Commune in Île-de-France, France
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Le numéro ‘Lait de vache' de la revue/CD Jef Klak s'intéresse aux phénomènes sociaux et physiologiques liés au fait d'ingérer et de digérer, des injonctions nourricières aux cantines de récup ou au rapport aux drogues. -La pièce ‘C'est pas vraiment une pression, mais...' évoque l'allaitement et les histoires que l'on n'entend pas : les doutes, la fatigue, la culpabilité. Céline Grillon a recueilli le témoignage de 4 mamans. -Avec ‘Les Mains dans le basilic', cap sur Rungis, à l'aube, le camion chauffe. De la récupération à la distribution de fruits et de légumes invendus, tour de piste d'un vendredi à la Caboteuse, squat de Romainville. Une expérience qui aura été de courte durée : la préfecture a depuis expulsé les habitants.Un sujet de Lucie Mesuret avec la collaboration de Valentin Fernandes. -Sam a 27 ans, bientôt 28. Il raconte ce que l'injection d'une hormone fait à sa vie. ‘La Lune dans un œil et le soleil dans l'autre', par Thomas Diaz et Margaux Wartelle, c'est un poème récité comme un rituel, pour se souvenir d'une voix et s'observer changer. -À 68 ans, Zébulon aime toujours manger des choux à la crème, malgré ses problèmes de sucre dans le sang. Comment mène-t-il sa quête vers un taux équilibré ? En miroir, c'est l'histoire d'un mode de vie qui impacte aussi son fils. ‘Mon Papa Diabétique' est un documentaire de Sissi de Mayday. Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Messe célébrée par le Père Serge Nzuzi
durée : 00:28:55 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Brice Gravelle - En octobre 2005, Guillaume, Bruno et Marc, membres d'une grande entreprise de régie publicitaire se rendent à Romainville pour un séminaire de motivation. Un commando de personnes cagoulées et armées font irruption et prennent en otage tous les cadres… Un récit signé Brice Gravelle - réalisation : Jeanne Cherequefosse
Vayetse / Vayichlah : Es-tu un donneur ou un preneur ? Le choix qui façonne ta vie ! Pourquoi rester Marié(e) avec une personne que l'on déteste ? Quel leçon a transmis le Admour Hazaken à son fils Rabbi Dovber ? Conférence donnée au Beth Habad de Romainville, 10 Kislev 5785. Leilouy nishmat Hanna bat Moche a'h. Pour plus de 1600 cours du Rav Yossi AMAR, visitez https://www.etorah.fr Aidez-vous a illuminer: https://don-chabad77.org/hanouccah/ Pour sponsoriser un cours, ou soutenir nos actions, cliquez ici : https://don-chabad77.org/ Suivez le Rav Yossi AMAR : https://linktr.ee/habad77 Toutes les actions de Habad 77 sur : https://www.chabad77.org Toutes les parutions de Habad 77 sur : https://www.editionshabad77.com/ Links Instagram / habad_77 TikTok / ravyossiamar Youtube: / @ravyossiamar_etorah.fr_habad77 Facebook: / yossiamar770 Application Apple Etorah https://www.apps.apple.com/fr/app/eto... Application Android Etorah https://www.play.google.com/store/app... Liste de diffusion WhatsApp https://www.chabad77.org/etorah-cours...
My guest this week is Swedish artist Ebba Palmstierna, also known as Ebba Pax. Ebba draws black and white beasts from other planes in a signature style that some find whimsical and others terrifiying, yet there's a childlike quality that threads through them all. Recently, Ebba was asked to transform her small creatures into giant wall art in Romainville. What was it like to make her small beasts big, and do children react to them in the same way adults do? Listen now to find out. https://www.instagram.com/ebba.pax/https://www.etsy.com/shop/EbbaPaxhttps://ebbapax.wordpress.com/ Join us on Patreon: patreon.com/parisundergroundradio Find Us OnlineWebsite: https://parisundergroundradio.com/cityofmusesFacebook: https://www.facebook.com/parisundergroundradioInstagram: https://www.instagram.com/parisundergroundradio/ CreditsHost and Producer: Jennifer Geraghty. https://parisundergroundradio.com/jenniferfoxgeraghty @jennyphoria; Website: http://jennyphoria.comMusic CreditsBeyond Inspiration juqboxmusic License: 1F36635C-8CE84C39-98B2531B-FEAA8727 About UsWho will be the world's next Salvador Dali, Thierry Mugler, or Josephine Baker, launching a new wave of the avant-garde? How are new artforms created, developed, honed? And where exactly do today's artists and creatives find their inspirations? Each week, join City of Muses host Jennifer Geraghty as she sits down with contemporary artists, poets, dancers, designers, and performers to explore what inspires them, what their creative processes are like, where their ideas come from, and how Paris has helped or hindered their dreams come true. Inspiration and creativity meet in Paris, the City of Muses.
durée : 00:53:46 - En marge - Médecin généraliste en charge de la prévention au sein d'un Centre de santé en Seine-Saint-Denis, Gilles Lazimi est un militant chevronné de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Il raconte son parcours au micro d'En Marge. - invités : Gilles Lazimi - Gilles Lazimi : Médecin généraliste au centre de santé de Romainville en Seine-Saint-Denis, maître de conférences à l'Université Pierre et Marie Curie et membre du haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes - réalisé par : Laurent PAULRé
Photo: Elon Schoenholz, courtesy of David Kordansky Gallery For over four decades, Raúl Guerrero (b. 1945, Brawley, California) has made work informed by his experiences navigating cultures as an American of Mexican ancestry in Southern California. In his paintings, photographs, video, and performance works, Guerrero utilizes language and cultural signifiers to examine notions of place as a way to understand personal concepts of self. An aspect of his work depicts—and critiques—colonial narratives in the Americas such as the settlement of the Great Plains, the history of Latin America, and imposed notions of the American “West.” With compositions fusing Mexican, American, and European visual traditions, he incorporates influences ranging from the readymades of Marcel Duchamp to conceptually-oriented practices associated with a preceding generation of California artists (including John Baldessari and Ed Ruscha) who emerged from Guerrero's alma mater, the Chouinard Art Institute. A long-time exhibiting artist on the West Coast, Guerrero reflects an intellectually rigorous approach suffused with humor and a deep engagement with legacies of visual art from Southern California and the Southwest. Raúl Guerrero has been the subject of solo exhibitions at David Kordansky Gallery, Los Angeles (2021); Ortuzar Projects, New York (2018); Air de Paris (project space), Romainville, France (2014); Athenaeum Music and Arts Library, San Diego, California (2001, 2007, and 2013); CUE Art Foundation, New York (2010); Long Beach Museum of Art, California (1977); Museum of Contemporary Art San Diego (1989); and San Francisco Art Institute, California (1977). Guerrero was included in the California Biennial 2022: Pacific Gold at the Orange County Museum of Art, Costa Mesa, California (2022–2023), and was the recipient of an NEA Photography Fellowship (1979) and the San Diego Art Prize (2006). Guerrero lives and works in San Diego. Raul Guerrero, Fernando y Isabela: 1494, 2023 oil on linen 56 1/8 x 76 1/8 x 1 5/8 inches (142.6 x 193.4 x 4.1 cm) Photo: Jeff McLane, courtesy of David Kordansky Gallery Raul Guerrero, Del Taco, 2023 oil on linen 56 x 76 1/4 x 1 1/2 inches (142.2 x 193.7 x 3.8 cm) Photo: Jeff McLane, courtesy of David Kordansky Gallery Raul Guerrero, The Alhambra: 1492, 2024 oil on linen 96 x 76 x 1 1/2 inches (243.8 x 193 x 3.8 cm) Photo: Jeff McLane, courtesy of David Kordansky Gallery
Souriez, voici l'actu qui redonne foi en l'humanité. Manque criant d'enseignants, établissements dégradés, niveau scolaire en baisse. Voici grosso modo les raisons qui ont motivé des élus du 93 à agir. Bobigny, Montreuil, La Courneuve ou encore Romainville, douze maires se sont rassemblés tels des Avengers pour taper du poing sur la table et dénoncer des inégalités dans l'éducation en Seine-Saint-Denis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, LeChair reçoit Lise Vieville. Originaire de Metz, Lise grandit au sein d'une famille modeste. Après une formation en droit et l'obtention de son diplôme, elle décide de se tourner vers le métier de conseillère principale d'éducation qui l'emmènera dans le 93. Fraîchement débarquée dans ce département, elle apprend de nouveaux codes et demeure au contact d'une nouvelle population. Appréciée de tous, elle croise le chemin du jeune Dadju et lui sera d'une précieuse aide.. Au fil d'un bel échange, Lise nous parle de ses actions et de son investissement de chaque instant.
Antonin Stahly is a musician and actor in various genres. Recorded in Romainville, France. We played a Gavotte in rondeau by L'abbe le Fils. Find: Duo le Fils on any streaming music service to hear our album from 2017. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/martin-davids/support
Dans cet épisode du podcast du Journal des tribunaux, Georges-Albert Dal reçoit Céline Romainville, professeure à l'UCLouvain. Ensemble, ils vont répondre à cette question : La Cour constitutionnelle est-elle prise au piège de la diplomatie des otages ? Consultez l'exemplaire ici : https://jt.larcier.be/
Cette semaine, 500 reçoit Dadju. Né à Melun en Seine et Marne en 1991, Dadju grandit à Romainville en Seine Saint Denis. Avec sa mère et son petit frère, ils grandissent sans réelle figure paternelle et affrontent la vie et ses obstacles sans avoir toutes les armes. Un temps sans domicile fixe, la famille Djuna vit grâce aux aides de l'Etat dans les hôtels, les foyers où parfois dans les cages d'escaliers...Malgré ces obstacles de la vie, Dadju est un bon élève. En effet, il décroche son baccalauréat avant de poursuivre ses études à la Faculté. Accessoirement, il est le petit frère de Maître Gims qui lui a mis le pied à l'étrier dans le monde de la musique. En 2012, il signe au sein du label Wati B en compagnie de son comparse Abou Tall et à deux, ils ont formé le groupe "The Shin Sekaï". Après 3 albums, Dadju décide de filer en solo, et le succès sera au rendez vous. Au fil d'une longue discussion, Dadju se livre sur ses ambitions, ses projets au Kongo, nous parle de son enfance difficile et de son amour envers les personnes qui lui ont tendu la main.
durée : 00:28:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - En octobre 2005, Guillaume, Bruno et Marc, membres d'une grande entreprise de régie publicitaire se rendent à Romainville pour un séminaire de motivation. Un commando de personnes cagoulées et armées font irruption et prennent en otage tous les cadres… Un récit signé Brice Gravelle
Aboubakar a été tué. Il avait 13 ans. Pour la toute toute nouvelle collection de livres de poche XXI bis, lancée par la revue XXI, le journaliste Ramsès Kefi rôde entre les Lilas, Romainville, le Pré Saint-Gervais et Bagnolet, frontière invisible qui voit les drames se succéder. Un entre-deux où se côtoient des jeunes cadres parisiens et des petites mains du Covid, une école (sur) défoncée, un commico en soins palliatifs, des maires en alerte et des ados en perdition. Comme si les leçons de 2005 n'avaient jamais été tirées.
Noisy-le-Sec, à la lisière de Romainville et de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. On tourne tout de suite à droite, après le bar de quartier. On s'arrête au fond de l'allée devant le portail d'une petite maison individuelle. On entre. Alice Diop nous reçoit chez elle à l'occasion de la sortie en salle de son film Saint-Omer, dans un espace« chaud et chaleureux »qui lui ressemble, fait« de bric et de broc, de tissus et de coussins rigolos ».La réalisatrice âgée de 43 ans évoque son enfance à la Cité des 3000 d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) auprès de parents originaires du Sénégal tous les deux décédés avant ses 25 ans, son chien qui était la mascotte du quartier, la littérature comme un refuge où mettre à distance la violence du réel, Nina Simone, l'importance pour elle du langage, le choc de la découverte de l'histoire coloniale, toutes les portes que lui ont ouvert les œuvres d'Annie Ernaux, ce qui l'a attirée dans le faits divers qui a inspiré Saint-Omer, la bague de sa mère qui lui sert de talisman, son admiration pour Lamine Badian Kouyaté, fondateur de la marque Xuly Bët, Simone de Beauvoir et la place qu'elle accorde au doute, à l'universalité et à la singularité : « Les œuvres qui m'intéressent le plus sont celles qui ne prennent le pouvoir sur rien, sur aucun discours, aucune pensée et qui nous laisse une place pour vaciller, changer d'avis, prennent le risque de se perdre. Quand je vais à la rencontre de chasseurs pour mon documentaire Nous, je prends le risque de les aimer. » Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarEnregistrement : Juste BruyatMontage : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une première nationale et c'est à Lyon. La Capitale des Gaules va accueillir la première Maison de la Diversité. Cette maison logera une dizaine de seniors, principalement issus de la communauté LGBTI, en situation d'isolement. Nous avons rencontré Renée, l'une des premières futures habitantes. "L'objectif c'est de bien vivre, de bien vieillir. La communauté LGBT est souvent discriminée, on doit se taire et se planquer..." Renée connait déjà sa future adresse mais devra attendre fin 2024 pour s'y installer. L'ensemble sera achevé fin 2024. Public visé : des personnes de plus de 55 ans issues notamment de la communauté LGBTI (personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres ou intersexes). Elles sont souvent en situation de rupture familiale et sans descendance. Mais pas question de renfermer cette communauté dans un entre-soi. Pour le maire de Lyon, Grégory Doucet : "il s'agit de faire un lieu mixte, ouvert sur l'extérieur. Le théâtre de la Croix-Rousse a commencé à travailler avec les concepteurs". Située rue de Belfort, la Maison de la Diversité est soutenue par la Ville de Lyon et la Métropole. Son budget est de 3 millions d'euros. Financé par des subventions, mais aussi par des fonds propres apportés par l'entreprise sociale Croix-Rouge Habitat, maître- d'oeuvre du projet. Nous avons rencontré Christophe Villers, directeur général de Croix-Rouge Habitat : "Il y aura des espaces à vivre, des espaces de partage, Avec des objectifs ambitieux en matière de santé ou sur ple plan énergétique". La Maison de la Diversité à la Croix-Rousse comportera 16 logements, un appartement étudiant et une chambre d'amis. Il y aura 7 logements sociaux et 9 logements intermédiaires (avec des loyers en moyenne 15% à 20% inférieurs à ceux du parc privé). Cet habitat participatif est porté par Les Audacieuses & les Audacieux. Rencontre dans ce podcast avec Christophe Dercamp, coordinateur de l'association. La Maison de la Diversité à Lyon est un projet qui devrait essaimer sur l'ensemble du territoire. L''objectif est de construire 10 maisons en 10 ans. Des discussions sont en cours avec des villes comme Paris, Marseille, Nice, Montpellier, Lille, Dunkerque, Dijon, Montreuil, Bordeaux, Nantes ou Romainville.
