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Achat d'influenceurs taiwanais, expulsion d'épouses chinoises prônant l'invasion, scandales d'espionnage dans l'armée, liens troubles d'hommes politiques qui multiplient les voyages en Chine. À Taïwan, les scandales autour du Front uni, le réseau d'influence de Pékin sur l'île, se multiplient, et la société taïwanaise est sur le qui-vive. De notre envoyé spécial à Taiwan,Panneau en bois vert dans la main, gilet blanc sur les épaules sur lesquels sont inscrits les mêmes caractères « Ba mian ». Cette expression désigne le mouvement de révocation historique qui traverse l'île, où fleurissent ces rassemblements pour récolter les signatures nécessaires pour éjecter de leur siège une trentaine de députés du KMT, le parti conservateur. Cette formation majoritaire au Parlement est accusée de « paralyser la cour constitutionnelle de baisser le budget, mais aussi d'être beaucoup trop proche de la Chine, résume Rebecca Guo, 33 ans. La jeune femme fait partie d'un mouvement citoyen récoltant le seuil de signatures nécessaires pour organiser une réélection dans sa circonscription de Xinzhu (Hsinchu), dans l'ouest du pays. « Le Kuomintang a des parlementaires élus dans notre pays, mais qui servent les intérêts du Parti Communiste Chinois ». Dans son viseur, notamment Fu Kun-chi, chef du KMT au Parlement, adepte des voyages sur le continent. « Ils ne reçoivent pas forcément de l'argent directement, mais des cadeaux, des produits qui viennent d'usines chinoises et cela met en danger la démocratie taïwanaise ». La mutation de ce mouvement citoyen « Bamian », parti d'un rejet des blocages à l'assemblée à une dénonciation des infiltrations chinoises, est symptomatique de l'importance prise par le sujet ces derniers mois à Taiwan.Faire infuser l'idée de l'unificationPourtant cette stratégie d'influence de Pékin, mise en place par le Front uni n'est pas nouvelle. « L'idée est de nouer des amitiés en dehors du Parti et les préserver pour appliquer ses objectifs politiques, explique Liu Wenbin, ancien chercheur au Bureau d'enquête du ministère de la Justice qui a passé près de 40 ans à travailler sur les infiltrations chinoises pour cela ils utilisent des relais différents comme les temples et Mazu». Cette déesse des océans fait l'objet d'un culte des deux côtés du détroit, et des centaines de milliers de taiwanais partent en pèlerinage dans la province chinoise du Fujian chaque année. Un culte qui a fait l'objet d'inquiétudes à Taiwan, car utilisée selon certains pour faire infuser l'unification dans l'esprit des 23 millions d'habitants de l'île. Des liens historiques, comme ceux qu'entretiennent les élus du KMT avec le continent, mais la succession d'affaires a de quoi interroger.En décembre, deux influenceurs ont publié un documentaire sur les méthodes du Front uni, le réseau qu'utilise le PCC (Parti Communiste Chinois), pour promouvoir l'arrivée de Taïwan sous son contrôle. Chen Bo-yuan, rappeur et créateur de contenus, a décidé après plusieurs années passées à défendre ouvertement l'unification sur les réseaux sociaux taiwanais, a décidé de retourner sa veste et de piéger ses anciens partenaires. Il révèle comment le Front uni achète des influenceurs taiwanais pour faire infuser son discours. « Des officiels en Chine me disaient : « tu as vu ce qui se passe à Taiwan ? Tu peux faire une vidéo ? Et comme ça je faisais une chanson ou un clip pour critiquer le gouvernement ou les États-Unis », explique Chen Bo-yuan à RFI. En revenant en Chine, il rencontre un intermédiaire qui assure que la Chine imprime des cartes d'identité chinoises à de jeunes Taiwanais, attirés sur le continent pour créer leur entreprise.Trois fois plus de cas d'espionnageEn janvier, un général à la retraite a été mis en examen avec cinq complices pour « violation de la sécurité nationale », accusé d'avoir été mandaté par la Chine pour réunir des forces à l'intérieur du pays en cas d'invasion. L'année dernière, 64 personnes ont été inculpées pour espionnage au service de la Chine, trois fois plus qu'en 2021. Une affaire en décalage avec ce que l'avocat spécialisé sur les affaires dans l'armée, Nie Rui-yi a constaté dans ses dossiers. « Avant, le PCC visait surtout des soldats en service actif, avec des grades moyens ou élevés pour obtenir des renseignements, explique l'ancien juge à la Cour martiale, maintenant quel que soit votre rang, votre statut militaire, ils s'intéressent à vous. Que ça soit pour développer le réseau à l'intérieur de Taïwan, ou simplement pour filmer une vidéo en uniforme où le soldat prête allégeance au Parti pour leur guerre psychologique, tout les intéresse ».La semaine dernière, Yaya à Taiwan, une influenceuse chinoise a vu son permis de résidence sur l'île annulé, après avoir défendu une invasion de l'île. Les affaires politiques, elles, et les accusations de corruption d'élus au profit de Pékin sont fréquentes, notamment venus du camp démocrate (DDP). Alors face aux difficultés que représente une invasion, est-ce que la Chine a intensifié ses efforts pour une absorption douce de Taiwan ? «Difficile de déterminer, répond Liu Wen-bin. Est-ce qu'ils infiltrent plus ? Ou est-ce que nos capacités à les détecter se sont améliorées ?»Face à l'émoi collectif, particulièrement au sein de son propre camp le président Laï Qing-de, « un dangereux séparatiste », selon Pékin, a annoncé en mars 17 mesures pour lutter contre les tentatives d'absorption douce de l'île. Parmi elles, la restriction des conditions de visas pour les résidents chinois, une enquête sur les fonctionnaires qui disposent de cartes d'identité chinoises et sur les voyages d'élus vers le continent, mais aussi le retour des tribunaux militaires, vieil héritage de la dictature, afin de juger les espions dans l'armée. Une dérive dangereuse pour le KMT, « notre gouvernement ne peut pas utiliser cela comme excuse pour restreindre nos libertés, assure Chance Hsu, directeur adjoint des Affaires internationales du parti. Nous estimons que soutenir l'unification reste dans le domaine de la liberté d'expression ». Le jeune homme met en garde face à une rupture trop forte des liens avec Pékin, qui, face à son incapacité de séduire Taiwan grâce à la méthode douce, pourrait avoir recours à la force.
