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Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. » Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes. À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. » Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. » Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang. Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes. The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang
Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. » Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes. À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. » Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. » Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang. Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes. The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang
Caramel és Kiss Tibi után ByeAlex is felszólalt a megosztottság ellen 90 ezer euróért kelhet el Franz Kafka egyik könyve Les Grossman visszatér? Tom Cruise legőrültebb karaktere saját filmet kaphat Újdonságok a Netflixen: 6 premierfilm és sorozat, amit a jövő héten nézhetsz 7 Disney-hercegnő, aki komoly mentális problémákkal küzd: találkozhatunk Ptsd-vel és mániákus depresszióval is Június 8-án történt Apádra ütök 4: De Niro és Ben Stiller is visszatér 7 kihagyhatatlan júniusi sorozat a Netflixen Idris Elba grandiózus mozihálózatot szeretne építeni Afrikában Sebestyén Márta levelet kapott Károly királytól Kihirdették a Merítés-díj líra kategóriájának 2025-ös tízes listáját A további adásainkat keresd a podcast.hirstart.hu oldalunkon.
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Le clash entre Donald Trump et Elon Musk provoque des remous au sein de l'extrême droite américaine. Cette « querelle […] révèle une faille fatale dans le projet MAGA » lance The Guardian. MAGA, l'acronyme de Make America Great Again (soit rendre l'honneur à l'Amérique, en français), le célèbre slogan de campagne de Donald Trump, dont les partisans se rangent derrière le président et célèbrent le « désarrimage avec Musk jugé fébrile et incontrôlable », écrit le Soir. Des partisans « purs et durs ravis » de la brouille, tant ils « se défiaient depuis longtemps d'Elon Musk », analyse encore le quotidien belge qui rapporte les propos enflammés contre le milliardaire de la Tech de l'un des « cerveaux du mouvement » MAGA, Steve Bannon, l'ex-directeur de la stratégie présidentielle : « Le président l'a traité presque comme un fils. Il a invité sa famille au repas de Noël. Il l'a laissé dormir chez lui. Va te faire fout**, mon vieux. »Pour le Figaro, « la lune de miel aura été de courte durée » au sein de « cette union improbable des grands oligarques de la tech et du camp MAGA - les uns incarnant le futur et les autres l'Amérique populaire et enracinée - qui s'expliquait par leur volonté commune de stopper[...] la gauche démocrate woke. »Mais choisir le progressisme comme ennemi commun n'aura pas suffi à masquer les divergences. Le journal français en note trois principales. D'abord les droits de douanes, chers à Donald Trump alors que les mastodontes de la technologie ont « massivement profité du libre-échangisme ». Deuxièmement, la question des dépenses publiques, le président américain n'ayant « jamais mis l'amaigrissement de l'État et de la dette publique au premier rang de ses préoccupations », car ce n'est pas un libertarien, rappelle encore le Figaro.Et troisième point de discorde, l'immigration. La Silicon Valley reste « attachée au maintien d'une immigration sélective massive ».Un migrant expulsé par erreur rentre aux États-Unis Le Salvadorien Kilmar Abrego Garcia est arrivé samedi 7 juin sur le sol américain pour y être jugé en raison de son appartenance présumée à un réseau de passeurs visant à faire entrer aux États-Unis des membres du gang MS-13. Une affaire qui avait « gagné en notoriété, car le gouvernement avait reconnu pour la première fois une erreur dans sa politique d'expulsion », rappelle El Pais.L'homme qui résidait dans l'État américain du Maryland avait été envoyé en mars dans une prison salvadorienne « tristement célèbre », souligne le Wall Street Journal. Et ce malgré une ordonnance antérieure interdisant son renvoi dans son pays d'origine. Le quotidien économique pense que « la décision de rapatrier Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis constitue un revirement pour l'administration Trump », en offrant à celle-ci une porte de sortie hors d'une « impasse juridique de plus en plus tendue », note le Washington Post. Impasse « dans laquelle les tribunaux ont accusé l'administration de bafouer les ordonnances judiciaires ».La présence armée russe au Mali redéfinieLe ministère de la Défense russe reprend la main en installant son Africorps après quatre années de présence de Wagner sur le sol malien. Le groupe était arrivé à la suite du départ progressif des troupes françaises et européennes pour des missions de lutte antiterroriste confiées par Bamako. La capitale n'a « jamais reconnu la présence de Wagner », souligne Afrik.com, « préférant évoquer des instructeurs russes ». Les paramilitaires quittent le Mali après avoir « éliminé des milliers de terroristes », selon leur communiqué. Des « déclarations triomphalistes » décrit encore le site d'information africain. En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung appuie : « Ces derniers mois, les mercenaires ont subi de lourdes pertes, y compris parmi leurs commandants de haut rang. » Le succès affiché reste donc « très relatif » explique le Monde Afrique. « De larges pans du territoire restant sous contrôle djihadiste », en attestent les récentes attaques dans le centre du pays comme sur le camp militaire de Boulikéssi.Le média français rappelle aussi que les combattants du groupe se sont « illustrés par de nombreux massacres de civils », comme à Moura en mars 2022, où au moins 500 personnes avaient été tuées, selon l'ONU.
Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Százmillióért rendelt titokzoknit, úszógumit, naptejet, diótörőt saját logóval az Alapjogokért Központ Balásy Gyula cégétől Karácsony: Zászló zászló, szabadság, szerelem Rekorderedménnyel zárta az évet a Novák család magánklinikája Óriási távozási hullám az Origónál – még Kovács András is elhagyja a lapot Ha megvakulsz, se látod elsőre, hogy mitől független Szkibáné Teliska Éva Oroszok ezrei rohanták meg Afrikát – így nyaral az elit Ha most örülnek Orbán Viktorék, akkor azt korán teszik Magyarország fenntartja a behozatali tilalmat az ukrán termékekkel szemben Három különleges dízelmotor, amit még 2025-ben is szabad imádni Csodaterméket árul az Aldi: nem megy ki a divatból - imádják a vásárlók Horvátországban 220 kamerával figyelik az erdőket Ezt látni kell! Djokovics és Szabalenka táncpárbajt rendezett Fellélegezhet a fehérvári focicsapat, az MLSZ meghosszabbította a pénteken lejáró nevezési határidőt Fokozódik a hőség, szombaton már másodfokú figyelmeztetés érvényes több vármegyében A további adásainkat keresd a podcast.hirstart.hu oldalunkon.
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L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».
L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».
Le PSG champion d'Europe… La soirée historique de samedi « porte avant tout la signature des talents africains du club parisien ». C'est ce que souligne Afrik.com ce matin.En effet, précise le site, « cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Achraf Hakimi, buteur d'entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Désiré Doué (de père ivoirien) a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d'homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain. L'explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu offensif aux origines congolaises a scellé le score d'un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons. Les statistiques parlent d'elles-mêmes, s'exclame encore Afrik.com : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar ».Hakimi au sommetLe Matin à Casablanca s'enflamme… « Premier buteur du Paris Saint-Germain samedi en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan, Achraf Hakimi a bouclé sa saison monstrueuse en fanfare. L'international marocain a signé son 14e titre en club et sa 2e Ligue des champions. Il devient également, à l'issue de cette finale, l'un des candidats les plus sérieux au Ballon d'Or, avec son coéquipier Ousmane Dembélé (…). Avec un palmarès digne des plus grandes légendes mondiales et le statut de meilleur latéral droit au monde, Achraf s'impose désormais comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire du Maroc, si ce n'est le meilleur ! ».Et il ne faut pas oublier Bradley Barcola, souligne Aujourd'hui à Ouagadougou : « discret mais précieux, le natif de Lyon d'origine togolaise a délivré une passe décisive, prouvant une nouvelle fois que sa percussion et sa créativité pouvaient faire basculer les matchs ».32 ans plus tard…Aujourd'hui qui regarde hier… « Cette victoire parisienne résonne étrangement, comme un écho, pour ne pas dire une réplique, de celle de l'Olympique de Marseille en 1993, jusqu'ici unique club français vainqueur de la Ligue des Champions. Cette année-là déjà, à Munich, rappelle le quotidien ouagalais, ce sont les talents africains qui avaient porté l'OM sur le toit de l'Europe. Abedi Pelé, le Ghanéen, homme du match et passeur décisif. Basile Boli, défenseur central d'origine ivoirienne, auteur du but victorieux. Sans oublier Marcel Desailly, ou encore Jocelyn Angloma, qui composaient cette équipe diverse et conquérante. Trente-deux ans plus tard, c'est une autre génération, issue de la même veine, souligne Aujourd'hui, qui offre à la France un deuxième sacre européen. Une continuité historique. L'Afrique est depuis longtemps un vivier de talents bruts pour le football mondial. Mais trop souvent, son rôle dans les grands succès européens est sous-estimé, relégué à l'arrière-plan. Le sacre retentissant du PSG vient nous rappeler que derrière les grands clubs européens, se cache une Afrique qui forme, inspire et alimente les meilleures équipes européennes ».Un « rare moment de résonnance positive entre la France et l'Afrique »« Quand le PSG réconcilie la France et l'Afrique, le temps d'un match », relève pour sa part Ledjely en Guinée. « De Conakry à Rabat, de Nouakchott à Abidjan, les supporters africains du PSG ont eux aussi laissé éclater leur joie. Et ce, malgré un climat géopolitique tendu, où les relations franco-africaines sont, ces dernières années, marquées par la méfiance et les tensions postcoloniales ».Car, souligne le site guinéen, « le sport, et plus particulièrement le football, a ceci de singulier qu'il transcende les barrières idéologiques, balaie les rancœurs politiques et relie les peuples dans une émotion partagée. (…) Si l'on peut démanteler des bases militaires ou expulser des diplomates, on ne saurait gommer la passion du football ».Et Ledjely de conclure : « ce sacre du PSG n'est pas seulement une victoire sportive. Il est aussi, peut-être, un moment suspendu, un rare instant de résonance positive entre la France et l'Afrique. Un répit, certes éphémère, mais ô combien instructif dans un contexte chargé de malentendus et de désillusions mutuelles ».
