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Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :
Franchement on s'attendait à mieux de la part de Pierre, mais il nous a déçu. (putaclic bien sûr, on l'aime)Note et commente le podcast voyons.
À Lisbonne, la capitale portugaise, le foot fait partie intégrante de la vie des habitants. Depuis plus d'un siècle, elle est le théâtre d'une rivalité entre les deux clubs, le Sporting et le Benfica. De notre envoyé spécial à Lisbonne, Ce chant, Damiao le connaît depuis toujours. Glorieux SLB, ode à la gloire du Benfica, le seul club de Lisbonne qui compte pour celui qui vient d'avoir 40 ans, et qui a toujours vécu dans la capitale portugaise : « Ah, moi, c'est Benfica pour toujours ! J'aime le rouge, le sang est rouge, chez moi tout est rouge ! » Le rouge, couleur iconique du maillot de Benfica, adoré aussi par Joao, plus jeune, mais tout aussi passionné : « Le meilleur, c'est Benfica, et ça l'a toujours été. À Lisbonne, on est les seuls à avoir remporté la Ligue des Champions. Et on compte le double de titres. Franchement, ça ne sert à rien de comparer. » « Quand il y a des duels entre nous, toute la ville s'arrête » Le palmarès est éloquent. Deux victoires en Ligue des Champions au compteur pour le Benfica. Trente-huit titres de champion du Portugal contre 21 au Sporting, qui est tout de même double tenant du titre. Une fierté pour ses supporters même si Diogo, qui est derrière les « Vert et Blanc » depuis l'âge de 11 ans, a du mal à accepter cette rivalité : « C'était un moment très difficile l'année dernière. Il y a eu beaucoup d'insultes échangées tout au long de la saison avec les supporters de Benfica. Ils ont passé leur temps à nous dénigrer. Quand il y a des duels entre nous, toute la ville s'arrête. » Le « Derby éternel » existe depuis plus d'un siècle à Lisbonne entre deux clubs dont les stades sont situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre. Voisins, mais pourtant si opposés depuis leur création, comme l'explique Sergio Kritinas, qui est journaliste pour Record, un des quotidiens sportifs portugais : « Comme souvent, c'est une histoire de lutte des classes. Benfica a des origines plus populaires, fondé en 1904 par une institution qui accueillait des enfants orphelins ou démunis. Le Sporting, quant à lui, a été fondé deux ans plus tard au sein d'une élite plus aristocratique. » Voisins, rivaux et éternels adversaires Et la saison dernière a été le théâtre d'un duel accroché dont l'épilogue a été heureux pour les « Lions ». Pour leur entraîneur Rui Borges, cette rivalité avec Benfica leur permet de se transcender : « C'est un grand adversaire, notre plus grand adversaire, notre principal rival pour aller chercher des trophées. C'est toujours du 50-50 entre nous, entre deux grandes équipes. » Sevré de titres par son rival depuis deux saisons, le Benfica de José Mourinho espère inverser la tendance dans les mois à venir. Et tant pis si ça vient contrarier une importante partie des Lisboètes, explique Sergio Kritinas : « Le rapport de force est finalement assez équilibré. Dans la ville, il y a plus de supporters du Sporting que de supporters de Benfica. Mais dans tout le pays, et dans le monde entier, c'est l'inverse. » Engagés chacun de leur côté en Ligue des Champions cette semaine, les deux clubs se retrouveront plus tard dans la saison. Le 5 décembre en championnat… Un nouveau chapitre pour obtenir la suprématie de la capitale lusitanienne.
Transparence salariale : révolution RH ou simple vitrine ?"Rémunération selon profil", "grille confidentielle", "on verra en entretien"...➡️ Ces phrases vont bientôt disparaître.Et c'est tant mieux.Dans cet épisode percutant, je reçois Loubna Tigroussine, juriste RH et formatrice en droit du travail. Ensemble, on décrypte la directive européenne sur la transparence salariale, ses impacts concrets pour les entreprises, et les pièges à éviter si vous êtes RH, recruteur ou manager.
À Lisbonne, la capitale portugaise, le foot fait partie intégrante de la vie des habitants. Depuis plus d'un siècle, elle est le théâtre d'une rivalité entre les deux clubs, le Sporting et le Benfica. De notre envoyé spécial à Lisbonne, Ce chant, Damiao le connaît depuis toujours. Glorieux SLB, ode à la gloire du Benfica, le seul club de Lisbonne qui compte pour celui qui vient d'avoir 40 ans, et qui a toujours vécu dans la capitale portugaise : « Ah, moi, c'est Benfica pour toujours ! J'aime le rouge, le sang est rouge, chez moi tout est rouge ! » Le rouge, couleur iconique du maillot de Benfica, adoré aussi par Joao, plus jeune, mais tout aussi passionné : « Le meilleur, c'est Benfica, et ça l'a toujours été. À Lisbonne, on est les seuls à avoir remporté la Ligue des Champions. Et on compte le double de titres. Franchement, ça ne sert à rien de comparer. » « Quand il y a des duels entre nous, toute la ville s'arrête » Le palmarès est éloquent. Deux victoires en Ligue des Champions au compteur pour le Benfica. Trente-huit titres de champion du Portugal contre 21 au Sporting, qui est tout de même double tenant du titre. Une fierté pour ses supporters même si Diogo, qui est derrière les « Vert et Blanc » depuis l'âge de 11 ans, a du mal à accepter cette rivalité : « C'était un moment très difficile l'année dernière. Il y a eu beaucoup d'insultes échangées tout au long de la saison avec les supporters de Benfica. Ils ont passé leur temps à nous dénigrer. Quand il y a des duels entre nous, toute la ville s'arrête. » Le « Derby éternel » existe depuis plus d'un siècle à Lisbonne entre deux clubs dont les stades sont situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre. Voisins, mais pourtant si opposés depuis leur création, comme l'explique Sergio Kritinas, qui est journaliste pour Record, un des quotidiens sportifs portugais : « Comme souvent, c'est une histoire de lutte des classes. Benfica a des origines plus populaires, fondé en 1904 par une institution qui accueillait des enfants orphelins ou démunis. Le Sporting, quant à lui, a été fondé deux ans plus tard au sein d'une élite plus aristocratique. » Voisins, rivaux et éternels adversaires Et la saison dernière a été le théâtre d'un duel accroché dont l'épilogue a été heureux pour les « Lions ». Pour leur entraîneur Rui Borges, cette rivalité avec Benfica leur permet de se transcender : « C'est un grand adversaire, notre plus grand adversaire, notre principal rival pour aller chercher des trophées. C'est toujours du 50-50 entre nous, entre deux grandes équipes. » Sevré de titres par son rival depuis deux saisons, le Benfica de José Mourinho espère inverser la tendance dans les mois à venir. Et tant pis si ça vient contrarier une importante partie des Lisboètes, explique Sergio Kritinas : « Le rapport de force est finalement assez équilibré. Dans la ville, il y a plus de supporters du Sporting que de supporters de Benfica. Mais dans tout le pays, et dans le monde entier, c'est l'inverse. » Engagés chacun de leur côté en Ligue des Champions cette semaine, les deux clubs se retrouveront plus tard dans la saison. Le 5 décembre en championnat… Un nouveau chapitre pour obtenir la suprématie de la capitale lusitanienne.