Jian Guo, un assistant parlementaire de l'eurodéputé allemand et tête de liste pour le parti d'extrême droite AfD Maximilian Krah, a été arrêté hier, mardi 23 avril, pour des soupçons d'espionnage pour la Chine. Après la Russie et le Qatar, le parlement européen serait-il une nouvelle fois victime d'ingérence étrangère ? Raphaël Glucksmann, tête de liste du parti de centre-gauche Place Publique pour les élections européennes, estime l'affaire grave, mais pas étonnante. Selon lui, nos démocraties seraient trop naïves et laisseraient la porte ouverte à des espions étrangers. Il exhorte nos gouvernements européens à « cesser de se comporter comme des serpillères » et à « se donner les moyens de lutter contre ces ingérences étrangères ». Il estime la récente affaire de l'assistant de Maximilian Krah comme un cas de trahison de l'extrême-droite et une preuve de leur patriotisme « de pacotille ». Toujours au sujet de l'espionnage par des régimes autoritaires comme la Chine et la Russie, l'ancien journaliste estime l'application Tik Tok un grave danger pour nos démocraties et notre jeunesse. Il affirme : « on a un problème Tik Tok, il faut oser le dire ». L'application chinoise est en effet soupçonnée de vendre les données de ses utilisateurs au Parti Communiste Chinois, ce qui explique selon l'invité des 4 vérités pourquoi les fonctionnaires européens n'ont pas le droit d'utiliser l'application. « Pourquoi les citoyens sont-ils laissés sans aucune protection ? », interroge-t-il. Il invite à enquêter sur les pratiques des gérants de Tik Tok, et à bannir l'application si « les réponses ne sont pas satisfaisantes ». Questionné à propos de la campagne de désinformation imputée à la Chine dont il est lui-même victime sur les réseaux sociaux, Raphaël Glucksmann s'enorgueillit d'être traité comme l'ennemi d'un régime qu'il combat et dont il dénonce notamment le traitement de la communauté ouïghour. La gauche et le projet européen Que dire de la fracture de la gauche française depuis l'attaque du Hamas à Gaza le 7 octobre dernier ? Alors que les membres de la France insoumise soutiennent la cause palestinienne, d'autres représentants des différents partis de gauche ne veulent rien céder à une organisation terroriste. Mathilde Panot, porte-parole de LFI, a notamment été convoquée par la police pour apologie du terroisme. Pour le mari de Léa Salamé, cette enquête de police questionne notre démocratie et l'importance du pluralisme dans le débat politique, bien qu'il réitère sa condamnation des prises de position du parti mélenchoniste. Il estime que leur défense du Hamas est une « faute politique » pour ne pas avoir qualifié un groupe terroriste de terroriste, mais qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une apologie. Demain, jeudi 25 avril, Emmanuel Macron donnera son discours sur l'Europe à la Sorbonne. Une date malheureuse pour les eurodéputés, pourtant conviés à l'événement, qui tombe au même moment que les derniers votes de la session parlementaire. Raphaël Glucksmann indique au micro de Télématin qu'il fera partie de ceux qui seront à Strasbourg plutôt que sur les bancs de l'université. Il concède au Président un seul succès au sujet de l'Europe : la mutualisation des dettes pendant la pandémie. Mais il estime qu'entre les 7 ans qui séparent ses deux discours, il y a eu beaucoup de déceptions, notamment un mépris des luttes sociales par Macron au profit d'intérêts privés. À l'inverse, Glucksmann défend sa vision d'une Europe comme puissance géopolitique, puissance solidaire et puissance de transformation écologique, dans le but de ressusciter une « gauche humaniste » dont il entend bien se faire le porte-étendard.
durée : 00:58:26 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Explosion de la dette, crise de l'immobilier, baisse de la croissance… le ralentissement économique met le Parti Communiste Chinois en difficulté, et l'oblige à revoir ses ambitions à la baisse. - invités : Mary-Françoise Renard Economiste, professeure à l'université Clermont-Auvergne, responsable de l'Institut de recherches sur l'économie de la Chine (IDREC); Nathan Sperber docteur en sociologie, chercheur spécialiste de l'économie politique chinoise
durée : 00:13:45 - Superfail - par : Guillaume Erner - C'est une histoire méconnue, celle des neuf échecs essuyés par l'actuel président chinois Xi Jinping pour entrer au Parti Communiste Chinois dans les années 70. Comment expliquer de tels refus de la part de la principale organisation politique du pays ? Que dit cette persévérance de Xi Jinping ? - invités : Pierre Haski Journaliste, chroniqueur géopolitique à France Inter
Tout nos réseaux : https://linktr.ee/moneyradar Le 20ème congrès du Parti Communiste Chinois a confirmé Xi Jinping pour un 3ème mandat inédit, suscitant l'inquiétude en Chine et à l'étranger. Les conditions de vie se dégradent en Chine, et les citoyens aisés cherchent à protéger leur patrimoine en le transférant hors du pays. Des milliards de dollars pourraient quitter la Chine avant l'application de nouvelles politiques répressives et le blocage des échanges internationaux, créant des opportunités économiques et financières pour ceux qui sauront en tirer profit.
Le gouvernement chinois est en colère. New-York : arrestation de 2 individus d'origines chinoises liés à un poste clandestin. Ukraine : de plus en plus de pays bloquent l'importation de produits agricoles. L'Europe deviendra le premier continent neutre climatiquement. Chronique de Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode on se penche sur le travail de Marc Faddoul, chercheur en IA et co-gérant de Tracking Exposed. Marc était récemment auditionné par le Sénat dans le cadre d'une commission d'enquête spécifique sur les risques potentiels liés à la plateforme chinoise TikTok, dont on peut s'inquiéter de ses liens avec le Parti Communiste Chinois… on en parle !Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/nouveauxparadigmes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Emmanuel LINCOT, grand spécialiste de la Chine, en scrutant les décisions du récent XX° congrès du Parti Communiste Chinois et en analysant la politique étrangère de Pékin, dessine les contours de la toute puissance chinoise.
À la une de la presse, ce jeudi 1er décembre : la mort de l'ancien président Jiang Zemin, décédé hier à Shanghai, à l'âge de 96 ans, en plein mouvement de protestation en Chine. Et une première au Mondial de foot, où la Française Stéphanie Frappart sera la première femme à arbitrer un match de la Coupe du monde masculine, lors de la rencontre entre l'Allemagne et le Costa Rica.
À la une de la presse, ce lundi 28 novembre : la multiplication des manifestations, en Chine, contre la politique de "zéro-Covid" imposée par le gouvernement ; la victoire du Maroc sur la Belgique, en phase de pool de la Coupe du monde de football ; et un arrêt pas banal de la Cour de cassation en France.
Avant Xi Jinping, il y a eu Mao. point à la ligne. En tout cas c'est le message qu'a fait passer le secrétaire général du Parti communiste chinois, en expulsant du congrès son prédécesseur, Hu Jintao. Xi Jinping n'a jamais été si puissant, et le voilà reconduit pour cinq ans comme secrétaire général du Parti communiste chinois. C'est son troisième mandat, et on voit mal ce qui pourrait l'empêcher d'aller encore plus loin, on vous explique !
