour Corinne Le Quéré : « Les produits les moins émetteurs ne sont pas valorisés. On a besoin de mieux partager la valeur entre tous les acteurs : de la production, de la transformation et de la distribution. Et c'est seulement quand on aura réussi cela que l'on va pouvoir changer tout le système ». Enfin, pour atteindre les objectifs de baisse des émissions, il faudra aussi diminuer d'ici 2050 de 30% la consommation des produits d'origine animale. Mais là aussi, tout est question de politiques publiques et c'est sans doute pour cela que le message passe si mal dans l'opinion publique. Ainsi pour la présidente du Haut Conseil pour le Climat : « L'offre alimentaire est très carnée, on ne valorise pas une offre basée sur les légumineuses, les céréales, etc. Et c'est vraiment le rôle de la distribution et de la restauration de faire cela. Les acteurs intermédiaires sont très importants pour s'assurer que les produits bas carbone soient valorisés et pour le moment, ce n'est pas le cas ».
durée : 00:55:40 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - avec Jean-Michel Bertrand et Marie Amiguet pour "Vivre avec les loups", Virginia Markus pour "Ce que murmurent les animaux", Corinne Le Quéré pour le rapport du Haut Conseil pour le climat.
durée : 00:55:40 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - avec Jean-Michel Bertrand et Marie Amiguet pour "Vivre avec les loups", Virginia Markus pour "Ce que murmurent les animaux", Corinne Le Quéré pour le rapport du Haut Conseil pour le climat.
C dans l'air l'invitée du 23 janvier 2024 - Laurence Rossignol, vice-présidente du Sénat et sénatrice dans le Val-de-Marne, ancienne ministre socialiste des Droits des femmes. L'année dernière, le HCE disait que "la situation est alarmante". Hier dans son nouveau rapport intitulé "s'attaquer aux racines du sexisme" sur l'état des lieux du sexisme en France, le Haut Conseil à l'Egalité, l'instance indépendante chargée de conseiller le gouvernement, affirme que "le sexisme est toujours aussi ancré dans la société française". D'après ce 6ème rapport du HCE, les idées machistes sont en augmentation chez les jeunes hommes. "Le sexisme commence à la maison, continue à l'école et explose en ligne", avec une sorte de dynamique régressive chez les jeunes hommes et chez les filles. Entre 25 et 34 ans, 52 % des hommes estiment "que l'on s'acharne sur les hommes" et 59 % pensent qu'il "n'est plus possible de séduire une femme sans être vu comme sexiste". Plus d'un homme de 25-34 ans sur 5 considère normal d'avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal. Le Haut Conseil à l'Egalité dit s'inquiéter des "réflexes masculinistes et comportements machistes" alors que la famille, l'école et Internet sont trois "incubateurs" du sexisme qui "perdure", voire s'aggrave notamment chez les jeunes hommes. Ce matin au micro de franceinfo, le président du Sénat Gérard Larcher s'est déclaré opposé à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron, alors que mercredi, les députés débattront du projet de loi qui vise à inscrire dans la loi fondamentale la "liberté garantie" aux femmes de recourir à l'avortement. Laurence Rossignol reviendra sur le nouveau rapport du Haut Conseil à l'Egalité qui affirme que "le sexisme est toujours aussi ancré dans la société française" et sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution qui selon elle, "va permettre de montrer ce qu'est la France".
Magali Regeza, docteur en géographie et professeur à NormalSup, membre du Haut Conseil pour le Climat. Elle nous a éclairés sur les enjeux liés à l'eau de manière détaillée, didactique et passionnante. Alors que nous sortons en septembre d'un épisode caniculaire, que l'ONU nous rappelle que l'effondrement climatique a débuté, il est facile de se concentrer sur la problématique liée au CO2. Mais une crise en entraînant une autre, l'eau potable est aussi le sujet d'une crise que certains en France vivent déjà. En France, l'eau devient de plus en plus rare, ce qui soulève de nombreuses problématiques liées à sa disponibilité et à sa qualité. Les risques liés à l'eau sont le résultat de la rencontre entre des processus physiques et des sociétés exposées et vulnérables. Les inégalités d'accès à l'eau sont également soulignées, notamment pour les populations nomades et les personnes sans domicile fixe mais pas qu'elles bien sur à mesure que la problématique s'approfondit. Le changement climatique intensifie le cycle de l'eau, avec des sécheresses et des pluies torrentielles qui peuvent causer des inondations. L'agriculture est également affectée par la sécheresse et le manque d'eau, ce qui peut entraîner des problèmes d'approvisionnement alimentaire. La gestion de l'eau et la rénovation des infrastructures hydrauliques sont essentielles pour faire face à ces défis. Il est important de prendre des décisions collectives en tenant compte des coûts sociaux, environnementaux et financiers. La question des piscines individuelles est également abordée, soulignant la nécessité de repenser leur utilisation et leur construction à l'avenir. Enfin, il est souligné l'importance d'un dialogue et d'une collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la gestion de l'eau pour trouver des solutions durables. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS- SERIE SISMIQUE] Comprendre les crises de l'eau à venir avec Emma Haziza ( (https://audmns.com/MIFRYnf) #178 Les technologies vont-elles nous permettre de faire face au défi climatique? avec Philippe Bihouix (https://audmns.com/ktZSlzb) #213 Comprendre (simplement) le changement climatique avec Thomas Wagner (Bon Pote) (https://audmns.com/mPhwsuj)