POPULARITY
Le gouvernement israélien accepte l'accord de trêve sur Gaza. Tik Tok : le gouvernement pourrait décider de ne pas appliquer la loi immédiatement. Ukraine : des Africains utilisés comme chair à canon. En Russie, les avocats d'Alexy Navalny sont emprisonnés. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Discussion sport et société avec Jean-Charles LajoiePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En Russie, les indicateurs économiques se sont fortement dégradés et fait inhabituel, même Vladimir Poutine l'admet.La classe moyenne trinque, et des grands patrons grognent. L'inflation a atteint 9% à la fin de l'année, la croissance qui affichait des niveaux insolents en dépit des sanctions, se tarit. Enfin, le cours du rouble est tombé à son plus bas depuis les premières semaines de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans.Alors certains se prennent à espérer que ces difficultés, en partie liées aux sanctions occidentales, puissent faciliter un arrêt des hostilités en Ukraine. Pas si simple, car la Russie a une économie largement dévouée à la guerre et une nouvelle catégorie de Russes y trouve aussi son compte.Pour en parler Sur le Fil part à Moscou et dans sa banlieue, avec Andrey Borodulin sur le terrain. Nous avons aussi appelé Robin Bjalon, journaliste de l'AFP à Varsovie chargé de suivre l'économie russe. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’armée ukrainienne tue un général de haut rang en Russie. L’Allemagne entre en élections en février. La Commission européenne lance une enquête sur TikTok. L’Iran renonce temporairement à imposer une loi drastique sur le voile. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Kent Hughes et Vincent Lecavalier en Russie pour voir Ivan DemidovRocket de Laval : Florian Xhekaj explose offensivementSpécial sur le Championnat mondial junior.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 décembre 2024.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 décembre 2024.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 décembre 2024.
Israël poursuit ses attaques contre la Syrie. Grand débat en Europe sur le sort des réfugiés syriens. Les négociations sur la guerre en Ukraine commencent dès cet hiver? 77 prix Nobel s'opposent à la nomination de Robert F. Kennedy… Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce dimanche 8 décembre 2024, Robert Ménard, maire DVD de Béziers (Hérault), a débattu avec Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste au Point, dans l'émission C'est pas tous les jours Dimanche présentée par Benjamin Duhamel sur BFMTV.
durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des rues de Moscou à Séoul, en passant par les champs de bataille de l'Ukraine, les narcotrafiquants russes prospèrent sur le darknet (la face sombre du web), avec paiements en cryptomonnaie et commercialisation physique. Ce système pourrait servir de modèle à d'autres régions du monde.
Vera Bogdanova est née en 1986 à Moscou. Élevée par sa grand-mère, elle a suivi des études d'anglais et séjourné à New York avant de se lancer dans l'écriture de textes de science-fiction. En Russie, son premier roman dystopique paraît en 2021, suivi par «Saison toxique pour les fœtus», en 2022, publié récemment en français aux éditions Actes Sud. Vera Bogdanova vit entre Moscou et Bakou en Azerbaïdjan. Roman traduit du russe par Laurence Foulon."Nous sommes en Russie, la datcha de la grand-mère est toujours le refuge des familles dont parlait Tolstoï, « qui sont malheureuses chacune à sa façon ». Ici les parents ont vu disparaître l'Union soviétique et ont droit, à la place d'un avenir radieux, au capitalisme sauvage et aux attentats terroristes.Tout commence en 1995, Jénia a onze ans, elle est en vacances chez sa grand-mère où vient aussi son cousin Ilia, qui en a treize. Cinq ans plus tard, ils boivent de l'alcool pour la première fois, se baladent à moto et sortent en boîte… Encore cinq ans et c'est le premier baiser, la certitude d'être faits l'un pour l'autre malgré tous les obstacles. Les temps ont changé, mais pas les mentalités, pas les parents. Il y a aussi Dacha, la petite sœur d'Ilia, mal-aimée par une mère à la beauté ravageuse « qui ne sait pas choisir les hommes » et qui, comme trop de femmes russes, sera victime de violences conjugales exacerbées par l'alcool.Portrait sans fard d'une époque, paru en 2022, ce roman aux multiples nuances de noir est devenu la référence de la génération Y." (Présentation des éditions Actes Sud)
