Podcasts about en russie

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C dans l'air
Ils ont fui les Etats-Unis pour s'installer en Russie

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 6:19


C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeC'est un nouveau visa mis en place par Poutine, le visa idéologique ou humanitaire. Il a pour but de favoriser l'installation en Russie de ressortissants étrangers originaires des pays hostiles à la Russie ou ayant vendus des armes à l'Ukraine. Aussi étonnant qu ça puisse paraître Moscou veut être une sorte d'atche de Noé pour recueillir celles et ceux qui ne soutiennent pas la politique de leur pays d'origine. Combien sont-ils à avoir sauté le pas? Aucun chiffre ne sort bien entendu. Nos équipes ont rencontré une famille catholique traditionaliste installée depuis 2023 en banlieue de Moscou. Ils ont quitté le Kansas, effrayés par la communauté LGBT+ qui leur semblait envahir le pays. Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon

Accents d'Europe
Hongrie: un projet de loi menace les médias indépendants

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban veut museler encore un peu plus la liberté d'expression. Les médias, publics et privés lui sont déjà acquis à 80%. C'est donc avec un nouveau projet de loi inspiré de la législation russe sur les agents de l'étranger qu'il entend marquer les esprits. Ce texte sur « la transparence de la vie publique » permettrait au gouvernement de mettre sur liste noire, de façon arbitraire, les médias et les ONG financés par des fonds étrangers.   L'Union européenne a déjà condamné ce texte dont le vote a été repoussé... mais cela ne suffit pas à dissiper l'inquiétude des médias et des ONG. Reportage à Budapest de Florence Labruyère.     La Slovaquie traque aussi «les agents de l'étranger» Et en Slovaquie aussi, le modèle législatif russe a été copié... tout média ou ONG qui reçoit de l'argent de l'étranger doit le déclarer sous peine de sanctions sévères, voire de dissolution... À Prague, Alexis Rosenzweig.   La très patriotique culture russe  En Russie, c'est via la culture que le régime tente sa reprise en main patriotique... Théâtres, cinémas et poètes vantent l'opération militaire spéciale, nom officiel de la guerre menée en Ukraine. Si bien que la lettre Z, symbole de l'offensive, se décline jusqu'aux devantures des théâtres et des scénarios improbables de fictions de cinéma... Mais le succès de cette production très officielle est mitigé... bien loin des succès des stars de la pop en exil... Reportage à Moscou signé de notre correspondante Anissa El Jabri.     La revue de presse de Franceline Beretti   Alors que les attaques aériennes de la Russie contre l'Ukraine se sont intensifiées cette semaine, les médias allemands se font l'écho de sévères inquiétudes. 

Accents d'Europe
Hongrie: un projet de loi menace les médias indépendants

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban veut museler encore un peu plus la liberté d'expression. Les médias, publics et privés lui sont déjà acquis à 80%. C'est donc avec un nouveau projet de loi inspiré de la législation russe sur les agents de l'étranger qu'il entend marquer les esprits. Ce texte sur « la transparence de la vie publique » permettrait au gouvernement de mettre sur liste noire, de façon arbitraire, les médias et les ONG financés par des fonds étrangers.   L'Union européenne a déjà condamné ce texte dont le vote a été repoussé... mais cela ne suffit pas à dissiper l'inquiétude des médias et des ONG. Reportage à Budapest de Florence Labruyère.     La Slovaquie traque aussi «les agents de l'étranger» Et en Slovaquie aussi, le modèle législatif russe a été copié... tout média ou ONG qui reçoit de l'argent de l'étranger doit le déclarer sous peine de sanctions sévères, voire de dissolution... À Prague, Alexis Rosenzweig.   La très patriotique culture russe  En Russie, c'est via la culture que le régime tente sa reprise en main patriotique... Théâtres, cinémas et poètes vantent l'opération militaire spéciale, nom officiel de la guerre menée en Ukraine. Si bien que la lettre Z, symbole de l'offensive, se décline jusqu'aux devantures des théâtres et des scénarios improbables de fictions de cinéma... Mais le succès de cette production très officielle est mitigé... bien loin des succès des stars de la pop en exil... Reportage à Moscou signé de notre correspondante Anissa El Jabri.     La revue de presse de Franceline Beretti   Alors que les attaques aériennes de la Russie contre l'Ukraine se sont intensifiées cette semaine, les médias allemands se font l'écho de sévères inquiétudes. 

