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Tous les matins sur Radio Lac, Béatrice Rul reçoit un acteur de la région pour aborder un sujet d'actualité. Politique, environnement, mobilité... Toute l'actualité de Genève est discutée dans Radio Lac Matin.

Radio Lac


    • Mar 21, 2025 LATEST EPISODE
    • weekdays NEW EPISODES
    • 6m AVG DURATION
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    6 minutes avec Michael Savoy, de la FAMCO

    Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 6:08


    Près de 1500 enseignants ont défilé, hier (jeudi 20/03) pour dénoncer une nouvelle directive du DIP. Celle-ci augmenterait insidieusement leur charge, selon eux. Michael Savoy de la FAMCO, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. 1500 membres du DIP ont manifesté, hier, à l'appel des syndicats de tous les degrés de l'enseignement. Mais que se passe-t-il?"Il y a une grande forme de colère qui s'exprime et comme vous l'avez justement dit, ce n'est pas que les enseignants, c'était aussi du personnel administratif, du personnel médical. On est à bout de souffle, on arrive aujourd'hui vraiment aux limites du système actuel et plutôt que de chercher à faire évoluer ce système, le doter des moyens nécessaires pour avoir des prestations de qualité, du travail de qualité sur le terrain, eh bien l'angle choisi c'est toujours le même, c'est celui de l'économie, c'est celui de faire avec moins d'argent et face aux besoins du terrain, face aux nécessités sur le terrain, ce discours nous on ne peut pas l'entendre et on le conteste et c'est ce qui a été contesté hier".Ce qui est mis le feu aux poudres, c'est cette fameuse directive concernant votre temps de travail, vous vous sentez incompris par la conseillère d'Etat ?"Oui, incompris, pas écouté, pas écouté sur la réalité aujourd'hui enseignée à l'école Genevoise en 2025, qu'est-ce que c'est ? Cette question qui peut paraître anodine, elle n'a jamais été posée dans le cadre de ses travaux. On nous a présenté un projet de directive, on nous a dit voilà c'est notre vision, on a pu le commenter, on a pu le discuter, on a pu émettre des critiques par rapport à ça, mais on a véritablement le sentiment, alors il faudra voir le projet final, il faudra voir la décision de la magistrate par rapport à cette directive, mais on a le sentiment que ces remontées du terrain, ces besoins du terrain n'ont pas du tout été entendus et symboliquement c'est aussi la première fois qu'il y a eu un projet transversal pour l'ensemble de l'école genevoise et du coup face à ce projet transversal, il y a une réponse de l'école genevoise qui est transversale et qui regroupe vraiment tout le monde, y compris le personnel administratif et technique".

    6 minutes avec Julien Nicolet-dit-Felix, député Vert

    Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 5:55


    La motion pour une estimation plus fiable des recettes de l'Etat est étudiée, ce jeudi soir, par le Grand Conseil. Une motion alors que les comptes devraient une nouvelle fois excédentaire pour 2024. Le député Vert, Julien Nicolet-dit-Felix, auteur de la motion, était invité de Béatrice Rul, à 7h30.Vous avez déposé cette motion pour une estimation plus fiable des recettes de l'Etat. Elle est étudiée au Grand Conseil, ce jeudi soir. Car depuis quelques années, il y a une grande différence entre le budget prévu et les comptes qui sont bien meilleurs. Un point positif, il vaut mieux que ce soit dans ce sens là… "Oui, on peut se réjouir effectivement, qu'on anticipe recevoir moins que ce qu'on reçoit, on peut être heureux. Simplement, cet écart va croissant, il est énorme. Le budget de l'Etat c'est de l'ordre de 10 milliards de francs, les deux dernières années, on avait 2 milliards d'erreurs sur cette prévision de recettes. Et simplement, lorsqu'on établit le budget à l'automne et qu'on a des chiffres qui sont sous-estimés d'une ampleur pareille, de 2 milliards, il manque 2 milliards. Ces 2 milliards, on ne peut pas les transformer en prestations, en services que la population a besoin, que la population désire, ce qui fait qu'on a une politique qui est beaucoup trop modeste par rapport à ce que l'Etat devrait offrir à la population. On se retrouve une année et demie avec des comptes mirifiques, mais on a de l'argent qui n'aura servi à rien".La difficulté pour Genève c'est aussi que l'économie est portée par la finance, le trading des matières premières. Des secteurs qui ont été bouleversés par des événements imprévisibles comme la guerre en Ukraine…"Oui, tout à fait, il n'est pas du tout question d'incriminer les fonctionnaires, il est question d'incriminer la méthode employée par le département des finances, c'est l'objet de la motion, c'est-à-dire qu'il faut réfléchir aux méthodes qu'on emploie, se demander pourquoi elles dysfonctionnent, regarder pourquoi dans les autres cantons ça fonctionne bien mieux, et adopter des meilleures pratiques pour avoir des valeurs qui soient un tout petit peu plus crédibles. Tout ça, à nouveau, pour pouvoir servir la population.Vous proposez que le budget soit établi sur les recettes effectives de l'année précédente, sauf exception. Si on se base ainsi, on risque de mauvaises surprises… "Ça peut être problématique si effectivement il y a une dépression soudaine qui arrive, mais qui serait absolument majeure. Ce n'est jamais arrivé au cours des 20 dernières années. Cette méthode aurait même fonctionné à l'époque Covid, pour dire à quel point on a de la marge. Par ailleurs, on a un outil qu'on appelle la réserve conjoncturelle, qui permet d'accumuler de l'argent en quatre coups durs, cette réserve, elle est pleine à ras bord, on n'arrive plus à la remplir, il y en a un milliard".

    6 minutes avec Adrien Bonny, responsable de projet senior à l'Association pour la sauvegarde du Léman

    Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 6:51


    100 tonnes de plastique terminent, chaque année, dans le lac. L'Association pour la sauvegarde du Léman a présenté ses propositions pour réduire cette pollution. Adrien Bonny, responsable de projet senior à l'ASL, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.100 tonnes de plastique se retrouvent dans le lac, chaque année… C'est colossal! "C'est colossal, oui, mais il ne faut pays avoir peur. On a différentes sources qui ont été identifiées dans le cadre de cette étude de modélisation; les pneus, une trentaine de tonnes, et après on va avoir les peintures de façade, tous les objets qu'on voit au quotidien jetés par le littering, des mégots, des emballages. On va avoir aussi tout le secteur de la construction, avec des mousses, avec des petits objets de chantier qui sont libérés. Surtout ce qui est important de retenir c'est qu'on a une grande partie, plus de 80% de ces déchets qui finissent dans le lac, par le biais des eaux de ruissellement: les déchets se retrouvent sur la chaussée, il pleut, c'est lessivé, ça finit dans les égouts, et on l'oublie bien souvent, mais les eaux des égouts, finissent dans le lac."Un tiers de cette pollution plastique est dû à de la poussières des pneus. Que fait-on?"Dans le cadre de cette étude, on a aussi mesuré les trajectoires, le potentiel de réduction à l'horizon 2040, et si on arrive à prendre toutes les mesures, on arrive à réduire de plus de 50% cette pollution liée spécifiquement aux pneus. Il y a plein de solutions, mais on peut faire de la conduite écologique, ça veut dire réduire sa vitesse, c'est-à-dire ne pas freiner trop rapidement, ne pas avoir des voitures trop lourdes, mais surtout privilégier la mobilité douce, le vélo, même s'il y a aussi des pneus, au regard de ce qui est libéré sur un même trajet en voiture, ça ne représente pas grand-chose. Repenser un petit peu notre mode de voyager, et ne pas être seul dans sa voiture, mutualiser l'usage de la voiture quand c'est nécessaire de l'utiliser"Mais il faut une vraie réponse politique pour que ce soit coordonné et efficace..."Coordonné, oui avec les politiques, avec nos autorités, mais il y a aussi le rôle du consommateur qui va pouvoir avoir ce rôle en choisissant ce qu'il va aller acheter, qui va justement modifier sa manière de voyager dans le cadre des pneus. Si on parle des emballages à usage unique par exemple, on peut aussi privilégier d'autres produits et après on va pouvoir recevoir quelque part ce qu'on demande, c'est-à-dire des produits qui ont moins de plastique. Il ne faut pas oublier non plus le secteur privé de manière générale de l'automobile dans le cas présent, mais il faut que ces secteurs aussi agissent, fassent de l'éco-conception, privilégient des produits qui vont tendre vers une économie circulaire, donc voilà, c'est tous les acteurs qui doivent aujourd'hui se mettre autour d'une table, doivent prendre des décisions, des mesures pour pouvoir diminuer cette contamination".

    6 minutes avec l'avocate Laïla Batou

    Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 6:36


    La Chambre pénale d'appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte sur les responsabilités de fonctionnaires du SPMI, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement, dans la mort d'Ali Reza. Ce jeune Afghan de 18 ans qui s'était pendu dans sa chambre du foyer de l'Etoile, en mars 2019. Sa mort avait mis en lumière les conditions d'accueil des RMNA. L'avocate de sa famille, Laïla Batou, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.La Chambre pénale d'appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte sur les responsabilités de fonctionnaires du SPMI, de l'Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement, dans la mort d'Ali Reza. Vous allez porter cette affaire au Tribunal fédéral..."L'affaire n'a pas tout à fait été classée, c'est-à-dire que les agents de sécurité qui ont violenté Ali Reza, il a quand même reçu plusieurs coups de poing dans la mâchoire, sur son lieu de placement, ont été condamnés et cette condamnation est maintenant définitive. En revanche, on n'a pas voulu interroger ici au niveau de l'autorité judiciaire, pourquoi un enfant était gardé par des agents de sécurité qui n'ont pas l'habitude, qui n'ont pas de formation pour ça et qui peuvent se comporter des fois en mode videur de boîte de nuit. Qui a accepté que ce foyer de l'Etoile fonctionne aussi longtemps sans autorisation et dans des conditions qui ne sont absolument pas conformes à toutes les normes de protection de l'enfance. Ca l'autorité pénale n'a pas voulu l'examiner et donc on porte l'affaire devant le TF et évidemment qu'on ira plus loin et qu'on fera valoir la Convention des droits de l'enfant et la Convention européenne des droits de l'homme si le TF refuse de reconnaître que là il y a eu un problème dans la protection de ce jeune".Au-delà de ce cas dramatique se pose forcément la question de l'accueil de ces requérants mineurs non accompagnés."On l'a vu au niveau du foyer de l'Etoile, c'est compliqué.Foyer qui a fermé heureusement mais qui a mis énormément de temps à fermer. Toutes ces procédures qu'elles soient administratives ou pénales prennent énormément de temps pour faire reconnaître les problématiques qui existent et qui sont de notoriété publique mais pour les faire vraiment prendre en compte, ça prend énormément de temps. Je dirais que le problème c'est que ces requérants d'asile mineurs non accompagnés, mais comme d'ailleurs les migrants en général, sont des personnes qui sont particulièrement vulnérables parce qu'elles n'ont pas de réseau. Pour les mineurs, ils n'ont pas leurs parents derrière, donc dans toutes les étapes de leur vie en Suisse, il faudrait avoir un œil spécial, un regard protecteur sur ces personnes et c'est le contraire qui se passe. Il y a un a priori: on les traite comme des délinquants et notamment quand ils arrivent à la police, il y a toujours une contre plainte de l'agent de sécurité qui fait que le gamin il est placé au violon pendant 24 heures mais en fait on le garde un peu plus, on le garde 26 heures. Là c'était le cas notamment d'Ali Reza, la première fois qu'il a eu un petit peu des frictions avec un agent de sécurité, systématiquement celui-ci déposait plainte contre lui donc il s'en prenait plein la figure avec la police. Il manquait ce regard bienveillant qui dit: mais attendez qu'est ce qu'il fait dans ce foyer, comment ça se fait qu'il se retrouve avec des bleus au visage après avoir passé la nuit chez lui?"

    6 minutes avec Mauro Poggia, ancien conseiller d'Etat chargé de la santé

    Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 6:49


    Il y a exactement cinq ans, le semi confinement était décrété, en Suisse. Plus de rassemblements privés et publics, fermeture des restaurants, bars ou encore commerces. L'ancien conseiller d'Etat chargé de la santé au moment du semi confinement, Mauro Poggia, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Il y a exactement cinq ans, nous basculions dans la pandémie avec le semi confinement. Quelle image vous vient immédiatement en tête?"D'abord, des grandes questions qu'on se posait. Comment faire ? Comment on va réagir ? Comment la population va suivre les directives ? Parce qu'on n'est évidemment pas habitué, on n'est pas un peuple, certes discipliné, mais pas forcément obéissant sans réfléchir et heureusement que c'est le cas. Et donc, comment faire en sorte que dans le terrain, ça se pratique avec des écoles fermées, avec quand même des lieux où on peut poser les enfants si on n'a pas d'alternative pour pas bloquer l'économie ? Le souci c'était évidemment un souci sanitaire mais c'était aussi une préoccupation économique".Vous avez eu peur ?"Pas peur, je crois que quand on est dans le bain, on n'a pas peur en tant que tel puisque très rapidement, on est entouré, on a mis en place d'abord une task force puis ensuite dès le mois de mai, un comité de pilotage. On a eu la chance d'avoir aussi un gouvernement qui était soudé dans cette période difficile avec bien sûr des voix discordantes mais qui se faisaient entendre à l'intérieur et pas à l'extérieur, ce qui permet aussi d'apporter une certaine confiance".Est-ce qu'on est allé trop loin dans certaines mesures ?"C'est toujours un équilibre difficile à trouver entre la sécurité, la santé et les libertés individuelles. Je pense que rétroactivement, s'il y a un point où on aurait pu faire mieux, c'est peut-être les relations avec les personnes âgées en institution puisqu'à un moment donné, on les a véritablement isolées, y compris des proches qui venaient les voir tant qu'on n'avait pas mis en place des systèmes de contact protégés et là certainement on a engendré des douleurs, sans parler de ceux qui ont perdu des proches, sans pouvoir leur dire adieu".Il y a des choses que vous feriez différemment aujourd'hui ?*Il n'y a que les imbéciles qui pensent faire tout juste, j'espère ne pas en être. Je pense qu'évidemment avec le recul, on se dit qu'on aurait pu mieux faire mais enfin, on est toujours plus intelligent après. Il ne faut pas oublier ce qu'était cette période avec des inconnus, on ne savait même pas comment le virus se propageait, on voyait simplement les cas se doubler de jour en jour au niveau de la positivité, avec, on le savait, avec 15 jours de retard, de recul, des arrivées de 10% des cas contaminés dans les hôpitaux et encore 10% approximativement des personnes hospitalisées qui finissaient en soins intensifs, avec le risque que si une personne était atteinte d'une, j'allais dire banale, crise cardiaque, ne pas pouvoir l'hospitaliser correctement".Qu'est-ce que vous avez appris sur vous à ce moment-là ?"C'est difficile. Je pense qu'on apprend qu'on arrive à dormir de moins en moins, qu'on arrive à créer malgré tout, je dirais, une ambiance qui soit agréable de travail avec les plus proches collaborateurs, avec ces équipes qui sont vraiment à la pointe de la connaissance et de l'action à ces moments-là. Et savoir maintenir, non pas le stress, mais un discours qui est peut-être apaisant. Ce qui me frappe le plus, je dirais, quand je vois des gens que je ne connais pas qui me reparlent de cette période, c'est qu'ils ont apprécié un discours qui n'était pas anxiogène lorsque l'on s'exprimait dans les médias. Et ça rassurait qu'on leur dise qu'on ne sait pas tout, mais qu'on essaye de faire le mieux. Je pense qu'on est heureusement dans un pays où on n'est pas un incapable lorsqu'on dit qu'on ne sait pas. On est au contraire un honnête homme".

    6 minutes avec Lionel Pizzinat, Team Manager du Servette FC

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 6:40


    Le Servette FC reçoit Yverdon-Sport, samedi, en 28e journée de Super League. Un match qui sera aussi l'occasion de célébrer les 135 ans du club. Avec séance de dédicaces de joueurs actuels et anciens dès 15h30 sur l'esplanade du stade de Genève puis concert de rap ; un game show avant le match à 18h, pour terminer par un gâteau géant avec 135 bougies. Lionel Pizzinat, le Team Manager du Servette FC, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Servette fête, samedi, ses 135 ans, à l'occasion du derby face à Yverdon. 135 ans, avec des hauts et des bas, et actuellement, c'est plutôt haut, avec Servette en tête du championnat…"On va profiter, on vit une semaine en tant que leader mais on sait très bien que c'est une championnat très volatile cette année donc il faut rester bien tranquille, aborder ce match contre Yverdon avec une grande fête devant notre public. Je pense qu'il y aura une belle corniche de public sur ce match mais surtout c'est une étape du championnat et il faut que le match soit bien maîtrisé et on espère les 3 points au bout!""On a quand même toujours été dans les six premiers cette saison: on a bien commencé, après c'est au gré du championnat. On voit que les équipes ont des dynamiques positives et négatives. On a eu une fin d'année avec quelques résultats, beaucoup de matchs nuls des résultats un petit peu, pas négatifs mais une période un peu plus difficile. Mais on a su rester calme. Il y a eu quatre matchs nuls au début, ça a été un peu difficile mais si on fait des victoires derrière on est à 5 victoires aujourd'hui et ça nous permet d'être en tête du championnat donc il y a beaucoup de certitude aujourd'hui".Il y a aussi ces débordements des fans, lors du match face au LS, à Lausanne. Vous avez d'ailleurs écopé d'une fermeture de la Tribune nord pour le match contre YB, le 1er avril. Avec la crainte d'un match à huis clos, en cas de nouveau débordement… "Il faut que les fans sachent ce qui nous attend en cas de nouveau débordement. On sait qu'on a besoin d'eux, ils sont importants pour l'ambiance mais aujourd'hui il y a des règles et puis on sait qu'on a été pénalisé aussi en Coupe d'Europe: si on a un prochain match en Coupe d'Europe, la tribune sera fermée donc il faut un peu de bon sens aussi pour éviter que tout le monde soit pénalisé pas uniquement les ultras mais tous nos supporters. Il y a des gens en Tribune Nord qui, avec cette fermeture, ne peuvent pas voir le match ou se racheter un billet donc je pense qu'il faut un peu de bon sens. C'est un petit peu inquiétant parce qu'on voit énormément de débordements et je pense qu'il va de toute façon falloir trouver une solution. On parle de billets nominatifs, je ne sais pas si c'est la vraie solution mais ça ne peut pas continuer ainsi"Vous êtes le team manager de Servette mais aussi un joueur emblématique du club. Le dernier titre de champion de Servette remonte à 1999. Un titre auquel vous avez participé… Quelle image vous gardez de ce titre?"J'étais tout jeune mais c'était un moment incroyable parce que c'était un dernier match Servette-Lausanne à la Pontaise. Le vainqueur du match gagnait le titre donc c'était un derby et un match pour le titre! Vous vous imaginez, gagner à la Pontaise et gagner le titre pour un jeune joueur comme moi, c'était un moment magique! Notre équipe, aujourd'hui,  a la capacité à démontrer qu'elle a la capacité de se sublimer sur des matchs. On a eu de très grands matchs européens la saison dernière le socle de l'équipe est là, il y a des joueurs qui sont là depuis très longtemps donc il y a eu un titre l'année dernière l'équipe sait aujourd'hui comment gagner"C'est quoi l'esprit Servette ?"Je parle du staff on est des personnes qui sont là depuis longtemps, ensemble. Il y a quand même un esprit de famille: on est reparti de tout en bas avec un esprit solide des gens du cru, des gens Genevois, du staff il y a beaucoup de personnes q

