POPULARITY
Tschechne, Martin www.deutschlandfunk.de, Andruck - Das Magazin für Politische Literatur
Seja bem-vinda/o ao conversas do Ateliê!Na mesa temos Felipe Freller, André Magnelli e Lucas Faial Soneghet. Nesse episódio conversamos sobre liberalismo.O liberalismo não saiu da agenda política ou acadêmica desde sua gênese. Nas ciências sociais, permanece seja como pano de fundo implícito ou como objeto explícito de reflexão. Já foi criticado, rejeitado, reabilitado e criticado novamente. O atual contexto geopolítico fomenta a retomada do termo por alguns motivos: a ascensão da extrema direita ao redor do mundo, em particular sua combinação com pautas econômicas autodenominadas liberais ou denominadas por seus detratores e críticos como “neoliberais”; a guerra entre Rússia e Ucrânia, agravada após invasão russa no território ucraniano em 2022; o conflito no Oriente Médio entre Israel e o HAMAS; a reeleição do presidente Donald Trump nos Estados Unidos e suas medidas protetivas nacionalistas que contrariam a longa tradição de abertura econômica do país, um signo do liberalismo no século XX.Na história do pensamento político, o liberalismo tem raízes nos séculos XVII e XVIII, com pensadores como Locke, Montesquieu e Adam Smith. Os iluministas escoceses, franceses e ingleses desafiaram a monarquia absolutista e o Antigo Regime em nome de uma ordem fundada nos direitos naturais do indivíduo humano, fundamentados racionalmente. No lugar da tradicional divisão de trabalho baseada em linhagem, parentesco e subsistência, o livre mercado das transações entre produtores e consumidores. No lugar da ordem política sacramentada por Deus e pela hereditariedade, um arranjo de indivíduos racionais que entram em acordo acerca dos modos de reger sua vida em comum. Durante a Guerra Fria, o liberalismo volta ao palco como a opção associada ao capitalismo e oposta ao socialismo. Na perspectiva de países do bloco ocidental, ser “liberal” significava o oposto de governos autoritários como o recém derrotado regime nazista e o ameaçador espectro comunista da União Soviética.Tal narrativa é inevitavelmente simplista. Dentro do liberalismo há variações: o liberalismo social-democrata keynesiano está distante do liberalismo da escola austríaca de Hayek, e não é igual ao “liberalismo utópico” clássico, para parafrasear Pierre Rosanvallon. O adjetivo “liberal” é usado em conexão a vários substantivos – o feminismo liberal, por exemplo, diferencia-se do radical e do marxista – e adquire sentido diferente a depender do contexto nacional. Ser liberal nos Estados Unidos não é a mesma coisa que ser liberal no Brasil. Ante tal riqueza de significados, muitos dos quais se contradizem, e ante o momento atual em que grupos e nações outrora proximamente identificados com a tradição liberal parecem estar se comportando de maneira peculiarmente errática, como falamos de liberalismo? Antes ainda, por que falar dele? Estaríamos assistindo o ocaso dessa vertente, sinalizado pelos ataques às suas instituições características, como a imprensa e o Estado democrático de direito? O que podemos aprender com um novo olhar sobre o liberalismo hoje?Tópicos: Liberalismo; Política; Teoria política.Youtube: https://youtu.be/3G_lLpdj8jsSpotify: Torne-se sócio-apoiador do Ateliê Clube!Clique no link para apoiar o Ateliê de Humanidades nos regimes Padrão, Premium e Sócio-leitor e receba quinzenalmente uma conversa com um dedo de prosa, um tanto de inteligência e um bocado de questões do momento. Você encontra as opções de apoio na página inicial do site, clicando em "Torne-se Sócio-Apoiador Aqui": https://ateliedehumanidades.com/
