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Selon le baromètre EY 2025, la France reste le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers. Mais derrière ce leadership affiché se cachent des signaux d'alerte. Moins de projets, tensions sur les coûts, et attentes fortes des entreprises en matière de stabilité et de simplification. Décryptage. Pour bien comprendre la position française, il faut d'abord élargir la focale à l'échelle européenne. En 2024, l'Europe a connu son plus faible niveau d'investissements directs étrangers (IDE) depuis neuf ans. Une contraction nette, causée par la faible croissance de la zone euro, la montée des tensions géopolitiques et l'essor des barrières commerciales. Pendant ce temps, les États-Unis poursuivent leur ascension. Leurs IDE y ont bondi de 20 %, portés par une croissance dynamique et une politique industrielle ambitieuse. En comparaison, les pays de l'Union européenne apparaissent fragilisés. Une France toujours en tête, mais sous pression La France reste pourtant en haut du podium européen pour la sixième année consécutive. Elle conserve ainsi son statut de pays le plus attractif du continent. Mais ce classement cache une réalité plus nuancée. Le nombre de projets d'investissements étrangers y a chuté de 14 % en un an. Résultat : moins de créations d'emplois et un essoufflement qui inquiète. Les raisons de cette baisse sont bien identifiées par les investisseurs : coût du travail trop élevé, prix de l'énergie dissuasif, complexité administrative, accès limité au foncier industriel, et manque de robotisation dans certaines filières. Autant de défis à relever pour redonner de l'élan à la dynamique économique. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?Des atouts solides… et des attentes tout aussi fortes Face à ces fragilités, la France peut heureusement compter sur de solides atouts. Elle possède un grand marché intérieur – 67 millions de consommateurs –, des pôles scientifiques reconnus, des universités de qualité, des infrastructures performantes, une main-d'œuvre qualifiée et une qualité de vie qui séduit. Certains secteurs restent particulièrement porteurs, comme l'intelligence artificielle, les énergies renouvelables ou encore l'agroalimentaire. À l'inverse, l'industrie – notamment la chimie et l'automobile – subit de plein fouet les pressions sur les coûts. Les investisseurs internationaux attendent aujourd'hui un rétablissement de la confiance, une stabilité politique et budgétaire renforcée, et un accompagnement plus clair des pouvoirs publics. La dissolution de l'Assemblée nationale il y a près d'un an a laissé des traces. Enfin, pour faire face à la concurrence américaine, les chefs d'entreprise appellent à une véritable stratégie industrielle européenne. Ils demandent davantage de coordination à l'échelle des 27, qu'il s'agisse de réglementation ou de soutien financier. L'objectif : éviter que l'Europe ne joue en ordre dispersé, et perde du terrain face aux géants mondiaux. À lire aussiBudget 2025: la France à la veille d'une crise d'ampleur?
SOLENOÏDE, émission de 'musiques imaginogènes' diffusée sur 30 radios dans le monde
Solénoïde (05.05.2025) - Il existe des contrées sonores qui n'apparaissent sur aucune carte. Des territoires discrets, faits de brume, de bois, de souffles, de fragments de silence et de mélodies en suspension. La 59e étape de la Grande Boucle s'ouvre comme un herbier sonore : chaque morceau y est une feuille rare, fragile, cueillie aux marges du réel. Cette semaine, Solénoïde déplie un territoire intérieur. Un hexagone imaginaire, traversé non par des autoroutes sonores, mais par des sentiers de traverse — sinueux, sensibles, sensoriels. Une France des limbes et de l'instinct, de l'expérimentation douce et des rituels lents. Ici, on n'écoute pas pour consommer. On écoute pour se perdre. Pour flotter. Laissez tomber la carte ! Suivez les éclats !
Aujourd'hui, Antoine Diers, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Tout en continuant à lutter contre le réchauffement climatique, il va falloir aussi apprendre à vivre avec. Et ce sont nos façons de travailler, d'habiter, de nous déplacer qui vont devoir évoluer. Avec :- Alexandre Boisson, expert en résilience territoriale, fondateur de SOS Maires, auteur du livre Face à l'effondrement, si j'étais maire ? éditions Le souffle d'or- Ilian Moundib, ingénieur en résilience climatique, membre du conseil scientifique de l'Institut Rousseau, auteur du livre Fake or not - S'adapter au changement climatique, éditions TanaDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31,8 % des 18-75 ans déclarent fumer quotidiennement ou occasionnellement en France. En Suède, le taux de tabagisme est d'environ 5 %, soit le plus faible d'Europe. Les sachets de nicotines y sont apparus comme un moyen de permettre au pays d'atteindre ce résultat. Norbert Neuvy, fondateur de la plateforme Nicotine World, nous explique si cet exemple est pertinent pour la France.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
durée : 00:39:04 - Questions du soir : le débat - par : Mattéo Caranta, Stéphanie Villeneuve - Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), débattues à l'Assemblée, divisent. Pensées pour lutter contre la pollution de l'air, elles sont accusées de pénaliser les plus modestes. Comment concilier santé publique, justice sociale et transition écologique ? - réalisation : François Richer - invités : Daphné Chamard-Teirlinck Responsable Transition écologique juste au Secours catholique ; Aziza Akhmouch Cheffe de la division Villes, Politiques urbaines, Développement durable à l'OCDE; Eric Michoux Député du groupe UDR (LR/RN)
