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C'est une enquête fouillée du Financial Times sur le trafic d'armes à destination des gangs. Le journal a tenté de remonter la filière, ces armes de gros calibre venant principalement des États-Unis, et notamment de Floride. Selon un expert interrogé par le Financial Times, ces armes changent totalement la donne : elles donnent aux gangs une puissance de feu supérieure à celle de la police haïtienne. D'après le journal, ce qui « alimente le bain de sang » dans le pays (plus de 5 000 meurtres en 2024 selon l'ONU), c'est justement l'arsenal croissant d'armes de type militaires des gangs. Ces armes sont transportées de Miami en Haïti par bateau dans les containers. Miami est devenue selon le Financial Times « la principale plaque tournante de la contrebande d'armes vers Haïti ». Ce trafic est facilité par la législation de Floride, très laxiste en la matière. La cruelle médiatisation des Vénézuéliens expulsés au Salvador C'est le rendez-vous de l'été : tous les vendredis, les journalistes de RFI qui couvrent l'actualité des Amériques viennent nous parler de ce qui les a marqués cette année sur le continent. Lila Olkinuora revient sur la méditation de l'expulsion de migrants Vénézuéliens au Salvador. En mars 2025, Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, s'est rendue au Salvador pour visiter le CECOT, une gigantesque prison de haute sécurité inaugurée en 2023. Dans une mise en scène soigneusement calibrée, elle apparaît en haut blanc impeccable, casquette vissée sur la tête et montre de luxe au poignet, face à des dizaines de détenus au crâne rasé et tatouages dissimulés sous des masques chirurgicaux. Objectif : envoyer un message clair aux migrants potentiels et aux criminels présumés. Une médiatisation alimentée aussi par le président salvadorien Nayib Bukele. Il a diffusé sur X la vidéo de l'arrivée de 238 prisonniers transférés des États-Unis : menottés, encadrés par des militaires armés, têtes rasées sous des néons, vêtus de blanc et dirigés vers leurs cellules. Ces images, au ton spectaculaire et martial, s'inscrivent dans la communication musclée que Nayib Bukele entretient quotidiennement sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui lui vaut plus de 80% d'opinions favorables dans son pays, mais qui inquiète les organisations de défense des droits humains : près de 3% de la population adulte est aujourd'hui emprisonnée au Salvador. La réforme constitutionnelle au Salvador : « ce soir, la démocratie est morte » Le Parlement salvadorien, dominé par les partisans du président Nayib Bukele, a adopté hier (31 juillet 2025) une réforme constitutionnelle qui abolit la limite du nombre de mandats du chef de l'État et lui permet de se représenter indéfiniment. Cette réforme a été adoptée par les 57 députés pro-Bukele, les trois seuls élus d'opposition ayant voté contre. Elle prévoit aussi l'abolition du second tour de scrutin, et l'allongement du mandat présidentiel de cinq à six ans. Cette réforme fait beaucoup réagir dans la presse salvadorienne. La Prensa Gráfica dénonce la décision de la majorité parlementaire, qu'elle considère comme un grave recul démocratique. Dans son éditorial, le quotidien estime que les mesures adoptées visent à consolider un pouvoir hégémonique, réduire la concurrence électorale et caler le calendrier politique sur les besoins du président et de son parti au détriment des institutions démocratiques. Le journal met en garde contre une concentration du pouvoir qui fragilisera l'espace civique. Le risque, écrit-il, c'est de transformer le système en un quasi-parti unique. Dans le quotidien El Mundo, la députée d'opposition Marcela Villatoro accuse le gouvernement d'avoir – je cite – « fait tomber les masques ». Désormais, selon elle, les élections ne seront plus qu'un simulacre démocratique, le pouvoir étant réservé à quelques-uns. Et d'ajouter : « Ce soir, je peux dire qu'il est déjà trop tard… En cette fin de journée, la démocratie dans ce pays est morte. » Kamala Harris et Joe Biden reviennent sur le devant de la scène L'ancienne vice‑présidente et candidate malheureuse à la présidentielle de 2024 publiera le 23 septembre 2025 un livre intitulé 107 Days – 107 jours – dans lequel elle revient sur la campagne présidentielle la plus courte de l'histoire récente du pays. Selon le New York Times, ce récit est nourri de souvenirs et de réflexions sur l'avenir. Et d'après l'éditeur Simon & Schuster, il se distingue des mémoires politiques classiques, avec un ton qui rappelle plutôt une série comme The West Wing. Pour donner à ses souvenirs une touche plus romanesque, Kamala Harris a même collaboré avec la romancière Geraldine Brooks, prix Pulitzer. Et cette annonce de livre tombe au moment où Kamala Harris confirme qu'elle ne sera pas candidate au poste de gouverneure de Californie en 2026. Un choix qu'elle a expliqué hier soir dans le Late Show de Stephen Colbert, où elle est venue présenter son ouvrage. Ses propos, en tout cas, laissent la porte grande ouverte à une candidature pour 2028. Et c'est loin de faire l'unanimité dans le camp démocrate. Beaucoup voudraient tourner la page de 2024, explique Politico. D'autant que Joe Biden lui aussi revient sur le devant de la scène : ses récentes attaques contre Donald Trump sont largement reprises par les médias. Une présence persistante qui complique la tâche de nouvelles figures démocrates qui aimeraient s'imposer pour 2028. Politico cite notamment les gouverneurs Andy Beshear du Kentucky, JB Pritzker de l'Illinois et le sénateur Ruben Gallego de l'Arizona, qui multiplient les déplacements et les prises de position. L'élevage intense du saumon au Chili inquiète les pécheurs Le Chili est le deuxième producteur de saumons d'élevage au monde, après la Norvège. Il en produit plus d'un million de tonnes par an, et la majorité est exportée vers les États-Unis, le Canada ou encore la Chine. C'est une industrie en pleine croissance. Les entreprises se déploient désormais vers l'extrême sud et la région de Magellan. Problème : les pêcheurs, communautés autochtones et organisations de défense d'environnement dénoncent une industrie polluante qui détruit les écosystèmes marins de Patagonie. Un reportage de Marion Esnault. Journal de la 1ère La Martinique lance une campagne contre la violence.
