Si l'accouchement hors des murs d'un hôpital - que ce soit à domicile ou en maison de naissance - vous appelle, mais suscite aussi en vous des questions, des doutes, ou même des peurs, vous êtes au bon endroit. "Sage-femme authentique", précédemment connu sous le nom "Bulle de Sage-femme", est plus qu'un simple podcast ; c'est une fenêtre ouverte sur un monde où la naissance est respectée dans toute sa physiologie et sa beauté naturelle. Je suis Melyssa Chambard, sage-femme authentique et maman de cinq merveilleux enfants. Forte d'une expérience riche de plus d'une décennie dans l'accompagnement des naissances en dehors des structures hospitalières et fondatrice de la maison de naissance La Bulle, je partage avec vous, à travers des récits poignants, des rencontres inspirantes et des interviews éclairantes, tout ce qui fait le cœur et l'âme de la naissance respectée. Ce podcast est votre guide pour devenir véritablement acteur de la naissance de votre bébé, peu importe l'endroit que vous aurez choisi pour accueillir cette nouvelle vie. Ensemble, nous allons explorer ce qu'est réellement la physiologie de la femme - cette capacité innée à faire grandir un bébé, à enfanter, à materner, et à nourrir. À chaque épisode, je vous offre mon expertise, mes anecdotes personnelles et professionnelles, mes astuces zéro déchet, de puériculture, et bien plus, pour une parentalité épanouie et écologiquement responsable. "Sage-femme authentique" est plus qu'un espace d'écoute ; c'est une communauté où la bienveillance, le partage, et l'empowerment prennent vie. Que vous soyez parents, futurs parents, ou professionnels de la santé, ce podcast est une invitation à repenser la naissance et la parentalité, à déconstruire les peurs et les mythes, et à découvrir la puissance d'une naissance authentique et respectée. Pour ne rien manquer de notre aventure ensemble, suivez-nous sur les réseaux : Instagram : Bulle de Sage-femme Podcast (https://www.instagram.com/bulle_de_sagefemme_podcast/?hl=fr) / La Bulle Mdn (https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=fr) Facebook : La Bulle Mdn (https://www.facebook.com/labulle.mdn) Notre site : www.la-bulle.be (http://www.la-bulle.be/) Votre voix dans cette aventure de la naissance et de la parentalité est essentielle. Ensemble, redonnons à la naissance la place qu'elle mérite dans notre société, dans le respect, l'amour, et l'authenticité. Bienvenue dans "Sage-femme authentique", votre bulle d'information, de soutien, et d'inspiration. Crédit photo : Regard de Zèbre Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il s'énerve au sein", "il tousse dès que le lait arrive", "ses selles sont vertes et mousseuses"...Peut-être que toi aussi tu vis un allaitement intense, voire épuisant.Et si ce n'était pas une mauvaise succion ? Ni un caprice ? Ni un échec ?Aujourd'hui, on parle d'un sujet encore trop peu connu : le réflexe d'éjection fort – ou REF.Je t'explique ce qu'il se passe dans ton corps, pourquoi ton lait jaillit si puissamment, ce que ça provoque chez ton bébé…Et surtout, je te partage des astuces concrètes, des positions qui peuvent tout changer, et un message essentiel :Ton corps n'est pas trop. Ton lait n'est pas trop. Vous avez juste besoin d'ajustement.Un épisode pour toutes celles qui galèrent, doutent ou se demandent : "Mais pourquoi ça se passe comme ça ?"Tu n'es pas seule. Viens, on en parle
Il y a quelques jours, j'ai rencontré un couple à la maison de naissance. On a parlé de leur parcours, et elle m'a raconté un moment qui m'a glacée : son hystérosalpingographie. Un examen soi-disant "de routine"… sauf que pour elle, c'était un véritable traumatisme. Elle a cru qu'elle allait mourir. Elle a hurlé de douleur. Son compagnon l'entendait crier derrière la porte… mais n'avait pas le droit d'entrer. Et personne, PERSONNE, n'est venu la soutenir.Dans cet épisode, je vous parle de ça. De ces violences dites “invisibles”, “institutionnelles”, “ordinaires”... mais qui marquent nos corps, notre psyché, notre confiance. Je parle de ces examens où l'on n'explique rien, où l'on n'anesthésie pas, où l'on impose, où l'on minimise. Parce que “c'est normal, madame”.Mais en vrai : rien de tout ça n'est normal.On a appris aux femmes à se faire violence. Depuis toutes petites. À se taire, à serrer les dents, à ne pas déranger, à dire oui quand leur corps dit non. Et ça, ça laisse des traces jusque dans la manière dont on vit nos règles, notre sexualité, nos accouchements.Je vous parle aussi de ce que j'ai vécu moi-même. Du jour où j'ai accouché de ma fille Catherine. Ce jour-là, je n'ai pas eu l'aplomb de dire non à une césarienne dont je savais qu'elle n'était pas nécessaire. J'ai crié, j'ai résisté, mais je ne suis pas partie. Parce que même moi, sage-femme, je n'avais plus les ressources. Parce que le système avait repris le pouvoir sur moi.Alors dans cet épisode, j'ai envie de dire STOP. De dire que ça suffit. Que cette culture de la douleur féminine banalisée, niée, étouffée… ça doit s'arrêter.Je veux qu'on parle de ce qu'on nous fait taire.Je veux qu'on reconnaisse que la douleur des femmes est un langage, pas un défaut.Et surtout, je veux rappeler que la naissance n'est pas censée être un moment de guerre. C'est intense, oui. Mais c'est aussi un moment de puissance, de reconnexion, de souveraineté. À condition qu'on arrête de déposséder les femmes de leur corps, de leur voix, de leur vécu.Alors si toi aussi tu t'es déjà dit “je suis trop sensible”, “je vais me taire”, “je ne veux pas déranger”… écoute cet épisode. Il est pour toi. Et partage-le. Pour que d'autres femmes, étudiantes, mères, soignantes, puissent se sentir moins seules. Et surtout, plus jamais coupables de leur douleur.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je t'emmène en immersion dans mon quotidien de sage-femme. J'enregistre cet épisode en pleine nuit, pendant que je prépare une chambre pour un accouchement, parce qu'une de mes patientes est en travail. Et ça m'a donné envie de te parler d'un sujet qu'on aborde rarement : la disponibilité constante que demande ce métier, et ce que ça implique dans nos vies, dans nos familles, dans notre organisation.On me demande souvent comment je fais, comment je gère le fait d'être joignable H24, de partir à tout moment, de rater un repas, une nuit, un rendez-vous... Et bien voilà, je t'explique tout, de manière brute, sincère et sans filtre.Je te parle de mon quotidien, mais aussi de celui de mes collègues, de mon mari, de mes enfants, de toutes les personnes qui gravitent autour de nous. Parce qu'en réalité, cette disponibilité, ce n'est pas qu'un engagement professionnel. C'est un mode de vie. C'est un choix de famille. Et ce n'est pas toujours simple.Dans cet épisode, je partage aussi comment on s'organise pour que tout tienne debout malgré tout : les arrangements à l'école, les babysittings improvisés, les chiens à promener quand on est partie pendant des heures… Et je te parle aussi de cette jeune sage-femme qui rêvait de naissance physiologique, mais qui a découvert que ce rythme-là, ce n'était pas pour elle.Et si tu veux encore mieux comprendre tout ça, je t'invite à écouter un autre épisode que j'ai enregistré avec mon mari, où il raconte la vie de l'autre côté :
Dans cet épisode, je vous raconte un moment fort, douloureux, fondateur de ma vie d'étudiante sage-femme. Un jour où je me suis fait virer de la salle d'accouchement.Pas parce que j'avais fait une erreur.Mais parce que j'ai osé écouter une femme. Parce que j'ai osé rester humaine.Ce jour-là, j'ai défendu une patiente en plein travail qui ne voulait pas être séparée de son compagnon. J'ai pris le relais, j'ai soutenu ses contractions, je suis restée présente. Mais j'ai dérangé. J'ai bousculé. Et on m'a dit de sortir. On m'a exclue.Je vous partage dans cet épisode tout ce que cette expérience a réveillé en moi :