Balzer, Jens www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Balzer, Jens www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
Lesart - das Literaturmagazin (ganze Sendung) - Deutschlandfunk Kultur
Balzer, Jens www.deutschlandfunkkultur.de, Studio 9
durée : 00:21:17 - L'invité de 8h20 - Le forum "Reprendre le pouvoir sur nos vies" aura lieu les 13 et 14 juin à Nantes, avec l'historien et sociologue Pierre Rosanvallon, et Claire Thoury. Elle a présidé le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 02:59:16 - Le 6/9 - par : Ali Baddou, Marion L'hour, Benjamin Dussy, Mathilde Khlat, Elodie Royer - Aujourd'hui dans le 6/9, nous recevons à 7h50, la présidente et fondatrice des “Rencontres Philosophiques de Monaco” Charlotte Casiraghi, et dans le grand entretien à 8h20, "Reprendre le pouvoir sur nos vies", l'historien Pierre Rosanvallon, et Claire Thoury, la présidente du Mouvement associatif. - réalisé par : Marie MéRIER
Dans cet épisode, le journaliste Vincent Trémolet de Villers analyse les propos du penseur Pierre Rosanvallon, qui remet en cause des principes fondamentaux de la démocratie française. Selon Vincent Trémolet de Villers, Rosanvallon conteste la légitimité du vote majoritaire et prône une surveillance accrue de la liberté d'expression, au nom de la défense de l'État de droit. Cette vision inquiétante, relayée par certains responsables politiques de gauche, soulève des questions essentielles sur l'avenir de nos libertés démocratiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur la dissolution: Le fait important de cette année 2024 en politique intérieure aura été la dissolution de l'assemblée. Les meilleurs spécialistes sont venus sur notre plateau pour "tenter" d'expliquer ce qui a bien pû la motiver. On retrouve ainsi Pauline de Saint Rémy, Pierre Rosanvallon, Alain Duhamel, Patrice Duhamel, Roselyne Bachelot ou encore Riss.Au nom du père et de la mère: C à vous c'est aussi l'occasion d'entendre différement les artistes. Rachida Brakni, Jean-Pierre Foucault, Anthony et Alain-Fabien Delon, Yasmina Reza, Dany Brillant, Jean-Louis Aubert, Nathalie Rheims, Jarry, Clara Luciani, Jean-Pascal Zadi ou encore Jude Law évoquent chacun à leur façon leur rapport avec leurs parents.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Nos invités de la 1ère partie de C l'hebdo du samedi 7 décembre 2024: Michel Barnier censuré, récit d'un saut dans l'inconnu. On reçoit pour en parler Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Pauline de Saint Remy, cheffe du service politique de Politico, et Claire Gatinois, journaliste politique "Le Monde”.Tous les samedi à 19h sur France 5, Aurélie Casse et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du moment.
Retour jour après jour sur la chute du gouvernement Barnier: Seconde partie, jeudi et vendredi.On reçoit pour en parler Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Pauline de Saint Remy, cheffe du service politique de Politico, et Claire Gatinois, journaliste politique "Le Monde”.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.
Édition spéciale : Michel Barnier censuré, récit d'un saut dans l'inconnu. Retour jour après jour sur la chute du gouvernement Barnier en commençant par lundi 16h et l'annonce par Marine Le Pen que les députés RN voteraient une motion decensure du gouvernement.On reçoit pour en parler Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Pauline de Saint Remy, cheffe du service politique de Politico, et Claire Gatinois, journaliste politique "Le Monde”.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.