En 2023, Aurélien Lardy et trois compagnons ont traversé 500 km en autonomie à travers l'Alaska. Pendant 50 jours, ils ont tiré des pulkas de 115 kg, gravi des sommets mythiques et skié des versants escarpés. Leur premier défi majeur ? L'ascension du Denali. Ce géant glacé d'Amérique du Nord (6190 m) offre la plus grande descente verticale au monde, mais l'atteindre demande vigilance, endurance et capacité à affronter l'imprévu…Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
durée : 00:30:09 - "… de bord d'attaque... " de Javier Munoz Bravo - par : Anne Montaron - Javier Muñoz Bravo est le compositeur de la semaine dans nos miniatures. Originaire de la Patagonie chilienne, il entretient une relation forte aux phénomènes naturels. Il explore cette semaine le vol des insectes. - réalisé par : Olivier Guérin
durée : 00:30:09 - "… de bord d'attaque... " de Javier Munoz Bravo - par : Anne Montaron - Javier Muñoz Bravo est le compositeur de la semaine dans nos miniatures. Originaire de la Patagonie chilienne, il entretient une relation forte aux phénomènes naturels. Il explore cette semaine le vol des insectes. - réalisé par : Olivier Guérin
En 2009, Claude Lanzmann intervenait aux Rendez-vous de l'histoire pour la sortie de ses mémoires intitulées Le lièvre de Patagonie (Gallimard). Dans un entretien mené par Emmanuel Laurentin, il relatait, entre anecdotes et lectures d'extraits, ses années de résistance à Clermont Ferrand, son rapport à la judéité et à Israël, ainsi que sa quête d'Abraham Bomba, le "coiffeur de Treblinka", pour son documentaire Shoah. Entretien issue de l'édition 2009 des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "Le corps". Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Depuis Tintin au Tibet, le Lama - parent des Dromadaires et des Chameaux - est réputé pour cracher sur ceux qui le contrarient. Ses 3 petits cousins camélidés sudaméricains des Andes sont moins connus et cet épisode veut rattraper ce ghosting injuste.
L'Argentine fait face à sa troisième grève générale depuis l'accession au pouvoir du président Javier Milei, qui assume une forme de trumpisation face aux médias. On a tous en tête la tronçonneuse de Javier Milei, symbole de coupes sombres dans les dépenses publiques. Cette tronçonneuse a été offerte à Elon Musk, qui n'a pas manqué de la brandir à son tour. Entre Donald Trump et Javier Milei, il y a plus que des affinités idéologiques. Même volonté de dérégulation, même tendance anti-« woke » et climatosceptique, même défiance envers les organismes internationaux et les consensus scientifiques comme le prouve la sortie des deux pays de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).Depuis l'investiture de son homologue à Washington, où il était présent, l'Argentin multiplie les signes de soutien. Il dit même comprendre le relèvement des tarifs douaniers que l'Argentine va pourtant subir, car elle est membre du bloc du Mercosur. Et s'il n'a pas arrêté le financement de Voice of America, décision d'ailleurs suspendue par la justice américaine cette semaine, il a fermé Télam, l'agence de presse nationale.Reporters sans frontières a émis un droit d'alerte sur l'ArgentineL'ONG Reporters sans frontières a certes émis un droit d'alerte, mais le pays ne semble pas être une priorité pour l'organisation. Sur son ranking sur la liberté de la presse, l'Argentine est le 66ème pays sur 180 et la liberté de la presse y est à peu près respectée, notamment quand il s'agit de couvrir de grandes manifestations ou des grèves générales.Mais il y a des signes inquiétants, d'autant que l'Argentine était à la quarantième place en 2023, juste avant l'élection de Javier Milei. D'abord, comme Donald Trump, le chef d'État argentin a tendance à insulter et à stigmatiser les journalistes ou à les traiter d'« ennemis ». Ce qui favorise l'agressivité de la police. Ensuite, il a levé les dernières barrières anti-concentration qui s'imposaient aux grands groupes médias qui peuvent désormais acquérir autant de licences de télé ou de radios qu'ils souhaitent. Une mesure qui ne peut que renforcer la propriété autour de groupes comme Clarin ou la chaîne Telefe.Les médias publics aussi dans le collimateurEn revoyant les dépenses des médias publics à la baisse, ils sont aussi dans le collimateur du président argentin. Mais cela se traduit par des licenciements et des budgets de programmes décimés, comme on a pu le voir sur Canal 7 ou Radio Nacional.Et il y a ce qui ne relève pas que du symbolique, comme la destruction de ce monument en Patagonie à la gloire du journaliste anarchiste Osvaldo Bayer. Il était connu pour avoir enquêté sur les mouvements sociaux et la répression de 2 000 travailleurs pendant la dictature de 1976 à 1983.Cette destruction s'accompagne d'un révisionnisme de Milei censé lutter contre une hégémonie culturelle de la gauche. Pour lui, il n'y a pas eu 30 000 disparus durant la dictature, mais quatre fois moins. Une réécriture de l'histoire qui signe une filiation avec l'extrême droite. À lire aussiArgentine: grève générale de 24h pour protester la politique d'austérité du gouvernement Milei
J'adore recevoir sur le podcasts des voyageurs au long cours. Ce sont toujours des échanges fascinants, d'aventures et de découvertes, et en même temps, dès qu'on commence à se projeter dans ce type de projet, cela réveille généralement toutes les peurs qui nous retiennent dans notre quotidien :Comment oser se lancer pour une durée très longue, voire indéterminée, dans un voyage qui nous mènera on ne sait où ? Comment accepter de renoncer à la stabilité financière d'un emploi salarié ? Comment va se passer la vie en solo ou au contraire à deux 24/24 ?Marie-Liesse et Julien sont partis le 15 juin 2024 de Calgary, au Canada
Bienvenue à El Chaltén, capitale du trekking et de l'escalade en Patagonie argentine. Un paysage mythique, dominé par l'imposant Fitz Roy, sommet légendaire qui fait rêver les grimpeurs et grimpeuses du monde entier. C'est ici que vit Milena Gómez, une grimpeuse de haut niveau et guide de montagne, qui a marqué l'histoire de l'alpinisme féminin.Mais derrière l'exploit, il y a aussi les défis : la rudesse de la montagne, les dangers accrus par le réchauffement climatique, et un milieu où les femmes alpinistes restent minoritaires, souvent confrontées au sexisme et aux préjugés.Dans cet épisode, Milena nous raconte sa passion pour la montagne, ses ascensions extrêmes sur une paroi de granite sous un vent violent et son rapport intime avec la nature.Pour suivre l'aventure sur instagram, c'est ici.Le récit de Freddi est aussi disponible sur la webradio Allo la planète.Merci à Marion Calvès pour la traduction. Logo : Romain Didier Crédit musique : Arecife by espacio negativoAwamamba, AMbeefHuntley, Hamish Fletcher Huntley Time Passing Marimba Instrumental, Eric Chevalier Contemplate Instrumental Wilkinson, Hugh Robert Edwin WilkinsonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De Mendoza à la Patagonie, ce voyage en solo m'a encore réservé son lot de surprises !