Aujourd'hui, Etienne Liebig, Jean-Loup Bonnamy et Maryeme Bouslam débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'émission 28 minutes du 31/10/2024 Aya de Yopougon, Akissi : Marguerite Abouet donne la parole aux jeunes Ivoiriennes L'auteure et réalisatrice franco-ivoirienne Marguerite Abouet publie “Akissi de Paris”, une BD illustrée par Mathieu Sapin. Dans ce premier volume, elle raconte l'histoire d'une jeune Ivoirienne qui vient d'arriver à Paris. Cette histoire est la sienne puisqu'elle arrive en France à l'âge de 12 ans en 1983. Son personnage doit s'adapter à un nouvel environnement, celui d'un établissement parisien, où il n'est pas simple de surmonter les préjugés et de se faire des amis. Comme l'auteure à son âge, elle apprivoise ses camarades en leur racontant des histoires de son pays d'origine. Akissi n'est pas la première protagoniste imaginée par Marguerite Abouet, qui est également connue pour sa série “Aya de Yopougon” qui compte sept tomes de BD et s'est vendue à plus de 900 000 exemplaires. Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. Enfin, Marjorie Adelson nous fait découvrir Igbo-Ora, non loin de la mégapole nigériane de Lagos, ville championne du monde de la naissance de jumeaux et Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire d'Halloween, cette fête irlandaise riche en costumes et en empreinte carbone. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 31/10/2024 Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. On en débat avec Christine Dugoin-Clément, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et à "L'Obs" et le général Nicolas Richoux, ancien commandant de la 7ème brigade blindée. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
Dans "Patriote", ses mémoires qui viennent de paraître, Alexeï Navalny raconte les conditions de vie inhumaines dans lesquelles il a vécu pendant son emprisonnement. Du centre de détention provisoire aux colonies pénitentiaires, comment sont traités les prisonniers russes ? Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Sophie Joussellin du 24 octobre 2024.
durée : 00:19:26 - Journal de 18h - Les Occidentaux en sont désormais convaincus : la Corée du Nord a envoyé en Russie des milliers de soldats. Les deux pays ont accéléré leur coopération militaire depuis l'invasion de l'Ukraine. Reste à savoir si ces soldats seront déployés sur le front ukrainien pour soutenir l'armée russe.
durée : 00:19:26 - Journal de 18h - Les Occidentaux en sont désormais convaincus : la Corée du Nord a envoyé en Russie des milliers de soldats. Les deux pays ont accéléré leur coopération militaire depuis l'invasion de l'Ukraine. Reste à savoir si ces soldats seront déployés sur le front ukrainien pour soutenir l'armée russe.
durée : 00:06:14 - La Revue de presse internationale - La Corée du Sud s'inquiète de la présence de soldats nord-coréens en Russie. Le ministère des affaires étrangères sud-coréen a convoqué l'ambassadeur russe à Séoul, lui demandant un retrait immédiat des troupes envoyées par Pyongyang.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - Le Sommet des BRICS qui s'ouvre demain à Kazan, en Russie, permet à Poutine de montrer qu'il n'est pas isolé. Mais c'est surtout le pouvoir d'attraction de ce « club » des pays émergents qu'il faut voir, dans un monde dominé par les Occidentaux depuis 1945 et qui a du mal à évoluer.
durée : 00:03:11 - Géopolitique - Le Sommet des BRICS qui s'ouvre demain à Kazan, en Russie, permet à Poutine de montrer qu'il n'est pas isolé. Mais c'est surtout le pouvoir d'attraction de ce « club » des pays émergents qu'il faut voir, dans un monde dominé par les Occidentaux depuis 1945 et qui a du mal à évoluer.