durée : 00:39:04 - Questions du soir : le débat - par : Mattéo Caranta, Stéphanie Villeneuve - Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), débattues à l'Assemblée, divisent. Pensées pour lutter contre la pollution de l'air, elles sont accusées de pénaliser les plus modestes. Comment concilier santé publique, justice sociale et transition écologique ? - réalisation : François Richer - invités : Daphné Chamard-Teirlinck Responsable Transition écologique juste au Secours catholique ; Aziza Akhmouch Cheffe de la division Villes, Politiques urbaines, Développement durable à l'OCDE; Eric Michoux Député du groupe UDR (LR/RN)
durée : 00:37:04 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à un réchauffement prévu de +4°C d'ici 2100, la France lance son nouveau plan d'adaptation. Objectif : protéger les populations et transformer le pays pour affronter cette réalité. Mais les moyens alloués sont-ils suffisants pour faire face à cette trajectoire climatique ? - réalisation : François Richer - invités : Vivian Dépoues Responsable de la thématique "Adaptation au changement climatique" à l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE); Marine Braud Associée-fondatrice d'Alameda, une société de conseil aux entreprises en transition écologique, ex-conseillère écologie auprès de la Première ministre et du Président de la République
durée : 00:37:04 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Face à un réchauffement prévu de +4°C d'ici 2100, la France lance son nouveau plan d'adaptation. Objectif : protéger les populations et transformer le pays pour affronter cette réalité. Mais les moyens alloués sont-ils suffisants pour faire face à cette trajectoire climatique ? - réalisation : François Richer - invités : Vivian Dépoues Responsable de la thématique "Adaptation au changement climatique" à l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE); Marine Braud Associée-fondatrice d'Alameda, une société de conseil aux entreprises en transition écologique, ex-conseillère écologie auprès de la Première ministre et du Président de la République
Lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a présenté plusieurs mesures pour répondre à la crise du logement en France. Il prévoit de repenser la politique du logement, d'accélérer la construction en simplifiant les démarches, de relancer l'investissement locatif et l'accession à la propriété, et de soutenir les maires bâtisseurs. Il a également annoncé la construction de 15 000 logements étudiants par an sur trois ans, des initiatives pour le vieillissement à domicile, et la création d'un fonds spécial financé par la valorisation d'actifs immobiliers publics. Reste à voir si ces promesses se concrétiseront.
Lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a présenté plusieurs mesures pour répondre à la crise du logement en France. Il prévoit de repenser la politique du logement, d'accélérer la construction en simplifiant les démarches, de relancer l'investissement locatif et l'accession à la propriété, et de soutenir les maires bâtisseurs. Il a également annoncé la construction de 15 000 logements étudiants par an sur trois ans, des initiatives pour le vieillissement à domicile, et la création d'un fonds spécial financé par la valorisation d'actifs immobiliers publics. Reste à voir si ces promesses se concrétiseront.
durée : 00:37:39 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - La France vit un moment de crise. Le blocage politique inquiète, la situation économique fait peur, et le moral des Français est au plus bas. Mais qu'en est-il de la vision que les étrangers portent sur la France ? - réalisation : Colin Gruel - invités : Martina Meister Correspondante à Paris du quotidien allemand Die Welt.; Thomaïs Papaïoannou Journaliste, correspondante de la Télévision publique grecque, l'ERT; Steven L. Kaplan Historien
En 2012, Patrick Sébastien alertait sur la crise touchant la culture des moules en France, confrontée à une forte mortalité... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.
C'est le grand titre de Libération à Paris. « Aucune ville, aucun village, aucun quartier n'a été épargné par le cyclone qui a, il y a deux jours, tout emporté sur son passage. Les cocotiers, les arbres et les fleurs qui faisaient la beauté de l'île aux parfums sont tous tombés, laissant place à des carcasses de voitures, des poteaux électriques tordus, des toitures arrachées et des arbres qui bloquent routes et rues ».Et maintenant, le plus dur est à venir, pointe Libération : « les habitants savent que les prochains jours seront précaires. (…) Sans eau, sans électricité et avec des ressources alimentaires limitées, la population de Mayotte affronte désormais une autre épreuve : celle de la survie ».L'écho du drame a traversé l'Atlantique et le New York Times se penche sur le sort tragique de l'archipel : « des centaines de morts sont à craindre après le passage du cyclone Chido sur le département français de Mayotte », s'exclame le quotidien américain qui décrit des scènes de désolation : « à Pamanzi, où se trouvent de nombreux bâtiments administratifs de Mayotte, le bourdonnement des tronçonneuses emplit l'air, alors que les secouristes s'efforcent de dégager les arbres déracinés et les débris. Les médecins travaillent dans des centres de soins inondés. Des enfants dorment sur des matelas à l'extérieur de maisons éventrées. Des centaines de personnes font la queue, relate encore le New York Times, pour aller chercher de l'eau aux robinets publics qui ont été épargnés. Les commerçants gardent leurs boutiques fermées en raison des coupures d'électricité. Le cyclone a détruit des bidonvilles entiers, et les restes d'abris précaires en fer brut jonchent les rues ».Pas la même apocalypse pour tout le monde…« Mayotte a vécu l'apocalypse », s'exclame Le Soir à Bruxelles. « Des vents de plus de 200 km/h, plus de 100 000 personnes sans toit ni eau, des routes jonchées d'arbres couchés ou guillotinés, des tôles, des murs écroulés, des véhicules écrasés. L'apocalypse oui, mais qui n'est pas la même pour tout le monde, relève le quotidien belge. Dans certains quartiers