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Today we talk with Brother X about Peter Szendy's book “Listen: A History of Our Ears. Specifically we discuss chapter 2, which makes some pretty philosophical points about whether people degrade arrangements more in modern times than they did prior to 1773. He also puts forth the idea that the arrangement works in tandem with the original work to strive towards a sort of ideal "Work". We do some post hoc dunking on Liszt, Schumann, and Berlioz as well, but of course it's all in good fun…. Disclaimer: All opinions are our own and don't represent any institution we may or may not be a part of, respectively.
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Interview du philosophe et musicologue Peter Szendy, qui a coécrit avec sa consoeur philosophe et traductrice Laura Odello à l'Université de Brown aux Etats-Unis le livre "La Voix, par ailleurs: ventriloquie, bégaiements et autres accidents".
durée : 00:53:18 - L'Heure bleue - Peter Szendy philosophe et musicologue se passionne pour la voix, la ventriloquie et le bégaiement dans son dernier livre "La voix par ailleurs" (Minuit). Il nous parle aussi de mots dans son avant-dernier ouvrage "Pouvoirs de la lecture", paru chez La Découverte en août 2022.
durée : 01:28:40 - Peter Szendy, écrivain - par : Priscille Lafitte - Ses origines hongroises portent Peter Szendy vers Béla Bartók et György Kurtág, à l'écoute des grillons et du scintillement des eaux d'un lac de Transylvanie. Ce philosophe et musicologue se passionne aussi pour la voix, la ventriloquie et le bégaiement dans son dernier livre "La voix par ailleurs". - réalisé par : Claire Lagarde
Invité: Peter Szendy. Jadis réservés aux personnes malvoyantes, les livres audios connaissent ces derniers temps un très fort engouement. Comment expliquer cet enthousiasme? A quoi ressemble lʹécoute dʹun livre? Le livre audio change-t-il notre rapport à la littérature, à lʹécrit? Tribu en parle en compagnie du philosophe Peter Szendy, auteur de "Pouvoirs de la lecture, De Platon au livre électronique ", aux éditions de la Découverte.
Invité: Peter Szendy. Jadis réservés aux personnes malvoyantes, les livres audios connaissent ces derniers temps un très fort engouement. Comment expliquer cet enthousiasme? A quoi ressemble lʹécoute dʹun livre? Le livre audio change-t-il notre rapport à la littérature, à lʹécrit? Tribu en parle en compagnie du philosophe Peter Szendy, auteur de "Pouvoirs de la lecture, De Platon au livre électronique ", aux éditions de la Découverte.
Invité: Peter Szendy. Presque toute la littérature se trouve aujourd'hui en format numérique. Est-ce que la liseuse a changé nos habitudes et à notre rapport à la lecture? Quels sont les avantages et les inconvénients du livre numérique? Tribu en parle en compagnie de Peter Szendy, philosophe et musicologue. Il signe "Pouvoirs de la lecture: de Platon au livre électronique", paru aux Editions La Découverte.
Invité: Peter Szendy. Presque toute la littérature se trouve aujourd'hui en format numérique. Est-ce que la liseuse a changé nos habitudes et à notre rapport à la lecture? Quels sont les avantages et les inconvénients du livre numérique? Tribu en parle en compagnie de Peter Szendy, philosophe et musicologue. Il signe "Pouvoirs de la lecture: de Platon au livre électronique", paru aux Editions La Découverte.
Où sont les femmes dans les livres, dans les librairies, dans les palmarès des prix littéraires? L'écrivaine Alice Zeniter s'est brillamment posé la question dans un essai stimulant intitulé Toute une moitié du monde. Elle y dézingue la figure de l'écrivain bourlingueur (salut Tesson), se demande s'il faut vraiment être en érection permanente pour écrire (salut Flaubert), et interroge de façon stimulante les questions d'identification et d'empathie. Alors on l'a lu pour vous. Un mercredi sur deux, Mansplaining observe les masculinités à travers des œuvres culturelles et des faits d'actualité. Parce que la parole masculine est archi dominante, sauf lorsqu'il s'agit de remettre en question les privilèges des hommes. Références: Toute une moitié du monde (Alice Zeniter, Flammarion, 2022) Barfly (Barbet Schroeder, 1987) Les papillons noirs (Olivier Abbou et Bruno Merle, 2022), Arte Les argonautes (Maggie Nelson, sorti en poche chez Points Féministe, 2022) Shining (Stanley Kubrick, 1985) L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997) Bienvenue au book club, «Que peut la lecture? (avec Peter Szendy et Alice Zeniter)», France Culture «Hommes, le grand roman de la rentrée littéraire 2022 (et sept autres livres à ne pas rater)», Slate.fr «La rentrée littéraire 2022 en dix premiers romans francophones remarquables», Slate.fr «La rentrée littéraire 2022 en dix romans étrangers», Slate.fr «Le jour où Sylvain Tesson a eu son accident», «Thé ou café» ( 12/11/2016) Mansplaining est un podcast de Thomas Messias, produit par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours. Réalisation et montage: Aurélie Rodrigues Musique: «Warm Sea», Savvier Si vous aimez Mansplaining, pensez à l'exprimer en lui donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant plein de commentaires bienveillants sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram (retrouvez-y aussi le compte de Mansplaining). Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez le Slate Podcast Club sur Facebook.
