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Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme . Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire :Le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe de 25% sur les importations automobiles, déclenchant une guerre commerciale avec l'Europe et le Canada.La possibilité d'une taxation de 20% sur les importations européennes est évoquée, menaçant l'unité européenne face à cette offensive américaine.Trump s'est également montré menaçant envers le Groenland, souhaitant en prendre le contrôle pour des raisons de sécurité.La France et le Royaume-Uni renforcent leur soutien à l'Ukraine, alors que les relations transatlantiques se tendent.La dette publique française a atteint un nouveau record, tandis que le Portugal affiche un excédent budgétaire.Le harcèlement en ligne visant les joueurs de tennis, notamment les plus jeunes, est de plus en plus préoccupant.L'arrivée de TikTok Shop soulève des interrogations sur les effets de ce service commercial sur les réseaux sociaux.Le chanteur Michel Polnareff, âgé de 80 ans, fait son retour avec une nouvelle tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire :Le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe de 25% sur les importations automobiles, déclenchant une guerre commerciale avec l'Europe et le Canada.La possibilité d'une taxation de 20% sur les importations européennes est évoquée, menaçant l'unité européenne face à cette offensive américaine.Trump s'est également montré menaçant envers le Groenland, souhaitant en prendre le contrôle pour des raisons de sécurité.La France et le Royaume-Uni renforcent leur soutien à l'Ukraine, alors que les relations transatlantiques se tendent.La dette publique française a atteint un nouveau record, tandis que le Portugal affiche un excédent budgétaire.Le harcèlement en ligne visant les joueurs de tennis, notamment les plus jeunes, est de plus en plus préoccupant.L'arrivée de TikTok Shop soulève des interrogations sur les effets de ce service commercial sur les réseaux sociaux.Le chanteur Michel Polnareff, âgé de 80 ans, fait son retour avec une nouvelle tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Brésil, l'ancien président Jair Bolsonaro saura ce mercredi (26 mars 2025) s'il est renvoyé en procès pour projet présumé de coup d'État. En direct sur plusieurs chaînes d'information, la Cour Suprême délibère à Brasilia, ces mardi 25 et mercredi 26 mars, pour décider de l'ouverture ou non d'un procès contre l'ancien président d'extrême droite. Lors de la première journée de débat, le principal concerné était présent à la surprise générale, explique Sarah Cozzolino, la correspondante de RFI à Rio de Janeiro. Pour O Globo, le fait de mettre Bolsonaro face à ses juges vise à démontrer publiquement que ce dernier ne craint rien et surtout ne doit rien à personne. Mais personne n'est dupe, et les accusations de complot ne semblent pas diviser les juges, poursuit le journal. En coulisses, ces derniers reconnaissent que les faits révélés par l'enquête sont graves et doivent être jugés pour stopper définitivement les «impulsions antidémocratiques». Jair Bolsonaro risque 40 ans de prison en cas de procès. Procès Maradona : son garde du corps arrêté pour « faux témoignage »En Argentine, un autre procès retient l'attention, celui sur les circonstances de la mort du footballeur de légende, Diego Maradona. La presse argentine revient sur l'arrestation hier (25 mars 2025) en pleine audience du garde du corps de ce dernier pour «faux témoignage». Il était le troisième témoin du cinquième jour de ce procès qui se tient dans la banlieue de Buenos Aires. Julio Coria était présent le jour où Diego Maradona est décédé et lui a fait du bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des médecins. Le quotidien Clarin explique qu'il s'est contredit lors de ses déclarations et a omis certains détails concernant notamment la façon dont Maradona a été réanimé. Il a aussi oublié de mentionner une conversation entre la fille de l'ancienne star du football et son neurochirurgien. Julio Coria encourt jusqu'à 10 ans de prison pour parjure. Équateur : 7 ans après le drame de Mataje, des traces toujours visiblesC'était il y a 7 ans, jour pour jour, en Équateur. Le 26 mars 2018, les trois membres d'une équipe journalistique du quotidien El Comercio étaient enlevés dans le petit village de Mataje, à la frontière avec la Colombie. Ils seront assassinés deux semaines plus tard par les dissidents des FARC, membres du «Front Oliver Sinisterra». Depuis, Mataje a été militarisée et souffre d'une réputation négative, que les autorités et les habitants essaient de changer. Le correspondant de RFI en Équateur, Éric Samson, s'est rendu sur place. États-Unis : Trump signe un décret pour réformer en profondeur le processus électoralLe décret signé ce mardi (25 mars) prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine, comme les passeports ou les permis de conduire, au moment de l'inscription au niveau des États sur les listes électorales. Le Washington Post souligne que « cette fixation » du président américain sur le processus électoral ne date pas d'hier. Donald Trump avait dénoncé les résultats des deux précédentes élections en remettant en cause des votes d'électeurs qui, selon lui, n'avaient pas la citoyenneté américaine. Cependant, rien n'a été prouvé, poursuit le journal. Seules les personnes qui ont la citoyenneté américaine peuvent voter lors des élections fédérales, mais la plupart des États américains ne demandent pas de preuve de cette citoyenneté, seulement une déclaration sur l'honneur. Avec ce décret, « des millions d'Américains pourraient être empêchés de se rendre aux urnes », souligne le journal. Un décret qui est, de plus, inconstitutionnel selon un expert juridique cité par le Washington Post. États-Unis : La fin programme «Humanitarian Parole» pour les migrants venant d'Haïti, du Venezuela, de Cuba et du NicaraguaLe journal nicaraguayenla Prensa revient sur cette décision qui pourrait toucher 530 000 migrants aux États-Unis. Une plainte a été déposée au Tribunal fédéral de Boston, et il y a toujours l'espoir que le juge ordonne un gel temporaire de cette mesure qui prendra effet le 24 avril 2025. Certains plaignants nicaraguayens sont entrés dans le pays après la torture d'un membre de leur famille et la persécution politique qui s'en est suivie, peut-on lire dans le journal. L'un d'entre eux a subi des menaces de mort et après l'arrêt du programme, il pourrait n'avoir plus que 30 jours pour retourner dans son pays. Haïti : Cap Haïtien sous la menace des glissements de terrainEn Haïti, la 2è ville du pays veut lutter contre les inondations. À chaque saison pluvieuse, les quelque 300.000 habitants de Cap-Haïtien sont en danger. La ville côtière est vulnérable, notamment parce qu'elle est entourée de rivières, et traversée par environ 5 bassins versants qui ne sont pas traités. Conséquences : lorsqu'il pleut, l'eau dégouline des montagnes et provoque des glissements de terrain mortels. Les autorités ont donc décidé de lancer un chantier pour tenter de limiter ces inondations.Les journalistes de RFI, Ronel Paul et Love-Marckendy Paul, se sont rendus sur place.
