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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Donald Trump a promulgué la semaine dernière son grand texte budgétaire. Parmi les priorités figurent 170 milliards de dollars alloués à la lutte contre l'immigration illégale sur quatre ans. Un chiffre record qui doit permettre de doubler les capacités de détention, de renforcer l'agence ICE et d'augmenter massivement les expulsions... au détriment de l'économie américaine.
durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au Mexique, les voisins de l'un des plus grands barrages, quasiment à sec, prient pour voir tomber la pluie. À 2 500 kilomètres de là, dans l'État américain de Géorgie, des habitants sont privés d'eau par d'immenses centres de données.
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues au Texas. Les importantes inondations qui ont touché cet État du sud des États-Unis ont déjà fait au moins 82 morts, dont 28 enfants. Face à des pluies abondantes, le fleuve Guadalupe s'est transformé en torrent meurtrier en moins d'une heure. Une colonie de vacances a notamment été inondée. Dix jeunes filles et une monitrice figurent parmi les personnes encore recherchées. Le journal local Houston Chronicle publie d'ores et déjà les photos de personnes décédées et de celles recherchées. Notamment deux sœurs mortes agrippées l'une à l'autre. Face à la violence du drame, les médias se posent aussi des questions sur les responsables. Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'évacuation alors que les autorités locales ont reçu des alertes 24 à 48h avant le drame ? CBS News Texas a notamment tenté de poser la question hier (6 juillet 2025) lors d'une conférence de presse locale de Kerr : « C'est une bonne question mais nous nous concentrons pour l'instant sur les recherches pour sauver 11 jeunes filles toujours disparues », répond le sheriff. Le journaliste de CBS News décrit une conférence de presse brusquement écourtée. C'est à cette question que le Houston Chronicle consacre son éditorial. « Il est bien sûr impossible de prévoir des inondations plusieurs jours en avance. Mais jeudi à une heure de l'après-midi, le service de météorologie nationale avait suffisamment d'informations pour lancer une veille sur les inondations. Ils ont finalement diffusé une alerte 12h plus tard à 1h du matin le vendredi. Des alertes au niveau local auraient dû être déclenchées automatiquement. Ces alertes n'ont été diffusées que 4h avant la catastrophe qui a surpris les habitants vers 7h du matin vendredi. « Les autorités du Texas ont-elles fait suffisamment pour éviter les dégâts causés par les inondations ? », questionne la Une du Dallas Morning News aujourd'hui. Plus précisément : les suppressions d'emplois fédéraux menées par l'administration Trump ont-ils entravé le service de météorologie publique. Les autorités locales et nationales ont pointé du doigt le manque d'alerte des météorologistes. Mais, ces derniers affirment que les autorités avaient reçu suffisamment d'alerte pour réagir et lancer une évacuation. Le journal ajoute que les équipes de météorologie nationale ont perdu 25% de son personnel. Ainsi l'agence locale de New Braunfels n'a plus de coordinateur météorologiste. C'est lui qui travaille normalement avec les agents locaux chargés des inondations et d'autres désastres. Face à l'ampleur de la catastrophe, la presse nationale s'interroge également La région du Texas Hill Country n'est pas étrangère à ce type d'inondations, rappelle le Washington Post. Pourquoi ont-ils été pris au dépourvu ? Alors que les météorologistes annonçaient de fortes pluies dès jeudi, certaines autorités locales ne se préparaient qu'aux célébrations de la fête nationale vendredi, raconte le journal. Au-delà de la place vacante du coordinateur de météorologie locale due à la réduction d'effectifs ordonnée par l'administration Trump, le journal soulève également le manque de système d'alerte efficient dans la zone. Les autorités locales avaient voulu en mettre un en place, mais il avait été jugé trop extravagant et trop coûteux. Il y a huit ans, les responsables du comté de Kerr avaient en effet demandé de faire davantage pour construire un système d'alerte autour des rives de la rivière Guadalupe, rappelle le New York Times. Mais comme aucune mesure n'a été prise, il n'y avait ni sirène ni dispositif de surveillance précoce, ces derniers jours. Les alertes par SMS sont arrivées tardivement dans une zone où la couverture téléphonique n'est pas stable. Une partie du Texas est toujours sous une pluie abondante. L'alerte aux inondations a été prolongée au moins jusqu'à ce soir (7 juillet 2025) 20h, heure locale. Haïti : « La mission de maintien de la paix doit avoir un mandat adapté » Une fois de plus, Human Rights Watch s'alarme de la situation en Haïti et interpelle la communauté internationale. Il faut plus de moyens pour la Mission multinationale qui ne parvient pas, pour l'instant, à lutter contre les gangs et à limiter leur emprise, plus de moyens aussi pour aider les déplacés qui sont aujourd'hui 1 300 000 dans le pays. Les équipes de Human Rights Watch se rendent régulièrement en Haïti. Cette fois, il était trop dangereux de se rendre à Port-au-Prince. C'est donc à Cap Haïtien, à 200 km au nord de la capitale que s'est déroulée la dernière mission. Nathalye Cotrino, chercheuse senior auprès de la division Amériques de Human Rights Watch et ses collègues ont mené toute une série d'entretiens avec des travailleurs humanitaires, des représentants de la société civile et des agences des Nations unies. Les gangs ont mis au point de nouvelles stratégies pour vider certains quartiers de Port-au-Prince de leurs habitants : messages sur les réseaux sociaux pour prévenir d'une attaque imminente ou incendies des habitations en bordure des zones visées. L'expansion territoriale des gangs affecte progressivement des couches plus aisées de la société. Cap Haïtien, lieu de refuge, n'a pas les moyens de faire face. Il n'y a pas de centres pour les accueillir. Chacun doit se débrouiller pour se loger chez un proche ou en louant une chambre. « La plupart d'entre eux dorment à 7, 10 ou même 15 personnes dans la même pièce », explique Nathalye Cotrino de HRW. Ils dorment à même le sol, sur un morceau de carton ou de plastique. Tous nous ont raconté qu'ils ne mangent pas tous les jours. Certains n'avaient rien avalé depuis 2 jours. Cap Haïtien est dans une situation économique difficile, notamment à cause de la violence à Port-au-Prince. Mais cette situation s'explique aussi par