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Incroyable ! Un expert en karaté de 92 ans a décidé de combattre dans une cage prévue à cette effet, un tigre du Bengale de 180kg ! Le combat aura lieu durant 15 minutes et sans arbitre, avec la possibilité d'utiliser des armes traditionnelles pour le maître en arts martiaux japonais ! Denis Dupont nous raconte cette archive parue dans L'Indépendant en 1976.
Selon l'équipe humanitaire des Nations unies, plus d'une centaine de femmes enceintes ou allaitantes ont été expulsées vers le pays ravagé par la violence des gangs en un mois. En moyenne,30 femmes enceintes ou qui allaitent sont expulsées chaque jour depuis la République dominicaine vers Haïti selon l'organisation internationale pour les migrations et les autorités haïtiennes. Face à cette augmentation, l'ONU fait part de sa « profonde inquiétude » et dénonce une « violation des normes internationales ». Le président dominicain Luis Abinader a fait de la lutte contre l'immigration haïtienne l'une de ses priorités. Début avril 2025, il a pris 15 mesures pour renforcer les contrôles. Les autorités demandent désormais leurs papiers à tout étranger qui vient se faire soigner dans un hôpital, et ceux qui n'ont pas de carte de séjour sont expulsés. En tout, près de 20 000 personnes ont été expulsées via la frontière terrestre en un mois. Mike Lafaille fait rayonner la cuisine haïtienne au CanadaPlus qu'un simple restaurant, le chefMike Lafaille a voulu faire de son établissement Kwizinn un « endroit pour manger et se rassembler autour de la culture haïtienne », et un lieu de rencontre sa communauté au Canada. Arrivé à Montréal en 2011, il a d'abord eu du mal à trouver du travail en raison d'une maladie dégénérative qui lui fait perdre la vue petit à petit. Il décide alors d'ouvrir son propre restaurant et de former seul à la cuisine. Nafi Alibert nous raconte son histoire. Les librairies ont le vent en poupe en ColombieSelon un rapport de la Chambre du Livre qui signale que 22% des librairies du pays ont ouvert depuis 2020. « À l'issue de la pandémie, on a constaté un intérêt renouvelé des gens pour les livres papiers et les lieux de rencontre », explique la libraire Consuelo Gaitan. Avec 3,7 livres par an en moyenne, les Colombiens restent néanmoins de « petits » lecteurs, et pour les attirer les librairies doivent aussi se transformer en espaces d'échange et de réunion. Le reportage à Bogota de Marie Eve Detoeuf. El Salvador : le Parlement adopte une loi contre les « agents de l'étranger »La loi voulue par le président Nayib Bukele instaure une taxe de 30% sur les dons aux ONG, qui devront s'enregistrer comme « agents de l'étranger ». « Quels objectifs peut avoir un gouvernement pour stigmatiser les organisations de la société civile, si ce n'est générer un climat hostile et justifier la persécution voire la proscription de ces organisations ? » s'interroge le journal Prensa Grafica dans son éditorial. Le journal cite les exemples du Venezuela et du Nicaragua, où des lois similaires ont servi ces dernières années à affaiblir les organisations qui contrôlaient les abus de pouvoir, et censurer, voire fermer les médias de communication qui recevaient des financements internationaux. Le Mexique sous le choc après l'assassinat de deux proches collaborateurs de la maire de Mexico. La photo de la voiture criblée de balles de Ximena Guzman s'affiche en Une de tous les journaux. La secrétaire personnelle de la maire de Mexico Clara Brugada et un conseiller, José Munoz, ont été assassinés «de sang-froid», titre le journal La Prensa. Un double meurtre en pleine rue et en pleine heure de pointe, à interpréter comme un « message direct » selon El Diario de Yucatan, qui publie un dessin ironique où l'on peut lire « ce n'est pas une exécution, c'est le crime organisé qui a voté par anticipation», en référence aux élections judiciaires prévues le 1er juin 2025. Le journal Excelsior rappelle que cela faisait 30 ans qu'un assassinat politique ne s'était plus produit dans la capitale du pays, preuve selon le quotidien de l'avancée de la violence liée au crime organisé.L'avancée de la violence au Mexique affecte même les animauxPlus de 700 animaux vont devoir quitter le sanctuaire Ostok, dans l'État du Sinaloa, à cause de la violence qui met en danger leur vie et celle des employés de ce refuge. La région est le théâtre d'une guerre intestine et meurtrière entre des factions du cartel de Sinaloa. Lundi, une centaine d'éléphants, de lions, de tigres du Bengale, de primates ou encore d'hippopotames, pour la plupart d'anciennes mascottes de narcotrafiquants ou bêtes de cirque, ont quitté ce refuge vers une autre réserve située à 200 km plus au sud. Cette caravane « est une arche de Noé du XXIème siècle, qui ne fuit pas le déluge, mais la violence humaine », explique le directeur du refuge au journal el Universal, en référence aux menaces et aux agressions à main armée subies par son équipe.
La ville où il pleut le plus en France est souvent considérée comme Biarritz, située dans le Pays basque, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Toutefois, ce titre peut varier selon les critères utilisés, comme la quantité totale de pluie (mesurée en millimètres par an) ou le nombre de jours de pluie. Pourquoi Biarritz est-elle souvent citée ?1. Quantité annuelle de précipitations : Biarritz reçoit environ 1 450 à 1 600 mm de pluie par an, ce qui en fait l'une des villes les plus arrosées de France. La proximité de l'océan Atlantique et l'influence du climat océanique favorisent des précipitations abondantes, particulièrement en automne et en hiver. 2. Contexte géographique : Située sur la côte, proche des montagnes des Pyrénées, Biarritz est exposée à des perturbations météorologiques fréquentes. Les vents humides venus de l'Atlantique rencontrent les reliefs, provoquant des précipitations intenses par effet orographique. Les rivales potentiellesD'autres villes françaises pourraient rivaliser avec Biarritz en termes de précipitations :- Brest (Bretagne) : Bien qu'elle ne reçoive pas autant de pluie en quantité (environ 1 100 mm par an), Brest connaît un grand nombre de jours pluvieux, souvent sous forme de petites bruines.- Besançon (Doubs) : Avec environ 1 200 mm de pluie par an, Besançon se distingue aussi par des précipitations fréquentes, liées au climat semi-continental.- Bayonne et Pau (région Pyrénées-Atlantiques) : Ces villes, proches de Biarritz, partagent des caractéristiques similaires en termes de précipitations. Distinction entre quantité de pluie et jours pluvieuxIl est important de différencier :- La quantité totale de pluie : Mesurée en millimètres par an, elle indique l'intensité des précipitations.- Le nombre de jours de pluie : Une ville comme Brest peut connaître plus de jours pluvieux, mais avec des pluies moins abondantes. Et dans le monde ?Dans le monde, la ville où il pleut le plus est souvent considérée comme Mawsynram, située dans l'État du Meghalaya, en Inde. Cette localité détient un record mondial en termes de précipitations annuelles moyennes, souvent associée à des chiffres impressionnants qui dépassent ceux de toutes les autres régions. Pourquoi Mawsynram est-elle la ville la plus arrosée ?1. Quantité annuelle exceptionnelle : Mawsynram reçoit environ 11 871 mm de pluie par an en moyenne. Ce chiffre est astronomique comparé aux précipitations des villes les plus pluvieuses de France ou d'Europe. 2. Situation géographique unique : - Mawsynram est située à flanc de colline, au pied de la chaîne des Khasi Hills. - Elle est directement exposée aux vents de mousson venant de la baie du Bengale. - Lorsque ces vents humides rencontrent les collines, ils s'élèvent rapidement, provoquant des pluies torrentielles par effet orographique. 3. Climat de mousson : La région subit des précipitations intenses, particulièrement pendant la mousson estivale (de juin à septembre). Les pluies peuvent durer des heures, voire des jours entiers, sans interruption. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Avez-vous déjà imaginé vivre dans un monde où la technologie est à la fois simple, durable, accessible à tous et ... désirable ? C'est l'ambition que Justine partage aujourd'hui avec Corentin de Chatelperron, explorateur de modes de vie alternatifs et fervent défenseur des low tech. Dans cet épisode, nous plongeons dans une expérience unique : vivre en 2040 avec des technologies low tech, et découvrir comment elles pourraient transformer notre quotidien et notre environnement urbain.Corentin de Chatelperron n'est pas un inconnu dans le domaine de l'innovation durable. Ingénieur de formation, il a passé plusieurs années au Bangladesh où il a travaillé sur des projets de construction navale, découvrant ainsi le potentiel des low tech. Fondateur du Low Tech Lab, il s'est donné pour mission de documenter et de partager des innovations, simples et durables, à travers le monde. Son parcours est marqué par des aventures et des expérimentations, comme son périple sur un radeau dans le golfe du Bengale pour tester la viabilité de ces technologies.Le dernier projet de Corentin et de son équipe : vivre pendant quatre mois dans un appartement à Boulogne-Billancourt, transformé en un habitat du futur grâce aux low tech. L'objectif est de tester un mode de vie respectueux de l'environnement, en réduisant drastiquement la consommation d'eau et d'énergie, tout en créant un écosystème vivant au cœur de la ville. Biosphère Expérience met en lumière l'importance de repenser nos besoins fondamentaux et de développer des solutions innovantes et accessibles pour un avenir plus durable et désirable. Corentin nous invite à envisager un futur où la collaboration humaine et l'ingéniosité collective sont au centre de notre quotidien.Et vous, quelle low tech allez-vous tester et adopter cette année ?Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
Le 7 octobre 1800, à 8 heures du matin, dans le golfe du Bengale, le capitaine britannique Robert Rivington aperçoit un petit navire français, le Confiance, dirigé par le jeune corsaire Robert Surcouf. Sûr de lui, Rivington décide de chasser ce navire insignifiant avec son puissant Kent. Cependant, il ignore qu'il tombera dans une embuscade. Surcouf, avec audace et stratégie, parvient à aborder le Kent et à capturer le navire, démontrant ainsi la vulnérabilité de la Compagnie des Indes Orientales face aux corsaires français. Ce jour marque le début de la légende de Surcouf, surnommé le roi des corsaires et la terreur des mers, qui réussira de nombreux exploits maritimes contre les Britanniques. Merci pour votre écoute Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
S6E6 - Figuiers du Bengale et respect de la nature* Si Okinawa possède son propre folklore, il se rapproche du monde des Yōkaux et a même beaucoup de points communs avec lui. Ce mois-ci, on s'intéresse aux Kijimunaa et leur intolérance au poulet et aux couvercles de marmites. Et oui.Retrouvez le podcast et les articles associés sur le site du podcast : https://www.lalibrairieyokai.fr/Introduction [00:02:44]Yokai du jour [00:05:55]Aux origines [00:13:01]Les légendes [00:21:57]Pop-Culture [00:27:13]Pour aller plus loin [00:38:16]KoropokkuruAu revoir [00:41:20]--Contact : lalibrairieyokai@gmail.comPatreon : https://www.patreon.com/lalibrairieyokaiTwitch : twitch.tv/librairieyokaiTwitter https://twitter.com/librairieyokaiInstagram : https://www.instagram.com/librairieyokai/Discord : https://discord.gg/ugWQcvRMCNTwitter : https://twitter.com/MensetsuKYPodcast Mensetsu : http://podkyast.com/category/mensetsu/Twitter : https://twitter.com/KouignAmandineFacebook : https://www.facebook.com/lafrenchyokochoGénérique de fin et montage par David Rampillon (http://www.davidrampillon.com)
REDIFF - Dans ce podcast, Lorànt Deutsch vous propose de remonter le temps pour partir sur les traces d'un aventurier hors norme, un marin, et plus précisément même : un corsaire ! Surnommé le « Tigre des mers », le « Roi des corsaires » ou encore « l'Ogre du Bengale », son nom est synonyme de panache et d'audace, de bravoure et d'insolence, de courage et d'aventure... A Saint-Malo, la ville à laquelle il est toujours resté fidèle, il est devenu une légende de son vivant. Près de deux cents ans après sa mort, notre héros du jour est toujours parmi nous. Parce que sa vie est plus grande que toutes les légendes qu'on a pu écrire sur lui. Cet été dans "Entrez dans l'Histoire", Lorànt Deutsch nous fait voyager dans le temps et trace avec sa façon inimitable, le portrait d'une grande figure de l'Histoire.
REDIFF - Dans ce podcast, Lorànt Deutsch vous propose de remonter le temps pour partir sur les traces d'un aventurier hors norme, un marin, et plus précisément même : un corsaire ! Surnommé le « Tigre des mers », le « Roi des corsaires » ou encore « l'Ogre du Bengale », son nom est synonyme de panache et d'audace, de bravoure et d'insolence, de courage et d'aventure... A Saint-Malo, la ville à laquelle il est toujours resté fidèle, il est devenu une légende de son vivant. Près de deux cents ans après sa mort, notre héros du jour est toujours parmi nous. Parce que sa vie est plus grande que toutes les légendes qu'on a pu écrire sur lui. Cet été dans "Entrez dans l'Histoire", Lorànt Deutsch nous fait voyager dans le temps et trace avec sa façon inimitable, le portrait d'une grande figure de l'Histoire.
« Israël attaque l'Iran en représailles à l'offensive de missiles et de drones sur son territoire », titre Haaretz. « L'impact s'est produit dans la province d'Ispahan », poursuit le quotidien israélien, Ispahan, où se trouve « Natanz, la région où est située l'une des installations nucléaires iraniennes ». « Une source militaire a déclaré à la chaîne de télévision américaine Fox que l'attaque était toutefois "limitée" ». Et Haaretz précise : « L'attaque a eu lieu peu de temps après que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amir Abdolahian, a averti Israël, dans une interview accordée à CNN, de ne pas entreprendre d'action militaire contre son pays sous peine de réponse sévère. »En Suisse, le journal le Temps fait état des premières déclarations : « Nous n'avons pas de commentaires pour le moment », déclare un porte-parole de l'armée israélienne. Pas de commentaires officiels non plus côté américain. Washington a toutefois été prévenu de l'attaque israélienne, « mais ne l'a pas approuvée et n'a joué aucun rôle dans son exécution, selon des responsables cités par les médias américains », ajoute le Temps. À lire aussi[En direct] Iran: «Aucun dégât» sur les sites nucléaires après des explosions dans la région d'IspahanÉlections en IndeLe Times of India, qui affiche tout de même en Une des photos illustrant la riposte israélienne contre l'Iran, fait état « de files d'attente dans de nombreux états et d'affrontements sporadiques au Bengale, alors que commence la phase 1 du plus grand scrutin au monde ». Le quotidien indien dévoile aussi les noms des personnalités au fur et à mesure qu'elles se présentent dans les bureaux de vote.Des politiques, des candidats, mais aussi « la plus petite femme du monde », Jyoti Amge, on la voit en photo. Photos également, d'électeurs en fauteuils roulants, « aidés par des bénévoles, dans un isoloir ». Un peu plus loin, le Times of India relate les propos de Narendra Modi lors d'un rassemblement dans l'Uttar Pradesh. Le Premier ministre a parlé d'un « grand jour pour la fête de la démocratie. Il appelle tous les électeurs à user de leurs droits et à voter ». Signal d'alarmeLes élections en Inde intéressent aussi la presse américaine. C'est le cas du New York Times, qui titre : « Le pouvoir de Modi ne cesse de croître et l'Inde semble certaine lui en donner davantage ». « Rares sont ceux qui doutent que le populaire premier ministre remportera un troisième mandat », ajoute le quotidien américain, « une main ferme, c'est exactement ce que semblent vouloir beaucoup d'Indiens ». Le Premier ministre qui fait à la fois le bilan de son action et des promesses pour l'avenir. Le New York Times raconte : en campagne, « M. Modi lit le menu de ce qu'il appelle le "développement" abondant qu'il a fourni aux pauvres de l'Inde. Mais il ne s'arrête pas là. "Ce que Modi a fait jusqu'à présent n'est qu'un apéritif", a-t-il déclaré, se référant à lui-même à la troisième personne, comme il le fait souvent. "Le plat principal reste à venir" ».Mais pour ses détracteurs, poursuit le journal américain, les propos de M. Modi sur le« plat principal » sont « un signal d'alarme pour l'avenir de la plus grande démocratie du monde ». Car « même si sa place de leader incontesté de l'Inde semble assurée, il a mené une répression contre la dissidence qui n'a fait que s'intensifier ». Dernier exemple en date : « le gel des comptes bancaires du plus grand parti d'opposition ». « Narendra Modi dirige l'Inde d'une main très ferme, et de nombreux indiens semblent prêts à l'accepter », nous dit le New York Times ce matin. « Le Premier ministre indien est resté très populaire même s'il est devenu plus autocratique. Il a même trouvé du soutien pour ses efforts visant à transformer l'Inde en ce que les analystes appellent une démocratie anti-libérale ».À écouter aussiInde: coup d'envoi des élections générales XXL, Narendra Modi favori
Une étude sur les éléphants d'Asie, vient d'être publiée par des chercheurs indiens qui fait grand bruit car ils ont découvert plusieurs enterrements similaires de bébés morts dans le nord de la région du Bengale entre 2022 et 2023. Ecoutez Pas folle la bête du 12 avril 2024 avec Yolaine de la Bigne.