    6 minutes avec Martine Bideau, coprésidente de la Société genevoise de pédiatrie

    Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 6:15


    Les pédiatres genevois sont excédés. Ils avaient menacé de faire grève, en fin d'année dernière, suite à la suppression de la taxe d'urgence. Cette taxe de 40 francs doit compenser les gardes, les soirée, week-end ou encore jours fériés, mais des assureurs ne souhaitent plus la prendre en charge. Depuis la fin de l'année dernière, rien n'a changé. Martine Bideau, la coprésidente de la Société genevoise de pédiatrie était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.La fin de la taxe d'urgence destinée à compenser le travail en soirée et les week-ends vous avait amené à menacer d'une grève des urgences pédiatriques, en fin d'année dernière. Grève que vous n'avez pas faite. Depuis vous avez tenu une assemblée générale sur le sujet. Quelle est la situation actuellement?"C'est la déception, l'insatisfaction pour les pédiatres genevois! On pensait qu'on aurait, suite à ce préavis de grève, fait bouger les choses, ce qui a été le cas, on a été reçu par notre conseiller d'Etat Pierre Maudet. Notre conseillère fédérale, madame Baume Schneider, a demandé aux partenaires de se mettre autour de la table, donc nous on y a cru. Raison pour laquelle on n'a pas vraiment fait la grève, on a fait juste une diminution des horaires pendant cette période là pour maintenir la pression, mais en espérant qu'il y aurait quelque chose qui en sortirait. Finalement on a eu une compréhension commune entre la FMH et Prix aux Suisses qui ne nous satisfait pas et qui ne change pas la donne".Il va y avoir une grève?"Il ne va pas y avoir une grève, mais on est en train de rediscuter: est-ce qu'on continue vraiment finalement, maintenant qu'un certain nombre d'assurances refusent de nous payer cette taxe, qu'on facture toujours actuellement parce qu'on estime être dans notre bon droit. Nous sommes des médecins indépendants, pédiatres, qui sortons de nos cabinets les jours fériés, les soirées, les week-ends, et on estime qu'on doit être valorisé pour ce service rendu à la population. Si on ne souhaite pas le valoriser, nous on ne va évidemment plus sortir des cabinets, on va rester dans nos horaires habituels, et puis il n'y aura plus de garde"Ça veut dire qu'il y aurait une baisse de l'offre de garde? Les pédiatres privés effectuent une trentaine de consultations par jour, 12 000 par année. On irait donc vers une pénurie de l'offre?*Oui, un report de ces consultations sur l'hôpital majoritairement, donc comme vous dites, 12 000 consultations, deux à trois fois moins chères que les consultations par rapport à celles de l'hôpital. C'est donc aussi une économie en plus de la qualité, parce que ce sont des médecins indépendants et expérimentés, donc oui, ce serait un report vers l'hôpital probablement avec un engorgement"On sent beaucoup de lassitude..."C'est un fait, on est attaqué de toutes parts. Au début de l'année passée on a eu la baisse du point Tarmed, qui a diminué nos revenus. Ensuite on a eu cette taxe, donc ça n'arrête pas. Tout le monde dit qu'il faut revaloriser cette médecine de premier recours, mais en fait ce n'est pas le cas. Il y a une attaque ciblée contre les médecins, alors qu'on sait bien que le système de santé, ce qui coûte cher, ce sont les médicaments et pas les médecins en première ligne. Les médecins de premier recours ne sont n'est vraiment pas la bonne cible".

    6 minutes avec Francesca Marchesini, présidente de la SPG

    Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 6:04


    Les enseignants de l'école primaire sont invités à suivre une grève partielle, à partir du lundi 17 mars. En cause, une nouvelle directive définissant le temps de travail en 28 périodes d'enseignement, par semaine, pour un temps plein. Au lieu des 24 heures de présence, actuellement. Francesca Marchesini, Vous avez décidé d'une grève partielle, à partir de lundi, dans les écoles primaires. Une grève partielle, à cause d'une directive sur le temps de travail. Quel est le problème?"C'est la modification du règlement sur l'horaire des enseignantes et des enseignants qui nous chiffonnent. Le règlement actuel indique qu'on doit passer en ce moment 24 heures en présence des élèves et la modification que souhaiterait opérer le DIP serait d'indiquer qu'on doit enseigner 28 périodes. Concrètement, on va travailler plus parce qu'en ce moment les 24 heures comprennent aussi le temps de récréation alors qu'opérer une distinction entre le temps d'enseignement et le temps présence élève permet par exemple au DIP, de nous demander d'encadrer les repas en plus des 28 périodes d'enseignement que l'on aurait déjà effectuées alors que le règlement actuel nous protège de ce genre de dérive là"Vous avez mené d'abord un boycott administratif, maintenant vous passez à une grève partielle Il y a une gradation dans votre mouvement, ça veut dire que la prochaine étape c'est la grève?"Absolument, oui"On vous sent très très revendicatif au sein de la société pédagogique. Vous ne vous parlez plus avec le DIP?C'est sûr que cette grève partielle c'est quand même l'aboutissement d'un processus long qui s'inscrit finalement dans des discussions qu'on a essayé d'avoir sur la directive depuis plus d'une année, sur le cahier des charges des maîtres adjoints aussi. Cela fait des années qu'on en parle sans être entendu. Le DIP avance finalement sans tenir compte ni de nos besoins, ni de nos revendications, et on a joué le jeu, on a fait les discussions, les négociations sans avoir été entendu donc effectivement, la grève c'est l'ultima ratio, nous on considère qu'on en est là"L'arrivée d'Anne Hiltpold devait donner un nouveau souffle à la direction de la DIP après les tensions avec Anne Emery Torracinta. Force est de constater que ce n'est pas vraiment le cas. Est-ce que ce ne sont pas les syndicats d'enseignants qui sont réfractaires à tout changement…"Ce n'est pas forcément un problème de personne, mais c'est simplement que les discussions qui aboutissent aujourd'hui ont commencé déjà sous l'égide de madame Torracinta, donc pour nous on s'inscrit juste dans la continuité d'un processus. Quand Madame Hiltpold a repris la tête du département, elle aurait pu éventuellement cesser ses discussions, surtout qu'on lui a demandé plusieurs fois de faire marche arrière, ce qu'elle n'a pas fait, mais finalement là elle aboutit simplement à un processus qui a été  entamé par sa prédécesseurs. Je pense qu'on s'inscrit quand même dans un contexte global d'intensification sur du travail et aussi de durcissement quelque part, et que ça ne concerne pas que le DIP ou l'école genevoise. On peut constater ça un peu partout".

    6 minutes avec Frédéric Esposito, directeur du BARI

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 6:24


    Changement d'alliances ; bouleversements commerciaux. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump bouleverse tous les codes. Avec un sérieux danger pour la Genève internationale. Frédéric Esposito, le directeur du master du bachelor en relations internationales (BARI) du Global Studies Institute était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le président ukrainien rencontre le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, ce mardi, en Arabie saoudite. Cette rencontre, c'est pour une trêve ou pour une capitulation de l'Ukraine… "Je pense que pour l'instant on ne sait pas trop dans quelle direction se met en place ce futur plan de paix que tout le monde souhaiterait avoir. Si on regarde comme un marqueur la dernière résolution à l'Assemblée des Nations Unies qui a été votée le 24 février dernier, on a vu un refus américain pour un retrait des forces militaires russes en Ukraine. Et qui a voté avec le camp américain? Notamment la Corée du Nord et la Hongrie pour un pays européen. Donc il y a une grande incertitude pour savoir où vont les acteurs aujourd'hui qui peuvent faire la paix en Ukraine. On a à la fois une dynamique initiée par l'Europe et par le président français, de l'autre, une autre initiée par le président américain et les pays arabes, un attelage un peu étonnant. Surtout que le multilatéralisme a les outils, avait un cadre pour pouvoir accueillir tout ça. La Suisse a toujours fait acte de candidature d'ailleurs, pour accueillir une conférence sur la paix en Ukraine. On est loin de tout cela. En d'autres termes, on est dans une zone, je dirais, de grande incertitude".Grande incertitude et immense bouleversement dans les relations internationales où on est des alliances complètement improbables avec ce rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis. Comment l'expliquer?"C'est vrai qu'on assiste à une trahison quasiment en direct. Le changement de présidence aux Etats-Unis a amené une trahison à la fois de l'Amérique vis-à-vis du soutien apporté à l'Ukraine, mais aussi une trahison vis-à-vis de l'Europe qui se retrouve contrainte d'agir vite. Est-ce que ce sera au niveau européen, c'est-à-dire dans le cadre de l'Union européenne? Est-ce que ça veut dire aussi une remise en cause du traité de l'Atlantique Nord, qui n'a pas loin de 80 ans, il date d'avril 1949. Le facteur économique, la volonté aussi de vouloir réécrire ce cadre multilatéral, fait partie des interrogations. Rappelons-nous aussi que lors du premier mandat de Trump, il y a déjà eu des coups de boutoirs sur ce cadre multilatéral là, notamment avec un retrait américain de l'OMS".Le multilatéralisme existe-t-il encore?"Aujourd'hui on est plutôt sur un affaiblissement très clair, puisque si on prend juste la question de la Genève internationale, les coupures des USA vont impacter les ONG, les organisations internationales à Genève. Ça c'est une réalité, ce n'est pas une hypothèse. Les conséquences de cela sur le cadre multilatéral, chacun essaye je dirais de les évaluer aujourd'hui. Pour l'instant, très honnêtement, c'est difficile de savoir si c'est une refonte complète de ce cadre ou pas. La tradition américaine  a toujours été de considérer le cadre multilatéral comme un élément où la place d'une superpuissance américaine n'était pas suffisante. Et donc c'est pour retrouver de la puissance et de l'espace qu'il privilégie ses relations bilatérales. Malgré tout, on s'était posé la même question après les attentats du 11 septembre. On s'est dit, ça y est, c'est la fin d'une certaine vision du droit international avec des zones de non-droit comme Guantanamo où des prisonniers, des combattants de Daesh étaient effectivement emprisonnés. Là, il y a un choc qui est très fort. C'est difficile pour dire qu'aujourd'hui on va vers une nouvelle voie. Dans tous les cas, il a la capacité de pouvoir absorber ce choc-là car il faut quand même le rappeler, les Etats-Unis restent membres de l'OTAN. L'art

    6 minutes avec Sami Kanaan, conseiller administratif chargé de la culture

    Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 6:42


    Sami Kanaan s'apprête à quitter le Conseil administratif de la Ville de Genève, après 14 ans à la tête de la culture. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.14 ans à la tête de la culture à Genève. Il y a forcément plus qu'un passement au cœur de se dire que dans un mois, c'est terminé…"Oui, je me réjouis et en même temps je sais que dès le 1er juin, plein de choses vont me manquer, à commencer, les gens, l'équipe, les partenaires, mais c'est aussi bien de tourner une page. 14 ans c'est pas mal"14 ans avec des succès et des revers. Côté revers, il y a l'extension du MAH ou encore la Cité de la Musique. Les Genevois ont estimé que c'était trop. Trop grand, trop gros, trop cher. Le regret d'avoir trop voulu…"La Cité de la musique ce n'est pas mon histoire, je le dis clairement, c'est un projet privé soutenu par le canton. J'aurais bien aimé que ça se fasse mais on avait des malentendus donc ça je ne mets pas dans la catégorie des revers. Pour le MAH, j'ai hérité d'un projet ficelé, ficelé à tel point que je n'avais aucun choix pour renoncer à Jean Nouvel ou à Jean-Claude Gandur.  j'ai essayé de le passer, c'était des contrats, vous savez que vous ne pouvez pas résilier, ça c'est pas mal, merci aux prédécesseurs. Le projet Nouvel était porté par Rémy Pagani, c'était plutôt à lui d'estimer s'il pouvait sauver la mise. Moi j'ai adoré le projet d'origine. Aujourd'hui, vous auriez un restaurant d'altitude et une très belle feuille de verre. C'est du passé, c'est la démocratie, mais disons la convention avec la fondation Gandur était non résiliable par la Ville et puis même si l'intention n'était certainement pas mal honnête, les gens ont cru que la fondation prenait le pouvoir"Côté réussite: Genève s'est aussi dotée d'une Nouvelle Comédie, un MEG rénové. Une certaine fierté d'avoir réussi, aussi, à faire avancer ces dossiers là… "La Comédie estune très grande réussite, le MEG aussi, c'est impressionnant, il y a aussi la l'Alhambra, le pavillon de la danse le muséum est en chantier, il va rouvrir plus tard"Quand rouvre exactement le Muséum d'histoire naturelle?"C'est un bâtiment ancien, des années 60 et l'on a réalisé qu'il y avait d'autres choses à faire. Il y a des normes: normes sécurité, énergétiques! C'est une institution qui accueille 300'000 personnes par année et qui avait besoin d'un sérieux lifting. On a essayé de ne pas tout faire mais l'on se rend compte que l'on ne peut pas. Dès qu'on commence, il faut tout assainir. Le Muséum d'Histoire Naturelle restera fermé jusqu'à l'automne 2026"Est-ce qu'il n'y a pas un regret de ne pas avoir fait avancer autant le sport que la culture ?"Je pense que les choses ont bien avancé à l'époque, et je suis très heureux que ma collègue Marie Barbey-Chapuis ait pris le relais avec beaucoup d'enthousiasme et d'énergie.  Il y a notamment le plan directeur des infrastructures sportives, qu'on a vraiment lancé à l'époque, qui se déploie maintenant avec le nouveau centre de tennis au Bois des frères, la Queue d'Arve en partie refaite, le crédit pour le Bout du monde... On a aussi beaucoup travaillé sur la violence dans le sport, qui est malheureusement quelque chose qui existe, et la lutte contre le harcèlement.Et la suite, pour vous, Sami Kanaan?"D'abord une vraie pause, après 14 ans quasiment non-stop, parce que quand vous avez ce genre de fonction, je l'ai choisi, j'ai adoré, mais même les vacances, vous n'êtes jamais totalement tranquille. Donc une vraie pause pendant quelques mois, ça tombe bien, c'est l'été, l'été à Genève c'est quand même sympa et puis après plein de projets. Je ne resterai pas dans la culture. Je n'aimerais pas être dans les pattes de ma succession, ce serait un peu gênant. Je suis en charge du numérique depuis 2020, et j'adore ce sujet, il est plein de défis".

    6 minutes avec Marc Gautschi, directeur sportif du GSHC

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 6:21


    Genève-Servette a déjà terminé sa saison. Pas de play in pour une formation qui était considérée, par tous, comme devant finir dans le Top 4. Marc Gautschi, le directeur sportif du GSHC était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Genève-Servette est en vacances depuis une semaine. 12e de saison régulière. Pas de play offs pour la 2e année de suite alors que l'effectif plaçait notre équipe dans le TOP 4. Comment qualifier cette saison: revers, désillusion, fiasco?“Un peu tout. Je pense qu'on était parti pour chasser le titre de nouveau, on a eu l'effectif pour, mais il y a beaucoup de choses qui sont allées de travers cette saison et maintenant il faut bien analyser pour tout changer complètement pour la nouvelle saison”. L'équipe a dû jouer ses 8 premiers matchs de la saison à l'extérieur à cause des travaux aux Vernets. Un gros handicap pour l'équipe…“Ça ne vaut pas comme excuse, mais évidemment si tu ne joues pas devant ton public c'est un peu plus compliqué. Normalement, si tu n'es pas dans le top 6, au mois de novembre ou décembre, c'est difficile à rattraper. Tu chasses toujours un peu les autres équipes, mais je pense qu'on doit mieux se préparer au mois d'août et changer un peu les dynamiques dans l'équipe”.Beaucoup de blessés, dans l'équipe. Elle n'a pas fini par tourner que quand elle était au complet. Un problème de préparation.. “Ce n'était pas vraiment des blessures liées à la mauvaise préparation mais des blessures un peu comme ça: des ligaments, des choses comme ça, mais clairement si tu construis une équipe pour être devant et puis tu as 7, 8, 9 joueurs qui te manquent, c'est difficile d'être aussi compétitif que Zurich ou Lausanne, des grosses équipes comme ça. Il faut mieux se préparer et puis justement une fois qu'on était au complet, après le mois de février, on a montré qu'on était capable de bien faire”La mentalité de l'équipe est aussi en cause, avec un manque d'impact..“Je ne dirais pas qu'on n'a pas eu d'impact mais évidemment si tu commences à perdre des matchs, il y a la confiance qui part un peu. Le hockey est un sport où joue beaucoup le mental. Quand tu n'arrives pas à enchaîner des matchs, tu perds de la confiance: en janvier quand on a eu beaucoup de blessés, on a joué 17 matchs. Ca nous a vraiment pénalisés”Et les leaders, ils étaient où ? “J'attendais beaucoup plus de la part de certains joueurs. Ca fait une ou deux saisons qu'on n'était pas au top: ce sont à ces moments clé que l'équipe a besoin de ces leaders-là. Ces joueurs ont été des champions du monde, on a gagné des titres, avec eux, ils ont de l'expérience, ce sont de super joueurs et j'attendais beaucoup plus à eux” Et ils n'ont pas répondu présent ? “Pas tous”.Une équipe qui a du mal à se remettre du titre de champion. On pouvait entendre cet argument l'année dernière. Cette année l'équipe n'a même pas joué les play-in. Les joueurs ne sont donc pas au niveau de la National League…“Je ne dirais pas ça mais il ne faut pas trouver des excuses. A la fin, c'est ma faute, c'est la faute des coachs, c'est la faute des joueurs. On a tous raté cette saison, il ne faut pas chercher des excuses. Maintenant on avait tout pour bien faire. Il faut maintenant trouver pourquoi ça n'a pas fonctionné et puis changer les choses qui n'ont pas marché”Changer les choses, donc changer des joueurs ? “Oui, ça c'est prévu qu'il y ait un assez grand changement dans l'effectif. Il y a toujours d'autres équipes qui jouent encore, du coup c'est un peu plus complexe de faire quelque chose là-dessus mais c'est clair qu'il nous manque un peu de profondeur. On a deux, trois très bons joueurs de la relève qui vont nous rejoindre”.