A l'occasion de la Journée mondiale de Darwin, le 12 février, BSG rediffuse une série consacrée au père de la théorie de l'Évolution.Le HMS Beagle, un brick-sloop de la Royal Navy, est mis à l'eau pour la première fois en mai 1820 sur la Tamise. Ensuite, plus rien : pendant 5 ans, il est laissé à l'abandon ou utilisé comme navire d'apparat. En 1825, le Beagle est réhabilité. L'artillerie est réduite, un mât est ajouté. Le Beagle transformé en navire de recherche. En 1826, le bateau part pour son premier voyage, direction la Patagonie et la Terre de feu. À sa tête, le commandant Pringle Stocks, qui souffre de la solitude, tombe en dépression et tente de suicider… En 1831, Robert FitzRoy le remplace. Pour éviter qu'un tel drame se reproduise, le commandant choisit de partir en compagnie d'un jeune homme, tout juste diplômé de théologie à l'Université de Cambridge : Charles Darwin. Le Beagle part pour son second voyage, qui durera presque 5 ans (1831- 1836). Ce voyage va permettre à Darwin, alors âgé de 22 ans, de développer et de confirmer les théories qu'il avait commencé à esquisser quelques années auparavant. Le bateau les conduira un peu partout dans le monde : au Brésil, au Chili, à Tahiti, en Australie…. En 1832 , le bateau, parti de Plymouth (Angleterre) arrive à Bahia (Brésil). Darwin est choqué par l'esclavage "On avait amené cet homme à une dégradation plus grande que celle du plus infime de nos animaux domestiques" écrit-il. De 1832 à 1835 , le bateau explore l'Amérique du Sud. À partir d'octobre 1835, el Beagle débarque aux îles Galápagos. C'est sur ces îles que Darwin affine la théorie de la "sélection naturelle", de la survie des mieux adaptés. Comment ? En observant les différentes espèces de pinsons, qui se sont adaptées aux ressources de chacune des îles. En octobre 1836, le Beagle rentre en Angleterre. Darwin rapporte un journal de voyage de près de 770 pages et des milliers d'échantillons récoltés durant les expéditions. Ce sera la matière première de son livre sur l'Évolution, publié 23 ans plus tard. _______
Dans cet épisode de C'est Qui La Boss ?, le podcast qui met en lumière les femmes inspirantes, je rencontre Delphine Grouès, directrice de la Maison des Arts et de la Création à Sciences Po Paris, directrice de l'innovation, toujours à Sciences Po Paris et, surtout, auteure. La première fois que j'ai rencontré Delphine, elle était en visio depuis la Patagonie, où elle venait de finir un voyage de cinq semaines au milieu des gauchos. Et sa passion pour l'aventure m'a tout de suite plu. D'ailleurs, c'est cette passion qu'on retrouve dans son dernier livre, Les braises de Patagonie. Ensemble, on a discuté de la place de l'aventure dans sa vie, comment elle arrive à cumuler toutes ses casquettes dans sa vie pro et sa vie perso et de sa confiance inébranlable dans l'avenir. Avec Delphine, on voyage au bout du monde pour se recentrer, et j'ai adoré.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar. Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.
Raconter l'horreur à hauteur d'hommes et de femmes, faire entendre les témoignages de plus en plus rares et donc précieux des histoires singulières de la Shoah. Nos invités ont rencontré les derniers survivants encore vivants de la Shoah. L'arrestation, la vie dans le camp, les fumées de la chambre à gaz, la perte des proches, et la vie d'après, marquée pour toujours, tout cela, ils le racontent avec les yeux des enfants qu'ils étaient à l'époque. Et 80 ans plus tard, on voit ces visages aujourd'hui labourés par le temps raconter, s'émouvoir, s'interroger, se souvenir et parfois malgré tout, sourire. Comme s'ils avaient tout intériorisé de ce cauchemar de la déportation. Tout assimilé, analysé pour ne pas se laisser submerger par l'émotion.Jean-Marie Montali, co-réalisateur du documentaire Pourquoi ? Visages de la Shoah et David Teboul, auteur du livre Les filles de Birkenau, publié aux Arènes, sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :Chronique des librairies du mondeMaryline Noël de la librairie Le Comptoir, à Santiago au Chili, nous partage son coup de cœur : Les braises de Patagonie, de Delphine Grouès. Reportage Marjorie Bertin nous fait découvrir l'école Séries mania institue à Lille. La première école française entièrement dédiée aux séries, aussi bien pour la télévision que pour les plateformes.
Raconter l'horreur à hauteur d'hommes et de femmes, faire entendre les témoignages de plus en plus rares et donc précieux des histoires singulières de la Shoah. Nos invités ont rencontré les derniers survivants encore vivants de la Shoah. L'arrestation, la vie dans le camp, les fumées de la chambre à gaz, la perte des proches, et la vie d'après, marquée pour toujours, tout cela, ils le racontent avec les yeux des enfants qu'ils étaient à l'époque. Et 80 ans plus tard, on voit ces visages aujourd'hui labourés par le temps raconter, s'émouvoir, s'interroger, se souvenir et parfois malgré tout, sourire. Comme s'ils avaient tout intériorisé de ce cauchemar de la déportation. Tout assimilé, analysé pour ne pas se laisser submerger par l'émotion.Jean-Marie Montali, co-réalisateur du documentaire Pourquoi ? Visages de la Shoah et David Teboul, auteur du livre Les filles de Birkenau, publié aux Arènes, sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :Chronique des librairies du mondeMaryline Noël de la librairie Le Comptoir, à Santiago au Chili, nous partage son coup de cœur : Les braises de Patagonie, de Delphine Grouès. Reportage Marjorie Bertin nous fait découvrir l'école Séries mania institue à Lille. La première école française entièrement dédiée aux séries, aussi bien pour la télévision que pour les plateformes.