Voici mon bilan du XX. Congrès du Parti Communiste Chinois qui vient d'adouber Xi Jinping, l'indéboulonnable triple chef du Céleste Empire (Chef du Parti, de l'Etat et de l'Armée populaire de libération). Le Congrès s'est joué selon une partition parfaitement lisse, comme la carte perforée d'un orgue de barbarie. A un incident près cependant, que je vais vous raconter. Cela dit, cet épisode se veut aussi un cri d'alarme, et un "rappel de soi" à la nation européenne -que celles et ceux qui m'entendent, me croient et passent le message. Car ce que Xi vient d'obtenir, l'œuvre de sa vie, n'est autre chose qu'une machine de guerre, et le hasard de l'histoire lui offre en Vladimir Poutine un allié inespéré, pour nourrir des ambitions hégémoniques sur ses voisins d'abord, puis sur la planète. N'hésitez pas à reposter ce lien sur vos réseaux sociaux. Vous pouvez aussi me répondre, sur Facebook par exemple. En tous cas, tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l'actualité, n'ont que le double but de vous amuser et faire découvrir la Chine.Merci - Eric MEYER
durée : 01:34:18 - Soft Power - par : Frédéric Martel - La politique extérieure de la Chine est-elle de plus en plus agressive ? À l'occasion du 20e Congrès du Parti communiste chinois, nous revenons sur l'influence de la Chine dans le monde, sa situation géopolitique et l'usage des nouvelles technologies pour mener à bien ses objectifs. - invités : Alice Ekman Analyste responsable de l'Asie à l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne (EUISS); Paul Charon Directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » à l'IRSEM.; Sacha Halter Chercheur en sciences politiques et relations internationales; Simon Menet Chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) et spécialiste de la Chine; Chen Qiufan Romancier et président de l'Association mondiale de science-fiction chinoise
durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - Au moment de la cérémonie de clôture du Congrès du PCC ce matin, l'ancien président Hu Jintao a été poussé vers la sortie. De son côté, le président Xi Jinping s'apprête à débuter un 3e mandat, à l'heure où le pays est confronté à un ralentissement de sa croissance.
durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - Au moment de la cérémonie de clôture du Congrès du PCC ce matin, l'ancien président Hu Jintao a été poussé vers la sortie. De son côté, le président Xi Jinping s'apprête à débuter un 3e mandat, à l'heure où le pays est confronté à un ralentissement de sa croissance.
Le grand moment est arrivé, celui du XXème Congrès du Parti Communiste Chinois où Xi Jinping va empocher l'objet de toutes ses ambitions. C'est celui qui l'habite depuis l'âge de 15 ans quand il habitait une grotte de Liangjiahe, misérable commune commune populaire du Shaanxi : devenir le maître du pays, sauver le Parti, et rester aux commandes jusqu'à la fin de ses jours. Pour ce faire, il a dû faire preuve de qualités hors du commun, au delà du bien et du mal, en ne se basant, à la mode des dictateurs, qu'à son instinct politique de trouver jour après jour une majorité pour gouverner. Pour ce faire, il a pu jouer de ses atouts naturels, de sa naissance au palais de Zhongnanhai, de la célébrité de son père, de l'entregent de sa mère. De son endurance aux coups, de sa résistance face à tout. A la porte du pouvoir, il s'est retrouvé aux prises avec la sourde résistance de grands princes rouges. Beaucoup plus tard, son changement de cap vers une nouvelle "révolution culturelle" l'a plongé dans un maelstrom rappelant la Terreur de Robespierre. De tout cela, et d'autres choses encore, je vais vous parler maintenant ! N'hésitez pas à reposter ce lien sur vos réseaux sociaux. Vous pouvez aussi me répondre, sur Facebook par exemple. En tous cas, tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l'actualité, n'ont que le double but de vous amuser et faire découvrir la Chine.Merci - Eric MEYER
#WashingtonForum #Wafo avec Abdourahmane Dia Le XXe Congrès du Parti communiste chinois et les ambitions de Xi Jinping pour la Chine. Alors qu'il veut doubler le PIB de son pays d'ici à 2035 et faire de la Chine la première puissance mondiale d'ici à 2049, malgré le ralentissement dû au Covid-19, il revendique son rôle de contrepoids face à l'Occident, Etats-Unis en tête. Xi Jinping a aussi réitéré son ambition de ramener Taiwan dans le giron chinois de façon « pacifique », mais n'exclut pas « la force ». Quel est le bilan de Xi Jinping pour ces dix dernières années ? Comment analyser les ambitions de la Chine dans le monde ?
Le XXème congrès du Parti Communiste Chinois, l'évolution des relations entre l'Europe et la Chine, les problèmes d'identité de la droite française, les élections de mi-mandat de novembre aux Etats-Unis, les figures montantes chez les Démocrates et les Républicains, la dernière note de la Fondapol "Italie 2022: populismes et droitisation" par Anna Bonalume, le Mémorial de la Shoah et ses deux expositions "Cabu: dessins de la rafle du Vel d'Hiv" et "À la grâce de Dieu: les Eglises et la Shoah". Tout cela et un peu plus dans ce nouvel épisode!
durée : 00:39:08 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Ce dimanche 18 octobre s'est ouvert le XXe congrès du Parti communiste chinois. Celui-ci reconduira très certainement Xi Jinping pour un troisième mandat, consacrant la réforme constitutionnelle de 2017 et ouvrant la voie à une présidence sans limite de durée. - invités : Jérôme Doyon Doctorant au CERI/SciencesPo. Rédacteur en chef de China Analysis.; Stéphanie Balme professeure à Sciences Po / PSIA (Paris School of International Affairs), directrice de recherche au CERI et doyenne du Collège universitaire; Ursula Gauthier journaliste à L'Obs, ancienne correspondante en Chine
durée : 00:49:35 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour d'Olivier de Lagarde, les informés débattent de l'actualité du dimanche 16 octobre.
C'est un événement au protocole millimétré, ultra médiatisé et savamment opaque : le 20ème congrès du Parti Communiste Chinois s'ouvre ce dimanche 16 octobre 2022 à Pékin, en présence de plus de 2 000 délégués venus de tout le pays et représentant près de 96 millions de membres du parti. Au pouvoir depuis 2012, le président Xi Jinping, 69 ans, devrait, sauf coup de théâtre, se voir confier un troisième mandat de secrétaire général du PC avant d'obtenir en mars prochain (2023), un troisième mandat de président. Du jamais vu depuis Mao. Il faut dire qu'en 2018, Xi Jinping a fait supprimer dans la Constitution la limite des deux mandats. Mais, le sacre annoncé risque d'être assombri par un contexte délicat pour le pouvoir chinois, entre une croissance économique en berne, une politique « Zéro Covid » que la population et les milieux d'affaires commencent à contester, des tensions toujours croissantes avec les États-Unis, notamment sur la question de Taïwan sans compter les répercussions de la guerre en Ukraine. Que faut-il attendre de ce 20ème congrès qualifié par le président chinois de très important pour les cinq ans à venir et même au-delà ? Quels en sont les enjeux intérieurs et à l'international ? Invités : - Emmanuel Lincot, sinologue, professeur à l'Institut Catholique de Paris, chercheur-associé à l'Iris, auteur de « Chine et terres d'Islam : un millénaire de géopolitique » aux Puf - Jean-François Huchet, économiste, spécialiste de l'économie de l'Asie et de la Chine en particulier, président de l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales), auteur de « La crise environnementale en Chine », paru en 2016 aux Presses de Sciences Po - Marc Julienne, chercheur, responsable des activités Chine au Centre Asie de l'IFRI, l'Institut français des Relations internationales.
