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Changement d'alliances ; bouleversements commerciaux. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump bouleverse tous les codes. Avec un sérieux danger pour la Genève internationale. Frédéric Esposito, le directeur du master du bachelor en relations internationales (BARI) du Global Studies Institute était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le président ukrainien rencontre le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, ce mardi, en Arabie saoudite. Cette rencontre, c'est pour une trêve ou pour une capitulation de l'Ukraine… "Je pense que pour l'instant on ne sait pas trop dans quelle direction se met en place ce futur plan de paix que tout le monde souhaiterait avoir. Si on regarde comme un marqueur la dernière résolution à l'Assemblée des Nations Unies qui a été votée le 24 février dernier, on a vu un refus américain pour un retrait des forces militaires russes en Ukraine. Et qui a voté avec le camp américain? Notamment la Corée du Nord et la Hongrie pour un pays européen. Donc il y a une grande incertitude pour savoir où vont les acteurs aujourd'hui qui peuvent faire la paix en Ukraine. On a à la fois une dynamique initiée par l'Europe et par le président français, de l'autre, une autre initiée par le président américain et les pays arabes, un attelage un peu étonnant. Surtout que le multilatéralisme a les outils, avait un cadre pour pouvoir accueillir tout ça. La Suisse a toujours fait acte de candidature d'ailleurs, pour accueillir une conférence sur la paix en Ukraine. On est loin de tout cela. En d'autres termes, on est dans une zone, je dirais, de grande incertitude".Grande incertitude et immense bouleversement dans les relations internationales où on est des alliances complètement improbables avec ce rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis. Comment l'expliquer?"C'est vrai qu'on assiste à une trahison quasiment en direct. Le changement de présidence aux Etats-Unis a amené une trahison à la fois de l'Amérique vis-à-vis du soutien apporté à l'Ukraine, mais aussi une trahison vis-à-vis de l'Europe qui se retrouve contrainte d'agir vite. Est-ce que ce sera au niveau européen, c'est-à-dire dans le cadre de l'Union européenne? Est-ce que ça veut dire aussi une remise en cause du traité de l'Atlantique Nord, qui n'a pas loin de 80 ans, il date d'avril 1949. Le facteur économique, la volonté aussi de vouloir réécrire ce cadre multilatéral, fait partie des interrogations. Rappelons-nous aussi que lors du premier mandat de Trump, il y a déjà eu des coups de boutoirs sur ce cadre multilatéral là, notamment avec un retrait américain de l'OMS".Le multilatéralisme existe-t-il encore?"Aujourd'hui on est plutôt sur un affaiblissement très clair, puisque si on prend juste la question de la Genève internationale, les coupures des USA vont impacter les ONG, les organisations internationales à Genève. Ça c'est une réalité, ce n'est pas une hypothèse. Les conséquences de cela sur le cadre multilatéral, chacun essaye je dirais de les évaluer aujourd'hui. Pour l'instant, très honnêtement, c'est difficile de savoir si c'est une refonte complète de ce cadre ou pas. La tradition américaine a toujours été de considérer le cadre multilatéral comme un élément où la place d'une superpuissance américaine n'était pas suffisante. Et donc c'est pour retrouver de la puissance et de l'espace qu'il privilégie ses relations bilatérales. Malgré tout, on s'était posé la même question après les attentats du 11 septembre. On s'est dit, ça y est, c'est la fin d'une certaine vision du droit international avec des zones de non-droit comme Guantanamo où des prisonniers, des combattants de Daesh étaient effectivement emprisonnés. Là, il y a un choc qui est très fort. C'est difficile pour dire qu'aujourd'hui on va vers une nouvelle voie. Dans tous les cas, il a la capacité de pouvoir absorber ce choc-là car il faut quand même le rappeler, les Etats-Unis restent membres de l'OTAN. L'art
La République démocratique du Congo connait une escalade de violences depuis plusieurs semaines. Cela se passe dans le Nord et Sud-Kivu, à l'est du pays. Les affrontements dans la ville de Goma ont fait au moins 3000 morts selon le dernier bilan provisoire de l'ONU. Pourquoi les différentes tentatives de médiation ont échoué? Décryptage avec Stéphanie Perazzone, professeure assistante en développement international au Département de Science Politique à l'Université de Glasgow et chercheuse associée au Global Studies Institute à l'UniGe. Retrouvez aussi dans cet épisode le témoignage d'une habitante de Bukavu. Journaliste: Camille Degott Réalisation: Nathan Wyssa >> Pour aller plus loin: - Le Point J: "Il se passe quoi déjà en RDC ?" du 23 novembre 2023 (en ligne) - Article RTSinfo: "Comprendre la crise en République démocratique du Congo en 5 questions" du 28 janvier 2025 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
