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Le Journal en français facile du jeudi 13 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CBJ3.A
Ce jeudi 13 novembre 2025 marque les 10 ans des attentats de Paris et de Saint-Denis. Le Stade de France, des terrasses de bars et la salle de concert du Bataclan avaient été pris pour cible par des terroristes se revendiquant du groupe État islamique. 132 personnes ont été tuées, dont des étrangers, comme Luis Felipe Zschoche Valle, un Chilien de 33 ans. Sa famille vient tous les ans à Paris honorer sa mémoire. Sa famille s'est confiée à RFI. La mère de Luis Felipe, Nancy Valle, a assisté aux cérémonies de ce jeudi 13 novembre 2025, comme les années précédentes. «Pour moi, c'est une année comme les autres», expliquait-elle au micro de Marine de La Moissonnière, quelques heures plus tôt. «Dix ans, ce n'est rien parce que l'absence est toujours là. Ce sont dix années de jours vides, de silences éloquents. Tous les jours, je pense à mon fils», poursuit-elle. «Avec le temps, ma peine s'est transformée. C'est une douleur plus apaisée : je ne ressens plus de rage, d'impuissance, de sentiment d'échec de n'avoir pas réussi à protéger mon enfant. Il n'y a plus rien à faire que se souvenir de lui, célébrer sa vie et honorer sa mémoire. Et c'est très important parce que ça peut permettre que cela ne se reproduise plus jamais», souligne-t-elle. «Chaque année, quand approche la date du 13 novembre, cette blessure qui est en train de cicatriser s'ouvre à nouveau.» Après avoir assisté aux cérémonies d'hommages, elle partira pour Gap où son fils est enterré. «C'est mon rituel, chaque année. Puis chaque fois, quand je repars pour le Chili, j'ai l'impression de l'abandonner, explique-t-elle, très émue. Ça me fait du bien d'être à Paris et à Gap, avec des gens qui ont vécu la même chose que moi. On se réconforte entre nous. Au Chili, ma famille et moi, on est seules avec notre douleur. Je n'ai personne avec qui parler de tout ça. Mais ici en France, si. Et ça fait du bien.» Le procès qui s'est tenu en 2021 et 2022 a aussi contribué à apaiser cette douleur. «Avant le procès, je n'existais pas pour la justice : personne ne nous a prévenues de la tenue du procès. On l'a su grâce à des journalistes de Radio France Internationale qui nous ont aussi expliqué comment y participer», se remémore Nancy Valle. «Ce procès m'a aidée. Il a été comme une reconstruction judiciaire. Cela m'a un peu apaisée de savoir que la justice avait fait son travail. C'est une satisfaction de savoir que les accusés ont été jugés et condamnés», conclut-elle. Haïti : la sécurité des ports mise en cause par les États-Unis La garde-côtière américaine a déterminé que «le gouvernement haïtien ne mettait pas en œuvre de manière substantielle le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires au niveau national et au niveau des installations portuaires» et ne «constatait pas la mise en place de mesures de sécurité efficaces», peut-on lire dans une lettre transmise au gouvernement haïtien via l'ambassade des États-Unis en Haïti, rapporte Le Nouvelliste, mercredi 12 novembre 2025. Tirs, kidnappings, à quai ou en mer, «depuis des mois, les ports et des navires sont attaqués par les gangs», ajoute son rédacteur en chef, Frantz Duval, alors que «Haïti importe par voie maritime plus de 80% de ses biens de consommation», souligne-t-il. Le plus long shutdown de l'histoire des États-Unis s'achève Après plus de 40 jours de paralysie budgétaire, les fonctionnaires vont de nouveau pouvoir être payés et les programmes d'aides sociales vont reprendre, notamment l'aide alimentaire SNAP. Certains élus démocrates ont voté contre la ligne de leur parti, qui exigeait la prolongation des aides publiques pour le système d'assurance santé Obamacare. «Stupidity never shuts down» («La stupidité ne s'arrête jamais»), ce titre assassin et ce jeu de mots ont été choisis par le Wall Street Journal pour son éditorial du jour. Le quotidien économique se moque des démocrates qui ont cru que, plus la paralysie budgétaire durerait, plus ils auraient de chance d'obtenir la prolongation de l'Obamacare. Ce n'était «pas la stratégie la plus maline», estime le quotidien. Le quotidien Detroit Free Press est plus clément : les élus démocrates qui ont voté avec les républicains pour mettre fin au shutdown le plus long de l'histoire du pays «avaient des arguments entendables», lit-on dans une tribune publiée sur le site de ce média du Michigan. Par exemple, celui de considérer que les citoyens touchés par la paralysie budgétaire avaient «assez souffert». «Qu'auriez-vous fait à leur place ?», interroge l'auteur, qui s'adresse aux électeurs états-uniens. À ses yeux, il reste encore une chance de prolonger Obamacare. Campagne électorale tendue au Honduras Le Honduras se prépare à voter pour choisir son nouveau ou sa nouvelle présidente, le 30 novembre 2025. La campagne se déroule dans un climat de «crispation» selon El Heraldo, à Tegucigalpa. La majorité sortante de gauche et l'opposition de droite s'accusent mutuellement de vouloir attenter contre la transparence et la sincérité du vote. D'un côté, une enquête a été ouverte contre un député de droite ou encore contre une membre de l'autorité électorale, soupçonnés d'avoir voulu organiser une fraude. De l'autre, le gouvernement de gauche est particulièrement critiqué après avoir annoncé que l'armée sera chargée de réaliser un décompte parallèle des voix. Les candidats de l'opposition ont appelé ce mercredi 12 novembre 2025 à «protéger» l'intégrité du processus électoral. Même les États-Unis ont décidé de s'en mêler. Le secrétaire d'État adjoint du gouvernement Trump, Christopher Landau, prévient que Washington «suit de près le processus électoral», rapporte le journal La Tribuna. Le gouvernement états-unien «exhorte les autorités [...] à respecter les lois et la Constitution», faute de quoi il «réagira rapidement», rapporte encore le média hondurien, qui y voit un «avertissement» de la part du grand voisin régional. El Heraldo nuance tout de même cette menace et pointe du doigt la «naïveté de l'opposition», qui insinue, selon le journal, que les États-Unis pourraient envahir le Honduras en cas de victoire de la majorité sortante de gauche. La présidente Xiomara Castro n'échappe pas aux critiques, cette fois-ci dans La Prensa, dont un des éditorialistes accuse la dirigeante d'attiser les divisions au sein de la société hondurienne. Dans les Caraïbes françaises... Le saviez-vous ? La Martinique est la région de France où l'on compte le plus de… personnes âgées, nous raconte Benoît Ferrand, de La 1ère.