Deux heures trente de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Peter Szendy, philosophe et musicologue, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Il est l'auteur de "Pouvoirs de la lecture, de Platon au livre électronique" aux éditions la Découverte.
Un claquement des portillons du métro parisien, un roulement des calèches à Dakar, un craquement des glaciers en Patagonie, un chant des cigales de Tokyo, un cri des vendeurs ambulants du Caire… Ici tout le monde écoute le monde. Faire écouter le monde à tout le monde… Pour quoi faire ? La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de sept épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Chère âme, écoute-moi… Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017 Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021 Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970 Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013 L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003 Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995 Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017 Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998 L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982 Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014 Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855 Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
« À qui, à quoi prêtez-vous l'oreille ? » s'interroge le philosophe Peter Szendy. Quant à Etel Adnan, c'est à l'âme qu'elle tendait l'oreille pour écrire sa poésie. Quel est donc ce geste délicat qui exige d'être en son for intérieur et à l'extérieur ? Composition sonore autour de l'écoute dedans et dehors. La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de sept épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Chère âme, écoute-moi… Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017 Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021 Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970 Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013 L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003 Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995 Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017 Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998 L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982 Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014 Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855 Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
durée : 00:28:40 - Avec Peter Szendy - par : Philippe Venturini - "Folkloriste, pionnier de l'ethnomusicologie, nationaliste, héraut de la modernité, pianiste & compositeur, Béla Bartók reste difficile à qualifier en quelques mots, tant son parcours fut riche et son œuvre foisonnant, tous deux marqués par le tumulte de son temps ..." Philippe Venturini - réalisé par : Laurent Lefrançois
Dans Les Villes invisibles de l'écrivain Italo Calvino et dans Le Droit de rêver, signé et revendiqué par le philosophe Gaston Bachelard, des pensées invitent à tendre l'oreille à l'inconnu. Si l'écoute éveille la mémoire, elle embrase aussi l'imaginaire. Une composition sonore songeuse, qui traverse les temps passé, présent et futur. La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de cinq épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Ecoutez : vous êtes ici et là-bas… Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017. Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021. Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970. Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013. L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003. Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995. Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017. Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998. L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982. Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014. Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855. Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
Que signifie au juste « écouter à double oreille » ? Pour moi, cette expression ancienne résonne au travers des réflexions de deux écrivains : Roland Dubillard et Roland Barthes. L'écoute alerte pour prévenir du danger, dit l'un ; l'écoute touche au secret, dit l'autre. Aux discours du dramaturge et acteur et du philosophe et sémiologue s'entremêlent des fragments de poèmes pour composer une pièce sonore à « écouter de deux oreilles ». La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de cinq épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017. Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021. Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970. Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013. L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003. Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995. Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017. Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998. L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982. Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014. Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855. Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
Faire la sourde oreille, se boucher les oreilles… : les expressions qui décrivent la fâcheuse tendance à ne pas écouter, ou si distraitement, sont légions. Écouter relèverait-il d'un choix, d'un geste en soi ? Le poète Walt Whitman a écrit sa volonté, au XIXe siècle, de laisser le monde s'installer et bruire en lui pour ne plus se consacrer qu'à l'écoute. Une composition et déclaration sonore pour une écoute choisie. La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de cinq épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? À qui ou à quoi prêtez-vous l'oreille ? Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017. Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021. Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970. Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013. L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003. Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995. Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017. Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998. L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982. Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014. Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855. Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