J'échange avec Florence Amaudru créatrice et hôte du podcast « Avant j'étais prof". Ancienne enseignante Florence donne la parole à des professeurs ayant quitté l'Éducation nationale pour se réinventer : tatoueuse, guide conférencière, ingénieur pédagogique…Dans cet épisode Florence raconte sa reconversion après 4 années d'errance. C'est son podcast qui lui a permis d'oser quitter l'Education nationale après avoir exercé 6 ans comme professeure des écoles. C'est un métier qu'elle avait toujours rêvé d'exercer, mais elle a très vite compris que ses conditions de travail ne cesseraient de se dégrader. Alors en 2020, elle a décidé d'aller à la rencontre d'enseignants reconvertis pour se motiver à changer de métier, et c'est ainsi que le podcast Avant j'étais prof est né. Depuis elle a réalisé près 80 épisodes sur ces profs qui ont osé changer de métiers. Elle a su aussi se diversifier car en plus de son podcast, Florence exerce à son compte en tant que rédactrice web SEO et co-anime un programme "30 jours pour créer ton podcast".Et quand elle compare son mal-être d'enseignante aux sourires de ces dernières années, elle se dit qu'elle a bien fait d'oser. et qu'elle ne regrette rien, et que rien ne lui manque. Que vous soyez enseignant, en pleine réflexion, ou simplement curieux, ce podcast inspire à voir la reconversion autrement notamment avec Florence qui se dit semi-nomade car elle voyage durant des mois en Equateur, Patagonie, Nouvelle Zélande tout en travaillant.Bonne écoute !
Bienvenue dans Aventure Épique, le podcast qui explore les récits des aventuriers d'aujourd'hui, amateurs comme aguerris, qui repoussent les frontières du possible pour vivre des expériences hors normes.Dans ce nouvel épisode, je reçois Robin Villard, membre du Team Kahuna, qui nous partage son aventure hors du commun en Patagonie. Avec ses coéquipiers, Robin a relevé un défi ambitieux : parcourir 760 km en autonomie totale, à travers l'un des environnements les plus extrêmes et reculés de la planète. Leur objectif ? Allier exploration et science en contribuant à la première étude sur la présence de microplastiques dans les glaciers de Patagonie.Pendant 40 jours, l'équipe a bravé les rapides du Rio Baker en packraft, franchi les crêtes glacées du Campo de Hielo Sur à ski, et surmonté les tempêtes, les crevasses et l'isolement. Une épreuve autant physique que mentale, où chaque étape a repoussé les limites de leur endurance et de leur résilience.Une aventure qui a été grandement perturbée par la présence de crevasses tout au long de leur avancée et qui aura un impact majeur sur leur aventure.Au-delà de cette expédition hors normes, Robin revient sur les enseignements tirés de cette expédition : la logistique d'une telle entreprise, leur mission scientifique et la volonté de sensibiliser le plus grand nombre grâce au film documentaire Kahuna – El Camino de Hielo.Préparez-vous à embarquer pour une odyssée exceptionnelle, entre terre, glace et mer, qui mêle dépassement de soi et engagement pour la planète. Une aventure épique à vivre intensément !Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans Aventure Épique, le podcast qui explore les récits des aventuriers d'aujourd'hui, amateurs comme aguerris, qui repoussent les frontières du possible pour vivre des expériences hors normes.Dans ce nouvel épisode, je reçois Robin Villard, membre du Team Kahuna, qui nous partage son aventure hors du commun en Patagonie. Avec ses coéquipiers, Robin a relevé un défi ambitieux : parcourir 760 km en autonomie totale, à travers l'un des environnements les plus extrêmes et reculés de la planète. Leur objectif ? Allier exploration et science en contribuant à la première étude sur la présence de microplastiques dans les glaciers de Patagonie.Pendant 40 jours, l'équipe a bravé les rapides du Rio Baker en packraft, franchi les crêtes glacées du Campo de Hielo Sur à ski, et surmonté les tempêtes, les crevasses et l'isolement. Une épreuve autant physique que mentale, où chaque étape a repoussé les limites de leur endurance et de leur résilience.Une aventure qui a été grandement perturbée par la présence de crevasses tout au long de leur avancée et qui aura un impact majeur sur leur aventure.Au-delà de cette expédition hors normes, Robin revient sur les enseignements tirés de cette expédition : la logistique d'une telle entreprise, leur mission scientifique et la volonté de sensibiliser le plus grand nombre grâce au film documentaire Kahuna – El Camino de Hielo.Préparez-vous à embarquer pour une odyssée exceptionnelle, entre terre, glace et mer, qui mêle dépassement de soi et engagement pour la planète. Une aventure épique à vivre intensément !Episode intégral disponible jeudi 9 janvier.Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en famille en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81.Cette fois, je retrouve Alice pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud l'année dernière avec Brice, son mari et leurs 3 enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans.Ils ont commencé par le Kerala, où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d'une école. Puis, ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chettinad, les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des kolams.Si vous aimez les voyages empreints de moments de vie aussi inattendus qu'indélébiles, vous allez adorer cet épisode.------------Idée, écriture et hôte : Stéphanie CordierMontage : Les Belles FréquencesMusique : Luk & Jo
Javier Milei fête aujourd'hui son premier anniversaire au pouvoir. Pendant la campagne présidentielle, il brandissait une tronçonneuse en promettant un traitement de choc faire sortir l'Argentine de la crise économique dans laquelle elle était. Un an plus tard, a-t-il réussi cette mission ? Décryptage. Comme souvent en économie, difficile de répondre par un simple oui ou non à une question qui semble être simple. Pourtant, dans un premier temps, si l'on décortique les grands indicateurs économiques du pays, oui, le président argentin Javier Milei a réussi la mission qu'il s'était fixée. Quand cet économiste de formation est arrivé au pouvoir, la croissance était négative, l'inflation sur un an caracolait à hauteur de 200 %. Le déficit budgétaire était supérieur à 5 % du PIB, la dette était gigantesque, et le peso perdait de sa valeur. Sur cet aspect-là, Javier Milei a sorti le pays de la crise. Le président argentin a assaini les finances du pays. Pour 2025, le Fonds monétaire international table sur une croissance de 5 %, cela alors que cette année, elle est négative. Mais ce qui est le plus flagrant depuis un an, c'est le niveau général des prix. Par mois, ils augmentent beaucoup moins vite que l'an passé. À l'arrivée au pouvoir de Javier Milei, l'inflation mensuelle s'était envolée à 25 % sous l'effet d'une forte et brutale dévaluation de la monnaie nationale. En moins d'un an, cette inflation a été ramenée à moins de 3 %. Et puis durant cette période, le peso a quant à lui été revalorisé, les banques refont crédit et donc les entreprises peuvent de nouveau investir ! Un coût social très élevé Cette réussite de Javier Milei est en demi-teinte. Si l'Argentine semble aller mieux au regard de ses indicateurs économiques, les mesures prises depuis un an par le président ont eu des impacts importants dans la vie des Argentins. Les dépenses publiques ont été réduites comme peau de chagrin. L'objectif de Javier Milei étant la suppression de 50 000 emplois publics. En un an, 33 000 ont d'ores et déjà disparu. Baisse aussi des dépenses sociales, qu'il s'agisse de l'éducation, de l'enseignement supérieur ou de la santé. Javier Milei a aussi mis sur pause les grands chantiers publics et il a mis fin aux subventions concernant l'énergie et les transports. Résultat : l'électricité notamment est plus chère, tout comme le ticket de train ou de métro.Il faudra être patient Ces coupes budgétaires qui touchent principalement les classes moyennes, avec pour conséquence un bond de la pauvreté ces six derniers mois en Argentine. Son taux est aujourd'hui de 53 %, cela signifie qu'un Argentin sur deux vit désormais sous le seuil de pauvreté. Mais tout cela n'inquiète pas Javier Milei. D'ailleurs, il se félicite des encouragements du FMI cet été. La situation économique étant meilleure, le Fonds monétaire international a revu ses conditions de remboursement du prêt de 44 milliards de dollars dont l'Argentine est bénéficiaire, ce qui allège ses charges. À écouter aussiEn Argentine, l'État suspend son aide à 44 000 soupes populaires, la malnutrition infantile exploseEt puis le président argentin certifie qu'il faudra être patient pour que le niveau de vie s'améliore. Il table sur la découverte en Patagonie, au sud, d'un gisement prometteur de pétrole et de gaz de schiste, dont les exportations sont exponentielles. Également, les récoltes de cette année pourraient être les meilleures de l'Histoire du pays après la sécheresse historique de l'an passé. Mais le sujet est bien là, les mesures prises par Javier Milei sont-elles temporaires ou durables ? C'est bien cela qui déterminera les prochains mois de la santé économique de l'Argentine !