Le Journal en français facile du mercredi 12 novembre 2025, 17 h 00 à Paris Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CB7l.A
Bienvenue à New York City !!!!OH YEAAAAAAAAHLa ville la plus peuplée des États-Unis La ville la plus connue des États-UnisLa ville la plus CRAZY des États-Unis (disons AU MOINS qu'elle est dans le Top Ten...)New York, c'est aussi une ville AU COEUR de l'actu depuis qu'elle a élue son nouveau maire : Zohran MamdaniC'était le 4 novembre Mamdani : un maire de 34 ans, jeune, musulman, socialiste : bref, un cauchemar pour Donald TrumpDans cet épisode, vous pourrez croiser des écureuils, un parc superbe, des gens qui parlent 700 langues différentes, des voitures du NYPD, une équipe de basket légendaire et aussi des gratte-cielsPour en savoir plus, une seule adresse, le podcast FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:26 - Les Enjeux internationaux - par : Astrid de Villaines - Des centaines de vols annulés, le versement des aides alimentaires gelé… Les conséquences du plus long shutdown de l'histoire américaine se font déjà sentir. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Corentin Sellin spécialiste des Etats-Unis, professeur d'histoire en classes préparatoires au Lycée Carnot à Dijon, chroniqueur pour Les Jours.
Fin de la paralysie aux États-Unis? Audience pour Sarkozy. Le Hall of Fame Rock and Roll en fin de semaine. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Début novembre, la Cour suprême des États-Unis examinera la légalité des droits de douane imposés par Donald Trump. Leurs effets se font déjà ressentir sur le commerce international comme sur l'économie américaine, tandis que, sur le plan intérieur, la démocratie vacille. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Anne Deysine Juriste et américaniste, professeure émérite de l'université Paris-Nanterre.; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie
durée : 00:36:48 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pus de cinq décennies après le début du conflit, la question du Sahara occidental pourrait se régler. En effet, le Front Polisario semble accepter le plan de souveraineté marocain, tandis que les États-Unis soumettent une nouvelle résolution au conseil de sécurité de l'ONU. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Khadija Mohsen-Finan Politologue, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre du comité de rédaction d'Orient XXI; Adlene Mohammedi Chercheur et enseignant en géopolitique, expert associé au CERI
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la tournée asiatique de Donald Trump. Elle s'est terminée par une rencontre avec son homologue chinois. Une rencontre dans un contexte de guerre commerciale entre les deux géants de l'économie mondiale. Une guerre commerciale qui a des conséquences sur les économies de nombreux pays. Comme à son habitude, le président américain a utilisé des superlatifs en long et en large pour décrire cette rencontre, la première depuis 2019, avec son homologue chinois. Avec - Paul Myers de la rédaction en anglais à propos du Masters de Paris, après plus de 30 ans passés à Bercy, il se joue désormais au Paris La Défense Arena - Vasilié Damiane pour la rédaction roumaine au sujet de grandes manoeuvres militaires qui ont lieu en Roumanie avec la participation de soldats français - Timbi Bah de la rédaction en fulfuldé au sujet du blocus pétrolier imposé par les jihadistes du JNIM au Mali.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la tournée asiatique de Donald Trump. Elle s'est terminée par une rencontre avec son homologue chinois. Une rencontre dans un contexte de guerre commerciale entre les deux géants de l'économie mondiale. Une guerre commerciale qui a des conséquences sur les économies de nombreux pays. Comme à son habitude, le président américain a utilisé des superlatifs en long et en large pour décrire cette rencontre, la première depuis 2019, avec son homologue chinois. Avec - Paul Myers de la rédaction en anglais à propos du Masters de Paris, après plus de 30 ans passés à Bercy, il se joue désormais au Paris La Défense Arena - Vasilié Damiane pour la rédaction roumaine au sujet de grandes manoeuvres militaires qui ont lieu en Roumanie avec la participation de soldats français - Timbi Bah de la rédaction en fulfuldé au sujet du blocus pétrolier imposé par les jihadistes du JNIM au Mali.
C'était une rencontre très attendue, Donald Trump et Xi Jinping se sont entretenus pendant plus d'une heure et demie en Corée du Sud. Six ans après leur dernier tête-à-tête. Le Président américain a déclaré avoir eu un entretien "génial" avec son homologue chinois. Droits de douane, terres rares, soja, fentanyl... Les deux dirigeants ont semblé calmer le jeu après des mois de tensions.