« Il faut que je m'écoute ! » Qui n'a pas entendu un jour monter cette voix intérieure ? « Le silence est une belle illusion acoustique où on entend des voix… », déclare la poétesse Suzanne Doppelt. « À qui, à quoi prêtez-vous l'oreille ? » s'interroge le philosophe Peter Szendy. Quant à Etel Adnan, c'est à l'âme qu'elle tendait l'oreille pour écrire sa poésie. Quelle est donc cette délicate posture qui exige d'être en son for intérieur pour mieux se tourner vers l'extérieur ? Composition sonore autour de l'écoute dedans et dehors. La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de cinq épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Écouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des citations de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Chère âme, écoute-moi… Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Écouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Écouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque, entremêlés aux miens, en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Éditions de l'Attente, 2017 Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Éditions Le Tripode, 2021 Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970 Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Éditions Gallimard, 2013 L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Éditions Allia, 2003 Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Éditions Le Plan Urbain – ministère de l'Équipement – 1995 Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Éditions Bayard, 2017 Carnets en marge, Roland Dubillard, Éditions Gallimard, 1998 L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Éditions du Seuil, 1982 Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Éditions P.O.L, 2014 Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855 Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Merci à Giulia Camin, responsable de la bibliothèque de poésie contemporaine au Cipm (Centre international de poésie Marseille), pour ses suggestions poétiques. Équipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Écouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, « Écouter le monde » donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
« Le bruit a le pouvoir de nous rappeler à la vie… », écrit Luigi Russolo, artiste, compositeur et auteur, en 1913, du manifeste futuriste L'Art des bruits. Entre ses listes extraordinaires de bruits ordinaires et les poèmes de l'écrivaine iconoclaste Goliarda Sapienza (1924-1996), j'ai glissé ma voix et des sons du monde. Premier poème sonore autour des sens d'« écouter » et du cortège des verbes qu'il charrie : bruire, claquer, hurler, murmurer, râler, rire… La série « Mille et une ouïes » « Mille et une ouïes » est une série de cinq épisodes consacrée aux sens, multiples et complexes, du verbe « écouter ». Que veut dire « écouter » ? Le bruit a-t-il le pouvoir de nous rappeler à la vie ? Pourquoi les oreilles n'ont-elles pas de paupières ? Ecouter et s'écouter, est-ce la même chose ? Des textes de poètes, philosophes, compositeurs, entremêlés à mes réflexions, mais aussi de sons et de mots du vocabulaire sonore tissent un discours à plusieurs voix. S'il existe mille et une ouïes, mille et une façons de les décrire doivent aussi pouvoir s'énoncer. Des rêves de Gaston Bachelard jusqu'à ceux de Roland Barthes ou Peter Szendy ; des poèmes de Walt Withman et de Suzanne Doppelt, des études du compositeur futuriste Luigi Russolo et du contemporain Nicolas Frize… Quels secrets révèle l'écoute ? Le bruit a le pouvoir de nous rappeler à la vie… Genèse de l'idée « Mille et une ouïes » « Ecouteuse » de sons du monde depuis dix ans, je compose des pièces sonores à RFI pour l'émission « Ecouter le monde », toutes en partage sur cette page. Cette pratique quotidienne d'écouter s'accompagne de lectures qui nourrissent ma réflexion, amplifient ma capacité d'écoute. Par définition invisible et insaisissable, la matière sonore est difficile à décrire. Souvent les mots manquent ou restent inutilisés. Avec cette nouvelle série, je souhaite donner à écouter des mots choisis de ma petite bibliothèque littéraire et poétique en résonance aux sons du monde. « Mille et une ouïes » est une exploration intime et sémantique du verbe « écouter » et des manières diverses de tendre l'oreille et de le dire. Bibliographie des citations Nuit, Etel Adnan, traduit par Françoise Despalles, Editions de l'Attente, 2017 Ancestrale, Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, Editions Le Tripode, 2021 Le droit de rêver, Gaston Bachelard, Éditions PUF, 1970 Les villes invisibles, Italo Calvino, traduit par Jean Thibaudeau, Editions Gallimard, 2013 L'art des bruits − Manifeste futuriste 1913, Luigi Russolo, Editions Allia, 2003 Étude des références culturelles qui entourent et définissent la notion de bruit, les actions d'entendre et d'écouter, Nicolas Frize, Editions Le Plan Urbain – ministère de l'Equipement – 1995 Prêter l'oreille − Petite conférence sur l'écoute, Peter Szendy, Editions Bayard, 2017 Carnets en marge, Roland Dubillard, Editions Gallimard, 1998 L'Obvie et l'Obtus. Essais critiques 3, Roland Barthes, Editions du Seuil, 1982 Amusements de mécanique, Suzanne Doppelt, Editions P.O.L, 2014 Feuilles d'herbe − Leaves of Grass, Walt Withman, 1855 Et encore des mots glanés et entremêlés d'Arthur Rimbaud, Colette, Marcel Proust, Francis James, Victor Hugo, Romain Rolland… Equipe de production Conception, écriture, montage, mixage : Monica Fantini Prise de son de la voix et aide au mixage : Laurence Allanic et Pascal Boungo – Unité de création Ecouter Le monde sur Apple Podcast Google Podcast Spotify Tout à la fois émission de radio diffusée chaque dimanche dans le journal d'information de RFI et plateforme participative, "Ecouter le monde" donne à entendre les cultures du monde à travers des sons du quotidien. Des centaines d'émissions sont à écouter en podcast sur cette page, tandis que la plateforme évolutive www.ecouterlemonde.net propose des cartes postales sonores et des enregistrements. À ce jour, 245 captations sonores sont disponibles en libre accès.