Reportage International
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

Reportage international
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “Le western de la présidentielle”, “La ruée vers l'or” et “Le phénix sud-coréen”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 12:00


Depuis quelques jours, une accélération des échanges se fait sentir au sein du bloc central, évoquant un véritable western politique, analyse Ruth Elkrief. « C'est le début de la bataille », précise-t-elle. Emmanuel Macron, « le shérif », est toujours en place, mais tous cherchent désormais à décrocher son étoile. Malgré ses dénégations, l'après-macronisme semble déjà amorcé et se manifeste au quotidien. Pascal Perri souligne une nouvelle ruée vers l'or, tant pour les États que pour les ménages, phénomène classique en période de crise. L'or sert aussi d'outil dans la gestion des conflits géopolitiques. En Russie, le stock d'or véritable reste mystérieux, « on ne le connaît pas », affirme-t-il. La Russie achète de l'or pour se dédollariser. La Suisse détient le plus grand stock mondial, suivie du Liban. La France se classe neuvième, derrière l'Allemagne, le Qatar et Singapour. Abnousse Shalmani revient sur l'élection de Lee Jae-myung, 60 ans, nouveau président de Corée du Sud avec 51,7 % des voix et une participation de 79,4 %. « Dès sa naissance, c'est un battant, un phénix », dit-elle. Issu d'une famille modeste, il a quitté l'école à 11 ans pour travailler en usine, puis a repris ses études tout en travaillant. Après avoir été maire puis gouverneur, il a perdu de justesse l'élection présidentielle de 2022 avant ce succès. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ian & Frank
Prof Caron commente l'attaque de DRONES ukrainiens en RUSSIE !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 35:10


Aujourd'hui dans le podcast, on reçoit notre collaborateur, le professeur de sciences politiques Jean-François Caron de l'Université Nazarbayev au Kazakhstan, qui nous donne son analyse géopolitique de la récente attaque de drones ukrainiens en territoire russe ayant détruit plusieurs avions bombardiers russes. Est-ce un moment culminant du conflit ? Les tentatives de négociations de paix sont-elles foutues ? Quelle est la stratégie de l'Ukraine derrière cette attaque ?Channel Telegram: @pilulerouge_caDANS LA PARTIE PATREON, on commence en présentant le nouveau channel Telegram de Ian et Frank en remplacement du channel Messenger pour les nouvelles de Pilulerouge.ca. Ensuite, on écoute et on analyse en profondeur la vidéo TikTok de l'ancienne journaliste de Radio-Canada et nouvellement Youtubeuse Alexane Drolet, qui a eu une discussion avec le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, sur le financement des médias alternatifs. On termine en commentant quelques nouvelles en rafale et on fait un retour sur la vidéo virale de la fin de semaine de la présentatrice météo de TVA Nouvelles, qui blâme les automobilistes pour les journées chaudes.0:00 Intro0:18 Attaque de drones ukrainiens en Russie7:27 Boots or no boots on the ground ?9:12 L'AI et vers une escalade à venir ?14:52 Pourquoi l'Ukraine a fait ça ?16:54 Reprendre le contrôle de l'actualité20:47 Une stratégie de l'Ukraine ?23:48 Des publications gênantes25:46 Trump veut le prix Nobel de la paix31:22 Mark Carney et l'Ukraine33:35 À venir dans le Patreon

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Guerre en Ukraine : Trump s'attaque à Poutine et l'Allemagne autorise le tir de ses missiles en Russie

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later May 27, 2025 13:17


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Micro européen
Le 9 mai 2025 en Russie : un face-à-face Brics et Occident ?