résidentiels, les gens sont choqués, mais avec le sentiment, comme le dit cette mère de famille, “d'être privilégiée“ : “Notre maison n'a rien eu et nous sommes parmi les rares à avoir de l'électricité. Des voisins n'ont pas eu la même chance“. Les voisins ? Ce sont les habitants du bidonville d'à côté, souvent restés jusqu'au dernier moment chez eux, avant que leurs cases en tôle soient emportées, “chiffonnées comme du papier“, explique un habitant ».Et « il ne faut pas être grand clerc, poursuit Le Soir, un enfant comprendrait parfaitement que les plus pauvres, les précarisés, les sans-papiers et les réfugiés vont se prendre une double peine dans les années à venir : victimes en première ligne des aléas et des malchances de la vie, et victimes aussi en première ligne des effets du réchauffement climatique ».Un défi pour Paris« Mayotte, France du quart-monde », soupire Le Figaro à Paris. « Submersion migratoire, analphabétisme, criminalité, insalubrité, rivalités ethniques, risques sismiques et islamiques, exposition cyclonique et épidémique, services publics défaillants, pénuries d'eau et d'électricité… Ainsi vit la France, un lambeau de France au large des côtes de l'Afrique australe. Une France du quart-monde, une France parallèle, une France de la honte, s'indigne le journal. En dépit des millions d'euros injectés tous les ans là-bas pour financer le traitement social de l'extrême pauvreté, Mayotte n'a jamais réussi à s'en sortir. Et malgré les appels au secours répétés de ses élus, Mayotte n'a toujours suscité qu'une inquiétude passagère ».Alors, poursuit Le Figaro, « Mayotte dévastée est aujourd'hui un défi supplémentaire à relever pour le pouvoir exécutif d'un pays lui-même secoué par une grave crise sociale, identitaire, économique et politique. C'est un test pour le nouveau Premier ministre, toujours à la recherche d'un gouvernement ».Et Le Figaro de s'interroger : « à ce titre, la place de François Bayrou était-elle, ce lundi soir, auprès des élus du conseil municipal de sa ville de Pau ou avec le ministre de l'Intérieur démissionnaire, au cœur de l'archipel sinistré ? ».Enfin, cette remarque du quotidien L'Alsace : « si intervenir, dans l'urgence est un enjeu humanitaire, reconstruire à long terme et bâtir des fondations solides à la renaissance de Mayotte est indispensable. Une fois réparés les dégâts du cyclone, se posera, sur le fond, la question à long terme de l'avenir de Mayotte. Pour les Mahorais comme pour l'État ».
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la censure du gouvernement Barnier.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'instabilité politique, du sort quasiment scellé pour gouvernement de Michel Barnier et par conséquent de l'urgence pour Emmanuel Macron de trouver un nouveau Premier ministre.
Pour débuter l'émission de ce mardi 3 décembre 2024, les GG : Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Pomart, ex-policier du Raid, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent du sujet du jour : Une France de "nouveau" sans gouvernement... inquiétant ?
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Une France de nouveau sans gouvernement... inquiétant ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Au programme de ce nouveau numéro de « Et Maintenant ! » :-La censure du gouvernement Barnier est-elle imminente ? Une France sans budget, sans gouvernement et sans président ne semble plus être de l'ordre de l'inimaginable. Le Premier ministre a donné des gages au RN et à ses 124 députés pour qu'ils ne votent pas la censure en recevant notamment sur la hausse de la taxe sur le prix de l'électricité. -Faut-il abroger le délit d'apologie du terrorisme ? Une proposition de loi a été déposée en ce sens par le député de la France Insoumise Ugo Bernalicis, proposition qui a provoqué un tollé dans la classe politique.-L'affaire Boualem Sansal, le 16 novembre dernier, l'écrivain qui a récemment obtenu la nationalité française est arrêté à l'aéroport d'Alger, une arrestation confirmée la semaine dernière par l'agence publique d'Etat Algérie Presse Service. Depuis, Sansal, 75 ans encourt la réclusion à perpétuité, côté français cette affaire est prise très au sérieux par les autorités. - Hidalgo et Paris, c'est fini ! L'actuel maire de la capitale a annoncé cette semaine qu'elle ne sera pas candidate aux municipales de mars 2026. Pour lui succéder, Anne Hidalgo a choisi Rémi Féraud, sénateur socialiste de Paris et ancien maire du 10e arrondissement, il devra notamment affronter un autre socialiste, le député Emmanuel Grégoire qui a lui aussi lancé sa campagne cette semaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La France aura-t-elle un budget pour Noël ? Marine LE PEN menace plus que jamais de faire tomber le gouvernement en votant la censure avec la gauche… Alors Michel BARNIER passera-t-il les fêtes à Matignon ? Une France sans gouvernement et sans budget, ce scénario inédit dans notre histoire, plongerait-il le pays dans une crise sans précédent ? On en débat ce mardi 26 novembre avec : ▶︎ Anne DE GUIGNÉ Journaliste au Figaro▶︎ Mathieu SOUQUIÈRE Essayiste▶︎ Blanche LERIDON Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles, chargée d'enseignement à Sciences Po▶︎ Jean-Philippe TANGUY Député et Conseiller régional Rassemblement national de la Somme▶︎ Virginie CALMELS Ancienne vice-présidente déléguée des Républicains, cheffe d'entreprise▶︎Jonathan BOUCHET-PETERSEN Éditorialiste politique à Libération
durée : 00:08:34 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Ludovic et Zoran Boukherma, réalisateurs du film « Leurs enfants après eux » qui sort le 4 décembre au cinéma, sont les invités de Sonia Devillers.
durée : 00:08:34 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Ludovic et Zoran Boukherma, réalisateurs du film « Leurs enfants après eux » qui sort le 4 décembre au cinéma, sont les invités de Sonia Devillers.
