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Découvrez dans ce podcast l'histoire d'Olga Cardin, qui nous plonge dans son parcours extraordinaire : de l'Oural soviétique aux gratte-ciels de Dubaï, prof dealer d'héroïne, elle décroche trois diplômes en simultané, se retrouve bannie d'un pays avec juste une culotte de rechange, et parvient à bâtir un empire à partir de rien, malgré de nombreux obstacles. Un récit captivant et plein d'humour, qui démontre que tout est possible avec de l'audace. Ressources :
En raison du durcissement des sanctions occidentales, la Russie est à la peine pour encaisser les revenus du pétrole qui financent sa guerre contre l'Ukraine. L'étau se resserre-t-il enfin autour de la machine à cash de l'économie russe ? Plusieurs signaux l'indiquent : le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a reconnu que les paiements prenaient du retard à cause des sanctions dites secondaires. Il évoque les menaces de rétorsion proférées fin décembre par le Trésor américain contre les banques qui ne respecteraient pas scrupuleusement les sanctions.Un message reçu cinq sur cinq en Chine, aux Émirats arabes unis ou en Turquie. Dans ces pays amis de la Russie, plusieurs banques ont suspendu un certain nombre de comptes russes. Celles qui acceptent encore de travailler avec des intermédiaires russes redoublent de prudence et mettent donc plus de temps, des semaines, voire des mois, pour décaisser les paiements des transactions avec Moscou.Les importations indiennes de brut russe en reculDeuxième tour de vis en Inde : les raffineurs ont banni la plus grande société russe de transport de brut. La Sovcomflot a été interdite par Reliance, le plus grand raffineur privé, puis par l'ensemble de ses concurrents publics ou privés. La société transportait environ 15% du brut russe destiné à l'Inde. L'Inde qui est devenu le deuxième importateur de l'origine Oural, après la Chine, depuis la mise en place des sanctions, est en train de diversifier son approvisionnement. Ses importations russes ont baissé en volume depuis décembre et ont été compensées par des achats de brut irakien. Dans les prochaines semaines, l'Inde attend aussi une importante cargaison de brut américain.À écouter aussiMalgré les sanctions, le pétrole russe trouve preneur en AsieL'étau se resserre, les revenus pétroliers de la Russie sont en baisse, mais pas assez pour remettre en cause le financement de la guerre du Kremlin. La guérilla juridico-commerciale contre le pétrole russe ayant donné des résultats jusqu'ici assez mitigés, l'Ukraine est passée en janvier à l'action militaire. Elle a sérieusement endommagé des raffineries russes avec ses tirs de drones mais en a immédiatement payé le prix. Les tirs de représailles de l'armée russe ont détruit environ 20% de ses capacités électriques.Le cours du pétrole déterminant dans cette guerreLa guerre de l'énergie ne fait que des perdants, sur le champ de bataille comme dans l'économie. Au-delà des dommages et des pertes humaines endurées par l'Ukraine, et par la Russie, l'Occident craint par-dessus tout que la destruction des infrastructures pétrolières stratégiques de la Russie ne fasse flamber les cours. Ce serait une nouvelle punition pour l'économie occidentale, surtout pour l'Europe déjà affaiblie par la hausse du gaz.Pour mettre à genoux la Russie, il faudrait surtout favoriser la chute des cours, recommande Andriy Yermak, conseiller de Volodymyr Zelensky. Dans une tribune publiée le 27 mars par le Wall Street Journal, il rappelle que la descente aux enfers du marché pétrolier de 1986 – quand le baril ne valait plus que dix dollars – a précipité l'effondrement de l'Union soviétique. Aujourd'hui, le baril est à 85 dollars, un niveau confortable pour la machine de guerre du Kremlin.À lire aussiComment expliquer l'étonnante résilience de l'économie russe?
Ar Bachkortostan, pe ar Bachkiri, zo ur republik vihan deus Federasion ar Rusi, etre ar menez Oural hag ar stêr Volga. Ar pep brasañ deus an dud zo bachkir eno, ur bobl turk ha muzulman. Met un tammig 'zo bremañ eo trenket ar soubenn etre an dud hag ar gouarnamant ha d'ar seitek a viz-Genver 2024 'oa bet ur bern tud o vanifestiñ da soutenn ur stourmer deus ar vro, Faïl Alsynov, kondaonet gant ar justis da vont d'ar prizon e-pad pevar bloavezh.
Que faire lorsque l'on subit des pressions sur son lieu de travail ? Comment agir face à une augmentation de loyer, ou encore quelles démarches entreprendre pour obtenir la garde parentale ? Ce sont entre autres questions auxquelles vous trouverez sûrement des réponses ces vendredi 28 et samedi 29 avril à l'événement L'Avocat dans la Cité. L'Ordre des avocats de Genève s'installe à la Place de la Madeleine pour cette édition 2023 des 2 journées de conseils juridiques gratuits. L'entretien avec Épiphane Amanfo du bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Genève Maître Miguel Oural.