durée : 00:58:29 - Les Chemins de la philosophie - par : Géraldine Mosna-Savoye, Adèle Van Reeth - Si Nietzsche a parlé de la ponctuation, comme une question technique appartenant au champ de l'écriture elle est peu abordée par la philosophie. Pourtant, elle déborde ses usages : interruption, articulation, elle existe au cinéma, dans la musique, la psychanalyse. Est-elle le geste de la langue ? - invités : Peter Szendy professeur en littérature comparée et en humanité à l'Université de Brown aux Etats-Unis, conseiller auprès de la Philharmonie de Paris
durée : 00:58:30 - Les Chemins de la philosophie - par : Adèle Van Reeth, Géraldine Mosna-Savoye - Kant est le philosophe rationaliste par excellence, pourtant, il croit fermement en l’existence d’une vie extraterrestre. Postuler cette possibilité, pour lui et d’autres, comme Carl Schmitt, peut-il permettre d’adopter un point de vue différent sur nous-mêmes, et donc, de définir notre humanité ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Peter Szendy professeur en littérature comparée et en humanité à l'Université de Brown aux Etats-Unis, conseiller auprès de la Philharmonie de Paris
“Hors Pistes – 16e édition”L'écologie des images – festival en ligneau Centre Pompidou, Parisdu 1er au 14 février 2021Extrait du communiqué de presse :Commissariat : Géraldine Gomez, chargée de programmation.assistée d'Alexandre FinkelsztajnDu climat aux écrans, les désordres planétaires changent notre culture visuelle. Durant quinze jours, le festival Hors Pistes convie cinéastes, artistes et chercheurs pour alerter les regards et entrevoir d'autres avenirs. Plus de 50 rendez-vous exclusifs et gratuits à suivre sur centrepompidou.fr.HOME | AGENDA CULTUREL | “HORS PISTES – 16E ÉDITION” L'ÉCOLOGIE DES IMAGES – FESTIVAL EN LIGNE, AU CENTRE POMPIDOU, PARIS, DU 1ER AU 14 FÉVRIER 2021 “Hors Pistes - 16e édition” L'écologie des images – festival en ligne, au Centre Pompidou, Paris, du 1er au 14 février 2021Partage“Hors Pistes – 16e édition”L'écologie des images – festival en ligneau Centre Pompidou, Parisdu 1er au 14 février 2021Centre PompidouFestival Hors PistesPODCAST – Interview de Géraldine Gomez, chargée de programmation du Festival Hors Pistes,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 janvier 2021, durée 26'09, © FranceFineArt.Hors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligne© Anne-Frédérique Fer,visite de l'exposition avec Géraldine Gomez, le 25 janvier 2021.Geoffroy de Crécy,Empty Places,2020. © Autour de minuit.Daniel Spoerri,Fouilles archéologiques du Déjeuner sous l'herbe.© Denis Gliksman, Inrap.Ellen Gallagher,Wiglette from DeLuxe,2004. © Ellen Gallagher. Courtesy Gagosian.Lia Giraud,Photosynthèse,2020.Nikolaus Geyrhalter,Homo Sapiens.© Nikolaus Geyrhalter Filmproduktion GmbH.Sabrina Ratté,Floralia,2021.Extrait du communiqué de presse :Commissariat : Géraldine Gomez, chargée de programmation.assistée d'Alexandre FinkelsztajnDu climat aux écrans, les désordres planétaires changent notre culture visuelle. Durant quinze jours, le festival Hors Pistes convie cinéastes, artistes et chercheurs pour alerter les regards et entrevoir d'autres avenirs. Plus de 50 rendez-vous exclusifs et gratuits à suivre sur centrepompidou.fr.ÉditorialL'explosion des plateformes ou celle de la vidéoconférence en témoignent : depuis un an, la pandémie de covid-19 a ralenti la circulation des corps et démultiplié celle des images. Proposer, dans ce contexte, un festival intégralement en ligne et non in situ comme initialement prévu, vous donner rendez-vous chaque jour sur internet pour y partager rencontres, projections, performances, c'est installer cette 16e édition de Hors Pistes sur la crête de ce paradoxe : d'écran en écran, le partage infini des images contraste avec notre conscience des limites planétaires et du soin qu'il nous faut prendre de ce monde fini dans lequel réapprendre à habiter. Quelle écologie, alors, pour les images ?L'arrivée d'un train, la sortie d'une usine : on remarque rarement combien, avec les frères Lumière, la naissance du cinéma emprunta ses emblèmes à la révolution industrielle, célébrant ici la mobilité et la vitesse, s'attardant là sur la foule affairée des travailleurs du regard. L'extraction des moindres éclats du réel et leur réplication sur pellicule vont alors bon train : bientôt, les rails du travelling s'inspireront de ceux du chemin de fer et les studios afficheront fièrement leur statut d'industrie ; il n'y aura