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durée : 00:02:27 - Bientôt chez vous - En Asie, les gouvernements se méfient de certains jeux vidéo. Leur inquiétude ne concerne pas tant la durée que les jeunes consacrent à leur console, mais plutôt les risques d'endoctrinement et de recrutement par des organisations terroristes sur ces plateformes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire. Elle assume de ne pas vouloir "être la ministre qui oppose les modes de production", en défendant y compris l'agriculture productiviste. - invités : Annie Genevard - Annie Genevard : Femme politique française Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Aujourd'hui, Didier Giraud, éleveur de bovins, Bruno Poncet, cheminot, et Barbara Lefebvre, prof d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
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durée : 00:03:41 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Qu'est-ce que la représentation ? Fidèle ou déformante ? Représenter, c'est transposer une réalité complexe dans la perception humaine. Selon Bergson, "nous déformons le monde pour les besoins de l'action ", une perte nécessaire pour mieux le maîtriser. - réalisation : Luc-Jean Reynaud
Pourquoi les torchons sentent mauvais quand il restent mouillés ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
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Quand une femme s'assoit dans sa puissance, le monde réagit.Les hommes aussi.Certains reculent, d'autres s'approchent — mais tous sentent quelque chose de différent.Dans cet épisode, on explore ce que ta présence fait bouger autour de toi, les projections qu'elle éveille, et comment rester solide au cœur de tout ça.Parce qu'être dans ta chaise, c'est aussi apprendre à tenir ton énergie sans te justifier.L'Immersion - Page d'information (GRATUIT) :Rejoins-nous ici pour en savoir davantageLien du programme RévELLE-toi :https://www.revelletoi.com/leprogrammeLien de la communauté GRATUITE RévELLE-toi :Communauté Gratuite RévELLE-toi - Facebook Tu peux nous rejoindre sur Instagram :Audrey : https://www.instagram.com/audrey_vallee_/Maggy : https://www.instagram.com/maggy.brunelle/N'hésite pas à nous écrire tes impressions sur l'épisode du jour !
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La prochaine édition du festival de Pâques d'Aix-en-Provence se tiendra du 28 mars au 12 avril. Plus de 900 artistes y participeront, de grands solistes internationaux comme de jeunes talents en devenir dans cet esprit d'échange, de partage qui fait l'ADN de la manifestation. Une édition qui sera ponctuée d'une vingtaine de concerts et d'une centaine de rendez-vous gratuits dans le cadre du volet « Musique en partage » qui s'adresse aux plus jeunes comme au public empêché et rayonne dans toute la région. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre compétition de soufflage et philosophie de voisinage, Marie-Eve raconte l’obsession de son chum pour son souffleur à feuilles pendant que Geneviève avoue sa tolérance face aux petits irritants du voisinage. Puis, les deux s’interrogent sur la rencontre surprenante entre Justin Trudeau et Katy Perry à Montréal, hasard ou rendez-vous planifié? L’épisode prend ensuite une tournure plus intime avec la sexologue Maylis Castet, qui aborde le sujet délicat des femmes qui se sentent obligées d’avoir des relations sexuelles. Elle lève le voile sur les causes culturelles et émotionnelles derrière cette pression et offre des pistes pour réapprendre le plaisir sans culpabilité. Enfin, Marie-Eve et Geneviève analysent le documentaire sur Victoria Beckham, révélant une femme bien plus humaine qu’on ne l’imagine. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !DÉCOUVREZ HAPPY MOI : lnk.to/sT70cYSi vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work #management #carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est sans aucun doute l'une des plus graves crises politiques qu'ait connue la France : à peine son gouvernement nommé, Sébastien Lecornu a présenté sa démission. Que va-t-il se passer maintenant ? Faut-il à nouveau dissoudre l'Assemblée ? Nommer un nouveau Premier ministre ? Emmanuel Macron va-t-il sortir du silence ? Et même démissionner, comme le demandent certains ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Policières, fantastiques, judiciaires, médicales, historiques, humoristiques, dramatiques... Dans tous les styles, les séries inondent nos écrans. Accessibles à tout moment via les