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Dansce 128e épisode, j'aborde un sujet contradictoire : investirdans les FNB indiciels est dangereux! Abonne-toi pour soutenir montravail et obtenir un épisode supplémentaire chaque mois : https://podcasters.spotify.com/pod/show/financesfondamentales/subscribe Je t'invite aussi à suivrela page Facebook « Finances Fondamentales - éducation et investissement » pouravoir accès à l'image synthèse de l'épisode et pour me poser tes questions.Page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100088196588852 Tu pourras également y consulter l'analysefondamentale des compagnies de la semaine. Page Instagram dupodcast : https://www.instagram.com/finances.fondamentales/?hl=fr Chaque matin, lebalado InfoBref résume l'actualité en 5 minutes: https://spoti.fi/3SiIdmeL'infolettre qui donnel'essentiel des nouvelles en 5 minutes: https://infobref.com/ff Gmail: Financesfondamentales@gmail.com Clausede non-responsabilitéInvestir comporte des risques deperte. Ce podcast est uniquement à des fins d'information et ne doit pas êtreconsidéré comme un conseil en investissement personnalisé ou être utilisé pourprendre des décisions d'investissement. L'animateur du podcast peut détenir despositions dans les titres discutés.L'animateur du podcast reçoit despaiements de diverses entités pour des publicités. L'inclusion de tellespublicités ne constitue ni n'implique une approbation, un parrainage ou unerecommandation de ceux-ci, ou toute affiliation avec ceux-ci. Lesinvestissements dans des titres comportent des risques de perte. Toute mentiond'un titre particulier et des données de performance associées ne constitue pasune recommandation d'acheter ou de vendre ce titre. Les informations fourniessur le podcast ne sont pas destinées à un investisseur ou à une catégoried'investisseurs spécifiques et sont fournies uniquement à titre d'informationgénérale.Évidemment, rien sur ce podcast nedoit être considéré comme un conseil financier personnalisé ou unesollicitation d'achat ou de vente de titres. Pour tout conseil spécifique,veuillez consulter un professionnel. L'animateur du podcast ne peut être tenuresponsable de vos décisions financières.
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Send us a textÈvelyne Bourdua-Roy est certifiée en médecine de l'obésité. Sophie Rolland est neuroscientifique et candidate à la maîtrise en nutrition.Elles sont toutes les deux passionnées de tout ce qui touche, de près ou de loin, la santé métabolique et la médecine de la vitalité et de la longévité. Elles ont développé une expertise dans le renversement des maladies chroniques liées au style de vie et sont devenues de véritables référence dans ce domaine.Elles se sont données comme mission de transmettre leurs connaissances, leur expérience médicale et clinique et, surtout, leur passion, aux personnes qui veulent prévenir les maladies ou améliorer leur santé métabolique en (re)plaçant solidement leurs mains sur leur propre gouvernail.Ensemble, elles ont écrit Le Grand livre du jeûne (version québécoise, aux Éditions Pratico) ou Comment jeûner (version européenne, aux Éditions Thierry Souccar), ont collaboré à la rédaction de Renverser le surpoids et le diabète de type 2 (Éditions Thierry Souccar) ainsi qu'à Cétogène, nos nouvelles recettes pour combler toutes vos envies (Éditions Pratico). Elles donnent régulièrement des conférences ici et à l'international et travaillent de concert actuellement pour la création de plusieurs programmes en ligne, un podcast et un nouveau livre.Transforma redéfinit les standards de perte de poidsCe duo de professionnelles a réuni passion, science et expérience terrain pour créer une méthode exclusive qui transforme ton corps et ta santé via tous les piliers de la santé.À ce jour, des milliers de personnes ont perdu du poids grâce à Transforma.Pour plus d'info:Rabais de 222$ avant la date officielle de lancement le 1er mai!https://www.transforma.fit/Unytii.com | 15% de rabais sur tous vos achats | Code: MW15 Boncharge.com - Lunettes Lumière Artificielle & Plus! - Code "LAVOIE" pour 15% de rabaisSupport the show
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Faits divers avec Maxime Deland, journaliste d’enquête. Acquitté malgré des tirs sur des policiers, un conseiller municipal soupçonné d’agressions sexuelles, et une mère reconnue coupable d’avoir terrorisé ses fillettes : tour d’horizon de dossiers troublants qui secouent l’actualité judiciaire.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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Michaël Prazan, historien, documentariste et journaliste, auteur de "Frères musulmans : enquête sur la dernière idéologie totalitaire" chez Grasset, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y aurait aujourd'hui environ 19 400 sans-abri ou sans chez soi dans le sud du pays. Les jeunes représentent plus de 25% de ces Wallons en grande précarité auxquels il convient d'ajouter les jeunes adultes au parcours parfois très chaotique. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un professeur qui vendait les travaux de ses élèves s’en tire sans conséquences. Non criminellement responsable d’avoir découpé son voisin en morceaux. Faits divers avec Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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Dans cet épisode de "L'édito de Laurent Tessier", les plats préférés des Français sont à l'honneur : bœuf bourguignon, cassoulet, blanquette… Avec humour, les animateurs célèbrent la cuisine française. Maïté partage sa recette du cassoulet, Pascal Praud défend les crêpes bretonnes, et un débat s'ouvre sur la place de la viande. Un hommage savoureux à notre patrimoine culinaire et à l'art de bien manger.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Engagée pour le bien-être des chevaux, la marque belge Bleu-Roy est reconnue pour son expertise en compléments alimentaires et soins équins depuis 10 ans.Déjà bien installée en Belgique, Bleu-Roy propose désormais ses produits de haute qualité sur le territoire français. Découvrez l'histoire de la marque, racontée par ses deux co-fondateurs, Aurélie Charlier et Xavier Snackers.
