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Ce mercredi 1er octobre, toutes les nouvelles lignes qui se sont ajoutées entre le salaire brut et le salaire net dans une fiche de paie, l'intention de Sébastien Lecornu de baisser la CSG pour redonner du pouvoir d'achat aux Français, ainsi que la baisse de la productivité européenne, ont été abordées par Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, Gilles Raveaud, maître de conférence à l'Institut d'Etudes Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Thomas Grjebine, responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" au CEPII, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 1er octobre, la baisse de productivité en Europe, la fuite des cerveaux en France qui coûte un milliard d'euros par an, et le shutdown aux États-Unis, ont été abordés par Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, Gilles Raveaud, maître de conférence à l'Institut d'Etudes Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Thomas Grjebine, responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" au CEPII, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 1er octobre, Raphaël Legendre a reçu Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, Gilles Raveaud, maître de conférence à l'Institut d'Etudes Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Thomas Grjebine, responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" au CEPII, dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 16 septembre, l'attaque de Sébastien Lecornu vis-à-vis des privilèges des ministres, les lignes rouges de la CPME liées au budget 2026, et la taxe Zucman, ont été abordés par Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens, Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, et Thomas Grjebine, responsable du programme Macroéconomique et finance internationales au CEPII, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 16 septembre, les dernières prévisions de croissance de la Banque de France, la feuille de route pour l'Europe, et l'économie chinoise qui est dans le rouge, ont été abordées par Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens, Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, et Thomas Grjebine, responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" au CEPII, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 16 septembre, Raphaël Legendre a reçu Olivier Babeau, président de l'Institut Sapiens, Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, et Thomas Grjebine, responsable du programme macroéconomique et finance internationales au CEPII dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'invité de Stéphane Pedrazzi dirige le Centre d'études prospectives et d'informations internationales, et à ce titre, il a livré son analyse de l'accord sur les tarifs douaniers entre les Etats-Unis et l'UE. Il approuve l'analyse d'Ursula von den Leyen, la présidente de la Commission européenne : sans accord, ça aurait été le chaos. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
À une semaine d'un vote de confiance plus que périlleux, le Premier ministre François Bayrou croit toujours en ses chances de rester à Matignon. Il prend les Français à partie et évoque le destin de la France pour défendre son plan de 44 milliards d'euros d'économies. Si le sort du Premier ministre semble scellé, le problème politique comme économique reste le même : la France a besoin d'un budget. Parlons-en avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI, Thomas Grjebine, économiste au CEPII et Emmanuel Rivière, politologue et consultant en stratégies d'opinion.
Ce mardi 26 août, Raphaël Legendre a reçu Thomas Grjebine, responsable du programme Macroéconomie et finance internationales au CEPII, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg, et Jean-Marc Daniel, éditorialiste BFM Business, dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 26 août, le limogeage de Lisa Cook par Donald Trump et l'indépendance des banques centrales ont été abordés par Thomas Grjebine, responsable du programme Macroéconomie et finance internationales au CEPII, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg, et Jean-Marc Daniel, éditorialiste BFM Business, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 26 août, la conférence de presse donnée lundi par François Bayrou pour défendre le plan économique de son gouvernement, ainsi que les inquiétudes soulevées après son discours, notamment l'instabilité politique et le risque de crise financière, ont été abordées par Thomas Grjebine, responsable du programme Macroéconomie et finance internationales au CEPII, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg, et Jean-Marc Daniel, éditorialiste BFM Business, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Bienvenue dans le 98ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine :Slovénie x IsraëlInterdiction des exportations d'armes vers Israël – une décision symbolique mais forte. Pierre-Edouard StérinQuand un milliardaire appelle à faire “plus de bébés de souche européenne” – on déconstruit la rhétorique raciale à la Mein Kampf.“Vieille et noire”Racisme ordinaire dans les mails RH en Belgique – on parle des discriminations systémiques invisibles.L'image de la honte : Soldats israéliens posant avec des jouets d'enfants tués – le cynisme photographié.Déconstruction des mythes racistes 2025"La délinquance vient des étrangers" On démonte les stats avec l'INSEE, le CEPII et les faits : 82 % des mis en cause sont Français.Meyer Habib perd les pédalesSuite à la reconnaissance de la Palestine par plusieurs pays, l'ami d'Israël crie à l'invasion islamiste…
Kịch bản bất thường khi đồng tiền Mỹ mất giá trong lúc tình hình thế giới bất ổn hơn bao giờ hết. Phải chăng đô la không còn là « tài sản an toàn nhất » ? Câu hỏi được đặt ra một phần do trung bình cứ ba tháng một lần, gánh nợ của chính quyền liên bang lại tăng thêm 1.000 tỷ đô la. Nhờ là nền kinh tế số 1 thế giới và quy chế đặc biệt của đồng đô la, công trái phiếu bộ Tài Chính phát hành vẫn dễ dàng có người mua. Tình trạng này sẽ còn kéo dài được bao lâu khi mà giới tài chính ngân hàng, các nhà nghiên cứu cũng như các doanh nghiệp và giới đầu tư bắt đầu hoài nghi về tiềm năng tăng trưởng của Hoa Kỳ và chiến lược phát triển kinh tế bị coi là « mù mờ » của tổng thống Trump ? Thế giới vẫn xem nợ của Mỹ là một sản phẩm tài chính an toàn ? Mỹ không chỉ là nền kinh tế lớn nhất mà còn là quốc gia mang nợ nhiều nhất trên hành tinh. Trong một vài ngày nữa tổng nợ công của Hoa Kỳ sẽ đụng ngưỡng 37.000 tỷ đô la. Nợ của Mỹ như vậy lớn gấp 9 lần so với GDP Đức, nền kinh tế số 1 trong Liên Hiệp Châu Âu. Hôm nay 17/06/2025 là một ngày quan trọng đối với Washington do bộ Tài Chính Mỹ phát hành thêm 118 tỷ đô la công trái phiếu đủ loại (với thời hạn 3-10 và 30 năm). Câu hỏi đặt ra là chuyện gì sẽ xảy ra nếu như các ngân hàng trung ương nước ngoài, các định chế tài chính tư nhân của Mỹ và ngoại quốc « chê » hay « ngại » mua thêm vào nợ của Hoa Kỳ ? Một số dự báo e rằng, lãi suất tín dụng dài hạn 10 và 30 năm Mỹ phải đi vay có nguy cơ lại « vượt quá ngưỡng tâm lý » 5 %. Mới chỉ với lãi suất tín dụng 4 % mà theo thẩm định của Văn Phòng trực thuộc Hạ Viện lo về ngân sách, trong tài khóa 2025 chính phủ Liên Bang sẽ phải dành ra 952 tỷ đô la để trả tiền lãi cho các chủ nợ. Số tiền này như vậy lớn hơn cả « ngân sách của bên bộ Quốc Phòng ». Donald Trump, « mối đe dọa lớn nhất » đối với kinh tế Hoa Kỳ ? Có ít nhất ba yếu tố báo trước Mỹ sẽ phải đi vay tín dụng với lãi suất cao hơn : Thứ nhất, từ 2019 Mỹ đã phải đi vay với lãi suất càng lúc càng cao, nhưng từ khi trở lại Nhà Trắng hôm 20/01/2025 tổng thống Trump như đang « nhấn ga » mạnh hơn nữa để lao vào một bức tường. Chính sách thuế đối ứng và chiến tranh thương mại của Washington có nguy cơ đánh thẳng vào tăng tưởng của Hoa Kỳ. Lo ngại thứ hai là gần đến hạn định 90 ngày Donald Trump (tức là ngày 09/07/2025) để cho thế giới để đàm phán hòng tránh được những mức thuế « trên trời » từ 10 đến 50 % phụ trội mà Mỹ áp đặt. Nhưng đã gần đến cột mốc 09/07/2025 mà đến nay mới chỉ có 1 nước duy nhất là Anh Quốc chính thức đạt được đồng thuận để chỉ bị phạt 10 % thuế hải quan khi xuất khẩu sang Mỹ. Một số quốc gia khác như Việt Nam, Nhật Bản thì mới chỉ « gần sắp đạt đến đích ». Hàn Quốc với một chính quyền mới của tổng thống Lee Jae Myung « cần có thời gian để nắm vững hồ sơ ». Indonesia thì sáng 17/06/2025 vừa tuyên bố « không cần thiết điều phái đoàn trở lại Washington để tiếp tục đàm phán vì Jakarta đã cố gắng hết sức mình. Quả bóng giờ đây ở trên sân chơi của Mỹ » … Với Trung Quốc chưa thể nói là Bắc Kinh và Washington đã buông vũ khí sau hai vòng đàm phán ở Genève và Luân Đôn. Thêm 2.400 tỷ đô la nợ trong 10 năm Lý do thứ ba khiến nhiều nhà đầu tư thận trọng với Hoa Kỳ chính là dự luật ngân sách Big and Beautiful Bill Act mà tổng thống Trump coi là công cụ hiệu quả để đem lại « hào quang cho nước Mỹ ». Nếu được Quốc Hội Lưỡng Viện thông qua, đạo luật này sẽ đào sâu thêm nữa 2.400 tỷ đô la nợ của chính phủ liên bang trong 10 năm sắp tới. Làm thế nào giải thích núi nợ đã xấp xỉ 37.000 tỷ đô la của Mỹ ? Phải chăng đó là một yếu tố đang làm suy yếu đồng đô la ? RFI mời chuyên gia Thomas Grjebine, Trung Tâm Nghiên Cứu về Triển Vọng Kinh Tế và Thông Tin Quốc Tế của Pháp – CEPII trả lời các câu hỏi này. Trước hết Thomas Grjebine nhấn mạnh nhiều đời tổng thống Hoa Kỳ đều ỷ lại vào sức mạnh và đặc quyền Washington có được nhờ đồng đô la : « Nợ công của Mỹ tăng mạnh trong nhiều năm do các chính quyền liên tiếp vừa mạnh tay tăng các khoản chi tiêu, vừa có những chương trình quy mô để giảm thuế - đặc biệt là dưới nhiệm kỳ đầu của ông Donald Trump. Quả thực là trong một thời gian dài Washington không xem nợ nần chồng chất là một vấn đề bởi vì Hoa Kỳ có đồng đô la, nên vẫn có thể đi vay với lãi suất không quá đắt. Trong những tuần lễ gần đây chúng ta thấy tình hình thêm căng : Mỹ đi vay tín dụng với lãi suất cao hơn - có nghĩa là Mỹ khó huy động vốn hơn và qua đó, chi phí phải thanh toán cho các chủ nợ sẽ nặng hơn. Trước mắt hiện tượng này chưa tác động đến các hộ gia đình Mỹ. Nhưng điều đó cũng có nghĩa là trong tương lai xa hơn và đến một lúc nào đó chính quyền liên bang phải tăng thuế để tiếp tục trả nợ ». Đô la không còn là một phương tiện dự trữ an toàn ? Có điều từ đầu 2025 đến nay, đô la Mỹ mất giá 9 % so với các đơn vị tiền tệ khác như đồng euro hay franc của Thụy Sĩ, bảng Anh và Yen Nhật Bản… Phải chăng đây là dấu hiệu đô la không còn là một « tài sản an toàn » vì nợ Mỹ càng lúc càng tăng nhanh và có ngy cơ « vượt ngoài tầm kiểm soát » ? Khi đó, nền kinh tế số 1 thế giới càng khó đi vay ? Thomas Grjebine, trước mắt loại trử kịch bản Mỹ khan hiếm tiền mặt. « Cần nói rõ là chưa có chuyện Hoa Kỳ gặp khó khăn khi cần đi vay tín dụng, Mỹ cũng không lâm vào hoàn cảnh thiếu hụt thanh khoản và chúng ta hoàn toàn không đứng trước khủng hoảng về nợ nông như điều từng xảy ra với Hy Lạp hồi 2011. Hiện tại chúng ta mới ghi nhận hiện tượng lãi suất tín dụng tăng lên cao và sẽ đè nặng thêm nữa lên các khoản chi phí trong ngân sách của chính quyền liên bang. Nhưng còn phải kể đến vai trò của Ngân Hàng Trung Ương Mỹ : Federal Reserve có thể can thiệp bằng cánh ồ ạt mua vào các công trái phiếu mà bên bộ Tài Chính phát hành và qua đó làm hạ nhiệt tình hình. Kết luận ở đây là Hoa Kỳ không bị khủng hoảng về nợ công đe dọa »… Thái độ thận trọng : đô la sẽ tiếp tục mất giá Thomas Grjebin giải thích thêm : « Các nhà đầu tư tiếp tục mua vào nợ của Mỹ bởi Hoa Kỳ vẫn là thị trường lớn nhất, năng động nhất và phát hành nhiều công trái phiếu nhất. Nếu muốn đầu tư vào công trái phiếu, thì không có giải pháp nào để thay thế cho công trái Hoa Kỳ : Đức cũng phát hành công trái nhưng không thấm vào đâu. Hơn nữa Mỹ có đồng đô la… » Đây là « đơn vị tiền tệ quốc tế thực thụ duy nhất » của thế giới. Hiện tại có một khối lượng khoảng 1.300 tỷ đô la lưu hành ở mọi nơi, ngoài lãnh thổ Hoa Kỳ… Trên nguyên tắc, trước mọi biến động về địa chính trị, nhu cầu mua vào đô la được đẩy lên cao. Đô la tăng giá. Lần này, cho đến cuối tuần trước thế giới phải đối mặt với nhiều bất ổn như xung đột Israel và Palestine tại dải Gaza, và một cuộc chiến đã kéo dài là chiến tranh Ukraina… vậy mà đồng đô la đã liên tục trượt giá. Các ngân hàng lớn của Hoa Kỳ có vẻ không mấy lạc quan. Morgan Stanley chẳng hạn e rằng « từ nay đến giữa 2026 đô la có thể sẽ còn rơi mạnh hơn nữa, mất giá thêm 10 % so với thời điểm hiện tại ». Goldman Sachs cũng đánh giá tương tự và thậm chí khuyên các thân chủ nên tích trữ đồng yen và euro hơn là đô la. Về phần nhà nghiên cứu Thomas Grjebine của trung tâm Pháp CEPII, anh nói đến một hiện tượng « chưa từng có » : « Đây là hiện tượng khá mới mẻ bởi vì từ trước đến nay mỗi lần xảy ra khủng hoảng thì thông thường đô la tăng giá. Những mối lo ngại liên quan đến thị trường tài chính hay về sức tăng trưởng của các nền kinh tế trên thế giới, thì phản ứng là mọi người đua nhau tích trữ đồng đô la hay mua vào công trái phiếu của Hoa Kỳ. Tức là đơn vị tiền tệ của Mỹ sẽ tăng giá. Nhưng lần này thì không. Từ nhiều tháng qua, đô la trượt giá vào lúc mà tăng trưởng toàn cầu bị đe dọa và tình hình thế giới bấp bênh hơn bao giờ hết (....) Có chiều hướng là đô la sẽ tiếp tục mất giá trong nhiều tháng bởi vì môi trường hiện tại không ổn định do có nhiều rủi ro : Chúng ta chưa biết chiến tranh thương mại sẽ đi về đâu. Donald Trump có tiếp tục đẩy cuộc chiến này lên một mức độ cao hơn nữa hay không. Thế nhưng cầm chắc là thâm hụt ngân sách của Mỹ sẽ còn tăng thêm nữa. Hiện có nhiều nghi vấn về dự luật tài chính tổng thống Trump đang ấp ủ là dự luật Big and Beautiful Act Bill. Những ngờ vực về tăng trưởng của Hoa Kỳ cũng có nguy cơ kéo tỷ giá của đô la xuống thấp ». Một nhà tài chính trên báo kinh tế Les Echos hôm 03/06/2026 kết luận « đô la cũng như công trái phiếu của Hoa Kỳ vốn được xem là những sản phẩm tài chính an toàn bậc nhất đang bị rớt đài ».