Recherche des disparus, maintien des liens familiaux… Ces missions traditionnelles du Comité international de la Croix Rouge (CICR), le cœur de son mandat issu des Conventions de Genève, ont depuis le lancement de ses opérations en mars 2022 sur le conflit en Ukraine une ampleur inédite pour l'organisation. Le CICR a ouvert pour la première fois les portes de son siège moscovite à un média. De notre correspondante à Moscou, À proximité de trois gares, le siège du CICR à Moscou voit désormais arriver des familles entières ayant passé la nuit dans un train. Parfois dès 7 heures, elles attendent l'ouverture des locaux de l'organisation. Ces familles se rendent dans la capitale russe à la recherche d'informations sur leurs proches disparus. L'essentiel du travail des salariés du CICR se passe pourtant entre des murs où règne un silence épais, concentré, à peine troublé, régulièrement, par les appels. Au bout de la ligne, casque sur la tête derrière leur ordinateur, deux opératrices sont dédiées au travail en première instance, dont Marina, 24 ans, (son prénom, comme celui des autres salariées répondant aux appels, a été changé à sa demande). Elle explique :« Tous les premiers appels passent par moi et ma collègue. Nous recevons quotidiennement entre 50 et parfois jusqu'à 130 appels chacune. La durée dépend du type de question que se pose une personne. Parfois, vous pouvez résoudre une question en une minute, et parfois, vous devez y passer 15 minutes. Nous recevons toutes sortes d'appels. La plupart du temps, ce sont des personnes très polies et respectueuses dans leur communication. Bien sûr, elles sont très souvent dans un état psychologique très difficile car elles sont déjà allées dans de nombreux endroits, parce qu'elles n'ont pas pu obtenir de réponses à leurs questions depuis très longtemps, et parce qu'elles ne savent toujours pas où se trouve leur proche. »Parfois, les familles ont un doute sur qui a pu prendre contact avec elles, explique aussi Marina : « Il y a des familles qui reçoivent des appels d'arnaqueurs et elles sont très inquiètes parce qu'on leur dit, par exemple, que leur proche est en captivité et en danger, et on demande à la famille d'envoyer urgemment de l'argent à quelqu'un. » Quelle que soit la situation évoquée, ces appels charrient leurs lots d'émotions. « Principalement de la frustration, parce que les gens ne savent rien, détaille Marina. Ils sont donc très fatigués, extrêmement traumatisés. Il y a des moments où ils se mettent très en colère, et c'est normal. Nous comprenons pourquoi cela se produit. » Au CICR, le personnel soutient de multiples façons les familles de disparus Avec l'accord des familles et la garantie d'une confidentialité totale, Marina et sa collègue établissent ensuite tous les premiers éléments concrets pour établir une demande de recherche : photos, tatouages… Ce sont d'autres collègues, ensuite, qui prennent le relais, et gardent le lien. « Il y a plusieurs possibilités, détaille Elena. La première est lorsque nous recevons des informations dans notre système selon lesquelles une personne est confirmée comme prisonnier de guerre par les autorités ukrainiennes : dans ce cas, nous appelons le numéro de téléphone de contact que le demandeur nous a laissé, et l'informons que son proche est prisonnier de guerre. La deuxième option est lorsque nous recevons de courts messages verbaux ou des messages Croix-Rouge d'un prisonnier de guerre pour ses proches : dans ce cas, le prisonnier de guerre laisse les coordonnées des proches à qui il souhaite transmettre un court message. Bien sûr, les réactions varient, des larmes aux cris de joie au téléphone. » Annoncer une bonne nouvelle, par exemple qu'on a retrouvé la trace d'un soldat capturé, reste rare, mais dans ces cas-là, le sentiment d'être utile est particulièrement fort. Il y a aussi les paroles des familles. Maria se souvient, avec une émotion discrète : « Une fois, on m'a envoyé une capture d'écran d'un groupe qui s'appelle ''Parents de personnes disparues pendant le conflit'', qui s'échange des informations sur les réseaux sociaux. Quelqu'un a conseillé de contacter la