Dans cet épisode hommage à Michel Odent, je t'emmène dans une réflexion profonde sur l'industrialisation de la naissance, en écho au livre Le fermier et l'accoucheur. J'y partage comment ce livre lu il y a des années a semé en moi les premières graines du concept de sage-femme authentique, et comment son décès m'a donné l'élan d'enfin poser ma voix sur ces mots.À travers un parallèle éclairant entre les pratiques agricoles intensives et les protocoles obstétricaux actuels, je te raconte une naissance hospitalière marquante. Une naissance où le contrôle, la prévention à outrance et les gestes protocolaires ont peu à peu étouffé la physiologie et la liberté de la femme.Je parle d'ocytocine de synthèse posée “au cas où”, d'antibiotiques donnés sans justification réelle, de monitoring omniprésent, de protocole imposé sans discussion… Mais aussi de puissance, de lucidité, d'un couple qui dit non, de sensations, de choix et de ce que ça change quand on remet l'amour, la chaleur, l'écoute et l'intuition au cœur.Michel Odent disait qu'on doit créer une mutation non génétique, une transformation guidée par l'amour et la physiologie. C'est l'appel que je lance aujourd'hui, en lien avec le lancement du programme Sage-Femme Authentique en devenir, pour soutenir cette mutation, ensemble.le liens pour t'inscrire si tu es étudiante est juste ici : https://forms.gle/SxshYQ1B1AcQqK5F9Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vous parle d'un geste qu'on pense parfois incontournable mais qui mérite vraiment d'être questionné : le fait de mettre les mains pour faire naître les bébés. Vous avez été nombreuses et nombreux à m'interroger sur ce fameux “hands off”, cette manière d'accompagner la naissance sans intervenir manuellement, en laissant le bébé naître par lui-même et en laissant les parents accueillir leur bébé.Je vous raconte comment on pratique ça concrètement à la maison de naissance, pourquoi c'est si puissant — et souvent bien plus physiologique — de laisser faire la nature, quand tout va bien. Je vous partage aussi les réflexes d'expulsion, le cercle de feu, les bénéfices d'un périnée respecté, les mythes autour du soutien périnéal… et l'importance de ne pas faire au cas où, mais seulement si c'est nécessaire. Et je vous rassure : quand une intervention est requise, bien sûr, on sait la faire !On explore aussi ensemble l'idée que nos gestes, même bien intentionnés, peuvent parfois causer plus de mal que de bien, comme dans certains cas de dystocies d'épaule créées par les manœuvres elles-mêmes.Et si on arrêtait de croire que sans nous, ça ne peut pas se faire ? Si on redonnait le pouvoir aux femmes et aux bébés ?C'est ça, le cœur de cet épisode : avoir confiance, laisser faire, et intervenir en conscience.Je vous partage aussi des outils pour discuter de tout ça avec vos équipes : compresses chaudes, projet de naissance, positions physiologiques, accompagnement du partenaire…
Aujourd'hui, je vous propose un épisode qui me tient particulièrement à cœur… Celui sur la fameuse phase de désespérance pendant l'accouchement. Ce moment où tout bascule, où la peur monte, où on se dit qu'on ne va pas y arriver… Ce moment qu'on traverse toutes – et qui est pourtant si peu compris et si mal accompagné.Je vous parle ici avec ma double casquette : celle de sage-femme et celle de maman. Je vous explique en détail pourquoi cette phase existe, quel est son rôle dans la physiologie de la naissance, ce qu'elle vient révéler, déclencher, libérer. Et surtout, comment la comprendre permet de mieux la vivre.On explore ensemble le jeu des hormones – l'ocytocine, l'adrénaline – et comment le corps réagit au stress, à l'environnement, aux mots qu'on reçoit… Je vous montre aussi comment cette fameuse montée d'adrénaline, qu'on croit négative, est en fait une alliée précieuse pour aider le bébé à passer le cap de la naissance, à activer ses réflexes d'adaptation, à vivre pleinement sa transition vers le monde extérieur.Je vous partage des anecdotes de terrain, des accompagnements marquants, et aussi ma propre traversée de cette phase de désespérance lors de mes accouchements. C'est intense. C'est puissant. C'est transformateur. C'est ce qui fait de la naissance un rite initiatique.Et surtout, je vous donne des pistes concrètes : comment se préparer, comment préparer le partenaire pour qu'il devienne le phare dans la tempête, comment trouver des ancrages, des phrases repères, des outils de soutien, des élixirs naturels comme ceux proposés par Mellune…Cet épisode est un vrai manifeste pour redonner du sens à cette étape, pour cesser d'en avoir peur, et pour permettre aux femmes de se reconnecter à leur puissance… même quand elles croient l'avoir perdue.✨ Si cet épisode vous parle, partagez-le autour de vous. Il peut vraiment faire la différence dans la manière d'accueillir les bébés… et les mères qu'on devient.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un de ces gestes qu'on fait souvent sans trop y réfléchir… Le bain du bébé dans les premiers jours de vie. Un soin qu'on pense doux, apaisant, rempli d'amour. Et pourtant, si on se met vraiment à la place du bébé, est-ce que c'est si anodin que ça ?Dans cet épisode, je vous propose de questionner cette habitude de laver nos bébés très tôt, parfois même à la maternité avant le retour à la maison. Je vous explique pourquoi retarder ce bain est souvent une meilleure idée : pour respecter la physiologie du bébé, pour préserver son vernix (cette crème naturelle si précieuse) , pour soutenir sa régulation thermique, son microbiote, son allaitement… et aussi pour vous alléger mentalement.Je vous partage aussi des choses très concrètes : pourquoi ce bain peut demander autant d'énergie à un bébé qu'un allaitement complet, pourquoi il influence même sa prise de poids, et comment on peut proposer un premier bain autrement, au bon moment, en douceur.Je parle de tout ça en me basant à la fois sur mon expérience de sage-femme, sur mes observations avec mes propres enfants, et sur les recommandations officielles (même l'OMS recommande de ne pas laver les bébés tout de suite !).Et si vous vous reconnaissez dans cet épisode, si vous avez envie de partager votre expérience ou de poser des questions : venez en discuter avec moi sur Instagram ou dans vos messages. Et surtout, si cet épisode résonne en vous, pensez à le partager à une amie, une sœur, un professionnel de santé… Parce que cette petite réflexion peut tout changer.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle d'un phénomène bien connu dans les salles de naissance, mais souvent mal compris : la stagnation de dilatation. Ce moment un peu suspendu, souvent autour des 7-8 cm, qui peut inquiéter, où on se demande : “Mais pourquoi ça n'avance plus ?” Et si ce n'était pas un bug… mais un message du corps ? Une pause nécessaire ?Je vous explique ce qu'on observe dans ces plateaux de dilatation : la fatigue maternelle, une position sous-optimale du bébé, parfois un besoin de réajuster quelque chose… ou même un blocage émotionnel, une histoire, une mémoire, une absence à apprivoiser.C'est là que la physiologie reprend tout son sens. Non, ce n'est pas toujours “le travail n'avance pas” mais “le travail a besoin d'un temps”. Le corps, lui, sait. Il propose parfois un moment de repos pour que la maman et le bébé reprennent des forces. Et nous, en tant qu'accompagnantes, notre rôle c'est aussi de faire confiance, d'observer, de soutenir, pas d'intervenir systématiquement. Parce qu'intervenir à tout prix (rupture de la poche, ocytocine, etc.) alors que le bébé est mal positionné, par exemple, peut rendre la situation encore plus complexe.Et si on remettait au cœur de nos pratiques la patience ? L'écoute ? L'intuition ? Et si on cessait d'analyser uniquement en centimètres et en minutes ? Dans cet épisode, je vous invite à explorer d'autres clés d'observation du travail : les postures spontanées des femmes, les indices non verbaux, la puissance du soutien émotionnel et… la possibilité qu'il n'y ait rien à “faire”, juste à être là.
Aujourd'hui, on parle d'un geste qu'on fait encore beaucoup trop vite en salle de naissance : le clampage précoce du cordon ombilical. C'est un geste qui, pourtant, pourrait être repensé. Parce qu'en vérité, ce qu'on devrait viser, c'est un clampage optimal, un clampage qui respecte le rythme du bébé.Je vous explique ici pourquoi il est essentiel d'attendre que le cordon ait fini son travail avant de le couper : pour laisser au bébé tout son sang, toutes ses cellules souches, et ses réserves de fer. Des éléments qui ont un rôle énorme dans l'oxygénation de ses organes, dans son immunité, dans son développement neurologique. Jusqu'à 50 % de volume sanguin en plus, juste en laissant le temps au cordon de se vider vers le bébé. Oui, 50 % !Je vous parle aussi des idées reçues : non, le sang ne “retourne pas au placenta” quand on attend. Le corps est bien fait. Il y a des mécanismes physiologiques qui assurent une fermeture naturelle : vasoconstriction des vaisseaux, gelée de Wharton qui agit comme un bouchon… On n'est pas obligé de couper dans la précipitation.Et même en milieu hospitalier, c'est possible d'aménager ces pratiques : on peut discuter avec les équipes, on peut négocier ce moment, on peut faire respecter le rythme du bébé.Cet épisode, c'est une invitation à ralentir, à remettre du respect et de la conscience dans ce premier passage du bébé au monde. Le cordon, ce n'est pas juste un tuyau à sectionner vite fait. C'est un lien vivant, actif, puissant.
