POPULARITY
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'affaire des écoutes et du retrait du bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salut tout le monde,J'ai une petite annonce à vous faire, c'est pour ça que je fais ce message.Mais avant ça commençons par le commencement.Déjà je voulais prendre un moment pour vous dire merci. Grâce à vous, Folie Douce atteint bientôt les 1,7 millions d'écoutes en seulement un an et demi, et on est déjà près de 18 000 abonné·es sur la newsletter, sans oublier notre formidable communauté sur les réseaux sociaux. Franchement, c'est incroyable de voir tout ce que nous avons construit ensemble. C'est surtout génial de voir que les idées que je cherche à pousser prennent de l'ampleur et vous atteignent. Les messages engagés de mes invité·es, les réflexions parfois intenses que nous menons ici sur la santé mentale, le traumatisme, le soin, tout ça résonne en vous, vous êtes au rendez-vous. Je suis tellement fière de la communauté que nous avons constitué ensemble ces dernières années. Et il va falloir qu'on reste soudé·es et décidé·es parce que les fachos, eux aussi, il sont bien deter, donc on reste focus.Je voulais aussi, vite fait, vous faire visiter les coulisses de Folie Douce. Car, derrière ce podcast et derrière mon travail de journaliste indépendante, il y a une petite entreprise avec une équipe en or : Marie Laurence-Chérie, notre productrice et programmatrice de génie, Marion Emerit qui fait un boulot incroyable au montage et au mixage, Mélanie Vazeux qui gère les collaborations commerciales, et nos stagiaires, comme Lou qui est restée dans le coin pour produire les petites vidéos qu'on poste sur les réseaux sociaux et Adèle, en ce moment, qui nous apporte son énergie et son talent.Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que si Folie Douce existe, avec tous ces invité·es passionnant·es et ces discussions importantes, c'est aussi grâce aux annonceurs qui me font confiance. Oui, il y a de la pub dans Folie Douce, mais, vous le savez, ce sont toujours des annonceurs choisis avec soin, qui partagent mes valeurs et avec des messages écrits sur-mesure pour vous. Jusqu'à présent, les pubs étaient uniquement au début de chaque épisode, mais vous allez peut-être en entendre aussi désormais au milieu des épisodes. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours les passer si vous le souhaitez.Mais il y a aussi une autre option à laquelle j'ai pensée et que je suis toute frétillante de partager avec vous aujourd'hui : à partir de cette semaine, les abonné·es payant·es de Substack pourront écouter les épisodes sans aucune pub, et en avant-première, car on les mettra en ligne sur Substack la veille au soir de leur sortie sur les plateformes. Pour rappel, l'abonnement est à 5 euros par mois ou 50 euros par an. Et avec cet abonnement, vous accédez aussi à des textes inédits notamment des extraits en avant-première de mon prochain bouquin. C'est ma façon de remercier les plus fidèles d'entre vous et de vous offrir une expérience encore plus compète.Et pour info, comme tout ça c'est pas mal de travail pour l'équipe et pour moi, je vais passer l'abonnement à 6€ par mois à partir de la rentrée de septembre - donc si vous voulez vous abonner à 5€ c'est le moment. Vous pouvez aussi offrir l'abonnement à vos proches, c'est une chouette façon de transmettre nos idées et de soutenir mon taf.Je sais que ça saoule un peu de devoir parler de thunes et tout, et de vous mettre à contribution comme ça. Mais la réalité c'est qu'aujourd'hui les médias, les maisons d'édition, elles sont souvent entre les mains de gens qui partagent pas tout à fait nos valeurs. Donc créer des petites structures indépendantes, directement soutenues par les les lecterurices, les auditeurices, eh ben moi je pense que c'est l'avenir en fait, et que c‘est important pour la circulation, la survie même, des idées qu'on défend.Voilà voilà, franchement je suis pas payée pour dire ça mais Substack c'est vraiment un outil très chouette pour moi, pour les autrices indépendantes, et pour bien profiter de l'expérience, je vous recommande de télécharger l'application. C'est mieux pour écouter les podcasts, notamment.Alors, si vous avez envie de me rejoindre, c'est juste ici. C'est le moment let's go.Un immense merci pour votre soutien, prenez soin de vous, prenez votre temps on se retrouve très vite pour de nouveaux épisodes !➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan NoamDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, pour ce 51ième épisode du balado Franchement, je me suis entretenue avec Frédéric Choinière, animateur de la série « Espèces d'ordures », qui analyse la gestion des déchets de plusieurs grandes villes partout à travers le monde.
Les groupes armés haïtiens s'acharnent sur cette ville du nord du pays, où les viols et les meurtres de civils sans défense sont devenus la norme. Notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, rapporte que les récentes attaques des gangs armés ont causé la mort d'au moins une dizaine d'habitants de Petite-Rivière et provoqué le déplacement d'environ 20 000 personnes. Le maire par intérim indique que plusieurs cadavres n'ont pas encore pu être récupérés ni identifiés, des victimes ayant été abattues à l'intérieur même de leurs domiciles. Il appelle à une intervention urgente de la Direction départementale de la santé publique pour prévenir les risques sanitaires liés aux corps non traités. Il souligne également la nécessité d'un soutien psychologique pour les familles endeuillées, « frappées dans leur âme ».Deux coalitions criminelles d'Haïti classées organisations terroristes par les États-UnisDans Le Nouvelliste, l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hanskins, décrypte la décision de placer Vivre Ensemble et le gang Gran Grif sur liste noire. L'idée reste de bloquer l'accès de ces entités aux livraisons d'armes, de munitions ou de liquidités et de donner beaucoup plus de marge de manœuvre aux agences comme le FBI. Car à partir de maintenant, les fournisseurs ou les complices de ces groupes criminels vont tomber sous le coup de sanctions anti-terroristes, y compris les citoyens américains qui se lanceraient dans des transactions suspectes. Manière polie de reconnaître que la majorité de l'armement des gangs provient des États-Unis. L'ambassadeur prévient d'ailleurs que la justice américaine va frapper fort dans les semaines qui viennent : plusieurs enquêtes majeures visent en ce moment-même des individus qui soutiennent les gangs haïtiens. Et qui risquent la révocation de leur statut de résidant sur le sol américain.À lire aussiGangs haïtiens classés «terroristes» par Washington: «Les effets négatifs risquent de dépasser largement les avantages»Aux États-Unis, le secteur touristique en souffranceChute libre des arrivées de visiteurs internationaux, qui grimpaient chaque année depuis la pandémie, mais qui s'écroulent depuis le 20 janvier. Dans POLITICO, les professionnels parlent d'un « effet domino » et parlent du tourisme comme d'une « victime collatérale des décisions de la Maison Blanche ». Les spécialistes prévoient une saison noire du côté des Canadiens, furieux de la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump et qui font de plus en plus l'impasse sur leurs voyages aux États-Unis. Donald Trump a beau prétendre que tout va bien dans le secteur, certaines entreprises enregistrent jusqu'à 50 % de réservations en moins. Et les clients s'inquiètent en particulier du passage des frontières, car l'anxiété est montée d'un coup après l'arrestation de plusieurs touristes européens, expulsés sans véritable explication.Revers judiciaire pour l'administration Trump en matière migratoireLe processus est loin d'être achevé, mais la ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, qui avait entrepris de révoquer ou de durcir les