Micro européen

Play Episode Listen Later May 10, 2025 4:12


durée : 00:04:12 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - Lors du défilé du 9-Mai à Moscou, commémorant les 80 ans de la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie, Vladimir Poutine était entouré de 24 chefs d'État dont Xi Jinping et Lula. Derrière les rapports de force qui se succèdent avec l'Occident, l'ancien diplomate Vladimir Fedorovski espère toujours une solution diplomatique.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : 9 mai en Russie, vitrine du régime de Poutine - 09/05

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later May 9, 2025 3:25


Ce vendredi 9 mai, la célébration en Russie du jour de la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945, et la démonstration de force de Vladimir Poutine, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

8.30 franceinfo:
ArcelorMittal et le 9-Mai en Russie : le "8h30 franceinfo" du vendredi 9 mai 2025 de Laurent Jacobelli

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later May 9, 2025 24:59


durée : 00:24:59 - 8h30 franceinfo - Laurent Jacobelli, député RN de Moselle était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 9 mai 2025

18.50 franceinfo:
"Vladimir Poutine veut neutraliser l'Ukraine", assure l'ancien ambassadeur de France en Russie Jean de Gliniasty

18.50 franceinfo:

Play Episode Listen Later May 9, 2025 13:22


durée : 00:13:22 - L'invité franceinfo soir - Le président russe "a compris qu'il ne pourrait pas envahir" l'Ukraine, "parce qu'il n'est pas assez fort militairement", estime Jean de Gliniasty, vendredi dans franceinfo soir.

Décryptage
9-Mai en Russie : vers une guerre des mémoires avec l'Occident ?

Décryptage

Play Episode Listen Later May 8, 2025 19:30


C'est l'autre grand-messe de la semaine, et elle se déroule a Moscou. Ce 9 mai, on célébrera les 80 ans de la victoire contre le nazisme dans les rues de la capitale russe. Grand défilé militaire pour ce qu'on appelle en Russie le jour de la Victoire, victoire lors de la « guerre patriotique ». Et ce, alors que la guerre en Ukraine se poursuit et qu'en Europe, c'est ce 8 mai qu'on commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale.  Alors quelle mémoire de ce conflit 39-45 entretient le pouvoir russe ? Comment ce souvenir est-il mobilisé dans le contexte de la guerre en Ukraine ? Et se dirige-t-on vers un nouveau rideau de fer mémoriel entre est et ouest ?Avec :  Françoise Daucé, directrice d'études à l'EHESS, autrice de La Russie post-soviétique (La Découverte) Anna Colin Lebedev, maitresse de conférences en à l'Université Paris Nanterre. Autrice de Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique (Seuil)Une émission présentée par Pierre Boudias.À lire aussiPour Poutine et Zelensky, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale continue d'être une arme politique  

Learn French with daily podcasts
Silence radio (Official silence)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:38


Pour écouter mon podcast Choses à Savoir:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------En Russie, aucune communication sur la mystérieuse explosion d'un silo militaire à Tambov. Les médias locaux évoquent des victimes, mais le Kremlin reste muet.Traduction :No word from the Kremlin on a mysterious blast at a military silo in Tambov. Local outlets report casualties, but Moscow stays silent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: parti en Russie pour devenir pharmacien, il finit par combattre pour Moscou en Ukraine

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 6, 2025 4:01


Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: parti en Russie pour devenir pharmacien, il finit par combattre pour Moscou en Ukraine

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 6, 2025 4:01


Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ». 

Les matins
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 4:22


durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Le Reportage de la rédaction
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 4:22


durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Les matins
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Le Reportage de la rédaction
En Russie, des peuples autochtones en danger à cause de la guerre en Ukraine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:25


durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Des peuples autochtones et minorités nationales de Russie sont mobilisés de façon disproportionnée, parfois de force, pour la guerre en Ukraine. Des ONG locales de défense des droits de l'homme dénoncent cette situation, bien qu'elles soient qualifiées de "terroristes" par le pouvoir.

Tout un monde - La 1ere
En Russie, une nouvelle élite qui ne connaît pas la crise

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 19:36


(00:00:45) En Russie, une nouvelle élite qui ne connaît pas la crise (00:05:44) Les réfugiés soudanais privés de soins médicaux en Egypte, interview de Laetitia Qabbani-Rouget (00:13:32) En Birmanie, reportage rare dans les zones rebelles livrées à elles-mêmes après le séisme

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, en Russie, les montagnes russes s'appellent les montagnes américaines.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 2:50


Les infos aléatoires du monde by Salomé, c'est tous les matins à 8h10.