    6 minutes avec Florent Benoit, président de la communauté de communes du Genevois français…

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 6:39


    La mobilité, au cœur des discussions transfrontalières: saturation des petites douanes, extension du tram 15 à l'arrêt. Florent Benoit, le président de la communauté de communes du Genevois français était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le trafic frontalier ne cesse d'augmenter aux petites douanes. Avec ce nouvel objectif: réduire de 30% les passages à Soral, Chancy, Certoux et Sézegnin. Comment réalisez-vous ce "miracle"?"On y travaille tous les jours et de manière intelligente avec la Suisse et particulièrement Pierre Maudet et l'ensemble de son administration. On a signé une lettre d'intention le 29 janvier dernier qui prolonge l'ensemble des mesures qui ont été prises et parmi celles-ci les feux qui ont été mis le matin pour réduire le trafic aux petites douanes. Depuis 2017, le flux a été réduit de 27%"On craint beaucoup, ici, ce nouvel échangeur de l'A40 à Viry, qui déboucherait directement à Soral. Un véritable aspirateur à voitures. Quasiment une provocation quand on essaie de juguler le flux de voitures…"C'est une manière de voir les choses. Je sais que côté Suisse, il y a eu des mouvements contre cet échangeur. La commune de Viry n'est pas favorable à l'arrivée de cet échangeur. Elle s'est d'ailleurs prononcée dans une délibération contre. L'État en a pris acte.  À ce stade, il n'y a plus de projet d'échangeur tel que. Pour autant, il y a une véritable problématique d'engorgement de notre territoire du Vuache, qui fait partie de la communauté de communes du Genevois. Au-delà de la position de l'échangeur, il va falloir massifier du flux sur les autoroutes et particulièrement en direction de Bardonnex pour justement éviter que les voitures traversent Soral particulièrement"Il y a peu d'alternatives, à la voiture, de votre côté..."La problématique, c'est que nos concitoyens demandent davantage de transports publics. Ça a un coût mais pour autant c'est un service public. On a mis le paquet sur les transports publics. Désormais, depuis l'année dernière, ma commune de Vulbens, qui est loin effectivement, est desservie par le transport public, toutes les 20 minutes en heure de pointe. Donc c'est un investissement qui est très important pour notre communauté de communes. Et puis vous savez que le point d'orgue sera l'arrivée du tram à Saint-Julien. Tram pour lequel, quand on dit que tout est compliqué en France, et bien pour une fois, tout est simple puisque nous sommes prêts. L'ensemble des réseaux ont été dévoyés, les ponts ont été renforcés, etc. Et c'est plutôt du côté suisse que ça coince, si vous me permettez l'expression. Et on attend des nouvelles du tribunal fédéral. Dès que les choses seront rentrées dans l'ordre, on recommencera notre travail. Mais nous, on est à deux doigts de poser les rails. Le tram, ce serait environ 3 000 voitures en moins sur les routes. On espère une arrivée de ce projet à l'horizon 2029-2030".

    6 minutes avec Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative sortante de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 6:49


    Marie Barbey Chappuis brigue un nouveau mandat, comme conseillère administrative de la Ville de Genève. A son actif: les investissements dans le sport et le retour d'activités. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous terminez cette législature à la tête du département de la sécurité La sécurité, avec la police municipale. Vous êtes pour davantage de patrouilles pédestres. On sait que l'on manque davantage de patrouilles la nuit, là que le sentiment d'insécurité est le plus fort. Donc va-t-on avoir davantage de patrouilles de police?"La sécurité c'est un défi quotidien, il faut recommencer tous les matins donc l'objectif effectivement c'est que tous les matins et toutes les nuits, la police municipale travaille aussi la nuit jusqu'à 3h du matin notamment en fin de semaine. Passer 3h c'est la police cantonale qui prend le relais jusqu'au lever du jour, jusqu'à 6h du matin. L'objectif c'est d'avoir des patrouilles pédestres, c'est de montrer l'uniforme, ça c'est l'objectif tous les jours de la police municipale que l'on poursuit et puis là l'objet c'est surtout d'augmenter aussi les effectifs, on travaille fort sur le recrutement parce qu'on sait que tous les métiers uniformés connaissent une crise des vocations. On a mis beaucoup de moyens ces dernières années pour augmenter nos capacités de recrutement: ça commence à payer, là on a une école de formation avec des aspirants qui vont bientôt rejoindre les rangs de la police municipale, donc on aura plus de force sur le terrain et donc on pourra avoir plus de patrouilles pédestres et je m'en réjouis. Je suis favorable aux caméras de surveillance mais c'est pas une recette miracle, je crois que ce qu'il faut c'est justement des caméras mais aussi surtout des patrouilles pédestres, c'est un outil supplémentaire pour renforcer la sécurité de proximité".Vous êtes aussi la Madame Fête à Genève puisque vous êtes en charge de l'animation, alors on a eu le feu ô lac avec les drones, Genève Genève l'été dernier, le feu au lac n'est pas reconduit tout comme Genève Genève, cet été..."Il n'y aura pas de grands événements estivales, cet été, mais on aura deux grands autres événements: l'Euro féminin de football, avec un village du sport et une fan zone sur les quais tout le mois de juillet. Début septembre, on aura Sail GP qui est un immense événement aussi de voile qui a lieu d'habitude à Sydney, New York ou Dubaï. Cette année c'est la première fois qu'ils viendront en bassin fermé à Genève. On aura donc des quais qui seront passablement occupés durant tout l'été avec des très beaux événements. Les  Genevois auront du beau spectacle! L'animation estivale, moi j'y travaille déjà, en tout cas on a pris des contacts pour 2026, mais ce que je dis c'est que la ville ne peut pas le faire tout seul, il faut aussi le canton, il faut Genève Tourisme, donc on a pris des contacts et puis on attend maintenant leur positionnement. Les fêtes de Genève ont disparu aussi parce qu'il y a eu les déficits abyssaux des dernières éditions qui étaient organisées par Genève Tourisme, c'était en 2017-2018, ensuite il y a eu le Covid, et puis là on relance la dynamique: on a fait Feu ô lac, on a fait Genève Genève. Il faut se rendre compte que des événements comme ça c'est 2 à 3 millions, donc il faut aller chercher des partenaires privés, publics, ça se fait pas comme ça un matin en se levant! Ce n'est pas ya qu'à, faut qu'on!  comme le dit une minorité bruyante qui revendique des événements. Ca ne se fait pas comme ça! C'est une grosse responsabilité, et puis c'est un financement solide, je crois qu'il ne faut pas refaire les erreurs du passé, donc là on a fait Feu ô Lac, c'était un immense succès, on a fait Genève Genève avec le spectacle L'Element, c'était aussi 200 000 personnes sur les quais, donc on travaille pour 2026, avec aussi les milieux hôteliers, restaurateurs, Genève Tourisme, et j'espère qu'on pourra aboutir, mais la ville de Genèv

    6 minutes avec Philippe de Rougemont, président de Noé21

    Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 7:03


    Le CERN doit publier ce mois-ci une étude de faisabilité du FCC, le futur collisionneur circulaire du CERN de 91 kms de diamètre entre Genève et la France. L'association écologique Noé21 publie une étude de non faisabilité, basée sur l'avis d'experts suisse. Philippe de Rougemont, le président de Noé21, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Au regard de votre étude de non faisabilité, il est clair qu'il faut renoncer au FCC..."Oui c'est assez clair: on ne peut pas se permettre cet accélérateur. On ne peut pas se le permettre parce qu'il n'y a pas seulement une comptabilité qui est celle du prestige ou qui est celle de, on peut se le permettre en termes d'argent, il y a aussi d'autres comptabilités qui sont celles des émissions de gaz à effet de serre. Il y a quelques années, à la quasi unanimité, le Grand Conseil a voté l'urgence climatique. C'est-à-dire que l'on se rend compte de l'ampleur des dégâts du changement climatique et ceux à venir qui sont prévus et qui sont annoncés par la science. On décide, également, de mettre en œuvre les accords de Paris signés par la Confédération.  Sur ça vient ce projet du FCC qui a été imaginé en 2014, donc avant l'urgence climatique. On a cette sorte de collision entre un giga projet qui émettrait énormément de gaz à effet de serre, qui capterait énormément d'électricité dont on a besoin pour décarboner les chauffages et les voitures et les autres transports routiers, donc c'est une véritable collision, on ne peut pas se permettre cet objet, en tout cas pas pour les prochaines années à venir, on a d'autres priorités".Un  projet qui constitue “une menace pour la transition énergétique, un encombrement aggravé du territoire en déblais de chantier et est l'objet d'une confiscation des droits démocratiques des personnes du territoire impacté". C'est ce que vous listez dans votre étude... " Quand vous donnez la liste comme ça, ça donne le vertige, on n'invente rien. Mais je reste effrayé comme la première fois il y a trois ans que j'ai entendu parler de ce projet. Le CERN est d'une telle transparence que c'est uniquement avec les chiffres fournis par le CERN, par les études du CERN sur ce projet, qu'on a basé notre étude d'une quarantaine de pages. On sait que le CERN fait des efforts, tous les secteurs en font, simplement quand vous voulez faire un effort d'écologie sur un projet qui à la base est d'une telle amplitude, qui consommerait autant qu'une ville de 700 000 habitants, et bien rendre ça plus écologique, c'est vraiment travailler à la marge, c'est vraiment une mission impossible. Il aurait fallu penser dès 2014 à créer un outil pour les chercheurs et les chercheuses en physique de demain qui respectent les limites planétaires, c'est ça qui n'a pas été fait, c'est ça qu'on reproche, et on pense qu'il est encore temps de renoncer! On aimerait que le CERN renonce à ce projet et travaille sur un outil qui respecte les limites planétaires"100 millions ont déjà été investis, quelle collectivité, quel organisme peut s'asseoir sur 100 millions d'investissements ?"Oui, mais faisons une petite comparaison: le budget annuel de la ville de Genève c'est 1,3 milliard, c'est la même chose que le CERN. 100 millions c'est ce que le conseil du CERN a autorisé, le CERN a dépensé pour les études de faisabilité qui aboutissent en 2025 cette année, donc oui ça voudrait dire renoncer à ces 100 millions, mais si on attend encore quelques années ça va être renoncé en termes de milliards, et donc ce qui est juste aujourd'hui ne va pas devenir faute demain, le projet là est encore une fois d'une telle ampleur qu'on ne peut pas juste désinventer qu'il va consommer 4 térawattheures par an, on ne peut pas le désinventer"

    6 minutes avec Skender Salihi, candidat MCG au Conseil administratif de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 5:58


    Armer la police municipale ; fluidifier les déplacements en Ville ou encore remplacer le gore de la plaine de Plainpalais par de la verdure. Voilà les grands axes du programme du candidat administratif MCG à la Ville de Genève, Skender Salihi. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous avez déposé un projet de loi pour armer la police municipale. Avoir une arme ce n'est pas anodin. Il faut donc revoir toute la formation des policiers municipaux?  "C'est clair, il faut revoir la formation et avoir une arme ce n'est pas rien. Aujourd'hui on demande à la police municipale de réaliser certaines missions et je crois qu'il faut aussi lui donner les moyens de pouvoir réaliser ces missions. La différence entre les deux polices, c'est que la cantonale intervient sur les urgences et la municipale est une police de proximité. La police de proximité n'est pas protégée des interventions qui peuvent être dangereuses aussi. Quand on parle de contrats locaux de sécurité c'est soit on modifie certaines missions de la police municipale soit on arrête les contrats locaux de sécurité. Aujourd'hui on demande des fois de faire des contrôles routiers par exemple en bord de frontière à des heures où il peut y avoir certains délits qui se commettent et de mettre des policiers municipaux à contrôler des véhicules ça peut être dangereux s'ils ne sont pas équipés de moyens adéquats".La mobilité. Une priorité pour vous, avec l'objectif de fluidifier les déplacements en Ville. Comment faire, très concrètement?"Quand on parle de mobilité, c'est vrai qu'on pense souvent aux routes. Mais il faut savoir qu'un conseiller administratif ou le municipal n'a pas vraiment de pouvoir sur la modification des routes parce que c'est dépendant du canton et de l'office fédéral des routes, donc c'est fédéral. La seule chose qu'on peut modifier c'est de sécuriser certains passages par exemple les cyclistes se retrouvent sur bande cyclable qui n'existe plus à un certain moment. Il faut de vraies bandes cyclables qui arrivent d'un point A à un point B. Et puis quand on parle de mobilité, on parle aussi des trottoirs, il n'y a pas que les voitures et les cyclistes. Il y a aussi les piétons, il y a aussi les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite".Il y a plus d'un an vous avez remis une pétition de plus de 500 signatures pour remplacer le gore de la plaine de Plainpalais par du gazon. Vous étiez d'ailleurs venu nous en parler, ici même. Si vous êtes élu, vous engagez-vous à remplacer la plaine par de la verdure?"Oui, je m'engage à le faire. Parce qu'on a besoin d'espaces conviviaux en ville de Genève. Et actuellement la plaine de Plainpalais, à mon sens, n'est pas un espace convivial et au sens de toutes ces personnes qui ont signé en tout cas. Rien n'empêche de créer une place pour pouvoir accueillir le cirque et toute autre activité des forains. Et de verdir un peu plus que de laisser du gore partout".

    6 minutes avec Miren Bengoa, directrice de la Chaîne du Bonheur

    Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 6:07


    La Chaîne du Bonheur appelle aux dons pour l'Ukraine. Elle a utilisé la quasi totalité des près de 138 millions de francs de dons reçus depuis 2022, mais elle peine à en récolter de nouveaux. Ce qui pourrait mettre en péril son action sur place. Miren Bengoa, la directrice de la Chaîne du Bonheur, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous tirez la sonnette d'alarme car vous avez presque utilisé la totalité des dons destinés à l'Ukraine. Il y a urgence…"Il y a plus que jamais urgence. L'Ukraine est encore en guerre et nous avons fait en sorte d'appuyer un maximum d'ONG, il y en a plus de 15 qui agissent depuis trois années sur le terrain et ce sont presque 5 millions de personnes qui ont pu être aidées grâce aux dons de la Suisse".Vous revenez tout juste d'Ukraine, quelle est la situation sur place ?"Elle est encore très dramatique, le front est très actif, beaucoup de populations se déplacent à cause des combats et dans les grandes villes. Les conditions de vie se sont dégradées de façon drastique à cause de l'insécurité, également parce que l'économie va mal et que les familles sont disloquées. La mobilisation des hommes, les femmes se retrouvent seules en charge des enfants, des personnes âgées, la situation réellement est dramatique et j'en peux entièrement témoigner".Comment les ONG sur place réussissent à faire leur travail ?Les ONG que nous soutenons œuvrent avec énormément d'acharnement pour d'abord se rapprocher des zones les plus gravement touchées en apportant une aide alimentaire, en réhabilitant aussi vite que possible les lieux d'habitation parce qu'il fait très froid. Quand j'y étais il faisait déjà moins 8 la nuit donc évidemment quand des vitres sont cassées il faut pouvoir vite les réparer, apporter aussi une protection et un appui psychosocial parce que cette terreur constante que vivent les gens dans un pays en guerre affecte toutes les générations et malheureusement pour très longtemps donc les dons seront nécessaires sur le long terme."Vous évoquez une aide psychosociale, quel est justement l'état d'esprit des Ukrainiens après trois ans de guerre ?"Tout d'abord j'aimerais saluer leur courage et leur résilience parce que toutes les personnes avec lesquelles nous avons échangé démontraient non seulement une velléité de rester droit debout, de continuer à vivre quasi normalement malgré cette situation dramatique tout en faisant face effectivement à une incertitude très très forte aujourd'hui sur les perspectives de développement de ce conflit. Les ONG bien sûr sont tributaires de financement qui aujourd'hui ont été largement mis en cause. Nous sommes très préoccupés parce que cela aura des impacts immédiats sur l'aide apportée au quotidien mais également sur le long terme sur la capacité même du secteur humanitaire à faire face à des besoins qui sont en grande croissance. On est dans un paradoxe absolu, il y a de plus en plus de besoins humanitaires sur le terrain et on coupe les financements et on se retrouve dans des situations de devoir réduire les effectifs et couper dans les projets"Avec IA. 

    6 minutes avec Zeynep Bartu, vice-présidente de Genève Volley

    Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 6:28


    Genève Volley lance un appel aux dons et au sponsoring pour renflouer ses caisses. Il lui manque 150'000 francs, d'ici la fin de saison, pour garantir sa pérennité. En cause: la perte de deux sponsors majeurs et la baisse des subventions cantonales. Zeynep Bartu, la vice-présidente de Genève-Volley, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Genève Volley lance un appel aux dons et au sponsoring car Genève Volley va mal…"Ces dernières années nous avons essayé de professionnaliser notre club pour avoir de meilleurs résultats et un peu plus de présence en Ligue Nationale A. Nous avons recruté des entraîneurs professionnels ; nous avons commencé notre professionnalisation avec le structure technique et sportive. Des décisions qui se sont vues au niveau des résultats: nous avons terminé la ligue en 5e position la saison dernière qui nous a permis de jouer le Coupe d'Europe. En junior, on est beaucoup plus présent dans les championnats suisses. L'année dernière on a eu deux titres championnes U14 et U18".Le canton a baissé ses subventions de 20%..."Malheureusement nous avons eu cette mauvaise surprise qui nous a vraiment affectée. La ville et le canton étaient toujours avec nous donc je pense qu'on va pouvoir aussi nous tourner vers eux aussi. On est en train de chercher aussi des nouveaux sponsors mais notre appel n'est pas uniquement un appel aux dons. nous avons aussi besoin des bénévoles, nous sommes un grand club et on essaie de tourner avec des bénévoles donc si vous êtes intéressés à venir nous aider, vous pouvez venir être avec nous, voir nos matchs et nous aider sur le terrain".