Le PSG champion d'Europe… La soirée historique de samedi « porte avant tout la signature des talents africains du club parisien ». C'est ce que souligne Afrik.com ce matin.En effet, précise le site, « cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Achraf Hakimi, buteur d'entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Désiré Doué (de père ivoirien) a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d'homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain. L'explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu offensif aux origines congolaises a scellé le score d'un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons. Les statistiques parlent d'elles-mêmes, s'exclame encore Afrik.com : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar ».Hakimi au sommetLe Matin à Casablanca s'enflamme… « Premier buteur du Paris Saint-Germain samedi en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan, Achraf Hakimi a bouclé sa saison monstrueuse en fanfare. L'international marocain a signé son 14e titre en club et sa 2e Ligue des champions. Il devient également, à l'issue de cette finale, l'un des candidats les plus sérieux au Ballon d'Or, avec son coéquipier Ousmane Dembélé (…). Avec un palmarès digne des plus grandes légendes mondiales et le statut de meilleur latéral droit au monde, Achraf s'impose désormais comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire du Maroc, si ce n'est le meilleur ! ».Et il ne faut pas oublier Bradley Barcola, souligne Aujourd'hui à Ouagadougou : « discret mais précieux, le natif de Lyon d'origine togolaise a délivré une passe décisive, prouvant une nouvelle fois que sa percussion et sa créativité pouvaient faire basculer les matchs ».32 ans plus tard…Aujourd'hui qui regarde hier… « Cette victoire parisienne résonne étrangement, comme un écho, pour ne pas dire une réplique, de celle de l'Olympique de Marseille en 1993, jusqu'ici unique club français vainqueur de la Ligue des Champions. Cette année-là déjà, à Munich, rappelle le quotidien ouagalais, ce sont les talents africains qui avaient porté l'OM sur le toit de l'Europe. Abedi Pelé, le Ghanéen, homme du match et passeur décisif. Basile Boli, défenseur central d'origine ivoirienne, auteur du but victorieux. Sans oublier Marcel Desailly, ou encore Jocelyn Angloma, qui composaient cette équipe diverse et conquérante. Trente-deux ans plus tard, c'est une autre génération, issue de la même veine, souligne Aujourd'hui, qui offre à la France un deuxième sacre européen. Une continuité historique. L'Afrique est depuis longtemps un vivier de talents bruts pour le football mondial. Mais trop souvent, son rôle dans les grands succès européens est sous-estimé, relégué à l'arrière-plan. Le sacre retentissant du PSG vient nous rappeler que derrière les grands clubs européens, se cache une Afrique qui forme, inspire et alimente les meilleures équipes européennes ».Un « rare moment de résonnance positive entre la France et l'Afrique »« Quand le PSG réconcilie la France et l'Afrique, le temps d'un match », relève pour sa part Ledjely en Guinée. « De Conakry à Rabat, de Nouakchott à Abidjan, les supporters africains du PSG ont eux aussi laissé éclater leur joie. Et ce, malgré un climat géopolitique tendu, où les relations franco-africaines sont, ces dernières années, marquées par la méfiance et les tensions postcoloniales ».Car, souligne le site guinéen, « le sport, et plus particulièrement le football, a ceci de singulier qu'il transcende les barrières idéologiques, balaie les rancœurs politiques et relie les peuples dans une émotion partagée. (…) Si l'on peut démanteler des bases militaires ou expulser des diplomates, on ne saurait gommer la passion du football ».Et Ledjely de conclure : « ce sacre du PSG n'est pas seulement une victoire sportive. Il est aussi, peut-être, un moment suspendu, un rare instant de résonance positive entre la France et l'Afrique. Un répit, certes éphémère, mais ô combien instructif dans un contexte chargé de malentendus et de désillusions mutuelles ».
Las declaraciones sin pruebas y falsas de Donald Trump sobre que supuestamente se está perpetrando un "genocidio blanco" en Sudáfrica han levantado mucha polémica. Según el mandatario estadounidense, la población afrikáner blanca de ese país estaría siendo perseguida, pero la historia demuestra que fueron ellos los que persiguieron a la población negra por décadas y que, en la actualidad, el sistema democrático que rige en Sudáfrica es inclusivo con todos gracias a la lucha que protagonizó Nelson Mandela contra el apartheid durante toda su vida.
C'était vendredi soir, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, Joseph Kabila, ex-président de la RDC et sénateur à vie, rompt le silence. « Presque six ans après son départ du pouvoir, relate Le Point Afrique, il prend la parole dans une allocution télévisée de quarante-cinq minutes diffusée sur Internet. (…) Le ton est grave, le message frontal. L'ancien président accuse ouvertement le régime de Félix Tshisekedi d'avoir transformé le Parlement, "temple de la démocratie", en simple "chambre d'enregistrement de la volonté d'un seul homme". Le visage figé, mais le verbe acéré, Kabila, désormais âgé de 53 ans, se pose en victime d'un pouvoir qu'il estime autoritaire et revanchard ».« "Ivresse du pouvoir", "cynisme" et "tyrannie" : Joseph Kabila charge Félix Tshisekedi, pointe Jeune Afrique. (…) En filigrane, le raïs, qui n'est plus rentré en RDC depuis janvier 2024, tente de se poser en homme providentiel, sans pour autant expliciter le rôle qu'il pourrait jouer dans le cadre d'une sortie de crise ».Qui est de retour ?En effet que veut vraiment Kabila ? Pour Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « l'ancien président laisse peu de doutes sur sa volonté de revenir jouer un rôle de premier plan dans la crise congolaise. Mais lequel ? (…) Dans sa conclusion, Joseph Kabila affirme que dans la crise congolaise, "chacun doit jouer sa partition", et s'engage à jouer la sienne ».Mais quelle partition ?, s'interroge encore Afrikarabia. « Est-ce celle de l'ancien militaire qui "a juré de défendre la patrie jusqu'au sacrifice suprême", ou celle de l'ancien chef de l'État qui veut "restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d'un véritable État de droit". Qui est de retour ? L'ancien chef de guerre ou bien le démocrate qu'il se revendique ? Seul l'avenir nous dira quel costume Joseph Kabila aura finalement choisi de revêtir ».Difficile de sonder les intentions de l'ex-président congolais, relève également Afrik.com : « en appelant à un "pacte citoyen" pour "tirer le pays du gouffre", Joseph Kabila tente de se repositionner en homme d'État soucieux de l'intérêt général. Mais cette main tendue apparaît aussi comme un défi au pouvoir en place, une manière de contourner les institutions qu'il juge "illégitimes" et de s'adresser directement au peuple. La RDC entre ainsi dans une situation extrêmement délicate, soupire Afrik.com : un ancien président mis en accusation, un climat sécuritaire délétère, une opposition fragmentée mais en éveil, et une population de plus en plus méfiante face à ses élites. L'avenir politique de Joseph Kabila, comme celui de la RDC, est suspendu aux décisions des prochains jours. Mais une chose est sûre, conclut le site panafricain : en brisant le silence, l'ancien président a rouvert une page que le pouvoir espérait avoir définitivement tournée ».« Quel culot ! »La presse ouest-africaine ne ménage pas ses critiques à l'endroit de l'ancien président…« C'est l'hôpital qui se fout de la charité », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. « S'il y a un dirigeant dont le nom reste associé aux pratiques autoritaires, à la répression, à la personnalisation du pouvoir et qui a incarné les verrouillages institutionnels et les violences étatiques qui ont marqué deux décennies de règne sans partage, c'est bien Joseph Kabila lui-même ».Et Le Pays de s'interroger : « par quelle étrange alchimie ou amnésie politique ose-t-il donc aujourd'hui s'ériger en chantre des libertés individuelles et collectives, alors qu'il avait réduit tous les espaces démocratiques et laissé s'enkyster les conflits dans le Nord et le Sud Kivu ? ».« Non à l'imposture de Joseph Kabila », renchérit Ledjely en Guinée. « Quel culot ! (…) Joseph Kabila ne peut en aucun cas faire partie de la solution. Il incarne, à bien des égards, le cœur même du problème de la RDC ». Et« il revient désormais au peuple congolais de barrer la route à cette imposture, estime le site d'information guinéen. De dire non à cette tentative cynique de manipulation. Car Joseph Kabila incarne l'un des visages du mal qui ronge le pays depuis l'indépendance. Le Congo souffre de l'irresponsabilité chronique de ses élites, qui n'ont jamais considéré le pays et ses habitants autrement que comme des variables d'échange au service de leurs intérêts ».
C'était vendredi soir, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, Joseph Kabila, ex-président de la RDC et sénateur à vie, rompt le silence. « Presque six ans après son départ du pouvoir, relate Le Point Afrique, il prend la parole dans une allocution télévisée de quarante-cinq minutes diffusée sur Internet. (…) Le ton est grave, le message frontal. L'ancien président accuse ouvertement le régime de Félix Tshisekedi d'avoir transformé le Parlement, "temple de la démocratie", en simple "chambre d'enregistrement de la volonté d'un seul homme". Le visage figé, mais le verbe acéré, Kabila, désormais âgé de 53 ans, se pose en victime d'un pouvoir qu'il estime autoritaire et revanchard ».« "Ivresse du pouvoir", "cynisme" et "tyrannie" : Joseph Kabila charge Félix Tshisekedi, pointe Jeune Afrique. (…) En filigrane, le raïs, qui n'est plus rentré en RDC depuis janvier 2024, tente de se poser en homme providentiel, sans pour autant expliciter le rôle qu'il pourrait jouer dans le cadre d'une sortie de crise ».Qui est de retour ?En effet que veut vraiment Kabila ? Pour Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « l'ancien président laisse peu de doutes sur sa volonté de revenir jouer un rôle de premier plan dans la crise congolaise. Mais lequel ? (…) Dans sa conclusion, Joseph Kabila affirme que dans la crise congolaise, "chacun doit jouer sa partition", et s'engage à jouer la sienne ».Mais quelle partition ?, s'interroge encore Afrikarabia. « Est-ce celle de l'ancien militaire qui "a juré de défendre la patrie jusqu'au sacrifice suprême", ou celle de l'ancien chef de l'État qui veut "restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d'un véritable État de droit". Qui est de retour ? L'ancien chef de guerre ou bien le démocrate qu'il se revendique ? Seul l'avenir nous dira quel costume Joseph Kabila aura finalement choisi de revêtir ».Difficile de sonder les intentions de l'ex-président congolais, relève également Afrik.com : « en appelant à un "pacte citoyen" pour "tirer le pays du gouffre", Joseph Kabila tente de se repositionner en homme d'État soucieux de l'intérêt général. Mais cette main tendue apparaît aussi comme un défi au pouvoir en place, une manière de contourner les institutions qu'il juge "illégitimes" et de s'adresser directement au peuple. La RDC entre ainsi dans une situation extrêmement délicate, soupire Afrik.com : un ancien président mis en accusation, un climat sécuritaire délétère, une opposition fragmentée mais en éveil, et une population de plus en plus méfiante face à ses élites. L'avenir politique de Joseph Kabila, comme celui de la RDC, est suspendu aux décisions des prochains jours. Mais une chose est sûre, conclut le site panafricain : en brisant le silence, l'ancien président a rouvert une page que le pouvoir espérait avoir définitivement tournée ».« Quel culot ! »La presse ouest-africaine ne ménage pas ses critiques à l'endroit de l'ancien président…« C'est l'hôpital qui se fout de la charité », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. « S'il y a un dirigeant dont le nom reste associé aux pratiques autoritaires, à la répression, à la personnalisation du pouvoir et qui a incarné les verrouillages institutionnels et les violences étatiques qui ont marqué deux décennies de règne sans partage, c'est bien Joseph Kabila lui-même ».Et Le Pays de s'interroger : « par quelle étrange alchimie ou amnésie politique ose-t-il donc aujourd'hui s'ériger en chantre des libertés individuelles et collectives, alors qu'il avait réduit tous les espaces démocratiques et laissé s'enkyster les conflits dans le Nord et le Sud Kivu ? ».« Non à l'imposture de Joseph Kabila », renchérit Ledjely en Guinée. « Quel culot ! (…) Joseph Kabila ne peut en aucun cas faire partie de la solution. Il incarne, à bien des égards, le cœur même du problème de la RDC ». Et« il revient désormais au peuple congolais de barrer la route à cette imposture, estime le site d'information guinéen. De dire non à cette tentative cynique de manipulation. Car Joseph Kabila incarne l'un des visages du mal qui ronge le pays depuis l'indépendance. Le Congo souffre de l'irresponsabilité chronique de ses élites, qui n'ont jamais considéré le pays et ses habitants autrement que comme des variables d'échange au service de leurs intérêts ».
Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…
Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad. Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… » Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».
Charl Kleinhaus le dijo a la BBC que no tuvo más opción que abandonar su granja en Sudáfrica después de recibir amenazas de muerte. Pero otros afrikáners acusan a personas como él de ser oportunistas.
« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad. Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… » Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
Americký prezident Donald Trump neslyší na prosby lidí, kteří utíkají před válkou, hladomorem či politickým pronásledováním. Od nástupu do Bílého domu odepřel řadě lidí status uprchlíka a nenechal je tak přesídlit do USA. Pro jednu skupinu ale udělal výjimku. Do USA nechal legálně vstoupit prvních 49 Afrikánců a zaručil jim veškeré podmínky pro klidný start v nové zemi, to jest ubytování, stravu, pracovní příležitosti a šanci na zisk občanství. Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
C'est par cette formule qu'on pourrait résumer la stratégie de l'opposant ivoirien. Dimanche 11 mai, à 5 mois de la présidentielle, Tidjane Thiam a donc annoncé, contre toute attente, son retrait de la présidence du PDCI-RDA, au profit de son doyen d'âge, Ernest N'Koumo Mobio.« Abandon ou tactique politique réfléchie ? », s'interroge L'Infodrome à Abidjan qui opte pour la seconde hypothèse. En effet, explique L'Infodrome, « l'annonce de l'ancien patron du Crédit Suisse intervient dans un contexte de tension politico-judiciaire dans lequel le PDCI-RDA est entraîné depuis le mois de février dernier ». Il y a la question de son inéligibilité du fait, selon ses détracteurs, de son ex-binationalité franco-ivoirienne. Et il y a aussi et surtout l'action judiciaire intentée, en interne, par Valerie Yapo, ancienne déléguée du parti à Akoupé, qui « conteste la légitimité de Tidjane Thiam à la tête du parti en raison de sa double nationalité au moment de son élection à la présidence du PDCI-RDA. Cette membre du bureau politique réclame notamment la destitution de Tidjane Thiam ainsi que la mise du PDCI-RDA sous administration judiciaire. Le verdict de cette affaire est attendu jeudi 15 mai. C'est donc, en conclut L'Infodrome, dans un objectif de contournement d'une décision de justice qui pourrait lui être préjudiciable que l'ancien ministre et banquier international semble avoir pris les devants ».La stratégie de l'évitementReculer pour mieux sauter donc… WakatSéra nous résume la tactique de Tidjane Thiam : « en rendant son tablier, il évite au PDCI-RDA de tomber dans les mains d'un administrateur provisoire que la justice aurait choisi, si la cadre du parti qui a porté plainte contre lui, gagnait son procès. N'étant plus président, Tidjane Thiam devrait, ainsi, ôter, tout grain à moudre à la justice. Qui plus est, s'étant défait de son statut de citoyen français, il pourra, pour le prochain congrès extraordinaire électif du parti, fixé au pied levé, pour demain mercredi, se représenter et récupérer son fauteuil de président, demeurant le favori incontesté de son parti ». Les poids-lourds hors-jeu…Reste qu'il y a un écueil et de taille dans sa course à la présidentielle : son inéligibilité… Le 22 avril dernier, rappelle Le Monde Afrique, « la justice ivoirienne, invoquant une supposée perte de sa nationalité ivoirienne entre 1987 et 2025, l'a exclu de la liste électorale le rendant de fait inéligible ».D'ailleurs, pointe encore Le Monde Afrique, « à cinq mois de l'élection présidentielle, tous les poids lourds de l'opposition ont pour l'heure été écartés de la course au pouvoir, puisque depuis 2020, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro ont également été rendus inéligibles à la suite de condamnations judiciaires ».En effet, précise Afrik.com, « écarté Laurent Gbagbo, pour un supposé braquage de la BECEAO, bien que l'institution ait nié avoir été victime ; écarté Guillaume Soro, condamné à perpétuité pour tentative de coup d'État ; écarté Charles Blé Goudé, condamné à 20 ans de prison malgré son acquittement par la Cour pénale internationale. Mais jusque-là, aucune de ces figures de proue de l'opposition ivoirienne ne s'avoue vaincu. Pas plus tard que la semaine dernière, Laurent Gbagbo a même installé un comité chargé de collecter les parrainages comme l'exigent les textes ivoiriens. Comme si de rien n'était ».Le scénario sénégalais ?Pour en revenir à Tidjane Thiam, cette question posée par L'Observateur Paalga au Burkina Faso : va-t-il s'orienter « vers la jurisprudence Pastef ? ». Référence à ce qui s'est passé au Sénégal au sein du Pastef, dont « le président, Ousmane Sonko, frappé d'inéligibilité lors de la dernière présidentielle sénégalaise, s'était éclipsé au profit de son lieutenant, Bassirou Diomaye Faye ».Tidjane Thiam va-t-il suivre cette voie ? Et si oui, avec quel acolyte ? Pas de réponse pour l'instant.Enfin, suspense aussi pour ce qui concerne le président Alassane Ouattara, 83 ans. Au pouvoir depuis 2011, il ne s'est toujours pas prononcé sur une éventuelle candidature. Il a juste affirmé qu'il était « désireux de continuer à servir son pays ».En attendant d'y voir plus clair dans cette course à la présidentielle, conclut Afrik.com, « pour la démocratie ivoirienne, ces événements relancent le débat sur l'indépendance de la justice, la transparence du processus électoral, et l'ouverture du jeu démocratique à une réelle compétition ».
EE.UU. recibe a decenas de afrikáners como refugiados tras una orden de Trump que denuncia que son perseguidos por cuestiones raciales, algo que el gobierno sudafricano niega rotundamente.
C'est par cette formule qu'on pourrait résumer la stratégie de l'opposant ivoirien. Dimanche 11 mai, à 5 mois de la présidentielle, Tidjane Thiam a donc annoncé, contre toute attente, son retrait de la présidence du PDCI-RDA, au profit de son doyen d'âge, Ernest N'Koumo Mobio.« Abandon ou tactique politique réfléchie ? », s'interroge L'Infodrome à Abidjan qui opte pour la seconde hypothèse. En effet, explique L'Infodrome, « l'annonce de l'ancien patron du Crédit Suisse intervient dans un contexte de tension politico-judiciaire dans lequel le PDCI-RDA est entraîné depuis le mois de février dernier ». Il y a la question de son inéligibilité du fait, selon ses détracteurs, de son ex-binationalité franco-ivoirienne. Et il y a aussi et surtout l'action judiciaire intentée, en interne, par Valerie Yapo, ancienne déléguée du parti à Akoupé, qui « conteste la légitimité de Tidjane Thiam à la tête du parti en raison de sa double nationalité au moment de son élection à la présidence du PDCI-RDA. Cette membre du bureau politique réclame notamment la destitution de Tidjane Thiam ainsi que la mise du PDCI-RDA sous administration judiciaire. Le verdict de cette affaire est attendu jeudi 15 mai. C'est donc, en conclut L'Infodrome, dans un objectif de contournement d'une décision de justice qui pourrait lui être préjudiciable que l'ancien ministre et banquier international semble avoir pris les devants ».La stratégie de l'évitementReculer pour mieux sauter donc… WakatSéra nous résume la tactique de Tidjane Thiam : « en rendant son tablier, il évite au PDCI-RDA de tomber dans les mains d'un administrateur provisoire que la justice aurait choisi, si la cadre du parti qui a porté plainte contre lui, gagnait son procès. N'étant plus président, Tidjane Thiam devrait, ainsi, ôter, tout grain à moudre à la justice. Qui plus est, s'étant défait de son statut de citoyen français, il pourra, pour le prochain congrès extraordinaire électif du parti, fixé au pied levé, pour demain mercredi, se représenter et récupérer son fauteuil de président, demeurant le favori incontesté de son parti ». Les poids-lourds hors-jeu…Reste qu'il y a un écueil et de taille dans sa course à la présidentielle : son inéligibilité… Le 22 avril dernier, rappelle Le Monde Afrique, « la justice ivoirienne, invoquant une supposée perte de sa nationalité ivoirienne entre 1987 et 2025, l'a exclu de la liste électorale le rendant de fait inéligible ».D'ailleurs, pointe encore Le Monde Afrique, « à cinq mois de l'élection présidentielle, tous les poids lourds de l'opposition ont pour l'heure été écartés de la course au pouvoir, puisque depuis 2020, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro ont également été rendus inéligibles à la suite de condamnations judiciaires ».En effet, précise Afrik.com, « écarté Laurent Gbagbo, pour un supposé braquage de la BECEAO, bien que l'institution ait nié avoir été victime ; écarté Guillaume Soro, condamné à perpétuité pour tentative de coup d'État ; écarté Charles Blé Goudé, condamné à 20 ans de prison malgré son acquittement par la Cour pénale internationale. Mais jusque-là, aucune de ces figures de proue de l'opposition ivoirienne ne s'avoue vaincu. Pas plus tard que la semaine dernière, Laurent Gbagbo a même installé un comité chargé de collecter les parrainages comme l'exigent les textes ivoiriens. Comme si de rien n'était ».Le scénario sénégalais ?Pour en revenir à Tidjane Thiam, cette question posée par L'Observateur Paalga au Burkina Faso : va-t-il s'orienter « vers la jurisprudence Pastef ? ». Référence à ce qui s'est passé au Sénégal au sein du Pastef, dont « le président, Ousmane Sonko, frappé d'inéligibilité lors de la dernière présidentielle sénégalaise, s'était éclipsé au profit de son lieutenant, Bassirou Diomaye Faye ».Tidjane Thiam va-t-il suivre cette voie ? Et si oui, avec quel acolyte ? Pas de réponse pour l'instant.Enfin, suspense aussi pour ce qui concerne le président Alassane Ouattara, 83 ans. Au pouvoir depuis 2011, il ne s'est toujours pas prononcé sur une éventuelle candidature. Il a juste affirmé qu'il était « désireux de continuer à servir son pays ».En attendant d'y voir plus clair dans cette course à la présidentielle, conclut Afrik.com, « pour la démocratie ivoirienne, ces événements relancent le débat sur l'indépendance de la justice, la transparence du processus électoral, et l'ouverture du jeu démocratique à une réelle compétition ».