Le journal - Europe 1
Début des négociations pour un cessez-le -feu en Jeddah en Arabie Saoudite : Lénaïg Monier reçoit Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 6:42


Chaque week-end, dans Europe 1 midi week-end, Lenaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
UKRAINE - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, est l'invité de Amandine Bégot

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 9:34


Le sort du cessez-le-feu suspendu aux deux heures de conversations téléphoniques entre Trump et Poutine ? Ecoutez l'analyse de Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie et auteur de "Vivre avec Poutine", aux éditions Temporis. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 19 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
UKRAINE - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, est l'invité de Amandine Bégot

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 9:34


Le sort du cessez-le-feu suspendu aux deux heures de conversations téléphoniques entre Trump et Poutine ? Ecoutez l'analyse de Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie et auteur de "Vivre avec Poutine", aux éditions Temporis. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 19 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
UKRAINE - Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine, est l'invitée de RTL Midi

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 7:40


Y aura-t-il un cessez-le-feu en Ukraine ? Kiev et Washington veulent y croire au lendemain des négociations en Arabie saoudite, mais pour l'instant Moscou botte en touche... Si le Kremlin a salué les avancées de ses troupes dans la région russe de Koursk, il n'a pas dit grand chose de cette proposition de trêve négociée à Djedda, se contentant d'expliquer qu'il attendait d'en être informé par les États-Unis. coutez l'analyse de Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine.

L'invité de RTL
UKRAINE - Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine, est l'invitée de RTL Midi

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 7:40


Y aura-t-il un cessez-le-feu en Ukraine ? Kiev et Washington veulent y croire au lendemain des négociations en Arabie saoudite, mais pour l'instant Moscou botte en touche... Si le Kremlin a salué les avancées de ses troupes dans la région russe de Koursk, il n'a pas dit grand chose de cette proposition de trêve négociée à Djedda, se contentant d'expliquer qu'il attendait d'en être informé par les États-Unis. coutez l'analyse de Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine.

Les matins
Piégées par de fausses annonces, de jeunes Africaines fabriquent des drones en Russie

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 6:23


durée : 00:06:23 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Attirées, via les réseaux sociaux, par des promesses de formation et de vie meilleure en Russie, de jeunes femmes Africaines partent en Russie, pensant travailler dans l'hôtellerie ou la restauration notamment mais elles se retrouvent dans des usines de fabrication de drones.

Choses à Savoir SANTE
Qu'est-ce que la "drogue Crocodile" ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 1:56


La "drogue Crocodile", aussi appelée krokodil (ou desomorphine), est un opioïde synthétique extrêmement puissant et dangereux. Elle est apparue en Russie au début des années 2000 comme un substitut bon marché à l'héroïne, notamment en raison de la hausse des prix de cette dernière. Son usage s'est depuis étendu à d'autres pays, notamment en Europe de l'Est et en Amérique du Nord.Composition et fabrication artisanaleLe krokodil est fabriqué de manière clandestine à partir de codéine, un opioïde en vente libre dans certains pays sous forme de sirop contre la toux. Les consommateurs le synthétisent en y ajoutant divers produits toxiques comme :- Essence ou dissolvant (comme solvant)- Iode (qui accentue la toxicité)- Acide chlorhydrique (pour la réaction chimique)- Phosphore rouge (provenant d'allumettes)Le mélange ainsi obtenu est injecté directement dans les veines, créant un effet euphorisant proche de celui de l'héroïne mais bien plus court (1h30 à 2h contre 4 à 6 heures pour l'héroïne). Cependant, il est beaucoup plus destructeur pour l'organisme.Effets sur le corps et symptômes visiblesLe nom "Crocodile" vient des effets visibles qu'il provoque sur la peau :- Après injection, les veines se nécrosent rapidement.- La peau devient verte et écailleuse, semblable à celle d'un crocodile.- Des ulcères et infections se développent, pouvant aller jusqu'à des gangrènes nécessitant des amputations.Outre ces effets externes, la drogue provoque des dommages internes sévères :- Insuffisance rénale et hépatique- Destruction des muscles et des tissus sous-cutanés- Ostéonécrose (nécrose des os)- Détérioration du cerveau, entraînant des troubles cognitifs irréversiblesDépendance et espérance de vieLe krokodil est extrêmement addictif, encore plus que l'héroïne, car il agit très rapidement et nécessite des injections fréquentes. La dépendance s'installe en quelques semaines et le sevrage est terriblement douloureux.L'espérance de vie d'un utilisateur régulier est de 1 à 3 ans seulement, en raison des infections, septicémies et arrêts cardiaques fréquents.Un problème social et sanitaire majeurLa diffusion du krokodil est liée à la précarité et au manque d'accès aux traitements de substitution. En Russie, la répression des drogues dures a poussé les usagers à se tourner vers cette alternative dangereuse. Malgré des efforts pour restreindre l'accès à la codéine, la production artisanale de krokodil persiste, causant des ravages chez les populations vulnérables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Russie : quelle trace laisse Alexeï Navalny, un an après l'annonce de sa mort ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 10:13