La guerre en Ukraine interroge sur l’avenir de l’Europe. Faut-il qu’elle se définisse par rapport à une Russie dont elle serait définitivement séparée ? En quel cas, la volonté ancienne du général de Gaulle d’une extension de l’Atlantique à l’Oural resterait une vue de l’esprit.
Tsigalko United parcourt l’Europe de Reykjavik à l’Oural, à travers ses coupes de clubs. Des tournées des clubs anglais au début du XXème siècle, à la Coupe Mitropa, en passant par le charme de la Coupe des Coupes et les victoires historiques de Galatasaray ou le Shakhtar Donetsk en Coupe UEFA, un numéro où l’Europe […] L'article Tsigalko United – #14 Coupes d’Europe: une histoire de la construction européenne est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Alors que l'invasion russe fait rage en Ukraine, les Occidentaux allongent leurs listes noires des dirigeants et oligarques russes. Parmi eux, Roman Abramovitch, proche de Poutine et propriétaire de Chelsea, le club de football londonien dont la vente a été suspendue. Qui est cet oligarque très discret, dont la fortune est estimée à 13 milliards de dollars, et qui n'accorde jamais d'interviews ? Yeux bleus, sourire timide, Roman Abramovitch est toujours tiré à quatre épingles. À son poignet, une montre Polar grand public qui mesure la fréquence cardiaque mais, lui, ne se déplace qu'à bord de son Boeing 737 ou en hélicoptère. Ne vous fiez pas à son allure affable, c'est un négociateur redoutable. Une revanche sur l'histoire familiale Son énergie et sa force de caractère lui viennent de son enfance. Né il y a 55 ans à Saratov, dans l'ouest de l'Union soviétique de l'époque, Roman perd très tôt sa mère, Irina, professeure de musique, puis son père. Membre du Conseil économique de la République autonome des Komi, Arkady est tué dans un accident de chantier. Roman, d'origine juive ukrainienne, est élevé par son oncle, l'ancien enfant du Goulag devenu son modèle. Antoine Bourlon, journaliste à L'Équipe et auteur d'un documentaire consacré à la vie de l'oligarque, raconte : « Il s'agit de son oncle paternel qui a grandi dans le Goulag et qui a quand même réussi sa vie. Pour Romand Abramovitch, c'est un super exemple. Dès qu'il a arrêté ses études, il a commencé à faire du troc, à faire des petites affaires. Il a rapidement senti le coup venir en montant sa première coopérative. Il fabriquait les jouets en plastique. À l'époque, il a cette coopérative, sa formation n'est pas celle des grandes écoles soviétiques… Il se retrouve à faire de la logistique pour du transport d'essence, de matières premières, et finit un jour en garde à vue. On l'accuse d'avoir détourné un train d'essence d'un montant de plusieurs millions de roubles. Puis, il sort de la garde à vue, l'argent revient un peu comme par magie. C'est le grand mystère de sa vie, parce que ça va tout enclencher. » Son premier milliard La rencontre avec Boris Berezovsky constitue un grand tournant. L'oligarque influent, qui contrôle plusieurs grands médias russes, lui ouvre son carnet d'adresses. Les deux hommes profitent de la privatisation de fleurons nationaux sous la présidence Eltsine. Et quand l'État cède ses parts dans un groupe pétrolier Sibneft, Abramovitch se porte acquéreur. Plus tard, il investit dans l'aluminium aux côtés d'un autre oligarque, Oleg Deripaska, et contribue à financer la campagne présidentielle de Vladimir Poutine. Mais quand celui-ci reprend en main l'oligarchie russe, Abramovitch, prudent, fait profil bas, note Lukas Aubin, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, auteur du livre La Sportokratura sous Vladimir Poutine, une géopolitique du sport russe : « Un pacte est mis en place en 2000 par le président russe qui dit aux oligarques : si vous participez aux grands travaux pour redresser la Russie, si vous ne vous engagez pas en politique contre moi, alors vous êtes libres de faire des affaires, et vous n'allez pas être inquiétés par la justice. Certains oligarques n'ont pas accepté ce pacte. Il y a eu l'affaire Khodorkovski en 2003. Première fortune de Russie, Mikhaïl Khodorkovski [puissant patron du groupe pétrolier Ioukos, NDLR] décide de faire des affaires avec les Américains et de se lancer en politique contre Vladimir Poutine. Résultat : il est traîné devant la justice russe et condamné à dix ans d'emprisonnement. Il sera libéré en 2013 », tandis que son groupe s'en trouvera dépecé. Abramovitch, lui, répond à l'injonction du président qui appelle à redresser le sport russe. « Il a construit une centaine de terrains de football à travers toute la Russie, notamment en Oural. C'était le fameux plan de Poutine. Et à partir des années 2010, on a vu l'oligarque s'éloigner petit à petit de sa Russie natale », observe le chercheur. Liberté en affaires Gouverneur du district autonome de Tchoukotka de 2000 à 2008, Abramovitch n'a pourtant pas d'ambitions politiques. Et le Kremlin apprécie. Alors que d'autres oligarques sont contraints à brader leurs actifs, Gazprom lui rachète ses parts du pétrolier Sibneft à prix d'or. En devenant