Un président de la République et un président du Conseil… Deux titres, deux fonctions bien différentes… Samedi, l'ex-président Faure Gnassingbé a prêté serment en qualité de président du Conseil. « Faure Gnassingbé davantage au service de la gouvernance », titre le quotidien Togo Matin qui note aussi l'élection du nouveau président de la République par les députés, Jean-Lucien Savi de Tové, 86 ans, qualifié lui d'« homme qui maîtrise les rouages de la gouvernance ».« Savi de Tové a été élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois, précise Jeune Afrique. Il ne dispose d'aucun pouvoir exécutif ni décisionnel et se voit réduit à un rôle principalement symbolique, incarnant l'unité nationale, “le respect de la Constitution et la continuité de l'État“. Il conserve quelques prérogatives, telles que l'accréditation des ambassadeurs, la réception des diplomates étrangers et le droit de grâce à titre individuel. Mais ces actes devront être contresignés par le président du Conseil ».Un coup d'État constitutionnel ?Bref un poste purement honorifique… c'est le président du Conseil, Faure Gnassingbé, donc, qui tirera les ficelles. « Le Togo a un nouveau président, mais Faure Gnassingbé conserve le pouvoir réel », constate le site d'information IciLomé. « Suite à la récente réforme constitutionnelle qui a fait passer le pays à un système parlementaire, précise-t-il, le nouveau poste de président du Conseil des ministres a été créé. Ce poste constitue la plus haute fonction exécutive du gouvernement et, notamment, n'est assorti d'aucune limitation officielle de mandat. Les critiques ont dénoncé cette décision comme un “coup d'État constitutionnel“, pointe encore IciLomé, arguant qu'elle permet de fait à Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de prolonger indéfiniment son emprise sur le pouvoir ».« Faure Gnassingbé désormais plus fort que jamais… »Résultat, note Afrik.com, « la IVe République est définitivement enterrée et sur son tombeau s'élève désormais une Ve République dont les institutions sont taillées sur mesure pour le prince du moment, Faure Gnassingbé, désormais plus fort que jamais. (…) Sous couvert d'un changement constitutionnel habilement orchestré, poursuit Afrik.com, le Togo s'enfonce dans un autoritarisme légaliste où les formes de la démocratie servent à en nier le fond. Cette réforme de la Constitution, adoptée sans consultation populaire et entérinée par un Parlement monochrome, confère à Faure Gnassingbé une position inédite de chef d'un exécutif consolidé, sans contre-pouvoirs réels. (…) Il ne s'agit pas ici d'un simple ajustement institutionnel, mais d'un coup de force à froid, validé par les urnes sans véritable compétition et par des institutions inféodées. (…) Faure Gnassingbé consolide peut-être son trône, conclut Afrik.com ; mais il fragilise irrémédiablement l'idée même de démocratie dans son pays ».Vers une monarchie républicaine ?En fait, renchérit Le Pays à Ouagadougou, « on change de façade ; on repeint la vitrine ; mais à l'intérieur, c'est toujours la même boutique familiale. Rien de nouveau donc sous le soleil de Lomé, sinon la confirmation d'un pouvoir éternel détenu par un chef d'État sans date d'expiration (…). Car, si le décor change, le scénario lui, risque de rester tragiquement le même, puisqu'avec l'architecture institutionnelle actuelle, le peuple sera évincé du processus politique à partir du moment où le président Faure n'affrontera plus le suffrage universel direct. (…) Ce qui se dessine au Togo, résume Le Pays, est une forme de monarchie républicaine, où le pouvoir se conservera au sein d'un cercle restreint à la tête duquel trône un président autoritaire et omniprésent ».Formule magique ?Et tout cela, sans la moindre anicroche, pointe Ledjely en Guinée : « la stratégie est plutôt efficace. Samedi, Faure Gnassingbé a tranquillement inauguré le premier mandat de la Ve République. Un bail pour lequel il n'aura pas consenti de grands efforts. Aucune campagne électorale, aucun débat télévisé, pas d'évaluation du bilan, pas de présidentielle à enjeux, pas de fraude à orchestrer, pas de contestations électorales et par conséquent, de prétexte à coup d'État. Tout s'est réglé en quelques minutes à l'Assemblée nationale où les choses étaient d'autant plus faciles que l'UNIR, le parti présidentiel, détient 108 des 113 sièges. Voilà qui est pratique non ?, s'exclame encore Ledjely. Au point qu'on imagine d'autres dirigeants à travers le continent voulant se laisser inspirer par cette formule magique ».
« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».
Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».
Coup de tonnerre dans le ciel politique ivoirien : Tidjane Thiam, chef du PDCI-RDA, principal parti d'opposition en Côte d'Ivoire, a été radié de la liste électorale par la justice. Au motif de la perte de sa nationalité ivoirienne, qu'il aurait automatiquement subie en acquérant la nationalité française en 1987. Résultat : l'opposant est empêché de se présenter à l'élection présidentielle prévue le 25 octobre prochain.« À six mois du scrutin, cette décision judiciaire relance les accusations de verrouillage électoral et cristallise les tensions autour du processus démocratique ivoirien », constate Afrik.com.Le site Presse Côte d'Ivoire à Abidjan estime qu'il s'agit là en effet d'un « rebondissement majeur » qui « vient bouleverser le paysage politique ivoirien, (…) dans un contexte de forte tension politique, alors que le retour en Côte d'Ivoire de Tidjane Thiam en 2023 avait relancé les espoirs de nombreux militants du PDCI-RDA, en quête d'une alternance au pouvoir actuel ».Exclusions en cascadeL'intérêt a vivement réagir mardi soir. Tidjane Thiam dénonce une « manœuvre politique » destinée à l'écarter de la course présidentielle, relate le site ivoirien Le Point Sur. « Il accuse directement les militants du parti au pouvoir d'avoir initié ces démarches judiciaires, avec l'appui d'avocats issus du même camp judiciaire, et dans un environnement sous contrôle. (…) Le cas Thiam n'est pas isolé, relève encore Le Point Sur. La liste des grandes figures de l'opposition écartées du processus électoral s'allonge : Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sont, eux aussi, frappés d'inéligibilité, à la suite de condamnations judiciaires. Ces exclusions en cascade renforcent les inquiétudes sur la transparence du contrôle à venir. (…) Cette série d'expulsions judiciaires pourrait porter atteinte à l'équilibre démocratique du pays et fragiliser la crédibilité du processus électoral. L'absence de pluralité réelle risque de transformer l'élection présidentielle en simple formalité pour le parti au pouvoir. »« Malgré cette décision, Tidjane Thiam affirme ne pas renoncer à sa candidature, rapporte L'Infodrome, autre site d'information ivoirien. « Je suis déterminé à me battre pour que les ivoiriens puissent choisir librement celui ou celle qui doit les diriger parmi les 5 prochaines années », a déclaré Thiam, exhortant la communauté internationale et les amis de la Côte d'Ivoire « à peser de leur poids dans ce sens ».Quelle nationalité ?Cette « question de la nationalité de Tidjane Thiam parasite la campagne depuis plusieurs mois, précise pour sa part Jeune Afrique. Né en Côte d'Ivoire, il avait obtenu la nationalité française en 1987 et y avait renoncé en mars dernier, afin de se présenter à la présidentielle, scrutation pour laquelle un candidat ne peut être binational. Mais ses détracteurs ont étudié l'article 48 du code de la nationalité, qui indique que l'acquisition d'une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne. Cette règle ne s'applique pas toutefois aux binationaux de naissance. »« Hier, relève encore Jeune Afrique, les avocats de l'ex-candidat ont fourni des documents à la justice indiquant que leur client était aussi Français de naissance, par son père… en vain. »Le spectre de l'« ivoirité »Cette éviction de Tidjane Thiam est largement commentée dans la presse de la sous-région. « À six mois de la présidentielle ivoirienne, le ciel tombe sur la tête de Tidjane Thiam ! », s'exclame WakatSéra. « Les carottes semblent cuites pour Tidjane Thiam », renchérit Le Pays à Ouagadougou. « Cette décision de justice n'étant pas susceptible de recours, le PDCI-RDA ne devrait pas attendre d'être dos au mur avant de sortir son plan B, (…) de promouvoir subtilement d'autres profils présidentiables auprès des militants et sympathisants. Et ce ne sont pas les hommes méritants qui manquent au sein du parti. »« Côte d'Ivoire : s'achemine-t-on vers un remake de la crise de 2010, s'interroge Ledjely à Conakry. Étrangement, cela nous rappelle le concept d'ivoirité dont curieusement le PDCI était le promoteur contre l'actuel président Alassane Ouattara. C'est à croire que la Côte d'Ivoire n'a jamais rompu avec les vieux démons. En tout cas, dans le cas présent, la manœuvre est évidente, pointe encore le site guinéen. Après les exclusions de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, le camp Ouattara cible désormais Tidjane Thiam. L'objectif est clair : baliser le chemin pour le quatrième mandat d'Alassane Ouattara. »
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
Családban élni jó - mondta a minap Orbán Viktor miniszterelnök. Az elmúlt hetekben-hónapokban ennek megfelelően a kormány folyamatosan a családi életpályamodell új elemeivel dicsekszik. SZJA-mentesség több lépcsőben az anyáknak: jól hangzik, de megnézzük, kinek lesz igazán jó, és mennyibe fog nekünk fájni. Bővebben: 00:00:00 - Kezdjük az alapokkal: kiket érint az SZJA-mentesség, ők hányan vannak, és mikorra éri el őket az intézkedéscsomag? És persze a lényeg: mennyivel lesz több a pénztárcában? nyugalom: bőven van idő még gyorsan szülni második-harmadik gyereket is.00:05:58 - Csak mind eddig, itt is az fog jobban járni, aki már eleve jó anyagi helyzetben van. És nem csak ebből a szempontból igazságtalan ez a rendszer. Egyedülálló szülők, atipikus családok, szegénységben élők: ők mind, és még sokan mások is ki vannak rekesztve.00:12:26 - Több gyerek? Na, az nincs. Hosszú gondolatmenet a családtámogatási rendszer életszerűtlenségéről. Se nőügyek, se apaügyek.00:20:34 - Tudna a rendszer egyáltalán rugalmasabb lenni? A gonosz nagybácsi esete.00:24:34 - Mibe fog ez nekünk kerülni? Belekergették Orbán Viktort a nagyotmondásba. Még jó, hogy Nagy Márton ott van a gáton! De hogy pénz honnan lesz minderre, abba inkább bele se gondolunk.00:30:48 - Jó, végül is Gombóc Artúr is eljutott Afrikába. Elvi szintű lehetőségek persze vannak a gigaösszeg kigazdálkodására - csak a politikai áruk is magas.Mondjuk a CSOK-ból is sikerült kihátrálni.00:35:38 - Sok sikert kívánunk Orbán Viktornak. Elköszönés közben még egy igazságtalansági szempont: a munkáltatók trükközése. Megoldják okosba'? Hang és kép: Botos Tamás/444See omnystudio.com/listener for privacy information.
« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».
A műsor vendége dr. Rusvai Miklós virológus professzor volt, akivel először azt boncolgattuk, hogy miként jelenhetett meg a ragadós száj- és körömfájás Magyarországon, ahol legutóbb 1973-ban észlelték, a mostaninál jóval kisebb mértékben. A járványtani szakember elmondta, hogy bár Európában évtizedek óta nincs jelen a vírus, azonban nem tűnt el, mert Ázsiában, Afrikában és Latin-Amerikában is fertőz.
Ce visage tuméfié n'est pas le visage d'une inconnue. C'est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l'avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l'État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s'empare également de l'affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou. En effet, poursuit Africaguinée, « l'ambassade France, qui l'avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d'innocence », elle a « choisi de retirer le post qu'elle avait publié à l'occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d'économies ciblées ». Le petit royaume d'Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n'en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l'œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d'environ 2 millions d'habitants, encerclée par l'Afrique du Sud, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat », souligne AfricaNews.De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l'équilibre des échanges commerciaux avec l'Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l'automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d'emplois. De même l'industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ». Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ». Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »
« Après plus de 10 heures de débats intenses, relève le siteSenego, marqués par des tensions et une vive émotion lorsque les victimes ont été évoquées, l'Assemblée nationale a adopté hier la loi portant interprétation de la loi d'amnistie. Le texte, attendu par une grande partie des victimes, des détenus et de la majorité parlementaire, a été voté par 126 députés sur 146. »Alors, il faut resituer le contexte : « entre 2021 et 2024, rappelle Afrik.com, le Sénégal a été secoué par des manifestations politiques violentes, principalement en opposition aux décisions du gouvernement de l'époque. La répression de ces manifestations a fait au moins 65 morts et de nombreux blessés. Les forces de l'ordre, soutenues par des hommes armés en civil, ont été accusées de réprimer violemment les contestations. Celles-ci ont laissé un lourd traumatisme dans le pays. La loi d'amnistie adoptée en mars de l'année dernière, sous la présidence de Macky Sall, visait à mettre fin à ces tensions en annulant les poursuites pour les crimes et délits commis pendant cette période. Cette loi a été saluée par certains comme une mesure nécessaire pour pacifier le pays. Cependant, pointe Afrik.com, elle a rapidement suscité des critiques (…). De nombreux défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile ont dénoncé la possibilité d'une impunité totale pour les responsables des violences. »« L'ancien régime au poteau ! »Et dès son arrivée au pouvoir, rappelle pour sa part Le Monde Afrique, « le régime du président élu, Bassirou Diomaye Faye, avait promis d'abroger cette loi “pour que toute la lumière soit faite et les responsabilités établies de quelque bord qu'elles se situent“, selon les mots du premier ministre, Ousmane Sonko, en décembre devant les députés. Mais c'est finalement “une proposition de loi interprétative“ modifiant le texte » qui a été adoptée hier.Une proposition de loi, précise Dakar Matin, qui « exclut de toute amnistie, notamment les infractions criminelles ou correctionnelles telles que la torture, les actes de barbarie, les meurtres, les assassinats, les disparitions forcées et l'utilisation de nervis armés. Amadou Ba, auteur de la proposition, a souligné que “tous ceux responsables d'assassinats, de tortures ou de meurtres, quel que soit leur appartenance politique, ne bénéficieraient jamais de l'amnistie”. »« L'ancien régime au poteau », s'exclame Walf Quotidien en première page. « Le Pastef (le parti au pouvoir) fait le procès de Macky et de son régime. » De son côté, poursuit le journal, « l'opposition rue dans les brancards. »« L'opposition et de nombreuses organisations de la société civile estiment (en effet), préciseAfrik.com, que la révision de la loi d'amnistie ne répond pas aux attentes des Sénégalais. Pour eux, cette révision semble davantage protéger les militants du Pastef, qu'elle ne rend justice aux victimes. Des voix s'élèvent, comme celle du mouvement Y en a marre, pour dénoncer une politisation de la révision législative et réclamer l'abrogation totale de la loi. »Quid des émeutiers ?En effet, renchérit Le Quotidien à Dakar, « cette loi d'interprétation ne garantit pas toutes les conditions pour que justice soit faite car elle semble soustraire les émeutiers de leurs responsabilités et cibler les Forces de défense et de sécurité. »Et Le Quotidien de déplorer que « ceux qui ont brûlé des bus, ceux qui ont saccagé les grandes surfaces, ceux qui ont attaqué la Sonatel, ceux qui ont brûlé l'université Cheikh Anta Diop et pillé des commerces et banques (…), vont pouvoir se réfugier derrière une motivation politique pour se soustraire à la Justice. Et les victimes dans tout cela ?, s'indigne le quotidien dakarois. Elles n'auront que leurs yeux pour constater les dégâts et éventuellement pleurer. Le soutien de l'Etat ? Elles devront s'en passer. »Commentaire enfin de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « le hic est que si les auteurs de crimes graves peuvent être poursuivis, ceux responsables de dégâts matériels restent amnistiés. Certains redoutent que cette révision ne serve en réalité qu'à protéger les militants du parti au pouvoir. C'est comme si l'histoire se répétait donc : cette fois-ci, la contestation a changé de camp. »
En Guinée, l'ancien dictateur Moussa Dadis Camara a donc été gracié vendredi pour « raison de santé » par le chef de la junte Mamadi Dombouya. En août dernier, il avait été condamné à vingt ans de prison pour crimes contre l'humanité pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, au moins 156 personnes avaient été tuées, par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette, et des centaines d'autres blessées, dans la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry. Et au moins 109 femmes avaient été violées.Alors évidemment, « cette grâce divise l'opinion publique », constate Ledjely à Conakry. Et « pourrait avoir des répercussions sur la scène politique guinéenne dans les semaines à venir ».Pour le site Afrik.com, « la décision de Doumbouya s'inscrit dans un climat politique déjà sous haute tension. Alors que les manifestations contre le pouvoir militaire sont fréquemment interdites et que la presse subit des restrictions, cette grâce présidentielle est perçue par certains comme un signal inquiétant. En parallèle, le gouvernement a annoncé la prise en charge des indemnisations des victimes du massacre de 2009. Mais pour certains, cette mesure ne suffit pas à compenser l'effet de la libération de Dadis Camara ».Calcul électoraliste ?Le site Guinée 7 pousse encore la réflexion et s'interroge : « Doumbouya s'est-il engagé dans un chemin de réconciliation ou, sans le vouloir, a-t-il dénoué le fil d'une histoire déjà tragique et pleine de blessures ? (…) Certains saluent cet acte comme un signe de réconciliation nationale, à l'image du modèle sud-africain, où la justice s'accompagne du pardon. Pour eux, la grâce ne constitue pas une négation de la justice, mais plutôt un moyen de tourner la page et d'ouvrir un chemin vers la paix. (…) Mais pour d'autres, pointe Guinée 7, cette décision révèle une autre facette, plus sombre, de la politique. En libérant Dadis, Doumbouya aurait-il cédé à une logique purement politique ? N'y a-t-il pas derrière ce geste un calcul visant à conquérir une part importante de l'opinion publique, notamment en Guinée Forestière, où Dadis conserve un fort soutien populaire ? En tendant la main à ses partisans, Doumbouya chercherait-il à renforcer son pouvoir et à capitaliser sur une loyauté forgée par les épreuves du passé ? »En tout cas, attention, prévient encore Guinée 7 : « les vieux démons du passé pourraient ressurgir, ravivant des tensions profondément enfouies. Doumbouya, en cherchant à apaiser les esprits, n'a-t-il pas mis à nu les contradictions de notre histoire ? La promesse de justice, un rêve nourri pendant des années par les Guinéens, est-elle en train de se dissoudre dans l'incertitude ? L'histoire de notre nation continue de se dessiner dans la douleur et les interrogations. Un lion, enfermé et blessé, a-t-il réellement été dompté ? Ou avons-nous seulement ouvert la cage d'un prédateur qu'il sera difficile de maîtriser ? »Prime à l'impunité…« Miséricorde d'Aïd-El-Fitr ou clin d'œil à un grand électeur ? », s'interroge en écho Aujourd'hui à Ouagadougou. « Pourquoi cette grâce “doumbouyayisque“ ? Un cadeau en ce mois béni de Ramadan ? » Non, répond le quotidien burkinabé, « c'est hors des clous, car la religion prône la justice, la protection de la vie humaine, la paix et le respect des femmes. Ce qui s'est passé il y a 16 ans, n'épouse aucun des aspects d'aucune religion. Cette grâce ne sera pas vue sous le prisme d'un acte de miséricorde ou de pardon, mais plutôt comme une prime à l'impunité ! »Alors, « solidarité entre frères d'armes putschistes ? Cette hypothèse peut se défendre, pointe Aujourd'hui. Car quoi qu'on dise, à 15 ans de distance, ce qui lie Doumbouya et Dadis, c'est que tous les deux sont entrés dans l'histoire de la Guinée au son de la canonnière ! La solidarité de corps existe, par-delà les années et les promotions ».De plus, se demande encore le quotidien burkinabé, « le candidat non encore déclaré à la présidentielle, le Général Mamadi Doumbouya, veut- il s'attacher les faveurs de ce grand électeur nommé Moussa Dadis Camara ? Dans cette Guinée électoralement ethnicisée, ou plutôt baronisée, ce n'est pas impossible (…). C'est dire que cette grâce présidentielle (…) est calculée, même si elle est inopportune et abjecte. (…) C'est le cou de la justice qu'on a tordu, s'exclame enfin Aujourd'hui, et on a cantonné les victimes dans un angle mort. Ainsi vont souvent les intérêts en politique ».
Cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) une condamnation pour avoir « franchi la ligne rouge », résume Algérie 360, une « conséquence directe des prises de position de l'écrivain franco-algérien et de ses actes jugés contraires aux intérêts du pays », répète encore le site d'information, qui y voit la « fin d'un feuilleton judiciaire qui avait débuté en novembre » : Boualem est condamné, circulez, il n'y a plus rien à voir.De l'huile sur le feuAu contraire, la condamnation de l'écrivain au terme d'un procès « express » (20 minutes en tout et pour tout) il y a une semaine, est « la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase », parce qu'elle vient compléter la liste des tensions entre Paris et Alger que dresse le journal burkinabé Le Pays, après entre autres : « la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental dans la bouche d'Emmanuel Macron, et la liste d'Algériens « dangereux » à expulser du territoire français » adressée par son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.Un levier pour Paris et Alger« Tout porte à croire que Boualem Sansal paye moins pour la faute qu'il aurait commise, que pour le soutien politique que lui apporte la France », analyse le média, qui va jusqu'à se demander si l'écrivain ne serait pas « le mouton de sacrifice du Ramadan ». « Ce qui laisse penser », poursuit Le Pays, « qu'un éventuel réchauffement des relations entre Paris et Alger, pourrait profiter au prisonnier Boualem », qui pourrait tout aussi bien « bénéficier d'une grâce présidentielle » de la part d'Abdelmadjid Tebboune. L'optimisme est donc permis, puisque les « deux parties sont conscientes qu'elles ont plus à perdre qu'à gagner en laissant perdurer leurs animosités ».La fin de la spirale des tensions ?La préparation d'une visite en Algérie de Jean-Nöel Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, est perçue comme « un pas vers l'apaisement après huit mois de crise », souligne Afrik.com. « Les dernières déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé à un retour au dialogue avec Emmanuel Macron tranchent avec la surenchère de certains responsables français ». Balle perdue pour Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur ; « décrié pour ses "immixtions dans les dossiers diplomatiques" » pointe le site d'information et « accusé de faire de la crise algérienne un tremplin électoral avant 2027 » – date des présidentielles de l'Hexagone. « La volonté de pacification », conclut-il ; l'emporte sur les tentations de surenchère politique et pourrait signer la fin de « la spirale des tensions ».Vers une grâce présidentielle ?La grâce de l'écrivain Boualem Sansal pourrait même être un levier de « décrispation » des relations entre Paris et Alger. C'est en tout cas l'hypothèse qu'avance Le Point Afrique qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. D'abord : la peine dont hérite Boualem Sansal est moitié moins lourde que ce qu'avait requis le procureur la semaine dernière. Ensuite, « la requalification des faits qui lui sont reprochés en délit plutôt qu'en crime, pourrait être une marque d'apaisement »d'aprèsle bâtonnier d'Alger Mohammed Baghdadi, dont l'hebdomadaire relaie les propos. « L'idée qui circule à Alger », rapporte un autre avocat algérois, toujours dans les pages du Point Afrique, « est de faire vite condamner Sansal pour ouvrir la voie à une grâce présidentielle », à condition que ni le parquet ni le condamné ne fassent appel. Un traitement rapide par rapport aux autres dissidentsMême analyse dans les colonnes du Matin d'Algérie : « Ce procès organisé à la va vite constitue une porte de sortie pour le pouvoir », qui « sans doute, ne s'attendait pas à une telle levée de boucliers depuis l'arrestation de cet écrivain », estime le site d'information d'opposition. « La rapidité du traitement du cas Sansal », est plutôt une bonne nouvelle, en comparaison à d'autres militants dont la détention provisoire s'éternise et qui voient leur procès sans cesse ajourner.Le quotidien rappelle d'ailleurs en Une ce vendredi les noms de « militants, journalistes et activistes » qui ont été arrêtés, « emprisonnés, voire condamnés pour des faits aussi insignifiants que l'expression de leur opinion sur les réseaux sociaux ou la participation à des manifestations pacifiques ». La colère qu'on sent jaillir de la plume de la rédaction tient en une phrase : « L'Algérie est devenue la risée du monde ». L'attention portée aux « cas de répression » de ces voix dissidentes, est « plus que jamais nécessaire ».
Difficile de faire son métier de journaliste au « pays des Hommes intègres ». « Les atteintes à la liberté d'expression se multiplient » dans le pays, constate le Monde Afrique. Et les enlèvements sont devenus monnaie courante. Deux journalistes ont été enlevés lundi 24 mars au matin à Ouagadougou. « Guezouma Sanogo et Boukary Ouoba, respectivement président et vice-président de l'Association des journalistes du Burkina, ont été emmenés vers une destination inconnue par des agents se présentant comme des policiers des services de renseignements. »C'est ce que rapporte LeFaso.net qui précise que Guezouma Sanogo avait récemment affirmé, lors du congrès de l'association, que « la Radio télévision du Burkina et l'Agence d'information du Burkina étaient devenus des outils de propagande du pouvoir actuel. Largement relayé sur les réseaux sociaux, ce point de vue avait fait l'objet de nombreux commentaires, pointe encore le site burkinabè. Certains estimant qu'en tant que journaliste de la maison, il ne devait pas tenir de tels propos. D'autres soulignant qu'il avait fait fi du contexte et que son discours était mal à propos, tout en appelant les autorités à sanctionner le journaliste. »« Insécurité et la dégradation de la liberté d'expression »Autre journaliste appréhendé lundi, relève WakatSéra, autre site d'information burkinabé : « Luc Pagbelguem a été emmené par des agents du Conseil national de Sécurité. Journaliste à la chaîne de télévision publique BF1, il venait de faire un reportage sur la clôture du congrès de l'Association des journalistes du Burkina. »Lors de ce congrès, rapporte Le Faso.net, le nouveau bureau de l'association avait promis « de poursuivre sa mission qui est de défendre les droits des journalistes vis-à-vis de leurs employeurs et des autorités, et de les former afin qu'ils diffusent des informations de qualité au profit des populations, dans un contexte marqué par l'insécurité et la dégradation de la liberté d'expression. »Compagne pour « exacerber les tensions intercommunautaires » ?Pour leur part, les autorités militaires sont vent debout contre ce qu'elles appellent une campagne de désinformation. C'est ce que souligne Afrik.com. Une campagne « qui viserait, d'après elles, à ternir l'image de l'armée et à semer la division au sein de la population. Samedi, un communiqué officiel dénonçait la diffusion de vidéos truquées présentant de supposés massacres de civils attribués aux supplétifs des FDS, les Forces de défense et de sécurité. »Toujours, selon les autorités militaires, « la propagation de ces fausses informations répond à une stratégie bien rodée. Le but est de créer un climat de suspicion et d'exacerber les tensions intercommunautaires. » Ces mêmes autorités, poursuit Afrik.com, « exhortent la population à ne pas relayer des contenus non vérifiés et à faire preuve de discernement. La sécurité du pays reste fragile. Dans ce contexte, toujours d'après le pouvoir militaire, la lutte contre la désinformation devient essentielle pour préserver cohésion sociale et souveraineté. »Pour Sidwaya, autre site d'information burkinabé, certes « le terrorisme peut se déployer sous la forme d'une désinformation et d'une manipulation, pour opposer les Burkinabè aux Burkinabè. » Toutefois, déplore Sidwaya, « dans cette guerre transposée sur les réseaux sociaux et méthodiquement menée dans certains médias, les voix du peuple burkinabè que sont les médias de service public sont prises à partie au point d'être taxées de propagandistes. »Et Sidwaya de s'interroger : « en quoi respecter sa ligne éditoriale de média public, mettre sa plume au service de la Nation pourrait être un crime ou une erreur professionnelle. Le professionnalisme du journalisme lui interdit-il de défendre sa patrie quand elle est menacée de disparition ? »Les politiques également ciblésEnfin, il n'y a pas que les journalistes à être ciblés. « L'opposition à la junte continue d'être durement réprimée au Burkina Faso, pointe Le Monde Afrique. Quatre membres du mouvement politique SENS (Servir et non se servir), qui avait récemment dénoncé des massacres de civils attribués à l'armée burkinabé et à ses supplétifs, ont été enlevés samedi dernier, comme un autre militant hier. (…) Ces enlèvements, affirme le mouvement “visent d'abord à briser notre détermination puis à museler notre voix et enfin à installer la peur et le renoncement dans toute la société“. SENS “dénonce fermement cette nouvelle vague de répression politique et appelle le gouvernement à plutôt empêcher les tueries d'innocentes populations au lieu de s'en prendre à ceux qui les dénoncent“. Le mouvement, rapporte toujours Le Monde Afrique, appelle également à “faire barrage à la dérive dictatoriale du MPSR2“, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, organe dirigeant de la junte ».