LE JARDIN EN TERRE D'ISLAM : Du Maroc et de l'Espagne musulmane au Bengale, en passant par Chiraz, Bagdad et Damas, les jardins islamiques ne se distinguent pas seulement par leur architecture, la magnificence de leur végétation et le génie de leur système d'irrigation, mais ils donnent à contempler un paradis terrestre où s'éveillent l'âme et tous les sens. Après une brève introduction historique, seront exposées les caractéristiques géométriques, biologiques, minérales et architecturales des jardins islamiques. Abderrazzak Benchaâbane est docteur d'État en botanique et écologie, Il a enseigné l'écologie végétale et la climatologie à l'université de Marrakech et a restauré les jardins Majorelle à Marrakech. Il a créé et dirigé la revue Jardins du Maroc, jardins du monde. Auteur du livre Marrakech Cité-jardin, Grandeur, décadence et renaissance, il a également publié le roman Sidi Ghrib qui raconte la quête d'un jardinier maghrébin au Moyen Âge. Pour plus d'informations : https://www.benchaabane.com/le_parfumeur/ LE CYCLE RAMADAN : ÉCOLOGIE Comme chaque année, Conscience Soufie organise un cycle de conférences "spécial Ramadan", afin d'enrichir et d'embellir notre réflexion. Cette année, cela aura lieu les dimanches de 16h à 17h30 (heure française) à partir du 10 mars jusqu'au 7 avril. Il sera donc question d'Écologie. Dans la conception islamique, toute la création est dotée de vie et de conscience, et chaque règne s'associe à la louange cosmique : أَلَمْ تَرَ أَنَّ ٱللَّهَ يَسْجُدُ لَهُۥ مَن فِى ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَمَن فِى ٱلْأَرْضِ وَٱلشَّمْسُ وَٱلْقَمَرُ وَٱلنُّجُومُ وَٱلْجِبَالُ وَٱلشَّجَرُ وَٱلدَّوَآبُّ Ne vois-tu pas que les habitants des cieux et de la terre se prosternent devant Lui ainsi que le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux. (Coran 22 : 18) Du principe islamique de l'Unicité (Tawhîd) découle l'unité foncière de l'univers et l'interdépendance entre toutes les créatures. En tant que "représentant de Dieu sur terre", l'homme a le devoir de gérer sainement la planète. Différents intervenants auront à cœur de partager avec vous leur domaine d'expertise lié au Vivant en général, à la nature, l'environnement et la nutrition en particulier, toujours dans une perspective spirituelle. Conscience Soufie souhaite à tous un excellent mois de Ramadan 2024 (1445 selon l'Hégire). Pour plus d'informations visitez notre site: https://consciencesoufie.com/
LE JARDIN EN TERRE D'ISLAM : Du Maroc et de l'Espagne musulmane au Bengale, en passant par Chiraz, Bagdad et Damas, les jardins islamiques ne se distinguent pas seulement par leur architecture, la magnificence de leur végétation et le génie de leur système d'irrigation, mais ils donnent à contempler un paradis terrestre où s'éveillent l'âme et tous les sens. Après une brève introduction historique, seront exposées les caractéristiques géométriques, biologiques, minérales et architecturales des jardins islamiques. Abderrazzak Benchaâbane est docteur d'État en botanique et écologie, Il a enseigné l'écologie végétale et la climatologie à l'université de Marrakech et a restauré les jardins Majorelle à Marrakech. Il a créé et dirigé la revue Jardins du Maroc, jardins du monde. Auteur du livre Marrakech Cité-jardin, Grandeur, décadence et renaissance, il a également publié le roman Sidi Ghrib qui raconte la quête d'un jardinier maghrébin au Moyen Âge. Pour plus d'informations : https://www.benchaabane.com/le_parfumeur/ LE CYCLE RAMADAN : ÉCOLOGIE Comme chaque année, Conscience Soufie organise un cycle de conférences "spécial Ramadan", afin d'enrichir et d'embellir notre réflexion. Cette année, cela aura lieu les dimanches de 16h à 17h30 (heure française) à partir du 10 mars jusqu'au 7 avril. Il sera donc question d'Écologie. Dans la conception islamique, toute la création est dotée de vie et de conscience, et chaque règne s'associe à la louange cosmique : أَلَمْ تَرَ أَنَّ ٱللَّهَ يَسْجُدُ لَهُۥ مَن فِى ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَمَن فِى ٱلْأَرْضِ وَٱلشَّمْسُ وَٱلْقَمَرُ وَٱلنُّجُومُ وَٱلْجِبَالُ وَٱلشَّجَرُ وَٱلدَّوَآبُّ Ne vois-tu pas que les habitants des cieux et de la terre se prosternent devant Lui ainsi que le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux. (Coran 22 : 18) Du principe islamique de l'Unicité (Tawhîd) découle l'unité foncière de l'univers et l'interdépendance entre toutes les créatures. En tant que "représentant de Dieu sur terre", l'homme a le devoir de gérer sainement la planète. Différents intervenants auront à cœur de partager avec vous leur domaine d'expertise lié au Vivant en général, à la nature, l'environnement et la nutrition en particulier, toujours dans une perspective spirituelle. Conscience Soufie souhaite à tous un excellent mois de Ramadan 2024 (1445 selon l'Hégire). Pour plus d'informations visitez notre site: https://consciencesoufie.com/
Esxence is an annual Milan-based niche fragrance convention that boasts the title of world's largest perfumery trade show! Content Creator Valerie March, AKA @thenichesampler — a longtime friend of the pod AND 3rd year attendee of Esxence — is in the Perfume Room this week recapping her recent experience and sharing everything from perfumes [from Esxence] we need to know, to unspoken ecosystems and structures of the expo, hot takes, trends, and key takeaways! Plus a possible theory on the recent surge (or heightened awareness) in copy cat perfumes. SOTD: Obvious Parfums Scoville FRAGS MENTIONED: Lesquendieu Feu de Bengale, Obvious Parfums Scoville, Atelier Materi Cèdre Figalia, Liquides Imaginaires L'Ile Poupre, Unique'e Luxury Zen'gi, Prada Paradoxe, Valentino Donna Born in Roma, New Notes: Latte di Cherry, Caramelo Vanilla, Latte Mimosa; Scentologia, Alfred Ritchy Nassau, Nolo; Paradis des Sens: Nirvana, Valhalla, Wonderland; Mobius: Il Nome Della Rosa, China Plum; Schiaparelli Shocking, Obvious Parfums Scoville, Manos Gerakinis Wild Tuberose, Frassai Dormir al Sol, Lesquendieu Le Parfum, Balenciaga Quadrille, JPG Scandal, Bon Parfumeur 304, Manos Gerakinis Imperial Malt, Thomas de Monaco Ultima Storia, Goldfield & Banks Island Lush, Electimuss Capua, Pernoire Amoral, Atelier des Ors Lune Feline FOLLOW VALERIE: @thenichesampler
Quelque part dans le golfe du Bengale, entre l'Inde et la Birmanie, vit un peuple totalement coupé du monde. Depuis 50 000 ans, les Sentinelles refusent tout contact avec le monde extérieur. Mais qui sont-ils ? Pourquoi refusent-ils de se laisser approcher ? DECODE lève le voile sur un peuple autant dangereux que surprenant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'archipel indonésien est à la croisée des chemins entre l'océan Indien et l'océan Pacifique et entre le golfe du Bengale et la mer de Chine. Il a seulement trois frontières terrestres avec la Malaisie sur l'île de Bornéo, Timor dans le lointain Est et plus encore à l'est la Papouasie Nouvelle-Guinée. Il occupe et contrôle l'espace compris entre l'Asie continentale et le géant australien… Par ses frontières maritimes, l'Indonésie se trouve en contact direct avec presque tous les pays asiatiques - à l'exception du Japon, la Corée et le Sri Lanka. Son second cercle d'influence est le Forum de la coopération économique de l'Asie Pacifique, (l'APEC) créé en 1989. L'Indonésie qui est également membre de l'Organisation de la Conférence islamique est le théâtre d'élections, présidentielle et législative, qui se tiendront ce mercredi 14 février 2024. Il s'agit de trouver un successeur au président Joko Widodo, communément appelé Jokowi qui, au terme de deux mandats, ne peut se représenter à la présidentielle. Sa popularité est immense, plus des trois quarts des Indonésiens approuvent ses actions. Fort de cela, le chef de l'État sortant est accusé de peser sur le scrutin en installant ses fils dans les hautes sphères politiques. Son fils aîné est le colistier du favori pour la présidence, le ministre de la Défense Prabowo Subianto, qui n'est rien de moins que l'ex-gendre du dictateur Suharto qui avait pris le pouvoir en 1965 au bénéfice d'un coup d'État aidé par les États-Unis dans le cadre de la lutte contre le communisme.Regard sur les enjeux de ce scrutin.Avec : Delphine Alles, professeure de Science politique. Vice-présidente de l'INALCO Institut National des Langues et Civilisations orientales Françoise Nicolas, conseiller du Centre Asie de l'IFRI Rémy Madinier, historien de l'Indonésie contemporaine, directeur de recherche au CNRS au sein de l'Institut d'Asie Orientale de l'ENS de Lyon.
durée : 00:11:10 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce weekend, deux bateaux de migrants surpeuplés et en panne ont été signalés en mer d'Andaman, à l'est du golfe du Bengale : plus de 400 Rohingyas cherchaient à atteindre les côtes indonésiennes et l'archipel Aceh. - invités : Eloïs Voisin Sociologue, rattachée au Centre de Recherche des Études Sociologiques et Politiques de Paris, spécialiste de la question des Rohingyas
Alors, il l'a dans le baba Baba ? Tristan l'a rendu triste ? Complément d'enquête enquête-t-elle complètement ? Tant de questions auxquelles l'équipe de J+7 va répondre après avoir regardé religieusement l'émission de jeudi dernier. Et après s'être demandé comment se mettre l'intégralité d'un Tigre du Bengale dans le fondement. Mais on a aussi vu & entendu Panda, une série pas en noir & blanc, ainsi que le dernier 21h Médias sur le SIDA. Et une actu encore centrée sur TF1, le matin et en ligne, mais aussi Cécile Grès qui quitte le ballon ovale, le serpent de mer OCS, et des ambitions pas si intimes. Et donc pêle-mêle : #1SubPourWam, la mortadelle du bengale, Gimouille plus, Astrid ou Raphaëlle, la b1te qui pendouille de Julien Doré, Dr. Samir Mansour, la mort de Jean-Paul II, MyCulSurLaCommode, Annie d'Algo, Navarro d'agneau, Maud Décampe, Estelle Collin-Mayard Lauqué et Cécile Grès à gré. Au sommaire : 0:00 - Introduction 9:41 - Vu & Entendu - Complément d'enquête : Hanouna dans le Baba ? 50:29 - Vu & Entendu 1:17:01 - L'Actu 1:54:32 - Conclu En bonus, les résumés des épisodes de notre nouvelle série DiagnoLol : “Diagnostic Comique”: Le Dr. Mansour se trouve face à un cas médical particulièrement délicat, mais chaque tentative de diagnostic sérieux se transforme en une série de quiproquos hilarants. Pendant ce temps, l'équipe médicale doit jongler avec des situations cocasses pour résoudre le mystère médical et offrir au patient le traitement approprié. “Chirurgie et Quiproquos”: Une série de malentendus conduit le Dr. Mansour à envisager une opération inattendue. Pendant que l'hôpital est en émoi, le personnel doit travailler ensemble pour corriger les erreurs de communication et éviter un incident chirurgical majeur, le tout sous le regard amusé du public. “Rires en Salle d'Opération”: Lorsqu'une série de comédiens de stand-up est admise à l'hôpital après avoir inhalé du gaz hilarant, le Dr. Mansour et son équipe sont confrontés à un défi unique. Les frontières entre le sérieux médical et le divertissement sont floues, mais le médecin parvient à traiter les patients tout en apprenant à apprécier l'importance de la bonne humeur dans le processus de guérison. “Prescription de Bonne Humeur”: Le Dr. Mansour propose une approche novatrice en prescrivant des doses régulières de rires à ses patients pour améliorer leur état de santé. Cependant, ses méthodes non conventionnelles provoquent des réactions diverses parmi les collègues et les patients. Entre des cours de comédie improvisée et des rencontres hilarantes, l'hôpital devient le théâtre d'une cure de bonne humeur. “La Fièvre du Rire”: Une épidémie de rire contagieux se propage dans l'aile pédiatrique de l'hôpital, laissant le personnel médical déconcerté. Le Dr. Mansour doit jongler entre la recherche de l'origine de cette étrange épidémie et le maintien du calme au sein de l'hôpital tout en évitant de succomber à la fièvre du rire lui-même. “Guérison par le Sourire”: Lorsqu'un célèbre comédien est admis à l'hôpital avec une maladie grave, le Dr. Mansour doit trouver un équilibre délicat entre le soutien médical et le maintien de l'esprit positif du patient. Entre des numéros de stand-up improvisés dans les couloirs de l'hôpital et des moments émotionnels, l'épisode explore la puissance du rire dans les moments difficiles. Rejoignez le Discord d'Alex Arbey, suivez @jplussept sur X/Twitter et sur Instagram ou @jplus7.fr sur Bluesky Laissez-nous vos avis sur ce que vous avez vous aussi vu & entendu tout au long de la semaine sur repondeur.jplus7.fr Une émission animée par Alex Arbey, en direct sur Twitch tous les lundi à 20h35 : twitch.tv/alexarbey
Dans ce podcast, Lorànt Deutsch vous propose de remonter le temps pour partir sur les traces d'un aventurier hors norme, un marin, et plus précisément même : un corsaire ! Surnommé le « Tigre des mers », le « Roi des corsaires » ou encore « l'Ogre du Bengale », son nom est synonyme de panache et d'audace, de bravoure et d'insolence, de courage et d'aventure... A Saint-Malo, la ville à laquelle il est toujours resté fidèle, il est devenu une légende de son vivant. Près de deux cents ans après sa mort, notre héros du jour est toujours parmi nous. Parce que sa vie est plus grande que toutes les légendes qu'on a pu écrire sur lui.
durée : 01:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Le cinéaste Satyajit Ray est considéré comme l'un des héritiers de la "Renaissance du Bengale", vaste mouvement culturel et politique né au XIXème siècle. C'est le sujet du documentaire de Marie-Christine Navarro, "Satyajit Ray ou la mémoire perdue de la Renaissance bengalie", diffusé en 1994. - invités : France Bhattacharya Professeure émérite des universités, Institut national des Langues et civilisations orientales.; Marie Percot Anthropologue, ethnologue, chercheuse, Centre national de la recherche scientifique. laboratoire d'anthropologie urbaine/IIAC (CNRS-EHESS).
Kris est un bourlingueur au départ. Il y a 20 ans, au cours d'une rando en forêt au Népal, il rencontre sans s'y attendre un tigre du Bengale. La rencontre vire à l'expérience mystique et infléchit le cours de sa vie. Kris pose son backpack à Bardia, près du grand parc national du même nom. Il y achète un hôtel et va y travailler 20 ans comme guide animalier. Armé d'un simple bâton, il pratique l'approche à pied des animaux. La plus noble, la plus respectueuse, la plus enrichissante. Il permet à des milliers de curieux de rencontrer le rarissime rhinocéros unicorne, le tigre du Bengale, son animal totem sur lequel il a écrit un livre, le léopard, l'éléphant d'Asie et bien d'autres animaux du Terrai, les savanes et forêts du sud du Népal. _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. _______ Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Soutenir notre travail, bénévole et sans pub : https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG http://bit.ly/Tipeee_BSG https://bit.ly/lien_magq_lilo_BSG Nous contacter pour une conférence, un partenariat ou d'autres prestations ou synergies : contact@baleinesousgravillon.com
Avec les trucs mnémotechniques d'Antoine Vézina et Frédéric Barbusci, on vous apprend les mers et océans selon l'Organisation hydrographique internationale. Dans cet épisode, on couvre le Moyen-Orient en se dirigeant vers l'Inde : le Golfe Persique, la Mer des Laquedives, le Golfe du Bengale et la Mer d'Andaman. Suivez le programme et vous n'aurez plus jamais l'air fou dans une soirée quiz !
durée : 01:26:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, la collection Ocora Radio France édite la BO du film "Le Salon de Musique" de Satyajit Ray. L'occasion pour le producteur Jacques Dupont de consacrer un numéro d'"Opus" à ce chef d'oeuvre du cinéma (1958), et plus largement à la place de la musique dans l'oeuvre du cinéaste bengali. Au cours de cette émission "Opus" enregistrée en 1989, à laquelle participe le critique de cinéma Gilles Gourdon, les auditeurs ont pu entendre les propos de Satyajit Ray, interviewé quelques mois plus tôt chez lui, à Calcutta. Il évoque les circonstances qui l'ont amené à tourner Le Salon de musique : "Alors que j'étais alité avec la jambe dans le plâtre, j'ai lu une courte nouvelle d'une dizaine de pages intitulée " Jalsaghar", "Le Salon de musique". Après un petit accident à Bénarès où je suis tombé au bord du Gange , raconte le réalisateur*, je suis resté alité deux mois et demi.* Il poursuivait : A l'époque, après l'échec de mon film "Aparajito" ("L"invaincu", 1956), je réfléchissais à une histoire potentielle avec de la musique, et j'ai lu une courte nouvelle d'une dizaine de pages, « Jalsaghar », (du romancier bengali Tarasankar Banerjee) . A travers l'histoire d'un aristocrate, patron de la musique, des arts et de la danse, l'écriture du scénario s'est révélée comme une étude sur la décadence du féodalisme. J'ai souhaité alors que toute la musique du film soit de la musique classique indienne , absolument classique". "C'est un film qui a eu un succès raisonnable en Inde", considère Satyajit Ray trente ans après le tournage, "nous n'avons pas perdu d'argent, nous en avons même gagné un peu. Mais aujourd'hui encore, je ne comprends toujours pas les raisons de son succès en France et en Occident ! Lorsque j'ai fait ce film, personne n'avait jamais entendu parler du sitariste Ravi Shankar, il est devenu célèbre bien plus tard, tout comme le sitariste Vilayat Khan ou le joueur de sarod (luth) Ali Akbar Khan." Satyajit Ray évoque également ses méthodes de travail avec les virtuoses de la musique classique indienne, qui n'étaient pas des compositeurs de musiques de films : "Je leur décrivais des climats différents dans la salle de montage, ils choisissaient alors des ragas et ils enregistraient des pièces de trois minutes". Selon le critique Gilles Gourdon : "La musique de Satyajit Ray n'est pas dans la partition, elle est dans la structure et la composition des images". Satyajit Ray dévoile enfin les raisons pour lesquelles, à partir de son long-métrage Trois Filles, (1961), il a décidé de composer lui-même la musique de ses films. Des musiques qui, en fonction des sujets, pouvaient s'inscrire dans la pure tradition de la musique indienne ou se situer au contraire au confluent des musiques occidentales et indiennes. Par Jacques Dupont Avec Gilles Gourdon (critique de cinéma) et Satyajit Ray Lecture d'extraits du texte du "Salon de Musique" par Philippe Baury Réalisation Colette Chemama Rédaction web : Sylvain Alzial, Documentation Sonore de Radio France Opus - "Le Salon de Musique" de Satyajit Ray (1ère diffusion : 16/12/1989) Archive Ina-Radio France Retrouver l'ensemble des archives de la Nuit : Satyajit Ray, cinéaste du Bengale et du monde
Ce matin, coup d'envoi du festival de Cannes oblige, c'est le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns qui illustre l'épisode, alors que dans la nature… c'est loin d'être carnaval pour les animaux, notamment pour les oiseaux. Et ce n'est pas Bertrand Belin, qui voudrait être un oiseau en chantant “cui-cui” qui va résoudre le problème. Sinon, l'actu c'est aussi le Soudan, le cyclone Mocha qui a déferlé dans le golfe du Bengale et a fait 29 morts en Birmanie, de nouvelles attaques de drones et de missiles russes sur Kiev… …mais également l'Organisation internationale pour les migrations à Genève qui sera dirigée pour la première fois par une femme, l'Américaine Amy Pope, un nouvel abo Mobilis pour voyager librement en transports publics, le soir, dans le canton de Vaud et les supporters du HC La Chaux-de-Fonds qui auront consommé 370 kilos de raclette et 23'000 litres de bière pendant les play-offs…
Hark! What sound breaks the inscrutable silence of the immense African veld? Dozens of wagons, which would become hundreds. Trundling along at about 5 miles a day, the Voortrekkers were leaving the Cape for their promised lands - albeit yet unidentified. This was a case of being pushed out at least in their minds - culturally, ideologically, fundamentally, they felt they did not belong in the Cape and the Karoo, they had been alienated in the land of their birth by the dreaded English. These initial trundling wagons were the first major parties of Boers under Andries Hendrik Potgieter and Charl Celliers - aka Sarel. We're going to travel with these men and women, and also join African leaders like Moshoeshoe, Mzilikazi and Dingane, as they watched the approach of heavily armed and well organised settlers. Some of these regents saw the Boers as a threat, others as an opportunity. Andries Hendrik Potgieter was a resolute and single-minded farmer from the Cradock District in the Eastern Cape who had decided to leave with a group of extended family, neighbours and friends - 40 men and boys, about the same number of women and girls, more than a hundred Khoesan slaves all aboard more than 50 wagons. It was December 1835 when they crossed the Orange River, joined in a while by Charl Celliers' trek party which included 25 men, attenuated by the arrival of Caspar Kruger's small section - the one in which a very young Paul Kruger travelled. These two parties had crossed the Orange River separately, and it wasn't a crossing for the faint hearted - the river was flooding and the horses and oxen swam to the northern bank as the wagons and the trekkers and their other goods managed to float across on rafts made of the willow trees that grow along the banks. As the women stepped onto the northern side, they began to sing hymns, here they were arriving on the hallowed land that they'd been hearing about for years. They had left the hated English behind, anything was better than that. More fuel was thrown on the fire of bitterness when word filtered through to the frontier Boers that the English had fibbed about the compensation that was going to be paid to former slave owners after emancipation - less than half of the 3.4 million pounds worldwide was now available, and the British had put a price of 73.9 shillings on each slave. 73.9 shillings and 11 pence to be precise. That's about 10 rand in today's currency - a lot of money in 1835 - but almost insulting isn't it? Ten bucks for a human. The Boers thought so too - they regarded their slaves as far more valuable than a measly 73.9 shillings and 11 pence and were outraged. So no compensation for the war, then what of their slaves? Slavery was banned in December 1834 as you heard, and the slave owners were supposed to be compensated but here was London, reneging on another promise. The British government said that all compensation would only be paid out in England - and Glenelg rejected an appeal from the Cape that payments be made locally. How was that going to work, most of the Boers never travelled to Cape Town, let alone to London? They were brought to the Cape from the first days of the VOC back in 1652. Most were southeast Asian Catholic converts from the island of Ambon, and soon this phrase, Merdeka, came to mean any creole mixed race person, or free black. Just to add a layer of irony here because this is South African history, the first known Merdeka to the Cape was Anthony de Later van Japan who was actually from Japan, and eventually freed along with his wife Groot Cathrijn van Bengale. She was from a region of modern day Bangladesh. Anthony de Later van Japan's foster parents were Japanese slave owners Johan van Nagasaki and Johanna van Hirado. Anthony it is thought was a child surrendered as debt bondage back in Japan.