propriétaire de Chelsea en 2003, le Russe lance un mouvement, celui des rachats des clubs de foot par des milliardaires ou des fonds souverains. L'empire Abramovitch prend pied à Londres. Pour Lukas Aubin, ce milliardaire « est un caméléon qui a fait fortune comme la plupart des oligarques russes dans les années 1990, qui a été opportuniste et qui a réussi à jouer à la fois de sa patte économique, mais aussi de sa patte politique. Il s'est adapté au moment où Vladimir Poutine est arrivé, et il a réussi à jouer sur plusieurs tableaux en même temps pour pouvoir continuer à être aussi libre qu'il avait envie de l'être ». Une liberté d'action que les nouvelles sanctions de Londres risquent d'entraver. Depuis plusieurs années, le milliardaire russe était dans le viseur de l'opposant Alexeï Navalny, faisant partie de sa liste des 35 oligarques proches de Poutine. Détenteur de passeports russe, israélien et portugais, il a fait du mécénat tous azimuts, des œuvres de charité aux hôpitaux en passant par la culture. Vente de Chelsea suspendue À Londres, une page se tourne pour le club de Chelsea, note Antoine Bourlon : « La vente de Chelsea remonte, en fait, à quelques années. En 2018, l'ancien agent Sergueï Skripal est empoisonné en Angleterre, probablement par les agents russes. Ça déclenche tout une vague d'incidents diplomatiques. Roman Abramovitch, lui, a son visa qui doit être renouvelé. Et on lui fait comprendre que potentiellement ça pourrait être refusé. Il est un peu lassé de certaines choses. Il pense déjà à vendre son club de football. Le club était coté à plus de 3 milliards d'euros. C'est un montant astronomique. Des gens se montrent intéressés, mais ça ne va pas plus loin. Il y a très peu de monde qui puisse acheter Chelsea à ce prix-là. » L'ambiance n'est plus à la fête pour le milliardaire. Roman Abramovitch a fait savoir que l'argent de la vente de son club de foot irait à « toutes les victimes de la guerre en Ukraine », quelles que soient leurs origines. Une formulation floue, comme à son habitude. En attendant, la vente de Chelsea a été suspendue. Cette fois, la terre brûle sous les pieds du milliardaire. Le gouvernement britannique l'a ajouté à sa liste noire de personnalités visées par les sanctions. Y figurent des oligarques et des kleptocrates qui, à cause de « leurs liens étroits avec Poutine, sont complices de son agression » à l'égard de l'Ukraine, lit-on dans le communiqué de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. Ils vont en principe subir un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager. Outre Abramovitch, sont notamment ciblés : le PDG de Bank Rossiya, Dmitri Lebedev, l'ancien partenaire commercial d'Abramovitch et le fondateur du géant de l'aluminium Rusal, Oleg Deripaska, ainsi que le directeur général du géant pétrolier russe Rosneft, Igor Setchine. Une nouvelle vague de mesures à laquelle le gouvernement de Boris Johnson s'est enfin résolu. Le jour précédent l'annonce des sanctions, Roman Abramovitch a réussi à sortir son super yacht Solaris d'un chantier naval espagnol. Juste à temps. ► Pour aller plus loin : Antoine Bourlon, Roman Abramovitch - L'odyssée d'un oligarque : https://www.lequipe.fr/explore/wf49-roman-abramovitch/ Lukas Aubin, La Sportokratura sous Vladimir Putin, une géopolitique du sport russe, Ed. Bréals 2021
Alors que l'invasion russe fait rage en Ukraine, les Occidentaux allongent leurs listes noires des dirigeants et oligarques russes. Parmi eux, Roman Abramovitch, proche de Poutine et propriétaire de Chelsea, le club de football londonien dont la vente a été suspendue. Qui est cet oligarque très discret, dont la fortune est estimée à 13 milliards de dollars, et qui n'accorde jamais d'interviews ? Yeux bleus, sourire timide, Roman Abramovitch est toujours tiré à quatre épingles. À son poignet, une montre Polar grand public qui mesure la fréquence cardiaque mais, lui, ne se déplace qu'à bord de son Boeing 737 ou en hélicoptère. Ne vous fiez pas à son allure affable, c'est un négociateur redoutable. Une revanche sur l'histoire familiale Son énergie et sa force de caractère lui viennent de son enfance. Né il y a 55 ans à Saratov, dans l'ouest de l'Union soviétique de l'époque, Roman perd très tôt sa mère, Irina, professeure de musique, puis son père. Membre du Conseil économique de la République autonome des Komi, Arkady est tué dans un accident de chantier. Roman, d'origine juive ukrainienne, est élevé par son oncle, l'ancien enfant du Goulag devenu son modèle. Antoine Bourlon, journaliste à L'Équipe et auteur d'un documentaire consacré à la vie de l'oligarque, raconte : « Il s'agit de son oncle paternel qui a grandi dans le Goulag et qui a quand même réussi sa vie. Pour Romand Abramovitch, c'est un super exemple. Dès qu'il a arrêté ses études, il a commencé à faire du troc, à faire des petites affaires. Il a rapidement senti le coup venir en montant sa première coopérative. Il fabriquait les jouets en plastique. À l'époque, il a cette coopérative, sa formation n'est pas celle des grandes écoles