Saison 5 - Episode n°60 - Enregistré à Anglet le 15 novembre 2024 Invité : Greg Rabejac, photographe de surf français. Etre photographe de surf n'est peut-être pour Greg Rabejac qu'un prétexte. Ou en tout cas un moyen de satisfaire sa soif d'aventures, de grands espaces ou de rencontres. Et évidemment de passer un maximum de temps dans ou au contact de son élément de prédilection : l'eau. Depuis plus de 30 ans, le Français sillonne les mers, plages, dunes, estuaires, fleuves ou rivières, appareil en main, pour saisir la substance des lieux et de l'instant. Mais c'est bien dans les vagues et le surf qu'il semble trouver sa plus grande inspiration. Pour le bonheur des surfeurs et des lecteurs de la presse surf qu'il a allègrement alimenté des années durant. Les photos de la première session à Belharra en 2002 ? C'était lui, perché sur le bord d'un hélico au-dessus du line-up. La fameuse session de Mundaka en 2006 ? Il était dans l'eau, caisson en main. C'est même lui qui initiera 15 ans plus tard le projet de documentaire sur cette journée. Les expéditions en Irlande ou en Galice pour scorer certaines des plus grosses et plus dangereuses vagues jamais vues sur le Vieux-Continent ? Greg était évidemment de la partie. Et la liste de ses expéditions et faits d'arme est longue : Maroc et continent africain, Madère, Indonésien, Alaska, Patagonie…. Personnage discret, Greg laisse la plupart du temps son travail parler pour lui. Il était temps de l'écouter raconter sa vie et sa carrière. Ca aurait été dommage de ne pas le faire. Comme ça aurait été dommage que le jeune banquier qu'il était dans les années 90 n'envoie pas tout voler pour suivre ses envies et vivre ses rêves. Il serait passé à côté d'une sacrée vie, et nous d'un sacré épisode. Merci pour le moment Greg. Excellente écoute à tous
Dans ce 27e épisode d'Aventure Épique, j'ai l'immense plaisir de recevoir Aurélien Lardy et Vivian Bruchez, deux skieurs d'exception, pour un récit palpitant au cœur des sommets de la Patagonie. Ensemble, ils reviennent sur une aventure qui restera gravée dans l'histoire : leur descente de la rampe Whillans-Cochrane sur l'Aiguille Poincenot. Cette ligne mythique, skiée une seule fois auparavant, il y a plus de 11 ans, représente un défi ultime tant par sa technicité que par son engagement.Accompagnés de Jules Socié et d'une équipe de production passionnée, Aurélien et Vivian nous racontent comment ils ont préparé, vécu, et surmonté les défis de cette expédition hors normes, le tout dans le cadre spectaculaire mais hostile du massif du Fitz Roy. Entre récit d'exploits, immersion dans la culture locale d'El Chaltén et moments de doute, cet épisode nous transporte au plus près de leur aventure.Leur récit est aussi une réflexion sur la montagne comme espace de liberté et de dépassement de soi. Qu'est-ce qui pousse ces skieurs à s'engager dans de telles entreprises ? Quels enseignements tirent-ils de ces descentes qui flirtent avec l'extrême ?Enregistré en exclusivité au Grand Rex, à l'occasion de la projection de Painting the Mountains lors du festival Montagnes en Scène, cet épisode vous plonge dans les coulisses d'une aventure humaine, sportive, et artistique exceptionnelle.Bonne écoute, et bienvenue dans une aventure épique… à couper le souffle !***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cours de l'année 2023, « le nombre d'enfants recrutés par des groupes armés en Haïti a augmenté de 70% », indique l'agence onusienne. Les membres de gangs sont souvent très jeunes, confirme Gotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse. « Ceux qui portent de lourdes armes sont dans la plupart des cas des adolescents. Ils servent souvent d'éclaireurs et d'informateurs ». Depuis dimanche (24 novembre 2024), des opérations de la Police nationale haïtienne (PNH) se concentrent dans les quartiers du bas de Delmas, là où se trouve le fief du chef de la coalition de gangs Viv Ansanm. D'autres quartiers du centre-ville sont aussi le théâtre d'intenses opérations de police. La mission multinationale dirigée par le Kenya indique que ces opérations visent à « maîtriser les chefs de gangs notoires ». Mais en parallèle, le chef de gang Jimmy Cherizier ne cesse d'invectiver les autorités et la police sur les réseaux sociaux.Ces dernières semaines, les activités des gangs ont provoqué la plus importante vague de déplacements, depuis janvier 2023, en Haïti. 41.000 personnes ont été forcées de fuir leur domicile en raison de l'escalade de la violence et de l'insécurité en seulement deux semaines, selon les agences de l'ONU. Donald Trump veut augmenter les tarifs douaniers de 25% sur les importations du Mexique et du CanadaCette annonce a évidemment provoqué de rapides et vives réactions côté canadien. Et pour cause : 75% des exportations du pays ont pour destination les États-Unis. Le dollar a perdu 1% de sa valeur sur place, explique Pascale Guéricolas. Le Mexique, quant à lui, est accusé d'être une porte d'entrée pour les marchandises chinoises sur le continent, sur fond de guerre commerciale entre Pékin et Washington. On en parle avec notre correspondante à Mexico, Pascale Guéricolas. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump annonce l'augmentation des droits de douane pour la Chine, le Canada et le Mexique En Patagonie, une émission de radio pour mieux communiquerEn Argentine, une émission de radio permet aux habitants des zones les plus reculées de Patagonie de communiquer entre eux. Dans certains petits villages de la région de Bariloche, dans l'ouest du pays, pas de réseau : les communications ne passent plus. Alors, depuis plus de 80 ans, la radio locale diffuse tous les jours, à heures régulières, un programme d'une vingtaine de minutes lors duquel le présentateur lit les messages qu'on lui envoie. Pour les gauchos, ces gardiens de troupeaux qui vivent dans les zones de la pampa argentine, ce programme est rapidement devenu indispensable. Un dossier signé Arnaud Fischer. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAu sommaire ce mardi : la surpopulation carcérale en Guadeloupe.