Hark! What sound breaks the inscrutable silence of the immense African veld? Dozens of wagons, which would become hundreds. Trundling along at about 5 miles a day, the Voortrekkers were leaving the Cape for their promised lands - albeit yet unidentified. This was a case of being pushed out at least in their minds - culturally, ideologically, fundamentally, they felt they did not belong in the Cape and the Karoo, they had been alienated in the land of their birth by the dreaded English. These initial trundling wagons were the first major parties of Boers under Andries Hendrik Potgieter and Charl Celliers - aka Sarel. We're going to travel with these men and women, and also join African leaders like Moshoeshoe, Mzilikazi and Dingane, as they watched the approach of heavily armed and well organised settlers. Some of these regents saw the Boers as a threat, others as an opportunity. Andries Hendrik Potgieter was a resolute and single-minded farmer from the Cradock District in the Eastern Cape who had decided to leave with a group of extended family, neighbours and friends - 40 men and boys, about the same number of women and girls, more than a hundred Khoesan slaves all aboard more than 50 wagons. It was December 1835 when they crossed the Orange River, joined in a while by Charl Celliers' trek party which included 25 men, attenuated by the arrival of Caspar Kruger's small section - the one in which a very young Paul Kruger travelled. These two parties had crossed the Orange River separately, and it wasn't a crossing for the faint hearted - the river was flooding and the horses and oxen swam to the northern bank as the wagons and the trekkers and their other goods managed to float across on rafts made of the willow trees that grow along the banks. As the women stepped onto the northern side, they began to sing hymns, here they were arriving on the hallowed land that they'd been hearing about for years. They had left the hated English behind, anything was better than that. More fuel was thrown on the fire of bitterness when word filtered through to the frontier Boers that the English had fibbed about the compensation that was going to be paid to former slave owners after emancipation - less than half of the 3.4 million pounds worldwide was now available, and the British had put a price of 73.9 shillings on each slave. 73.9 shillings and 11 pence to be precise. That's about 10 rand in today's currency - a lot of money in 1835 - but almost insulting isn't it? Ten bucks for a human. The Boers thought so too - they regarded their slaves as far more valuable than a measly 73.9 shillings and 11 pence and were outraged. So no compensation for the war, then what of their slaves? Slavery was banned in December 1834 as you heard, and the slave owners were supposed to be compensated but here was London, reneging on another promise. The British government said that all compensation would only be paid out in England - and Glenelg rejected an appeal from the Cape that payments be made locally. How was that going to work, most of the Boers never travelled to Cape Town, let alone to London? They were brought to the Cape from the first days of the VOC back in 1652. Most were southeast Asian Catholic converts from the island of Ambon, and soon this phrase, Merdeka, came to mean any creole mixed race person, or free black. Just to add a layer of irony here because this is South African history, the first known Merdeka to the Cape was Anthony de Later van Japan who was actually from Japan, and eventually freed along with his wife Groot Cathrijn van Bengale. She was from a region of modern day Bangladesh. Anthony de Later van Japan's foster parents were Japanese slave owners Johan van Nagasaki and Johanna van Hirado. Anthony it is thought was a child surrendered as debt bondage back in Japan.
Épisode 137: Gab nous présente 3 BDs qu'il a lues cette semaine: Les mégaventures de Maddox tome 5: Le clone et la bête, Spirou chez les fous et De L'autre Côté: L'école de la peur. On a joué au jeu de l'heure Meet Your Maker ainsi qu'au très intéressant jeu de plateforme Saga of Sins. On donne un peu d'amour (ou pas) au film de 1996 Le fantôme du Bengale. Gab se casse les dents sur le soulslike Hunt the Night. On vous parle d'un de nos films favoris de ce début d'année, Tetris, et on conclue avec notre opinion de la version PC de The Last of Us. Bonne écoute!‐-------‐‐-----------------------------------------Spotify⬇️https://open.spotify.com/show/1u1BuLjlLfSSOLq8YuAEa0Balado Québec⬇️https://baladoquebec.ca/g-pour-geek/g-pour-geek-episode-137I Tunes⬇️https://podcasts.apple.com/ca/podcast/g-pour-geek/id1530479272?l=frGoogle Balado⬇️https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9iYWxhZG9xdWViZWMuY2EvZ3BvdXJnZWVrL3Jzcw?sa=X&ved=2ahUKEwiVucv4gZnvAhW7L1kFHZUgDKcQ9sEGegQIARAC&hl=fr_CAAmazon Music⬇️https://music.amazon.fr/podcasts/95e8d578-3db3-489f-8ec9-28e3fd6902f9/g-pour-geekRZO Web⬇️http://www.rzoweb.com/#/show/g-pour-geekPodvine⬇️https://podvine.com/podcast/g-pour-geekInstagram⬇️https://www.instagram.com/gpourgeekFacebook⬇️https://www.facebook.com/GPourGeekTwitter⬇️https://twitter.com/gpourgeekYoutube⬇️https://youtu.be/5caQU33-JcELa Boutique⬇️https://store.streamelements.com/gpourgeekTwitch⬇️https://www.twitch.tv/gpourgeekDiscord⬇️https://discord.gg/7MkY29FuHHLe Patreon⬇️https://www.patreon.com/gpourgeek‐-------‐‐-----------------------------------------Merci a nos partenairesEVORETRO⬇️https://evoretro.ca/pages/lp-wheelsComic Hunter⬇️http://comichunter.com/?lang=frL'Adversaire⬇️https://adversaire.ca/accueilLa Microsaucerie Piko Peppers⬇️https://microsauceriepikopeppers.com/Urban Comics⬇️https://www.urban-comics.com/Fanattik⬇️https://www.wearefanattik.com/‐-------‐‐-----------------------------------------#podcastgeek #podcast #quebec #francais #geek #maddox #bd #bandesdessinées #spirou #dupuis#rlstine #lecoledelapeur #meetyourmaker #xbox #playstation #nintendo #pc #sagaofsins #lefantomedubangale #huntthenight #tetris #appletv #thelastofuspart1
“S.H. Raza” (1922-2016)au Centre Pompidou, Parisdu 15 février au 15 mai 2023Interview de Diane Toubert, archiviste à la Bibliothèque Kandinsky – Centre Pompidou, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 février 2023, durée 18'17.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/02/15/3388_raza_centre-pompidou/Communiqué de presse Commissariat : Catherine David, conservatrice générale des musées de FranceDiane Toubert, archiviste à la Bibliothèque Kandinsky, Centre PompidouLe Centre Pompidou présente la première monographie de l'oeuvre de l'artiste indien Sayed Haider Raza en France, où il a vécu et travaillé de 1950 à 2011. Cette présentation compte près de cent peintures et les développements formels et conceptuels d'une oeuvre moderne exemplaire des dynamiques transculturelles et de leurs enjeux dans l'art du 20e siècle.Les années de formation de Sayed Hader Raza en Inde illustrent le climat d'effervescence artistique et politique des années 1940 à Bombay (Mumbai), dans un contexte économique marqué par la porosité entre activité commerciale et recherche plastique, l'enseignement que Raza reçoit à la Sir J.J. School of Arts, distinct des canons esthétiques nationalistes de l'École du Bengale, porte une attention renouvelée aux formes de l'art classique indien. Les expérimentations formelles du Progressive Artist's Group (PAG) dont Raza est membre fondateur en 1947 dessinent les contours d'une génération d'artistes cosmopolite, déterminée à inventer et à faire connaître de nouvelles formes d'expression.Installé à Paris à partir de 1950, Raza consacre ses recherches formelles à la géométrisation du paysage dans une manière expressive convoquant tant Bernard Buffet, Van Gogh et Gauguin que Francis Newton Souza, compagnon du PAG qu'il retrouve à Paris. Il rencontre la galeriste Lara Vincy, qui le représente dès 1955 et oeuvre avec détermination à sa reconnaissance. Le passage à la peinture à l'huile, travaillée au couteau, favorise un rapprochement avec les peintres de l'École de Paris lui assurant de premiers succès auprès du milieu artistique parisien qui lui décerne le prix de la critique en 1956, suivi de nombreuses expositions internationales. Les principes de composition bidimensionnelle et fragmentée des miniatures rajputes (Rajasthan,17e-19e siècles) permettent à Raza de franchir le pas qui le séparait de l'abstraction. Lors d'un séjour aux États-Unis en 1962, il rencontre ensuite l'expressionnisme abstrait américain (Hans Hofmann, Sam Francis et Mark Rothko notamment). Raza intègre à ses compositions des éléments thématiques issus du rapport singulier qu'il entretient à la terre, objet d'une série de toiles majeures à partir de 1975, et nourrit sa pratique de références à la poésie, la musique classique (râgas) et la spiritualité indiennes (bindus, nagas, kundalini).Les étapes qui marquent le développement de l'oeuvre de Raza, présentées de manière chronologique dans l'exposition, offrent des points de repère pour appréhender la complexité du projet moderne indien des années 1950 à 1990 et les enjeux qui définissent l'espace globalisé de la création contemporaine.PublicationL'Esprit de la nature : Sayed Haider Raza aux Éditions L'Asiathèque, un ouvrage édité par Annie Montaut et Ashok Vajpeyi Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nicole hat Priyanka auf der Geburtstagsfeier eines sehr guten gemeinsamen Freundes kennengelernt und ein Wort ergab das andere und sie haben über strukturelle Ungleichheiten, Herausforderungen des Familienlebens und Privilegien diskutiert. Umso mehr freuen wir uns, dass wir heute die Gelegenheit bekommen, uns nochmals genauer auszutauschen: Priyanka ist 45 Jahre, verheiratet und hat zwei Söhne. Sie ist Allgemeinchirurgin, Notärztin, Allgemeinmedizinerin und Chirotherapeutin und derzeit 20 h als Hausärztin in Anstellung tätig. Geboren wurde sie in New Delhi / Indien, ihr Vater ist Bengale, ihre Mutter Deutsche. Sie ist die jüngste von 3 Kindern und sagt selbst, dass sie privilegiert groß geworden bist. Priyanka kam mit 16 Jahren nach Deutschland auf ein Internat. Sie gewährt uns Einblicke in ihre Familienstrukturen, das Aufwachsen in zwei Kulturen und den Herausforderungen und Anforderungen an sie als Frau, Mutter und Ärztin. Hosts: Nicole Noller (www.the-fresh-office.de), Natalie Stanczak (www.sandsackfotografie.de) Schnitt: Jonas Lübke Foto: Natalie Stanczak (www.sandsackfotografie.de)
durée : 01:45:07 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Avec Amartya Sen, économiste spécialiste du développement et des inégalités dans le monde, prix Nobel d'économie en 1998, ancien enseignant à Cambridge, Oxford ou encore Harvard et dont les Mémoires « Citoyen du monde » viennent de paraître aux éditions Odile Jacob.
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Alors comme cela, Spirou est mort ? Apparemment. C'est ce que nous confie Stéphane Beaujean dans ce podcast : « Il est vraiment mort. Il est remplacé. Il y a un nouveau duo de héros qui est annoncé… » Mais bon, on connaît la recette depuis Ponson du Terrail et Conan Doyle : un vrai héros de feuilleton ne meurt pas, sinon pourquoi la série continuerait à s'appeler Spirou, hein, hein ? À moins que comme le Fantôme du Bengale, la charge de Spirou se transmette de génération en génération… Ce qui, pour les auteurs de cette BD, est un peu le cas, non ? Une interview de Didier Pasamonik - Montage : Kelian Nguyen - Une production d'ActuaBD.com - Photo : Didier Pasamonik Song : We March Together – Courtesy of Patrick Patrikios -- Youtube audio library SI VOUS AVEZ AIMÉ, LIKEZ, PARTAGEZ ET ABONNEZ-VOUS !!!
Il y a cinq ans, quelque 750 000 Rohingyas, minorité musulmane apatride et persécutée de Birmanie, se réfugiaient au Bangladesh pour fuir des exactions de l'armée. Le 25 août 2017, des insurgés de l'Arsa, l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan, attaquaient une trentaine de postes-frontières, tuant douze policiers. En réaction, les forces réduisaient en cendres des dizaines de villages, et au moins 1 000 civils étaient tués. Pendant plusieurs jours, les militaires et des milices bouddhistes se livraient à des crimes systématiques, provoquant l'exode de plusieurs centaines de milliers de personnes. Entretien avec Alexandra de Mersan, anthropologue, chercheure-enseignante à l'Inalco. Cela fait cinq ans que près d'un million de réfugiés rohingyas vivent entassés dans des camps tentaculaires et insalubres à Cox's Bazar et sur l'île de Bhasan Char, dans le sud-est du Bangladesh et dans le golfe du Bengale. Inondations, glissements de terrain, présence de gangs ; les conditions de vie des réfugiés sont déplorables. De l'autre côté de la frontière, la junte birmane a repris le pouvoir, plongeant le pays dans le chaos. RFI : Quelle est la situation dans l'Arakan ? Les Rohingyas peuvent-ils rentrer chez eux ? Pour l'instant, rien dans les discours officiels ne les empêchent de rentrer chez eux. La situation dans l'Arakan a cependant évolué depuis le coup d'État, elle est devenue plus complexe parce qu'il y a un conflit armé entre l'armée d'Arakan et l'armée birmane. Des conflits qui avaient commencé fin 2018, début 2019, mais qui se sont intensifiés depuis, avec l'ouverture de plusieurs fronts armés auxquels doit faire face l'armée birmane. L'armée arakanaise a ainsi acquis des territoires et contrôle une partie du nord de l'Arakan, notamment la région d'où sont originaires la plupart des musulmans d'Arakan, les Rohingyas. Pour qu'il y ait un rapatriement, il faudrait d'une part qu'il y ait la volonté de la junte birmane que ce soit approuvé, or pour l'instant ce sont des territoires qui ne sont pas bien contrôlés, ni par l'armée birmane, ni par l'armée d'Arakan. C'est par conséquent d'un point de vue technique et pratique assez compliqué. Où en sommes-nous sur le front judiciaire ? Des procédures ont été initiées contre l'État birman devant la Cour pénale internationale. Quelles sont les perspectives de justice internationale pour les Rohingyas ? Ce qu'il y a de nouveau, c'est que le gouvernement d'unité nationale (NUG) a annoncé en février dernier qu'il acceptait la compétence de la Cour internationale de justice dans cette affaire qui oppose la Gambie à la Birmanie en retirant ses objections préliminaires. Cela signifie qu'il manifeste une volonté claire de participer à cette affaire pour qu'elle soit traitée au niveau international. Cela dit, c'est un processus au long cours, il est difficile de recueillir des faits sur place, même si un certain nombre de preuves ont été déjà collectées lors de missions pour pouvoir instruire ce dossier. Mais c'est un processus qui prendra beaucoup de temps. En mars dernier, les États-Unis ont pour la première fois reconnu que des Rohingyas avaient été victimes d'un génocide. Ce qualificatif ne fait pas l'unanimité. Le terme est-il selon vous approprié ? Ce sont les experts en droit international qui répondront à cette question. Le terme de génocide a une définition très précise en termes de droit international et c'est l'objet même de la Cour de justice internationale de répondre à cette question et de qualifier la nature des crimes qui ont été commis à l'encontre des Rohingyas, même si un certain nombre de faits ont déjà été recueillis jusqu'à présent, lors des différentes missions, en termes de brutalité extrême des militaires birmans envers les Rohingyas, pointant le caractère systématique des attaques menées contre ces populations. Des villages ont été incendiés, des viols ont été commis, tout un tas de critères qui permettront de définir par le droit la nature de ces crimes. Mais de toute façon, il y a eu un nettoyage ethnique. Cinq ans après le massacre perpétré par l'armée birmane en riposte à des attaques de l'Arsa, que sait-on exactement de ce groupe d'insurgés, actifs aussi bien dans l'Arakan que dans les camps au Bangladesh, où cinq meurtres récents leur sont attribués ? C'est une formation relativement récente, qui a fait parler d'elle en 2017, à la suite des attaques que ce groupe a perpétrées dans l'Arakan. On sait que le fondateur de ce groupe est un Rohingya de la seconde génération, qui est né et a été élevé au Pakistan, et qui a ensuite fait des études en Arabie saoudite. C'est un groupe qui est réputé pour être plutôt dans une mouvance fondamentaliste. Ce qui n'est pas du tout le fait de la très grande majorité des Rohingyas. Ce qui est compliqué avec l'Arsa, c'est qu'ils sont un peu les leaders autoproclamés et on ne sait pas qui ils représentent. Ce qui est clair en revanche, c'est que récemment, un certain nombre de leaders de l'Arsa étaient opposés au rapatriement des Rohingyas dans l'Arakan et que des assassinats ont été perpétrés par des gangs armés de l'Arsa qui sévissent dans les camps et exercent une terreur supplémentaire sur les réfugiés vivant déjà dans des conditions épouvantables. Par ailleurs, l'Arsa mène également des attaques dans le nord de l'Arakan, et le groupe n'aurait a priori pas de contact avec l'armée arakanaise. Le coup d'État en Birmanie a fait émerger une unité inédite de toutes les minorités ethniques face à un ennemi commun : la junte. Comment cette unité peut-elle faire progresser les droits de la minorité musulmane des Rohingyas ? L'avancée principale, c'est que depuis le coup d'État, ce ne sont plus seulement les minorités ethniques qui sont victimes de la répression et de la violence de l'armée birmane. En fait, c'est tout le pays, birmans compris. Les Bamars sont devenus aussi les victimes et sont en conflit armé très sévère contre l'armée birmane. Cela a fait quand même prendre conscience aux Birmans, à la population majoritaire que la violence qu'ils sont en train de subir, les attaques auxquelles ils font face encore aujourd'hui, c'était le lot quotidien des Rohingyas de l'Arakan et d'un très grand nombre de minorités. Et depuis le coup d'État, il y a eu un certain nombre de déclarations qui ont été faites et d'actions symboliques qui ont été menées pour dire qu'ils reconnaissaient l'existence des Rohingyas et la souffrance qu'ils avaient endurée pendant des décennies, au même titre que d'autres populations. Il y a vraiment, en tout cas, une volonté affichée d'œuvrer davantage pour cette diversité ethnique et religieuse dans le pays. Il y a une ouverture nouvelle et presque des excuses de la part du gouvernement d'unité nationale qui souhaite être plus inclusif en attribuant à des Rohingyas des postes de ministres, de porte-parole, et de les intégrer dans des discussions et des manifestations diverses. Je crois qu'il est essentiel que les instances internationales puissent se soucier du sort de ces populations. Il faut savoir que beaucoup de Rohingyas continuent de fuir les camps de réfugiés, en Malaisie notamment. Et on peut le comprendre, parce qu'ils vivent un enfer dans les camps. Les Rohingyas connaissaient déjà une forme d'emprisonnement, d'enfermement dans l'Arakan, mais c'était au niveau d'une région, alors que là, ils vivent dans des conditions de promiscuité, de précarité et de violence, un quotidien extrêmement dur. Il est important de rappeler cela et de ne pas les abandonner à leur triste sort.
