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Yves Lafoy est le délégué pour la Nouvelle-Calédonie en Australie. Il était à l'Alliance Francaise de Melbourne pour l'inauguration d'un nouvel espace dédié à la Nouvelle-Calédonie, le 9e en Australie. Il évoque les relations bilatérales entre l'Australie et son plus proche voisin français ainsi que le tourisme et l'héritage culturel, artistique, littéraire et gastronomique du Caillou, à quelques heures de vol de Melbourne.
Yves Lafoy est le délégué pour la Nouvelle-Calédonie en Australie. Il était à l'Alliance Francaise de Melbourne pour l'inauguration d'un nouvel espace dédié à la Nouvelle-Calédonie, le 9e en Australie. Il évoque les relations bilatérales entre l'Australie et son plus proche voisin français ainsi que le tourisme et l'héritage culturel, artistique, littéraire et gastronomique du Caillou, à quelques heures de vol de Melbourne.
En Nouvelle-Calédonie, les élections provinciales cristallisent la colère. Cruciales pour l'avenir institutionnel de l'archipel, elles sont au cœur d'un débat violent sur les accords de Bougival, qui posent les bases d'un État calédonien et prévoient d'élargir le corps électoral. Aujourd'hui, seuls certains résidents peuvent voter dans l'archipel, un système que dénoncent les loyalistes.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Manuel Valls, ministre des Outre-Mer, est en déplacement à Nouméa depuis mardi. Une rencontre à enjeux avec les acteurs locaux pour tenter de sauver l'accord de Bougival, signé en juillet. Ce texte était censé mettre fin à des mois de tension sur l'île, mais il a été rejeté depuis par le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), principal mouvement indépendantiste. Pour en parler, Jean-François Bodin, journaliste pour Radio rythme Bleu en Nouvelle-Calédonie, est l'invité de la matinale de RCF-Radio Notre-Dame. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:40:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En 1774, le navigateur britannique James Cook voyage dans la zone méridionale du Pacifique. Avec le volcanologue Haroun Tazieff notamment, cet épisode de la série "Le Pacifique en long et en large" en 1979 propose un regard différent de celui de Cook sur l'Antarctique et les populations rencontrées. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Haroun Tazieff Volcanologue (1914-1998)
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Tous les matins à 7h50, Marion Gauthier prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
Après la signature de l'accord de Bougival, nous faisons le point avec Brigitte Whaap de la chaine de télévision Calédonie la 1ʳᵉ sur la réaction des néo-calédoniens.
Invité : -Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de la Moselle Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : -Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de la Moselle Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:34 - Journal de 18h - Ce samedi marque une journée historique pour la Nouvelle-Calédonie : les principales forces politiques ont signé un projet d'accord. Un Etat calédonien devrait être créé au sein de la République Française, plus d'un après les violentes émeutes qui ont fait 14 morts dans l'archipel.
durée : 00:14:34 - Journal de 18h - Ce samedi marque une journée historique pour la Nouvelle-Calédonie : les principales forces politiques ont signé un projet d'accord. Un Etat calédonien devrait être créé au sein de la République Française, plus d'un après les violentes émeutes qui ont fait 14 morts dans l'archipel.
Invités : - Nicolas Metzdorf, député Ensemble pour la République de Nouvelle Calédonie. - Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD. - Vincent Roy, essayiste et journaliste. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:49 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Sarah Masson, Stéphanie Villeneuve - Un an après les émeutes, Emmanuel Macron convoque "tous les acteurs du territoire" à un "Sommet pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie". Il s'est ouvert le 2 juillet pour une durée indéterminée. Objectif : redéfinir le statut politique et la gouvernance de l'archipel. Un compromis est-il possible ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Leblic Anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Stéphane Robert Chef du service politique de la rédaction de France Culture; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
durée : 02:00:29 - Les Matins d'été - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Leblic Anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences; Stéphane Robert Chef du service politique de la rédaction de France Culture; Mathis d'Aquino Chercheur en science politique; Léonie Pernet Musicienne et chanteuse française
durée : 00:14:25 - Journal de 18h - Le FLNKS n'a pas attendu le début des discussions politiques pour compromettre le sommet organisé par Emmanuel Macron. "Il n'y aura pas de signature, même si on reste une semaine, deux semaines, un mois", avertit l'un de ses dirigeants Mickaël Forrest.