Allez, c'est l'été, et cet été j'ai décidé de rediffuser certains épisodes coups de cœur, qui sont en résonance avec les sujets que j'ai abordés ces dernières semaines dans Questionner la Sage-Femme. Des épisodes qui remettent en question des gestes qu'on banalise, mais qui mériteraient franchement un peu plus de conscience et de discernement.Aujourd'hui, on repart sur la question de la suture du périnée après l'accouchement. Vous savez, ce réflexe qu'on a parfois de “réparer” coûte que coûte... Alors que le corps est souvent capable de se cicatriser seul, avec douceur, avec temps, avec respect.Je vous partage notre approche à la Bulle, où on ne suture pas systématiquement, et où on laisse les femmes choisir en conscience. Je vous parle aussi de tout ce qui peut accompagner la cicatrisation naturelle : repos, soins locaux, écoute du corps. Et des chiffres, des études, comme la revue Cochrane de 2011 ou le mémoire de fin d'études d'Estelle Miconnet, pour soutenir tout ça.Un épisode pour démystifier, réinformer, et surtout redonner du pouvoir aux femmes. Bonne écoute, et n'hésitez pas à venir en discuter avec moi après l'épisode !
Aujourd'hui, je vous propose un épisode que vous aviez beaucoup aimé et qui s'inscrit parfaitement dans la série actuelle où l'on questionne ces “petits gestes” qu'on présente comme anodins… mais qui ne le sont jamais vraiment.Ici, on parle du déclenchement de l'accouchement, un acte devenu presque banal dans les pratiques obstétricales modernes. On vous le propose, parfois on vous l'impose, souvent sans vraiment vous expliquer les tenants, les aboutissants, et surtout les conséquences.Dans cet épisode, je reviens sur :les indications médicales réelles d'un déclenchement,les différentes méthodes utilisées,les risques concrets pour la mère et le bébé,et ce besoin qu'ont parfois les équipes de “mener à terme” un déclenchement coûte que coûte, quitte à s'acharner, alors qu'on sent que ça ne fonctionne pas.Je vous parle aussi du fameux chiffre : 6 fois plus de césariennes chez les femmes déclenchées quand leur corps n'est pas prêt. Et de cette violence douce, insidieuse, quand on vous fait croire que c'est “pour votre bien”, sans vous dire que vous pouviez refuser.Alors oui, un déclenchement peut très bien se passer. Mais la vraie question, c'est : était-ce le bon moment, la bonne raison ? Et surtout : vous avait-on laissé le choix ?Dans ce contexte, je vous reparle aussi d'un outil que j'adore : le BRAIN, pour poser les bonnes questions face à une décision médicale. Parce que vous avez le droit de réfléchir, de comprendre, et de dire non.Très bonne (re)découverte de cet épisode ❤️Et bel été à toutes et tous
Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de ma série sur les petits gestes qu'on banalise en obstétrique, je vous parle de la rupture artificielle de la poche des eaux. Ce geste qu'on fait encore trop souvent, presque par automatisme, sous prétexte que ça “fera avancer le travail”, que “le bébé sera plus vite dans vos bras”… Mais en vrai, est-ce qu'on vous a vraiment expliqué ce que ça implique vraiment ?Je vous explique ici la différence entre une rupture spontanée, une fissure haute, et cette rupture artificielle qu'on pratique en début ou en cours de travail. Je vous parle aussi des vraies fonctions de la poche : elle protège le bébé, elle régule la douleur, elle amortit les contractions, elle facilite la rotation et le bon positionnement. La rompre trop tôt, c'est souvent rendre les contractions plus violentes et rapprochées, piéger le bébé dans une mauvaise position… et ouvrir la porte aux infections. Et pourtant, dans un monde médical où on a peur du streptocoque B et où on bombarde les femmes d'antibiotiques, on ne voit même plus l'incohérence de rompre cette protection naturelle.L'OMS est très claire sur ce sujet : la rupture artificielle ne doit jamais être systématique, elle doit avoir une indication précise et surtout, se faire avec le consentement éclairé de la femme.(Source : https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/272434/WHO-RHR-18.12-fre.pdf)Je vous invite donc à questionner :Parents, demandez pourquoi on vous propose ça.Et pour les soignant.e.s : interrogez-vous, ne posez pas un acte juste parce qu'il est dans le protocole.lien vers l'outil BRAIN: ➡️ https://smartlink.ausha.co/sage-femme-authentique/decisions-medicales-en-salle-de-naissance-etes-vous-vraiment-informee-ep124Et si vous souhaitez préparer votre projet de naissance avec toutes ces infos, téléchargez mon modèle de projet pré-rempli ici :➡️ https://melyssa-chambard.systeme.io/projetnaissanceParce que non, la poche n'est pas un détail, c'est un cadeau du bébé et de la maman. Et parce que vous avez le droit de savoir, de comprendre et de choisir.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques mois, je vous partageais mon choix de me déconventionner, avec l'espoir de pouvoir vivre dignement de mon métier de sage-femme. Aujourd'hui, je ressens le besoin de faire un premier bilan honnête et sans filtre : ce n'est pas aussi simple que je l'espérais.Nous sommes confrontées à une réalité injuste : les assurances financent jusqu'à 300% des accouchements hospitaliers, couvrant tout (du plateau repas aux vitamines ) mais pour un accouchement à domicile ou en maison de naissance, elles proposent un maigre forfait de 700€… pour tout le suivi prénatal, l'accouchement et le postpartum ! Un gouffre financier pour les familles qui choisissent une naissance physiologique hors hôpital. Une manière détournée de pénaliser ces choix pourtant valides et respectueux.Au quotidien, c'est une lutte : justifier chaque facture, s'adapter aux maigres remboursements des patientes, facturer en tenant compte de la réalité de chacun… Avec des charges qui explosent, une responsabilité médicale énorme, une disponibilité 24h/24, 7j/7 et des centaines de kilomètres à parcourir pour chaque suivi.À cela s'ajoute la menace d'une loi qui plafonnerait nos dépassements d'honoraires extra-hospitaliers à 25%, nous condamnant à ne pas pouvoir vivre décemment. Le système veut nous voir retourner à des tarifs INAMI dérisoires, nous poussant à re-conventionner et redevenir de “bonnes petites filles sages” du système.Je témoigne aussi de l'impact de ce métier sur ma famille, mon couple, mes enfants. Ce métier passion m'alimente mais pèse aussi lourd. C'est une réalité invisible pour beaucoup.Alors j'appelle à l'action : parents, futures familles, si vous choisissez l'accouchement extra-hospitalier, faites du bruit auprès de vos assurances. Exigez d'être remboursés dignement, à la hauteur d'un accouchement hospitalier. Ce combat ne devrait pas être le nôtre seuls, mais celui de tous ceux qui veulent défendre le droit à une naissance respectée, choisie, et accessible à tous.Continuons à parler, à partager, à faire évoluer ce système !Les sages-femmes méritent mieux. Les familles aussi.