Dans cet épisode, Toby Witte, architecte installé aux États-Unis, nous partage sa vision sensible et humaniste de l'architecture : concevoir des lieux de paix, où lumière et structure dialoguent.
durée : 00:35:46 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Expulsions de migrants, mobilisation de la garde nationale, attaques contre la presse, la démocratie états-unienne est mise sous pression par les décisions de l'administration Trump, tandis que l'Etat fédéral est paralysé par l'absence d'accord sur le budget. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques
durée : 00:58:09 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Maria Malagardis qui rentre du Cameroun, puis table-ronde sur la situation de la démocratie aux États-Unis, face aux politiques de l'administration trumpiste. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Maria Malagardis Grand reporter au journal Libération; Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques
durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Jean-Philippe Balasse nous raconte cette énième « vacherie », une galerie de portraits qui a fait parler dans une allée de la Maison-Blanche. Récemment, Donald Trump a décidé d'y mettre des images noir et blanc de tous les présidents. Il manque un visage, un seul : celui de Joe Biden. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce lundi 13 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu Gustav Sonden, cofondateur de Colbr, et Vincent Grard, directeur France Trade Republic, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Après le choc de l'assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk aux Etats-Unis, la rhétorique du bien et du mal n'a cessé d'être employée. Entre politique, religion et réécriture de l'Histoire, à quoi sommes-nous en train d'assister ?
durée : 00:11:21 - Les informés de l'éco - Tous les samedis, deux économistes débattent des sujets qui marquent l'actualité économique et sociale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Deux nouvelles familiales de Mercedes-Benz arrivent au Canada cet automne Nissan confirme le retour du Xterra pour 2028 avec un V6 hybride Baisse importante des prix de la Hyundai Ioniq 5 aux États-Unis La future Chevrolet Bolt s’exhibe sur la route avant son dévoilement Subaru veut repenser l’expérience client en concession Le Polestar 3 profite d’une mise à jour majeure pour 2026 Lexus éliminera la LS après cette édition spéciale pour 2026 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En actualité : Deux nouvelles familiales de Mercedes-Benz arrivent au Canada cet automne Nissan confirme le retour du Xterra pour 2028 avec un V6 hybride Baisse importante des prix de la Hyundai Ioniq 5 aux États-Unis La future Chevrolet Bolt s’exhibe sur la route avant son dévoilement Subaru veut repenser l’expérience client en concession Le Polestar 3 profite d’une mise à jour majeure pour 2026 Lexus éliminera la LS après cette édition spéciale pour 2026 Cette semaine, le Guide de l'auto reçoit Roger Champoux, vice-président des ventes du Groupe Touchette, pour parler de l'état actuel de l'industrie des pneus à la veille de la saison hivernale. Louis-Philippe Dubé et Julien Amado partagent leurs impressions de conduite au sujet des Jeep Wrangler et Gladiator, ainsi que la Lamborghini Revuelto.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après l'assassinat de Charlie Kirk, la polarisation de la société américaine est montée d'un cran. L'événement est instrumentalisé par l'administration Trump. Intimidation et attaques contre la liberté d'expression, appels à la délation et stigmatisation de l'opposition dite de gauche se multiplient. Ce sont les signaux d'un régime qui se rapproche d'une forme d'autoritarisme. Les réseaux sociaux ne font qu'accélérer le mouvement. Charlotte Recoquillon est docteure en Géopolitique, spécialiste des États-Unis à l'Institut français de Géopolitique, chercheuse rattachée à Géode le projet de géopolitique de la data sphère, partenaire des dessous de l'infox. Elle est l'auteur de «Harlem, une histoire de la gentrification», éditions de la Maison des sciences de l'homme. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Élections en Moldavie: la désinformation russe comme moyen de déstabilisation.
Après l'assassinat de Charlie Kirk, la polarisation de la société américaine est montée d'un cran. L'événement est instrumentalisé par l'administration Trump. Intimidation et attaques contre la liberté d'expression, appels à la délation et stigmatisation de l'opposition dite de gauche se multiplient. Ce sont les signaux d'un régime qui se rapproche d'une forme d'autoritarisme. Les réseaux sociaux ne font qu'accélérer le mouvement. Charlotte Recoquillon est docteure en Géopolitique, spécialiste des États-Unis à l'Institut français de Géopolitique, chercheuse rattachée à Géode le projet de géopolitique de la data sphère, partenaire des dessous de l'infox. Elle est l'auteur de «Harlem, une histoire de la gentrification», éditions de la Maison des sciences de l'homme. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Élections en Moldavie: la désinformation russe comme moyen de déstabilisation.