Croix-Rouge internationale en disant qu'on y expliquait bien les choses. Dans des moments comme ça, on se sent fier de ce qu'on fait dans l'organisation. » Reste que bien souvent, avec l'installation du conflit, dit Maria, les problèmes s'accumulent. « Certains vivent dans la région de Belgorod, à la frontière, ils sont donc aussi dans une zone de conflit. Donc, en plus du fait qu'ils ont perdu trace de leurs proches, ce qui est déjà une tragédie, ils ont beaucoup d'autres problèmes et ils se sentent souvent seuls, abandonnés. Quand nous n'avons pas appelé depuis un moment, des familles nous contactent en utilisant notre e-mail ou notre numéro d'assistance téléphonique gratuit pour savoir s'il y a des nouvelles ou non, car elles sont inquiètes, explique Maria. Dans un tel cas, bien sûr, nous répondons rapidement, et clarifions toutes les informations nécessaires. Malheureusement, en raison du grand nombre de dossiers que nous avons, il n'est pas toujours possible d'être en contact avec chacun. Mais nous comprenons que notre tâche principale est de fournir toutes sortes de soutien, y compris un soutien psychologique. Parfois, il est important pour une personne de juste pouvoir parler. » En plein affrontement, la tâche du CICR est titanesque, d'autant que la longueur de la ligne de front et la violence des combats sont aussi des obstacles majeurs pour récupérer les blessés, ramener les morts et mener les identifications. 36 000 dossiers de recherche sont encore ouverts Les derniers chiffres de l'organisation, au bout de plus de deux ans et demi de conflit, donnent, eux, le vertige. Pour des raisons évidentes de confidentialité et de neutralité – c'est d'ailleurs dans son mandat –, l'organisation donne des chiffres globaux d'actions menées, et non pas pays par pays. Fin septembre 2024, le CICR avait décompté environ 230 000 appels, courriels ou visites de familles à la recherche de disparus. 10 000 familles sont informées du sort ou de la localisation de leur proche. On compte 36 000 dossiers de recherche de disparus ouverts. « Le cas typique, ce sont les familles de soldats et de civils qui ont perdu le contact avec leur proche, dit Pamela Ongoma, responsable de la protection des liens familiaux à la délégation régionale du CICR à Moscou. Parfois, nous avons aussi des cas de familles qui savent par d'autres soldats que leur proche a été fait prisonnier. Ils prennent contact avec nous pour l'ouverture d'une demande de recherche, pour que nous puissions l'inclure dans nos bases, parce qu'ils savent que nos activités sont disséminées, et que cela peut leur permettre de recevoir des nouvelles. » C'est une disposition du droit international humanitaire : les parents de disparus ont le « droit de savoir ». Pour mener à bien cette tâche, le dispositif du CICR est le plus massif depuis la Seconde Guerre mondiale : 50 sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont mises à contribution, ainsi que 27 délégations du comité international. Les demandes peuvent en effet être déposées par des familles qui se sont réfugiées loin du conflit. Au cœur de cette machine, une structure a été créée spécialement : le « bureau de l'Agence centrale de recherches pour le conflit armé international entre la Fédération de Russie et l'Ukraine ». Il est installé à Genève, avec des antennes à Kiev et à Moscou. L'ampleur et la durée du conflit exigent de plus en plus d'effectifs, explique Pamela Ongoma : « En 2022, l'équipe qui s'occupait du suivi des familles était encore d'une taille réduite. Elle a graduellement augmenté. Nous avons fait beaucoup de recrutements et désormais multiplié les effectifs par quatre par rapport au début ; nous sommes aujourd'hui 38 dédiés à la protection des liens familiaux. Et nous avons aussi d'autres départements, qui sont, par exemple, en charge de délivrer les messages des familles. Je pense qu'au vu de la charge de travail, nous allons continuer à recruter. » Selon les Conventions de Genève, les échanges de prisonniers, eux, ne sont pas une obligation des parties. Dans ce conflit, ils sont négociés sans le CICR, directement entre Kiev et Moscou. À l'abri des regards.