Au Royaume-Uni, Liz Truss limoge son ministre des Finances un mois après sa prise de fonction. En cause, son plan de croissance qui a semé la panique sur les marchés. Cette semaine également, la contre-offensive ukrainienne se poursuit dans le sud du pays. Le G7 et l'Otan tentent d'afficher un front uni. En Iran, les manifestations contre le régime se poursuivent depuis un mois malgré une répression féroce. Enfin en France, la grève est reconduite dans plusieurs raffineries.
durée : 00:40:23 - Un jour dans le monde - Depuis son arrivée au pouvoir il y a 10 ans, Xi Jinping n'a cessé d'élargir son emprise sur la société. A quelques jours du XXe congrès du Parti Communiste Chinois, il y a peu de doutes quant au renouvellement du mandat de celui qui tient le pays d'une main de fer.
durée : 00:40:23 - Un jour dans le monde - Depuis son arrivée au pouvoir il y a 10 ans, Xi Jinping n'a cessé d'élargir son emprise sur la société. A quelques jours du XXe congrès du Parti Communiste Chinois, il y a peu de doutes quant au renouvellement du mandat de celui qui tient le pays d'une main de fer.
Au menu aujourd'hui 1. C'est la semaine du «droit à l'information» nous rappelle La Presse dans un article faisant état d'une augmentation fulgurante du nombre de plaintes concernant l'accès à l'information. Des mois, parfois même des années sont nécessaires pour recevoir des documents à moitié caviardés ! 2. Jean Charest continue sa poursuite contre le gouvernement du Québec pour le coulage d'information de l'UPAC aux médias. Dans quel Québec voulez-vous vivre? 3. Le gouvernement communiste de Chine aurait ouvert au Canada de fausses «stations de service» supposément destinées à aider la diaspora chinoise. Ce serait en réalité des bureaux de la police politique du gouvernement destiné à espionner et rapatrier des gens en Chine. Une histoire du Globe and Mail. Dans la partie Bonus Patreon, on regarde une vidéo d'archives de Gaétan Barrette en train de faire manger du coup au vin passé au blender à des journalistes. Frank veut parler des capteurs de rêve de Valérie Plante lorsque Ian quitte abruptement le podcast et fait planter le Stream ! Ian Sénéchal www.patreon.com/isenechal La boutique du Podcast : https://ian-senechal.myspreadshop.ca/all?lang=fr Le Trio Économique : https://open.spotify.com/show/0NsJzBXa8bNv73swrIAKby?si=85446e698c744124 Le Dédômiseur : https://open.spotify.com/show/0fWNcURLK6TkBuYUXJC63T?si=6578eeedb24545c2 Les Affranchis : https://open.spotify.com/show/61ZraWorXHQL64KriHnWPr?si=b42e5d307a8c4ad4 Notre page Facebook : https://www.facebook.com/ISenechal Notre compte Twitter : https://twitter.com/PiluleRouge_CA Notre compte TikTok : https://www.tiktok.com/@iansenechal --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/ian-snchal/message
durée : 00:02:49 - Un monde d'avance - La Chine prépare son grand événement politique : le 20e congrès du Parti communiste, mi-octobre. Tous les délégués pour le congrès sont désormais désignés. Et tout semble devoir conduire à une concentration encore accrue des pouvoirs aux mains du président Xi Jinping.
Ce mercredi 6 juillet, un système d'intelligence artificielle élaboré et mis en place en Chine, capable d'analyser les expressions faciales, les ondes cérébrales, ainsi que les variations électriques de la peau, afin de s'assurer de la loyauté d'une personne, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Les dirigeants du Parti communiste chinois ont adopté une résolution historique, la troisième du genre après celle de Mao Zedong et de Deng Xiaoping. Un an avant le 20e Congrès, cette décision place Xi Jinping en position de force pour un troisième mandat à venir. Un article de François Bougon, publié sur Mediapart le 11 novembre 2021, lu par Arnaud Romain.
Dans cette revue de presse du vendredi 12 novembre : la résolution adoptée par le Parti communiste chinois renforce encore les pouvoirs du président Xi Jinping, la crise migratoire avec la Biélorussie illustre les difficultés de l'Europe à parler d'une même voix, et l'ancien président sud-africain Frederik Willem de Klerk laisse un héritage controversé.
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, même quand on est le président chinois. Lors de la dernière grande réunion plénière du Parti communiste, le plenum, Xi Jinping a décidé de renforcer sa place dans la mythologie communiste chinoise en adoptant une résolution sur l'histoire du parti. C'est l'un des rares présidents à s'y essayer. Il est le troisième, après Mao Zedong en 1945 et Deng Xiaoping en 1981. Comme il a été le troisième, toujours après Mao Zedong et Deng Xiaoping, à laisser son empreinte sur l'idéologie socialiste chinoise en inscrivant sa «pensée» dans la constitution en 2017. Xi Jinping cherche ainsi à asseoir son pouvoir dans le pays et au sein du PCC en vue des prochaines élections lors du vingtième Congrès. Car oui, il y a des élections en Chine. À quoi va-t-il se présenter lui qui cumule actuellement trois rôles: secrétaire du Parti communiste chinois, président de la Chine et président de la commission militaire centrale. Le Monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Si vous aimez Le Monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez le Slate Podcast Club sur Facebook. Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ Freedem Réalisation et montage: Aurélie Rodrigues
Ce vendredi 27 août, l'Etat chinois qui promet à son peuple une prospérité commune, notamment la revue de la structure de la distribution des richesses et la lutte contre les inégalités, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
Ce vendredi 27 août, l'Etat chinois qui promet à son peuple une prospérité commune, notamment la revue de la structure de la distribution des richesses et la lutte contre les inégalités, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
Bonjour à tous Cette semaine, Elliott va vous parler de la Chine à l'occasion des 100 ans du Parti communiste chinois. La montée économique et politique de la Chine depuis plusieurs décennies rebat les carte de la géopolitique régionale et mondiale. Comme d'habitude, nous espérons qu'il vous plaira ! Si vous avez des questions, des commentaires, des idées de sujets ou alors vous souhaitez juste converser avec nous, n'hésitez pas !
durée : 00:15:37 - Le Quart d'Heure - Le Quart d'Heure s'exporte cet été avec les correspondant·es de Radio France. Aujourd'hui, depuis Pékin, Dominique André nous raconte la société chinoise très nuancée vis-à-vis du Parti Communiste Chinois qui célébre cette année ses 100 ans.
durée : 00:04:05 - La Revue de presse des idées - par : Mattéo Caranta - Cette semaine retour sur les célébrations du 100ème anniversaire du Partie Communiste Chinois, le PCC...