Donald Trump a décidé de suspendre les médias publics extérieurs américains en mettant en congés les personnels de l'US Agency for Global Media. Avec les négociations sur l'Ukraine, la suppression de Radio Free Europe, de Radio Liberty ou de Voice of America pourrait sembler, de prime abord, être un gage donné à la Russie. On se souvient du rôle joué par les médias publics extérieurs des États-Unis, qui émettaient en ukrainien durant la révolution orange de 2004. Des médias qui ont joué un rôle de soutien à la démocratie en couvrant les manifestations et en apportant des informations extérieures à la propagande gouvernementale.Mais ce n'est sans doute pas la première motivation de ce décret. Elon Musk, responsable du département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), l'avait annoncé sur X : il faut fermer Voice of America et Radio Free Europe/Radio Liberty. Pourquoi ? À cause de la « bureaucratie fédérale inutile » et de la « propagande radicale » qu'ils véhiculeraient, selon Donald Trump.La fin d'un outil de soft power pour les États-Unis d'AmériqueOn pourrait croire que cet outil formidable du soft power états-unien serait important aux yeux de la Maison Blanche, sachant que cette agence de médias mondiaux touche une audience record de 427 millions de personnes par semaine, que Voice of America s'exprime en 47 langues, et qu'il importe, plus que jamais, de défendre des valeurs démocratiques face à la Russie, mais aussi face à la Chine, Cuba et l'Iran. Le démantèlement de l'agence, qui a dénoncé son bail de location cette semaine, implique aussi la suppression de Radio Free Asia, de la radio-télévision anti-castriste Marti ou encore de Middle East Broadcasting Networks (MBN).L'administration Trump veut réduire les dépenses publiques, mais aussi avoir les mains libres pour signer des accords bilatéraux avec des pays autoritaires et faire triompher les lois du business sur les droits humains. Cela passe par une sorte de « reset », de réinitialisation des médias extérieurs, en rompant avec le passé et donc avec leurs journalistes.Une décision applaudie par les médias russesUne décision qui semble avoir été appréciée par le Global Times, le quotidien soutenu par l'État chinois, ou par Sputnik, le média extérieur russe. Tous deux se réjouissent de cet arrêt de médias publics qu'ils qualifient dans un cas « d'usine à mensonges », dans l'autre de producteurs de « fausses informations », notamment lors du massacre de Boutcha, pourtant internationalement documenté en Ukraine. L'agence fédérale américaine de médias a aussi renoncé à ses abonnements à l'AFP, Associated Press et Reuters, et on sent bien que c'est un autre narratif qui se prépare. La fin d'une « information équilibrée et vérifiée » et d'un « rempart contre la désinformation », comme l'ont exprimé conjointement la Deutsche Welle et France Médias Monde.À écouter aussiSuppression de Voice of America: «l'Amérique va devenir inaudible»
Une somme de 665 millions de dollars : voilà ce que Greenpeace est condamné à verser, aux États-Unis, au groupe Energy Transfer. L'ONG a été condamnée, mercredi 19 mars, à verser ces dommages et intérêts après des manifestations qui se sont déroulées dans le Dakota du Nord en 2016 et 2017 pour protester contre la construction du tronçon d'un oléoduc, accusé de traverser des sites sacrés de la tribu autochtone des Sioux et de menacer leurs ressources d'eau potable. Entretien avec Michel Forst, rapporteur spécial de l'ONU sur les défenseurs de l'environnement. RFI : Est-ce que Greenpeace est en danger aux États-Unis ? Est-ce que l'existence de ce qui est sans doute l'une des plus grandes ONG au monde en matière de lutte pour l'environnement est remise en cause après cette décision de la justice américaine ? Michel Forst : Il est peut-être un peu tôt pour dire que l'existence de Greenpeace est menacée. En tout cas, c'est certain que c'est un coup fort porté contre l'organisation, qui est victime de mêmes procès-bâillons dans plusieurs pays, en France, en Italie, en Grande-Bretagne et maintenant aux États-Unis. Et c'est vrai que le montant des dommages et intérêts prononcés par le tribunal du Dakota est vraiment très, très important. Et ça, ça risque de mettre en péril, non pas de manière définitive, en tout cas, mais de manière provisoire, les ressources financières de l'organisation.Vous parlez de procédures-bâillons : est-ce que, peut-être, on peut d'abord rappeler ce que c'est, et puis, quel est l'objectif aussi de ce type de méthode ? C'est une mécanique qui a été inventée par les entreprises pour essayer, au fond, de museler la liberté d'expression. Ils ne supportent pas que les organisations gouvernementales ou que la presse, ou les médias ou des journalistes d'investigation, mettent en cause la réputation d'une entreprise. Et donc, ils menacent les journalistes, les ONG, la société civile de procès en demandant des sommes faramineuses de plusieurs centaines de milliers ou de millions de dollars pour les États-Unis, simplement pour les faire taire en disant « vous nous avez diffamés, nous sommes diffamés, par conséquent, nous demandons au tribunal de prononcer une sanction et une indemnité pour réparer les dommages subis » de plusieurs centaines de milliers d'euros. Et on voit à quel point c'est une démarche qui fonctionne. On a une recrudescence, à l'heure actuelle dans le monde, de procès-bâillons à l'encontre de journalistes d'investigation mais également de sociétés civile. Des statistiques récentes ont montré effectivement qu'on a une augmentation très forte. Rien qu'en Europe, depuis 2002, on a recensé plus de 600 cas de procédures-bâillons sur dix ans. Donc c'est assez énorme.Vous parlez d'une augmentation : est-ce qu'on peut aussi constater une évolution dans la forme ? Est-ce que l'un des objectifs, par exemple, c'est de réduire au silence en particulier les défenseurs de l'environnement, avec souvent des multinationales liées aux énergies fossiles qui vont être à l'origine de ces procédures ? Malheureusement, ça marche parfois parce que beaucoup de petites entreprises ou petites organisations non-gouvernementales, ou même de journalistes indépendants d'investigation qui font un travail sérieux d'investigation sur le travail mené par ces entreprises, sont eux-mêmes menacés. Et devant le montant des sanctions prononcées par les tribunaux, je dois dire que certains viennent vers moi en disant ''on hésite maintenant à rendre public de l'information ou on préfère le faire sous forme de lanceurs d'alerte plutôt que de journaliste d'investigation ou d'ONG'', de peur effectivement, que la survie financière des ONG ou bien l'économie d'un journaliste puisse être menacées par ces procédures-bâillons. Donc ça marche.Il y a également des cas dans lesquels, heureusement, on a des solutions qui sont un accommodement raisonnable. Par exemple, aux Nations unies, on a plusieurs cas dans lesquels on a réussi à faire entendre raison aux entreprises. J'ai le cas en particulier d'une entreprise en Suisse qui a effectivement entendu raison. Mais effectivement, on constate