    6 minutes avec la navigatrice Justine Mettraux

    Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 11:20


    Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu'est-ce qui vous traverse l'esprit à ce moment là…"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu'il y avait une journée type?*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".Une traversée qui n'a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s'est déchirée. Catastrophe?"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile.  Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute

    6 minutes avec Alfonso Gomez, conseiller administratif sortant de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 7:03


    Alfonso Gomez compte bien rempiler pour un second mandat en Ville de Genève. Parmi les priorités du conseiller administratif sortant: la végétalisation. Alfonso Gomez qui met aussi. en avant, son bilan aux finances. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.La stratégie climat du conseil administratif a pour objectif de dégrapper 10'000 m2  de bitume par an. Vous en êtes à 13'000 depuis 2020. Le compte n'y est pas. On va donc vous voir marteau piqueur à la main, Alfonso Gomez… " Vous savez, ça prend du temps, c'est comme un paquebot, il faut d'abord regarder aussi ce qu'il y a en dessous, il faut trouver des endroits. Donc tout ça prend un certain nombre de temps, nous sommes dans une des villes les plus denses de Suisse. Il y a beaucoup de tuyaux en dessous, vous ne pouvez pas évidemment planter ou dégrapper n'importe où, vous devez à chaque fois analyser, et c'est ce qui a été fait. Il faut évidemment rendre la ville moins minérale à cause des pics de chaleur, et évidemment il faut rendre cette ville plus éponge, plus apte à accueillir l'eau et à qu'elle soit rafraîchie"Votre programme et votre bilan se résume aussi en un mot: VEGETALISATION. Une végétalisation qui a été menée en Ville, mais qui tarde aux Pâquis qui est un des quartiers où il fait le plus chaud, en été, Et tiens, hier,  vous annoncez la plantation de 75 arbres, hier, aux Pâquis. Et ça juste avant les élections, c'est fou quand même les coïncidences… "Le hasard fait bien les choses parfois, c'est un projet qui date d'il y a deux ans, et comme je vous ai dit, il y a deux quartiers qui sont fortement minéralisés, qui sont fortement densifiés, la Jonction et les Pâquis. On a procédé à une analyse pour savoir où l'on pouvait dégrapper. Cette analyse a pris une année et demie, ensuite il a fallu obtenir les autorisations. Il y a des quartiers où c'est plus difficile. A la Jonction par exemple, c'est plus compliqué car il y a beaucoup de tuyaux dans le sous-sol. Moi j'aurais aimé que ça soit avant, mais voilà".Vous parlez beaucoup de thématiques typiquement des Verts mais vous êtes quand même le grand argentier de la Ville. Le dernier budget est déficitaire de près de 71 millions et vous devrez présenter au Conseil d'Etat un plan de retour à l'équilibre, dès le printemps prochain. La dette va donc se creuser. La Ville avait pourtant eu des rentrées fiscales exceptionnelles, les deux dernières années. N'avez vous pas été plus cigales que fourmi et garder davantage d'argent pour les temps les plus durs qui s'annoncent…"Notre dette a diminué de plus de 200 millions sur ces quatre dernières années, dû, entre autres, à ces recettes fiscales extraordinaires. Et elle a diminué de 12,5%. Et puis, ensuite, il y a eu cette baisse fiscale qui a été votée par le peuple. Il y a eu la première baisse fiscale RFFA, qui a supposé également un retour à l'équilibre. Nous avions entamé ce retour budgétaire à l'équilibre, mais ce qui compte, ce sont les comptes, et dans les comptes, nous avons toujours été excédentaires. Donc, pendant quatre ans, nous avons présenté des budgets déficitaires, mais des comptes in fine, qui étaient excédentaires. Ensuite, il y a eu cette baisse fiscale additionnelle qui a été proposée par le Conseil d'État, par la droite du Grand Conseil également, qui suppose, pour l'ensemble des communes, une situation plus compliquée. Et cela nous oblige, à nouveau, à représenter des budgets déficitaires avec un retour à l'équilibre".C'est la faute de la droite, c'est le budget déficitaire ?"Bien sûr que c'est la faute de la droite, parce que nous avions entamé ce retour à l'équilibre Mais RFFA voté a supposé des recettes fiscales en moins. On s'est dit on va prendre jusqu'à 2028, et ensuite, on regardera la situation des communes et du canton. Et puis, avant 2028, il y a une deuxième baisse fiscale qui a été présentée, votée par le peuple. Il y a toute une série, quand

    6 minutes avec Natacha Buffet Desfayes, candidate PLR au conseil administratif de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 6:26


    Le PLR fait 10 propositions pour la Ville de Genève. Sa candidate au conseil administratif, Natacha Buffet Desfayes était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le PLR prend 10 engagements dont la Tolérance zéro face à la mendicité, le deal et le harcèlement de rue. Marie Barbey Chappuis, la conseillère administrative du Centre a donc échoué sur ces sujets… "Non, ce n'est pas ça. On a une loi, par exemple, pour la mendicité qui est très claire, qui a été votée par le Parlement et qui doit être appliquée. Et pour ça, il faut qu'il y ait aussi des moyens d'aller vérifier. On sait qu'il y a beaucoup de demandes de la population d'avoir plus de police municipale, plus de contrôles aussi, dans les rues. Par exemple, dans le quartier des Pâquis où beaucoup de commerçants, beaucoup d'habitants se plaignent d'une mendicité qui n'est pas dans les zones qui ne sont pas dédiées, mais qui sont légales pour ça. Et puis, il faut vraiment continuer à agir là-dessus".Parmi vos propositions, un marché de Rives, couvert. Mais on a déjà les Halles de Rives, qu'est ce que vous voulez faire de plus…. "Quelque chose de beaucoup plus grand et beaucoup plus ouvert, puisqu'on attend avec impatience la piétonnisation de Rives qui nous est promise depuis longtemps. C'est d'avoir vraiment un marché qui soit ouvert aussi sur la cité, sur le quartier, et qui puisse réunir des commerçants qui seraient là permanent. Evidemment, il pourrait y avoir un prolongement avec les Halles de Rive. Il faut voir si on veut les garder telles qu'elles sont aujourd'hui ou bien si on veut les déplacer sous un marché couvert tel qu'on le connaît, par exemple à Lyon. Je pense que les Halles actuelles sont trop petites, effectivement. On a la question du marché qui, deux fois par semaine, se trouve sur le boulevard Helvétique, qui bloque le trafic et qui mérite d'avoir un bel endroit dans lequel il peut être permanent".Vous souhaitez des Jeux olympiques de l'Art. Avant de faire des J.O de l'Art, il faudrait peut-être s'occuper des conditions de vie du personnel de la culture?"Ce n'est pas du tout contradictoire, puisque beaucoup de budgets ont été votés et en ville et au canton pour augmenter et améliorer la condition des artistes. C'est très, très important. J'ai la vision d'une ville dans laquelle la culture rayonne encore plus qu'aujourd'hui. Ce serait avoir plusieurs endroits qui existent déjà, contrairement à ce qu'on voit pour des Jeux Olympiques, dans lesquels on se trouve à construire des nouvelles infrastructures qui, ensuite, posent problème dans la gestion et puis dans le patrimoine. Là, ce serait utiliser des bâtiments qui existent déjà et faire venir des artistes, soit locaux, soit internationaux, puisque c'est quand même l'idée des Jeux Olympiques et les faire pendant deux semaines, comme sur le modèle des Jeux Olympiques du sport".

    6 minutes avec Kevin Schmid, conseiller municipal PLR en Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 6:47


    100 nouvelles places de crèches, par année, 515 pour les sans abris ou encore l'élaboration d'une nouvelle stratégie climat. Voilà les grands thèmes mis en avant par le conseil administratif de la Ville de Genève, lors de son bilan de législature, jeudi. Le conseiller municipal PLR, Kevin Schmid, a réagi à ce bilan, avec Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Réduction de la dette de 12,5% en cinq ans. Note de AA- attribué par la société de notation financière Standard & Poor's, preuve de la bonne gestion des deniers publics. Vous applaudissez des deux mains, Kevin Schmid…"Chaque année quasiment sur ces 5 ans de législature, la Ville de Genève a bénéficié de revenus extraordinaires essentiellement liés aux impacts de RFFA et de l'économie privée, qui a reversé des montants inattendus en fin d'année à Genève. Le Conseil administratif n'a pas mené une gestion rigoureuse, d'ailleurs la plupart des réformes qui ont été menées par la majorité de gauche du conseil administratif sont des réformes coûteuses qu'on les qualifie positivement ou négativement et c'est bel et bien les revenus extraordinaires qui ont permis de rembourser une partie de la dette sans quoi nous n'aurions pas pu le faire. Ajoutons à cela que la majorité de gauche du Conseil administratif a présenté un budget déficitaire avec plus d'une centaine de postes à nouveau. On parlait municipalisation des crèches puisque ça fait partie de ce bilan qui est proposé. On juge cela comme on le souhaite. Aujourd'hui on a un déficit de 1000 places en crèches en ville de Genève avec des parents et des enfants qui se retrouvent sans solution. La municipalisation des crèches coûtera des millions aux contribuables et on n'a toujours pas vu le bout de leur nez, de cette centaine de places supplémentaires par an. C'est-à-dire qu'on n'est pas à la hauteur des défis".Vous reprochez à un conseil administratif de gauche d'avoir mené une politique...de gauche!"La réalité c'est qu'aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens opérationnels de faire en sorte que les gens vivent dans des conditions dignes dans les immeubles qui appartiennent, à la ville de Genève. Il y a une différence énorme entre ce qu'on veut bien nous communiquer dans ce bilan de législature, et ce que la majorité de gauche du conseil administratif a pu faire. Il y a des bonnes politiques de gauche et la politique de gauche qui a été menée ici est une politique de chicanerie et une politique inefficace et coûteuse. Regardez l'ordre dans lequel on nous présente les choses dans ce communiqué de presse. Numéro 1, priorité de ce conseil administratif de gauche, lutte contre les discriminations LGBTQ ou liées à l'origine. C'est évidemment important de lutter contre les discriminations, mais on a une Confédération, on a des cantons et ici nous sommes dans une commune. Nous sommes, et c'est bon de le rappeler, dans une commune qui passe une grande partie de l'année, à faire du déclamatoire sur les grandes questions du monde. Moi je voudrais qu'on s'occupe un petit peu des gens ici qui nous disent qu'ils ont besoin de logements salubres, de pouvoir vivre de leur activité commerciale sans chicanerie, de se déplacer lorsqu'ils n'ont pas le choix que de prendre une voiture pour aller en dehors de Genève, et c'est précisément ceux-là qui pendant 5 ans ont été chicanés. Priorité numéro 2, les fameuses places de crèche et 3 millions, et c'est seulement en 5e position que la sécurité, le sport et l'espace public de la conseillère administrative de centre droit dont je vous parlais, intervient"Avec IA. 

    6 minutes avec Delphine Bachmann, conseillère d'Etat chargée de l'économie et de l'emploi

    Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 6:22


    Il y a urgence pour la Genève internationale. Le Grand Conseil étudie, ce soir (jeudi 13/02), en urgence un projet de loi du Conseil d'Etat pour un plan d'action extraordinaire. 10 millions de francs sur trois mois pour ces ONG, impactées par la suspension des aides américaines. La conseillère d'Etat chargée de l'économie et de l'emploi, Delphine Bachmann, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le Conseil d'Etat présente ce soir, en urgence, au Grand Conseil, un projet de loi pour un plan d'action extraordinaire pour soutenir la Genève internationale. Il y a donc le feu dans la maison Genève internationale..."La situation est dramatique. Il y a vraiment des coupes de financement très imprévisibles qui touchent massivement les organisations internationales, mais nous on s'intéresse plus particulièrement aux tissus des ONG. Elles sont plus de 450 à Genève, dont 250 un peu plus, emploient du personnel à Genève. Les employés de ces ONG payent des cotisations sociales, payent des impôts, ce sont vraiment des emplois genevois. 3500 emplois dans ces ONG. On estime que plusieurs centaines pourraient être directement touchées par les coupes budgétaires imprévisibles qui arrivent. Ces ONG, de par leur statut, ne peuvent pas bénéficier de mesures de chômage partiel auxquelles peuvent accéder des entreprises. L'idée c'est de venir pallier durant une période de 90 jours ce déficit de droits au RHT pour que leurs employés ne soient pas licenciés. On avait et on a déjà des annonces de licenciement collectif à hauteur de plusieurs dizaines de personnes. C'est donc extrêmement préoccupant. On espère qu'on aura le soutien du Parlement. L'objectif est double: préserver des emplois genevois et donner un peu de temps aux ONG pour se retourner, en espérant évidemment que les financements reviennent, mais aussi pour se tourner vers des financements alternatifs privés"Karin Keller-Sutter a expliqué que le rôle de la Suisse n'était pas de combler les lacunes créées ou pouvant être créées par les Etats-Unis. Il n'y a pas d'aide de la Confédération, à attendre..."On partage le fait qu'on ne doit pas se substituer de manière pérenne. On n'en aurait d'ailleurs pas les moyens. Par contre, cette mesure, c'est une mesure concrète, immédiate, d'urgence, parce qu'il y a un plan d'action qui va être construit ces prochains mois, avec un projet, par exemple, de financement d'un fonds public, privé, qui pourrait être récipiendaire. On pourrait tout imaginer, même si le Parlement a coupé 110 millions dans la Genève internationale encore récemment. Je pense que cette mesure concrète et l'ambition de ce plan d'action, c'est aussi de dire que nous, on se met autour de la table. C'est un appel aux autres à prendre également leurs responsabilités à leur niveau. Et nous, on part du principe qu'aujourd'hui, qu'on ne peut pas laisser cette situation se dégrader sans rien faire. Donc oui, un projet de fonds public, privé, qui pourra accompagner cette fois-ci les organisations internationales à se transformer"

    6 minutes avec Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale

    Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 6:29


    Les enfants du futur centre fédéral d'asile du Grand Saconnex ne seront pas scolarisés dans les écoles genevoises mais au sein du centre, selon la RTS. Une mesure qui fait réagir la conseillère nationale, membre de la commission des institutions politiques Delphine Klopfenstein Broggini. Le DIP justifie cette décision par le manque de places dans les écoles environnantes, mais aussi le côté fluctuant de la population du centre:"Je ne peux pas entendre de tel propos. Que les enfants viennent de loin ou viennent d'ici, les enfants ont droit à la scolarisation. Aujourd'hui on sait, le canton de Genève, les cantons qui hébergent ces fameux CFA ces centres fédéraux d'asile, ont une marge de manœuvre, notamment celle-ci: de pouvoir scolariser des enfants en dehors de ces centres. Les enfants ont droit d'aller à l'école, ont devoir d'aller à l'école également. Il n'y a aucune raison de faire une école à plusieurs vitesses, avec d'un côté des requérants d'asile dans des CFA qui seraient contraints de suivre des cours à l'intérieur du centre. Il faut peut-être le rappeler, ces centres sont des espaces semi carcéraux, il y a des horaires pour y entrer, il y a en principe des fils de barbelés autour de ces centres, et puis ce sont des espaces qui sont en partie fermés. Le centre fédéral d'asile de Genève est placé près de l'aéroport. C'est donc un cadre de vie qui n'est pas bon pour des enfants ni pour des adultes, d'ailleurs on s'est suffisamment battus pour que ce centre ne s'installer pas à cet endroit là. Non seulement ces enfants vont vivre dans cet espace-là, ils peuvent vivre jusqu'à 140 jours, c'est ça qui est inscrit dans la loi, mais ils vont avoir l'école en dehors d'une scolarisation et d'une socialisation aussi".Mais alors ça veut dire quoi quand le DIP dit qu'il n'y a pas assez de places ? C'est faux ? Comment on fait ?"On se débrouille, on s'organise, on prend notre responsabilité. Je pense que ça aussi c'est un devoir, c'est un devoir du canton. On s'organise avec les communes et avec les communes avoisinantes, avec des bus qui peuvent amener des enfants un peu plus loin, si le Grand Saconnex ne peut pas héberger tout de suite des enfants. On peut reconnaître la fluctuation, mais on peut aussi reconnaître notre responsabilité, c'est-à-dire de se débrouiller, de trouver des solutions pour que ces enfants puissent aller à l'école. Ca a été aussi un engagement, il y a de nombreuses années, au Grand Conseil: on avait déjà discuté de ce centre avant même qu'il voit le jour, en disant, le canton a une marge de manœuvre, cette marge de manœuvre il va devoir l'utiliser: notamment d'avoir un personnel bien formé, d'assurer la scolarisation en dehors du centre des enfants, c'est le minimum qu'on peut apporter pour des parcours de vie qui sont difficiles".Avec IA

    6 minutes avec Alexandre Chevalier, candidat UDC pour le conseil administratif en Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 6:20


    La sécurité, la nobilité et le sport. Voilà les thèmes que souhaitent porter le candidat UDC, Alexandre Chevalier, au conseil administratif. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Onze priorités pour l'UDC, pour ces élections. Et en tête, la sécurité. Vous proposez de laisser la possibilité aux policiers municipaux, d'être armés, le tout sur une base volontaire. Quelle serait la différence avec les policiers cantonaux? "Les compétences ne sont pas exactement les mêmes parce que la loi les répartit différemment. Mais c'est surtout de laisser la possibilité à des policiers municipaux qui ont envie de le faire, de pouvoir patrouiller de nuit plutôt que de jour et donc avoir une présence policière municipale aussi la nuit. Je pense qu'on doit distinguer les deux corps de jour et de nuit parce que ce n'est pas exactement les mêmes missions. Si je prends par exemple ce qui s'est passé l'autre soir à l'UBS à Florissant. Le principe de dissuader, c'est quand même un grand principe en sécurité. Il n'y a pas uniquement de courir les policiers derrière les voleurs. Il y a aussi le fait de donner les compétences et donner les moyens de dissuader des personnes qui pourraient créer ce type d'infraction. Mais il y a d'autres projets aujourd'hui qui sont aussi en train d'être discuter, à savoir de cantonaliser les policiers municipaux: avoir une seule police avec une seule formation au même titre finalement que la police cantonale".Autre sujet classique de l'UDC, la mobilité. Vous voulez augmenter le nombre de places pour les deux-roues motorisés. Moins de bruit, de pollution pour les riverains, on oublie…"Non mais je crois qu'il y a une question d'équilibre. Aujourd'hui, le plan Genève 2040 présenté par le Conseil administratif de gauche est clairement idéologique. C'est une vision non pas consensuelle mais idéologique d'un programme politique et d'une vision politique. On voit bien qu'il y a un déséquilibre aujourd'hui avec des suppressions de places sans les compenser. Il y a un nombre de plus en plus important de gens qui circulent en deux roues justement à cause des problèmes de circulation en voiture. Et il faut pouvoir garantir aussi que ces deux roues puissent se garer, se parquer lorsqu'ils se déplacent. Comme la question de la compensation aujourd'hui, on a toujours dit qu'on voulait, si on supprimait des places de voitures par exemple en surface, il fallait les compenser en parking notamment souterrain. C'est en tout cas pas dans le libre choix du mode de transport ce qui a été décidé aujourd'hui par la majorité actuelle"Vous jugez les infrastructures sportives, indignes de la ville. Que fait-on?"On fait un grand plan d'investissement pour les centres sportifs, notamment pour ceux qui sont occupés par les amateurs, même s'il y a un plan aujourd'hui en éducation. On paye 250 millions pour la culture, je pense qu'on peut arriver au moins à un quart de ce montant là pour le sport".

    6 minutes avec Simon Brandt, candidat de LJS au conseil administratif Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 6:00


    Simon Brandt fait son retour en politique. Il se présente sous les couleurs de Libertés et Justice sociale, pour les élections municipales. Il est candidat au Conseil administratif. Simon Brandt était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous proposez de mettre en place le référendum de proximité. C'est à dire consulter les habitants quand on change un nom de rue, quand on supprime des places de park, par exemple. En fait, c'est consulter les citoyens sur tout?"Sur tout ce qui les concerne au quotidien et sur tout ce qui a amené la colère d'une partie de la population ces dernières années. On élit aussi des gens pour qu'ils écoutent la population et quand la classe politique n'écoute pas la population, ça crée une cassure entre celle-ci et ceux qui votent et c'est ce qui amène à des crises politiques comme on a en France aujourd'hui. La beauté de notre démocratie en Suisse, c'est que l'on consulte fréquemment la population. Combien de pays au monde votent sur l'achat d'avions de chasse, sur la taille des cornes des vaches dans l'autre excès ? C'est ça qui fait la beauté de notre démocratie"Vous estimez que les crèches ne sont pas les seules solutions, pour régler le problème des gardes d'enfants. Vous proposez un système de bons de garde. Qu'est-ce que c'est?"Le système de bons de garde vise à résoudre un problème actuel, c'est que la demande de places en crèche n'est pas satisfaite. Ça fait 20 ans qu'on dit, dans deux ans, on aura 100% de demandes qui seront prises en compte. Et aujourd'hui, on est à peine à 80%. Christina Kitsos, en Ville de Genève, fait de l'excellent travail, elle fait tout ce qu'elle peut pour augmenter le nombre de places en crèche, je ne lui jette absolument pas la pierre. Mais ce que je propose, c'est de proposer une solution à ceux qui n'ont actuellement pas de place en crèche, faute de place. Certains disent que les crèches ont un service public, pourquoi pas ? Mais qu'est-ce qu'un service public qui refuse une partie des demandes ? Vous connaissez beaucoup de crèches privées qui existent encore à Genève depuis la votation populaire qui a lissé la classe salariale. Aujourd'hui, vous manquez de personnel. Vous avez tous les jours dans le bulletin des places vacantes, des demandes d'aide en crèche qui ne sont pas satisfaites parce qu'il n'y a pas assez de personnes qui viennent sur le marché. Je propose de verser une partie de ce que coûte une place en crèche à la collectivité publique directement aux parents et charge à eux d'utiliser cet argent comme il le semble, diminuer leur taux de travail pour s'occuper même de leurs enfants, engager une maman de jour en collaboration avec d'autres mamans, etc, etc. Une place en crèche, elle coûte 42 000 francs par année. Et sur ces 42 000 francs, vous avez au minimum 75 % de subvention publique. Donc vous pouvez imaginer un bond de garde de 1 500, 2 000 francs par mois, ça coûterait en plus moins cher qu'une place en crèche, comme vous le voyez, tout en laissant la possibilité à des parents qui n'ont pas les moyens aujourd'hui de s'occuper même de leurs enfants".

    6 minutes avec Christina Kitsos, conseillère administrative sortante de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 6:13


    Christina Kitsos présente pour un second mandat à l'Exécutif de la Ville. La conseillère administrative chargée de la cohésion sociale souhaite avancer sur la création de places de crèches et et l'accueil des sans abri. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous vous représentez pour un second mandat, à l'Exécutif, avec Joëlle Bertossa, comme colistière Pas trop lourd d'être la locomotive du ticket? "Le poids lourd, je sais pas parce qu'il n'y a pas vraiment de poids lourd, c'est un travail collectif. En politique on ne peut vraiment rien faire si on n'a pas les collaboratrices et collaborateurs du département qu'on préside, si on n'a pas un Conseil municipal qui porte les projets, qui est force de proposition, c'est difficile de mettre en œuvre des projets. Mais évidemment qu'il y a une responsabilité plus forte du fait que Samy Kanaan maintenant ne se représente pas"Qui dit sortant, dit bilan: à votre actif, la municipalisation des crèches. Et vous annoncez la création de 100 nouvelles places de crèches, par année. C'est colossal…"En fait c'est ce qu'on fait déjà plus ou moins maintenant. On ouvre, en moyenne, 100 places par année et l'on a fait une planification jusqu'à 2030. Ce qui coûte c'est l'inaction.  Si vous pensez faire du business avec la petite enfance, je peux déjà vous dire que ce n'est pas rentable.  C'est un service public, c'est de l'éducation pré-scolaire, et quand on sait ce que ça apporte pour les enfants en termes de socialisation, en termes de dépistage des besoins, des besoins spéciaux, si on peut le faire avant l'arrivée à l'école primaire, c'est très bien, ça facilite les transitions. On a identifié des lieux, on a des partenariats qui ont été construits, donc on a vraiment une planification avec des lieux concrets, c'est pour ça que j'affirme ce chiffre de 100 places"Vous souhaitez également poursuivre le développement de l'hébergement d'urgence."Il faut déjà une nouvelle étude pour pouvoir chiffrer à nouveau le besoin. La première étude en ville de Genève avec l'Université de Genève était pendant le Covid, donc ce serait intéressant de voir la situation maintenant. On est environ à 515 places à l'année, puis en hiver, on ouvre en période de grand froid, 80 places en plus".

    6 minutes avec le Professeur Frédéric Triponez, médecin chef du Département de chirurgie des HUG

    Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 6:30


    Les HUG viennent d'inaugurer 29 nouvelles salles opératoires, pour une prise en charge renouvelée. Le Professeur Frédéric Triponez, médecin chef du Département de chirurgie des Hôpitaux Universitaires de Genève, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.29 nouvelles salles opératoires aux HUG, elles ont été inaugurées hier et on nous promet une prise en charge renouvelée. Qu'est-ce que ça veut dire exactement ?"Précisons quand même que les 29 salles, ce ne sont pas 29 nouvelles salles puisqu'il y en avait déjà 19 dans ce plateau il y a 10 ans. C'est donc une partie de rénovation et une partie de nouvelles salles. Et celles qui sont réellement inaugurées, donc les vraies nouvelles qu'on ouvre la semaine prochaine avec les premiers patients mercredi prochain, ce sont 5 salles opératoires, 3 standards et 2 salles hybrides, soit une salle standard combinée avec un examen scanner, donc permettant de faire des examens de radiologie en même temps que l'opération du patient".Qu'est-ce que cela change, justement, pour les patients?"Vous allez changer d'endroit, donc pour les patients de mercredi prochain, ils n'iront pas exactement au même endroit que ceux d'aujourd'hui par exemple. Ce qui va changer, c'est que les salles sont un peu plus modernes. Pour la plupart des patients, ça ne va pas changer grand-chose, ils ne verront pas la différence parce que finalement dans les 3 salles standards, ce sera le même type de chirurgie qui sera effectuée sauf que les salles seront plus modernes. Pour les patients qui devront bénéficier de nouvelles salles hybrides, alors là effectivement, ça peut changer parce que la prise en charge peut être, selon le type de pathologie, plus performante avec des incisions plus petites puisqu'on peut faire des radiologies en même temps que la chirurgie peut combiner des chirurgies avec des examens radiologiques. Donc on peut faire des parties ouvertes en chirurgie standard si on veut et des parties en chirurgie fermée à bord".Vous l'évoquiez, c'est la fin d'un long processus d'une dizaine d'années parce qu'un hôpital, ça doit se renouveler plus que régulièrement."Oui, c'est vrai que ce grand projet signe la fin avec ces 29 nouvelles salles ou salles rénovées, mais finalement c'est une association de petits projets avec certaines extensions de salles pour l'orthopédie par exemple puisque la demande en chirurgie orthopédique et traumatologique augmente. Nous utilisons des techniques moins invasives qui permettent d'opérer des patients plus fragiles, etc. Donc là il y a des nouvelles salles qui ont été ouvertes lors de ce processus. Il y a aussi une partie qui était pour les salles robotiques. Le robot il est au HUG depuis 20 ans, maintenant il y en a deux. A l'époque ils se baladaient donc on déplaçait le robot d'une salle à l'autre en fonction des besoins mais avec des difficultés techniques, des risques d'abîmer ce robot qui est quand même assez fragile. Maintenant on a créé deux salles qui contiennent le robot et donc ce sont les patients et les chirurgiens qui vont dans ces salles quand il y a besoin d'utiliser le robot. Le personnel s'est aussi spécialisé pour l'utilisationde ces robots"

    6 minutes avec Alexandre Brahier, candidat au Conseil fédéral

    Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 6:13


    C'est la candidature surprise au Conseil fédéral. Alexandre Brahier, le porte-parole de la police genevoise, se lance dans la course à la succession de Viola Amherd. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

    6 minutes avec Omar Azzabi, conseiller municipal Vert

    Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 6:48


    Une motion étudiée en urgence, ce mardi soir, par le Conseil municipal de la Ville de Genève, demande de soutenir la création d'une caisse genevoise de l'alimentation. L'auteur de la motion, Omar Azzabi, conseiller municipal Vert, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.La Ville de Genève étudie, ce soir, en urgence, une motion pour la création d'une caisse genevoise de l'alimentation. Vous êtes l'auteur de cette motion, qu'est-ce que cette caisse exactement? "Cette caisse alimentaire commune reprend le modèle qui a été créé à Montpellier. C'est un budget participatif dans lequel vous pouvez cotiser avec plus ou moins de moyens et ce budget participatif vous permet de ressortir de la caisse avec une monnaie ou une carte fictive pour acheter  de la nourriture locale, saine, à prix abordable dans un réseau de distribution qui est choisi et qui se fournit lui-même auprès de producteurs et productrices locaux et locales. Pour le financement, c'était un engagement des Verts et des Vertes pour notamment cette législature et pour la campagne à venir, rendre la nourriture accessible, la nourriture locale accessible. On a fait adopter un amendement de 40 000 francs au budget 2025. Le département des finances est engagé à rajouter 40 000 francs pour un financement de départ. Vous avez ce comité citoyen qui est constitué de 25 à 30 personnes qui va mettre en place des critères aujourd'hui et qui va nous permettre de lancer cette caisse alimentaire et ce budget participatif dans lequel les habitants et les habitants de la ville de Genève vont venir participer".Avec une idée un peu comme la caisse AVS, c'est-à-dire que ceux qui gagnent plus cotisent un peu plus, ceux qui gagnent moins cotisent moins, et dans l'idée que tout le monde ait accès à cette nourriture là."Absolument, et puis que surtout on puisse avoir un choix parce que je crois que ce qui est ressorti de la votation en juin 23 sur le droit à l'alimentation c'est qu'en fait on n'a plus le droit seulement à l'alimentation, on a le droit à la bonne alimentation. Les gens qui ont le moins de moyens ont aussi le droit de choisir des produits locaux et des produits qui soient sains. Aujourd'hui on a un vrai problème avec les grands distributeurs, c'est 60 à 80% de marge, des marges qui sont scandaleuses évidemment, donc il faut amener un système alternatif à la grande distribution. Il faut aussi un système alternatif à l'aide alimentaire parce qu'il faut le dire aujourd'hui on parle de 14 000 personnes par semaine. Je crois que la fondation Partage parle en 2023 de 4 millions de repas qui ont été distribués."

    6 minutes avec Anastasia-Natalia Ventouri, candidate Ensemble pour l'évolution

    Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 6:23


    Pour Anastasia-Natalia Ventouri, candidate Ensemble pour l'évolution, la Ville de Genève est en crise. Elle se présente à l'Exécutif pour changer les choses. Anastasia-Natalia Ventouri était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous êtes visées ni  plus, ni moins qu'une élection dès le 1er tour:"J'espère être élue dès le premier tour. On sait tous qu'actuellement Genève est en crise. Pour améliorer les choses il faut déjà accepter de regarder la vérité en face. Est-ce que les citoyens sont contents ? Est-ce qu'ils ne sont pas contents ? C'est là la crise, ce n'est pas combien d'argent on a, c'est comment on les dispose et si les citoyens ils sont heureux, c'est ça une ville qui n'est pas en crise. Si on veut une ville meilleure pour nous tous, il faut arrêter de se plaindre et faire quelque chose pour la gérer mieux. Tout le monde actuellement se plaint pour plusieurs choses, se plaint pour la gestion de la ville, se plaint pour les copinages entre élus, mais est-ce que c'est uniquement de se plaindre, c'est ce qui va nous amener en avant ? Non, il faut faire quelque chose.  Ces personnes ont les connaissances, les compétences, il faut juste une personne comme moi, qui est totalement intègre, qui n'est pas politicienne"Il y a quelque chose qui vous irrite particulièrement, c'est l'achat de la ville de ZEP par la Ville à 21,5 millions de francs. Ça, pour vous, c'est symptomatique que la ville, elle est en crise ?"Vous vous rendez compte qu'on est en plein élection, et on parle de l'achat d'une villa, on parle du burkini... On aimerait mettre du gazon à Plainpalais, on aimerait piétonniser la place Neuve. Est-ce que c'est fait ? Non, ce n'est pas fait. Mes promesses à moi, c'est que d'abord, je vais respecter les citoyens. Quand j'en prends un serment, je vais le respecter, je ne vais pas violer constitutionnellement".

    6 minutes avec Geneviève Preti, présidente du Cartel intersyndical

    Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 5:56


    Les syndicats et les partis de Gauche lancent un référendum contre les lois corsets. Geneviève Preti, présidente du Cartel intersyndical, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous lancez un référendum, vous syndicats mais aussi Parti de gauche, qu'elle est de nouveau le problème?"Il y a un large front référendaire contre ces lois qui corsettent, qui veulent corseter les prestations publiques et essouffler tout le monde. Le problème c'est que ce sont des lois qui veulent brider les moyens de la fonction publique en fonction de la démographie. C'est un très mauvais indicateur"La dernière loi dans votre viseur, c'est celle qui prévoit qu'en cas de budget déficitaire, aucun poste permanent supplémentaire ne puisse être créé à l'État. Est-ce que ce n'est pas tout simplement ce qu'on appelle du bon sens ? On a un déficit, on ne peut pas engager davantage, ça semble assez logique."Mais si les besoins sont là, il faut les moyens! Je vous rappelle juste que c'est cette droite qui a fait passer ces lois, il n'y a pas si longtemps a fait baisser les impôts en disant que ça ne posait aucun problème. Nous avons la preuve aujourd'hui que c'est un mensonge, ça pose un problème puisqu'ils veulent réduire les moyens de l'État".Vous avez l'impression quand même que vous partez du principe que le Grand Conseil veut à tout prix s'en prendre à la fonction publique ?"Mais oui, la majorité de droite veut s'en prendre aux prestations publiques. Je vous prends le cas de l'enseignement, ils ont dû corriger leur loi, elle était très mauvaise de ce point de vue-là. Ils l'ont corrigée parce que c'est une évidence qu'on doit corréler le nombre d'enseignants par rapport au nombre d'élèves, donc ils ont modifié leur loi dans ce sens-là mais ils ont complètement oublié de modifier aussi pour l'ensemble du personnel autour de l'enseignement parce que cette loi ne va pas augmenter en proportion des élèves, l'éducation sexuelle à l'école, les infirmières scolaires, les secrétaires, je veux dire les parents et les élèves vont bientôt trouver des secrétariats fermés parce qu'il n'y aura plus les moyens de leur répondre de ce point de vue-là".

    6 minutes avec Alain Kolly, directeur de la Fondation Clair Bois

    Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 6:39


    La Fondation Clair Bois fête ses 50 ans. Son directeur Alain Kolly, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. La Fondation Clair Bois fête ses 50 ans. 50 ans où elle a œuvré à faire évoluer l'image des personnes en situation de handicap dans la société…"Exactement, c'est une fondation qui a pris place sur le canton de Genève avec notamment la création d'un premier foyer à Lancy, d'une école qui a reçu des enfants et puis ensuite évidemment qui s'est adaptée au fil du temps aux différents besoins et aux évolutions des attentes de la société. Aujourd'hui c'est une fondation qui a plus de 600 collaborateurs, on a 347 personnes que l'on accompagne au quotidien et nous sommes très fiers de fêter ses 50 ans cette année pour à la fois montrer notre travail. Mais aussi nos portes pour les familles, pour les proches et essayer de trouver un moyen aussi de réconcilier les attentes des familles avec le travail de la fondation Clair Bois".Il y avait, effectivement, eu des tensions avec les proches, avec le Covid"Oui et c'est bien normal finalement. Les proches, les familles sont évidemment très à l'écoute des besoins des personnes qui nous sont confiées et donc elles veulent naturellement le meilleur pour elles. La fondation, notamment après le Covid, a dû aussi adapter un peu ses moyens, adapter sa manière de faire et donc ça a créé effectivement parfois des malentendus que nous sommes aujourd'hui en train de mettre à plat et d'expliquer finalement cet engagement extraordinaire de nos équipes au quotidien qui essayent de faire le mieux et qui essayent aussi d'adapter finalement les prestations qui sont données à cette évolution des attentes et des besoins".Le scandale du foyer de Mancy a mis en lumière ce type d'établissement:"C'est pour ça qu'on a deux journées portes ouvertes mais c'est aussi pour ça que par exemple nos restaurants sont ouverts au public, que c'est toujours possible de s'intéresser à ce qu'on fait. On a beaucoup de partenariats avec les communes, comme Carouge ou la Ville de Genève, ou Lancy, par exemple sur des écoles intégrées dans les écoles publiques et ce qui veut dire que notre volonté aussi c'est d'ouvrir vraiment ces portes pour voir que le travail qui est fait est un travail professionnel. On peut toujours s'améliorer, c'est sûr, mais donc il faut réussir à faire comprendre que non, la fondation Clair Bois, comme toutes les autres fondations, ne sont pas des endroits fermés, ce sont des endroits ouverts où les personnes reçoivent le meilleur accompagnement possible"Le personnel avait dénoncé les conditions de travail, pendant la pandémie:"Ça s'améliore. Evidemment, c'est toujours souvent une question de moyens mais aussi une question d'organisation et je crois que c'est par le dialogue qu'on arrive à régler ces questions là. C'est pour ça qu'on a toute une série de démarches qui sont en cours et ces 50 ans doivent nous permettre véritablement cette réconciliation si j'ose utiliser ce terme"

    6 minutes avec Fabrice Eggly, directeur de la Fondation pour Genève

    Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 6:36


    La Genève Internationale est inquiète après les annonces de Donald Trump. Les Etats-Unis, principal contributeur de l'OMS, vont quitter l'Organisation Mondiale de la Santé. Fabrice Eggly, directeur de la Fondation pour Genève, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Il y a une semaine, Donald Trump annonçait le retrait des Etats-Unis de l'OMS. Les Nations Unis à Genève ont du mal à payer les factures. Est-ce la fin de la glorieuse Genève Internationale? *C'est évidemment une mauvaise nouvelle, le retrait de l'administration américaine du soutien financier de l'OMS. Cela dit, ce n'est pas une surprise, tout le monde s'y attendait. Et c'est vrai qu'il va falloir maintenant se réinventer. Je pense que Genève et la Genève internationale en général, et les relations internationales en général, sont un carrefour. Un pivot et un moment de bascule dans l'histoire, donc il va falloir se réinventer. Et des organisations comme l'OMS entre autres vont devoir aujourd'hui, trouver d'autres sources de financement, que ce soit dans le secteur privé, comme la Fondation Bill Gates qui finance déjà énormément l'OMS.  Mais aussi dans le secteur public avec d'autres Etats, qui potentiellement pourraient soutenir ces organisations. On peut aussi penser à l'Afrique du Sud, on peut penser à l'Inde, on peut penser à la Chine pour contribuer davantage".Le WEF, lui, semble avoir réussi à s'imposer à l'international:"N'oublions pas que Genève, par rapport à sa taille, a une réputation et un rayonnement bien supérieur à la taille qu'elle représente.  A Genève, de nombreuses décisions qui sont prises comme des normes ou des brevets. N'oublions pas que le web internet a été créé à Genève, au CERN, la science, évidemment le droit humanitaire. Genève reste un centre, reste la capitale mondiale de la gouvernance et de la coopération. Et en fait, tous les jours, ce qui se fait à Genève impacte tous les citoyens de la planète. Donc c'est pour ça que c'est important de mentionner que Genève reste aussi une ville avec plus les organisations techniques que New York. Et bien sûr que peut-être que ça a moins de panache au quotidien qu'un Davos, sauf que lorsqu'on accueille des grands sommets, comme on l'a eu dans le passé, avec des dirigeants prestigieux. Mais Genève travaille au quotidien. C'est un centre, un pôle d'expertise et d'excellence que vous pouvez trouver tous les jours ici"La Genève internationale qui a un impact économique important pour Genève:"Énormément d'emplois. Alors vous avez la Genève internationale dite publique, c'est donc toutes les organisations des Nations Unies, les organisations internationales et les ONG. On est quand même à quasiment 34 000 emplois, ce qu'on oublie. Et si vous incluez également, ce n'est pas le sujet ce matin, mais aussi le secteur privé, on est à plus de 155 000 emplois pour la région franco-valdo-genevoise".

    6 minutes avec William Makosso, candidat mouvement Eco radical au Conseil administratif de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 6:08


    Il n'est pas le plus connu mais compte se faire un nom. William Makosso se présente comme candidat au Conseil administratif de la Ville de Genève, pour le Mouvement Eco radical. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous avez été membre des Verts, notamment candidat pour le conseil municipal de la Ville et au Grand Conseil. Pourquoi les avoir quittés et vous lancer seul dans cette dure bataille?"Fort heureusement c'est un apprentissage. Je ne suis malheureusement pas la seule personne à changer de parti, c'était par conviction personnelle, raison pour laquelle j'ai quitté le Vert pour de nouvelles aventures".Parmi vos propositions, un soutien plein et entier aux restaurateurs: réduction de 10% des taxes sur les terrasses, la prolongation des horaires d'ouverture jusqu'à 1h du matin en semaine et 2h du matin le week-end. Vous allez peut-être avoir le soutien des restaurateurs mais vous mettre à dos les habitants des quartiers… "Ce que nous proposons c'est que Genève vive! Aujourd'hui si on pose la question aux gens, les habitants savent bien que la fête c'est pas à l'extérieur, la fête c'est à l'intérieur, et avoir une terrasse c'est une manière de continuer la convivialité. Pendant l'été les terrasses permettent aux gens de se rencontrer, et puis quand on parle de l'ouverture jusqu'à 1h du matin, il faut voir un peu ce qui se passe au niveau de la gestion des restaurateurs.  J'ai l'habitude d'aller au restaurant et de passer du temps à la terrasse, discuter avec certaines personnes parce que c'est comme ça que la vie se passe, on est toujours avec les autres. Mais si vous proposez de fermer les restaurants à minuit, ça veut dire que le service doit s'arrêter à 22h15 ou à 22h45, et le dernier service est à 22h45, c'est un manque à gagner pour les restaurateurs qui eux ils ont déjà subi avec le Covid, et aujourd'hui ils arrivent pour certains à rembourser, beaucoup de difficultés pour rembourser les crédits Covid"Pour les chômeurs, vous proposez une intégration des plus de 50 ans dans les services publics. Ca fait beaucoup de monde quand même, et pourquoi intégrer plus des seniors que les jeunes…"Il faut voir le cas par cas, s'il y a des places qui sont disponibles dans les services publics. Continuer l'activité professionnelle si on est au chômage, c'est essentiel. On ne peut pas laisser une personne sur le carreau à la maison à réfléchir, regarder la télé ou de faire autre chose. C'est aussi un exemple pour des parents qui ont des enfants à la maison. Il faut trouver des possibilités à l'État, il y a plusieurs postes aussi, il y a des gens qui partent à la retraite, il y a des possibilités d'inclure. A l'époque on appelait ça des mesures cantonaux".Pour les fans de foot, une subvention de 300 millions de francs à l'Académie de Servette, 300 millions!"L'Académie de Servette a besoin de moyens. Le Servette fait un travail colossal pour l'éducation, la pédagogie et l'inclusion sociale pour les jeunes. Ce n'est pas que les jeunes qui sont là pour devenir un jour footballeurs, mais ce sont aussi les futurs directeurs d'entreprises, les futurs collaborateurs. Donc un jeune qui est formé, qui est assisté, qui est accompagné, c'est du pain béni pour la société. Ça permet d'éviter qu'un jeune puisse tomber dans une substance psychotrope, et ça coûtera plus cher à la société que de mettre un investissement sur la jeunesse"

    6 minutes avec Marjorie de Chastonay, candidate des Verts au Conseil administratif de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 6:29


    Les Verts vont tenter de conserver leurs deux sièges au Conseil administratif de la Ville de Genève. Une mission périlleuse que va tenter de remporter, Marjorie de Chastonay, qui remplace Frédérique Perler qui ne s'est pas représentée. Marjorie de Chastonay était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous faites donc un ticket avec le sortant Alfonso Gomez, pour ces élections au Conseil administratif de la Ville. Et votre mission première, c'est de faire oublier Frédérique Perler!"Ma mission principale, c'est faire en sorte qu'Alfonso Gomez et Marjorie de Chastenay soient élues, que nous ayons deux sièges Verts au conseil administratif, une majorité de gauche au conseil administratif et au conseil municipal. Encore plus avec le canton qui est très à droite, donc c'est absolument nécessaire de garder cette majorité de gauche en ville. Je peux citer Frédérique Perler, pour son bilan en termes d'aménagement. Elle a fait un bon travail au niveau de la place des Rois, au niveau de la piétonisation, au niveau de la place de la synagogue. Il y a beaucoup de choses qui sont en cours, qui prennent du temps parce qu'effectivement il y a des recours. Ce n'est pas toujours simple de changer les questions en termes d'aménagement. Mais il y a des beaux projets, il y a la piétonisation de Rives qui va être complètement transformée".Vous souhaitez une mise en place généralisée du 30 km/h, en ville:" Des quartiers comme par exemple entre Nations et Servette ou Nations et Charmilles, il faut le 30 km/h. Il y a beaucoup d'écoles, beaucoup de crèches, beaucoup de familles, beaucoup d'habitants. Si on veut traverser Genève, il faut utiliser l'autoroute de contournement, mais en tout cas pas traverser Genève dans la mesure du possible. Bien évidemment, on prioriserait les personnes en situation de handicap, les personnes qui ne peuvent pas prendre les transports publics, et les commerçants, les entrepreneurs, les indépendants qui ont besoin de leurs véhicules. Mais les autres, s'ils peuvent, évidemment, éviter la ville et rouler le plus lentement possible pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des raisons de santé publique. Parce que quand on roule à 30 km heure, le bruit est diminué par deux. On le sait, il y a des statistiques qui sont sorties, mais surtout une étude, et toutes les communes, en tout cas du canton, soutenaient la mesure du 30 km heure comme mesure de diminution du bruit. Il y a actuellement des blocages au niveau du canton, et la ville est vraiment en faveur du 30 km heure".

    6 minutes avec Valentin Gauthier, coureur au large

    Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 6:12


    Justine Mettraux devrait boucler son Vendée Globe, samedi matin. Une performance XXL pour la navigatrice genevoise qui devrait pulvériser le record féminin et le record suisse sur ce tour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Le coureur au large, Valentin Gauthier, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, pour analyser l'exploit de Justine Mettraux. Justine Mettraux devrait arriver la nuit prochaine, aux Sables d'Olonnes et boucler son Vendée Globe en sur Team Work en 75 jours … Quelle performance!"C'est effectivement une performance gigantesque qui ne m'étonne pas du tout venant de la part de Justine. Je pense la performance est exactement à la hauteur de Justine, discrète et très efficace, au final on n'en a pas tant parlé jusque là et là elle est en train de boucler un tour du monde qui se rapproche de la valeur absolue du record du tour du monde féminin qui est détenu par Ellen MacArthur".Une performance d'autant plus grande que sa voile avant s'est déchirée, en début de Vendée Globe."C'est difficile d'imaginer effectivement parce qu'elle a perdu une de ses voiles d'avant qui est quand même une voile effectivement qui est assez utile sur ce type de bateau. Après elle avait encore d'autres voiles d'avant donc c'était moins grave comme avarie que son concurrent qui a déchiré sa grande voile il y a quelques jours par exemple. Justine est une régatière très très efficace déjà. Elle a un excellent bateau, une excellente préparation, on est sur une édition du Vendée Globe qui a connu des conditions très propices pour les records, on voit que les premiers ont aussi explosé le record de quasiment dix jours donc c'est un peu dans la lignée aussi de cette édition du Vendée Globe. Les concurrents qui sont arrivés avant Justine ont effectivement tous un bateau de dernière génération, ce qui n'est pas son cas. Justine est en passe aussi de devenir la vainqueur des bateaux de sa génération".Quelle fierté, une Genevoise qui fait une telle performance! Au départ, elle a appris à naviguer, sur le lac, ce qui est quand même, très différent, de la mer!"Non c'est pas tout à fait la même chose, effectivement après le lac est quand même un excellent incubateur de talent pour les navigateurs parce que c'est un lac avec des conditions très particulières, beaucoup de montagnes autour qui font que les vents sont très changeants, très complexes et ça forme historiquement ça a formé aussi beaucoup de très bons marins. Il faut aussi souligner la vision de la ville de Genève qui subventionne une structure comme le centre d'entraînement à la régate depuis des dizaines d'années. Rien que cette année on a Justine Mettraux qui va faire la meilleure performance féminine de l'histoire du Vendée Globe qui sort de cette structure. On avait aussi des navigateurs qui étaient sur la coupe de l'América qui sortent aussi du centre d'entraînement à la régate. Laurane Mettraux, la sœur de Justine, court en Sail GP, ce qui se rapproche le plus de la Formule 1 au niveau de la voile. Ce n'est pas non plus par hasard, il y a des subventions publiques qui ont été mises au bon endroit et on ne peut que se féliciter du travail de structure comme ça"

    6 minutes avec Masha Alimi, présidente de la commission des visiteurs officiels du Grand Conseil

    Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 6:43


    Le rapport de la commission des visiteurs officiels est étudié, ce jeudi soir, par le Grand Conseil. La présidente de cette commission, Masha Alimi était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Votre rapport pointe, sans grande surprise, Champ Dollon. Une prison surpeuplée et pourtant des amendes sont converties en peine privatives de liberté…"Oui, mais c'est une loi fédérale. Une amende ne va pas forcément vous amener en prison. Il y a quand même un suivi si l'amende n'est pas payée, c'est la poursuite civile qui est privilégiée et la poursuite pénale n'est privilégiée que s'il y a un cumul d'amendes ou d'actes de défaut de biens qui font qu'à un moment donné, on se dirige vers la procédure pénale et la conversion en peines privatives de liberté de substitution. Nous avons recommandé, néanmoins, que ces personnes ne se retrouvent pas à Champ Dollon. Il faut un lieu plus adéquat pour ce genre de personnes qui n'ont finalement pas commis de délit. Il y a aussi un problème social. Très souvent, cette catégorie de personnes a des problèmes psychologiques dont il conviendrait de se préoccuper avant même de l'interner en prison"La mort de deux personnes dans le Vieil Hôtel de police a beaucoup interrogé:"On a émis l'idée déjà de mettre des caméras dans les violons, avec justement un contrôle visuel plus exacerbé. Le policier devrait avoir une vision régulière toute la nuit, si c'est tel est le cas, pour éviter ce genre de problème, bien que le risque zéro n'existe pas. Il y a, actuellement, des rondes, mais toutes les 20 minutes, demi-heure, suivant les cas. Les policiers sont formés à gérer ce genre d'urgence, mais je pense qu'il y a aussi l'expérience et il y a aussi le médecin. Parce que là, dans le cas d'espèce, le médecin était venu à donner le traitement"

    6 minutes avec Florian Schweri, conseiller municipal PS en Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 6:32


    Un tram sur le pont du Mont-Blanc. C'est l'idée du Parti socialiste qui a déposé deux motions, une au Grand Conseil et une autre au Conseil municipal de la Ville, en ce sens. Le conseiller municipal socialiste, Florian Schweri, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Sur le pont du Mont-Blanc, nous avons des piétons, des vélos, des voitures. Et maintenant vous voulez rajouter un tram. Ca fait beaucoup!"La question aujourd'hui c'est le report modal qu'on veut effectuer. Il y a des quartiers qui souffrent effectivement du trafic de transit, notamment les Pâquis ou les Eaux-Vives qui sont riverains de ce pont. Aujourd'hui si on veut avoir un report modal qui permette de pacifier ces quartiers aussi, on doit avoir une offre de transport public efficace et financièrement abordable pour la population".Le pont il n'est pas extensible, qu'est-ce qui va se passer ?"Je pense qu'aujourd'hui on a 5 voies de voiture sur 6 sur le pont du Mont-Blanc. Il y a une voie de bus mais qui va que dans un sens, qui n'est même pas sur toute la longueur du pont. Je ne vous parle même pas des trottoirs et des pistes cyclables où tout le monde se rentre dedans parce qu'on a un espace où on a péniblement tracé une ligne pour essayer de séparer les vélos et les piétons. Effectivement, aujourd'hui on doit redéfinir la part modale des différents modes de transport sur ce pont pour permettre un report modal. La motion porte effectivement sur la stabilisation du pont lui-même. Il y a de l'érosion dans le fond du fleuve qui aujourd'hui va nécessiter de toute façon des travaux. La question aujourd'hui qu'on doit se poser c'est: est-ce qu'on veut rationaliser ces travaux et faire en même temps ceux qui permettraient de sécuriser le pont pour le tram".Supprimer des voies pour les voitures va vous attirer des critiques;"La question au-delà de ça c'est pas où est-ce qu'on met les voitures, c'est quelle solution est-ce qu'on propose aux personnes qui aujourd'hui faute d'alternatives se trouvent dans les voitures. Si on développe une offre de transport public qui soit efficace, qui soit rapide, qui soit financièrement abordable pour aller dans tous les points du canton, en réalité les personnes qui aujourd'hui se trouvent sur le pont du Mont-Blanc dans leur voiture, demain elles seront dans le tram sur ce même pont du Mont-Blanc, donc la question se résout. Et en fait ça permet même de libérer de l'espace pour les personnes qui n'ont pas le choix d'utiliser un véhicule. Je pense notamment aux personnes à mobilité réduite mais aussi aux artisans, aux entrepreneurs qui doivent transporter du matériel ou des personnes. Et ça permet de nouveau de pacifier les quartiers adjacents qui eux souffrent du trafic de transit notamment induit vers ce pont"Cette proposition de tram sur le pont du Mont-Blanc vient aussi du refus de la passerelle du Mont-Blanc. Comment vous achevez le U-lacustre?"Il n'y a aujourd'hui pas de ligne continue qui fasse le U-lacustre avec les transports publics. On a aujourd'hui besoin de créer cette ligne avec un tram avec également des bus, il faut améliorer la desserte à ce niveau là parce qu'aujourd'hui c'est une incitation finalement à prendre la voiture. Alors effectivement la passerelle elle a été refusée aussi parce que la population ne voulait pas créer une nouvelle infrastructure, elle voulait faire avec l'existant".

    6 minutes avec Tobia Schnebli, candidat d'Ensemble à Gauche et Union Populaire pour le Conseil administratif de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 6:42


    La Gauche radicale avance, unie, pour les élections municipales en Ville de Genève. Avec un seul candidat pour Ensemble à Gauche et Union Populaire: Tobia Schnebli. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous êtes le candidat unique de la Gauche radicale, pour ces élections.  Une union entre Ensemble à Gauche et l'Union populaire que vous avez rejeté lors des élections cantonales. Il y a eu des mots très forts de votre camp, et aujourd'hui, vous partez ensemble? “Rien n'est impossible, mais là c'est vraiment le bon sens qui a prévalu. Chacune de ces quatre composantes qu'il y a aujourd'hui à la gauche de la gauche, savait qu'on n'allait pas réussir ces prochaines élections municipales en Ville de Genève sans un accord électoral, sans se mettre ensemble. C'est une responsabilité que j'ai acceptée volontiers: celle de mener cette liste dans le cadre de la reconstruction. C'est un mariage de raisons, il y a encore des cicatrices de ce passé de division, mais il faut aller au-delà dans l'intérêt de la population face à un canton et même à une Suisse aujourd'hui qui a drôlement viré vers la droite, je pense que la présence de la gauche radicale dans les institutions contribue contrepoids”. “C'est un mariage de raisons”Votre slogan:  «Ensemble créons la ville populaire écologique et sociale». Comment la rendre plus écologique, cette ville de Genève… “Genève est une des villes les plus riches au monde. Vous regardez le PIB par habitant, on est entre le Liechtenstein et le Luxembourg. On vit bien en Suisse, mais le problème c'est que cette richesse est inégalement répartie. Vous avez un taux de chômage à Genève, officiel Genevois de 4,6%. Si vous utilisez celui du Bureau international du travail, on est presque à 10%. Et il y a à Genève, y compris en ville, plus de 40% de la population qui a recours au subside d'assurance maladie”Vous demandez l'accès à des logements abordables. Comment faites-vous?“C'est un gros terrain de confrontation face aux intérêts économiques des milieux immobiliers. Il s'agit de construire sur un acquis fondamental qui est la loi sur la démolition, transformation des maisons, des habitations, la LDTR, onie par la droite et qu'on s'emploie à défendre. On est très préoccupés sur comment va être aménagé le PAV. La quantité de tours et de bureaux de prestige et aussi d'appartements chers et PPE qu'il y aura au sein du quartier Praille / Acacias / Vertnets  a de quoi nous inquiéter. Sans parler du tissu économique: localement, c'est difficile de trouver des ateliers convenables. La ville en elle-même peut très peu faire”

    6 minutes avec Amar Madani, candidat MCG au conseil administratif de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 6:13


    Le MCG présente deux candidats au Conseil administratif de la Ville de Genève. Amar Madani, l'un de ces candidats, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous avez été président du conseil municipal ou votre calme a fait l'unanimité. Un élu MCG calme, vous détonnez!"Justement, c'est la nouveauté qu'un élu MCG calme qui vient avec le dialogue, avec l'humilité et avec le respect. Nous allons travailler pour trouver des majorités, dix ans au conseil municipal, on a déposé des textes, on a essayé de trouver des majorités et donc par voie de conséquence, c'est une continuité logique de ce parcours".La sécurité, une priorité. On connaît les problèmes rencontrés avec le deal dans le quartier des Pâquis et notamment à l'école des Pâquis. Vos propositions à vous?"Aujourd'hui malheureusement le constat est amer, au niveau des écoles, vous avez les écoles des Charmilles, celle des Pâquis, Geisendorf... A proximité et à la sortie des écoles, vous avez un attroupement des communautés qui ont des campements, vous avez le trafic de deals, il est vrai que la commune dispose d'un outil limité en la matière, mais cela étant. La police municipale aujourd'hui, elle est limitée. Notre proposition est que suite au rapport de la Cour des comptes qui a égratigné cette notion de police de proximité, il va falloir revoir complètement le concept de police de proximité. Mauro Poggia a entamé le travail en 2019 déjà. Il y a deux solutions: la première c'est d'aller fusionner en une seule police de proximité et par-delà, il y a une formation qui débouche vers un brevet fédéral, c'est-à-dire qu'on a une police de proximité d'une façon générale. Je vous rappelle que la formation aujourd'hui qui est à Savatan, va être rapatriée ici à Genève. On mettra fin à la police municipale, mais des discussions entre les communes et le canton pour qu'on trouve des synergies pour pouvoir éclaircir l'émission des polices municipales et comme ça, lever toute ambiguïté vis-à-vis des citoyens".Pour l'emploi, il faut une priorité aux résidents de la Ville. Comment la garantir?"Les résidents de Genève souffrent d'une injustice, c'est un malaise au niveau de l'emploi. La ville de Genève n'est pas un employeur exemplaire. Il n'est pas normal que la ville de Genève aille chercher des employés à Paris. Paris, ce n'est pas une zone frontalière. La ville de Genève dispose de 4500 employés, plus les institutions subventionnées, plus les prestataires de services. La ville de Genève a adhéré à la directive de la préférence cantonale, initiée par Mauro Poggia, force est de constater que, durant cette législature, le nombre de frontaliers a augmenté de 6%. Dans certains services, il a atteint plus 20%. Donc, il y a quelque part un malaise, il y a quelque part un problème. Maintenant, il va falloir s'attaquer au problème. On n'a pas la solution miracle, on n'a pas une solution clé en main, je vous l'avoue, mais ensemble, on peut construire quelque chose".

    6 minutes avec Gilles Rufenacht, directeur général de Genève Aéroport

    Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 6:45


    Comme si le Covid n'avait pas existé, pour l'aéroport. Genève Cointrin a retrouvé quasiment son niveau d'avant pandémie: près de 17,8 millions de passagers transportés l'année dernière. Son directeur général, Gilles Rufenacht, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous êtes donc le nouveau directeur général de l'aéroport de Genève. Nouveau, depuis 100 jours. Vous étiez auparavant à la tête des cliniques des Grangettes et de la Colline. Et vous reconnaissez, vous-même, que l'aviation n'est pas votre domaine d'expertise. Il faut donc s'attendre à quelques couacs?"Non il n'y a pas de couac, au contraire, ça a été une transition tout à fait douce, puisque j'ai commencé en août de l'année dernière et on a eu deux mois de transition avec l'ancien directeur général, qui se sont très bien passé. C'était une opportunité pour moi aussi de faire une opération d'immersion au sein de Genève Aéroport, où j'étais au contact avec l'ensemble des équipes, ce qui m'a permis d'appréhender, de comprendre un domaine qui n'était pas le mien à l'origine. J'avance avec humilité  dans ce nouveau domaine"L'aéroport de Genève, c'est un paquebot, qui se porte, de nouveau, bien. 17'796'333 passagers, accueillis, précisément, en 2024. C'est quasiment le chiffre de 2019, soit avant la pandémie. Ca y est l'aéroport a absorbé le COVID…"Oui, on a eu ce phénomène de rattrapage post-Covid et on est aujourd'hui revenu au niveau de passagers. La bonne nouvelle c'est qu'on a réduit les vols, donc ça veut dire qu'on a autant de passagers et moins de mouvements, moins de décollage, d'atterrissage. Cela signifie que ces avions sont davantage pleins ou que ces avions ont une capacité plus importante et ça c'est extrêmement intimement lié en fait à notre politique d'incitation. Les compagnies aériennes ont des incitatifs pour avoir des taux d'occupation de leurs avions plus élevés pour réduire l'impact et avoir moins de vols, moins de mouvements".Un aéroport qui a retrouvé ses avions et le bruit qui va avec. Vous avez décidé d'amender les compagnies, pour les vols, après 22 heures. Avec un système à points et les compagnies paient, une fois passé un certain nombre de points. Il y a quand même pas mal de tolérance…"Il y a plusieurs systèmes, ça c'est un système parmi d'autres. Ce n'est pas pour faire plaisir aux riverains parce qu'il y a eu des effets directs: on a une diminution de 36% en 2023, puisque les compagnies aériennes ont anticipé ce système de quotas, donc une diminution de 36% des mouvements post 22h. Mais c'est vrai qu'il y a une autre politique d'incitation qui m'intéresse aussi beaucoup, c'est l'incitation pour avoir des avions plus propres et moins impactants. Les avions de dernière génération représentent un tiers de notre flotte aujourd'hui.  Ces avions font 40% de bruit en moins par rapport à un avion de l'ancienne génération".Les relations avec les syndicats se sont tendues lors des derniers mois de votre prédécesseur avec la fameuse grève de l'été 2023. Comme les élèves testent leur professeur, le jour de la rentrée, vous avez passé le test des syndicats…"J'ai bénéficié de deux circonstances favorables: un, Genève Aéroports venait de signer un règlement sur la négociation des salaires annuels et le deuxième facteur c'est que les résultats économiques de Genève Aéroports étaient plutôt favorables. Le contexte était plutôt privilégié pour trouver un accord et c'est ce qui a été fait en fin d'année dernière, donc ça c'était la nouvelle positive, c'est que je suis rentré directement dans des phases de négociations et de discussions qui ont été tout à fait positives et constructives. On a une commission du personnel bien sûr qui est tout à fait constructive et qui vise clairement le bien et la défense des collaboratrices et collaborateurs Genève Aéroports. Et on a un syndicat un peu à la française qui se nourrit un peu du conflit, mais ça il va falloir composer, il

    6 minutes avec Arnaud Bürgin, nouveau directeur général adjoint de la FER Genève

    Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 5:47


    La FER Genève a un nouveau directeur général adjoint. Arnaud Bürgin a pris ses fonctions, au 1er janvier. Il vient compenser le départ surprise du directeur général, Philippe Fleury, moins de deux ans après son arrivée. Arnaud Bürgin était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous êtes le nouveau directeur général adjoint de la FER Genève, après le départ abrupt du directeur général, Philippe Fleury. Comment ça va à la FER Genève ?"Je suis arrivé depuis 15 jours. J'ai l'impression que ça se passe bien, au niveau des collaborateurs. Je croise passablement de gens dans les couloirs, tout le monde a le sourire, certaines personnes me disent "bienvenue à la maison", puisque j'ai déjà travaillé 9 ans à la Fédération des entreprises romandes".Justement, vous étiez à la FER Genève dès 2013, vous êtes ce qu'on appelle un homme du sérail, contrairement à Philippe Fleury qui venait du monde plus privé?"Je pense qu'il n'y a pas d'opposition. On est dans une phase transitoire qui risque de durer 12 mois, avec une délégation, c'est une bonne transition, mais c'est une transition qui est nécessaire, 12 mois pour se donner le temps de recruter un nouveau directeur général. Je pense qu'il faut absolument soutenir nos tissus économiques, maintenir son dynamisme et on va avoir passablement de défis dans les prochaines années. Les entreprises genevoises ont une résilience assez extraordinaire, puisqu'on enchaîne un peu les crises depuis 2008: crise des subprimes, ensuite 2014-2015 le franc fort, crise sanitaire en 2020, tension géopolitique à partir de 2022. En 2022 on leur annonce une crise énergétique, on leur dit qu'on n'est pas sûr qu'elles pourront maintenir une activité durant l'hiver et finalement les entreprises sont toujours présentes et on a une augmentation de nouvelles entreprises, donc ça prouve qu'il y a un réel dynamisme à Genève au niveau du tissu économique, mais il faut maintenir ce dynamisme".10 ans de la fin du taux plancher. Cela n'a finalement pas tant impacté nos entreprises…"Ce n'est pas un cataclysme, mais c'est une réelle difficulté, quand d'un jour à l'autre finalement, vous vendez vos biens 20% plus cher sur un marché européen ou un marché mondial, ça a forcément un impact sur votre entreprise, ça veut dire que ces 20% de moins que vous avez finalement, ils vont être coupés sur des investissements ou sur la création de nouveaux emplois, donc c'est un réel impact. Ce n'est pas parce que tout va bien que finalement on doit attendre le jour où tout va mal pour se dire "ah c'était mieux avant", on doit travailler dès aujourd'hui pour maintenir une prévisibilité, une stabilité pour nos entreprises. Nos entreprises, qu'elles continuent de créer des emplois, c'est vraiment ce qui fait finalement ce pacte social qu'on a en Suisse, qu'on a à Genève et qu'il faut absolument maintenir". Avec IA

    6 minutes avec Alessandro Cassini, médecin cantonal genevois

    Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 6:08


    Le nouveau médecin cantonal genevois, Alessandro Cassini, est en place depuis le 1er octobre. Il dressait un bilan de son action après 100 jours, avec Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous êtes médecin cantonal depuis le 1er octobre. Comment se sont passés, ces plus de 100 jours?“Je dirais que j'ai eu le temps de prendre un petit peu les mesures, comprendre aussi comment marchent les choses. J'ai trouvé des équipes très compétentes, extrêmement passionnées. Ce sont des xperts, ils sont autonomes. J'essaye aussi de comprendre comment marche le terrain, les autres acteurs de la santé, qu'ils soient des hôpitaux ou qu'ils soient des associations, il y a un domaine associatif à Genève qui est extrêmement développé, positif, avec lequel on travaille tous les jours”Quelle est la situation de l'épidémie de grippe?“On n'a pas encore atteint le pic, ça continue à circuler de façon très très forte. La grippe entraîne un petit peu de tension, surtout aux HUG. On a essayé de mieux évaluer la situation aussi la semaine dernière, quand les HUG ont dû déprogrammer certaines opérations et créer des lits en plus, nous avons remis en place un système de monitorage de nombre de lits qu'il y a sur le canton pour s'assurer que si la situation ne devienne pas encore plus tendue. On aurait eu des possibilités aussi dans d'autres cliniques et dans d'autres hôpitaux, si besoin. Aux HUG, on en est à plus de 80 hospitalisations par semaine”. Avant le Covid aussi, il y avait toujours ces vagues épidémiques très importantes mais on en parlait un petit peu moins. Le Covid nous a permis un petit peu de refocaliser sur certaines vagues épidémiques, mais aussi peut-être des fois un petit peu trop d'attention sur des situations qui sont assez normales chaque hiver, et c'est pour ça qu'il faut rappeler les bons gestes. Par exemple quand on est malade, se rappeler de mettre le masque, se rappeler aussi de se vacciner, c'est très important, surtout pour les populations pour lesquelles la vaccination est recommandée”.Une pandémie, comme celle du Covid, pourait-elle se reproduire?“Bien sûr, je dirais même que c'est presque certain que ça se reproduise. Ca ne sera pas avec peut-être la même quantité ou le même impact. On est en train de suivre différents types de virus qui ont ce potentiel. On se prépare au niveau international avec les nouvelles règles internationales pour faire face à des épidémies. Au niveau national, un plan pandémie national doit être bientôt publié. Il y a une adaptation genevoise à ce plan pandémie pour être certain qu'on connaisse bien les acteurs du terrain, qu'on se coordonne et qu'on puisse faire face de façon très efficace à la nouvelle épidémie qui arrivera, on ne sait pas encore quand et dans combien d'années”.  

    6 minutes avec Philippe Oberson, candidat “Le peuple d'abord” au Conseil administratif de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 6:14


    Achever le U-lacustre ; soutien au Parc Masset ou encore un service avec un guichet public pour les futurs retraité. Voilà quelques uns des thèmes de campagne défendus par Philippe Oberson, candidat "Le peuple d'abord" au Conseil administratif de la Ville de Genève. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Des habitants de Genève ne vous connaissent peut-être pas. Comment vous définiriez-vous comme candidat?"Je suis un candidat atypique, je n'ai pas de couleur politique, je suis uniquement là pour l'intérêt de la population, en dehors les bisbilles entre parties, ni gauche ni droite, droit devant, pour tous".Vous avez été un ardent opposant à la passerelle du Mont-Blanc, par contre vous vous positionnez pour l'achat du domaine Masset ou villa de Zep, qui va tout de même coûter 21,5 millions de francs…Ce n'est pas un peu contradictoire ?"Non, parce que la passerelle n'apportait strictement rien, c'est une verrue dans la rade, c'est poser une passerelle entre deux points A et B alors qu'il n'y a rien dans le Jardin anglais. Il y aurait toujours le conflit avec les piétons, ça n'apporte rien, alors que la campagne Masset, il n'y a pas que la maison, c'est surtout le parc. 21,5 millions de francs, c'est correct, ce sont les prix du marché. Il ne faut pas oublier que c'est un investissement, ce n'est pas une dépense, contrairement à ce que certaines personnes veulent faire croire. Au pire, si dans 5 ou 10 ans, cette maison est une verrue financière, on peut la vendre pour le prix de l'argent"A propos de la passerelle du Mont-Blanc, vous reconnaissez qu'il faut la création d'une vraie piste cyclable pour terminer le U lacustre. Comment faites vous?"C'est très facile. Il suffit de faire deux passages sous voie, un côté gare, on passe sous la route, en utilisant la même technologie pour construire les piliers de la passerelle.  Le but, c'est de franchir le pont du Mont-Blanc pour rejoindre le pont des Bergues qui est sous-utilisé. Après, de l'autre côté, vous reprenez la route. Et juste avant le Grand Carrefour, devant l'Horloge fleurie, on passe dessous. Et on ressort devant l'autre piste cyclable, quai Gustave Ador".

    6 minutes avec Vincent Schaller, candidat UDC au conseil administratif de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 6:31


    Donner la priorité aux résidents de la Ville pour l'attribution des logements sociaux. C'est une des propositions de l'UDC Genève pour les élections municipales. Vincent Schaller, l'un de ses candidats, était invité de Béatrice Rul, à 7h30.Vous souhaitez une baisse du centime additionnel. C'est réjouissant pour notre porte monnaie, mais le budget de la Ville est déjà déficitaire, la dette se creuse et devrait atteindre 1,786 milliards. La Ville va présenter un plan de retour à l'équilibre, au Canton, avec neuf millions d'économies, par an… Bref, la Ville peut-elle vraiment se permettre de baisser les impôts?"Dans le budget de la ville, vous avez des activités qui sont indispensables. La voirie, les pompiers, bien que ce soit désormais intercommunal, on est d'accord. L'entretien des parcs. Et puis après, vous avez deux autres tiers du budget qui sont consacrés à des activités que l'on exerce mais pour des raisons politiques. Ce sont des choix politiques mais qui ne sont pas des activités obligatoires. Par exemple la culture, c'est un tiers. Je ne dis pas que la culture, ce n'est pas important mais il faut savoir que la culture, vous avez le financement par l'impôt, vous avez le financement par les mécènes et puis par la billetterie. Et à Genève, la part de l'impôt dans le financement de la culture est une part qui est considérable. C'est un record au niveau suisse".Vous souhaitez que les logements sociaux soient attribués en priorité aux personnes résidant déjà dans la commune. Une espèce de préférence communale. Ca sonne bien MCG, tout ça… "Non, ça ne sonne pas MCG. Il s'agit de recréer une solidarité nationale. Vous avez un parc de logements sociaux en ville de Genève que les contribuables ont constitué avec les années et qui devrait fonctionner de notre point de vue comme une assurance. C'est-à-dire que le jour où vous avez un coup dur, ce parc de logements sociaux doit pouvoir être disponible pour la famille résidente de longue date ou suisse qui a un coup dur. Il n'est pas normal que cette famille de la classe moyenne soit contrainte de s'exiler hors de la ville de Genève, même hors du canton, parce qu'aujourd'hui, les logements sociaux de la ville sont attribués en fonction de critères d'urgence. Si on s'en tient à ce critère d'urgence, sans ajouter une forme de priorité pour la population locale, la population locale se fait systématiquement couper la priorité par des personnes qui arrivent dans le canton, qui sont nécessairement dans des situations plus urgentes que les locaux. Il y a assez de logements en ville de Genève. C'est une question d'attribution. Ce que l'on veut c'est appliquer au niveau de la commune, de la ville de Genève, une priorité aux résidents de longue date et citoyens suisses, une règle qui doit s'appliquer d'office!"