plateformes de streaming, certaines connaissent un retentissement mondial. Et si elles font désormais partie de nos quotidiens, les séries s'inspirent aussi du réel, elles prennent le pouls de la société pour imaginer leur scénario. Depuis les années 2000, la place des femmes dans les séries a notamment évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à sortir du foyer et ne concentrent pas toutes leurs conversations autour des garçons. On parle par exemple d'un effet «Scully» en référence au personnage de Dana Scully dans X-Files. Selon une étude du Geena Davis Institute on Gender in Media –une organisation à but non lucratif qui étudie la représentation des sexes dans les médias, les femmes ayant regardé la série ont 50% plus de chance de travailler dans le domaine des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques. Un personnage féminin de série pourrait donc avoir une influence sur le choix de carrière des femmes. La représentation des femmes, leur rôle, les sujets abordés dans les séries ne sont donc pas si anodins. Du stéréotype de la femme au foyer à la super héroïne tueuse de zombies, quelle place pour les femmes sur le petit écran ? Au-delà des rôles, les femmes ont-elles autant la parole que les hommes ? Et que se passe-t-il derrière la caméra ? Combien de femmes réalisatrices, scénaristes ou productrices de séries ? Avec : • Anaïs Bordages, journaliste spécialisée dans les questions de société et de représentation des femmes. Présentatrice des podcasts AMIES, Anaïs se fait des films et Peak TV, produits par Slate. Co-autrice de Petit éloge des anti-héroïnes de séries dont une édition augmentée sortira en octobre 2025 aux éditions Les Pérégrines • Audrey Haensler, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l'Université Bourgogne Europe. Autrice de Long Live Sex and the City. Héritages de la série culte (le cherche Midi 2025) • Pamella Nze Asseko, actrice dans la série béninoise Apparences coproduite par A+Benin et Marodi TV dont la saison 1 a été diffusée sur A+ Benin. La saison 2 est en cours de tournage. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Echo – Lubiana ► Scatter– Lila Iké.
Policières, fantastiques, judiciaires, médicales, historiques, humoristiques, dramatiques... Dans tous les styles, les séries inondent nos écrans. Accessibles à tout moment via les plateformes de streaming, certaines connaissent un retentissement mondial. Et si elles font désormais partie de nos quotidiens, les séries s'inspirent aussi du réel, elles prennent le pouls de la société pour imaginer leur scénario. Depuis les années 2000, la place des femmes dans les séries a notamment évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à sortir du foyer et ne concentrent pas toutes leurs conversations autour des garçons. On parle par exemple d'un effet «Scully» en référence au personnage de Dana Scully dans X-Files. Selon une étude du Geena Davis Institute on Gender in Media –une organisation à but non lucratif qui étudie la représentation des sexes dans les médias, les femmes ayant regardé la série ont 50% plus de chance de travailler dans le domaine des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques. Un personnage féminin de série pourrait donc avoir une influence sur le choix de carrière des femmes. La représentation des femmes, leur rôle, les sujets abordés dans les séries ne sont donc pas si anodins. Du stéréotype de la femme au foyer à la super héroïne tueuse de zombies, quelle place pour les femmes sur le petit écran ? Au-delà des rôles, les femmes ont-elles autant la parole que les hommes ? Et que se passe-t-il derrière la caméra ? Combien de femmes réalisatrices, scénaristes ou productrices de séries ? Avec : • Anaïs Bordages, journaliste spécialisée dans les questions de société et de représentation des femmes. Présentatrice des podcasts AMIES, Anaïs se fait des films et Peak TV, produits par Slate. Co-autrice de Petit éloge des anti-héroïnes de séries dont une édition augmentée sortira en octobre 2025 aux éditions Les Pérégrines • Audrey Haensler, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l'Université Bourgogne Europe. Autrice de Long Live Sex and the City. Héritages de la série culte (le cherche Midi 2025) • Pamella Nze Asseko, actrice dans la série béninoise Apparences coproduite par A+Benin et Marodi TV dont la saison 1 a été diffusée sur A+ Benin. La saison 2 est en cours de tournage. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Echo – Lubiana ► Scatter– Lila Iké.