qu'il faut se mobiliser. C'est aussi une des raisons pour lesquelles le Conseil de l'Europe a élaboré une liste de dix critères qui permettent aux entreprises de vérifier elles-mêmes si la procédure qu'elles lancent répond aux critères dans un procès-bâillon, et justement d'encourager les entreprises à ne pas utiliser ça. On a cette directive européenne très importante qui doit être bientôt transposée en France, comme dans tous les pays de l'Union européenne, qui vise à lutter contre les procès-bâillons. Et donc, cette directive, on attend beaucoup d'elle pour, en tout cas en Europe, mettre un frein à cet acharnement des entreprises contre la société civile.Alors, puisque vous évoquez justement les solutions qui pourraient être mises en place, effectivement, l'Union européenne, on le sait, travaille sur le sujet. D'ailleurs, Greenpeace a porté plainte contre Energy Transfer devant un tribunal des Pays-Bas. Donc ça veut dire que tout se joue ici, en Europe ?Une partie se joue effectivement en Europe, et pour l'instant, il faut d'abord attendre que les Pays-Bas transposent la directive. Mais effectivement, la transposition de la directive est une étape extrêmement importante qui permettra, en tout cas en Europe, d'avoir les moyens de lutter à armes moins inégales contre les entreprises qui, pour l'instant, jouent du déséquilibre des pouvoirs entre leurs puissances financières et les petites puissances financières des ONG.Aux États-Unis, cette condamnation de Greenpeace peut-elle être un risque pour la démocratie américaine, quand on sait en plus que Donald Trump est au pouvoir et que ce n'est pas forcément un défenseur de l'environnement ? Malheureusement, le risque que je vois immédiatement et qui a été pointé par les observateurs, c'est le fait que c'est un succès pour l'entreprise américaine, qui risque également d'encourager d'autres entreprises, petites, moyennes ou grandes, à utiliser les mêmes procès pour faire taire les journalistes d'investigation et les petites organisations gouvernementales qui luttent contre des projets locaux qui, parfois, sont des petits projets mais qui menacent la survie d'une communauté, d'un peuple autochtone et qui sont effectivement extrêmement importants.Et ce sont spécifiquement les enjeux environnementaux qui peuvent être en danger ?Ce sont beaucoup les enjeux environnementaux, effectivement. Et d'ailleurs, ce n'est pas par hasard si Greenpeace s'est mobilisée. D'abord, elle n'est pas la seule. Elle s'est mobilisée en soutien à des peuples premiers, les Sioux, qui en fait étaient directement menacés. C'est l'accès à l'eau potable qui était menacé. Et donc, ce sont d'abord les populations autochtones qui sont les premières victimes. Et le rôle des grandes ONG, comme Greenpeace et les autres, c'est d'apporter leur soutien, leur soutien juridique, d'encourager les communautés à porter plainte, parce qu'effectivement, ce sont elles qui sont les premières victimes.À lire aussiÉtats-Unis: Greenpeace condamné à payer plus de 660 millions de dollars à une entreprise pétrolière
Chaque mercredi, Alexandre Le Mer revient sur les contre-propositions économiques d'Édouard Tétreau. Aujourd'hui, comment gagner la guerre commerciale face aux États-Unis. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump persiste dans sa guerre commerciale. Il menace désormais l'Union européenne de taxes de 200% sur les vins et les spiritueux. Une décision qui risque d'aggraver l'inflation, alors que beaucoup d'Américains souffrent déjà de la hausse des prix. En particulier à New York, où le coût de la vie est de plus en plus élevé. À New York, un habitant sur quatre ne parvient plus à subvenir à ses besoins de base : payer un loyer, se nourrir, se soigner... La pauvreté augmente dans la ville la plus peuplée des États-Unis, et cela se voit dans les centres de distribution alimentaire. Devant les portes du centre de l'Armée du Salut de New York, chaque jour, la file d'attente s'étend sur plusieurs centaines de mètres. Selon le directeur du centre, la demande ne cesse d'augmenter. Il assure qu'il y a 4 à 5 fois plus de monde qu'avant la pandémie. Une tonne de produits alimentaires est distribuée quotidiennement, en plus de 300 repas chauds. Et parmi les bénéficiaires, le centre compte de plus en plus de personnes qui travaillent. Un reportage de notre correspondante à New York, Loubna Anaki. L'administration Trump démantèle les grandes politiques climatiques américaines L'EPA, l'agence de protection de l'environnement américaine a annoncé changement de cap hier. Pour Politico «l'EPA s'attaque au Saint-Graal de la science climatique» en remettant en question la dangerosité des gaz à effet de serre sur la santé. Dans une vidéo publiée hier sur X le chef de l'EPA, Lee Zeldin, annonce s'attaquer à une trentaine de mesures de lutte contre la pollution. Dans le Wall Street Journal, il se justifie : «Cette dérégulation assurera la sécurité des personnes et de l'environnement tout en révisant les règles qui étouffaient notre plein potentiel». Désormais, la mission de l'EPA est de «réduire le coût de l'achat d'une voiture, du chauffage d'une maison et de la gestion d'une entreprise». Politico assure que cette décision vient bouleverser 15 années de politique climatique. Un recadrage total de l'objectif de l'Agence, selon le New York Times. Argentine : scène de chaos à Buenos Aires lors une manifestation de retraitésHier (12 mars 2025), de violents affrontements ont éclaté entre la police et les retraités dans la capitale argentine. Des retraités qui protestent tous les mercredis pour dénoncer la chute considérable de leur pouvoir d'achat depuis la prise de pouvoir de Javier Milei. Ce mercredi 12 mars, des supporters de foot se sont joints aux retraités en solidarité. Notre correspondant Théo Conscience était sur place quand les affrontements ont débuté. Le bilan de ces heurts : au moins 20 blessés, dont le photographe Pablo Grillo, et 26 du côté des policiers. Colombie : le président Petro convoque une consultation populaire La réforme du travail de Gustavo Petro a été retoquée par le Sénat. Le président colombien considère que le vote des sénateurs va à l'encontre de la volonté du peuple. C'est en tout cas ce qu'il expliquait dans une allocution télévisée mardi soir : «Nous pensons que c'est maintenant au peuple de décider, puisque ses représentants n'ont pas été capables de faire résonner la volonté qu'il a exprimée pendant l'élection présidentielle de 2022», a-t-il déclaré. Il va donc organiser une consultation populaire. Une décision qui ne fait pas l'unanimité dans la presse. Dans son éditorial, le quotidien de centre-droit El Tiempo rappelle que les membres du Congrès colombien sont élus au suffrage universel, ils sont donc des représentants légitimes du peuple... et ce même s'ils ont des opinions politiques différentes de celles du président. Pour le média indépendant la Silla Vacia cette initiative de Gustavo Petro, le premier président de gauche du pays, est surtout une façon de prendre le pouls des votants, en vue de l'élection présidentielle de 