la concentration de l'aide humanitaire dans la capitale et dans le sud du pays. À Cap-Haïtien, il n'y a aucune aide humanitaire. Le gel des financements américains a considérablement réduit les capacités d'action des agences onusiennes. Elles ne peuvent tout simplement pas aider tout le monde. » Les déplacés interrogés par Human Rights Watch disent ne pas recevoir d'aide non plus de la part du gouvernement ou de la ville. Cap Haïtien n'a même pas de registre qui permettrait de savoir combien ils sont. Human Rights Watch demande à la communauté internationale d'agir de toute urgence. La Mission multinationale d'appui à la sécurité est sous-équipée. Elle n'est composée que de 991 hommes sur les 2.500 annoncés et n'a pu ouvrir que 3 des 12 bases promises. Elle n'a plus l'argent pour fonctionner jusqu'en septembre. Pour Human Rights Watch, il faut la transformer en mission des Nations unies, mais avec un mandat spécifique. « Nous avons affaire à du crime organisé avec des ramifications internationales, justifie Nathalye Cotrino. Ça ne peut donc pas être une mission de maintien de la paix classique. Il lui faut un mandat adapté, mais aussi des objectifs plus larges comme la stabilisation politique, la restauration du système judiciaire et de l'état de droit. Ça ne sert à rien de capturer les chefs des gangs si on n'a pas de programmes de réinsertion pour les jeunes car on sait que les effectifs des groupes criminels sont composés de 30 à 50% de mineurs. » Mais pour obtenir la création d'une mission des Nations unies, il faut qu'un pays se saisisse du dossier. Pour l'instant, personne ne semble prêt à assumer ce rôle. Haïti : « Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit » Cette situation catastrophique a évidemment des conséquences très lourdes sur les droits des Haïtiens bafoués. Des milliers de familles n'ont pas de quoi répondre aux besoins de base à Port-au-Prince ou dans certaines zones du pays, dans un État en faillite dans l'impasse politique. Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit selon l'Office de la protection du citoyen. Le protecteur du citoyen Wilner Morin appelle l'État à prendre ses responsabilités. Son interview réalisée par notre correspondant Peterson Luxama est à retrouver dans cette tranche. Tour de France : où sont les cyclistes péruviens ? Le Tour de France a commencé ce week-end, la 3ème étape se déroule aujourd'hui entre Valenciennes et Dunkerque, dans le nord du pays. En plus des grands favoris, on devrait voir briller des Colombiens et des Équatoriens sur les routes du Tour. En revanche, pas de coureur péruvien. Pays vastes, aux paysages variés et frontalier de la Colombie et de l'Équateur, qu'est-ce qui manque encore au Pérou pour avoir des coureurs renommés ? Notre correspondant sur place Martin Chabal est allé à la rencontre des cyclistes au Pérou. Reportage. La 1ère : Jennifer Geerlings-Simons, première femme élue présidente du Suriname Hier (6 juillet 2025), Jennifer Geerlings-Simons a officiellement été nommée présidente du Suriname. Cette ancienne colonie néerlandaise, aujourd'hui pays indépendant et membre de la Communauté Caribéenne, la CARICOM.Le 16 juillet 2025 aura lieu, l'investiture de Jennifer Geerlings-Simons. Les précisions de Pierre Tréfoux.
L'Europe a décidé de se passer du Gaz russe et doit diversifier ses sources d'approvisionnement, notamment en GNL. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Nicolas Rauline reviennent sur les enjeux autour de la souveraineté énergétique de l'Europe et de la France. A découvrir : Le projet fou de Donald Trump en Alaska « La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Nicolas Rauline (journaliste spécialiste de l'énergieaux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : BFM.TV, RTL, Europe1, Extrait «Papy fait de la résistance», WBNS 10TV, Extrait «L'age de glace».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sommet du G7 se poursuit pour une journée encore au Canada, mais sans Donald Trump. Le président américain est parti plus tôt que prévu lundi (16 juin 2025). Il affirme vouloir se concentrer sur la guerre en cours entre Israël et l'Iran. Le Premier ministre canadien espère tout de même passer un accord sur les droits de douane avec Washington dans les semaines à venir. Les États-Unis ont décidé récemment d'appliquer des droits de douane conséquents jusqu'à 50% sur l'acier et l'aluminium en provenance du Canada, alors que ce pays est le principal fournisseur des États-Unis, rappelle notre envoyée spéciale au G7, Murielle Paradon. Une décision jugée « injustifiée et illégale » par Ottawa qui a pris des mesures de rétorsion en appliquant des taxes sur certains produits américains. Hier, à l'ouverture du G7, le Premier ministre canadien Mark Carney a rencontré Donald Trump, pour discuter de ce sujet sensible. « Je pense qu'on a des visions différentes, a estimé Donald Trump. Moi je suis pour les droits de douane, Mark [Carney] a une vision différente mais qui est aussi bonne » Une différence d'approche que le Premier ministre canadien va essayer d'infléchir. Mark Carney souhaite une meilleure coopération, pour le bien de tous : « Nous ne sommes pas forcément d'accord sur tout mais chaque point d'accord va faire une énorme différence, pour les citoyens et pour le monde, pour amener à une nouvelle ère de prospérité, j'espère, pour le bénéfice de ceux que nous servons » À l'issue de la rencontre avec Donald Trump hier (16 juin), Mark Carney a annoncé que des négociations allaient se poursuivre avec les Américains. Il se donne 30 jours pour obtenir un accord. Les médecins cubains envoyés au Mexique sont-ils victimes de travail forcé ? Depuis le début du mois de juin 2025, les conditions de travail des plus de trois mille médecins cubains qui travaillent au Mexique sont revenus dans l'actualité du pays et de la région. Ils sont envoyés depuis des années par La Havane afin de combler le manque de personnel médical spécialisé dans les régions les plus isolées du Mexique. Cet accord a été dénoncé par l'administration des États-Unis au début du mois. Dans l'ombre du Travel ban, Washington a annoncé qu'elle retirerait les visas de certains fonctionnaires de pays centraméricains qui accueillent sur leur territoire des médecins cubains via un accord avec les autorités de La Havane. L'objectif officiel : lutter contre des réseaux d'exploitation et de travail forcé mis en place par les autorités cubaines. Certains médias y voient une volonté américaine d'empêcher Cuba de faire entrer des devises sur son territoire. « C'est un message direct » adressé à Mexico estimait l'éditorialiste del Universal Salvador Garcia Soto au lendemain de l'annonce début juin. L'ancien président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a en effet passé un contrat avec La Havane. La pratique continue aujourd'hui. El Universal vient de publier une enquête sur la question. Durant les trois dernières années, Mexico a versé plus de 90 millions d'euros à l'entreprise cubaine nommée Comercializadora de servicios cubanos. Une partie en Pesos, l'autre en euros. Une manne importante de devises pour l'île cubaine isolée par les sanctions américaines. Dans un premier temps, el Universal affirmait ne pas avoir reçu de réponse des autorités mexicaines quant au salaire offert par le ministère de la Santé à ses travailleurs cubains. Dans l'enquête publiée hier, le journal offre plus de détails : l'institut de sécurité social mexicain prend en charge les logements, repas, et déplacements des médecins cubains. Le montant des salaires eux restent inconnus, ils sont payés par l'entreprise cubaine. Mais «il ne s'agit pas de travail forcé», a affirmé la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. «Il faudrait apporter des preuves à de telles accusations. Pour l'heure, on ne nous a rien signalé», affirme-t-elle. Sommet Brésil-Caraïbes : Appel à soutenir contre les gangs en Haïti Comme tous les mardis, nous revenons sur l'actualité haïtienne avec le directeur de l'agence AlterPresse, Gotson Pierre. Le site d'information revient notamment sur l'appel des dirigeants du Brésil et des pays des Caraïbes pour soutenir les efforts du gouvernement intérimaire haïtien pour démanteler les groupes armés criminels. Dans un communiqué conjoint, ils insistent sur la nécessité d'établir des bases solides pour un développement social et économique durable, et d'organiser des élections dès que les conditions de sécurité seront réunies, rapporte AlterPresse. Les signataires exhortent l'Organisation des Nations unies à jouer un rôle central et moteur dans les réponses aux défis sécuritaires majeurs auxquels est confrontée Haïti. L'exclusion systématique des femmes dans la politique haïtienne AlterPresse consacre également tout un dossier à l'absence des femmes dans la vie politique en Haïti, et ce malgré des quotas imposés par la loi. La Floride se prépare aux ouragans C'est à partir de 119 km/h que les dépressions tropicales se transforment en cyclones tropicaux connus comme des ouragans. Ces phénomènes naturels peuvent être particulièrement destructeurs dans toute la zone des Caraïbes, de l'Amérique Centrale et du sud des États. Alors que la saison des ouragans vient juste de commencer, notre envoyé spécial Eric Solo s'est rendu à Miami, capitale américaine des ouragans, pour y voir l'état de préparation de l'État de Floride.
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:23 - Le Zoom de France Inter - Aux États-Unis, le monde académique affiche son unité face à Donald Trump et dénonce "l'ingérence" de l'administration. Sous couvert de lutte contre l'antisémitisme, le président s'est attaqué aux grandes universités, l'un des champs de bataille de sa guerre idéologique et culturelle.
Trump dégaine une stratégie radicale : "Tu veux faire du commerce avec moi ? Oublie Pékin." Et le monde n'a que deux options : suivre ou s'effondrer. Dans ce podcast , je vous embarque dans le thriller géopolitico-financier du moment : ➡️ Le plan d'encerclement économique des États-Unis ➡️ La riposte silencieuse de la Chine ➡️ Les 70 pays sommés de choisir leur camp ➡️ Les risques pour Apple, Amazon, Nvidia, et toute la tech mondiale ➡️ Pourquoi cette guerre commerciale pourrait vite virer au chaos global
Des pourparlers entre l'Iran et les États-Unis se sont tenus à Rome sur le nucléaire iranien. Pourquoi Donald Trump relance ce dossier ? Quels sont les enjeux de ces nouvelles rencontres ? Thierry Coville, chercheur à l'Institut des Relations internationales et stratégiques et auteur de l'Iran, une puissance en mouvement publié aux éditions Eyrolles, est l'invité international de la mi-journée de RFI. À lire aussiNucléaire iranien: nouveau round de négociations entre les États-Unis et l'Iran à Rome
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Un catholicisme radical, incarné par le vice-président J.D Vance, fervent converti en 2019, est de plus en plus influent aux États-Unis. Ses représentants et leurs idées ont notamment un certain écho auprès de la nouvelle administration présidentielle de Donald Trump. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine et de relations internationales à l'université d'Aix-Marseille, spécialiste des relations entre politique et religion aux États-Unis; Marie-Gayte Lebrun Maîtresse de conférences en civilisation américaine à l'université de Toulon, spécialiste des interactions entre politique et religion; Valentin Behr Politiste, chargé de recherche au CNRS
La chanteuse américaine Katy Perry s'apprête à participer à un vol commercial inédit dans l'espace. Ce vol de 11 minutes, organisé par Blue Origin, permettra à Perry et quatre autres astronautes de flotter en apesanteur pendant 4 minutes, à plus de 100 km d'altitude. Ce voyage s'inscrit dans une aventure spatiale 100% féminine, où la star pourrait interpréter son titre « Woman's World »Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump ébranle la démocratie américaine en gouvernant à coups de décrets présidentiels. Coupes drastiques dans les budgets, retrait d'accords internationaux, licenciements massifs d'employés fédéraux… Il va si vite que les tribunaux sont saturés par les procès en contestation, dont les décisions pourraient prendre des années à être rendues. L'objectif affiché de l'administration Trump est de tailler dans les dépenses publiques, mais il existe aussi une volonté sous-jacente de remodeler les institutions selon une idéologie de droite identitaire et religieuse. Reportage de notre correspondante aux États-Unis, Fanny Allard.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme . Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire :Le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe de 25% sur les importations automobiles, déclenchant une guerre commerciale avec l'Europe et le Canada.La possibilité d'une taxation de 20% sur les importations européennes est évoquée, menaçant l'unité européenne face à cette offensive américaine.Trump s'est également montré menaçant envers le Groenland, souhaitant en prendre le contrôle pour des raisons de sécurité.La France et le Royaume-Uni renforcent leur soutien à l'Ukraine, alors que les relations transatlantiques se tendent.La dette publique française a atteint un nouveau record, tandis que le Portugal affiche un excédent budgétaire.Le harcèlement en ligne visant les joueurs de tennis, notamment les plus jeunes, est de plus en plus préoccupant.L'arrivée de TikTok Shop soulève des interrogations sur les effets de ce service commercial sur les réseaux sociaux.Le chanteur Michel Polnareff, âgé de 80 ans, fait son retour avec une nouvelle tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire :Le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe de 25% sur les importations automobiles, déclenchant une guerre commerciale avec l'Europe et le Canada.La possibilité d'une taxation de 20% sur les importations européennes est évoquée, menaçant l'unité européenne face à cette offensive américaine.Trump s'est également montré menaçant envers le Groenland, souhaitant en prendre le contrôle pour des raisons de sécurité.La France et le Royaume-Uni renforcent leur soutien à l'Ukraine, alors que les relations transatlantiques se tendent.La dette publique française a atteint un nouveau record, tandis que le Portugal affiche un excédent budgétaire.Le harcèlement en ligne visant les joueurs de tennis, notamment les plus jeunes, est de plus en plus préoccupant.L'arrivée de TikTok Shop soulève des interrogations sur les effets de ce service commercial sur les réseaux sociaux.Le chanteur Michel Polnareff, âgé de 80 ans, fait son retour avec une nouvelle tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Brésil, l'ancien président Jair Bolsonaro saura ce mercredi (26 mars 2025) s'il est renvoyé en procès pour projet présumé de coup d'État. En direct sur plusieurs chaînes d'information, la Cour Suprême délibère à Brasilia, ces mardi 25 et mercredi 26 mars, pour décider de l'ouverture ou non d'un procès contre l'ancien président d'extrême droite. Lors de la première journée de débat, le principal concerné était présent à la surprise générale, explique Sarah Cozzolino, la correspondante de RFI à Rio de Janeiro. Pour O Globo, le fait de mettre Bolsonaro face à ses juges vise à démontrer publiquement que ce dernier ne craint rien et surtout ne doit rien à personne. Mais personne n'est dupe, et les accusations de complot ne semblent pas diviser les juges, poursuit le journal. En coulisses, ces derniers reconnaissent que les faits révélés par l'enquête sont graves et doivent être jugés pour stopper définitivement les «impulsions antidémocratiques». Jair Bolsonaro risque 40 ans de prison en cas de procès. Procès Maradona : son garde du corps arrêté pour « faux témoignage »En Argentine, un autre procès retient l'attention, celui sur les circonstances de la mort du footballeur de légende, Diego Maradona. La presse argentine revient sur l'arrestation hier (25 mars 2025) en pleine audience du garde du corps de ce dernier pour «faux témoignage». Il était le troisième témoin du cinquième jour de ce procès qui se tient dans la banlieue de Buenos Aires. Julio Coria était présent le jour où Diego Maradona est décédé et lui a fait du bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des médecins. Le quotidien Clarin explique qu'il s'est contredit lors de ses déclarations et a omis certains détails concernant notamment la façon dont Maradona a été réanimé. Il a aussi oublié de mentionner une conversation entre la fille de l'ancienne star du football et son neurochirurgien. Julio Coria encourt jusqu'à 10 ans de prison pour parjure. Équateur : 7 ans après le drame de Mataje, des traces toujours visiblesC'était il y a 7 ans, jour pour jour, en Équateur. Le 26 mars 2018, les trois membres d'une équipe journalistique du quotidien El Comercio étaient enlevés dans le petit village de Mataje, à la frontière avec la Colombie. Ils seront assassinés deux semaines plus tard par les dissidents des FARC, membres du «Front Oliver Sinisterra». Depuis, Mataje a été militarisée et souffre d'une réputation négative, que les autorités et les habitants essaient de changer. Le correspondant de RFI en Équateur, Éric Samson, s'est rendu sur place. États-Unis : Trump signe un décret pour réformer en profondeur le processus électoralLe décret signé ce mardi (25 mars) prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine, comme les passeports ou les permis de conduire, au moment de l'inscription au niveau des États sur les listes électorales. Le Washington Post souligne que « cette fixation » du président américain sur le processus électoral ne date pas d'hier. Donald Trump avait dénoncé les résultats des deux précédentes élections en remettant en cause des votes d'électeurs qui, selon lui, n'avaient pas la citoyenneté américaine. Cependant, rien n'a été prouvé, poursuit le journal. Seules les personnes qui ont la citoyenneté américaine peuvent voter lors des élections fédérales, mais la plupart des États américains ne demandent pas de preuve de cette citoyenneté, seulement une déclaration sur l'honneur. Avec ce décret, « des millions d'Américains pourraient être empêchés de se rendre aux urnes », souligne le journal. Un décret qui est, de plus, inconstitutionnel selon un expert juridique cité par le Washington Post. États-Unis : La fin programme «Humanitarian Parole» pour les migrants venant d'Haïti, du Venezuela, de Cuba et du NicaraguaLe journal nicaraguayenla Prensa revient sur cette décision qui pourrait toucher 530 000 migrants aux États-Unis. Une plainte a été déposée au Tribunal fédéral de Boston, et il y a toujours l'espoir que le juge ordonne un gel temporaire de cette mesure qui prendra effet le 24 avril 2025. Certains plaignants nicaraguayens sont entrés dans le pays après la torture d'un membre de leur famille et la persécution politique qui s'en est suivie, peut-on lire dans le journal. L'un d'entre eux a subi des menaces de mort et après l'arrêt du programme, il pourrait n'avoir plus que 30 jours pour retourner dans son pays. Haïti : Cap Haïtien sous la menace des glissements de terrainEn Haïti, la 2è ville du pays veut lutter contre les inondations. À chaque saison pluvieuse, les quelque 300.000 habitants de Cap-Haïtien sont en danger. La ville côtière est vulnérable, notamment parce qu'elle est entourée de rivières, et traversée par environ 5 bassins versants qui ne sont pas traités. Conséquences : lorsqu'il pleut, l'eau dégouline des montagnes et provoque des glissements de terrain mortels. Les autorités ont donc décidé de lancer un chantier pour tenter de limiter ces inondations.Les journalistes de RFI, Ronel Paul et Love-Marckendy Paul, se sont rendus sur place.