"Les institutions invisibles" aux éditions Seuil. Modération assurée par Benoît Lasserre et les étudiants de Sciences Po Bordeaux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En retraçant l'histoire des institutions invisibles que sont la confiance, l'autorité et la légitimité, Pierre Rosanvallon éclaire d'un jour nouveau les temps de crises que nous traversons et dessine un nouvel horizon des possibles. Il propose les fondements d'un renouveau démocratique.
durée : 00:23:05 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Le professeur émérite au Collège de France, Pierre Rosanvallon, est l'auteur du livre "Les Institutions invisibles", publié ce vendredi 4 octobre, aux éditions du Seuil. Pour l'historien et sociologue, la situation politique actuelle montre "un dysfonctionnement de type institutionnel". - invités : Pierre Rosanvallon - Pierre Rosanvallon : Historien et sociologue, directeur d'études de l'EHESS en histoire et philosophie du politique
durée : 02:57:54 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Pat Perna, Pierre Rosanvallon, David Khalfa, Christine Ockrent, Héloïse Fayet, Thibault de Montaigu, Les Sor4 sont les invités ce jeudi 3 octobre
durée : 00:23:05 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Le professeur émérite au Collège de France, Pierre Rosanvallon, est l'auteur du livre "Les Institutions invisibles", publié ce vendredi 4 octobre, aux éditions du Seuil. Pour l'historien et sociologue, la situation politique actuelle montre "un dysfonctionnement de type institutionnel".
A conversa de lançamento do segundo volume da Tetralogia das Mutações da Democracia de Pierre Rosanvallon, "A legitimidade democrática" (Ateliê de Humanidades Editorial, 2024) teve a participação de Celso Rocha de Barros (Folha de São Paulo / Piauí), Alessandra Maia (PUC-RJ) e Diogo Cunha (UFPE), com moderação de André Magnelli (Ateliê de Humanidades). https://ateliedehumanidades.com/2024/08/12/conversa-de-lancamento-a-democracia-como-problema-uma-conversa-sobre-a-tetralogia-de-rosanvallon-com-celso-rocha-de-barros-alessandra-maia-diogo-cunha/ *** Você pode assistir também em vídeo: no canal youtube do Ateliê de Humanidades: https://youtube.com/live/X4fAK2FL4yA?feature=share * Conheça os livros de Pierre Rosanvallon, publicados pelo Ateliê de Humanidades Editorial: "O século do populismo", "A contrademocracia", "A legitimidade democrática" e "A sociedade dos iguais". Adquira no site da editora ou na Amazon. Desconto em combo e frete grátis a partir de 200,00 reais em nosso site: https://ateliedehumanidades.com/atelie-de-humanidades-editorial/
L'émission 28 Minutes du 25/07/2024 Au programme de l'émission “28 Minutes” : Découvrez ou redécouvrez des invités marquants et passionnants que nous avons reçus ces dernières semaines sur le plateau de 28 Minutes. Au programme : l'écrivain et journaliste François Reynaert, l'agente de cinéma Danielle Gain, l'historien et sociologue Pierre Rosanvallon, la maîtresse de conférences et spécialiste de la foule, Elena Bovo.Nous revenons également sur plusieurs sujets qui ont marqué l'actualité : l'attentat visant Donald Trump, les 75 ans de l'Otan et enfin, l'association entre Kim Jong-Un et Vladimir Poutine.Enfin, retrouvez également les chroniques de Marjorie Adelson, Justin Morin et Victor Dekyvère !28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 25 juillet 2024 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:39:56 - Une semaine en France - par : Claire Servajean - Les élections législatives anticipées ont renversé le jeu politique et créé de l'incertitude. Populisme, démocratie, lien social : on continue d'éclairer les questions que cela soulève avec Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et auteur de nombreux ouvrages de référence