Antoine Bouët, directeur du CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) est l'invité de Charles Bonnaire Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Enquanto o mundo assimila a ampliação generalizada de tarifas de importação dos Estados Unidos, economistas se questionam se a aceleração do protecionismo americano em 2025 será o evento o histórico que marcará o fim da globalização tal como conhecemos desde os anos 1990. Com o recuo dos americanos, protagonistas e propulsores do livre mercado, abre-se um período de incertezas sobre os rumos do comércio internacional e o modelo econômico que poderá emergir. Lúcia Müzell, da RFI em ParisNo dia 2 de abril, o presidente dos Estados Unidos, Donald Trump, anunciou a adoção de taxas de pelo menos 10% sobre uma longa lista de produtos vindos de praticamente todos os países do globo. A China é o alvo número 1, chegando, após o anúncio de novas tarifas, a 104%, à frente dos 26% aplicados sobre as importações da Índia, 20% à União Europeia ou 10% ao Brasil. Para Vincent Vicard, professor de Economia Internacional na Universidade de Paris 1 Panthéon-Sorbonne e diretor-adjunto do Centro de Estudos Prospectivos e Informações Internacionais (CEPII), a retraída americana no livre comércio representa o "choque mais importante da história da globalização", como jamais visto desde o período entre guerras. “Ainda faltam muitos aspectos a serem esclarecidos sobre qual vai ser a amplitude deste choque, mas ele é muito mais abrangente do que foram as medidas do primeiro mandato de Trump. Lembremos que as importações americanas correspondem a 13% de todo o comércio mundial”, disse.“Estamos diante de um questionamento profundo das regras do comércio internacional, uma vez que Trump introduziu discriminações entre os países – o que contraria totalmente as regras do comércio internacional e da Organização Mundial do Comércio”, afirma Vicard.Entraves à globalização desde o BrexitApesar de ser um business man, Trump não parece se importar com o impacto negativo da sua guerra comercial sobre mercados financeiros e os investimentos, mergulhados na instabilidade desde a sua volta ao poder.Laurence Nardon, diretora do programa Américas do Instituto Francês de Relações Internacionais (Ifri), avalia que o presidente americano moldou à sua maneira o fim da globalização, um processo iniciado já no seu primeiro mandato e continuado por Joe Biden – e do qual o Brexit, no Reino Unido, também foi um marco importante.“A virada que Trump acelera agora de forma brutal e excessiva está em curso desde 2015. As pessoas, os eleitores dos países ocidentais, cansaram da globalização dos anos 1990. Na realidade, isso começou com a grande crise financeira de 2008: ela fez muitas pessoas tomarem consciência de que a globalização não estava funcionando para elas, principalmente na classe média”, explica a pesquisadora.“Essa percepção nos levou ao Brexit e à primeira eleição de Trump. Hoje estamos vivendo a confirmação de um grande movimento de volta atrás da globalização”, constata a autora de "Géopolitique de la puissance américaine" ("Geopolítica da potência americana", em tradução livre).O componente ideológico de Trump acrescenta uma grande incerteza sobre este processo, salienta Vincent Vicard. O presidente defende a retirada dos Estados Unidos da cena internacional para se concentrar exclusivamente no povo americano – o que pode significar, por exemplo, cortar o apoio logístico americano que garante a segurança de grande parte do transporte de mercadorias ao redor do planeta.Futuro do livre comércioQual o futuro da globalização sem o seu maior promotor? O pesquisador do CEPII afirma que a maioria dos países do globo apoia a continuidade do sistema de livre mercado, mesmo que muitos endossem as críticas sobre o peso que a China adquiriu no comércio. “Os outros países vão poder continuar no mesmo sistema, apesar da virada protecionista americana? O risco hoje é de uma escalada comercial no conflito, em relação aos Estados Unidos, mas também ao resto do mundo, porque teremos reorientações do comércio em meio a um choque violento, que vão criar tensões”, adverte Vicard.Outra fonte de incertezas é o impacto da guerra tarifária sobre a própria economia americana. A alta da inflação é inevitável, uma recessão é dada como provável e os efeitos positivos das medidas protecionistas levarão anos a aparecer, numa combinação que pode fazer ruir o apoio interno ao presidente. “Ele tem o apoio, na sua coalizão, dos chamados libertários da tecnologia, como Elon Musk, e republicanos tradicionais que são liberais, no sentido econômico do termo, e que não concordam nem um pouco com o que o presidente está fazendo”, indica Nardon. “Eles querem continuar fazendo negócios, importar, exportar. A maioria está calada neste momento, mas acho que ainda terão o que falar.”
durée : 00:38:04 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - On pensait que le grand ennemi de l'Europe était à l'est, mais c'est de l'autre côté de l'Atlantique que se trouve le danger. Les annonces formulées par Donald Trump de nouvelles taxes douanières ont eu l'effet d'une déflagration dans les économies mondiales. L'Union européenne peut-elle répliquer ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Arancha Gonzalez Laya Doyenne de l'École des Affaires Internationales à Sciences Po, ancienne Ministre des Affaires Étrangères espagnole; Thomas Grjebine Économiste au CEPII (centre de recherche et d'expertise sur l'économie mondiale), travaille sur les effets de la fiscalité et sur les cycles immobiliers.
durée : 02:29:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Arancha Gonzalez Laya Doyenne de l'École des Affaires Internationales à Sciences Po, ancienne Ministre des Affaires Étrangères espagnole; Thomas Grjebine Économiste au CEPII (centre de recherche et d'expertise sur l'économie mondiale), travaille sur les effets de la fiscalité et sur les cycles immobiliers.; Patrice Geoffron Professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine, directeur de l'équipe Energie Climat.; Ahmet Insel Editeur, journaliste et politologue turc
durée : 00:58:55 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - À revers des discours politiques, les acteurs économiques soutiennent une politique migratoire volontariste qui permette de palier aux tensions de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs et de stimuler l'innovation et la croissance. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Emmanuelle Auriol Économiste, professeure à la Toulouse School of Economics; Ekrame Boubtane Maîtresse de conférences habilitées à diriger des recherches, chercheuse associée à l'Ecole d'Economie de Paris; Jérôme Valette Economiste au CEPII, spécialiste des questions migratoires.