Louise : Je crois que mon petit plaisir coupable, c'est d'aller dans les magasins de cosmétiques pour tester le maquillage et les parfums en échantillon.Julien : Et tu repars à chaque fois sans rien acheter ? Franchement, si c'est le cas, t'as une maîtrise de toi incroyable.Louise : Oui bon… pas toujours… Parfois, je craque pour un rouge à lèvres alors que c'était pas du tout prévu !Julien : En même temps, je comprends. Moi, par exemple, si j'allais dans une pâtisserie tout goûter, j'aurais sûrement envie de repartir avec plein de trucs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, en Suède, a lieu la « semaine de la préparation aux crises » ou « semaine de la résilience », organisée par l'Agence suédoise de protection civile. Le thème pour 2025 est « Tu fais partie de la défense totale de la Suède ». L'idée est de montrer que tout le monde a un rôle à jouer dans la sécurité et la préparation nationale en cas d'attaque, de crise ou de guerre. Dans les écoles, de nombreuses initiatives sont prises pour expérimenter des situations de crise de manière concrète. Notre correspondante à Stockholm s'est rendue dans une école qui a servi, un midi, ce qu'ils ont appelé un « repas de crise ». Amanda, 5 ans, assiette à la main, s'apprête à se servir une portion de couscous et de carottes. Elle raconte qu'elle est un petit peu déçue qu'il n'y ait pas de concombre aujourd'hui sur le buffet de la cantine. En effet, ce midi, tous les élèves de 5 à 16 ans dégustent un « déjeuner de crise » comme ils l'ont surnommé. Un défi inédit pour Patrick, le cuisinier de l'école. « Dans le scénario d'aujourd'hui, on a cuisiné avec des quantités limitées en eau et en électricité. Et en plus, toute la nourriture a été cuisinée avec ce qui se trouve dans notre stock de crise comme de la pâte de soja séchée, des haricots en conserve et des tomates concassées », raconte-t-il. Avec ces ingrédients, Patrick a tout de même réussi à concocter un chili sin carne, des pommes de terre et une soupe de poireaux. « Aucun légume frais aujourd'hui du coup, mais des carottes, du chou blanc qui peuvent se conserver longtemps. Le reste, c'est du congelé ou de la conserve », précise-t-il. Mais ça ne semble pas perturber les élèves outre mesure. « C'est super bon ! », réagit Amanda. « Franchement, c'est bon, je suis agréablement surpris », ajoute un autre élève. Mais le menu ne fait pas non plus l'unanimité, en tout cas pas auprès de Victoria : « C'est vrai que ça ne ressemble pas trop à ce qu'on a l'habitude d'avoir. On dirait un peu de la nourriture pour enfant, si je suis honnête. En général, on prend toujours des légumes, mais du coup, pas aujourd'hui. » À lire aussiLa Suède et la Finlande veulent préparer leurs habitants à une possible guerre Même si le chili sin carne made in 100% conserves n'est pas particulièrement ragoutant pour Victoria, ses camarades, comme Ruth, comprennent qu'il s'agit de sensibilisation. Et en Suède, de manière générale, on préfère toujours être préparé à toute éventualité. La pression exercée par le voisin russe ces dernières années a bien entendu fait accélérer les préparatifs. « C'est hyper, hyper important, insiste Ruth. Il pourrait y avoir la guerre, et dans ce cas-là, c'est bien que l'école sache comment faire à manger pour autant de monde et sans électricité, par exemple. » L'Agence de protection civile a aussi dit qu'il fallait avoir de quoi survivre chez soi une semaine sans électricité ni chauffage. Et si on leur demande s'ils sont préparés, chez eux, à la maison, ils répondent en chœur : « Oui, oui, oui. » Conserves, radio, réchaud, sacs de couchage, le chef cuisinier Patrick a aussi tout ce qu'il faut à la maison. Mais à l'école, c'est plus de 900 élèves qu'il doit savoir nourrir en cas de crise, d'attaque ou de guerre. « On a un classeur de crise avec des idées de recettes à l'intérieur. C'est la ville de Stockholm qui les distribue à toutes les écoles en donnant aussi des directives sur ce qu'il faut stocker comme nourriture, etc. À l'avenir, on va tenter de cuisiner sans aucune électricité, et pourquoi pas essayer une semaine entière de repas de crise », affirme Patrick. Les élèves se disent prêts à manger de la salade de pommes de terres à répétition, mais n'espèrent évidemment pas en arriver là. « Ça voudrait dire que ça va vraiment mal », disent-ils en rigolant, à moitié. À lire aussiL'Otan défend les câbles sous-marins en Baltique
Cette semaine, en Suède, a lieu la « semaine de la préparation aux crises » ou « semaine de la résilience », organisée par l'Agence suédoise de protection civile. Le thème pour 2025 est « Tu fais partie de la défense totale de la Suède ». L'idée est de montrer que tout le monde a un rôle à jouer dans la sécurité et la préparation nationale en cas d'attaque, de crise ou de guerre. Dans les écoles, de nombreuses initiatives sont prises pour expérimenter des situations de crise de manière concrète. Notre correspondante à Stockholm s'est rendue dans une école qui a servi, un midi, ce qu'ils ont appelé un « repas de crise ». Amanda, 5 ans, assiette à la main, s'apprête à se servir une portion de couscous et de carottes. Elle raconte qu'elle est un petit peu déçue qu'il n'y ait pas de concombre aujourd'hui sur le buffet de la cantine. En effet, ce midi, tous les élèves de 5 à 16 ans dégustent un « déjeuner de crise » comme ils l'ont surnommé. Un défi inédit pour Patrick, le cuisinier de l'école. « Dans le scénario d'aujourd'hui, on a cuisiné avec des quantités limitées en eau et en électricité. Et en plus, toute la nourriture a été cuisinée avec ce qui se trouve dans notre stock de crise comme de la pâte de soja séchée, des haricots en conserve et des tomates concassées », raconte-t-il. Avec ces ingrédients, Patrick a tout de même réussi à concocter un chili sin carne, des pommes de terre et une soupe de poireaux. « Aucun légume frais aujourd'hui du coup, mais des carottes, du chou blanc qui peuvent se conserver longtemps. Le reste, c'est du congelé ou de la conserve », précise-t-il. Mais ça ne semble pas perturber les élèves outre mesure. « C'est super bon ! », réagit Amanda. « Franchement, c'est bon, je suis agréablement surpris », ajoute un autre élève. Mais le menu ne fait pas non plus l'unanimité, en tout cas pas auprès de Victoria : « C'est vrai que ça ne ressemble pas trop à ce qu'on a l'habitude d'avoir. On dirait un peu de la nourriture pour enfant, si je suis honnête. En général, on prend toujours des légumes, mais du coup, pas aujourd'hui. » À lire aussiLa Suède et la Finlande veulent préparer leurs habitants à une possible guerre Même si le chili sin carne made in 100% conserves n'est pas particulièrement ragoutant pour Victoria, ses camarades, comme Ruth, comprennent qu'il s'agit de sensibilisation. Et en Suède, de manière générale, on préfère toujours être préparé à toute éventualité. La pression exercée par le voisin russe ces dernières années a bien entendu fait accélérer les préparatifs. « C'est hyper, hyper important, insiste Ruth. Il pourrait y avoir la guerre, et dans ce cas-là, c'est bien que l'école sache comment faire à manger pour autant de monde et sans électricité, par exemple. » L'Agence de protection civile a aussi dit qu'il fallait avoir de quoi survivre chez soi une semaine sans électricité ni chauffage. Et si on leur demande s'ils sont préparés, chez eux, à la maison, ils répondent en chœur : « Oui, oui, oui. » Conserves, radio, réchaud, sacs de couchage, le chef cuisinier Patrick a aussi tout ce qu'il faut à la maison. Mais à l'école, c'est plus de 900 élèves qu'il doit savoir nourrir en cas de crise, d'attaque ou de guerre. « On a un classeur de crise avec des idées de recettes à l'intérieur. C'est la ville de Stockholm qui les distribue à toutes les écoles en donnant aussi des directives sur ce qu'il faut stocker comme nourriture, etc. À l'avenir, on va tenter de cuisiner sans aucune électricité, et pourquoi pas essayer une semaine entière de repas de crise », affirme Patrick. Les élèves se disent prêts à manger de la salade de pommes de terres à répétition, mais n'espèrent évidemment pas en arriver là. « Ça voudrait dire que ça va vraiment mal », disent-ils en rigolant, à moitié. À lire aussiL'Otan défend les câbles sous-marins en Baltique
Et si je vous disais que j'ai au poignet les proto des deux toutes nouvelles Auricoste ! Vous vous en rappelez sûrement, fin mai, j'avais reçu Laurent Tordjmann, CEO d'Auricoste, l'horloger de la marine. L'occasion de découvrir ou redécouvrir l'histoire d'une marque vieille de 171 ans. Une maison au patrimoine hyper riche et à l'histoire passionnante que nous avions parcouru dans un épisode de plus d'une heure et demi...l'occasion également de dévoiler une montre qui avait fait couler beaucoup d'encre cet été...la Fusco. Diamètre contenu, polyvalente, hyper quali et limitée à 170 exemplaires (dont il n'en reste plus un seul...), La fusco a clairement signé un tournant pour la marque. Franchement une montre que j'adore ! Aujourd'hui, j'ai le plaisir, l'avantage (et l'exclusivité...) de vous présenter l'Auricoste Royale Type 32 ! Bonjour à tous et bienvenue sur DM&V, j'espère que vous allez pour le mieux. Sachez tout d'abord que cet épisode est, comme d'habitude, disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous. Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser. Bonne écoute ! Liens utiles : Rejoignez Le Cercle, le canal WhatsApp où l'on parle de notre passion pour les montres en toute simplicité : https://chat.whatsapp.com/F96PntzE9C5... Auricoste : l'Horloger de la Marine Française sort de l'ombre et dévoile une montre inédite : https://youtu.be/M0XMlldztBk?si=3gnjQ0sH6m01m_56 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les marchés digèrent une avalanche de signaux contradictoires :
Dans cet épisode, on va parler de tout ce qu'on a déjà fait “par amour” ou plutôt, par peur de ne pas être assez...De ces petites choses qu'on faisait pour plaire, pour être “la meuf chill”, et qu'aujourd'hui, on ne referait plus. Franchement, pas de jugement, juste du recul, de l'humour et un peu d'amour-propre retrouvé.enjooy bb
Franchement, l'algorithme peut être sans pitié avec nous, les créateurs. On passe des heures à bosser, à imaginer, à tourner, à monter… et au final, ce truc ne regarde pas la qualité ou la créativité. Non, il ne voit que des chiffres : clics, vues, likes. Résultat : tu peux avoir fait une vidéo de dingue et elle finit enterrée, invisible pour le grand public.Et c'est pas que la machine qui est dure. Les gens aussi, parfois, ne se rendent pas compte. Entre les critiques faciles et l'indifférence totale, tu te prends vite une claque. Alors que derrière chaque vidéo, chaque création, il y a quelqu'un qui essaie de partager un peu de son monde.