Donald Trump persiste dans sa guerre commerciale. Il menace désormais l'Union européenne de taxes de 200% sur les vins et les spiritueux. Une décision qui risque d'aggraver l'inflation, alors que beaucoup d'Américains souffrent déjà de la hausse des prix. En particulier à New York, où le coût de la vie est de plus en plus élevé. À New York, un habitant sur quatre ne parvient plus à subvenir à ses besoins de base : payer un loyer, se nourrir, se soigner... La pauvreté augmente dans la ville la plus peuplée des États-Unis, et cela se voit dans les centres de distribution alimentaire. Devant les portes du centre de l'Armée du Salut de New York, chaque jour, la file d'attente s'étend sur plusieurs centaines de mètres. Selon le directeur du centre, la demande ne cesse d'augmenter. Il assure qu'il y a 4 à 5 fois plus de monde qu'avant la pandémie. Une tonne de produits alimentaires est distribuée quotidiennement, en plus de 300 repas chauds. Et parmi les bénéficiaires, le centre compte de plus en plus de personnes qui travaillent. Un reportage de notre correspondante à New York, Loubna Anaki. L'administration Trump démantèle les grandes politiques climatiques américaines L'EPA, l'agence de protection de l'environnement américaine a annoncé changement de cap hier. Pour Politico «l'EPA s'attaque au Saint-Graal de la science climatique» en remettant en question la dangerosité des gaz à effet de serre sur la santé. Dans une vidéo publiée hier sur X le chef de l'EPA, Lee Zeldin, annonce s'attaquer à une trentaine de mesures de lutte contre la pollution. Dans le Wall Street Journal, il se justifie : «Cette dérégulation assurera la sécurité des personnes et de l'environnement tout en révisant les règles qui étouffaient notre plein potentiel». Désormais, la mission de l'EPA est de «réduire le coût de l'achat d'une voiture, du chauffage d'une maison et de la gestion d'une entreprise». Politico assure que cette décision vient bouleverser 15 années de politique climatique. Un recadrage total de l'objectif de l'Agence, selon le New York Times. Argentine : scène de chaos à Buenos Aires lors une manifestation de retraitésHier (12 mars 2025), de violents affrontements ont éclaté entre la police et les retraités dans la capitale argentine. Des retraités qui protestent tous les mercredis pour dénoncer la chute considérable de leur pouvoir d'achat depuis la prise de pouvoir de Javier Milei. Ce mercredi 12 mars, des supporters de foot se sont joints aux retraités en solidarité. Notre correspondant Théo Conscience était sur place quand les affrontements ont débuté. Le bilan de ces heurts : au moins 20 blessés, dont le photographe Pablo Grillo, et 26 du côté des policiers. Colombie : le président Petro convoque une consultation populaire La réforme du travail de Gustavo Petro a été retoquée par le Sénat. Le président colombien considère que le vote des sénateurs va à l'encontre de la volonté du peuple. C'est en tout cas ce qu'il expliquait dans une allocution télévisée mardi soir : «Nous pensons que c'est maintenant au peuple de décider, puisque ses représentants n'ont pas été capables de faire résonner la volonté qu'il a exprimée pendant l'élection présidentielle de 2022», a-t-il déclaré. Il va donc organiser une consultation populaire. Une décision qui ne fait pas l'unanimité dans la presse. Dans son éditorial, le quotidien de centre-droit El Tiempo rappelle que les membres du Congrès colombien sont élus au suffrage universel, ils sont donc des représentants légitimes du peuple... et ce même s'ils ont des opinions politiques différentes de celles du président. Pour le média indépendant la Silla Vacia cette initiative de Gustavo Petro, le premier président de gauche du pays, est surtout une façon de prendre le pouls des votants, en vue de l'élection présidentielle de 2026. El Pais ajoute même qu'avec cette consultation, Petro met dans la balance ses quatre années de gouvernement. Le président équatorien forme une alliance avec un mercenaire américainLe président Daniel Noboa a publié hier sur X une photo de sa rencontre avec Erik Prince, le fondateur de Blackwater, une société militaire privée connue pour avoir tué des civils en Irak en 2007. Les deux hommes auraient établi une alliance pour lutter contre le «narcoterrorisme», selon les mots du président, en campagne pour sa réélection. Selon CNN, le gouvernement équatorien n'a pas communiqué sur le contenu de cette alliance avec Erik Prince, qui s'est déjà illustré dans la région en finançant une campagne contre le président Maduro au Venezuela. Expreso met la rencontre en Une et y voit un coup de communication à un mois du second tour de l'élection présidentielle. «Apparaître sur une photo aux côtés d'un mercenaire est un signe que tout message est valable dans une campagne électorale... surtout s'il sert à créer l'illusion que vous avez trouvé la formule pour vaincre le crime organisé», se désole le quotidien, alors que l'Equateur a été classé pays le plus violent d'Amérique latine en 2024. Haïti : prolongation des restrictions aériennes à Port-au-PrinceFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste était au micro de RFI ce jeudi pour parler des saisies d'armes qui s'enchaînent depuis quelques jours. Elles permettent aux forces de l'ordre de mettre en lumière les liens qui existent entre différents groupes criminels.Dans ce contexte d'insécurité toujours plus grande, la capitale haïtienne reste isolée. Dans son éditorial, Frantz Duval se demande si les avions vont un jour revenir à Port-au-Prince. Le 12 mars 2025 devait sonner la fin des restrictions de vols des compagnies aériennes américaines vers la capitale après les graves incidents de novembre 2024. Elles ont été prolongées de 6 mois. Le Nouvelliste rend hommage à un grand écrivain, le dernier grand poète littéraire selon le quotidien, Anthony Phelps, décédé à 95 ans. Il était le fondateur d'Haïti Littéraire, un groupe de célèbres poétes haïtiens. Il en était le dernier membre vivant. Il s'est éteint à Montréal, où il vivait. À la Une du journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures d'eau récurrentes sont parfois à l'origine de situations étonnantes.
durée : 00:04:37 - Le Zoom de France Inter - Aux États-Unis, on guette les signes d'une résistance politique face au rouleau compresseur conduit par Donald Trump et Elon Musk. À Atlanta, on a senti très vite les effets des suppressions d'emplois de fonctionnaires et des budgets gelés dans les administrations. L'opposition reprend des couleurs.