Los Miserables Autor: Víctor Hugo Primera Parte: Fantine Libro séptimo El caso Champmathieu Cap IV : Formas que adopta el sufrimiento durante el sueño. Acababan de dar las tres de la mañana y llevaba cinco horas paseando así, casi sin interrupción, cuando se desplomó en la silla. En ella se quedó dormido y tuvo un sueño. Ese sueño, como la mayoría de los sueños, no tenía que ver con la situación más que por un toque funesto y doloroso, pero lo dejó impresionado. Aquella pesadilla le causó tanto efecto que, andando el tiempo, la escribió. Es uno de los papeles de su puño y letra que quedan de él. Nos parece que debemos transcribirlo aquí textualmente. Fuere cual fuere ese sueño, la historia de aquella noche quedaría incompleta si lo omitiéramos. Es la sombría aventura de un alma enferma. Helo aquí. En el sobre vemos escrita esta línea: El sueño que tuve aquella noche. «Estaba en el campo. Un campo triste y grande en que no había hierba. No me parecía que fuera ni de día ni de noche. »Paseaba con mi hermano, el hermano de mis años de infancia, ese hermano del que debo decir que nunca pienso en él y del que casi no me acuerdo. »Íbamos charlando y nos cruzábamos con transeúntes. Hablábamos de una vecina que habíamos tenido hace años y que, desde que vivía en una casa que daba a la calle, trabajaba siempre con la ventana abierta. Según charlábamos, notábamos frío por culpa de esa ventana abierta. »No había árboles en el campo. »Vimos pasar a un hombre por nuestro lado. Era un hombre que iba completamente desnudo, era de color ceniza y montaba un caballo de color tierra. El hombre no tenía pelo; se le veían la cabeza y las venas de la cabeza. Llevaba en la mano una varita que era flexible como un sarmiento y pesada como el hierro. El jinete pasó y no nos dijo nada. »Mi hermano me dijo: “Vamos por el camino encajonado”. »Había un camino encajonado donde no se veía ni un matorral ni una brizna de musgo. Todo era color tierra, incluso el cielo. Dimos unos pasos y nadie me respondía ya cuando hablaba. Caí en la cuenta de que mi hermano no iba conmigo. »Vi un pueblo y entré en él. Pensé que debía de ser Romainville (¿por qué Romainville?)[13]. »La primera calle en la que me metí estaba desierta. Me metí por otra. Pasado el cruce de las dos calles, había un hombre de pie, pegado a la pared. Le dije a ese hombre: “¿Qué comarca es ésta? ¿Dónde estoy?”. El hombre no contestó. Vi que la puerta de una casa estaba abierta y entré. »La primera habitación estaba desierta. Entré en la segunda. Detrás de la puerta de esa habitación, había un hombre de pie, pegado a la pared. Le pregunté a ese hombre: “¿De quién es esta casa? ¿Dónde estoy?”. El hombre no contestó. »La casa tenía un jardín. Salí de la casa y me metí en el jardín. El jardín estaba desierto. Detrás del primer árbol, encontré a un hombre que estaba de pie. Le dije a ese hombre: “¿Qué jardín es éste? ¿Dónde estoy?”. El hombre no contestó. »Anduve errante por el pueblo y me di cuenta de que era una ciudad. Todas las calles estaban desiertas, todas las puertas estaban abiertas. No pasaba alma viviente por las calles, ni andaba por las habitaciones ni paseaba por los jardines. Pero detrás de todas las esquinas, detrás de todas las puertas, detrás de todos los árboles había un hombre de pie que callaba. Sólo se veía a la vez. Esos hombres me miraban pasar. »Salí de la ciudad y fui andando por el campo. »Al cabo de un rato, me volví y vi que me seguía una muchedumbre. Reconocí a todos los hombres a quienes había visto en la ciudad...
“Sors de ta réserve #1“au Frac Île-de-France – Les Réserves, Romainvilledu 23 juin au 1er octobre 2022 (fermeture estivale du 27.07 au 03.09.22)Interview de Xavier Franceschi, directeur du Frac Île-de-France,par Anne-Frédérique Fer, à Romainville, le 21 juin 2022, durée 15'41.© FranceFineArt.Communiqué de pressecommissariat : Xavier Franceschi, directeur du Frac Île-de-FranceRéouverture des Réserves et inauguration du 1er accrochage des oeuvres choisies par le public via l'application mobile Sors de ta réserve !Le nouveau bâtiment du Frac Île-de-France à Romainville, Les Réserves, ouvre ses portes au public mercredi 22 juin 2022. La collection du Frac est désormais installée dans ce nouveau lieu qui permet d'optimiser la conservation et la gestion des oeuvres et de les diffuser le plus largement possible grâce à Sors de ta réserve !, un projet participatif totalement inédit. En présentant pour la première fois les oeuvres de la collection choisies directement par le public via la nouvelle application mobile Sors de ta réserve ! (sorsdetareserve.com, application lancée le 9 mai), le Frac Île-de-France transforme l'expérience du visiteur. Le public devient en effet pleinement acteur de la vie de la collection en déterminant quelles seront les oeuvres présentées dans les espaces du bâtiment ouverts au public (un quart de la surface totale). Ce premier accrochage Sors de ta réserve #1 sera présenté jusqu'au 1er octobre. Cinq accrochages par an sont prévus et ces sélections effectuées par le public individuel via l'application seront complétées par des accrochages proposés par des groupes (issus du champ scolaire, social, universitaire, etc.). Avec Sors de ta réserve !, les oeuvres exposées seront donc directement sorties des espaces de réserve attenants, suite au choix du public, ce qui favorisera une relation plus immédiate à l'oeuvre. Les autres espaces de conservation et de stockage seront rendus visibles par des jeux architecturaux de transparence procurant aux visiteurs une perception globale de l'activité du bâtiment et un aperçu sur les coulisses de la collection. Grâce à ce nouveau site implanté au coeur du nouveau pôle° d'art contemporain de l'Est parisien, le Frac Île-de-France déploie un nouveau projet culturel et artistique en lien notamment avec les acteurs et les publics présents sur le territoire.Cette ouverture définitive intervient après plusieurs phases de travaux d'aménagement qui se sont déroulées depuis l'automne dernier. À la suite de l'inauguration officielle en mai 2021, en présence de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et de Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, avec la présentation de l'exposition Children Power et celle des lauréats de FoRTE #2, le bâtiment avait refermé ses portes pour se préparer à accueillir la collection du Frac Île-de-France : installation du mobilier destiné à accueillir les oeuvres dans les espaces des réserves, puis transfert des 2078 oeuvres de la collection, répartition des oeuvres dans les différents espaces, installation du mobilier d'accueil et de présentation des oeuvres réalisé par FREAKS Architecture, qui a également conçu le bâtiment, etc. La dernière étape sera la présentation, dans les espaces d'exposition, des oeuvres sélectionnées par le public.[...] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Titre complet : Le droit de participer à la vie culturelle et les lieux culturels du commun : égalité et non-discrimination, protection des identités culturelles et expérimentations démocratiques Intervention de Céline Romainville, professeure de droit constitutionnel (Université catholique de Louvain) Les lieux culturels du communLes récents débats autour des demandes de restitution ainsi que l'émergence de multiples musées communautaires ces dernières années interrogent la vocation universaliste que les réflexions post-révolutionnaires ont inscrite au cœur de l'identité du musée. Confronté au repli croissant de la conservation du patrimoine vers les seules communautés qui l'ont généré, le musée devient le lieu privilégié de la confrontation entre universalité et commun(s). Considérant qu'aucun lieu ne peut être seul le théâtre de l'histoire universelle, le philosophe Souleymane Bachir Diagne constate qu'il n'y a aucun musée universel sur le sol africain et invite par conséquent à rompre avec l' “européocentrisme” qui leur serait inhérent. Au-delà du seul musée, les communs interrogent plus largement les pratiques culturelles en favorisant l'émergence de tiers lieux. Investis de manière spontanée par des collectifs en dehors de tout contrôle étatique ou de toute structure associative, ils connaissent un succès croissant et ouvrent de nouvelles perspectives à la mise en commun des lieux de culture. Enregistré le 30 mars 2022
Au programme de l'émission du 01 juin : reportage au FICAM, le Festival international du cinéma d'animation de Meknes, qui s'est déroulé le mois dernier à l'Institut français de Meknes. Cinéma d'animation - reportage d' Yves Bouveret – c'est vers 05 mn Le Festival international du cinéma d'animation de Meknes (FICAM) s'est déroulé du 06 au 11 mai à l'Institut français de Meknes, au Maroc. Cet important festival, qui rayonne sur tout le Maroc et plus largement sur le continent africain accueille de nombreux réalisateurs (Michel Ocelot, Florence Miailhe, Carlo Vogele...), organise de nombreux débats et rencontres, reçoit plus de 25 000 spectateurs, petits et grands. Yves Bouveret, présent sur le festival qui fêtait ses 20 ans,, en a profité pour interviewer : Mohamed Beyoud, directeur artistique du FICAM Lyliane Dos Santos, directrice de l'Institut français de Meknes Wida Chraibi, secrétaire générale de la fondation Aïcha, co-organisatrice du FICAM Adja Soro, éditrice jeunesse (Voyelles éditions) et productrice de films d'animation (Studio Kâ) en Côte d'Ivoire, membre du jury du FICAM Soumaya, employée de l'Institut français, co-organisatrice du festival du livre de jeunesse, La cigogne volubile, qui avait lieu quelques jours après le FICAM -Les infos sur le FICAM : https://ficam.ma/ Les enfants font leur cinéma - chronique – c'est vers 40 mn La 24e édition du festival Les enfants font leur cinéma, organisé par le cinéma Le Trianon à Romainville, se déroule du 3 au 12 juin. Comme chaque année, ce festival est préparé, animé et présenté par les enfants, en partenariat avec les écoles et centres de loisirs des villes de Romainville et de Noisy-le-Sec. Avant-premières, spectacles, invités spéciaux, films rares, animations, surprises, le programme est riche. On écoute la bande sonore du teaser réalisé par des enfants en classe de CM1. -Les infos sur le festival : https://www.cinematrianon.fr/festivals/festival-les-enfants-font-leur-cinema Des albums - chronique de Véronique Soulé – c'est vers 45 mn Deux albums traduits par Jean-Baptiste Coursaud, le premier du danois, le second du norvégien : -Et soudain, de Rebecca Bach-Lauritsen, illustré par Anna Margrethe Kjaergaard, éditions Format, mars 2022, à partir de 4 ou 5 ans -Edouard et Patoune, d'Espen Dekko, illustré par Mari Kanstad Johnsen, Albin Michel Jeunesse, janvier 2022, à partir de 3 ou 4 ans Le 1er juin des écritures théâtrales jeunesse – chronique – c'est vers 50 mn Parmi les événements programmés pour cette manifestation nationale initiée par Scènes d'enfance-Assitej France, coup de projecteur sur Présence, un projet de « cartes postales sonores », réalisées par Emmanuelle Soler. Elles sont constituées d'extraits de textes de théâtre jeunesse lus par des enfants ou des jeunes, et diffusées sur Radio Agora (web radio de la ville de Nanterre), dans le cadre de l'émission Minute Papillon ! Diffusion du best-off de Présence. -Pour écouter toute la série Présence : https://soundcloud.com/emmanuelle-soler -Site du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse : http://www.1erjuinecriturestheatrales.com/ Grands livres pour petites personnes - chronique de Elsa Gounot - c'est vers 65 mn - L'oiseau en moi vole où il veut, de Sara Lundberg, traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud, éditions La Partie "Un portrait de la peintre Berta Hansson dans son adolescence dans une ferme de la campagne suédoise au début du XXe siècle." Lecture - par Lionel Chenail - c'est vers 70 mn - Nulle part où poser sa tête, de JJ Bola, traduit de l'anglais par Antoine Bargel, Mercure de France, janvier 2022 On a écouté - Cinématographe - Boris Vian – 1956 - Belleville rendez-vous [Benoit Charest] – M – Les Triplettes de Belleville, film de Sylvain Chomet - CD, 2003 - L'ami - Xavier Stubbe – On marche sur la tête – Livre-CD, L'autre distribution, 2019 - Papillon, viens dans maison – Alain Schneider – Minute papillon ! – CD, Victorie Music, 2017 ------------------------------------------- N'hésitez pas à nous envoyer vos informations (ou juste un petit message, ça fait toujours plaisir !) à elephant@aligrefm.org
Photo: Atget interior of a worker's home, rue de Romainville (1910) 4/8: The Approaching Storm: Roosevelt, Wilson, Addams, and Their Clash Over America's Future, by Neil Lanctot Hardcover – October 26, 2021 https://www.amazon.com/Approaching-Storm-Roosevelt-Wilson-Americas/dp/0735210594/ref=tmm_hrd_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr= In the early years of the twentieth century, the most famous Americans on the national stage were Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson, and Jane Addams: two presidents and a social worker. Each took a different path to prominence, yet the three progressives believed the United States must assume a more dynamic role in confronting the growing domestic and international problems of an exciting new age. Following the outset of World War I in 1914, the views of these three titans splintered as they could not agree on how America should respond to what soon proved to be an unprecedented global catastrophe. The Approaching Storm is the story of three extraordinary leaders and how they debated, quarreled, and split over the role the United States should play in the world.