soviétiques… Il se retrouve à faire de la logistique pour du transport d'essence, de matières premières, et finit un jour en garde à vue. On l'accuse d'avoir détourné un train d'essence d'un montant de plusieurs millions de roubles. Puis, il sort de la garde à vue, l'argent revient un peu comme par magie. C'est le grand mystère de sa vie, parce que ça va tout enclencher. » Son premier milliard La rencontre avec Boris Berezovsky constitue un grand tournant. L'oligarque influent, qui contrôle plusieurs grands médias russes, lui ouvre son carnet d'adresses. Les deux hommes profitent de la privatisation de fleurons nationaux sous la présidence Eltsine. Et quand l'État cède ses parts dans un groupe pétrolier Sibneft, Abramovitch se porte acquéreur. Plus tard, il investit dans l'aluminium aux côtés d'un autre oligarque, Oleg Deripaska, et contribue à financer la campagne présidentielle de Vladimir Poutine. Mais quand celui-ci reprend en main l'oligarchie russe, Abramovitch, prudent, fait profil bas, note Lukas Aubin, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, auteur du livre La Sportokratura sous Vladimir Poutine, une géopolitique du sport russe : « Un pacte est mis en place en 2000 par le président russe qui dit aux oligarques : si vous participez aux grands travaux pour redresser la Russie, si vous ne vous engagez pas en politique contre moi, alors vous êtes libres de faire des affaires, et vous n'allez pas être inquiétés par la justice. Certains oligarques n'ont pas accepté ce pacte. Il y a eu l'affaire Khodorkovski en 2003. Première fortune de Russie, Mikhaïl Khodorkovski [puissant patron du groupe pétrolier Ioukos, NDLR] décide de faire des affaires avec les Américains et de se lancer en politique contre Vladimir Poutine. Résultat : il est traîné devant la justice russe et condamné à dix ans d'emprisonnement. Il sera libéré en 2013 », tandis que son groupe s'en trouvera dépecé. Abramovitch, lui, répond à l'injonction du président qui appelle à redresser le sport russe. « Il a construit une centaine de terrains de football à travers toute la Russie, notamment en Oural. C'était le fameux plan de Poutine. Et à partir des années 2010, on a vu l'oligarque s'éloigner petit à petit de sa Russie natale », observe le chercheur. Liberté en affaires Gouverneur du district autonome de Tchoukotka de 2000 à 2008, Abramovitch n'a pourtant pas d'ambitions politiques. Et le Kremlin apprécie. Alors que d'autres oligarques sont contraints à brader leurs actifs, Gazprom lui rachète ses parts du pétrolier Sibneft à prix d'or. En devenant propriétaire de Chelsea en 2003, le Russe lance un mouvement, celui des rachats des clubs de foot par des milliardaires ou des fonds souverains. L'empire Abramovitch prend pied à Londres. Pour Lukas Aubin, ce milliardaire « est un caméléon qui a fait fortune comme la plupart des oligarques russes dans les années 1990, qui a été opportuniste et qui a réussi à jouer à la fois de sa patte économique, mais aussi de sa patte politique. Il s'est adapté au moment où Vladimir Poutine est arrivé, et il a réussi à jouer sur plusieurs tableaux en même temps pour pouvoir continuer à être aussi libre qu'il avait envie de l'être ». Une liberté d'action que les nouvelles sanctions de Londres risquent d'entraver. Depuis plusieurs années, le milliardaire russe était dans le viseur de l'opposant Alexeï Navalny, faisant partie de sa liste des 35 oligarques proches de Poutine. Détenteur de passeports russe, israélien et portugais, il a fait du mécénat tous azimuts, des œuvres de charité aux hôpitaux en passant par la culture. Vente de Chelsea suspendue À Londres, une page se tourne pour le club de Chelsea, note Antoine Bourlon : « La vente de Chelsea remonte, en fait, à quelques années. En 2018, l'ancien agent Sergueï Skripal est empoisonné en Angleterre, probablement par les agents russes. Ça déclenche tout une vague d'incidents diplomatiques. Roman Abramovitch, lui, a son visa qui doit être renouvelé. Et on lui fait comprendre que potentiellement ça pourrait être refusé. Il est un peu lassé de certaines choses. Il pense déjà à vendre son club de football. Le club était coté à plus de 3 milliards d'euros. C'est un montant astronomique. Des gens se montrent intéressés, mais ça ne va pas plus loin. Il y a très peu de monde qui puisse acheter Chelsea à ce prix-là. » L'ambiance n'est plus à la fête pour le milliardaire. Roman Abramovitch a fait savoir que l'argent de la vente de son club de foot irait à « toutes les victimes de la guerre en Ukraine », quelles que soient leurs origines. Une formulation floue, comme à son habitude. En attendant, la vente de Chelsea a été suspendue. Cette fois, la terre brûle sous les pieds du milliardaire. Le gouvernement britannique l'a ajouté à sa liste noire de personnalités visées par les sanctions. Y figurent des oligarques et des kleptocrates qui, à cause de « leurs liens étroits avec Poutine, sont complices de son agression » à l'égard de l'Ukraine, lit-on dans le communiqué de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. Ils