conditions d'accès au TPS, le statut de protection temporaire, essuie une défaite en justice. Elle qui voulait priver les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Cubains et les Nicaraguayens de ce statut, une mesure susceptible de toucher plusieurs centaines de milliers de personnes déjà présentes sur le sol américain, devra encore patienter. Comme en première instance, la Cour d'appel de Boston vient de donner raison aux plaignants défendus par plusieurs associations. Les magistrats estiment que le gouvernement doit jauger chaque dossier au cas par cas et récusent le principe d'une suspension globale du TPS. La mère des batailles va désormais se jouer devant la Cour suprême.Au Texas, le forage à tout prix ne fait pas l'unanimitéDonald Trump a fait campagne sur la promesse de relancer la production d'hydrocarbures aux États-Unis, reprenant à son compte le fameux slogan « drill baby drill », « fore, bébé fore », et tant pis pour l'environnement. Fin mars, son administration a ainsi réautorisé l'exploitation pétrolière et gazière des réserves naturelles de l'Arctique en Alaska. Mais même dans un État conservateur comme le Texas, source de plus de 40 % de la production pétrolière des États-Unis, cette politique du tout pétrole est loin de faire l'unanimité. Reportage de notre envoyé spécial Nathanaël Vittrant à réécouter dans l'édition du jour.Arrestation retentissante d'une magistrate bolivienne chargée de plusieurs dossiers politiquesLilian Moreno, encadrée par deux policiers. Photo-choc dans les pages de La Razon. Le ministère de la Justice lui reproche d'avoir tranché en faveur d'Evo Morales. Il y a quelques jours, elle avait annulé le mandat d'arrêt visant l'ancien président bolivien, poursuivi pour détournement de mineurs et traite d'êtres humains. Ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « désobéissance aux résolutions constitutionnelles » et « manquement à ses obligations ». Elle risque d'être radiée de la magistrature pour faute grave, même si son avocat dénonce une interpellation « illégale et arbitraire » et une « violation des droits de la défense ». Quant à Evo Morales, il tacle dans un message posté sur les réseaux sociaux « l'intimidation de tous ceux qui pensent contre l'actuel chef de l'État ».Qui rêve d'un pape américain ?À partir de demain mercredi, 133 cardinaux vont se réunir en conclave à Rome pour élire le successeur du pape François. C'est un conclave inédit : jamais autant de cardinaux n'avaient été appelés à voter, et jamais ils n'étaient venus d'autant de pays – 70 au total, sur les cinq continents. Ce sera donc le conclave le plus international de l'histoire… avec, parmi eux, 37 représentants des Amériques. Et certains commencent déjà à rêver d'un pape américain.Un nom revient avec insistance : celui du cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire de Chicago. Il occupe aujourd'hui un poste-clé au Vatican : il est préfet du dicastère pour les évêques. C'est lui qui supervise la nomination des évêques dans le monde entier. Un poids lourd, donc. Son atout : il passait beaucoup de temps en Amérique latine, en tant que missionnaire au Pérou, puis archevêque. Il préside en plus la Commission pontificale pour l'Amérique latine, ce qui l'a rapproché des réalités du terrain dans la région qui compte encore le plus grand nombre de catholiques.Mais ce qui pourrait jouer contre lui, c'est justement sa nationalité américaine — un passeport qui n'a jamais vraiment fait recette au Vatican — et aussi son âge : 69 ans. Certains cardinaux hésitent à élire un pape pour 20 ans.Chez les conservateurs américains, un autre nom circule : celui de Raymond Burke. C'est le préféré des catholiques MAGA et de Donald Trump. Raymond Burke, c'est l'icône du courant ultra-conservateur qui monte au sein du catholicisme américain. Ses fidèles reprochent à François d'avoir été trop libéral, trop ouvert, ils appellent à un retour à des valeurs traditionnelles.Même si c'est peu probable, le Brésil y croit aussi. Avec sept cardinaux présents au conclave, le pays espère secrètement un premier pape brésilien. Le nom qui revient le plus souvent, c'est celui du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus. Il est perçu comme un homme proche des idées de François et très engagé en Amazonie. Un autre profil intéressant : Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, très actif sur les réseaux sociaux – il a même un compte Instagram. Lui aussi s'inscrirait dans la continuité du pape François.Et puis, côté Uruguay, le nom de Daniel Sturla circule également. Un journaliste lui a demandé il y a quelques jours s'il se voyait en pape. Voici sa réponse : « Franchement, non. Je ne me pose même pas la question. Je pense que le choix se fera ailleurs, pour des raisons géographiques, de formation et de préparation. »Le conclave marquera aussi une grande première pour HaïtiPour la première fois, un cardinal haïtien participera à un conclave. Il s'agit de Chibly Langlois, évêque des Cayes. Il a été nommé cardinal par François – comme 80 % des électeurs de ce conclave. Il ne fait pas partie des favoris, certes, mais sa présence est très symbolique. C'est la reconnaissance d'une Église longtemps marginalisée, la mise en valeur de ces « voix des périphéries » que François a tant voulu faire entendre. D'ailleurs, selon le site haïtien Rezonodwes, la question est de savoir si cette diversité inédite du collège des cardinaux pèsera dans le choix du futur pontife. Et si le nouveau pape poursuivra cette politique d'ouverture aux périphéries.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreReprendra, reprendra pas ? En Martinique, la justice se prononcera ce mercredi sur l'interruption du transport maritime de voyageurs entre Les Trois-Îlets et Fort-de-France.
Cette semaine, une semaine après les élections 2025, je m'entretiens avec le politologue et professeur Emmanuel Choquette pour discuter de la politique et des élections 2025 à l'ère du numérique! AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS des réseaux sociaux lors d'une campagne électorale, les MEILLEURS COUPS des politiciens lors des élections, accès à l'information, MANIPULATION, Trump, TikTok, FAUSSES nouvelles... TOUS ces sujets ont été abordés à un moment ou à un autre dans cet épisode (et encore plus!). Ce 50ième épisode est chargé en informations, mais restez là puisque Emmanuel Choquette est un excellent vulgarisateur (et un réel passionné). Vous apprendrez un tas de choses à propos de la communication politique dans la prochaine heure, par exemple comment la communication peut jouer en faveur (ou non) d'un candidat lors d'élections. Bonne écoute! ++++++++ Cet épisode est présenté par les Restaurants Normandin!
Il te met aucune pression. Tu lui proposes de rester dormir, tu lui prêtes un survet' et le voir l'enfiler te fait complètement craquer. C'est parti pour une baise sans pénétration, sans pression et communicative avec un mec qui ne regarde pas de porno et qui a ses tests à jour. (Franchement, on l'adore ce mec, non ?).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de "Une vie de ouf - Le podcast de celles qui cochent leur bucket list", je partage un moment super fort avec Marion (@marioncharzat), qui a fait un truc de dingue : passer 4 jours sans dire un mot, perdue au milieu des montagnes. Oui, tu as bien lu… QUATRE jours en mode silence total !On a papoté des raisons qui l'ont poussée à se lancer dans ce défi un peu fou, des galères (parce que oui, rester seule avec soi-même, c'est pas toujours easy), mais aussi de toutes les révélations hyper puissantes qu'elle a eues pendant cette parenthèse magique.Franchement, j'ai trouvé son expérience carrément fascinante. Et peut-être que, comme moi, tu vas finir l'épisode avec une seule envie : déconnecter, respirer… et tenter le silence toi aussi. Spoiler : c'est pas si flippant qu'on le croit !….