« 100 ans de Multilatéralisme à Genève de la SDN à l'ONU », un ouvrage co-dirigé par Bernard Lescaze et Olga Hidalgo Weber disponible aux éditions Suzanne Hurter. L'ouvrage retrace l'histoire du multilatéralisme et des organisations internationales à Genève à travers trois périodes distinctes. La première partie couvre la création de la SDN, la Société Des Nations (SDN) et de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) après la Première Guerre Mondiale, ainsi que leurs activités durant l'entre-deux-guerres. La seconde partie aborde le multilatéralisme après la Seconde Guerre Mondiale, avec la création de l'ONU et l'établissement de nombreuses institutions spécialisées à Genève. La troisième partie se concentre sur les défis actuels et futurs du multilatéralisme dans un monde multipolaire, et le rôle que Genève et la Suisse peuvent y jouer. Par téléphone avec nous l'historienne Olga Hidalgo Weber co-auteur du livre et aussi chargée de cours au Global Studies Institute de l'Université de Genève.
Au-delà de son impact politique et économique sur le continent européen, la guerre en Ukraine entraine l'émergence d'un nouvel ordre mondial : spectaculaire perte d'influence de la France sur le continent africain, front anti-occidental symbolisée par la montée en puissance du Sud Global, élargissement des BRICS à d'autres puissances émergentes comme l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis. La réconciliation inattendue entre l'Iran et l'Arabie saoudite ne rassure pas les alliés traditionnels du royaume wahabite. Sur le plan interne, contraints par les revendications populaires, les pouvoirs dans cette région ont introduit des ajustements ayant des conséquences sur la primauté du politique, la place de la religion dans les législations, la séparation des pouvoirs, la place de l'armée et les droits de la femme dans les systèmes juridiques et politiques. Cette région du globe, dont l'immobilisme a longtemps été souligné, est certes la région la plus courtisée au monde, mais elle est soumise à son propre défi : comment réconcilier les dynamiques internes et les contraintes externes ? Le politologue Hasni Abidi analysera les contours des mutations en cours dans l'espace arabo-musulman et les enjeux géopolitiques mondiaux dans le contexte d'une rentrée de tous les dangers. _ Hasni ABIDI est politologue, spécialiste de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Il est membre du Panel international sur la sortie de la violence, cofondateur aussi en 1999 du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève. Titulaire d'un Doctorat en science politique de l'Université de Genève, il assure un séminaire au Global Studies Institute de l'Université de Genève sur « la Politique méditerranéenne de l'UE », un cours sur la « Géopolitique du Moyen-Orient » et un séminaire hebdomadaire sur les «Nouvelles dynamiques institutionnelles au Moyen-Orient ». Chercheur invité à l'Université Paris I durant plusieurs années, il enseigne à Sciences Po. Campus de Menton. Ses travaux portent sur l'évolution politique au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du nord et les contours des transitions engagées dans le monde arabe. Focal est mise sur la participation politique des islamistes et la conversion politique et économique des jihadistes. Hasni Abidi a assuré aussi des mandats de recherches pour plusieurs organisations régionales et internationales dont l'UNESCO, CNUCED, UNAOC et le CICR. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la région, notamment : Le Moyen-Orient selon Joe Biden, (dir, Erick Bonnier, 2021), Moyen-Orient, le temps des incertitudes (Erick Bonnier, 2018), Petit lexique pour comprendre l'islam et l'islamisme, (Erick Bonnier, 2015) ou encore Le Manifeste des Arabes (Éditions Encre d'Orient, 2011. A paraître en janvier 2024, Nouvelles dynamiques politiques et institutionnelles au Moyen-Orient (Encre d'Orient, Paris). Enregistré au Club 44 le 14 septembre 2023
Débat entre Fatiha Dazi-Héni, chercheure-enseignante, spécialiste de la péninsule arabique à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire, Hasni Abidi, politologue, chargé de cours au Global Studies Institute de l'Université de Genève et directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, et Nadia Boehlen, porte-parole d'Amnesty International Suisse.