Le Journal en français facile du vendredi 18 octobre 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B3O0.A
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
durée : 00:04:40 - Le Zoom de France Inter - Depuis le tuerie du Crocus city hall en mars dernier les migrants originaires du Tadjikistan et des autres pays d'Asie centrale font l'objet de contrôles massifs, d'expulsion, et parfois d'agressions en Russie.
durée : 00:06:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Avancée inexorable des forces russes : elles ont pris le contrôle de la ville stratégique de Vouhledar, dans l'est de l'Ukraine. La société et les soldats ukrainiens sont épuisés. Ils craignent une pénurie d'énergie, cet hiver. En Russie, colère budgétaire et manque de main d'œuvre dans l'armement.
durée : 00:04:19 - Le Reportage de la rédaction - Pour recruter toujours plus de soldats prêts à s'engager pour faire la guerre en Ukraine les autorités russes offrent des sommes de plus en plus importantes. Un volontaire peut désormais gagner en un an ce qu'il mettrait parfois 10 ans à gagner dans un emploi civil.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Le chercheur français Laurent Vinatier est détenu en Russie, accusé de ne pas s'être enregistré comme "agent de l'étranger". Dans l'espoir d'échapper à une inculpation plus grave, il a choisi de plaider "entièrement coupable".
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Le chercheur français Laurent Vinatier est détenu en Russie, accusé de ne pas s'être enregistré comme "agent de l'étranger". Dans l'espoir d'échapper à une inculpation plus grave, il a choisi de plaider "entièrement coupable".
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - Reportage à Kiev dans cette édition, où les habitants vivent toujours dans la peur depuis l'invasion russe, le 24 février 2022.
durée : 00:19:59 - Journal de 18h - L'armée russe a lancé une contre-offensive dans la région frontalière de Koursk, cette information est confirmée par Volodymyr Zelensky qui assure que cette riposte était conforme au plan ukrainien, sans plus de précisions.
durée : 00:03:33 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Vladimir Poutine affirme que si les alliés de l'Ukraine autorisent des frappes en profondeur en Russie, cela signifierait que les pays de l'OTAN "sont en guerre contre la Russie". Les Etats-Unis et leurs alliés semblent prêts à donner leur feu vert mais redoutent toujours une escalade.
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - Reportage à Kiev dans cette édition, où les habitants vivent toujours dans la peur depuis l'invasion russe, le 24 février 2022.
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - Reportage à Kiev dans cette édition, où les habitants vivent toujours dans la peur depuis l'invasion russe, le 24 février 2022.