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de la série sur les petits gestes qu'on banalise en obstétrique… mais pas que ! Aujourd'hui, je ne vous parle pas du corps des femmes, mais de celui des bébés. Parce que oui, eux aussi, on leur impose des gestes systématiques, protocolaires, sans toujours que ce soit vraiment nécessaire.Et j'ai eu envie d'en parler après avoir accompagné une famille qui avait choisi de quitter l'hôpital avant les 48h de vie de leur bébé. Normalement, c'est la sage-femme à domicile qui fait le test de Guthrie… Mais là, la maternité avait déjà fait un "pré-Guthrie", “au cas où”. Résultat ? Deux piqûres pour un tout petit bébé, alors qu'une seule suffisait largement. Pourquoi ? Parce que c'est le protocole, “c'est comme ça”.Mais se faire piquer, même quand on est bébé, ce n'est pas rien. C'est douloureux, c'est une effraction. Et pourtant, on fait ça par réflexe, par peur que les parents ne le fassent pas, ou que la sage-femme à domicile oublie. C'est une manière de se couvrir. Et au fond, qui protège-t-on réellement ? Le bébé ? Ou l'hôpital ?Je partage aussi mon expérience personnelle, où on a prélevé mon bébé contre mon gré, simplement parce que "c'est obligatoire". Pourtant, rien ne l'était, si ce n'est un protocole déconnecté de la clinique et du bon sens.Dans cet épisode, je questionne cette obsession du chiffre : le taux de bilirubine qu'on contrôle par prise de sang alors que la clinique est rassurante, les ponctions lombaires systématiques quand un bébé est légèrement fébrile… On préfère la statistique à l'observation, la procédure à la confiance.Je ne dis pas qu'il ne faut jamais faire de test. Mais quand c'est nécessaire. Pas par peur. Pas pour couvrir l'hôpital. Et surtout : en expliquant aux parents, en les intégrant, en les écoutant. Parce que ce sont eux, les meilleurs experts de leur bébé.Ce que je vous propose ici, c'est de remettre de la conscience dans nos pratiques. De ne pas piquer par automatisme. Et de faire confiance à la clinique, à la sage-femme qui va suivre à la maison, aux parents. Car oui, les mamans savent. Elles sentent quand ça ne va pas. Il suffit parfois de les écouter.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, j'accueille Tiphaine Robert, kiné spécialisée en périnéologie et sénologie. Ensemble, on parle de la fameuse rééducation périnéale : ce qu'elle est vraiment, à quoi elle sert et surtout, on casse tous les préjugés et fausses idées autour du sujet ! Non, la rééducation ce n'est pas forcément avec une sonde, non ce n'est pas obligé d'avoir accouché par voie basse pour en avoir besoin. On discute du périnée, de son rôle bien au-delà de l'accouchement, du lien entre relâchement et efficacité, et pourquoi apprendre à le relâcher est fondamental, même bien avant la naissance.Tiphaine nous explique comment se passent les séances avec elle, pourquoi les femmes devraient venir même sans symptôme et pourquoi c'est un vrai geste de prévention pour vieillir sans fuites ni douleurs. On parle aussi de la complémentarité entre la préparation avec une sage-femme et celle avec une kiné : la première vous prépare globalement à la naissance, la seconde vous aide à comprendre et écouter votre périnée pour le jour J… mais pas que ! On aborde aussi les idées reçues comme les fameuses sondes vendues en ligne et pourquoi ce n'est pas toujours adapté.Tiphaine nous partage aussi une belle perspective : venir en rééducation même des années après un accouchement est toujours utile. Et non, ce n'est pas "trop tard" ! Un épisode ultra complet pour mieux comprendre son corps, dédramatiser et, surtout, s'empuissancer sur ce sujet si peu abordé et pourtant essentiel !
Aujourd'hui, je vous retrouve pour le 50e épisode de questionner la sage-femme (eh oui, déjà !) et surtout le 2e épisode de la série sur ces petits gestes obstétricaux qu'on banalise beaucoup trop… alors qu'ils ont un vrai impact sur le vécu des femmes, sur leur corps, et parfois même sur la naissance.Dans cet épisode, je vous parle d'un geste qu'on fait souvent sans même y penser : le toucher vaginal. Pendant la grossesse, pendant le travail, pendant chaque consultation parfois… On le fait “parce que c'est comme ça”, “pour voir”, “pour suivre l'évolution”. Mais en vrai, pourquoi on le fait autant ? À quoi ça sert vraiment ? Et surtout… est-ce qu'on demande vraiment le consentement des femmes avant de le faire ?Je vous partage ici mon regard de sage-femme, mais aussi de femme, et de maman. Je vous parle de ce que j'ai observé en salle de naissance, de ce que j'ai vécu moi-même à l'hôpital, de ces moments où l'on m'a examinée sans me prévenir, sans me parler, sans me demander mon accord. Et de ce que ça provoque, dans le corps et dans la tête.Parce qu'on l'oublie trop souvent : le col n'est pas une donnée neutre. C'est l'intimité d'une femme. C'est un espace sensible. C'est parfois une zone marquée par un vécu. Mettre les doigts dans le vagin d'une femme, ce n'est pas anodin. Et le faire sans expliquer, sans qu'elle comprenne, sans qu'elle dise oui, ce n'est pas OK.Dans cet épisode, j'aborde aussi le rôle des protocoles, le manque de présence des soignantes en continu, la manière dont on gère la naissance à distance à travers les doigts et les machines. Et je pose une vraie question :est-ce qu'on vérifie vraiment le col… ou est-ce qu'on vérifie que les femmes sont obéissantes ?Et si on arrêtait d'en faire un automatisme ?Un épisode à écouter si tu es future maman, soignante, ou juste concernée par le respect du corps des femmes. Parce qu'un toucher, ce n'est jamais "juste un toucher". C'est un acte. Et il mérite d'être réfléchi, expliqué… et consenti.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu viens d'accoucher, et tu te demandes pourquoi tu te sens encore aussi essoufflée ? Pourquoi monter un escalier te semble être une épreuve olympique ? Pourquoi tu n'as aucune envie de reprendre une sexualité "normale", alors que tout le monde semble te dire que c'est bon, tu n'es plus enceinte, donc tout est censé aller mieux ? Cet épisode est pour toi.
Dans cet épisode, je te parle de la fameuse "petite électrode" qu'on pose sur la tête du bébé pendant le travail. Ce petit geste, qu'on te présente souvent comme anodin, n'est en réalité ni petit, ni anodin. C'est un fil qu'on visse directement sur le cuir chevelu de ton bébé, pour une surveillance dite “plus fiable” de son rythme cardiaque. Mais on en parle rarement en détails, ni de ce que ça implique réellement, ni du consentement qu'on devrait toujours demander.On t'a déjà dit : “On va juste poser une électrode sur bébé” ? Sans jamais expliquer que c'est invasif, que ça demande la rupture de la poche des eaux, et que ça peut entraîner d'autres interventions derrière ? On te fait croire que c'est pour ton bien et celui de ton bébé… Mais c'est aussi pour remplir un dossier, pour répondre à des contraintes médico-légales, ou simplement par habitude.Alors je te raconte dans cet épisode pourquoi il est si important de s'informer, de questionner, de comprendre.lien cité dans l'épisode:https://www.instagram.com/badassmotherbirther?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si on remettait en question ces “petits gestes” proposés pendant le travail ? Ces fameuses petites interventions qu'on banalise – rupture de la poche, mini-dose de synto, électrodes, “petite” ventouse… – mais qui, mises bout à bout, finissent par chambouler le processus naturel de la naissance.Dans cet épisode, je te parle sans détour de cette pression du temps qui pousse à intervenir trop vite, trop tôt, et souvent… pour de mauvaises raisons. Comme cette patiente dont la poche a été rompue “pour que ça aille plus vite”… résultat : une césarienne en urgence sous AG. Pour quoi ? Pour caler un agenda médical.Ce n'est pas l'accouchement le problème. C'est l'environnement. Ce sont les normes qui ont réduit drastiquement le temps “acceptable” du travail. Ce sont les pressions implicites, les gestes automatiques, les fausses bonnes idées. Et surtout : cette idée qu'il faut toujours aller plus vite.Je te partage un court-métrage italien génial : La Prestazione, qui imagine une scène de conception dans les conditions absurdes d'un accouchement hospitalier. Lumières, interruptions, injonctions… une métaphore puissante pour comprendre ce que vivent les femmes quand le système prend trop de place dans l'intime.L'épisode est là pour te redonner des clés. Pour que tu comprennes les enjeux derrière chaque petit “geste”. Pour que tu sois armée, préparée, consciente – pas pour résister à tout, mais pour choisir en connaissance.