Dissolution, législatives anticipées, procuration... Dans le sillage de la décision du président de la République, en juin 2024, les français ont été appelés aux urnes. Un corps électoral de près de 50 millions de personnes, 50 millions de citoyens, qui sont sans le savoir forcément les héritiers d'un long processus. Car si voter est aujourd'hui un droit et un devoir civique, il n'a pas toujours été évident de donner la parole au peuple. C'est évidemment la révolution française qui a posé les fondements de notre Ve république, mais du suffrage censitaire au droit de vote des femmes, il y eut bien des étapes, que nous nous proposons de récapituler ensemble, grâce au concours d'Anne-Sarah Bouglé Moalic, docteure en histoire de l'université de Caen-Normandie, où elle est chercheuse associée, et qui publie notamment "La Marche des Citoyennes", paru en 2021 aux éditions du Cerf. Indications bibliographiques : - "Le bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l'époque révolutionnaire", Anne Verjus, Fayard (2010) - "Le sacre du citoyen, Histoire intellectuelle du suffrage universel en France", Pierre Rosanvallon, Gallimard (1994) - "L'Acte de vote", Yves Déloye et Olivier Ihl, Presses de Sciences Po (2008) On faisait comment avant est un podcast original de France Télévisions. Réalisation et musique originale : Antonin Fajon Contactez-nous : ofca.ftv@gmail.com
Dissolution, législatives anticipées, procuration... Dans le sillage de la décision du président de la République, en juin 2024, les français ont été appelés aux urnes. Un corps électoral de près de 50 millions de personnes, 50 millions de citoyens, qui sont sans le savoir forcément les héritiers d'un long processus. Car si voter est aujourd'hui un droit et un devoir civique, il n'a pas toujours été évident de donner la parole au peuple. C'est évidemment la révolution française qui a posé les fondements de notre Ve république, mais du suffrage censitaire au droit de vote des femmes, il y eut bien des étapes, que nous nous proposons de récapituler ensemble, grâce au concours d'Anne-Sarah Bouglé Moalic, docteure en histoire de l'université de Caen-Normandie, où elle est chercheuse associée, et qui publie notamment "La Marche des Citoyennes", paru en 2021 aux éditions du Cerf. Indications bibliographiques : - "Le bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l'époque révolutionnaire", Anne Verjus, Fayard (2010) - "Le sacre du citoyen, Histoire intellectuelle du suffrage universel en France", Pierre Rosanvallon, Gallimard (1994) - "L'Acte de vote", Yves Déloye et Olivier Ihl, Presses de Sciences Po (2008) On faisait comment avant est un podcast original de France Télévisions. Réalisation et musique originale : Antonin Fajon Contactez-nous : ofca.ftv@gmail.com
L'émission 28 Minutes du 27/06/2024 Pierre Rosanvallon dissèque les ressorts de la crise démocratique "Ce qui les a fait descendre dans la rue, c'est avant tout un sentiment viscéral, d'être méprisés par ceux d'en haut, ceux qui parlent un autre langage que le leur et qui ne les comprennent pas. D'où la haine exprimée contre [Emmanuel] Macron, elle aussi viscérale". C'est ce que déclarait Pierre Rosanvallon, au "Nouvel Obs" à propos des Gilets jaunes en 2021. La même année, l'historien des idées, sociologue et ancien compagnon de route de la CFDT, publiait "Les épreuves de la vie", ouvrage dans lequel il alertait sur la déconnexion des élites. Afin de répondre à la crise démocratique et d'éviter la victoire de l'extrême droite, il appelait – plutôt que de s'abreuver de statistiques – à s'attarder davantage sur la perception que les individus ont de leur situation. Trois ans plus tard, le Rassemblement national est aux portes du pouvoir. Qui porte la responsabilité de la crise en cours ? La démocratie française est-elle durablement abîmée ? Pierre Rosanvallon est notre invité. Le racisme est-il de plus en plus décomplexé en France ? "Tu dégages ! On a quitté les HLM à cause de gens comme toi ! On fait ce qu'on veut. On est chez nous. [...] Va à la niche !" C 'est ainsi qu'un couple de sympathisants RN a injurié sa voisine, noire, dans un reportage “d'Envoyé spécial" diffusé sur France 2 la semaine dernière. À quelques jours du premier tour des législatives, les médias rapportent de plus en plus d'actes racistes. Faut-il y voir la traduction d'un racisme systémique décomplexé ? Le rapport annuel de la CNCDH (commission nationale consultative des droits de l'homme), consacré