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Qu'attendre de l'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine, après une nouvelle hausse des droits de douane sur les importations de produits chinois ? Quels risques pour ces deux pays ? Quel impact sur l'économie mondiale ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; François Chimits Economiste senior au Mercator Institute for China Studies (MERICS) et économiste affilié au Centre d'Études Prospectives et d'Informations Internationales (CEPII) ; Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales)
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
C'est l'une des ambitions de Donald Trump : avoir accès aux minerais critiques en Ukraine. Ambition pour le moment balayée d'un revers de main par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais derrière tout cela, il faut comprendre que les États-Unis sont à la recherche de métaux stratégiques. Décryptage. Comme souvent, pour comprendre, quoi de mieux qu'un bref état des lieux. Quand on parle de ces métaux, sans pour autant être exhaustifs, on parle du lithium, du nickel, du cobalt, du graphite, du cuivre ou encore de terres rares. De tous ces métaux, c'est la Chine qui en est la principale productrice mondiale. Le secteur connait une croissance exponentielle depuis vingt ans : la demande a explosé avec des taux de croissance annuels à deux chiffres ! Des métaux rares utiles donc pour produire des batteries ou des panneaux solaires, mais pas que. Tous sont indispensables pour la téléphonie, les nouvelles technologies, l'espace mais aussi la défense et les systèmes de missiles, bref, tout ce qui est essentiel à l'industrie américaine et à son économie. Donald Trump veut d'ailleurs la stimuler voire la relancer via la production dans ces secteurs afin que les États-Unis soient compétitifs. Il faut importer Pourtant, il y a un problème pour les États-Unis. Ils ne sont pas autonomes en métaux stratégiques. Prenons l'exemple des terres rares. Si les Chinois sont très loin devant, ce sont les Américains qui sont en deuxième position sur ce marché. Donc il est aisé de se dire que les États-Unis sont capables de rivaliser mais si le pays sait extraire ces terres rares, il n'a pas les capacités de raffinage que la Chine peut avoir. Résultat, les Américains doivent exporter cette matière première brute pour qu'elle soit raffinée ailleurs, par exemple au Canada, avant de revenir aux États-Unis. C'est donc pour cela que Donald Trump veut sécuriser l'approvisionnement des États-Unis en métaux stratégiques. À lire aussiUkraine: les matières premières présentes dans les sols de plus en plus convoitées par les États-UnisDes accords tous azimuts En scellant des accords à la source, directement avec des pays producteurs. Avec l'Ukraine mais pas seulement. L'Australie est dans le viseur de Donald Trump. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si Washington fait preuve d'une certaine mansuétude à l'égard de Canberra concernant des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, parce que l'île-continent regorge de métaux stratégiques. Plusieurs gisements sont en cours de développement alors que 80% du pays n'a pas encore été prospecté. On pense aussi au Groenland, île de l'Atlantique-Nord objet de toutes les convoitises de Donald Trump, ou encore le Canada. Bref, des pays souvent menacés par le président américain, des menaces pour espérer obtenir quelque chose. À lire aussiMining Indaba: quel avenir pour la politique minière des États-Unis en Afrique?Le continent africain pourrait aussi connaitre un intérêt des Américains puisqu'il regorge de minerais essentiels à ces nouvelles technologies. Mais les relations avec les dirigeants du continent sont souvent complexes. Par exemple, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé ses homologues à refuser d'ouvrir leurs mines aux États-Unis. Un choix contre la décision de Donald Trump d'offrir l'asile aux Afrikaners. La marge de manœuvre apparait finalement étroite pour le président américain car s'il ne parvient pas à trouver d'accord avec les pays producteurs, et malgré ses menaces, ce sont bien les États-Unis qui pourraient être perdants sur toute la ligne !