2026. El Pais ajoute même qu'avec cette consultation, Petro met dans la balance ses quatre années de gouvernement. Le président équatorien forme une alliance avec un mercenaire américainLe président Daniel Noboa a publié hier sur X une photo de sa rencontre avec Erik Prince, le fondateur de Blackwater, une société militaire privée connue pour avoir tué des civils en Irak en 2007. Les deux hommes auraient établi une alliance pour lutter contre le «narcoterrorisme», selon les mots du président, en campagne pour sa réélection. Selon CNN, le gouvernement équatorien n'a pas communiqué sur le contenu de cette alliance avec Erik Prince, qui s'est déjà illustré dans la région en finançant une campagne contre le président Maduro au Venezuela. Expreso met la rencontre en Une et y voit un coup de communication à un mois du second tour de l'élection présidentielle. «Apparaître sur une photo aux côtés d'un mercenaire est un signe que tout message est valable dans une campagne électorale... surtout s'il sert à créer l'illusion que vous avez trouvé la formule pour vaincre le crime organisé», se désole le quotidien, alors que l'Equateur a été classé pays le plus violent d'Amérique latine en 2024. Haïti : prolongation des restrictions aériennes à Port-au-PrinceFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste était au micro de RFI ce jeudi pour parler des saisies d'armes qui s'enchaînent depuis quelques jours. Elles permettent aux forces de l'ordre de mettre en lumière les liens qui existent entre différents groupes criminels.Dans ce contexte d'insécurité toujours plus grande, la capitale haïtienne reste isolée. Dans son éditorial, Frantz Duval se demande si les avions vont un jour revenir à Port-au-Prince. Le 12 mars 2025 devait sonner la fin des restrictions de vols des compagnies aériennes américaines vers la capitale après les graves incidents de novembre 2024. Elles ont été prolongées de 6 mois. Le Nouvelliste rend hommage à un grand écrivain, le dernier grand poète littéraire selon le quotidien, Anthony Phelps, décédé à 95 ans. Il était le fondateur d'Haïti Littéraire, un groupe de célèbres poétes haïtiens. Il en était le dernier membre vivant. Il s'est éteint à Montréal, où il vivait. À la Une du journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures d'eau récurrentes sont parfois à l'origine de situations étonnantes.
durée : 00:04:37 - Le Zoom de France Inter - Aux États-Unis, on guette les signes d'une résistance politique face au rouleau compresseur conduit par Donald Trump et Elon Musk. À Atlanta, on a senti très vite les effets des suppressions d'emplois de fonctionnaires et des budgets gelés dans les administrations. L'opposition reprend des couleurs.
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Qu'attendre de l'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine, après une nouvelle hausse des droits de douane sur les importations de produits chinois ? Quels risques pour ces deux pays ? Quel impact sur l'économie mondiale ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; François Chimits Economiste senior au Mercator Institute for China Studies (MERICS) et économiste affilié au Centre d'Études Prospectives et d'Informations Internationales (CEPII) ; Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales)
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
(0:14) Jouer dans la neige en toute sécurité(2:46) Aller ou non en vacances aux États-Unis?(4:13) Les photos de famille professionnelles gagnent en popularité
C'est l'une des ambitions de Donald Trump : avoir accès aux minerais critiques en Ukraine. Ambition pour le moment balayée d'un revers de main par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais derrière tout cela, il faut comprendre que les États-Unis sont à la recherche de métaux stratégiques. Décryptage. Comme souvent, pour comprendre, quoi de mieux qu'un bref état des lieux. Quand on parle de ces métaux, sans pour autant être exhaustifs, on parle du lithium, du nickel, du cobalt, du graphite, du cuivre ou encore de terres rares. De tous ces métaux, c'est la Chine qui en est la principale productrice mondiale. Le secteur connait une croissance exponentielle depuis vingt ans : la demande a explosé avec des taux de croissance annuels à deux chiffres ! Des métaux rares utiles donc pour produire des batteries ou des panneaux solaires, mais pas que. Tous sont indispensables pour la téléphonie, les nouvelles technologies, l'espace mais aussi la défense et les systèmes de missiles, bref, tout ce qui est essentiel à l'industrie américaine et à son économie. Donald Trump veut d'ailleurs la stimuler voire la relancer via la production dans ces secteurs afin que les États-Unis soient compétitifs. Il faut importer Pourtant, il y a un problème pour les États-Unis. Ils ne sont pas autonomes en métaux stratégiques. Prenons l'exemple des terres rares. Si les Chinois sont très loin devant, ce sont les Américains qui sont en deuxième position sur ce marché. Donc il est aisé de se dire que les États-Unis sont capables de rivaliser mais si le pays sait extraire ces terres rares, il n'a pas les capacités de raffinage que la Chine peut avoir. Résultat, les Américains doivent exporter cette matière première brute pour qu'elle soit raffinée ailleurs, par exemple au Canada, avant de revenir aux États-Unis. C'est donc pour cela que Donald Trump veut sécuriser l'approvisionnement des États-Unis en métaux stratégiques. À lire aussiUkraine: les matières premières présentes dans les sols de plus en plus convoitées par les États-UnisDes accords tous azimuts En scellant des accords à la source, directement avec des pays producteurs. Avec l'Ukraine mais pas seulement. L'Australie est dans le viseur de Donald Trump. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si Washington fait preuve d'une certaine mansuétude à l'égard de Canberra concernant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, parce que l'île-continent regorge de métaux stratégiques. Plusieurs gisements sont en cours de développement alors que 80% du pays n'a pas encore été prospecté. On pense aussi au Groenland, île de l'Atlantique-Nord objet de toutes les convoitises de Donald Trump, ou encore le Canada. Bref, des pays souvent menacés par le président américain, des menaces pour espérer obtenir quelque chose. À lire aussiMining Indaba: quel avenir pour la politique minière des États-Unis en Afrique?Le continent africain pourrait aussi connaitre un intérêt des Américains puisqu'il regorge de minerais essentiels à ces nouvelles technologies. Mais les relations avec les dirigeants du continent sont souvent complexes. Par exemple, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé ses homologues à refuser d'ouvrir leurs mines aux États-Unis. Un choix contre la décision de Donald Trump d'offrir l'asile aux Afrikaners. La marge de manœuvre apparait finalement étroite pour le président américain car s'il ne parvient pas à trouver d'accord avec les pays producteurs, et malgré ses menaces, ce sont bien les États-Unis qui pourraient être perdants sur toute la ligne !