Le projet de budget est examiné en séance par le Sénat ce lundi, avant de revenir à l'Assemblée Nationale autour du 18 décembre. Que pourrait-il se passer si la France ne votait pas son budget d'ici la fin de l'année ? Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 25 novembre 2024, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
François HéranMigrations et sociétésCollège de FranceAnnée 2024-2025Colonisation et migration01 - Religions et migrations : Actualité des migrations dans une France déchristianisée dite « judéo-chrétienne » ‒ Orientation générale du cours
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty, et Jean-Loup Bonnamy, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Frédéric Farah et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 02:30:06 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes / Jean-Michel Eymeri-Douzans, professeur de science politique / Sandra Hoibian, Jean-Laurent Cassely, Marie-Christine Tabet - réalisation : Félicie Faugère
23% des français estiment ne pas avoir de problèmes d'argent. C'est le niveau le plus élevé depuis douze ans. Globalement, le repli de l'inflation donne du répit aux français mais 20% d'entre eux continuent à être à découvert tous les mois. Deux France irréconciliables ?
23% des français estiment ne pas avoir de problèmes d'argent. C'est le niveau le plus élevé depuis douze ans. Globalement, le repli de l'inflation donne du répit aux français mais 20% d'entre eux continuent à être à découvert tous les mois. Deux France irréconciliables ?
"Plusieurs débats au coeur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Premier jour dans une France sans gouvernement Hollande va cumuler retraite et indemnités parlementaires L'Argentine fête son titre avec des chants racistes
«C'est une belle victoire de la démocratie. Elle vous appartient, à toutes et tous.» Ces mots, ce sont ceux de la secrétaire nationale des Écologistes – Europe Écologie Les Verts (EELV), Marine Tondelier, au soir du second tour des législatives françaises. C'est une victoire, pourrions-nous ajouter, d'une politique de désistements efficace et des appels répétés à battre les candidats du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Le message, émis clairement par la gauche, plus confusément par le centre et la droite, a donc été entendu.Si la gauche a crié victoire toute la soirée, et si la France se réveille soulagée après avoir éloigné le spectre du RN à Matignon, elle ne doit pas oublier la très forte progression en sièges et en voix de l'extrême droite. Elle doit se rappeler également du défi que représente la majorité relative de la gauche au palais Bourbon.Car une question se pose désormais: qui va gouverner, et comment? L'enjeu est capital: le personnel politique républicain a trois ans pour apaiser la colère sur laquelle prospèrent les extrêmes, trois ans pour éviter la victoire des populistes à la prochaine présidentielle.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Au revoir la France. Bye Bye Love. Pays finito. The End. Nous sommes au XVe siècle, après 1420 et le Traité de Troyes. Affamée, épuisée, livrée au pillage, rançonnée par les bandes armées, ravagée depuis plus d'un demi-siècle par les guerres et les épidémies, la France est sur le point de crever. Bye-Bye France. Pays finito. Ou pas loin. Tout le monde ou presque s'attend à une annexion pleine et entière sous peu. Surtout à partir du moment où la ville d'Orléans est, à son tour, assiégée en octobre 1428. Avant de mourir, le roi Charles VI, lui-même ravagé, et sa femme Isabelle de Bavière ont abjuré le « soi-disant dauphin », leur propre fils, Charles VII, qui se considère quand même comme roi mais qui ne règne plus sur grand-chose. Par dérision, Anglais et Bourguignons l'appellent désormais « le roi de Bourges ». Il n'a plus un kopeck et dépend du bon-vouloir de prêteurs pour financer la défense de ses derniers territoires. C'est à partir de ce siège, au milieu de cette misère, qu'apparaît Jeanne. Une femme très jeune au milieu d'un monde d'hommes très vieux. Une justicière contre l'oppression. Une personne courageuse au milieu d'un monde de lâches. Une enfant de génie au milieu d'un monde d'adultes stupides et prétentieux. Une visionnaire généreuse au milieu d'un monde de calculateurs méprisables. Une inspirée, autant dire une illuminée. Traitée de putain et de sorcière par les Anglais, d'hérétique par l'Église alliée à l'Université et abandonnée par le roi même du royaume qu'elle a sauvé. Jugée schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d'hérésie, errante en la foi, blasphématrice, brûlée puis récupérée ensuite pour la gloriole, béatifiée en 1909, canonisée en 1920 et désormais utilisée depuis un demi-siècle pour servir à un combat complètement étranger au sien. Ce n'est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Mais c'est la plus célèbre. Une vraie star. Et c'est la plus bouleversante. Aimable sans conditions, sans limites, comme on peut aimer L'Iliade, Jésus, les « Cathares » ou la poésie de François Villon. Jeanne, c'est la France qu'on peut aimer. La France du mépris des conventions et de la révolte contre l'oppression. La France des visionnaires et des poètes. La France de la justice. Une France qui, comme l'autre et contre l'autre, la France de la force, continuatrice de l'Empire, n'a jamais pris fin." Auteur : Pacôme Thiellement Réalisation : Mathias Enthoven, Ameyes Aït-Oufella Montage : Ameyes Aït-Oufella Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert Avec l'aide inestimable de l'historien Raphaël Carbonne.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Pour débuter l'émission de ce vendredi 5 juillet 2024, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Mourad Boudjellal, éditeur de bande dessinée, et Jean-Loup Bonnamy, philosophe, débattent du sujet du jour : J-2 avant une France ingouvernable ?