Les jeux sont faits! Le tournoi à la ronde de la Confrontation des 4 nations est maintenant du passé, et c'est le Canada qui affrontera les États-Unis lors du match de championnat, le 20 février à Boston. Dans cet épisode du balado de LNH.com, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont reviennent sur le parcours du Canada et des États-Unis jusqu'à la finale, ainsi que de ceux moins heureux de la Finlande et la Suède. Notre équipe analyse les forces en présence pour la finale et y va de ses prédictions. Quelle sera la clé de la victoire? Quels joueurs pourraient faire la différence? Nous répondons à ces questions. Bonne écoute! 9:00 – Le Canada a joué avec le feu contre la Finlande 17:00 – Un parcours convaincant pour les États-Unis (ou blessure) 22:00 – La Suède aurait-elle mérité un meilleur sort? 30:00 – Une finale revanche entre le Canada et les États-Unis 46:30 – Sidney Crosby, comme le bon vin 52:45 – Nos prédictions pour la finale
C'est le Washington Post qui a révélé en premier l'existence de cet accord qui permettrait aux employés de DOGE d'accéder à des informations confidentielles de millions de contribuables américains, mais aussi d'entreprises, des informations extrêmement protégées « Cette demande inhabituelle » explique le journal « pourrait mettre des données sensibles entre les mains des personnes nommées par Trump » ce qui suscite une profonde inquiétude au sein de l'IRS, le fisc américain. Ce projet s'inscrit en effet « dans la perspective de réduction massive des effectifs de l'administration fiscale ». Selon le New-York Times, 9 000 employés de l'IRS pourraient être licenciés dès cette semaine.Argentine : le « crypto scandale » qui fait flancher MiléïLe président Argentin affronte un épisode potentiellement délicat de sa présidence, après avoir fait la promotion d'une cryptomonnaie qui s'est ensuite effondrée, suscitant des accusations "d'escroc", des appels à une commission d'enquête, voire un procès.Javier Milei tente d'étouffer la crise mais « les preuves s'accumulent » explique Pagina 12, plus de 100 plaintes ont été déposées, explique le journal, et « plusieurs demandes de destitution au Congrès ont été formulées ». L'implication des proches de Miléï est aussi évoquée, des témoins parlent de « pots-de-vin et d'un système de réseau d'affaires élaboré par les frères Milei et leurs associés », mais aussi du rôle de la sœur du président Karina Milei citée dans le journal Clarin. Celle-ci aurait œuvré en coulisses pour faire le lien entre les entrepreneurs du monde crypto et son frère lors de plusieurs réunions à l'Hôtel Libertador. Pour le journal conservateur la Nacion, cet épisode est un tremblement de terre qui laisse de nombreuses questions ouvertes. Seule certitude, conclut le journal, « la parole présidentielle a été démolie en un temps record ».Brésil : un « supplice thermique » qui dépasse les 50 degrés ressentis« Le chalumeau est allumé au Brésil » tire O Globo, « et la région métropolitaine de Rio de Janeiro, notamment la capitale, est en ébullition ». Le journal annonce 42 degrés attendus ce lundi 17 février, et pas de pluie prévue avant jeudi. Un supplice thermique, poursuit O Globo, qui est dû à plusieurs facteurs, la ville est un îlot urbain de chaleur fait d'asphalte, d'émissions de véhicules, d'industries et de bâtiments. L'anticyclone et les hautes pressions qui se trouvent au-dessus de la ville en ce moment sont piégés par la situation géographique de Rio qui est un espace en contrebas entouré de montagnes, quand tout cela se combine, cela devient horrible et la ville devient un chaudron, estime un expert cité par le journal. La température ressentie peut être supérieur à 50 degrés, et avec 80 % d'humidité, certaines répétitions pour le Carnaval ont dû être reportées ce dimanche.Venezuela : un « débat public » autour de la réforme constitutionnelleUn « état neuf » et « amélioré », c'est la promesse de Nicolás Maduro avec cette réforme constitutionnelle, explique notre correspondante à Caracas Alice Campaignolle. Le président vénézuélien a lancé le 15 février un « débat public » sur ce projet de réforme constitutionnelle alors que l'opposition et une grande partie de la communauté internationale ne reconnaissent pas sa victoire à la présidentielle de juillet.Pour Ali Daniels, avocat et directeur de l'ONG accès à la justice, rencontré par Alice Campaignolle : « On ne sait pas sur quels sujets va porter la réforme constitutionnelle. Mais il y a tout de même des indices qui nous laissent deviner de quoi il va retourner. Trois lois ont été modifiées cette année et l'année dernière, des lois sur l'État communal. Ce que l'on comprend, c'est qu'il y a une intention de transférer des pouvoirs à la commune qui exercerait donc la véritable souveraineté populaire. »La suite de son interview est à retrouver dans la version audio de ce podcast.L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand pour la 1ère nous parle des peuples premiers de la Caraïbe qui, bien avant les espagnols, auraient été confrontés à des envahisseurs venus de l'Amérique du Sud.
durée : 00:38:29 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Olivier Faure refuse de voter la censure et se rapproche du gouvernement. La gauche est désormais divisée en deux blocs majoritaires, assiste-t-on à un retour du débat entre réformistes et radicaux ? Aux États-Unis, le parti Démocrate est aussi à la peine pour se constituer en force d'opposition. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Numa Ducange Historien, professeur à l'Université de Rouen Normandie, spécialiste de l'histoire des gauches, des mouvements ouvriers et socialistes européens; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis
Les valeurs masculinistes ont aidé au succès électoral de Trump auprès des hommes à la présidentielle américaine. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent le phénomène de la revanche de la culture « bros » qui s'exprime notamment à travers la mode des combats MMA et remet en cause les pratiques de diversité et d'inclusion.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Solveig Godeluck et Bastien Bouchaud (correspondants des « Echos » à New York). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Evan Vucci/Ap/SIPA. Sons : AC/DC « Big Balls » (1976), RMCSport, Maurice « YoungBlaze » Clopton, FOX 4 Dallas-Fort Worth, « Street Fighter – L'ultime combat » (1994), « Friends » (1994), Nick Sangetta « Fight ! Fight ! Fight ! » (2024), John Greenfield/@sigmanumizzou, OSS 117, « Le Caire nid d'espions » (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un "people greater" à l'accueil qui vous tend le prospectus ou un chariot, un employé en caisse qui vous met les courses en sachet... La qualité du service aux Etats-Unis risque de surprendre nos habitudes françaises ! Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
En direct des Etats-Unis, Olivier Dauvers continue à passer en revue les plus grandes différences de consommation avec la France... Parmi elles : la vente libre de cannabis dans 24 Etats du pays ! À Las Vegas se trouve par exemple, le plus grand supermarché de cannabis au monde... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Marie-Lys de Saint Salvy - Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des États-Unis / Laëtitia Lamari, analyste e-commerce et co-fondatrice de Butterfly Agency / Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne et grand reporter à Libération, et Hala Mohammad, poétesse syrienne - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Si le mouvement MeToo a ébranlé l'industrie du cinéma américain, force est de constater sept ans plus tard que le bilan est mitigé. Malgré une certaine libération de la parole, celle-ci est toujours reçue avec méfiance, et le retour de Trump au pouvoir fait craindre un nouveau "backlash". - réalisation : Sam Baquiast - invités : Cécile Delarue Journaliste indépendante; Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Chloé Delaporte Professeure à l'Université Paul Valéry Montpellier 3, spécialiste en études cinématographiques audiovisuelles.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Reportage à Philadelphie dans cette édition où Kamala Harris donnait lundi soir son dernier meeting. Reportage aussi dans le Michigan, l'un des états pivots où la sécurité du vote est une priorité.