Les trois nouvelles du jour et une histoire qui compte. Aujourd'hui Sur le Fil part en Chine où le parti communiste fête ses 100 ans. Drapeaux rouges, discours patriotiques, décorum fastueux... Patrick Baert, le chef du bureau de l'Agence France Presse à Pékin nous raconte ce qu'il voit sur place. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Au micro : Chloé Rouveyrolles et Antoine Boyer. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Si vous aimez Sur le fil : abonnez-vous.
La Chine célèbre le centième anniversaire du PCC, le Parti communiste chinois, sous l'égide de l'actuel leader Xi Jinping. 100 ans après, peut-on parler de « bilan globalement positif » ? Plutôt d'un bilan très contrasté. 100 ans, c'est en soi un succès : ce Parti est devenu une machine politique incroyablement puissante – sans doute l'une des plus puissantes qui n'ait jamais existé. Avec une longévité exceptionnelle et un nombre record de 95 millions d'adhérents - plus ou moins consentants néanmoins. Par ailleurs, le Parti communiste chinois peut aussi présenter un bilan positif en termes de développement économique, surtout depuis le tournant de la fin des années 1970. On peut citer encore l'incroyable bond en avant de l'éducation, la sécurité de l'emploi pour des millions de salariés et la grandeur retrouvée d'une puissance humiliée par les Occidentaux des années 1850 aux années 1930. ► À lire aussi : Chine: les 100 ans du Parti, Xi Jinping et la Révolution Un maintien du pouvoir fort peu démocratique Là où les choses se gâtent, c'est sur la manière dont le PCC a réussi à se maintenir au pouvoir – fort peu démocratique. Le parti dirige la vie de centaines de millions de personnes depuis 1949 d'une main de fer et en n'hésitant pas à recourir à une répression sanglante contre ses opposants. On peut penser à la Révolution culturelle initiée par Mao dans les années 1960, terrible page sombre de cette histoire, à la répression place Tien An Men en 1989 notamment, ou à la grande famine à la fin des années 1950. Ou encore aujourd'hui, au travail forcé des Ouïghours ou à la répression en cours à Hong Kong. Le bilan est lourd, très lourd : près de 30 millions de morts viennent ensanglanter cette histoire de domination d'un parti sur un pays. Ces épisodes sombres ou sanglants sont bien sûr rayés ou à peine évoqués par l'histoire officielle chinoise – la seule qui puisse se manifester. Car en Chine, impossible de critiquer le Parti, car cela revient à critiquer la nation. Modèle alternatif Ce « storytelling » à la chinoise traduit aussi une volonté de brandir un modèle alternatif à celui de la démocratie occidentale, notamment tel qu'il est incarné par les États-Unis… Le Parti communiste chinois fait la démonstration que le développement économique peut se conjuguer avec le maintien d'un système autoritaire – contrairement à ce qu'écrivaient tous les penseurs politiques occidentaux pour qui le développement économique rimait avec l'éclosion quasi automatique de la démocratie représentative. ► À lire aussi : Le président Xi Jinping souhaite améliorer l'image de la Chine La Chine du coup se pose en modèle alternatif à la démocratie à l'Occidental. Et même désormais en rival face au leader de ce camp occidental incarné par les États-Unis. Ce qui fait que, un siècle après sa création, le Parti-Nation de la Chine apparaît comme le grand concurrent du modèle américain, au plan économique, mais aussi militaire et géopolitique – au point que certains analystes estiment que cette rivalité est désormais une compétition en termes de leadership mondial.
Le village de Lytton, en Colombie-Britannique, évacué en raison d'un incendie; une entrevue sur la découverte de nouvelles sépultures; une entrevue au sujet de la Trump Organization, inculpée pour des délits fiscaux; et une chronique sur le centième anniversaire du Parti communiste chinois.
Xi Jinping a dirigé les commémorations des cent ans du Parti communiste chinois à Pékin sur la place Tiananmen devant des dizaines de milliers de personnes. Il a fustigé les "forces étrangères" et appelle au "rajeunissement national". Ce "siècle" du Parti est un événement capital pour le président chinois, qui prépare son maintien au pouvoir pour un troisième mandat.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il s'intéresse aux 100 ans du Parti Communiste Chinois. La Chine s'est réveillée, selon lui.
Les 100 ans du Parti communiste chinois : le parti le plus puissant du monde s'est converti au business Ecoutez Lenglet-Co avec François Lenglet du 01 juillet 2021
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il s'intéresse aux 100 ans du Parti Communiste Chinois. La Chine s'est réveillée, selon lui.
Le Parti communiste chinois célèbre ce jeudi le centenaire de son existence. Créé par 70 membres avant-gardistes en 1921, le parti se compose aujourd'hui de 92 millions d'affiliés. Dans le podcast à écouter ci-dessus, notre journaliste Philippe Paquet, sinologue, revient sur les débuts du PCC, ses grandes évolutions et sur la gestion actuelle du parti et du pays.
durée : 00:04:13 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le parti communiste chinois célèbre ses 100 ans d'existence. L'occasion pour le pouvoir de grandes festivités et d'une vague de propagande. Et c'est vrai qu'en apparence le PC chinois n'a peut-être jamais été aussi fort. Mais derrière la devanture, il y a des fissures. C'est le « monde d'après ».
durée : 00:04:13 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le parti communiste chinois célèbre ses 100 ans d'existence. L'occasion pour le pouvoir de grandes festivités et d'une vague de propagande. Et c'est vrai qu'en apparence le PC chinois n'a peut-être jamais été aussi fort. Mais derrière la devanture, il y a des fissures. C'est le « monde d'après ».