The CME experience for this Podcast is powered by CMEfy - click here to reflect and unlock credits & more: https://earnc.me/rCbj2i Dr. Anita Bangale is an emergency physician serving The Woodlands and Houston communities. She was born in Fort Worth, Texas and graduated as valedictorian from Fort Worth Country Day. She then went on to study Psychology at Rice University and medicine at Saba University School of Medicine. Dr. Bangale moved to Washington, D.C. and completed her emergency medicine residency at George Washington University and served as Chief Resident in her final year. Dr. Bangale has served as a clinical instructor at George Washington University, teaching courses in emergency medicine scribing and ultrasound. She has also been a speaker for several international emergency medicine seminars and won the coveted first place in a national case presentation competition at the American College of Emergency Physicians conference. In 2021, Dr. Bangale had the honor of speaking at TEDx Breckenridge. In her talk, she showed how her curious toddler helped refocus her energy back to providing compassionate care in the setting of the pandemic, and how "de-armoring" to show up as our most unscripted human self helps us reconnect with each other and ourselves. Dr. Bangale has served on the frontlines for over 12 years. Locally, she has served as Medical Director of the Emergency Department at St. Luke's Hospital at The Vintage and has emphasized department wellness during the COVID-19 pandemic. She currently works as a physician and owner at America's ER, where she creates true partnerships with her patients. In the ER, she focuses on effective communication as a leader and prioritizes working under pressure with compassion and empathy. Dr. Bangale is also a certified life coach and founder and creator of Diya Coaching. She aims to spread joy by improving mindset and believes in the magnificent, ignitable power of each person's inner light. Licensed to Live: The Conference 2022 (In-Person) General Admission Early Bird Special Admission to the Licensed To Live: The Conference 2022 an in-person event in Philadelphia on July 8-10, 2022. Be prepared to be inspired, educated, and ready to take action in your own life and career. Sign up at https://rxforsuccesspodcast.com/live All The Tools You Need To Build and Scale A Integrative Health Business Get a behind the scenes look at our playbook at Texas Center for Lifestyle Medicine to see the underpinnings of how they deliver health while keeping team members fulfilled. Find out more at https://rxforsuccesspodcast.com/IPB Unlock Bonus content and get the shows early on our Patreon Follow us or Subscribe: Apple Podcasts | Google Podcasts | Stitcher | Amazon | Spotify --- Show notes at https://rxforsuccesspodcast.com/108 Report-out with comments or feedback at https://rxforsuccesspodcast.com/report Music by Ryan Jones. Find Ryan on Instagram at _ryjones_, Contact Ryan at ryjonesofficial@gmail.com
Les Rohingya, une minorité musulmane, subissent de graves persécutions en Birmanie. Suite à des massacres de l'armée en 2017, 740 000 Rohingya ont ainsi fui massivement vers le Bangladesh voisin, qui les a accueillis dans des camps de réfugiés à Cox's Bazar. Cinq ans après, il s'agit du camp de réfugiés le plus densément peuplé au monde. Le plus dangereux aussi, entre les inondations, les incendies et des guerre de gangs. Fin 2020, le Bangladesh a donc décidé de transférer une partie de ces réfugiés vers une île isolée dans le golfe du Bengale sur laquelle les reporters Alban Alvarez et Mathilde Cusin ont réussi à se rendre.
Dans ce podcast "Regard'Ailleurs", je vous emmène à la rencontre de Corentin, un sage un peu fou. Avec sa tignasse bouclée et son visage d'ange, Corentin ressemble plus à un petit prince qu'à un vieux loup des mers. Et pourtant, son expérience sur les flots est impressionnante. A 34 ans, Corentin De Chatelperron a déjà vécu de sacrées aventures sur l'eau. Ingénieur de formation, il aurait pu choisir une vie confortable, mais il a choisi l'aventure, surtout humanitaire et solidaire. En 2010, Corentin quitte les côtes du Golf du Bangal pour rentrer en France sur un bateau en toile de jutte. Seul, il navigue pendant plusieurs mois et rentre en France. Début 2013, Corentin met à l'eau le premier bateau au monde composé à 100% de fibres naturelles. Pour tester ce nouveau prototype, il part pour 6 mois de navigation solitaire dans les îles désertes du golfe du Bengale et d'Indonésie. Par souci d'autonomie, il équipe son bateau avec des systèmes simples qu'il pourra réparer seul, et deux poules font également partie du voyage! Le projet «Nomade des Mers» est né. Pour suivre les aventures de Corentin: Son site internet: https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Nomade_des_mers Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux avec le hashtag #regardailleurs Pour continuer à suivre mon travail, retrouvez moi sur: Instagram: https://www.instagram.com/gaiaimages_photography/ Facebook: https://www.facebook.com/gaiaimages Mon site internet: https://www.gaia-images.com Soutenir le podcast : https://www.buymeacoffee.com/alexandre.gaia Soutenez-nous !
Il était une fois les légendes du saphir Le saphir est une pierre précieuse aux milles mystères. Déjà son étymologie fait rêver. Le mot viendrait du sanskrit « sauriratna » qui signifie « sacré pour Saturne », en latin «sapphirus » veut dire « pierre noble », les grecs le nommait « huakintos » en hommage à la couleur iris bleu et l'hébreu « sappir » signifie « la plus belle chose ». Le saphir est mentionné dans le Coran et 12 fois dans la Bible, on dit que les tablettes des 10 commandements remises à Moïse sur le mont Sinaï étaient gravée dans du saphir (bon d'autres pensent qu'elles étaient en lapis-lazuli, mais on ne va pas chipoter, hein). En tout cas dans l'Exode, le trône de Dieu arbore un saphir bleu d'une clarté céleste. Ezéchiel, la considère comme l'une des douze « pierres de feu » qui sont serties dans le pectoral d'Aaron. Et dans l'Apocalypse, le saphir, est l'une des douze pierres fondatrices de la Jérusalem céleste, que l'on associe également à l'Apôtre Paul. Abraham lui même aurait porté un saphir autour du cou comme talisman. Le fameux Sceau de Salomon, serait un anneau de saphir qui permettait au roi de visiter les sphères célestes, de parler aux animaux et de commander les démons. Dans cette légende qui nous ramène vers 900 avant Jésus-Christ, le roi Salomon aurait aussi offert des saphirs à la Reine de Saba pour la courtiser. Ces saphirs du Sri Lanka provenaient de Rathnapura dont le nom signifie « la ville des pierres précieuses ». Dans la mythologie grecque, Prométhée se serait emparé d'un saphir bleu au même moment où il volait le feu aux Dieux. Par ailleurs ils auraient appelé le saphir, le "joyau du dieu du soleil", c'est-à-dire la pierre précieuse d'Apollon. Alors quand ils consultaient l'oracle d'Apollon à Delphes les grecs portaient un saphir pour mieux comprendre les réponses de l'oracle. Dans l'ancienne Egypte, le saphir bleu incarnait la justice et la vérité. Les Perses pensaient que le monde entier tenait sur un saphir géant et que c'est son éclat qui rendait le ciel bleu ! Dans la légende hindoue, Brahma, se transforme en chevreuil pour faire l'amour à la biche Ushas qui est sa propre fille. Scandalisés les Dieux créèrent l'esprit du mal Bûthavan pour le punir. Brahma se repentit et pleura amèrement. L'une de ses larmes, la plus chaude qui fût jamais tombé de ses yeux, arriva sur Terre et forma le premier Saphir. Depuis les bouddhistes estiment que le saphir apporte la paix de l'esprit et chasse les mauvaises pensées. Une légende birmane raconte que dans le monastère de Lao-Tsun, vivaient des moines voués au culte de Tsun Kyan Kse, la déesse aux cheveux d'or et aux yeux de saphirs qui pouvait réincarner les fidèles en animal sacré. Un jour des bandits envahirent le monastère et tuèrent Mun Ha, le moine le plus pieu. Son chat Sinh implora la déesse. Tsun Kyan Kse changea son pelage en or, son museau, ses oreilles et sa queue aux couleurs de la terre, ses coussinets en blanc couleur de pureté et lui donna ses yeux de saphirs. Quand il mourut sur le corps de son maitre moine, tous les chats du monastère se rassemblèrent et furent transformés comme Sinh. Et leurs yeux devenus saphirs désignèrent le successeur du moine Mun Ha. Le plus jeune des moines, Ligoa, devint alors le gardien des ancêtres réincarnés par la volonté de la déesse et de son regard saphir. On raconte aussi que le trône du Shah Jahan, le commanditaire du célèbre Taj Mahal, était incrusté de saphirs et que la réalisation de ce siège royal aurait pris 7 ans. Le pouvoir du saphir Bien sûr les légendes du saphir développent les croyances autour du pouvoir de cette pierre précieuse. Au Moyen-âge, on pense qu'il protège des poisons, de la peste, de la fièvre, des maladies de peau et même de la magie noire. Et il servait aussi de test de fidélité car il était censé changer de couleur s'il était porté par un ou une infidèle. Comme le saphir a toutes les couleurs, on attribue une couleur à chaque chakra et un pouvoir dédié. Le bleu sur la gorge aide à la communication, le noir sur le chakra racine aide à la confiance, le jaune sur le plexus solaire dope la volonté et l'ambition, le saphir vert sur le cœur atténue les rancunes et augmente la compassion, le violet sur le 3e œil permet de progresser spirituellement et le blanc sur le chakra couronne renforce l'esprit. Si on considère seulement le saphir bleu chaque variation de couleur portait un nom différent dans l'Asie mythique : Nílamani se dit pour le bleu commun, Jalneelam décrit les saphirs bleus clairs et Indraníla, les bleus foncés. Pour les hindouistes, c'est la merveilleuse couleur rose-orangé du rare saphir Padparadscha qui est associée aux brahmanes, c'est-à-dire la plus haute caste. Le saphir Padparadscha qui signifie « fleur de lotus » apporterait la protection divine. Le plus grand saphir Padparadscha vient du Sri Lanka. Il est visible au musée des sciences à New York, et c'est un énorme saphir de 100,18 carats (environ 20 grammes). Le magnétisme dusaphir serait si fort qu'il protègerait son propriétaire même quand celui-ci ne le porte pas. Dans l'astrologie chinoise, le Saphir est attribué au lapin ou au chat qui réfléchissent consciencieusement avant toute décision, ne se mettent jamais en danger et évitent les conflits. Dans le zodiaque moderne, le saphir est la pierre de septembre et est associé au signe du taureau. Traditionnellement le 16e anniversaire de mariage célèbre les noces de saphir. D'autres coutumes préconisent de l'offrir pour la 5e ou la 45e année de mariage. Ce qui vous laisse la latitude de choisir la date qui vous conviendra le mieux ! Le saphir étoilé a une place à part dans les gemmes et dans les légendes. Dans cette pierre les inclusions de métaux comme le rutile provoque une diffraction de la lumière dans 3 directions. Par un effet d'optique appelé l'Astérisme, la lumière, en se reflétant, crée une étoile à 6 branches comme un hologramme. La taille en cabochon valorise le mieux ce phénomène qui fait du saphir étoilé une pierre new-age apportant à la fois la paix intérieure du saphir et la puissance du rutile. On l'appelle la « Pierre du voyageur ». Considéré comme un talisman, elle est dédiée aux chamans et aux druides. Les trois rayons croisés formés par l'étoile représentaient dit-on : la foi, l'espoir et le destin. D'autres mythes disaient qu'ils renfermaient des anges et des démons et que ceux-ci s'endormaient quand la pierre s'assombrissait en l'absence de lumière. Dans la légende Sri Lankaise, le chasseur Jampala tomba amoureux d'une étoile. Quand une nuit il se fit attaqué par des bêtes sauvages, il lança son boomerang avec tellement de force qu'il atteignit l'étoile et la cassa. Le morceau qui se décrocha tomba sur terre à ses pieds. Plein d'amour il rayonnait et c'est comme ça que naquit le saphir étoilé. Le saphir est aussi la pierre privilégiée des rois et des reines. Hélène de Troie, Ivan le Terrible, Richard Cœur de Lion, Catherine la Grande et Joséphine Bonaparte adoraient et portaient des saphirs. Le Prince Charles avait offert à Lady Diana un saphir de 12 carats, une bague de fiançailles devenue encore plus célèbre lorsque le prince William l'offrit à Kate Middelton. Il s'agit souvent d'un saphir bleu car cette couleur symbolise la royauté en Europe et en particulier en France depuis les capétiens. Elle incarne la pureté et la lumière de Dieu sur la terre. Aussi l'église catholique se l'est appropriée depuis que le pape Innocent III décréta que les cardinaux devaient porter un saphir comme symbole de leur fidélité et proximité à dieu. Depuis le XIIIème siècle, les cardinaux arborent donc un saphir en bague à la main droite, celle qui donne la bénédiction et encore aujourd'hui, on l'appelle “la Pierre des Papes”. Comme les légendes du saphir sont extraordinaires il existent aussi des saphirs de légendes tout aussi exceptionnels. Charlemagne avait comme talisman un joyau-reliquaire où le saphir de ceylan de plus de 190 carats offert par le calife Haroun Al-Rachid contenait 2 morceaux de la Vraie Croix. Placé dans un pendentif en or, de la forme d'une ampoule de pèlerinage et serti de pierres précieuses et de perles, ce saphir taillé en « Pain de Sucre » est non seulement une relique chrétienne inestimable mais aussi le plus gros saphir connu jusqu'au XVIIe siècle. A l'ouverture de la tombe de Charlemagne en l'an Mille l'envers contenait un cabochon en verre taillé mais on estime qu'il a été substitué à un autre saphir qui devait être aussi beau que celui de l'endroit. De quoi faire rêver. Il sera la possession de Napoléon I et Napoléon III, des impératrices Joséphine et Eugénie, et d'Hortense de Beauharnais. Cet encolpion fait aujourd'hui partie du trésor de la cathédrale de Reims et conservé au Palais du Tau. Le Grand Saphir de Louis XIV est tout aussi légendaire. C'est une gemme de 135,8 carats reconnaissable à sa forme particulière, un facettage, en rhomboïde, unique au monde qui pourrait être d'origine indo-moghole. Il est acheté par Louis XIV en 1669 et devient la troisième gemme des joyaux de la couronne de France. Louis XV envisage de le tailler pour le mettre sur la Toison d'or. Ouf le projet n'aboutit pas. Il est volé en 1792, puis retrouver. Les experts pensent que c'est un simple cristal mais Daubenton le choisit quand même pour créer les collections du Museum d'histoire naturelle. Et c'est René Just Haüy qui détermine qu'il s'agit bien d'un saphir. En Grande Bretagne c'est le Saphir d'Edouard Le Confesseur qui est légendaire. Le roi le portait à son couronnement en 1043 en bague et le donna pour former les premiers joyaux de la couronne d'Angleterre. Le saphir sera serti sur la couronne des souverains britanniques jusqu'en 1649 où elles seront détruites par Oliver Cromwell. Le saphir encore intact sera retaillé en 1660 par le roi Charles II et serti sur la couronne impériale d'apparat en 1838 par la reine Victoria. Et le saphir y est encore ! Le saphir Logan est le plus grand saphir facetté en taille coussin. Il pèse 423 carats et vient du Skri Lanka. Sa propriétaire Mme John. A. Logan l'a monté en broche et entouré de 20 diamants de 16 carats puis elle l'a offert au musée Smithsonian en 1960. Le saphir Rockfeller surprend par sa forme rectangulaire. Il provient des mines mythiques de Mogok et est acheté par John. D. Rockfeller à un Maharaja. Il l'offre à son épouse Abby. A ce moment c'est une broche créée par la Maison Cartier. Puis il sera remonté en bague par Raymond Yard pour la seconde épouse Rockfeller, Martha Faird. Il est réapparu dans les ventes chez Christie's en 2001. Le mystère du Saphir « Ruspoli » reste entier. Le Professeur François Farges a retrouvé le moulage de cette gemme de 137 carats, en forme « coussin à double dentelle » qui est au Muséum d'histoire naturelle. Mais le saphir c'est une autre histoire : c'est au Bengale qu'un vendeur de cuillères en bois l'aurait découvert, puis au XVIIe il est la possession du prince italien