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Franchement je ne vous le dirai jamais assez.Mais il y a des choses et notamment des croyances qui sabotent vraiment vos chances de co-construire une relation saine et durable.Dans cet épisode, je vous partage 6 mythes (bullshit) sur l'amour qui peuvent saboter votre vision du couple. Ils peuvent même vous empêcher de co-construire une relation amoureuse durable.
Sport et nutrition naturelle — Bien manger pour mieux Bouger
Comment réussir à gérer les apports en protéine de toute la famille (dont un chéri ultra-sportif) ? C'est la question qui m'a été posée cette semaine. Une vraie problématique qui concerne tant la quantité de protéines que la préparation des repas et l'organisation familiale. Franchement je sais que ça peut vite devenir très compliqué voir galère. Alors j'ai réfléchi à comment faire et quelles options.Liens complémentairesMon nouveau programme Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolesnLe programme Petit-Déjeuner Express : https://go.soulier.xyz/dejsnTous les liens vers les anciens épisodes : https://sn.soulier.xyz/148Nutripure : https://go.soulier.xyz/NutripureSN - 10% de réduction sur votre première commande avec le code HAMSTERSKoro : https://go.soulier.xyz/koro - 5% de réduction avec le code HAMSTERS5Dans cet épisode je réponds à la question de K.lounette : « Comment réussir à gérer les apports en protéine de toute la famille (dont un chéri ultra-sportif) ». Tout le monde mange ensemble, mais tout le monde n'a pas les mêmes besoins. L'erreur classique est de cuisiner un plat spécial pour le sportif et un autre pour les autres. C'est une perte de temps et une grande frustration. Je vous propose donc une stratégie globale avec plusieurs étapes.Dans cet épisode :l'importance d'estimer les quantités de protéines pour chaquela difficulté de gérer le repas de midi selon où il est prispourquoi il est impossible de savoir ce que mangent vraiment nos enfants à la cantine pourquoi le seul moyen de contrôler nos quantités de protéines est de mange à la maison où amener son repaspourquoi porter son attention sur ce que l'on maitrise : petit-déjeuner, collation, goûter et dînerl'intérêt des oléagineux pour avoir plus de protéinecomment rendre le repas plus modulable en fonction des besoins de chacunce que l'on peut transmettre à nos enfants.Nouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
Merci à mon partenaire d'amour - Notion ❤️ - de sponsoriser cet épisode.Il y a quelques années, mon organisation, c'était : des post-its, des notes éparpillées, et des projets que je perdais de vue.Franchement, c'était un cauchemar. Et puis j'ai découvert Notion, mon partenaire depuis 3 ans, et là, tout a changé. Dis-moi si ça te parle :T'as des idées partout mais rien de centralisé.Tes deadlines te glissent entre les doigts.Et ton agenda ressemble plus à un champ de bataille qu'à un outil."Je vivais ça aussi, mais maintenant, j'ai tout dans Notion." Notion, c'est comme ton bureau numérique :→ Pour tes projets : tu crées des tableaux ou des kanbans pour suivre chaque étape.→ Pour tes idées : une page dédiée où tu peux ajouter des notes, des liens, ou même des vidéos.→ Pour ton planning : un agenda intégré qui s'adapte à ton style de travail. Exemple perso :J'ai une page pour mon podcast, avec les épisodes, les invités, et les deadlines.Tout est clair, et je ne perds plus une minute. Le résultat ?J'ai doublé ma productivité et retrouvé une organisation qui me correspond à 100 %. Et en plus, avec Notion, on t'offre 6 mois gratuits si tu es nouveau client (toutes les conditions s'appliquent).
Louise : Pff j'ai vu que cette semaine ils sortaient encore un remake d'un vieux film des années 90… Franchement, ils savent plus quoi inventer.Julien : C'est clair, ils vont pas s'arrêter tant qu'ils auront pas fait tous les classiques. Le problème, c'est que c'est rarement aussi bon que l'original.Louise : Et le pire, c'est que parfois les jeunes pensent que c'est un nouveau film alors que c'est juste une copie low-cost.Julien : Tu sais quoi, ça me donne envie de faire une soirée visionnage des films originaux ! Comme ça, on profite des vraies pépites du cinéma plutôt que de passer 2h à voir un navet ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On ne va pas se mentir, le lundi matin, ce n'est pas toujours facile de reprendre le travail. Et pourtant, en moyenne, dans l'année, vous aurez 47 lundis dans l'année… 20% de votre vie professionnelle. Franchement, si vous aviez un moyen de ne pas avoir des pieds de plomb pendant 20% de votre carrière, vous le feriez, non ? Ah bien bonne nouvelle, c'est toute l'idée de cet épisode et je vous donne 5 pistes pour que vos lundis soient un jour comme un autre. 1- Le lundi se prépare le vendredi2- Avoir des routines du dimanche soir et du lundi matin3- Planifiez du positif4- Partez plus tôt (pour faire quelque chose que vous aimez)5- Planifiez votre semaine pour ne pas avoir le sentiment de courir après le tempsEt pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Louise : Enfin ! L'orage est passé. J'en pouvais plus de cette chaleur lourde toute la semaine.Julien : Oui, l'air est enfin respirable. Franchement, y'a eu des moments où j'ai cru que j'allais y passer.Louise : Je crois que j'ai jamais autant apprécié le tonnerre. D'habitude ça me fait flipper, mais là, j'attendais ça comme le messie.Julien : Je te comprends tellement ! On va enfin pouvoir vivre dans autre chose qu'une cocotte-minute… et ça, ça fait trop plaisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Franchement je le prenais pas trop au sérieux ce murphy, jusqu'à ce que je vive cette semaine… Storytime !!!!! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce dernier épisode de la saison 2 (déjà!
