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Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur des armes de fabrication chinoise au Soudan, des Afrikaners aux États-Unis et le Grand Barrage de la Renaissance. Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ? Idriss Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président Mahamat Idriss Déby, a écopé de cinq ans de prison ferme pour corruption passive. Cette condamnation est-elle un règlement de compte politique ou une réelle décision de justice dans le cadre de la lutte contre la corruption ? Comment expliquer que son accusateur soit condamné à la même peine pour corruption active ?Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Soudan : des armes chinoises entre les mains des FSR Selon une enquête d'Amnesty International, des armes de fabrication chinoise fournies par les Émirats arabes unis aux paramilitaires des FSR sont utilisées au Soudan dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans. De quelles preuves dispose l'ONG ? La Chine peut-elle être accusée de violer l'embargo sur les armes de l'ONU, alors qu'elle n'a pas directement livré ces équipements militaires aux FSR ?Avec Clea Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. Afrique du Sud : pourquoi Trump offre l'asile aux Afrikaners ? Les premiers réfugiés blancs sud-africains sont arrivés lundi à Washington à bord d'un avion affrété par le gouvernement américain. Ils ont été accueillis en grande pompe par le numéro deux du département d'État. Pourquoi l'Administration Trump leur accorde-t-elle le statut de réfugiés ? Quel est le profil socio-économique de ces Sud-Africains ?Avec Cécile Perrot, maître de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste de l'Afrique du Sud. Grand barrage de la Renaissance : où en est le conflit ? Construit par l'Éthiopie sur le Nil Bleu, le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique devrait être opérationnel cette année. Mais pour l'Égypte, ce projet menace la «stabilité régionale». Où en est le traitement de la plainte déposée par Le Caire en septembre 2024 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ? Qu'espère obtenir l'Égypte ?Avec Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Au micro de Rachel Haddad, Raphaël Jerusalmy – écrivain, ancien officier du renseignement – décrypte la dernière proposition de cessez-le-feu et l’évolution stratégique de l’Égypte dans la médiation régionale.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
À la Une de la presse du jeudi 6 mars, la nomination d'une figure controversée à la tête du ministère de l'éducation américain, le plan arabe pour la reconstruction de Gaza, la défaite cruelle du PSG en Ligue des Champions et des scientifiques britanniques sur les traces de 20 000 lieues sous les mers.
En Égypte, la tension monte avec les États-Unis au sujet de l'avenir de la Bande de Gaza. Le Caire refuse catégoriquement le plan de Donald Trump qui souhaite déplacer les Gazaouis en Jordanie et en Égypte. En conséquence, le président américain menace d'arrêter les aides versées aux deux pays. Sur les réseaux sociaux, certains diffusent des infox pour semer la confusion et alimenter ces tensions. Ces derniers jours, une vidéo montrant le président tunisien au côté de son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans ce qui ressemble à une conférence de presse, Kaïs Saïed s'exprime durant vingt-secondes derrière son pupitre, dans un luxueux palace. On croit alors l'entendre dire, en arabe, « Je suis venu en Égypte pour soutenir mon frère, le président Abdel Aziz al-Sisi, et je dis à Trump : n'essayez pas de jouer avec le président Abdel Aziz ». Un bandeau textuel apposé sur ces images, semblable à ceux utilisés par les chaînes d'information en continu, affirme que « le président tunisien soutient Sissi et menace Trump ». En réalité, le président tunisien n'a jamais tenu de tels propos. Cette déclaration a été inventée de toutes pièces grâce à l'intelligence artificielle.Les ressorts de la manipulationUne rapide analyse visuelle montre que le mouvement de ses lèvres ne correspond pas avec les mots qu'il prononce. Les détecteurs d'intelligence artificielle que nous avons utilisés confirment également qu'il s'agit d'un deepfake, un hypertrucage synthétique.Grâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), on sait que la vidéo originale qui a été manipulée date du 10 avril 2021. C'était la première visite officielle du président tunisien en Égypte. Les deux chefs d'État avaient discuté de leur coopération économique, culturelle et sécuritaire, mais à aucun moment Kaïs Saïed n'évoque la Bande de Gaza ni ne menace Donald Trump.Si on ne sait pas qui est à l'origine de cette manipulation, ce deepfake est poussé par différents comptes très populaires dans le monde arabe. Certains cumulent plus de 690 000 abonnés. Résultat, l'infox a rapidement dépassé le million de vues, rien que sur X (ex-Twitter).Kim Jong-un ciblé par les infoxLe président tunisien n'est pas le seul dirigeant ciblé par les fausses informations. Une rumeur populaire prétend que Kim Jong-un aurait apporté son soutien à l'Égypte face aux pressions de Washington. Cette infox repose sur une vidéo dans laquelle un journaliste semble affirmer, en arabe, que « si l'Égypte est attaquée, cette attaque sera considérée comme une déclaration de guerre à la Corée du Nord ».Vérification faite, cette déclaration est sortie de son contexte. Cet extrait d'une vingtaine de secondes est bien réel, mais il est trompeur. En faisant une recherche par mots-clés, on retrouve la vidéo dans son intégralité sur YouTube. Il s'agit d'une chronique de fact-checking publiée par la chaîne de télé Al Araby, le 18 janvier 2020. Durant près de trois minutes, le journaliste présente et vérifie cette fausse information : quelqu'un a simplement isolé le moment où il lisait la déclaration qu'il allait démentir, pour faire croire, à tort, que c'était vrai.Cette manipulation est un classique de la désinformation, mais reste malheureusement toujours aussi efficace.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur les déclarations de Donald Trump sur Gaza et des frappes américaines en Somalie. Tchad : vers le déploiement de soldats turcs ? Alors que les derniers militaires français quittaient le territoire tchadien, des drones turcs étaient installés sur l'ancienne base française de Faya-Largeau. Quel est intérêt de la Turquie d'équiper l'armée tchadienne ? Ankara pourrait-elle déployer des troupes pour remplacer la présence française ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gaza : les États arabes refusent l'expulsion des Gazaouis Donald Trump propose de « nettoyer » la bande de Gaza en transférant une grande partie de ses habitants en Égypte et en Jordanie pour transformer le territoire en « Côte d'Azur du Moyen-Orient ». Pourtant alliés de Washington, Le Caire et Amman rejettent catégoriquement cette idée. Comment le président américain réagit-il à cette fin de non-recevoir ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI (Institut français des relations internationales), spécialiste du Moyen-Orient. Somalie : pourquoi les États-Unis ont-ils à nouveau frappé Daech ? Annoncées par Donald Trump, des frappes américaines ont tué des responsables de la branche somalienne du groupe État Islamique. Comment les États-Unis justifient-ils cette opération ? Pourraient-ils poursuivre leurs interventions militaires en Somalie ?Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.
Les valeurs masculinistes ont aidé au succès électoral de Trump auprès des hommes à la présidentielle américaine. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent le phénomène de la revanche de la culture « bros » qui s'exprime notamment à travers la mode des combats MMA et remet en cause les pratiques de diversité et d'inclusion.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Solveig Godeluck et Bastien Bouchaud (correspondants des « Echos » à New York). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Evan Vucci/Ap/SIPA. Sons : AC/DC « Big Balls » (1976), RMCSport, Maurice « YoungBlaze » Clopton, FOX 4 Dallas-Fort Worth, « Street Fighter – L'ultime combat » (1994), « Friends » (1994), Nick Sangetta « Fight ! Fight ! Fight ! » (2024), John Greenfield/@sigmanumizzou, OSS 117, « Le Caire nid d'espions » (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Finscale est aussi en vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/@finscale. Dans cet épisode, nous parlons avec Jean-David Benichou de l'un de ses nouveaux projets : Abraseed. Cet entrepreneur passionné par la région MENA nous parle de cette aventure très ambitieuse.Points couverts dans l'épisodeREX du parcours de Jean-DavidL'attractivité de la région MENA avec la croissance rapide des marchés (raisons, dynamiques,...)Les écosystèmes : Dubaï, Riyad, Le Caire, Tel AvivLes secteurs Tech' en croissanceLa concurrence des fonds actifs localementLa structurationLes besoins des écosystèmesLe rôle des pouvoirs publicsLe site d'Abraseed : https://www.abraseed.com/
On le mange à toutes les sauces. Le poulet frit a conquis les consommateurs français et vu les adresses se multiplier cette année. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Anaïs Moutot détaillent, de l'amont à l'aval, l'ampleur de ce phénomène street food au pays de la gastronomie.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Anaïs Moutot (enquêtrice aux « Echos Week-End »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Shutterstock. Sons : Whoogy's, Le Paris d'Alexis, KFC France, « Popeye » (1940), BFM Business, « Dragon Ball Z » (1989), Demotivateur, « OSS 117 : Le Caire, nid d'espions » (2006), « Kaamelott » (2005). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Arabes l'appellent le pays du Cèdre, les Médias le pays de la guerre, les enfants le pays des knéfés (pâtisserie dont on raffole à tout âge). Cap ESM vers ce Liban épicentre et victime de toutes les crises depuis 1948, et pourtant. Beyrouth a beau être à nouveau ensevelie sous des images de ruines causées par les bombardements israéliens depuis l'attaque terroriste du 7 octobre 2023, cette région clé du Moyen-Orient brille encore. Elle brille d'un diamant sépia, qui aura pris sa source entre Nazareth, Beyrouth et Le Caire, pour devenir la première féministe de la région, au service d'un trait d'union entre Orient et Occident. Fichu trait d'union pour cette figure du XIXème et XXème siècle, somptueusement exhumée par notre invité Carmen Boustani qui publie aux Éd. des femmes Antoinette Fouque May Ziadé, la passion d'écrire. Écrivaine franco-libanaise, médaille d'or et prix d'excellence du CNRS en 2012, c'est une passion qui concerne aussi Ô combien… notre Carmen.