L'émission 28 minutes du 22/09/2025 Après les coups de semonce, l'heure de la désescalade entre Donald Trump et Xi Jinping ? En février dernier, Donald Trump amorçait la guerre commerciale mondiale dont il avait tant rêvé. Trois mois plus tard, les tarifs douaniers explosent avec comme principale cible la Chine : plus 145 % de taxes douanières imposées sur les produits chinois importés aux États-Unis. Xi Jinping répond à son tour avec 125 % de taxes sur les biens américains importés en Chine. La guerre commerciale n'avait jamais été aussi intense entre les deux plus grandes puissances mondiales. Mais, cet été, les deux pays sont parvenus à une trêve commerciale avec une baisse considérable des tarifs douaniers. Vendredi, les deux chefs d'États ont même échangé au téléphone sur plusieurs sujets comme le dossier TikTok. Un accord aurait été trouvé sur la vente de la branche américaine de la plateforme. Un compromis bien loin de la loi votée sous Joe Biden pour interdire TikTok aux États-Unis. Alors assiste-t-on à une vraie désescalade entre les deux puissances ?On en débat avec Pierre Grosser, historien, spécialiste des relations internationales, Elvire Fabry, chercheuse senior en Géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors et Marc Julienne, directeur du centre Asie de l'Ifri, spécialiste de la Chine.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 22/09/2025 Entrez dans le monde joyeusement effrayant de la Petite boutique des horreurs Un soir de pleine lune, un jeune employé d'un petit magasin de fleurs minables achète une nouvelle plante permettant un nouvel âge d'or à son commerce. Plante carnivore ayant le besoin vital de se nourrir de sang humain, elle deviendra cependant l'objet de tous ses tourments. Voici "La petite boutique des horreurs", film de Roger Corman, sorti en 1960, devenant dans les années 1980 une comédie musicale à succès à Broadway. En France, l'œuvre est d'abord adaptée par Valérie Lesort et Christian Hecq à l'opéra Comique de Paris en 2022. Puis les metteurs en scène ont décidé d'une nouvelle interprétation sous la forme d'une pièce de théâtre au théâtre de la Porte Saint-Martin à l'occasion de cette rentrée, jusqu'au 23 novembre 2025. La monstruosité et le fantastique : c'est ce qui semble unir ce duo, partenaires à la vie comme sur les planches. Parmi leurs créations communes, multi-récompensées : “La Mouche”, “Le voyage de Gulliver”, ou encore “20 000 Lieues sous les mers”. lls sont nos inséparables invités.Après les coups de semonce, l'heure de la désescalade entre Donald Trump et Xi Jinping ? En février dernier, Donald Trump amorçait la guerre commerciale mondiale dont il avait tant rêvé. Trois mois plus tard, les tarifs douaniers explosent avec comme principale cible la Chine : plus 145 % de taxes douanières imposées sur les produits chinois importés aux États-Unis. Xi Jinping répond à son tour avec 125 % de taxes sur les biens américains importés en Chine. La guerre commerciale n'avait jamais été aussi intense entre les deux plus grandes puissances mondiales. Mais, cet été, les deux pays sont parvenus à une trêve commerciale avec une baisse considérable des tarifs douaniers. Vendredi, les deux chefs d'États ont même échangé au téléphone sur plusieurs sujets comme le dossier TikTok. Un accord aurait été trouvé sur la vente de la branche américaine de la plateforme. Un compromis bien loin de la loi votée sous Joe Biden pour interdire TikTok aux États-Unis. Alors assiste-t-on à une vraie désescalade entre les deux puissances ?Enfin, Xavier Mauduit nous emmène au Rwanda suivre les Mondiaux de cyclisme, la plus grande compétition sportive de son histoire. Marie Bonnisseau revient, quant à elle, sur l'improbable succès international de la sardine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:05:36 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La suspension de l'animateur Jimmy Kimmel s'inscrit dans une série de concessions des grands médias, soumis à une forte pression de l'administration Trump, pour préserver leurs intérêts économiques quitte à reléguer la liberté d'expression au second plan.
durée : 00:02:43 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - C'est une espèce native de l'est américain désormais classée comme invasive à l'ouest du pays et dans 40 autres pays dans le monde : la grenouille taureau dévore tout sur son passage, espèces protégées comprises. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) achève ce mercredi sa réunion de politique monétaire, les marchés s'attendent à une baisse des taux, malgré une inflation persistante. Une décision scrutée de près, sur fond de pressions directes de Donald Trump et de divisions inédites au sein du conseil des gouverneurs.
Donald Trump ne veut plus de wokisme dans les universités, d'une vision triste de l'histoire du pays dans les musées ou de transgenre dans les films de Hollywood. Le président des États-Unis mène une guerre culturelle dans le pays depuis son arrivée au pouvoir. Avec Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Auteur de L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence (Armand Colin). À lire aussi«D'ici 2 ans, les États-Unis ressembleront plus à la Hongrie d'Orban qu'à l'Amérique de Kennedy» À lire aussiSeconde présidence de Donald Trump : quel avenir pour la culture aux États-Unis ?
durée : 00:14:59 - Journal de 18h - À moins d'un an des élections de mi-mandat aux États-Unis, le Texas adopte un redécoupage taillé sur mesure pour les républicains.
durée : 00:14:59 - Journal de 18h - À moins d'un an des élections de mi-mandat aux États-Unis, le Texas adopte un redécoupage taillé sur mesure pour les républicains.
durée : 00:02:07 - Le grand format - Aux États-Unis, Donald Trump poursuit la lutte contre l'immigration, visant en priorité les étrangers qui ont commis des actes répréhensibles, dit-il. Mais selon plusieurs ONG, beaucoup de personnes sans casier judiciaire se retrouvent enfermées dans des centres de rétention. Reportage à Washington. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : États-Unis, la "kiss cam" qui vire au drame ! Emmanuel Macron et François Bayrou, couple exécutif le plus impopulaire de la Ve République
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au Mexique, les voisins de l'un des plus grands barrages, quasiment à sec, prient pour voir tomber la pluie. À 2 500 kilomètres de là, dans l'État américain de Géorgie, des habitants sont privés d'eau par d'immenses centres de données.
Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse. Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente. Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times. À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique. Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils. L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives. Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.
Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues au Texas. Les importantes inondations qui ont touché cet État du sud des États-Unis ont déjà fait au moins 82 morts, dont 28 enfants. Face à des pluies abondantes, le fleuve Guadalupe s'est transformé en torrent meurtrier en moins d'une heure. Une colonie de vacances a notamment été inondée. Dix jeunes filles et une monitrice figurent parmi les personnes encore recherchées. Le journal local Houston Chronicle publie d'ores et déjà les photos de personnes décédées et de celles recherchées. Notamment deux sœurs mortes agrippées l'une à l'autre. Face à la violence du drame, les médias se posent aussi des questions sur les responsables. Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'évacuation alors que les autorités locales ont reçu des alertes 24 à 48h avant le drame ? CBS News Texas a notamment tenté de poser la question hier (6 juillet 2025) lors d'une conférence de presse locale de Kerr : « C'est une bonne question mais nous nous concentrons pour l'instant sur les recherches pour sauver 11 jeunes filles toujours disparues », répond le sheriff. Le journaliste de CBS News décrit une conférence de presse brusquement écourtée. C'est à cette question que le Houston Chronicle consacre son éditorial. « Il est bien sûr impossible de prévoir des inondations plusieurs jours en avance. Mais jeudi à une heure de l'après-midi, le service de météorologie nationale avait suffisamment d'informations pour lancer une veille sur les inondations. Ils ont finalement diffusé une alerte 12h plus tard à 1h du matin le vendredi. Des alertes au niveau local auraient dû être déclenchées automatiquement. Ces alertes n'ont été diffusées que 4h avant la catastrophe qui a surpris les habitants vers 7h du matin vendredi. « Les autorités du Texas ont-elles fait suffisamment pour éviter les dégâts causés par les inondations ? », questionne la Une du Dallas Morning News aujourd'hui. Plus précisément : les suppressions d'emplois fédéraux menées par l'administration Trump ont-ils entravé le service de météorologie publique. Les autorités locales et nationales ont pointé du doigt le manque d'alerte des météorologistes. Mais, ces derniers affirment que les autorités avaient reçu suffisamment d'alerte pour réagir et lancer une évacuation. Le journal ajoute que les équipes de météorologie nationale ont perdu 25% de son personnel. Ainsi l'agence locale de New Braunfels n'a plus de coordinateur météorologiste. C'est lui qui travaille normalement avec les agents locaux chargés des inondations et d'autres désastres. Face à l'ampleur de la catastrophe, la presse nationale s'interroge également La région du Texas Hill Country n'est pas étrangère à ce type d'inondations, rappelle le Washington Post. Pourquoi ont-ils été pris au dépourvu ? Alors que les météorologistes annonçaient de fortes pluies dès jeudi, certaines autorités locales ne se préparaient qu'aux célébrations de la fête nationale vendredi, raconte le journal. Au-delà de la place vacante du coordinateur de météorologie locale due à la réduction d'effectifs ordonnée par l'administration Trump, le journal soulève également le manque de système d'alerte efficient dans la zone. Les autorités locales avaient voulu en mettre un en place, mais il avait été jugé trop extravagant et trop coûteux. Il y a huit ans, les responsables du comté de Kerr avaient en effet demandé de faire davantage pour construire un système d'alerte autour des rives de la rivière Guadalupe, rappelle le New York Times. Mais comme aucune mesure n'a été prise, il n'y avait ni sirène ni dispositif de surveillance précoce, ces derniers jours. Les alertes par SMS sont arrivées tardivement dans une zone où la couverture téléphonique n'est pas stable. Une partie du Texas est toujours sous une pluie abondante. L'alerte aux inondations a été prolongée au moins jusqu'à ce soir (7 juillet 2025) 20h, heure locale. Haïti : « La mission de maintien de la paix doit avoir un mandat adapté » Une fois de plus, Human Rights Watch s'alarme de la situation en Haïti et interpelle la communauté internationale. Il faut plus de moyens pour la Mission multinationale qui ne parvient pas, pour l'instant, à lutter contre les gangs et à limiter leur emprise, plus de moyens aussi pour aider les déplacés qui sont aujourd'hui 1 300 000 dans le pays. Les équipes de Human Rights Watch se rendent régulièrement en Haïti. Cette fois, il était trop dangereux de se rendre à Port-au-Prince. C'est donc à Cap Haïtien, à 200 km au nord de la capitale que s'est déroulée la dernière mission. Nathalye Cotrino, chercheuse senior auprès de la division Amériques de Human Rights Watch et ses collègues ont mené toute une série d'entretiens avec des travailleurs humanitaires, des représentants de la société civile et des agences des Nations unies. Les gangs ont mis au point de nouvelles stratégies pour vider certains quartiers de Port-au-Prince de leurs habitants : messages sur les réseaux sociaux pour prévenir d'une attaque imminente ou incendies des habitations en bordure des zones visées. L'expansion territoriale des gangs affecte progressivement des couches plus aisées de la société. Cap Haïtien, lieu de refuge, n'a pas les moyens de faire face. Il n'y a pas de centres pour les accueillir. Chacun doit se débrouiller pour se loger chez un proche ou en louant une chambre. « La plupart d'entre eux dorment à 7, 10 ou même 15 personnes dans la même pièce », explique Nathalye Cotrino de HRW. Ils dorment à même le sol, sur un morceau de carton ou de plastique. Tous nous ont raconté qu'ils ne mangent pas tous les jours. Certains n'avaient rien avalé depuis 2 jours. Cap Haïtien est dans une situation économique difficile, notamment à cause de la violence à Port-au-Prince. Mais cette situation s'explique aussi par la concentration de l'aide humanitaire dans la capitale et dans le sud du pays. À Cap-Haïtien, il n'y a aucune aide humanitaire. Le gel des financements américains a considérablement réduit les capacités d'action des