durée : 00:14:25 - Journal de 18h - Le FLNKS n'a pas attendu le début des discussions politiques pour compromettre le sommet organisé par Emmanuel Macron. "Il n'y aura pas de signature, même si on reste une semaine, deux semaines, un mois", avertit l'un de ses dirigeants Mickaël Forrest.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était il y a tout juste un an en Nouvelle-Calédonie : après dix jours d'affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers… le président de la République Emmanuel Macron se posait à Nouméa et annonçait la suspension de la réforme qui avait mis le feu aux poudres.La réforme électorale en question, adoptée par l'Assemblée nationale visait à permettre aux résidents français installés dans cet archipel depuis au moins dix ans de prendre part aux scrutins provinciaux. Mais pour les indépendantistes kanaks, c'était inadmissible : ils estiment que son but est de réduire l'influence du peuple autochtone sur les affaires de ce territoire autonome très stratégique pour la France.Un an après les émeutes, la colère n'est pas retombée dans les quartiers populaires de Nouméa. On y parle encore de "révolution", de "ras-le-bol" et de survie. Mais pour beaucoup, l'urgence est désormais de "tenir", alors que l'économie est dévastée. Politiquement, la situation reste bloquée. Reste l'espoir que des élections provinciales repoussées de plus d'un an, et prévues fin novembre 2025, permettent de fixer un cap.Réalisation : Victoire Renard-DewynterSur le terrain : Thibault Marchand, journaliste à l'AFP en charge des Outre-mer et Arnaud Richard (AFPTV)Invité : Benoît Trépied, anthropologue spécialiste de nouvelle calédonie au CNRS, auteur de Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-CalédonieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:21:35 - L'invité de 8h20 - Le ministre des Outre-Mer était l'invité de France Inter ce vendredi, une semaine après l'échec des négociations en Nouvelle-Calédonie.
La Nouvelle-Calédonie n'est toujours pas sortie d'une opposition entre deux termes : négocier ou se suicider. Cette petite phrase lue dans le journal Le Monde, récemment, on la doit au professeur agrégé de Philosophie Hamid Mokaddem. Je m'étonne que cette tête pensante ne circule pas davantage dans nos espaces post-coloniaux. Car Mokaddem n'est-il pas, comme il le dit lui-même, un descendant de travailleurs immigrés algériens, né en France qui, par un tour de passe passe colonial, s'est retrouvé à Nouméa où il a rencontré un jour l'homme incarnant la souveraineté kanak.Au menu de cet ESM, il y a comme des résonances, des résurgences, et puis de l'histoire intime où des noms d'écrivains (Kateb Yacine, Apollinaire Anova Atabah) apparaîtront. Où des vocables - généalogie, déportation, souveraineté - auront peut-être leur mot à dire, encore faut-il que le pays des Z'oreilles (la France métropolitaine) les entende. Et puis un livre publié par notre invité au Vent des îles, intitulé L'histoire dira si le sang des morts demeure vivant.
Confrontées à des crises environnementales, migratoires et économiques, les populations ultramarines font entendre leur mécontentement, alors que la déconnexion avec l'Hexagone grandit. La Loupe a donc décidé de s'intéresser aux difficultés de l'Etat à répondre à ces signaux de détresse, avec Alexandra Saviana journaliste au service Société de L'Express, et Hugues Tertrais, historien et ancien président de la Société française d'histoire des Outre-mer. Pour ce premier épisode, retour sur l'échec des quinquennats d'Emmanuel Macron et sur la rupture de sa politique dans la gestion de la crise en Nouvelle-Calédonie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation : Charlotte BarisEcriture : Agathe HernierRéalisation et montage : Jules KrotCrédits : LCP, Gouvernement, France Info, Public Sénat, RMC, ElyséeMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:53 - Journal de 10h - Rétablir le dialogue en Nouvelle-Calédonie, le défi n'est pas des moindres après les émeutes qui ont fait 13 morts depuis le mois de mai et généré plus de 2 milliards d'euros de dégâts dans l'archipel. C'est pourtant la mission que se donnent les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale.