guère que Buster Keaton à la proue d'une locomotive ou Charlie Chaplin entre deux roues dentées pour s'inquiéter de la frénésie de conquête technique et géographique où les images se trouveront prises, de l'appétit avec lequel elles annexeront des territoires entiers au périmètre du visible, se dispensant d'interroger leur propre impact sur la nature ou sur les peuples ainsi offerts à la voracité de l'oeil.Un siècle plus tard, cette évidence a vécu. À mesure que les enjeux écologiques s'installent au coeur des motifs du cinéma populaire, à mesure aussi que les effets du changement climatique s'avèrent sous nos yeux dans des lueurs d'incendie, la tension s'accroît entre le souci de protéger l'environnement des effets destructeurs de l'activité humaine, et les formes de production, de circulation et de consommation des images. Car le train des frères Lumière n'a pas cessé de rouler, ni son réseau de s'étendre : il dessert désormais, outre les salles de cinéma, les multiples terminaux qui donnent sur nos rétines et il ne nous est plus permis de fermer les yeux sur ce qu'il exige de terres rares dans nos téléphones, de câbles sous nos océans, d'énergie pour refroidir nos serveurs. Peut-on imaginer et pratiquer une écologie des images?Peut-on, aux images conquérantes, substituer des visions d'artistes en forme de présages, attachées à alerter sur les dangers et les possibles d'une transformation planétaire dont les effets sont encore à venir ? Ces questions traverseront la 16e édition de Hors Pistes, festival dédié à explorer toutes les formes de l'image en mouvement, et à rencontrer celles et ceux qui en font la matière de leur création, de leur pensée et de leur écriture. Conçue à l'origine autour d'une exposition, de projections, de performances et de parole, cette 16e édition dorénavant numérique souhaite rester fidèle à son ambition initiale en articulant des productions originales (comme la visite virtuelle de l'exposition) et des interventions de grandes voix de la création contemporaine qui, chacune dans leur domaine conjuguent la quête de sobriété écologique et le souci du vivant : Kelly Reichardt au cinéma, Vinciane Despret en philosophie, Jérôme Bel dans le champ de la danse contemporaine, Hito Steyerl ou Nicolas Gourault dans celui des arts visuels, Philippe Descola en anthropologie des images et bien d'autres encore guideront nos regards et nos pas.Mathieu Potte-Bonneville, Directeur du département culture et création du Centre PompidouCoup d'œil sur l'écologie des imagesL'ensemble du programme et les horaires sont à retrouver sur le site : www.centrepompidou.fr/fr/horspistes2021Comment les images donnent-elles à voir l'urgence environnementale ? Comment le souci de l'impact écologique des images transforme-t-il la fabrique et la diffusion de notre culture visuelle ? Le Festival Hors Pistes proposera cette année une programmation mêlant projections, exposition et rencontres sous le signe de « l'écologie des images ».Du 1er au 14 février, se feront ainsi écho :L'exposition « Matières d'image », rassemblant les oeuvres contemporaines de plasticiens et vidéastes (Nicolas Gourault, Peter Hutton, Alice Lenay, le collectif Fossilation, Michelangelo Frammartino, Lia Giraud, Jacques Perconte…), dans un jeu de confrontations entre photographie argentique et image numérique traquant les signes de l'avenir dans les mutations du paysage, éclairés par les incendies géants que les films amateurs documentent dans de nombreuses parties du monde.Le festival réunira de grandes voixqui, dans de multiples domaines de la pensée et de la création, mettent la préoccupation environnementale au coeur de leur recherche et de leur pratique.Ouvert par un dialogue entre la philosophe Vinciane Despret (invitée intellectuelle du Centre Pompidou en 2021) et l'artiste Tomás Saraceno, le festival se clôturera par une rencontre entre l'anthropologue PhilippeDescola et la documentariste Eliza Levy qui lui consacre le film Composer les mondes.La plasticienne Hito Steyerl, dont l'exposition majeure ouvrira le 3 février en Galerie 2 du Centre Pompidou, conversera avec le philosophe Peter Szendy, pour une séance exceptionnelle du cycle Planétarium consacré aux cartographies contemporaines.Rendez-vous de la réflexion sur toutes les formes de l'image en mouvement, Hors Pistes sera ponctué de nombreux rendez-vous :Rendez-vous de parole : rencontres quotidiennes avec « La leçon des images » conviant cinéastes, chercheurs, photographes… de