Dans ce 27e épisode d'Aventure Épique, j'ai l'immense plaisir de recevoir Aurélien Lardy et Vivian Bruchez, deux skieurs d'exception, pour un récit palpitant au cœur des sommets de la Patagonie. Ensemble, ils reviennent sur une aventure qui restera gravée dans l'histoire : leur descente de la rampe Whillans-Cochrane sur l'Aiguille Poincenot. Cette ligne mythique, skiée une seule fois auparavant, il y a plus de 11 ans, représente un défi ultime tant par sa technicité que par son engagement.Accompagnés de Jules Socié et d'une équipe de production passionnée, Aurélien et Vivian nous racontent comment ils ont préparé, vécu, et surmonté les défis de cette expédition hors normes, le tout dans le cadre spectaculaire mais hostile du massif du Fitz Roy. Entre récit d'exploits, immersion dans la culture locale d'El Chaltén et moments de doute, cet épisode nous transporte au plus près de leur aventure.Leur récit est aussi une réflexion sur la montagne comme espace de liberté et de dépassement de soi. Qu'est-ce qui pousse ces skieurs à s'engager dans de telles entreprises ? Quels enseignements tirent-ils de ces descentes qui flirtent avec l'extrême ?Enregistré en exclusivité au Grand Rex, à l'occasion de la projection de Painting the Mountains lors du festival Montagnes en Scène, cet épisode vous plonge dans les coulisses d'une aventure humaine, sportive, et artistique exceptionnelle.Bonne écoute, et bienvenue dans une aventure épique… à couper le souffle !Episode intégral disponible le jeudi 28 novembre.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Du micro au macro, du local au lointain, Lucile explore le Vivant et ses systèmes de manières différentes.Lorsqu'elle se retrouve seule en Patagonie, une rencontre sauvage vient la bousculer dans ses paradoxes intérieurs. Une rencontre elle-même paradoxale car c'est sur terre elle se déroule. Pourtant, la place d'une baleine n'est-elle pas dans l'océan ?TW : cet épisode aborde un sujet sensible (respect du vivant)_______Réalisation : Camille Gaillard-GroléasMusique : Ray Jane_______"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."_______
Nous mettons le cap sur le Panama avec la navigartiste Eugénie Nottebohm arrivée en Amérique Latine seule sur son voilier et la jeune chanteuse belgo-colombienne Dréa Dury qui a fait le chemin inverse Docteur en sciences, neurobiologie et génétique, Eugénie Nottebohm est également peintre et écrivaine. Il y a plusieurs années, elle est touchée par un cancer. Un fois remise sur pied, elle décide de réaliser un rêve qu'elle croyait impossible : retourner seule à bord de son Guilia sur les traces de sa famille en Patagonie. Depuis elle défie les mers et océans, tout en profitant de la vie Dréa Dury est née à Cali. Sa maman, Colombienne, était danseuse et son papa, belge, chef d'orchestre. Au moment d'entamer des études supérieures, elle tente sa chance et s'inscrit à la Cambre à Bruxelles. Un Master 2 en design industriel en poche, elle décide de se consacrer entièrement à la passion qui nous l'avait déjà révélée dans The Voice France. Artiste mise en avant par le programme BXLOVESMUSIC, elle nous présente son album ‘Palmera Nights' Chaque dimanche à 9 heures sur La Première, Adrien Joveneau et ses invités du bout du monde jettent des ponts entre les continents et les cultures, des aventures à retrouver sur Auvio.be et les autres plateformes de téléchargement Panama - 27/10/24 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar. Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.
durée : 00:53:59 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - 28 000 kilomètres et 2 ans et demi de voyage. Sophie Planque et Jérémy Vaugeois ont traversé à vélo les deux Amériques dans le sens de la longueur. Ils racontent leur gigantesque périple. - réalisé par : Etienne BERTIN
durée : 00:53:59 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - 28 000 kilomètres et 2 ans et demi de voyage. Sophie Planque et Jérémy Vaugeois ont traversé à vélo les deux Amériques dans le sens de la longueur. Ils racontent leur gigantesque périple. - réalisé par : Etienne BERTIN
Aujourd'hui, Kelly vous emmène en Argentine pour découvrir le parcours de notre expatriée du jour. C'est ici que Véra a posé ses bagages après avoir parcouru le monde. Vous allez découvrir comment notre globe trotteuse, Véra, est arrivée à vouloir ouvrir une boulangerie dans une région reculée d'Argentine, en Patagonie. C'est une histoire intimement liée entre la vie professionnelle, personnelle et surtout familiale. Une histoire riche en rebondissements et touchante qui aboutit à une seule conclusion : cet endroit du monde est désormais sa maison… ---------------------------------------
Si on vous dit Patagonie, Caruso, The Voice... Vous nous répondez avant d'avoir pu ajouter : liberté de pensée, mono-look ou THC : Florent Pagny. Rose connaissait le chanteur doté d'un organe surpuissant, elle a découvert l'homme : un être doué d'une sagesse innée. Son addiction : le delta 9 Tétrahydrocannabinol appelé communément le THC, principal composant psychoactif du cannabis. Mais Florent fait partie de ceux qui ont trouvé dans la substance un salut à ne pas prendre comme exemple - si on n'a rien en commun avec ce garçon angoissé, timide et égocentré - avant d'avoir découvert son "médicament" comme il l'appelle. Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose, Contre-addictions et Double Monde.
durée : 00:02:38 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le Chili et l'Argentine en sont presque arrivés aux mains pour un empiètement de trois mètres d'un poste militaire argentin en territoire chilien aux confins sud des deux pays.
durée : 00:02:38 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le Chili et l'Argentine en sont presque arrivés aux mains pour un empiètement de trois mètres d'un poste militaire argentin en territoire chilien aux confins sud des deux pays.