vont en principe subir un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager. Outre Abramovitch, sont notamment ciblés : le PDG de Bank Rossiya, Dmitri Lebedev, l'ancien partenaire commercial d'Abramovitch et le fondateur du géant de l'aluminium Rusal, Oleg Deripaska, ainsi que le directeur général du géant pétrolier russe Rosneft, Igor Setchine. Une nouvelle vague de mesures à laquelle le gouvernement de Boris Johnson s'est enfin résolu. Le jour précédent l'annonce des sanctions, Roman Abramovitch a réussi à sortir son super yacht Solaris d'un chantier naval espagnol. Juste à temps. ► Pour aller plus loin : Antoine Bourlon, Roman Abramovitch - L'odyssée d'un oligarque : https://www.lequipe.fr/explore/wf49-roman-abramovitch/ Lukas Aubin, La Sportokratura sous Vladimir Putin, une géopolitique du sport russe, Ed. Bréals 2021
Julien est un Français expatrié à Oufa, une ville de l'Ouest de la Russie. Située à une centaine de kilomètres des monts Oural, elle est la capitale et la plus grande ville de la république de Bachkirie. Julien est parti en V.I.E. pour bosser dans une société Française qu fabrique du fromage. Il est ingénieur dans cette usine. Un CDI lui a été offert après son V.I.E., il y réside désormais et ne compte pas rentrer à ce jour. Julien réagit ce jour (lundi 28 février) après un weekend chargé en annonces de sanctions contre la Russie.https://www.instagram.com/j_bauer59/ ........................................... Libre. Indépendant. Soutenez notre media ! Aidez la 1ère radio des Français dans le monde en faisant un don à notre association pour nous aider à nous développer. Nous ne vivons que par votre aide & par ceux de nos partenaires. https://www.helloasso.com/associations/stereochic/adhesions/adherez-a-l-association-stereochic & vous pourrez défiscalisez 66% de votre engagement.
Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les Occidentaux ont, pour l'heure, brandi la carte des sanctions économiques. Le gel des avoirs financiers russes et l'exclusion de certaines banques du pays du système de transaction international Swift devrait déstabiliser l'économie nationale. La dernière salve de sanctions décidée samedi soir par l'UE devrait perturber fortement le fonctionnement de l'économie russe. Autres séries de mesures qui vont avoir un lourd impact : la fermeture des espaces aériens. L'Union européenne a fermé le ciel des 27 pays aux compagnies russes comme le Japon et d'autres pays de la planète, en retour Vladimir Poutine a fermé l'espace russe à ces pays. Les Français de Russie se retrouvent donc théoriquement isolés en Russie et sans accès à d'autres fonds que ceux détenus sur place en roubles. Des solutions existent et la communauté française comme le consulat se mobilisent ce lundi matin pour apporter des réponses aux Français installés sur place et à ceux de passage. Ces derniers doivent quitter le pays "sans délai" comme l'a demandé le Quai d'Orsay hier soir. Nous recevons dans ce podcast, Franck Ferrari, le nouvel élu du Conseil consulaire des Français de Russie issu des élections de mai 2021. En fin d'article, vous trouverez, en complément, le témoignage de Julien lors de l'émission des expatriés sur Stéréochic.fr, ce lundi 28 février 2022. Ce jeune Français est expatrié à Oufa, une ville de l'Ouest de la Russie. Située à une centaine de kilomètres des monts Oural, elle est la capitale et la plus grande ville de la République fédérée à la Russie de Bachkirie. Julien était parti de France en V.I.E. dans une société Française qui fabrique du fromage sur place. Depuis il est ingénieur dans cette usine où un CDI lui a été offert après son V.I.E., il y réside désormais et ne compte pas rentrer à ce jour.Un Français du bout au monde Franck Ferrari est né à Nouméa (Polynésie française) en 1972, Corse d'origine, il a commencé sa vie d'adulte à Paris où il rencontre sa future épouse, russe. Marié et papa de deux filles, il vit depuis dix ans à Moscou. Professeur de Technologie au LFM et élu au Conseil d'établissement du Lycée depuis 2021, il est très investis dans les différentes missions pédagogiques ou institutionnelles. Membre du parti Républicain, il est un des 3 élus représentant la communauté française en Russie. "On a du mal à réaliser" Avec Franck Ferrari, nous découvrons les conséquences des mesures prises par les occidentaux. Comme nous, en Russie, la population et la communauté française découvrent et tentent d'imaginer les conséquences. Sollicités par les Français sur place, l'élu partage avec nous les difficultés pour trouver les informations pour répondre aux 45000 de nos concitoyens répartis sur le territoire russe (essentiellement à Moscou, St Petersbourg et proche de l'usine Renault du pays). La suite sur le site lesfrancais.press
Aktuální dění očima Jana Krause každé ráno 5:00 – 9:00 vždy po zprávách v celou a v půl exkluzivně na Frekvenci 1. Vtipně, originálně a s nadhledem, tak to umí jenom Jan Kraus. Blondýna Miluška Bittnerová se ptá na vše, o čem se mluví, a Jan Kraus jí to vysvětlí.