durée : 00:57:55 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme lors de son premier mandat, Donald Trump a imposé de nouveaux droits de douane, notamment en taxant de 25 % l'acier et l'aluminium en provenance de l'Union européenne. Face aux attaques commerciales menée par les États-Unis, l'Europe des 27 riposte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Vincent Vicard Économiste et adjoint au directeur au CEPII, responsable du programme analyse du commerce international; Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris; Emmanuelle Perez Tisserant Historienne des États-Unis, enseignante-chercheuse à Toulouse 2 et initiatrice du mouvement “Stand up for science"
Chính sách bảo hộ của chính quyền Trump, khiêu chiến với gần như toàn cầu, liệu có đe dọa vị thế của một đơn vị tiền tế quốc tế mà đồng đô la đã chinh phục được từ 80 năm qua? Theo giáo sư Jérôme Héricourt, đại học Evry-Paris Saclay, trước mắt, kể cả đồng euro hay nhân dân tệ, chưa một đơn vị tiền tệ nào sẵn sàng đảm nhiệm vai trò ngoại tê dự trữ cho thế giới. Ngay từ đầu nhiệm kỳ 2, tổng thống Trump liên tục dùng thuế hải quan để uy hiếp các đối thủ và đối tác thương mại. Trung Quốc, Canada và Mêhicô là ba mục tiêu đầu tiên đã bị nhắm tới. Liên Hiệp Châu Âu, Brazil là những nạn nhân tiếp theo trong danh sách đen của Nhà Trắng.Trên nguyên tắc, đến ngày 01/04/2025, các cơ quan của chính phủ liên bang, các bộ phải đệ trình lên tổng thống « kết quả điều tra về các mối quan hệ và hiệp định thương mại của Hoa Kỳ với phần còn lại trên thế giới ». Đây là cơ sở để chính quyền Washington áp dụng chính sách thương mại « chính xác và hiệu quả ». Mỹ cần thu hẹp thâm thủng mậu dịch đã lên tới gần 1.000 tỷ đô la năm ngoái.Nhiều lý do để quốc tế xa lánh đô laTổng thống Trump đã khẳng định « thuế quan » là từ ngữ đẹp nhất trong tự điển và xem đây là vũ khí lợi hại nhất để đánh gục kẻ thù, là công cụ đàm phán hiệu quả nhất để giải quyết mọi vấn đề, kể cả những hồ sơ về địa chính trị hay quân sự. Quan điểm này có khuynh hướng khiến cộng đồng quốc tế « xa lánh đô la ».Thứ nhất là tấm gương của Nga. Do tổng thống Vladimir Putin đưa quân xâm chiếm Ukraina từ 2022, hàng trăm tỷ đô la dự trữ ngoại tệ của Nga bằng đô la ở hải ngoại bị phong tỏa. Trao đổi mậu dịch với Nga bằng đô la đã trở nên vô cùng khó khăn.Lý do thứ hai: chính nhờ đô la là một đơn vị dự tiền tệ dự trữ quốc tế mà Hoa Kỳ có nhiều lợi thế và cả quyền « sinh sát » trong tay. Thí dụ như hồi 2018, trong nhiệm kỳ đầu, tổng thống Trump rút Mỹ ra khỏi hiệp định hạt nhân Iran, tái lập các biện pháp trừng phạt Teheran và cấm tất cả những ai giao thương với Iran làm ăn với Mỹ. Lập tức các tập đoàn của châu Âu vừa bắt đầu hợp tác trở lại với Iran vội vã rút khỏi quốc gia Hồi Giáo này vì biết rằng Washington có thể áp dụng nguyên tắc « ngoài lãnh thổ » cho phép tư pháp Hoa Kỳ truy tố bất kỳ một doanh nghiệp nào trên thế giới không tuân thủ luật pháp của Hoa Kỳ, trong đó có việc sử dụng đô la. Cũng chính vì thế mà lãnh đạo điện Kremlin năm ngoái đã lên án Hoa Kỳ « sử dụng đô la như một vũ khí quân sự ».TT Putin : "Đô la là một vũ khí quân sự của Mỹ"Lý do thứ ba là ngày càng có nhiều tiếng nói trong hàng ngũ các nền kinh tế đang trỗi dậy phản đối thế bá chủ của đô la trên trường quốc tế, đứng đầu là Trung Quốc. Mùa thu năm 2024, trước bầu cử tổng thống Hoa Kỳ, khối BRICS ( gồm 5 nước thành viên ban đầu là Brazil, Nga, Trung Quốc, Ấn Độ và Nam Phi và nay đã chính thức kết nạp thêm nhiều thành viên mới) « nghiêm túc nghiên cứu khả năng phi đô la hóa ».Mỹ không thể mất quyền sinh sát nhờ đô laLập tức ứng viên tổng thống Cộng Hòa Donald Trump đòi « áp thuế quan 100 % nhắm vào những quốc gia nào dám tách rời khỏi đồng đô la ».Trên thực tế, từ nhiệm kỳ trước của ông Trump và những năm dưới thời chính quyền Biden, Nga, Trung Quốc bắt đầu đi tìm những « giải pháp thay thế đồng đô la » trong các giao dịch song phương với các bạn hàng quốc tế. Ả Rập Xê Út chẳng hạn đã cam kết mở rộng cac khoản giao dịch với Bắc Kinh bằng đồng nhân dân tệ khi xuất khẩu năng lượng cho Trung Quốc.Nguy cơ bất ổn tài chính Ngoài yếu tố căng thằng về địa chính trị, viễn cảnh chính sách thương mại của Donald Trump gây bất ổn cho toàn cầu cũng khiến một phần của thế giới thận trọng hơn với đồng đô la Mỹ.Trả lời RFI Việt ngữ, giáo sư Jérôme Héricourt, thuộc đại học Evry-Paris Saclay, cố vấn khoa học trung tâm nghiên cứu Pháp CEPII, phân tích : « Donald Trump nhậm chức hôm 20/01/2025 trong sự hứng khởi. Mọi người chờ đợi chính quyền mới sẽ giảm thuế, tạo lực đẩy cho các công ty của Mỹ. Hoa Kỳ đứng trước nhiều hứa hẹn tươi sáng về kinh tế. Nhờ vậy, chỉ số chứng khoán đã tăng mạnh, đồng đô la lên giá. Đặc biệt là khi so sánh với Liên Hiệp Châu Âu thì viễn cảnh của khối 27 nước thành viên có nhiều dấu hiệu lo ngại : tăng trưởng đình đốn, xung đột Ukraina ngay sát cạnh kéo dài… Thế rồi ở Nhà Trắng, ông Trump loan báo một loạt các đòn thuế quan, kèm theo đó là sắc lệnh trục xuất người nhập cư bất hợp pháp. Cả hai biện pháp này có khuynh hướng đẩy lạm phát ở Hoa Kỳ lên cao. Giới tài chính dự trù Mỹ bị lạm phát và trong trường hợp đó, Ngân Hàng Trung Ương sẽ phải tăng lãi suất chỉ đạo. Hậu quả kèm theo là đô la lại càng có giá hơn nữa so với ngoại tệ khác.Thực tế cho thấy là từ gần hai tháng qua, chính quyền Trump tuyên chiến với hết nước này đến nước khác để rồi lại tạm ngưng áp dụng các biện pháp mạnh tay đó trong một vài tuần… Những tuyên bố gần như hàng ngày của lãnh đạo Nhà Trắng về thuế quan gây bất ổn cho thương mại toàn cầu và ảnh hưởng trực tiếp đến kinh tế Mỹ. Chỉ số S&P500 trượt giá hơn 5 %. Donald Trump đổi ý như chong chóng và chính sách của ông rất khó lường. Đó là điều giới đầu tư chứng khoán tối kỵ. Thị trường tài chính cũng như đô la mất giá. Đô la mất giá so với đồng euro của châu Âu chẳng hạnChi nhánh của Cục Dự Trữ Liên Bang Hoa Kỳ ở Atlanta vừa hạ dự báo tăng trưởng cho quý 1 năm 2025 và thậm chí chờ đợi là GDP của Hoa Kỳ trong ba tháng đầu năm bị sụt giảm. Đây