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durée : 00:32:40 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - A l'occasion du festival Séries Mania 2025, rencontre avec Karin Viard qui fait partie du Jury International. - invités : Karin VIARD - Karin Viard : Comédienne, actrice - réalisé par : François AUDOIN
Michèle Laroque et Kad Merad vont monter sur scène pour un one-man-show à 2. Ce projet verra le jour dans un an et demi. Les deux acteurs se connaissent depuis longtemps, ce sont deux piliers de la troupe des Enfoirés, très complices dans la déconne, ils ont déjà tourné quatre films ensemble, ils sont amis dans la vie. L'idée leur est venue très naturellement. C'est ce que raconte Kad Merad, en exclusivité radio au micro RTL de Stéphane Boudsocq. Ecoutez La star du jour avec Anthony Martin du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le concept n'est plus tabou : présenter les réfugiés aux investisseurs comme des opportunités. Car après la phase d'urgence, l'aide humanitaire est loin de pouvoir répondre à tous les besoins de ces populations. Ce sont maintenant les opérateurs privés qu'on cherche à convaincre d'investir dans les camps. Les camps de réfugiés sont toujours plus grands : plus de 100 000 Maliens à Mbera dans l'Est de la Mauritanie, plus de 600 000 Congolais, Somaliens, Burundais et Soudanais du Sud à Kakuma et Dabaab au Kenya... Des réfugiés souvent laissés en marge des communautés locales et du développement.La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et l'agence des Nations unies pour les réfugiés ont signé un partenariat il y a deux ans pour attirer des investissements privés. Cheikh Oumar Silla, vice-président de l'IFC, déclare : « Pour pouvoir agir dans ce secteur, il y a plusieurs facteurs. Il faut s'adresser à l'écosystème qui donne l'autorisation de pouvoir travailler avec ou d'employer des réfugiés. Mais il y a aussi une question de perception. Donc, un changement de mentalité est nécessaire. À partir du moment où des institutions comme l'IFC regardent un projet, la perception du risque est fortement réduite. »À lire aussiMauritanie: dans le camp de Mbera, l'investissement des réfugiés pour faire face aux besoinsRenewia étend son réseauCertaines entreprises ont déjà franchi le pas. Douglas Cox est américain. Basé au Rwanda, il est chargé du développement des projets de Renewia Energy en Afrique. Son entreprise vend de l'électricité aux réfugiés du camp de Kakuma, où seulement 8% des habitants sont connectés au réseau national :« Quand tu regardes la taille de certains camps, cela semble évident, explique-t-il. On a ici des centaines de milliers de personnes. Elles développent forcément des activités économiques. Leur fournir les services qui n'émergent pas naturellement ou que les ONG n'apportent pas représente une vraie opportunité. »Un accès à l'électricité qui change, tout insiste l'entrepreneur : ouvertures de cinémas, d'ateliers de couture et même de banques etc. La vie du camp est transformée et Renewia ne cesse d'étendre son réseau : « En 2019, on a d'abord raccordé 500 habitations et commerces à l'électricité. Cela a ensuite été étendu à 3 000. Et en mai prochain, notre objectif est d'atteindre 19 000 connexions, ce qui représente un tiers du camp. »Difficile de recruter dans les campsAprès avoir bénéficié de l'appui des coopérations allemande et américaine, Douglas Cox estime aujourd'hui qu'il n'a plus besoin d'aide. Mais pour beaucoup d'investisseurs, en dépit des efforts des institutions, les obstacles à l'investissement privé demeurent. Il n'est parfois pas toujours possible d'employer des réfugiés. Dans d'autres cas, ceux-ci ne peuvent même détenir un commerce ou une simple puce de téléphone.Pourtant, la Banque mondiale l'assure, étude à l'appui : la présence d'un camp loin de nuire à la croissance de la région qui l'accueille, est plutôt de nature à la booster.
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durée : 00:02:25 - Le billet sciences - La somnolence en journée est un problème à ne pas prendre à la légère, elle constitue aussi un signal d'alerte pour la santé psychique.