Les jeux sont faits! Le tournoi à la ronde de la Confrontation des 4 nations est maintenant du passé, et c'est le Canada qui affrontera les États-Unis lors du match de championnat, le 20 février à Boston. Dans cet épisode du balado de LNH.com, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont reviennent sur le parcours du Canada et des États-Unis jusqu'à la finale, ainsi que de ceux moins heureux de la Finlande et la Suède. Notre équipe analyse les forces en présence pour la finale et y va de ses prédictions. Quelle sera la clé de la victoire? Quels joueurs pourraient faire la différence? Nous répondons à ces questions. Bonne écoute! 9:00 – Le Canada a joué avec le feu contre la Finlande 17:00 – Un parcours convaincant pour les États-Unis (ou blessure) 22:00 – La Suède aurait-elle mérité un meilleur sort? 30:00 – Une finale revanche entre le Canada et les États-Unis 46:30 – Sidney Crosby, comme le bon vin 52:45 – Nos prédictions pour la finale
C'est le Washington Post qui a révélé en premier l'existence de cet accord qui permettrait aux employés de DOGE d'accéder à des informations confidentielles de millions de contribuables américains, mais aussi d'entreprises, des informations extrêmement protégées « Cette demande inhabituelle » explique le journal « pourrait mettre des données sensibles entre les mains des personnes nommées par Trump » ce qui suscite une profonde inquiétude au sein de l'IRS, le fisc américain. Ce projet s'inscrit en effet « dans la perspective de réduction massive des effectifs de l'administration fiscale ». Selon le New-York Times, 9 000 employés de l'IRS pourraient être licenciés dès cette semaine.Argentine : le « crypto scandale » qui fait flancher MiléïLe président Argentin affronte un épisode potentiellement délicat de sa présidence, après avoir fait la promotion d'une cryptomonnaie qui s'est ensuite effondrée, suscitant des accusations "d'escroc", des appels à une commission d'enquête, voire un procès.Javier Milei tente d'étouffer la crise mais « les preuves s'accumulent » explique Pagina 12, plus de 100 plaintes ont été déposées, explique le journal, et « plusieurs demandes de destitution au Congrès ont été formulées ». L'implication des proches de Miléï est aussi évoquée, des témoins parlent de « pots-de-vin et d'un système de réseau d'affaires élaboré par les frères Milei et leurs associés », mais aussi du rôle de la sœur du président Karina Milei citée dans le journal Clarin. Celle-ci aurait œuvré en coulisses pour faire le lien entre les entrepreneurs du monde crypto et son frère lors de plusieurs réunions à l'Hôtel Libertador. Pour le journal conservateur la Nacion, cet épisode est un tremblement de terre qui laisse de nombreuses questions ouvertes. Seule certitude, conclut le journal, « la parole présidentielle a été démolie en un temps record ».Brésil : un « supplice thermique » qui dépasse les 50 degrés ressentis« Le chalumeau est allumé au Brésil » tire O Globo, « et la région métropolitaine de Rio de Janeiro, notamment la capitale, est en ébullition ». Le journal annonce 42 degrés attendus ce lundi 17 février, et pas de pluie prévue avant jeudi. Un supplice thermique, poursuit O Globo, qui est dû à plusieurs facteurs, la ville est un îlot urbain de chaleur fait d'asphalte, d'émissions de véhicules, d'industries et de bâtiments. L'anticyclone et les hautes pressions qui se trouvent au-dessus de la ville en ce moment sont piégés par la situation géographique de Rio qui est un espace en contrebas entouré de montagnes, quand tout cela se combine, cela devient horrible et la ville devient un chaudron, estime un expert cité par le journal. La température ressentie peut être supérieur à 50 degrés, et avec 80 % d'humidité, certaines répétitions pour le Carnaval ont dû être reportées ce dimanche.Venezuela : un « débat public » autour de la réforme constitutionnelleUn « état neuf » et « amélioré », c'est la promesse de Nicolás Maduro avec cette réforme constitutionnelle, explique notre correspondante à Caracas Alice Campaignolle. Le président vénézuélien a lancé le 15 février un « débat public » sur ce projet de réforme constitutionnelle alors que l'opposition et une grande partie de la communauté internationale ne reconnaissent pas sa victoire à la présidentielle de juillet.Pour Ali Daniels, avocat et directeur de l'ONG accès à la justice, rencontré par Alice Campaignolle : « On ne sait pas sur quels sujets va porter la réforme constitutionnelle. Mais il y a tout de même des indices qui nous laissent deviner de quoi il va retourner. Trois lois ont été modifiées cette année et l'année dernière, des lois sur l'État communal. Ce que l'on comprend, c'est qu'il y a une intention de transférer des pouvoirs à la commune qui exercerait donc la véritable souveraineté populaire. »La suite de son interview est à retrouver dans la version audio de ce podcast.L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand pour la 1ère nous parle des peuples premiers de la Caraïbe qui, bien avant les espagnols, auraient été confrontés à des envahisseurs venus de l'Amérique du Sud.