durée : 00:29:39 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Sacha Corso - Quelle est la ville française la plus célèbre en Chine après Paris ? Aussi improbable que cela puisse paraître, il pourrait s'agir de Montargis, ville de 15.000 habitants, sous-préfecture du département du Loiret. - réalisation : Vincent Decque
durée : 00:29:39 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - par : Sacha Corso - Quelle est la ville française la plus célèbre en Chine après Paris ? Aussi improbable que cela puisse paraître, il pourrait s'agir de Montargis, ville de 15.000 habitants, sous-préfecture du département du Loiret. - réalisation : Vincent Decque
« Suivre le Parti, pour toujours », c'est le slogan officiel des festivités qui se tiendront en juillet pour célébrer le centenaire du Parti communiste chinois (PCC). Cet anniversaire s'accompagne d'un retour aux sources maoïstes avec une mise en valeur de la révolution culturelle, quitte à tourner le dos à la vision de Deng Xiaoping qui avait su allier ouverture économique et maintien du monopole du Parti communiste. Une réécriture de l'histoire à l'initiative de Xi Jinping qui provoque crispations et critiques feutrées. Entretien avec Alex Payette spécialiste du parti-État chinois, co-fondateur et PDG du groupe Cercius, une société de conseil en intelligence stratégique et géopolitique RFI : Dans quelles dispositions, le PCC fête-t-il ses 100 ans ? Alex Payette : Si on regarde ce qui s'est passé depuis 2013, on peut dire que le parti a eu des jours un peu plus ensoleillés, dirons-nous. Actuellement, avec le renouveau de la campagne anticorruption et son lot de purges, la lutte des factions autour de la personne de Xi Jinping, les conditions ne sont pas réunies pour une célébration. Le parti va chercher à masquer cela durant les festivités au cours du mois de juillet. Que veut cacher le Parti communiste chinois ? Ce sont des problèmes de famille que l'on essaye toujours de mettre sous le tapis. Le souci c'est que l'on fait face à une situation qui ne s'est pas présentée depuis longtemps : absence de succession, retour d'un discours plus idéologique que l'on essayait pourtant d'éviter depuis la période de Deng Xiaoping et même de Jiang Zemin qui s'étend jusqu'à 2015. Des références plus fréquentes à la révolution culturelle et aux années maoïstes que certains ne voulaient pas voir ressurgir et qui créent un malaise au sein du parti État. Malheureusement, cela isole encore plus un Xi Jinping déjà très seul au sommet du parti-État et interroge sur la réaction qui pourrait être la sienne. Cette réorientation idéologique en faveur de la révolution culturelle (1966-1968) se fait à l'initiative de Xi Jinping ? Oui, en grande partie à l'initiative de Xi Jinping, mais ce n'est pas nécessairement lui qui a mené la réflexion, même s'il avait envie d'un virage à gauche, vers des idéaux maoïstes. Il faut plutôt regarder parmi les gens qui ont écrit les discours de Xi Jinping depuis les années 1980-90, comme Wang Huning et Li Shulei. Wang Huning c'est l'actuel idéologue du Parti communiste et architecte des idées qui sont déployées à l'intérieur du parti. Il fait partie de ceux qui ont structuré le virage vers la gauche, remis au goût du jour des discours qui rappellent ceux des années 1960 et 1970, une période romantique dans l'esprit de certains. Le PCC a connu des périodes de rupture au fil de sa longue histoire, avec par exemple la révolution culturelle, la combinaison ouverture économique et maintien du monopole du parti par Deng Xiaoping. C'est la révolution culturelle qui est aujourd'hui mise en avant. L'objectif est-il de donner une vision cohérente et unifiée de l'histoire du parti ? C'est certain qu'à l'aube du centenaire, il faut absolument recentraliser l'histoire du parti, réunifier autour d'un seul narratif. Contrôler son histoire c'est extrêmement important, car ça permet d'exclure ceux qui ne sont pas d'accord, d'identifier de possibles poches de résistance à l'intérieur du parti. Mais le problème c'est que ce retour aux idées maoïstes est plus présent dans les discours que dans la réalité. On ne reverra plus aujourd'hui quelqu'un avec la prestance d'un Mao. Xi Jinping n'a pas le panache pour cela. Donc la révolution culturelle est mise en valeur, idéalisée dans les discours, mais sans concrétisation réelle, car la situation sociale a complètement changé. C'est en raison de ces tiraillements que la publication par l'ancien Premier ministre Wen Jiabao d'un article intitulé « Ma mère », a été tant remarqué ? Wen Jiabao est pourtant un retraité de la politique qui a perdu de son influence, mais l'article publié à Macao a été censuré à Pékin. Pour faire court, les tensions entre Xi et Wen Jiabao datent de l'entrée de Xi au Politburo en 2007. Les deux hommes s'affrontaient déjà sur l'interprétation de la révolution culturelle. Dans son article publié le 25 mars dernier, Wen Jiabao raconte ce que sa mère et son père ont dû subir pendant la révolution culturelle. Certes, la critique est indirecte, mais quand il écrit qu'il n'est pas d'accord avec le style de leadership, avec les idées véhiculées, entre les lignes, c'est une critique de la révolution culturelle et il vise directement Xi Jinping. Xi Jinping ne peut admettre que d'anciens membres du Politburo se mettent soudainement à critiquer la direction du parti et même le parti lui-même. C'est inacceptable pour lui. Dans cette lettre, Wen Jiabao écrit « la Chine devrait être un pays rempli d'équité et de justice, où l'on respecterait la volonté du peuple ». Ce n'est pas la première fois qu'il le dit, il l'a déjà fait, je pense, en 2010 et même en 2012, avant de quitter la politique. Ce sont les idéaux d'anciens réformateurs, qui ont connu des gens comme Zhao Ziyang, d'anciens Premiers ministres tels que Hu Yaobang, des responsables des années 1980 qui étaient à Tiananmen, qui ont fait partie de la frange des réformateurs. Pour Wen Jiabao, c'est naturel de revendiquer des valeurs plus universelles, mais le simple fait de l'écrire signifie, si on le prend au premier degré, que les préoccupations de lutte anti-pauvreté, de lutte pour l'équité sociale revendiquées par Xi Jinping depuis 2013 ne sont que de l'affichage. La Chine a été présentée comme une menace, à plusieurs reprises ces derniers jours, à l'issue du sommet de l'Otan, de la réunion du G7, notamment. Pékin a riposté en affirmant que la Chine n'était pas la menace décrite. Ce qui est en jeu, c'est l'image de la Chine à l'extérieur. On a relevé les propos prononcés le 1er juin par Xi Jinping. Il a appelé de ses vœux « une image fiable, aimable et respectueuse de la Chine ». On s'est interrogé sur le sens de cette déclaration. Faut-il y voir une remise en cause de la diplomatie des « loups combattants », la politique étrangère agressive en vigueur depuis environ 4 ans ? Pas nécessairement. Quand on fait face à une structure aussi imposante que l'État léniniste, ou ce que l'on peut appeler le parti-État chinois, il faut comprendre que lorsqu'on lance un programme, on ne peut pas faire marche arrière. En raison de cette lourdeur, aucun discours de Xi ne pourra être suivi d'un changement drastique. En revanche, il faut s'intéresser aux mots prononcés. D'une certaine façon, il dit « on a fait du bon travail en défendant la Chine, mais on est allés trop loin ». Il explique que l'on pourrait faire mieux en aidant les gens à comprendre le parti, le modèle chinois. Mais de là à dire que c'était trop, qu'il faut s'excuser, ça, ce n'est pas envisageable. Donc, il y aura peut-être des ajustements pour apporter un autre type de narratif sur la scène internationale, mais pas de changement soudain de cap… ce serait étonnant. Mais la diplomatie des « loups combattants » ne fait pas l'unanimité au sein des diplomates chinois. En effet, mais encore une fois les diplomates sont des cadres du parti de troisième zone, si je peux m'exprimer ainsi, qui relaient les éléments de langage qui leur sont fournis. Qu'ils soient d'accord ou non, la structure et les mécanismes de promotion font que la loyauté s'impose autrement les chances d'avancement diminuent. Au sein du Politburo, c'est certain qu'il y a des membres qui ne sont pas d'accord et qui pointent du doigt Wang Huning. Par exemple, lors de la guerre commerciale avec les États-Unis, il a été critiqué pour son manque d'expérience concrète en matière de gestion, d'administration du politique. Sa légitimité a été mise en cause. Ce