Francesco Maria Ruspoli. Il est l'objet d'un procès entre 1811-1813 et est revendu ensuite à Henry Philip Hope. Puis il disparait ! On suppose qu'il ait été monté sur le kokochnik de la grande duchesse Pavlovna puis aurait appartenu à Marie de Roumanie, transmis à sa fille Iléana qui l'aurait ensuite revendu à un joaillier américain dans les années 1950. Comme saphir d'exception il y a aussi l'Etoile de l'Inde un saphir étoilé de couleur gris laiteux de 563,35 carats, l'Etoile de Bombay, le saphir Nertamphia, l'Etoile de minuit... Le Millenim Sapphire a une histoire différente. Découvert à Madagascar en 1995 c'est le plus gros saphir jamais connu avec 61 500 carats. Il a été sculpté par l'artiste italien Alessio Boschi. Il y a représenté les hommes qui ont marqué l'histoire comme Albert Einstein, Christophe Colomb, Mozart, Rousseau, Newton, Shakespeare, Lao Tzeu, Beethoven, Michelangelo, Martin Luther King…. Mais aussi les grands monuments comme les pyramides de Gizeh, la grande muraille de Chine, la presse à imprimer de Gutenberg. Bref, ce saphir s'orne de plus de 134 sujets qui rendent hommage à la créativité et au génie. Enfin, le dernier saphir à défrayer la chronique est celui des Romanov. Originaire de Ceylan, cette gemme de 197,80 carats est d'abord la propriété de Maria Feodorovna l'épouse d'Alexandre III et la mère du dernier empereur de Russie Nicolas II. A un bal, elle porte 2 énormes saphirs cousus sur sa robe. Ils disparaissent avec la révolution bolchevique mais un des saphirs réapparait en 1928 au moment où la cantatrice Ganna Walska demande à Cartier de le monter, de le démonter puis de le remonter au fil de ses différentes amoures et mariages. Puis il y a 2 ans il est proposé à la vente et Cartier choisit de magnifier sa forme de galet et son facettage triangulaire dans un somptueux bracelet dont le saphir est également interchangeable avec un cristal de roche pour doubler la dimension émotionnelle du bracelet nommé Romanov ! Ainsi se termine cette histoire des légendes du saphir Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux chaque dimanche. Et si vous aussi vous avez envie de faire parler vos bijoux et votre Maison je serai ravie de vous accompagner pour réaliser votre podcast de marque ou de vous accueillir en partenaire dans mes podcast natifs. Le podcast « Il était une fois le bijou » est en pleine préparation de son nouveau thème et je brûle d'impatience de vous dévoiler mais il faudra encore attendre un peu. Notre prochain rdv sur le podcast Brillante sera le 20 mars. Et je vous retrouverais la semaine suivante sur ce podcast le bijou comme un bisou ! Pour ne manquez aucun de nos rendez-vous du dimanche autour du bijou, abonnez à chacun de mes 3 podcasts « Il était une fois le bijou », « le bijou comme un bisou » et « Brillante » sur votre plate-forme d'écoute préférée et encouragez-moi en partageant l'épisode sur vos réseaux sociaux. Si vous êtes sur Apple podcast ou sur You Tube mettez de jolis commentaires, des pouces ou des étoiles c'est maintenant aussi possible sur Spotify. Et c'est ce qui permet de doper le référencement des podcasts ! Je vous souhaite une jolie semaine, à la semaine prochaine pour votre prochaine histoire de bijoux. Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign en visuel le saphir Logan
Samuël hopped onto Zoom for a Quebec to California chat Samuël L. Jodry brought his film "Bengale (ou avant que le bonheur frappe)" - in English, "Bengal (or before happiness strikes)" - to Film Invasion Los Angeles is 2020 and received the Filmmakers Award for Outstanding Director. I find Samuël's film so powerful and well-made that I was extra delighted when he said yes to it becoming a part of the Discover Indie Film TV series. Yes, "Bengale" will join season 5 of the Discover Indie Film TV series, likely coming this March. If you want to watch other superb indie shorts just go to the Discover Indie Film TV Series on Amazon Prime Video. If you want to check out Samuël and his work go to @samljodry on Instagram. Comments are blocked on this website. To discuss Discover Indie Film podcasts or TV episodes, visit the Facebook Page. You can listen to the podcast using the media player below or on iTunes, Spotify, Google Play, SoundCloud, or Stitcher. Podcast
PRIYA RAGU Née en Suisse, de parents réfugiés tamouls ayant fui le Sri Lanka en 1981, Priya Ragu dynamite le R&B à coups de feux de Bengale. L'artiste fédère sous une bannière multiculturelle la soul contemporaine, le hip hop américain, et la bande-son de Kollywood (l'industrie du cinéma de culture tamoule du sud de l'Inde). En puisant dans son héritage familial, elle dessine par petites touches un métissage futuriste subtil et dansant qui participe à sa manière à lutter contre les normes imposées par la société indienne. Les radios Campus à la 43e édition des Trans-Musicales de Rennes https://www.radiocampus.fr/emission/les-radios-campus-a-la-43e-edition-des-trans-musicales
PRIYA RAGU Née en Suisse, de parents réfugiés tamouls ayant fui le Sri Lanka en 1981, Priya Ragu dynamite le R&B à coups de feux de Bengale. L'artiste fédère sous une bannière multiculturelle la soul contemporaine, le hip hop américain, et la bande-son de Kollywood (l'industrie du cinéma de culture tamoule du sud de l'Inde). En puisant dans son héritage familial, elle dessine par petites touches un métissage futuriste subtil et dansant qui participe à sa manière à lutter contre les normes imposées par la société indienne. Les radios Campus à la 43e édition des Trans-Musicales de Rennes https://www.lestrans.com
durée : 00:31:59 - par : Philippe Garbit - Dans l'émission "Collège des ondes - Nouvelles étrangères" consacrée à l'écrivain indien Rabindranath Tagore, Alain Bosquet et Harold Portnoy analysaient l'ouvre du Prix Noel 1913, avec une lecture d'un extrait de son roman "Le Naufrage". Dans l'émission "Collège des ondes - Nouvelles étrangères" le 24 avril 1962, il était question de l'écrivain indien Rabindranath Tagore. Né à Calcutta en 1861 il était également compositeur, dramaturge, peintre et philosophe. Son ouvre influença profondément la littérature et la musique du Bengale au début du XXème siècle. Prix Nobel de littérature en 1913, Rabindranath Tagore écrivit de nombreux romans et nouvelles qui furent adaptés au cinéma, notamment par le cinéaste Satyajit Ray. * Il y a eu dans l'Inde un phénomène qui remonte à 25 siècles, et qui est sans doute unique dans l'histoire de la littérature, c'est la véritable invention par l'Inde de ce que nous appelons aujourd'hui la spéculation ou l'abstraction. Ainsi, selon Harold Portnoy : Dans cette optique il n'est pas exagéré de dire que l'Inde entière a reconnu dans Rabindranath Tagore un de ses porte-paroles les plus importants, il suffit d'ouvrir n'importe lequel de ses ouvrages pour constater combien il est nourri des écritures sacrées indoues, combien sont réels, pour lui, les personnages de la mythologie indoue et ses traditions millénaires. [...] Quelle est le centre de son ouvre ? En quoi incarne-t-il le plus l'Inde ? L'amour est la réponse à cette double et même question. Rabindranath Tagore incarne l'Inde parce qu'il incarne l'amour, cet amour inséparable du renoncement, qui est l'aboutissement de la vie spirituelle et la grande libération que recherchent tous les Indous. L'amour qui est maître de soi, l'amour qui diffuse sa douce grâce sur l'univers tout entier. Par Pierre Dumayet Ce soir en France - Anniversaire de la naissance de Gandhi (1ère diffusion : 02/10/1948 Programme Parisien) Indexation web : Sandrine England pour la Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
Kris est un bourlingueur au départ. Il y a 20 ans, au cours d'une rando en forêt au Népal, il rencontre sans s'y attendre un tigre du Bengale. La rencontre vire à l'expérience mystique et infléchit le cours de sa vie. Kris pose son backpack à Bardia, près du grand parc national du même nom. Il y achète un hôtel et va y travailler 20 ans comme guide animalier. Armé d'un simple bâton, il pratique l'approche à pied des animaux. La plus noble, la plus respectueuse, la plus enrichissante. Il permet à des milliers de curieux de rencontrer le rarissime rhinocéros unicorne, le tigre du Bengale, son animal totem sur lequel il a écrit un livre, le léopard, l'éléphant d'Asie et bien d'autres animaux du Terrai, les savanes et forêts du sud du Népal.
2e épisode avec Kris de Bardia. Kris est bourlingueur, routard, voyageur. Au cours d'un voyage au Népal, une rencontre avec un tigre du Bengale vire à l'expérience mystique. L'éternel voyageur s'installe au Népal et devient guide animalier. Après 20 ans dans les forêts et les savanes du Népal, à pister tigres, rhinocéros unicornes, et autres léopards, il a à nouveau des fourmis dans les jambes. Il reprend son sac à dos et devient guide en Arctique et en Antarctique. Au menu de ce 2e épisode avec Kris, la sterne arctique, la petite mouette qui a le record de migration toute catégories : 80 000 km par an du pôle nord au pôle sud. Nous allons aussi bien sûr parler de l'ours blanc, du renard polaire, du lemming et de ses migrations spectaculaires, du harfang, la chouette des neiges, du morse et de son baculum, son spectaculaire os pénien. Nous dirons aussi un mot du mystérieux requin du Groenland, une créature mal connue, aveugle, et qui aurait lui le record de longévité des vertébrés : près de 400 ans.
Calcutta. À l'est de l'Inde, la capitale du Bengale et ses quelques 15 millions d'habitants grouille de vie et de bruits incessants. C'est aussi une ville ancrée dans l'histoire coloniale, avec ses héros et ses fantômes.L'anthropologue Emmanuel Grimaud se rend en Inde depuis de nombreuses années. Il travaille aux frontières de l'humain, des techniques et de la perception. En 2019, il suit une équipe de chasseurs de fantômes à travers le Bengale: des rives du Ganges aux bâtisses délabrées de Calcutta, des zones rurales aux demeures hantées de Chandernagor.Références sonores et extraits musicaux- Radio Ghost FM, Kolkata, extraits sonores: Emmanuel Grimaud et Black Hole - Pourquoi je n'ai jamais été une rose (2020) d'Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes- 1 min 23, ambiance Calcutta, BBC Sound Effect- 2 min 50, Jalsaghar (Le Salon de Musique) Satyajit Ray, 1958- 3 min 13, fête Durga Puja- 8 min, ambiance pluie, BBC sound effects- 15 min 39, extrait Bhoot Bangla, Mehmoud, 1965- 15 min 59, Jalsaghar (Le Salon de Musique) Satyajit Ray, 1958- 25 min15, Energy - Electric Centrifuge-03 deSoundMorph licence Pond 5Crédits Jingle : Boginoo duu : voix chantée, vièle à deux cordes [enregistrement sonore] / Hamayon, Roberte (collectrice), Mongolie, environs de Ulan Bator, population Khalkha, 1973. Remerciements : Roberte Hamayon.Consultation publique en ligne sur le site du CREM. Provenance : Archives sonores CNRS/Musée de l'Homme gérées par le Centre de Recherche en Ethnomusicologie (LESC UMR 7186, CNRS/Université Paris Nanterre) avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication«Secrets de terrain» est un podcast conçu et animé par Clea Chakraverty, réalisé et monté par Vanessa Tubiana-Brun (CNRS-Nanterre/MSH Mondes). Il est produit par The Conversation France et la revue d'anthropologie et de sciences sociales Terrain. L'illustration «Secrets de terrain» a été gracieusement accordée par le dessinateur Adrià Fruitos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le premier ministre indien a perdu les élections régionales dans le Bengale occidental où il avait mené une campagne active malgré la reprise épidémique. Un revers alors que sa responsabilité est engagée dans l’impréparation de l’Inde face à une deuxième vague catastrophique.
durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le premier ministre indien a perdu les élections régionales dans le Bengale occidental où il avait mené une campagne active malgré la reprise épidémique. Un revers alors que sa responsabilité est engagée dans l’impréparation de l’Inde face à une deuxième vague catastrophique.
durée : 01:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Le cinéaste Satyajit Ray est considéré comme l'un des héritiers de la "Renaissance du Bengale", vaste mouvement culturel et politique né au XIXème siècle. C'est le sujet du documentaire de Marie-Christine Navarro, "Satyajit Ray ou la mémoire perdue de la Renaissance bengalie", diffusé en 1994. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : France Bhattacharya Professeure émérite des universités, Institut national des Langues et civilisations orientales.; Marie Percot Anthropologue, ethnologue, chercheuse, Centre national de la recherche scientifique. laboratoire d'anthropologie urbaine/IIAC (CNRS-EHESS).
Lauréate du Prix Imaginales des Bibliothèques en 2020 pour Mers Mortes, Aurélie Wellenstein vient présenter son roman sur le podcast qui vient juste de sortir en poche aux éditions Pocket. Nous parlons climate fiction, écologie, fantastique et science-fiction. Le roman Mers Mortes est disponible ici : https://www.lisez.com/livre-de-poche/mers-mortes/9782266310864 Résumé : La folie humaine a finalement eu raison des mers et des océans. Retranchés dans des bastions isolés, les hommes doivent maintenant faire face à un nouveau danger: le déferlement de marées fantômes, charriant les cadavres des animaux marins disparus, avides de vengeance. Requins, dauphins, raies, tortues et autres reviennent par vagues arracher leur âme aux derniers humains. Seuls les exorcistes parviennent encore à les protéger. Oural est de ceux-là. Jusqu’au jour où le capitaine Bengale le kidnappe et l’entraîne à bord de son vaisseau fantôme dans une épopée au cœur même des mers mortes, voguant de marée en marée pour atteindre son but ultime... L'invitée : Née en 1980, Aurélie Wellenstein a déjà publié neuf romans avec une prédilection pour la fantasy. Marquée par sa lecture de Jack London, notamment Croc-Blanc et L’Appel de la Forêt, ses romans se nourrissent des rapports homme-animal, y compris dans les instincts primaires des premiers. Le Roi des Fauves (Scrineo, 2015 ; Pocket, 2017) a reçu le Prix Halliénales. Le suivant, Les Loups chantants (Scrineo, 2016 ; Pocket, 2018) obtient quant à lui le Prix Elbakin. L’année suivante, elle sera Coup de cœur des Imaginales. Depuis, ont paru chez Scrineo La Mort du Temps (Pocket, 2019), Le Dieu Oiseau (Pocket, 2020), Mers Mortes (Pocket, 2021) qui a remporté le Prix Imaginales des bibliothécaires, ainsi que Yardam. Pour retrouver les romans d'Aurélie Wellenstein chez Pocket : https://www.lisez.com/auteur/aurelie-wellenstein/520914