durée : 00:10:13 - Journal de 9h - En Russie, la mort du principal ennemi de Vladimir Poutine a été annoncée il y a un an exactement : Alexeï Navalny, décédé dans une prison de l'Arctique russe. Malgré la répression menée contre ses proches, des partisans de l'homme politique continuent de fleurir sa tombe près de Moscou.

La Matinale - La 1ere
L'invité de La Matinale - Yves Rossier, ancien secrétaire d'État et ambassadeur de Suisse en Russie

La Matinale - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 14:35


Sur le fil
La brusque dégradation de l'économie russe, atout pour la paix ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 10:53


En Russie, les indicateurs économiques se sont fortement dégradés et fait inhabituel, même Vladimir Poutine l'admet.La classe moyenne trinque, et des grands patrons grognent. L'inflation a atteint 9% à la fin de l'année, la croissance qui affichait des niveaux insolents en dépit des sanctions, se tarit. Enfin, le cours du rouble est tombé à son plus bas depuis les premières semaines de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans.Alors certains se prennent à espérer que ces difficultés, en partie liées aux sanctions occidentales, puissent faciliter un arrêt des hostilités en Ukraine. Pas si simple, car la Russie a une économie largement dévouée à la guerre et une nouvelle catégorie de Russes y trouve aussi son compte.Pour en parler Sur le Fil part à Moscou et dans sa banlieue, avec Andrey Borodulin sur le terrain. Nous avons aussi appelé Robin Bjalon, journaliste de l'AFP à Varsovie chargé de suivre l'économie russe. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Revue de Presse
Bachar al-Assad en Russie, un pays qu'il connaît bien

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 8:16


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Yasmine Abdelfadel
Un général tué en Russie à la suite du tout premier attentat à… la trottinette!

Yasmine Abdelfadel

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 8:35


L’armée ukrainienne tue un général de haut rang en Russie. L’Allemagne entre en élections en février. La Commission européenne lance une enquête sur TikTok. L’Iran renonce temporairement à imposer une loi drastique sur le voile. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

L'oeil de...
"Bachar al-Assad : de boucher en Syrie à ophtalmo en Russie... Il faut séparer l'homme de l'orthoptiste"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 3:20


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 décembre 2024.

RTL Matin
"Bachar al-Assad : de boucher en Syrie à ophtalmo en Russie... Il faut séparer l'homme de l'orthoptiste"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 3:20


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 décembre 2024.

Les matins
En Russie, les trafiquants de drogue utilisent le darknet pour tisser leur toile jusqu'en Corée du Sud

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 5:53


durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des rues de Moscou à Séoul, en passant par les champs de bataille de l'Ukraine, les narcotrafiquants russes prospèrent sur le darknet (la face sombre du web), avec paiements en cryptomonnaie et commercialisation physique. Ce système pourrait servir de modèle à d'autres régions du monde.