Le 1er mai est un jour de lutte pour tous les travailleurs et travailleuses en France. RFI se penche sur une problématique propre aux professions libérales, la question du congé maternité. Exemple chez les avocates, parmi lesquelles 17 % ne prendrait pas leur congé maternité, contre 10 % dans les autres professions. La maternité reste un parcours difficile pour ces avocates : mise au placard, licenciement, perte de clients. Des syndicats d'avocats se battent pour faire respecter les droits des futures mères, et notamment leurs congés maternité. Dans la 13e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, l'atmosphère est tendue. Une vingtaine d'avocats et avocates, robes noires sur le dos, sont venus soutenir Lola de Laâge. Cette avocate demande un renvoi d'audience, c'est-à-dire le report du procès sur lequel elle doit intervenir, car elle est enceinte. « Ma consœur devait partir en congé maternité plus tard. Pour des raisons médicales, elle a dû commencer son congé plus tôt que prévu. Elle en a avisé dès que possible le président de la chambre correctionnelle concerné. Qui lui a indiqué qu'il fallait qu'elle se prépare à ce que cette demande de renvoi soit rejeté et que son client soit jugé sans elle », déplore Manon, l'une de ses amies.Lola de Laâge est absente depuis le déclenchement de son arrêt maternité. Alors c'est sa consœur Sophie Allaert qui plaide pour elle. L'audience est mouvementée. Le président de l'audience, Guillaume Daïeff lève les yeux au ciel durant la plaidoirie. Le représentant du parquet s'agace. Selon lui, Lola de Laâge a gardé le dossier, malgré son arrêt, pour continuer à toucher de l'argent. Les avocats se lèvent, indignés. Le report de l'audience est finalement accepté, mais pas d'explosion de joie chez les avocats.À la sortie de l'audience, Sophie Allaert semble lessivée. « C'était la pire audience de ma vie. Aujourd'hui, en 2025, on est en train de nous dire qu'un arrêt maternité, et encore plus pathologique, ne justifie pas un renvoi. Donc, on est encore au point zéro. Moi, j'aimerais qu'on pose une question. Je n'ai pas dix ans de barre, je n'ai pas vingt ans de barre. Mais de mon expérience, je n'ai jamais vu un renvoi refusé lorsqu'un confrère fait état d'une problématique médicale. Et là, c'est exactement le cas. On est sur un arrêt pathologique et on s'en fiche », s'indigne-t-elle.Lola de Laâge n'était pas présente, mais ses collègues lui ont raconté l'audience. Elle est sous le choc : « À la base, c'est peut-être naïf de ma part, je n'ai pas imaginé que ça allait poser des difficultés. Je ne comprends pas que ce ne soit pas un motif légitime de renvoi. Et qu'on doive se justifier et venir expliquer des choses que je considère de l'ordre de l'intime à une audience. Franchement, c'est regrettable. » Le cas de Lola n'est pas une première. Il y a un an, une avocate a perdu les eaux et fait une crise d'épilepsie en pleine audience au tribunal de Paris. La raison ? Le renvoi de son audience avait été refusé par le tribunal.Pour Chloé, avocate, il y a un problème de sexisme au sein de la profession et faire partie d'une profession libérale n'arrange rien. « Il faut savoir que très peu d'avocates sont salariés. Quand on est libérale, on n'est pas protégées par le droit du travail. Donc, il y a ce risque d'être licenciée du jour au lendemain. Il y a aussi le sujet de comment on garde ses clients si l'on est arrêtés pendant quatre mois comme c'est notre droit. On est de fait interdit de travailler, sinon on n'a pas le droit à nos indemnités maternité. Mais en même temps, les dossiers continuent, donc il y a beaucoup de questions organisationnelles sur lesquelles on a besoin de mettre en place un certain nombre de mesures. Une mesure simple, c'est déjà de dire que quand il y a un dossier qui tombe pendant cette courte période de quatre mois, le renvoi doit être absolument de principe, sauf situation exceptionnelle », estime-t-elle. Une situation qui la touche personnellement, car Chloé est enceinte de quelques moisÀ lire aussiLe Barreau des arts, des avocats bénévoles au service des artistes précaires
Quand on parle des années 2000 aujourd'hui, on entend souvent dire que c'est à cette époque que la musique populaire est arrivée au bout de ce parcours étonnant qu'elle avait fait depuis les années 50. C'est vrai que c'est l'époque où on commence à réécouter ce qui s'est fait avant, que les rappeurs font d'énormes succès en samplant des sons, des gimmicks ou carrément des refrains de vieux morceaux. L'ère du recyclage aurait commencé au moment du 2.0 avec les machines qui rendent tout tellement plus simple, tellement moins cher aussi. Alors, le duo français formé par Thomas et Guy-Manuel qui se sont lancés dans la dance la décennie précédente serait-elle venue ? Ces deux gars qui bricolent chez eux des grooves mixés avec des sons très seventies dont le célèbre (mais oublié) Vocorder sont-ils destinés à dominer le marché mondial de la musique. C'est qu'ils viennent de loin, ces deux lascars mais avec un sacré bagage. Ils sont potes depuis l'adolescence, le lycée quand ils forment un groupe nommé Darlin' et qui sonne grunge comme la plupart des jeunes formations dans le sillage de Nirvana. Un label anglais indépendant sort leur single qui ne se vend guère. Darlin' ne trouvant pas sa place sur la scène française, Laurent, le troisième larron du trio, quitte l'aventure et formera bientôt Phoenix, le groupe de rock français le plus célèbre dans le monde que vous n'avez pas pu rater lors de la cérémonie de clôture des JO de Paris. C'est dire le concentré de destins et de génie qu'il y a dans ce trio qui n'a pourtant pas giclé bien loin. Franchement, ce serait arrivé à des Anglais ou des Américains, tout le monde aurait entendu parler de cette histoire et considérerait aujourd'hui le 45 Tours de Darlin' comme culte. Mais bref !Voilà donc le duo de copains à la recherche d'un nouveau projet. Mais pourquoi aller chercher ce qu'ils ont déjà et ne pas rester à deux ? Compliqué de faire du rock à deux mais justement, la musique est à cette époque encore en pleine explosion et surtout en mutation. On parle maintenant de techno, de house, bref des trucs qu'on peut faire à la maison sur des synthés et des ordinateurs. Comme nom, ils se sont choisis une expression créée par un journaliste anglais du magazine spécialisé Melody Maker pour qualifier la musique de l'ancien groupe dans lequel ils avaient joué : Daft Punk Thrash, punk idiot pourri. On enlève le thrash et le tour est joué : voilà un nom qui sonne dans toutes les langues. La réussite de leur premier album est étonnante mais annonciatrice de ce nouveau monde, 2 millions d'exemplaires vendus grâce au clip de Around the world réalisé par Michel Gondry, futur réalisateur du film culte Eternal sunshine of the spotless mind avec Jim Carrey. On entend aussi des choses étonnantes comme Dee-Lite qui jouent énormément sur le vintage et remettent des vieux sons à la mode d'aujourd'hui. Et ça, mettre l'ambiance, c'est un truc qu'on connaît bien dans la famille de Thomas puisque son père, Daniel Bangalter a dans les années septante sous le pseudo de Daniel Vangarde travaillé avec Ottawan, Sheila ou encore les Gibson Brothers. La voie est donc toute trouvée, le disco façon années 2000, pourquoi pas, Daft Punk va mettre la recette de cette musique oubliée en orbite dans le monde connecté.
Tu sais ce que je kiffe le plus ?C'est quand un outil que j'utilise vraiment devient partenaire du podcast.Pas un truc plaqué. Un vrai partenaire de cœur.Et là je te parle de Brevo.(Spoiler : c'est l'outil qui m'a fait aimer l'emailing.)La première fois que j'ai voulu faire une vraie campagne email, j'ai tout testé.Et franchement, rien d'aussi fluide que Brevo.→ L'interface est limpide.→ Les automatisations, tu les poses en 10 minutes.→ Et surtout, ça PERFORME :taux d'ouverture, clics, retours → j'ai vu l'impact direct sur mes ventes.Mais ce que j'adore vraiment, c'est que tout est au même endroit :Ton CRM, ta base client, tes envois, ton tracking…Tu pilotes tout depuis Brevo.com, que tu sois solopreneur ou dans un groupe comme Doctolib ou LVMH (oui, eux aussi l'utilisent).Et là ils viennent de sortir une IA qui fait très très mal
Franchement, quand vous parlez à quelqu'un, préférez vous quelqu'un de souriant ou bien quelqu'un qui fait la tronche ? Eh oui… la réponse est évidente, je sais, et pourtant, nous n'appliquons pas forcément cela à nous meme 1️⃣ Pourquoi devriez vous sourire : plus vous sourirez, plus on vous sourit2️⃣ Ca vous fait du bien à vous-même3️⃣ Sourire allège la pire des situationSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tout est dit dans le titre. Ils l'ont fait ! Depuis qu'Olympus a quitté la scène, on attendait le grand retour de l'accessibilité dans le monde des enregistreurs audio numériques. Et voilà que Zoom arrive avec sa gamme « Essential » et un guide vocal intégré qui change la donne. Franchement, chapeau aux Japonais : une fois de plus, ils montrent qu'on peut mêler technologie de pointe et accessibilité pour tous. Dans cet épisode, je te propose une première prise en main, avec la mise en route de l'appareil et un tour d'horizon des fonctionnalités principales. Convaincu, voici le lien de ma page de référencement de mon matos : https://dpkprod.eu/configson/ Ici, le lien de Zoom pour tout récupérer : https://zoomcorp.com/fr/fr/enregistreurs-portatifs/handheld-recorders/h4essential/H4essential-support/ Un gros Big Up pour Mathieu M, qui m'a fait une démonstration du Zoom H4, et en plus, je l'ai gardé
Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, à La Récré, je m'accorde une belle discussion avec ma personnalité du web coup de coeur des derniers mois: Marily Laroche qui est, entre autres, l'animatrice du balado Franchement.Bonne écoute! Le podcast La Récré est animé par Mélissa Lévesque.
Cette semaine, j'ai jasé d'éducation et de surprotection parentale avec Sarah Hamel, psychoéducatrice et vulgarisatrice, et Mathieu Point, professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières.