à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, a été publié ce jeudi. Il fait état d'une hausse de 32 % de tous les actes racistes déclarés confondus et de 284 % de faits antisémites par rapport à 2022. Sur ce point, les rapporteurs estiment que s'il existe un antisémitisme à gauche, il est "sans comparaison avec celui observé à l'extrême droite". Autre indicateur éloquent : l'indice de tolérance à l'égard de toutes les minorités recensées a diminué. La société française est-elle de plus en plus complaisante face aux actes de racisme et de xénophobie ? Face à cette situation, quelle est la responsabilité des politiques, des réseaux sociaux ou des médias ? La dédiabolisation du RN contribue-t-elle à cette tendance ? Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 27 juin 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Les Wallons n'ont plus confiance dans la politique, mais gardent la foi dans la démocratie. C'est l'enseignement marquant d'une grande enquête réalisée par l'Institut wallon de statistique. Un signal d'alarme avant les élections. Oui, ce qui est intéressant avec cette enquête de l'IWEPS, qui est donc un organisme public wallon, c'est qu'elle est effectuée depuis 20 ans à intervalle régulier avec une méthodologie très solide. On peut donc comparer l'évolution de l'opinion de la population avec beaucoup de sérieux. Le premier élément marquant concerne le sentiment d'appartenance. Les Wallons se sentent toujours plus Belges que Wallons. Mais quand on leur demande s'ils se sentent fiers d'être Belges ou Wallons, là, on observe depuis 2018 un premier décrochage. Alors que 90 % des Wallons se sentaient fiers d'être Belges il y a 5 ans, ils sont 80 % aujourd'hui. C'est une baisse significative. C'est plus marquant encore avec le sentiment d'être fier d'être Wallon, on passe de 87 % à 68 % de Wallons fiers de leur région, un vrai décrochage. De moins en moins fiers de leur région, les Wallons. Une partie de l'explication tient sans doute à la période à laquelle a été effectué le sondage, au printemps passé, en pleine révélation des affaires du Parlement wallon. Un contexte qui a sans doute aussi pesé dans la cote de confiance du politique. Oui, même si ce ne sera pas suffisant pour expliquer ce qu'il faut bien qualifier de vraie claque. La confiance dans toutes les institutions politiques plonge. Quand on regarde ce graphique, on voit l'État belge, la Région wallonne, les partis politiques, les hommes et femmes politiques. On voit leur courbe légèrement descendre et monter depuis 2003, donnant l'impression d'un paysage ondulé des Ardennes. Et puis en 2023 c'est la piste noire, une falaise à pic ; les Ardennes sont devenues plus pentues que les sommets alpins. La confiance dans la Région wallonne passe de 68 % à 35 %, près de la moitié de la cote perdue. La confiance dans l'État belge passe de 70 à 39, la confiance dans les hommes et femmes politiques de 35 à 18. Rendez-vous compte, seuls 18 % des Wallons et Wallonnes disent avoir confiance en leurs hommes et femmes politiques. On pourrait se demander si ce n'est pas lié à un sentiment général, de perte de confiance dans le système, la société toute entière. Et bien, pas vraiment. D'abord, les bourgmestres, au niveau local, sont épargnés. Ensuite, la confiance dans la justice est en hausse, dans la police aussi ; elle reste forte près de la sécurité sociale (83 %), et 87 % dans le système de santé, essentiellement en passant des compétences fédérales. On note aussi une remontée de la confiance dans les médias traditionnels avec 50 %, mais par contre une très faible confiance dans les réseaux sociaux, seulement 13 %, encore pire que pour les politiques. Les Wallons et les Wallonnes ont le blues de la démocratie ? Oui, mais ils y croient toujours. Car le sentiment démocratique est toujours vivace. 