agences onusiennes. Elles ne peuvent tout simplement pas aider tout le monde. » Les déplacés interrogés par Human Rights Watch disent ne pas recevoir d'aide non plus de la part du gouvernement ou de la ville. Cap Haïtien n'a même pas de registre qui permettrait de savoir combien ils sont. Human Rights Watch demande à la communauté internationale d'agir de toute urgence. La Mission multinationale d'appui à la sécurité est sous-équipée. Elle n'est composée que de 991 hommes sur les 2.500 annoncés et n'a pu ouvrir que 3 des 12 bases promises. Elle n'a plus l'argent pour fonctionner jusqu'en septembre. Pour Human Rights Watch, il faut la transformer en mission des Nations unies, mais avec un mandat spécifique. « Nous avons affaire à du crime organisé avec des ramifications internationales, justifie Nathalye Cotrino. Ça ne peut donc pas être une mission de maintien de la paix classique. Il lui faut un mandat adapté, mais aussi des objectifs plus larges comme la stabilisation politique, la restauration du système judiciaire et de l'état de droit. Ça ne sert à rien de capturer les chefs des gangs si on n'a pas de programmes de réinsertion pour les jeunes car on sait que les effectifs des groupes criminels sont composés de 30 à 50% de mineurs. » Mais pour obtenir la création d'une mission des Nations unies, il faut qu'un pays se saisisse du dossier. Pour l'instant, personne ne semble prêt à assumer ce rôle. Haïti : « Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit » Cette situation catastrophique a évidemment des conséquences très lourdes sur les droits des Haïtiens bafoués. Des milliers de familles n'ont pas de quoi répondre aux besoins de base à Port-au-Prince ou dans certaines zones du pays, dans un État en faillite dans l'impasse politique. Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit selon l'Office de la protection du citoyen. Le protecteur du citoyen Wilner Morin appelle l'État à prendre ses responsabilités. Son interview réalisée par notre correspondant Peterson Luxama est à retrouver dans cette tranche. Tour de France : où sont les cyclistes péruviens ? Le Tour de France a commencé ce week-end, la 3ème étape se déroule aujourd'hui entre Valenciennes et Dunkerque, dans le nord du pays. En plus des grands favoris, on devrait voir briller des Colombiens et des Équatoriens sur les routes du Tour. En revanche, pas de coureur péruvien. Pays vastes, aux paysages variés et frontalier de la Colombie et de l'Équateur, qu'est-ce qui manque encore au Pérou pour avoir des coureurs renommés ? Notre correspondant sur place Martin Chabal est allé à la rencontre des cyclistes au Pérou. Reportage. La 1ère : Jennifer Geerlings-Simons, première femme élue présidente du Suriname Hier (6 juillet 2025), Jennifer Geerlings-Simons a officiellement été nommée présidente du Suriname. Cette ancienne colonie néerlandaise, aujourd'hui pays indépendant et membre de la Communauté Caribéenne, la CARICOM.Le 16 juillet 2025 aura lieu, l'investiture de Jennifer Geerlings-Simons. Les précisions de Pierre Tréfoux.
L'Europe a décidé de se passer du Gaz russe et doit diversifier ses sources d'approvisionnement, notamment en GNL. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Nicolas Rauline reviennent sur les enjeux autour de la souveraineté énergétique de l'Europe et de la France. A découvrir : Le projet fou de Donald Trump en Alaska « La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Nicolas Rauline (journaliste spécialiste de l'énergieaux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : BFM.TV, RTL, Europe1, Extrait «Papy fait de la résistance», WBNS 10TV, Extrait «L'age de glace».Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sommet du G7 se poursuit pour une journée encore au Canada, mais sans Donald Trump. Le président américain est parti plus tôt que prévu lundi (16 juin 2025). Il affirme vouloir se concentrer sur la guerre en cours entre Israël et l'Iran. Le Premier ministre canadien espère tout de même passer un accord sur les droits de douane avec Washington dans les semaines à venir. Les États-Unis ont décidé récemment d'appliquer des droits de douane conséquents jusqu'à 50% sur l'acier et l'aluminium en provenance du Canada, alors que ce pays est le principal fournisseur des États-Unis, rappelle notre envoyée spéciale au G7, Murielle Paradon. Une décision jugée « injustifiée et illégale » par Ottawa qui a pris des mesures de rétorsion en appliquant des taxes sur certains produits américains. Hier, à l'ouverture du G7, le Premier ministre canadien Mark Carney a rencontré Donald Trump, pour discuter de ce sujet sensible. « Je pense qu'on a des visions différentes, a estimé Donald Trump. Moi je suis pour les droits de douane, Mark [Carney] a une vision différente mais qui est aussi bonne » Une différence d'approche que le Premier ministre canadien va essayer d'infléchir. Mark Carney souhaite une meilleure coopération, pour le bien de tous : « Nous ne sommes pas forcément d'accord sur tout mais chaque point d'accord va faire une énorme différence, pour les citoyens et pour le monde, pour amener à une nouvelle ère de prospérité, j'espère, pour le bénéfice de ceux que nous servons » À l'issue de la rencontre avec Donald Trump hier (16 juin), Mark Carney a annoncé que des négociations allaient se poursuivre avec les Américains. Il se donne 30 jours pour obtenir un accord. Les médecins cubains envoyés au Mexique sont-ils victimes de travail forcé ? Depuis le début du mois de juin 2025, les conditions de travail des plus de trois mille médecins cubains qui travaillent au Mexique sont revenus dans l'actualité du pays et de la région. Ils sont envoyés depuis des années par La Havane afin de combler le manque de personnel médical spécialisé dans les régions les plus isolées du Mexique. Cet accord a été dénoncé par l'administration des États-Unis au début du mois. Dans l'ombre du Travel ban, Washington a annoncé qu'elle retirerait les visas de certains fonctionnaires de pays centraméricains qui accueillent sur leur