C Politique du dimanche 16 février 2025. Débat : Europe - États-Unis : la guerre idéologique ? avec - Thomas WIEDER, Rédacteur en chef adjoint du service international au Monde, ancien correspondant en Allemagne pour Le Monde- Paul MAURICE, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri- Géraldine SCHWARZ, Journaliste, autrice de «D'où nous venons. Ce qui nous unit, ce qui nous divise » aux éditions Flammarion (16.10.24) et « Les Amnésiques » aux éditions Flammarion (20.09.17)- Christian SALMON, EcrivainAuteur de L'empire du discredit, octobre 2024, Les Liens qui Libèrent- Hélène MIARD-DELACROIX, Professeure d'histoire et de civilisation allemande à la Faculté des Lettres Sorbonne Université
En Égypte, la tension monte avec les États-Unis au sujet de l'avenir de la Bande de Gaza. Le Caire refuse catégoriquement le plan de Donald Trump qui souhaite déplacer les Gazaouis en Jordanie et en Égypte. En conséquence, le président américain menace d'arrêter les aides versées aux deux pays. Sur les réseaux sociaux, certains diffusent des infox pour semer la confusion et alimenter ces tensions. Ces derniers jours, une vidéo montrant le président tunisien au côté de son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans ce qui ressemble à une conférence de presse, Kaïs Saïed s'exprime durant vingt-secondes derrière son pupitre, dans un luxueux palace. On croit alors l'entendre dire, en arabe, « Je suis venu en Égypte pour soutenir mon frère, le président Abdel Aziz al-Sisi, et je dis à Trump : n'essayez pas de jouer avec le président Abdel Aziz ». Un bandeau textuel apposé sur ces images, semblable à ceux utilisés par les chaînes d'information en continu, affirme que « le président tunisien soutient Sissi et menace Trump ». En réalité, le président tunisien n'a jamais tenu de tels propos. Cette déclaration a été inventée de toutes pièces grâce à l'intelligence artificielle.Les ressorts de la manipulationUne rapide analyse visuelle montre que le mouvement de ses lèvres ne correspond pas avec les mots qu'il prononce. Les détecteurs d'intelligence artificielle que nous avons utilisés confirment également qu'il s'agit d'un deepfake, un hypertrucage synthétique.Grâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), on sait que la vidéo originale qui a été manipulée date du 10 avril 2021. C'était la première visite officielle du président tunisien en Égypte. Les deux chefs d'État avaient discuté de leur coopération économique, culturelle et sécuritaire, mais à aucun moment Kaïs Saïed n'évoque la Bande de Gaza ni ne menace Donald Trump.Si on ne sait pas qui est à l'origine de cette manipulation, ce deepfake est poussé par différents comptes très populaires dans le monde arabe. Certains cumulent plus de 690 000 abonnés. Résultat, l'infox a rapidement dépassé le million de vues, rien que sur X (ex-Twitter).Kim Jong-un ciblé par les infoxLe président tunisien n'est pas le seul dirigeant ciblé par les fausses informations. Une rumeur populaire prétend que Kim Jong-un aurait apporté son soutien à l'Égypte face aux pressions de Washington. Cette infox repose sur une vidéo dans laquelle un journaliste semble affirmer, en arabe, que « si l'Égypte est attaquée, cette attaque sera considérée comme une déclaration de guerre à la Corée du Nord ».Vérification faite, cette déclaration est sortie de son contexte. Cet extrait d'une vingtaine de secondes est bien réel, mais il est trompeur. En faisant une recherche par mots-clés, on retrouve la vidéo dans son intégralité sur YouTube. Il s'agit d'une chronique de fact-checking publiée par la chaîne de télé Al Araby, le 18 janvier 2020. Durant près de trois minutes, le journaliste présente et vérifie cette fausse information : quelqu'un a simplement isolé le moment où il lisait la déclaration qu'il allait démentir, pour faire croire, à tort, que c'était vrai.Cette manipulation est un classique de la désinformation, mais reste malheureusement toujours aussi efficace.
durée : 00:38:29 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Olivier Faure refuse de voter la censure et se rapproche du gouvernement. La gauche est désormais divisée en deux blocs majoritaires, assiste-t-on à un retour du débat entre réformistes et radicaux ? Aux États-Unis, le parti Démocrate est aussi à la peine pour se constituer en force d'opposition. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Numa Ducange Historien, professeur à l'Université de Rouen Normandie, spécialiste de l'histoire des gauches, des mouvements ouvriers et socialistes européens; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis
À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand revient sur la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis. Dès mardi, les deux pays imposeront des tarifs douaniers de 25%. L'animateur commente notamment l'impact de ces tarifs douaniers sur les consommateurs, autant canadiens qu'américains. Il aborde également l'importance de l'achat local et se questionne sur la pertinence d'un boycott des produits américains, notamment à l'épicerie. «C'est sûr que l'achat local, c'est la meilleure chose. [...] Pourquoi on ne le faisait pas avant? Pourquoi ça prend une pandémie, une guerre de tarifs, pour soudainement se dire qu'il faut s'encourager entre nous? C'est difficile parce que, ce qui motive le consommateur, c'est le prix.»Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Les valeurs masculinistes ont aidé au succès électoral de Trump auprès des hommes à la présidentielle américaine. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent le phénomène de la revanche de la culture « bros » qui s'exprime notamment à travers la mode des combats MMA et remet en cause les pratiques de diversité et d'inclusion.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Solveig Godeluck et Bastien Bouchaud (correspondants des « Echos » à New York). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Evan Vucci/Ap/SIPA. Sons : AC/DC « Big Balls » (1976), RMCSport, Maurice « YoungBlaze » Clopton, FOX 4 Dallas-Fort Worth, « Street Fighter – L'ultime combat » (1994), « Friends » (1994), Nick Sangetta « Fight ! Fight ! Fight ! » (2024), John Greenfield/@sigmanumizzou, OSS 117, « Le Caire nid d'espions » (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quelle est la situation géopolitique des Etats-Unis à la fin du mandat de Joe Biden ? Après la défaite électorale du républicain Donald Trump en novembre 2020 et l'assaut sur le Capitole, le 6 janvier 2021, la démocratie américaine est-elle véritablement sortie de la zone des tempêtes ? L'hystérie du débat public a-t-elle cessé ? Après la pandémie de Covid 19, la présidence démocrate de Joe Biden a mis en place quatre années d'investissements massifs dans l'économie, avec quels résultats ? Pour répondre, Planisphère reçoit Maxime Chervaux. Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-Quelle-est-la-situation-geopolitique-des-Etats-Unis-a-la-fin-du-mandat-de-Joe-Biden.html Enregistrement le 16/09/24
Avec l'actualité de ces derniers jours, Marie Flore Pirmez, journaliste, jette une oreille sur les Etats Unis. « Washington d'Ici », une proposition des radios francophones publiques installées à Washington « Fifty States », Une proposition de l'émission TV d'actualité Quotidien Une série sonore made in RTBF intitulée « Sur la route : USA » dans laquelle Jérôme Colin et Miguel Allo ont traversé les États-Unis d'Est en Ouest durant la campagne présidentielle américaine. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Les Européens cherchent la parade à l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Le président américain a promis de s'attaquer aux droits de douanes. Plusieurs pays européens, dont la France, appellent leurs alliés au sursaut et à la cohésion. Clovis Casali en parle avec David Revault-d'Allonnes et Pierre Jacquemain.