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
« L'épreuve de force est dorénavant ouverte, radicale, lourde de conséquences toxiques entre les deux rives de la Méditerranée, relève Le Monde Afrique. La crise diplomatique entre Paris et Alger, déclenchée le 30 juillet de l'année dernière par la reconnaissance française de la “souveraineté“ marocaine sur le Sahara occidental, s'est exacerbée au fil d'une série noire d'incidents : arrestation en novembre à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, interpellations en janvier d'influenceurs algériens sur le sol français proférant des menaces de violences contre des opposants au régime algérien, attaque au couteau, le 22 février à Mulhouse perpétrée par un ressortissant algérien sous le coup d'une OQTF que l'Algérie s'était refusé d'exécuter ».Depuis, constate encore Le Monde Afrique, « le dialogue de sourd est total entre les deux capitales ».Près d'un an de bras-de-fer…Dernier incident en date, relève Afrik.com : « le ministère algérien des Affaires étrangères a rejeté fermement la demande française d'expulser environ 60 citoyens algériens. Lundi, Alger s'est catégoriquement opposé à cette requête, non sans souligner que celle-ci avait été formulée de manière inappropriée, en dehors des canaux diplomatiques habituels. La France a immédiatement réagi. Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'a pas tardé à faire part de son mécontentement, exprimant son regret face à la position d'Alger. Selon lui, l'Algérie fait preuve d'un “refus d'appliquer le droit international“. Dans la foulée, Retailleau a annoncé qu'une “riposte graduée“ serait mise en place ».Commentaire d'Afrik.com, « cette crise fait ressortir des divergences profondes dans les relations entre les deux nations. D'un côté, la France semble déterminée à adopter une ligne plus ferme en matière d'immigration, en particulier concernant les ressortissants étrangers ayant été condamnés pour des crimes graves. De l'autre côté, l'Algérie, fidèle à sa souveraineté, rejette toute pression extérieure et défend son droit à décider en toute indépendance des questions qui concernent ses citoyens ».Visées électoralistes pour Retailleau ?Dans la presse algérienne, le ton monte… le site TSA, Tout sur l'Algérie qualifie les récents propos de Bruno Retailleau d' « irresponsables » : « Depuis le début de la crise entre la France et l'Algérie, Bruno Retailleau n'a jamais vraiment cherché l'apaisement, affirme TSA. Bien au contraire. Toute sa démarche n'a qu'une seule finalité : empêcher toute amorce de dialogue entre Paris et Alger, à laquelle les deux présidents, Abdelmadjid Tebboune puis Emmanuel Macron, ont appelé. (…) Pour le ministre français de l'Intérieur, engagé dans une campagne électorale pour diriger le parti Les Républicains, l'aboutissement de la demande adressée à l'Algérie n'était pas la priorité. Pour lui, cette liste et le refus d'Alger représentaient une nouvelle occasion de s'en prendre à l'Algérie et aux Algériens ».Détourner l'attention pour Macron ?Le Quotidien d'Oran estime que le président français a aussi sa part de responsabilité : « l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir a laissé croire un temps à une nouvelle ère dans les relations franco-algériennes. Mais très vite, l'illusion s'est dissipée, affirme le quotidien algérien. Tiraillé entre un discours de réconciliation mémorielle et une gestion politicienne à courte vue, Macron a progressivement cédé à la pression d'une extrême droite qui n'est plus une simple mouvance d'opposition, mais bien une force structurante de la politique française. Désormais, pointe encore Le Quotidien d'Oran, la crise avec l'Algérie n'est plus un simple dossier diplomatique, c'est un levier politique pour galvaniser une opinion publique en plein désarroi. Face à l'échec de sa politique intérieure, à la contestation sociale et à l'affaissement de son autorité, Macron a vu dans l'Algérie une brèche exploitable, un exutoire commode pour détourner l'attention ».Profits politiques pour Paris et Alger ?Enfin pour Le Matin d'Algérie, site plutôt critique vis-à-vis du pouvoir algérien, « cette détérioration des relations bilatérales semble servir les intérêts des cercles du pouvoir en Algérie comme en France. (…) Plutôt que d'œuvrer à l'apaisement, chaque camp semble tirer profit de cette escalade, exploitant la tension comme un levier stratégique ».D'un côté, pointe Le Matin d'Algérie, « le président Tebboune trouve dans cette crise une opportunité de redorer son image sur la scène nationale. Confronté à une perte de crédibilité, à une situation économique difficile et à une détérioration du pouvoir d'achat, il mise sur la rhétorique anti-française pour détourner l'attention des problèmes internes ».Et d'un autre côté, « en France, la crise avec l'Algérie est également exploitée à des fins électorales, notamment à l'approche de la présidentielle de 2027. La droite dure et l'extrême droite en font un cheval de bataille, attisant les discours identitaires et souverainistes ».
Aéroport fermé, système bancaire paralysé… « L'économie de la capitale du Nord-Kivu, (dans l'est de la RDC), conquise fin janvier par le M23 et ses alliés rwandais, est au point mort. »C'est ce que constate l'envoyé spécial du Monde Afrique. « Un mois et demi après la prise de la ville (…), les affrontements ont cessé. Mais le désespoir, faute de clients, gagne les cœurs des commerçants du marché de Birere comme d'une grande partie des habitants de la capitale provinciale, suspendue dans une situation d'entre deux. Certes, ce ne sont plus les explosions de la guerre. Elle s'est déplacée plus au sud, vers les hauts plateaux d'Uvira. Mais ce n'est pas non plus la paix. »L'activité économique de Goma est paralysée. L'aéroport est toujours fermé. Impossible d'importer des marchandises, notamment les biens de première nécessité qui transitaient principalement par les airs. Le système bancaire est bloqué. Impossible de retirer de l'argent liquide.Et « parallèlement, relève encore Le Monde Afrique, il faut des talents de funambule pour traiter avec ce nouveau pouvoir aux contours incertains ». « On ne sait pas qui fait quoi au sein des nouvelles autorités ?, explique un activiste de la société civile. Qui des militaires – rwandais ou du M23 – ou des politiques de l'AFC de Corneille Nangaa décide quoi ? Il vaut mieux n'en froisser aucun et être extrêmement prudent ». « La sécurité s'est améliorée, mais la nuit, dans les quartiers, on entend le bruit des balles, témoigne un habitant. Des bandits, comme avant ? Des prisonniers évadés ? Des anciens FARDC ou miliciens Wazalendo traqués par le M23 ? Là-dessus non plus, on ne sait pas où on va“. »Des négociations mal engagées…Demain mardi, des négociations de paix doivent s'ouvrir à Luanda en Angola. Mais l'heure n'est guère à l'optimisme… Kinshasa annonce qu'elle va envoyer une délégation sur place, mais sans en préciser la composition et surtout sans s'engager à rencontrer directement la délégation du M23.De son côté, rapporte Jeune Afrique, le mouvement rebelle accuse le gouvernement congolais « d'utiliser des avions de chasse et des drones pour bombarder ces derniers jours “des zones densément peuplées. Cette escalade meurtrière […] témoigne de la volonté du régime de Kinshasa de torpiller le dialogue tant attendu“, affirme le porte-parole du M23 et de l'AFC, Lawrence Kanyuka. »Et pour sa part, pointe encore Jeune Afrique, « le président angolais João Lourenço, médiateur du conflit, a appelé samedi à un cessez-le-feu dès dimanche minuit, un appel auquel aucun des belligérants n'a répondu. »Résultat, les médias congolais restent très prudents… « À la veille des négociations, incertitudes sur le cessez-le-feu et tensions persistantes sur le terrain », titre le site Actualité CD. « La méfiance demeure entre les parties, et les affrontements se poursuivent. (…) Dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, un affrontement entre des combattants Wazalendo et des éléments du M23 a été signalé vendredi à Cirunga. Au Nord-Kivu, la situation s'est également dégradée. Les rebelles du M23 se sont emparés, mercredi dernier, de la localité de Kashebere, dans le territoire de Walikale. »La rébellion en position de force ?Alors, « une chose est sûre, relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, les négociations de Luanda demain mardi, si elles ont réellement lieu, se dérouleront dans un rapport de force très déséquilibré, et très favorable au M23 et à son soutien rwandais. Même si un cessez-le-feu a été demandé par le médiateur angolais, la rébellion a (donc) poursuivi ces derniers jours son avancée vers l'Ouest, et la ville de Walikale, rencontrant toujours une résistance extrêmement faible de l'armée régulière congolaise et de ses milices supplétives. Une situation militaire qui laisse à Kinshasa une marge de manœuvre extrêmement réduite autour de la table des négociations. »En tout cas, résume Afrik.com, « la RDC se trouve à un moment charnière de son histoire. La position du Rwanda, accusé de soutenir le M23, demeure un facteur clé, tout comme la volonté des différents acteurs d'aboutir à une paix durable. Le gouvernement congolais devra jongler entre les aspirations des populations locales, les exigences diplomatiques et les contraintes militaires pour trouver une issue favorable à cette crise. Une chose est certaine, conclut Afrik.com : la stabilité et l'avenir de l'est de la RDC dépendront largement des décisions qui seront prises dans les prochains jours à Luanda. »
« La décision a été prise hier », nous dit Africanews. « Les soldats de la Communauté de développement de l'Afrique Australe vont quitter la République Démocratique du Congo, « décision prise lors d'un sommet virtuel de la SADC. » « La mission de la SADC fait ses valises », nous dit-on, « sans avoir atteint son objectif : aider au retour de la paix dans l'est du pays. Au contraire, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont gagné du terrain, prenant les localités de Goma dans le Nord-Kivu et Bukavu, dans le Sud-Kivu. » Sur le plan des négociations, à présent, négociations entre le gouvernement congolais et le M 23 qui doivent débuter mardi prochain, Afrique.com parle de « tournant décisif » alors que jusqu'à présent, toute négociation semblait « impossible ». « Mais, remarque Afrik.com, la détérioration de la situation sur le terrain, l'intensification des violences et l'ampleur de la crise humanitaire, ont fini par imposer un changement de cap. Le président congolais, contraint par le poids du conflit, a accepté d'ouvrir la voie à des négociations directes, sous l'égide de la médiation angolaise ».Aveu de faiblesseDes négociations entre la RDC et le M 23, dont la perspective n'est pas du goût de tout le monde. Actualité.cd donne la parole à l'ODEP, l'Observatoire de la dépense publique, une organisation de la société civile, qui dit « craindre que la participation du président congolais aux discussions de Luanda, soit perçue comme un aveu de faiblesse, compromettant davantage la position du pays sur la scène diplomatique ». « Toute initiative de dialogue », estime l'ODEP, « doit se faire dans un cadre qui préserve les intérêts fondamentaux de la RDC et garantisse sa souveraineté ». L'ODEP qui prévoit, à une date qui n'est pas encore connue, « une marche pacifique », « une mobilisation symbolique » pour, ajoute Actualité.cd, « affirmer le rejet catégorique de toute tentative de soumission ou d'asservissement du pays ».Plaintes sans suiteDans la presse africaine également, « le racket routier ». C'est un article de Bamada.net au Mali, selon lequel « les Maliens vivant dans les milieux ruraux sont exposés à des excès de tous genres de la part de certains agents de l'État ». « Racket routier », « abus d'autorité », énumère Bamada.net, selon lequel « les abus s'observent notamment sur les axes routiers stratégiques. A chaque poste de contrôle, les policiers et gendarmes arrêtent les gens pour des vérifications qui n'en finissent pas ». Et ce n'est pas tout : « il y a pire que le racket en milieu rural », ajoute Bamada.net, « ce sont des agents de sécurité qui sont soupçonnés de braquage, entre les cercles de Banamba et Kolokani ». Le racket, « un danger qui guette l'AES, l'Alliance des États du Sahel », estime le site d'information malien, qui ajoute : « on se demande comment le gouvernement malien n'arrive pas à trouver un début de solution à ces abus d'autorité », « ces pratiques qui minent les efforts d'intégration de l'AES. » « Les autorités de ces pays sont régulièrement saisies des plaintes des victimes » remarque Bamada.net, « mais celles-ci restent sans suite ».Femmes résistantesDirection le Sénégal, avec cet article de Sénéplus. Article intitulé « La clé des garçons, le trousseau des filles », signé d'une enseignante-chercheure, Fatoumata Bernadette Sonko, à l'occasion de la « Quinzaine des femmes », organisée au Sénégal. « Une période » nous dit-elle, « qui allie paillettes et reconnaissance ». Mais Fatoumata Bernadette Sonko a bien d'autres choses à dire. Regrettant que « les filles soient condamnées à s'épanouir dans le silence, au moment où les garçons sont préparés à s'approprier l'espace public, à parler pour exister, voir à brasser de l'air pour se donner de l'importance ». Qu'en est-il des filles et des femmes ? « Elles sont biberonnées à la résignation tranquille et à la tétanie » s'indigne Fatoumata Bernadette Sonko, « elles savent que les serrures de leurs portes sont d'une fragilité extrême en raison des maltraitances institutionnelle, sociale, économique et médiatique ». « Hors de question », ajoute toutefois l'enseignante sénégalaise, « de sombrer dans le découragement, le mot de ralliement est : Résistances ».