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
Un kebab c'est simple ! Salade, tomates, oignons, de la viande, la sauce au choix et les frites… Franchement, c'est pas compliqué… Et c'est sans doute cette simplicité qui fait le succès du kebab ! On dit kebab mais si vous êtes de la région île-de-France vous parlerez certainement d'un grec. Aujourd'hui dans Maintenant vous savez, on remonte à l'origine de cette expression parisienne ! D'où vient le mot “kebab” ? Comment le kebab est arrivé en France ? Si le kebab est turc, pour on l'appel “grec” ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez culture! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la fachosphère, l'empire de l'extrême droite sur internet ? Quels sont les 5 conseils pour vaincre la procrastination ? Qu'est-ce que la fenêtre d'Overton ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
"T'as pas peur ?" – cette question, toutes les sages-femmes pratiquant en dehors des hôpitaux l'ont entendue. Aujourd'hui, dans cet épisode, je déconstruis les mythes et les peurs autour de l'accouchement extrahospitalier. Oui, les complications existent, mais elles sont très rares, surtout grâce à un suivi rigoureux durant toute la grossesse qui garantit un cadre sécuritaire optimal. Les sages-femmes autonomes, comme moi, sont formées continuellement pour anticiper et gérer ces urgences exceptionnelles. Nous évaluons constamment le bien-être de la mère et du bébé, assurant une sécurité maximale.Je partage dans cet épisode des histoires réelles, dont une situation récente d'urgence absolue – un décollement placentaire – montrant l'importance cruciale d'une bonne collaboration avec les hôpitaux. Malheureusement, les transferts hospitaliers sont parfois mal perçus, menant injustement à des sanctions envers des sages-femmes professionnelles et compétentes, comme Céline Blandin actuellement suspendue en France. C'est une véritable chasse aux sorcières contre laquelle je m'élève avec force.L'accouchement à domicile n'est pas un acte irresponsable mais un choix éclairé et sécurisé. Soutenons ensemble cette pratique respectueuse des choix des femmes et leur sécurité. Je vous invite fortement à soutenir Céline Blandin en signant la pétition pour sa réintégration et à soutenir l'APAAD.Liens utiles :Pétition en soutien à Céline BlandinSoutenir l'APAADÉpisode sur la cascade d'interventionÉpisode sur le cadre sécurité "feu vert, feu orange, feu rouge"Liens vers les profils de médias sociaux- mail :melyssa@sagefemmeautetique.com- Instagram : https://www.instagram.com/sage_femme_authentique/?hl=fr- La Bulle Maison de Naissance :- Facebook : https://www.facebook.com/labulle.mdn- Instagram : https://www.instagram.com/labulle.mdn/?hl=frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine au balado, je suis très fière de vous présenter cette entrevue plus qu'inspirante avec Mylène Paquette, la première personne des Amériques à avoir traversé l'Atlantique Nord à la rame en solo, expérience qu'elle a réalisée il y a un peu plus de 10 ans.
Cette semaine, on jase d'éducation au balado Franchement!
La SAAQ a commis un outrage au parlement! Le gouvernement évalue remettre de l’argent dans Lion Électrique. La rencontre d'affaires avec Philippe-Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co-animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les Malgaches de la diaspora ont fêté leur Nouvel An, samedi 29 mars 2025. Et pour cette deuxième édition, un festival leur était dédié à la REcyclerie, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, un lieu écoresponsable qui met en avant depuis deux ans cet événement. Un espace dans lequel, pendant trois jours, cette diaspora, qui représente plus de 180 000 Malgaches en France, s'est retrouvée. Au menu : des conférences, une exposition photographique, un espace livres, des projections documentaires, des rencontres avec plusieurs collectifs, des musiques, des contes... Il y en avait pour tous les goûts. Le Nouvel An malgache repose sur le calendrier lunaire, comme l'explique Hobi Rakotoson : « Il faut savoir que le Nouvel An malgache change d'une année à l'autre, puisqu'on est sur un calendrier lunaire. Mais le 29 mars est aussi la commémoration du 29 mars 1947, l'insurrection malgache contre la domination française. C'est l'un des moments phares de la lutte anticoloniale malgache. C'est donc une date importante qui coïncide avec le Nouvel An malgache. Être ici aujourd'hui, c'est très symbolique. »Un Nouvel An engagé selon l'organisatrice de ce festival, Audrey Randjiamandjia, à la tête de l'association Malagasy Women Empowerment : « Ce festival est aussi un moyen pour toutes les personnes qui œuvrent pour Madagascar de valoriser ce qu'elles réalisent sur le terrain. C'est ce que nous faisons aujourd'hui : réduire l'écart d'information entre ce que les gens savent de Madagascar ici et ce que vivent ceux sur le terrain »,explique l'organisatrice.« Nous y parvenons en organisant des ciné-débats, par exemple. Certains films sont interdits de diffusion à Madagascar, mais nous continuons à soutenir les réalisateurs et le cinéma malgache. Nous organisons aussi d'autres activités, comme des conférences, pour permettre à la diaspora, notamment ceux qui ne retournent plus à Madagascar ou qui ne s'engagent pas nécessairement, d'avoir les informations nécessaires et éclairées sur la situation actuelle du pays », poursuit-elle.À lire aussiMadagascar: un programme pour que la diaspora contribue à des projets de développementUn festival qui crée des ponts et des liens Kalina, présente pour ce Nouvel An malgache 2025, constate : « Franchement, mon pays me manque. J'ai juste envie de dire ça. Venir ici est très enrichissant. On a de la chance d'avoir ce genre d'événements ici, avec autant d'associations. »Hobi Rakotoson, ingénieure de formation, a mis son métier entre parenthèses. Elle valorise la culture malgache à travers son entreprise Lamake, qui crée des jeux de société. « Souvent, on nous dit : "Ah, mais tu es malgache, mais tu ne parles pas malgache ?", "Oh, tu es malgache, mais tu as un accent" ou encore "Tu as vécu à Madagascar, mais tu n'as pas appris à parler malgache ?", constate-t-elle. Ce sont de vraies problématiques auxquelles nous, la diaspora, ou même des personnes ayant vécu là-bas, faisons face. Le but, c'est de permettre de faire un pas vers la culture malgache à travers la langue. L'idée est de débloquer cette barrière pour embrasser son identité, sa culture, ses origines et découvrir Madagascar. »Il y a aussi des histoires de princesses et de princes avec Hanta, la conteuse. Et il est temps, en cette nouvelle année, de faire des vœux…À lire aussiMadagascar: le pays célèbre le Nouvel An malgache, en présence de dignitaires royaux traditionnels
Franchement… est-ce qu'on a encore la force ? À l'heure où les réseaux sociaux ressemblent à une pièce de théâtre où tout le monde joue le même rôle avec les mêmes fringues et les mêmes filtres, on se demande : c'est encore possible d'exister en dehors d'Instagram ? Est-ce qu'on peut vraiment déconnecter sans avoir l'impression de rater notre vie ?Dans cet épisode, Manue avoue qu'elle déteste les réseaux (mais genre VRAIMENT), Stacy essaie de survivre au capitalisme digital (spoiler : c'est pas gagné), on parle FOMO, snobisme intellectuel des gens qui n'ont pas de téléphone (vous êtes pas mieux que nous hein), gamins insolents avec Alexa, et même Second Life ! Bref, on philosophe sur notre double vie numérique/IRL (on est deep quand même) et on finit par se demander si poster ses souvenirs, c'est pas déjà les trahir un peu…Mais il reste de l'espoir ! On vous parle d'initiatives qui redonnent foi en les vraies rencontres et on rêve d'un monde où on ne ressent plus le besoin de tout documenter. Ce dont on parle dans l'épisode :Sleep CycleLes vidéos de Dr JeannotLe jeu Second LifeLa chaîne YouTube Malama LifeLe podcast La Vie sans mobileL'épisode S5E1 de Black MirrorLe film Don't Worry DarlingLa série PantheonLe tome 3 de Bobby PendragonLa vidéo YouTube sur la procrastinationNos recos :Le podcast Le Piège (RTBF)La BD Et à la fin, ils meurentRetrouvez l'actualité du podcast sur IG @minuitlepodcast et surtout, partagez le podcast autour de vous, répandez la bonne nouvelle (merciii…bye!)Pour nous suivre sur IG : @cerisedaily et @em.2le
Mes chers camarades, bien le bonjour !Franchement, je vous le demande : est-ce que l'amour, c'est si important que ça ? Alors si on en croit Abraham Maslow, oui, ça fait même parti des besoins fondamentaux de l'être humain, au même titre que la survie, la sécurité, ou l'estime de soi. Mais en même temps, chaque époque a eu une vision très différente de l'amour. Nous par exemple, la grande révolution du 21e siècle, c'est forcément les rencontres amoureuses grâce aux réseaux sociaux… Enfin, peut-être pas tant que ça : notre révolution, elle est surtout numérique ! Mais des applis et des réseaux sociaux non numériques, ça existait bien avant, et en fait on peut même trouver des plateformes de rencontres qui ont été inventées dès le 19e siècle ! Alors à votre avis, est-ce qu'à cette époque c'était plus facile ou plus difficile de trouver l'amour ?Bonne écoute !