Les Grandes Gueules
Le coup de gueule du jour - Jean-Loup Bonnamy : "Les sanctions absurdes contre la Russie se retournent contre nous car le groupe Auchan très implanté en Russie doit aujourd'hui quitter le pays" - 05/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 2:01


Aujourd'hui, Etienne Liebig, Jean-Loup Bonnamy et Maryeme Bouslam débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Le journal de 18h00
Les États-Unis et l'OTAN confirment la présence de soldats nord-coréens en Russie

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 19:26


durée : 00:19:26 - Journal de 18h - Les Occidentaux en sont désormais convaincus : la Corée du Nord a envoyé en Russie des milliers de soldats. Les deux pays ont accéléré leur coopération militaire depuis l'invasion de l'Ukraine. Reste à savoir si ces soldats seront déployés sur le front ukrainien pour soutenir l'armée russe.

Les matins
La Corée du Sud s'inquiète de la présence de soldats nord-coréens en Russie

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 6:14


durée : 00:06:14 - La Revue de presse internationale - La Corée du Sud s'inquiète de la présence de soldats nord-coréens en Russie. Le ministère des affaires étrangères sud-coréen a convoqué l'ambassadeur russe à Séoul, lui demandant un retrait immédiat des troupes envoyées par Pyongyang.

Géopolitique
Sommet des BRICS en Russie : l'Occident ne doit pas ignorer la demande d'un nouvel ordre mondial

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - Le Sommet des BRICS qui s'ouvre demain à Kazan, en Russie, permet à Poutine de montrer qu'il n'est pas isolé. Mais c'est surtout le pouvoir d'attraction de ce « club » des pays émergents qu'il faut voir, dans un monde dominé par les Occidentaux depuis 1945 et qui a du mal à évoluer.

InterNational
Sommet des BRICS en Russie : l'Occident ne doit pas ignorer la demande d'un nouvel ordre mondial

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - Le Sommet des BRICS qui s'ouvre demain à Kazan, en Russie, permet à Poutine de montrer qu'il n'est pas isolé. Mais c'est surtout le pouvoir d'attraction de ce « club » des pays émergents qu'il faut voir, dans un monde dominé par les Occidentaux depuis 1945 et qui a du mal à évoluer.

Reportage International
Conflit en Ukraine: plongée dans les opérations du CICR en Russie