Dès son accession au pouvoir en 1994, Nelson Mandela va œuvrer à la réconciliation d'une nation divisée et profondément marquée par les décennies de l'apartheid. Son bilan est remarquable mais ses cinq années de présidence ne suffiront pas à relever les défis titanesques auxquels est confrontée l'Afrique du Sud post-apartheid. Près de trente après cet événement historique, dans ce pays où les clivages restent criants et dans lequel des scandales politiques ont entaché plusieurs présidents, que reste-t-il des espoirs portés par Nelson Mandela? Pour mieux comprendre "l'héritage Mandela", Pierre Jenny s'entretient avec Didier Péclard, professeur associé au Département de science politique et relations internationales, Directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l'Université de Genève. Photo: Jacob Zuma (au centre) à la Haute Cour de Pietermaritzburg en Afrique du Sud, le 17 avril 2023. Le procès pour corruption de l'ancien président sud-africain a été reporté une nouvelle fois, ce dernier cherchant à faire révoquer le procureur principal de l'affaire en affirmant qu'il est partial. En 2022, après quatre années d'enquête, la commission "Zondo", mise en place par Jacob Zuma lui-même, avait remis un rapport faisant état d'un système de corruption généralisée sous la présidence de ce dernier. (© Kim Ludbrook/Pool via AP/Keystone)
Invité: Didier Peclard. LʹAfrique est immense, complexe, multiple. Comment lʹappréhender? Comment lʹenseigner ici, en Suisse? Pour en parler, Tribu reçoit Didier Peclard, directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de lʹUniversité de Genève.
durée : 00:14:49 - Les Enjeux internationaux - Le 24 août, les Angolais se rendaient aux urnes pour la cinquième fois depuis l'indépendance du pays en 1975. Gouverné depuis cette date par le MPLA, qui tire sa gloire de la guerre de libération nationale mais dont la réputation est entachée par la corruption, le pays se préparait à l'alternance. - invités : Didier Péclard politiste et spécialiste de l'Angola, professeur associé de science politique et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l'Université de Genève
Débat entre Géraldine Viret, porte-parole de Public Eye, Olivier Français, conseiller aux Etats PLR vaudois et Frédéric Esposito, co-fondateur et directeur de l'Observatoire universitaire de la sécurité au Global Studies Institute de l'Université de Genève.
Débat entre Alexandre Vautravers, expert en sécurité militaire au Global Studies Institute de l'Université de Genève, et Léonore Porchet, conseillère nationale Verte vaudoise.
Interview de Léa Moreau Shmatenko, doctorante aux universités de Lausanne et Genève, chercheuse au Global Studies Institute.
La guerre en Ukraine s'intensifie, avec désormais des troupes russes aéroportées à Kharkiv. Une invasion russe en opposition à la réponse internationale, qui rappelle les pires heures de la Guerre froide: "La grande différence par rapport à la Guerre froide c'est qu'ici, dans cette logique de dissuasion nucléaire, elle est utilisée comme un "parapluie" pour continuer les avancées sur le terrain et cela est relativement nouveau. Cela ressemble à la Guerre froide, mais nous sommes sur un ensemble très différent" a expliqué, sur Radio Lac, Frédéric Esposito, directeur du bachelor en relations internationales du Global Studies Institute.Un conflit dont les Américains sont relativement absents: "Joe Biden se tient à sa parole de ne pas envoyer de soldats américains sur des fronts étrangers (...) mais il l'a contourne, par une aide militaire à l'Ukraine. Il veut surtout éviter de mondialiser le conflit (...) Les Américains sont toujours là mais agissent à une autre échelle (...) ils ont dû gérer des défaites importantes comme l'Afghanistan ou l'Irak qui ont marqué l'opinion publique américaine. Joe Biden essaie de gagner la politique de l'information et ça c'est une première, en transmettant, les informations de ces services de renseignement pour éviter qu'une "guerre d'intox" se mette en place. Nous ne sommes plus face à une Amérique conquérante mais il y une attente".Vladimir Poutine avait élaboré une stratégie depuis des années, en diminuant sa dépendance vis-à-vis des Occidentaux ou en constituant des réserves d'or et devises. "Depuis l'annexion de la Crimée, en 2014, on avait des éléments d'autonomie par rapport au système international (...) Il y a eu, jusqu'à récemment, la volonté de croire que ce conflit n'était pas envisageable (...) il y a eu une grande naïveté. La carte de la diplomatie doit être jouée jusqu'au bout".Quant à la Suisse? Peut-elle jouer un rôle diplomatique: "La Suisse a adapté sa neutralité par rapport aux pressions internationales et à l'opinion publique. Nous avons la carte des "bons offices" et du CICR à jouer".Quant à notre sécurité? "Je pense que cette situation renforce l'idée que l'Europe est le référentiel incontournable pour la Suisse, que ce soit pour les questions économiques et politiques".Frédéric Esposito, directeur du bachelor en relations internationales du Global Studies Institute était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.