Je vous ouvre mon cœur aujourd'hui : lors de mon intervention le 23 juin 2025 devant les membres du Conseil communal de Seneffe, j'ai défendu une proposition qui me tient à l'âme : l'instauration d'un registre des étoiles pour chaque bébé dont la vie aura été trop courte. Dans cette interpellation, j'ai partagé comment, dans ma pratique, j'accompagne des parents face à ces deuils si invisibles, sans lieu ni mots. J'ai invité la commune à considérer que ce registre, loin d'être une formalité, est un geste profondément humain : une manière de dire à ces familles que leur chagrin est légitime et que leur bébé a existé, qu'il a compté.Je me suis appuyée sur l'initiative portée par l'ASBL Au-delà des nuages, qui accompagne les familles avec des séances photo pour immortaliser ces bébés. Aujourd'hui, 169 communes en Belgique ont accepté ce registre : un acte concret, simple, humain.Dans cet épisode, je reviens également sur les rituels apaisants : écrire des lettres, allumer une bougie, planter un arbre, créer une boîte à souvenirsJe cite aussi Christophe et Linda, créateurs de Pardonne‑moi Ella ; leur témoignage puissant nous rappelle : « Sachez écouter, consoler, et trouvez vos mots ». Je vous partage quelques-unes de ces phrases qui réconfortent.Enfin, je lance un appel : parlez-en autour de vous, renseignez‑vous sur l'existence de ce registre dans votre commune, diffusez cette initiative au-delà de la Belgique... pour tous nos bébés des étoilesLiens utiles et recommandations :l'épisode Pardonne‑moi Ella de Christophe et Linda et leur site internet https://pardonnemoiella.com/l'épisode avec Au-delà des nuages et leur site internet au-dela-des-nuages.be.Liens vers les profils de médias sociaux- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web: www.sagefemmeauthentique.com-Blog: www.sagefemmeauthentique.com/blog- email: melyssa@sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, je réponds à une question essentielle mais encore trop taboue : faut-il décaloter les petits garçons ? Ce geste est encore recommandé par certains professionnels de santé, alors qu'il peut provoquer des douleurs, des lésions, voire des complications médicales.Je partage avec toi mon expérience personnelle de maman et de sage-femme, les recommandations actuelles, les risques réels du décalottage forcé, et surtout ce que nous disent les études et les professionnels éclairés. On parle aussi de respect du corps, de consentement, et de bon sens.Tu découvriras pourquoi laisser faire la nature est souvent la meilleure chose à faire, et comment protéger ton enfant de gestes médicaux inutiles, parfois intrusifs. Un épisode à diffuser largement pour briser les idées reçues et protéger les petits garçons d'aujourd'hui.
Est-ce que t'as déjà entendu cette phrase : “Madame, votre bébé est trop gros pour passer, il va falloir déclencher…” ?Dans cet épisode, on déconstruit cette peur très répandue : celle du « gros bébé ». Une peur qui commence parfois dès la deuxième écho. Une estimation de poids, un mot lâché, et tout s'emballe. Induction, perte de confiance, projet de naissance envolé.Mais est-ce que le poids estimé, souvent imprécis (jusqu'à 10 % d'erreur soit 400-500g !), justifie vraiment un déclenchement ou une césarienne ?On parle de macrosomie, de dystocie d'épaule, des chiffres, des vraies statistiques. Je t'explique pourquoi un bébé estimé gros ne devrait pas forcément être un motif d'alarme, mais parfois simplement… un bébé bien portant, en pleine santé, adapté à ton corps.Dans mon quotidien de sage-femme, j'ai vu naître de nombreux bébés de plus de 4 kilos, rapidement, facilement, sans que cela pose problème. Et je te partage aussi des témoignages de mamans qui ont vécu la même chose.Ce que je veux te dire, c'est qu'un bébé n'est jamais « trop gros » pour ton corps si la grossesse se passe bien, s'il n'y a pas de diabète mal équilibré, et si on te laisse enfanter dans les bonnes conditions.Oui, parfois il y a des complications, mais elles ne sont pas systématiques. Et souvent, ce n'est pas le poids du bébé le vrai problème, c'est le contexte dans lequel on te fait accoucher.Alors viens écouter cet épisode pour reprendre confiance. Ton bébé est peut-être gros. Mais surtout : il est parfait pour toi.
Tu sais, c'est fou comme parfois un simple mot peut semer un doute immense.J'ai reçu une question sur l'utérus rétroversé : est-ce que ça peut expliquer des difficultés à tomber enceinte ? Et est-ce que ça complique la grossesse ou l'accouchement ?Alors j'ai eu envie de t'en parler aujourd'hui, parce que je sais que cette petite mention dans un compte-rendu peut faire peur.On entend “rétroversé”, on pense “anormal”... et tout un tas de croyances surgissent.Mais spoiler alert : non, un utérus rétroversé n'est pas une pathologie.C'est une variation complètement normale de l'anatomie.Ça concerne une femme sur cinq environ. Et non, ce n'est pas ça qui empêche de tomber enceinte. Et non, ça n'empêche pas non plus d'avoir un accouchement physio !Dans cet épisode, je t'explique tout simplement :ce que c'est vraiment qu'un utérus rétroversé,pourquoi ça ne pose généralement aucun problème pour concevoir ou accoucher,et comment, même en parcours PMA, on peut garder confiance en son corps et en son projet de naissance.Parce que t'as le droit de comprendre.T'as le droit de ne pas te laisser embarquer par la peur.Et t'as surtout le droit de rêver d'un accouchement doux, même quand le jargon médical s'en mêle.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- Site Web : www.sagefemmeauthentique.com- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu sais ce qui me dérange ? C'est pas de voir un enfant de 7 ans avec un biberon. Non. C'est que ça choque moins qu'un bébé d'un an encore au sein. Alors aujourd'hui, on parle de l'allaitement dit 'long'. Ce mot, il est piégeux. Parce qu'en fait, c'est juste... l'allaitement normal, selon la biologie humaine. Et pourtant, il gêne, il questionne, il dérange.Dans cet épisode, j'ai voulu remettre les pendules à l'heure. Je vous parle de mon vécu, de celui d'autres mères, et surtout de ce que dit vraiment la science. Saviez-vous que le sevrage naturel se situe entre 2,5 et 7 ans ? Et que l'OMS recommande l'allaitement jusqu'à 2 ans et au-delà ? Que la succion au sein muscle 17 muscles de la langue, stimule la croissance des os de la mâchoire, la latéralisation du cerveau, et favorise la parole et la respiration nasale ?Je vous parle aussi de ces moments de douceur, de lien, d'apaisement. Quand mon bébé s'effondre dans mes bras après une journée trop pleine, et qu'une tétée suffit à le reconnecter. Est-ce une dépendance ? Ou juste… une réponse saine à un besoin fondamental ?Et puis, je vous parle de la société. Celle qui sexualise le sein, glorifie l'indépendance précoce, valorise le lait industriel, et rend invisibles les mères dans leur puissance nourricière. Est-ce vraiment ton enfant qui est “trop grand pour téter”... ou une culture qui a oublié ce qu'est le maternage ?On évoque aussi le développement moteur, le microbiote, l'immunité, le lien d'attachement... et même une étude fascinante sur les crânes de bébés allaités pendant des siècles — et leur alignement dentaire parfait.Un épisode pour se reconnecter, se rassurer, s'informer. Pour se souvenir que ton sein n'est pas bizarre. Il est puissant. Et si tu allaites encore, que ton enfant ait 8 mois ou 3 ans : sache que c'est normal, bénéfique, et profondément beau.
Et si on parlait de ce petit cordon plein de vie qu'on coupe souvent trop vite ? Dans cet épisode, je te raconte ce qu'on fait du cordon après la naissance dans notre pratique à la Bulle. On revient ensemble sur les pratiques courantes, les gestes qu'on fait parfois sans vraiment les questionner, et surtout, je t'explique pourquoi chez nous, on ne coupe jamais le cordon avant deux heures de vie (sauf urgence évidemment).On parle de clampage tardif, de cravate de cordon (oui oui !), de brûlage du cordon, et même de placenta lotus. C'est un épisode doux, intime, et qui, je l'espère, te permettra de mieux comprendre ce moment si symbolique et si physiologique.On évoque aussi les fausses croyances autour du cordon et pourquoi c'est essentiel de laisser au bébé le temps de récupérer tout son sang et ses cellules souches. Je te donne des clés pour t'informer, poser tes choix et pourquoi pas... les inscrire dans ton projet de naissance !