là một sự điều chỉnh quá đột ngột vì cách nay không lâu, cũng định chế này dự báo GDP của Mỹ trong quý 1 tăng hơn 2 %. Hai yếu tố giải thích cho sự thay đổi nói trên : cán cân thương mại của Hoa Kỳ trong thời gian qua bị thâm hụt nặng hơn, tiêu thụ nội địa sụt giảm. Một chính sách kinh tế bất định cộng thêm với các chỉ số không mấy khả quan về tình trạng kinh tế của Hoa Kỳ khiến đô la bị mất giá. Trong khi đó thì châu Âu lại có những thông báo chuẩn bị ồ ạt đầu tư thêm hàng trăm tỷ euro để tái vũ trang… ».Cơ hội lớn cho nhân dân tệ của Trung Quốc ?Chính sách thuế quan của Washington liệu có thể làm suy yếu uy tín của đồng đô la và qua đó tăng thêm cơ hội cho đồng nhân dân tệ của Trung Quốc trở thành một đơn vị dự trữ của thế giới hay không ?Chuyên gia về tiền tệ đại học Evry-Paris Saclay Jérôme Héricourt trả lời là không: « Phi đô la hóa đơn giản là khi vị trí của đồng đô la trong hệ thống kinh tế, tài chính quốc tế bị thu hẹp lại. Đô la hiện tại là đơn vị tiền tệ quốc tế và đã chinh phục được vị trí này từ sau Thế Chiến Thứ Hai nhờ Hoa Kỳ trở thành nền kinh tế số 1 toàn cầu. Hiện tại đô la Mỹ thống lĩnh kinh tế, thương mại và tài chính trên thế giới. Nếu bị mất ưu thế này, đồng tiền của Mỹ sẽ không còn là một phương tiện dự trữ giá trị, không còn là đơn vị thanh toán phổ biến nhất trong các hoạt động giao thương quốc tế. Trở lại câu hỏi, chính sách của Donald Trump có khiến mọi người xa lánh đô la, và liệu rằng một đơn vị tiền tệ nào khác có thể soán ngôi của đồng tiền Mỹ hay không ? Tôi cho là trong ngắn hạn, câu trả lời là không. Chỉ cần nhìn vào cấc thống kê về kinh tế vĩ mô trong hai thập niên đầu thế kỷ 21, chúng ta thấy ngay vị thế áp đảo của đô la. Tại Châu Mỹ, 87 % giao thương được thanh toán bằng đô la ; tỷ lệ này là 75 % tại khu vực Châu Á -Thái Bình Dương và là 80 % tại phần còn lại trên thế giới. Riêng Liên Âu nhờ có đồng euro nên 2/3 giao thương của châu lục này được thành toán bằng đồng tiên chung châu Âu. Trong lĩnh vực ngân hàng, 60 % các khoản tín dụng được cấp bằng đô la và khi mà một quốc gia nào đó phat hành công trái phiếu bằng ngoại tệ, thì 70 % là công trái phiếu được phát hành bằng đô la. Cần nói thêm là 88 % các khoản giao dịch ngoại tệ sử dụng đô la. Cho tới nay, đông tiền Mỹ chiếm 58 % dự trữ ngoại tệ trên toàn cầu ».Cơ hội lớn cho nhân dân tệ của Trung Quốc ?Giáo sư Héricourt không tin đây là cơ hội để đồng tiền Trung Quốc thay thế vai trò của đô la : « Thành thử câu hỏi đặt ra là trong hoàn cảnh đó, liệu có đơn vị tiền tệ nào đủ sức cạnh tranh để thay thế đồng đô la ? Thử hỏi hiện tại có đơn vị tiền tệ nào hội đủ các điều kiện của một đồng tiền quốc tế, có nghĩa vừa là một phương tiện trao đổi được chấp nhận rộng rãi trong các khoản giao dịch quốc tế, vừa là một thước đo để tính toán giá trị của hàng hóa- dịch vụ, vừa là một phương tiện dự trữ giá trị. Đồng tiền chung châu Âu được sử dụng từ 25 năm nay vẫn không đủ sức đảm nhiệm vai trò này – euro thành công trên nhiều phương diện khác, nhưng để trở thành một đồng tiền quốc tế như đô la thì không. Chúng ta có thể nghĩ đến đồng nhân dân tệ Trung Quốc hay không ? Cũng có thể, bởi vì Trung Quốc hiện nay là một cường quốc kinh tế của thế giới. Dù vậy đồng tiền của Trung Quốc không phải là một phương tiện được trao đổi tự do trên trường quốc tế. Bắc Kinh muốn kiểm soát các luồng vốn thanh toán bằng nhân dân tệ. Ngày nào mà Trung Quốc còn chưa sẵn sàng để đồng tiền quốc gia được tự do trao đổi trên trường quốc tế, thì chưa thể nói là đồng nhân dân tệ sẽ lấp vào chỗ trống của đô la. Tôi không tin là Trung Quốc sẽ chóng thay đổi để nhân dân tệ được sử dụng như một phương tiện thanh toán trong các hoạt động thương mại, tài chính… Trong ngắn hạn tôi không tin đồng tiền Trung Quốc là một đối thủ có thể cạnh tranh với đô la Mỹ ». Với hơn một chục nhà tỷ phú Mỹ đang cố vấn cho Nhà Trắng trên hồ sơ kinh tế hoặc trực tiếp tham gia nội các Donald Trump (bản thân tổng thống Hoa Kỳ cũng là một nhà tỷ phú dù đã 6 lần suýt phá sản), khó có thể tin rằng Washington dễ chấp nhận để mất đi các lợi thế của đô la trên bàn cờ quốc tế cả về mặt tài chính lẫn thương mại.Không có đồng đô la, Mỹ không thể nào có thể ngồi trên một núi nợ công 36.000 tỷ đô la mà gần ¼ là do các chủ nợ ngoại quốc nắm giữ. Không có đô la, Hoa Kỳ cũng sẽ không thể giữ được ổn định tài chính, tiếp tục thống trị hệ thống tiền tệ quốc tế.
durée : 00:59:29 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Les menaces et les atermoiements de l'administration américaine concernant les droits de douane obligent les États partenaires et les entreprises à modifier leurs stratégies. Le "de-risking" devient urgent pour sécuriser leurs approvisionnements et leurs débouchés. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Elvire Fabry Chercheuse senior sur la géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors; Antoine Bouët Directeur du CEPII, professeur de science économique à l'université de Bordeaux; Yves-Marie Rault Chodankar Maître de conférence en géographie de développement à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Les ministres des Finances du G20, à l'exception de celui des États-Unis, sont réunis jusqu'à demain jeudi (27 février 2025) au Cap. « L'érosion du multilatéralisme pose une menace à la croissance et à la stabilité mondiales », a d'emblée prévenu le président sud-africain Cyril Ramaphosa. En menaçant de droits de douane ses partenaires traditionnels, l'administration Trump bouleverse le commerce de la planète. Quelles sont les conséquences du protectionnisme XXL mené par le président américain ? Comment relancer les échanges tout en évitant les dérives ? Pour en débattre : - Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, autrice du livre Géopolitique de l'économie (Eyrolles, 2021) - Pauline Wibaux, économiste au CEPII au sein du programme analyse du commerce international - Nicolas Roux, membre du CA d'Attac, enseignant en commerce international à l'Université Jean Moulin Lyon 3.