Sylvain Nouhi est professeur d'économie-gestion dans un lycée professionnel de région parisienne et référent « décrochage scolaire ». Face à des élèves qui souhaitent rejoindre le marché du travail le plus vite possible, et donc quitter l'école, Sylvain se mobilise. Ainsi, depuis quatre ans, il fait intervenir l'association Article 1, dont le but est de mettre en relation les élèves et les acteurs du monde du travail. Il nous a accueillis juste après un atelier de deux heures sur les codes professionnels, avec Océane et Charlotte, bénévoles de l'association, et nous a fait part de cette expérience au sein de son établissement. Le site d'Article 1, association qui lutte contre l'inégalité des chances. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Aurélie Dulin Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Simon Gattegno Secrétariat de rédaction : Nathalie Bidart Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : Je m'appelle Sylvain Nouhi, je suis enseignant « PLP », donc professeur de lycée professionnel au lycée Liberté, qui est un lycée des métiers de la santé et du laboratoire. C'est un lycée qui se trouve en Seine-Saint-Denis, plus précisément à Romainville, qui est un ancien territoire d'industrie pharmaceutique. Je suis référent « décrochage scolaire » depuis quatre ans et j'organise plusieurs événements au lycée qui sont en lien avec le monde professionnel. [Ce monde,] je le connais de ma vie d'avant-prof, et aussi par la spécificité de ce lycée, qui est [justement] d'accompagner les élèves vers le monde professionnel – plutôt assez rapidement… Et, du coup, de [construire avec eux] des liens entre les deux. Article 1 est une association qui se base sur l'article Un de la Déclaration des droits de l'Homme, à savoir : « Les hommes et femmes naissent libres et égaux en droits » ; et donc, [elle] lutte pour une forme d'égalité des chances entre tous les étudiants, tous les élèves, tous les enfants – on va dire – de France. L'association Article 1 s'est développée dernièrement autour de [la] notion de compétence [pour] redonner de l'estime [de soi] et de la confiance [aux] élèves, et arriver surtout à faire en sorte [qu'ils] prennent conscience des compétences qu'ils ont [déjà en eux], même [quand] la compétence [est] le sens de l'organisation [par exemple], quand ils organisent une fête avec des amis à la maison. Il y a donc une intervenante d'Article 1 qui est là, Océane, qui a eu le même parcours que nos élèves, c'est-à-dire qu'elle a fait un bac ASSP [Accompagnement, soins et services à la personne] en lycée professionnel, pour ensuite se réorienter un peu plus tard. [Extrait audio] « OCÉANE : Qu'est-ce que tu fais avec ta famille, tes amis, en dehors des cours ? UN ÉLÈVE : Ben… J'sais pas, on va dire, sortir au cinéma, c'est le plus souvent qu'j'fais ça. OCÉANE : Ben oui, ben… Tu peux le mettre, sortir au cinéma, parce que ça développe des compétences… L'ÉLÈVE : Ben gestion du temps. OCÉANE : Ben voilà… » [Fin de l'extrait] Océane et Article 1 invitent des bénévoles du monde du travail. Donc Charlotte, qui est en cours de recherche d'un parcours professionnel après avoir fait un bac littéraire, vient raconter son histoire et parler de son parcours à elle, pour le mettre en relation avec le parcours des élèves. C'est un atelier qui suit quatre thèmes autour des codes professionnels à avoir dans le monde du travail : la notion de compétence, la notion de parcours, et donc comment créer son CV et mettre en valeur ses compétences, la notion d'observation [qui est liée à] la capacité d'observation, [autour du] ressenti qu'on peut avoir – quand on est habillé de telle façon, qu'on parle de telle façon et qu'on a une image de soi qui va être un peu analysée par la personne qu'on a en face, que ce soit un formateur ou un recruteur… Et aussi, le quatrième thème, c'est l'entretien de recrutement, avec une vraie simulation d'entretien de recrutement. La façon dont ces ateliers s'insèrent dans mon programme est double. Il y a le côté éco-gestion [qui] est relié à un chapitre sur le monde du travail qui englobe les contrats de travail, la rémunération… Des notions et des savoirs qu'ils doivent maîtriser pour l'examen d'économie-gestion. D'un autre côté, comme je suis référent « décrochage scolaire », j'inscris ces ateliers dans une progression, de la seconde à la terminale, pour accompagner les élèves : [en] seconde avec des ateliers qui s'appellent « Exploration », [en] première avec les ateliers « Codes professionnels », jusqu'en terminale pour aller aux ateliers « Vers le supérieur ». Du coup, les élèves ont l'impression d'être accompagnés tout au long de leur scolarité sur cette thématique. Ce qui permet d'inscrire aussi quelques élèves qui sont un peu en difficulté [avec] leur estime de soi ou sur la construction d'un parcours, d'un projet professionnel, plutôt que de récupérer en terminale des élèves qui nous disent que, finalement, le domaine ne les intéresse pas du tout. On voit plusieurs effets bénéfiques de ces ateliers, le premier étant la confiance qu'un élève peut retrouver dans son parcours professionnel, [dans] ses compétences et [qu'il arrive] à relier, du coup, son expérience personnelle à [la bonne compréhension] des codes professionnels. Par exemple, un élève qui a raté un entretien de stage et qui va se rendre compte qu'en fait, effectivement, dans son discours, il a du mal à maîtriser certains codes et que c'est pour ça qu'il a raté. Donc, il y a quelque chose de bénéfique. Il y a vraiment un aspect directement relié à leur expérience professionnelle et personnelle. Sur la confiance en soi, sur l'estime de soi, on a beaucoup d'élèves qui ont juste du mal à caractériser leurs compétences, à conscientiser les forces ou les faiblesses qu'ils ont [en eux]. Ces ateliers leur permettent de comprendre qu'une personne timide peut maîtriser les codes professionnels et peut très bien passer un entretien de recrutement ou faire une présentation orale devant 200 personnes, tout en étant timide. Du coup, on arrive aussi à faire accrocher les élèves sur ce sentiment d'appartenance à la filière pro dans sa globalité, au secteur de la santé et du social si on est sur notre lycée, et plus particulièrement à une classe, et à une classe en construction. Quand ils sont en première, c'est une classe… Ils ne plus en seconde, ils ne découvrent plus le lycée, mais ils ne sont pas encore en terminale, ils n'ont pas encore tous les objectifs du baccalauréat. Donc, en classe de première, il y a le bon timing pour pouvoir façonner aussi un travail en équipe à travers la classe. Ces ateliers nous permettent également de faire un focus sur un aspect très particulier du monde professionnel qui est la maîtrise d'un langage. Et ça nous permet aussi de voir quel élève a un peu du mal, de faire un peu de prévention sur le raccrochage d'un élève, de mettre en avant un élève qui va connaître beaucoup de situations d'échec et qui, là, va réussir à s'exprimer, va réussir à trouver une qualité ou une compétence dans ses échecs, etc. Et je l'ai vu ce matin, pas dans le groupe dans lequel on était mais dans l'autre demi-groupe... Il y a notamment deux élèves que je suis en « décrochage scolaire » depuis deux ans ; ces deux élèves étaient là, à l'atelier. Ce sont les deux élèves qui ont le plus parlé. Parce qu'elles ont la possibilité d'exprimer leurs ressentis personnels face à un adulte en qui elles peuvent avoir confiance. Le fait d'avoir un intervenant qui a eu un peu le même parcours, ou un parcours en tout cas un peu mitigé au départ, va leur permettre de reprendre un peu confiance en elles et de se dire : « J'ai eu telle situation d'échec, bon ben, qu'est-ce que je fais maintenant de cette situation d'échec ? », et de pouvoir apprendre de leurs erreurs. [Extrait audio] « UNE ÉLÈVE : Heu… Domaine familial ou entre amis. Heu… Garder ses frères et sœurs. Être autonome et responsable. OCÉANE : C'est très bien. Ce que j'ai aimé, c'est qu'à un certain moment, tu as argumenté, en plus de dire pourquoi tu avais cette compétence. C'est ce qui, notamment, va beaucoup te servir en entretien, de pouvoir développer. C'est ce qui est attendu. Super ! Est-ce que quelqu'un d'autre peut dire ce qu'il a mis ? Ça peut être un seul… » [Fin de l'extrait] Moi, dans ma vie d'avant-prof… J'ai des expériences professionnelles en bureau et également beaucoup d'expériences sur des métiers de terrain, en restauration, en chantier, en ménage, en distribution de prospectus, à droite, à gauche, en agent immobilier... Je me suis rendu compte que, que ce soit dans les bureaux de la direction du Paris Saint-Germain en marketing ou en chantier, avec des ouvriers qui n'ont pas leurs papiers, le fond est le même, il n'y a que la forme qui change ; et que savoir maîtriser ces différents langages permettait d'avoir accès à certains postes dans ce cas-là, ou à certaines responsabilités dans d'autres. Donc, ce matin… Lors des ateliers, les intervenantes demandent toujours un petit mot de fin et en tout cas, ce que les élèves ont retenu de cet atelier... Voilà, on a un élève... Ce qu'il a dit résume bien la mentalité de ces ateliers et ce qu'on essaie de dire aux élèves, ce qu'on essaie de leur faire comprendre, notamment en filière professionnelle, c'est de ne jamais baisser les bras. Aujourd'hui, demain… Ne jamais baisser les bras. Je leur dis aussi, et j'essaie de leur faire comprendre, qu'ils ne jouent pas leur avenir, qu'ils ne jouent pas leur vie sur une année, sur un choix d'orientation, sur un choix de matière, [et] même sur un choix d'expérience. Et j'en suis la preuve vivante, sur un choix de métier ou sur un choix d'orientation professionnelle…
Banlieues, quartiers, cités. En France ces mots ont trop souvent une connotation négative. Ce que l'État français nomme depuis 2018 les quartiers prioritaires de la politique de la ville regroupe 5,4 millions d'habitants dont 40% ont moins de 25 ans. Mais qu'est-ce qu'être jeune dans un quartier populaire ? La recherche participative Pop-Part, conduite dans dix villes ou quartiers de l'Île-de-France, et portée notamment par l'Université Paris Nanterre, s'est associé à 120 jeunes pour se saisir du sujet.Dans le film Bande de filles sorti en 2014, la réalisatrice, Céline Sciamma évoquait la violence sourde des quartiers dirigée contre les adolescentes mais aussi une violence qu'elles exerçaient comme seul moyen d'exister et de se confronter au monde. Mais la vie au quartier est aussi faite de vie ordinaire, de micro-résistances, de stratégies permettant, lorsque l'on est une femme en particulier, de ne pas rester enfermer dans les clichés.Pour déconstruire les stéréotypes, le plus efficace est d'écouter les personnes concernées. c'est le cas de Louiza Aoufi, 20ans étudiant en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Elle est originaire de Romainville et a grandi dans la ville d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis. C'est dans cette ville qu'elle a rencontré la sociologue Christine Bellavoine chercheuse associée au laboratoire LAVUE (Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement). Dans cet épisode Louiza revient sur son parcours et comment son genre a pu influencer sa pratique sportive.Extraits« Broke for free », Something Elated, 2011.Bande de filles, C. Sciamma, 2014.Les Roses noires, H. Milano, 2012.Footeuses, R. Doubiago et L. Saoucha, 2020.CréditsConception et Animation Cléa Chakraverty, Réalisation Romain Pollet, Chargé de production, Rayane Meguenni Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au programme de l'émission du 06 avril : avec Sylvain Levey, auteur de L'endormi, un récit rap pour les enfants, co-écrit avec le rappeur Marc Nammour ; et avec Arianna Tamburini, autrice-illustratrice Nouveauté discographique – chronique de Véronique Soulé – c'est à 02 mn Tic-tac, texte et illustrations de Corinne Dreyfuss, dit par Guillaume Alix, musiques composées et interprétées par le Duo Abracadabra Musiques, un livre CD Benjamin Médias, à partir de 1 an. Une courte histoire ponctuée de quelques chansons, traditionnelles ou inédites. Théâtre - interview de l'auteur Sylvain Levey – c'est vers 05 mn L'Endormi est un récit rap co-écrit par Sylvain Levey et Marc Nammour, musique de Valentin Durup, mis en scène par Estelle Savasta. Un spectacle étonnant, qui tient en haleine autant par la narration de Marc Nammour, aux intonations et à la scansion si particulières, par les chansons qui viennent se glisser dans son récit, par la musique interprétée tout du long par Valentin Durup, guitare électrique dans les mains, que par la mise en scène et la scénographie, sobre mais très évocatrice. L'endormi, c'est le récit de la petite Victoire, 10 ans, interprétée par Marc Nammour, donc, qui raconte, questionne, s'interroge sur ce qui est arrivé à son frère ainé, 15 ans, suite à un coup de couteau reçu lors d'une bagarre dans le quartier qui a vu deux bandes s'agresser. Son frère dort quelque part, lui a-t-on, dit, mais où et pourquoi ne peut-elle pas le voir ? A hauteur d'enfant, Sylvain Levey invite en douceur à réfléchir à ce qui ne tourne pas rond