Un "people greater" à l'accueil qui vous tend le prospectus ou un chariot, un employé en caisse qui vous met les courses en sachet... La qualité du service aux Etats-Unis risque de surprendre nos habitudes françaises ! Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé mardi 7 janvier mettre fin à son programme de fact-checking au sein de Facebook, Instagram et WhatsApp aux États-Unis. Une décision qui risque d'avoir des conséquences pour les médias. Suite à cette décision, les médias risquent de se retrouver encore plus dilués dans un océan de contenus d'opinion autour de rumeurs ou de « vérités alternatives », comme le dit Donald Trump, qui nuisent à la conversation autour des faits. En outre, les journalistes sont présentés comme des ennemis de la liberté d'expression alors qu'ils étaient jusque-là au cœur des 80 partenaires de Meta, regroupant des médias comme USA Today, des agences de presse telles l'AFP et Reuters ou des ONG comme Africa Check. Pour l'AFP, qui a un partenariat mondial en 26 langues avec Meta, une centaine de journalistes sont ainsi consacrés à la vérification du factuel. Le fact-checking, c'est ce qui permet à un contenu signalé comme suspect, car pouvant contenir de la désinformation, d'être vérifié par des journalistes qui établissent la véracité des faits. Pendant le Covid, beaucoup de contenus ont ainsi circulé sur les réseaux sociaux pour fustiger les vaccins ou conseiller des traitements fantaisistes ou dangereux. Ils étaient alors signalés, vérifiés et cela réduisait leur visibilité de 95 %, selon Meta.Le fact-checking est aussi très utile pour valider les déclarations politiques qui peuvent s'avérer fausses ou trafiquées, surtout à l'heure de l'IA. La propagation de ce type d'infox peut dresser des communautés les unes contre les autres, comme on a pu le voir en Birmanie avec les Rohingyas. Mais Mark Zuckerberg ne l'entend pas comme ça, puisqu'il reprend en tout point l'argumentation d'Elon Musk selon laquelle seule compte la liberté d'expression. Il veut remplacer cet outil de modération par les notes ou avis des internautes, comme sur X ou sur Wikipedia — que Trump appelle d'ailleurs Wokipedia, preuve que le participatif n'empêche pas l'accusation de wokisme.À lire aussiPourquoi les grands patrons américains courtisent Donald TrumpUne conception qui se heurte aux règlements européens sur le numérique Meta dit que son programme ne s'appliquera pas, au moins dans un premier temps, à l'Union européenne. Mais Mark Zuckerberg lui-même parle de « lois institutionnalisant la censure » en Europe. S'il y a des sujets américains qui sont visés pour complaire à Donald Trump, comme la proximité des modérateurs avec le camp démocrate, Mark Zuckerberg parle d'une déconnexion des vérificateurs sur des sujets comme l'immigration et le genre. Or, ça, ça concerne aussi l'Europe. On voit d'ailleurs aux États-Unis les grandes plateformes se mettre en ordre de marche pour contester la législation européenne dans le cadre d'un rapport de force commercial. La Commission saura-t-elle faire face et conclure ses enquêtes contre les géants du web ? La discrétion de sa présidente, Ursula Von der Leyen, permet d'en douter.À lire aussiMeta met fin à son programme de fact-checking aux États-Unis
En direct des Etats-Unis, Olivier Dauvers continue à passer en revue les plus grandes différences de consommation avec la France... Parmi elles : la vente libre de cannabis dans 24 Etats du pays ! À Las Vegas se trouve par exemple, le plus grand supermarché de cannabis au monde... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Marie-Lys de Saint Salvy - Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des États-Unis / Laëtitia Lamari, analyste e-commerce et co-fondatrice de Butterfly Agency / Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne et grand reporter à Libération, et Hala Mohammad, poétesse syrienne - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Si le mouvement MeToo a ébranlé l'industrie du cinéma américain, force est de constater sept ans plus tard que le bilan est mitigé. Malgré une certaine libération de la parole, celle-ci est toujours reçue avec méfiance, et le retour de Trump au pouvoir fait craindre un nouveau "backlash". - réalisation : Sam Baquiast - invités : Cécile Delarue Journaliste indépendante; Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Chloé Delaporte Professeure à l'Université Paul Valéry Montpellier 3, spécialiste en études cinématographiques audiovisuelles.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce mercredi, il revient sur la victoire de Donald Trump face à Kamala Harris. Il devient le 47e président des États-Unis malgré le wokisme médiatique.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
durée : 00:05:24 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans Les Cartes en mouvement, Flavie Holzinger s'intéresse à la Rust Belt, un enjeu majeur de la campagne présidentielle américaine.
Mardi prochain, le 5 novembre 2024, en plus de la personne qui occupera le Bureau ovale à la Maison Blanche, les Américains choisiront aussi leurs représentants, l'équivalent des députés. Or, l'équilibre des résultats est souvent menacé par le « gerrymandering » ou la manipulation du découpage des circonscriptions électorales. Là, il s'agit d'un suffrage direct : un électeur, un vote. Sauf que le découpage des circonscriptions peut avoir une influence importante sur les résultats et la manière dont ces circonscriptions sont établies peut favoriser l'un ou l'autre parti politique. Alors certains tentent de modifier les cartes électorales, ce qui s'appelle en anglais le « gerrymandering ». La Caroline du Nord est l'un des États qui le pratique le plus.Résultat : des circonscriptions pensées par le parti républicain pour les élections parlementaires fédérales et pour les élections locales. Cela a plusieurs conséquences : d'abord de compliquer la vie des élus et ces redécoupages à répétition ont aussi pour effet de saper la confiance des électeurs dans les institutions. C'est notre dossier du jour, signé Edouard Maille. La présidentielle américaine vue de ChineComment l'élection du 5 novembre est-elle suivie en Chine ? Le résultat pourrait avoir un effet sur le commerce, la sécurité, la diplomatie... De quel côté penche la Chine ? On fait le point avec notre correspondante à Pékin, Clea Broadhurst. Haïti : le cancer du sein, une maladie mal prise en chargeEn Une du Nouvelliste, un sujet douloureux et délicat, en ce mois d'Octobre rose : le cancer du sein. Le mois qui s'achève est traditionnellement une période de sensibilisation dans plusieurs pays, mais cette maladie est mal prise en charge en Haïti, d'abord à cause de l'état du système de santé mais aussi d'un tabou qui entoure la maladie. On en parle avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien haïtien.