durée : 00:55:23 - Le Débat de midi - par : Paola Puerari - Selon un sondage de l'IFOP, 45% des personnes n'ayant pas obtenu le baccalauréat ont glissé un bulletin "Rassemblement national" lors du premier tour des élections législatives. Crise démocratique ou crise éducative : le niveau d'éducation est il devenu un déterminant central du vote ? - réalisé par : Gaetan Kolly
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Jérôme Marty et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que les négociations entre les partis de gauche et du centre sont en cours en ce moment pour empêcher le RN de décrocher une majorité absolue, ce qui étonne, c'est le calme des marchés financiers ! Sur le marché des changes, l'euro a grimpé ce lundi. Et sur le marché obligataire, la prime de risque demandée aux investisseurs pour prêter à la France a un peu diminué lundi. Au final, les marchés financiers sont restés très calmes car ils misent sur le fait que ni le RN ni le nouveau Front Populaire n'auront la majorité absolue. Ils font donc le pari d'un Parlement qui sera divisé et qui, donc mécaniquement, empêchera la mise en œuvre des mesures les plus radicales, que ce soit du RN ou du nouveau Front Populaire. Alors évidemment, un Parlement paralysé, ce n'est pas idéal, mais les investisseurs trouvent que c'est un moindre mal. Les investisseurs se disent que si le RN arrive aux portes du pouvoir, il n'aura pas les coudées franches et il devra renoncer à ses mesures budgétaires les plus folles, exactement comme Giorgia Meloni a dû le faire en Italie. Il y a donc un précédent ! Pour le moment, les marchés financiers ont décidé de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, mais c'est sans doute de courte durée. Au fur et à mesure des déclarations des uns et des autres, la Bourse risque de connaître quelques soubresauts. Une France effectivement ingouvernable n'est pas non plus un scénario durable pour les marchés financiers. Parier sur l'immobilisme alors que des réformes sont nécessaires n'est clairement pas une option à long terme. Et donc, si la paralysie se confirme, le risque est grand que la Bourse de Paris décroche par rapport aux autres places financières européennes, sans même évoquer la Bourse américaine. Mots-Clés : gauche, centre, Manon Aubry, ironie, élections législatives, scénario, déferlante, anti-business, impôts, Mélenchon, Rassemblement national, dépenses, dépensier, Allemagne, emprunteur, zone euro --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:55:45 - Le Débat de midi - par : Paola Puerari - Aujourd'hui, dans le débat de midi, on se demande si nous allons vers le risque d'une France ingouvernable ? Cohabitation avec l'extrême droite, absence de majorité, gouvernement de technique… Les scénarios restent ouverts à moins d'une semaine du second tour des élections législatives… - réalisé par : Gaetan Kolly
Même si elle est à l'autre bout du monde, l'état d'urgence contre le chaos sur l'île semble de plus en plus à proposMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour le deuxième jour de sa visite officielle en France, le président congolais Félix Tshisekedi s'est longuement entretenu hier avec son hôte Emmanuel Macron. Au centre des discussions : la situation dans l'est de la RDC avec la guerre contre le M23 soutenu par le Rwanda.« Félix Tshisekedi affirme avoir obtenu le soutien de la France », titre Le Quotidien à Kinshasa. Une avancée… Car « la dernière conférence de presse commune des deux chefs d'État, en mars 2023 à Kinshasa, avait laissé un goût amer aux autorités congolaises qui espéraient alors obtenir une condamnation ferme du Rwanda, rappelle Jeune Afrique. À l'époque, Emmanuel Macron s'était borné à condamner les “soutiens extérieurs“ des rebelles. Depuis, Paris a durci le ton, constate le site panafricain, au Conseil de sécurité de l'ONU, mais aussi via son ministère des Affaires étrangères qui, le 7 février dernier, a appelé le Rwanda à retirer ses troupes de l'est de la RDC. Emmanuel Macron n'avait, en revanche, jamais repris lui-même ces propos. » Hier, « au pupitre de l'Élysée, le président français a affirmé n'avoir “aucune difficulté à pointer les responsabilités. La France condamne fermement l'action de tous les groupes armés et particulièrement l'offensive du M23 qui doit se retirer des territoires qu'il occupe“, a-t-il expliqué, avant d'appeler le Rwanda à “cesser son soutien au M23“ et à “retirer ses troupes“. Emmanuel Macron, qui a échangé avec le président rwandais Paul Kagame le 23 avril, assure lui avoir directement formulé cette même demande. »En retour, pointe Le Monde Afrique, « Félix Tshisekedi a rendu un hommage appuyé au soutien français. Le président congolais a salué “l'engagement encore plus grand de la France aux côtés du peuple congolais“ pour trouver une issue au conflit qui ravage l'est de la RDC, avant de préciser qu'il ne “sera possible de discuter“ avec le Rwanda qu'une fois que son armée “aura quitté“ la RDC. »Des pressions mais pas de sanctions…La RDC a donc obtenu un soutien diplomatique clair et ferme de la part de la France à propos du Rwanda, mais Paris n'a pas évoqué de sanctions à l'égard de Kigali.C'est ce que remarque Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : « Emmanuel Macron a expliqué que l'Union européenne “continuerait à apporter des sanctions individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur le terrain“. Mais pas de sanctions contre l'État rwandais pour l'instant. Car le président français a un plan, précise Afrikarabia. Depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a annoncé que Félix Tshisekedi s'était engagé à “mettre fin aux agissements des FDLR“, ces rebelles hutus rwandais opposés au régime de Paul Kagame. Menace que brandit Kigali pour justifier, sans le dire, son intervention en RDC. Selon Emmanuel Macron, cette “avancée“ permettrait de convaincre Paul Kagame d'un retrait des soldats rwandais, “qui n'ont rien à faire sur le sol congolais“. Pour Paris, poursuit Afrikarabia, “un désarmement et un encadrement“ des FDLR, mais