Le médiateur du conflit, l'Angola, a annoncé hier soir une date pour la rencontre entre les délégations de Kinshasa et de la rébellion du M23 : ce sera mardi prochain à Luanda. Une bonne partie de la presse congolaise reprend le communiqué officiel, à l'instar du site de Radio Okapi : « le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations de Kinshasa et les rebelles du M23, dans la ville de Luanda, capitale de l'Angola. »Pour sa part, le site congolais Actualité CD note que les autorités congolaises posent des conditions : « Kinshasa a pris acte de cette décision, mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l'est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées. » Un préalable que rejettera très certainement le M23…La SADC veut clarifier sa missionEn tout, dans le même temps, autre ouverture diplomatique, relève Actualité CD : « un nouveau sommet de la SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, sur la situation dans l'est de la RDC est prévu ce jeudi par visioconférence. »« Que faut-il en attendre ? », s'interroge Afrik.com. « L'un des points centraux de cette réunion sera la clarification du mandat de la Mission de la SADC en RDC. Depuis son déploiement en décembre 2023, cette force militaire, composée de troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes, est en stationnement à Goma, mais peine à intervenir efficacement en raison de l'absence d'un cadre d'action précis. (…) Cette question sera donc au cœur des discussions du sommet, qui devra déterminer si la mission de la SADC en RDC adoptera un rôle plus offensif ou bien si elle se limitera à des opérations de stabilisation et de soutien aux forces congolaises. Par ailleurs, relève encore Afrik.com, la SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d'Afrique de l'Est, qui mène ses propres actions de médiation sous la direction de l'ancien Président kényan, Uhuru Kenyatta. Cette volonté d'unir les initiatives a été renforcée par la récente décision de fusionner les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces efforts seront désormais menés conjointement par les anciens dirigeants nigérian, Olusegun Obasanjo, kényan, Uhuru Kenyatta, et éthiopien, Haile Mariam Dessalegn. »Lueur d'espoir ?Pour le quotidien Le Pays au Burkina, entre les discussions qui devraient s'ouvrir mardi prochain à Luanda et le sommet de la SADC aujourd'hui, « l'espoir est permis. » En effet, affirme le quotidien ouagalais, « tous les protagonistes au conflit semblent enfin disposés à accepter le principe du dialogue direct avec le M23 qui, on se rappelle, est l'une des solutions prônées par les médiateurs, y compris ceux de la SADC, en vue d'une sortie de crise. (…) Il faut donc espérer que les chefs d'Etat de la SADC ne se contenteront pas seulement de donner un mandat plus robuste à leur mission en RDC, mais qu'ils songeront surtout à encourager le président Tshisekedi à dialoguer avec ceux qu'il qualifiait, dans un passé récent, de “terroristes“. L'espoir est permis, insiste Le Pays, d'autant plus que Fatshi semble s'être adouci. S'il accepte enfin de s'asseoir autour d'une même table que les leaders du M23, les lignes pourraient véritablement bouger. Et ce serait la meilleure décision de toute la batterie de mesures qu'il a pu prendre jusque-là et qui, pour son plus grand malheur, n'ont pas été payantes. Peut-être obtiendra-t-il finalement, par le dialogue, ce qu'il n'a pas pu obtenir avec ses multiples offensives diplomatiques. »Polémique congolo-rwandaise à propos d'un concert à ParisEnfin, toujours à propos de la RDC, « l'organisation à Paris d'un concert de soutien à Kinshasa provoque “l'indignation“ du Rwanda. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. Explication : « ce spectacle, intitulé “Solidarité Congo“, est présenté comme “un concert caritatif d'exception au profit de l'Unicef“. Plusieurs stars de la musique urbaine telles que Gims, Youssoupha, Guy2Bezbar, Gazo ou la chanteuse béninoise Angélique Kidjo doivent monter sur la scène de l'Accor Arena de Paris pour soutenir officiellement les enfants victimes du conflit qui sévit actuellement dans l'est de la RDC. »Seulement voilà, pointe Le Monde Afrique, « ce concert est prévu le 7 avril, jour de la commémoration du génocide des Tutsis. Et les autorités rwandaises ont fait part de leur ”indignation“ auprès de la Mairie de Paris et du Quai d'Orsay. Elles ont aussi demandé un report du concert. »
Bamako, Niamey, Ouagadougou… Le président ghanéen John Dramani Mahama vient de boucler une tournée dans les pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Objectif, relève Afrik.com : « renforcer les liens diplomatiques et explorer les possibilités de réintégration de ces pays au sein de la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, conformément à l'appel conjoint lancé, mercredi dernier à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara et par John Dramani Mahama. Le président ghanéen a insisté sur “la nécessité d'une reconnaissance de l'Alliance des États du Sahel par la Cédéao“. Cette déclaration, estime Afrik.com, traduit une volonté manifeste de relancer le dialogue entre ces nations et l'organisation sous-régionale ».Intérêts économiques cruciaux…Sahel Tribune à Bamako s'interroge : « pourquoi Mahama tend-il aujourd'hui la main à des régimes de transition qui ont claqué la porte de la Cédéao ? Simple diplomatie ? Pas uniquement. Derrière ce rapprochement se cache une série d'intérêts économiques, stratégiques et énergétiques cruciaux pour le Ghana ».En effet, précise Sahel Tribune, « en trois jours et trois capitales, John Mahama a redéfini la posture du Ghana face aux bouleversements ouest-africains. Là où le Nigeria campe sur une ligne dure vis-à-vis de l'AES, Accra privilégie la voie du pragmatisme. Commerce, énergie, sécurité : loin des querelles institutionnelles, le président ghanéen veut ancrer son pays comme un partenaire économique et stratégique incontournable pour les trois États sahéliens. Une prise de position qui ne manquera pas de susciter des remous au sein de la Cédéao, estime encore Sahel Tribune, où le Ghana, traditionnellement proche du Nigeria, semble aujourd'hui jouer sa propre carte. Un réajustement tactique ? Un virage stratégique ? Une chose est sûre, conclut le site malien. Accra regarde désormais autant vers Bamako, Ouagadougou et Niamey que vers Abuja. Et dans cette recomposition régionale, Mahama vient de poser ses premiers jalons ».Reprendre langue…Au-delà des intérêts économiques des uns et des autres, le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou insiste sur le volet diplomatique de cette tournée. D'abord reprendre le dialogue… « Détendre un contexte constipé et créer un dégel diplomatique, marchepied vers une persuasion de retourner dans la Cédéao, telle était la mission de Dramani », pointe le quotidien burkinabè. « Une mission de contorsion, de confiance, de management des susceptibilités et de lecture pragmatique de la géopolitique sous-régionale et internationale. (…) Pour le moment, c'est un Dramani funambule sur un fil qui évolue et qui sait bien que deux de ses devanciers, le Togolais Faure et le Sénégalais Diomaye Faye ont fait chou blanc. S'il réussit à ce qu'Alassane Ouattara et Patrice Talon reprennent langue avec Goïta, Tiani et IB, ce serait déjà une petite victoire d'étape, car au-delà de la Cédéao, tous ces présidents se regardent de travers. »« Ne pas reculer d'un iota… »L'Alternance à Bamako s'interroge en écho : « John Dramani Mahama pourrait-il réussir là où les présidents sénégalais et togolais ont échoué ? Les présidents des États de l'AES vont-ils saisir cette ultime main tendue du président ghanéen pour revenir dans la grande famille avant qu'il ne soit trop tard ? (…) Nul ne saurait répondre par l'affirmative, affirme le quotidien bamakois, quand on sait que les trois chefs d'État de l'AES sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs ambitions et n'entendent pas reculer d'un iota. (…) En réalité, ils aspirent tous à rester au pouvoir aussi longtemps qu'ils le pourront hors du cadre et des normes de démocratie et de bonne gouvernance fixés par la Cédéao. Ils ne feront plus marche arrière ».Bref, conclut L'Alternance, « pour ceux qui rêvent de voir la Cédéao à 15 États et plus, plutôt que 12 risquent de voir leur rêve ne pas se réaliser, car les dirigeants des États de l'AES n'entendent pas renoncer à leurs ambitions ».Enfin, L'Essor, toujours à Bamako, prévient : « toute détente future entre la Cédéao et les pays de l'AES dépendra de ce respect mutuel qui a été demandé dès le début par les pays de la confédération et notamment le Mali. (…) La démarche ghanéenne n'altère pas le processus de retrait des trois pays déjà en marche. (…) Détente, réconciliation, coopération, l'AES s'est toujours tenue prête, ancrée qu'elle est dans le panafricanisme, mais avec une souveraineté à respecter (…) ».