Les Arabes l'appellent le pays du Cèdre, les Médias le pays de la guerre, les enfants le pays des knéfés (pâtisserie dont on raffole à tout âge). Cap ESM vers ce Liban épicentre et victime de toutes les crises depuis 1948, et pourtant. Beyrouth a beau être à nouveau ensevelie sous des images de ruines causées par les bombardements israéliens depuis l'attaque terroriste du 7 octobre 2023, cette région clé du Moyen-Orient brille encore. Elle brille d'un diamant sépia, qui aura pris sa source entre Nazareth, Beyrouth et Le Caire, pour devenir la première féministe de la région, au service d'un trait d'union entre Orient et Occident. Fichu trait d'union pour cette figure du XIXème et XXème siècle, somptueusement exhumée par notre invité Carmen Boustani qui publie aux Éd. des femmes Antoinette Fouque May Ziadé, la passion d'écrire. Écrivaine franco-libanaise, médaille d'or et prix d'excellence du CNRS en 2012, c'est une passion qui concerne aussi Ô combien… notre Carmen.
La baisse du trafic maritime dans le canal de Suez - et dans une moindre mesure dans le canal de Panama - devrait faire grimper les prix de 0,6% en moyenne à l'échelle mondiale d'ici à la fin de l'année 2025, a calculé la Cnuced. Les hausses concernent les produits importés et vont toucher particulièrement les petits États insulaires en développement et les pays les plus pauvres. Plus de 80% des produits importés dans le monde, notamment les céréales et des produits alimentaires de base, transitent par la mer. Toute perturbation du transport maritime mondial se répercute donc directement sur le coût de nombreux produits du quotidien. Depuis la pandémie de Covid-19, qui avait déjà fait grimper les prix, les problèmes s'accumulent pour les navires commerciaux. Les tensions en Mer Rouge près du canal de Suez, ou encore la sécheresse dans le canal de Panama ont fait baisser de moitié le nombre de bateaux qui passent par les deux canaux les plus importants au monde, en comparaison avec leurs pics d'activité post-pandémie. C'est ce que souligne le dernier rapport de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), publié ce mardi.L'économie égyptienne touchée de plein fouetSi la situation s'améliore depuis février dans le canal de Panama, elle est en revanche particulièrement compliquée dans le canal de Suez. En Égypte, les revenus générés par le canal de Suez ont également chuté de près de 50 % depuis le début de l'année. Un coup dur pour l'économie égyptienne, déjà en difficulté. Le Caire a conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars dernier, obtenant 8 milliards de dollars d'aide en échange de réformes économiques impopulaires, comme la baisse des subventions sur le pain et l'essence.Cependant, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a averti dimanche dernier qu'il pourrait devoir renégocier cet accord en raison de la guerre chez ses voisins, notamment au Soudan et à Gaza.Tensions en Mer Rouge et détours par le Cap de Bonne-EspéranceAvant que les rebelles houthis commencent à attaquer des bateaux en mer Rouge pour manifester leur soutien aux Palestiniens, 10% du trafic maritime mondial passait par le canal de Suez. Depuis la fin de l'année dernière, la majorité des porte-conteneurs font le détour par le Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. Le trafic des bateaux transportant du pétrole et du gaz a aussi considérablement diminué dans le canal.Conséquences directes : hausse des prix du carburant et des assurancesQui dit trajets plus longs ou plus dangereux, dit également prix plus élevés, en raison des frais supplémentaires de carburant, mais aussi de la hausse du coût des assurances. La Cnuced estime que les perturbations liées aux attaques des rebelles houthis et à la sécheresse au Panama feront grimper les prix de 0,6% d'ici la fin 2025. Cela semble peu, mais il s'agit d'une moyenne : les hausses seront donc plus prononcées pour certains produits, et ne toucheront pas de la même manière tous les pays.Les petits États insulaires et pays les moins développés en première ligne« Plus les trajets sont longs, plus les prix augmentent. Et ce sont les consommateurs qui paient à la fin, en particulier dans les petits États insulaires en développement et les pays les moins développés, qui dépendent des bateaux pour leur approvisionnement en nourriture, médicaments et produits de première nécessité », a souligné Shamika Sirimanne, directrice de la division technologie et logistique à la Cnuced, lors d'une conférence de presse ce mardi.Enfin, les risques climatiques, comme la multiplication des tempêtes et des ouragans, contribuent également à l'augmentation des prix du transport maritime et des assurances, en raison des dégâts et retards causés par les catastrophes naturelles.
C'est l'un des essais historiques en lien avec l'Afrique les plus attendus de cette rentrée. Les éditions Calmann-Lévy publient la traduction en français de l'ouvrage d'Howard French Born in Blackness. L'universitaire et journaliste américain y décrit, au travers d'une fresque de plusieurs siècles, le rôle - selon lui - central de la traite négrière dans la naissance du monde moderne. Un rôle qui dit-il a souvent été sous-estimé, voire invisibilisé. La traduction française de ce livre est intitulée Noires origines. Howard French est notre invité pour en parler. RFI : Dans Noires Origines, vous nous invitez à nous débarrasser d'un certain nombre d'œillères historiques sur la place de l'Afrique dans l'histoire mondiale et sur le rôle essentiel qu'elle a joué dans la construction de l'Occident tel qu'on le connaît aujourd'hui. Vous nous expliquez que l'essor européen a reposé en grande partie sur ses relations avec le continent africain avant même la colonisation...Howard French : Effectivement, l'histoire de mon livre commence au XIVᵉ siècle, au début de ce siècle, quand les Africains, notamment dans l'empire du Mali, réalisent des contacts avec le Moyen-Orient. Ce faisant, l'Europe découvre l'existence d'une grande quantité d'or dans le Sahel, ce qu'on appelle le Sahel aujourd'hui. Et cela lance l'ère de l'exploration, des découvertes… et la traite des esclaves. L'année 1326, un empereur du Mali du nom de Mansa Moussa a fait un pèlerinage à La Mecque en passant par Le Caire. Il transportait avec lui un grand cortège de plus de 10 000 hommes et femmes… et aussi quelques tonnes d'or - la quantité exacte n'est pas connue, mais les historiens disent souvent à peu près 17 ou 18 tonnes d'or -. Il a distribué tout cet or sur son passage, à tel point qu'il a dû emprunter de l'argent pour retourner au Mali. Et cela a créé une vague de curiosité non seulement dans le Moyen-Orient, où le prix de l'or a chuté, mais aussi loin aussi que l'Espagne et le Portugal. Et cela les a encouragés, surtout les Portugais, à commencer à construire des navires pour essayer de découvrir le point d'origine de ces métaux. Vous nous livrez des pages fascinantes sur la façon dont l'Europe a fantasmé cet or africain, à partir d'ailleurs d'une représentation du monde : l'atlas catalan de 1375. Comment est-ce que cet atlas a été l'un des points de départ de l'histoire tragique qui va suivre ? Au centre de cette carte, de cet atlas catalan, figure le personnage de l'empereur Mansa Moussa. Il est assis sur un trône d'or avec un sceptre d'or. C'est la première fois que les Européens prennent connaissance de l'existence de grands empereurs en Afrique subsaharienne, des empereurs de la même sorte que ceux qu'ils ont chez eux. Cela crée toute une industrie de créateurs d'atlas et de cartes. Ça lance à côté une industrie de géographes pour savoir ce qui existe au sud du Sahara. Les Européens, pour la première fois, sont motivés à un degré extrême à découvrir le chemin de l'or en Afrique et à prendre contact avec les royaumes africains pour savoir d'où vient cet or. C'est l'un des points importants de votre ouvrage, Howard French : Vous soutenez la thèse, dans ce livre, que la recherche avide de cet or africain par les Portugais a été l'un des moteurs des grandes explorations portugaises… et que ce moteur a été complètement oublié de l'histoire. Effectivement, le Portugal avait une rivalité avec l'Espagne… et le Portugal avait pris les devants dans l'exploration du Nouveau Monde. À l'époque, le Nouveau monde n'était pas l'Amérique. Les Européens disaient de l'Afrique subsaharienne qu'elle était le nouveau monde. La dynastie Aviz au Portugal a donc donné l'autorité à un prince, Henri, dit « le navigateur », de prendre en charge l'exploration de l'Afrique subsaharienne. C'est lui qui montait les expéditions maritimes pour chercher à savoir d'où vient l'or du Mali. Avec les moyens de l'époque, les Portugais ne pouvaient avancer en une année typique que de 100 kilomètres ou 200 kilomètres vers le sud en suivant la côte africaine. En 1471, ils sont arrivés par hasard au pays qu'on appelle aujourd'hui le Ghana. Ils ne ciblaient pas le Ghana, mais il y avait une baie naturelle où ils se sont arrêtés pour ravitailler leurs navires en eau et en nourriture. Et en arrivant là, ils ont découvert que tous les habitants de ce lieu portaient des bijoux en or. Ils n'étaient pas arrivés au Mali, mais ils ont réalisé leur but un peu par accident, si vous voulez. Donc ils ont établi des relations de commerce au début avec les Ghanéens pour avoir accès à l'or du Ghana, pour établir un commerce entre l'Europe et l'Afrique. Ce commerce a permis d'apporter d'abondantes quantités d'or dans les cours européennes et notamment au Portugal. Quelle a été l'importance de cet or obtenu en Afrique pour les économies européennes, à la charnière du Moyen Âge et de l'époque moderne? Parlons d'abord du Portugal. Les quantités d'or étaient si importantes pour le Portugal, qui était un royaume pauvre à l'époque, qu'ils ont renommé leur Trésor « maison de l'Afrique ». Le Trésor public portugais a été renommé « la Maison de l'Afrique », Vu l'importance de l'or africain dans ces caisses portugaises de l'époque ? Oui, à l'époque, après la découverte de l'or au Ghana, à peu près un tiers, jusqu'à la moitié des recettes de ce royaume venaient désormais du Ghana. Et donc, les Espagnols, en voyant le succès des Portugais, ont à leur tour décidé d'investir dans la création de navires et le financement de gens comme Christophe Colomb pour « découvrir les Amériques » tel qu'on le dit maintenant. Mais ce n'est qu'en voyant la réussite des Portugais, avec la découverte de l'or en Afrique, que les Européens ont eu le courage d'essayer de découvrir de l'or ailleurs. Ça, c'était le premier but. Ce n'était pas de découvrir d'autres civilisations ou la richesse de l'Est en tant que telle, il s'agissait de rivaliser avec le Portugal pour le contrôle de l'or dans le monde. Quels liens est-ce que vous établissez entre cette exploitation de l'or et le commerce terrible qui va commencer à se développer rapidement ensuite, à savoir la traite esclavagiste ? Les racines de la traite esclavagiste sont très intéressantes. Au début, ce n'était pas le but des Européens et précisément des Portugais. Le Portugal était un royaume assez pauvre, qui n'avait pas beaucoup de ressources. Et donc, pour financer la recherche de l'or et la construction des bateaux nécessaires à cette recherche, Henri le navigateur et ses hommes ont commencé à faire, petit à petit, le commerce