dans notre société. À voir le 22 avril au théâtre de Chevilly-Larue, avec les enfants dès 10 ans L'endormi est aussi un vinyle, la première parution du label Tandem consacré au théâtre contemporains lancé par Sylvain Levey. Informations : labeltandem@gmail.com Un éléphant dans les pages : chronique de Véronique Soulé – c'est vers 45 mn Deux albums bourrés de détails et éclatants de couleurs : -La maison des farfelus, de Mikotaj Pa et Gosia Herba, traduit du polonais par Lydia Waleryszak, La Joie de lire, mars 2022 -Le plein de choses, imagier fou pour enfants curieux, d'Arianna Tamburini, Thierry Magnier ,2020 Du TAC au TAC avec Arianna Tamburini– c'est vers 55 mn À l'occasion de l'exposition-installation d'Arianna Tamburini pour les tout-petits à la médiathèque de Romainville, rediffusion Du tac au tac enregistré avec elle en novembre 2020. À travers ses réponses, elle nous fait entrer dans son petit monde de fabrication d'un album pour les enfants. Bibliothèque de Romainville Pour écouter tous les Du tac au tac, c'est ici Grands livres pour petites personnes - chronique de Elsa Gounot - c'est vers 70 mn - Le Grain de sable, de Sylvain Alzial et Benoît Tardif, L'Agrume "L'on suit un petit grain de sable qui ne se satisfait pas de cette condition et rêve d'autres destinées selon tout ce qui lui tombe sous les yeux, qu'il a bien grands d'ailleurs. Le voilà qui se transforme en ce qu'il voudrait être (caillou, volcan, soleil ou même vent), mais n'en est jamais vraiment satisfait, jusqu'à vouloir peut-être redevenir grain de sable." Lecture - par Lionel Chenail - c'est vers 75 mn - Pour Luky, d'Aurélien Delsaux – Notabilia, 2022 On a écouté - Quatre hirondelles – Duo Abracadabra Musiques - Tic-Tac – livre-CD, Benjamin Médias, avril 2022 - L'Endormi [extraits] – Marc Nammour – vinyle, Label Tandem, 2021 - Le sac – Orchestre national de jazz – Dracula – livre-CD, ONJ, 2021 - Le stylo – Steve Waring – 50 ans de scène – CD, vinyle, Victorie Music, 2021 ------------------------------------------- N'hésitez pas à nous envoyer vos informations (ou juste un petit message, ça fait toujours plaisir !) à elephant@aligrefm.org
HOT HOT HOT. Ce soir à 19h, dans Les Zikos Partent En Live - Les lundis 19h sur RadioMs sur RadioMs, nous recevons Accordzéâm qui nous racontent tout sur leur super spectacle LA TRUITE au Théâtre du Gymnase Marie Bell et Diatocello qui nous dévoilent les secrets de leur si belle musique. Ils seront samedi prochain à Romainville pour un super bal avec Naragonia. Toutes les infos ici: Grand bal Diatocello + Naragonia duo
À l'occasion de son exposition Pour la vie au Frac Île-de-France/Le Plateau, nous recevons En Pleines Formes reçoit mois-ci le photographe Bruno Serralongue. Dans cette exposition on trouve des images des années 1990, à partir desquelles Bruno Serralongue a commencé sa carrière d'artiste jusqu'à aujourd'hui, mais cette exposition entretient un rapport au temps plus complexe qu'elle n'en a l'air. Rétrospective partiale : elle prend le parti des portraits et des rencontres. En 1996, après être sorti de l'ecole nationale supérieure de la photographie d'Arles et de la Villa Arson, Bruno Serralongue part à la rencontre des zapatistes du Chiapa réunis pour la rencontre intercontinentale pour l'Humanité et contre le Néolibéralisme. Il part avec l'idée de développer son travail sur la construction de l'image médiatique et sur l'information mais sur place la rencontre de personnalité et le contexte politique crée un déplacement dans son travail. Si dans la série des Faits Divers débutée en 1993 il retournait le lendemain sur les lieux des événements heureux ou malheureux, cocasse ou tragique, il rencontre cette fois l'actualité. A Nice, il avait commencé à travailler à la chambre et cette pratique qui demande un plus long temps de pose et un autre investissement dans le moment ne le quitte plus. On ne peut pas faire une photo en passant dit-il même en ouvrant à d'autres techniques, notamment numériques, ces dernières années. [caption id="attachment_109445" align="aligncenter" width="1333"] Bruno Serralongue, Franck pendant une reconnaissance sur un site de construction du Bayou Bridge Pipeline, Rayne, Louisiane, juillet 2018 (detail) © air de Paris, Romainville[/caption] Photographe ou témoin volontaire, Bruno Serralongue n'use pas de passe droit journalistique et n'accède pas aux premiers rangs ; il montre les évènements depuis la place de tout un chacun la rue pour la série des Manifestations en 1995-96. On voit l'histoire en train de s'écrire comme Fabrice del Dongo pris en pleine bataille napoléonienne dans La Chartreuse de Parme, sans parvenir à rien distinguer. Au travers du travail de Bruno Serralongue, on assiste à la fabrication médiatique de l'événement. L'histoire batailles a été remise en question par l'école des Annales qui a cherché à fournir une histoire de la société plus complexe. L'exposition “Pour la vie” présenté au Frac Ile de France, propose des portraits de groupe ou d'individus engagés, des portraits de présences et de luttes. Animation et Interview : Henri Guette, Flore Di Sciullo
WOERTH RALLIE MACRON, PÉCRESSE DANS LES CORDES – 09/02/22 Invités ROLAND CAYROL Politologue - Directeur du Centre d'études et d'analyse (CETAN) BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » CAROLINE VIGOUREUX Journaliste - « l'Opinion » Auteure de « Le mystère Taubira » Dimanche 6 février, les équipes de Yannick Jadot et de Christiane Taubira se sont rencontrées à la mairie de Romainville en Seine-Saint-Denis. Objectif ? Présenter sa vision de la situation et surtout convaincre l'autre camp de le rallier. Dans l'espoir de parvenir à l'union, l'équipe verte aurait soumis l'idée de confier à l'ancienne garde des Sceaux la présidence d'une assemblée constituante ou de l'Assemblée nationale. « Ça montre que les Verts ont très envie de Christiane Taubira », s'est félicité Guillaume Lacroix patron du PRG présent lors de l'entrevue. Néanmoins l'offre a été balayée par les équipes de la principale intéressée et aucune date pour un éventuel nouvel échange n'aurait été fixée. Pourtant, à soixante jours du premier jour du scrutin, la gauche a bien de la peine à peser dans les sondages. D'après une dernière enquête réalisée par l'institut Cluster17 pour Marianne, Jean-Luc Mélenchon (13 %) demeurerait en tête à gauche, mais encore à bonne distance d'une accession au second tour. Derrière l'Insoumis, en revanche, les choses bougeraient : Christiane Taubira perdrait 3 points pour se retrouver à 3 %, Yannick Jadot resterait bloqué à 5 %, Anne Hidalgo, la maire de Paris PS s'effondrait (1,5 %, -0,5). Seul le communiste Fabien Roussel connaitrait une dynamique positive (3,5 % soit +1,5 %). Avec un quart des intentions de vote, la famille de gauche apparaît plus que jamais divisée et affaiblie. Et le reproche récurrent qui lui est fait par les sympathisants est le trop grand nombre de candidats. En ce sens, une alliance pourrait raviver l'espoir d'une présence de la gauche au second tour de la présidentielle en avril prochain. Mais entre petites manœuvres, tentatives feintes d'union et ombre de François Hollande, les candidats assument toujours la dispersion, et la confusion règne alors qu'à La République en Marche et chez Les Républicains les ralliements se multiplient. Ainsi l'ancien porte-parole du PS Edouardo Rihan-Cypel vient d'annoncer qu'il rejoignait Emmanuel Macron. Claude Bartolone pourrait le suivre. A droite, Eric Woerth vient d'indiquer qu'il soutenait la candidature du chef de l'Etat. A l'inverse certains élus « Macron-compatibles » signataires en juin 2019 d'une tribune dans le JDD, affirmant « vouloir la réussite du président de la République » se détournent désormais du chef de l'Etat au profit de Valérie Pécresse. En meeting au Zénith à Paris, dimanche prochain, la candidate LR espère relancer sa campagne et incarner la seule alternative viable à Emmanuel Macron. Alors une union à gauche est-elle encore possible ? Ralliements et débauchages en série, quelles conséquences pour la République en Marche et les Républicains ? Enfin quelles sont les préoccupations des Français à deux mois du scrutin ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:28:03 - Les Pieds sur terre - Est-ce qu'on regrette sa petite enfance à douze ou treize ans ? Comment voit-on l'avenir ? Mamadou, Virgile, Emma, Bradley, Wassim et Maelyn habitent à Pantin, Montreuil ou Romainville. Ils hésitent entre enfance et âge adulte, racontent leurs rêves et leurs peurs à l'heure d'une pandémie mondiale.
Rappeuse et comédienne de 24 ans, Nanii grandit à Romainville en Seine-Saint-Denis "dans la cité et dans la street". Un atout, qui, selon elle, lui permet de développer un "mental" ainsi que la conscience du travail et de l'argent durement gagné. Enfant, elle partage sa chambre avec sa grande sœur. Bercée par Médine, Kery James, Sinik ou Sniper, elle voit sa sœur écrire et rapper et se met à écrire ses propres textes. Suite à un traumatisme, elle se réfugie dans l'écriture à l'âge de 12 ans et se lance dans le rap, qui devient une forme de thérapie. Même si sa sœur ne souhaite pas être connue du public, monter sur scène ou passer en radio, elle conseille Nanii sur ses choix artistiques et toutes deux enregistrent régulièrement des freestyles ensemble, qu'elles postent sur les réseaux. Sur Instagram, Nanii se fait repérer par l'autrice, metteuse en scène et cinéaste Caroline Guiela Nguyen qui lui fait passer des castings pour sa pièce "Fraternité, conte fantastique". Alors qu'elle n'est jamais entrée dans une salle de théâtre, la rappeuse se retrouve propulsée sur les planches. Elle nous explique comment cette expérience de comédienne nourrit son "rap à message" et son écriture, les difficultés qu'elle rencontre à gérer toute seule son activité musicale, sa vision du féminisme et son projet d'EP de 10 morceaux d'1 minute. Madame Talk est totalement indépendant, sans publicité et gratuit. Vous pouvez soutenir le podcast en faisant un don ponctuel ou mensuel ici : https://fr.tipeee.com/madamerap.
Rappeuse et comédienne de 24 ans, Nanii grandit à Romainville en Seine-Saint-Denis "dans la cité et dans la street". Un atout, qui, selon elle, lui permet de développer un "mental" ainsi que la conscience du travail et de l'argent durement gagné. Enfant, elle partage sa chambre avec sa grande sœur. Bercée par Médine, Kery James, Sinik ou Sniper, elle voit sa sœur écrire et rapper et se met à écrire ses propres textes. Suite à un traumatisme, elle se réfugie dans l'écriture à l'âge de 12 ans et se lance dans le rap, qui devient une forme de thérapie. Même si sa sœur ne souhaite pas être connue du public, monter sur scène ou passer en radio, elle conseille Nanii sur ses choix artistiques et toutes deux enregistrent régulièrement des freestyles ensemble, qu'elles postent sur les réseaux.Sur Instagram, Nanii se fait repérer par l'autrice, metteuse en scène et cinéaste Caroline Guiela Nguyen qui lui fait passer des castings pour sa pièce "Fraternité, conte fantastique". Alors qu'elle n'est jamais entrée dans une salle de théâtre, la rappeuse se retrouve propulsée sur les planches. Elle nous explique comment cette expérience de comédienne nourrit son "rap à message" et son écriture, les difficultés qu'elle rencontre à gérer toute seule son activité musicale, sa vision du féminisme et son projet d'EP de 10 morceaux d'1 minute.
A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, on vous propose aujourd'hui un épisode en compagnie d'Esther Batsch. Ester Batsch est médecin coordinatrice du centre de santé municipal de la ville de Saint-Denis. Elle est spécialisée en médecine générale et réalise également des consultations de gynécologie à Romainville, en Seine-Saint-Denis. La santé des femmes s'est construit autour du modèle de la reproduction, selon Monique Membrado, ingénieur en sociologie "les préoccupations médicales pour la santé des femmes ont longtemps concerné leurs capacités ou leurs incapacités procréatrices. De ce fait, les femmes sont exclues de la construction des grands problèmes de santé publique comme le VIH, l'alcoolisme, les toxicomanies ou les maladies cardio-vasculaires, voire même les cancers". Ce qui de fait creusent les inégalités d'accès au soin et à la santé pour les femmes. Durant cet épisode, Esther Batsch va parler de la santé des femmes à travers son expérience de terrain en tant que professionnelle de santé. Nous allons aborder les sujets de l'accès à l'IVG, de discriminations et de violences faites aux femmes. Elle va partager avec nous ses constats et réflexions sur les pratiques médicales autour de la santé des femmes. La transcription de cet épisode, qui répertorie les sources et études citées, sera bientôt disponible sur la page Facebook du podcast SOUS/CONDITION : https://www.facebook.com/sousconditionpodcast/ Merci à Esther Batsch pour sa participation et à vous pour votre écoute ! Podcast créé et réalisé par Hannane Mouhim-Escaffre et Amélia Viguier. Prise de son, mixage, montage et coréalisation : Clément Escaffre. Musique : François Bonnet. Identité graphique : Virginie Fossé.