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 2:36


Recherche des disparus, maintien des liens familiaux… Ces missions traditionnelles du Comité international de la Croix Rouge (CICR), le cœur de son mandat issu des Conventions de Genève, ont depuis le lancement de ses opérations en mars 2022 sur le conflit en Ukraine une ampleur inédite pour l'organisation. Le CICR a ouvert pour la première fois les portes de son siège moscovite à un média.  De notre correspondante à Moscou, À proximité de trois gares, le siège du CICR à Moscou voit désormais arriver des familles entières ayant passé la nuit dans un train. Parfois dès 7 heures, elles attendent l'ouverture des locaux de l'organisation. Ces familles se rendent dans la capitale russe à la recherche d'informations sur leurs proches disparus. L'essentiel du travail des salariés du CICR se passe pourtant entre des murs où règne un silence épais, concentré, à peine troublé, régulièrement, par les appels.  Au bout de la ligne, casque sur la tête derrière leur ordinateur, deux opératrices sont dédiées au travail en première instance, dont Marina, 24 ans, (son prénom, comme celui des autres salariées répondant aux appels, a été changé à sa demande). Elle explique :« Tous les premiers appels passent par moi et ma collègue. Nous recevons quotidiennement entre 50 et parfois jusqu'à 130 appels chacune. La durée dépend du type de question que se pose une personne. Parfois, vous pouvez résoudre une question en une minute, et parfois, vous devez y passer 15 minutes. Nous recevons toutes sortes d'appels. La plupart du temps, ce sont des personnes très polies et respectueuses dans leur communication. Bien sûr, elles sont très souvent dans un état psychologique très difficile car elles sont déjà allées dans de nombreux endroits, parce qu'elles n'ont pas pu obtenir de réponses à leurs questions depuis très longtemps, et parce qu'elles ne savent toujours pas où se trouve leur proche. »Parfois, les familles ont un doute sur qui a pu prendre contact avec elles, explique aussi Marina : « Il y a des familles qui reçoivent des appels d'arnaqueurs et elles sont très inquiètes parce qu'on leur dit, par exemple, que leur proche est en captivité et en danger, et on demande à la famille d'envoyer urgemment de l'argent à quelqu'un. » Quelle que soit la situation évoquée, ces appels charrient leurs lots d'émotions. « Principalement de la frustration, parce que les gens ne savent rien, détaille Marina. Ils sont donc très fatigués, extrêmement traumatisés. Il y a des moments où ils se mettent très en colère, et c'est normal. Nous comprenons pourquoi cela se produit. »   Au CICR, le personnel soutient de multiples façons les familles de disparus Avec l'accord des familles et la garantie d'une confidentialité totale, Marina et sa collègue établissent ensuite tous les premiers éléments concrets pour établir une demande de recherche : photos, tatouages… Ce sont d'autres collègues, ensuite, qui prennent le relais, et gardent le lien. « Il y a plusieurs possibilités, détaille Elena. La première est lorsque nous recevons des informations dans notre système selon lesquelles une personne est confirmée comme prisonnier de guerre par les autorités ukrainiennes : dans ce cas, nous appelons le numéro de téléphone de contact que le demandeur nous a laissé, et l'informons que son proche est prisonnier de guerre. La deuxième option est lorsque nous recevons de courts messages verbaux ou des messages Croix-Rouge d'un prisonnier de guerre pour ses proches : dans ce cas, le prisonnier de guerre laisse les coordonnées des proches à qui il souhaite transmettre un court message. Bien sûr, les réactions varient, des larmes aux cris de joie au téléphone. » Annoncer une bonne nouvelle, par exemple qu'on a retrouvé la trace d'un soldat capturé, reste rare, mais dans ces cas-là, le sentiment d'être utile est particulièrement fort. Il y a aussi les paroles des familles. Maria se souvient, avec une émotion discrète : « Une fois, on m'a envoyé une capture d'écran d'un groupe qui s'appelle ''Parents de personnes disparues pendant le conflit'', qui s'échange des informations sur les réseaux sociaux. Quelqu'un a conseillé de contacter la Croix-Rouge internationale en disant qu'on y expliquait bien les choses. Dans des moments comme ça, on se sent fier de ce qu'on fait dans l'organisation. » Reste que bien souvent, avec l'installation du conflit, dit Maria, les problèmes s'accumulent. « Certains vivent dans la région de Belgorod, à la frontière, ils sont donc aussi dans une zone de conflit. Donc, en plus du fait qu'ils ont perdu trace de leurs proches, ce qui est déjà une tragédie, ils ont beaucoup d'autres problèmes et ils se sentent souvent seuls, abandonnés. Quand nous n'avons pas appelé depuis un moment, des familles nous contactent en utilisant notre e-mail ou notre numéro d'assistance téléphonique gratuit pour savoir s'il y a des nouvelles ou non, car elles sont inquiètes, explique Maria. Dans un tel cas, bien sûr, nous répondons rapidement, et clarifions toutes les informations nécessaires. Malheureusement, en raison du grand nombre de dossiers que nous avons, il n'est pas toujours possible d'être en contact avec chacun. Mais nous comprenons que notre tâche principale est de fournir toutes sortes de soutien, y compris un soutien psychologique. Parfois, il est important pour une personne de juste pouvoir parler. » En plein affrontement, la tâche du CICR est titanesque, d'autant que la longueur de la ligne de front et la violence des combats sont aussi des obstacles majeurs pour récupérer les blessés, ramener les morts et mener les identifications. 36 000 dossiers de recherche sont encore ouverts Les derniers chiffres de l'organisation, au bout de plus de deux ans et demi de conflit, donnent, eux, le vertige. Pour des raisons évidentes de confidentialité et de neutralité – c'est d'ailleurs dans son mandat –, l'organisation donne des chiffres globaux d'actions menées, et non pas pays par pays. Fin septembre 2024, le CICR avait décompté environ 230 000 appels, courriels ou visites de familles à la recherche de disparus. 10 000 familles sont informées du sort ou de la localisation de leur proche. On compte 36 000 dossiers de recherche de disparus ouverts. « Le cas typique, ce sont les familles de soldats et de civils qui ont perdu le contact avec leur proche, dit Pamela Ongoma, responsable de la protection des liens familiaux à la délégation régionale du CICR à Moscou. Parfois, nous avons aussi des cas de familles qui savent par d'autres soldats que leur proche a été fait prisonnier. Ils prennent contact avec nous pour l'ouverture d'une demande de recherche, pour que nous puissions l'inclure dans nos bases, parce qu'ils savent que nos activités sont disséminées, et que cela peut leur permettre de recevoir des nouvelles. » C'est une disposition du droit international humanitaire : les parents de disparus ont le « droit de savoir ». Pour mener à bien cette tâche, le dispositif du CICR est le plus massif depuis la Seconde Guerre mondiale : 50 sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont mises à contribution, ainsi que 27 délégations du comité international. Les demandes peuvent en effet être déposées par des familles qui se sont réfugiées loin du conflit. Au cœur de cette machine, une structure a été créée spécialement : le « bureau de l'Agence centrale de recherches pour le conflit armé international entre la Fédération de Russie et l'Ukraine ». Il est installé à Genève, avec des antennes à Kiev et à Moscou. L'ampleur et la durée du conflit exigent de plus en plus d'effectifs, explique Pamela Ongoma : « En 2022, l'équipe qui s'occupait du suivi des familles était encore d'une taille réduite. Elle a graduellement augmenté. Nous avons fait beaucoup de recrutements et désormais multiplié les effectifs par quatre par rapport au début ; nous sommes aujourd'hui 38 dédiés à la protection des liens familiaux. Et nous avons aussi d'autres départements, qui sont, par exemple, en charge de délivrer les messages des familles. Je pense qu'au vu de la charge de travail, nous allons continuer à recruter. » Selon les Conventions de Genève, les échanges de prisonniers, eux, ne sont pas une obligation des parties. Dans ce conflit, ils sont négociés sans le CICR, directement entre Kiev et Moscou. À l'abri des regards. 