Dimanche 8 septembre est le dernier jour de vote pour certaines régions pour renouveler leurs gouverneurs, d'autres désignent en même temps leurs élus locaux. Comme pour le scrutin présidentiel de mars dernier, le résultat général ne fait pas de doutes et devrait voir partout les hommes du président Vladimir Poutine rafler la mise. Surtout que cette fois-ci, même les rares provinces frondeuses sont mises au pas. Exemple à Khabarovsk, une des deux régions les plus à l'est du pays, où notre envoyée spéciale a pu se rendre. De notre envoyée spéciale à Khabarovsk,Ce qui s'apparente désormais avant tout à un rituel a des allures particulières dans la région de Khabarovsk, l'une des plus grandes de Russie. Cette région s'étale du nord au sud sur 2 000 kilomètres de distance entre terre, mer, fleuves et îles isolées.« Nous avons des villages difficiles d'accès, mais nous organisons des sessions de vote anticipé et nous rendons sur place, explique Denis Alexandrovich Kuzmenko, président de la Commission électorale régionale. Nous devons aussi atteindre des stations météorologiques, les éleveurs de rennes, les pêcheurs, les mineurs qui sont dans des endroits isolés. Nous avons un hélicoptère qui peut faire jusqu'à 1 000 kilomètres entre deux villages, et des navires pour accueillir les électeurs le jour du scrutin. »Emboitant le pas à l'île de Sakhalin et à la Transbaïkalie, pour la première fois, la région a fait aussi voter ses électeurs-soldats dans les régions annexées par la Russie en 2022. Khabarovsk est le siège du district militaire Est.« Pour organiser ce genre de vote, nous avons déterminé les endroits où nos électeurs sont concentrés par unités militaires, et précisé le nombre de bureaux de vote dont nous aurons besoin. Le vote s'y déroule selon les spécificités définies pour les unités militaires. Nous n'y créons pas de commissions électorales, nous mettons en place des commissions composées de soldats. Il faut noter que certains des combattants dans ces commissions spéciales étaient déjà des membres de nos commissions civiles ici. C'est d'une grande aide, car ils savent comment mener des élections, ils connaissent toutes les procédures. J'ai personnellement voyagé là-bas pour leur création. J'ai pris un avion militaire, emportant avec moi tous les documents électoraux. Et les gars sur place, du commandement de notre quartier général, ont aidé avec les voitures, la sécurité, le transport et l'hébergement. »Denis Alexandrovich Kuzmenko ne se risque pas à faire un pronostic précis de participation. Lors de la présidentielle de mars dernier, elle a été l'une des plus basses de tout le pays. Et selon la politologue Rada Gaal [son nom a été modifié à sa demande, NDLR], cela ne risque pas de s'arranger cette fois-ci : « En 2019, dans la région de Khabarovsk, le parti du président avait la majorité absolue à tous les échelons locaux, explique cette observatrice avisée de la vie locale. Après les élections, ils se sont retrouvés avec moins de 5 %. C'était à l'origine un vote de protestation. Puis le gouverneur Furgal, qui avait été élu par le peuple, en moins d'un an, a gagné la confiance des votants. Il s'est révélé être très bon, actif, faisant preuve d'empathie avec les gens. Le fait qu'il ait fini par être arrêté dès 2020 et mis en prison a énormément touché émotionnellement toute la région, parce qu'il était le choix du peuple. Des manifestations ont commencé, que j'ai couvertes. Il ne s'agissait pas de renverser le gouvernement, ni de séparatisme. Il s'agissait simplement du droit à pouvoir décider de qui nous dirige sur la base des lois existantes. Ici en Extrême-Orient, nous voulons choisir la personne que nous voulons voir aux commandes. Nous voulons juste pouvoir faire un choix. Mais après trois ou quatre mois, les répressions ont commencé, les forces de l'ordre se sont mises en marche, et les arrestations et détentions ont débuté. Alors aujourd'hui, les gens ont cessé de croire qu'ils peuvent influencer les élections. Ils sont frustrés, désespérés, ils vivent en exil intérieur. »L'éventail de la répression et de l'intimidation est à la hauteur de ces manifestations de 2020 totalement inédites par leur ampleur et leur durée. Le gouverneur Furgal a été condamné en février 2023 à 22 ans de prison pour avoir commandité deux meurtres et une autre agression entre 2004 et 2005. Ses partisans ont toujours dénoncé l'affaire et le verdict comme politiques.