Depuis ce lundi 16 juin, la chaîne A+, filiale de Canal+, diffuse une nouvelle série adaptée d'une pièce de théâtre ivoirienne : « Les 220 logements ». Saga historique dans un quartier populaire d'Abidjan, où se mélange l'humour, l'amour, les péripéties de la vie quotidienne, les événements sociaux et politiques qui ont fait l'histoire de la Côte d'Ivoire depuis le début des années 1990. C'est l'histoire d'une pièce de théâtre, « 220 logements », qui a eu son petit succès à Abidjan et devient une série télévisée. 220 logements, quartier emblématique d'Abidjan, où ont vu le jour les premiers grands ensembles d'habitation. Des immeubles où se mélangeaient histoire politique, histoire d'amour et plaisanterie de maquis. C'est sur les lieux mêmes des 220 logements, à Adjamé, que la production de Plan A a posé ses caméras pour mieux s'imprégner de l'ambiance de l'époque, et raconter une saga débutant en 1990. L'acteur Jean-Brice Traore incarne « Joli garçon », un étudiant amoureux de la jolie Léo et leader du syndicat Fesci, sur le campus Houphouët-Boigny : « J'ai 33 ans, je suis né en 1992. J'étais petit quand tout ça s'est passé. Quand nous sommes venus tourner ici, nous avons découvert des gens accueillants. Beaucoup de personnes viennent nous raconter ce qu'ils ont vécu à cette période-là. Franchement, c'est génial ». Gaston habite les 220 logements depuis 1968. Il observe les équipes de tournage filmer un bout d'une vie qu'il a bien connue : « C'est un honneur pour nous que ça se passe dans notre quartier. Tout ça, c'était la brousse avant. Et on assiste petit à petit à l'évolution d'Abidjan ». Sous la direction du metteur en scène Souleymane Sow, les comédiens répètent le texte adapté pour la chaîne A+, par son auteur Chantal Djédjé : « Dans la série, on va retrouver des éléments qui ont composé la Côte d'Ivoire des années 1990 à 1995, donc les mouvements estudiantins qui clament des changements politiques, mais il y a toujours la vie de quartier et l'amour qui peuvent support la bonne humeur à l'ivoirienne ». La vie et les péripéties d'un pays à travers celle d'un quartier ancien, mais toujours debout à Adjamé. « Les 220 logements », ce sont 105 épisodes d'une histoire pas comme les autres, celle de la Côte d'Ivoire. À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvre
Tu sais ce que je kiffe le plus ? ✨C'est quand un outil que j'utilise vraiment devient partenaire du podcast.Pas un truc plaqué. Un vrai partenaire de cœur ❤️ Et là je te parle de Brevo.(Spoiler : c'est l'outil qui m'a fait aimer l'emailing.
Hello à tous !Ce mois-ci, j'avais envie de casser un peu les codes du Book Club. Aujourd'hui, ce n'est pas un livre que j'ai choisi… mais 5 lectures récentes, toutes très différentes.Des romans, des essais, de l'inspiration, du moins bon aussi, bref, un vrai condensé de ce que j'ai lu ces dernières semaines.L'objectif ? Partagez avec vous sans filtre ce que chaque livre m'a apporté… ou pas.Ce que j'ai adoré, je vous le dis.Ce qui m'a laissée sur ma faim, aussi.Le tout, comme si on papotait ensemble autour d'un café, avec un seul mot d'ordre : l'honnêteté.Si vous aimez les critiques sincères, les découvertes inattendues, et que vous cherchez des idées de lecture… vous êtes au bon endroit.Bonne écoute, et surtout, dites-moi en commentaire si ce format vous plaît et si je continue le mois prochain !—Abonnez-vous pour plus de contenus inspirants : https://www.youtube.com/@PaulineLaigneauContactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici : Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauSur Twitter @plaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
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Tu sais ce que je kiffe le plus ? ✨C'est quand un outil que j'utilise vraiment devient partenaire du podcast.Pas un truc plaqué. Un vrai partenaire de cœur ❤️Et là je te parle de Brevo.(Spoiler : c'est l'outil qui m'a fait aimer l'emailing.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'affaire des écoutes et du retrait du bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salut tout le monde,J'ai une petite annonce à vous faire, c'est pour ça que je fais ce message.Mais avant ça commençons par le commencement.Déjà je voulais prendre un moment pour vous dire merci. Grâce à vous, Folie Douce atteint bientôt les 1,7 millions d'écoutes en seulement un an et demi, et on est déjà près de 18 000 abonné·es sur la newsletter, sans oublier notre formidable communauté sur les réseaux sociaux. Franchement, c'est incroyable de voir tout ce que nous avons construit ensemble. C'est surtout génial de voir que les idées que je cherche à pousser prennent de l'ampleur et vous atteignent. Les messages engagés de mes invité·es, les réflexions parfois intenses que nous menons ici sur la santé mentale, le traumatisme, le soin, tout ça résonne en vous, vous êtes au rendez-vous. Je suis tellement fière de la communauté que nous avons constitué ensemble ces dernières années. Et il va falloir qu'on reste soudé·es et décidé·es parce que les fachos, eux aussi, il sont bien deter, donc on reste focus.Je voulais aussi, vite fait, vous faire visiter les coulisses de Folie Douce. Car, derrière ce podcast et derrière mon travail de journaliste indépendante, il y a une petite entreprise avec une équipe en or : Marie Laurence-Chérie, notre productrice et programmatrice de génie, Marion Emerit qui fait un boulot incroyable au montage et au mixage, Mélanie Vazeux qui gère les collaborations commerciales, et nos stagiaires, comme Lou qui est restée dans le coin pour produire les petites vidéos qu'on poste sur les réseaux sociaux et Adèle, en ce moment, qui nous apporte son énergie et son talent.Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que si Folie Douce existe, avec tous ces invité·es passionnant·es et ces discussions importantes, c'est aussi grâce aux annonceurs qui me font confiance. Oui, il y a de la pub dans Folie Douce, mais, vous le savez, ce sont toujours des annonceurs choisis avec soin, qui partagent mes valeurs et avec des messages écrits sur-mesure pour vous. Jusqu'à présent, les pubs étaient uniquement au début de chaque épisode, mais vous allez peut-être en entendre aussi désormais au milieu des épisodes. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours les passer si vous le souhaitez.Mais il y a aussi une autre option à laquelle j'ai pensée et que je suis toute frétillante de partager avec vous aujourd'hui : à partir de cette semaine, les abonné·es payant·es de Substack pourront écouter les épisodes sans aucune pub, et en avant-première, car on les mettra en ligne sur Substack la veille au soir de leur sortie sur les plateformes. Pour rappel, l'abonnement est à 5 euros par mois ou 50 euros par an. Et avec cet abonnement, vous accédez aussi à des textes inédits notamment des extraits en avant-première de mon prochain bouquin. C'est ma façon de remercier les plus fidèles d'entre vous et de vous offrir une expérience encore plus compète.Et pour info, comme tout ça c'est pas mal de travail pour l'équipe et pour moi, je vais passer l'abonnement à 6€ par mois à partir de la rentrée de septembre - donc si vous voulez vous abonner à 5€ c'est le moment. Vous pouvez aussi offrir l'abonnement à vos proches, c'est une chouette façon de transmettre nos idées et de soutenir mon taf.Je sais que ça saoule un peu de devoir parler de thunes et tout, et de vous mettre à contribution comme ça. Mais la réalité c'est qu'aujourd'hui les médias, les maisons d'édition, elles sont souvent entre les mains de gens qui partagent pas tout à fait nos valeurs. Donc créer des petites structures indépendantes, directement soutenues par les les lecterurices, les auditeurices, eh ben moi je pense que c'est l'avenir en fait, et que c‘est important pour la circulation, la survie même, des idées qu'on défend.Voilà voilà, franchement je suis pas payée pour dire ça mais Substack c'est vraiment un outil très chouette pour moi, pour les autrices indépendantes, et pour bien profiter de l'expérience, je vous recommande de télécharger l'application. C'est mieux pour écouter les podcasts, notamment.Alors, si vous avez envie de me rejoindre, c'est juste ici. C'est le moment let's go.Un immense merci pour votre soutien, prenez soin de vous, prenez votre temps on se retrouve très vite pour de nouveaux épisodes !➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan NoamDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Voyage tant que tu peux."C'est ce que j'ai compris après ma première fois aux US.Franchement ? Je pensais pas autant AIMER... Mais voyager, c'est pas juste cocher des cases ou poster des photos.C'est sortir de sa zone de confort.C'est découvrir que le monde ne tourne pas autour de toi.C'est se prendre des claques, le bon comme le mauvais.Dans cet épisode, je te raconte TOUT.Mes surprises, mes déceptions, l'énergie du American Dream, le soleil, les palmiers, le campus comme dans les films… mais aussi les prix abusés, les tips relous, et l'hypocrisie sociale.Voyager, ça change ta perspective.L'argent part, les expériences restent.Clique, écoute, et peut-être que toi aussi, tu feras ta valise après ça !!