La Nouvelle-Calédonie n'est toujours pas sortie d'une opposition entre deux termes : négocier ou se suicider. Cette petite phrase lue dans le journal Le Monde, récemment, on la doit au professeur agrégé de Philosophie Hamid Mokaddem. Je m'étonne que cette tête pensante ne circule pas davantage dans nos espaces post-coloniaux. Car Mokaddem n'est-il pas, comme il le dit lui-même, un descendant de travailleurs immigrés algériens, né en France qui, par un tour de passe passe colonial, s'est retrouvé à Nouméa où il a rencontré un jour l'homme incarnant la souveraineté kanak.Au menu de cet ESM, il y a comme des résonances, des résurgences, et puis de l'histoire intime où des noms d'écrivains (Kateb Yacine, Apollinaire Anova Atabah) apparaîtront. Où des vocables - généalogie, déportation, souveraineté - auront peut-être leur mot à dire, encore faut-il que le pays des Z'oreilles (la France métropolitaine) les entende. Et puis un livre publié par notre invité au Vent des îles, intitulé L'histoire dira si le sang des morts demeure vivant.
Retour en 1998 : après une période de troubles et de violences, la Nouvelle-Calédonie signe les accords dits de Nouméa, un premier pas vers l'autonomie... Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 08 novembre 2024.
durée : 00:04:39 - Le Reportage de la rédaction - De nouveaux affrontements entre indépendantistes, loyalistes et forces de l'ordre sont attendus à l'approche du 24 septembre en Nouvelle-Calédonie, date marquant la colonisation française. François-Noël Buffet, le nouveau ministre des Outre-mer jusqu'ici sénateur LR, connaît ce dossier sensible.
durée : 00:04:42 - Le Zoom de France Inter - L'archipel retient son souffle à la veille de la fête de la citoyenneté le 24 septembre, date qui marque la prise de possession par la France en 1853. Des milliers de gendarmes et policiers sont déployés pour ne pas revivre les émeutes indépendantistes, les pillages et les morts de mai dernier.
La Nouvelle-Calédonie va-t-elle connaitre un nouvel épisode de violence ? À l'approche du 24 septembre, jour durant lequel l'archipel est devenu français, les autorités craignent de nouveaux affrontements. Depuis quatre mois, Saint-Louis, bastion des indépendantistes, est confronté à des violences. L'unique route pour relier Nouméa au sud de l'île est coupée. Un drame pour les habitants du Mont Dore.
durée : 00:08:38 - Le Masque et la Plume - Après "Comme un empire dans un empire", l'auteure de "L'art de perdre", Goncourt des lycéens 2017, signe une écriture immersive à caractère politique qui nous transporte en Nouvelle-Calédonie. Nos critiques saluent une brillante réflexion qui déconstuit l'héritage colonial du XIXe siècle.
durée : 00:58:46 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - En Nouvelle-Calédonie, le licenciement des salariés de l'usine Koniambo Nickel SAS sera effectif le 31 août. L'industrie du nickel, qui occupe une place essentielle dans l'économie de l'archipel, est en difficulté depuis plusieurs années. - invités : Samuel Gorohouna Maître de conférences en économie à l'Université de la Nouvelle‑Calédonie, chercheur au LARJE, responsable du campus de Baco située à Koné; Yann Bencivengo Maître de conférences en histoire à l'université de la Polynésie Française
Le premier tour des élections législatives anticipées se tient ce dimanche 30 juin 2024 en France. Un scrutin dont l'issue aura son importance dans la gestion de la crise en cours en Nouvelle-Calédonie. Benoît Trépied et Isabelle Merle, spécialistes de la Nouvelle-Calédonie, ont répondu à nos questions.