Cách nay hai tháng, Ấn Độ tưởng như đã khống chế được đại dịch Covid-19, với số ca nhiễm « chỉ » khoảng 10.000 người/ngày, trên tổng số dân cư 1,3 tỉ. Với hơn 200 nghìn người dương tính với virus, trong liên tục một tuần nay, Ấn Độ đã vượt Brazil về số ca nhiễm, đứng sau Hoa Kỳ. Vì sao Ấn Độ lại trở thành một tâm dịch mới của thế giới ? Sau nhiều tháng phong tỏa nghiêm ngặt, vào lúc mùa xuân đến, người dân Ấn Độ tại nhiều nơi đã quên hẳn các quy tắc giãn cách phòng dịch, và thói quen mang khẩu trang. Các loạt cuộc tập hợp đông người được cho phép trở lại. Đây được coi là nguyên nhân số một khiến dịch bệnh bùng phát. Các cuộc tập hợp tôn giáo, hội hè mùa xuân, nhưng cũng còn có cả các cuộc vận động tranh cử rầm rộ ở 5 bang, được coi là có ý nghĩa quan trọng với đảng cầm quyền của thủ tướng Modi. Ngoài nguyên nhân trên, việc cường quốc vac-xin hàng đầu thế giới chậm triển khai tiêm chủng cũng có thể coi là nguyên nhân quan trọng khác tạo điều kiện cho dịch bệnh bùng phát. Một số chuyên gia phỏng đoán sự xuất hiện của biến thể virus mới B.1.617, với « đột biến kép », được coi là một thủ phạm trực tiếp khiến dịch bệnh lây lan với cấp số nhân. Tuy nhiên, cho đến nay, dường như cũng chưa có công trình nào xác nhận chắc chắn biến thể B.1.617 lây lan mạnh hơn virus truyền thống. Mùa lễ hội : Tin tưởng sông thiêng diệt trừ virus Lễ hội đông người chính là nguyên nhân hàng đầu. Thủ phạm số một là lễ hội truyền thống Kumbh Mela tại miền bắc Ấn Độ, khởi đầu từ tháng Giêng cho đến nay. Lễ hội Kumbh Mela được coi là một trong những lễ hội tôn giáo lớn nhất thế giới. Tính cho đến giữa tháng 4, đã có khoảng 25 triệu người tham dự. Tắm trên dòng sông thiêng là một nghi thức chủ yếu, mà ít khách hành hương bỏ lỡ. Đối với những người theo Ấn giáo, tắm trên dòng sông thiêng cho phép tẩy trừ mọi tội lỗi, để được giải thoát. Nhiều người tin rằng nước sông Hằng có thể cứu họ thoát khỏi dịch bệnh. Đầu tháng 4/2021, ông Tirath Singh Rawat, thủ hiến bang Uttarakhand (thuộc đảng cánh hữu dân tộc chủ nghĩa BJP), nơi có thành phố thiêng Haridwar, địa điểm diễn ra lễ hội Kumbh Mela năm nay, tuyên bố sẽ không có một khách hành hương nào bị gây phiền hà bởi các quy định siết chặt phòng dịch. Chính quyền bang cũng ra lệnh hủy bỏ quy định cấm các cuộc tập hợp 200 người trở lên. Trên thực tế, « dòng sông thiêng » cũng là môi trường lây lan thuận lợi của dịch bệnh. Xét nghiệm ngẫu nhiên cho thấy hàng nghìn ca nhiễm mới ở các khách hành hương tham gia lễ hội Kumbh Mela. Thông tín viên Côm Bastin từ Banglore tường trình : « Đảng cánh hữu dân tộc chủ nghĩa Ấn Độ BJP đã đảm bảo là, bất luận thế nào, dịch Covid cũng sẽ không thể cản trở được lễ hội khổng lồ tại bang Uttarakhand. Từ ngày 27/02, hàng triệu người đã tham gia lễ hội tại thành phố thiêng Haridwar, nơi sông Hằng chảy xuyên qua. Hồi tháng Ba vừa qua, thủ hiến bang Uttarakhand vẫn còn khẳng định là nước của dòng sông thiêng sẽ tiêu diệt được virus. Chính trị gia này sau đó đã bị nhiễm virus, giống như nhiều người khác. Các xét nghiệm gần đây nhất cho thấy thêm 2.000 ca nhiễm mới, trong vòng 5 ngày, liên quan đến lễ hội Kumbh Mela. Trước sự phẫn nộ của công chúng về cuộc tập hợp biến thành một ổ dịch khổng lồ, hôm thứ Bảy 17/04, thủ tướng Narendra Modi (đảng BJP) đã phải thay đổi quan điểm. Ông Modi kêu gọi tổ chức một kỳ lễ hội mang tính biểu tượng nhiều hơn, yêu cầu dân chúng không xuống tắm sông đông đảo, và tôn trọng các quy tắc an toàn. Tuy nhiên, không chắc là điều đó đã đủ để làm yên lòng những người hành hương cuồng nhiệt, cũng như sẽ khó mà giải quyết được vấn đề trở lại bản quán. Trả lời phỏng vấn hãng tin ANI, thị trưởng Bombay bày tỏ lo ngại: ‘‘Tôi không thể kiểm soát được việc đi lại của tất cả những người đến Bombay. Khối người đông đúc này rồi sẽ khiến dịch bệnh lan tràn như là ân sủng thần thánh, tất cả các bang sẽ bị nhiễm bệnh. Thủ tướng của chúng ta đã khẳng định rằng cần phải dừng lại. Rất đúng, nhưng đã quá trễ ! Giờ đây cần phải truy lùng các tín đồ đã tham gia lễ hội này, và cách ly bắt buộc họ ở khắp nơi, với chi phí do họ tự lo’’. Hôm 13/04, một đoạn video của cảnh sát với mục tiêu đưa ra để trấn an, đã có hiệu ứng ngược lại. Trong lực lượng được gọi là ‘‘quản lý đám đông’’ này, người ta thấy có nhiều cảnh sát tắm sông cùng với khách hàng hương, nhưng không đeo khẩu trang ». Hội Holi mừng xuân đến, còn gọi « hội sắc màu », cũng là một cơ hội vàng khác cho virus lây lan với tốc độ khủng khiếp, khi đông đảo người dự hội nhảy múa say sưa, quấn vào nhau, không khoảng cách, không khẩu trang. Nhiều bang tại Ấn Độ đã cấm các cuộc tập hợp này, nhưng lễ hội vẫn được cho phép tại nhiều nơi. Đảng của ông Modi : Tranh cử là trên hết Những hậu quả của thái độ bất cẩn của dân chúng lẽ ra đã có thể được hạn chế nhờ ở các chính sách đúng đắn từ phía chính quyền. Thế nhưng, chính quyền của thủ tướng Modi đã bị chỉ trích là không coi trọng an toàn sinh mạng của người dân. Dịp đầu xuân này cũng là dịp diễn ra cuộc tranh cử tại 5 bang. Đảng BJP của ông Modi hy vọng với thái độ nhắm làm ngơ cho các cuộc tập hợp đông người, đầy nguy hiểm, họ có thể thu hút được sự ủng hộ của cử tri theo Ấn Độ giáo. Tại Ấn Độ, các bầu cử cấp bang đầu năm 2021 có ý nghĩa quan trọng với đảng cầm quyền. Bầu cử diễn ra tại 5 bang và vùng lãnh thổ, bao gồm Bengale, Tamil Nadu, Kerala, Pondichéry và Assam. Ngoài bang Assam, tất cả các bang và vùng lãnh thổ còn lại đều do các đảng phái đối lập kiểm soát. Cuối tháng 2/2021, ngay sau khi thời điểm bầu cử được thông báo, chiến dịch tranh cử bắt đầu. Các cuộc bầu cử - liên quan đến 220 triệu cư dân - được coi là phong vũ biểu của chính trường Ấn Độ. Đích thân thủ tướng Narendra Modi đi vận động tranh cử. Thủ tướng Modi cùng lãnh đạo địa phương đảng BJP tổ chức các mít tinh, tuần hành, vận động bầu cử gần như hàng ngày. Nhà sáng lập, tổng biên tập tạp chí truyền thông độc lập The Wire chỉ trích hành xử vô trách nhiệm của các lãnh đạo đảng BJP : « Rõ ràng là, đảng BJP không thể không nhìn thấy số lượng đông đảo tín đồ và các lãnh đạo tâm linh tham gia vào các hoạt động lễ hội này, như một cơ hội trời cho, bởi có rất nhiều cử tri có thể bỏ phiếu cho đảng chính trị Ấn Độ giáo. Điều trớ trêu là, người ta không chỉ cho phép, mà còn khuyến khích tham gia. Có những tờ quảng cáo lớn trên các nhật báo với hàng chữ : ‘‘Chào mừng đến với lễ hội Kumbh Mela’’, nhưng không hề đưa ra bất cứ khuyến cáo phòng dịch nào. Đây thực sự là một hành động tội phạm. Vả lại, các cuộc bầu cử ở bang Bengale có ý nghĩa quan trọng với đảng BJP. Không có ai có ý định không tổ chức các cuộc mít tinh, hay giới hạn quy mô người tham dự. Lãnh đạo đảng BJP Narendra Modi vốn rất phong độ trong các bài phát biểu trước đám đông. Và các cuộc tập hợp càng đông người tham dự, thì cũng sẽ càng có khả năng được quảng bá nhiều hơn trên các kênh truyền hình. Thủ tướng Modi và đảng BJP của ông giờ đây bị rơi vào chiếc bẫy của chính mình. Tất cả mọi người từng nghĩ rằng sự sụp đổ của nền kinh tế Ấn Độ có thể khiến ông Modi mất uy tín, nhưng điều đó còn chưa xảy ra. Nhưng giai đoạn hiện nay còn nguy hiểm hơn. Nếu những người tham gia vào các cuộc tập hợp này chết, và làm lây nhiễm cho những người xung quanh, dân chúng sẽ coi ông Modi là người phải chịu trách nhiệm. Điều này sẽ làm xấu hình ảnh của ông ta. Cũng còn phải chờ xem là tình hình sẽ đi đến đâu ». Biến thể virus B.1.617 là nguyên nhân chính ? Về khả năng biến thể virus Covid-19 mới ở Ấn Độ, mang mã số B.1.617, là nguyên nhân chính khiến dịch bệnh bùng phát tại quốc gia này, giới chính trị và y tế Ấn Độ tỏ ra rất dè dặt. Biến thể B.1.617, được ghi nhận lần đầu tiên vào ngày 05/10/2020 ở miền trung Ấn Độ. Nhà di truyền học Rakesh Mishra, giám đốc Trung tâm Sinh học Phân tử và Tế bào (CCMB), có trụ sở tại Hyderabad, nhận định : biến thể B.1.617 - được giải trình tự gien và chính thức xác nhận vào tháng 12/2020 – đã lan truyền « rất nhanh chóng và người ta thấy sự hiện diện của nó trong ngày càng nhiều mẫu hơn ». Tuy nhiên, nếu như tỉ lệ của biến thể này được xác nhận lên đến 55% tại Bombay, thủ phủ tài chính của Ấn Độ, và bang Maharashra, thì nhìn chung ở các nơi khác, tỉ lệ này chỉ được ghi nhận từ 2% đến 10%. Việc đo lường sự hiện diện của virus là dựa trên cơ sở dữ liệu của INSACOG (The Indian SARS-CoV-2 Genomics Consortium), chuyên về COVID-19. Kể từ khi cơ sở dữ liệu được thành lập, INSACOG thu thập được tổng cộng hơn 13.000 mẫu. Cách đây, bốn tháng, vào lúc cơ sở dữ liệu này về COVID-19 được thành lập, bộ Y Tế Ấn Độ thông báo ước tính sẽ có 5% các mẫu xét nghiệm PCR dương tính với COVID-19 được đưa vào cơ sở dữ liệu. Nếu điều này được thực hiện, thì hiện tại cơ sở dữ liệu INSACOG đã có được hơn 226.000 mẫu (do tổng số xét nghiệm dương tính từ đầu năm đến nay tại Ấn Độ là 4,5 triệu), chứ không phải chỉ là 13.000 mẫu như hiện có. Thông tin nói trên về cơ sở dữ liệu liên quan virus gây bệnh Covid-19 cho thấy chuyên ngành này tại Ấn Độ mới chỉ trong giai đoạn sơ khai. Trả lời RFI, nhà vi sinh học Patrick Berche, Viện Hàn Lâm Y Khoa Pháp cũng khẳng định một số đặc tính mới đáng sợ hơn của virus, đang còn chờ được xác nhận qua các công trình nghiên cứu: « Có khá nhiều ca nhiễm ở những người trẻ, và thậm chí có cả trẻ em. Đây là điều đáng lo. Nhưng điều này cần được kiểm chứng. Hiện tại, chưa có nghiên cứu khoa học nào được công bố, xác nhận điều này. Có những chỉ dấu cho thấy là virus có thể hiểm ác hơn, nhưng điều này cũng chưa được xác nhận ». Có điều chắc chắn là, biến thể mang tên B.1.617 không thể lọt lưới các xét nghiệm PCR, như nhiều đồn đại, theo nhận định của nhà di truyền học Mishra, cho dù một số xét nghiệm có thể dẫn đến kết quả sai, do độ nhạy các xét nghiệm là vào khoảng từ 70 đến 80%. *** Cách đây hơn hai tháng, ít ai ngờ Ấn Độ - cường quốc hàng đầu thế giới về vac-xin, nơi đã tiến hành nhiều đợt phong tỏa nghiêm ngặt hồi năm ngoái khiến dịch bệnh tưởng như đã yên – đột ngột trở thành tâm dịch mới của thế giới. Các lễ hội mùa xuân được điểm mặt như là nguồn gốc chủ yếu khiến dịch bệnh tại Ấn Độ tăng vọt trở lại, với mức độ lây nhiễm cao hơn gấp bội so với đợt dịch đầu tiên năm ngoái (theo các số liệu chính thức). Theo giới quan sát, chính quyền cánh hữu dân tộc chủ nghĩa của thủ tướng Narendra Modi phải chịu trách nhiệm hàng đầu trong việc này. Chính quyền Modi không những không khuyến cáo tăng cường các biện pháp phòng dịch, mà ngược lại còn khuyến khích những cuộc tụ tập đông người, nơi mọi biện pháp đề phòng, giãn cách bị coi nhẹ. Các lãnh đạo dân tộc chủ nghĩa theo Ấn giáo hy vọng lợi dụng lòng sùng đạo, thậm chí sự mê muội của dân chúng để kiếm được nhiều phiếu bầu, trong một số cuộc bầu cử địa phương quan trọng đã và đang diễn ra. Chưa biết họ có thành công hay không trong việc thu hút sự ủng hộ của cử tri (mà kết quả chính thức sẽ được công bố ngày 02/05 tới), nhưng thảm bại về y tế - xã hội là nhãn tiền.
durée : 00:03:07 - En direct du monde - La campagne entre les différents adversaires a été très vive au Bengale occidental pour ces élections régionales. L'issue du scrutin risque d'avoir des répercussions très importantes dans tout le pays.
durée : 00:05:16 - Le Reportage de la rédaction - Un scrutin régional à dimension nationale a lieu ce jeudi dans le Bengale-Occidental, sanglant champ de bataille de la politique indienne où le Premier ministre Narendra Modi affronte une de ses plus farouches adversaires. Mamata Banerjee dirige cet État de 90 millions d'habitants depuis dix ans.
Contre le flux mortifère des chaînes d'info en continu, l'élégant groupe de rock parisien propose d'instaurer « le jeudi des bonnes nouvelles », constitué d'authentiques trouvailles et exploits de l'espèce humaine, pour « remettre de la gaieté sur le monde ».Sur Monde nouveau, leur dernier single sorti en janvier, prélude à l'album Palais d'argile à paraître le 12 mars, les cinq allumettes mélancoliques de Feu ! Chatterton ne semblent guère consumées d'espoir concernant la survie de l'humanité dans la fournaise de l'effondrement à venir. « La glace fondait dans les Spritz, c'est à n'y comprendre rien. Tout le monde se plaignait en ville du climat subsaharien, on n'avait pas le moral, mais on répondait à tous les mots les traits d'esprit du grand serveur central. Monde nouveau, on en rêvait tous. Que savions-nous faire de nos mains ? Presque rien. »Produit par Arnaud Rebotini, ce troisième disque de soixante-six minutes, où la belle voix éraillée d'Arthur Teboul appelle à l'aide sans savoir « ni qui ni pourquoi », a été écrit avant la pandémie et son cortège quotidien de mauvaises nouvelles. Y figure une très grande chanson, Ecran Total, qui se demande « sur quel pied danser » dans un écrin club de toute beauté, symptomatique de nos enfermements (« Derrière leur écran total, les gens se régalent (…) Mais où sont les enfants et les clairières d'opale ? »), tout en étant possiblement inspirée par la révolte des Gilets Jaunes, qui rêve « de grand final, de feu de Bengale ». Au cœur de ce conte mordant, où le spectre de Léo Ferré semble s'immiscer dans une scène coupée de 120 battements par minute, on entend Arthur chanter, puis hurler : « Le grand président, sanglots de reptile, s'adresse aux sans-dents, ouais, bien à l'abri dans son palais d'argile avec tous ses descendants. Mais il pleut sur la ville et on le sait, l'argile mollit, eh oui. (…) C'est génial, on le lynche sur la place publique, on piétine le pacte civique. Ah, TU FAIS MOINS LE MALIN. ESSAIE PAS DE T'ENFUIR AVEC TES TALONNETTES À QUATRE MILLE BOULES. »En attendant de voir cette révolution à la télé, l'élégant groupe de rock parisien, en activité depuis 2011 après leur rencontre au lycée Louis-le-Grand, dont le nom renvoie au poète anglais Thomas Chatterton ayant préféré se suicider à l'arsenic à 17 ans plutôt que de mourir de faim en 1770, propose d'instaurer « le jeudi des bonnes nouvelles », un JT constitué de « faits divers de bonté », d'authentiques trouvailles et exploits de l'espèce humaine, antidote au flux mortifère des chaînes d'info en continu, le tout dans l'objectif de « remettre de la gaieté sur le monde ».Sur le pont de notre Arche, le chanteur de Feu ! Chatterton s'est donc lui-même prêté à l'exercice en sélectionnant cinq bonnes nouvelles survenues ces derniers jours, ainsi promu journaliste de la joie.Pour écouter Monde nouveau, c'est ici : https://www.youtube.com/watch?v=-3KQ5k7k0ws&ab_channel=FeuChattertonRéalisation : Mathieu Boudon.Image : Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy, d'Adam McKay (2004). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Grand reportage en Inde. À la rencontre de celles et ceux qui aiment et font vivre la langue et la littérature française, traducteurs, libraires, éditeurs, professeurs et étudiants, que ce soit à New Delhi, Mumbaï et Calcutta. (Rediffusion du 26 juin 2020) Tour d'horizon de la francophilie en Inde avec : * Rajeesh Sharma à New Delhi, directeur de la collection « Lettres indiennes » chez Actes Sud. * Aban Davar, professeure de français à Mumbaï, traductrice interprète et secrétaire honoraire du « Cercle littéraire ». * Jagdish Narayan Sarma, traducteur de La Tentation de l'Inde d'André Malraux en hindi. * Chinmoy Guha, traducteur et professeur à Calcutta, spécialiste entre autres de la correspondance entre Tagore et Romain Rolland, publiée sous le titre Bridging East and West: Rabindranath Tagore and Romain Rolland Correspondence 1919-1940. * Kanchana Mukhopadhyay, unique libraire francophone en Inde, installée à Calcutta, Bingsha Shatabdi. Également traductrice, auteure, elle est présidente de l’Alliance française du Bengale.
Histoire de poursuivre sur les fragrances de Parfum d'Empire, l'Ancien présente ici un de ses parfums préférés de la marque : Fougère Bengale. Un Aromatique Fougère perdu dans la Savane indienne, un must de la parfumerie de niche indépendante. Toujours + d'horreurs sur le site : LaParfumerie-Podcast.com Rdv sur notre WhatsApp pour des conseils live et des bons plans : (+223) 66 91 96 86 Commentez ce podcast sur Twitter, Facebook, Pinterest ou Insta.
2e épisode avec Kris de Bardia. Kris est bourlingueur, routard, voyageur. Au cours d’un voyage au Népal, une rencontre avec un tigre du Bengale vire à l’expérience mystique. L’éternel voyageur s’installe au Népal et devient guide animalier. Après 20 ans dans les forêts et les savanes du Népal, à pister tigres, rhinocéros unicornes, et autres léopards, il a à nouveau des fourmis dans les jambes. Il reprend son sac à dos et devient guide en Arctique et en Antarctique. Au menu de ce 2e épisode avec Kris, la sterne arctique, la petite mouette qui a le record de migration toute catégories : 80 000 km par an du pôle nord au pôle sud. Nous allons aussi bien sûr parler de l’ours blanc, du renard polaire, du lemming et de ses migrations spectaculaires, du harfang, la chouette des neiges, du morse et de son baculum, son spéctaculaire os pénien. Nous dirons aussi un mot du mystérieux requin du Groenland, un créature mal connue, aveugle, et qui aurait lui le record de longévité des vertébrés : près de 400 ans.
Kris de Bardia est un bourlingueur au départ. Il y a 20 ans, au cours d’une rando en forêt au Népal, il rencontre sans s'y attendre un tigre du Bengale, à qq mètres. La rencontre vire à l’expérience mystique et infléchit le cours de sa vie. Kris pose son backpack à Bardia au Népal, près du grand parc national du même nom. Il y achète un hôtel et va y travailler 20 ans comme guide animalier. Armé d’un simple bâton, il pratique l’approche à pied des animaux. Il permet à des milliers de curieux et de pasionnés de rencontrer le tigre du Bengale, son animal totem, sur lequel il a écrit un livre, mais aussi le rarissime rhinocéros unicorne, le léopard, l’éléphant d’Asie et bien d'autres animaux du Terrai, les savanes et forêts du sud du Népal.