aussi des autres groupes armés locaux, permettrait donc un retrait de l'armée rwandaise du Nord-Kivu, puis, enfin, “le désarmement du M23 et un processus d'accompagnement, de démobilisation et de réinsertion“. Emmanuel Macron se fixe jusqu'à la fin de l'été pour que cette initiative porte ses fruits. »Paris coupe la poire en deux…Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, « la France soutient Tshisekedi, mais ménage Kagame. (…) Une France qui divise donc la poire en 2, estime le quotidien ouagalais : que chaque rébellion quitte le Nord-Kivu, et que le processus Désarmement-démobilisation et réinsertion se fasse. Paris soutient la RDC, mais se refuse à se fâcher avec le Rwanda, avec lequel elle bataille dur pour rétablir des relations. Bon à prendre, parait dire Tshisekedi, qui brandit pourtant une condition sine qua non : le départ du M23, comme tout préalable. »Enfin, hier, le président congolais a profité de son séjour à Paris pour rencontrer Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain… C'est ce que nous apprend le site Politico CD. Au centre des discussions : « la possibilité d'organiser le Trophée des champions 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, événement sportif majeur, qui pourrait voir le PSG champion de France jouer sur le sol congolais. La décision finale doit être prise cette semaine par le Conseil d'administration de la Ligue de football professionnel. »
L'émission 28 Minutes du 23/04/2024 Les haies peuvent-elle sauver nos campagnes ? "Un paysage qui n'est pas considéré, apprécié, admiré, aimé, ne peut pas bien se porter." Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français, soit environ 1,4 millions de kilomètres. Un mouvement qui s'est même accéléré ces dernières années. C'est à ces structures végétales souvent oubliées que l'essayiste Sonia Feertchak consacre son ouvrage : "Éloge de la haie - Pour un désordre végétal", aux éditions de Philosophie Magazine. Plus qu'un élément de décor, une clôture ou un écosystème, la haie reflète aussi notre besoin intime de "désordre végétal". Mais la haie a aussi une dimension politique : "ferments du capitalisme" pour Karl Marx, symbole de réappropriation dans les ZAD… Ces végétaux ont beaucoup à nous apprendre. Sonia Feertchak est notre invitée. Avec "La Fièvre", la France proche de la guerre civile : fiction ou réalité ? Une France au bord de la guerre civile ? C'est ce que dépeint "La Fièvre", la nouvelle série à succès du scénariste Eric Benzekri — aussi auteur de "Baron Noir". Suite à une altercation entre un entraîneur de football et un joueur noir — qui l'insulte de "sale toubab" — l'histoire prend un tournant apocalyptique, entre revendications identitaires, guerre de communication et propagation de la haine sur les réseaux sociaux. La série, écrite il y a trois ans, a devancé les émeutes en banlieue de juillet dernier ou le drame du bal de Crépol fin novembre, mais frappe par son réalisme, si bien que la Fondation Jean-Jaurès lui accorde une note d'analyse d'une centaine de pages sur ses "enseignements politiques". Au même moment, aux États-Unis, le film "Civil War" — montrant une Amérique à feu et à sang — est en tête du box-office. La fiction va-t-elle trop loin ? La France doit-elle prendre au sérieux le spectre d'une guerre civile ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 23 avril 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 Minutes du 23/04/2024 Avec "La Fièvre", la France proche de la guerre civile : fiction ou réalité ? Une France au bord de la guerre civile ? C'est ce que dépeint "La Fièvre", la nouvelle série à succès du scénariste Eric Benzekri — aussi auteur de "Baron Noir". Suite à une altercation entre un entraîneur de football et un joueur noir — qui l'insulte de "sale toubab" — l'histoire prend un tournant apocalyptique, entre revendications identitaires, guerre de communication et propagation de la haine sur les réseaux sociaux. La série, écrite il y a trois ans, a devancé les émeutes en banlieue de juillet dernier ou le drame du bal de Crépol fin novembre, mais frappe par son réalisme, si bien que la Fondation Jean-Jaurès lui accorde une note d'analyse d'une centaine de pages sur ses "enseignements politiques". Au même moment, aux États-Unis, le film "Civil War" — montrant une Amérique à feu et à sang — est en tête du box-office. La fiction va-t-elle trop loin ? La France doit-elle prendre au sérieux le spectre d'une guerre civile ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 23 avril 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Sécheresses, inondations, ouragans : les catastrophes naturelles sont de plus violentes. D'où cette question, pourra-t-on continuer à s'assurer dans un climat qui change ? Pour y répondre nous recevons Pascal Demurger, directeur général de la MAIF, une société d'assurance mutualiste qui compte plus de 4 millions de sociétaires en France, et co-président du mouvement impact France, un syndicat d'entreprises engagées. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 24 janvier 2024 - Agriculteurs : vers une France bloquée ? Partie de Haute-Garonne la semaine dernière, la mobilisation du monde agricole se repend et les blocages sur les axes routiers se multiplient ce mercredi. De Calais à Bordeaux, de Brest à Montélimar, les agriculteurs se font entendre et attendent les réponses rapides de l'exécutif. Lundi, le Premier ministre, avaient convié les Jeunes agriculteurs et la FNSEA, à Matignon. Dans la foulée, le ministre de l'Agriculture a promis des mesures dans les "prochains jours" et e président de la FNSEA a décidé de maintenir la pression, répétant : il n'y aura "pas de levée des actions" tant qu'il n'y aura pas de "décisions concrètes". "D'ici vendredi, près de 85 départements vont mener des actions" a-t-il expliqué également ce mercredi, n'excluant pas un durcissement du mouvement. Partout en France, la mobilisation se poursuit et la colère des agriculteurs monte d'un cran au lendemain du décès d'une éleveuse et de sa fille présentes sur un barrage