Une chronique de Laurent Lafourcade
François Berléand et Max Boublil étaient aux "Grosses Têtes" ce 23 septembre. L'occasion pour eux de présenter la pièce qu'ils joueront dès le 2 octobre prochain, au théâtre de la Michodière, "L'expérience Théâtrale". Au micro de Rachel Azria, ils racontent les coulisses de ce nouveau projet. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Vincent Roy, journaliste et essayiste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think thank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La saison de rugby redémarre pour nos clubs de Côte-d'Or… Le CS Beaune, promu en fédérale 3 est un club qui revient de loin… Au bord du dépôt de bilan il y a deux ans, le club s'est reconstruit et a assainit ses comptes pour repartir de l'avant. Ecoutez ses co-présidents André Goichot et Jean Marie Pernot
durée : 00:38:31 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Hier, le mouvement “Bloquons tout” s'est concrétisé dans plusieurs villes de France. Selon De nombreuses interpellations ont eu lieu. Au-delà du bilan immédiat de cette journée de mobilisation, que nous révèle ce mouvement né sur les réseaux sociaux de l'état de notre démocratie ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Rosanvallon Historien et sociologue, directeur d'études de l'EHESS en histoire et philosophie du politique
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Comment réagir face à ceux qui veulent toujours donner leur avis sur notre corps, nos choix ou notre manière de vivre ?Pourquoi certaines personnes se sentent-elles poussées à expliquer la vie des autres sans y être invitées ?Comment poser nos limites et garder notre autorité intérieure dans ces situations ?Chers auditeur.ices, dans cet épisode, je partage avec vous des anecdotes et décortique ce phénomène que nous avons toutes et tous vécu un jour (et qui est disons le, pénible et irritant au plus haut point) : du mansplaining aux micro-leçons quotidiennes , on analyse tout pour comprendre ses mécanismes et surtout savoir y répondre !
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Stéphane Boudsocq du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Débatteurs : - Joseph Macé-Scaron, écrivain et essayiste - Jean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communiquant Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sexe ne rime pas toujours avec plaisir. Certains hommes se sentent épuisés et déprimés après chaque éjaculation. Ils sont rares mais ils souffrent du SMPE : autrement dit, le syndrome du malaise post-éjaculatoire. Comme le détaille le docteur Desvaux, sexologue sur le site de France Info « Ce sont des hommes qui ont, en moyenne entre 30 et 60 minutes après l'éjaculation, une fatigue intense et constante, avec tout un cortège de signes cliniques tels qu'une humeur dépressive, des troubles de la concentration et de la mémoire et de l'anxiété. » Quels sont les symptômes ? A quoi est-ce dû ? Existe-t-il des traitements ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Olivia Villamy. À écouter aussi : Peut-on lutter contre la calvitie ? Pourquoi a-t-on le nez qui coule quand on a un rhume ? Qu'est-ce que le trouble anxieux généralisé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. première diffusion le 08/01/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Ecoutez les parents : j'ai essayé de monter ça toute seule, c'est pas la meilleure réalisation du monde mais j'ai tout donné :) Dans cette épisode, on parle de la transpi... pourquoi les enfants ne sentent pas la transpi ? et maintenant, Petit Vulgaire est un spectacle qui s'appelle : POURQUOI POURQUOI AU FESTIVAL D'AVIGNON, TOUS LES JOURS SAUF LE LUNDI AU THÉÂTRE DES VENTS, À 11H : https://theatredesvents.fr/spectacle/pourquoi-pourquoi/Un podcast de Marine Baousson réalisé et mis en musique par Romain Baoussonillustrations de Juliette PoneyInstagram : https://www.instagram.com/vulgaire_lepodcast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le spectacle d’humour “Père Recherché” le samedi 14 juin 19h30 au Cabaret des Curiosités (4264 rue Ste-Catherine Est). Entrevue avec Virginie Courtiol et Radi, humoristes. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le 25 avril 2024, l'institut de sondage Ifop en collaboration avec l'association L'Autre Cercle, qui lutte pour l'inclusion de la communauté LGBTQIA+ dans le monde du travail, publient le baromètre LGBTQIA+ pour l'année 2024. Et en ce qui concerne le monde du travail, les résultats sont très encourageants. 