d'esclaves sur les côtes de l'Afrique : dans la Mauritanie d'aujourd'hui, au Sénégal, en Guinée, etc. Au fur et à mesure qu'ils descendaient vers le sud en suivant les côtes de l'Afrique jusqu'à ce qu'ils trouvent de l'or au Ghana. Et donc dans un premier lieu, ils ont fait le commerce d'hommes, d'esclaves vers l'Europe pour financer cet effort de découverte de l'or. l'Europe était en phase de reprise économique avec la catastrophe de la peste du Moyen âge… et donc la démographie européenne était écrasée par ces épidémies. Les Portugais ont découvert qu'ils pouvaient faire beaucoup d'argent en fournissant de la main d'œuvre africaine dans les marchés européens pour finalement financer leur effort de découverte de la source de l'or en Afrique de l'Ouest. Au XVIᵉ siècle, 10 à 15 % de la population de Lisbonne était africaine à cause de cette traite esclavagiste. Bien avant la soi-disant « découverte » des Amériques. On parle du Portugal, mais en fait toutes les puissances européennes à l'époque sont associées à ce commerce... Exactement. Ayant vu le succès des Portugais, les autres pays européens se sont rués sur ce commerce avec l'Afrique pour l'or. En faisant cela, ils ont découvert à leur tour qu'on pouvait faire beaucoup d'argent en se livrant à la traite des esclaves. Par accident aussi, par la suite, les Portugais ont découvert le Brésil. Ils ne cherchaient pas à traverser l'Atlantique. Ils cherchaient à mettre au point des méthodes de navigation plus efficaces, plus rapides, pour descendre vers le sud de l'Afrique et finalement entrer dans l'océan Indien. En faisant cela, ils sont « entrés en collision », si on peut dire, avec le Brésil. Ils ont découvert tout un continent. Les Portugais ont commencé à transférer les esclaves au Brésil, où s'est établie la première grande industrie de la canne à sucre. Cette industrie, découvre-t-on dans votre livre, trouve une de ses formes les plus abominables dans le système des plantations sucrières, à Sao Tomé dans un premier temps, puis dans les Caraïbes… et également au Brésil peut-être ? Oui. Les premières expérimentations ont effectivement été réalisées à Sao Tomé. Les Portugais, à la fin de ce XVᵉ siècle, explorant l'Afrique à la recherche d'autres sources d'or, ont découvert l'île de Sao Tomé, qui n'avait pas d'habitants et avait un climat parfait pour la culture de la canne à sucre. Et donc ils ont commencé à cultiver la canne à sucre, et toute une industrie est née de cela. Avec la naissance de cette industrie est aussi née une forme d'exploitation humaine qui n'avait jamais existé auparavant, qu'on appelle en anglais chattel slavery - Je pense que ce terme n'existe pas en français -. Chattel slavery, c'est une forme d'esclavage où les esclaves sont identifiés. Cette pratique est légitimée sur la base de la race et pérennisée à travers les générations : c'est-à-dire que non seulement vous êtes esclaves vous-même, mais vos enfants aussi seront esclaves, et ainsi de suite pour l'éternité. Les formes de travail qui sont mises en place dans ces plantations sucrières sont par ailleurs extrêmement brutales pour les esclaves… Extrêmement brutales. L'espérance de vie d'un esclave mis au travail sur ces plantations à l'époque, et aussi par la suite au Brésil et dans les Caraïbes, était à peu près de cinq ans. Après la production du sucre, c'est celle du coton qui a été développée par le commerce des esclaves. Au total, Howard French, vous décrivez une mécanique qui convertit des vies prises en Afrique, en richesses consommées en Europe. Vous montrez finalement comment l'Afrique a joué un rôle essentiel dans la construction du monde atlantique... Oui, j'irais encore plus loin : le travail qui a été extrait des Africains sur les plantations, sous cette forme d'esclavage qu'on appelle chattel slavery, a réellement été la base de l'essor européen et de la création, je dirais, de l'Occident, une sorte de condominium entre l'Europe de l'Ouest et les continents qui existent de l'autre côté de l'Atlantique. C'est le travail des Africains, sous forme d'esclavage, qui a rendu possible la rentabilité des colonies qui ont été fondées dans le Nouveau Monde et donc la fondation même de l'Occident.De quelle manière est-ce que les pouvoirs africains de ces différentes époques ont réagi à ces appétits européens ? Les Africains, les chefs des sociétés africaines, les petits rois et même les empereurs qui existaient par-ci par-là dans les grands États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, n'avaient aucune idée des activités qui existaient de l'autre côté de l'Atlantique, où les Africains extraits du continent étaient mis au service des Européens. Ils n'avaient aucune image du monde des plantations. Ils n'avaient aucune image de l'existence d'une institution comme le chattel slavery dont j'ai parlé tout à l'heure. L'esclavage a existé depuis toujours chez les Africains, entre les Africains, mais ce n'est pas ce genre d'esclavage, où de génération en génération les gens sont toujours soumis à l'esclavage. Les Africains mariaient leurs esclaves… Sous les institutions de l'esclavage africain comme elles existaient, le but, la plupart du temps, était d'assimiler les esclaves, les vaincus, dans la société des vainqueurs. C'est tout à fait différent de l'esclavage pratiqué par l'Europe sur les Africains, cet esclavage que j'ai appelé chattel slavery. Donc il est bien vrai que les Africains participaient aussi à ce commerce des esclaves. Ils sont aussi responsables de ce commerce d'esclaves, mais ils n'avaient pas une information très complète sur ce qui se tramait. Il y avait un déséquilibre total entre les Européens et les Africains sur ce qu'est l'esclavage. On sent bien tout au long de votre ouvrage quelle est son ambition : contribuer à un autre récit sur l'histoire du décollage de l'Occident, dans lequel le rôle de la traite négrière cesserait d'être invisibilisé. Comment expliquez-vous d'ailleurs cette invisibilisation du rôle de l'Afrique dans la naissance du monde moderne ? Pourquoi ? Je pense que tout d'abord, toutes les civilisations cherchent à trouver leur propre mérite. Elles cherchent à mettre en exergue leurs propres qualités et donc, pour faire cela, elles créent leurs propres mythes. Que ce soit les Chinois, les Américains, les Français, les Brésiliens, les Russes, tout le monde fait ça... Mais si vous admettez que votre civilisation est montée en grande partie par une exploitation aussi grave et d'une aussi grande envergure que la traite des esclaves, le monde des plantations, la création d'une institution comme le chattel slavery, il est très difficile de maintenir ses propres qualités. Une dernière question, justement, à propos des enjeux de cette histoire. Pourquoi est-il important pour un citoyen du XXIᵉ siècle de remonter le temps et de réétudier ce qui s'est joué le long des côtes africaines à partir du XVᵉ siècle ? Il faut savoir d'où nous sommes venus pour savoir où nous allons aller. Au moment où l'Afrique prend une place différente dans le monde contemporain, il est important qu'on sache que l'Afrique a toujours contribué à la race humaine de façon importante. Il est important de remettre l'Afrique à sa propre place dans l'histoire de l'humanité.
C'est sur la base du dernier rapport de l'Unicef, qu'Afrik.com dresse un tableau particulièrement sombre des viols et agressions sexuelles dont sont victimes les femmes en Afrique subsaharienne. Facteur aggravant de cette situation,« 22 % des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont subi des agressions sexuelles ou des viols avant même d'attendre l'âge de 18 ans », précise Afrik.com, qui s'indigne : « Les violences sexuelles, surtout lorsqu'elles sont subies à un jeune âge, laissent des traces indélébiles (...) Ces agressions perturbent gravement le développement des jeunes filles, impactant leur capacité à apprendre et à s'épanouir...» Ainsi, « une jeune fille violée aura souvent du mal à poursuivre une scolarité normale, freinant ainsi son avenir et son intégration sociale ». « Dans certaines sociétés », ajoute Afrik.com, « l'absence de soutien psychologique et médical adapté est un autre obstacle qui empêche les victimes de briser le silence ». « Une réalité effrayante et dévastatrice », commente le site d'information, qui s'interroge : « Pourquoi ces violences continuent-elles à sévir avec une telle intensité ? Et quelles solutions pour y mettre fin ? ». Afrik.com préconise le renforcement « des mécanismes de protection des femmes et des filles », ainsi que « l'éducation des populations ».À lire aussiUne femme sur huit victime de violences sexuelles avant ses 18 ans dans le monde, selon l'UnicefDes dizaines de disparusÀ la Une également, l'inhumation de plusieurs des victimes au naufrage survenu sur le lac Kivu le 10 octobre. C'est Actualité.cd qui nous en parle. « L'inhumation de 11 corps identifiés d'habitants de Goma a eu lieu hier au cimetière Makao ». « Une photo nous montre les proches des victimes se recueillir devant des cercueils blancs ». « Émoi, émotions, colère... voilà l'image qu'on pouvait lire sur les visages des personnes venues assister aux cérémonies d'au revoir » raconte le site d'information qui précise : « Peu avant de convoyer les corps des victimes vers leurs dernières demeures, le gouverneur du Sud-Kivu et le vice-gouverneur du Nord-Kivu, ont indiqué que les recherches se poursuivent sur le Lac Kivu, en vue de tenter de repêcher l'épave du bateau, avec plusieurs disparus à son bord ». Une question cruciale car elle préoccupe fortement les familles de victimes qui ont d'ailleurs manifesté leur mécontentement. « À la veille de l'inhumation des victimes de Goma », indique Actualité.cd, « la levée des corps de la morgue de l'hôpital provincial du Nord-Kivu a été perturbée par des membres des familles dont les corps n'ont toujours pas été retrouvés ». Et ils sont nombreux. « Le bilan provisoire de ce drame reste à ce jour d'au moins 34 corps repêchés, 80 rescapés, et plusieurs dizaines des disparus », souligne Actualité.cd. Le Caire 2050Prenons à présent la direction de l'Égypte, où un architecte est sous les feux des projecteurs. Il s'appelle Mostafa Madbouli. « L'homme qui défigure le Caire », titre d'emblée Orient XXI, qui dresse son portrait en quelques mots : « un homme effacé mais déterminé », « un urbaniste qui a su s'acclimater avec le contexte politique de son pays pour réaliser son projet Le Caire 2050 ». De quoi s'agit-il exactement ? Orient XXI n'y va pas par quatre chemins. « Le plan du Caire 2050 », nous dit-on, « révèle une volonté manifeste de vider la capitale des classes pauvres pour la transformer en un centre d'investissement et de commerce, au service de l'élite économique ». « Une vision d'avenir », ironise Orient XXI, « qui repose largement sur les expulsions forcées » (...) « Aussi, avec un régime militaire, la présence de responsables civils dociles et obéissants, comme Madbouli, représente un pilier essentiel pour la stabilité du régime, et pour passer de la planification à la mise en œuvre. « L'architecte qui ne manque pas d'avenir puisque selon Orient XXI, « les dirigeants ne peuvent ni se passer de lui, ni le craindre, car il travaille de toutes ses forces au maintien du régime au pouvoir, à renflouer les caisses de l'État, et à faciliter la mainmise du pouvoir ».
C'est sur la base du dernier rapport de l'Unicef, qu'Afrik.com dresse un tableau particulièrement sombre des viols et agressions sexuelles dont sont victimes les femmes en Afrique subsaharienne. Facteur aggravant de cette situation,« 22 % des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont subi des agressions sexuelles ou des viols avant même d'attendre l'âge de 18 ans », précise Afrik.com, qui s'indigne : « Les violences sexuelles, surtout lorsqu'elles sont subies à un jeune âge, laissent des traces indélébiles (...) Ces agressions perturbent gravement le développement des jeunes filles, impactant leur capacité à apprendre et à s'épanouir...» Ainsi, « une jeune fille violée aura souvent du mal à poursuivre une scolarité normale, freinant ainsi son avenir et son intégration sociale ». « Dans certaines sociétés », ajoute Afrik.com, « l'absence de soutien psychologique et médical adapté est un autre obstacle qui empêche les victimes de briser le silence ». « Une réalité effrayante et dévastatrice », commente le site d'information, qui s'interroge : « Pourquoi ces violences continuent-elles à sévir avec une telle intensité ? Et quelles solutions pour y mettre fin ? ». Afrik.com préconise le renforcement « des mécanismes de protection des femmes et des filles », ainsi que « l'éducation des populations ».À lire aussiUne femme sur huit victime de violences sexuelles avant ses 18 ans dans le monde, selon l'UnicefDes dizaines de disparusÀ la Une également, l'inhumation de plusieurs des victimes au naufrage survenu sur le lac Kivu le 10 octobre. C'est Actualité.cd qui nous en parle. « L'inhumation de 11 corps identifiés d'habitants de Goma a eu lieu hier au cimetière Makao ». « Une photo nous montre les proches des victimes se recueillir devant des cercueils blancs ». « Émoi, émotions, colère... voilà l'image qu'on pouvait lire sur les visages des personnes venues assister aux cérémonies d'au revoir » raconte le site d'information qui précise : « Peu avant de convoyer les corps des victimes vers leurs dernières demeures, le gouverneur du Sud-Kivu et le vice-gouverneur du Nord-Kivu, ont indiqué que les recherches se poursuivent sur le Lac Kivu, en vue de tenter de repêcher l'épave du bateau, avec plusieurs disparus à son bord ». Une question cruciale car elle préoccupe fortement les familles de victimes qui ont d'ailleurs manifesté leur mécontentement. « À la veille de l'inhumation des victimes de Goma », indique Actualité.cd, « la levée des corps de la morgue de l'hôpital provincial du Nord-Kivu a été perturbée par des membres des familles dont les corps n'ont toujours pas été retrouvés ». Et ils sont nombreux. « Le bilan provisoire de ce drame reste à ce jour d'au moins 34 corps repêchés, 80 rescapés, et plusieurs dizaines des disparus », souligne Actualité.cd. Le Caire 2050Prenons à présent la direction de l'Égypte, où un architecte est sous les feux des projecteurs. Il s'appelle Mostafa Madbouli. « L'homme qui défigure le Caire », titre d'emblée Orient XXI, qui dresse son portrait en quelques mots : « un homme effacé mais déterminé », « un urbaniste qui a su s'acclimater avec le contexte politique de son pays pour réaliser son projet Le Caire 2050 ». De quoi s'agit-il exactement ? Orient XXI n'y va pas par quatre chemins. « Le plan du Caire 2050 », nous dit-on, « révèle une volonté manifeste de vider la capitale des classes pauvres pour la transformer en un centre d'investissement et de commerce, au service de l'élite économique ». « Une vision d'avenir », ironise Orient XXI, « qui repose largement sur les expulsions forcées » (...) « Aussi, avec un régime militaire, la présence de responsables civils dociles et obéissants, comme Madbouli, représente un pilier essentiel pour la stabilité du régime, et pour passer de la planification à la mise en œuvre. « L'architecte qui ne manque pas d'avenir puisque selon Orient XXI, « les dirigeants ne peuvent ni se passer de lui, ni le craindre, car il travaille de toutes ses forces au maintien du régime au pouvoir, à renflouer les caisses de l'État, et à faciliter la mainmise du pouvoir ».
"Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour (Philippe Rey)Prix Femina des Lycéens 2023. Prix des libraires 2024Un premier roman. Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une soeur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de podcast, c'est Delphine qui nous présente l'Egypte.
Alors que le conflit à Gaza dure depuis plus de dix mois, la pression internationale, menée par Washington, s'accentue tant bien que mal sur le Hamas et Israël pour arracher un cessez-le-feu. Pourquoi un nouvel accord est-il si difficile à obtenir ? Éléments de réponse. Le 7 octobre 2023, avec l'attaque du Hamas sur le sud d'Israël, les 70 années d'un conflit israélo-palestinien non réglé se sont d'un coup, tragiquement, dans le sang et les larmes, rappelées au bon souvenir d'une communauté internationale défaillante. Gaza, c'est le symptôme d'une procrastination diplomatique que l'histoire jugera un jour. Alors que nous approchons du onzième mois de conflit, sur fond de désastre humanitaire, de carnage et d'une impensable spirale de violences sur de multiples fronts — Cisjordanie, Sud-Liban, menace d'escalade régionale —, les incendiaires du Proche-Orient continuent leur fuite en avant sans que personne ne parvienne à les arrêter. La dernière trêve remonte à novembre 2023, un fragile cessez-le-feu, qui avait permis la libération de 80 otages israéliens en l'échange de prisonniers palestiniens, mais qui avait surtout autorisé la population gazaouie à reprendre son souffle, sans imaginer le calvaire qui l'attendait. À lire aussiGaza subit bombardements et déplacements massifs alors qu'Israël a annoncé la phase III de la guerreUne feuille de route états-unienne existe depuis mai, les points de divergences perdurent Sur le fond et la forme, le Hamas et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ne sont en fait d'accord sur rien, ou presque. Même s'ils font, chacun de leur côté, des promesses de bonne volonté auprès de leurs interlocuteurs américains, qataris et égyptiens qui commencent, eux aussi, à trouver le temps long, sur fond de perte de crédibilité et de déficit d'influence. Au-delà du nombre d'otages libérables — une centaine d'Israéliens, civils et militaires, sont toujours retenus dans l'enclave palestinienne —, du profil des prisonniers palestiniens échangeables, c'est bien de la présence des forces israéliennes après le cessez-le-feu qui pose problème. Pas question pour elles de quitter — et donc de laisser au Hamas et au Jihad islamique — des zones stratégiques comme les corridors de Netzarim, qui coupent Gaza en deux du sud au nord, et celui de Philadelphie, une zone tampon de 14 kilomètres qui borde l'Égypte. L'Égypte, elle aussi partie prenante, voit cette exigence comme une violation du traité de paix de 1979 entre Le Caire et Tel-Aviv. Seul point d'accord, semble-t-il, la question humanitaire et l'accès à Gaza de 600 tonnes d'aide par jour. Si seulement il y a une trêve. À lire aussiGaza: les appels à une trêve se multiplient, le Hamas demande l'application du plan Biden La guerre à Gaza s'invite dans la présidentielle états-unienne À plus de 10 000 kilomètres de l'enclave palestinienne, l'élection présidentielle aux États-Unis est scrutée de près. Alors qu'une partie de l'opinion israélienne est favorable à un retour de Donald Trump au pouvoir, du côté palestinien, on vit encore le traumatisme de sa présidence pro-colonisation et qui avait enterré la possibilité de la solution à deux États. En équilibre instable entre une alliance indéfectible, morale et militaire de Washington à Israël et une opinion publique américaine bouleversée, le camp démocrate a choisi, par la voix de Kamala Harris, de défendre le droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Un calcul électoral dont l'histoire dira en novembre s'il est gagnant, aux États-Unis comme au Proche-Orient. À lire aussiGuerre à Gaza : Kamala Harris joue les équilibristes
durée : 00:28:42 - Avoir raison avec... - par : Emmanuel Laurentin - Les mémoires d'Edward Saïd, titrées en anglais "Out of place" disent combien l'universitaire-intellectuel qu'il était a été déplacé, se demandant si un jour, il serait à sa place. Jérusalem, Le Caire, Beyrouth, New-York : c'est "le puzzle embrouillé" de son histoire. - invités : Leyla Dakhli Historienne, spécialiste du monde arabe contemporain, chercheuse au CNRS (centre Marc Bloch, Berlin)
durée : 00:04:59 - Voyage en comédie - par : Thomas CROISIERE - O.S.S pour Office of Strategic Services, le Bureau des Services Stratégiques, ancêtre de la C.I.A, car dans les romans de Jean Bruce comme dans leurs premières adaptations cinématographiques, Hubert Bonisseur de la Bath est un agent Américain.
durée : 00:28:42 - Avoir raison avec... - par : Emmanuel Laurentin - Les mémoires d'Edward Saïd, titrées en anglais "Out of place" disent combien l'universitaire-intellectuel qu'il était a été déplacé, se demandant si un jour, il serait à sa place. Jérusalem, Le Caire, Beyrouth, New-York : c'est "le puzzle embrouillé" de son histoire. - invités : Leyla Dakhli Historienne, spécialiste du monde arabe contemporain, chercheuse au CNRS (centre Marc Bloch, Berlin)
durée : 01:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Au départ, un lot de cartes postales adressées du Caire, en 1911, par Vita à Andrée. Dénichées au Marché aux Puces de Vanves en 1985, elles rejoignent le destin de familles juives durant la Seconde Guerre mondiale. Une histoire racontée dans une "Nuit magnétique" de Jacques Hassoun, en 1991. - invités : Maurice Rajsfus
Qui a promis l'énergie nucléaire à l'Afrique ? Un homme dont les ambitions semblent sans limite : un certain Vladimir Poutine. « Moscou s'active pour vendre au continent africain son rêve atomique. Au prix de décennies de dépendance pour ses États clients », titre L'Express, qui ajoute « c'est la promesse d'un avenir radieux pour un continent encore largement privé d'électricité ». En Égypte, la construction d'une centrale nucléaire a déjà commencé... Le coût : « 25 milliards de dollars, qui doivent être remboursés sur trente-cinq ans », une somme « qui sera financée à 85 % par un prêt d'État russe », précise L'Express, qui conclut : « En clair, Le Caire est pieds et poings liés à la Russie pour les trente-cinq prochaines années ». Qu'en est-il en Afrique de l'Ouest ? L'hebdomadaire prend l'exemple du Mali, où un accord a été signé fin 2023. Le Mali où les « Russes comptent se rémunérer en minerais », explique un expert. Alors qu'au Burkina Faso, un accord a été passé avec la Russie en octobre dernier, malgré « l'instabilité chronique du pays, dont 40 % du territoire échappe au contrôle de l'armée, sous la menace des groupes djihadistes », ajoute l'Express. Pourtant, la construction d'une centrale nucléaire nécessite une certaine stabilité. L'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, estime ainsi que « le lancement d'un programme d'énergie nucléaire est une entreprise majeure qui nécessite une planification minutieuse, impliquant dix à quinze ans de travaux préparatoires et un engagement pour une centaine d'années ».Et toujours l'ombre de Vladimir Poutine...Cette fois-ci, il s'agit de la guerre en Ukraine. Le Point publie un reportage de son envoyé spécial qui, nous dit-on, « était aux premières loges quand Vladimir Poutine a lancé ses troupes en direction de Kharkiv, ouvrant un nouveau front dans sa croisade contre l'Occident ». Ce reportage commence par une scène poignante. « Une babouchka », (une grand-mère) qui « attend de monter dans un véhicule pour être évacuée ». La vieille dame « a toutes ses affaires à ses pieds, dans des sacs en plastique soigneusement noués et des paquets entourés de ficelle », raconte Le Point. « Elle garde dans ses mains les deux cartons les plus précieux : des poussins dans le premier, des chatons dans le deuxième. Elle a décidé, bon gré mal gré d'abandonner sa maison, ses chiens et les porcelets, à cause des combats qui se rapprochent de son petit village... ». L'envoyé spécial de l'hebdomadaire raconte aussi la « tactique de la guerre brûlée », utilisée par les Russes. Un militaire ukrainien explique : « Nous avons intercepté des communications radio. Leur chef donnait l'ordre d'avancer sans ramasser ni les morts ni les blessés. Quand on repousse une vague d'assaillants, une autre suit, comme des zombies ». Un reportage qui se termine avec la photo d'une autre vieille dame, Liudmila 88 ans, évacuée elle aussi. Elle porte encore son tablier, s'appuie sur sa canne, soutenue par des secouristes. « Son mari, précise Le Point, a été tué dans leur maison par une frappe aérienne russe ».... La Russie en filigraneLa Tribune Dimanche donne la parole à Salomé Zourabichvili, la présidente de la Géorgie, qui lance un appel à Emmanuel Macron et aux Européens. « Qu'ils viennent ici, dit celle qui est en rupture avec un gouvernement en pleine dérive autoritaire ». « Depuis plus de quarante jours, rappelle La Tribune Dimanche, des milliers de Géorgiens manifestent dans la capitale Tbilissi et d'autres villes de l'ancienne république soviétique, contre la loi sur l'influence étrangère, adoptée le 14 mai. Jugée incompatible avec les valeurs européennes, cette loi risque de compromettre le processus d'intégration à l'Union européenne de ce petit pays du Caucase, de 3,7 millions d'habitants ». Salomé Zourabichvili, dont le rôle est essentiellement honorifique, en appelle donc à l'Europe et notamment à Emmanuel Macron qui, dit-elle, « m'a promis pratiquement depuis mon élection en 2018, qu'il viendrait »... Et elle ajoute : « Ce n'est pas seulement de la Géorgie dont il est question, il s'agit de sortir définitivement le Caucase des mentalités du joug soviétique et de l'influence russe ».RésilienceAujourd'hui en France Dimanche, publie un reportage sur les enfants blessés de Gaza. En Une du journal, la photo d'une petite fille souriante, sur une balançoire, souriante même si elle n'a plus qu'une jambe. C'est un reportage « exclusif », précise Aujourd'hui en France Dimanche. « Nous avons rencontré des familles palestiniennes évacuées et soignées depuis fin 2023 dans les hôpitaux de Doha, au Qatar ». La petite fille palestinienne a cinq ans, elle s'appelle Fatma. Elle a été blessée lorsque trois roquettes ont atteint l'immeuble où elle vivait avec sa famille. « Dès qu'elle rentre de l'école, elle joue dehors toute la journée », explique sa mère, qui admire : « les enfants sont si résilients ». Une autre mère palestinienne, endeuillée, explique « qu'elle pense malgré tout aux jeunes victimes du 7 octobre. Le peuple palestinien souffre depuis des années, dit-elle, Mais un enfant est un enfant. Israélien ou Palestinien, il ne devrait pas souffrir ».
Dans une Égypte ultraconfidentielle Depuis la révolution de 2011, et le tumulte des printemps arabes, les battements de la ville du Caire en Égypte sont brisés. Devenue autoritaire, surveillée, ultra-pauvre, l'âme et les sons de la ville se meurent. L'Égypte, plongée au milieu d'une crise économique sans précédent, à quelques encablures de la guerre qui sévit à Gaza, ne parvient pas à se relever. Scindée en deux, tel un cœur brisé, Le Caire se bétonise à outrance. Le régime militaire rase ses arbres et construit en plein désert une nouvelle capitale réservée aux ultra-riches, à l'image d'un Las-Vegas ou d'un Dubaï qui sent la corruption. Les habitants les plus pauvres, eux, survivent dans des quartiers insalubres qui s'étendent à perte de vue et que le régime militaire d'Abdel Fattah al-Sissi tente d'éradiquer. Les sons de la ville ne sont plus les mêmes, Le Caire ne se reconnaît plus. Pour réaliser ce podcast et capter les sons de la ville, il a fallu tourner en micro caché, car le régime autoritaire pratique une censure terrible, les journalistes ne sont pas autorisés à tourner. Milena Peillon est journaliste et productrice de documentaires pour la télévision et autrice et réalisatrice de podcast. Elle travaille sur le Moyen-Orient depuis plusieurs années. Enregistrements : novembre 2023 - Réalisation : Annabelle Brouard - Illustration : Clarisse Derenne - Production : ARTE Radio
durée : 01:04:11 - Club Jazzafip - De New York à Venise, en passant par Marseille, Tokyo, Amsterdam, Singapour, La Nouvelle-Orléans ou Le Caire, le Club Jazzafip s'offre un tour du monde des cités qui ont inspiré le jazz.
Janvier sobre ou « no-lo », terme désignant les boissons sans ou faibles en alcool, s'installent dans le paysage et progressent dans les ventes. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités font le point sur une tendance de fond.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Fathi Benni (cofondateur et PDG du Petit Béret) et Marie-Josée Cougard (journaliste spécialiste de l'agroalimentaire aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : KERMALO/REA. Sons : Mister Cocktail, « Les tontons flingueurs » (1963), RTBF, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006), Canada Dry, Pacific, Tourtel, The Polka Brothers « Ein Prosit » (2017), « Le Mariage » (1953), « Le Livre de la jungle » (1967). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce week-end, les Égyptiens sont appelés aux urnes pour donner un troisième mandat au général al-Sissi. Un scrutin sur fond de profonde désillusion : l'économie est dans un état critique, bien pire qu'il y a dix ans quand Abdel Fattah al-Sissi est arrivé au pouvoir. En ce moment, les habitants du Caire font la queue pour acheter un peu de sucre à prix d'or : 60 livres le kilo contre 12 au mois de mai. L'inflation a culminé à 38% en septembre, le plus haut niveau de tous les temps. La hausse des prix a doublé en un an. Tandis que la monnaie s'est effondrée. En 2013, il fallait sept livres pour obtenir un dollar, il en faut 30 aujourd'hui au cours officiel, plutôt 50 au marché noir.Depuis un an, la livre égyptienne a été dévaluée trois fois. Sans parvenir à stabiliser la monnaie et à faire rentrer davantage de devises. Le prix des produits importés a explosé et les marchandises sont bloquées dans les ports faute de dollars pour régler la facture.AppauvrissementLa population s'est brutalement appauvrie, sans avoir jamais touché les dividendes des projets pharaoniques lancés par le président al-Sissi. Le nouveau canal de Suez, lancé en 2015, est l'un des rares investissements qui a profité à l'économie égyptienne. Les revenus du canal se sont envolés en 2022, à plus de neuf milliards de dollars. C'est l'un des secteurs prospères avec l'exportation du gaz naturel.En revanche, les investissements de prestige voulus par le président al-Sissi ont été des gouffres financiers. Il a fallu trouver 45 milliards de dollars pour financer la nouvelle capitale administrative construite dans le désert. En recourant à l'emprunt, l'État a dilapidé l'argent qui n'existait pas dans les caisses publiques sans modifier en profondeur l'économie. Car ces investissements ont surtout engraissé les militaires, les principaux bénéficiaires des contrats. En Égypte, l'armée a un quasi-monopole sur les activités les plus rentables.Risque de criseLa dette publique s'est envolée et l'Égypte n'arrive plus à faire face aux échéances. Selon l'agence Bloomberg, c'est le pays le plus exposé au risque de crise de la dette, après l'Ukraine. C'est aussi l'un des pays qui a le plus emprunté au Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds est intervenu quatre fois depuis 2016, de bonne grâce pour soutenir un pays clé du Moyen-Orient, fragile sur le plan politique et social. Les dégâts économiques causés par le Covid-19, puis la guerre en Ukraine, ont largement justifié les prêts suivants du FMI.Mais voyant que les réformes demandées sont sans cesse remises à plus tard, le Fonds conditionne désormais le versement des trois milliards de dollars récemment promis à la mise en œuvre de mesures de choc, pour enfin libéraliser l'économie, la délivrer du joug de l'armée. Le gouvernement doit à tout prix boucler le programme des privatisations en souffrance. Une nouvelle dévaluation se profile, avec à terme la libéralisation du marché des changes. Ces exigences du FMI vont d'abord aggraver les difficultés des ménages, à moins qu'elles ne soient encore reportées. Avec la guerre à Gaza aux portes de l'Égypte, son économie est une nouvelle fois frappée de plein fouet par un événement externe rendant ses besoins en financement encore plus urgents. On verra si Le Caire bénéficiera d'un plan de sauvetage en faisant l'économie des réformes demandées.À lire aussiÉgypte: face à la crise et aux coupures d'électricité, les commerçants contraints de s'adapter
Comment est représentée la «vieille fille» ? Aigrie, proche de ses sous et de ses chats, laide, revêche, frigide, désespérée et égoïste… Une figure stigmatisée mise en lumière, questionnée, et bazardée par plusieurs autrices contemporaines. Parmi elles, Sabrina Erin Gin, autrice féministe, sur les réseaux @OlympeReve. Elle a publié l'essai Les hommes ont tué l'amour, aux éditions Leduc, et est l'invitée de cet épisode de «Minute Papillon!»
L'émission 28 Minutes du 27/10/2023 Ce vendredi, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au « Point », Pascal Blanchard, historien, Paul Melun, président du think tank « Souverains demain ! » et le dessinateur de presse Erwann Terrier reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Juliette Cazes, chercheuse en thanatologie et spécialiste de l'histoire funéraire. Tombeaux égyptiens, momies, têtes réduites… depuis son plus jeune âge, elle s'est passionnée pour les rites funéraires. Après des études en anthropologie et en archéologie, Juliette Cazes décroche le diplôme national de conseiller funéraire et y découvre des gestes techniques « qui n'ont probablement pas bougé depuis 3 000 ans ». Parallèlement, elle crée le média en ligne « Le Bizarreum » à travers lequel elle vulgarise la mort. « Cabinet de curiosités. Insolites, médicales et macabres » est son troisième ouvrage. Retour sur deux actualités de la semaine : Plan pour les banlieues. C'était il y a quatre mois : le jeune Nahel était abattu par un policier après un refus d'obtempérer, provoquant des émeutes dans toute la France. Hier, Élisabeth Borne présentait son arsenal de « mesures régaliennes » devant 500 maires rassemblés à la Sorbonne, à Paris. Son objectif : « Garantir la sécurité de nos concitoyens, mieux soutenir les familles et renforcer la cohésion nationale. » Au programme, un volet sécuritaire pour veiller au « rétablissement de l'autorité parentale », plus de pouvoir pour la police municipale et un nouveau dispositif expérimental, les « forces d'actions républicaines ». Le volet social prévoit des initiatives culturelles, éducatives et des mesures concernant le logement et l'aménagement urbain. Ce nouveau « plan banlieue » va-t-il changer la donne ? Macron au Moyen-Orient. Jérusalem et Ramallah, mardi. Amman et Le Caire, mercredi. La tournée d'Emmanuel Macron relevait du numéro d'équilibriste. Le président a exprimé sa solidarité avec Israël, meurtri par l'attaque du 7 octobre tout en appelant à une solution politique pour les Palestiniens. Il a aussi fait une proposition surprise : étendre au Hamas la coalition internationale contre Daech. Finalement, après plusieurs ajustements, il s'agirait tout au plus d'un partage de renseignements. Mais la voix de la France est-elle encore audible ? Dimanche 22 octobre, à l'issue d'une manifestation contre l'autoroute A69 reliant Toulouse à Castres, Thomas Brail a été blessé par une charge des forces de l'ordre. Il y a encore quelques semaines, le militant écologiste était en grève de la faim et de la soif à Paris pour demander à Clément Beaune, ministre chargé des Transports, de mettre un terme à ce projet « écocide ». C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard. Mardi matin sur France Inter, Thomas Jolly, le directeur artistique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, laissait entendre que le duo iconique des Daft Punk pourrait se reformer à cette occasion. Avant de préciser sa pensée le lendemain sur le réseau social X… C'est le Point com d'Alix Van Pée. Bobi, sacré chien le plus vieux du monde par le Guinness World Records en février dernier, est mort le 21 octobre à l'âge de 31 ans. Il vivait au Portugal, entouré de chats, dans une paisible maison du village de Conqueiros. C'est l'émouvante histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre une internationale est celle du quotidien portugais « Público », qui titrait le 26 octobre : « António Guterres en pleine crise diplomatique. » Le secrétaire des Nations unies a appelé Israël à stopper les violations du droit humanitaire à Gaza et au cessez-le-feu. Ce qui a provoqué la colère de l'État hébreu qui a demandé sa démission et a menacé de ne plus délivrer de visas à l'ONU. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 27 octobre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Et quasi autant de temps que l'État hébreu promet une offensive terrestre contre Gaza … qu'on attend toujours. Alors d'ici là, les journaux français s'interrogent sur le timing, les contours, et les dangers d'une telle intervention qui peut vite « tourner au piège redoutable », prévient Le Parisien ; qui recèle même des « risques incalculables » s'alarme Le Monde, une inquiétude partagée par les diplomaties occidentales : « aux yeux des responsables américains et européens, c'est l'opération de tous les dangers, analyse le journal, qui ferait basculer le conflit dans une tout autre dimension. »Est-ce à force de mises en garde de part et d'autre, d'appels à la prudence, que le gouvernement israélien prend son temps ? Le Figaro va plus loin : « Benyamin Netanyahu aurait-il la main qui tremble ? » En tout cas il ne va pas aussi vite en besogne qu'il le laissait penser, et le quotidien de droite croit savoir « qu'une partie des généraux s'étonnent de ce vertige » et s'impatientent, de peur de laisser passer le coche.Des enjeux immenses Le Figaro, toujours, en pose les termes quelques pages plus loin : « d'un côté, déclencher une conflagration régionale ; de l'autre, la perspective d'offrir une ‘victoire' aux terroristes couverts de sang. »Dans la région justement, la population est « en apnée » souffle Libération qui s'est rendu à la frontière avec le Liban, « théâtre d'un combat imprévisible. »La question ne semble plus être s'il va y avoir un affrontement, mais quand : une analyste interrogée par le journal pointe que « tout indique que le Hezbollah se prépare à une invasion terrestre » tandis que la population estime, elle, en majorité « qu'Israël doit frapper en premier, en finir avec le [groupe armé libanais] comme avec le Hamas. »Du côté libanais de la frontière, on voit aussi avec inquiétude le spectre d'une guerre se profiler. « Encore un conflit dont on n'a pas besoin » soupire une habitante exténuée dans les colonnes de Libé. Le journal, pessimiste, balaie tout espoir : « dans les esprits, la guerre arrive déjà, et peu importe qui soutenir, tant qu'elle se termine vite. »Emmanuel Macron veut la désescaladeLe président français a mis un point final à sa tournée « sur le fil » hier selon les mots du Parisien, durant laquelle il a « tenté de porter une voix équilibrée, » « outre le message de solidarité sans équivoque adressé à Israël. » De fait, Emmanuel Macron a rencontré aussi bien les autorités israéliennes que palestiniennes, jordaniennes et égyptiennes. Ce dernier interlocuteur, rappelle La Croix, est « central, comme médiateur traditionnel entre Israéliens et Palestiniens, et voisin de la bande de Gaza. » Là où la Jordanie, elle, « n'a pas les moyens de peser », estime le Monde, n'ayant ni le statut du Qatar, ni précisément, « les leviers de l'Égypte » et est associée à l'Autorité palestinienne, « partenaire traditionnel moribond. » Surtout, la Jordanie a « une relation très dégradée avec l'État hébreu », depuis l'arrivée d'un gouvernement d'extrême droite au pouvoir.Malgré tout, Le Caire et Amman représentent « le levier arabe » d'Emmanuel Macron, selon Le Figaro, et le moyen de « briser la fatalité du Proche-Orient » que le quotidien résume en un triptyque cynique : les États-Unis bombardent, les Nations unies nourrissent, l'Union européenne paie.Une visite réussieC'est en tout cas l'opinion du Figaro – outre, admet-il, « l'idée saugrenue d'une coalition militaire internationale contre le Hamas. » Le quotidien s'emballe et estime même que le président français a « incontestablement surpassé diplomatiquement ses homologues occidentaux » en réussissant à « construire un partenariat crédible avec les leaders arabes voisins des Palestiniens. » Un enthousiasme que tempère Le Parisien : certes, Emmanuel Macron est l'un des seuls occidentaux à avoir été à Ramallah ; certes, il a réussi là où Joe Biden a échoué, en décrochant un rendez-vous avec le roi jordanien. Mais cet entretien « n'a duré qu'une heure et n'a été suivi – à la demande du palais royal – d'aucune prise de parole conjointe. Comme pour donner moins d'éclat au rendez-vous », interprète le quotidien.De manière générale, tempère Le Monde, « les annonces peuvent paraître modestes » au regard des risques qui pèsent sur le Proche-Orient. Il n'empêche, le président a su esquisser « un grand écart diplomatique. Mais ces mouvements géopolitiques n'ont pas encore donné lieu à des avancées concrètes, alors, « les diplomates élyséens ont du travail devant eux », conclut Le Parisien.