Au programme de l'émission du 16 juin 2021 : Alain Schneider présente Mundo Pataques, son nouveau disque de chansons pour les enfants (Victorie Music, 18 juin). Comme toujours, l'artiste aborde des sujets, pas toujours drôles, qu'il lui semble important d'évoquer avec les enfants, mais avec légèreté, une écriture ciselée et des musiques percutantes. Et coup de projecteur sur la 23e édition du festival « Les enfants font leur cinéma » au cinéma le Trianon à Romainville, avec sa responsable jeune public Dominique Mullmann. La nouveauté discographique - chronique de Véronique Soulé - c'est au début - Moby Dick, Herman Melville adapté par Stéphane Michaka, musique de Fabien Waksman, réalisé par Cédric Aussir, avec l'Orchestre national de France dirigé par Debora Waldman, et 7 comédiens - livre CD (67 mn) illustré par Juliaon Roels, Gallimard jeunesse/France Culture, novembre 2020, 25 €. Cette adaptation magistrale maintient les auditeurs en haleine, alternant le récit d'Ismaël, le narrateur, interprété par Robinson Stévenin, et les nombreux dialogues avec les protagonistes. La musique pleine de souffle et de tension vient rajouter à la dimension épique des voix des comédiens. Concert-fiction enregistré en public à Radio France en 2019. Chansons – interview de Alain Schneider, auteur-compositeur-interprète – c'est vers 10 mn - Mundo Pataques, le nouveau disque de chansons d'Alain Schneider, sort cette semaine (Victorie Music). Sur des sujets graves, tels que le harcèlement sexuel ou la disparition des migrants, ou des sujets qui fâchent comme l'usage intensif des écrans, Alain Schneider évite les clichés pour plutôt insuffler auprès des enfants sa confiance en eux pour faire bouger les choses. Rencontre avec Alain Schneider, un artiste qui, depuis longtemps déjà, fait ricocher les mots avec humour et poésie, avec des musiques vives et joyeuses. Jeu de société - chronique de Quentin Le Guevel - c'est vers 40 mn - Quoridor, un jeu conçu par Mirko Marchesi, édité par Gigamic pour la première fois en 1997. Festival "Les enfants font leur cinéma" – interview de Dominique Mullmann, responsable jeune public au cinéma Le Trianon (Romainville) – c'est vers 50 mn - La particularité du festival Les enfants font leur cinéma, au cinéma le Trianon (à Romainville), c'est qu'il est imaginé, préparé et organisé avec les enfants. Du choix des films à leur présentation en salle, de la réalisation de l'affiche à l'accueil en salle, ce sont les enfants de la dizaine de classes image, maternelle et primaires, ou centres de loisirs image de Romainville et Noisy le Sec qui y ont travaillé toute l'année avec l'équipe du cinéma et leurs enseignants ou animateurs. Coup de projecteur sur cette 23e édition (18 au 27 juin) un peu particulière, avec Dominique Mullmann, responsable jeune public au cinéma Le Trianon. Site du festival : https://www.cinematrianon.fr/festivals/festival-les-enfants-font-leur-cinema Grands livres pour petites personnes - chronique de Elsa Gounot - c'est vers 60 mn - Le Grand Micmac des couleurs, de Gonçalo Viana, traduit du portugais par Dominique Nedellec, Éditions Format, 2021 "L'histoire commence par le classique « Il était une fois » pour, dans la même phrase, vriller dans la réalité racontée en évoquant, après les personnages, un arbre blanc puis d'autres incongruités de ce genre. S'en suit un jeu narratif entre cette histoire aux couleurs étonnantes et irréelles et des adresses directes au lecteur, supposé se plaindre des fantaisies chromatiques de l'illustrateur." Lecture - par Lionel Chenail - c'est vers 65 mn - Alias, de Claire Gallois – Flammarion, mai 2021 On a écouté -Moby Dick [un extrait] – musique de Fabien Waksman, Orchestre national de France – livre CD, Gallimard jeunesse, novembre 2021 -Papi Platon / La gueule du loup / Vivement qu'on s'touche – Alain Schneider – Mundo Pataques – CD, Victorie Music, juin 2021 -Supercalifragilisticexpialidocious – extrait du film Mary Poppins -Les couleurs – Da Silva et Françoiz Breut – Le mystère des couleurs – livre CD, Actes Sud junior, 2006
Paris, mais do que nunca, parece uma festa. O epíteto da cidade-luz descrita por Ernest Hemingway no fim dos anos 1950 pode ser revisitado nesta primavera: a França reabre as cortinas depois de 203 dias de paralisação. Teatros, cinemas e museus voltam a abrir as portas em todo o território, mas seguindo um protocolo sanitário rígido: uso obrigatório da máscara e ocupação de apenas 30% da capacidade dos teatros. Os artistas voltam à cena com a consciência de que os bastidores da luta dos trabalhadores da cultura está longe de terminar. Para a atriz Clémentine Aubry, do coletivo Mixeratum Ergo Sum, organizador do Festival de Teatro dos Porões de Bordeaux, já não era sem tempo esse reencontro com a plateia. "Tudo isso não existiria se não houvesse o público e os habitantes da cidade, que acolhem os artistas em suas casas. O que nos motivou imensamente a não desistir e a preparar algo para a reabertura foi o fato de sentir que, do lado dos donos das casas onde nos apresentamos, havia também essa vontade, e essa energia que dizia: vamos lá, nós acreditamos, vai dar certo, estamos com vocês", afirma Aubry, que este ano decidiu extrapolar o espaço dos porões e invade, com sua trupe, os jardins dos moradores de Bordeaux, no sudeste da França. "Sentíamos que havia essa vontade mútua com a plateia de nos revermos, uma energia muito agradável. Tenho muita vontade de me apresentar. Estou ansiosa, porque já faz muito tempo, me sinto um pouco enferrujada, mas não vejo a hora de entrar em cena", comemora. Nascido na cidade de Besançon (leste), o Festival de Teatro dos Porões tem como princípio atuar no subterrâneo das casas dos franceses. "Nosso coletivo nasceu neste estado de espírito, que ocupa espaços fora dos teatros tradicionais, o que não deixa de ser interessante como reflexão neste contexto da pandemia", lembra a atriz. "Ao receberem os artistas, os próprios moradores reacendem a vida cultural de suas municipalidades, um gesto que não é inconsequente, e que certamente é precioso", avalia a artista. "Não foi fácil", conta. "Frequentemente, durante a crise sanitária, não sabíamos ao certo o que iria acontecer, as informações não eram claras. Fomos obrigados a adiar o festival, mas agora podemos reencenar porque, além de tudo, o fazemos em espaços pequenos, com menos espectadores, é mais fácil de controlar as regras de higiene e contato", afirma Aubry. Já o coreógrafo e bailarino brasileiro Calixto Neto, radicado na França, lembra da última vez que se apresentou ao público, no início da pandemia: "Foi em Madri, na Espanha. Foi bem estranho, era um teatro muito grande, com 800 lugares, balcão, com a sala ocupada com apenas um quarto de sua capacidade, com as pessoas muito afastadas umas das outras, todas com máscaras. Foi uma medida necessária, para que os espetáculos continuassem a existir. Na Espanha foram estabelecidos protocolos de segurança para que os teatros não fossem fechados", relata Neto. "Sinto que existe uma ansiedade para voltar aos teatros, para ver peças, ter contato com as artes vivas, porque ninguém mais aguenta estar na frente da tela do computador. Mas há também a dificuldade de se dar conta que passamos um ano em modo de restrição de interações sociais. Estou muito curioso para entender como vai ser essa mediação com o público e saber como conseguiremos restabelecer essa relação com as pessoas", avalia o bailarino. A atriz francesa Mélanie Martinez-Llense, que retoma uma programação com três espetáculos depois da pandemia, afirma que se sentiu privilegiada durante os confinamentos. "O lockdown me fez compreender que a pandemia foi uma operadora de desigualdades sociais, me fez perceber o quanto sou bem branca e bem burguesa", atesta a artista e fundadora da Cia Play, que volta à cena com o elogiado "Berck Plage", e com o novo trabalho, "Boulevard do Queer", no Les Plateaux Sauvages, em Paris. Antes disso, Mélanie entra em cena na companhia de Rebecca Chaillon com uma performance no festival Subsistances de Lyon (leste). "Justamente, Rebecca questionou o diretor do festival em Lyon se deveríamos voltar a encenar no meio deste contexto de ocupação dos teatros, uma vez que não obtivemos o que desejávamos, por exemplo, em relação à anulação do projeto de reforma do seguro desemprego", conta a atriz. "Não é simples para nós voltarmos à cena neste contexto, porque será complicado para os intermitentes do espetáculo e para aqueles que não possuem esse direito, uma vez que o seguro desemprego é uma catástrofe. Politicamente nos questionamos se é necessário continuar a ocupar os teatros. De qualquer forma, é preciso que sejamos muitos a desejar essa mudança", afirma Mélanie Martinez-Llense. A artista se posiciona em relação aos privilégios durante a pandemia. "Fiquei bastante protegida, pude ficar dentro de casa, não tive que sair para trabalhar, ao contrário das pessoas que moram no departamento 93, para onde me mudei recentemente. É um abismo social, o 93 foi uma das regiões mais atingidas pela pandemia. Eu devo dizer que o confinamento me permitiu até escrever, me concentrar. Mas não concordo com a escritora Leila Slimani quando ela diz no Le Monde que a quarentena foi uma benção, jamais poderia dizer isso publicamente enquanto tem gente morrendo de fome, e outras que salvam vidas", afirma a atriz e diretora francesa. O performer brasileiro Pol Pi volta à cena com nada menos do que cinco espetáculos neste reencontro com o público na França: o novo trabalho "daté·é·s", que estreou para profissionais do Centro Nacional de Dança de Paris (CnD); como intérprete em "Moving alternatives", no festival Latitudes Contemporâneas de Rubaix; "Me too, Galatée", no mesmo festival; "ECCE (H)OMO", no festival Rebish Chaud, em Toulouse, e na nova criação "Schönheit ist Nebensache ou la beauté s’avère accessoire", em Romainville, nos arredores de Paris. Apesar da profusão criativa, ele ressalta a importância do movimento político de ocupação dos teatros contra a precariedade dos artistas, durante a pandemia. "É um movimento muito importante que aconteceu, e que está acontecendo aqui na França. Eu participei das primeiras assembleias em Toulouse, onde moro. O teatro foi desocupado semana passada e as pessoas foram expulsas provavelmente por causa da reabertura cultural", diz. "Essa é uma discussão complicada. O movimento sempre teve muito medo desse momento, desde o começo. Em Toulouse, as questões foram muito em torno do quanto a reabertura dos teatros deveria estar na pauta ou não das reivindicações da ocupação", lembra Pol Pi. "Foi difícil colocar isso em pauta justamente porque a primeira bandeira do movimento era o fim da reforma do seguro desemprego. Esse novo projeto de lei do governo francês é realmente muito injusto e precariza muita gente", contemporiza o performer brasileiro. "Eu acho que foi um movimento muito forte e foi importante que os intermitentes [do espetáculo] se aliassem a essa luta para todos os trabalhadores, mesmo que façamos parte desse outro sistema francês, a intermitência. Infelizmente não conseguimos avançar em nada nesta pauta", diz Pi. O artista se diz frustrado por não ter discutido pautas importantes, embora consideradas "minoritárias", como a diferença na distruibuição dos investimentos culturais, "extremamente desigual na França, mesmo que o país tenha mais dinheiro do que outros para o setor cultural". "Além disso, ainda hoje em dia, existe uma diferença enorme de salário entre homens e mulheres, sem falar na pouca presença de pessoas 'racializadas' em cena, e, quando isso existe, há uma espécie de 'exotização'. O mesmo ocorre com as pessoas LGBT, sempre em festivais temáticos, mas nunca em posições de poder", sublinha. Com luta, com dúvida, com desigualdades, mas com muita arte, parece ter chegado finalmente a hora do reencontro com a plateia para os artistas na França. Mesmo que amanhã as hesitações e os necessários debates continuem, as cortinas devem se abrir nesta primavera do Hemisfério Norte, pois, como dizia Shakespeare: O mundo inteiro é um teatro, e todos, homens e mulheres, somos apenas seus atores.
A região parisiense ganha um novo espaço totalmente dedicado à arte contemporânea na periferia leste de Saint-Denis, levando cultura a esta área popular, com menos alternativas de lazer. O novo espaço, em Romainville, abriga o acervo do Frac-Île de France, o fundo regional de arte contemporânea da região parisiense. O novo polo, chamado de Les Réserves, possui uma coleção de mais de duas mil obras espalhadas num espaço de 2 mil m². Com foco no trabalho de mediação, o Les Réserves de Romainville faz parte do novo polo de arte contemporânea da aglomeração leste de Paris, ao lado da Fundação Fiminco, de várias galerias agrupadas sob a etiqueta "Komunuma" e da associação Jeune Création, além da escola norte-americana de moda e design, Parsons Paris. "É uma coleção que comporta todos os suportes criativos: desenho, pintura, escultura, foto, vídeo, design, e até microarquitetura, além de instalações. É um acervo que tenta abrigar a totalidade da criação contemporânea, e o trabalho de artistas que criam em suportes diferentes", avalia o diretor de "Les Réserves", Xavier Franceschi. Segundo Franceschi, o diferencial do projeto é que "não se trata apenas de obras de coleção, mas o fato de haver um espaço permanente aberto ao público, que poderá escolher, ele mesmo, as obras do acervo que gostaria de ver de perto". "A ideia é que o público circule pela coleção e, no final, se o desejar, que possa interagir com obras de sua escolha, que seriam então apresentadas, num segundo momento, em outro espaço dedicado, de 400 metros quadrados", diz. O diretor do novo polo de arte contemporânea, Xavier Franceschi, ressalta a vocação internacional do projeto, que conta com o fundo regional para talentos emergentes, visando beneficiar jovens artistas do mundo inteiro com uma residência e posterior exposição. "É uma característica da coleção e de todos os programas de exposição que desenvolvemos. Temos um olhar, é claro, sobre o que se passa na França, é natural, mas nos interessamos da mesma forma a tudo o que acontece no estrangeiro", ressalta. "Que seja na programação de exposições ou na composição da própria coleção, tudo é um reflexo dessa lógica, 40% da coleção é feita a partir de obras de artistas estrangeiros. Seja em Romainville ou no Plateau, no 19° distrito de Paris, temos sempre muitos artistas de fora convidados. São artistas que, normalmente, se utilizam do fundo para a arte contemporânea da região parisiense para realizar sua primeira exposição na França", destaca o diretor. O Les Réserves de Romainville deseja, acima de tudo, interagir com o público local. "O que foi muito importante para nós, quando nos instalamos em Romainville, foi poder conversar com um público local que já existe. Há um gancho territorial importante, os primeiros beneficiários deste novo polo serão os habitantes de Romainville e da aglomeração leste de Paris, e, de maneira mais geral, a periferia de Saint-Denis. É uma população de grande diversidade, e isso nos interessa bastante, poder sensibilizar este novo público", sublinha Franceschi. As portas do novo polo de arte contemporânea da aglomeração leste da região parisiense estão abertas ao público a partir de 19 de maio, com a flexibilização das medidas de restrição contra a pandemia na França.