Journal en français facile
Le Hamas confirme la mort de Yahya Sinouar / La Corée du Nord accusée d'envoyer des soldats en Russie / Nettoyage après les inondations en France...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 18 octobre 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B3O0.A

Les matins
L'Ukraine est confrontée à l'avancée des troupes russes, Moscou doit faire face à une pénurie de main d'œuvre

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 6:27


durée : 00:06:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Avancée inexorable des forces russes : elles ont pris le contrôle de la ville stratégique de Vouhledar, dans l'est de l'Ukraine. La société et les soldats ukrainiens sont épuisés. Ils craignent une pénurie d'énergie, cet hiver. En Russie, colère budgétaire et manque de main d'œuvre dans l'armement.

Les matins
En Russie, les salaires offerts aux volontaires pour partir en Ukraine installent une "économie de la mort"

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 17, 2024 4:19


durée : 00:04:19 - Le Reportage de la rédaction - Pour recruter toujours plus de soldats prêts à s'engager pour faire la guerre en Ukraine les autorités russes offrent des sommes de plus en plus importantes. Un volontaire peut désormais gagner en un an ce qu'il mettrait parfois 10 ans à gagner dans un emploi civil.

Les matins
L'Ukraine réclame de lever "toute restriction" sur les frappes en Russie avec des armes occidentales

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - Reportage à Kiev dans cette édition, où les habitants vivent toujours dans la peur depuis l'invasion russe, le 24 février 2022.

Journal en français facile
Veille de négociations sur une trêve à Gaza / Le Mpox inquiète l'OMS / L'Ukraine avance en Russie

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 14 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AsIh.A

Journal en français facile
Offensive ukrainienne en Russie / Recherche d'un cessez-le-feu à Gaza / Fin des JO de Paris

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 10:00


Journal en français facile du lundi 12 août 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Arx1.A

Journal en français facile
Finale de foot aux JO / L'attaque de Kiev en Russie / France : des élevages malades

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 9 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/ArU8.A