routier dans l'Ariège. Hier, les Jeunes Agriculteurs ont démonté la barrière du péage de Saint-Avold (A4) alors qu'un TGV a été bloqué à Bordeaux. Ce mercredi, des agriculteurs entravent l'accès des camions au port de Calais, d'autres bonnets jaunes sur la tête ont déversé du lisier devant la préfecture d'Agen, alors que les barrages sont nombreux sur les routes et autoroutes du pays. Mais pour l'instant, il n'y aura "aucune évacuation des blocages par les forces de l'ordre" a déclaré le ministre de l'Intérieur. L'exécutif veut absolument éteindre la gronde des agriculteurs, redoutant un durcissement du mouvement voire une contagion à d'autres secteurs. Car dans le bâtiment et chez les marins pêcheurs, les professionnels voient rouge. Les seconds ont obtenu un répit de six mois sur la suppression de la détaxe sur le gazole non-routier (GNR). Mais la fin progressive de cet avantage fiscal jusqu'en 2030 risque de virer au casse-tête pour le gouvernement, déjà confronté au mécontentement de nombreux Français impactés par l'inflation et qui vont connaître une nouvelle hausse des tarifs de l'électricité le 1er février prochain. De quoi donner des sueurs froides à l'exécutif, qui garde en tête la révolte des "gilets jaunes" de l'hiver 2018. À l'époque, les rassemblements autour des ronds-points et les blocages avaient surpris toute la Macronie. Face à l'exacerbation du mouvement, le gouvernement avait dû mettre près de 20 milliards d'euros sur la table pour éteindre l'incendie. Six ans après cette contestation inédite, le nouveau gouvernement de Gabriel Attal doit faire face à sa première crise. Une situation que l'opposition entend bien exploiter à cinq mois des élections européennes et notamment le Rassemblement national. Donné en tête des intentions de vote dans les sondages, le RN s'empare du sujet et se porte au chevet des agriculteurs. Une stratégie qui s'est révélée payante aux Pays-Bas, avec l'explosion du vote populiste aux élections locales du printemps dernier et la victoire de l'extrême droite lors de législatives en fin d'année. Alors les bonnets jaunes, nouveaux gilets jaunes ? Quelles sont les raisons de la colère des agriculteurs ? Le mouvement peut-il s'étendre à d'autres secteurs ? Pourquoi les pêcheurs sont-ils mécontents ? NOS EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Frédéric DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales - Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société, France Télévisions - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
C'est un chantier digne de celui de l'après-guerre". Le Ministre de l'écologie Christophe Béchu veut nous préparer à une France qui va devoir s'adapter et vite pour que ses villes restent habitables à la fin du siècle. Bâtiments, routes... tout est à refaire. Dans ce nouveau "Focus", Virginie Garin rencontre des architectes, constructeurs, élus pour évoquer les enjeux et les solutions. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
durée : 00:28:42 - À voix nue - par : Alain Lewkowicz - Après les émeutes de l'été 2023, le constat d'Abdelkader Haroune est quelque peu amer. Comme si l'Etat profond était malade tant la méritocratie y a été confisquée. Une France de copains et de coquins ? - invités : Abdelkader Haroune Haut fonctionnaire, Commissaire principal de Roubaix, chef d'état-major de la sécurité publique du Pas-de-Calais.
durée : 00:36:19 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - 12 millions de Français fument chaque jour, un chiffre qui ne diminue plus. Pour multiplier ses chances d'arrêter sa consommation de tabac, le Mois sans Tabac propose, comme chaque Novembre depuis 8 ans, un panel d'aides et d'accompagnements.
Un geste aussi bref que commenté, sur tout le continent ! Le retour en liberté de l'ancien dictateur, au pouvoir en 2008 et 2009, n'aura duré que quelques heures : presque, ironise Wakat Séra, « comme si l'ex-chef de la junte (…) avait entrepris de faire une petite promenade de début de week-end hors de sa cellule. »En fait d'une balade champêtre, il s'agissait bel et bien d'une « tentative d'évasion, [d'un] enlèvement ou [d'un] coup d'Etat » : à ce stade, Le Pays au Burkina Faso a du mal à choisir entre ces trois options.Quoi qu'il en soit, l'initiative a fait long feu : très vite, raconte Le Djély, « l'un après l'autre, » Moussa Dadis Camara et 2 de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28-septembre, sont « revenus à la prison civile de Conakry. »Bref, une évasion « manifestement avortée », finalement « pas si bien préparée », note encore Le Djély, même s'il est difficile à ce stade de savoir ce qui a écourté les opérations : prise de conscience « que l'entreprise était vouée à l'échec » ou victoire des forces de l'ordre.Un évadé toujours en cavaleMême si Guinée 7 s'amuse que Moussa Dadis Camara, le colonel Thiegboro Camara et Blaise Gomou soient « de retour à la case prison », l'un des « co évadés » du groupe semble être toujours dans la nature : le colonel Claude Pivi, « dont le fils, précise Wakat Séra, serait le chef d'orchestre » de cette tentative.Le Pays croit même savoir que cet « ancien sous-officier radié des effectifs de l'armée » a « véritablement le profil de l'emploi », lui qui a été chassé des rangs de la grande muette pour avoir participé à un braquage, puis a été dans le viseur de la justice pour, précisément, « avoir planifié une première opération pour sortir son géniteur du cachot. »Tensions à Conakry L'inquiétude retombe difficilement ; d'autant plus que, insiste Le Pays, « Claude Pivi est toujours dans le cosmos », « introuvable » même selon les mots de Guinée Matin. Or, pour Le Pays, « aussi longtemps que les fugitifs n'auront pas été tous arrêtés », « la prudence doit rester de mise. » Dans ce contexte, Guinée 7 constate que les rues étaient particulièrement vides ce week-end à Conakry, avec des tirs d'armes à feu dans plusieurs quartiers.Un accès de prudence d'autant plus prudent que, s'inquiète Le Pays, « cette descente musclée sur la plus grande prison de Guinée révèle un système