Tu sais, en cette période de l'année, je repense à ces petites graines de haricots qu'on plantait à l'école. Même endroit, même lumière, même eau… et pourtant, elles ne germaient pas toutes au même moment. Et c'était beau, c'était normal. Alors pourquoi on accepte cette variabilité dans la nature, mais pas chez les femmes qui enfantent ?Dans cet épisode, je vous parle du dépassement de terme. Ce mot qui fout la pression, qui fait peur, alors qu'il devrait juste rimer avec patience, confiance et écoute.Je partage les témoignages poignants de femmes qui ont vécu cette période souvent avec solitude, pression médicale ou familiale, mais aussi des lueurs d'espoir et des pistes pour vivre cette attente autrement.On déconstruit ensemble la notion même du “terme” : cette fameuse date fixée par la règle de Naegele, qui repose sur un calcul vieux de plus de 200 ans et qui ne prend même pas en compte nos ovulations réelles.Je vous donne aussi des ressources, des idées concrètes pour retrouver du pouvoir, pour accompagner l'attente sans la subir. Parce que non, le placenta ne devient pas automatiquement “incompétent” après 40 ou 41 semaines. Et non, il n'y a pas moins de liquide amniotique au point de mettre votre bébé en danger si tout va bien autrement.Je vous parle aussi de lâcher prise, de rituels, de silence, de massages, de lettres d'amour à vos bébés, de tisanes, de dattes, d'amour… et d'un nouveau blog que j'ai lancé pour aller plus loin.Parce qu'attendre, ce n'est pas ne rien faire. C'est se préparer. Et c'est précieux.
Et si le vrai danger, c'était pas le risque médical… mais de se faire voler son accouchement ?Dans cet épisode, je te partage une histoire qui m'a bouleversée. Celle d'une femme que j'ai rencontrée en post-partum, après une naissance où on lui a coupé dans la chair, crié dessus, extirpé son bébé… Une naissance qu'elle a subie, qu'elle pensait "normale", mais qui l'a laissée en miettes.Et puis, quelques années plus tard, elle est revenue me voir. Elle voulait un autre bébé, mais pas revivre ça. Cette fois, elle a choisi un accompagnement global, à la maison de naissance. Ce qu'elle a vécu ? C'était pas juste un accouchement. Elle s'est enfantée elle-même. Son compagnon a été pleinement présent. Ils ont traversé ensemble. Ils ont accueilli leur bébé, ensemble.Je t'emmène dans ce récit, mais aussi dans une réflexion profonde :Pourquoi autant d'interventions alors que 80 % des naissances pourraient se passer sans ?Qu'est-ce que ça change d'avoir une sage-femme qui te connaît, qui t'accompagne vraiment, qui sait quand il faut intervenir… et surtout, quand il faut juste te faire confiance.Si t'es enceinte, si t'as peur, si t'as vécu un accouchement traumatisant, écoute cet épisode. Il va te rappeler que tu as le droit de choisir. Le droit de comprendre. Le droit de vivre un accouchement à ton image.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses d'un accompagnement hospitalier qui m'a profondément remuée. J'y ai vu comment le protocole médical pouvait primer sur l'humain, comment le consentement est parfois un simulacre, et comment la peur, la routine ou la pression poussent les soignants à imposer plutôt qu'à informer.Je vous partage ce que j'ai vécu, mais aussi vos témoignages bouleversants que j'ai reçus après mon appel sur le groupe “Accoucher sans péri” : injections sans explication, TV à répétition, forceps imposés, épisiotomies sans consentement, étudiants non autorisés, pression morale… Le tout souvent sous couvert de “normalité”.Et puis on parle de violences obstétricales, on parle de viol, oui, parce qu'il faut appeler les choses par leur nom.Je vous partage aussi un outil pour vous redonner du pouvoir : l'outil BRAIN. C'est quoi ? C'est 5 lettres pour se poser les bonnes questions avant une décision médicale. Je vous en parle dans l'épisode 124 ici :
Aujourd'hui, je vous propose un épisode bouleversant, intime et nécessaire.À l'occasion de la Journée internationale de l'hyperémèse gravidique, j'ai tendu le micro à Mélissa Liénard. Elle a traversé cette pathologie, si peu connue, si peu prise au sérieux, et pourtant si violente. Vomir des dizaines de fois par jour. Être incapable de s'hydrater. Perdre du poids. Avoir besoin d'aide pour se laver. Et surtout : ne pas être crue. Pas entendue. Pas diagnostiquée. Jusqu'à envisager l'IVG… alors que ce bébé, elle le voulait de tout son cœur.Dans cet épisode, Mélissa nous raconte son histoire — celle d'un dédale médical, d'un isolement social, mais aussi celle d'une renaissance. Elle a transformé cette épreuve en force. Elle a créé l'association Hyperémèse Gravidique Belgique pour informer, accompagner, écouter, sensibiliser.On parle :de la différence entre nausées normales et hyperémèse,de la violence médicale,de l'impact sur la santé mentale,de la solitude immense,des protocoles encore trop peu connus,de la manière dont on peut aider une femme atteinte d'HG,et de ce que cette pathologie dit de notre rapport aux femmes enceintes.C'est un épisode essentiel.À écouter. À partager. Pour que plus aucune femme ne traverse ça seule, en silence, en pensant que "c'est dans sa tête".
Et si on arrêtait de faire peur aux parents avec le cododo ?Dans cet épisode, j'ai eu envie de mettre à plat tout ce qu'on nous dit (et surtout ce qu'on ne nous dit pas) sur le fait de dormir avec son bébé. Parce que non, le cododo n'est pas dangereux en soi. Ce qui est dangereux, c'est de ne pas savoir comment le faire en sécurité. Et surtout, c'est de culpabiliser des milliers de parents… qui, dans les faits, dorment avec leur bébé — mais n'osent pas le dire.Je vous raconte mon expérience personnelle, les jugements reçus, les nuits partagées, les arrangements familiaux et toutes les nuances qui font la réalité du sommeil en post-partum. Je vous parle aussi de ce que disent l'OMS, l'UNICEF ou encore le NHS au Royaume-Uni, qui publient des guides pour accompagner les familles vers un co-sleeping sécurisé.
Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un truc dont on parle très peu… mais que beaucoup de femmes vivent juste après la naissance de leur bébé : les tremblements incontrôlables du post-partum.Tu sais, ce moment où ton corps se met à frissonner, à trembler, où tes dents claquent, tes jambes flageolent, et tu ne comprends pas ce qui t'arrive.C'est ce qu'on appelle le frisson du post-partum. Et pourtant… personne n'en parle vraiment. Ni en préparation à la naissance, ni à la maternité. Du coup, quand ça arrive, c'est souvent la panique. Et ce n'est pas juste impressionnant : c'est incompréhensible quand on n'a pas les infos.Dans cet épisode, je te propose de faire la lumière sur ce phénomène. Parce que non, ce n'est pas une réaction à la péridurale (même si ça peut arriver avec), non ce n'est pas un malaise, et surtout non, tu n'as rien fait de travers. Ton corps parle. Il libère. Il décharge l'intensité de ce qu'il vient de traverser.Je t'explique pourquoi ça arrive — chute hormonale, adrénaline, fatigue, stress, chaleur, émotions… — et surtout, comment l'accueillir sans peur, avec douceur et conscience. Et si tu es enceinte ou que tu accompagnes une future maman, cet épisode peut vraiment tout changer.Tu y trouveras des explications, des mots rassurants, et surtout une grande dose de normalisation et de sororité. Parce qu'on mérite toutes de comprendre ce que notre corps vit. Et qu'on n'a pas à vivre ces moments-là dans l'ignorance ou dans la solitude.Alors si toi aussi tu as vécu ce frisson, ou si tu veux te préparer au mieux : écoute, partage, et surtout, n'oublie pas… ce que ton corps exprime est juste. Et puissant.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, diffusé à l'occasion de la Journée internationale des sages-femmes, je vous propose un épisode de référence pour mieux comprendre les études de sage-femme en Belgique.Vous y trouverez toutes les informations pratiques : la durée du cursus (4 ans), la liste complète des Hautes Écoles francophones proposant la formation, les spécificités du programme belge, ainsi que les différences importantes avec la formation française — notamment sur la question du suivi gynécologique et de la planification familiale, très peu abordée dans le cursus belge.