Les ministres des Finances du G20, à l'exception de celui des États-Unis, sont réunis jusqu'à demain jeudi (27 février 2025) au Cap. « L'érosion du multilatéralisme pose une menace à la croissance et à la stabilité mondiales », a d'emblée prévenu le président sud-africain Cyril Ramaphosa. En menaçant de droits de douane ses partenaires traditionnels, l'administration Trump bouleverse le commerce de la planète. Quelles sont les conséquences du protectionnisme XXL mené par le président américain ? Comment relancer les échanges tout en évitant les dérives ? Pour en débattre : - Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, autrice du livre Géopolitique de l'économie (Eyrolles, 2021) - Pauline Wibaux, économiste au CEPII au sein du programme analyse du commerce international - Nicolas Roux, membre du CA d'Attac, enseignant en commerce international à l'Université Jean Moulin Lyon 3.
C'est une réunion sous forme de nouveau monde qui se tient ce lundi 17 février 2025 à Paris. Convoquée en urgence par le président français Emmanuel Macron, elle rassemblera plusieurs dirigeants de pays clés européens. L'enjeu n'est autre que l'avenir de la sécurité du vieux continent, après que les États-Unis de Donald Trump ont clairement laissé entendre qu'ils ne souhaitaient pas des 27 à la table des négociations sur la fin de la guerre en Ukraine. La relation transatlantique est-elle morte ? L'Europe peut-elle s'affranchir des États-Unis ? Quels seront les marchés de demain ? Pour en débattre Jean-Baptiste Velut, professeur à l'Université Sorbonne-Nouvelle à Paris, spécialiste de la politique commerciale américaine et co-fondateur de l'Observatoire de la politique extérieure américaine (OPEXAM)Elvire Fabry, chercheuse senior sur la géopolitique du commerce à l'Institut Jacques DelorsVincent Vicard, économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), responsable du programme analyse du commerce international, auteur du livre Faut-il réindustrialiser la France ? éditions PUF
C'est une réunion sous forme de nouveau monde qui se tient ce lundi 17 février 2025 à Paris. Convoquée en urgence par le président français Emmanuel Macron, elle rassemblera plusieurs dirigeants de pays clés européens. L'enjeu n'est autre que l'avenir de la sécurité du vieux continent, après que les États-Unis de Donald Trump ont clairement laissé entendre qu'ils ne souhaitaient pas des 27 à la table des négociations sur la fin de la guerre en Ukraine. La relation transatlantique est-elle morte ? L'Europe peut-elle s'affranchir des États-Unis ? Quels seront les marchés de demain ? Pour en débattre Jean-Baptiste Velut, professeur à l'Université Sorbonne-Nouvelle à Paris, spécialiste de la politique commerciale américaine et co-fondateur de l'Observatoire de la politique extérieure américaine (OPEXAM)Elvire Fabry, chercheuse senior sur la géopolitique du commerce à l'Institut Jacques DelorsVincent Vicard, économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII), responsable du programme analyse du commerce international, auteur du livre Faut-il réindustrialiser la France ? éditions PUF
Le bilan 2024 de l'immigration en France a été publié ce mardi (4 février 2025) dans un contexte de tension suite aux déclarations du Premier ministre François Bayrou sur un « sentiment de submersion migratoire ». Le nombre de titres de séjours délivrés est en hausse mais celui des expulsions l'est également. Les immigrés représentent environ 7% de la population française. Quelle est la part d'immigration économique dans ces chiffres ? Quelles seront les conséquences du durcissement politique annoncé ? Pour en débattre :- Jean Christophe Dumont, chef de la division Migration de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)- Christophe Bertossi, sociologue et politiste (HDR), directeur de l'Institut pour la Démocratie (ldem), chercheur à l'Institut Convergences Migrations - Lionel Ragot, professeur d'Économie à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense, conseiller scientifique au Centre d'études prospectives et d'informations internationales CEPII. À lire aussiFrance: le détail de la circulaire Retailleau qui durcit les conditions de régularisation des sans-papiers À écouter aussiFrance: une jeune fille originaire du Burkina Faso arrêtée dans son collège pour être expulsée
Le bilan 2024 de l'immigration en France a été publié ce mardi (4 février 2025) dans un contexte de tension suite aux déclarations du Premier ministre François Bayrou sur un « sentiment de submersion migratoire ». Le nombre de titres de séjours délivrés est en hausse mais celui des expulsions l'est également. Les immigrés représentent environ 7% de la population française. Quelle est la part d'immigration économique dans ces chiffres ? Quelles seront les conséquences du durcissement politique annoncé ? Pour en débattre :- Jean Christophe Dumont, chef de la division Migration de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)- Christophe Bertossi, sociologue et politiste (HDR), directeur de l'Institut pour la Démocratie (ldem), chercheur à l'Institut Convergences Migrations - Lionel Ragot, professeur d'Économie à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense, conseiller scientifique au Centre d'études prospectives et d'informations internationales CEPII. À lire aussiFrance: le détail de la circulaire Retailleau qui durcit les conditions de régularisation des sans-papiers À écouter aussiFrance: une jeune fille originaire du Burkina Faso arrêtée dans son collège pour être expulsée
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Nejma Brahim qui rentre de Californie ; suivi d'une table-ronde consacrée au risque de guerre commerciale que le retour de Donald Trump fait peser sur l'Union européenne. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Nejma Brahim Journaliste à Médiapart; Nicole Gnesotto Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors, Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers; Vincent Vicard Economiste au CEPII, responsable du programme analyse du commerce international
durée : 00:37:10 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À peine investi, Donald Trump agite déjà le spectre d'une augmentation des droits de douane sur les marchandises en provenance de nombreux pays. Si l'usage de la menace de guerre commerciale comme levier de pression ne surprend pas, elle force les Européens à s'organiser. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Nicole Gnesotto Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors, Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers; Vincent Vicard Economiste au CEPII, responsable du programme analyse du commerce international; Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
durée : 02:31:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En novembre 2000, la superpuissance américaine est interrogée à l'aube d'une nouvelle ère. Experts français et américains débattent des défis politiques, économiques et militaires des États-Unis entre isolationnisme et expansionnisme. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Denis Lacorne Politiste, directeur de recherche au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po. Auteur notamment de Les Frontières de la tolérance, Gallimard, 2016.; Pierre Melandri Historien, professeur émérite des universités à Sciences Po; Hervé Coutau-Bégarie; Michel Aglietta Professeur émérite à l'université Paris-Ouest et conseiller scientifique au CEPII et à France Stratégie. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques.; Antony Blinken Ancien secrétaire d'état adjoint des Etats-Unis pendant la présidence Obama; Stanley Hoffmann Professeur de sciences politiques à Harvard
durée : 00:05:19 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Désormais quasiment élu à la Maison-Blanche, Donald Trump a promis l'enfer commercial à la Chine, ce qui pourrait compromettre la croissance européenne. Sur la lancée de Joe Biden, Kamala Harris avait misé sur un protectionnisme plus ciblé. - invités : Antoine Bouët Directeur du CEPII, professeur de science économique à l'université de Bordeaux; Sarah Guillou Économiste à l'OFCE