Aubervilliers, Avril 2021, à 3 ans des jeux Olympiques, les jardins des vertus sont en péril et voués à disparaître. Au pied du métro Fort d'Aubervilliers, à quelques kilomètres de Paris, alors que Paris et ses villes périphériques ne subviennent à leur besoin en nourriture qu'à raison de 2%, des arbres fruitiers, des plantations vont être déracinés, arrachés, des cabanes protectrices rasées si personne ne se mobilise. Alors que l'artificialisation est galopante à notre époque, les bétonneurs, les promoteurs, les élu·es·x prennent d'assaut ces jardins pour asseoir davantage leur domination gentrificatrice. Aubervilliers est une ville ouvrière, un lieu d'histoire pour la classe populaire, dont les jardins sont un havre de paix et souvent la sécurité alimentaire pour les plus démuni·es·x. lels sont pris·es·x en chasse par la classe bourgeoise une fois de plus. Après la forêt de Romainville saccagée par Valerie Pecresse, après le triangle de Gonnesse préempté pour un projet de gare aberrant, c'est maintenant donc au tour de ce petit paradis de subir les assauts du Grand Paris qui, dans son projet inique, dévore tout sur son passage et en particulier le peu que possèdent les plus faibles. Alors qu'il est urgent de préserver les terres encore riches et fertiles autour de Paris et sa banlieue pour préserver son autonomie alimentaire, alors qu'il est urgent de préserver des lieux de verdure pour conserver la fraîcheur à l'heure de l'inéluctable réchauffement climatique, à l'heure où on n'a de cesse de parler de biodiversité qui dans ces jardins concerne un grand nombre d'espèces protégées, les stérilisateurs s'apprêtent à couler du béton pour une piscine, un solarium, un spa, inabordables pour les classes populaires qu'on affamera encore plus, à qui on détricote encore davantage le tissus social et le droit à exister. Une JAD, Jardin à défendre, s'est constituée pour repousser les bulldozers et par la solidarité montrer aux gentrificateur·ices·x que cette fois l'intérêt général prévaudra sur le business. La lutte commence et s'organise. Il y a besoin de monde dans les jardins pour soutenir les résistants et résistantes. Samedi 24 avril à partir de 14h00 les jardins ouvriers d'Aubervilliers vous accueillent pour vous faire découvrir la JAD et prendre conscience de l'incroyable nécessité de protéger ce peu qui reste aux classes populaires au bas des tours de la cité des Courtillières . Voici un entretien avec Sandra, nous l'avons rencontrée hier, elle soutient sur place la résistance. Aujourd'hui comme dans les semaines à venir, allez sur place, résistez !
Transmission (9/10) : les freaks c'est chic Jean-Baptiste Guillot se fait plus souvent appeler JB "Born Bad", du nom du label indépendant qu'il a lancé voici quinze ans : Born Bad Records. Ce gaillard patibulaire en surface vibre, dès qu'on le lance sur le sujet, d'une passion dévorante pour la musique (ainsi que pour la mécanique) et il travaille d'arrache-pied pour défendre ses convictions et ses obsessions. Il cultivait son look de motard rock'n'roll bien avant que la start-up nation ne s'en empare et que les ateliers de motos customisées n'envahissent Paris. Mais JB ne se la ramène pas trop là-dessus, sans doute parce qu'il a mieux à faire que de s'énerver sur la récupération d'un état d'esprit qui est le sien depuis son adolescence. Une adolescence passée entre rock garage et garage pour deux-roues, soirées binouze dans le 78 et week-ends épiques à Londres en scooter et bateau. C'est dans sa maison-bureau de Romainville qu'il nous raconte tout ça, ainsi que ses études moyennes mais efficaces, son expérience mitigée en major, et son goût prononcé pour l'archivage, la pédagogie et les artistes ingérables. Lui qui approche aujourd'hui la cinquantaine a monté Born Bad voici quinze ans pour éditer les disques des groupes fantastiques qu'il voyait se produire sur des petites scènes parisiennes : Frustration, Magnetix, Cheveu, La Femme ou Yussuf Jerusalem. Depuis, il a sorti des albums de Villejuif Underground, Forever Pavot, Star Feminine Band, Marietta, Julien Gasc, Usé, J.C. Satan, ou du projet Wild Classical Music Ensemble, réalisé avec des handicapés mentaux. Soit des artistes pas forcément simples à vendre, des sortes de losers magnifiques, des inadaptés de génie, dont la rage et la liberté créative suffisent à le convaincre qu'il faut les soutenir et les faire connaître d'un maximum d'auditeurs. En parallèle du catalogue de nouveautés qu'il constitue, JB développe aussi une vaste entreprise d'exhumation et de rééditions de disques du patrimoine francophone, oubliés ou méconnus, sortis depuis les années 60 : les références vont du rock'n'roll primitif aux tentatives de house d'avant la French Touch, en passant par des pépites antillaises ou mauriciennes, ou par les disciples hexagonaux de Kraftwerk. On citera en vrac des anthologies de Pierre Vassiliu, Francis Bebey ou François de Roubaix, les deux volumes de Chébran, consacrés au funk et à la disco de France à l'heure du virage rap, Mobilisation générale, sur le jazz spirituel et militant post-68, Bingo, qui réunit des tentatives purement opportunistes de punk-rock, ou encore les quatre volumes de Wizzz, l'anthologie fondatrice de cette politique d'archivage, qui explore les recoins de notre pop psychédélique. JB Guillot bosse principalement tout seul, mais son travail touche beaucoup de monde. Peu de gens transmettent aussi bien la passion, l'expérience, le désir de documenter les marges et les exceptions de notre histoire musicale. Pour nous, il tend l'oreille partout, cherche et recherche, fait le tri, édite et construit. Et le résultat, c'est qu'il offre aux auditeurs d'aujourd'hui et de demain une petite encyclopédie informelle, aussi belle à regarder qu'à écouter. Et pour Transmission il offre là une leçon de vie et d'attitude, et la preuve que le succès peut aller de pair avec une exigence autant éthique qu'artistique. Etienne Menu est journaliste musical, rédacteur en chef de la revue Audimat et du site Musique Journal. Le podcast TransmissionBrigitte Fontaine, Marsu (Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, nouveau podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials. Enregistrements : 2020 - Voix, entretien, montage : Étienne Menu - Réalisation & mix : Arnaud Forest - Illustrations : Hermione Volt - Production : ARTE Radio et la Fab.
Missak Manouchian à Mélinée, est la lecture de la lettre d'adieux, à son épouse, de l'un des responsables des FTP-MOI, nommés à tort le groupe Manouchian par la propagande nazie. Il est fusillé le 21 février 1944, avec vingt-deux de ses camarades résistants. Il signe cette lettre de son prénom francisé, Michel Manouchian. La vingt-quatrième condamnée, Olga Bancic, ne sera pas fusillée, mais guillotinée à la prison de Stuttgart. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/03/Missak-Manouchian-a-Melinee_4.mp3 En 1925, le Parti Communiste Français (PCF) crée une section qui regroupe les militants étrangers sur le sol français. Le but est de fédérer tous les militants communistes d'origine italienne, polonaise, arménienne, roumaine, soviétique…On les nomme les MOI (Main d'Œuvre Immigrée). Au début de la seconde guerre, le PCF hésite à s'opposer aux allemands, du fait de la signature du pacte germano-soviétique. Mais en juin 1941, lorsque l'Allemagne entre en guerre contre l'Union Soviétique, le PCF crée la section des FTP (les Francs-Tireurs et Partisans) et commence les actions contre l'armée allemande.Les deux sections se coordonnent pour créer les FTP-MOI (les Francs-Tireurs et Partisans de la Main d'Œuvre Immigrée). Boris Holban prend la direction de la section « militaire » du groupe, et Cristina Boïko, celle du service de renseignements. « Un qui tue, un qui achève, un dernier qui surveille » Les groupes d'intervention multiplient les actions et actes terroristes, dès le printemps 1942. Ils sont organisés en triangle : « un qui tue, un qui achève, un dernier qui surveille », comme le décrit Boris Holban dans ses mémoires. Ils sont financés et protégés par le PCF (une solde, des faux papiers, des cartes d'alimentation et des planques clandestines). En tout, on recense 229 attaques des FTP-MOI en plein Paris en 1942 et 1943, dont certaines, spectaculaires. Ils sont regroupés en quatre détachements. Au printemps 43, c'est le 2ème détachement, celui que constituent les jeunes militants juifs, le plus actif, qui est démantelé par la police française. Devant la chute du 2ème détachement, la direction nationale du PCF demande aux FTP-MOI une intensification des frappes. Holban s'y oppose, demandant à ce que les autres militants encore actifs soient mis à l'abri pour échapper aux filatures. Il est alors destitué de ses fonctions, et remplacé par Missak Manouchian en juillet 1943. « La chance sourit aux audacieux » En septembre 1943, Cristina Boïko marche dans les rues de Paris. Elle remarque une voiture officielle dont descend un gradé allemand. Un triangle des FTP-MOI, mené par Marcel Rejman, est constitué pour prendre le véhicule en filature et abattre son occupant. Le 28 septembre 1943, ils assassinent, rue Pétrarque, sans le savoir, Julius Ritter, colonel SS du III° Reich, responsable du STO (Service du Travail Obligatoire). La chute des FTP-MOI Les représailles allemandes sont lourdes de conséquence. Cinquante otages du camp de prisonniers du fort de Romainville sont sélectionnés (dont quatorze membres du réseau Alliance) et exécutés le 2 octobre 1943 au Mont Valérien, à la demande d'Himmler. Les Brigades Spéciales des renseignements généraux de la Préfecture, intensifient les filatures (commencées en juillet 43). En octobre 1943 ils arrêtent Joseph Davidovitch, l'un des dirigeants des FTP. Il aurait révélé un certain nombre d'informations qui, recoupées avec les résultats des enquêtes, auraient permis le démantèlement d'une partie de l'organisation, et notamment du groupe Manouchian.Ces soupçons, ainsi que les conditions assez suspectes de sa soi-disant « évasion », conduisent les militants, dont Boris Holban...
Depuis cinq ans, « Le Paysan Urbain » produit des micro-pousses en pleine ville ! Anciennement installé à Romainville, c'est désormais au dessus des réservoirs d'eau non potable de Charonne, dans le 20ème, que Le Paysan Urbain s'est installé en 2020 avec sa ferme urbaine agro-écologique. Rencontre avec Anaïd de Dieuleveult responsable d'Exploitation et Gérard Munier cofondateur. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
"Si je devais résumer ce podcast je dirais que c'est d'abord des rencontres..." Au-delà de cette réplique largement empruntée, le destin a mis sur notre chemin aujourd'hui une légende vivante de la Côte d'Ivoire, l'artiste Lino Versace, co-créateur du coupé-décalé. Face à lui notre ami humoriste Gaëtan Matis qui ne connait de l'Afrique que le cacao pur qu'il achète 15 euros les 100 grammes dans une biocop de Romainville. Sans oublier dans ce savoureux mélange la farine Yassine Belattar et la levure Thomas Barbazan. Régalez-vous ! Et n'oubliez pas de convertir vos rires en euros sur www.legrandraprrochement.lol (rubrique "Faire un don")
Aujourd'hui je reçois Elie Sebbag qui a ouvert fin 2019 le magasin Miyam, un supermarché responsable au cœur de Paris. Projet lancé avec son frère Samuel et sa sœur Léa, ils souhaitaient bousculer les codes établis en proposant à leurs clients un univers enchanté, où les produits frais, français et provenant directement des producteurs côtoient des recettes gourmandes cuisinées dans leur laboratoire de Romainville. Si on peut retrouver tous les jours leurs produits phares comme leur pain de semoule, leur sauce tomate inspirée de celle de leur grand-mère ou encore leur Amlou, une pâte à tartiner miel-amandes, ils élaborent également chaque semaine des recettes inédites en utilisant entre autres les produits abîmés, évitant ainsi tout gaspillage alimentaire. Dans cet épisode, Elie revient sur le parcours de la fratrie, nous parle de leur tour de France réalisé en amont du lancement pour aller à la rencontre des meilleurs producteurs de chaque région et ainsi proposer chaque jour des produits sains et abordables. _____ Pour prolonger l'épisode : Site internet de Miyam : https://miyam.fr/ Compte Instagram de Miyam : https://www.instagram.com/miyam_paris/ ______ Bonnes adresses & recommandations : • Adar, 49 passage des Panoramas, Paris 2e (https://www.adar-paris.com) • Partisan, 36 rue de Turbigo, Paris 3e (https://www.parispartisancafe.com) • Podcast Affaires Sensibles par France Inter (https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles) • Podcast Thinkerview (https://www.thinkerview.com/) • L'initiative positive d'Elie : L'école comestible (https://www.ecolecomestible.org/) ______ Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à mettre une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée et surtout, à en parler autour de vous ! Pour prolonger l'expérience et retrouver les bonnes adresses de notre invité : https://www.instagram.com/journalurbain/ Et si vous avez envie d'entendre quelqu'un en particulier dans les prochains épisodes, vous pouvez m'envoyer vos suggestions.