genre de discours flotte encore aujourd'hui. Au sein du ministère des Affaires étrangères, un certain nombre de diplomates se rapprochent de l'âge de la retraite. Il faut s'attendre à des changements prochains ? La guerre commerciale avec les États-Unis a brouillé les cartes de la transition au sein du ministère des Affaires étrangères. Décision a été prise en période de tension de conserver en place les gens détenteurs de la mémoire institutionnelle, considérés comme plus aptes à régler les dossiers. Le souci c'est que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Avec la diplomatie guerrière, le virage à gauche, la transition Trump-Biden, il est certain que le parti a été pris de court, n'a pas eu le temps d'effectuer les changements envisagés. Ces promotions qui n'ont pas eu lieu provoquent un embouteillage. On s'attend à une transition soit un peu avant le congrès de l'automne 2022, car ça pourrait faciliter des promotions au Politburo, soit en mars 2023, date du grand remaniement ministériel. Mais il y a des embouteillages, des gens qui devaient être promus, qui ne l'ont pas été et ça provoque des tensions. Vous y faisiez référence, le congrès du PCC est prévu à l'automne 2022 et provoque déjà des crispations. Pour Xi Jinping, le choix qui s'offre à lui est triple : prendre sa retraite, renoncer à l'un de ses sièges ou accepter un troisième mandat ce qui serait inédit. Un dilemme, car chaque choix présente son corollaire de difficultés. Tout à fait, s'il reste, il bloque le système, provoque le déraillement de tout le mécanisme de promotion, et mécontente ceux en attente d'avancement, même au sein de son entourage proche. S'il venait à se séparer d'un seul siège, ce qui est possible, ou même de deux, il pourrait soit garder la commission militaire centrale, comme Jiang Zemin ou même Deng Xiaoping, ce qui serait peut-être l'idéal pour lui, ou bien garder le siège du parti et confier les autres postes à Li Qiang ou Chen Min'er (chef du Parti communiste de la ville-province de Chongqing) considérés comme des successeurs potentiels. Mais dans le même temps, est-ce qu'il peut tout quitter d'un coup ? La réponse est non, car la campagne anticorruption a suscité du mécontentement. Or, pour partir l'esprit tranquille, il faut s'assurer que les gens ne sont pas trop fâchés contre vous. Dans le cas présent, on comprend bien que Xi Jinping se retrouve dans une situation délicate. S'il part, les mécontents pourraient provoquer un retour de balancier, s'il quitte partiellement ses postes, ceux qui vont assurer la transition pourraient être victimes des tensions internes au parti ou bien pas suffisamment forts pour tenir la ligne. S'il décide de rester, il suscitera des tensions au sein du parti qui seront autant de mises à l'épreuve de ses relations avec son entourage. On voit déjà des ballons d'essai avec des informations qui surgissent de nulle part qui concernent l'entourage de Xi, mais aussi Liu He et son fils. Mais ses choix sont limités par ceux qui ont été faits dès 2013, donc il se retrouve prisonnier de la structure. La volonté de Joe Biden de convaincre les alliés des États-Unis d'adopter une ligne dure à l'égard de la Chine constitue-t-elle un autre facteur de tension ? Il est certain que si les Européens venaient à constituer un front uni avec Joe Biden cela deviendrait encore plus compliqué pour Xi, d'autant qu'il n'y a pas de consensus sur la ligne à tenir. Donc les uns sanctionnent les autres et vice versa, on appelle cela « le tango des offusqués », qui a pour conséquence d'isoler de plus en plus la Chine.
Au programme de cette Matinale de 19h. Il n'y a pas que les Ouïghours qui seraient victimes de crimes commis par le Parti Communiste Chinois, les pratiquants du Falun Dafa seraient eux aussi persécutés. Qui sont-ils ? Et que subissent-ils exactement ? Helene Tong, présidente de l'association Falun Info, sera avec nous pour répondre aux questions d'Emma Dehoey En deuxième partie de notre émission Camille Masson nous parlera du spectacle Rabelais, qu'elle est allé voir au théâtre 13. Et ce n'est pas tout, puisqu'aux alentours de 19h40, on recevra Anne Sophie Simper, chargée de plaidoyer Libertés pour Amnesty International France avec qui nous évoquerons le cas de Frédéric Vuillaume, un manifestant qui subirait pro-gilet jaune qui serait je cite “ victime d'un acharnement judiciaire” Présentation : Khadija Toufik/ Co-interview et Zoom : Emma Dehoey/ Web : Hugo Leroi/ Chronique : Camille Masson et Coordination : Hugo Leroi
Au programme de cette Matinale de 19h. Il n'y a pas que les Ouïghours qui seraient victimes de crimes commis par le Parti Communiste Chinois, les pratiquants du Falun Dafa seraient eux aussi persécutés. Qui sont-ils ? Et que subissent-ils exactement ? Helene Tong, présidente de l'association Falun Info, sera avec nous pour répondre aux questions d'Emma Dehoey En deuxième partie de notre émission Camille Masson nous parlera du spectacle Rabelais, qu'elle est allé voir au théâtre 13. Et ce n'est pas tout, puisqu'aux alentours de 19h40, on recevra Anne Sophie Simper, chargée de plaidoyer Libertés pour Amnesty International France avec qui nous évoquerons le cas de Frédéric Vuillaume, un manifestant qui subirait pro-gilet jaune qui serait je cite “ victime d'un acharnement judiciaire” Présentation : Khadija Toufik/ Co-interview et Zoom : Emma Dehoey/ Web : Hugo Leroi/ Chronique : Camille Masson et Coordination : Hugo Leroi
Dans l'Oeil pour Oeil de cette semaine, nous recevons Philippe Hayez. Philippe Hayez est un haut fonctionnaire, auteur et enseignant (Sciences Po) spécialiste du renseignement. Après avoir exercé différents postes au sein des ministères des Affaires Étrangères et de la Défense, il a été entre 2000 et 2006 directeur-adjoint pour la collecte et l'analyse du renseignement à la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), le service français d'espionnage et de contre-espionnage. Il travaille aujourd'hui à la Cour des Comptes. Questions 0:00 - Intro 1:42 - Fiction et image du renseignement 6:40 - La coordination nationale du renseignement 07:51 - L'actualité de la menace terroriste 13:21 - Menaces étatiques 16:48 - Covid et Ouïghours 20:07 - Edward Snowden, un allié de la France ? 22:26 - L'espionnage entre alliés : les USA 25:00 - Poutine, Skripal et traîtrise 26:33 - Une suggestion d'invité 27:43 - Trace tes contours ? Ressources : Les livres de Philippe Hayez : https://www.odilejacob.fr/catalogue/auteurs/philippe-hayez/ Une interview d'un ancien espion par Thinkerview : https://www.youtube.com/watch?v=jGAjuM5Nb4A L'interview d'Alain Juillet, ancien patron de la DGSE, par Thinkerview : https://www.youtube.com/watch?v=AjM8TpMs01Y La chaîne Talks with a spy : https://www.youtube.com/channel/UC25tOdWmGRvMX3-H2wzs-yg Un exemple de passage télé d'un ancien espion : https://www.youtube.com/watch?v=tfR5twMJHK4 La déclaration de Vladimir Poutine sur la traîtrise, "le pire des crimes" : https://rg.ru/2019/06/28/putin-rasskazal-o-svoem-otnoshenii-k-predatelstvu.html La déclaration du ministre chinois des Affaires Étrangères Wang Yi sur « l'oeuvre millénaire » du Parti Communiste Chinois : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/07/la-diplomatie-chinoise-n-entend-faire-aucune-concession_6072271_3210.html Désolé pour les quelques problèmes de son et de colorimétrie, on a tiré le meilleur de quelques soucis de réglages au tournage Et vous, que pensez-vous du renseignement en France ? Quelle en est votre image ? Si cette vidéo vous a plu, soutenez-nous en vous abonnant, merci ! Le Crayon Trace tes contours ! Retrouve les vidéos et articles du Crayon : ► L'Agora : https://www.facebook.com/groups/172935404238910 ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayon_media/ ► Twitter : https://twitter.com/lecrayon_media/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Youtube : https://www.youtube.com/c/LeCrayon_media
Où l'on va essayer de décrire ce que c'est qu'une amitié dans l'empire du Ciel, entre les principes du Clan (du Cercle intérieur), ceux du bouddhisme et du confucianisme, et ceux du Parti Communiste Chinois. Nous avons lié une amitié sur 30 ans, entre quatre générations et deux familles. Je vous invite à entrer dans ces murs affectifs, et d'entendre leur splendeur, leur prospérité toujours plus éclatante - et leur misère, le prix à payer pour l'enrichissement, les souffrances que l'on doit cacher, tant pour sa sécurité que pour sauver la face !