LA FABRIK AUDIO et TV5MONDE présentent le podcast Les Aventuriers. Ce mois-ci c'est Julien l'aventurier. Il a 24 ans. Il est parti voyager 7 mois en Amérique du Sud.Un voyage en 2 parties :- Le tour de la Patagonie solo en auto-stop pendant 4 mois. Plus de 9 000 km à bord d'environ 160 voitures. Départ de Buenos Aires, il a pris la fameuse « Ruta 40 » qui passe par des lieux incroyables comme Bariloche, El Chaltén, le glacier Perito Moreno, pour arriver à Ushuaïa avant de remonter ensuite par le Chili et le parc Torres del Paine.- Un tour du Pérou pendant 2 mois de Cusco jusqu'à Iquitos dans la forêt amazonienne en passant par Lima : plusieurs treks, 3 jours passés sur un bateau en Amazonie, et des expériences spirituelles avec des shamans…Les Aventuriers présenté et mixé par Florent Mounier, fondateur de La Fabrik Audio. A écouter sur toutes les plateformes de podcasts et sur le site de La Fabrik Audio.Pour retrouver les aventures de Julien :- Youtube : Tincho- Instagram : tincho.adventuresPour retrouver des destinations à ne pas manquer ainsi que les actualités du tourisme durable, rendez-vous sur le site voyage de TV5MONDE : https://voyage.tv5monde.com/. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:24 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Portée en partie par la mondialisation des sushis, l'augmentation de la consommation de saumon a entraîné le développement du modèle d'élevage intensif. Aujourd'hui, cette industrie rentable pose un certain nombre de problèmes environnementaux, sanitaires et de bien-être animal. - invités : Marc Vandeputte Animateur du groupe piscicole de l'Inrae et futur président de la société européenne d'aquaculture; Bastien Sadoul Enseignant-chercheur en aquaculture à l'Institut Agro; Natalia Briceño Docteure en sociologie affiliée au Centre Maurice Halbwachs, auteure de la thèse « De l'enchantement à la disqualification. Trajectoires professionnelles et expériences vécues des ouvriers et ouvrières de l'industrie du saumon en Patagonie chilienne »
„V horách je to vždycky dobrý,“ říká Marie Lollok Klementová alias Děvče z hor. Horská průvodkyně a cestovatelka vypráví své zážitky z Patagonie, Nepálu i Dolomit. V čem je žena průvodkyně lepší než její kolegové muži? A proč jich je tak málo?Všechny díly podcastu Casablanca můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
L'émigration portugaise, le saut par-delà les montagnesC'est un petit pays d'Europe du Sud, pas très densément peuplé, le Portugal est pourtant connu comme une grande terre d'émigration. Depuis la dictature dans les années 60 et 70, pour ceux qui partent, on dit « faire le saut », c'est l'expression consacrée. La France est la première destination ! La Révolution des œillets, en avril 1974, change la donne mais l'émigration reste forte. Entre les Portugais qui ne reviendront jamais et ceux qui retrouvent le chemin de leurs origines, portrait d'une émigration mal connue.Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Patrick Adam. À l'ombre de Vaca Muerta : le boom du schiste et ses dégâts en Argentine Vaca Muerta, au nord de la Patagonie argentine. Ses sols abritent l'un des plus grands gisements de gaz et de pétrole de schiste au monde. Depuis dix ans, l'État argentin et toutes les grandes multinationales exploitent ce site exceptionnel. Un nouvel Eldorado qui attire des travailleurs de tout le continent et qui transforme à marche forcée cette ancienne région agricole. Mais l'extraction controversée de ces hydrocarbures non-conventionnels n'est pas sans conséquences pour l'environnement et les populations locales. (Rediffusion)Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Patrick Adam.
Vaca Muerta, au nord de la Patagonie argentine. Ses sols abritent l'un des plus grands gisements de gaz et de pétrole de schiste au monde. Depuis dix ans, l'État argentin et toutes les grandes multinationales exploitent ce site exceptionnel. Un nouvel Eldorado qui attire des travailleurs de tout le continent et qui transforme à marche forcée cette ancienne région agricole. Mais l'extraction controversée de ces hydrocarbures non-conventionnels n'est pas sans conséquences pour l'environnement et les populations locales. (Rediffusion) « À l'ombre de Vaca Muerta : le boom du schiste et ses dégâts en Argentine », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Dans cet extrait, Elsa nous raconte leurs aventures en Argentine et notamment en Patagonie.Pour écouter l'épisode en entier :Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 3/3 de la Bolivie à HawaïEt les premiers épisodes de la sagaUn tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 1/3 de l'Inde à la ThaïlandeUn tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 2/3 du Vietnam à la Nouvelle-Zélande***************************************************************************************************************************✅ Mon blog Famille & Voyages https://familleetvoyages.com✅ Et si tu me taguais sur un de ces réseaux
On retrouve Elsa, Fab et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 ! Si vous n'avez pas vu passer les 2 épisodes précédents, mettez sur pause, reprenez les 2 premières parties de l'histoire et on se retrouve juste après. Nous avons quitté la famille d'Elsa aux Philippines, après l'Inde, le Népal, le Cambodge, la Thaïlande, le Vietnam, le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Nous les retrouvons en Amérique du Sud, où ils ont notamment découvert le désert d'Uyuni en Bolivie, celui d'Atacama au Chili, la merveilleuse Patagonie en Argentine et l'incontournable merveille du monde du Pérou. Ils ont ensuite parcouru les parcs nationaux de l'ouest des États-Unis en mode road trip, avec une halte émotion à Las Vegas, et ont bouclé leur voyage d'un an par l'incomparable nature de l'archipel d'Hawaï… Vous n'avez pas fini d'avoir envie de partir en tour du monde ! Allez, c'est parti pour la dernière partie du carnet de voyages d'Elsa autour du monde.******************************************************************************************************************************Retrouvez Elsa le 1er épisode de la saga : E92- Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à la Thaïlandele 2e épisode de la saga : E93- Un tour du monde en famille, du Vietnam à la Nouvelle-Zélande instagram : @twinsworldtrip******************************************************************************************************************************✅ Mon blog Famille & Voyages https://familleetvoyages.com✅ Et si tu me taguais sur un de ces réseaux