Interview de Didier Péclard, professeur associé au Global Studies Institute de l'Université de Genève.
La semaine des droits humains démarre aujourd'hui à l'Université de Genève. Elle avait été initié par Micheline Calmy-Rey en 2013, ancienne présidente de la Confédération Suisse. Aujourd'hui, cette semaine évènement se compose de conférences, débats, projections de films ou encore expositions. Discussion avec le président du Global Studies Institute et professeur de l'université, Nicolas Levrat.
Les Etats-Unis s'apprêtent à commémorer les 20 ans des attentats du 11 septembre. Près de 3000 morts dans ces attaques simultanées, des avions s'écrasant dans les tours du World Trade Center, le Pentagone et dans un champ en Pennsylvanie. Frédéric Esposito, directeur du Bachelor en relations internationales au Global Studies Institute, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.Abonnez-vous à 6 minutes avec... pour rester au plus proche de l'actualité genevoise.
durée : 00:58:59 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Dans les discours officiels, dirigeants angolais et portugais mettent en avant leur histoire partagée, donnant l'impression d'une relation post-coloniale apaisée. Dans quelle mesure les relations économiques des deux pays ont-elles effacé, depuis les années 2000, les blessures de la colonisation ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Didier Péclard politiste et spécialiste de l'Angola, professeur associé de science politique et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l'Université de Genève; Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
Jour de présentation pour les étudiants du programme l'Altmob. Souvenez-vous, l'Alternative Mobilité a été conçu pour pallier aux voyages impossibles pour cause de pandémie. L'Altmob a mis en lien 38 étudiants de 5 universités différentes pour développer des projets. Nina, Zoé et Greg nous présentent le leur : YUSCO.
Dans ton campus dédie cette émission au programme de Mobilité Alternative "AltMob" mis en place par le Global Studies Institute. Ce projet inédit permet aux étudiant.e.x.s en Relations Internationales de l'université de Genève et d'ailleurs de se rencontrer, principalement virtuellement, afin de développer des projets concrets. Focus sur 4 projets: The Clean News Project qui fait la guerre aux Fake News générées par les réseaux sociaux. Citizen Consultative Network, une initiative qui souhaite garantir la consultation citoyenne même en temps de crise ! U.adapt, un projet qui défend le traitement psychédélique assisté. Green Healthy Geneva qui soutient le verdissement de Genève. L'équipe de Dans ton Campus du 7 juin: Hugo Meisser, Célia Perret et Mathilde Salamin
Vers un multilatéralisme 2.0 ! L'Université de Genève – le Global Studies Institute et la Faculté des Sciences – lance un centre interdisciplinaire dédié à la diplomatie computationnelle. Mais qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Explications avec Nicolas Levrat, le directeur du Global Studies Institute.