durée : 00:25:31 - Journal de 12h30 - Huit personnes sont mortes ce matin dans une fusillade à l'université de Perm en Oural. - invités : Franck Louvrier maire Les Républicains de La Baule, conseiller régional, Président de Publicis Events, ancien conseiller en communication du ministre puis du président de la République Nicolas Sarkozy
durée : 00:25:31 - Journal de 12h30 - Huit personnes sont mortes ce matin dans une fusillade à l'université de Perm en Oural. - invités : Franck Louvrier maire Les Républicains de La Baule, conseiller régional, Président de Publicis Events, ancien conseiller en communication du ministre puis du président de la République Nicolas Sarkozy
Lauréate du Prix Imaginales des Bibliothèques en 2020 pour Mers Mortes, Aurélie Wellenstein vient présenter son roman sur le podcast qui vient juste de sortir en poche aux éditions Pocket. Nous parlons climate fiction, écologie, fantastique et science-fiction. Le roman Mers Mortes est disponible ici : https://www.lisez.com/livre-de-poche/mers-mortes/9782266310864 Résumé : La folie humaine a finalement eu raison des mers et des océans. Retranchés dans des bastions isolés, les hommes doivent maintenant faire face à un nouveau danger: le déferlement de marées fantômes, charriant les cadavres des animaux marins disparus, avides de vengeance. Requins, dauphins, raies, tortues et autres reviennent par vagues arracher leur âme aux derniers humains. Seuls les exorcistes parviennent encore à les protéger. Oural est de ceux-là. Jusqu’au jour où le capitaine Bengale le kidnappe et l’entraîne à bord de son vaisseau fantôme dans une épopée au cœur même des mers mortes, voguant de marée en marée pour atteindre son but ultime... L'invitée : Née en 1980, Aurélie Wellenstein a déjà publié neuf romans avec une prédilection pour la fantasy. Marquée par sa lecture de Jack London, notamment Croc-Blanc et L’Appel de la Forêt, ses romans se nourrissent des rapports homme-animal, y compris dans les instincts primaires des premiers. Le Roi des Fauves (Scrineo, 2015 ; Pocket, 2017) a reçu le Prix Halliénales. Le suivant, Les Loups chantants (Scrineo, 2016 ; Pocket, 2018) obtient quant à lui le Prix Elbakin. L’année suivante, elle sera Coup de cœur des Imaginales. Depuis, ont paru chez Scrineo La Mort du Temps (Pocket, 2019), Le Dieu Oiseau (Pocket, 2020), Mers Mortes (Pocket, 2021) qui a remporté le Prix Imaginales des bibliothécaires, ainsi que Yardam. Pour retrouver les romans d'Aurélie Wellenstein chez Pocket : https://www.lisez.com/auteur/aurelie-wellenstein/520914
durée : 00:53:56 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - C’est l’histoire d’un incroyable fait divers qui hante la Russie depuis plus d’un demi-siècle : le mystère des disparus du col Dyatlov. Les faits remontent au mois de février 1959. Cet hiver-là, 9 étudiants soviétiques meurent dans d’étranges et atroces circonstances lors d’un bivouac au pied d’une montagne de l’Oural.
Que s'est-il passé dans la nuit du 1er au 2 février 1959 en plein coeur des montagnes de l'Oural ? Neuf randonneurs, neuf étudiants russes menés par Igor Dyatlov, disparaissent dans leur sommeil, en pleine nuit. Ils seront retrouvés morts autour de leur campement plusieurs mois plus tard, le crâne fracturé, la cage thoracique enfoncée, le visages tuméfié. Aujourd'hui encore, c'est l'un des plus grands mystères du XXe siècle, que l'on attribue aux OVNIS, à une expérience militaire secrète et surtout au Yéti. Mais à la lueur d'une récente étude scientifique, menée par Johan Gaume, directeur du laboratoire de modélisation de la neige et des avalanches de l'EPFL, il se pourrait que le Yéti n'y soit pour rien... Davy Bailly-Basin Réalisation : Frédéric Zahnd Nous écrire : pointj@rts.ch
1959: neuf randonneurs chevronnés partis en expédition sont retrouvés morts dans les montages de l'Oural en Ex-URSS. Malgré l'enquête, les autorités sont incapables d'expliquer ces mystérieuses disparitions si bien que des théories vont parler de Yéti ou d'expériences militaires secrètes. "Lʹaffaire du col de Dyatlov" est née. 62 ans plus tard, des chercheurs de lʹÉcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de Zurich (ETHZ) démontrent grâce à un travail de modélisation la cause probable de ces mystérieux décès: une avalanche à retardement. Pour en parler, Silvio Dolzan a reçu Johan Gaume, directeur du Laboratoire de simulation de la neige et des avalanches à lʹEPFL, chercheur invité à lʹInstitut dʹétude de la neige et des avalanches SLF/WSL, et co-auteur de l'étude.