92 % des sondés considèrent que la démocratie est le meilleur système, mais ils ne sont que 25 % à considérer que la démocratie belge fonctionne correctement. Seuls 16 % des Wallons voudraient d'un régime autoritaire ; ce chiffre n'a pas augmenté depuis 5 ans. Ce qui change en revanche, c'est qu'il y a de plus en plus de citoyens qui disent qu'ils feraient aussi bien que les politiques s'ils étaient à leur place. Près de la moitié le pense, contre seulement un tiers il y a 5 ans. C'est l'enseignement principal. La méfiance envers les élus ne signifie pas, pas encore un désenchantement démocratique. On pourrait même se dire que c'est la croyance en la démocratie qui suscite la méfiance envers un système qui ne le serait pas assez. C'est la thèse du philosophe français Pierre Rosanvallon : si le peuple électeur est méfiant, le peuple vigilant est toujours là, peut-être plus que jamais. Il y a donc une base pour reconstruire quelque chose sur les ruines de la politique. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez également les autres séquences de Matin Première en podcast : https://audmns.com/ZfOoFbG Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:34:11 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Premier signe du "rendez-vous avec la Nation" qu'il annonçait pour 2024, le président de la République a tenu hier soir une conférence de presse au Palais de l'Élysée, alors que le nouveau gouvernement de Gabriel Attal fait déjà face aux critiques. - invités : Pierre Rosanvallon Historien, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
durée : 00:20:46 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et professeur émérite au Collège de France, est l'invité du Grand Entretien. Il participait dimanche à la manifestation contre l'antisémitisme, et analyse également la polarisation actuelle de la classe politique et de la société française. - invités : Pierre Rosanvallon - Pierre Rosanvallon : Historien, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
durée : 02:59:17 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Dans le 7/10 du jour : Le ministre des Transports Clément Beaune, l'historien et sociologue Pierre Rosanvallon, un débat sur la position d'Emmanuel Macron sur le Proche-Orient, l'actrice Virginie Efira et l'auteur Théophile Sutter.
durée : 00:20:46 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et professeur émérite au Collège de France, est l'invité du Grand Entretien. Il participait dimanche à la manifestation contre l'antisémitisme, et analyse également la polarisation actuelle de la classe politique et de la société française. - invités : Pierre Rosanvallon - Pierre Rosanvallon : Historien, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
Comment en sommes-nous arrivés à la domination de l'espace médiatique français par les idées d'extrême-droite, et que faire ? Ce sont les questions posées par Edwy Plenel dans son dernier livre d'intervention, « L'appel à la vigilance », au sujet duquel Julien Théry l'a reçu pour cet épisode d'« On s'autorise à penser ». Le point de départ du livre est un hommage à l'historien Maurice Olender avec le souvenir de l'« Appel à la vigilance », lancé par ce dernier en 1993. Dans ce texte, quarante grandes figures de la vie intellectuelle française et européenne sonnaient l'alerte contre la banalisation déjà en cours à la télévision et à la radio des idées d'extrême-droite, nationalistes, racistes et favorables à l'arbitraire d'Etat, dont les signataires soulignaient qu'elles préparaient et justifiaient d'avance toute sorte de violence contre les immigrés, les pauvres et les contestataires de l'ordre en place. Le moins que l'on puisse dire, trente ans après, est qu'une telle inquiétude était justifiée. L'Appel de 1993 prend une dimension prophétique, tant les choses ont empiré depuis avec la prise de contrôle généralisée des grands médias par des groupes privés dont les patrons sont déterminés à en faire leurs instruments idéologiques. Le cas Bolloré, avec la promotion d'une candidature ouvertement raciste à l'élection présidentielle, est le plus caricatural, mais n'en est pas moins bien représentatif d'une situation générale. Pour Edwy Plenel, la réponse doit être le combat pour l'égalité, car le point commun de tous les extrémismes de droite est l'idée d'inégalités naturelles (entre les races, entre les classes, entre les civilisations, entre les individus). Pour cette raison, le