de sécurité lacunaire autour des sites sensibles. » Comment, en effet, renchérit Wakat Séra, comment des hommes armés ont-ils « pu arriver jusqu'à la Maison centrale, située dans l'un des endroits les mieux surveillés de Conakry, (…) presque au milieu de plusieurs postes militaires ? »Inquiétudes également au sommet de l'ÉtatPour Le Pays, le colonel Mamadi Doumbouya, actuel chef de la junte, ferait bien de « se faire du mouron » au même titre que la population. Car les quatre évadés, ou exfiltrés, de ce week-end, ont un point commun : ils sont « à la fois originaires de la même région et toujours populaires au sein de la troupe. » On peut donc facilement imaginer « des ralliements (…) qui pourraient déboucher sur des revendications » dont, pourquoi pas, le départ du chef des militaires au pouvoir.Une thèse imaginée aussi par Wakat Séra qui prédit donc déjà que les récents éléments pourraient « empêcher le colonel Mamadi Doumbouya d'avoir le sommeil tranquille. »Les journaux penchés sur la présidentielle à Madagascar…L'élection doit avoir lieu dans 10 jours, dans un pays « dans l'impasse » raconte Le Monde Afrique ; car « la tension est à son comble entre l'opposition et le président sortant » Andj Radzoel'n, et « le climat politique ne cesse de se dégrader » rappelle Jeune Afrique. Sur place, Midi Madagascar va même plus loin : « l'ambiance politique dans la capitale est explosive », assène le journal : après les affrontements, les invectives, « on craint [même] l'utilisation de mercenaires » par les deux camps.Dans ce décor général, le rôle d'un acteur est questionné : celui de la France. Une France qui a, « dès le début de la crise », eu à cœur de « ne pas se singulariser » pointe Le Monde. Sauf qu'au lieu de passer pour une mise en retrait salutaire, cette attitude est prise pour « un soutien qui ne dit pas son nom à l'égard du président sortant. » Alors, le quotidien s'interroge : « faut-il attendre que le sang coule dans les rues d'Antananarivo pour que les gouvernements étrangers sortent de leur réserve ? »
EXPERTS Pascal PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po - Auteur de « Le populisme » Nathalie SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » Astrid DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » - Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » Bernard VIVIER Directeur de l'Institut Supérieur du Travail - Spécialiste du dialogue social Après trois grandes journées de grève contre la réforme des retraites, les syndicats ont fait le choix d'organiser une manifestation ce samedi sans appeler à la grève. L'objectif est double : permettre que les personnes souhaitant se mobiliser puissent facilement rejoindre le cortège, mais également offrir la possibilité aux gens pour qui la grève coûterait trop cher de participer, eux aussi, à cette mobilisation dans la rue. Les trois premières journées d'action ont réuni entre 757 000 et 1,27 million de personnes selon les autorités, entre « près de deux millions » et « plus de 2,5 millions » selon l'intersyndicale. Pour l'heure, cela n'a pas infléchi le choix de l'exécutif, qui tient sur la mesure clé de la réforme, le recul de l'âge légal de départ à 64 ans. La bataille autour de cette réforme a également lieu à l'Assemblée nationale, où l'examen du projet de loi se poursuit. Le premier article, qui prévoit la suppression des régimes spéciaux, a été adopté jeudi. Les débats sont houleux. Il ne se passe pas un jour sans son lot de polémiques et d'invectives. Hier, le député LFI-Nupes Thomas Portes a été exclu pour 15 jours après un tweet litigieux le présentant le pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, ministre en charge de la réforme. La France Insoumise explique y voir une manœuvre visant à priver d'une voix supplémentaire l'opposition. Au sein de l'opposition politique à l'Assemblée, c'est le groupe LR qui semble plus que jamais avoir en main le destin de la réforme. Le nouveau président du parti, Eric Ciotti, a assuré le gouvernement de son appui lors du vote à la Chambre. Ce soutien des Républicains est indispensable pour l'exécutif afin d'éviter d'avoir à recourir à l'article 49-3 pour faire adopter son texte. Seulement, plusieurs députés LR expliquent qu'en l'état ils ne voteront pas le texte. Plusieurs points justifient selon eux ce refus. La question des carrières longues, tout d'abord. Ce dispositif est censé permettre à ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans de partir plus tôt. Le député du Lot Aurélien Pradié a affirmé qu'il ne soutiendra la réforme qu'à la condition de réduire de 5 à 1 le nombre de trimestres nécessaires pour y être éligible. Mais la question de la pénibilité au travail est également au cœur des débats. Car si le gouvernement assure que son projet permettra d'« améliorer la prise en compte de la pénibilité », les syndicats estiment qu'elle est encore loin d'être reconnue, et même que les dispositifs existants ont été affaiblis depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017. Dans la rue, les cortèges d'opposants à la réforme sont fournis, et pas uniquement dans les grandes métropoles. Le mouvement social est en effet marqué par une forte mobilisation dans les petites et moyennes communes. C'est même l'un de ses grands succès. À Alès, dans le Gard, malgré une moindre mobilisation mardi dernier, on comptait quand même 4 500 participants. C'est important pour une commune d'un peu plus de 40 000 habitants. Dans cette France des sous-préfectures, frappée par la désindustrialisation, beaucoup manifestent pour la première fois. Si tous sont préoccupés par la réforme des retraites, le climat économique ambiant, marqué par la forte inflation, est également dans tous les esprits. Qui du mouvement social ou de l'exécutif est le mieux armé pour remporter ce bras de fer ? Le gouvernement peut-il éviter le recours au 49-3 pour faire adopter sa réforme ? La mobilisation des petites et moyennes communes est-elle la clé du succès pour le mouvement social ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/