En 2015, Kubra Khademi a dû fuir son pays après une performance artistique qu'elle a réalisée dans un marché populaire de Kaboul. Beaucoup trop irrespectueuse pour les intégristes de son pays, sa performance a fait l'effet d'une bombe. Aujourd'hui, elle vit en France, dans une résidence d'artistes de la Fondation Fiminco, à Romainville. Je l'ai rencontrée dans son atelier, elle m'a raconté son pays, les sévices subis dans son enfance, son rapport à la religion et sa vision du féminisme. Pour elle, il n'y a aucun tabou. Un intense moment d'échange.
Pour ce nouvel épisode conversationnel de #DansLaTeteDesHommes, Arwa Barkallah reçoit Christine Ntahe en direct du Burundi. Connue sous le nom de Maman Dimanche, elle est notable en charge des règlements de conflits domestiques au sein des foyers de votre communauté au Bujumbura, ancienne capitale du pays. Elle participe aux débats avec Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste, en France à Romainville en Seine-Saint-Denis et militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93.Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties des Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique au sein des foyers de Burundi et de France. Cet épisode est animé par Arwa Barkallah, journaliste spécialiste de l'Afrique francophone. Christine Ntahe est journaliste à la retraite, notable en charge des règlements de conflits au sein des foyers de la municipalité de Bujumbura. Dr Lazimi est médecin, militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93. Il a conduit une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes en 2011 au moyen d'affiches, de cartes postales avec les numéros d'urgence au dos. Cet épisode de “Dans la tête des hommes” est produit par Clarisse Shaka à Bujumbura, Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez, Lillo Montalto Monella, Arwa Barkallah a Lyon et Lory Martinez a Paris. Rédacteur en chef du service numérique d'Euronews, Yasir Khan. Design sonore et production par Studio Ochenta.Le thème musical est de Gabriel Dalmasso. “Dans la tête des hommes'' est une série de podcast originale d'Euronews. Pour nous suivre, rendez-vous sur https://fr.euronews.com/programmes/dans-la-tete-des-hommes. Twitter: @euronews_fr, #danslatetedeshommes. Instagram: @euronews_french Cry Like a Boy est le nom de ce même podcast disponible en anglais. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
En 1982, un jeune homme est embauché par FR3. On lui demande faire du repérage pour une nouvelle émission au Cinéma le Trianon à Romainville. Alors qu'il est seul dans le bâtiment, il entend des sons étranges venant du sous sol.
Deux Nick Cave dans une cave du 9-3 ? Les Cramps de Romainville ? Merci d'applaudir cette freak parade de rockeurs galeux qui, à l'heure de leur premier véritable album, nous offre une ballade post-apocalyptique inédite.« Rappelle-toi. Il ne restait rien. De la poussière et des cendres. » Où sommes-nous ? Peut-être dans la cave d'un club parisien, quelques heures après le concert que donnera Rest In Gale à la sortie du confinement, pour célébrer Tombola, leur véritable premier album, à paraître fin janvier sur le label Kliss / Jarane. On peut s'en convaincre en regardant le clip de Bateau ivre, dans lequel les deux fondateurs du groupe, Julien Howler et William Rains, aux voix d'outre-tombe proches du lyrisme lugubre de Nick Cave, nous content une histoire de tatouage carcéral (vu le titre, on aurait pu parier sur des « Peaux-Rouges criards qui les auraient pris pour cibles et cloués nus aux poteaux » : ça marche aussi), en variant leurs effets, grandiloquents et inquiétants, impeccables. Tout Tombola est de ce tonneau (de whisky). Une fête foraine avec fichtre fantômes (Clash, Cramps), mélancolique ou furieuse, bombée de rock anglais ou parfois chantée en arabe (comme sur Amari, second single, mis en ligne le 18 novembre), avec un grand talent pour les lignes mélodiques.Formé en 2014, ce duo devenu quintet doit son nom à la gale authentique que Julien et Will attrapèrent au cours d'une « tournée UK un peu casse-gueule ». La maladie semble avoir proliféré dans le futur post-apocalyptique de cette chanson spécialement écrite et composée pour L'Arche de Nova. La fertilité s'est tarie. « Demain, nous ne ferons plus naître de la chair à être dirigée. Des nations entières ont disparu. » Sauf que les survivants étaient en fait « cachés sous les eaux froides » et, « quatre-vingt-deux étés plus tard », on dirait l'arrière-petit-fils du Johnny S.-F. de Poème sur la 7e (1970) qui ressuscite soudain derrière le micro (!) pour peindre en hurlant des hommes « en costumes cravatés » qui se sont « entretués », sur une plage. Entêtant court-métrage musical.Pour voir le clip de Bateau ivre, c'est ici : https://www.youtube.com/watch?v=4Bmv9pUnsjM&ab_channel=R.I.GImage : Fan-art de La Planète des Singes, de Franklin Schaffner (1968). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Les femmes sont les principales victimes des violences au sein du couple. Selon l'OMS, une femme sur trois, dans le monde, a subi au cours de sa vie, des violences de la part d'un partenaire intime. Qu'elles soient verbales, psychologiques, physiques ou sexuelles, les violences conjugales prennent des formes multiples et engendrent des pathologies physiques et psychiques. Pourquoi certaines femmes ont des difficultés à dénoncer les violences conjugales dont elles sont victimes ? Comment aider ces femmes ? Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste au Centre de santé de la ville de Romainville en Seine-saint-Denis (93). Membre du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes de 2013 à 2019. Professeur associé de Médecine générale à l’Université Sorbonne Université. Retrouvez l'émission intégrale en cliquant ici.
CQFD - Comment repenser le secteur culturel ? avec Céline ROMAINVILLE, professeur de droit public à l’UCLouvain, spécialiste des droits culturels, co-présidente du groupe de réflexion sur le redéploiement de la culture et Virginie CORDIER, directrice du centre culturel la Vénerie de Watermael Boitsfort.
À l'occasion de l'exposition "Le supermarché des images" qui se tient jusqu'au 7 juin 2020 au Jeu de Paume, En Pleines Formes reçoit ce mois-ci son commissaire, le philosophe Peter Szendy, auteur de l'ouvrage Le Supermarché du visible, point de départ pour cette exposition qui entend questionner "l'iconomie", à savoir les différents liens entre "icône" et "économie", et les nouvelles modalités de l'image dans un contexte d'ultra-libéralisme. Il dialogue avec Matthieu Boucherit, plasticien, dont le travail est en grande partie consacré à une réflexion sur la mobilisation des images issues des médias d'information et des réseaux sociaux, afin d'interroger les "devenirs artistiques de l'information". [caption id="attachment_93516" align="aligncenter" width="976"] Matthieu Boucherit, projet "Hope Behind Images", Anamnesis (2018-présent), gelatino bromure d'argent sur lames porte -objet de mricroscope, 7,2x5x0,11 cm[/caption] En dernière partie d'émission, Margot Nguyen, membre du collectif de jeunes commissaires Diamètre, nous présente l'exposition A Spoonfool of sugar qui se tient en ce moment à la galerie Jeune Création (Romainville). Animation et interview : Flore Di Sciullo Chronique : Margot Nguyen Réalisation : Guillaume Lebouvier
À l'occasion de l'exposition "Le supermarché des images" qui se tient jusqu'au 7 juin 2020 au Jeu de Paume, En Pleines Formes reçoit ce mois-ci son commissaire, le philosophe Peter Szendy, auteur de l'ouvrage Le Supermarché du visible, point de départ pour cette exposition qui entend questionner "l'iconomie", à savoir les différents liens entre "icône" et "économie", et les nouvelles modalités de l'image dans un contexte d'ultra-libéralisme. Il dialogue avec Matthieu Boucherit, plasticien, dont le travail est en grande partie consacré à une réflexion sur la mobilisation des images issues des médias d'information et des réseaux sociaux, afin d'interroger les "devenirs artistiques de l'information". [caption id="attachment_93516" align="aligncenter" width="976"] Matthieu Boucherit, projet "Hope Behind Images", Anamnesis (2018-présent), gelatino bromure d'argent sur lames porte -objet de mricroscope, 7,2x5x0,11 cm[/caption] En dernière partie d'émission, Margot Nguyen, membre du collectif de jeunes commissaires Diamètre, nous présente l'exposition A Spoonfool of sugar qui se tient en ce moment à la galerie Jeune Création (Romainville). Animation et interview : Flore Di Sciullo Chronique : Margot Nguyen Réalisation : Guillaume Lebouvier
Crée en 2014 au coeur de la cité Marcel Cachin de Romainville l'entreprise Baluchon a fait le pari de l'insertion par la cuisine. Circuits cours, qualité, accompagnement des salariés sont les piliers de cette entreprise sociale qui va chercher l'activité dans les territoires riches pour fournir des emplois dans les quartiers défavorisés. En cinq des dizaines de salariés sont passés par cette entreprise pour reprendre le chemin d'un emploi banalisé. Des salariés qui petit à petit assaisonnent les ingrédients de leur retour à l'emploi et participent à la construction d'une PME implantée au coeur d'un quartier. Retrouvez le site de la société Baluchon Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Wire art L’univers enchanteur d’Astrid Lecornu à Bougival. La jolie fée conteuse d’histoires aux fils textiles et d’acier me reçoit comme une princesse à l’heure du Tea time. Je suis comblée par la cérémonie du thé qu’elle m’offre, appelée aussi « Shanoyu » plus qu’un rituel c’est un art traditionnel zen qu’Astrid pratique depuis de nombreuses années. L’esthétique et l’élégance de cet art se retrouvent dans ses jolies créations. https://www.facebook.com/astrid.lecornu https://www.instagram.com/astrid.lecornu/?hl=fr http://astridel.over-blog.com/ Verde te quireo verde Voir la ville en vert avec Leslie Garcia et son livre « Végétaliser les mini-espaces urbains » sorti aux Éditions Alternatives. Une jolie façon de mettre le jardinage à portée de tous grâce à cette scénographe devenue Paysagiste en créant Lili Garden à Romainville. https://www.facebook.com/liligardenpaysagiste/ https://www.instagram.com/liligarden.paysagiste/?hl=fr http://www.liligarden.fr/ http://www.editionsalternatives.com/site.php?type=P&id=2087 Bows c’est de la bombe !! Rencontre avec l’artiste graffeur Bows pendant sa performance au restaurant Le Train de vie à Romainville. Abstract art en direct sur les stores métalliques de ce Café populaire qui se pare de couleurs made in Bows. Ce week-end, à ne pas manquer le live de notre street artist lors des portes ouvertes de Romainville, et l’expo chez Valérie aux Trouvailles de java. https://www.facebook.com/bowsbombjunkiz/ https://www.instagram.com/bows_jfb/?hl=fr Gourmandise purement végétale Des douceurs, délicates, créatives et végétales imaginées par Éolia. Cette charmante créatrice gourmande a installé son laboratoire à l’Usine Hollander de Choisy Le Roi où elle élabore ses propres recettes éthiques naturelles et responsables. Des pâtisseries pleines de saveurs qui feront voyager vos papilles…Yummy Retrouvez Eolia au Salon Veggie World au Centquatre le 12 et 13 octobre https://www.facebook.com/eoliapatisserie/ https://www.instagram.com/eoliapatisserie/?hl=fr Facebook : Le Grand Paris Vu De Ma Mini
Big Fish Les bancs de poissons sont signés Vincent Levy, ancien monteur de films documentaire, devenu céramiste. Il pratique entre autre le Gyotaku, un art ancestral japonais et est aussi reconnu pour sa technique d’impression photographique sur céramique. À découvrir lors des portes ouvertes des ateliers de Montreuil du 11 au 14 octobre prochain, et livres céramistes en expo du 12/09 au 04/10 dans la librairie anarchiste Publico. : Exposition Livres Céramique : Vincent Lévy : Vincent Lévy : Vi Céramiques : La Queue de Charrue - Construire Solidaire Le miel & les abeilles de Romainville Slimane est le gardien des ruches de la Corniche des Forts, au coeur du parc de Romainville. Il nous partage sa passion des abeilles et ses projets à venir pour sensibiliser et éduquer les plus jeunes autour de cette véritable micro société organisée. Vivement la prochaine récolte de miel made in Romainville. : Les Ruchers de Romainville Taggeuse de vitrines Aurélie customise tout sur son passage… Rencontrée lors d’un custom en direct, cette artiste illustratrice/plasticienne engagée nous emporte dans son univers illuminé un peu barré comme on aime. : Aurélie Lighty Light : Aurélie Léger Claire la Reine du collage Cette photographe du Val de Marne s’inspire de son environnement, du Gros Paname comme elle l’appelle. L’ architecture, les motifs urbains sont ses thèmes de prédilection, qu’elle ponctue de silhouettes furtives grâce à la maitrise parfaite du collage et découpage de ses propres photos. Elle nous tisse alors un univers surréaliste en les assemblant à l’infini dans lequel on a envie de se plonger !!! : Claire the dude : Claire Dunaud Photography Facebook : Le Grand Paris Vu De Ma Mini