Un kebab c'est simple ! Salade, tomates, oignons, de la viande, la sauce au choix et les frites… Franchement, c'est pas compliqué… Et c'est sans doute cette simplicité qui fait le succès du kebab ! On dit kebab mais si vous êtes de la région île-de-France vous parlerez certainement d'un grec. Aujourd'hui dans Maintenant vous savez, on remonte à l'origine de cette expression parisienne ! D'où vient le mot “kebab” ? Comment le kebab est arrivé en France ? Si le kebab est turc, pour on l'appel “grec” ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la fachosphère, l'empire de l'extrême droite sur internet ? Quels sont les 5 conseils pour vaincre la procrastination ? Qu'est-ce que la fenêtre d'Overton ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Chaque matin à 8h10 sur Chérie FM, Tiffany vous dévoile le chiffre qui fait l'actualité !
Cette semaine, j'ai eu la chance de jaser avec le patineur artistique, chanteur et créateur de contenu Gabriel St-Jean!
Mobiliser l'épargne des Belges pour financer le secteur de La Défense ? Arrêtez le sketch ! L'argent des Belges ne dort et n'attend pas d'être dirigé vers le réarmement. Arrêtons de faire croire à la population qu'il y a un trésor caché qu'on va enfin libérer. On entend souvent et partout en ce moment qu'on va mobiliser l'épargne des Belges ou des Européens pour financer le réarmement de notre bon vieux continent. Franchement, qui croit encore à cette histoire ? Comme si des milliards dormaient bien sagement sur des comptes en banque, en mode on attend patiemment qu'un ministre vienne nous réveiller pour aller sauver l'Europe. Spoiler alert, cet argent ne dort pas. Non seulement il bosse déjà, mais en plus si on le détourne vers l'armement, ça va forcément coincer quelque part. Et ça, bizarrement, personne n'en parle. Mobiliser l'épargne des Belges ou des Européens, ça veut surtout dire en priver d'autres. Premier constat l'épargne des Belges, ce n'est pas un matelas. C'est un moteur. Parce que oui, quand vous mettez votre argent sur un compte d'épargne ou une assurance vie, il ne prend pas des vacances aux Bahamas en attendant des jours meilleurs. Il bosse, il tourne, il finance… Mots-Clés : crédits immobiliers, maison, emprunte, banque, entreprises, PME, machine, crédit financé, projets, infrastructure, transition énergétique, coffre, obligations d'Etat, innovation, parking, autoroute, armement, défense, conséquences, chars d'assaut, missiles, taux d'intérêt, emprunt, cash, transition écologique, énergies renouvelables, tech verte, planète, booster, financement, secteurs, vases communicants, basique, lever de la dette, relouer, budget, impôts, dépenses sociales, niches fiscales, vendre, illusion, cagnotte secrète, déplacement de flux, pans de l'économie, réarmer l'Europe, choix politique, prioritaire, menace, russe, conséquences, final. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans ce deuxième épisode de la saison.Un épisode un peu particulier puisque je le réalise dans le cadre du #Podcasthon,C'est un évémenet cartitatif mondial, qui fédère un bon millier de #podcasteurs et #podcasteuses, de tous les horizons et tous les styles.Le but : pendant une semaine, chacun et chacune met en avant une #association qu'il ou elle veut soutenir pour donner de la visibilité à des projets d' #économiesociale Je m'appelle Stéphanie Grosjean et aujourd'hui, je reçois Aurélie et Lucie de l'association Les Tisseuses de Liens à Bruxelles. Avec les Tisseuses, on se connaissait de loin, grâce à la formation chez Coopcity qu'on a suivie, elles pour créer les Tisseuses de Liens, moi pour Ouvrir la voix. Coopcity, c'est un #incubateur en #entrepreneuriat social. Et ça faisait longtemps qu'on avait envie de se rencontrer, qu'on sentait qu'il y avait une vibe un peu commune. Et il faut dire que ça a bien cliqué entre nous ?A tel point que ça m'a paru hyper logique de les soutenir par ici. Au cœur de l'engagement de la communauté des Tisseuses de Liens, il y a le « #prendresoin », ce qu'on nomme aujourd'hui souvent « le #care ».Leur mantra : « Agir ensemble pour nous réapproprier notre #bien-être et créer un équilibre entre notre vie intérieure et nos engagements extérieurs » Franchement, ça a directement fait écho avec la démarche de l'Instant Papillon : parce que questionner ce rapport « moi et le monde », « le monde et moi », c'est bien ça qui m'a mis en marche pour commencer à réaliser cette série, partager mes questionnements, mes recherches, mes rencontres à ce sujet. Et avec le constat qu'au creux de ces nombreuses rencontres et conversations, en filigrane, il a quasi systématiquement une prise de conscience vertigineuse, une bascule importante, un épuisement voire un burn out... Où du coup, la question du MIEUX PRENDRE SOIN de soi, des autres, du #Vivant est au centre. Ce que j'aime dans leur démarche, c'est leur approche #collective du bien-être, celle qui met en lien, fédère, qui déculpabilise nos incapacités individuelles, et celle qui revendique haut et fort une société qui prend soin. Avec Lucie et Aurélie, on s'est retrouvées au Cocon des Tisseuses, dans la commune de Forest à Bruxelles.C'est leur lieu douillet et chill qui accueille leurs activités et leur réseau. Je te souhaite une bonne écoute ! Tu peux retrouver les Tisseuses de Liens sur Instagram et Facebook et sur leur site tisseusesdeliens.be N'hésite pas à t'abonner, à partager, et si tu en as les moyens, soutenir la production de l'Instant Papillon par un don sur la cagnotte tipeee d'Ouvrir la voix,! A bientôt !StéphanieL'Instant Papillon est une production d'Ouvrir la voix asbl. Réalisation Stéphanie Grosjean. Création sonore Cédric Vanstraelen. Création visuelle Jennifer Ghislain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce 45ième épisode, j'ai eu la chance (!!) de recevoir les comédiens Matthieu Lévesque et Marilou Morin, qui figurent tous les deux dans la distribution de la comédie musicale Le Matou!
En ces temps où la semaine de 4 jours est de plus en plus débattue au sein des entreprises, la question à 1 000 000 d'euros que pose les opposants à celle-ci est la suivante : comment produire autant en travaillant 20% de moins ? Dit comme cela, l'équation semble complexe, et pourtant la mission est loin d'être impossible. Franchement, quand vous faîtes le bilan de l'une de vos journées, en moyenne, combien de temps êtes -vous véritablement productif ou productive. Bien entendu, là, je ne parle pas des ouvriers à la chaîne dont le travail est chronométré, mais de tous les autres. Selon une étude d'Invitation Digital Ltd, le temps quotidien véritablement productif pour une personne travaillant dans un bureau est de 2.53 mn ! Soit un peu moins de 15 heures par semaine ! Si nous poussions le raisonnement à son maximum, nous pourrions presque faire une semaine de 2 jours… et être aussi productif. Bien entendu, ce raisonnement ne tient pas car nous avons besoin de pauses, de temps sociaux dans l'entreprise. Mais cela montre qu'une semaine de 4 jours tout en étant aussi productif est loin, très loin d'être une utopie. Une semaine de 4 jours, c'est 30 heures travaillées, le double du temps véritablement production. Plusieurs structures suédoises ont déjà testé la semaine de 30 h réparties sur 4 jours, avec une rémunération équivalente à ce que les salariés touchaient lorsqu'ils travaillaient 40 h. C'est notamment le cas à Göteborg, une ville du sud de la Suède, où un concessionnaire Toyota a décidé de passer à la semaine de 30 heures. Résultat ? Les profits de Toyota ont augmenté de 25 % depuis 2002, alors même que les salaires y sont plus élevés que la moyenne dans le secteur. Autre exemple ? Depuis juin 2022, 70 entreprises britanniques et leurs 3300 salariés testent la semaine de 4 jours (30 ou 32 heures) sans diminution de salaire. Les premiers retours sont largement positifs, d'après un sondage de l'association 4 Day Week Global, à l'initiative de cette expérimentation à grande échelle : 88 % des personnes interrogées affirment ainsi que cette semaine de 4 jours fonctionne « bien » à ce stade, 46 % que la productivité globale de leur entreprise s'est « maintenue à peu près au même niveau », tandis que 34 % déclarent qu'elle s'est « légèrement améliorée » et 15 % qu'elle s'est « considérablement améliorée ». Pour passer à la semaine de 4 jours, il ne s'agit donc pas de supprimer tous les temps non-productif, mais d'en réduire le nombre. En faisant quoi ? C'est ce que j'explique dans cet épisode.Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, je vous présente un épisode TELLEMENT intéressant et intriguant, qui rappelle des histoires de hantise et de fantômes.