tous horizons à proposer tour à tour leur regard singulier sur les images qui les ont marqués ; feuilletons au long cours confiés, une semaine durant, au critique de cinéma Hervé Aubron puis à l'historienne de l'art Anne Lafont.Rendez-vous en images : projections « Animation et écologie » avec la revue Blink Blank.Rendez-vous collectifs : avec les huit intervenants du « marathon » réunis par Marie Rebecchi, les jeunes réalisateurs de Master de l'École des Arts de la Sorbonne, les finalistes du festival de cinéma en école d'art Si Cinéma… comme autant de manières de prendre la mesure d'une préoccupation écologique aujourd'hui partagée.L'exposition Matières d'imageLes images constatent, témoignent, investissent, dénoncent, accusent irrémédiablement. Elles captent, surveillent, tracent, enregistrent et deviennent de véritables pièces à conviction sur l'état de notre planète. Un flux littéral, qui révèle toujours plus la dégradation de notre environnement et de nos conditions de vie. C'est un nouveau continent qui est né, qui investit notre attention, dessine nos imaginaires, nos peurs, nos fictions et nos avenirs.Ce ne sont pas de ces images dont il s'agit ici. S'entremêlent des images argentiques, numériques, projetées sur les murs, un écran, sur de l'eau, une membrane, des images aux matières variées, qui ont comme lien celui de l'observation du monde.Ainsi l'exposition propose une halte, une brèche, un souffle suspendu à l'image : non celle que l'on voit, mais celle qui manque. Non celle qui n'aurait pas été filmée, mais celle qui augure d'une scène encore à venir, à la manière des prêtres de l'antiquité, qui du bout d'un bâton, tracent dans le ciel un rectangle et y observent un signe qui vient à surgir.Ces images laissent présager. Que va-t-il se passer dans les paysages grondants de Peter Hutton, dans les montagnes en mutations de Jacques Perconte. Que nous révèlent les algues marines appelées « oeil véritable » de Lia Giraud ou la caméra embarquée sur le dos d'un animal de Nicolas Gourault, d'une promenade non humaine à ras du sol, d'autres paysages ? d'autres représentations du monde. Que cherchent les mains des sculptrices filmées par Kelly Reichardt dans la terre, cette même terre, écorce de la planète, retravaillée par les motifs pixélisé et hypnotiques de Nicolas Sassoon et Rick Silva qui enferment une histoire du monde… Dans ces quadrati rectangulaires, la scène qui s'y augure, par définition ne s'y trouve pas encore. [Pascal Quignard, Sur l'image qui manque à nos jours.]Les images sont souvent silencieuses, seule la voix de l'artiste chamane numérique, Seumboy Vrainom :€, résonne. Autant d'histoires à suivre, d'une écologie à inventer.Géraldine Gomez, Programmatrice du festival Hors Pistes Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Sabino Maria Frassà"Resti"Mostra di Elena ModoratiGaggenau Hub - MilanoMostra aperta fino al 26 Febbraio 2021Gaggenau DesignElementi Hub, Corso Magenta 2, MilanoInfo: 02 29015250La mostra è aperta, su appuntamento, dal lunedì al venerdìinfocramum@gmail.comL'arte maieutica nei resti di Elena Modorati"C'è solo un mezzo per superare la frontiera: consiste nel far passare qualcuno davanti a sé. Prendendo il sacco di tela, camminando sulle tracce dei passi, poi sul corpo inerte di nostro padre, uno di noi se ne va nell'altro paese. Quello che resta torna a casa di nonna". Agota Kristof, Quello che resta, 1956Cera, carta seta, carta riso e ancora cera. Sono tanti gli strati che compongono le opere di Elena Modorati. Se Fontana squarciava la tela alla ricerca dell'infinito, Elena Modorati supera il finito coprendo strato dopo strato ciò che lei stessa ha scritto e disegnato. Le sue opere stratificate danno forma a una sorta di ritrovata memoria universale in grado di conservare traccia di tutta l'umanità. Le fragili ed effimere opere di Elena Modorati fanno riemergere ciò che ci accomuna e ci rende "simili": la consapevolezza di sé, dei propri limiti, ma anche la grandezza e la dignità del singolo come base fondamentale del "tutto". L'artista diventa così la narratrice o meglio lo "strumento" per narrare l'ambiguità dell'esistenza umana in bilico tra finito e infinito, tra unicità irripetibile e caducità, tra fede e scienza. Alla base dell'infinita stratificazione propria delle opere di Elena Modorati c'è il concetto di "resto", inteso come ciò che rimane, in opposizione a ciò che se ne va, perché si consuma o perisce. Ciò che resta di noi - sia