Vous l'avez peut-être remarqué, la réunion annuelle du Parti Communiste Chinois s'est tenue il y a quelques semaines à Pékin. Une réunion 2021 au cours de laquelle le gouvernement a annoncé un plan quinquennal pour booster la recherche et l'éducation dans des domaines comme l'intelligence artificielle et les ordinateurs quantiques, pour en devenir le leader mondial See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
L'histoire de Jack Ma est digne d'un film, non seulement parce qu'elle est pleine de rebondissements mais aussi parce qu'elle embrasse l'évolution de la Chine. On peut donc au travers de ce parcours individuel s'interroger sur la trajectoire de la première puissance mondiale (enfin bientôt) Dans cet épisode, vous apprendrez : Quels sont les étapes de l'enfance de Jack Ma qui ont forgés sa personnalité et notamment, pourquoi Jack Ma s'appelle Jack ? Quels sont les échecs qui ont fait sa légende ? Comment a-t-il lancé sa carrière ? Qu'est ce qui fait de Jack Ma un chef d'entreprise tellement atypique, ultra détonnant et un peu fou ? Quels sont les investissements sympas qu'il a réalisé ? Comment sa disgrâce a entraîné l'annulation in extremis de la plus grosse introduction boursière de l'Histoire ? Quelles sont les principales punchlines développées dans le discours hallucinant qui lui a coûté 35 Milliards d'euros ? Comment l'idole Jack Ma a chuté très brutalement de son piédestal ? Pourquoi dire que c'est le président Xi qui a décidé de la chute de Jack Ma est sans doute imprécis ? Pourquoi tous les médias ont parlé de la disparition de Jack Ma au même moment ? Pourquoi tous les médias ont parlé de la nationalisation d'Alibaba ? Pourquoi il faut être prudent sur les sources qui affirment que la Chine va nationaliser Alibaba ? Pourquoi une nationalisation d'Alibaba est possible mais loin d'être certaine ? Pourquoi la Chine, d'un point de vue géopolitique, doit-elle s'interroger avant de nationaliser Alibaba ? Pourquoi Alibaba est loin d'être le seul groupe technologique qui doit répondre de pratiques anti-concurrentielles ? Pourquoi la protection des consommateurs devient un sujet important en Chine et quels impacts concrets sur le live streaming commercial ? Alors nationalisation ou pas ? Mon pari, et d'autres options possibles ? Pourquoi le cas Jack Ma doit aussi s'analyser en fonction des luttes d'influences à l'intérieur du Parti Communiste Chinois (PCC) "Où est Charlie” Jack Ma ? Ce que disent les réseaux sociaux de sa chute et pourquoi la bourse réagit aux nouvelles autour de sa réapparition ? Episodes complémentaires Ant Financial, la plus grosse Fintech au monde : https://www.asieinnovations.fr/2020/10/16/ant-group-la-fintech-chinoise-25-fois-plus-grosse-que-la-societe-generale-en-15-ans/ Le Crypto Yuan ou la fin du liquide :https://www.asieinnovations.fr/2020/08/20/la-chine-decide-de-la-fin-du-liquide-et-peut-etre-du-dollar-ou-la-story-du-crypto-yuan/ Le plus grand accord commercial mondial, le RCEP : https://www.asieinnovations.fr/2020/12/29/lasie-annonce-le-plus-grand-accord-economique-mondial/ Contacts www.asieinnovations.fr https://www.facebook.com/asieinnovations https://www.linkedin.com/company/asie-et-innovations-le-podcast/ frederic.aipodcast@gmail.com
Je me présente, un journaliste retourné de Chine après 32 ans passés entre Pékin, Shanghai, Hongkong et toute l'Asie. Comment vit on là-bas au bout du monde, quels rapports on peut nouer avec la population. Comment sommes nous, les Européens, vus par cette population de culture bouddhiste? Et pour commencer, je vous emmène découvrir le quartier diplomatique de San Li Tun au Nord-Est de la capitale, le village muré conçu spécialement par le Parti Communiste Chinois pour les étrangers, lieu où j'ai résidé avec ma femme et nous deux enfants nés sur place. Bienvenue, venez m'entendre, des surprises vous attendent !
(mai 2008) Le PCC, vous connaissez ?Non, pas le Parti Communiste Chinois.Le Podcast de la Cabane au Canada.Non ?Vous devriez. Le PCC, c'est le podcast de ceux qui n'ont pas froid aux yeux. Et ça fait trois ans que ça dure. Alors pour fêter ça, l'inénarrable Walter Proof a décidé de mobiliser les foules pour un PCCthon sans précédent (et sans suivant non plus).Sur une musique honteusement piquée, il a torché des paroles hautement philosophiques, et s'est entouré de la fine fleur de la mouvance métal steam-punk hard-core death polka, j'ai nommé Bloingo et AjT.Trois mois de travail intensif en studio, sous la surveillance de Pompidou, pour un tube planétaire :We are the PCC !