mouvement social actuel contre la « réforme » des retraites et l'arbitraire du président Macron participe à plein titre du combat contre l'hégémonie ultra-réactionnaire, au même titre que la mobilisation contre le régime néofasciste de Poutine et son entreprise en Ukraine. Pour autant, et même si Pierre Bourdieu (l'un des signataires de l'appel de 1993) a très clairement averti à ce sujet à la fin de sa vie, Edwy Plenel estime que le lien n'est pas fatal entre le développement des politiques néolibérales, avec la radicalisation des inégalités, et la montée de l'extrême-droite. Pour lui, les intellectuels de gauche qui ont soutenu le plan Juppé face à la grand mobilisation sociale de 1995 ont su, depuis, comme la CFDT, tirer les leçons de cette erreur, à l'instar de Pierre Rosanvallon. Le parcours spectaculaire d'une figure comme celle de Jacques Julliard, passé du syndicalisme autogestionnaire aux affinités avec le suprémacisme blanc via le chevénementisme et le magazine "Marianne", ne serait pas représentatif du devenir de la « seconde gauche » ou du rocardisme et de « la gauche de gouvernement ». ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:58:55 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelles sont les temporalités de la démocratie ? Peut-on introduire le long terme alors que la préférence pour le temps présent définit la démocratie? demande l'historien-philosophe Pierre Rosanvallon.
durée : 00:58:42 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quel est le nouvel âge de l'émancipation? Comment peut-on définir une démocratie post-électorale? Peut-on faire une théorie des populismes, le populisme étant un "mot caoutchouc"? demande l'historien-philosophe, Pierre Rosanvallon.
durée : 00:59:30 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Comment les termes de l'émancipation économique, sociale et politique ont-ils été radicalement modifiés par trois grandes mutations contemporaines ? demande Pierre Rosanvallon.
durée : 00:59:00 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelle est l'image de la modernité négative de l'Amérique? Qui est "bourgeois-phobus"? Comment traditionalistes et catholiques, artistes et socialistes, ont-ils dénoncé le monde industriel en formation, le nouvel ordre capitaliste et les doctrines libérales? demande Pierre Rosanvallon.
durée : 00:58:50 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Comment les mots de Camus en 1957, "empêcher que le monde se défasse" ont-ils refait surface en 2000? demande Pierre Rosanvallon. Que manifeste l'indéfinition du social-libéralisme et son rejet sans analyse critique? Quel a été le "grand retournement du paysage des idées" dans les années 1990?
durée : 00:58:43 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelles sont les recompositions au tournant des années 1990? Quel est le "chaudron politique" qui émerge? Comment repose-t-il sur un mode négatif? demande Pierre Rosanvallon, grand historien de la démocratie et de l'émancipation, sur le temps long depuis 1789 et, sur le temps court, de 1968 à 2018.
durée : 00:58:43 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelles sont les nouvelles cultures politiques à partir des années 1990? demande Pierre Rosanvallon. Comment le mot "République" est-il revenu en force, au milieu des années 1980, période d'essoufflement et de jachère des idées? Comment le FN a-t-il mué vers le national-populisme?
durée : 01:01:07 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelles sont les mécanismes de l'engourdissement du laboratoire politique et des idées dans les années 1980? s'interroge Pierre Rosanvallon. Quelles sont les radicalités d'impuissance qui émergent? Comment l'Europe, "notre avenir", devient-elle une "bulle" d'espérances et d'attentes?
durée : 00:58:41 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi avoir recours à l'exorcisme, à sa force de conjuration des malédictions? - tel Henri Michaux qui ressuscite face aux malheurs de la guerre, entre 1940 et 1944, cette forme de résistance de l'esprit, et tel Pierre Rosanvallon face aux périls et aux désenchantements de la démocratie en 2018?