esso l'insieme di beni tangibili, opere dell'ingegno, ricordi o prole (biologica e non) - può essere inteso come un piede di porco per scardinare i limiti temporali e fisici della nostra esistenza e accedere all'eternità, portando il nostro "personale" passato per sempre nel futuro. L'artista si spinge addirittura oltre e intende come "resti" tutto ciò che è stato, a prescindere che ne sia rimasta conoscenza, consapevolezza o traccia nel presente. E così a ben pensarci il nostro presente, è il risultato di una densa stratificazione di resti di tutta l'umanità che ci ha preceduto, che non sempre riusciamo del tutto a comprendere, così che la comprensione del presente e di ciò che ci succede ci appare confusa, come la nebbia spesso evocata dalle opere di Elena Modorati. Il momento che viviamo, l' , sarebbe perciò il risultato di un'infinita interpretazione, rielaborazione e interiorizzazione - più o meno inconsapevole - dei resti - ovvero dell'esistenza - di tutta l'umanità. Non potendo né possedere né decodificare tutto il passato dell'umanità, interviene necessariamente una capacità di sintesi e di rielaborazione personale del singolo individuo che, partendo dal passato, porta "avanti" il sapere umano in modo originale e imprevedibile. La singolarità del singolo "resto", nella sua insita fragilità e inconsistenza, diventa protagonista delle opere di Elena Modorati la quale ne difende il ruolo e la dignità: "il valore della singolarità è per me assoluto. Un valore quasi etico. Ogni esistenza, ogni attimo, ogni forma di realtà è, in relazione a se stessa, totale, un concentrato di intensità in cui si condensa tutta la complessità della vita, tutto il suo eroico dispendio a perdere". Ciò che manca in un oggi carico di individualismo eudonistico, in cui si cerca di avere vent'anni fino alla propria morte, è l'interiorizzazione che nell'accettazione dei propri limiti sia insita questa eroica possibilità di far parte consapevolmente di un tutto al di là di noi. Vero ò che il prezzo di tale accettazione non è secondario dal momento che comporta l'accettare definitivamente che la propria individualità non sopravviva all'infinito nel tempo. L'artista sembra suggerire che, se non rimarrà il ricordo nitido della nostra esistenza o di ogni istante da noi vissuto, sopravviverà e riemergerà - prima o poi - il senso più profondo di ciò che siamo stati. In tutte le opere di Elena Modorati coesistono così tanto il ruolo del singolo quanto la sedimentazione dei resti dell'umanità. Non a caso i singoli "strati" - resti - che compongono le opere sono raramente intelligibili singolarmente. Nel vivere queste opere si somma alla fascinazione un desiderio quasi infantile di scavare letteralmente nella cera, protagonista della maggior parte dei suoi lavori, per appropriarsi e comprendere pienamente cosa ci "sia" celato all'interno. Come nel caso del celebre ciclo dei Calendari, in cui l'opera finale è una sorta di diario che non si può più aprire, l'artista nega allo spettatore la possibilità di conoscere cosa ci sia scritto e non ne conserva lei stessa traccia né ricordo. La frustrazione - prima - e l'accettazione - poi - di tale mancanza di piena conoscenza sono in fondo il senso più profondo dell'opera: come avviene con i calendari dell'avvento, la gioia non dovrebbe risiedere nel possedere il dono custodito in ogni singola casella quanto nel calendario stesso. Il dono è il trasformare la vita da un'attesa dell'ineluttabile in una gioia del godere consapevolmente del singolo momento. Walter Benjamin, autore molto amato dall'artista, scriveva: “Il giorno di festa pervade ogni giorno feriale. Un grano di domenica è nascosto in ogni giorno della settimana, e quanto del giorno feriale vi è in questa domenica”. Le opere di Elena Modorati, stimolando e richiamando all'umiltà, risolvono in modo propositivo il nichilismo socratico del "sapere di non sapere": se da un lato so di non poter sapere, dall'altro sono consapevole che la mia singolarità è un granello di sabbia che fa la differenza in quel tutto a cui non possiamo che appartenere. La ricerca artistica di Elena Modorati finisce quindi con l'essere maieutica e sollecitare lo spettatore a ritrovare in sé stesso l'universale a cui ognuno atavicamente aspira. Possiamo accostare i resti di Elena Modorati a quelle forme universali che Jung definì archetipi, Warburg "pathosformel" e Benjamin "immagine di verità"; sono in noi viscerali e presenti da sempre: per quanto l'essere