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De plus en plus de joueurs NBA choisissent de se représenter eux-mêmes plutôt que de faire appel à des agents traditionnels. Cette tendance, initiée par des stars comme Shai Gilgeous-Alexander ou Nikola Jokic, leur permet de négocier directement leurs contrats et de maximiser leurs revenus en évitant les commissions des agents. Des joueurs comme Giannis Antetokounmpo et Luguentz Dort ont récemment suivi cette voie, illustrant une évolution où les athlètes cherchent à prendre un contrôle total sur leur carrière et leurs finances. Avec l'accès direct aux dirigeants et aux nouvelles plateformes de gestion, cette approche pourrait bien devenir la norme dans les années à venir.
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En 2017, Karl Lagerfeld présentait sa collection "Street fashion" en collaboration avec Didier Lambert (alias "MC Batard"). Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Le nouveau rapport de la Cour des comptes incite le gouvernement à freiner avec fermeté les dépenses publiques. Les Sages ont notamment souligné une augmentation des crédits accordés aux associations d'aide aux migrants.
Le nouveau rapport de la Cour des comptes incite le gouvernement à freiner avec fermeté les dépenses publiques. Les Sages ont notamment souligné une augmentation des crédits accordés aux associations d'aide aux migrants.
Aujourd'hui, Frédéric Farah, Marie-Sophie Bufarull et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
durée : 00:09:23 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Isabelle Nanty était l'invitée de Sonia Devillers, ce jeudi, à l'occasion de la sortie des "Tuche 5 : God save the Tuche", mercredi prochain. - invités : Isabelle NANTY - Isabelle Nanty : Comédienne, réalisatrice et metteur en scène
durée : 00:09:23 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Isabelle Nanty était l'invitée de Sonia Devillers, ce jeudi, à l'occasion de la sortie des "Tuche 5 : God save the Tuche", mercredi prochain. - invités : Isabelle NANTY - Isabelle Nanty : Comédienne, réalisatrice et metteur en scène
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.Devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Lien sponsorisé vers l'offre Speak pour apprendre l'anglais avec une IA - 25€ de réduction : https://app.usespeak.com/fr-fr/sale/fr_25off_Podcast_HappyWorkSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lors d'un concours de chant dans les Grosses Têtes, Caroline Diament révèle sa belle et douce voix ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
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Aujourd'hui, Frédéric Farah, Zohra Bitan et Emmanuel de Villiers, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos d'Eric Coquerel qui refuse de dire que les islamistes sont « des ennemis de l'intérieur » et sur la volonté de La France Insoumise d'abroger le délit d'apologie du terrorisme.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Huit Français sur dix se sentent seuls Se faire couper les cheveux en silence, ça vous tente ? Vous avez jusqu'au 20 décembre pour écrire au père Noël !
C'est l'un des albums les plus attendus de cette fin d'année : le dernier "Lucky Luke", le 11e depuis la disparition de Morris, sort vendredi 15 novembre en librairie. Son titre : "Un cow-boy sous pression". Présentation avec le dessinateur Achdé et le scénariste Jul. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 14 novembre 2024.
C'est l'un des albums les plus attendus de cette fin d'année : le dernier "Lucky Luke", le 11e depuis la disparition de Morris, sort vendredi 15 novembre en librairie. Son titre : "Un cow-boy sous pression". Présentation avec le dessinateur Achdé et le scénariste Jul. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 14 novembre 2024.
Emission du 29/10/2024 Le Petit Faucheux et le groupe Ourses étaient présents dans l’émission « Sortez ! » ce mardi pour présenter l’édition 2024 du Festival Emergences. Retour avec Mathieux Durieux (Le Petit Faucheux) sur les objectifs du Festival, son organisation en partenariat avec l’école Jazz à Tours et son objectif de rendre la scène jazz plus […] L'article Le Petit Faucheux et Ourses présentent Emergences dans Sortez ! est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Entretien avec Valérie Henbest de Smelly Cheese Co et Josefin Zernell de Mörk chocolate a l'issue d'une masterclasse qu'elles ont récemment animé à Melbourne dédiée au mariage du fromage, du chocolat et du mousseux. Cet événement novateur a permis au public australien de découvrir de nouvelles façons d'apprécier ces trois délices.
durée : 00:02:59 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Les roux ont mauvaise réputation. Ils sont associés à la laideur, à la cupidité ou à la trahison. On trouve la trace de ce préjugé dès l'Égypte pharaonique, où le dieu Seth, associé au Mal, passait pour être roux et pour recevoir en sacrifice des jeunes gens aux cheveux de la même couleur.
durée : 00:02:59 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Les roux ont mauvaise réputation. Ils sont associés à la laideur, à la cupidité ou à la trahison. On trouve la trace de ce préjugé dès l'Égypte pharaonique, où le dieu Seth, associé au Mal, passait pour être roux et pour recevoir en sacrifice des jeunes gens aux cheveux de la même couleur.