Profession : Cueilleuse Rencontre avec Valentine de Cook à nous, lors de la transhumance du Grand Paris, organisée par l’association Clinamen, les Bergers Urbains et Enlargeyourparis. Elle nous livre une cuisine ethnobotanique, colorée, métissée, des recettes autour des plantes, originales pleines de vie et d’originalité. Facebook Cookanous Instagram Cookanous Les Trouvailles de Java, de la Pure Broc… Chez Valérie on ne repart pas les mains vides… Bercée depuis sa plus tendre enfance dans l’univers de la brocante, Elle a fait de cette ancienne menuiserie une mine d’or et un endroit d’échanges, d’expo, d’artisanat et de dégustation en plein cœur de Romainville. Facebook Les Trouvailles De Java Les Trouvailles de Java, 20 rue Saint-Germain à Romainville Le Petit Bonheur : La cantine de la rentrée Hortense nous offre un havre de paix au cœur des Lilas. Des plats mijotés, des desserts à tomber, 100% faits maison avec des produits bio de saison à déguster sur la petite terrasse qui prolongera vos vacances… Facebook Le Petit Bonheur Instagram Le Petit Bonheur Le Petit Bonheur, 184 rue de Paris aux Lilas Espace Coté Est : Art et Immobilier Un lieu imaginé par François, dans lequel l’immobilier côtoie les expos photos ou autres vernissages, dans un décor vintage. Un coup de maître pour cette agence immobilière pas comme les autres nichée dans le vieux Romainville. Facebook Espace Coté Est Espace Coté Est, 1 rue Abbé Houël Romainville Facebook : Le Grand Paris Vu De Ma Mini
Au programme : Le festival 1.9.3 soleil, pour les tout-petits, avec Rosa Palmieri / Les p'tits papiers d'Estelle / Dans la cusine d'Augustine et de Gabriel / Billet d'humeur / Lecture Les p'tits papiers d'Estelle - Revue de presse d'Estelle Laurentin - c'est au début The Conversation.com : Peut-on vraiment apprendre des langues étrangères à l’école ? - lien RTL, 6 minutes pour trancher d’Yves Clavi : avec Sophie Handy, responsable de la section bilingue de British Council, et Brigitte Gruson, maître de conférence à l'université de Bretagne - lien Le Journal du Dimanche - 8 mai : La région Ile-de-France lance Qioz, une plateforme gratuite pour apprendre une les langues – lien Actua Litte.com : Le Conseil régional d’Île-de-France dévoilait sa plateforme Qioz – lien BFMTV - 11 avril Quatre applications pour apprendre les langues étrangères aux enfants - lien Spectacles : Le festival 1.9.3 soleil, pour les tout-petits, dans le 93 - interview de Rosa Palmieri - c'est à15 minutes Depuis une douzaine d’années, l’association 1.9 3 soleil, en Seine Saint Denis, invite les tout petits à assister à leurs premiers spectacles vivants dans le cadre du Festival 193 Soleil qui se déroule, entre autres, dans les parcs départementaux. Tout au long de l’année, l’association sensibilise les professionnels de la petite enfance à les y accompagner. Coup de projecteur avec Rosa Palmieri, directrice par interim, sur l'édition 2019 qui se déroule du 16 mai au 9 juin. Le site du festival Infos spectacles - c'est à 50 mn - Les enfants font leur cinéma, au cinéma le Trianon, à Romainville, du 17 au 26 mai - Infos sur le site du cinéma - Semaine du livre à la Goutte d'or, du 18 au 26 mai - Infos sur Facebook Dans la cuisine d'Augustine et de Gabriel - chronique littéraire d'Augustine et de Gabriel Lucas (La Mare aux mots) - c'est à 60 mn A : Viser la lune, d’Anne-Fleur Multon, édité en 2017 aux éditions Poulpe Fictions, collection Allo Sorcières, 166 pages,10 euros G : Une princesse juive au Far West, écrit par Eveline Brooks Auerbach avec des illustrations d’Aude Samama, traduit de l’américain par François Azar, chez Lior éditions, janvier 2019, une centaine de pages, 20 euros Le billet d'humeur - chronique de Maialen Berasategui - c'est à 70 mn Les enfants vont-ils pouvoir continuer à rouler en bicyclette ou en trottinette ? Lecture - chronique de Lionel Chenail - c'est à 80 mn Ma reine, Jean-Baptiste Andrea - L'iconoclaste, 2017 Nous avons écouté Pauvres légumes, extrait de "Tipi tipi ta", de Fred Bigot et Christophe Alline - livre CD, Benjamin Média, mai 2019 Les gros mots, extrait de "L'amour remplume", de Lady Do et Monsieur Papa, l'Autre Distribution, avril 2019 Tous les goûts sont dans la nature, extrait de "Les enfantastiques. Alimen'terre", par Jean No, L'Autre Distribituion, décembre 2018
Lundi 10 décembre, des militant·e·s se sont réuni·e·s au parc de la Sapinière à Romainville, pour protester contre les travaux d'abattage des arbres de la forêt de la Corniche des forts, dont un tiers est voué à devenir une base de loisirs. Elles et ils font fasse à des violences de plus en plus manifestes
À Romainville, au nom de l'écologie on massacre. À deux kilomètres à l'est de Paris, en contre-bas de la cité Gagarine, il existe une forêt de 27 hectares : la Forêt de la Corniches des Forts, à Romainville. La Région Ile-de-France a prévue d'en défricher 8 hectares pour la transformer en Ile-de-Loisirs, un non-sens dans le contexte de crise écologique actuelle. Depuis le lundi 8 octobre, les machines ont été lancées à l'assaut de cette forêt. La destruction a commencée.
Durée : 00:06:41Date : lundi 29 octobre 2018La Chronique Urbaine de Julien Barret.Julien Barret évoque les dérives urbaines proposées par le Voyage Métropolitain, à l'origine du Sentier métropolitain du grand Paris dont il a interviewé un fondateur, Denis Moreau, lors de la Marche du Parc des hauteurs. A cette occasion, il soulève la polémique de la Corniche des forts, qui oppose les défenseurs de la jungle de Romainville à la Région Ile-de-France dont le projet vise à combler les carrière pour aménager une « ile de loisirs ».Retrouvez cette chronique dans l'intégrale de Chaos diffusé le lundi 29 octobre 2018. Chaos, c'est le rendez-vous quotidien qui réunit tous les arts, de la culture mainstream à underground.
L'hebdo Parleur : 15 minutes pour se mettre à jour sur l'actualité des luttes sociales en France. Cette semaine, de la difficulté de mobiliser ses troupes. Chez Carrefour, les salarié.es sont un peu dans l'expectative, le désespoir, la fatigue. Difficile de se mobiliser quand le combat se mène aux quatre coins de la France, éparpillés dans les anciens magasins DIA. Du côté des militant.es insoumis.es aussi se mobiliser, c'est parfois compliqué. Le "Mélenchongate" a quelque peu semé le trouble... Sinon, la ZAD de Romainville, vous connaissez ? Dans la FAD, la forêt à défendre, faisons quelques pas ensembles, avant d'aller taper la balle. Dans la même team qu'une policière, vous oserez ?
À Romainville, la municipalité a décidé de raser une partie d'une forêt qui a poussé sur d'anciennes carrières afin d'y construire une "île de loisirs". Une bétonisation qui va à l'encontre de toutes les préconisations des experts du climat, estimant au contraire qu'il faut préserver le plus d'espaces verts pour capter le CO2. Mais l'avidité des promoteurs immobiliers n'a jamais fait bon ménage avec l'écologie.
durée : 00:02:53 - L'Esprit d'initiative - par : Emmanuel Moreau - À Romainville, la première pierre d'une tour de plusieurs étages pour faire pousser des fruits et légumes au cœur de la ville a été posée.
Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l’application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa. Infos, séries, talks, vous pouvez retrouver tous les podcasts de 20 Minutes dans l’onglet « 20 Minutes Podcast » sur la page d’entrée de notre site.Au programme ce soir:- Croissance : La Banque de France moins optimiste que le gouvernement. L’institution estime que la hausse du PIB atteindra 1,6% cette année… et non 1,7% comme le pronostiquait lundi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.- Le super-typhon Mangkhut qui va frapper les Philippines, accompagné de vents supérieurs à 250 km/h, a un diamètre d'environ 1.400 kilomètres, l'équivalent de la distance entre Paris et Lisbonne.- Samedi, une opération citoyenne de nettoyage « World clean up day » est organisée dans 150 pays dont la France. Les informations sur le site worldcleanupday.fr- La première pierre de la « Cité maraîchère » a été posée aujourd’hui à Romainville, en Seine-Saint-Denis. A partir de 2019, des tonnes de fruits, légumes et champignons devraient être cultivées dans une tour de 24 mètres.- Un dimanche par mois, les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements seront fermés aux voitures. La mesure, annoncée aujourd’hui par la mairie de Paris, sera effective à partir du 7 octobre.Anne-Laetitia BéraudCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Betty Mourão recevait Annie THOMAS la programmatrice du FESTIVAL DU FILM FRANCO ARABE pour sa 6 ieme Édition du 24 Novembre au 5 Décembre au Cinéma Le Trianon à Romainville. www.fffa.noisylesec.fr Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Alors que la question de l'accueil des migrants se pose toujours avec force à l'heure actuelle, elle charrie avec elle des débats nombreux et complexes, parmi lesquels celui de leur niveau d'études. Les nombreux témoignages en rendent compte : les qualifications des migrants sont rarement valorisées par le pays d'accueil, qu'elles soient modestes ou élevées. Pour faire le point sur la question, nous recevons en première partie d'émission Mathieu Ichou, l'un des coordinateurs et auteurs d'une étude de l'INED consacré au niveau d'instruction des immigrés, et dont les premiers résultats viennent d'être publiés. Avec lui, nous tenterons de lever le voile sur une question peu traitée dans l'espace public, à laquelle sont pourtant liés des enjeux forts, à la fois d'intégration, de légitimité mais aussi d'humanité. Quels sont donc les diplômes que les migrants ramènent avec eux dans les pays qui les accueille ? Quel est leur niveau de qualification et comment le valoriser ? "Les migrants qui vont dans des pays limitrophes sont souvent moins éduqués que ceux qui traversent un continent ou la Méditerranée." En deuxième partie d'émission, focus sur la fondation Fiminco, qui inaugure ce week end une immense résidence d'artistes qui ouvrira en 2018 dans l'ancienne zone industrielle de l'Horlogeie, à Romainville, tout au bout de la ligne 5. Pour en parler, nous recevons Joachim Pflieger, le directeur culturel. Le but du lieu est de décloisonner les espaces artistiques et les disciplines. D'un côté, le bâtiment accueillera des créateurs en tous genres, tandis que, de l'autre, le public pourra investir trois espaces immenses d'exposition dédiés à l'art contemporain. Ce week-end, en guise d'inauguration, ce sont donc 19 artistes qui prendront possession de ces quelques 5000 m2 bruts, qui ne demandent qu'à se couvrir de couleurs. Toutes les infos, c'est par ici ! Côté chronique, Valentin nous parle des dernières avancées en matière d'intelligence artificielle. Présentation: Marion Guichaoua / Co-interview: Mahaut de Butler et Elsa Landard / Chronique: Valentin Baudena / web: Maureen Lepers / Réalisation: Mikel Pérez / Coordination: Marion Guichaoua et Elsa Landard.
Alors que la question de l'accueil des migrants se pose toujours avec force à l'heure actuelle, elle charrie avec elle des débats nombreux et complexes, parmi lesquels celui de leur niveau d'études. Les nombreux témoignages en rendent compte : les qualifications des migrants sont rarement valorisées par le pays d'accueil, qu'elles soient modestes ou élevées. Pour faire le point sur la question, nous recevons en première partie d'émission Mathieu Ichou, l'un des coordinateurs et auteurs d'une étude de l'INED consacré au niveau d'instruction des immigrés, et dont les premiers résultats viennent d'être publiés. Avec lui, nous tenterons de lever le voile sur une question peu traitée dans l'espace public, à laquelle sont pourtant liés des enjeux forts, à la fois d'intégration, de légitimité mais aussi d'humanité. Quels sont donc les diplômes que les migrants ramènent avec eux dans les pays qui les accueille ? Quel est leur niveau de qualification et comment le valoriser ?"Les migrants qui vont dans des pays limitrophes sont souvent moins éduqués que ceux qui traversent un continent ou la Méditerranée." En deuxième partie d'émission, focus sur la fondation Fiminco, qui inaugure ce week end une immense résidence d'artistes qui ouvrira en 2018 dans l'ancienne zone industrielle de l'Horlogeie, à Romainville, tout au bout de la ligne 5. Pour en parler, nous recevons Joachim Pflieger, le directeur culturel. Le but du lieu est de décloisonner les espaces artistiques et les disciplines. D'un côté, le bâtiment accueillera des créateurs en tous genres, tandis que, de l'autre, le public pourra investir trois espaces immenses d'exposition dédiés à l'art contemporain. Ce week-end, en guise d'inauguration, ce sont donc 19 artistes qui prendront possession de ces quelques 5000 m2 bruts, qui ne demandent qu'à se couvrir de couleurs. Toutes les infos, c'est par ici ! Côté chronique, Valentin nous parle des dernières avancées en matière d'intelligence artificielle.Présentation: Marion Guichaoua / Co-interview: Mahaut de Butler et Elsa Landard / Chronique: Valentin Baudena / web: Maureen Lepers / Réalisation: Mikel Pérez / Coordination: Marion Guichaoua et Elsa Landard.
Archives sonores du futur Les bombes atomiques et les soucoupes volantes Dans les années 60-70, M. Chansigaud est artisan sonore à Romainville. A l'enseigne de 'Photosonor', il enregistre des disques vinyle à la demande : mariages, conférences, fêtes des écoles, rock manouche... L'artiste Thierry Madiot a hérité de ces archives ahurissantes et les a confiées à ARTE Radio pour les numériser et les exploiter. Jeanne Robet en propose un montage rétrofuturiste : l'avenir vu par les doux rêveurs de l'époque, prophètes de l'apocalypse ou rockers progressifs... (En lien ci-dessous : les archives originales en accès libre) Enregistrements : années 60-70 - Mix : Samuel Hirsch - Numérisation & montage : Jeanne Robet
Pourquoi concourir à un prix de l'innovation pédagogique ? Marc ROMAINVILLE...