Dans cet épisode de Questionner la Sage-Femme, je te parle d'un sujet qui revient TOUT le temps en fin de grossesse : la perte du bouchon muqueux.Tu te demandes peut-être : C'est quoi ce truc ? Est-ce que c'est grave ? Est-ce que je vais accoucher tout de suite ?Alors je t'explique tout : ce que c'est, à quoi ça ressemble (ou pas !), pourquoi on le perd, et surtout… pourquoi ça ne veut pas forcément dire que le travail a commencé.Je te raconte comment ça se passe dans ton corps, ce que j'observe souvent chez les femmes que j'accompagne, et pourquoi il ne faut surtout pas paniquer. On parle aussi des pertes en général, des fausses alertes, de cette fameuse “répétition générale” qu'est le pré-travail… et de l'importance de parler de tout ça, pour se sentir en confiance avec son corps.Un épisode rassurant, pour t'aider à observer sans peur, et à vivre cette fin de grossesse avec plus de sérénité.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vous parle d'un moment oublié, sous-estimé, et pourtant si précieux : le dernier mois de grossesse. Vous savez, ce mois où tout devient plus lent, plus lourd, plus flou… Ce mois où on attend, mais où en réalité, tant de choses se passent déjà dedans.On parle souvent du Mois d'Or après la naissance, de la Golden Hour juste après l'accouchement… Mais qui parle de ce dernier mois ? De ces derniers kilomètres avant la grande traversée ? C'est ce que j'ai envie d'honorer avec vous aujourd'hui : ce que j'ai décidé d'appeler le Mois d'Ancrage.Ce mois, il ne devrait pas être vécu comme une simple attente, mais comme un espace sacré. Un temps pour ralentir, se déposer, s'écouter, se préparer – non pas à l'extérieur, mais en soi. Dans cet épisode, je vous parle de l'importance de vous choisir, de vous offrir du repos, de la douceur, et pourquoi pas de vivre ce mois aussi à deux, avec votre partenaire, dans un ralentissement partagé.Je vous explique aussi pourquoi il est essentiel d'envisager d'arrêter de travailler un mois avant la date prévue d'accouchement – pas juste une semaine avant – pour vous préserver. Pour arriver à l'enfantement rechargée, présente, prête à accueillir.Et je vous parle d'un projet tout doux que je suis en train de créer pour vous : un guide du Mois d'Ancrage, un compagnon de route pour ces 44 jours. Avec des mots-clés, des rituels, des méditations, des pages d'écriture pour vous accompagner jour après jour, jusqu'à la rencontre avec votre bébé.Si vous avez envie d'en savoir plus ou de partager ce moment avec une future maman, je vous invite à écouter, à partager, et à me retrouver sur Instagram @sage_femme_authentique
Dans cet épisode, j'ai envie de te parler d'un truc profond, intime… Le deuil de la maternité. Oui, ce moment où tu te rends compte que c'est fini. Que tu ne porteras plus la vie, que ton ventre ne s'arrondira plus, que tes bras ne tiendront plus un nouveau-né qui est le tien.J'ai reçu la question d'une auditrice : "Je n'aurai plus d'enfants, et j'arrive pas à tourner la page… est-ce que c'est normal ?" Et tu sais quoi ? Cette question m'a bouleversée. Parce que moi aussi, je me la pose parfois.Alors dans cet épisode, je te partage ce que je ressens, ce que j'ai vécu avec mes 5 grossesses, mais surtout… ce que c'est que de réaliser que cette partie de moi s'éloigne. Je te parle de ce vide, de cette puissance qu'on quitte, de ce silence aussi… Parce que la société ne nous prépare pas à ça.Mais je veux te dire : ce deuil-là, il est légitime. Et il mérite d'être honoré. Je te partage des clés, des rituels comme le Rebozo, l'importance de se retrouver entre femmes, de parler, de créer autrement. Et surtout, je t'invite à ne plus être seule. Viens dans la Communauté Authentique, viens poser tes mots, viens te sentir portée.Cet épisode, c'est pour toi. Pour nous.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vous parle d'un sujet brûlant, trop peu discuté, mais qui nous concerne tou.te.s : le congé parental. Et si on arrêtait de considérer que rester avec son bébé était un luxe ? Et si on comprenait enfin qu'investir dans le temps des parents avec leurs enfants, c'est investir dans une société plus saine, plus bienveillante, plus équilibrée ?Aujourd'hui, je vous partage ma colère, mon incompréhension, mais aussi mon espoir. Oui, en Belgique, une réforme du congé parental est en discussion, et pourtant en Wallonie, on est à la traîne : à peine 2 769 signatures pour soutenir cette avancée, alors qu'il nous en faut 8 000. Je vous explique pourquoi cette réforme est cruciale : pour les mères, pour les coparents, pour les bébés, et pour notre futur collectif.Je vous raconte aussi pourquoi le congé parental actuel est insuffisant, mal payé, et pousse tant de familles à la précarité. En France, c'est encore pire, avec à peine 447 € par mois pour élever un enfant. À côté, des pays comme la Suède ou le Québec ont compris l'enjeu : ils offrent des congés longs, bien rémunérés, qui permettent aux parents de vraiment être là.Je vous invite à réfléchir avec moi : pourquoi continuer à faire comme si tout allait bien ? Pourquoi tolérer un système qui fatigue, isole, et pousse nos enfants trop tôt vers des structures saturées ? Je vous parle aussi allaitement, santé mentale, charge invisible des mères, et ce que cette réforme changerait concrètement.➡️ Ce que je vous demande ? C'est simple : écoutez, partagez, signez la pétition. Parce que chaque voix compte. Chaque parent mérite mieux. Et nos enfants aussi.
Est-ce que je peux continuer à allaiter mon aîné pendant ma grossesse ?Cette question, je l'ai reçue il y a quelques jours d'une patiente. Elle allaite encore son petit garçon de 2 ans, et elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte de son deuxième bébé. Elle a entendu qu'allaiter enceinte, « c'est pas conseillé », voire dangereux…Dans cet épisode de "Questionner la sage-femme", je déconstruis les peurs et croyances autour de l'allaitement pendant la grossesse et du co-allaitement. Est-ce que ça déclenche des contractions ? Est-ce que ça épuise la mère ? Est-ce que ça met en danger le bébé à naître ? Ce que dit vraiment la science ? Et surtout : comment s'écouter, respecter son corps, son rythme, ses limites ?Je vous parle aussi de ce que j'ai vécu personnellement, de ce que j'ai observé chez d'autres mères, et je vous rappelle que le choix d'allaiter ou non, de continuer ou d'arrêter, reste le vôtre. Ce n'est pas une injonction ni une obligation.✨ Et si l'allaitement n'était pas un risque, mais une continuité de lien ? ✨ Et si ça devenait même un coup de pouce précieux à la naissance ou en postpartum ?
Dans cet épisode je vous propose une immersion dans les coulisses d'un projet essentiel : l'exposition "Que du bonheur ?", portée par la Ligue des Familles. J'y accueille Anne-Sophie et Chloé, deux femmes engagées qui œuvrent à redonner de la visibilité au postpartum — cette période si bouleversante, souvent encore trop taboue, et pourtant si fondatrice.On discute ensemble de la genèse du projet, de cette exposition née des rencontres avec des centaines de parents qui ont partagé leurs vécus intimes, leurs joies, leurs douleurs, leurs découvertes… Leurs récits ont donné naissance à une expo immersive, sensible, qui traverse les différentes réalités du postpartum : le corps, l'émotion, l'isolement, le rapport aux autres, la place dans la société…Une exposition citoyenne, politique, et profondément humaine, pensée pour toucher tous les publics — parents, futurs parents, proches, professionnels… et qui se veut itérante !Et si tu veux aller plus loin :
"T'as pas peur ?" – cette question, toutes les sages-femmes pratiquant en dehors des hôpitaux l'ont entendue. Aujourd'hui, dans cet épisode, je déconstruis les mythes et les peurs autour de l'accouchement extrahospitalier. Oui, les complications existent, mais elles sont très rares, surtout grâce à un suivi rigoureux durant toute la grossesse qui garantit un cadre sécuritaire optimal. Les sages-femmes autonomes, comme moi, sont formées continuellement pour anticiper et gérer ces urgences exceptionnelles. Nous évaluons constamment le bien-être de la mère et du bébé, assurant une sécurité maximale.Je partage dans cet épisode des histoires réelles, dont une situation récente d'urgence absolue – un décollement placentaire – montrant l'importance cruciale d'une bonne collaboration avec les hôpitaux. Malheureusement, les transferts hospitaliers sont parfois mal perçus, menant injustement à des sanctions envers des sages-femmes professionnelles et compétentes, comme Céline Blandin actuellement suspendue en France. C'est une véritable chasse aux sorcières contre laquelle je m'élève avec force.L'accouchement à domicile n'est pas un acte irresponsable mais un choix éclairé et sécurisé. Soutenons ensemble cette pratique respectueuse des choix des femmes et leur sécurité. Je vous invite fortement à soutenir Céline Blandin en signant la pétition pour sa réintégration et à soutenir l'APAAD.Liens utiles :Pétition en soutien à Céline BlandinSoutenir l'APAADÉpisode sur la cascade d'interventionÉpisode sur le cadre sécurité "feu vert, feu orange, feu rouge"Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je déconstruis une croyance répandue : non, les bébés ne sont pas aussi fragiles qu'on le pense à leur naissance ! En réalité, votre bébé s'entraîne activement à être tonique et musclé pendant toute la grossesse, bougeant constamment dans l'utérus. Ces mouvements ne sont pas anodins, ils sont essentiels pour que votre bébé soit prêt à participer activement à sa naissance. Oui, les bébés sont étonnamment forts et capables de mouvements impressionnants dès leurs premiers instants de vie. Malheureusement, notre manière moderne de prendre soin des nouveau-nés (souvent posés sur le dos, peu portés) leur fait perdre rapidement cette précieuse tonicité naturelle. Dans cet épisode, je vous explique comment préserver et encourager la tonicité naturelle de votre bébé dès ses premiers jours, grâce notamment au portage et à la motricité libre. Je vous invite aussi à mieux comprendre l'importance du mouvement chez les tout-petits, pour qu'ils puissent pleinement développer leur potentiel moteur.