✨ Et si tu veux participer aux prochains épisodes et partager ton histoire ou tes réflexions, envoie un DM à @jpeuxtefaireunvocal✨ ✨Mon insta : @imperatricewu ✨Abonne-toi pour ne louper aucun d'épisode ❤️ !!!Musique de fin : Boyu - How Is Life In Hollywood Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les groupes armés haïtiens s'acharnent sur cette ville du nord du pays, où les viols et les meurtres de civils sans défense sont devenus la norme. Notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, rapporte que les récentes attaques des gangs armés ont causé la mort d'au moins une dizaine d'habitants de Petite-Rivière et provoqué le déplacement d'environ 20 000 personnes. Le maire par intérim indique que plusieurs cadavres n'ont pas encore pu être récupérés ni identifiés, des victimes ayant été abattues à l'intérieur même de leurs domiciles. Il appelle à une intervention urgente de la Direction départementale de la santé publique pour prévenir les risques sanitaires liés aux corps non traités. Il souligne également la nécessité d'un soutien psychologique pour les familles endeuillées, « frappées dans leur âme ».Deux coalitions criminelles d'Haïti classées organisations terroristes par les États-UnisDans Le Nouvelliste, l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hanskins, décrypte la décision de placer Vivre Ensemble et le gang Gran Grif sur liste noire. L'idée reste de bloquer l'accès de ces entités aux livraisons d'armes, de munitions ou de liquidités et de donner beaucoup plus de marge de manœuvre aux agences comme le FBI. Car à partir de maintenant, les fournisseurs ou les complices de ces groupes criminels vont tomber sous le coup de sanctions anti-terroristes, y compris les citoyens américains qui se lanceraient dans des transactions suspectes. Manière polie de reconnaître que la majorité de l'armement des gangs provient des États-Unis. L'ambassadeur prévient d'ailleurs que la justice américaine va frapper fort dans les semaines qui viennent : plusieurs enquêtes majeures visent en ce moment-même des individus qui soutiennent les gangs haïtiens. Et qui risquent la révocation de leur statut de résidant sur le sol américain.À lire aussiGangs haïtiens classés «terroristes» par Washington: «Les effets négatifs risquent de dépasser largement les avantages»Aux États-Unis, le secteur touristique en souffranceChute libre des arrivées de visiteurs internationaux, qui grimpaient chaque année depuis la pandémie, mais qui s'écroulent depuis le 20 janvier. Dans POLITICO, les professionnels parlent d'un « effet domino » et parlent du tourisme comme d'une « victime collatérale des décisions de la Maison Blanche ». Les spécialistes prévoient une saison noire du côté des Canadiens, furieux de la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump et qui font de plus en plus l'impasse sur leurs voyages aux États-Unis. Donald Trump a beau prétendre que tout va bien dans le secteur, certaines entreprises enregistrent jusqu'à 50 % de réservations en moins. Et les clients s'inquiètent en particulier du passage des frontières, car l'anxiété est montée d'un coup après l'arrestation de plusieurs touristes européens, expulsés sans véritable explication.Revers judiciaire pour l'administration Trump en matière migratoireLe processus est loin d'être achevé, mais la ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, qui avait entrepris de révoquer ou de durcir les conditions d'accès au TPS, le statut de protection temporaire, essuie une défaite en justice. Elle qui voulait priver les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Cubains et les Nicaraguayens de ce statut, une mesure susceptible de toucher plusieurs centaines de milliers de personnes déjà présentes sur le sol américain, devra encore patienter. Comme en première instance, la Cour d'appel de Boston vient de donner raison aux plaignants défendus par plusieurs associations. Les magistrats estiment que le gouvernement doit jauger chaque dossier au cas par cas et récusent le principe d'une suspension globale du TPS. La mère des batailles va désormais se jouer devant la Cour suprême.Au Texas, le forage à tout prix ne fait pas l'unanimitéDonald Trump a fait campagne sur la promesse de relancer la production d'hydrocarbures aux États-Unis, reprenant à son compte le fameux slogan « drill baby drill », « fore, bébé fore », et tant pis pour l'environnement. Fin mars, son administration a ainsi réautorisé l'exploitation pétrolière et gazière des réserves naturelles de l'Arctique en Alaska. Mais même dans un État conservateur comme le Texas, source de plus de 40 % de la production pétrolière des États-Unis, cette politique du tout pétrole est loin de faire l'unanimité. Reportage de notre envoyé spécial Nathanaël Vittrant à réécouter dans l'édition du jour.Arrestation retentissante d'une magistrate bolivienne chargée de plusieurs dossiers politiquesLilian Moreno, encadrée par deux policiers. Photo-choc dans les pages de La Razon. Le ministère de la Justice lui reproche d'avoir tranché en faveur d'Evo Morales. Il y a quelques jours, elle avait annulé le mandat d'arrêt visant l'ancien président bolivien, poursuivi pour détournement de mineurs et traite d'êtres humains. Ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « désobéissance aux résolutions constitutionnelles » et « manquement à ses obligations ». Elle risque d'être radiée de la magistrature pour faute grave, même si son avocat dénonce une interpellation « illégale et arbitraire » et une « violation des droits de la défense ». Quant à Evo Morales, il tacle dans un message posté sur les réseaux sociaux « l'intimidation de tous ceux qui pensent contre l'actuel chef de l'État ».Qui rêve d'un pape américain ?À partir de demain mercredi, 133 cardinaux vont se réunir en conclave à Rome pour élire le successeur du pape François. C'est un conclave inédit : jamais autant de cardinaux n'avaient été appelés à voter, et jamais ils n'étaient venus d'autant de pays – 70 au total, sur les cinq continents. Ce sera donc le conclave le plus international de l'histoire… avec, parmi eux, 37 représentants des Amériques. Et certains commencent déjà à rêver d'un pape américain.Un nom revient avec insistance : celui du cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire de Chicago. Il occupe aujourd'hui un poste-clé au Vatican : il est préfet du dicastère pour les évêques. C'est lui qui supervise la nomination des évêques dans le monde entier. Un poids lourd, donc. Son atout : il passait beaucoup de temps en Amérique latine, en tant que missionnaire au Pérou, puis archevêque. Il préside en plus la Commission pontificale pour l'Amérique latine, ce qui l'a rapproché des réalités du terrain dans la région qui compte encore le plus grand nombre de catholiques.Mais ce qui pourrait jouer contre lui, c'est justement sa nationalité américaine — un passeport qui n'a jamais vraiment fait recette au Vatican — et aussi son âge : 69 ans. Certains cardinaux hésitent à élire un pape pour 20 ans.Chez les conservateurs américains, un autre nom circule : celui de Raymond Burke. C'est le préféré des catholiques MAGA et de Donald Trump. Raymond Burke, c'est l'icône du courant ultra-conservateur qui monte au sein du catholicisme américain. Ses fidèles reprochent à François d'avoir été trop libéral, trop ouvert, ils appellent à un retour à des valeurs traditionnelles.Même si c'est peu probable, le Brésil y croit aussi. Avec sept cardinaux présents au conclave, le pays espère secrètement un premier pape brésilien. Le nom qui revient le plus souvent, c'est celui du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus. Il est perçu comme un homme proche des idées de François et très engagé en Amazonie. Un autre profil intéressant : Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, très actif sur les réseaux sociaux – il a même un compte Instagram. Lui aussi s'inscrirait dans la continuité du pape François.Et puis, côté Uruguay, le nom de Daniel Sturla circule également. Un journaliste lui a demandé il y a quelques jours s'il se voyait en pape. Voici sa réponse : « Franchement, non. Je ne me pose même pas la question. Je pense que le choix se fera ailleurs, pour des raisons géographiques, de formation et de préparation. »Le conclave marquera aussi une grande première pour HaïtiPour la première fois, un cardinal haïtien participera à un conclave. Il s'agit de Chibly Langlois, évêque des Cayes. Il a été nommé cardinal par François – comme 80 % des électeurs de ce conclave. Il ne fait pas partie des favoris, certes, mais sa présence est très symbolique. C'est la reconnaissance d'une Église longtemps marginalisée, la mise en valeur de ces « voix des périphéries » que François a tant voulu faire entendre. D'ailleurs, selon le site haïtien Rezonodwes, la question est de savoir si cette diversité inédite du collège des cardinaux pèsera dans le choix du futur pontife. Et si le nouveau pape poursuivra cette politique d'ouverture aux périphéries.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreReprendra, reprendra pas ? En Martinique, la justice se prononcera ce mercredi sur l'interruption du transport maritime de voyageurs entre Les Trois-Îlets et Fort-de-France.