territoire des médecins cubains via un accord avec les autorités de La Havane. L'objectif officiel : lutter contre des réseaux d'exploitation et de travail forcé mis en place par les autorités cubaines. Certains médias y voient une volonté américaine d'empêcher Cuba de faire entrer des devises sur son territoire. « C'est un message direct » adressé à Mexico estimait l'éditorialiste del Universal Salvador Garcia Soto au lendemain de l'annonce début juin. L'ancien président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a en effet passé un contrat avec La Havane. La pratique continue aujourd'hui. El Universal vient de publier une enquête sur la question. Durant les trois dernières années, Mexico a versé plus de 90 millions d'euros à l'entreprise cubaine nommée Comercializadora de servicios cubanos. Une partie en Pesos, l'autre en euros. Une manne importante de devises pour l'île cubaine isolée par les sanctions américaines. Dans un premier temps, el Universal affirmait ne pas avoir reçu de réponse des autorités mexicaines quant au salaire offert par le ministère de la Santé à ses travailleurs cubains. Dans l'enquête publiée hier, le journal offre plus de détails : l'institut de sécurité social mexicain prend en charge les logements, repas, et déplacements des médecins cubains. Le montant des salaires eux restent inconnus, ils sont payés par l'entreprise cubaine. Mais «il ne s'agit pas de travail forcé», a affirmé la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. «Il faudrait apporter des preuves à de telles accusations. Pour l'heure, on ne nous a rien signalé», affirme-t-elle. Sommet Brésil-Caraïbes : Appel à soutenir contre les gangs en Haïti Comme tous les mardis, nous revenons sur l'actualité haïtienne avec le directeur de l'agence AlterPresse, Gotson Pierre. Le site d'information revient notamment sur l'appel des dirigeants du Brésil et des pays des Caraïbes pour soutenir les efforts du gouvernement intérimaire haïtien pour démanteler les groupes armés criminels. Dans un communiqué conjoint, ils insistent sur la nécessité d'établir des bases solides pour un développement social et économique durable, et d'organiser des élections dès que les conditions de sécurité seront réunies, rapporte AlterPresse. Les signataires exhortent l'Organisation des Nations unies à jouer un rôle central et moteur dans les réponses aux défis sécuritaires majeurs auxquels est confrontée Haïti. L'exclusion systématique des femmes dans la politique haïtienne AlterPresse consacre également tout un dossier à l'absence des femmes dans la vie politique en Haïti, et ce malgré des quotas imposés par la loi. La Floride se prépare aux ouragans C'est à partir de 119 km/h que les dépressions tropicales se transforment en cyclones tropicaux connus comme des ouragans. Ces phénomènes naturels peuvent être particulièrement destructeurs dans toute la zone des Caraïbes, de l'Amérique Centrale et du sud des États. Alors que la saison des ouragans vient juste de commencer, notre envoyé spécial Eric Solo s'est rendu à Miami, capitale américaine des ouragans, pour y voir l'état de préparation de l'État de Floride.
Aux États-Unis, les manifestations parties de Californie contre la politique anti-immigratoire de Donald Trump s'étendent à d'autres États. Pendant ce temps, la police de l'immigration continue d'intensifier ses opérations. Los Angeles a passé la nuit sous couvre-feu, décision de la maire après des jours de manifestations contre la politique anti-immigration brutale de Donald Trump. Le président américain a choisi la force et envoyé l'armée contre les protestataires, une décision toujours très critiquée par le gouverneur de Californie et la maire de la ville. Pendant que le monde se concentre sur la réponse militaire, qualifiée d'autoritaire par les responsables démocrates, la presse rappelle que la police de l'immigration ICE poursuit ses arrestations massives et amplifie même ses opérations. Le Los Angeles Times nous fait sortir de la grande ville californienne pour se rendre dans les zones agricoles, grande richesse de l'État. Dans ces exploitations agricoles, beaucoup travaillent et vivent depuis des dizaines d'années sans papier en règle. Ils n'avaient, pour l'instant, pas été la cible du renforcement des opérations anti-migratoires. «Aujourd'hui, tout le monde est paniqué», témoigne la vice-présidente du syndicat United Farm Workers. Les opérations se multiplient depuis quelques jours. Au moins la moitié de 255 700 travailleurs agricoles de Californie seraient sans papiers. Si les propriétaires des exploitations agricoles refusent d'ouvrir ses portes, la police contourne l'interdiction et tente d'entrer sans mandat, affirme la vice-présidente de l'association agricole Ventura County Farm Bureau. Le Washington Post révèle, lui, que l'administration Trump se prépare à commencer le transfert de milliers d'étrangers illégaux vers Guantanamo Bay. Guantanamo, base militaire située sur la pointe sud de Cuba et symbole de torture commise par les États-Unis sur des prisonniers. Elle était destinée à la lutte contre le terrorisme aujourd'hui, selon le Washington Post, les ressortissants de nombreux pays pourraient s'y voir envoyés. Français, Britanniques, Italiens, Polonais, Turcs, Haïtiens. Le sujet est considéré comme sensible, les sources du journal s'expriment sous couvert d'anonymat. 