durée : 00:58:51 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Alors que le gouvernement promet 60 milliards d'économie, la pérennité des aides à l'industrie est remise en question : combien coûtent-elles et avec quelle efficacité ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Sarah Guillou Économiste à l'OFCE; Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; Vincent Vicard Economiste au CEPII, responsable du programme analyse du commerce international
durée : 00:38:01 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Julie Gacon - Alors que le mot d'ordre est à la réindustrialisation, les défaillances d'entreprise se multiplient en France, à l'instar de Caddie ou Duralex. Décarbonation, création d'emplois, concurrence internationale, les défis à relever pour les industries sont nombreux. - invités : Vincent Vicard Economiste au CEPII, responsable du programme analyse du commerce international
durée : 00:36:19 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Quentin Lafay - Croissance à la traîne, inflation sans fin, salaires qui stagnent et dette qui se creuse : l'économie française est en berne. D'aucun diraient même : l'économie décroche. Par rapport aux États Unis, notamment, mais aussi en comparaison aux partenaires européens. - invités : Stéphanie Villers Economiste, conseillère du cabinet PwC France; Antoine Bouët Directeur du CEPII, professeur de science économique à l'université de Bordeaux
durée : 00:59:27 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Le président chinois devrait se rendre en France début mai pour le soixantième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre Paris et Pékin. Peut-on le convaincre de prendre ses distances vis-à-vis de Vladimir Poutine ? Quels bénéfices espérer sur le plan bilatéral ? - invités : Agatha Kratz Rédactrice en chef de China Analysis, spécialiste de l'économie chinoise; Stéphanie Balme Directrice du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI), spécialiste de la Chine et référente liberté académique.; François Chimits Économiste au sein du think tank allemand Mercator Institute on China Studies et au centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII); Marc Julienne Directeur du Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (IFRI)
durée : 00:08:40 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Soumis à l'approbation des sénateurs, l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union Européenne est appliqué pour l'essentiel depuis 2017. Après des années de recul, le bilan économique est plutôt positif pour la France, malgré l'appréhension notamment des agriculteurs qu'il s'agit de ménager. - invités : Antoine Bouët Directeur du CEPII, professeur de science économique à l'université de Bordeaux
Samedi 2 mars, Emmanuel Lechypre a reçu Michel Aglietta, économiste, conseiller scientifique au CEPII, auteur de "Pour une écologie politique", aux éditions brochée, Serge Guérin, sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement, auteur de "Et si les vieux aussi sauvaient la planète ?" aux éditions Michalon, Christian Chavagneux, journaliste chez Alternatives économiques, Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, et Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, dans l'émission la librairie de l'éco sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
À quelques heures des annonces promises par le Premier ministre Gabriel Attal pour calmer la colère des agriculteurs, leur mobilisation reste très forte à travers toute la France. Parmi leurs griefs récurrents figurent les dégâts engendrés par la concurrence étrangère, « déloyale » selon les manifestants. Vrai ou faux ? Dans le sud de la France, des camions étrangers chargés de produits alimentaires ont été vidés sur la route nationale 7 ce jeudi 25 janvier, par des agriculteurs en colère. Dans cette France qui s'est longtemps enorgueillie d'être le grenier de l'Europe, le tiers de l'alimentation est désormais importé. Le commerce international est perçu comme une calamité par les agriculteurs les plus en difficulté. Comme les éleveurs bovins, en perte de vitesse depuis dix ans.Le mouvement a démarré dans le sud-ouest, parmi des éleveurs actuellement aux prises avec une nouvelle avanie, une épizootie. La production française de fruits et légumes est également en chute libre. Une baisse compensée par des importations toujours plus importantes. Même scénario dans la filière avicole. Un poulet sur deux provient de l'étranger. La France pourrait même devenir importatrice nette de lait dans les prochaines années.ConcurrenceLes premiers concurrents des Français sont européens, polonais, allemands ou espagnols, parce qu'ils sont plus compétitifs. En cette période d'inflation, le consommateur français, qu'il soit un ménage modeste ou une entreprise de restauration collective, privilégie le prix sur la qualité ou le made in France. Les normes sanitaires et environnementales sont partout les mêmes en Europe, rappelle l'économiste Sandrine Levasseur, spécialisée dans les questions européennes. Parler d'une concurrence déloyale sur ce terrain est excessif.Les nouveaux fournisseurs de la France ont surtout un modèle économique différent, souligne l'économiste. Un modèle plus intégré, plus productiviste. Comme la ferme à 1 000 vaches très répandue dans le nord de l'Europe et rejetée en France. La libéralisation du commerce agricole européen a aussi fragilisé certaines filières en favorisant l'hyperspécialisation. Par exemple, la France exporte des veaux en Italie ou en Espagne et importe du bœuf d'Europe du Nord. « Au début des années 2000, un kilo de bœuf consommé en Europe contenait 200 grammes de viande importée, c'est aujourd'hui le double », relève Sandrine Levasseur. Une hérésie pour l'environnement et une organisation impitoyable pour les maillons faibles.Accords de libre-échangeLes paysans français ont aussi le sentiment qu'ils sont sacrifiés dans les accords de libre-échange. Des accords qui facilitent, par exemple, l'entrée du poulet bas de gamme en provenance du Brésil. Mais qui sont aussi bénéfiques pour d'autres filières, pour les céréaliers qui exportent du blé au Maghreb. Les producteurs de vins et de fromages exportent davantage au Canada dans le cadre de l'Accord économique et commercial global (Ceta), indique la spécialiste du commerce Charlotte Emlinger. C'est aussi dans le cadre d'un accord de libre-échange que sont importés les indispensables tourteaux de soja pour nourrir les élevages de volaille ou de porc.Et les barrières demeurent : l'Europe est encore l'un des marchés agricoles les mieux protégés. Quant aux normes environnementales exigées par l'Union européenne, elles surenchérissent les prix sur la production bas de gamme, mais elles sont aussi un facteur de compétitivité. Les produits européens sont recherchés sur le marché mondial pour leur qualité, signale l'économiste du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII). Un argument inaudible parmi ces agriculteurs en crise, qui voient surtout leurs revenus et leur production s'effondrer et leur métier disparaître.
durée : 00:05:41 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - L'UE vient d'adopter son douzième paquet de sanctions à l'encontre de la Russie. Individus, entités financières, mais aussi commerce font l'objet de restrictions et d'embargo, pour quel effet ? - invités : Carl Grekou Economiste au CEPII
NOUVEAU - Abonnez-vous à Nouvelles Écoutes + pour profiter du catalogue Nouvelles Écoutes en intégralité et en avant premières, sans publicité. Vous aurez accès à des enquêtes, documentaires, séries et fictions exclusives passionnantes, comme « Au Nom du fils », « Roulette russe à Béziers », ou encore « Oussama Le Magnifique ».