Au programme de l'émission du 15 mars 2021: Clémence Lehec (dès 2:30) Nous inaugurons nos interviews de vulgarisation avec Clémence Lehec, collaboratrice scientifique à l'Université de Genève et chercheure à l'Université Grenoble Alpes. L'occasion de revenir sur son travail de thèse qui porte sur les graffitis qui ornent les murs du camps de réfugiés palestiniens Dhesisheh. La Mobilité Alternative (dès 31:00) Mobilité Alternative est un programme inédit mis en place par le Global Studies Institute qui permet aux étudiant.e.x.s en Relations Internationales de Genève et d'ailleurs de se rencontrer, principalement virtuellement, afin de développer des projets concrets. Pour en parler : le Dr. de l'Université de Genève Stephan Davidshofer et l'étudiant Aurélien Fabrègue. La Semaine de la Durabilité (dès 1:06:26) La Semaine de la Durabilité se déroulera du 21 au 26 mars 2021 à Genève. Nos invitées: Clara Danbakli et Mondine Moeschler. L'équipe de Dans ton Campus du 15 mars: Chroniques / interviews : Hugo Meisser, Célia Perret et Mathilde Salamin Animation : Mathilde Salamin Technique : Hugo Meisser et Mathilde Salamin
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Dans les discours officiels, dirigeants angolais et portugais mettent en avant leur histoire partagée, donnant l’impression d’une relation post-coloniale apaisée. Dans quelle mesure les relations économiques des deux pays ont-elles effacé, depuis les années 2000, les blessures de la colonisation ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal; Didier Péclard politiste et spécialiste de l’Angola, professeur associé de science politique et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l’Université de Genève; Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
Débat entre Caroline Roussy, chercheuse à l'IRIS, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest, Alexandre Vautravers, expert en sécurité au Global Studies Institute de l'université de Genève et Mouhamadou Touré, rédacteur en chef de Studio Tamani, programme radio créé par la fondation Hirondelle au Mali.
Débat entre Jacques Rupnik, directeur de recherche à Sciences Po Paris, Alexandra Goujon, maître de conférences en science politique à l’Université de Bourgogne à Dijon, et Roman Krakovsky, chargé de cours à la Global Studies Institute.
Interview d’Hasni Abidi, enseignant au Global Studies Institute de l’Université de Genève et directeur du Centre d’étude sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM).
India holds the second largest population in the world and with that come many domestic and global challenges and opportunities. We discuss India’s foreign and security policy with Dr Waheguru Pal Sidhu, Clinical Associate Professor at the Center for Global Affairs, New York University, and Associate Fellow with the GCSP's Global Fellowship Initiative. And as global debates around the future of Africa continue to transpire, we spoke to Dr Didier Plécard, Professor at the Global Studies Institute at the University of Geneva about the “new scramble” for Africa.
You can blame Dominic for the pun. This week, as tensions between the United States and China reach fever-pitch, we're asking: does Europe need to pick a side? Tom Wan, Research Director in European Politics at the Global Studies Institute in Hong Kong, is on the line to explain what's at stake in Europe's relationship with China. Also this week: reproductive rights, a badly-behaved prince, and what lies beneath the floorboards. In memory of Christo: https://www.theatlantic.com/photo/2020/06/photos-works-of-christo/612484/ The Crowd: https://ochentastudio.com/ochenta-stories/2020/5/27/the-crowd Thanks for listening! If you liked the show and have a couple of dollars spare a month, you can help us keep making it at https://patreon.com/europeanspodcast. Twitter | Instagram | Facebook | hello@europeanspodcast.com
Débat entre Olga Hidalgo-Weber, historienne et professeur au Global Studies Institute à Genève, Scott Weber, directeur d'Interpeace, une organisation internationale basée à Genève et Carlo Sommaruga, conseiller aux Etats socialistes genevois.
The smuggling of migrants is a global concern, with a large number of countries affected by it as origin, transit or destination points. Profit seeking criminals smuggle migrants across borders. Assessing the real size of this crime is a complex matter. We discussed this issue with Tuesday Reitano, Deputy Director of a Global Initiative Against Transnational Organized Crime, and as there are current challenges to European security and the rise of populist political movements, we spoke to Professor René Schowk, University of Geneva and Director of the Master of Advanced Studies in International and European studies at the Global Studies Institute at the University of Geneva in partnership with the GCSP’s Leadership in International Security Course.