Julien a 27 ans : il y a deux dans, dans le cadre d'un V.I.E. (Volontariat International en Entreprise - écoutez le podcast consacré au VIE); Julien choisit une entreprise Française qui se développe en Russie. Il bosse depuis au sein de cette fromagerie dans la profonde Russie, à 2 heures de Moscou, proche du Mont Oural pas loin de la ville de Oufa. Julien parle de sa vie la bas, du froid extrême, de ce qui lui manque de la France, de la culture Russe & de la pandémie qui, même si les autorités communiquent peu, frappe la Russie assez durement. Suivez Julien sur son compte Instagram: https://www.instagram.com/j_bauer59/ Interview réalisée en partenariat avec Icilesexpats.com
Dans la nuit du 1 au 2 février 1959 en Oural dans le nord de l'ex U.R.S.S. 9 randonneurs ont trouvés la mort dans des circonstance mystérieuses. Une enquête dans les semaines qui ont suivi n'a pas réussi à calmer les nombreuses rumeurs. En 2019, les familles des victimes ont réussi à faire rouvrir l'enquête. Les conclusions furent déposées en juillet 2020.nbsp;
En 1938, Rudolph Noureev naît dans un train. Il vit ses premières années dans la misère et la famine des années noires du Stalinisme. Lorsque la guerre éclate, son père part au combat. Tandis que lui, sa mère et ses trois sœurs, trouvent refuge dans l’Oural, en Bachkirie.
Le monde à portée de goût sans bouger de chez nous ! Un voyage immobile et savoureux que Manel Tari et Salim Berkoun ont imaginé un jour de janvier, initialement, expliquent-ils, pour passer le temps autour de l’un de leurs terrains de jeu et d’intérêt commun : la cuisine. Ils créent la page « Dumplings and more » sur le réseau social Instagram et publient chaque jour la recette d’un pays, tout en changeant de pays chaque mois. Pourquoi Dumplings and more ?Dumplings est un terme anglais qui peut être traduit par une bouchée : accras, ravioli, beignet, biscuit, petit pain : autant de bouchées ouvrant les papilles et le goût sur des saveurs nouvelles. Leur première escale ? La Russie en janvier 2019, « il faisait froid, il était plus facile d’avoir les bons ingrédients puisque les saisons étaient sur le même temps ». La première recette ? Des pelmenis, raviolis russes originaires de Sibérie, dans les montagnes de l’Oural avec de la viande hachée parfumée aux herbes : « Les pelmenis, peut-on lire, sont assez proches des raviolis chinois de par leur proximité culturelle, mais différents par leur taille plus petite et leur farce plus poivrée à base d’herbe et de viandes. » S’en suit la recette détaillée, le bouillon avec lequel on peut les servir, le dressage proposé et les techniques déclinées en pas à pas succinct, mais efficace. La découverte ne s’arrête pas, on l’aura compris, aux frontières à proprement parler du pays, elle parcourt les régions, les provinces, l’histoire, avec un H ou la petite histoire, l’anecdote qui apporte tant de valeurs à un plat, une boisson, un pain. De découvertes en reconnaissanceUne reconnaissance. « Nous aimons sortir des chemins, des recettes connues pour dénicher celles dont on dira : chez moi, c’est cela que l’on mange, ce plat-là, il a ce goût, on le prépare et on le partage ainsi ». Au fil des pays, naissent et se découvrent les correspondances, les liens tissés parfois à l’insu de tous, il y a des milliers d’années. Une idée brillante, très séduisante : dès le 2ème jour en Russie, avec un thé chaud, de petits pains d’épices de Toula, proche de la capitale Moscou : les pryanik. Des banh bao, des petits pains, des boissons fermentées, sucrées, salées, pimentées, cette ouverture sur le monde n’exige rien. Pas même des compétences culinaires particulières. À vous le Vietnam, le Sénégal, l’Éthiopie, Cuba, le Pérou, l’Algérie – pays d’origine de Manel et Salim. Se sont invitées, bien sûr, ces dernières semaines, des recettes de confinement – a-t-on jamais autant cuisiné que confinés ? Du temps enfin pour partager, enseigner, se retrouver, avec des recettes évidemment aussi de pains et de douceurs. Un dernier mot, un souhait à vous adresser : la découverte et le plaisir, le partage. À vous les fourneaux ! Dumplings & more :→ Instagram→ Sur facebook→ Sur le web Programmation musicaleI love the mountain de HouaidaLa cumbia del mole de Lila Downs
Née en Russie soviétique, historienne des langues et littératures scandinaves, Elena Balzamo prend un aller simple pour la France en 1981. Après avoir passé sa thèse sur le conte scandinave, elle s’attèle à la traduction d’un certain nombre d’auteurs du suédois au français : August Strindberg, père du théâtre moderne et écrivain, Hjalmar Söderberg, Jonas Karlsson… Primée en tant que traductrice (Prix de l’Académie suédoise en 2001 et Sévigné en 2010-2011), elle est également collaboratrice au Monde des Livres, et aussi auteure de plusieurs ouvrages, dont Cinq histoires russes (éd. Noir sur Blanc) et, plus récemment, un récit personnel intitulé Triangle isocèle, publié aux éditions Marie Barbier. « Récemment, je me suis rendue compte d’un fait étrange : j’ai beau être née et avoir grandi dans un pays communiste, les membres du Parti que j’ai connus se comptent sur les doigts d’une main. Comment est-ce possible ? ». De cet étonnement, pas si anodin qu’il y paraît, l’auteur remonte ses souvenirs et questionne le rapport des autres et le sien, à l’endoctrinement. Ces invités de « marque », par exemple, venus se ressourcer au Bolchoï ou ce digne instituteur français, communiste de père en fils. Cet aventurier d’une autre époque, aussi, père d’une amie, qui a sans doute fait bien plus pour le Parti que ses reportages vantant les bienfaits des plans quinquennaux en Iakoutie ! Cette réflexion, Elena Balzamo la mène en l’associant à son propre parcours. Une trajectoire qui, de l’Oural à l’Atlantique, en passant par ses lectures d’enfance, prend la forme d’un certain triangle isocèle… (Présentation de l'éditeur) (Rediffusion du 27 juillet 2019)
Comme promis, la deuxième partie de l'épisode 11 est en ligne !Vous allez enfin découvrir le voyage de Léo à vélo, à travers l'Europe jusqu'à la Russie, pour rejoindre sa bien aimée au pied de l'Oural.Entre défi sportif et découvertes des autres cultures de l'Europe, ne manquez pas son histoire ! Si vous avez apprécié ce nouvel épisode et si vous souhaitez l'encourager, alors parlez en autour de vous, conviez de nouvelles personnes autour du feu :)Noter
Une émission d’histoire du processus de destruction des juifs d’Europe, à partir de l’ouvrage du même nom de Raoul Hilberg (Gallimard, 2006) – avec Paul et Johannes, bons connaisseurs de ce sujet. La première partie de l’émission (50 minutes) comporte : Un rappel de l’importance d’une émission d’histoire du processus de destruction des juifs d’Europe face au négationnisme, à un certain marxiste complètement réductionniste et à un refoulement libéral du caractère capitaliste du nazisme ; Une présentation du livre de Raoul Hilberg, de son contexte de parution et des étapes qu’il identifie (définition-discrimination, expropriation-dépossession, concentration-déportation, destruction-extermination) ; Un bref rappel des antécédents historiques, des pogroms aux législations anti-juives et des extorsions aux expulsions, expliquant une partie des réactions juives face à un processus de destruction secret dans son ultime phase ; Une caractérisation de l’antisémitisme nazi comme bureaucratique et non spontané, intégral et non assimilationniste (pas d’exceptions) ; Une discussion du rôle du parti, des ministères, des capitalistes et de l’armée dans la destruction des juifs d’Europe ; Un résumé du processus de définition juridique des juifs en Allemagne ; Une présentation du processus de spoliation en Allemagne. La deuxième partie de l’émission (1 heure 10 minutes) comporte : Une présentation de l’emballement du processus de déportation des juifs de Pologne entre 1939 et 1941, aboutissant à la création des ghettos (quartiers exigus et fermés où des centaines de milliers de juifs seront entassés et mourront massivement des conditions de vie atroces) ; Une discussion autour des conseils juifs, des stratégies de survie, des résistances et des stéréotypes autour de l’attitude soi-disant passive des juifs ; Une analyse du rôle du déclenchement et de l’échec de l’opération Barbarossa (attaque de l’URSS en juin 1941) dans le basculement dans une logique génocidaire : guerre totale au « judéo-bolchévisme », assimilation des juifs aux commissaires politiques et aux partisans, logique de colonisation de peuplement d’un « espace vital » et de déportation des populations de l’Est, impossibilité de déportation des juifs au-delà de l’Oural du fait de l’échec de l’offensive allemande ; Une discussion du moment de basculement dans une logique génocidaire : extermination des juifs soviétiques à partir du déclenchement de l’opération Barbarossa (juin 1941) ou un peu avant, extermination des juifs d’Europe à partir de l’échec de l’opération Barbarossa (novembre-décembre 1941) ou un peu avant ; Une description et une analyse des tueries mobiles (un million de morts en 1941) ; Une analyse de l’industrialisation du processus génocidaire : gazage et création des camps d’extermination (à partir de décembre 1941), conférence de Wansee (janvier 1942), extermination industrielle (1942-1945) ; Une discussion des preuves de l’existence des chambres à gaz et des fours crématoires, du négationnisme nazi (démantèlement des camps d’extermination, déterrage et crémation des victimes des tueries mobiles, langage codé), de l’attitude des Allemands et des Alliés face au génocide, et du nombre de morts ; Une analyse de l’extension européenne du processus génocidaire, fonction de l’attitude des pays satellisés, fantoches et alliés, et de l’extension des territoires sous contrôle direct de l’Allemagne : le cas des Pays-Bas, de l’Italie, de la France, de la Roumanie, la Serbie, la Grèce, la Croatie, la Hongrie.
Cet article Veronika Bulytcheva et Jann Halexander : entre l’Oural et le Gabon est apparu en premier sur idFM 98FM Radio Enghien.