77% des salariés considèrent que leurs entreprises et organisations sont bienveillantes à l'égard de la communauté LGBTQIA+. Mais le baromètre souligne également quelques zones d'ombre. Les choses ont-elles vraiment changé ? Quels sont les critères ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le “baby clash”, qui menace les couples ? Dissolution : quel est vraiment le rôle du Premier ministre ? Qu'est-ce que le phénomène de la “lazy girl job” ? Qu'est-ce que le glacier de l'apocalypse ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 18/06/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Des hommes, des femmes, nus, humiliés, battus, lynchés par une foule qui filme. Cela se passe au Cameroun. « De l'enfer à l'exil », c'est un reportage de la journaliste Sophie Golstein et du monteur Rodolphe Clémendot, de TV5 Monde. Ils ont enquêté pendant trois ans sur le sort réservé aux personnes homosexuelles et trans dans ce pays qui pénalise toujours l'homosexualité. Sophie Golstein est ce matin la Grande invitée Afrique d'Alexandra Brangeon. RFI : Vous êtes l'auteure d'un reportage sur les violences contre la communauté LGBTQIA+ au Cameroun, intitulé « De l'enfer à l'exil ». D'où vous est venue l'idée de ce reportage ?Sophie Golstein : On peut dire que l'idée s'est imposée, puisqu'un membre de la communauté LGBTQIA+ au Cameroun nous a fait parvenir trois vidéos d'une violence insoutenable, quasi irregardable. Le jour même, nous avons fait un sujet montrant une des personnes que nous avons suivies ensuite, se faire lyncher par un certain nombre de personnes. Ils étaient une dizaine et ce sont les agresseurs qui ont filmé. À partir des témoins qui n'ont rien fait pour empêcher ce lynchage - c'était en novembre 2021 - nous avons décidé de suivre cette personne et de comprendre comment il était possible que de telles violences se déroulent. Qu'advenait-il de la personne agressée, des agresseurs ? Qu'avaient à dire les témoins ? Et qu'avaient à dire les autorités et l'ONG qui a porté plainte au nom de Bijoux, la personne agressée ?Est-ce que cela a été compliqué de faire ce reportage ? Est-ce que vous avez pu communiquer avec les autorités ? Est-ce qu'elles vous ont laissé faire votre travail ?Absolument pas. Nous avons déposé une demande de visa qui a été refusée illico presto. Nous n'avons pas eu de visa et nous avions commencé à faire travailler un collaborateur camerounais. Il a filmé pour nous la personne agressée, Bijoux, jusqu'au moment où elle est arrivée en Belgique. Là-bas, nous avons pu la rencontrer, ainsi qu'une autre personne que nous avons suivie également, Shakiro. Cette dernière est très connue sur les réseaux sociaux au Cameroun, puisque c'est une activiste LGBTQIA+ qui a obtenu, comme Bijoux, un visa humanitaire de la Belgique.Et quel est leur parcours ?Bijoux, c'est une jeune personne intersexe, donc avec des attributs féminins et masculins. Elle a connu un nombre de lynchages incroyable, plus d'une quinzaine en quatre ans. Elle travaillait, mais à partir du moment où elle a été agressée, et où les agresseurs ont mis en ligne des vidéos qu'ils avaient filmées, elle a arrêté. Si on la reconnaissait, c'était extrêmement risqué pour elle. Ces personnes-là peuvent tomber dans de véritables pièges. Du chantage est exercé à leur encontre, on leur demande de payer pour les laisser partir.On le voit dans ce reportage, les gens appartenant à cette minorité sexuelle ou de genre, sont persécutés, battus, lynchés, exclus de la société. Et le droit est du côté des agresseurs.D'une certaine façon, parce qu'il y a dans ce code pénal cette clause 347-1 qui rend les relations entre personnes de même sexe illégales. Oui, vous êtes passible d'une amende, mais vous êtes aussi passible d'une peine d'emprisonnement qui peut aller jusqu'à cinq ans. C'est ce qui est arrivé à Shakiro. Elle s'est retrouvée en prison. Son avocate a réussi à la faire sortir. Mais sitôt sortie, elle se retrouve en terrasse d'un restaurant avec une compagne et elle se fait lyncher à nouveau. Une fois qu'elles sont affichées, c'est terminé pour elles. Les agresseurs se sentent totalement désinhibés. Même si elles n'ont eu aucun mot compatissant pour la victime, les autorités ont quand même réagi trois semaines plus tard pour dire qu'il ne revenait pas aux Camerounais de rendre justice à la place de la justice.Est-ce que les victimes de ces violences portent plainte ?Rarement, parce que souvent ce sont des personnes qui sont livrées à elles-mêmes. La chance de Bijoux, si on peut dire, c'est d'avoir subi des violences avant ce lynchage-là. Elle était déjà suivie par une ONG camerounaise. C'est l'ONG qui a porté plainte pour coups et blessures, traitements inhumains et dégradants. Pas sûr que Bijoux aurait eu les moyens de porter plainte elle-même.Est-ce qu'il y a eu des cas où ces victimes ont obtenu justice et où les agresseurs ont été punis ?Tout à fait. Dans le cas de Bijoux, on arrive à suivre les trois ans d'enquête. Elle va au tribunal, l'audience est renvoyée. Finalement, la seule personne identifiée par la police comme ayant été l'un des agresseurs est condamnée à six mois de prison. Mais il n'a jamais effectué sa peine. C'est une situation complètement incroyable. La victime se retrouve en prison, dans son propre pays, à devoir se cacher pour ne pas subir de nouvelles violences. L'agresseur, lui, n'effectue pas la peine parce que la police ne va pas le chercher.