Cette semaine, la culture est à l'honneur! Je reçois les pertinents Marie-Christine Chartier et Jean-Philippe Baril Guérard, tous deux auteurs et scénaristes, pour discuter de leur plume, de leur oeuvre littéraire et du processus de création d'un roman. Cet épisode a laissé place a une conversation super intéressante qui aurait pu durer trèèès longtemps. J'espère que vous aimerez l'épisode.
Cette semaine, j'ai reçu au balado Catherine Lafrance-Raymond et Marilou Éthier, les co-animatrices de @elleslebalado ! Catherine est physiothérapeute périnéale et Marilou est entrepreneure, créatrice de contenu et fondatrice d'Olie, une plateforme d'éducation sexuelle destinée aux parents. Ensemble, on a discuté de pluuuuusieurs sujets super intéressants (l'épisode aurait pu durer des heures!) comme la santé féminine, l'éducation à la sexualité, le féminisme, les fuites urinaires, la peur des médecins... et j'en passe!
Franchement qui lit ce que je marque ici ? Personne, alors pourquoi je me fais chier à faire un texte franchement ! Pour soutenir TROLL IN THE SKY (proposer un minitits, recevoir le bonus mensuel, etc) : TIPEE : https://fr.tipeee.com/trollinthesky PATREON : https://www.patreon.com/trollinthesky Réseaux sociaux (oui TITS est désormais partout): Instagram : https://www.instagram.com/trollinthesky/ Facebook : https://www.facebook.com/trollinthesky Liens Sam: FATS : https://www.facebook.com/FATStheband Gnôle : https://www.facebook.com/GNOLEband Welcome X (groupe heavy rock/fusion de Sam : https://www.facebook.com/WelcomeXOfficial Son dernier album dispo à la FNAC : https://www.fnac.com/a16007669/Welcome-X-Volume-2-CD-album#omnsearchpos=1 Liens Mathieu: Instagram The Doom Dad (post de vinyles à 99%) : https://www.instagram.com/iro22/ Livre écrit à 3 mains en 2010: https://livre.fnac.com/a3395087/Robin-Ferre-Riff-story Chaine Youtube Children of The Sabbath (consacrée à Sabbath): https://www.youtube.com/channel/UCmvB4kjhXMuHc90zGlEI4jw/featured Chaine Youtube THE DOOM DAD : https://www.youtube.com/channel/UCskm8_PoTCTMl4VxIvuWEcQ
Aux États-Unis, c'est ce lundi 20 janvier que Donald Trump revient au pouvoir. Lors de son premier mandat, sa politique africaine n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Jeff Hawkins a été l'ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI lui a demandé ce qui allait changer dans la politique africaine des États-Unis avec Donald Trump… RFI : Qu'est-ce qui va changer avec Donald Trump dans la politique africaine des États-Unis ?Jeff Hawkins : Il y a deux réponses à cette question. Il y a ce qu'on craint et il y a ce qu'on pourrait espérer. Et donc ce qu'on pourrait craindre, c'est une continuation, une reprise de la position de Donald Trump lors de son premier mandat, c'est-à-dire un désintéressement quasi total pour le continent, avec cette différence assez importante, c'est que, à l'époque, lors du premier mandat, la machine continuait à tourner. Donc, même si le président n'y avait jamais mis les pieds, même si le président rencontrait très peu de chefs d'État africains, il y avait quand même une diplomatie, une assistance, un Pentagone derrière qui continuaient à interagir, et à s'engager avec l'Afrique. Cette fois-ci, ce qu'on pourrait craindre, c'est que non seulement le président ne s'y intéresserait pas, mais tout ce qui vient derrière aussi, ça risque de s'effacer. Et notamment, je pense à un Africain très influent à Washington en ce moment. En l'occurrence, Elon Musk, qui est chargé de couper les budgets de façon dramatique. Je pourrais très bien envisager par exemple une coupe importante de l'assistance américaine vis-à-vis de l'Afrique et même un retrait des forces américaines du continent. Il en reste quand même 2000 au moment où on parle. Donc, ça c'est à craindre. Sinon, on peut espérer peut-être que, dans le contexte d'une nouvelle guerre froide avec la Chine, il va plus que la dernière fois, faire un peu attention à l'Afrique.Vu de Donald Trump, quels sont les pays africains qui comptent ?Déjà en pourrait dire que les pays pétroliers, leNigeria, l'Angola, ça pourrait l'intéresser. Le Congo avec ses ressources minérales : le coltan, le cobalt et tout ça. Sinon, peut-être les pays où les Chinois sont particulièrement implantés, ou alors les pays où les Chinois risqueraient de s'implanter militairement. Donc, à un certain moment, et ça, c'était pendant l'administration Biden, on avait parlé d'une base chinoise possible en Guinée équatoriale par exemple, et on a vu tout de suite l'administration s'activer autour de cette question.Vous avez parlé du Congo Kinshasa. L'administration Biden a été assez prudente ces derniers temps dans le conflit dans l'est de ce pays. Elle ne semble pas avoir exercé de pression particulière sur le Rwanda afin qu'il cesse son aide militaire aux rebelles du M 23. Qu'en sera-t-il à votre avis avec la nouvelle administration ?Je ne sais pas, il y a déjà quelques noms qui ont été cités comme les responsables pour l'Afrique dans la nouvelle administration, pour l'instant pas confirmés, mais qui sont là dont monsieur Peter Pham qui a été envoyé spécial sous Donald Trump, la première fois, pour les Grands lacs. Et donc si cette personne arrive au département d'État comme responsable pour l'Afrique, c'est quelqu'un qui connaît déjà les dossiers.Monsieur Pham qui est francophone ?Oui.L'un des échecs de Joe Biden en Afrique, c'est le basculement du Niger dans le camp de la Russie. Et le départ des troupes américaines de Niamey et d'Agadez. Est-ce que Donald Trump pourrait tenter un comeback au Sahel ?Ça, c'est une question très intéressante, surtout étant donné un peu l'effondrement de la position française dans la région. Franchement, la collaboration dans le domaine de la sécurité entre la France et les États-Unis a été assez forte en Afrique. Donc c'est non seulement le retrait des quelque 900 troupes américaines de Niamey, d'Agadez, mais c'est aussi le départ des Français du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Et donc, il y a une sorte de vide qui s'est créé, rempli notamment par les Russes, et je pense que l'administration Trump serait tentée d'intervenir un peu plus, sachant que Trump, on peut dire ce qu'on veut, mais ce n'est pas un interventionniste. Il est très peu attiré par des conflits à l'étranger.Est-ce que Wagner est un épouvantail aussi bien pour monsieur Trump que pour monsieur Biden ?Je l'espère bien. La présence russe sur le continent africain, c'est vraiment difficile. Contrairement aux Chinois qui représentent un concurrent réel et durable pour l'Amérique, la Russie, par contre, cherche à nous miner plutôt que d'établir des relations privilégiées avec les pays africains à proprement parler. Donc c'est vraiment dangereux, c'est sérieux et je pense qu'à Washington, on prend la menace de Wagner Group, d'Africa Corps, comme ça s'appelle maintenant, très au sérieux.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africains