umano si sia evoluto ama, odia, e ha ancora le stesse irrisolte paure degli uomini delle grotte di Lascaux. Come testimonia un recente corpo di opere intitolato "Capricci", in cui l'artista ha realizzato delle teche con all'interno modelli di resti antichi del tutto inventati, l'arte e l'analisi dei "resti" ci portano inevitabilmente a riconsiderare la stessa concezione crono-logica di tempo. In modo coerente con l'interpretazione del materialismo storico proposta da Benjamin, Elena Modorati rappresenta il tempo non come una retta all'infinito, ma in modo circolare o informe: "Non è che il passato getti la sua luce sul presente o il presente la sua luce sul passato, ma immagine è ciò in cui quel che è stato si unisce fulmineamente con l'"adesso" in una costellazione". Possiamo quindi vedere in questi "Capricci" il perfetto ritratto di chi siamo e del tempo "neo" barocco in cui viviamo: un capriccio in cui l'ingegno umano fatica a piegarsi ed accettare la grandezza della propria finitezza di fronte a quell'infinito ritorno di cui ha la fortuna di far parte.Elena Modorati è nata a Milano, dove vive e lavora, nel 1969. Si è laureata in filosofia all'Università degli Studi di Milano. Collabora con Cramum dal 2014 prendendo parte a due importanti mostre curate da Sabino Maria Frassà: Pulvis Es nel 2014 e Il cielo sopra di me e dentro di me che cosa? nel 2019. Fra le esposizioni più recenti si ricordano: Le supermarché des images, nel 2020, Jeu de Paume, Paris, a cura di Peter Szendy, Emmanuel Alloa e Marta Ponsa; Pan oren, nel 2019, Il Milione, Milano, a cura di Federico Sardella; Paia, nel 2018, Progettoarte Elm, Milano, a cura di Marco Meneguzzo; Anything, sempre nel 2018, Italian Insitute of culture, Mexico City, a cura di Raffaella De Chirico; Kairos, nel 2017, Musée d'art contemporain Arteum, Châteneuf-le-Rouge, Aix-en-Provence, a cura di Christiane Bourbon e Arafat Sadallah; Sotto un altro cielo, nel 2016, galleria San Fedele, Milano, a cura di Andrea Dall'Asta e Matteo Galbiati; BAG Bocconi Art Gallery, nel 2014, università Bocconi, Milano. Nel 2014 immagini di suoi lavori hanno corredato il numero monografico (In)actualités de Derrida della rivista “Rue Descartes” in occasione del decennale della morte del filosofo. Sue opere fanno parte di numerose collezioni pubbliche e private tra cui la collezione di Palazzo Ducale, Gubbio e della Pinacoteca di Monza. IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/
À l'occasion de l'exposition "Le supermarché des images" qui se tient jusqu'au 7 juin 2020 au Jeu de Paume, En Pleines Formes reçoit ce mois-ci son commissaire, le philosophe Peter Szendy, auteur de l'ouvrage Le Supermarché du visible, point de départ pour cette exposition qui entend questionner "l'iconomie", à savoir les différents liens entre "icône" et "économie", et les nouvelles modalités de l'image dans un contexte d'ultra-libéralisme. Il dialogue avec Matthieu Boucherit, plasticien, dont le travail est en grande partie consacré à une réflexion sur la mobilisation des images issues des médias d'information et des réseaux sociaux, afin d'interroger les "devenirs artistiques de l'information". [caption id="attachment_93516" align="aligncenter" width="976"] Matthieu Boucherit, projet "Hope Behind Images", Anamnesis (2018-présent), gelatino bromure d'argent sur lames porte -objet de mricroscope, 7,2x5x0,11 cm[/caption] En dernière partie d'émission, Margot Nguyen, membre du collectif de jeunes commissaires Diamètre, nous présente l'exposition A Spoonfool of sugar qui se tient en ce moment à la galerie Jeune Création (Romainville). Animation et interview : Flore Di Sciullo Chronique : Margot Nguyen Réalisation : Guillaume Lebouvier
Partage“Le supermarché des images“au Jeu de Paume, Parisdu 11 février au 7 juin 2020Jeu de Paume.orgPODCAST –Interview de Peter Szendy,auteur de l'ouvrage “Le Supermarché du visible, Essai d'iconomie”, et commissaire général de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 février 2020, durée 10'02. © FranceFineArt.son à insérer (click sur remplacer et changer à partir d'un url)©Anne-Fréderique Fer, visite de l'exposition en cours de montage [extrait du hall et du Chapitre I : Stocks], le 7 février 2020.Andreas Gursky, Amazon, 2016. © Andreas Gursky / Courtesy de l'artiste et Sprüth Magers / ADAGP, 2019.Martha Rosler, Cargo Cult, 1966-1972 d'après la série : Body Beautiful, or Beauty Knows No Pain. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.