Ukraine : le Sud à l'arrière du frontEn Ukraine, après bientôt deux ans de guerre, la situation semble stagner sur le terrain, avec une contre-offensive ukrainienne qui semble au point mort. Après cinq mois d'efforts, le chef des armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny, a lui-même récemment évoqué une « impasse », dans une interview accordée à nos confrères britanniques du magazine The Economist. Un Grand reportage de Jean-Jacques Héry qui s'entretient avec Patrick Adam À l'ombre de Vaca Muerta : le boom du schiste et ses dégâts en ArgentineVaca Muerta, au nord de la Patagonie argentine. Ses sols abritent l'un des plus grands gisements de gaz et de pétrole de schiste au monde. Depuis dix ans, l'État argentin et toutes les grandes multinationales exploitent ce site exceptionnel. Un nouvel Eldorado qui attire des travailleurs de tout le continent et qui transforme à marche forcée cette ancienne région agricole. Mais l'extraction controversée de ces hydrocarbures non-conventionnels n'est pas sans conséquences pour l'environnement et les populations locales. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Patrick Adam
Vaca Muerta, au nord de la Patagonie argentine. Ses sols abritent l'un des plus grands gisements de gaz et de pétrole de schiste au monde. Depuis dix ans, l'État argentin et toutes les grandes multinationales exploitent ce site exceptionnel. Un nouvel Eldorado qui attire des travailleurs de tout le continent et qui transforme à marche forcée cette ancienne région agricole. Mais l'extraction controversée de ces hydrocarbures non-conventionnels n'est pas sans conséquences pour l'environnement et les populations locales. « À l'ombre de Vaca Muerta : le boom du schiste et ses dégâts en Argentine », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Il était un homme trop rêveur pour rester sur terre. Elle était sa rose. Consuelo et Antoine de Saint Exupéry ont souvent vécu loin l'un de l'autre. Mais ils n'ont jamais cessé de s'écrire et de se déclarer leur flamme. Pour eux, aimer c'est se dire au revoir. C'est supporter l'absence en l'honneur d'un amour unique. Une histoire d'avions, de fidélité et de prince. Une histoire d'amour. 1930, Buenos Aires. Une réception a lieu dans les salons de l'Alliance Française. Diplomates, chefs d'entreprises et intellectuels échangent des mondanités autour d'une coupe de champagne. L'écrivain Benjamin Crémieux est de la partie. Ce soir il compte se faire rencontrer deux bons amis à lui. La peintre et sculptrice Consuelo Suncin et Antoine de Saint Exupéry, chef de l'Aéropostale en Argentine. Consuelo est salvadorienne. A 30 ans, elle a déjà vécu à San Francisco, au Mexique, puis en France. Elle a étudié les arts plastiques et la peinture. Elle a été divorcée, puis veuve. Elle est en Argentine depuis quelques mois. C'est le président lui-même qui l'a invité, elle et un groupe d'écrivains français dont fait partie Crémieux. Ce dernier a rencontré Antoine de Saint Exupéry à la Nouvelle Revue Française, une publication littéraire. Car Antoine écrit des romans et des poèmes. Et s'il est une chose qu'Antoine aime autant que les mots, c'est l'aviation. Il admire les avions depuis son plus jeune âge et a appris à piloter pendant son service militaire. Il travaille depuis 1926 pour L'Aéropostale. Il est en Amérique du Sud pour développer la compagnie jusqu'en Patagonie. Face à Consuelo, Antoine est interdit. C'est une jeune femme délicate, menue et gracieuse. Elle a un petit nez que surmontent des sourcils dessinés finement au crayon. Sa bouche est flamboyante, sa lèvre supérieure à la forme d'un cœur. Elle est tout simplement adorable. Pourtant, la seule chose qu'Antoine trouve à dire, c'est une blague sur sa petite taille. Ils rient tous deux et Antoine lui propose de l'inviter à faire un tour en avion. Tout va vite, ils tombent follement amoureux. Ils ont la même sensibilité, la même capacité à s'émerveiller de la beauté des choses. Un podcast Bababam Originals. Date de première diffusion : 29 novembre 2019 Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Pierre Goldman, le révolutionnaire de gauche le plus controversé de son époque [LOVE STORY] Angelina Jolie et Brad Pitt : une histoire de cinéma, d'alchimie et d'épreuves Virginie Despentes, celle qui a bouleversé la littérature féministe Retrouvez tous les épisodes de Love Story en cliquant ici. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:56:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après un demi-siècle de politiques néolibérales, la coalition de gauche est arrivée au pouvoir en 2022 sur la promesse de rompre avec un modèle profondément inégalitaire. Mais le climat politique actuel, le népotisme des élites et l'héritage des Chicago boys rendent la tâche difficile. - invités : Franck Gaudichaud Professeur des universités en histoire et études des Amériques latines contemporaines à l'Université Toulouse Jean Jaurès; Emmanuelle Barozet Sociologue à l'Université du Chili. Membre du COES - centro de estudios de conflictos y cohesión social.; Alejandro Salazar Burrows Enseignant chercheur à l'institut de géographie de l'université catholique du Chili, directeur de recherche de la station Patagonie
Le 13 novembre 2015, Pierre assiste a un concert de rock. Un concert dans la salle mythique du Bataclan, celui de Eagles of Death Metal. Au cours de ce concert à la destinée tragique, Pierre devient paralysé des membres inférieurs.A l'époque, ça fait tout juste quelques mois que lui et Myriam sont en couple, et les amoureux se retrouvent autour d'une de leurs passions naissantes : le voyage. Après une lune de miel aux Etats-Unis, un pays très adapté aux besoins des voyageurs en fauteuil, Myriam et Pierre créent une association, Wheeled World (littéralement "un monde sur roue"). Il s'agit d'une association qui promeut et encourage le voyage quelque soit le handicap.Quoi de mieux que de partir à l'aventure afin d'inspirer les autres voyageurs à en faire autant ? Pierre et Myriam se lancent ainsi dans un tour du monde en 2019. L'ascension du Machu Pichu, la découverte des glaciers de Patagonie ou encore la traversée de la Nouvelle-Zélande en tandem : le couple de voyageurs en prend plein les yeux, puis doit mettre son tour du monde en pause quand arrive la pandémie du Coronavirus.Dans cet épisode de French Expat, Pierre et Myriam racontent cette année de voyages autour du monde et ce qu'ils ont appris sur eux, et sur l'exploration handi-valide.Il y a quelques semaines, les fondateurs de Wheeled World ont acceptés de nous donner des nouvelles, et nous racontent comment ils ont repris la route. Si vous souhaitez suivre leur ascension du Kilimanjaro, le plus haut sommet d'Afrique, ne manquez pas cet épisode bonus !French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.