Le business et la liberté de la presse ne font pas toujours bon ménage. C'est ce que doivent penser en ce moment les lecteurs du Washington Post, l'un des plus prestigieux quotidiens américains. Un éditorial en faveur d'un vote pour Kamala Harris n'est pas passé. Il devait être publié vendredi dernier, mais la direction de la rédaction a refusé de le passer alors que, depuis 1966, il y avait une tradition pour ce quotidien d'annoncer sa préférence pour tel ou tel candidat. Bien que sa direction nie toute ingérence du propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos, le fondateur et propriétaire d'Amazon, la rédaction de ce journal n'en croit pas un mot et s'est fendu d'une lettre ouverte en disant qu'elle regrettait cette attitude. D'autant plus que, selon les journalistes du Washington Post, le candidat Trump n'est pas un candidat normal dans le sens où il menace directement la liberté de la presse et menace aussi directement la démocratie, selon eux. Le propriétaire du Los Angeles Times a aussi exigé de sa rédaction qu'elle ne prenne pas position pour l'un des deux candidats et propose au contraire de faire un bilan des deux rivaux pour la Maison-Blanche. Bref, il estime que ce n'est pas à la rédaction d'influencer les votes, mais aux lecteurs de se faire une position par eux même. En attendant, 200 journalistes de la rédaction ont aussi publié une lettre ouverte pour faire part de leur mécontentement. Amid Faljaoui nous en dit plus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
J-7 avant l'élection présidentielle américaine, l'un des scrutins les plus attendus de l'histoire. Notre envoyé spécial sur place, Vincent Serrano, effectue un road trip de la frontière mexicaine jusqu'en Floride pour raconter, faire vivre cette Amérique divisée sur l'immigration, le pouvoir d'achat, l'inflation... L'inquiétude, la crainte aussi de voir des débordements à l'annonce des résultats dans une semaine. C'est même le principal sujet de conversation du repas entre amis auquel vous vous êtes invité dans l'état du Mississippi... Ecoutez RTL Evènement avec Vincent Serrano du 29 octobre 2024.
durée : 00:36:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Les immigrés mangent des chats et des chiens…les démocrates contrôlent le climat… et Trump a gagné la présidentielle américaine en 2020… en tous cas selon les fidèles de Trump. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Noudelmann Philosophe; Claire Meynial Grand reporter pour Le Point, prix Albert Londres 2016
durée : 02:29:52 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Olivier Da Lage, ancien journaliste à RFI / Eléonore Slama, autrice de "En finir avec le gâchis des mètres carrés" / François Noudelmann, professeur de philosophie et de littérature à la New York University, Claire Meynial, grand reporter et correspondante aux États-Unis pour Le Point - réalisation : Félicie Faugère
La désinformation atteint des sommets peut-être inégalés dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis. Le candidat républicain Donald Trump, semble plus que jamais s'être détourné des faits. Dans ce pays où la liberté d'expression est sacro-sainte, le milliardaire alterne les accusations fausses contre des migrants et les affirmations mensongères visant sa rivale démocrate, Kamala Harris, qu'il traite régulièrement de “folle”, voire de criminelle. Pour répandre ses contrevérités, il a trouvé son champion : le milliardaire Elon Musk, propriétaire de X, anciennement Twitter, a fait de sa plateforme un terreau fertile pour la désinformation.Des fausses infos qu'il colporte lui-même allègrement, mais qui ne sont plus exclusivement l'apanage de la droite américaine, comme nous allons le voir dans cette épisode.Pour en parler Sur le Fil a invité Anuj Chopra, journaliste à l'AFP, chargé de couvrir la désinformation aux Etats-Unis et dans le monde depuis Washington, et Samuel Howard, qui s'occupe de la politique américaine pour Newsguard, une entreprise qui met au point un indicateur de véracité des sites d'information.Réalisation : Maxime Mamet. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Si vous avez des commentaires ou des suggestions, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus. NOTRE EXPERT :- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley. TÉMOIGNAGE :En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l'un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l'émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d'une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d'un continent à l'autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.NOTRE INVITÉ :La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.
C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus. NOTRE EXPERT :- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley. TÉMOIGNAGE :En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l'un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l'émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d'une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d'un continent à l'autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.NOTRE INVITÉ :La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.
Ecoutez Le journal RTL avec La rédaction de RTL du 24 septembre 2024.
Accusations de dopage, indignations diplomatiques… Les tensions entre les délégations chinoises et américaines ressurgissent aux JOP. Elles prolongent le conflit larvé entre les deux grandes puissances déjà en compétition sur le plan économique, technologique et sécuritaire. Émission présentée en direct du Club France par Philippe Lecaplain.Avec : Emmanuel Veron, docteur en géographie, spécialiste de la Chine contemporaine et de Relations internationales. Enseignant-chercheur associé à l'Inalco - IFRAE Jean-Baptiste Velut, spécialiste des États-Unis, professeur des Universités à la Sorbonne Nouvelle.À lire aussiJO-2024/Natation: les Chinois célèbrent l'or de Pan et fustigent les accusations de dopageÀ écouter aussiÉtats-Unis : l'eldorado des athlètes
Depuis qu'il a échappé à des tirs, Donald Trump apparait comme un martyr voire un héros pour une partie des Américains. Quelle image vous renvoie l'ancien président ? Quel impact cette tentative d'assassinat aura-t-elle sur les élections de novembre 2024 ? Vos analyses nous intéressent.
durée : 00:55:38 - franceinfo: Les informés - Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du jeudi 11 juillet 2024.
durée : 00:05:02 - La Revue de presse internationale - par : Aurélie Kieffer - Dans la presse américaine, on peut lire le récit de la mort d'un homme noir, plaqué au sol par des agents de sécurité à Milwaukee, dans le Wisconsin. Des circonstances qui font penser au meurtre de George Floyd à Minneapolis en 2020.
durée : 00:06:10 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les États-Unis ferment temporairement leur frontière avec le Mexique aux migrants clandestins qui demandent l'asile, après l'annonce par le président Joe Biden d'un durcissement majeur de sa politique d'immigration, à cinq mois de l'élection présidentielle, face au républicain Donald Trump.