Rediff E82 Cette semaine, je vous emmène en voyage en Égypte. J'avais très envie de re-re-découvrir l'Égypte depuis quelques temps déjà. Je dis re-re car j'ai eu la chance de parcourir une partie de ce pays 2x déjà, à 14 ans puis à 28 ans. Alors pourquoi vouloir y retourner me direz-vous ? Pour que Népoux et les garçons le découvrent également d'une part, pour rafraichir ma mémoire et surtout pour aller cette fois jusqu'à Abou Simbel. Nous n'avions qu'une semaine, j'ai donc cherché un itinéraire au départ de Louxor avec une croisière sur le Nil, sans passer par Le Caire qui nécessite à lui seul plusieurs jours d'exploration. J'ai à nouveau trouvé mon bonheur chez Allibert Trekking. Souvenez-vous je vous ai raconté notre formidable trek en Jordanie avec eux l'année dernière dans l'épisode 62. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, j'ai regardé les différents voyages en Egypte et j'ai choisi Charmes du Nil en dahabieh qui cochaient toutes les cases : une croisière en bateau traditionnel, de nombreux temples mais aussi des villages et bien sûr, la possibilité d'aller à Abou Simbel ! Ce séjour n'est pas un trek mais une immersion dans l'Égypte d'hier et d'aujourd'hui en marchant mais aussi en utilisant les moyens de transport locaux. Allez, c'est parti pour notre carnet de voyage pharaonique en Égypte ! Je vous souhaite une belle écoute
L'Afrique occidentale et centrale vit une contagion de coups d'Etat dans un climat anti-France très marqué. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Niagalé Bagayoko analysent les raisons du basculement de pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso ou le Gabon.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Niagalé Bagayoko (politologue, présidente de l'African Security sector Network). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : AFP. Sons : Franceinfo, Alpha Blondy « Coup d'État », Africanews, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006), « Les Sous-doués » (1980), France 24, Euronews. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la Banque centrale européenne vient de nouveau de relever d'un quart de point ses taux directeurs, elle devrait maintenant marquer une pause. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités font le point sur les effets atteints et attendus de sa politique sur l'inflation.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Hélène Baudchon (économiste chez BNP Paribas) et Guillaume Benoit (chef adjoint du service Marchés des « Echos »). Réalisation : Nicolas Jean. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Michael Probst/Ap/SIPA. Sons : BFM TV, « Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir » (1977), « Bienvenue au Groland » (2007), « Astérix et Obélix : L'Empire du milieu » (2023), Banque de France, France 24, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006), « Le Cinquième élément » (1997), Merle Hazard « Dual Mandate » (2014), « Les Vieux de la vieille » (1960). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episode 1. La famille Wildenstein retrouve la cour d'appel de Paris à partir de lundi 18 septembre pour un troisième procès sur une complexe fraude fiscale. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Valérie de Senneville remontent le fil de l'ascension et de la chute d'une dynastie hors normes du monde de l'art.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Valérie de Senneville (grand reporter au service Enquêtes des « Echos »). Réalisation : Nicolas Jean. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : /Ap/SIPA. Sons : France 24, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006), « Rien à déclarer » (2010), « Amicalement vôtre » (1971), « Titanic » (1997), Carlos « Dis bonjour au monsieur » (1978), « Le Parrain » (1972), « Out of Africa » (1985). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les éleveurs de volailles vont de crise en crise : grippe aviaire, inflation, concurrence étrangère et opposition des riverains à l'extension des élevages. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités font le point sur une filière autrefois d'excellence en France qui doit regagner sa compétitivité.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Pierre Demoux (journaliste aux « Echos ») et Marie José Cougard (journaliste spécialiste de l'agroalimentaire aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Labellepatine/Shutterstock. Sons : Arte, « Les Ptites Poules » (2012), « Calimero » (1972), France 3 Hauts-de-France, France 2, Poules2brou, « Charlie le coq » (1953), AFP, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il a succédé en mai à Frédéric Oudéa à la tête de la Société Générale avec notamment le défi de relancer le cours de l'action de la banque. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités dressent le portrait de Slawomir Krupa, aux méthodes réputées directes.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Romain Gueugneau et Thibaut Madelin (service Finance des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Joël Saget/AFP. Sons : Les inconnus « Thierry la France », Société Générale, BFM TV, « Ninja Warrior, le parcours des héros » (2016), All Blacks, « OSS 117, Le Caire nid d'espions » (2006), Euronews, France 3 Hauts-de-France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4 avril 1923, au Caire en Égypte.Les minarets scintillent sous le soleil couchant, le ciel s'assombrit et laville s'illumine. En apparence, c'est un soir comme un autre au Grandcontinental hôtel : Les clients se désaltèrent au bar tandis que d'autresvoltigent sur la piste de danse, aucun ne soupçonne la tragédie qui setrame. Les grooms échangent des regards inquiets, le réceptionniste se mordles lèvres… Une femme de chambre traverse en courant un corridor del'hôtel : ses bras sont chargés de draps souillés. Le personnel d'ordinaireimpassible peine à cacher sa nervosité. Ils savent : dans l'une deschambres, un homme vit ses derniers instants. Respiration sifflante, oreiller trempé de sueur… Lord Carnarvon luttecontre la fièvre. Son épouse Almina et sa fille Evelyn, sont à son chevet.Il ne les distingue plus le monde qui l'entoure, il vient de sombrer dansl'inconscience.George Edward Herbert, 5e comte de Carnarvon, meurt dans la nuit.A son ultime soupir, les ténèbres fondent sur la ville. Une panne decourant plonge Le Caire dans le noir.Est-ce un présage ? L'année précédente, ce fringuant vieillard amateur de voitures de luxe etexhumait avec son ami Carter une sépulture royale vieille de trois milleans.Il découvrait la tombe de Toutankhamon !Et maintenant le voilà six pieds sous terre ! Dans les jours qui suivent ledécès, une sinistre rumeur s'empare de la capitale égyptienne : le lordn'est que le premier. D'autres le suivront… Depuis l'au-delà, Pharaonexerce sa vengeance. Tous ceux qui ont foulé son tombeau paieront deleur vie. La malédiction de Toutankhamon sera terrible…Texte : Claudia ValenciaVoix : Micky SebastianEncore plus de Podcast à écouter ici sur PODCAST STORY
Du live avec le groupe irlandais Ye Vagabonds avec les frères Mc Gloinn et une échappée poétique avec le trio Le Cri du Caire, dont l'ADN picore l'Égypte, l'Angleterre et l'Allemagne. Nos premiers invités sont irlandais, ce sont les frères Gloinn de Ye Vagabonds. Ils sont de retour avec un nouvel album Nine Waves sorti chez Rough Trade records, en mai 2022. Auréolés de prix prestigieux outre-manche, Ye Vagabonds signe le renouveau de la folk irlandaise à coups d'harmonies lumineuses et contemporaines.Ye Vagabonds est composé de deux frères : Brian et Diarmuid Mac Gloinn. Irlandais, ils partagent leur vision de la musique traditionnelle de leur pays.Fer de lance du renouveau folk, Ye Vagabonds marie l'ancien et le contemporain avec délicatesse. Chaque note est suspendue, chaque accord fait mouche, chaque ligne de voix emporte, comme le vent sur les prairies ondulantes de la verte Érin, le cœur vers des horizons mystérieux. L'Histoire pulse à travers les arrangements austères du duo, dignes héritiers de Sweeney's Men ou de Planxty, mais dans un souffle moderne et exaltant. Titres interprétés au Grand studio- Blue Is The Eye Live RFI voir le clip - Go Away and Come back Hither, extrait de l'album Nine Waves voir le clip fait par Le Cargo - The Lowlands of Holland (traditionnel) Live RFI voir le clip.Line up : Brian Cormac Gloinn, guitare voix ; Diarmuid Gloinn, guitare voix ; Alain Mc Fadden, harmonium.Sean Sheahan - Interprète.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.► album Nine Waves (Rough Trade 2022)Chaîne YouTube. Puis nous recevons Le Cri du Caire, un trio né au Caire et agrémenté de la trompette d'Erik Truffaz.Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d'être levé après un deuxième coup d'État, où le rêve et la révolte s'affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aux islamistes et à l'armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, je me retrouve saisi par la voix d'Abdullah Miniawy au Studio 100 Copies, à deux pas de la Place Tahrir. Chanteur, écrivain, poète, slameur et étudiant venu de la ville-oasis d'El-Fayoum, Abdullah agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique d'électro, de jazz et de soufisme, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste. Trois mois plus tard, premières rencontres et premiers chocs scéniques ourdis par le festival La Voix est Libre au Caire et à Alexandrie avec le « Jimi Hendrix du oud », Mehdi Haddab, et avec le compositeur et saxophoniste Peter Corser au festival D-CAF (Downtown Contemporary Art Festival), créé au lendemain de la révolution par l'homme de théâtre Ahmed El-Attar. Après trois ans de batailles administratives, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques égyptiens, Abdullah débarque enfin à Paris où il enregistre avec Peter Corser une première version de Purple Feathers diffusée sur Soundcloud. En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte notre invitation à se hisser sur les boucles hypnotiques de Peter et les chants électriques d'Abdullah, bientôt rejoints par les cordes incarnées du violoncelliste Karsten Hochapfel. Cinq ans plus tard, le Cri du Caire n'en finit plus de faire tourner les têtes, devant un public souvent ému aux larmes. À la fois libre et spirituel, sensible et insaisissable, leur musique touche au vertige de l'âme, volant vers ce qui pourrait bien être l'un des plus courts chemins entre zéro et l'infini. Blaise Merlin.Tous les textes sont écrits et interprétés par Abdullah Miniawy. Peter Corser est au saxophone ténor sur tous les morceaux sauf Le Cri du Poète. Karsten Hochapfel est au violoncelle sur tous les morceaux sauf Le Cri du Poète & Le Marcheur. Erik Truffaz est à la trompette sur Jarda Al Wadi, Pearls For Orphans, Le Cri du Poète, Sadiya (Purple Feathers), Kon Kama Kano. (Rediffusion)Titres interprétés au Grand studio- Jarda Al Wadi Live RFI- Pearls for Orphans, extrait de l'album voir le clip- Splendid Tales Live RFI.Line up : Abdullah Miniawy, chant ; Peter Corser, sax tenor ; Karsten Hochapfel, violoncelle.Marc Chonier, traduction.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset.Traduction des chansonsJarda Al WadiL'aridité de l'oued se prête à l'écoulementElle n'a supporté que mon désirEt les souhaitsAgrègent mon êtreElle s'est parée, sur moiJeté la abaya,Faisant éclore les germes de mon mal.Elle a tournoyé sur moi, hélasDans son chapeau, une parure cachéeMon âme ne cesse de rougirD'un royaume à l'autreElle est partie, en insistant pour que je resteDans un flot de preuves et d'évidencesElle m'a délaissé et s'est évanouieDans un bassin de plénitude Pearls for Orphans Toi, l'obstiné,Étrangement constituée, bouffonneElle t'offre une perle tirée de la gueule du lionBrisé, je marche sans honteLe fond des yeux des cheveux couverts par l'étendue Splendid TalesGigantesque rocher et secrets contenusM'ont conforté dans ma peineIl y a toujours quelqu'un pour acquiescerGain après peineMère, déroule-moiLe fil des secretsReprends-moi, dans ta matriceTaya - Taha ► album Le Cri du Caire (Les Disques du Festival Permanent / Airfono / Big Wax 2023).