Notre livre international de cette semaine nous emmène en Ukraine. L'auteur allemand Stephan Orth a passé huit mois dans ce pays en pleine guerre. Non pas en tant que journaliste, mais en tant que « couchsurfer », c'est-à-dire, comme voyageur qui se fait inviter chez des habitants. Il écoute leurs histoires, est impressionné par leur courage et leur volonté de vivre. De cette expérience intense, il a écrit un livre, intitulé : Couchsurfing en Ukraine, publié aux éditions allemandes Malik. Un livre qui retrace le quotidien d'une population confrontée à la guerre déclenchée par la Russie le 24 février 2022. Stephan Orth répond aux questions d'Achim Lippold. RFI : Vous avez déjà visité beaucoup de pays pour dormir chez l'habitant : l'Iran, la Russie, la Chine, entre autres. Mais cette fois, vous avez choisi un pays en guerre depuis presque trois ans. Pourquoi ce choix ? Stephan Orth : Il y avait des raisons personnelles, car mon ex-petite amie vit à Kiev. Je suis donc allé fréquemment en Ukraine pendant la guerre. On peut dire que nous avons eu la « bonne » idée de devenir un couple juste après le début de la guerre. J'ai continué à me rendre à Kiev en train, puisqu'aucun avion ne vole vers l'Ukraine. À un moment donné, je me suis dit : « Puisque je prends le risque insensé de passer autant de temps dans cette guerre, pourquoi ne pas y associer un projet de livre ? ». L'éditeur était partant, et j'avais le sentiment que l'intérêt pour cette guerre diminuait déjà, au début de 2023. Pourtant, sur place, cette guerre terriblement violente continuait à faire rage, et j'ai pensé qu'il fallait la raconter davantage, en adoptant une perspective plus personnelle et intime.Comment les gens vous ont-ils accueilli ? Je me suis vraiment posé la question : est-ce que c'est approprié de demander de l'hospitalité en ce moment, alors que les Ukrainiens traversent une guerre ? Peut-on aller chez les gens, dormir sous leur toit. Mais finalement, mes craintes se sont vite envolées. Les Ukrainiens qui m'ont accueilli, m'ont assuré qu'ils le faisaient de bon cœur. L'un d'eux m'a dit : « Vous, les Allemands, vous avez accueilli un million d'Ukrainiens, donc on peut bien accueillir un Allemand chez nous ! ». Franchement, j'ai été très bien reçu. Il y avait ce sentiment d'égal à égal. Je veux dire, je ne suis pas venu en tant que journaliste de télé avec toute une équipe et une grosse caméra pour juste prendre deux-trois témoignages et repartir. Non, j'ai vraiment partagé leur quotidien, j'ai vécu la guerre avec eux. Et je pense que ça crée une proximité particulière, une relation plus humaine.Vous décrivez une situation un peu absurde. Vous louez une voiture et l'agence vous appelle chaque fois que vous approchez de la ligne de front.Exactement ! Avec un photographe, on avait loué une voiture pour quatre jours, dans la région de Donetsk. Mais bon, petit problème : vous n'êtes pas assuré dans ces zones-là. Et je me disais souvent : si quelque chose arrive à cette Volkswagen T-Roc, il faudra la rembourser, et ce n'est vraiment pas donné ! Chaque fois qu'on s'est trouvé à 20 km de la ligne de front, à portée d'artillerie russe, l'agence de location nous appelait en nous demandant de faire demi-tour. Visiblement, ils suivaient nos déplacements ! En fait, dans le contrat, il n'y avait pas d'interdiction de circuler près du front, mais ils tenaient à nous avertir.Vous expliquez aussi comment les Ukrainiens cherchent une normalité, même en pleine guerre. Ils vont à l'opéra, sachant que la représentation peut être interrompue à tout moment par une alerte aérienne. Ça vous a surpris, cette façon de s'adapter ?Ah oui, ça m'a beaucoup marqué. Je ne pouvais pas imaginer à quel point les gens s'habituent à une situation aussi extrême. Moi, j'ai choisi d'aller en Ukraine, de m'exposer à ce conflit. Personne ne m'y obligeait. Mais les Ukrainiens, eux, n'ont pas le choix. Ils n'avaient aucune expérience de la guerre, et pourtant ils s'y sont adaptés. Leur quotidien s'est ajusté à cette réalité. Des choses qui nous paraîtraient incroyables deviennent banales pour eux. C'était une vraie leçon de voir comment l'humain s'adapte dans des situations très difficiles.Pendant ces huit mois en Ukraine, vous avez rencontré beaucoup de gens. Y a-t-il une personne qui vous a particulièrement marqué ?Oh oui, il y avait beaucoup de rencontres marquantes, mais je pense à Polina, de Zaporijjia. Une jeune femme très engagée depuis le premier jour de la guerre. Avec ses frères et des amis, elle a monté une association de bénévoles pour distribuer de l'aide humanitaire et collecter des dons. Aujourd'hui, elle travaille pour les ambulances et aide à évacuer les soldats blessés du front. Elle sauve des vies, tout en risquant la sienne. Elle va tous les jours près de la ligne de front. Mais ce qui était frappant de voir, c'étaient tous ces gens qui, d'une manière ou d'une autre, s'engageaient pour que leur pays tienne bon. Pour que l'Ukraine ne perde pas cette guerre. Après presque trois ans de guerre, tout le monde est épuisé. Mais les gens font preuve d'une incroyable force, d'une résilience impressionnante. Ils continuent. Ils ne lâchent pas.Vous restez en contact avec ces personnes ?Oui, presque toutes. Souvent, nos conversations commencent par la question : « Est-ce que tout va bien après la dernière attaque de missiles ? ». Par exemple, pendant les fêtes de Noël, environ soixante-dix missiles ont été lancés par la Russie. Certains ont été interceptés, mais c'était une attaque massive, même Le jour de Noël. Certains amis ont dû se mettre à l'abri ne serait-ce que dans leur salle de bain durant les bombardements.Pensez-vous que votre livre offre une perspective différente de celle transmise par les médias ?J'espère que oui. Les meilleures conversations n'ont pas lieu immédiatement. Elles viennent au deuxième ou troisième jour, lorsque vous êtes vraiment intégré dans le quotidien des gens. J'ai voulu montrer la vie des gens ordinaires, mettre en avant le côté humain, pas seulement décrire la vie des soldats ou les stratégies militaires.Quel impact cette guerre a-t-elle sur la société ukrainienne ?Il est énorme. Beaucoup parlent d'années « volées ». La priorité est de survivre, ne pas devenir fous. Ils n'ont pas le temps ni l'esprit pour se projeter dans l'avenir. Les problèmes de santé, qu'ils soient physiques ou psychologiques, sont omniprésents, on parle beaucoup de symptômes post-traumatiques. J'ai moi-même eu des sirènes fantômes, dans la tête. Après mon retour, chaque bruit me rappelait une alerte aérienne. Mais moi, je n'ai passé que huit mois en Ukraine. Donc, imaginez celles et ceux qui y vivent et qui subissent des bombardements au quotidien.Avez-vous le sentiment que les Ukrainiens montrent des signes de lassitude face à cette guerre ?Oui, bien sûr. Beaucoup sont épuisés. Mais la majorité veut continuer à se battre, car ils savent qu'un cessez-le-feu temporaire ne signifie pas la fin du conflit. Ils veulent éviter qu'une armée russe renforcée ne revienne dans quelques années. Et ils sont bien conscients du fait ce que cela signifierait de vivre sous occupation russe.En quoi ce voyage a-t-il été différent des autres pour vous ? C'est sans doute le voyage le plus extrême et le plus dangereux que j'aie jamais fait. C'est aussi celui qui m'a le plus marqué, tout simplement, parce que ma position sur l'Ukraine est très claire. Je pense que toute personne dans le monde ayant fait ce type de voyage serait parfaitement consciente qu'il n'est plus possible de revenir à une situation normale avec la Russie d'aujourd'hui. Il ne faut pas recommencer à faire du commerce avec la Russie, à lui acheter du gaz et du pétrole à grande échelle, comme certains partis en Allemagne le souhaitent.Quand on vit une situation de guerre de près, on saisit pleinement l'injustice et la brutalité de ce conflit, d'une manière qu'aucun reportage ou documentaire télévisé ne pourrait transmettre. C'est ce qui m'a le plus marqué émotionnellement. On me demande souvent quel sera mon prochain projet de livre. Pour l'instant, je ne peux ni décider ni même y penser, car le sort de l'Ukraine continue de me bouleverser.Couchsurfing in der Ukraine : Meine Reise durch ein Land im Krieg (Couchsurging en Ukraine. Mon voyage dans un pays en guerre) est publié aux éditions Malik.Le livre précédent de Stephan Orth sur le couchsurfing en Iran a été traduit en français et a été publié aux éditions Payot sous le nom de Derrière les portes closes. Mes aventures en Iran.