durée : 01:59:04 - Les Matins - par : Guillaume Erner - - - invités : Pierre Rosanvallon historien, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
durée : 00:55:00 - Les Nuits de France Culture - Par Pascale Werner - Avec Claude Nicolet, Pierre Rosanvallon et Michelle Perrot - Réalisation Arlette Dave
Democracy is valued by many people because it enables us to achieve freedom and political equality in addition to numerous economic and social goals. But democracy also allows us to decide from time to time by whom we wish to be governed. Through elections, we can place in office those who we expect to like and also remove from office those we do not like.Adam Przeworski argues that the essence of democracy is that it processes in relative liberty and peace whatever conflicts that arise in society. And elections are the main mechanism by which conflicts are managed. This is because elections generate temporary winners and losers designated by specific rules. Elections peacefully process conflicts when the losers do not find their defeat too painful and if they expect to have a reasonable chance of winning in the future. This also means that the winners do not inflict too much pain on the losers and do not foreclose the possibility of being removed from office.Adam Przeworski is Emeritus Professor of Politics at New York University and one of the world's foremost scholars on democracy. He has studied political regimes, democracy, autocracy, and their intermediate forms, the conditions under which regimes survive and change, as well as their consequences for economic development and income equality. His latest book is Crises of Democracy, where he discusses the political situation in established democracies, places this in the context of past misadventures of democratic regimes, and speculates on the future of democracy. Twitter: @AdamPrzeworskiKey highlights:Introduction - 0:44Definitions and understandings of democracy – 2:42The distinction between democracy and freedom – 11:15Democracy and minority rights – 17:54Income and democracy – 30:08Processing conflicts – 37:27The future of democracy in Poland – 45:36 Host:Professor Dan Banik, University of Oslo, Twitter: @danbanik @GlobalDevPodApple Google Spotify YouTubehttps://in-pursuit-of-development.simplecast.com/
durée : 02:00:32 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
durée : 00:53:43 - L'Heure bleue - par : Laure Adler, Céline Villegas - Pierre Rosanvallon est un historien et sociologue français. Il s'intéresse principalement à l'histoire de la démocratie et du modèle politique français, mais aussi le rôle de l'État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines.
durée : 00:55:00 - Les Nuits de France Culture - Par Pascale Werner - Avec Claude Nicolet, Pierre Rosanvallon et Michelle Perrot - Réalisation Arlette Dave
durée : 02:00:20 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, professeur émérite au Collège de France et auteur de les Epreuves de la vie (Seuil), est l'invité de la matinale.
durée : 03:02:00 - Les Nuits de France Culture - Mona Ozouf, Emmanuel Leroy-Ladurie, Pierre Rosanvallon, Jean-Denis Bredin, Daniel Bensaïd, etc, racontaient l'historien François Furet dans un "Bon plaisir" enregistré en 1992. François Furet y retraçait lui-même longuement son parcours, évoquant notamment le communisme et la Révolution française. - invités : Mona Ozouf Historienne.; Gilles Martinet; Georges Kiejman Avocat.; Jean-Denis Bredin Historien, avocat, écrivain, membre de l'Académie Française (1929-2021); Pierre Rosanvallon historien, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France; Pierre Nora historien, éditeur, membre de l'Académie française; Emmanuel Le Roy Ladurie du Collège de France; Edgar Faure Homme d'état français
durée : 01:02:00 - Les Nuits de France Culture - "Concordance des temps" proposait en 2001 un volet intitulé "La cohabitation sous la Monarchie de Juillet" avec Pierre Rosanvallon qui comparait les tensions entre Louis-Philippe et son gouvernement, durant la Monarchie de Juillet, avec les cohabitations de 1986, 1993 puis 1997. - invités : Pierre Rosanvallon historien, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
durée : 00:52:16 - L'Heure bleue - par : Anne-Sophie DAZARD, Laure Adler - L'Heure Bleue reçoit l'historien, sociologue et professeur émérite au Collège de France, Pierre Rosanvallon qui publie un essai, "Les épreuves de la vie : comprendre autrement les Français" (Seuil), à lire et à faire lire.
Jorge Fontevecchia en entrevista con el historiador e intelectual francés Pierre Rosanvallon