9 000 personnes seraient d'ores et déjà concernées. Elles doivent être soumises à un examen médical afin de savoir si leur santé leur permet d'être transférées à Guantanamo. Des centaines de migrants ont déjà été déplacés à Guantanamo cette année, mais il s'agirait là d'une augmentation massive. Donald Trump a promis en janvier 2026 d'envoyer 30 000 migrants à Guantanamo. Haïti : la police dénonce le manque de soutien de l'État En Haïti, la police dénonce le manque de soutien de l'État face à la crise sécuritaire. Le syndicat SPNH-17 regrette aussi la décision de faire appel à un groupe de mercenaires étrangers Blackwater pour lutter contre les gangs. Gary Jean-Baptiste est le coordinateur général du syndicat : « Nous dénonçons cette démarche. Les mercenaires de Blackwater ne peuvent pas résoudre le problème de l'insécurité. Chaque pays confronté à une situation d'insécurité a sa propre manière de l'aborder. On ne peut pas résoudre l'insécurité en Haïti avec des forces étrangères, ni avec des mercenaires. Les fonds que l'État haïtien ou la communauté internationale dépensent, que ce soit pour la mission multinationale ou pour le recrutement de mercenaires, pourraient être utilisés pour construire une véritable force de sécurité, afin de renforcer et moderniser la Police nationale et les Forces armées d'Haïti. C'est dans cette direction seulement que le pays pourrait amorcer une sortie de la crise sécuritaire actuelle. » Cuba : une mobilisation inédite depuis la révolution castriste de 1959 L'augmentation par l'État des tarifs de l'internet mobile a déclenché des manifestations inédites depuis la révolution castriste de 1959. La mobilisation a commencé, il y a une dizaine de jours. Aujourd'hui, les étudiants accusent le régime cubain d'infiltrer les universités pour étouffer le mouvement. Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées dans les universités se succèdent, rapporte le site d'information 14 y medio. Depuis deux jours, de nombreux étudiants ont été convoqués, les dortoirs fouillés. Certains groupes étudiants ont disparu des réseaux sociaux, d'autres ont publié des communiqués d'excuse pour éviter des sanctions plus graves. Mais 14 y medio note un réel changement à travers ce nouveau mouvement. La solidarité avec les manifestants est même venue de la gauche internationale qui, jusqu'à récemment, défendait le gouvernement cubain, note 14 y medio. Certains parlent même de «printemps des données». Le nom fait référence à l'étincelle du mouvement : l'augmentation du tarif de l'internet mobile décidée par l'État. Une augmentation telle que l'accès internet est aujourd'hui inabordable pour la majorité de la population. Le journaliste Rafael Rojas d'El Pais nous propose son analyse sur cette mesure. Le régime parle de nécessité économique, la venue notamment de devises étrangères via des recharges payées par des proches à l'étranger. Mais pour les étudiants, il s'agit d'une nouvelle augmentation des inégalités. La jeunesse cubaine est aussi très connectée aux réseaux numériques mondiaux. Le journal conclut sur le manque d'intérêt de la communauté internationale face à ces manifestations inédites. Aux États-Unis, Atlanta tente d'être prête pour la Coupe du monde de foot dans un an La Coupe du monde de football se tiendra dans un an jour pour jour. La compétition aura lieu dans 16 villes entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Parmi ces villes, Atlanta où nous emmène notre correspondant Edward Maille, dans la course aux préparatifs.
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durée : 00:04:23 - Le Zoom de France Inter - Aux États-Unis, le monde académique affiche son unité face à Donald Trump et dénonce "l'ingérence" de l'administration. Sous couvert de lutte contre l'antisémitisme, le président s'est attaqué aux grandes universités, l'un des champs de bataille de sa guerre idéologique et culturelle.
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Un catholicisme radical, incarné par le vice-président J.D Vance, fervent converti en 2019, est de plus en plus influent aux États-Unis. Ses représentants et leurs idées ont notamment un certain écho auprès de la nouvelle administration présidentielle de Donald Trump. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine et de relations internationales à l'université d'Aix-Marseille, spécialiste des relations entre politique et religion aux États-Unis; Marie-Gayte Lebrun Maîtresse de conférences en civilisation américaine à l'université de Toulon, spécialiste des interactions entre politique et religion; Valentin Behr Politiste, chargé de recherche au CNRS
La chanteuse américaine Katy Perry s'apprête à participer à un vol commercial inédit dans l'espace. Ce vol de 11 minutes, organisé par Blue Origin, permettra à Perry et quatre autres astronautes de flotter en apesanteur pendant 4 minutes, à plus de 100 km d'altitude. Ce voyage s'inscrit dans une aventure spatiale 100% féminine, où la star pourrait interpréter son titre « Woman's World »Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme . Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire :Le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe de 25% sur les importations automobiles, déclenchant une guerre commerciale avec l'Europe et le Canada.La possibilité d'une taxation de 20% sur les importations européennes est évoquée, menaçant l'unité européenne face à cette offensive américaine.Trump s'est également montré menaçant envers le Groenland, souhaitant en prendre le contrôle pour des raisons de sécurité.La France et le Royaume-Uni renforcent leur soutien à l'Ukraine, alors que les relations transatlantiques se tendent.La dette publique française a atteint un nouveau record, tandis que le Portugal affiche un excédent budgétaire.Le harcèlement en ligne visant les joueurs de tennis, notamment les plus jeunes, est de plus en plus préoccupant.L'arrivée de TikTok Shop soulève des interrogations sur les effets de ce service commercial sur les réseaux sociaux.Le chanteur Michel Polnareff, âgé de 80 ans, fait son retour avec une nouvelle tournée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Qu'attendre de l'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine, après une nouvelle hausse des droits de douane sur les importations de produits chinois ? Quels risques pour ces deux pays ? Quel impact sur l'économie mondiale ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; François Chimits Economiste senior au Mercator Institute for China Studies (MERICS) et économiste affilié au Centre d'Études Prospectives et d'Informations Internationales (CEPII) ; Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales)