Podcasts about les am

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Au cœur de l'histoire
La Guerre de Sécession : les "états-désunis" [1/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 14:36


Le 12 avril 1861, une attaque des forces Confédérées contre une installation militaire de l'Union à Fort Sumter déclenche la guerre de Sécession. Cette guerre va durer quatre ans. Quatre ans d'un conflit armé, au bilan humain et matériel dramatique, entre le nord et le sud des Etats-Unis.Jean des Cars vous raconte comment cette opposition pernicieuse a fait son nid dans le terreau fertile de l'esclavage. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière- Diffusion et édition : Clémence Olivier et Clara Ménard Bibliographie : - Chronique de l'Amérique (Editions Chronique, Paris 1989)- André Kaspi, Les Américains (Le Seuil, 2002)- Frédéric Martel, De la culture en Amérique (Gallimard, 2006)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
La Guerre de Sécession : les "états-désunis" [2/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 16:58


Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière- Diffusion et édition : Clémence Olivier et Clara Ménard Bibliographie : - Chronique de l'Amérique (Editions Chronique, Paris 1989)- André Kaspi, Les Américains (Le Seuil, 2002)- Frédéric Martel, De la culture en Amérique (Gallimard, 2006) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Voyage musical dans les Amériques noires 1/5 : Cuba, les dieux en exil

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 12:04


durée : 00:12:04 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - En 1992, le Festival d'Avignon consacrait une programmation spéciale à la célébration du 500e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique. En écho, Caroline Bourgine proposait pour l'émission "Coda" la série "Les Amériques noires". Une évocation en musique qui commençait par Cuba... - réalisation : Rafik Zénine

Les Nuits de France Culture
Voyage musical dans les Amériques noires 2/5 : Barlovento, le Venezuela sous le vent

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 10:46


durée : 00:10:46 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Au Venezuela, dans la région de Barlovento, arrivèrent les premiers esclaves. Depuis 1975, le "Teatro Negro" fait revivre les chants, les danses et les traditions des afrodescendants de ce bout d'Amérique latine, comme l'abordait ce deuxième volet de la série "Les Amériques noires" de 1992. - réalisation : Rafik Zénine

Les Nuits de France Culture
Voyage musical dans les Amériques noires 3/5 : Haïti, l'invocation vaudoue

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 11:02


durée : 00:11:02 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Impossible d'évoquer Haïti, ses traditions, ses croyances et ses rituels, sans parler du vaudou. En 1992, dans le troisième volet de la série "Les Amériques noires", Caroline Bourgine approchait en musique cette mystérieuse pratique. Un culte de possession qui fascine encore autant qu'il effraie... - réalisation : Rafik Zénine

C dans l'air
Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 63:22


C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Est-ce enfin un vrai tournant, près de quatre ans après le début de l'invasion russe en Ukraine ? Le président des États-Unis a affirmé qu'un accord n'a « jamais » été aussi « proche » afin de mettre fin à la guerre, ce lundi 15 décembre. Des propos prononcés depuis le Bureau ovale, à la suite d'un entretien avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et plusieurs dirigeants européens réunis à Berlin. Les États-Unis ont assuré avoir offert à Kiev des garanties de sécurité « très fortes », comparables à la protection permise par l'article 5 de l'Otan, tout en restant acceptables pour Moscou.De leur côté, les dirigeants des principaux pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont fait part d'une proposition de « force multinationale pour l'Ukraine ». Cette unité, formée par des pays « volontaires » et soutenue par les États-Unis, aurait pour objectif d'aider l'Ukraine à maintenir durablement une armée de 800 000 soldats. Un « mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu », dirigé par Washington, est également prévu. Désormais, il appartient « à la Russie de montrer sa volonté d'œuvrer en faveur d'une paix durable », ont avancé les dirigeants européens.Ce mardi, le Kremlin a écarté la proposition de Volodymyr Zelensky d'une trêve de Noël. Dans une interview à la chaîne ABC News, diffusée hier, un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait répété que la Russie n'accepterait « à aucun moment » la présence en Ukraine de forces de l'Otan ou de troupes européennes.Après sa rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin et un appel téléphonique avec Donald Trump hier soir, Volodymyr Zelensky a déclaré aux journalistes ukrainiens qu'il refusait d'abandonner le Donbass. « Les Américains veulent trouver un compromis. Ils proposent une zone économique libre », a-t-il poursuivi. « Je tiens à le souligner une fois de plus : une zone économique libre ne signifie pas un contrôle de la Fédération de Russie. Ce sont des caractéristiques importantes pour moi dans toute discussion concernant le Donbass. Ni de jure ni de facto, nous ne reconnaîtrons le Donbass comme russe », a-t-il déclaré avant de se rendre, cet après-midi, à un sommet du Conseil de l'Europe sur d'éventuelles réparations visant à indemniser l'Ukraine face à l'offensive russe.L'événement, qui se tient à La Haye, réunit de hauts responsables européens afin de mettre en place un organisme international chargé de statuer sur des dizaines de milliards d'euros. L'option d'un « prêt de réparation », gagé sur les avoirs russes immobilisés, provoque toujours des dissensions au sein des Vingt-Sept. Soutenu par de nombreux États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne, ce plan se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, rejointe par trois pays (Bulgarie, Malte, Italie). Les dirigeants de l'UE vont devoir trancher lors d'un sommet qui débute jeudi.Pendant ce temps, la guerre se poursuit sur le front ukrainien, mais aussi bien au-delà. Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené ces derniers jours une attaque contre deux plateformes pétrolières russes en mer Caspienne, à 700 kilomètres de ses frontières. Ces frappes, qui rappellent l'opération « Toile d'araignée », ont contraint le géant Lukoil à suspendre sa production. Kiev a également affirmé, lundi, avoir « fait exploser » un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval dans le port de Novorossiïsk, en Russie, au bord de la mer Noire.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille

C à vous
Incendie à Hong Kong : le bilan monte à au moins 128 morts

C à vous

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 8:36


Au programme : Emmanuel Macron veut interdire le portable au lycéeUne crèche polémique en Belgique Incendie à Hong Kong : le bilan monte à au moins 128 mortsFusillade à Washington: Trump annonce la mort d'une militaireDonald Trump veut bloquer l'immigration issue “du tiers monde”Les Américains appelés à ne pas porter de pyjama dans l'avionLes députés votent la nationalisation d'Arcelor MittalTous les vendredi et samedi vers 19h40 sur France 5, Amandine Bégot vous fait un point sur l'actualité du jour dans son “5 sur 5”.

Choses à Savoir
Pourquoi les tongs s'appellent-elles ainsi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:05


Le mot “tong” vient… d'un bruit. Littéralement. Il s'agit d'une onomatopée : le tong évoque le claquement caractéristique de la sandale contre le talon lorsque l'on marche avec ce type de chaussure. Ce son sec, répété à chaque pas, a donné son nom à l'objet.Mais c'est un peu plus compliqué en r'realité. A l'origine, avant d'arriver chez nous et de correspondre à ce bruit, le mot vient de l'anglais “thong”, qui signifie à l'origine “lanière”, “courroie”, et plus précisément la bande qui passe entre les orteils. Dans l'anglais moderne, “thong sandals” désigne les sandales à entre-doigts. En Australie, on parle même simplement de thongs pour désigner les tongs.Lorsque le mot traverse la Manche au début du XXe siècle, il est adapté phonétiquement par les francophones. La prononciation anglaise “thong” (/θɒŋ/) devient rapidement “tong”, plus simple à prononcer et plus cohérent avec le son produit par la sandale. Cette coïncidence phonétique — le bruit et le mot — favorise l'adoption du terme dans la langue française.L'objet, lui, est bien plus ancien que son nom. Les sandales à entre-doigt existent depuis l'Égypte ancienne, où on en fabriquait déjà en papyrus ou en cuir. On en trouve aussi en Inde, au Japon (les geta), ou encore en Grèce antique. Mais le mot “tong”, tel qu'on l'utilise aujourd'hui, apparaît réellement au moment où ce type de sandale devient populaire en Occident, après la Seconde Guerre mondiale.Le véritable essor vient dans les années 1950 et 1960, avec l'arrivée massive de modèles en caoutchouc importés du Japon. L'entreprise japonaise Shōroku Shōkai — ancêtre de MoonStar — commercialise alors des sandales bon marché, confortables, faciles à produire, qui deviennent vite incontournables sur les plages. Les Américains les appellent “flip-flops”, là encore pour leur bruit. Les Français retiennent plutôt la version anglo-australienne “tong”.Ce mélange entre origine linguistique anglaise (la “lanière”) et ressemblance avec le claquement sonore explique pourquoi ce mot s'est imposé si facilement. Le français adore les onomatopées, et “tong” sonnait à la fois simple, efficace et immédiatement reconnaissable.En résumé :Origine anglaise : thong = lanière entre les orteils.Adaptation française : “tong”, mot qui évoque le bruit de la sandale.Succès mondial : la sandale à entre-doigt devient un symbole estival, et son nom s'impose naturellement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'essentiel de Paul Arcand
Qui dit vrai au Parti libéral, le Pablo Escobar canadien et les peines de prison bonbons

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 22:31


À l'occasion de sa revue de presse jeudi matin, Paul Arcand aborde la crise qui secoue le Parti libéral du Québec (PLQ) à la suite à des rumeurs et des allégations non prouvées concernant la course à la chefferie de Pablo Rodriguez. La question centrale est de savoir si des militants ont été payés pour voter pour M. Rodriguez. Il mentionne que les rumeurs entourant les textos qui ont été dévoilés par le Journal de Montréal, mercredi, circulent depuis le mois d’avril. Ces échanges de textos troublants circulent et sèment ainsi le doute au sein des membres du parti, selon lui. Deux députées, une de la Coalition avenir Québec et l'autre du Parti libéral du Québec, ont été nommées jeudi par le chroniqueur politique Jonathan Trudeau, mais les deux nient toute implication et demandent des excuses et des rétractations. Le président du PLQ, Rafael Primeau-Ferraro, dit de son côté avoir été informé d'«allégations vagues, non prouvées au mois d'avril dernier», prétendant même que des documents auraient été «forgés» ou «falsifiés en totalité ou en partie». Et pendant ce temps, Marwah Rizqy, l'ex-chef parlementaire du PLQ, garde le silence après avoir rencontré Pablo Rodriguez pour lui signifier qu'elle a «foutu à la porte une de ses grandes amies, ma directrice de cabinet, pour faute grave», sans préciser quelle est la faute. Autres sujets traités: Les Américains veulent mettre la main sur le Pablo Escobar canadien; Peine de prison bonbon: la juge invoque le scandale des pensionnats autochtones; L’insécurité alimentaire: s’endetter pour manger. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Choses à Savoir HISTOIRE
Comment l'Amérique a tenté de séduire Moscou en pleine guerre froide ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:36


En 1959, en pleine guerre froide, un événement improbable se déroula à Moscou. Les États-Unis, rivaux idéologiques de l'Union soviétique, y organisèrent une vaste exposition nationale : l'American National Exhibition. Pendant six semaines, trois millions de visiteurs soviétiques purent découvrir, dans le parc Sokolniki, un condensé du rêve américain — gadgets, réfrigérateurs, jeans, voitures rutilantes, et même une maison modèle entièrement équipée.L'objectif n'était pas innocent. Dans un monde coupé en deux blocs, cette exposition constituait une véritable opération de séduction, un exercice de “soft power” avant l'heure. Washington voulait montrer la supériorité de son modèle, fondé sur la prospérité et la liberté individuelle, face au communisme soviétique. Les Américains y exposèrent non seulement leurs innovations technologiques — télévision couleur, ordinateurs, cuisine moderne — mais aussi leur mode de vie. Le message implicite : “Voyez comme on vit bien sous le capitalisme.”Pour de nombreux Soviétiques, c'était un choc. Certains voyaient pour la première fois un Coca-Cola, un lave-vaisselle ou un tourne-disque haute fidélité. Les files d'attente s'étiraient sur des centaines de mètres, non pour acheter, mais pour regarder. Les autorités soviétiques, méfiantes, surveillaient la foule tout en essayant de contenir l'enthousiasme.L'épisode le plus célèbre de cette exposition reste le “Kitchen Debate” — le “débat de la cuisine” — entre le vice-président américain Richard Nixon et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Devant une cuisine américaine reconstituée, les deux hommes s'affrontèrent verbalement sur les mérites comparés du capitalisme et du communisme. Nixon vantait la liberté de choix et la consommation, Khrouchtchev répondait que le système soviétique produisait “de meilleurs réfrigérateurs et de meilleures fusées”. Ce dialogue improvisé, capté par les caméras, fit le tour du monde et symbolisa la rivalité idéologique des deux blocs — avec, en toile de fond, un simple évier chromé et un four électrique.L'exposition de Moscou fut un succès diplomatique pour les États-Unis. Elle montrait qu'au-delà des armes et de la propagande, la guerre froide se jouait aussi dans les cuisines, les supermarchés et les foyers. En confrontant les Soviétiques à la culture de consommation occidentale, elle sema les graines d'une curiosité qui, des années plus tard, contribuerait à fissurer le rideau de fer.Une leçon d'histoire : parfois, un réfrigérateur peut en dire plus qu'un discours politique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: un coup de semonce pour Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:35


« Quelle soirée triomphale pour les démocrates ! » s'exclame le Washington Post. « Ils ont raflé la mise mardi dans plusieurs scrutins importants, et ils ont également remporté un grand nombre de sièges législatifs, tout en gagnant d'autres élections moins médiatisées à travers le pays ». Conséquence, pointe le journal, « Donald Trump et le Parti républicain doivent comprendre ce qui s'est passé, car le message que les électeurs leur ont transmis n'est certainement pas bon. (…) La cote de popularité du président est en baisse ; il y a le shutdown, la paralysie budgétaire ; les résultats économiques décevants, il y a aussi les opérations de contrôle de l'immigration. (…) Tout cela a poussé les électeurs indécis vers les Démocrates. Il serait donc temps que Trump s'intéresse davantage aux questions intérieures ». Certes, poursuit le Washington Post, « la position de leader mondial des États-Unis implique qu'un président effectue des visites officielles à l'étranger, mais depuis des mois, Trump consacre l'essentiel de son temps à tenter de promouvoir la paix dans d'autres pays. Son ambition manifeste d'obtenir le prix Nobel de la paix pourrait bien lui avoir porté préjudice ». Désillusion… Le Parti républicain et Trump ont récolté ce qu'ils ont semé, renchérit le New York Times : « l'année dernière, les Américains ont voté pour une baisse du coût de la vie. Au lieu de cela, ils ont eu droit à des soldats dans les rues, à des agents masqués raflant les immigrés, à des droits de douane arbitraires, à de nouveaux conflits à l'étranger, à des aspirations dictatoriales, à un chaos permanent et à un président plus préoccupé par la démolition de la Maison-Blanche pour y construire sa salle de bal extravagante que par le bien-être de la population. (…) C'est dans ce contexte, pointe encore le New York Times, que les électeurs se sont rendus aux urnes avant-hier et ont voté par millions contre le président en faveur de candidats démocrates, modérés et progressistes. (…) Si cette victoire représente une opportunité pour les démocrates de regagner du terrain – et c'en est une –, elle constitue également un avertissement pour un Parti républicain qui a fondé toute son identité sur l'homme de Mar-a-Lago ». Stratégies… Le Parti républicain doit donc réagir, estime pour sa part le Wall Street Journal. « Il doit comprendre qu'insulter les démocrates en les traitant de "communistes" et de "socialistes" ne convainc même pas les électeurs les plus fervents du mouvement Trump. Il doit expliquer pourquoi les politiques des démocrates entraîneront une hausse des coûts ou des pertes d'emplois, et proposer un programme constructif et tourné vers l'avenir. Les Américains veulent savoir que les Républicains œuvrent pour rendre la vie plus abordable, les communautés plus sûres et l'économie plus forte ». Quant au Parti démocrate, une fois passée l'euphorie de la victoire, il va falloir qu'il fasse son introspection s'il veut prétendre pouvoir bousculer le parti républicain aux élections de mi-mandat l'année prochaine. Car, relève Le Monde à Paris, « un an après la défaite de Kamala Harris (…), le camp vaincu reste englué dans une sorte d'année zéro, dans une dépression profonde dont on ne voit pas trop l'issue pour l'instant ». Un parti écartelé entre « une aile gauche », représentée par le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, et une « aile droite », avec Abigail Spanberger, la gouverneure de Virginie. L'anti-Trump… Reste qu'avec Mamdani, « un personnage est né », affirme Le Temps à Genève. « Un an après l'élection hors du commun de Donald Trump pour un deuxième mandat, un homme incarnant l'exact opposé de sa politique surgit et prend la ville du promoteur immobilier sous ses yeux, démontrant que la démocratie, attaquée par les procédés du républicain, est bien en vie. Zohran Mamdani a rassemblé les déçus et les inquiets. Il a donné envie, s'exclame le quotidien suisse. Il a même fait rêver, ce dont les New Yorkais avaient à l'évidence particulièrement besoin. Et le rêve, en politique, est porteur. Il devrait même être à la base de tout projet de société, quel qu'il soit ».

Histoire Vivante - La 1ere
Le procès de Nuremberg et ses héritages : Le procès de Tokyo (3/5)

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 29:55


À Tokyo, de 1946 à 1948, se tient le pendant asiatique de Nuremberg. Ce tribunal juge les crimes de guerre japonais mais épargne stratégiquement l'empereur Hirohito. L'épisode révèle les coulisses de ce procès méconnu, organisé dans un pays dévasté par les bombes atomiques et confronté à son passé colonial, où justice et reconstruction s'entremêlent sous occupation américaine. Avec Guillaume Mouralis, historien, auteur de Le moment Nuremberg. Le procès international, les lawyers et la question raciale paru aux Presses de Sciences Po et Michael Lucken, historien spécialiste du Japon contemporain, auteur de Les Occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale paru aux éditions La Découverte.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 2 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 48:30


Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des Farc. Ces toutes dernières années, la violence s'est d'ailleurs amplifiée car les groupes rebelles dissidents sont apparus. En parallèle, une reconversion des guérilleros existe. Il y a par exemple cette initiative : troquer des kalachnikov pour des machines à coudre.  Hommes ou femmes, ils se lancent dans la mode aux côtés de victimes du conflit et de citoyens volontaires. Avec comme quotidien également la peur, les menaces et le manque de financements. En seconde partie d'émission, nous partons pour la région de New York à un an de la Coupe du monde de football. Les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup, pas encore passionnément visiblement pour le ballon rond ? Nous le verrons avec Thomas de Saint-Leger.  La mode pour la paix en Colombie La violence s'est amplifiée, ces dernières années, en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. Le 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été 2025 dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population.  Et pourtant, dès la fin du XIXè siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir.  Un Grand reportage de Thomas de Saint-Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.

Reportage Afrique
Nigeria: le retour de l'exposition «Afrobeat Rebellion Fela Kuti» à Lagos

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 2:14


Afrobeat Rebellion, c'est le titre de l'exposition consacrée à Fela Anikulapo Kuti. Ouverte jusqu'à fin décembre 2025 à Lagos au Nigeria, cette exposition, avec une offre enrichie, est la suite de celle qui a eu lieu à la Philharmonie de Paris en octobre 2022, au musée de la Musique à Paris. Afrobeat Rebellion qui a lieu en plein cœur de la capitale nigériane, présente une multitude de documents d'archives, allant de photographies et d'effets personnels à des enregistrements audio originaux. Avec plus de 350 objets rares, des installations immersives et un riche programme de spectacles, de conférences et de films, ce projet historique retrace l'héritage et le parcours de Fela, de musicien à icône politique. Chapeau feutre sombre et tenue en lin dégradé bleu indigo, Ade Bantu affiche un sourire solaire. Son oncle Tola Odukoya est l'auteur d'une des attractions d'Afrobeat Rebellion : une série de photos en noir et blanc de Fela prises dans les années 60. Des clichés découverts par Ade, il y a 10 ans, chez Tola, son oncle, et par hasard... « On y voit Fela tenant la trompette, son tout premier instrument. Mon oncle a également des photos de Felo posant à côté de sa voiture personnelle. On y voit les difficultés d'un musicien en devenir dans son petit véhicule, où il doit ranger ses instruments et sans compter ses musiciens en passager. Ce sont les débuts d'une carrière emblématique », explique-t-il. Un peu plus loin, Kola Onosoya se tient loin des regards. Il est pourtant le dernier percussionniste de Fela. Toujours membre du groupe Egypt 80, Kola reste marqué par la pensée et l'engagement du roi de l'Afrobeat. Pour Kola, une exposition internationale consacrée à son leader spirituel est une douce revanche. « De son vivant, beaucoup de gens ne croyaient pas en Fela. Mais après sa mort, beaucoup de parents qui n'avaient jamais autorisé leurs enfants à aller voir Fela en concert viennent maintenant aux expositions consacrées à Fela... Et comprennent enfin ce que Fela voulait dire », estime-t-il. Amplifier la voix et la musique non conformistes de Fela, c'est l'objectif d'Abba Makama. Curateurs des films et vidéos projetés dans cette exposition, Abba estime que l'influence de Fela est universelle. Comme celle de l'écrivain Ernest Hemingway ou encore du dramaturge William Shakespeare. « Les Américains vénèrent Hemingway. Les Britanniques vouent un culte à Shakespeare. Nous devons porter Fela Kuti au même niveau, voire plus haut. Parce qu'Hemingway et Shakespeare ont créé des œuvres d'art intemporelles. Fela a créé une musique unique, l'Afrobeat. Mais il était aussi politique. Il était révolutionnaire Le Nigeria célèbre les politiciens comme des rock stars. Les jeunes n'ont pas suffisamment de figures emblématiques vers lesquelles se tourner », regrette-t-il. Et Abba Makama espère ainsi qu'un maximum d'enfants et d'adolescents de Lagos découvriront Fela grâce aux installations immersives d'Afrobeat Rebellion.   À lire aussiLe Jazz de Joe : «Fela Kuti, Rébellion Afrobeat»

C dans l'air
Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 64:39


C dans l'air du 1er novembre 2025 : Guerre commerciale : Trump a-t-il gagné ?Fin du bras de fer ? Six ans après leur dernière entrevue, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés jeudi, en Corée du Sud. Un sommet censé apaiser la brutale guerre commerciale qui les oppose, et qui ébranle toute l'économie mondiale. A l'issue des discussions, Donald Trump a qualifié la rencontre de "grand succès" et s'est, comme à son habitude, présenté en vainqueur de cette épreuve de force face au géant chinois. Mais la situation est loin d'être aussi évidente alors qu'aucun document n'a été signé.Pékin pourrait accepter de retarder l'application de ses restrictions à l'exportation de terres rares, ces minerais indispensables aux industries automobile, des smartphones, ou encore de l'armement, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole. Le géant asiatique envisageait également de reprendre ses achats de soja aux États-Unis, un sujet sensible politiquement à l'heure où les agriculteurs américains souffrent. Mais en contrepartie le président américain a annoncé la baisse immédiate des droits de douane appliqués aux produits chinois. Ces derniers passent de 20% à 10%. La situation revient donc à peu près à celle qui précédait le début de la guerre commerciale lancée par Washington. Pékin a souffert mais n'a pas plié face à Donald Trump, dont la promesse de s'imposer commercialement par la force reste pour l'heure lettre morte.Mais aux Etats-Unis les promesses du candidat républicain ont-elles été suivies d'effets ? Le retour de Donald Trump aux affaires devait être synonyme du renouveau de la prospérité américaine. S'il y a bien eu un rebond spectaculaire de la croissance au deuxième trimestre, la Fed, la banque centrale américaine, dépeint une réalité bien plus morose. Loin des effets d'annonce, l'économie ralentit et les hausses de prix se poursuivent et s'accentuent. Les augmentations salariales peinent à suivre le rythme de l'inflation, qui entame le pouvoir d'achat des Américains. C'est pourtant sur ce sujet, notamment, que le candidat Trump avait su séduire les électeurs.Sur les questions environnementales, le locataire de la Maison-Blanche peut en revanche bel et bien se targuer d'avoir remporté une bataille. À quelques jours de l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, le milliardaire philanthrope Bill Gates, également cofondateur de Microsoft, a affirmé que le réchauffement de la planète n'allait « pas conduire à la disparition de l'humanité », et dénoncé la « vision catastrophiste » des experts sur le sujet. Il n'en fallait pas plus au président américain pour crier victoire, lui qui prétend depuis longtemps, contre toute évidence scientifique, que le réchauffement climatique est un « canular ».Qui de Donald Trump ou de Xi Jinping a vraiment gagné son bras de fer ?Les Américains vivent-ils mieux depuis le retour de Donald Trump aux affaires ?Donald Trump a-t-il définitivement remporté son combat contre la lutte environnementale ?LES EXPERTS :- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « Le Nouvel Obs »- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- AMY GREENE - Politologue - Experte associée à l'Institut Montaigne- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- NICOLAS CHAPUIS - Correspondant du Monde à New York

Choses à Savoir
Pourquoi peut-on utiliser des fractions de billets de banque aux Etats-Unis ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 2:02


À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique des Matières Premières
Les diamants européens exemptés de taxes sur le marché américain

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 1:42


Les diamants polis et taillés dans l'Union européenne sont désormais exemptés de droits de douane. L'accord trouvé est rétroactif au 1er septembre. Cette victoire a été obtenue après plusieurs semaines de mobilisation des acteurs européens de la filière, basés en Belgique. C'est une victoire obtenue de haute lutte à en croire la présidente du Centre Mondial du Diamant d'Anvers (AWDC). Derrière cet accord, explique Karen Rentmeesters, il y a des heures d'appels et de réunions, des négociations pratiquement 24h sur 24, et 7 jours sur 7 durant des semaines pour faire admettre à l'administration américaine que les diamants n'ont pas leur place dans une liste de droits de douane, puisqu'ils ne font concurrence à aucune industrie locale américaine. Les États-Unis, un marché incontournable Si les industriels européens du diamant se sont autant battus, c'est parce que les États-Unis représentent un marché majeur, un partenaire « crucial » pour Karen Rentmeesters. Les Américains sont, de fait, les premiers acheteurs au monde de pierres précieuses. Chaque année, l'Union européenne, et donc la Belgique essentiellement, exporte vers les États-Unis pour 2,1 milliards de dollars de diamants : la moitié est liée au négoce de pierres taillées en Inde qui transitent par la Belgique, l'autre moitié à la vente de pierres polies et taillées à Anvers. C'est cette partie-là, qui pèse un milliard de dollars, qui n'est aujourd'hui plus soumise à une taxe de 15 %.  Une opportunité pour tailler plus en Belgique ? Avec cet accord, Anvers devient le seul centre commercial important de taille de diamant qui peut exporter des pierres libres de droit aux États-Unis. Tous les autres pays concernés par cette industrie sont taxés, certains très lourdement, comme l'Inde, qui taille plus de 80 % des diamants commercialisés dans le monde, mais qui est aujourd'hui soumis à des droits de 50 %. D'autres acteurs comme le Botswana, la Namibie, l'Afrique du Sud ou encore le Vietnam sont aussi pénalisés à des degrés différents. En attendant que ces pays trouvent des accords bilatéraux avec l'administration Trump, les professionnels belges du secteur se félicitent de voir leur « leur compétitivité en tant que centre commercial et de polissage se renforcer ». Ils espèrent attirer plus de pierres à tailler, même s'ils restent limités par leurs capacités : Anvers compte 350 tailleurs de diamants, contre 500 000 en Inde. À lire aussiLe secteur du diamant s'unit pour redorer l'image des pierres naturelles

La Story Nostalgie
Une nuit à New York (Episode 3)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:39


Octobre 1987, Sting publie ce qui est déjà son troisième album solo en deux ans et une fois de plus, il s'agit d'un disque radicalement différent. Si le fait d'avoir l'année précédente perdu sa mère mais aussi participé à la tournée d'Amnesty International a assombri sa vision du monde, c'est surtout son séjour à New York qui est à l'origine de cette nouvelle métamorphose qui le place désormais très loin de ce qu'il faisait avec The Police. Un séjour que l'artiste a voulu en mode terre brûlée. Il loue un appartement simplement meublé, juste un lit et un piano, avec le téléphone débranché, il ne veut aucune distraction qui puisse nuire à une inspiration nouvelle. Pas de femmes, ni enfants, ni maîtresse, dit-il en plaisantant. OK, j'irai parfois en boîte, pour me bourrer la gueule, c'est lui qui le dit, hein. Mais la cause est entendue, l'objectif clair : une vie monacale, exclusivement consacrée à la composition et l'écriture. Sting veut ouvrir de nouveaux horizons pour sa musique. C'est vrai, en 1985, lorsqu'il a sorti son premier album solo, un énorme succès, il a trop entendu, trop lu, que c'était la suite logique de Synchronicity, le dernier album de Police.Alors, pourquoi New York ? Sans doute a-t-il été justement inspiré par ce qu'a déclaré Robert de Niro : « Je vais à Paris, je vais à Londres, je vais à Rome, et je dis toujours : « il n'y a pas d'autre endroit comme New York ». C'est la ville la plus excitante au monde aujourd'hui. C'est comme ça. C'est tout. ». Et donc chaque matin, Sting se lève, prépare lui-même sa bouffe, se rend à la salle de sport, ah oui, les années 80, c'est le grand boom du culturisme avec Schwarzie et Stallone. Il prend même des cours de piano, car ne plus composer à la guitare va l'aider à tout changer. Et dès midi, il bosse jusqu'à pas d'heure. Et puis quand au milieu de la nuit, il sent la solitude le gagner, et bien il sort. New York, la nuit. Et sa faune. Ainsi quand un gars l'arrête et lui demande Quelle est la beauté de la lune ?, au lieu de passer son chemin, Sting s'arrête et lui répond avec une citation de Shakespeare : My mistress' eyes are nothing like the sun, le regard de ma maîtresse est un rayon de soleil. Et il repart avec ce qui va devenir la chanson Sister Moon, et en même temps, le titre du nouvel album.Étonnant que, Sting trouve l'inspiration d'une chanson grâce à un type bourré dans la rue, comme les Clash, sept ans plus tôt, pour une chanson de leur célèbre album Sandinista. C'est vrai qu'à Manhattan, il y a toujours quelqu'un pour vous adresser la parole dans la rue. Les Américains doivent tenir ça des Britanniques, c'est logique que les gens se parlent, mais enfin, à Londres, on dort plus la nuit qu'on ne vit, aime dire Sting. Et puis, au fil de ses promenades nocturnes, il rencontre aussi une grande figure de la contre-culture britannique, l'écrivain Quentin Crisp, qui est venu chercher dans cette ville un regard plus bienveillant, à tout le moins tolérant, vis-à-vis de son homosexualité. Mais voilà, l'accent et l'attitude font que même à New York, un Anglais reste un étranger, voire, un extraterrestre.

Paroles d'histoire
399. Le Japon occupé, avec Michael Lucken

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 50:13


L'invité : Michael Lucken, professeur à l'INALCOLe livre : Les occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale, Paris, La découverte, 2025.La discussion :· L'occupation du Japon, objet historique (1:00)· Une occupation qui ne se limite pas à MacArthur (7:35)· Les différences avec l'occupation de l'Allemagne (10:30)· Pourquoi pas de résistance japonaise ? (15:30)· Avant l'occupation, un totalitarisme japonais ? (23:30)· Le paternalisme des États-Unis (31:20)· Le pragmatisme de l'occupation (35:00)· De l'occupation au rejet de l'occupant dans les années 1960 (43:00) Le conseil de lecture : Arnold G. Fisch, Military Government in the Ryukyu Islands, 1945-1950, Center of Military History, U.S. Army, 1988 Les émissions mentionnées :· Onoda· Le Japon grec· OkinawaUn podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, Donald Trump en guerre contre le vote par correspondance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 30:00


Donald Trump répète qu'il faut modifier les modalités de vote. Il veut surtout interdire le vote par correspondance. Il l'a déclaré récemment, on ne peut pas avoir une vraie démocratie avec le vote par correspondance. Une méthode corrompue pour le président américain, qui va même jusqu'à citer Vladimir Poutine pour appuyer son propos. Bannir ce système, c'est la lubie du président américain, persuadé de s'être fait voler l'élection de 2020 remportée par Joe Biden. Le principe du vote par correspondance est simple, comme nous l'explique Vincent Souriau, notre correspondant permanent à Washington. Les Américains reçoivent les tracts, les professions de foi et les bulletins à domicile. Au lieu de se rendre dans l'isoloir le jour J, ils cochent la case de leur candidat, mettent le bulletin dans une enveloppe scellée et signée et l'expédient par la poste avant le scrutin. Un système qui irrite le président américain et qui alimente des théories du complot dans le pays. Pour notre invité Olivier Richomme, professeur à l'université Lyon 2 et chercheur au laboratoire Triangle, il n'y a pourtant aucune raison d'avoir des soupçons sur le fonctionnement du vote par correspondance. Une frappe américaine tue 11 « narcoterroristes » en mer Mardi soir, le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social que l'armée du pays avait bombardé une embarcation qui transportait des « stupéfiants illégaux à destination des États-Unis », tuant sur le coup onze narcotrafiquants. D'après la Maison Blanche, l'embarcation était partie du Venezuela. Et les images aériennes de la frappe sont partout dans la presse du continent sud-américain. Côté vénézuélien, le quotidien Diario 2001 revient sur les propos du gouvernement de Caracas, qui dénonce une vidéo générée par l'intelligence artificielle. Le média péruvien El Comercio titre ce mercredi : « Les États-Unis détruisent une embarcation de "narcoterroristes" qui quittaient le Venezuela » en mettant narcoterroristes entre guillemets, comme de nombreux autres titres de presse. Et en Colombie, le quotidien El Espectador pose une question suite à ces frappes : « Peut-on parler d'un crime en mer ? » Le média colombien nuance la portée et la signification de cette attaque et rappelle que ce genre d'opérations américaines de lutte contre le trafic de drogue est courant dans la région, et qu'il ne date pas de l'ère Trump. Cependant, il ajoute que ces frappes ont eu lieu dans les eaux internationales, des eaux où aucun navire ne peut être attaqué.  À lire aussiÉtats-Unis : Trump annonce avoir tué onze trafiquants de drogue dans une frappe au large du Venezuela Deuxième journée du procès de Jair Bolsonaro Avant la plaidoirie de la défense de Jair Bolsonaro qui se tient ce mercredi, le quotidien O Globo rappelle les arguments de ses avocats : « Bolsonaro nie les faits qui lui sont reprochés et a répété que le procès est motivé politiquement. » O Globo relève que le procureur a utilisé les mots de Jair Bolsonaro lui-même dans l'accusation contre l'ancien président. Notamment une déclaration de 2021, dans laquelle il avait prévenu que l'armée serait prête à agir en cas de résultats contestables lors des élections. Le quotidien de Brasilia, le ​​​​​​​Correio Braziliense, revient sur la portée historique du procès. « Il est impossible d'oublier que l'impunité a un lourd tribut sur la démocratie. » Le journal rappelle qu'après la dictature militaire, le pays a promulgué une loi d'amnistie, qui a empêché toute enquête et poursuite pour les crimes commis pendant des décennies. Enfin, le quotidien ​​​​​​​Folha de São Paulo souligne une singularité de la première journée d'audience. Le juge en charge du procès, Alexandre de Moraes, a ouvert l'audience avec une déclaration surprenante. Au lieu de commencer en lisant le rapport descriptif de la procédure en cours, il a fait une déclaration que le journal qualifie de politique : « La pacification du pays ne pourra pas se faire impunément. » La décision des juges doit être rendue le 12 septembre.  ReportageL'ex-président Jair Bolsonaro jugé pour tentative de coup d'État, un procès historique pour le Brésil Au Honduras, l'affaire du meurtre d'un militant pour l'environnement devant la cour d'assises Le meurtre du militant et conseiller municipal Juan Lopez sera jugé en assises. Il a été tué violemment en septembre 2024, alors qu'il militait pour la mise à l'arrêt d'une mine de fer à ciel ouvert située dans une réserve forestière. Comme le rappelle le quotidien ​​​​​​​El Heraldo, le procès des trois accusés avait été repoussé plusieurs fois. Le média ​​​​​​​La Prensa indique qu'après une décision de la justice hondurienne, ils seront désormais jugés pour meurtre et association de malfaiteurs, au détriment de la victime et des droits fondamentaux de la société. La date du procès n'a pas encore été communiquée. L'organisation de défense des droits humains ​​​​​​​Global Witness rappelle qu'au Honduras la situation des défenseurs de l'environnement est encore très préoccupante.  Journal de la 1ère En Martinique, depuis trois nuits, casseurs et forces de l'ordre s'affrontent à Fort-de-France.

Chronique des Matières Premières
Le café brésilien pris dans la tourmente des taxes douanières américaines

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 1:54


Les droits de douane mis en place par Washington ont un impact direct sur le commerce des matières premières et c'est en particulier vrai pour le café. Le Brésil, premier exportateur mondial de grains, a vu depuis le 6 août ses exportations vers les États-Unis taxées à 50 %. Les Américains achetaient jusque-là un tiers de leur café non torréfié chez le géant d'Amérique latine, les conséquences sont donc importantes, et ce, pour les deux pays. Sans surprise, avec ce niveau de taxe, les torréfacteurs américains réduisent ou annulent leurs commandes depuis début août, et puisent dans leur stock tant qu'ils peuvent le faire. C'est ce que confient plusieurs d'entre eux, comme le rapporte l'agence Bloomberg. Il faudra cependant attendre un ou deux mois pour que cela se traduise dans les statistiques douanières.  Certains espèrent tout de même une baisse des droits de douane et demandent à leur fournisseur brésilien d'attendre pour expédier la marchandise. Ces délais de livraison rallongés ont des conséquences financières importantes pour les exportateurs de café. Quelle alternative au café brésilien ? Ces taxes sont prohibitives et insurmontables pour la plupart des acheteurs américains qui cherchent déjà à remplacer l'origine brésilienne. « Dans un contexte de demande morose, ils ne peuvent pas répercuter la hausse au consommateur et sont donc obligés de changer de fournisseur », explique un négociant.  L'alternative pour les États-Unis est d'acheter plus dans les pays producteurs qui sont moins taxés, en Amérique centrale et en Amérique latine. L'autre possibilité, c'est aussi de se fournir plus au Vietnam, qui commercialise un café de qualité inférieure, mais moitié moins cher que l'arabica (150 cents contre 300 cents la livre), et qui reste donc intéressant, même taxé à 20 %. Tous les industriels n'ont cependant pas la capacité de modifier leurs recettes pour intégrer du robusta à la place de l'arabica brésilien. À lire aussiComment le Brésil compte résister aux surtaxes douanières de 50% imposées par Trump Huit millions de sacs à trouver Le défi pour les acheteurs américains ne sera pas d'acheter quelques lots, mais d'arriver à compenser, avec le minimum de surcoût, les volumes qui étaient jusque-là achetés chaque année, au Brésil, c'est-à-dire environ 8 millions de sacs de 60 kg. Le Brésil, va inévitablement de son côté chercher d'autres débouchées. Le café brésilien devrait être redirigé vers l'Europe, et la Chine, un marché en pleine croissance. Pékin a d'ailleurs récemment autorisé près de 200 nouvelles entreprises brésiliennes à exporter du café vers son marché intérieur.  Des prix qui reflètent un marché tendu Les cours mondiaux sont repartis à la hausse début août. Mais les droits de douane ne sont pas les seuls responsables, même s'ils sont pointés du doigt par Cecafé, le conseil des exportateurs de café du Brésil. L'équilibre entre l'offre et la demande est précaire, et la production ne suffit pas à reconstituer les stocks qui sont bas après trois années de déficit. Les prix brésiliens restent d'ailleurs élevés, même si le pays perd son gros client américain, preuve d'un marché tendu. Pour rassurer les opérateurs, il faudra attendre les pluies de l'automne, qui détermineront la qualité de la floraison et le niveau de la prochaine récolte brésilienne de 2026. À lire aussiAprès l'annonce de taxes douanières américaines, la Chine s'apprête à acheter plus de café brésilien

Autant en emporte l'histoire
1945. La bombe sur Hiroshima a-t-elle mis fin à la guerre ? 5/5 : 15 août 1945, le Japon capitule

Autant en emporte l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 10:34


durée : 00:10:34 - 1945. La bombe sur Hiroshima a-t-elle mis fin à la guerre ? 5/5 : 15 août 1945, le Japon capitule - par : Stéphanie Duncan - Le 9 août 1945, les Américains font exploser sur Nagasaki une seconde bombe atomique. Le même jour, Staline déclare la guerre au Japon et l'Armée rouge envahit la Mandchourie. Pris en tenailles entre les bombes américaines et l'assaut soviétique, le Japon se voit acculé à déposer les armes. Le 15 août 1945, l'empereur, Hiro-Hito, accomplit quelque chose qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent : il s'adresse directement à ses sujets au cours d'un discours radiodiffusé où il reconnaît la capitulation du Japon. Un discours long et alambiqué et rédigé dans une langue que tous les Japonais ne comprennent pas. Et c'est la première fois que les Japonais entendent la voix de leur empereur. La reddition officielle du Japon sera signée le 2 septembre 1945, marquant ainsi la fin de la Seconde Guerre mondiale. A lire : Olivier Wieviorka Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale Perrin 2023 Michael Lucken Les Occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale La Découverte 2025 Le roman graphique d'Alcante, Bollée et Rodier La bombe Glénat 2020 A voir : Le documentaire Hiroshima, la course vers l'apocalypse de David Korn-Brzoza et Olivier Wieviorka disponible en replay sur France TV jusqu'au 08/02/2026. - invités : Olivier WIEVIORKA - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Jeff RadioPirate Live
LES AMÉRICAINS SONT CHANCEUX, ILS ONT UN OSTIE DE BON PRÉSIDENT!

Jeff RadioPirate Live

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 7:18


« Les Américains sont chanceux. Ils ont un ostie de bon Président. La raison pourquoi les Québécois haïssent Trump, c'est parce que c'est un "doer"! » Avec @Jefffillion et @gerrypizza via #RadioPirate. #polqc Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Bientôt chez vous
Pratique, championnats... Connaissez-vous le "roofball" ?

Bientôt chez vous

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 2:35


durée : 00:02:35 - Bientôt chez vous - Les Américains sont connus pour pratiquer des sports "exotiques" comme un tournoi de ricochets ou le "cornhole" qui consiste à jeter un petit sac de maïs dans une planche trouée. Retour sur les origines du "roofball". Un indice : "roof" veut dire "toit". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

investir.ch
Mon nom est Flation. Stagflation. Et je suis de retour – 6 août 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 13:06


Hier il y avait un avant l'ouverture et après la clôture. Le sentiment optimiste du matin a clairement été douché. Entre les perspectives de baisses des taux à venir qui motivaient les investisseurs en Europe et aux USA en début de séance. Les Américains ont encore une fois profité que les Européens rentrent à la … Continued

Qui a inventé ?
Qui a inventé le satellite ?

Qui a inventé ?

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 5:04


Quand la nuit tombe en été, on peut profiter de la fraîcheur et observer le ciel. Lève la tête et ouvre grand tes oreilles ! Julien répond aux questions de sa fille Lisa et t'explique ce qu'est un satellite naturel ou fabriqué par les humains, dans un nouvel épisode du podcast “Qui a inventé ?”La Lune, un satellite naturel de la TerreLa Lune est un satellite naturel de la Terre. Elle tourne autour de notre planète depuis 4 milliards et demi d'années. Il y a très longtemps, une petite planète a percuté la Terre. Le choc, terrible, a arraché une partie de notre planète. Ces blocs de roches se sont regroupés pour former une grosse boule qui s'est mise à tourner autour de la Terre. Voilà comment est née la Lune ! Évidemment, ça a pris beaucoup beaucoup de temps !Spoutnik, le premier satellite envoyé dans l'espace par les humains1957. À cette époque, deux pays très puissants s'opposent : les États-Unis et l'Union Soviétique (aujourd'hui on dit “la Russie”). Les Américains et les Soviétiques se sont lancés à la conquête de l'espace : chacun veut être le premier à envoyer un satellite autour de la Terre.Serguei Korolev est un ingénieur génial. Il est responsable du programme spatial de l'Union Soviétique. Le 4 octobre 1957, une fusée soviétique s'élève dans le ciel, avec à son bord une sphère métallique de 58 cm de diamètre, environ deux fois plus grosse qu'un ballon de basket. Arrivé à une certaine altitude, Spoutnik se décroche et poursuit sa trajectoire autour de la Terre. Le satellite Spoutnik est resté 92 jours dans l'espace avant de retomber sur Terre. C'est un événement très important, car pour la première fois, l'humain a réussi à envoyer un objet dans l'espace. Aujourd'hui, il y a des milliers de satellites qui tournent au-dessus de nos têtes à des distances et sur des orbites différentes… Les plus bas volent à 250 km du sol, les plus hauts à plus de 40 000 km !À quoi ça sert un satellite ?Les satellites nous permettent de prendre des mesures, faire des observations scientifiques et mieux comprendre ce qui se passe sur Terre. Par exemple pour prévoir la météo. Ils sont aussi utiles pour les GPS, qui permettent de connaître notre position en temps réel. Les militaires, eux, s'en servent pour espionner ce qui se passe dans d'autres pays. Aujourd'hui on est même capable de fabriquer des satellites-télescopes qui peuvent observer la voie lactée, notre galaxie !

Aujourd'hui l'économie
Le Japon pris en étau entre les États-Unis et la Chine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 3:14


Face aux mesures commerciales de Donald Trump, le Japon est en sursis. L'archipel était visé par 24% de droits de douane. Le pays négocie avec l'administration américaine et est pris en étau entre les États-Unis et l'ennemie jurée du président Trump, la Chine. Décryptage. Si la quatrième économie mondiale se retrouve dans une situation délicate, c'est parce qu'elle entretient des liens économiques très étroits, pour ne pas dire essentiels, avec d'un côté les États-Unis, de l'autre, la Chine. Pour ne citer que cette donnée, les investissements directs étrangers du Japon sur le sol américain sont de 600 milliards de dollars. Et les chaines d'approvisionnement japonaises dépendent de la Chine. C'est simple, ce sont tout simplement les deux premiers partenaires commerciaux du Japon. C'est un problème pour Tokyo car les autorités chinoises se sont agacées cette semaine des pays qui négociaient avec les États-Unis. C'est le cas du Japon. Et parce qu'à l'inverse, l'administration américaine ne semble pas vouloir entendre parler de la Chine et discute unilatéralement avec les pays qu'elle entend viser par ses mesures. Mais concernant le Japon, ce qu'il faut comprendre, c'est que son économie est ultra dépendante des deux pays. Pour être clair, les entreprises japonaises ont besoin de la Chine et de ses biens pour fabriquer des produits qu'elles vendront ensuite aux États-Unis. Un exemple, le secteur automobile. Il illustre parfaitement la dualité de ce modèle japonais. Des concessions, mais pas trop La marge de manœuvre des autorités nippones est très étroite. Le Premier ministre ne cache pas la vulnérabilité de l'archipel. Il a expliqué ces derniers jours que « si le Japon concédait tout, il serait impossible d'en garantir l'intérêt national ». Les Américains demandent surtout aux Japonais d'importer bien plus, avec un objectif, rééquilibrer la balance commerciale. Il s'agit là d'importer notamment plus de voitures et de produits agricoles.  Le riz est une option. On en parle souvent, le Japon traverse une crise du riz. Ces derniers mois, le prix de ce bien de consommation a été multiplié par deux. La production japonaise ne suffit pas à la demande intérieure. Et c'est important, les États-Unis produisent du riz. L'idée est donc de répondre à cette demande par des importations de riz américain.  Équilibre instable L'enjeu pour le gouvernement japonais, c'est de trouver une solution de court terme. Car sur le temps long, cela pourrait affecter les producteurs japonais eux-mêmes, notamment quand la récolte sera de nouveau au rendez-vous. Et puis le Japon a noué d'autres alliances commerciales. Le pays a diversifié ses dépendances commerciales, notamment avec les pays d'Asie du Sud-est ou la Corée du Sud en y investissant beaucoup. Le Premier ministre japonais ira d'ailleurs au Vietnam et aux Philippines la semaine prochaine, avec toujours l'ombre de la Chine qui, il faut le dire, est au cœur de l'économie asiatique, très intégrée dans la chaine régionale de production. Le Japon marche donc sur un fil, avec pour équilibre à trouver le maintien de sa croissance et la protection de ses industries clé ! 

Aujourd'hui l'économie
Les États-Unis piégés par leur dépendance aux médicaments indiens?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 3:22


Le vice-président américain JD Vance achève une visite en Inde où il y a rencontré le Premier ministre Narendra Modi, pendant laquelle les deux ont négocié au sujet des mesures tarifaires envisagées par Donald Trump. À l'ordre du jour notamment, les médicaments, car l'Inde est un géant de l'industrie pharmaceutique. C'est un euphémisme d'affirmer que les États-Unis sont extrêmement dépendants des médicaments produits en Inde : près d'un générique sur deux consommés y est fabriqué. On parle ici de traitements contre l'hypertension, les troubles de la santé mentale ou encore le diabète. Car il faut le rappeler, si l'Inde est le premier fournisseur de médicaments au monde, c'est aussi le premier fournisseur des États-Unis. L'an passé, ce sont près de 13 milliards de dollars de médicaments indiens qui ont été exportés sur le sol américain.Pourtant, avant la pause de Donald Trump et donc les négociations en cours, l'Inde était visée par les droits de douane américains, puisqu'il était question d'une surtaxe de 26%. Cela veut donc dire que tout produit fabriqué en Inde arrivant aux États-Unis pourrait être taxé à cette hauteur, y compris donc les médicaments.À lire aussiEn visite en Inde, J.D. Vance affiche son optimisme commercial et sa proximité idéologique avec Narendra ModiÉconomiquement avantageux, sanitairement dangereux Mais il ne s'agit pas de marchandises lambda : il est question de santé publique. La conséquence de l'application des mesures tarifaires de Donald Trump, c'est évidemment un risque sur la santé des Américains en raison d'une hausse des prix.Car les coûts de production en Inde sont trois à quatre fois moins élevés qu'aux États-Unis. Cela permet à Washington d'économiser des milliards de dollars en frais de santé. Rien qu'en 2022, d'après le cabinet de conseil IQVIA, les économies réalisées grâce aux génériques indiens se sont élevées à 219 milliards de dollars.Un pas vers Donald TrumpSi l'objectif de Donald Trump, c'est de relocaliser la production aux États-Unis, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Les Américains ne disposent pas forcément des principes actifs sur leur sol pour fabriquer les médicaments en tant que tels. D'autant que leur deuxième fournisseur, c'est la Chine, pays le plus touché par les mesures du président américain. Devant telle situation, plusieurs géants européens présents en Inde notamment ont annoncé des investissements massifs aux États-Unis, avec l'ambition d'anticiper les hausses des prix. Le laboratoire Roche prévoit 50 milliards de dollars pour renforcer ses capacités de production et de diagnostic sur le sol américain. Novartis de son côté parle de 23 milliards sur cinq ans. Donc pour le moment, si on ne s'en tient qu'aux annonces, le président américain obtient des résultats. Mais pour toutes les raisons que l'on vient de détailler, Washington et New Delhi n'ont pas d'autres choix que de discuter. Le bras de fer est diplomatique, mais aussi économique. On a pu le voir ces dernières heures avec la visite de JD Vance à New Delhi. Sauf que la particularité, c'est qu'à court terme, pour les Américains, il est impossible de remplacer l'approvisionnement indien. Ces produits sont vitaux, car l'Inde est un véritable pilier de la santé aux États-Unis. C'est en fait l'un des meilleurs exemples de produit à demande inélastique, à savoir des produits dont on ne peut pas se passer. La question maintenant, c'est jusqu'à quel prix ! À lire aussiComment l'Union européenne compte éviter les pénuries de médicaments?  

Aujourd'hui l'économie
Le Brésil, un des gagnants de la guerre commerciale de Donald Trump?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 3:12


Donald Trump a donc déclaré une guerre commerciale au monde entier. Le président américain a lancé son offensive ce mercredi 2 avril et personne n'est épargné, amis comme ennemis. Dix pour cent minimum et parfois plus pour certains, comme la Chine, le Vietnam, le Cambodge. Le Brésil fait partie des « chanceux », concerné que par une hausse de 10%. Décryptage. Avant toute chose, il convient de rappeler que le Brésil et les États-Unis sont économiquement liés. Les États-Unis sont les premiers investisseurs dans la plus grande économie d'Amérique latine. Le Brésil est d'ailleurs l'un des grands exportateurs de la région. On peut citer notamment le soja, le bœuf, le poulet ou l'acier. Les Américains en importent d'ailleurs beaucoup. Mais la balance commerciale entre les deux pays est excédentaire côté Américains, ce qui est un atout pour Brasilia. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au mondePas dans la ligne de mire de Donald Trump En effet, Donald Trump vise en priorité les pays qui exportent vers les États-Unis plus qu'ils n'importent. Le Brésil peut donc profiter de cette situation. Le président Lula l'a d'ailleurs parfaitement intégré. Il ne veut pas mettre un terme au dialogue avec Washington. Preuve en est, la semaine dernière, une mission brésilienne était dans la capitale américaine pour échanger avec l'administration Trump. Cela n'empêche pas le Brésil pour autant de répondre avec le vote il y a quelques heures par le Parlement d'une loi de riposte aux mesures américaines. Mais le gouvernement brésilien a su nouer aussi d'autres partenariats qui lui permettent précisément de ne pas trop en souffrir. Aller voir ailleurs ! Parmi ces nouvelles relations, la Chine. Pékin est d'ailleurs devenue le premier partenaire commercial du Brésil. Les deux échangent beaucoup. Les entreprises brésiliennes exportent du soja, du poulet, du bœuf notamment. Et c'est là que ça devient intéressant, puisque ça ne vous a pas échappé, la Chine est particulièrement visée par les États-Unis. Pékin justement a répondu en augmentant les taxes sur les produits agricoles américains stratégiques comme le soja et la viande. La Chine peut donc trouver dans le Brésil une alternative viable pour ses besoins de biens de consommation courante. Les entreprises chinoises, et c'est la contrepartie évidemment, sont présentes sur le sol brésilien et y investissent beaucoup dans la construction d'infrastructures essentielles à l'activité économique comme des routes, des voies ferrées ou des ports. Une opportunité avec des risques Si on ne s'en tient qu'au poulet et aux œufs brésiliens, les exportations de ces deux produits vers la Chine explosent. Entre 9% et 20% de hausse par rapport à l'an passé. Preuve que la confiance est là, l'indice boursier brésilien, basé principalement sur les matières premières, a progressé de 9% ces dernières semaines, cela alors que les principaux cours mondiaux sont dans le rouge. Mais si cette conjoncture semble bénéfique à court terme, sur un temps plus long, elle expose le Brésil à une forte dépendance de la Chine. Et si les relations sino-américaines s'améliorent, c'est tout l'équilibre qu'on vient d'évoquer qui deviendrait instable. Les autorités brésiliennes jouent ainsi sur plusieurs tableaux. Récemment, elles ont signé de nouveaux accords avec le Japon ou encore avec les Européens dans le cadre de l'accord Mercosur. Une situation qui permet au pays de renforcer sa position sur la scène commerciale internationale et de stimuler sa croissance économique ! À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondiale

Chronique Economique
La gratuité de l'IA, une arme de guerre économique pour la Chine ?

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 4:27


Si la Chine rendait l'intelligence artificielle gratuite, juste pour ruiner et détruire le business des Américains ? Les Etats-Unis font tout, pour le moment, pour garder leur avance en intelligence artificielle. Les Américains interdisent notamment l'accès aux puces Nvidia à la Chine. Ils posent des barrières technologiques, verrouillent les licences. Bref, ils construisent une véritable forteresse autour de l'IA. La Chine, elle, ne tape pas du poing sur la table. Pas du tout. Elle sourit et répond avec un coup de maître : vous nous bloquez, très bien, nous allons rendre l'intelligence artificielle totalement gratuite. Cela commence sérieusement à faire transpirer les stratèges de la Silicon Valley parce que ces modèles sont de plus en plus proches, voire totalement équivalents, à ceux d'OpenAI de Google. Sauf que là où les Américains font payer leurs intelligences artificielles, la Chine, elle, les distribue comme des tracts dans le métro. Elle ne contourne pas seulement les sanctions américaines, elle change littéralement les règles du jeu. Au lieu de courir après les États-Unis, elle tente de les faire trébucher, tomber. Pas en les affrontant directement. En rendant leurs business dépassés, obsolètes. Si ce qu'on vend neuf ne vaut plus rien, le modèle économique des Américains s'effondre. C'est l'arme atomique version numérique. Dans une partie d'échecs économique, ce n'est pas toujours celui qui a les meilleures pièces qui gagne, c'est parfois aussi celui qui change les règles pendant la partie. Et cette fois-ci, la Chine, elle, a retourné l'échiquier. Mots clés : AI, intelligence artificielle, pékin chine, etats-unis, silicon valley, openAI, google, guerre, economie, nvidia, ruiner, detruire, business, gratuit, gratuitement, gratuite, puces, interdiction, accès, USA, tencent, stratégie, secrète, Financial Times, affaires, démonstration, puissant, puissance, marché, barrières, technologiques, technologies, verrouillage, licences, forteresse, retournement, spectaculaire, réponse, coup de maître, blocage, les géants chinois, Alibaba, Baidu, secret, modèles, open source, libre, modifiable, adaptable, stratèges, raison, équivalents, Anthropic, paiement, abonnement, distribution, tracts, transparence, numérique, géopolitique, stratégie, deepseek, QWk, ouverture, modèles, monde entier, sanctions américaines, règles, jeu, economie, bourse, course, tomber, business, dépassé, périmé, obsolète, chatGPT, chat, GP4 4, Claude 3, Gemini, paiement, fortunes, marché, zéro, valeur, effondrement, arme atomique, arme de dissuasion massive, coup, génie, guerre, victoire, récolte, monde, développeur, amélioration, entreprise, chercheur, enrichissement, écosystème chinois, réponse économique, piège, chronique, partie, échecs, changement, règles, retournement, échiquier. Dans cette chronique, Amid Faljaoui nous explique --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Trêve en Ukraine : que va faire Poutine ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 63:45


C dans l'air du 12 mars 2025 - Trêve en Ukraine : que va faire Poutine ? Après une journée de pourparlers en Arabie saoudite avec les Etats-Unis, l'Ukraine a accepté de conclure un accord "dès que possible" sur les minerais ukrainiens et de proposer un cessez-le-feu de trente jours à Moscou. En échange Washington a décidé de reprendre immédiatement son aide militaire et de renseignement à Kiev. Les Américains vont soumettre ce projet de trêve à la Russie. La balle est désormais dans le camp de Moscou… Que va faire Vladimir Poutine ? Alors que le représentant américain Steve Witkoff est attendu ce jeudi à Moscou, le Kremlin a indiqué ce matin après de longues heures de silence attendre d'être informé par Washington des détails de cette proposition et a assuré qu'un "appel téléphonique au plus haut" niveau entre Donald Trump et Vladimir Poutine devrait avoir lieu dans un "délai assez court". Mais d'ici là, les Russes sont bien décidés à poursuivre leur offensive sur le terrain, notamment dans l'oblast russe de Koursk.Le président américain, de son côté, avait dit mardi qu'il "allait parler à Vladimir Poutine", sans doute cette semaine. Quelle sera la teneur de ce nouvel échange entre les deux dirigeants ? Comment comprendre le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet de l'Ukraine ? Pourquoi Donald Trump est-il considéré par certains sous influence russe ? Le documentariste Antoine Vitkine auteur de "Opération Trump, les espions russes à la conquête de l'Amérique" disponible sur France TV reviendra ce soir dans #cdanslair sur les liens entre Donald Trump et les intérêts russes depuis les années 1980.Un président des Etats-Unis qui a également relancé la guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur ce matin d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium d'où qu'elles viennent. En réponse, la commission européenne a annoncé ce mercredi qu'elle appliquerait des droits de douane "forts mais proportionnés" sur une série de produits américains à partir du 1er avril. Quels seront les produits concernés ? Pour le moment, la Commission n'a pas encore fourni de liste. Elle a néanmoins indiqué que les contre-mesures de l'UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars prochain.Les experts :- Alain PIROT - journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Paul GOGO - journaliste, ancien correspondant à Moscou, auteur "Opération spéciale. 10 ans de guerre entre Russie et Ukraine vus et vécus depuis le Donbass" aux éditions du Rocher- Tara VARMA - chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à Washington- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie, auteur Macron-Poutine : Les liaisons dangereuses, publié aux éditions de l'Observatoire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Grégoire Goodstein (OIM) : «260 000 déplacés internes vivent dans des conditions terribles»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 30:00


Dans un entretien à RFI, Grégoire Goodstein, le chef de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Haïti, dresse un constat alarmant de la situation humanitaire en Haïti et revient sur l'arrêt de l'aide américaine décidée par l'administration Trump. RFI : Vous êtes de passage à Paris pour quelques jours, comment décririez-vous le quotidien des habitants de Port-au-Prince ?Grégoire Goodstein : L'insécurité s'accroît, de plus en plus d'habitants sont forcés de fuir leur maison, leur lieu de vie, leur travail. Et les attaques des gangs réduisent petit à petit le périmètre de sécurité qui permet de reloger les déplacés. On compte aujourd'hui 260 000 déplacés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, qui vivent pour l'essentiel dans des écoles, des églises ou sur des places publiques. Ces familles occupent ces espaces avec très peu de moyens et nous essayons aussi bien avec nos partenaires qu'avec le gouvernement haïtien, de subvenir à leurs besoins immédiats.  Ces sites de fortune n'ont jamais été imaginés pour accueillir des déplacés, encore moins des familles avec enfants. Quelles sont leurs conditions de vie ? Elles sont terribles. Si les gens ont pu emmener quelque chose avec eux, un matelas ou des draps par exemple, ils les gardent avec eux. Sinon, ils dorment à même le sol, dans des gymnases, des salles de classe, où les bancs sont cassés et coupés pour fabriquer du bois de chauffage ou cuisiner. Ils utilisent tout ce qu'ils peuvent pour améliorer leur quotidien, mais il y a de gros problèmes d'approvisionnement en eau. Il faut parfois amener l'eau sur les sites, il faut construire des blocs sanitaires et les entretenir, ce qui pose d'autres problèmes. Nous avons aussi des difficultés pour mettre ces familles à l'abri, car les bâches que nous distribuons ont une durée de vie très limitée sous le soleil et il faut les remplacer pendant la saison des pluies.Les déplacés vivent les uns sur les autres, dans une promiscuité totale qui provoque des accès de violence et surtout des violences de genre. Les jeunes filles et les femmes sont violées, parfois exploitées. Et les gangs, même s'ils ne sont pas présents dans ces zones, y conservent une influence. Ce qui signifie que nous peinons à trouver des interlocuteurs à même d'agir, sans qu'ils soient à leur tour rançonnés ou exploités.Les gangs peuvent-ils percevoir une part de l'aide qui parvient jusqu'à ces sites ? Je n'en ai pas la preuve, mais ils sont sans doute au courant des lieux et des heures de distribution. Il y a certainement eu des cas où ils ont exigé leur quote-part, parce que c'est aussi leur méthode pour trouver des financements ou nourrir leurs troupes : le racket, les kidnappings, la drogue, les armes, ils emploient tous les moyens pour essayer de faire de l'argent.Au-delà de la capitale, la situation est alarmante dans le département de l'Artibonite. De quelles remontées de terrain disposez-vous ?Il y a de plus en plus d'attaques dans l'Artibonite, mais nous avons de profondes difficultés à y accéder, car Port-au-Prince est une ville assiégée. Pour en sortir, nous ne pouvons que négocier un accès ou nous reposer sur nos partenaires déjà présents dans le département, afin qu'ils essaient d'y déployer des mesures d'assistance. L'absence de procédures judiciaires reste un point noir, on ne peut pas appréhender les auteurs de ces massacres qui demeurent inaccessibles. La police fait ce qu'elle peut, avec le soutien de la Mission multinationale d'assistance à la sécurité (MMAS). Mais le rapport de force est complètement asymétrique au bénéfice des groupes armés.Quelles sont pour vous les conséquences des coupes budgétaires annoncées par Donald Trump, qui a suspendu l'aide étrangère aux pays en difficulté ?Il y a un impact que nous sommes toujours en train d'évaluer. Nous percevons encore certains fonds américains qui n'ont pas été gelés. Et heureusement, ce sont les fonds les plus importants qui forment l'aide humanitaire pure : assistance médicale et psychosociale, kits d'hygiène alimentaire, etc. Et nous pouvons toujours compter sur d'autres bailleurs comme la France, le Canada, les Nations unies ou la Corée, entre autres.L'administration américaine prévoit aussi d'écourter la durée du TPS, l'un de ses programmes d'immigration, qui risque de prendre fin dès le mois d'août. Ce statut concerne un nombre énorme d'Haïtiens installés aux États-Unis, plus de 500 000 personnes. Avez-vous une idée de la manière dont ils pourraient être pris en charge s'ils étaient expulsés vers Haïti ?On ignore comment ils vont être pris en charge, car ce sont justement ces fonds-là qui ont été gelés chez nous. Les expulsions, c'est quelque chose qu'un État souverain peut mettre en œuvre, mais il y a des principes. Et ce que nous aimerions, c'est que ces principes soient appliqués. Que ces expulsions soient réalisées dans la dignité, qu'elles soient humaines. Et si possible, il vaut toujours mieux privilégier les retours volontaires aux expulsions. Mais le chiffre que vous mentionnez, 500 000 personnes, est énorme lorsque l'on connaît l'état de l'économie haïtienne et la situation sécuritaire du pays, qui n'est absolument pas en situation d'absorber un tel nombre de gens.Mark Carney, futur Premier ministre du CanadaCet économiste réputé a pris hier (9 mars 2025) la tête du Parti libéral, désigné par 86% des militants pour succéder à Justin Trudeau. Notre correspondant à Montréal, Nafi Alibert, souligne qu'il n'avait jusqu'ici jamais occupé de rôle politique, mais qu'il a su rassembler en jouant la carte de la compétence économique, sur laquelle les libéraux canadiens veulent miser, plutôt que sur le charisme ou l'expérience gouvernementale. Il faut rappeler, ajoute Nafi Alibert, que Justin Trudeau n'a pas démissionné de bon cœur il y a deux mois, mais qu'il s'est fait montrer la porte. Perçu comme trop dépensier, il était accusé d'avoir creusé les déficits et d'avoir contribué à la forte inflation qui frappe le pays.À l'inverse, Mark Carney a construit sa réputation sur sa gestion des crises économiques mondiales, d'abord en tant que gouverneur de la Banque du Canada, puis de la Banque d'Angleterre. Les libéraux sont convaincus que son bagage professionnel peut redonner confiance aux Canadiens, puisque Mark Carney se positionne comme un pragmatique, avec un message clair : réduction des dépenses publiques, allégement des impôts pour les classes moyennes et stimulation des investissements. C'est avec cette approche plus centriste qu'il compte remettre l'économie canadienne sur les rails.« On sait que la valeur d'une économie forte commence par des travailleurs qui ont de bons emplois bien payés aujourd'hui et des avenirs plus brillants pour des jeunes de demain, affirme Mark Carney. Nous savons en tant que libéraux que nous ne pouvons redistribuer ce que nous n'avons pas. Nous savons que nous ne pouvons pas être forts à l'étranger, si nous ne sommes pas forts à la maison. »À lire aussiCanada: Mark Carney, futur Premier ministre, assure que son pays «ne fera jamais partie des États-Unis»Climat tendu avec les États-UnisTout au long de sa campagne, Mark Carney a répété son ambition de faire du Canada l'économie la plus forte du G7, mais le climat reste tendu avec les États-Unis, dans un contexte de guerre commerciale. Mark Carney promet une main de fer contre Donald Trump, il estime que le pays est plongé dans la crise la plus importante de son histoire, mais assure qu'il a été préparé toute sa vie à un tel moment. Et il entend se positionner comme un rempart contre les attaques du président américain qu'il a vivement dénoncées dans son discours de victoire hier. « Les Américains, a-t-il lancé, veulent nos ressources, notre eau, notre territoire, notre pays. JAMAIS. Pensez-y. Ça va détruire notre façon d'être. Nous sommes maîtres chez nous. »Mark Carney deviendra officiellement le 24è Premier ministre du Canada une fois que Justin Trudeau aura remis, cette semaine, sa démission à la gouverneure générale. Un autre adversaire de taille l'attend : Pierre Poilievre, le chef du Parti conservateur, qu'il devra affronter lors de la prochaine élection fédérale, qui pourrait être déclenchée dans une dizaine de jours.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Guadeloupe, dans l'archipel des Saintes, les voiturettes et scooters destinés aux touristes ne sont plus les bienvenus.

Culture Numérique
Musk et Zuckerberg sous pression, Apple investit 500 milliards, Google attaqué en justice

Culture Numérique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 10:07


Culture Numérique, c'est le podcast qui décrypte pour vous le meilleur de l'actu tech, chaque semaine ! Au programme de cet épisode :Les Américains se méfient de Musk et ZuckerbergApple investit 500 milliards de dollars aux États-UnisPerplexity AI dévoile Comet, un navigateur web dopé à l'IAAnthropic lève 3,5 milliards de dollars et s'impose dans l'IASubstack muscle son offre vidéo pour séduire les créateursGoogle attaqué en justice pour ses résumés automatisésSuivez toute l'actualité du numérique sur Siècle Digital et abonnez-vous au podcast Culture Numérique pour ne manquer aucun épisode ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse
Le Canada remporte la Confrontation des 4 nations au terme d'un match « sensationnel»

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 60:52


Connor McDavid a fait du Canada l'équipe championne de la Confrontation des 4 nations en marquant le but de la victoire en prolongation, jeudi soir, à Boston. Jordan Binnington a également contribué à la victoire des siens en offrant sa meilleure performance du tournoi. Les Américains se sont toutefois avérés des adversaires coriaces. Qu'avez-vous pensé du match? Malgré la victoire du Canada, assistons-nous à la naissance d'une suprématie de l'équipe américaine de hockey? Ce sont quelques-uns des sujets abordés au cours de ce nouvel épisode de Sortie de zone avec l'animateur Jérémie Rainville et Antoine Roussel du 98.5 FM et de Richard Labbé et Guillaume Lefrançois de La Presse. Le sommaire Bloc 1 1:40 : Le Canada gagne en prolongation face aux Américains. Un véritable match d’anthologie! Qu'avez-vous pensé du match? 11:15 : Les Américains ont livré toute qu'une performance au cours du tournoi. Bloc 2 29:00 : Qu’est-ce que la LNH doit faire pour garder l'effervescence du succès de la Confrontation des 4 nations? 40:03 : Si les USA avaient gagné le match, assisterions-nous au début de la suprématie du hockey américain ? Bloc 3 51:00 : Dernier droit de la saison pour le CH avec 26 matchs à faire. À quoi s'attendre de la fin de saison du Tricolore? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Sans Filet
Sans Filet - ATP Dallas : Fritz x Tiafoe x Shelton, hécatombe américaine !

Sans Filet

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 53:08


Dallas, son univers impitoyable ! Les Américains ont souffert devant leur public. Taylor Fritz, Frances Tiafoe et Ben Shelton sont déjà éliminés du 250 américain. Fritz s'incline contre Shapovalov, Tiafoe est tombé contre Nishioka alors que Shelton s'est fait surprendre par un incroyable Munar. Retour sur cette hécatombe américaine sans oublier les résultats de Rotterdam et les qualifications de Carlos Alcaraz, Stefanos Tsitsipas et Andrey Rublev. Dans la 2e partie de l'émission place aux pronostics avec les quarts de finale de Rotterdam et Dallas sans oublier les demies de Abu Dhabi.

Choses à Savoir
Quelle est l'origine surprenante des mocassins ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 2:00


Les mocassins, ces chaussures confortables et intemporelles, tirent leurs origines des pratiques ingénieuses des peuples autochtones d'Amérique du Nord. Mais ce qui rend leur histoire particulièrement amusante, c'est la manière dont ces chaussures simples ont su captiver les pieds du monde entier, passant des forêts sauvages aux podiums de mode. Le mot « mocassin » vient du terme algonquin makasin, qui signifie « chaussure ». Les Amérindiens les fabriquaient à partir de cuir souple, souvent en peau d'élan ou de cerf, pour offrir une protection légère et flexible dans des environnements variés. Chaque tribu avait ses propres variantes, avec des perles ou des broderies qui racontaient des histoires uniques. Ces chaussures n'étaient pas seulement pratiques ; elles étaient un véritable symbole culturel. La véritable touche d'humour dans l'histoire des mocassins réside dans leur popularisation. Lors de la colonisation de l'Amérique, les colons européens, qui portaient des bottes rigides et peu pratiques, furent séduits par le confort des mocassins. Les colons, souvent épuisés par leurs longues marches, trouvèrent ces chaussures si confortables qu'ils commencèrent à les adopter... parfois avec un certain manque de style ! Imaginez un Anglais guindé en redingote, tentant maladroitement de porter des mocassins ornés de perles. Au fil des siècles, les mocassins devinrent des icônes de la mode. Dans les années 1930, la marque américaine G.H. Bass ajouta un détail pratique : une petite ouverture sur le dessus, idéale pour glisser un penny, donnant ainsi naissance aux « penny loafers ». Curieusement, ces mocassins à pièce sont devenus incontournables dans les universités américaines. Les étudiants glissaient une pièce de monnaie dans la fente, non pas pour la mode, mais pour avoir de quoi passer un appel téléphonique d'urgence ! Aujourd'hui, les mocassins sont omniprésents, que ce soit en version classique, chic ou décontractée. Ils sont devenus une véritable passerelle entre tradition et modernité, alliant le savoir-faire des Premières Nations à l'élégance contemporaine. Et tout cela, grâce à une chaussure née dans les forêts, conçue pour épouser les pas de la nature. Une belle leçon de confort et de style intemporel, avec une petite touche d'humour historique ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
États-Unis: quel bilan économique de la présidence de Joe Biden?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 3:12


Ce lundi 20 janvier, Joe Biden va quitter la Maison Blanche. La fin d'un mandat de quatre ans au bilan économique paradoxal. Décryptage.   Pour paraphraser une formule célèbre, le bilan est globalement positif. Joe Biden a pris ses fonctions en janvier 2021 avec une priorité : relancer l'économie du pays après la crise du Covid. Quatre ans plus tard, on peut dire que c'est mission réussie, la plupart des indicateurs économiques américains sont au vert. La croissance est repartie aujourd'hui aux alentours de 3%. Plus de 16,5 millions d'emplois ont été créés durant le mandant de Joe Biden. Le taux de chômage au contraire a fortement chuté, estimé à 4,2%, avec une période sous les 4% d'une longévité inédite depuis les années 1960. Pourtant, sa présidence, en termes économiques, était mal embarquée. Lorsque Joe Biden arrive à la Maison Blanche, le pays sort à peine des confinements. L'économie est à genoux, la croissance est négative. Il pense avoir la solution avec ce que les observateurs vont appeler les « Bidenomics », c'est-à-dire ses différentes mesures. Une incontrôlable hausse des prixPour sauver l'économie, le démocrate adopte alors une politique interventionniste avec, dès son arrivée au pouvoir, le vote d'un plan de sauvetage de 2 000 milliards de dollars. La stratégie adoptée fonctionne, mais le pays est vite confronté à un manque de main d'œuvre. La production ne va pas assez vite, la demande explose, la mécanique se grippe. Résultat : ce sont les prix qui ont explosé. L'inflation, c'est la principale préoccupation des électeurs. Et malgré le paysage économique plutôt au beau fixe, c'est l'inflation qui a été au premier plan. Elle a augmenté à toute vitesse et a même dépassé les 10% en milieu de mandat de Joe Biden. Les Américains sont étouffés par cette inflation, d'autant que les salaires n'ont pas augmenté aussi vite. Le revenu réel lui est resté presque stable, on peut tout de même lui noter un léger frémissement aux alentours de 2% durant le mandat de Joe Biden. L'IRA pour sauver les États-Unis Pour sortir de ce marasme, Joe Biden dégaine une de ses « Bidenomics » pour relancer l'économie du pays. Son nom : l'IRA, l'Inflation Reduction Act. Il s'agit là d'un grand paquet législatif de 400 milliards de dollars mis en place à l'été 2022 pour réduire l'inflation. L'ambition est claire : relancer l'économie avec des crédits d'impôts à tout-va pour favoriser les investissements privés, la production d'énergie verte ou encore la baisse des prix des médicaments. À cela aussi, il faut ajouter la guerre en Ukraine, puisque les États-Unis ont très largement contribué à armer le pays. Dépenses de plusieurs dizaines de milliards de dollars qui ont bénéficié à l'industrie militaire américaine. Ce lundi 20 janvier, Donald Trump va donc retrouver le pays dans un bon état. Mais le revers de la médaille de toutes les mesures de Joe Biden, c'est l'explosion de la dette publique, à hauteur de 125% du PIB américain. Pourtant, c'est tout le paradoxe : si Joe Biden a relancé l'économie du pays, les Américains ne le ressentent pas comme tel, bien au contraire. C'est d'ailleurs ça qui a, en partie, coûté l'élection au parti démocrate ! 

Aujourd'hui l'économie
L'Ukraine met fin au transit du gaz russe par son territoire

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 3:17


C'est la fin d'une époque: le contrat qui autorise les exportations de gaz russe via l'Ukraine prend fin ce mardi soir. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne souhaite pas renouveler cet accord. Quelles conséquences ? Décryptage.  Pour bien comprendre, il y a toujours du gaz russe qui arrive en Europe. Après pratiquement trois ans de guerre en Ukraine, le gaz russe a continué de transiter par ce pays pour arriver sur le sol européen. Malgré plusieurs paquets de sanctions contre Moscou, notamment en ce qui concerne le pétrole, aucune mesure n'a été prise contre le gaz russe. De fait, il continue d'être consommé par de nombreux pays européens. En ce qui concerne les volumes, c'est difficile à quantifier précisément mais on a tout de même un ordre de grandeur. Avant le début de l'invasion de l'Ukraine, l'Europe dépendait à hauteur de 40% du gaz russe, dont une très grande partie transitait par l'Ukraine. Aujourd'hui, cet approvisionnement est aux alentours de 15%. Pas d'accord entre Kiev et Moscou C'est simple, à partir de ce 31 décembre minuit, plus un mètre cube de gaz russe ne passera par l'Ukraine. La raison ? Aucun accord ne sera trouvé d'ici ce mardi soir entre Kiev et Moscou. Un contrat de ce type est signé tous les cinq ans et était en vigueur depuis 2019. Car il faut s'imaginer : le réseau de transport de gaz, c'est un peu comme des gigantesques routes, sauf qu'elles passent sous terre ou au fond de la mer. En Ukraine, ce sont 22 000 kilomètres de gazoducs qui ont été construits pour relier la Russie à toute l'Europe. On comprend donc bien que cette route ukrainienne est essentielle car directe pour approvisionner les pays européens. En moyenne, par an, ce sont 15 milliards de mètres cube de gaz russe qui utilisent ce chemin pour atteindre leur destination. Slovaquie et Moldavie en première ligne Si le robinet est fermé, cela aura des conséquences pour certains pays. Par exemple, pour la Slovaquie, pays qui pourrait être le plus touché par cette mesure. Si l'on regarde sur la carte, le pays est enclavé au milieu de l'Europe centrale. Le gaz russe représente à peu près 90% de ses importations. Situation peu ou prou équivalente pour la Moldavie qui dépend à 70% du transit ukrainien de gaz russe. On peut ainsi imaginer une hausse des prix mais vraisemblablement sur un court terme, le temps que le marché s'adapte. Cela parce qu'il y a d'autres solutions: soit par bateau, soit via le gazoduc Turkstream qui part de Russie, traverse la mer Noire et finit sa route en Turquie ! À écouter aussiEurope : sevrage du gaz russePourtant, en pratiquement trois ans de guerre, les Européens ont eu le temps de diversifier leurs approvisionnements, mais difficile de renoncer à un gaz russe très bon marché. Bruxelles a tout de même un objectif: 0% de gaz russe consommé en Europe d'ici 2027. Cela grâce à des alternatives, avec un gaz par exemple en provenance d'Afrique du Nord ou d'Azerbaïdjan. Pour l'heure, c'est la Norvège et les États-Unis, qui ont été les principaux fournisseurs de gaz en Europe l'an passé. Les Américains sont même devenus en 2023 les premiers exportateurs de GNL, de gaz naturel liquéfié, au monde, d'où l'inquiétude des Russes jusque-là en position de force sur ce marché. Puisque c'est bien grâce au GNL américain que les Européens pourraient trouver leur salut ! 

Géopolitique
Les Occidentaux multiplient les contacts avec les maîtres de la Syrie, sous le signe de la « vigilance »

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:24


durée : 00:03:24 - Géopolitique - Les Américains ont déjà un contact direct, les Français arrivent demain… Tout en restant « vigilants » face à la nature islamiste des nouveaux maîtres de la Syrie, les Occidentaux renouent avec Damas pour appuyer le retour à la stabilité. La Turquie, elle, a déjà un coup d'avance…

InterNational
Les Occidentaux multiplient les contacts avec les maîtres de la Syrie, sous le signe de la « vigilance »

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:24


durée : 00:03:24 - Géopolitique - Les Américains ont déjà un contact direct, les Français arrivent demain… Tout en restant « vigilants » face à la nature islamiste des nouveaux maîtres de la Syrie, les Occidentaux renouent avec Damas pour appuyer le retour à la stabilité. La Turquie, elle, a déjà un coup d'avance…

Un air d'amérique
257. Comment Thanksgiving génère des milliards de dollars

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 17:37


PODCAST - Cette semaine est marquée par une fête partagée par des millions d'Américains : Thanksgiving. Depuis 1941, cette fête est officiellement célébrée le quatrième jeudi de Novembre, avec des traditions ancrées dans la plupart des foyers américains, comme la fameuse dinde. Les Américains, qui vont se retrouver en famille, en mangent 40 millions pendant cette période. Des records d'affluences sont aussi attendus dans les gares, dans les aéroports et sur les routes. Chaque mardi, Arnaud Tousch nous adresse une Lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.

Une lettre d'Amérique
257. Comment Thanksgiving génère des milliards de dollars

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 17:37


PODCAST - Cette semaine est marquée par une fête partagée par des millions d'Américains : Thanksgiving. Depuis 1941, cette fête est officiellement célébrée le quatrième jeudi de Novembre, avec des traditions ancrées dans la plupart des foyers américains, comme la fameuse dinde. Les Américains, qui vont se retrouver en famille, en mangent 40 millions pendant cette période. Des records d'affluences sont aussi attendus dans les gares, dans les aéroports et sur les routes. Chaque mardi, Arnaud Tousch nous adresse une Lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.

C dans l'air
Trump : son triomphe, nos inquiétudes

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 63:39


C dans l'air du 6 novembre - Trump : son triomphe, nos inquiétudesUn retour en forme de revanche. Donald Trump est élu président des États-Unis après avoir passé la fatidique barre des 270 grands électeurs. Quatre ans après avoir échoué face à Joe Biden, il a réussi ce qu'un seul président avait réussi avant lui : revenir à la Maison-Blanche pour un second mandat. Sans attendre les résultats officiels, celui qui deviendra le 47e président des États-Unis en janvier prochain s'est félicité d'une "victoire politique jamais vue dans notre pays". "Les Américains nous ont donné un pouvoir sans précédent, un mandat incroyable", s'est-il réjoui.Alors que depuis des semaines le résultat du scrutin était annoncé par les sondages comme l'un des plus indécis de l'histoire du pays, c'est finalement une vague rouge qui a déferlé sur les États clés. Elu président des États-Unis, Donald Trump a également remporté le vote populaire. Les républicains s'emparent aussi du Sénat et de la Chambre des représentants. Une victoire nette et sans appel qui provoque une onde de choc dans le pays et à travers le monde."C'est le meilleur come-back de l'histoire des États-Unis", s'est réjoui son colistier et futur vice-président J. D Vance. "Nous allons avoir le meilleur come-back de l'économie sous le leadership de Trump", a-t-il affirmé après avoir mené une campagne très violente axée sur les questions économiques et l'immigration.En 2024, comme en 2016, Donald Trump a donc réussi à convaincre les Américains qu'il comprenait leurs difficultés du quotidien mieux que son adversaire. Une candidate démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, qui a dû mener une campagne éclair après le spectaculaire retrait de Joe Biden et n'est pas parvenue à mobiliser suffisamment, face aux diatribes de son rival sur l'immigration et sur l'inflation. Deux thèmes qui ont été centraux dans cette campagne très genrée alors que le coût de la vie et l'envolée des prix immobiliers impactent fortement depuis des mois les classes moyennes. Nous sommes allés à la rencontre de ces Américains qui ne parviennent plus à se loger et doivent se tourner vers des mobile homes pour vivre.Quels enseignements tirer de cette élection ? Quels sont les ressorts de la victoire de Donald Trump ? L'inflation et la flambée des prix de l'immobiliers, une des raisons de cette vague rouge ? Le "gender gap", une autre des clés pour expliquer la défaite de Kamala Harris ? Tout au long de la campagne, Donald Trump et Kamala Harris se sont disputés les votes des femmes, des jeunes, et des minorités ethniques. Les premiers sondages confirment que Kamala Harris s'est arrogé le vote des femmes et Donald Trump celui des hommes. Le républicain est arrivé également en tête parmi l'électorat blanc et il a fait une percée auprès de ces électeurs afro-américains et hispaniques, qui pourraient avoir fait basculer le scrutin.Et maintenant ? En plus d'avoir remporté l'élection présidentielle, les républicains vont prendre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Mais qu'est-ce que cela implique pour l'avenir du pays ? Pourquoi ce second mandat s'annonce-t-il explosif ? Quel rôle pour Elon Musk dans la future administration ? Pourquoi la victoire de Donald Trump inquiète-t-elle en Europe ?Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste – L'Heure américaine et auteure du documentaire "Trump Dieu et les siens", en replay sur le site de France télévisions.- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine- Soufian ALSABBAGH - Politologue spécialiste des Républicains- John BOLTON ( en duplex) - Ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump- David THOMSON ( en duplex de Floride) - Correspondant – RFI

Sur le fil
Etats-Unis : le vote latino pourrait-il être décisif ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 10:24


La communauté latino est une communauté importante aux Etats-Unis. Elle est revenue sur le devant de la scène lors des derniers jours de la campagne.Les Américains hispanophones originaires d'Amérique latine et des Caraïbes représentent 36 millions d'électeurs potentiels, sur les quelque 244 millions du pays. Les Hispaniques sont devenus le deuxième plus grand groupe d'électeurs selon les statistiques officielles : ils pourraient être une des clefs d'un scrutin considéré comme le plus serré de l'histoire des Etats-Unis. Fin octobre, la mauvaise blague d'un humoriste pro-Trump sur Porto Rico, à quelques jours seulement du scrutin a provoqué l'indignation de beaucoup d'entre eux. Tony Hinchcliffe avait comparé ce territoire des Caraïbes à une île de déchets, comme on en retrouve parfois dans certains océans du globe.Pour en parler, Sur le Fil a invité l'historienne et spécialiste des Etats-Unis Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès.Réalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
J-5 : avantage Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 64:07


C dans l'air du 31 octobre J-5 : avantage Trump ?Aux Etats-Unis, est-ce un point de bascule à cinq jours de la présidentielle ? Donald Trump a tenté d'exploiter mercredi 30 octobre les propos de Joe Biden sur ses électeurs en se mettant en scène dans un camion poubelle dans le Wisconsin. Dans cette dernière ligne droite, le président démocrate Joe Biden a compliqué la tâche de la vice-présidente, en qualifiant les partisans de son prédécesseur républicain d'"ordures", avant de se reprendre. Trop tard, le candidat républicain friand d'opérations de communication, tente de retourner la situation à son avantage, alors même que l'insulte est partie de son propre camp, utilisée pour qualifier les habitants de Porto Rico.Cette polémique tombe au plus mal pour Kamala Harris qui a d'ailleurs pris ses distances très vite avec les déclarations de Joe Biden. La candidate démocrate était elle aussi en meeting dans le Wisconsin cette nuit. Dans cette fin de campagne très tendue, où les sondages sont toujours très serrés, chaque camp cherche à convaincre les indécis et se dispute chaque voix ou presque dans les "swing states", décisifs pour la victoire le 5 novembre prochain. Car si Kamala Harris est créditée au niveau national de 48,1 % d'intentions de voix, contre 46,7 % pour Trump, la véritable bataille aura lieu dans les sept États clés où quelques milliers de voix peuvent suffire pour faire basculer l'élection. Alors dans cette fin de campagne, la situation se tend et les bureaux de vote se trouvent sous haute tension. Un homme a été arrêté en Floride pour avoir brandi une machette lors d'une altercation dans un bureau de vote anticipé, a annoncé la police locale selon l'agence de presse Reuters. Un évènement qui relance les inquiétudes autour des bureaux de vote menacés, notamment dans ces États où la dernière élection en novembre 2020 avait été particulièrement serrée, et où le camp Trump avait hurlé à la fraude, comme en Géorgie. Nous nous sommes rendus dans l'un de ces bureaux de vote. La directrice des élections d'un des comtés de l'Etat de Géorgie reçoit depuis des semaines des menaces de mort. Une situation qui l'a poussée à prendre plusieurs mesures. Des boutons rouges ont été installés sur tous les bureaux d'accueil ainsi qu'une caméra. Les portes ont été changées et elle modifie tous les jours son trajet pour s'y rendre.Une inquiétude de voir des débordements dans les bureaux de vote mais aussi à l'annonce des résultats dans une semaine. Les Américains sont de plus en plus nombreux à craindre que l'annonce des résultats se passe mal alors qu'à l'étranger on s'interroge sur les conséquences éventuelles des résultats. Si les politiques étrangères des administrations Trump et Biden (dont Kamala Harris est en partie responsable) se distinguent par bien des aspects, en particulier vis-à-vis des Européens, des points de consensus rassemblent les deux camps. La politique commerciale des administrations américaines est devenue plus protectionniste depuis 2018, avec des hausses de droits de douane, et cela devrait se poursuivre. Face à Donald Trump, qui promet de relancer la guerre commerciale, les démocrates ne s'opposent pas au repli protectionniste.Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste pour "L'heure américaine" - France Info TV- Nicolas BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université de Versailles-Saint Quentin - Claire MEYNIAL - Correspondante aux Etats-Unis du Point et auteure de La guerre des AmériquesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Reportage International
En Haïti, on regarde la présidentielle américaine sans grande illusion

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 2:26


Alors que les États-Unis s'apprêtent à choisir leur prochain président, les Haïtiens suivent cette élection avec une attention particulière. À Port-au-Prince, les avis sont partagés : d'un côté, l'espoir de voir Kamala Harris adopter une politique migratoire plus clémente, de l'autre, la crainte d'une réélection de Donald Trump, perçu comme un danger pour les immigrants haïtiens. Dans les rues de Port-au-Prince, des citoyens livrent leurs réflexions, leurs inquiétudes et leurs attentes de cette élection. De notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson LuxamaLes échos de l'élection américaine résonnent jusqu'à Port-au-Prince. On en discute un peu partout, dans la rue, au travail... De nombreux Haïtiens placent leurs espoirs en Kamala Harris, la candidate démocrate. À l'image d'Abigail, étudiante en psychologie à l'université d'État d'Haïti : « Je suis inquiète à l'idée que Donald Trump puisse remporter les élections en raison de ses annonces sur l'expulsion massive de plusieurs milliers d'Haïtiens. S'il arrive vraiment à expulser tous ces Haïtiens en Haïti, où l'insécurité prend de l'ampleur, la situation deviendrait bien plus grave. Je préférerais que Kamala Harris gagne l'élection. »Au cœur des préoccupations : les menaces répétées de Donald Trump sur l'expulsion des Haïtiens qui vivent aux États-Unis. L'épisode de Springfield, en septembre, a marqué la campagne et les esprits. Le candidat républicain s'était fait menaçant en déclarant vouloir expulser les Haïtiens de cette localité de l'Ohio, au motif qu'ils mangent leurs chiens et leurs chats.Des accusations totalement infondées, démenties par les autorités locales. Mais si le nom de Trumpest perçu comme un repoussoir, des citoyens se mettent plutôt du côté de Kamala Harris avec toutefois un scepticisme quant à la capacité des démocrates à réellement changer la situation en Haïti. Paul vit à Pétion-ville. Toute sa famille est installée aux États-Unis depuis cinq ans. S'il penche pour la candidate démocrate, il reste malgré tout sceptique :« Ma femme et mes enfants sont aux États-Unis. J'aimerais que ce soit Kamala Harris, mais j'ai quelques doutes à son sujet. Pour moi, d'un côté, la campagne de Kamala est biaisée, parce qu'elle prône l'homosexualité, l'équité de genre et l'avortement. Ce qui, à mon avis, n'est pas moral. »« Les Américains ne feront rien pour nous »Dans cette mosaïque d'opinions, d'autres Haïtiens ont une tout autre lecture de la situation. Sans illusion, ils sont convaincus qu'aucun des deux candidats ne changera la donne pour Haïti. C'est le cas de Philogène, un trentenaire croisé à Pétion-ville :« Aucun de ces deux candidats n'apportera une solution durable pour Haïti. Donald Trump est raciste et il a déjà déclaré qu'il procéderait à une grande déportation de migrants haïtiens. Quant à Kamala Harris, on ne peut pas en attendre grand-chose, car ce sont déjà les démocrates qui sont au pouvoir et regardez comment ils traitent Haïti. Les Américains ne feront rien pour nous. En fait, ils y sont pour beaucoup dans nos conditions de vie exécrables. »Qu'il s'agisse de Donald Trump ou de Kamala Harris, les grands discours de campagne n'apportent aucune réponse concrète à la crise que traverse Haïti. La proximité géographique entre les deux pays n'y change rien. Aucun des deux candidats n'a proposé de plan pour la sécurité ou la stabilité d'Haïti.À écouter aussi le Journal d'Haïti Élections aux États-Unis : la menace du charcutage des circonscriptions

C dans l'air
Melissa Bell - J-9: Trump ou Harris?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 11:01


C dans l'air l'invitée du 28 octobre avec Melissa Bell, grand reporter et correspondante de CNN à Paris.Tous les sondages racontent la même histoire : la vice-présidente démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sept États qui détermineront le résultat du scrutin, tenu au suffrage indirect. Il faudra peut-être attendre plusieurs jours après le 5 novembre pour que les bulletins soient comptés, et pour que s'ouvre une période de transition potentiellement chaotique, voire violente. Rien, jusqu'ici, n'a fait bouger le curseur de manière significative dans une Amérique politiquement coupée en deux, où quelques milliers d'électeurs indécis, en Pennsylvanie ou en Caroline du Nord, au Michigan ou en Arizona, détiennent les clés de l'élection.A quelques jours du vote du 5 novembre pour le départager de Kamala Harris dans la course vers la Maison-Blanche, Donald Trump a choisi dimanche une salle mythique pour faire pencher la balance en sa faveur. Dans un meeting au Madison Square Garden de New York, l'ancien président en a surtout profité pour assener une nouvelle fois à ses partisans sa rhétorique contre l'immigration, avec à la clef de nombreux dérapages."Vous avez détruit le pays […] Kamala, tu es virée, va-t'en !", a également lancé le candidat républicain, qui comptait sur "l'arène la plus célèbre du monde", d'une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.Les Américains n'ont plus qu'une semaine pour choisir.

Choses à Savoir
Pourquoi la Grande Ourse s'appelle-t-elle ainsi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 29, 2024 1:31


La constellation de la Grande Ourse (ou Ursa Major en latin) tire son nom de la mythologie et de l'interprétation des formes dans le ciel par les anciennes civilisations. Origine mythologique du nom :Le nom de la Grande Ourse provient en grande partie de la mythologie grecque. Voici l'un des récits les plus connus associés à cette constellation : 1. Le mythe de Callisto : Selon la mythologie grecque, Callisto était une belle nymphe, servante de la déesse Artémis. Zeus, le roi des dieux, tomba amoureux de Callisto et ils eurent un fils nommé Arcas. Cependant, la femme de Zeus, Héra, jalouse, transforma Callisto en une ourse pour la punir. Des années plus tard, Arcas, devenu chasseur, rencontra par hasard sa mère sous forme d'ourse et, sans la reconnaître, s'apprêtait à la tuer. Zeus intervint pour éviter le drame : il transforma Arcas en un ourson et plaça les deux dans le ciel, formant ainsi les constellations de la Grande Ourse (Callisto) et de la Petite Ourse (Arcas). 2. Autres versions et légendes : La forme de la Grande Ourse a également été associée à des ours dans d'autres cultures anciennes, comme les Amérindiens, les Celtes et les peuples nordiques. Bien que la légende grecque soit la plus célèbre en Europe, la figure d'un grand ours traversant le ciel est universelle dans de nombreuses mythologies. Origine de la forme :La forme de la Grande Ourse dans le ciel est facilement identifiable à cause de son ensemble d'étoiles brillantes, qui dessinent une sorte de "chariot" ou de "casserole". Le nom "Ourse" (ours) n'est pas forcément lié à une ressemblance directe avec un ours, mais davantage à l'interprétation culturelle de la forme de la constellation, inspirée par ces mythes. Autres noms dans différentes cultures :- "La Casserole" en France et dans d'autres cultures, en raison de la forme évidente de l'astérisme principal (qui fait partie de la Grande Ourse).- Les Amérindiens voyaient également une forme d'ours, mais avec des interprétations différentes concernant les étoiles environnantes, qui représentaient souvent des chasseurs poursuivant l'animal. En résumé, la Grande Ourse s'appelle ainsi en raison des récits mythologiques, notamment grecs, qui associaient cette forme dans le ciel à l'histoire d'une ourse placée parmi les étoiles par les dieux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une lettre d'Amérique
PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE - Pourquoi le coût de la vie est au cœur de la campagne

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 3:59


Après les Américains, les Britanniques et les Canadiens, les Français sont plus de 700.000 a être venus à New York en 2023. Et quand vous rencontrez un compatriote en vacances ici, il vous dira que la vie est très chère. Les Américains aussi dénoncent l'inflation des prix dans leur pays. Ecoutez L'Amérique dans tous ses états avec Arnaud Tousch du 15 août 2024.