Julien : Oh là là, ce que je craignais est arrivé… Mes collègues veulent absolument qu'on fasse un Secret Santa au boulot !Louise : Bah c'est super cool, non ? Je trouve que ça permet de s'amuser au travail, et parfois de mieux connaître les gens avec qui tu bosses.Julien : Ouais, sauf qu'on a fait le tirage au sort… Et je suis tombé sur mon responsable qui m'aime pas… Franchement, je suis dégoûté.Louise : J'avoue que c'est pas ouf ! Mais bon, t'as quand même moyen de lui faire un cadeau sympa… et peut-être de gagner des points ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Bola Tinubu, c'est le président de la première puissance économique du continent africain qui entame ce jeudi 28 novembre au matin une visite d'État en France. Mais les enjeux de ce déplacement ne sont pas seulement économiques. De quoi vont parler, aujourd'hui à Paris, Bola Tinubu et Emmanuel Macron ? Le professeur Jibrin Ibrahim a enseigné la science politique à l'université Ahmadu-Bello, à Zaria, au Nigeria. Aujourd'hui, il milite à Abuja au Center for Democracy and Development, le Centre pour la démocratie et le développement. En ligne de la capitale du Nigeria, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Jibrin Ibrahim, qu'est-ce qui est prioritaire pour le président Bola Tinubu dans cette visite à Paris ? Est-ce que c'est le volet politique ou le volet économique ? Jibrin Ibrahim : Je pense que tous les deux sont importants. Le volet politique est très important à cause de la crise au Sahel. Le Nigeria est opposé à l'arrivée des militaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso et il veut que la démocratie revienne. Et je pense, dans un certain sens, que la France a le même intérêt. Donc, il y a beaucoup à discuter.L'année dernière, beaucoup de pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et la France ont souhaité l'appui du Nigeria pour une intervention militaire au Niger après le putsch du mois de juillet 2023. Pourquoi le président Bola Tinubu y a-t-il renoncé ? Je pense que c'était extrêmement difficile à le faire, parce que le peuple du Nigeria a montré qu'il ne voulait pas, parce qu'il y a une frontière de 1 500 kilomètres de long entre le Niger et le Nigeria et une guerre entre les deux pays frères serait vraiment un problème. Et les citoyens du Nigeria étaient opposés à cette intervention-là. Le président Tinubu voulait le faire, mais finalement, il a compris que ce n'était pas possible s'il voulait garder le soutien du peuple du Nigeria.Depuis le début de cette année, le Nigeria préside la Cédéao, mais cette organisation est amputée de trois de ses membres : le Niger, le Burkina Faso, le Mali. Quelle est la stratégie de votre pays pour éviter la rupture définitive avec ces pays ? Franchement, c'est une situation très difficile. Non seulement parce qu'il y a trois pays qui ont quitté l'organisation, mais parce qu'il y a encore le risque de contagion, que d'autres pays puissent aussi sortir à cause de problèmes fondamentaux. La Cédéao et le Nigeria insistent sur la démocratie. Il y a des présidents en Afrique de l'Ouest qui ne veulent plus de la démocratie. Et je pense qu'à ce moment-ci, chaque pays est en train de faire ses calculs, sur quel côté il va pencher.Et quels sont les pays qui pourraient quitter la Cédéao aujourd'hui ? On peut prendre le cas du Sénégal. Si le Président Macky Sall avait réussi à avoir son troisième mandat, il était probable qu'il quitte l'organisation. Il y a un pays comme le Togo, où la doctrine de la classe dirigeante est qu'une seule famille va rester maître de ce pays. Et si l'organisation insiste sur ces principes de démocratie, ce pays est prêt à considérer le fait de quitter l'organisation. Et je pense que c'est là où la Cédéao et le Nigeria doivent prendre une position. Est-ce qu'on va rester sur les principes et les pratiques démocratiques ? Dans ce cas-là, la Cédéao risque de perdre quelques membres. Ou faire un compromis sur cette question et garder tout le monde dans l'organisation ? C'est la question stratégique qui est posée.Il y a un rejet de la France dans une partie de la jeunesse d'Afrique de l'Ouest. Qu'en est-il au Nigeria ? Je pense que la France a vraiment un problème dans l'Afrique de l'Ouest tout entière, puisque la France est liée avec cette idée de néo-colonialisme.Et au Nigeria, qu'en est-il ? Est-ce que la France est l'objet de ce que les Anglais appellent un « french bashing », un « France dégage » ? Pas autant qu'au Sahel, par exemple. Mais du point de vue politique, beaucoup de gens pensent aussi que la France est trop liée à cette idée de contrôle de ses anciennes colonies et que la France a intérêt de changer sa tactique, sa méthode, si elle veut rester une amie des Africains de l'Ouest.Et à vos yeux, est ce qu'Emmanuel Macron est un président néo-colonialiste, comme ses prédécesseurs, ou est-ce que c'est un homme neuf ? Je pense qu'il a un langage qui est vraiment proche des néo-colonialistes et il a intérêt à repenser son langage et la manière dont il parle, souvent un peu de manière condescendante.
"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !
#leschroniquesdevia #productivité #performance Qui a dit qu'il fallait se réveiller à 5h du matin et faire du yoga pour réussir sa vie ? Franchement. Ce genre de routine fonctionne à merveille pour certaines personnes, mais définitivement pas pour tout le monde. Il n'existe pas de routine matinale universelle. Une morning routine qui fonctionne, c'est celle qui est adaptée à toi, qui correspond à ton rythme biologique, à tes objectifs, bref à ta vie. C'est une habitude très personnelle. Dans cet épisode, je t'explique en détail comment tu peux te construire une routine sur-mesure qui fonctionne vraiment. — Inscris-toi à mon Programme Option Productivité (POP) pour reprendre en main ton organisation : https://tally.so/r/w2rxDp — ✅ Suis-moi sur les réseaux sociaux pour plus de conseils et d'astuces : https://linktr.ee/marroli Email : leschroniquesdevia@gmail.com Bonne écoute !
Franchement, jamais je me suis dit “j'arrêterai de fumer”. J'ai commencé à l'âge de 13 ans. J'ai fumé 25 clopes par jour pendant 10 ans. Fumer, ça faisait partie de mon identité et je n'avais jamais eu le désir d'arrêter. Aujourd'hui, après 7 000 clopes en moins et 4 000 balles économisées, j'ai le sentiment d'avoir retrouvé ma liberté. C'est magnifique d'être “libéré de soi”. Un après l'épisode solo “La clope et moi” voici “La clope sans moi”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-- REGARDER LE REPLAY SUR YOUTUBE
Franchement, on est tous d'accord là-dessus : c'est toujours bluffant de voir les performances des athlètes pendant les Jeux paralympiques. Et oui, malgré leur handicap, il y a de grandes chances que chacun d'entre eux vous mette une belle raclée dans leur sport respectif. Et si je vous disais que les Jeux Paralympiques ont une histoire tout aussi fascinante que les Jeux Olympiques eux-mêmes. Spoiler : ça commence avec un médecin visionnaire et un petit hôpital en Angleterre.
"Mieux veut être seul(e) que mal accompagné(e)" : En tant qu'introverties, ce proverbe s'applique à nous... la plupart du temps. Nous parlons ici des choses que nous préférons faire seule, et de celles que, pour des raisons personnelles ou pour le regard des autres
Attention, épisode sensible. Ici, je vous donne les gros mots, les expressions vulgaires et les insultes basiques en français.Si cela ne vous intéresse pas, je vous invite à ne pas l'écouter.Voici le vocabulaire abordé dans l'épisode :Merde / Putain / Putain de merde !Oh la vache ! / Oh purée !Fait chier / Sa mère !Tu fais chier / Tu fais chier sérieux / Franchement tu fais chier Tu me fais chier !Ça me fait chier / Ça fait chier !Je n'en peux plus J'en ai marre de bosser autant !J'en ai ras-le-bol / J'en ai ras-la-casquette !J'en ai ras-le-cul du boulot, je suis crevé.eJe m'en moque / Ça m'est égalFranchement, les Jeux Olympiques je m'en fiche !Je m'en fous ! J'en ai rien à foutre ! / J'en ai rien à carrer !C'est un con / Il est con / C'est un vrai con / C'est un gros con / C'est un vieux con !C'est une conne / Elle est conne !T'es con !Ce mec-là, c'est un connard ! / C'est une vraie connasse !Un enculé / Ces locataires sont de vrais enculés, les proprios sont dans la merde.C'est un bâtard / Sale bâtard / Vieux bâtard !Fils de chien / Fils de pute C'est un trou du cul / C'est un trou de balle C'est un salaud (vieillot) / C'est une salope Allez, ferme-la ! / Ferme ta gueule ! / Allez ferme ta grande gueule ! Bonne écouteVirginie d'ehoui!----------------------------------------------------------------------------Les 40 erreurs à NE PLUS faire, c'est gratuit et c'est ici.Vous voulez enfin passer à la vitesse supérieure ? Prenez des cours avec moi, c'est ici.