    6 minutes avec Zoltán Horváth, membre du comité de l'association des Habitants du Quartier de la Concorde

    Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 6:50


    Le collectif de soutien au Parc Masset passe à l'action. Il organise une journée de mobilisation, samedi, en deux temps. D'abord une déambulation, avec départ du 100 de l'avenue d'Aïre, pour montrer la densification du quartier. Puis un rassemblement, à midi, devant la villa Masset, que la Ville souhaite acheter à Zep pour 21,5 millions de francs, pour la transformer en parc public. Zoltán Horváth, membre du comité de l'association des Habitants du Quartier de la Concorde, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous faites partie du collectif de soutien au parc Masset que souhaite créer la Ville, après le rachat de la Villa de Zep. Un achat contesté par référendum, dont la collecte de signatures est en cours. Et demain, vous organisez une déambulation, puis un rassemblement devant les grilles de la villa. Faire une telle mobilisation alors que le référendum n'a pas abouti, peut sembler surprenant. Vous êtes donc très inquiets…"Oui effectivement parce que notre but c'est de montrer que derrière ce projet il y a une mobilisation de la population, non seulement du quartier, mais aussi de tous. Si ce référendum aboutit, il y a un risque que le propriétaire Zep décide de vendre à quelqu'un d'autre. Il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer, et qu'une fois de plus ce parc nous passera sous le nez comme c'est déjà arrivé en 89 et puis en 2007. Ce référendum c'est un leurre!"Il y a une vertu un peu pédagogique dans cette mobilisation puisque vous faites une déambulation pour montrer la densité du quartier."Oui, nous voulons montrer à quel point ce parc est important et nécessaire pour ce quartier parce qu'il y a beaucoup beaucoup beaucoup de mobilisation, de densification. Il va y avoir deux fois plus d'habitants, en 15 ans le quartier va prendre 3000 habitants en plus. Les parcs que nous avons dans le quartier, sont tout petits et ne sont pas du tout adaptés à la population. Cette immense parcelle privée est en plein milieu d'un quartier très dense c'est une vraie barrière pour toutes les personnes qui veulent se promener, qui veulent aller au bord du Rhône".

    6 minutes avec Michael Savoy, de la FAMCO

    Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 7:06


    Des ateliers sur l'avenir du cycle étaient organisé, mercredi. 2'000 professeurs y ont participé et la magistrate, Anne Hiltpold a été chahutée. Michael Savoy, membre de la FAMCO, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous avez participé, comme 2000 professeurs du Secondaire I, hier à cette grande journée de réflexion sur l'avenir du cycle voulue par Anne Hiltpold. Avec des ateliers organisés dans 7 cycles d'orientation et voulus par Anne Hiltpold. La conseillère d'Etat qui a été huée, lors de sa prise de parole au cycle de l'Aubépine…"Je n'étais pas présent dans la salle dans l'Aula du cycle de l'Aubépine, donc ce sera difficile pour moi de commenter ce qui s'est passé. C'est quand même dommage de retenir cela de cette journée d'échange entre collègues, des moments trop rares de discussion finalement sur nos pratiques enseignantes, sur la réalité du cycle d'orientation, et je pense que c'est plutôt ça qu'il faut retenir de cette journée. C'est aussi l'exaspération finalement d'une conseillère d'Etat qui s'adresse à un public en le traitant d'enfants, pire que des élèves, etc. Elle doit, pourtant,  avoir l'habitude d'un parlement qui est aussi très houleux, on avait vu ça sur les débats par rapport à l'école, récemment ou par rapport à CO22, donc on avait vu des propos aussi assez outranciers. Là, je n'ai pas l'impression que c'est ce qui se soit déroulé dans l'aula du cycle de l'aubépine. Maintenant, encore une fois, je n'étais pas présent dans cette aula, donc ce sera difficile pour moi de m'exprimer là-dessus".Qu'est-il ressorti de cette journée?"On répète depuis des années qu'il faut ces moments d'échange, il faut ces moments de travail entre pairs au sein du corps enseignant. C'est ce qu'on dit quand on parle de l'augmentation du temps d'enseignement, c'est que ça aura un impact sur ce travail, sur ces discussions qui ont été réduites ces dernières années fortement. C'est aussi pour ça qu'on s'est inscrits dans la démarche, c'est aussi pour ça qu'il n'a pas été question très longtemps, voire pas du tout, de boycotter cette journée-là. Au contraire, on nous a donné la parole, on nous a dit que ce qui sortirait de ces ateliers serait utilisé pour la réforme, on croit en ça, on a en tout cas envie de croire la conseillère d'État et puis envie de voir derrière les choses avancer pour le cycle d'orientation. Parce que finalement c'est nous qui sommes au sein de ce cycle d'orientation, c'est nous qui allons profiter ou subir les décisions politiques qui viendront par rapport au cycle d'orientation. On espère qu'on profitera des améliorations plutôt que de subir certaines choses".

    6 minutes avec Joëlle Bertossa, candidate socialiste au Conseil municipal de la Ville de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 6:35


    Le Parti socialiste mise sur un ticket féminin pour le conseil administratif de la Ville de Genève. L'une d'elle, Joëlle Bertossa, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.Vous estimez que grâce à la majorité de Gauche, Genève a poursuivi sa mue vers une société plus juste et résiliente. Est-ce vraiment une Genève plus juste quand la précarité augmente, quand il devient impossible de se loger ou quasiment impossible de faire garder son enfant en bas âge? Alors effectivement les Genevois sont résilients… "Disons que les efforts sont encore très grands. On a réussi heureusement à augmenter le nombre de places de crèche, on en a créé 100 durant la dernière législature. Ce n'est pas suffisant, je crois qu'il en manque à peu près 1000. Donc oui, nous allons continuer à agir de ce côté-là. Et puis c'est vrai que la précarité augmente. D'ailleurs, c'est un souci pour nous quotidiens de comment faire pour aider la population. C'est un beau constat, mais il laisse la majorité de gauche au conseil administratif. Oui, mais il faut savoir pourquoi. C'est aussi des politiques fédérales d'augmentation des primes maladie, d'augmentation des loyers que malheureusement nous ne contrôlons pas. On peut augmenter le nombre de logements que la Ville peut acquérir, avec la Fondation Genevoise pour le Logement Social. On peut aussi pousser les régies privées à faire des logements abordables. On peut transformer les locaux commerciaux vides depuis des années en logements également".Vous souhaitez que Genève soit une ville plus solidaire, inclusive et durable. Concrètement, très concrètement, Joël Berthosa, ça veut dire quoi?"Ma priorité, ce sont les familles! Je suis mère de famille, j'ai deux adolescentes à la maison. On peut, par exemple, faire plus de lieux pour la jeunesse. On peut aider les familles avec des chèques famille qui aident tout un chacun à inscrire ses enfants, que ce soit dans des cours de culture ou de sport. On fait déjà les allocations de rentrée qui aident passablement les familles. On peut continuer à rendre cette ville plus résiliente au niveau de l'aménagement. Il faudrait identifier dans chaque quartier, par exemple, une rue ou un lieu qu'on pourrait redonner aux habitants pour qu'ils se l'approprient. Moi, je suis très attachée à la collaboration qu'on peut avoir avec les habitants et les associations de quartier".Autre proposition, pour la culture et le sport: Viser un subventionnement équitable des différentes entités et institutions. Le budget du Grand Théâtre est de 63 millions de francs, par année. Les associations sportives peuvent donc se frotter les mains. Vous allez leur offrir 63 millions!"Non, alors déjà, il y a le canton, heureusement, qui rentre dans le financement du Grand Théâtre, qui va nous soulager un peu de cette énorme manne financière. En ville, il y a effectivement une disproportion des moyens entre culture et sport. Mais nous avons augmenté les budgets, pour le sport, sous l'impulsion de la magistrate Marie Barbey-Chappuis et on a un peu augmenté les subventions. Il n'y a pas vraiment de demande des associations sportives pour davantage d'argent. Étonnamment, parce que j'étais commissaire au sport, j'étais même présidente de la commission et je l'ai souvent demandé. Ce que les associations sportives demandent surtout, c'est du soutien pour leurs bénévoles. Parce qu'en fait, c'est devenu de plus en plus compliqué au niveau administratif de gérer une association sportive. Donc, ce n'est pas forcément au niveau des sous. Ils ont besoin d'espaces. On a voté 27 millions pour la rénovation des infrastructures sportives. C'est surtout ça dont les associations sportives ont besoin. Après, dans le domaine culturel, là, il y a des disparités. Moi, je me suis toujours engagée à essayer, et on l'a fait d'ailleurs ces dernières années, de remonter un peu ce qui est donné par exemple aux arts visuels, qui sont quand même le parent pauvre de la culture. On en p

    6 minutes avec Boris Calame, candidat des Vert'libéraux au conseil administratif de Genève

    Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 6:26


    Les Vert'libéraux font alliance avec le Centre, à Genève, pour les élections municipales. Boris Calame, leur candidat au Conseil administratif, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous faites ticket commun avec la candidate du Centre, la sortante, Marie Barbey Chappuis pour cette élection. Un choix où “la raison l'emporte sur le dogme, où les besoins de la population l'emportent sur les postures idéologiques”. C'est tellement bien dit, qu'on a presque envie d'y croire…"Je pense que c'est intéressant d'être entier dans les positions que l'on défend. On voit des positions très tranchées selon les majorités, que ce soit au Grand Conseil ou au Conseil municipal en ville de Genève. Le Centre et les Vert' libéraux, ensemble, on aimerait devenir un peu les arbitres de ces tendances tellement marquées qui, à notre sens, ne respectent pas ou n'accompagnent pas la majorité de la population. Une élection, c'est relativement peu de monde qui participe à l'élection. Et là, une chose extraordinaire, c'est qu'on a les étrangers qui peuvent participer, donc à peu près 40% de la population qui peut participer à cette élection. On aimerait bien que les choses soient un peu plus harmonieuses pour le plus grand nombre".10 domaines clés ont été retenus: dont la politique familiale avec cette volonté d'alléger le budget des familles. Vous nous promettez donc une baisse d'impôts?"La baisse d'impôts, on l'a eue. Elle a été votée au niveau cantonal. On va voir comment ça se passe. On va voir aussi comment vit le budget de la ville de Genève. Par contre, en ville de Genève, il y a certainement des économies qu'on pourrait faire. Et quand on aura fait ce bilan des économies à réaliser, et non pas des dépenses inconsidérées, des postes à fusion, etc., voire des subventions pour tout le monde, on pourra faire un bilan et voir où c'est qu'on se situe".La famille, la parentalité est votre priorité personnelle numéro un. Vous souhaitez que tout parent trouve “une solution d'accueil flexible et de qualité”. Cela veut donc dire davantage de places de crèches, en Ville de Genève. Des crèches privées, publiques, quel financement?"On a une initiative cantonale qui est en cours de lancement pour gérer cette problématique entre le canton et les communes. Ce qu'il y a aujourd'hui, c'est qu'on a une inégalité de traitement entre les parents, qui est quelque chose d'effarant. C'est-à-dire que certains parents peuvent, pour leur progéniture, mettre leurs enfants à plein temps, et d'autres ne peuvent même pas avoir un 20%. Et on voit dans la tendance, c'est qu'un parent qui travaille à plein temps, il aura la priorité sur un parent qui ne travaille pas, alors que ce même parent qui ne travaille pas cherche à travailler, mais il ne peut pas à cause de ses enfants. Je pense que l'équité, l'égalité de traitement vers tous les administrés est indispensable dans une municipalité".Vous faites aussi la promotion de l'écologie de l'envie. Comprenons le contraire de l'écologie punitive des Verts?"C'est une volonté d'écologie. Et on ne va pas faire contre la population. On n'y arrivera jamais. On doit faire avec la population. Il faut avoir une majorité pour faire passer un projet. Et si on prend des exemples récents, où peut-être l'accompagnement n'a pas été bon, alors est-ce que le projet était bon ou pas ? Je pense à la passerelle du Mont-Blanc, par exemple. On ne peut pas arriver avec un projet comme ça sans l'avoir préparé en présentation à la population, accompagner ce projet, l'expliciter, qu'il soit bien ou mauvais. Le résultat est dans les urnes, quel qu'il soit".

    6 minutes avec Cindy Reymond, secrétaire générale de l'association Euro féminin 2025 à Genève

    Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 6:29


    L'Euro féminin de football débute dans six mois, en Suisse. Avec cinq matchs organisés au Stade de Genève. La Secrétaire générale de l'association Euro féminin 2025, à Genève, Cindy Reymond, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Dans six mois débute l'Euro de football féminin. Avec un premier match à Genève, le 4 juillet, entre le Danemark et la Suède. Tout est prêt?"Absolument, on est dans les starting blocks mais déjà avant ce début d'année puisqu'on a eu un tirage au sort le 16 décembre dernier qui nous a mis vraiment dans une ambiance complètement différente. Maintenant on passe vraiment dans le concret, on sait quelle équipe on va accueillir à Genève donc on a vraiment maintenant une idée très précise de ce qui va se passer et puis on se prépare activement à accueillir ces équipes internationales à Genève. On se réjouit de les avoir chez nous".L'UEFA souhaite battre le nombre de spectateurs à un Euro féminin."En Suisse, on attend quelques 720 000 personnes donc 31 matchs répartis dans 8 villes hôtes dont Genève. On a vraiment des défis à réaliser, faire mieux que 2022 en Angleterre. C'est aussi une opportunité pour mettre au centre de l'attention le sport, le football pratiqué par les femmes bien entendu mais aussi le sport féminin en général. Il y a quelques 200 000 billets qui ont été vendus, ça c'était des chiffres qui étaient encore sur la fin de l'année 2024, donc on va avoir les prochains chiffres maintenant sur 2025. On va rentrer dans une deuxième phase de vente mais pour l'heure il y a un intérêt très fort du côté de la Suisse pour ces matchs là, les billets aussi à Genève se vendent bien, on a encore du travail à faire et on va promouvoir sur ces prochains mois la manifestation aussi à l'étranger grâce à des partenariats avec Suisse Tourisme".Comment vont s'articuler ces six prochains mois, notamment à Genève pour faire connaître à chacun cet événement ?"L'association qui coordonne cette manifestation à Genève, fondée par le canton et la ville, va mettre en place une campagne de communication à une plus à large échelle sur la deuxième moitié, sur la première partie de ces prochains mois de 2025. Jusqu'à Noël on a vraiment axé notre communication sur la proximité, on a été présents sur toutes les manifestations populaires genevoises, au contact de la population, pour faire de l'information, pour faire de la sensibilisation aussi sur le sport et puis la pratique sportive chez les femmes"

    6 minutes avec Jérôme Berthoud, responsable du bureau de prévention des violences de l'Association Genevoise des Sports

    Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 6:20


    Le Conseil des Etats vient d'adopter, une motion pour que les points de vente aient accès à la base de données répertoriant les hooligans, HOOGAN, et ainsi interdire l'accès au stade aux hooligans. Jérôme Berthoud,  responsable du bureau de prévention des violences de l'Association Genevoise des Sports, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Le Conseil d'État vient  d'adopter une motion pour que les points de vente aient accès à la base de données Hogan qui répertorie les hooligans et ainsi leur interdire l'accès aux stades. Est-ce que c'est une vraie avancée dans la lutte contre la violence dans le sport ?"Evidemment qu'en tant que responsable du Bureau de la Prévention des violences, moi je ne peux que saluer toutes les formes d'efforts qui sont mis en place pour quelque part lutter contre les formes de violences. Je trouve évidemment inacceptable qu'aujourd'hui on doive encore se poser la question: est-ce que c'est vraiment adapté de se rendre à un stade avec un enfant de peur qu'il ne lui arrive quelque chose de manière générale. Ce qu'on remarque depuis 25 ans en terme de politique sécuritaire c'est qu'on va toujours un tout petit peu plus loin à ce niveau-là, dans la sécurisation. Je ne dirais pas que le sport est de plus en plus violent, c'est toujours très très difficile de faire des comparaisons comme ça diachroniques, mais dans tous les cas on remarque qu'on n'a pas réussi à résoudre le problème, ça c'est sûr, et on va toujours un tout petit peu plus loin dans cette logique sécuritaire. Aujourd'hui on ne fait qu'un pas supplémentaire dans une forme de logique qui s'appelle la capacitation sélective. Ça signifie qu'on va identifier en amont des personnes qui à un moment donné dans un passé récent ont commis un acte répréhensible et on va les interdire d'accès  en espérant du coup qu'il n'y ait pas de violence".Les directeurs cantonaux de justice et police souhaitent, eux, la mise en place de billets nominatifs. L'ASF farouchement opposée…"Ça peut être une mesure, par contre ça pose de vrais challenges, de vraies questions de contrôle parce que vous pouvez vendre tous les billets nominatifs du monde, si vous ne contrôlez pas l'accès à un stade, finalement ça ne servira à rien, parce qu'on peut très bien rentrer avec un billet de quelqu'un d'autre. Il faut mettre les mesures et ça c'est très compliqué. Si vous avez 20 000 personnes qui arrivent dans les 20 minutes qui précèdent l'entrée, le début d'un match, à un moment donné, si vous devez contrôler chaque personne, vous allez créer d'autres problématiques, les gens ne vont pas arriver à l'entrée au stade au début du match, ça peut créer aussi d'autres problèmes d'émeute au niveau des entrées, donc il y a une question pragmatique comment concrètement ça va être mis en place, et ça je ne l'ai encore pas véritablement entendu"

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