« Indésirable »Juste avant l'élection présidentielle de mars dernier, un « mouvement Furgal » a été classé « indésirable ». Il n'y a aucune définition juridique de ce que peut être ce « mouvement » - qui n'existe pas sur le papier. Mais il permet de réprimer toute personne présentée comme y appartenant et de la classer individuellement comme « indésirable ». Les forces de l'ordre ne s'en sont pas privées.Aujourd'hui encore, de simples citoyens font des séjours réguliers en prison et, dans cette région à la réputation rebelle, il est même devenu plus délicat qu'ailleurs en Russie de rencontrer des personnalités un tant soit peu critiques. Rien n'a été négligé pour faire passer le message du pouvoir, jusqu'au plus petit symbole : « Ils ont en quelque sorte aussi voulu humilier les électeurs en retirant le statut de capitale de l'Extrême-Orient à Khabarovsk pour le donner à Vladivostok, juste pour nous punir comme de vilains petits enfants pour le choix que nous avons fait », juge la politologue Rada Gaal.À Khabarovsk, le climat est aujourd'hui décrit comme pesant. « L'atmosphère en ville, c'est celle d'une campagne totale et massive pour "Russie unie", le parti du président, décrit un membre d'une commission électorale de la région, ayant, lui aussi, demandé à ce que l'anonymat lui soit impérativement garanti. Dans chaque cour, presque sur chaque panneau d'affichage, sur chaque arrêt de bus, tout l'espace est occupé par la publicité pour "Russie unie". La publicité pour les autres existe, mais elle n'est pas vraiment visible. "Russie unie" a cette année un budget énorme et il n'y a pas d'égalité pour les candidats. Pourquoi "Russie unie" dépense-t-elle autant d'argent ? Ils sentent qu'ils ne contrôlent pas complètement la situation. »À en croire cet activiste, la région concentre « beaucoup de problèmes », dont le plus évident est « l'opération militaire spéciale que certaines personnes ne soutiennent pas. Mais comme dire à haute voix votre désapprobation peut entraîner une punition, les gens ont peur de le dire ».Cet activiste en est certain : il n'y aura en tout cas pas de tentation ce dimanche d'afficher un meilleur score qu'à la présidentielle pour le candidat du pouvoir. Pas question que le gouverneur apparaisse plus populaire que le chef de l'État.À écouter aussiRussie: dans la région de Koursk, la guerre prend ses quartiers
durée : 00:05:25 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Éclairage sur ces banques européennes qui continuent de faire des affaires en Russie… qui continuaient, en tout cas jusqu'à ce premier septembre, où la Banque centrale européenne a encore haussé le ton face à celles qui traînent encore les pieds. - invités : David Benamou spécialiste des banques européennes pour la société de conseil en gestion Axiom Alternative Investments
durée : 00:03:35 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - En Ukraine, une frappe russe a fait au moins 49 morts ce mardi 3 septembre à Poltava. La Russie intensifie ses attaques depuis une dizaine de jours. Elle continue par ailleurs à progresser dans le Donbass. L'offensive ukrainienne à Koursk n'a pas conduit à un redéploiement massif des troupes russes.
durée : 00:38:14 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Le 6 août dernier, les troupes ukrainiennes ont accompli une grande première en envahissant la région de Koursk en Russie. L'armée russe a répondu lundi avec une attaque de missiles et de drones particulièrement offensive. Sur quelle ligne de front peut désormais se jouer le dénouement du conflit ? - invités : Christine Dugoin-Clément chercheure pour la chaire risque de l'IAE Paris-Sorbonne, à l'observatoire de l'intelligence artificielle de Paris 1, et au CRGN (Centre de Recherche de la Gendarmerie nationale); Sébastien Gobert Journaliste à Libération et RFI, correspondant à Kiev
durée : 02:30:00 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
L'armée ukrainienne cible des ponts stratégiques situés sur la rivière Seïm pour perturber les voies d'approvisionnement russes. Ecoutez RTL autour du monde avec Correspondants RTL à l'étranger du 21 août 2024.
Le Journal en français facile du mercredi 14 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AsIh.A
Journal en français facile du lundi 12 août 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Arx1.A
Le Journal en français facile du vendredi 9 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/ArU8.A
durée : 00:06:56 - La Revue de presse internationale - Que ce soit en Russie ou dans les pays occidentaux, la presse cherche à analyser les conséquences possibles de l'opération militaire lancée par l'Ukraine dans la région de Koursk.