durée : 00:58:23 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - De 1853 à 1946, l'archipel calédonien est rattaché à l'empire colonial français. Entre déportation des bagnards et expropriation des Kanaks, à quoi ressemble la société coloniale en Nouvelle-Calédonie ? - invités : Isabelle Merle Historienne, directrice de recherche au CNRS et directrice du CREDO, spécialiste des processus de colonisation dans le Pacifique sud; Louis Lagarde Archéologue, maître de conférences à l'Université de Nouvelle-Calédonie
durée : 00:59:52 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Arrivés par le sud-est asiatique et la Nouvelle-Guinée il y a environ 3000 ans, les Lapita sont les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie. Ces découvreurs deviennent bientôt des autochtones et de leurs pratiques émergent peu à peu un ensemble de traditions spécifiquement kanak. - invités : Christophe Sand Archéologue du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie; Jean-Marie Wadrawane Archéologue, conservateur à l'Institut d'Archéologie de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 mai 2024. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. L'UKRAINE À LA PEINE La Russie a lancé le 10 mai une offensive surprise contre Kharkiv, deuxième ville du pays, emportant de l'aveu de l'état-major ukrainien des « succès tactiques ». L'Ukraine a été prise de court, ses forces étant affaiblies par le manque d'armements et d'hommes, du fait notamment de la lenteur de l'aide européenne et de l'arrêt quasi-total pendant des mois de celle venant des États-Unis. En visite à Kyiv, le 15 mai, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken a, pour la première fois, laissé entendre que les forces ukrainiennes pourraient frapper le territoire russe avec des armes fournies par les Etats-Unis. Depuis le début du conflit, les alliés de l'Ukraine étaient inflexibles : interdiction d'utiliser leurs missiles, drones ou obus pour bombarder des cibles situées hors du territoire souverain du pays. Seul le sol ukrainien – comprendre la Crimée et la partie du Donbass occupées par les Russes – pouvait être visé. Imposée par peur d'une escalade avec Moscou, cette restriction était respectée par Kyiv, qui dépendait trop des livraisons occidentales pour enfreindre la règle fixée par ses alliés. L'offensive lancée le 10 mai par Moscou dans la région de Kharkiv a changé la donne. Antony Blinken a également annoncé une aide militaire de 2 milliards de dollars pour renforcer les capacités de défense de l'Ukraine. Elle provient de l'enveloppe de 60 Mds de dollars en faveur de l'Ukraine, récemment approuvée par le Congrès américain après des mois de blocage. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rappelé que la défense aérienne constituait « le plus gros problème » de l'Ukraine, et son « plus grand déficit ». Selon lui, l'Ukraine aurait besoin de deux systèmes Patriot supplémentaires pour défendre Kharkiv. Les États-Unis ne sont pas les seuls à se mobiliser en faveur de l'Ukraine : le 13 mai, le chancelier allemand Olaf Scholz et ses homologues des pays nordiques ont appelé à renforcer d'urgence l'aide à l'Ukraine, alors que la France a annoncé la livraison à venir d'un nouveau lot de missiles Aster sol-air à Kyiv. Mardi, l'Union européenne a validé l'utilisation des revenus issus des avoirs russes gelés, soit 3Mds€ cette année dont 90% devraient aller aux forces armées ukrainiennes. Réunis depuis jeudi à Stresa en Italie, les ministres des finances du G7 discutent d'un plan américain visant à accorder à l'Ukraine jusqu'à 50 Mds de dollars de prêt garanti par les futurs bénéfices générés par les actifs russes immobilisés. Selon le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Christopher Cavoli, la Russie n'aurait pas les forces suffisantes pour aboutir à une percée majeure dans son offensive en cours en Ukraine. Dimanche, l'état-major ukrainien affirmait que les attaques russes dans la région de Kharkiv avaient été « légèrement ralenties ». Toutefois l'Organisation mondiale de la santé a indiqué mardi que plus de 14.000 personnes ont été déplacées en raison des combats. NOUVELLE-CALÉDONIE : LA TOURMENTE Pillages, incendies, échanges de tirs... La Nouvelle-Calédonie est secouée depuis le 13 mai par des émeutes qui ont déjà fait six victimes et de considérables dégâts qui pèsent sur la vie quotidienne des populations. Elles vont avoir de lourdes conséquences pour l'économie locale déjà traversée par une grave crise du nickel, qui représente plus de 25% des emplois du « Caillou », et près de 20% de son PIB et qui a connu en 2023 une baisse de prix de 45%. Afin de rétablir l'ordre, le président de la République a annoncé l'état d'urgence, entré en vigueur le 15 mai à Nouméa. Il consiste en un couvre-feu nocturne, l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool ainsi que l'interdiction de l'application TikTok. La Nouvelle-Calédonie est devenue un Territoire d'outre-mer en 1946 et les Kanak ont obtenu la nationalité française, puis