In this episode of our Library Talk series, Katharina Rietzler and Myriam Piguet share their research and insights into some of the women who shaped internationalism. The discussion, moderated by the UN Library Geneva's Scientific Advisor, Pierre-Etienne Bourneuf, highlights the contribution of women in the early years of international organizations and how this impacted the development of international affairs and international thought. They also share some of the challenges of conducting research on women in this field. This Library Talk was part of the Centenary of Multilateralism in Geneva celebration. For more information, you can visit the website or listen to Episode 2, introducing our #Multilateralism100 series. Katharina Rietzler is a researcher at the University of Sussex. She focuses on internationalism and American history. Stay tuned for a special episode on Florence Wilson, the first Librarian of the League of Nations, in 2020. Myriam Piguet is a PhD student and researcher at the Global Studies Institute at the University of Geneva. She contributed to the book The League of Nations: Perspectives from the Present, Aarhus, Aarhus University Press, that you can find in our catalogue. She was also part of the 100elles project in Geneva, that renamed 100 streets with names of women who contributed to the historical development of the city and its area. You can find more resources relating to this topic in the booklist put together for this event here. The UN Library Geneva also has research guides on Women & Gender Equality, Women and Global Diplomacy and Multilateralism available online. If you are interested in gender related topics, we invite you to take a listen to Episode 10 with Ambassador Nazhat Shameen Khan on women in leadership, and to Episode 11 with Fatima Sator on how gender equality was included in the UN Charter. Content: Speakers: Katharina Rietzler & Myriam Piguet. Moderation: Pierre-Étienne Bourneuf. Host & Sound Editor: Camille Chambinaud. Images: UN Library Geneva/Ingrid Louise Mondet. Recorded and produced at the UN Library Geneva.
In this week's episode John talks to Prof. John Horgan a Distinguished University Professor at the Global Studies Institute and Department of Psychology at Georgia State University. He has a PhD in applied psychology, and his research focuses on understanding psychological qualities of the pathways into, through, and out of terrorist behavior. His work is widely published, with books including The Psychology of Terrorism (published in over a dozen languages worldwide), Divided We Stand: The Strategy and Psychology of Ireland’s Dissident Terrorists; Walking Away from Terrorism, Leaving Terrorism Behind, and Terrorism Studies: A Reader. In 2017 he became Editor of the journal Terrorism and Political Violence and serves on the Editorial Boards of several further journals, including Legal and Criminological Psychology, Studies in Conflict and Terrorism and Journal of Strategic Security. He is a member of the Research Working Group of the FBI’s National Center for the Analysis of Violent Crime. He has held positions at the University of Massachusetts (Lowell), Penn State and the University of St. Andrews, UK. Professor Horgan’s research has been featured in such venues as The New York Times, Foreign Affairs, Vice News, CNN, Rolling Stone Magazine, Nature, Scientific American and the Chronicle of Higher Education. Research that has influenced John's career Max Taylor (1988). The Terrorist. Paul Wilkinson and Alastair .M. Stewart (Eds.) (1987). Contemporary Research on Terrorism. Joby Warrick (2015). Black Flags: The Rise of ISIS. Some of John's key research Psychology and Terrorism: Introduction tothe Special Issue. American Psychologist. (2017) From Profiles to Pathways and Roots to Routes: Perspectives from Psychology on Radicalization into Terrorism. (2008) Interviewing the Terrorists: Reflectionson Fieldwork and Implications for Psychological Research (2012)
Palestine Remembered speaks with Dr. Amneh Badran, Head of Department of Political Science & Director of the Global Studies Institute at Al Quds University Palestine, about Jerusalem and what the term "Jewdaization" of Jerusalem means and we also speak about what is happening in the Al Aqsa Mosque and what life is like for a Palestinian in Jerusalem. We celebrate the 12th anniversary of the call from Palestinian Civil Society for a Boycott, Divestment and Sanctions campaign of Israel and the upcoming BDS conference (register here) in Sydney University. Read more about it from Prof Stuart Rees and you can read what “The Australian” newspaper thinks about this conference here. For comments and questions please call or text Palestine Remembered on 0437 990 415.
Lt. Col Alexandre Vautravers is a senior advisor on strategic issues at the Department of Security and Economy (DSE), Geneva, and an Associate Fellow at the Global Studies Institute at the University of Geneva. Aside from teaching and academic management, he has led several research projects in the areas of technology environment, migration, security and financial issues. He has collaborated with various companies and multinationals in the areas of strategy, marketing and project management. He is also active in several research centers in Switzerland and abroad. Outside of his military duties, he has been the editor in chief of the Revue militaire suisse (RMS) since 2006, when the journal celebrated its 150th anniversary of uninterrupted publication. He is a frequent contributor to many scientific journals and consulted by the Swiss and international media on security and defense policy, political and international economic issues.