Il te met aucune pression. Tu lui proposes de rester dormir, tu lui prêtes un survet' et le voir l'enfiler te fait complètement craquer. C'est parti pour une baise sans pénétration, sans pression et communicative avec un mec qui ne regarde pas de porno et qui a ses tests à jour. (Franchement, on l'adore ce mec, non ?).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu sais ce que je kiffe le plus ? C'est quand un outil que j'utilise vraiment devient partenaire du podcast. Pas un truc plaqué. Un vrai partenaire de cœur. Et là je te parle de Brevo.(Spoiler : c'est l'outil qui m'a fait aimer l'emailing. La première fois que j'ai voulu faire une vraie campagne email, j'ai tout testéEt franchement, rien d'aussi fluide que Brevo. → L'interface est limpide. → Les automatisations, tu les poses en 10 minutes. → Et surtout, ça PERFORME : taux d'ouverture, clics, retours → j'ai vu l'impact direct sur mes ventes.Mais ce que j'adore vraiment, c'est que tout est au même endroit : Ton CRM, ta base client, tes envois, ton tracking… Tu pilotes tout depuis Brevo.cm, que tu sois solopreneur ou dans un groupe comme Doctolib ou LVMH (oui, eux aussi l'utilisent).Et là ils viennent de sortir une IA qui fait très très mal → Elle te génère des contenus sur-mesure → Elle segmente ta base ultra finement → Et elle déclenche les envois au moment parfait pour booster tes conversions. Franchement, Brevo mérite son titre de N°1 en Europe.Et si tu veux tester, j't'ai négocié un code promo d'anthologie de 50% de remise sur ton abonnement.Le Lien est ici : https://bit.ly/brevo-gratuit
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Franchement, quand vous parlez à quelqu'un, préférez vous quelqu'un de souriant ou bien quelqu'un qui fait la tronche ? Eh oui… la réponse est évidente, je sais, et pourtant, nous n'appliquons pas forcément cela à nous meme 1️⃣ Pourquoi devriez vous sourire : plus vous sourirez, plus on vous sourit2️⃣ Ca vous fait du bien à vous-même3️⃣ Sourire allège la pire des situationSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bis repetita. Deux ans et demi après le Qatargate, un nouveau scandale ébranle le Parlement européen. Le géant chinois des telecoms Huawei est soupçonné d'avoir soudoyé des parlementaires pour influencer les décisions de l'Union européenne sur la 5G. À l'époque du Qatargate, l'institution européenne avait pourtant annoncé une série de mesures pour garantir son intégrité et plus de transparence. Mais leur mise en application se heurte à la nouvelle majorité politique en place depuis les élections de juin dernier. De notre correspondante à Strasbourg,En décembre 2022, au moment du scandale du Qatargate, tout le Parlement européen ne parlait plus que de cela et s'en indignait. Mais l'affaire Huawei n'a pas le même retentissement, comme le déplore Daniel Freund, eurodéputé vert allemand : « Il y a des employés qui ont été arrêtés, 23 appartements et bureaux qui ont été perquisitionnés par la justice belge. C'est devenu tellement banal, tellement ordinaire. Pour moi, le lobbying fait partie de la démocratie. En tant que politique, on a besoin de recommandations aussi, des positions des ONG environnementales, des entreprises. Mais il y a une zone grise. On a le droit d'accepter des cadeaux, on peut se faire inviter ».Une zone grise que connaît bien le principal mise en cause dans l'affaire Huawei, Valerio Ottati. Avant de devenir lobbyiste pour le géant chinois, il avait travaillé comme assistant parlementaire auprès d'eurodéputés italiens. Pour éviter les dérives, des mesures fortes avaient pourtant été annoncées dans la foulée des révélations du Qatargate, ce que nous rappelle la médiatrice du Parlement européen Teresa Anjinho. « Par exemple, l'obligation pour les anciens députés d'attendre six mois avant d'aller travailler dans le privé pour éviter qu'ils utilisent leurs liens avec le Parlement. On a aussi acté la création d'un comité d'éthique interinstitutionnel. L'idée étant d'avoir les mêmes règles dans toutes les institutions européennes et de créer une culture commune en matière de transparence et d'intégrité », énumère-t-elle.La création de ce comité d'éthique interinstitutionnel a été actée il y a un an, à l'issue d'un vote du Parlement, mais depuis, plus rien. La faute aux conservateurs du Parti populaire européen (PPE), selon Daniel Freund qui est à l'initiative de ce comité. « Les conservateurs ici au Parlement – le PPE – bloquent tout. C'est le vice-président PPE qui ne convoque pas la première réunion, la même semaine où des employés du groupe PPE se font arrêter par la police pour accusation de corruption, ils essaient de démanteler toute l'architecture anti-corruption du Parlement européen. Franchement, cela me choque », dénonce-t-il.Interrogé sur les raisons de ce blocage, l'eurodéputé allemand conservateur du PPE, Sven Simon, par ailleurs vice-président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, évoque des raisons politiques. « Entre-temps, il y a une élection. Si la nouvelle majorité n'est pas en faveur de ce comité, elle peut faire voter sa suppression. Par ailleurs, nous craignons que ce comité ne respecte pas la séparation des pouvoirs et qu'il soit instrumentalisé pour écarter l'opposition politique », argumente-t-il. Pour la médiatrice du Parlement, c'est un mauvais signal envoyé aux citoyens européens qui sont de plus en plus défiants envers les institutions, de l'Union européenne notamment.À lire aussiLa société Huawei soupçonnée par la justice belge de corruption au Parlement européen
Mes chers camarades, bien le bonjour !Franchement, je vous le demande : est-ce que l'amour, c'est si important que ça ? Alors si on en croit Abraham Maslow, oui, ça fait même parti des besoins fondamentaux de l'être humain, au même titre que la survie, la sécurité, ou l'estime de soi. Mais en même temps, chaque époque a eu une vision très différente de l'amour. Nous par exemple, la grande révolution du 21e siècle, c'est forcément les rencontres amoureuses grâce aux réseaux sociaux… Enfin, peut-être pas tant que ça : notre révolution, elle est surtout numérique ! Mais des applis et des réseaux sociaux non numériques, ça existait bien avant, et en fait on peut même trouver des plateformes de rencontres qui ont été inventées dès le 19e siècle ! Alors à votre avis, est-ce qu'à cette époque c'était plus facile ou plus difficile de trouver l'amour ?Bonne écoute !
Un kebab c'est simple ! Salade, tomates, oignons, de la viande, la sauce au choix et les frites… Franchement, c'est pas compliqué… Et c'est sans doute cette simplicité qui fait le succès du kebab ! On dit kebab mais si vous êtes de la région île-de-France vous parlerez certainement d'un grec. Aujourd'hui dans Maintenant vous savez, on remonte à l'origine de cette expression parisienne ! D'où vient le mot “kebab” ? Comment le kebab est arrivé en France ? Si le kebab est turc, pour on l'appel “grec” ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la fachosphère, l'empire de l'extrême droite sur internet ? Quels sont les 5 conseils pour vaincre la procrastination ? Qu'est-ce que la fenêtre d'Overton ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Mobiliser l'épargne des Belges pour financer le secteur de La Défense ? Arrêtez le sketch ! L'argent des Belges ne dort et n'attend pas d'être dirigé vers le réarmement. Arrêtons de faire croire à la population qu'il y a un trésor caché qu'on va enfin libérer. On entend souvent et partout en ce moment qu'on va mobiliser l'épargne des Belges ou des Européens pour financer le réarmement de notre bon vieux continent. Franchement, qui croit encore à cette histoire ? Comme si des milliards dormaient bien sagement sur des comptes en banque, en mode on attend patiemment qu'un ministre vienne nous réveiller pour aller sauver l'Europe. Spoiler alert, cet argent ne dort pas. Non seulement il bosse déjà, mais en plus si on le détourne vers l'armement, ça va forcément coincer quelque part. Et ça, bizarrement, personne n'en parle. Mobiliser l'épargne des Belges ou des Européens, ça veut surtout dire en priver d'autres. Premier constat l'épargne des Belges, ce n'est pas un matelas. C'est un moteur. Parce que oui, quand vous mettez votre argent sur un compte d'épargne ou une assurance vie, il ne prend pas des vacances aux Bahamas en attendant des jours meilleurs. Il bosse, il tourne, il finance… Mots-Clés : crédits immobiliers, maison, emprunte, banque, entreprises, PME, machine, crédit financé, projets, infrastructure, transition énergétique, coffre, obligations d'Etat, innovation, parking, autoroute, armement, défense, conséquences, chars d'assaut, missiles, taux d'intérêt, emprunt, cash, transition écologique, énergies renouvelables, tech verte, planète, booster, financement, secteurs, vases communicants, basique, lever de la dette, relouer, budget, impôts, dépenses sociales, niches fiscales, vendre, illusion, cagnotte secrète, déplacement de flux, pans de l'économie, réarmer l'Europe, choix politique, prioritaire, menace, russe, conséquences, final. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ces temps où la semaine de 4 jours est de plus en plus débattue au sein des entreprises, la question à 1 000 000 d'euros que pose les opposants à celle-ci est la suivante : comment produire autant en travaillant 20% de moins ? Dit comme cela, l'équation semble complexe, et pourtant la mission est loin d'être impossible. Franchement, quand vous faîtes le bilan de l'une de vos journées, en moyenne, combien de temps êtes -vous véritablement productif ou productive. Bien entendu, là, je ne parle pas des ouvriers à la chaîne dont le travail est chronométré, mais de tous les autres. Selon une étude d'Invitation Digital Ltd, le temps quotidien véritablement productif pour une personne travaillant dans un bureau est de 2.53 mn ! Soit un peu moins de 15 heures par semaine ! Si nous poussions le raisonnement à son maximum, nous pourrions presque faire une semaine de 2 jours… et être aussi productif. Bien entendu, ce raisonnement ne tient pas car nous avons besoin de pauses, de temps sociaux dans l'entreprise. Mais cela montre qu'une semaine de 4 jours tout en étant aussi productif est loin, très loin d'être une utopie. Une semaine de 4 jours, c'est 30 heures travaillées, le double du temps véritablement production. Plusieurs structures suédoises ont déjà testé la semaine de 30 h réparties sur 4 jours, avec une rémunération équivalente à ce que les salariés touchaient lorsqu'ils travaillaient 40 h. C'est notamment le cas à Göteborg, une ville du sud de la Suède, où un concessionnaire Toyota a décidé de passer à la semaine de 30 heures. Résultat ? Les profits de Toyota ont augmenté de 25 % depuis 2002, alors même que les salaires y sont plus élevés que la moyenne dans le secteur. Autre exemple ? Depuis juin 2022, 70 entreprises britanniques et leurs 3300 salariés testent la semaine de 4 jours (30 ou 32 heures) sans diminution de salaire. Les premiers retours sont largement positifs, d'après un sondage de l'association 4 Day Week Global, à l'initiative de cette expérimentation à grande échelle : 88 % des personnes interrogées affirment ainsi que cette semaine de 4 jours fonctionne « bien » à ce stade, 46 % que la productivité globale de leur entreprise s'est « maintenue à peu près au même niveau », tandis que 34 % déclarent qu'elle s'est « légèrement améliorée » et 15 % qu'elle s'est « considérablement améliorée ». Pour passer à la semaine de 4 jours, il ne s'agit donc pas de supprimer tous les temps non-productif, mais d'en réduire le nombre. En faisant quoi ? C'est ce que j'explique dans cet épisode.Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Franchement qui lit ce que je marque ici ? Personne, alors pourquoi je me fais chier à faire un texte franchement ! Pour soutenir TROLL IN THE SKY (proposer un minitits, recevoir le bonus mensuel, etc) : TIPEE : https://fr.tipeee.com/trollinthesky PATREON : https://www.patreon.com/trollinthesky Réseaux sociaux (oui TITS est désormais partout): Instagram : https://www.instagram.com/trollinthesky/ Facebook : https://www.facebook.com/trollinthesky Liens Sam: FATS : https://www.facebook.com/FATStheband Gnôle : https://www.facebook.com/GNOLEband Welcome X (groupe heavy rock/fusion de Sam : https://www.facebook.com/WelcomeXOfficial Son dernier album dispo à la FNAC : https://www.fnac.com/a16007669/Welcome-X-Volume-2-CD-album#omnsearchpos=1 Liens Mathieu: Instagram The Doom Dad (post de vinyles à 99%) : https://www.instagram.com/iro22/ Livre écrit à 3 mains en 2010: https://livre.fnac.com/a3395087/Robin-Ferre-Riff-story Chaine Youtube Children of The Sabbath (consacrée à Sabbath): https://www.youtube.com/channel/UCmvB4kjhXMuHc90zGlEI4jw/featured Chaine Youtube THE DOOM DAD : https://www.youtube.com/channel/UCskm8_PoTCTMl4VxIvuWEcQ
Aux États-Unis, c'est ce lundi 20 janvier que Donald Trump revient au pouvoir. Lors de son premier mandat, sa politique africaine n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Jeff Hawkins a été l'ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI lui a demandé ce qui allait changer dans la politique africaine des États-Unis avec Donald Trump… RFI : Qu'est-ce qui va changer avec Donald Trump dans la politique africaine des États-Unis ?Jeff Hawkins : Il y a deux réponses à cette question. Il y a ce qu'on craint et il y a ce qu'on pourrait espérer. Et donc ce qu'on pourrait craindre, c'est une continuation, une reprise de la position de Donald Trump lors de son premier mandat, c'est-à-dire un désintéressement quasi total pour le continent, avec cette différence assez importante, c'est que, à l'époque, lors du premier mandat, la machine continuait à tourner. Donc, même si le président n'y avait jamais mis les pieds, même si le président rencontrait très peu de chefs d'État africains, il y avait quand même une diplomatie, une assistance, un Pentagone derrière qui continuaient à interagir, et à s'engager avec l'Afrique. Cette fois-ci, ce qu'on pourrait craindre, c'est que non seulement le président ne s'y intéresserait pas, mais tout ce qui vient derrière aussi, ça risque de s'effacer. Et notamment, je pense à un Africain très influent à Washington en ce moment. En l'occurrence, Elon Musk, qui est chargé de couper les budgets de façon dramatique. Je pourrais très bien envisager par exemple une coupe importante de l'assistance américaine vis-à-vis de l'Afrique et même un retrait des forces américaines du continent. Il en reste quand même 2000 au moment où on parle. Donc, ça c'est à craindre. Sinon, on peut espérer peut-être que, dans le contexte d'une nouvelle guerre froide avec la Chine, il va plus que la dernière fois, faire un peu attention à l'Afrique.Vu de Donald Trump, quels sont les pays africains qui comptent ?Déjà en pourrait dire que les pays pétroliers, leNigeria, l'Angola, ça pourrait l'intéresser. Le Congo avec ses ressources minérales : le coltan, le cobalt et tout ça. Sinon, peut-être les pays où les Chinois sont particulièrement implantés, ou alors les pays où les Chinois risqueraient de s'implanter militairement. Donc, à un certain moment, et ça, c'était pendant l'administration Biden, on avait parlé d'une base chinoise possible en Guinée équatoriale par exemple, et on a vu tout de suite l'administration s'activer autour de cette question.Vous avez parlé du Congo Kinshasa. L'administration Biden a été assez prudente ces derniers temps dans le conflit dans l'est de ce pays. Elle ne semble pas avoir exercé de pression particulière sur le Rwanda afin qu'il cesse son aide militaire aux rebelles du M 23. Qu'en sera-t-il à votre avis avec la nouvelle administration ?Je ne sais pas, il y a déjà quelques noms qui ont été cités comme les responsables pour l'Afrique dans la nouvelle administration, pour l'instant pas confirmés, mais qui sont là dont monsieur Peter Pham qui a été envoyé spécial sous Donald Trump, la première fois, pour les Grands lacs. Et donc si cette personne arrive au département d'État comme responsable pour l'Afrique, c'est quelqu'un qui connaît déjà les dossiers.Monsieur Pham qui est francophone ?Oui.L'un des échecs de Joe Biden en Afrique, c'est le basculement du Niger dans le camp de la Russie. Et le départ des troupes américaines de Niamey et d'Agadez. Est-ce que Donald Trump pourrait tenter un comeback au Sahel ?