Le coronavirus est loin d’être la première pandémie de l’ère moderne. Deux épidémies de grippe ont parcouru le monde à la fin des années 1950, et dix ans plus tard à la fin des années 1960 : la grippe asiatique puis la grippe de Hong Kong. (Rediffusion du 19/04/2020) Chacune de ces épidémies a fait entre 1 et 4 millions de morts dans le monde. Des épidémies un peu oubliées, mais que l’on peut très facilement comparer à celle du coronavirus aujourd’hui. Voici, en plus de la chronique Fréquence Asie que Christophe Paget a consacrée à ces deux pandémies, l’interview qu’il a réalisée avec Patrice Bourdelais, historien et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). RFI : Le coronavirus, comme la grippe asiatique ou la grippe de Hong Kong, vient de Chine. Est-ce que c’est une coïncidence ? Patrice Bourdelais : Au fond, toutes les grandes épidémies connaissent des sortes de « niches écologiques » : le choléra c’est plutôt le Bengale, Ebola l’Afrique centrale, et la Chine historiquement a donné naissance à pratiquement tous les virus grippaux. Même la grippe de Russie, qui atteint l’Europe en 1889-90 venait visiblement de la Chine centrale, tout comme la grippe asiatique qui atteint l’Europe en 1957-58 et dix ans plus tard la grippe dite de Hong Kong, qui atteint l’Europe en 1969, mais démarre en Chine centrale aux alentours du mois de février 1968, pendant la Révolution culturelle. Quels chemins ces deux épidémies ont-elles employés pour faire le tour du monde, et est-ce qu’ils ressemblent à celui pris ces derniers mois par le coronavirus ? Une épidémie au fond suit les grandes voies d’échange et de communication, donc très classiquement les caravanes autrefois, puis les grandes voies de l’échange marchand, mais aussi les déplacements des troupes militaires et les grands pèlerinages. Et donc ces épidémies sortent toujours par Hong Kong, qui est une place qui rayonne beaucoup. À partir de là, elles se dirigent classiquement vers le Japon, puis (ou en même temps) vers le sud-est asiatique : Vietnam, Singapour, Australie, Inde, Iran, puis les États-Unis, l’Europe, l’Afrique. La pandémisation se fait toujours de la même manière, à peu de choses près. Et en fait ce sont les soldats américains revenant de la guerre du Vietnam qui ont apporté le virus de la grippe de Hong Kong aux États-Unis. Oui, Le Vietnam avait été contaminé à partir de Hong Kong et de la Chine, et les soldats rentrant sur leurs bases en Californie rapportent l’épidémie au mois de septembre 1968. À partir de là, l’épidémie se diffuse aux États-Unis, au point qu’en décembre elle va faire 50 000 morts – donc c’est quand même une épidémie sérieuse, même à l’échelle des États-Unis. Elle se dirige ensuite vers l’Europe. Et est-ce que ces virus ont voyagé aussi rapidement que le coronavirus aujourd’hui ? Il y a deux facteurs importants : la rapidité des transports aériens et aussi le nombre de personnes transportées. Il y a eu un grand développement de ce mode de transport entre les deux épidémies, en 1968 il est assez rapide et surtout utilisé. Certes, ça n’a rien à voir avec la croissance que nous avons connue depuis le début des années 2000, mais l’épidémie de grippe hongkongaise est la première qui se déplace à la vitesse d’un avion de ligne. Est-ce que ces deux pandémies sont aussi graves, ou même plus graves, que celles du coronavirus ? Le nombre de morts est toujours sujet à caution : autant on connaît à peu près le nombre de victimes dans les pays occidentaux, autant quand il s’agit de collecter le nombre de décès en Afrique ou d’autres régions du monde (Asie, etc.), c’est beaucoup plus difficile, d’où l’utilisation de fourchettes. Par exemple pour la grippe asiatique, le chiffre de l’OMS est à quatre millions de morts, mais la fourchette va d’un à quatre millions. La grippe de Hong Kong fait moins de morts, autour d’un million, mais les estimations vont jusqu’à quatre. Ça veut dire simplement que ce sont deux grandes pandémies du XXe siècle. Qu’en est-il des conséquences économiques ? La grippe asiatique a eu des conséquences, par exemple boursières, avec un effondrement des cours - moins en France qu’à New York et à Londres, parce que l’effondrement était plus important dans les grandes places boursières que dans les plus petites – et Paris était plus petite… Mais il y a eu arrêt de l’activité, évidemment, sans pour autant qu’il y ait ce que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire des mesures d’arrêt de l’économie par confinement. La grosse différence est là quand même : ce modèle de confinement donné par la Chine de contrôle de l’épidémie et qui a été remis en selle en Europe par les Italiens et les Français. Abandonné depuis le XIXe siècle, ce vieux modèle médiéval avait été créé par les Italiens pour le contrôle des pestes : par quarantaine, lazaret (établissement de mise en quarantaine), cordon sanitaire. Il avait été abandonné, par l’Angleterre en particulier, vers 1860, et c’est le modèle anglais qui est ensuite devenu le grand modèle de gestion des épidémies : un système de néo-quarantaine, avec une visite médicale pour tout bateau arrivant dans un port anglais. Les personnes malades sont envoyées dans des « Fever Hospitals », aux autres on demande une adresse à laquelle ils peuvent être visités pour que leur état soit contrôlé pendant la semaine d’après. C’est ce système beaucoup plus souple, qui n’entravait pas le commerce et les échanges, qui a été maintenu jusqu’à il y a quelques mois. Donc nous sommes dans une situation radicalement nouvelle sur le plan historique : c’est une vraie rupture, qui nous renvoie à plus d’un siècle et demi en arrière, aux épidémies de choléra de 1831-32 en Europe. Vous parliez des effondrements boursiers lors de la grippe asiatique, lors de celle de Hong Kong dix ans plus tard, en France, l’économie est touchée ? Touchée, mais pas stoppée. On note que dans la région toulousaine il y a 15 % des cheminots qui sont grippés, donc il y a des trains annulés. On sait que cette épidémie suscite beaucoup d’arrêts de travail au point que la Caisse d’assurance maladie est obligée de fermer ses portes pendant toute la durée des vacances de Noël. La capacité industrielle baisse, elle est notable, mais il n’y a pas cet arrêt général, ces fermetures d’usines comme c’est aujourd’hui le cas. Les usines tournaient avec 20 % de personnel en moins. En France en tous cas, à la fin des années 1960, ni la presse ni le gouvernement ne semblent prendre la pandémie au sérieux… La grippe asiatique de 1957-1958 avait, elle, été traitée parce que la hantise de la grippe espagnole était toujours là – elle ne date que de quelques dizaines d’années. En outre les antibiotiques venaient d’être mis au point, et de nouvelles familles d’antibiotiques apparaissent tous les deux ans ou presque, donc il y avait une forme d’assurance sur le fait qu’on allait pouvoir faire face à cette grippe, en particulier en diminuant la mortalité grâce aux antibiotiques. Le milieu médical et pasteurien se mobilise, il venait de préparer des vaccins… Et finalement c’est une grippe qui passe ; elle fait quand même pas mal de morts (entre 15 et 20 000 quand même en France), mais que moins que la grippe de Hong Kong, beaucoup plus grave : 25 000 morts en décembre, 6 200 morts à la fin de l’épidémie en janvier. La grippe de Hong Kong qui sera donc elle, au contraire, peu médiatisée. Le politique gère à ce moment-là l’après-68, avec un mouvement social toujours présent. Le général De Gaulle est parti en avril, Georges Pompidou est arrivé aux élections de juin, et Jacques Chaban Delmas a lancé son grand projet de société nouvelle en septembre. L’agenda politique occupe tout le champ médiatique, politique et social, du coup le sanitaire n’a plus sa place. Même chose dans le monde où l’attention est focalisée sur les guerres – celle du Biafra par exemple. En plus on est là sur les dernières années d’une foi dans le progrès scientifique et médical telle que l’on pensait que l’on allait non pas contrôler, mais éradiquer toutes les maladies infectieuses (on n’a finalement réussi que pour la variole, et presque pour la poliomyélite). Comment l’Asie a vécu cette épidémie de grippe de Hong Kong ? Leur terreur, c’était la Révolution culturelle en Chine, et tous les troubles qu’elle engendrait. Évidemment, à partir du moment où la Chine « exporte » via Hong Kong son virus de grippe, la tension et la vigilance sont importantes, avec aux premières loges évidemment les gens de Hong Kong – encore sous contrôle anglais à ce moment-là. Mais aussi les Japonais avec leurs grands scientifiques et leur tradition de forte recherche dans le domaine de la bactériologie. Et puis aussi un comportement qui respecte des distances physiques ; et il y a un port du masque généralisé très tôt au Japon comme modèle de prévention, on voit tous ces Japonais masqués aux actualités au moment de la grippe de Hong Kong. Dans le pays, l’hygiène publique est très forte depuis le début du XXe siècle. Pour ce qui est de la Chine, elle ne gère plus rien à ce moment-là : les Gardes rouges sont partis vers les grandes villes chinoises, la structure du Parti communiste dans ces grandes villes est contestée, voire renversée. Il n’y a aucune place pour le sanitaire à ce moment-là en Chine. On a des estimations des chiffres de contaminations et de décès, mais tellement fantaisistes à mon avis que c’est peine perdue. Et Taïwan ? En Chine, pendant toute la période antérieure de grippe asiatique, il y avait aussi des dangers de peste et de choléra. Donc, à Taïwan, qui se protège beaucoup de la Chine, vous aviez une très grande vigilance sur le plan de la santé publique : les Taïwanais traquent vraiment de façon méticuleuse tout immigrant ou personne revenant de Chine continentale. Ils sont soumis à des examens médicaux et des quarantaines pour éviter l’importation de cas de choléra et de peste, mais aussi de grippe, fréquentes dans cette région. Il y a donc une sorte de « compétences acquises », puisque vous l’avez vu, Taiwan a géré l’épidémie de Covid-19 plutôt très bien. Avec évidemment des méthodes qui peuvent parfois nous choquer, parce qu’elles privilégient toujours l’intérêt collectif sur les libertés individuelles – et on sait que c’est un couple en tension dès qu’il y a une épidémie à gérer. Mais les résultats pour l’instant du Japon, de la Corée du Sud, mais aussi de Taïwan sont assez remarquables et montrent qu’il y a sûrement plusieurs modèles de gestion d’une épidémie. Qu’est-ce que ces deux pandémies nous ont appris, qu’est-ce qu’elles ont changé ? La grippe de Hong Kong a donné beaucoup de renseignements et permis de commencer à modéliser les épidémies de grippe, ce qui était important sur le plan épidémiologique. Cette deuxième grippe a convaincu aussi qu’il fallait industrialiser la production de vaccins, puisque les laboratoires Mérieux et Pasteur n’étaient pas capables à ce moment-là de fournir suffisamment de doses pour vacciner quelques millions de Français. En outre, on s’est aperçu aussi en 1968-69 en particulier qu’il y avait une surmortalité des personnes âgées, et c’est à partir de la grippe de Hong Kong qu’on leur a fortement conseillé de se faire vacciner contre la grippe. D’ailleurs quelques années plus tard, en 1984, la vaccination contre la grippe sera remboursée pour les personnes de plus de 75 ans par la sécurité sociale.
Grand reportage en Inde. À la rencontre de celles et ceux qui aiment et font vivre la langue et la littérature française, traducteurs, libraires, éditeurs, professeurs et étudiants, que ce soit à New Delhi, Mumbaï et Calcutta. Tour d'horizon de la francophilie en Inde avec : * Rajeesh Sharma à New Delhi, directeur de la collection "Lettres indiennes" chez Actes Sud. * Aban Davar, professeure de français à Mumbaï, traductrice interprète et secrétaire honoraire du "Cercle littéraire". * Jagdish Narayan Sarma, traducteur de "La Tentation de l'Inde" d'André Malraux en hindi. * Chinmoy Guha, traducteur et professeur à Calcutta, spécialiste entre autres de la correspondance entre Tagore et Romain Rolland, publiée sous le titre "Bridging East and West: Rabindranath Tagore and Romain Rolland Correspondence 1919-1940". * Kanchana Mukhopadhyay, unique libraire francophone en Inde, installée à Calcutta, Bingsha Shatabdi. Également traductrice, auteure, elle est présidente de l’Alliance française du Bengale.
Au Pérou : dans la vallée du Salkantay, splendide lieu de randonnée vers le Machu Picchu, les habitants subissent de plein fouet les effets du dérèglement climatique. C'est un reportage de Marion Esnault et Martine Béguin.Un nouvel épisode la série Human & Climate change stories. Delta du golfe du Bengale : ce delta bordé par l'Inde et le Bangladesh est le plus peuplé du monde. Dévasté par un cyclone fin mai 2020 et des inondations récurrentes, les habitants font face à une autre menace : la salination. Un phénomène qui va s'aggraver avec le dérèglement climatique. Les explications de Fabien Durand, océanographe, spécialiste des évènements extrêmes dans les grands deltas à l'IRD.L'hypocrisie de la France au Mozambique : d'immenses réserves de gaz ont été découvertes, il y a 10 ans, au large du Mozambique. Malgré les discours écologiques d'Emmanuel Macron, l'État français soutient financièrement l'exploitation de ces gisements au profit de multinationales françaises et au détriment des populations locales et du climat. Les explications de Cécile Marchand, co-auteur du rapport publié par Les Amis de la Terre. → À lire ici.
En Bretagne, cet écrivain belge livre son diagnostic sur les séquelles du confinement : « une aversion pour toute forme d'enfermement », qui invite la société à l'ouverture totale.« Tu crois qu'on contrôle la technologie où que la technologie nous contrôle ? » Si on y réfléchit, cette question très en vogue donne le tournis – d'autant plus quand on réalise qu'elle est posée, cette fois, dans un livre pour enfants à partir de 4 ans. Intitulé Tu crois quoi ?, écrit par Charly Delwart et illustré par Camille de Cussac, ce recueil tout doux de trente-cinq questions métaphysico-poétiques est sorti le 12 mars, soit quatre jours avant le confinement, aux éditions Marcel et Joachim. Pour cette même maison, l'écrivain belge signait en octobre dernier un autre ouvrage troublant, avec les dessins d'Elo et cette problématique extrêmement contemporaine : Mais ils sont où ?, dans lequel cinq animaux partent en vadrouille mais finissent tous par disparaître, un par un. Ont-ils été interpellés par la maréchaussée ? Ou se sont-ils reconfinés ?L'envie de grand air est pourtant, désormais, irrésistible. Deux mois de réclusion semi-volontaire n'ont-ils pas laissé, pour certains, des séquelles irrémédiables ? « Un sentiment de claustrophobie mondial, une aversion pour toute forme d'enfermement » ? C'est l'hypothèse formulée, en Bretagne, par l'auteur de Chut (Seuil, 2015) ou de Databiographie (Flammarion, 2019). Ascenseurs, tunnels, avions, tout espace clos nous paraîtra insupportable. « Au point qu'on pourra dire : “Je connais quelqu'un qui n'est pas claustrophobe.” » La société sera donc obligée de se réorganiser, de la sphère domestique (portes et fenêtres ne seront plus jamais fermées) aux déplacements professionnels (considérablement réduits). Aurons-nous, alors, les yeux grands ouverts sur tout le reste ?Pour écouter Charly Delwart se passionner sur Nova pour les habitants de l'île des Sentinelles, confinés ultimes à l'air libre du golfe du Bengale, c'est ici.Visuel © Kill Bill 2, de Quentin Tarantino (2004). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le coronavirus est loin d’être la première pandémie de l’ère moderne. Deux épidémies de grippe ont parcouru le monde à la fin des années 1950, et dix ans plus tard à la fin des années 1960 : la grippe asiatique puis la grippe de Hong Kong. Chacune de ces épidémies a fait entre 1 et 4 millions de morts dans le monde. Des épidémies un peu oubliées, mais que l’on peut très facilement comparer à celle du Coronavirus aujourd’hui. Voici, en plus de la chronique Fréquence Asie que Christophe Paget a consacré à ces deux pandémies, l’interview qu’il a réalisée avec Patrice Bourdelais, historien et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). RFI : Le coronavirus, comme la grippe asiatique ou la grippe de Hong Kong, vient de Chine. Est-ce que c’est une coïncidence ? Patrice Bourdelais : Au fond, toutes les grandes épidémies connaissent des sortes de « niches écologiques » : le choléra c’est plutôt le Bengale, Ebola l’Afrique centrale, et la Chine historiquement a donné naissance à pratiquement tous les virus grippaux. Même la grippe de Russie, qui atteint l’Europe en 1889-90 venait visiblement de la Chine centrale, tout comme la grippe asiatique qui atteint l’Europe en 1957-58 et dix ans plus tard la grippe dite de Hong Kong, qui atteint l’Europe en 1969, mais démarre en Chine centrale aux alentours du mois de février 1968, pendant la Révolution culturelle. Quels chemins ces deux épidémies ont-elles employés pour faire le tour du monde, et est-ce qu’ils ressemblent à celui pris ces derniers mois par le coronavirus ? Une épidémie au fond suit les grandes voies d’échange et de communication, donc très classiquement les caravanes autrefois, puis les grandes voies de l’échange marchand, mais aussi les déplacements des troupes militaires et les grands pèlerinages. Et donc ces épidémies sortent toujours par Hong Kong, qui est une place qui rayonne beaucoup. À partir de là, elles se dirigent classiquement vers le Japon, puis (ou en même temps) vers le sud-est asiatique : Vietnam, Singapour, Australie, Inde, Iran, puis les États-Unis, l’Europe, l’Afrique. La pandémisation se fait toujours de la même manière, à peu de choses près. Et en fait ce sont les soldats américains revenant de la guerre du Vietnam qui ont apporté le virus de la grippe de Hong Kong aux États-Unis. Oui, Le Vietnam avait été contaminé à partir de Hong Kong et de la Chine, et les soldats rentrant sur leurs bases en Californie rapportent l’épidémie au mois de septembre 1968. À partir de là, l’épidémie se diffuse aux États-Unis, au point qu’en décembre elle va faire 50 000 morts – donc c’est quand même une épidémie sérieuse, même à l’échelle des États-Unis. Elle se dirige ensuite vers l’Europe. Et est-ce que ces virus ont voyagé aussi rapidement que le coronavirus aujourd’hui ? Il y a deux facteurs importants : la rapidité des transports aériens et aussi le nombre de personnes transportées. Il y a eu un grand développement de ce mode de transport entre les deux épidémies, en 1968 il est assez rapide et surtout utilisé. Certes, ça n’a rien à voir avec la croissance que nous avons connue depuis le début des années 2000, mais l’épidémie de grippe hongkongaise est la première qui se déplace à la vitesse d’un avion de ligne. Est-ce que ces deux pandémies sont aussi graves, ou même plus graves, que celles du coronavirus ? Le nombre de morts est toujours sujet à caution : autant on connaît à peu près le nombre de victimes dans les pays occidentaux, autant quand il s’agit de collecter le nombre de décès en Afrique ou d’autres régions du monde (Asie, etc.), c’est beaucoup plus difficile, d’où l’utilisation de fourchettes. Par exemple pour la grippe asiatique, le chiffre de l’OMS est à quatre millions de morts, mais la fourchette va d’un à quatre millions. La grippe de Hong Kong fait moins de morts, autour d’un million, mais les estimations vont jusqu’à quatre. Ça veut dire simplement que ce sont deux grandes pandémies du XXe siècle. Qu’en est-il des conséquences économiques ? La grippe asiatique a eu des conséquences, par exemple boursières, avec un effondrement des cours - moins en France qu’à New York et à Londres, parce que l’effondrement était plus important dans les grandes places boursières que dans les plus petites – et Paris était plus petite… Mais il y a eu arrêt de l’activité, évidemment, sans pour autant qu’il y ait ce que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire des mesures d’arrêt de l’économie par confinement. La grosse différence est là quand même : ce modèle de confinement donné par la Chine de contrôle de l’épidémie et qui a été remis en selle en Europe par les Italiens et les Français. Abandonné depuis le XIXe siècle, ce vieux modèle médiéval avait été créé par les Italiens pour le contrôle des pestes : par quarantaine, lazaret (établissement de mise en quarantaine), cordon sanitaire. Il avait été abandonné, par l’Angleterre en particulier, vers 1860, et c’est le modèle anglais qui est ensuite devenu le grand modèle de gestion des épidémies : un système de néo-quarantaine, avec une visite médicale pour tout bateau arrivant dans un port anglais. Les personnes malades sont envoyées dans des « Fever Hospitals », aux autres on demande une adresse à laquelle ils peuvent être visités pour que leur état soit contrôlé pendant la semaine d’après. C’est ce système beaucoup plus souple, qui n’entravait pas le commerce et les échanges, qui a été maintenu jusqu’à il y a quelques mois. Donc nous sommes dans une situation radicalement nouvelle sur le plan historique : c’est une vraie rupture, qui nous renvoie à plus d’un siècle et demi en arrière, aux épidémies de choléra de 1831-32 en Europe. Vous parliez des effondrements boursiers lors de la grippe asiatique, lors de celle de Hong Kong dix ans plus tard, en France, l’économie est touchée ? Touchée, mais pas stoppée. On note que dans la région toulousaine il y a 15 % des cheminots qui sont grippés, donc il y a des trains annulés. On sait que cette épidémie suscite beaucoup d’arrêts de travail au point que la Caisse d’assurance maladie est obligée de fermer ses portes pendant toute la durée des vacances de Noël. La capacité industrielle baisse, elle est notable, mais il n’y a pas cet arrêt général, ces fermetures d’usines comme c’est aujourd’hui le cas. Les usines tournaient avec 20 % de personnel en moins. En France en tous cas, à la fin des années 1960, ni la presse ni le gouvernement ne semblent prendre la pandémie au sérieux… La grippe asiatique de 1957-1958 avait, elle, été traitée parce que la hantise de la grippe espagnole était toujours là – elle ne date que de quelques dizaines d’années. En outre les antibiotiques venaient d’être mis au point, et de nouvelles familles d’antibiotiques apparaissent tous les deux ans ou presque, donc il y avait une forme d’assurance sur le fait qu’on allait pouvoir faire face à cette grippe, en particulier en diminuant la mortalité grâce aux antibiotiques. Le milieu médical et pasteurien se mobilise, il venait de préparer des vaccins… Et finalement c’est une grippe qui passe ; elle fait quand même pas mal de morts (entre 15 et 20 000 quand même en France), mais que moins que la grippe de Hong Kong, beaucoup plus grave : 25 000 morts en décembre, 6 200 morts à la fin de l’épidémie en janvier. La grippe de Hong Kong qui sera donc elle, au contraire, peu médiatisée. Le politique gère à ce moment-là l’après-68, avec un mouvement social toujours présent. Le général De Gaulle est parti en avril, Georges Pompidou est arrivé aux élections de juin, et Jacques Chaban Delmas a lancé son grand projet de société nouvelle en septembre. L’agenda politique occupe tout le champ médiatique, politique et social, du coup le sanitaire n’a plus sa place. Même chose dans le monde où l’attention est focalisée sur les guerres – celle du Biafra par exemple. En plus on est là sur les dernières années d’une foi dans le progrès scientifique et médical telle que l’on pensait que l’on allait non pas contrôler, mais éradiquer toutes les maladies infectieuses (on n’a finalement réussi que pour la variole, et presque pour la poliomyélite). Comment l’Asie a vécu cette épidémie de grippe de Hong Kong ? Leur terreur, c’était la Révolution culturelle en Chine, et tous les troubles qu’elle engendrait. Évidemment, à partir du moment où la Chine « exporte » via Hong Kong son virus de grippe, la tension et la vigilance sont importantes, avec aux premières loges évidemment les gens de Hong Kong – encore sous contrôle anglais à ce moment-là. Mais aussi les Japonais avec leurs grands scientifiques et leur tradition de forte recherche dans le domaine de la bactériologie. Et puis aussi un comportement qui respecte des distances physiques ; et il y a un port du masque généralisé très tôt au Japon comme modèle de prévention, on voit tous ces Japonais masqués aux actualités au moment de la grippe de Hong Kong. Dans le pays, l’hygiène publique est très forte depuis le début du XXe siècle. Pour ce qui est de la Chine, elle ne gère plus rien à ce moment-là : les Gardes rouges sont partis vers les grandes villes chinoises, la structure du Parti communiste dans ces grandes villes est contestée, voire renversée. Il n’y a aucune place pour le sanitaire à ce moment-là en Chine. On a des estimations des chiffres de contaminations et de décès, mais tellement fantaisistes à mon avis que c’est peine perdue. Et Taïwan ? En Chine, pendant toute la période antérieure de grippe asiatique, il y avait aussi des dangers de peste et de choléra. Donc, à Taïwan, qui se protège beaucoup de la Chine, vous aviez une très grande vigilance sur le plan de la santé publique : les Taïwanais traquent vraiment de façon méticuleuse tout immigrant ou personne revenant de Chine continentale. Ils sont soumis à des examens médicaux et des quarantaines pour éviter l’importation de cas de choléra et de peste, mais aussi de grippe, fréquentes dans cette région. Il y a donc une sorte de « compétences acquises », puisque vous l’avez vu, Taiwan a géré l’épidémie de Covid-19 plutôt très bien. Avec évidemment des méthodes qui peuvent parfois nous choquer, parce qu’elles privilégient toujours l’intérêt collectif sur les libertés individuelles – et on sait que c’est un couple en tension dès qu’il y a une épidémie à gérer. Mais les résultats pour l’instant du Japon, de la Corée du Sud, mais aussi de Taïwan sont assez remarquables et montrent qu’il y a sûrement plusieurs modèles de gestion d’une épidémie. Qu’est-ce que ces deux pandémies nous ont appris, qu’est-ce qu’elles ont changé ? La grippe de Hong Kong a donné beaucoup de renseignements et permis de commencer à modéliser les épidémies de grippe, ce qui était important sur le plan épidémiologique. Cette deuxième grippe a convaincu aussi qu’il fallait industrialiser la production de vaccins, puisque les laboratoires Mérieux et Pasteur n’étaient pas capables à ce moment-là de fournir suffisamment de doses pour vacciner quelques millions de Français. En outre, on s’est aperçu aussi en 1968-69 en particulier qu’il y avait une surmortalité des personnes âgées, et c’est à partir de la grippe de Hong Kong qu’on leur a fortement conseillé de se faire vacciner contre la grippe. D’ailleurs quelques années plus tard, en 1984, la vaccination contre la grippe sera remboursée pour les personnes de plus de 75 ans par la sécurité sociale.