le droit de vote. Les violences qui ont opposé indépendantistes kanaks et loyalistes caldoches dans les années 1980, ont trouvé un apaisement en 1988 à travers les accords de Matignon négociés par Michel Rocard, accords qui organisaient un rééquilibrage économique et un partage du pouvoir politique. En 1998 l'accord de Nouméa a doté l'archipel d'un statut unique dans la République française reposant sur une autonomie progressive et sur trois référendums. Le premier, en 2018, voit le non à l'indépendance l'emporter à 56,7%, ce que confirme le deuxième, en 2020 (53,26% de non). En 2021 le non l'emporte à 96,5%, mais les indépendantistes contestent la validité du scrutin, marqué par une forte abstention (56,1 %) en pleine épidémie de Covid-19. Jusqu'à présent seuls les électeurs inscrits sur listes avant 1998 et leurs descendants étaient reconnus par le code électoral de Nouvelle-Calédonie pour les élections régionales. En votant un projet d'élargissement du corps électoral aux résidents depuis au moins dix ans, l'Assemblée nationale et le Sénat ont ouvert la voie à une réforme constitutionnelle qui devrait être approuvée par le Congrès. Les indépendantistes la rejettent, estimant qu'elle lèse le poids électoral du peuple autochtone Kanak. Quelque 271.400 habitants, selon le dernier recensement de 2019, vivent dans l'archipel. Parmi eux, 29% de la population est issue de la communauté européenne, dont les Caldoches, descendants des colons blancs. Les Kanak, premiers habitants du pays, sont progressivement devenus minoritaires sur l'archipel avec 41% de la population aujourd'hui, tandis que l'on compte 30 % d'habitants originaires d'îles du Pacifique ou répondant à la catégorie « autres ». Jeudi à Nouméa, le chef de l'État, à défaut de retirer le projet de réforme du corps électoral, s'est engagé à ne pas le « passer en force ». En cas d'accord politique global, il souhaite que le projet soit soumis au vote des Néocalédoniens. Conditionnant la fin de l'état d'urgence à la levée des barrages, il a aussi annoncé la mise en place d'une « mission de médiation et de travail » pour remettre tous les acteurs politiques autour de la table, avec la promesse d'un État « impartial ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Ecoutez Le best-of de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 25 mai 2024
Alors que les tensions en Nouvelle-Calédonie ne cessent d'augmenter, Florian Gazan vous explique dans ce nouveau numéro de "Ah ouais ?" pourquoi ce territoire français porte-t-il justement ce nom. Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé hier en Nouvelle-Calédonie. Florian Gazan vous explique justement pourquoi la Nouvelle-Calédonie porte ce nom... Ecoutez Ah ouais ? avec Florian Gazan du 23 mai 2024
durée : 00:55:43 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du 22 mai 2024.
Le Journal en français facile du mardi 21 mai 2024, 18h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/Ackc.A
Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/AcYV.A
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la réaction de Succès Masra après la validation de l'élection de Mahamat Idriss Déby et sur un projet de loi donnant la nationalité béninoise aux Afro-descendants. Tchad : quel avenir politique pour Succès Masra ? Après la confirmation de l'élection de Mahamat Idriss Déby et le rejet de son recours, l'opposant tchadien Succès Masra a préféré appeler à l'apaisement. Comment expliquer cette réaction alors qu'il avait vivement contesté les résultats jusque-là ? En sait-on plus sur son avenir politique aux côtés du nouveau président ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI, envoyé spécial à N'Djamena. Bénin : la nationalité pour les Afro-descendants ? Un projet de loi pourrait permettre à des Afro-descendants du monde entier d'obtenir la nationalité béninoise. Quel est l'intérêt du pays à prendre une telle décision ? Quelles seront les conditions d'obtention de la nationalité ? Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou. Nouvelle-Calédonie : une nouvelle réforme constitutionnelle vivement contestée De violentes émeutes ont éclaté en Nouvelle-Calédonie après le vote d'une réforme constitutionnelle. Pourquoi ce texte ne fait-il pas l'unanimité sur l'archipel ? Nouvelle-Calédonie : les Kanaks, au cœur des émeutes Un appel à manifester venant des organisations indépendantistes kanak est à l'origine des violences sur le territoire calédonien. Qui sont-ils et quelles sont leurs revendications ?Avec Isabelle Merle, directrice de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), historienne, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie.
Le Journal en français facile du vendredi 17 mai 2024, 18h00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/Ac47.A
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - La Nouvelle-Calédonie connait des émeutes avec des maisons brûlées et des dizaines de personnes interpellées. Le gouvernement local appelle les habitants à "la raison et au calme".