150 médecins ont signé une tribune pour lutter contre les déserts médicaux. Bruno Lochet du duo Les Deschiens, fait partie des signataires ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
André Durocher et Mélanie Simard de l'équipe d'ISAAC Instruments sont de passage avec François Morin, directeur de l'assurance qualité. Il explique en quoi consiste son rôle au sein de l'entreprise. Mélanie en profite pour annoncer une grande nouvelle : la plateforme de télémétrie d'ISAAC, dotée de communications satellites, a reçu la certification officielle du Département... The post André Durocher et Mélanie Simard, d'ISAAC Instruments, nous présentent François Morin appeared first on Truck Stop Québec.
durée : 00:19:54 - Journal de 12h30 - Le président chinois Xi Jinping est arrivé à Moscou. Une présence synonyme de soutien de poids pour Vladimir Poutine, lequel depuis le début présente son invasion en Ukraine comme une lutte contre le néo-nazisme.
durée : 00:19:54 - Journal de 12h30 - Le président chinois Xi Jinping est arrivé à Moscou. Une présence synonyme de soutien de poids pour Vladimir Poutine, lequel depuis le début présente son invasion en Ukraine comme une lutte contre le néo-nazisme.
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Send us a textÈvelyne Bourdua-Roy est certifiée en médecine de l'obésité. Sophie Rolland est neuroscientifique et candidate à la maîtrise en nutrition.Elles sont toutes les deux passionnées de tout ce qui touche, de près ou de loin, la santé métabolique et la médecine de la vitalité et de la longévité. Elles ont développé une expertise dans le renversement des maladies chroniques liées au style de vie et sont devenues de véritables référence dans ce domaine.Elles se sont données comme mission de transmettre leurs connaissances, leur expérience médicale et clinique et, surtout, leur passion, aux personnes qui veulent prévenir les maladies ou améliorer leur santé métabolique en (re)plaçant solidement leurs mains sur leur propre gouvernail.Ensemble, elles ont écrit Le Grand livre du jeûne (version québécoise, aux Éditions Pratico) ou Comment jeûner (version européenne, aux Éditions Thierry Souccar), ont collaboré à la rédaction de Renverser le surpoids et le diabète de type 2 (Éditions Thierry Souccar) ainsi qu'à Cétogène, nos nouvelles recettes pour combler toutes vos envies (Éditions Pratico). Elles donnent régulièrement des conférences ici et à l'international et travaillent de concert actuellement pour la création de plusieurs programmes en ligne, un podcast et un nouveau livre.Transforma redéfinit les standards de perte de poidsCe duo de professionnelles a réuni passion, science et expérience terrain pour créer une méthode exclusive qui transforme ton corps et ta santé via tous les piliers de la santé.À ce jour, des milliers de personnes ont perdu du poids grâce à Transforma.Pour plus d'info:Rabais de 222$ avant la date officielle de lancement le 1er mai!https://www.transforma.fit/Unytii.com | 15% de rabais sur tous vos achats | Code: MW15 Boncharge.com - Lunettes Lumière Artificielle & Plus! - Code "LAVOIE" pour 15% de rabaisSupport the show
De plus en plus de joueurs NBA choisissent de se représenter eux-mêmes plutôt que de faire appel à des agents traditionnels. Cette tendance, initiée par des stars comme Shai Gilgeous-Alexander ou Nikola Jokic, leur permet de négocier directement leurs contrats et de maximiser leurs revenus en évitant les commissions des agents. Des joueurs comme Giannis Antetokounmpo et Luguentz Dort ont récemment suivi cette voie, illustrant une évolution où les athlètes cherchent à prendre un contrôle total sur leur carrière et leurs finances. Avec l'accès direct aux dirigeants et aux nouvelles plateformes de gestion, cette approche pourrait bien devenir la norme dans les années à venir.
En 2017, Karl Lagerfeld présentait sa collection "Street fashion" en collaboration avec Didier Lambert (alias "MC Batard"). Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Aujourd'hui, Frédéric Farah, Marie-Sophie Bufarull et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
Lors d'un concours de chant dans les Grosses Têtes, Caroline Diament révèle sa belle et douce voix ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.