durée : 00:43:48 - Le Temps du débat d'été - par : François Saltiel - Ce matin s'est ouvert le sommet à propos de l'accord de libre-échange entre l'UE et le MERCOSUR. A l'heure du dérèglement climatique, un accord de libre-échange peut-il être équitable ? Et si oui, quel rôle l'UE souhaite-elle jouer sur la scène internationale ? - invités : Éléonore Caroit Députée des Français établis hors de France (2ème circonscription); Maxime Combes Économiste et membre d'Attac France, engagé dans les mobilisations citoyennes autour des grands enjeux environnementaux et énergétiques nationaux et mondiaux; Antoine Bouët Directeur du CEPII, professeur de science économique à l'université de Bordeaux
C dans l'air du 23 juin : Réformes : et maintenant Macron vise le monde ! LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Thomas GRJEBINE - Économiste au CEPII, Responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" Lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qu'il a organisé jeudi et vendredi à Paris, Emmanuel Macron a plaidé pour "un choc de financement public" afin d'aider les pays les plus vulnérables à faire face au changement climatique. L'argent, le nerf de la guerre… mais où trouver les fonds ? Devant un parterre de cinquante chefs d'États et des responsables d'organisations internationales, le président de la République a appelé à la "mobilisation générale" pour mettre en place des taxations internationales sur les transactions financières, les billets d'avion et le transport maritime. En France, "nous sommes numéro deux au niveau mondial en termes de niveaux" de prélèvements obligatoires. Et pourtant nous avons une taxe sur les compagnies aériennes, nous avons une taxe sur les transactions financières (TTF). Nous avons mis en œuvre les deux", a-t-il affirmé. « Aidez-nous à aller chercher tous les pays qui aujourd'hui n'ont pas de TTF et qui aujourd'hui n'ont pas de taxation sur les billets d'avion. Aidez-nous à mobiliser à l'Organisation maritime internationale en juillet pour qu'il y ait une taxation internationale", a lancé le chef de l'État. "La taxation internationale dans un seul pays, ça ne marche pas", a-t-il ajouté, juste avant la clôture du sommet. Emmanuel Macron n'a également pas totalement exclu de plaider pour un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au niveau mondial pour financer la lutte contre le changement climatique, après l'avoir largement supprimé en France. "J'ai supprimé une partie de l'ISF en France parce qu'on était quasiment les seuls à le faire", a-t-il expliqué. Faut-il donc un "ISF climatique mondial"? "Je pense qu'il faut une taxation internationale qui finance cela", a éludé Emmanuel Macron alors que le débat sur un ISF vert pour financer la transition écologique est relancé dans l'hexagone. Proposé dans le rapport de l'économiste Jean Pisani-Ferry, mandaté par la Première ministre Elisabeth Borne, afin de financer la transition écologique, l'idée est défendue par la Nupes mais aussi par des personnalités à droite. Ainsi l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a pris position ces derniers jours pour un ISF vert, arguant que les plus riches "doivent montrer l'exemple". "Il faut accepter que ceux qui ont plus fassent davantage, et que chacun contribue à la mesure de ses capacités", a-t-il insisté. Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a de son côté jugé que le débat avait été "trop vite" évacué par le gouvernement. Dès le lendemain de la publication du rapport Pisani-Ferry, le ministre de l'Économie et N.2 du gouvernement avait fermé le ban en affirmant que pour financer les investissements nécessaires à la transition écologique, les impôts et l'endettement n'étaient "pas de bonnes options". Selon des propos rapportés par Le Figaro, Emmanuel Macron avait ensuite évoqué le sujet en Conseil des ministres pour mieux le dénoncer, estimant qu'il fallait "éviter le piège à la con de la fiscalité des plus riches." Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, l'ISF a été supprimé et remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en 2018. Depuis les économistes et analystes politiques sont partagés sur l'impact de cette mesure - certains y voient un outil de lutte contre l'exil fiscal et pointent l'exemple de la Norvège qui vient de voir une trentaine de milliardaires quitter le pays après avoir augmenté ses impôts de 0,1%, tandis que d'autres fustigent une baisse importante des recettes fiscales, un creusement des inégalités sociales et rappellent l'exemple des Etats-Unis où une personne possédant la nationalité américaine doit payer des impôts sur ses revenus, où qu'elle soit sur la planète. Alors comment financer la lutte contre le réchauffement climatique ? Emmanuel Macron évoque un "consensus complet" pour "réformer en profondeur" le pacte financier mondial. Quel est-il ? Enfin où en est le projet "Singapour-sur-Tamise", défendu pendant de long mois par les partisans du Brexit, à savoir faire de Londres un paradis fiscal, faiblement réglementé, aux portes de l'Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 23 juin : Réformes : et maintenant Macron vise le monde ! LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Thomas GRJEBINE - Économiste au CEPII, Responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales"
durée : 00:59:04 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la Commission européenne s'apprête à publier une nouvelle doctrine stratégique vis-à-vis de la Chine, un pays membre pourrait se placer au centre de ces bouleversements géopolitiques : la première économie du continent, l'Allemagne. - invités : Marie Krpata Chercheuse à l'IFRI, au comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa); François Chimits économiste au sein du think tank allemand Mercator Institute on China Studies et au centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) ; Shahin Vallée Chercheur en économie l'institut allemand de politique étrangère, politique au Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP),; Philippe Le Corre Chercheur au Asia Society Policy Institute et professeur invité à l'ESSEC; Cyrille Bret maître de conférences à Sciences Po Paris et co-auteur du blog EurAsiaProspective.net.
durée : 00:58:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment la Chine s'est-elle développée entre interventionnisme et libéralisation ? Comment peut-elle aujourd'hui joindre forces privées et encadrement public strict ? - invités : François Chimits économiste au sein du think tank allemand Mercator Institute on China Studies et au centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) ; Jérôme Doyon Doctorant au CERI/SciencesPo. Rédacteur en chef de China Analysis.
durée : 00:59:39 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Recep Tayyip Erdogan, à la tête du pays depuis 20 ans, joue sa survie politique lors des élections présidentielle et législatives qui auront lieu en Turquie, le 14 mai prochain. Qu'attendre d'une éventuelle victoire de l'opposition ? Quel impact sur la politique extérieure du pays? - invités : Dorothée Schmid Chercheuse, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI; Gülçin Erdi Chargée de recherche CNRS en mobilité à l'IFEA; Deniz Unal Économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii); Marc Pierini Ancien ambassadeur de l'Union Européenne en Turquie, de 2006 à 2011, chercheur à Carnegie Europe à Bruxelles.; Evangelos Areteos Spécialiste de la Turquie à la Hellenic Foundation for European & Foreign Policy (ELIAMEP), la Fondation Hellénique pour la Politique Européenne et Etrangère.;
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - En un an, les prix auraient grimpé de plus de 60% en Turquie selon les chiffres officiels, 110% selon des indépendants. Alors que la croissance avait permis au président Erdogan de s'attirer les faveurs de larges pans de la population, les déboires économiques actuels pourraient signer sa chute. - invités : Deniz Unal Économiste au Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii); Ahmet Insel Professeur retraité de l'université de Galatasaray à Istanbul, éditeur; Işil Erdinc Enseignante chercheuse dans le département des sciences sociales et des sciences du travail de l'Université libre de Bruxelles
durée : 00:58:15 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Ralentie depuis la crise du Covid et impactée par la guerre en Ukraine et ses conséquences, l'économie mondiale va-t-elle redémarrer ? - invités : Pauline Wibaux économiste au CEPII; Sylvie Matelly Economiste et directrice adjointe de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS); Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)