Ça, c'est une question très intéressante, surtout étant donné un peu l'effondrement de la position française dans la région. Franchement, la collaboration dans le domaine de la sécurité entre la France et les États-Unis a été assez forte en Afrique. Donc c'est non seulement le retrait des quelque 900 troupes américaines de Niamey, d'Agadez, mais c'est aussi le départ des Français du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Et donc, il y a une sorte de vide qui s'est créé, rempli notamment par les Russes, et je pense que l'administration Trump serait tentée d'intervenir un peu plus, sachant que Trump, on peut dire ce qu'on veut, mais ce n'est pas un interventionniste. Il est très peu attiré par des conflits à l'étranger.Est-ce que Wagner est un épouvantail aussi bien pour monsieur Trump que pour monsieur Biden ?Je l'espère bien. La présence russe sur le continent africain, c'est vraiment difficile. Contrairement aux Chinois qui représentent un concurrent réel et durable pour l'Amérique, la Russie, par contre, cherche à nous miner plutôt que d'établir des relations privilégiées avec les pays africains à proprement parler. Donc c'est vraiment dangereux, c'est sérieux et je pense qu'à Washington, on prend la menace de Wagner Group, d'Africa Corps, comme ça s'appelle maintenant, très au sérieux.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africains
Julien : Oh là là, ce que je craignais est arrivé… Mes collègues veulent absolument qu'on fasse un Secret Santa au boulot !Louise : Bah c'est super cool, non ? Je trouve que ça permet de s'amuser au travail, et parfois de mieux connaître les gens avec qui tu bosses.Julien : Ouais, sauf qu'on a fait le tirage au sort… Et je suis tombé sur mon responsable qui m'aime pas… Franchement, je suis dégoûté.Louise : J'avoue que c'est pas ouf ! Mais bon, t'as quand même moyen de lui faire un cadeau sympa… et peut-être de gagner des points ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Bola Tinubu, c'est le président de la première puissance économique du continent africain qui entame ce jeudi 28 novembre au matin une visite d'État en France. Mais les enjeux de ce déplacement ne sont pas seulement économiques. De quoi vont parler, aujourd'hui à Paris, Bola Tinubu et Emmanuel Macron ? Le professeur Jibrin Ibrahim a enseigné la science politique à l'université Ahmadu-Bello, à Zaria, au Nigeria. Aujourd'hui, il milite à Abuja au Center for Democracy and Development, le Centre pour la démocratie et le développement. En ligne de la capitale du Nigeria, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Jibrin Ibrahim, qu'est-ce qui est prioritaire pour le président Bola Tinubu dans cette visite à Paris ? Est-ce que c'est le volet politique ou le volet économique ? Jibrin Ibrahim : Je pense que tous les deux sont importants. Le volet politique est très important à cause de la crise au Sahel. Le Nigeria est opposé à l'arrivée des militaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso et il veut que la démocratie revienne. Et je pense, dans un certain sens, que la France a le même intérêt. Donc, il y a beaucoup à discuter.L'année dernière, beaucoup de pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et la France ont souhaité l'appui du Nigeria pour une intervention militaire au Niger après le putsch du mois de juillet 2023. Pourquoi le président Bola Tinubu y a-t-il renoncé ? Je pense que c'était extrêmement difficile à le faire, parce que le peuple du Nigeria a montré qu'il ne voulait pas, parce qu'il y a une frontière de 1 500 kilomètres de long entre le Niger et le Nigeria et une guerre entre les deux pays frères serait vraiment un problème. Et les citoyens du Nigeria étaient opposés à cette intervention-là. Le président Tinubu voulait le faire, mais finalement, il a compris que ce n'était pas possible s'il voulait garder le soutien du peuple du Nigeria.Depuis le début de cette année, le Nigeria préside la Cédéao, mais cette organisation est amputée de trois de ses membres : le Niger, le Burkina Faso, le Mali. Quelle est la stratégie de votre pays pour éviter la rupture définitive avec ces pays ? Franchement, c'est une situation très difficile. Non seulement parce qu'il y a trois pays qui ont quitté l'organisation, mais parce qu'il y a encore le risque de contagion, que d'autres pays puissent aussi sortir à cause de problèmes fondamentaux. La Cédéao et le Nigeria insistent sur la démocratie. Il y a des présidents en Afrique de l'Ouest qui ne veulent plus de la démocratie. Et je pense qu'à ce moment-ci, chaque pays est en train de faire ses calculs, sur quel côté il va pencher.Et quels sont les pays qui pourraient quitter la Cédéao aujourd'hui ? On peut prendre le cas du Sénégal. Si le Président Macky Sall avait réussi à avoir son troisième mandat, il était probable qu'il quitte l'organisation. Il y a un pays comme le Togo, où la doctrine de la classe dirigeante est qu'une seule famille va rester maître de ce pays. Et si l'organisation insiste sur ces principes de démocratie, ce pays est prêt à considérer le fait de quitter l'organisation. Et je pense que c'est là où la Cédéao et le Nigeria doivent prendre une position. Est-ce qu'on va rester sur les principes et les pratiques démocratiques ? Dans ce cas-là, la Cédéao risque de perdre quelques membres. Ou faire un compromis sur cette question et garder tout le monde dans l'organisation ? C'est la question stratégique qui est posée.Il y a un rejet de la France dans une partie de la jeunesse d'Afrique de l'Ouest. Qu'en est-il au Nigeria ? Je pense que la France a vraiment un problème dans l'Afrique de l'Ouest tout entière, puisque la France est liée avec cette idée de néo-colonialisme.Et au Nigeria, qu'en est-il ? Est-ce que la France est l'objet de ce que les Anglais appellent un « french bashing », un « France dégage » ? Pas autant qu'au Sahel, par exemple. Mais du point de vue politique, beaucoup de gens pensent aussi que la France est trop liée à cette idée de contrôle de ses anciennes colonies et que la France a intérêt de changer sa tactique, sa méthode, si elle veut rester une amie des Africains de l'Ouest.Et à vos yeux, est ce qu'Emmanuel Macron est un président néo-colonialiste, comme ses prédécesseurs, ou est-ce que c'est un homme neuf ? Je pense qu'il a un langage qui est vraiment proche des néo-colonialistes et il a intérêt à repenser son langage et la manière dont il parle, souvent un peu de manière condescendante.
#leschroniquesdevia #productivité #performance Qui a dit qu'il fallait se réveiller à 5h du matin et faire du yoga pour réussir sa vie ? Franchement. Ce genre de routine fonctionne à merveille pour certaines personnes, mais définitivement pas pour tout le monde. Il n'existe pas de routine matinale universelle. Une morning routine qui fonctionne, c'est celle qui est adaptée à toi, qui correspond à ton rythme biologique, à tes objectifs, bref à ta vie. C'est une habitude très personnelle. Dans cet épisode, je t'explique en détail comment tu peux te construire une routine sur-mesure qui fonctionne vraiment. — Inscris-toi à mon Programme Option Productivité (POP) pour reprendre en main ton organisation : https://tally.so/r/w2rxDp — ✅ Suis-moi sur les réseaux sociaux pour plus de conseils et d'astuces : https://linktr.ee/marroli Email : leschroniquesdevia@gmail.com Bonne écoute !
"Mieux veut être seul(e) que mal accompagné(e)" : En tant qu'introverties, ce proverbe s'applique à nous... la plupart du temps. Nous parlons ici des choses que nous préférons faire seule, et de celles que, pour des raisons personnelles ou pour le regard des autres