Mardi prochain, le 5 novembre 2024, en plus de la personne qui occupera le Bureau ovale à la Maison Blanche, les Américains choisiront aussi leurs représentants, l'équivalent des députés. Or, l'équilibre des résultats est souvent menacé par le « gerrymandering » ou la manipulation du découpage des circonscriptions électorales. Là, il s'agit d'un suffrage direct : un électeur, un vote. Sauf que le découpage des circonscriptions peut avoir une influence importante sur les résultats et la manière dont ces circonscriptions sont établies peut favoriser l'un ou l'autre parti politique. Alors certains tentent de modifier les cartes électorales, ce qui s'appelle en anglais le « gerrymandering ». La Caroline du Nord est l'un des États qui le pratique le plus.Résultat : des circonscriptions pensées par le parti républicain pour les élections parlementaires fédérales et pour les élections locales. Cela a plusieurs conséquences : d'abord de compliquer la vie des élus et ces redécoupages à répétition ont aussi pour effet de saper la confiance des électeurs dans les institutions. C'est notre dossier du jour, signé Edouard Maille. La présidentielle américaine vue de ChineComment l'élection du 5 novembre est-elle suivie en Chine ? Le résultat pourrait avoir un effet sur le commerce, la sécurité, la diplomatie... De quel côté penche la Chine ? On fait le point avec notre correspondante à Pékin, Clea Broadhurst. Haïti : le cancer du sein, une maladie mal prise en chargeEn Une du Nouvelliste, un sujet douloureux et délicat, en ce mois d'Octobre rose : le cancer du sein. Le mois qui s'achève est traditionnellement une période de sensibilisation dans plusieurs pays, mais cette maladie est mal prise en charge en Haïti, d'abord à cause de l'état du système de santé mais aussi d'un tabou qui entoure la maladie. On en parle avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien haïtien.
Le business et la liberté de la presse ne font pas toujours bon ménage. C'est ce que doivent penser en ce moment les lecteurs du Washington Post, l'un des plus prestigieux quotidiens américains. Un éditorial en faveur d'un vote pour Kamala Harris n'est pas passé. Il devait être publié vendredi dernier, mais la direction de la rédaction a refusé de le passer alors que, depuis 1966, il y avait une tradition pour ce quotidien d'annoncer sa préférence pour tel ou tel candidat. Bien que sa direction nie toute ingérence du propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos, le fondateur et propriétaire d'Amazon, la rédaction de ce journal n'en croit pas un mot et s'est fendu d'une lettre ouverte en disant qu'elle regrettait cette attitude. D'autant plus que, selon les journalistes du Washington Post, le candidat Trump n'est pas un candidat normal dans le sens où il menace directement la liberté de la presse et menace aussi directement la démocratie, selon eux. Le propriétaire du Los Angeles Times a aussi exigé de sa rédaction qu'elle ne prenne pas position pour l'un des deux candidats et propose au contraire de faire un bilan des deux rivaux pour la Maison-Blanche. Bref, il estime que ce n'est pas à la rédaction d'influencer les votes, mais aux lecteurs de se faire une position par eux même. En attendant, 200 journalistes de la rédaction ont aussi publié une lettre ouverte pour faire part de leur mécontentement. Amid Faljaoui nous en dit plus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
J-7 avant l'élection présidentielle américaine, l'un des scrutins les plus attendus de l'histoire. Notre envoyé spécial sur place, Vincent Serrano, effectue un road trip de la frontière mexicaine jusqu'en Floride pour raconter, faire vivre cette Amérique divisée sur l'immigration, le pouvoir d'achat, l'inflation... L'inquiétude, la crainte aussi de voir des débordements à l'annonce des résultats dans une semaine. C'est même le principal sujet de conversation du repas entre amis auquel vous vous êtes invité dans l'état du Mississippi... Ecoutez RTL Evènement avec Vincent Serrano du 29 octobre 2024.
durée : 00:36:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Les immigrés mangent des chats et des chiens…les démocrates contrôlent le climat… et Trump a gagné la présidentielle américaine en 2020… en tous cas selon les fidèles de Trump. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Noudelmann Philosophe; Claire Meynial Grand reporter pour Le Point, prix Albert Londres 2016
durée : 02:29:52 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Olivier Da Lage, ancien journaliste à RFI / Eléonore Slama, autrice de "En finir avec le gâchis des mètres carrés" / François Noudelmann, professeur de philosophie et de littérature à la New York University, Claire Meynial, grand reporter et correspondante aux États-Unis pour Le Point - réalisation : Félicie Faugère
La désinformation atteint des sommets peut-être inégalés dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis. Le candidat républicain Donald Trump, semble plus que jamais s'être détourné des faits. Dans ce pays où la liberté d'expression est sacro-sainte, le milliardaire alterne les accusations fausses contre des migrants et les affirmations mensongères visant sa rivale démocrate, Kamala Harris, qu'il traite régulièrement de “folle”, voire de criminelle. Pour répandre ses contrevérités, il a trouvé son champion : le milliardaire Elon Musk, propriétaire de X, anciennement Twitter, a fait de sa plateforme un terreau fertile pour la désinformation.Des fausses infos qu'il colporte lui-même allègrement, mais qui ne sont plus exclusivement l'apanage de la droite américaine, comme nous allons le voir dans cette épisode.Pour en parler Sur le Fil a invité Anuj Chopra, journaliste à l'AFP, chargé de couvrir la désinformation aux Etats-Unis et dans le monde depuis Washington, et Samuel Howard, qui s'occupe de la politique américaine pour Newsguard, une entreprise qui met au point un indicateur de véracité des sites d'information.Réalisation : Maxime Mamet. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Si vous avez des commentaires ou des suggestions, écrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus. NOTRE EXPERT :- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley. TÉMOIGNAGE :En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l'un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l'émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d'une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d'un continent à l'autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.NOTRE INVITÉ :La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.
durée : 00:05:02 - La Revue de presse internationale - par : Aurélie Kieffer - Dans la presse américaine, on peut lire le récit de la mort d'un homme noir, plaqué au sol par des agents de sécurité à Milwaukee, dans le Wisconsin. Des circonstances qui font penser au meurtre de George Floyd à Minneapolis en 2020.