Cette semaine, je vous emmène en voyage en Égypte. J'avais très envie de re-re-découvrir l'Égypte depuis quelques temps déjà. Je dis re-re car j'ai eu la chance de parcourir une partie de ce pays 2x déjà, à 14 ans puis à 28 ans. Alors pourquoi vouloir y retourner me direz-vous ? Pour que Népoux et les garçons le découvrent également d'une part, pour rafraichir ma mémoire et surtout pour aller cette fois jusqu'à Abou Simbel. Nous n'avions qu'une semaine, j'ai donc cherché un itinéraire au départ de Louxor avec une croisière sur le Nil, sans passer par Le Caire qui nécessite à lui seul plusieurs jours d'exploration. J'ai à nouveau trouvé mon bonheur chez Allibert Trekking. Souvenez-vous je vous ai raconté notre formidable trek en Jordanie avec eux l'année dernière dans l'épisode 62. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, j'ai regardé les différents voyages en Egypte et j'ai choisi Charmes du Nil en dahabieh qui cochaient toutes les cases : une croisière en bateau traditionnel, de nombreux temples mais aussi des villages et bien sûr, la possibilité d'aller à Abou Simbel ! Ce séjour n'est pas un trek mais une immersion dans l'Égypte d'hier et d'aujourd'hui en marchant mais aussi en utilisant les moyens de transport locaux. Allez, c'est parti pour notre carnet de voyage pharaonique en Égypte ! Je vous souhaite une belle écoute
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'inquiétude de l'Égypte quant à la crise soudanaise, sur le retour éventuel de Messi au FC Barcelone et sur l'entretien téléphonique entre les présidents ukrainien et chinois. CPI : l'Afrique du Sud va-t-elle arrêter Poutine ? Après avoir annoncé le retrait de son pays de la Cour pénale internationale, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s'est finalement rétracté. La présidence invoquant dans un communiqué une « erreur » de communication. Comment expliquer ce revirement ? Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, doit se rendre en Afrique du Sud pour un sommet des BRICS en août. Les autorités sud-africaines se sont-elles exprimées sur la visite du président russe ? Avec Romain Chanson, correspondant de RFI à Johannesburg. Soudan : pourquoi l'Égypte soutient Al-Burhan ? Le Caire s'est dit prêt à jouer un rôle de médiation dans le conflit au Soudan malgré le soutien qu'elle apporte au général Al-Burhan. Pourquoi l'Égypte est-elle proche de l'armée régulière soudanaise ? Compte tenu de cette proximité, le pays peut-il jouer un rôle de médiateur ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. FC Barcelone : un retour de Messi est-il possible ? Javier Tebas, le président de la Liga s'est déclaré pessimiste pour une signature de Lionel Messi au FC Barcelone. Pourquoi un retour de la star argentine dans son ancien club semble compromis ? Le joueur pourrait-il rester au Paris-Saint-Germain ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. Guerre en Ukraine : une délégation chinoise bientôt à Kiev Le président chinois Xi Jinping, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, se sont entretenus par téléphone pour la première fois depuis l'invasion de la Russie. Pourquoi la Chine accepte-t-elle de parler avec les Ukrainiens après de nombreux refus ? Que peut-on attendre de la délégation chinoise qui doit se rendre à Kiev ? Avec Emmanuel Lincot, sinologue, professeur à l'Institut catholique de Paris, chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations internationales et stratégiques.
durée : 00:02:44 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Selon une enquête exclusive du Washington Post, Le Caire a voulu en secret vendre des munitions à Moscou... avant d'être rattrapé par la patrouille américaine.
durée : 00:02:44 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Selon une enquête exclusive du Washington Post, Le Caire a voulu en secret vendre des munitions à Moscou... avant d'être rattrapé par la patrouille américaine.
durée : 00:04:33 - Le zoom de la rédaction - Le coffre royal n'était sorti qu'une fois d'Egypte en 1976. Le Caire a accepté de prêter le précieux cercueil à l'exposition qui débute à la grande Halle de la Villette à Paris.
durée : 00:29:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - A voix nue - Youssef Chahine 2/5 : New York - Le Caire - invités : Youssef Chahine Cinéaste égyptien (1926-2008)
EXTRAIT E71 Aurélie est une voyageuse créative entrepreneuse, qui partage sa vie avec un Irlandais, donc elle a tendance à parler franglais. Elle aime les voyages, les beaux hôtels, la déco et la Provence où ils vivent avec leurs 2 filles de 3 et 5 ans. En janvier, la classe d'une de ses filles ferment pour cause de covid. Quelques jours après, la 2e se retrouve à la maison aussi… Télétravail, baby-sitter, l'impression de tourner en rond… Aurélie décide… qu'il est temps de faire l'école à la maison buissonnière et toute la famille s'envole pour l'Égypte. Dans cet extrait, Aurélie nous raconte la Vallée des Rois. Je vous souhaite une belle écoute
EXTRAIT E71 Aurélie est une voyageuse créative entrepreneuse, qui partage sa vie avec un Irlandais, donc elle a tendance à parler franglais. Elle aime les voyages, les beaux hôtels, la déco et la Provence où ils vivent avec leurs 2 filles de 3 et 5 ans. En janvier, la classe d'une de ses filles ferment pour cause de covid. Quelques jours après, la 2e se retrouve à la maison aussi… Télétravail, baby-sitter, l'impression de tourner en rond… Aurélie décide… qu'il est temps de faire l'école à la maison buissonnière et toute la famille s'envole pour l'Égypte. Dans cet extrait, Aurélie nous raconte Louxor. Je vous souhaite une belle écoute
EXTRAIT E71 Aurélie est une voyageuse créative entrepreneuse, qui partage sa vie avec un Irlandais, donc elle a tendance à parler franglais. Elle aime les voyages, les beaux hôtels, la déco et la Provence où ils vivent avec leurs 2 filles de 3 et 5 ans. En janvier, la classe d'une de ses filles ferment pour cause de covid. Quelques jours après, la 2e se retrouve à la maison aussi… Télétravail, baby-sitter, l'impression de tourner en rond… Aurélie décide… qu'il est temps de faire l'école à la maison buissonnière et toute la famille s'envole pour l'Égypte. Dans cet extrait, Aurélie nous emmène au Caire. Je vous souhaite une belle écoute
EXTRAIT E71 Aurélie est une voyageuse créative entrepreneuse, qui partage sa vie avec un Irlandais, donc elle a tendance à parler franglais. Elle aime les voyages, les beaux hôtels, la déco et la Provence où ils vivent avec leurs 2 filles de 3 et 5 ans. En janvier, la classe d'une de ses filles ferment pour cause de covid. Quelques jours après, la 2e se retrouve à la maison aussi… Télétravail, baby-sitter, l'impression de tourner en rond… Aurélie décide… qu'il est temps de faire l'école à la maison buissonnière et toute la famille s'envole pour l'Égypte. Dans cet extrait, Aurélie présente la voyageuse qu'elle est. Je vous souhaite une belle écoute
EXTRAIT E71 Aurélie est une voyageuse créative entrepreneuse, qui partage sa vie avec un Irlandais, donc elle a tendance à parler franglais. Elle aime les voyages, les beaux hôtels, la déco et la Provence où ils vivent avec leurs 2 filles de 3 et 5 ans. En janvier, la classe d'une de ses filles ferment pour cause de covid. Quelques jours après, la 2e se retrouve à la maison aussi… Télétravail, baby-sitter, l'impression de tourner en rond… Aurélie décide… qu'il est temps de faire l'école à la maison buissonnière et toute la famille s'envole pour l'Égypte. Dans cet extrait, Aurélie nous raconte comment elle a organisé son voyage. Je vous souhaite une belle écoute