Dans ce nouvel épisode de "Questionner la sage-femme", je te parle d'un sujet souvent tabou et pourtant essentiel : le retour de couche et les menstruations. Tout part d'une discussion avec une de mes patientes, maman d'un bébé de 9 mois, qui vient de vivre ce fameux retour de couche comme un véritable bouleversement émotionnel. Pourquoi est-ce parfois si difficile, surtout quand on sait que ce bébé sera le dernier ? Pourquoi cette sensation étrange de "menstruations pour rien" peut-elle être vécue si intensément ?Je prends le temps de t'expliquer clairement ce qu'est le retour de couche, pourquoi il arrive à des moments très différents selon que tu allaites ou non, et pourquoi chaque femme le vit différemment. Au-delà du retour à la fertilité, c'est aussi et surtout une reconnexion profonde avec ton corps et ses cycles naturels.Durant cet épisode, je partage également un beau moment que j'ai vécu avec ma fille aînée, lors d'une rencontre consacrée aux cycles féminins. Ce fut une occasion incroyable d'aborder les menstruations sous un angle nouveau : celui de l'énergie cyclique et des analogies avec les saisons. Je te parle de comment tu peux exploiter tes phases menstruelles pour mieux comprendre ton corps, honorer ton énergie féminine et booster ta créativité.Tu découvriras aussi les différents regards posés sur les menstruations à travers le monde, des tabous et des mythes profondément ancrés à leur célébration dans certaines cultures. Parce que oui, les menstruations ne sont ni sales, ni honteuses. Elles sont sacrées, signe d'un renouveau constant.Cet épisode est là pour te rappeler que tes menstruations, et particulièrement ton retour de couche, sont à honorer et célébrer. Ensemble, déconstruisons les tabous et réapproprions-nous notre cycle avec fierté et conscience.Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on lève enfin le voile sur le premier trimestre de la grossesse, cette période invisible et pourtant si intense. Fatigue extrême, nausées, hypersensibilité, tsunami hormonal… Le corps travaille sans relâche pour créer la vie, mais la société, elle, demande aux femmes de se taire, de ne pas encore "dire qu'elles sont enceintes", de continuer comme si de rien n'était.Je vous parle de cette période charnière, de la charge physique et émotionnelle, du silence qui isole, et de l'importance de trouver du soutien dès les premières semaines.Cet épisode est aussi un cri du cœur pour qu'on cesse de parler de "fausse couche", un terme qui nie l'intensité de ce qui est vécu.Et si on reconnaissait enfin que fabriquer un être humain, c'est déjà un travail à temps plein ?
Dans cet épisode de "Questionner la sage-femme", je réponds à une question intéressante d'une auditrice : Y a-t-il plus de bébés coiffés qui naissent à domicile qu'à l'hôpital ?Un bébé coiffé, c'est un bébé qui naît avec la poche des eaux intacte autour de sa tête, voire de tout son corps. Ce phénomène est souvent perçu comme magique et exceptionnel, et il est souvent entouré de croyances et de superstitions, certaines cultures le voyant comme un signe de chance ou de protection.
Dans cet épisode spécial Podcasthon 2025, je vous emmène à la rencontre d'une association qui change la vie de nombreuses jeunes mamans : Les Super Mamas.
Dans cet épisode de Questionner la Sage-Femme, on aborde un sujet aussi méconnu que dérangeant : la pratique encore trop courante des soignants qui mettent leurs doigts dans le vagin pendant la phase de poussée sous prétexte de "faire de la place".
Dans cet épisode de Sage-Femme Authentique, j'accueille de nouveau Anaïs, sage-femme et créatrice du compte Développement et Accompagnement, qui avait déjà partagé son travail de fin d'études sur ce podcast. Aujourd'hui, elle revient pour nous parler d'un projet concret issu de ses recherches : un guide de poche dédié à la préparation à la naissance et à l'accompagnement du travail.Anaïs nous explique comment ce guide est né de son envie d'apporter aux futures mamans et à leurs accompagnants des outils concrets, accessibles et faciles à mettre en œuvre pendant le travail. Initialement pensé pour les sages-femmes, ce support a finalement trouvé un écho chez de nombreuses mamans qui voulaient aussi s'y référer pour mieux se préparer à leur accouchement.
Dans cet épisode de "Questionner la sage-femme", on parle d'une question que toutes les jeunes mamans se posent après la naissance : Pourquoi saigne-t-on après l'accouchement ? Combien de temps cela dure-t-il ? Et surtout, comment distinguer les saignements normaux de ceux qui nécessitent une consultation ?Les saignements post-partum, qu'on appelle les lochies, sont un processus naturel et indispensable à la cicatrisation de la zone où le placenta était accroché dans l'utérus. Ce nettoyage de l'utérus peut durer entre 4 et 6 semaines, avec une évolution progressive de la couleur et de la texture des pertes.Dans cet épisode, je vous explique :Les différentes phases des lochies, de la phase rouge vif aux pertes blanc jaunâtre.Pourquoi l'allaitement influence la durée des lochies grâce à l'ocytocine.Les bons réflexes pour une bonne hygiène post-partum et prévenir les infections.Les signaux d'alerte qui doivent vous pousser à consulter : fièvre, odeur nauséabonde, gros caillots ou saignements qui s'intensifient.J'insiste aussi sur une vérité importante : il est normal que les saignements varient en fonction de votre activité. Une petite sortie ou une période de fatigue peut raviver les saignements — votre corps vous parle et vous invite à ralentir.
Dans cet épisode de Sage-femme Authentique, j'accueille Delphine, photographe de naissance connue sous le nom de Regard de Zèbre. Ensemble, on échange sur le pouvoir des images de naissance et leur impact bien au-delà de l'instant capturé.Delphine nous partage son parcours, de sa première naissance photographiée par curiosité, jusqu'à son travail reconnu de photographe de naissance a présent formatrice et autrice de son livre en pleine campagne de crowdfunding: " épopée"À travers ses clichés, elle donne à voir la vraie puissance des femmes en train d'enfanter, loin des représentations stéréotypées des séries télé ou des images aseptisées des salles d'accouchement hospitalières. Montrer la vérité de la naissance, c'est aussi participer à une réappropriation du corps des femmes, trop souvent représenté uniquement dans une fonction de séduction ou de sexualisation.Nous abordons aussi la diversité des naissances qu'elle immortalise : accouchements à domicile, en maison de naissance, en hôpital, avec ou sans péridurale, césariennes… Chaque naissance est unique et mérite d'être racontée, sans hiérarchie.Delphine nous parle également de son projet de livre épopée, un magnifique ouvrage de 240 pages, riche de 200 photos, qui célèbre la diversité des naissances et offre une vraie place à ces moments trop souvent invisibilisés. Un projet à soutenir via sa campagne de crowdfunding en cours (lien ci-dessous).Ensemble, nous rappelons l'importance de montrer ces images, pour déconstruire les tabous, offrir des représentations réalistes aux futures mamans et leurs partenaires, et surtout, honorer la puissance des femmes et la beauté brute de la naissance.