Doing Bits with Eshaan Akbar and Vittorio Angelone is a live broadcast event featuring top comedians working on brand new joke ideas that are quarantined in our heads until further notice.It might be offensive first time round, it might not come out right on the first go but we're here to figure it out and find the funny with feedback from you.This week we are joined by Tez Ilyas.Tehzeeb "Tez" Ilyas is a British stand-up comedian of Pakistani descent. He currently presents a satirical comedy show that mixes sketches and current affairs, called The Tez O'Clock Show on Channel 4
Rendez vous très attendu par les abonnés des médiathèques de la ville d’Antony (92)avec une formule inaugurée l’an dernier, qui ne change pas et comprend 10 romans parmi lesquels vous choisirez votre préféré : Natacha Appanah, avec Le ciel par-dessus le toit Laurent Binet, avec Civilizations Franck Bouysse, avec Né d’aucune femme Jonathan Coe avec Le coeur de l’Angleterre William Melvin Kelley avec Un autre tambour Abir Mukherjee avec L’attaque du Calcuta Darjeeling Line Papin, avec Les os des filles Joseph Ponthus, avec A la ligne Alexis Ragougneau, avec Opus 77 Schlomo Sand avec La mort du Khazar rouge La sélection est représentative de la production littéraire de toute l’année 2019, pas uniquement française puisque 4 sur 10 ont été écrit dans une autre langue. Trois ont déjà remporté un Prix, mais que cela ne vous influence surtout pas ! Il y en a pour tous les goûts : genre policier ou fort suspense, chroniques familiales ou choix de vie, romans historiques ou de fiction, osant revisiter l’histoire ou même la modifier. Ils vous inciteront à voyager au Bengale, en Israël, en Angleterre, au Vietnam, en Amérique du Nord et du Sud. Vous pouvez découvrir mes avis, en lisant sur mon blog, A bride abattue, rubrique « millefeuille » les chroniques que je publierai au fur et à mesure de mes lectures. Celle de A la ligne est déjà publiée … depuis le 2 juin dernier. Le prix se déroulera tout au long du printemps 2020 dans les deux médiathèques d'Antony. Un auteur de la sélection viendra à la rencontre des lecteurs à une date qui sera bientôt révélée. Une discussion gourmande est programmée le samedi 28 mars à 10h30 à la médiathèque Anne Fontaine. Le vote sera ouvert du 4 avril au 15 mai, sur place ou en ligne sur le site Internet des médiathèques. Le lauréat sera annoncé le samedi 16 mai à 10h30. Un tirage au sort, parmi les bulletins de vote, permettra à 10 votants de remporter des Chèques Lire, valables à la librairie La Passerelle d’Antony. Bonnes lectures ! Bonnes découvertes !
Rendez vous très attendu par les abonnés des médiathèques de la ville d'Antony (92)avec une formule inaugurée l'an dernier, qui ne change pas et comprend 10 romans parmi lesquels vous choisirez votre préféré : Natacha Appanah, avec Le ciel par-dessus le toit Laurent Binet, avec Civilizations Franck Bouysse, avec Né d'aucune femme Jonathan Coe avec Le coeur de l'Angleterre William Melvin Kelley avec Un autre tambour Abir Mukherjee avec L'attaque du Calcuta Darjeeling Line Papin, avec Les os des filles Joseph Ponthus, avec A la ligne Alexis Ragougneau, avec Opus 77 Schlomo Sand avec La mort du Khazar rouge La sélection est représentative de la production littéraire de toute l'année 2019, pas uniquement française puisque 4 sur 10 ont été écrit dans une autre langue. Trois ont déjà remporté un Prix, mais que cela ne vous influence surtout pas ! Il y en a pour tous les goûts : genre policier ou fort suspense, chroniques familiales ou choix de vie, romans historiques ou de fiction, osant revisiter l'histoire ou même la modifier. Ils vous inciteront à voyager au Bengale, en Israël, en Angleterre, au Vietnam, en Amérique du Nord et du Sud. Vous pouvez découvrir mes avis, en lisant sur mon blog, A bride abattue, rubrique « millefeuille » les chroniques que je publierai au fur et à mesure de mes lectures. Celle de A la ligne est déjà publiée … depuis le 2 juin dernier. Le prix se déroulera tout au long du printemps 2020 dans les deux médiathèques d'Antony. Un auteur de la sélection viendra à la rencontre des lecteurs à une date qui sera bientôt révélée. Une discussion gourmande est programmée le samedi 28 mars à 10h30 à la médiathèque Anne Fontaine. Le vote sera ouvert du 4 avril au 15 mai, sur place ou en ligne sur le site Internet des médiathèques. Le lauréat sera annoncé le samedi 16 mai à 10h30. Un tirage au sort, parmi les bulletins de vote, permettra à 10 votants de remporter des Chèques Lire, valables à la librairie La Passerelle d'Antony. Bonnes lectures ! Bonnes découvertes !
Vous avez raté le direct ? Pas de problème ! Le fantôme des “popcasts” passés vous invite à un grand rassemblement de spectres, esprits frappeurs et autres revenants. Au programme des festivités...• LE TOUR D’ÉCROU : classique de la littérature fantastique anglo-saxonne à l’origine de bien des cauchemars.https://www.senscritique.com/livre/Le_Tour_d_ecrou/112717• THE PHANTOM : super-héros “pulp” qui — contrairement aux rumeurs — n’a jamais posé un pied au Bengale (tiens donc ?).https://www.senscritique.com/groupe/Le_Fantome_du_Bengale/3044• FANTÔMES CONTRE FANTÔMES : avant de jouer au troll, Peter Jackson faisait semblant de nous faire peur avec Michael J. Fox et Jeffrey Combs... pour notre plus grand plaisir.https://www.senscritique.com/film/Fantomes_contre_fantomes/441216• SILENT HILL 2 : face aux fantômes du passé, un jeu vidéo coûte moins cher qu’une thérapie !https://www.senscritique.com/jeuvideo/Silent_Hill_2/112983PopCie revient mardi 19 novembre de 18h30 à 20h00 sur Ouest Track Radio pour un nouveau sujet tout beau, tout pop… et rassembleur ?
Monowelle 187 zu unserer neuen Katze, Avengers Endgame, Podcast News und Podcastempfehlung Landfunker
Monowelle 187 zu unserer neuen Katze, Avengers Endgame, Podcast News und Podcastempfehlung Landfunker
Une opération sous hypnose, la vie sur Mars et les tigres du Bengale, voici votre concentré d’actualités scientifiques pour ce 26 septembre.
Rencontre avec Fanny Lefort, scénariste, réalisatrice et ex-animatrice. Découverte d’une autodidacte aux idées plein la tête, qui tripe sur la direction d’acteurs, Amélie Poulain (comme moi!) et les feux de Bengale. Animé par Élise Madé. madecouverte.ca
Suite de notre série consacrée au Salon de Montrouge, avec une déouverte de l’artiste Thomas Wattebled, qui présentait pendant le selon deux oeuvres éloignées par leur format... mais pas forcément par leur sens ! Le site de Thomas Wattebled : http://thomaswattebled.com
La talentueuse et sympathique Joannie Benoît lançait la semaine dernière son album « Feux de Bengale ». Emilie jase avec elle des chansons de cet album, des auteurs qui y ont collaboré, le tout avec la sélection musicale de Joannie.
La talentueuse et sympathique Joannie Benoît lançait la semaine dernière son album « Feux de Bengale ». Emilie jase avec elle des chansons de cet album, des auteurs qui y ont collaboré, le tout avec la sélection musicale de Joannie.
Cette semaine, Mathieu Caron reçoit Joannie Benoit! Découverte en 2012, lors de la dernière édition de «Star Académie», la chanteuse présente maintenant un deuxième album intitulé «Feux de Bengale».
Durée : 57:33 - FrancoSUN, le tour de France musical de SUN ! A travers les nouveautés de la scène hexagonale, ce FrancoSUN #11 vous emmène à Soorts (Landes), Bordeaux, Besançon, Paris, Saint-Malo, Rennes et donc à Nantes. A l'affiche cette semaine : VOYOV (groupe local de la semaine), HHH, Saint DX, Charlotte Gainsbourg, Concorde, Clement Froissart, Le Peuple de l'Herbe (FrancoSUN voyage dans le temps), Bengale, Aldebert, Eddy de Pretto, Feu! Chatterton, Broken Back et Layenn. La playlist complète (avec des extraits) est juste sous le podcast (sur le site de SUN). Continuez à nous proposer des titres ici : francosun@lesonunique.com ou là : www.facebook.com/francosun.lundi20h
Durée : 57:33 - FrancoSUN, le tour de France musical de SUN ! A travers les nouveautés de la scène hexagonale, ce FrancoSUN #11 vous emmène à Soorts (Landes), Bordeaux, Besançon, Paris, Saint-Malo, Rennes et donc à Nantes. A l'affiche cette semaine : VOYOV (groupe local de la semaine), HHH, Saint DX, Charlotte Gainsbourg, Concorde, Clement Froissart, Le Peuple de l'Herbe (FrancoSUN voyage dans le temps), Bengale, Aldebert, Eddy de Pretto, Feu! Chatterton, Broken Back et Layenn. La playlist complète (avec des extraits) est juste sous le podcast (sur le site de SUN). Continuez à nous proposer des titres ici : francosun@lesonunique.com ou là : www.facebook.com/francosun.lundi20h
Émission spéciale de mi-année... avec des fraises! On passe du Samuele, Les Louanges, Fouki, Bengale, Juniore, Blondino, Fishbach, Mac DeMarco, Sampha, Thundercat, Kelly Lee Owens, Jacques Greene, Heat, Vagabon.
Émission spéciale de mi-année... avec des fraises! On passe du Samuele, Les Louanges, Fouki, Bengale, Juniore, Blondino, Fishbach, Mac DeMarco, Sampha, Thundercat, Kelly Lee Owens, Jacques Greene, Heat, Vagabon.
Cargado de suculentas novedades llega el programa de esta semana. En el apartado nacional estrenamos lo nuevo de Los Planetas, Lori Meyers, Tachenko, Supertennis, Anntona, Disciplina Atlántico, Johny B Zero, Vaho, Enzel, Joan Queralt & the Seasicks, The Grooves, Les Castizos feat. Aly Eckman, Begun, Conmutadores, Berautiful Señoritas, My Expansive Awareness y Lúa Gramer. Además lo completamos con un disco de Criaturas Celestiales que cumple ahora 15 años y recordando a Bimba Bosé con su banda The Cabriolets. En el apartado internacional los protagonistas son The XX, Arcade Fire, Sohn, Mick Harvey, The Gift, Laura Marling, Juniore y Soft Regime. Y completamos la actualidad con Bengale como recomendación del Instituto Francés de Valencia.
A young woman deals with a breakup the only way she knows how—like a journalist. This story was reported by Ellen Mayer, and produced by Sophie Nikitas, with editing help from Nancy Rosenbaum. Music from Maya Weisinger, Randy Dever, and Doge Lounge. Additional music—Bengale, Alan Singley, and johnny_ripper—from the Free Music Archive.
Two people grow up in conservative Christian households on opposite sides of the country. They both use online dating to find gay relationships. While one of them knows what he wants, the other one isn't so sure. Produced by Sophie Nikitas. Editing by Rob McGinley Myers and Britta Greene. Music courtesy of Free Music Archive. "Puzzles" by Fragile Tom "Jetaimemonamourlavieestbelle" by Bengale "back to the start," "vhs," "cloudgazer," and "a void" by johnny_ripper "tea tea tea" by chapelier fou "Distinguishing beams, Destination Spangles, The glint of cycles" by Project 5am
Black men are far less likely to get matches and responses on dating apps. So a college student in Indiana tries a different tactic on Tinder. Produced by Sophie Nikitas. Editing help from Rob McGinley Myers and Britta Greene. Music by Project 5am, johnny_ripper, Bengale, Infecticide, Randy Dever, and Dlina Volny. To learn more, visit http://freemusicarchive.org/.
GUESS WHO'S BACK ?! Votre duo de choc pour vous servir en ce mercredi ensoleillé ! Au programme du lourd avec des nouveautés, du rap, de l'electro, de l'indie/rock et bien-sur nos coups de coeur! À la semaine prochaine ! Twist - Bleached Angel Olsen - Intern Avec Pas D’Casques - Derviche tourneur BKLLOYD - Roots Alaclair Ensemble - Mes gars shootent Bengale - Pomme Men I trust - Lauren Minou - Alphalove Nite Funk - Don’t play games Bueller - Bang Bang Coup de coeur franco : Les Gordon - Rivage Coup de coeur anglo : Autograf - Don't Worry Factory Flour - Meet Me At The End
Ca part sur des night moves aujourd'hui pour cette nouvelle édition du palmarès. Julien et Chloé vous emmènent vous déhancher toute la nuit sur un rythme electro mais très jazzy/chill, un mood plus funk, et finalement un style plus thug pour bien finir la soirée. On se retrouve la semaine prochaine avec encore plus de nouveautés ! Héléna Deland - Aix Charlotte Day Wilson - Where Do You Go Polo&Pan - Canopée Roosvelt - Night Moves Bengale - Océan Sun Minou - Alphalove Coup de coeur anglo : MNDSGN - Cosmic Perspective Kraak&Smaak - Smile NiteFunk - Let Me Be Alaclair Ensemble - La Chicane Coup de coeur franco : L’or du commun - La poignée de punchlines Bueller - Willow Tree (ft. Norrin) B K L L O Y D - Folie des grandeurs (ft. Matisse)
Nouvelle édition du palma ensoleillée sous cette pluie battante ! On vous a concocté une petite playlist délicieuse avec un peu de rock/indie, un soupçon de chill/folk, une session rap énervé pour finalement se dire au revoir avec un feu d'artifice electro chill! Que des bonnes excuses pour partir en roadtrip, le vent dans les cheveuuuuuuux ! On se retrouve la semaine prochaine, kkl The Velveteins - Baby Blue La Souterraine - Entracte Twist - Les Météors Radio Elvis - Par Les Ruines Portage - Soleil En Tête Ada Léa - Looking Back Coup de coeur franco : Bengale - Beny Le Brownie - Hjerne (bengale remix) B K L L O Y D - Carré Saint Louis Bengale - Vodka Kllo - Bolide Floes - Shadows Fonkynson - Tonight Cri - Don’t (ft.Gabriella Hook) Coup de coeur anglo : Mounika - WILDES - Bear (mounika remix) Polo&Pan - Canopée
Soleil en tête et love au coin du feu pour cette nouvelle édition du Palma du mardi! On commence avec la fameuse session rap pour se motiver, la grosse session electro habituelle pour faire durer les vacances, et une session toute douce pour se quitter tranquillement, amoureusement, passionement .. Bref, on se retrouve la semaine prochaine avec toujours plus de découvertes, de classiques et de bons sons tout simplement ! Omni- Wire Album Rétro : IAM - Nés sous la même étoile B K L L O Y D - Roots Bueller - Willow Tree (ft. Norrin) River Tiber - West Kraak & Smaak - I don’t know why ft. Mayer Hawthorne Poom - Illusions Cléa Vincent - Jmy attendais pas Bengale - Jetaimemonamourlavieestbelle Coup de coeur franco: Karim Ouellet - L’amour (Toast Dawg remix) Coup de coeur anglo : Noon Pacific - KOLIDESCOPES — Memory Lane Yumi Zouma - Short Truth Weird Lines - One Fell Swoop Portage - Soleil en tête
In this episode, I've put together a creative commons tribute to David Bowie and found a pretty awesome cover track from Bengale.The podcast can be found here. Interested in starting your own website? Get your first domain from Hover.com! Visit http://hover.alternativeairwaves.com for $2 off!One of a Million - OutlawThe Sum Up - About YouWhalers - Paddle EasyGreat White Buffalo - Thanks For NothingMarina Carbone - Mellitus StreetThe Blend - Like I SaidBengale - Vodka pommeSlow Corpse - HoliGold Back - 13The Very Sexuals - Bowie EyesGin Factory - GhostsPollen Trio - BowieSpencer Owen - Lucy Can't DanceTiger Waves - In Your HeadThe Kinky Fingers - Buzz and BeeBengale - LoserI used Easy Voice Recorder Pro to record this podcast.Support Alternative Airwaves by donating to their Tip Jar: https://tips.pinecast.com/jar/alternative-airwaves
Dernière émission enregistrée en 2012 pour 24FPS, le podcast cinéma avec ou sans spoiler, consacrée cette fois au nouveau long-métrage d’Ang Lee qui se nomme L’Odyssée De Pi. Un film sublime pour l’histoire passionnante d’un jeune indien nommé Pi qui va notamment être amené à partager un canot de sauvetage avec un tigre du Bengale féroce et affamé en plein milieu de l’océan!Dans la première partie de l’émission, nous revenons rapidement sur la carrière d’Ang Lee et sur l’origine de l’histoire (qui est tirée d’un livre de Yann Martel) avant de vous donner notre avis général sur le film sans spoiler. Et ce n’est qu’après le signal sonore que nous revenons sur l’ensemble du film pour discuter des scènes les plus marquantes et les plus intéressantes avec évidemment des tas de spoilers !Bonne écoute et n’hésitez pas à nous faire part de vos impressions (sur le film ou l’émission) dans vos commentaires !Crédits musicaux : Pi’s Lullaby et Which Story Do You Prefer ? de Mychael Danna, issus de l’album Life Of Pi Original Motion Picture Soundtrack.